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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 10:05

Attentats parisiens

- Attentats : “Plus difficile à comprendre en janvier pour les élèves”, Justin Boche (Lyon Capitale) - une professeure d'un lycée technique de la région Rhône-Alpes à propos de ses élèves de 1re : "On a discuté avec les élèves sur ce qui s'est passé. Ce qui ressort, c'est que c'est plus facile et plus compréhensible pour eux qu'en janvier. Les élèves expliquent que c'était plus difficile à comprendre en janvier parce que c'était des journalistes ou des juifs, avec l'idée qu’ils l'avaient quand même cherché. Concernant ces attentats, c'est moins polémique parce qu'ils touchent des innocents". Ou le retour inattendu des "Français innocents" de Raymond Barre.
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Attentats-Plus-difficile-a-comprendre-en-janvier-pour-les-eleves

- Attentats du 13 novembre : la radicalisation éclair de « Billy du Hood », Madjid Zerrouky (Le Monde) - "Progressivement, au tournant de l’année 2014-2015, la Palestine, d’abord, puis la Syrie, prennent une part plus importante dans les discussions et le vocabulaire se fait plus guerrier et religieux" ; "En juillet [2014], rare témoignage d’un acte militant, il prend la pose avec les « petits frères » au milieu d’une manifestation propalestinienne, index levé vers le ciel et visage masqué par un keffieh".
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/19/la-radicalisation-eclair-de-billy-du-hood_4813527_4809495.html

- Fabien Clain, la « voix » du massacre de Paris, avait déjà menacé le Bataclan en 2009, Soren Seelow & Nathalie Guibert (Le Monde) - "En 2009, Fabien Clain et Hakim Benladghem apparaissent dans une enquête sur des menaces d’attentats visant le Bataclan. Cette salle de spectacle, dont les propriétaires à l’époque sont juifs, organisait chaque année un concert de soutien en faveur de Magav, la police des frontières israélienne, qui déclenchait l’ire de plusieurs associations et de groupuscules radicaux".
http://abonnes.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/18/fabien-clain-la-voix-du-massacre-de-paris-avait-deja-menace-le-bataclan-en-2009_4812298_4809495.html
"On entend un « nashid », un de ces chants religieux envoûtants qui font le charme vénéneux des vidéos de l’Etat islamique (EI). Puis la lecture d’un communiqué au style ampoulé : « Dans une attaque bénie dont Allah a facilité les causes, un groupe de croyants des soldats du Califat, qu’Allah lui donne puissance et victoire, a pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la croix en Europe, Paris… » A la fin de la lecture, les chants reprennent. L’enregistrement dure cinq minutes trente.
La voix de l’homme qui revendique les attaques commises à Paris, vendredi 13 novembre, a été identifiée. Il s’agit de celle du Français Fabien Clain, 37 ans, un vétéran du djihad originaire de Toulouse, proche du clan de Mohammed Merah et condamné en 2009 à cinq ans de prison pour avoir animé une filière irakienne. Selon les informations du Monde, il avait déjà menacé le Bataclan en 2009 en raison du sionisme supposé de ses propriétaires. L’homme qui chante avant et après la lecture du communiqué a été identifié comme étant son frère cadet, Jean-Michel, 34 ans, précise au Monde une source proche du dossier.
Fabien Clain, un Toulousain d’origine réunionnaise converti à l’islam, s’est rapproché de la mouvance salafiste au début des années 2000 aux abords de la mosquée « El Hussein », dans le quartier du Mirail. Décrit par d’anciens proches comme instruit, « très fort en religion », ayant un « véritable talent pour convertir les gens » et les « manipuler », il s’impose rapidement comme l’un des principaux idéologues du courant salafiste toulousain.
La famille Clain ne passe pas inaperçue au Mirail. Portant la barbe et la djellaba, les deux frères tiennent un stand de vente d’objets islamiques sur un marché, dont ils profitent pour enrôler de jeunes Toulousains. Ils ont épousé deux converties qui portent la burqa – à une époque où cette coutume était encore une curiosité – ce qui leur vaut d’être surnommé « le clan des Belphégor ».
La famille se rapproche au début des années 2000 d’une autre communauté salafiste, structurée autour d’un Français d’origine syrienne, Olivier Corel, dit « l’Emir blanc ». Ce guide spirituel, ancien responsable en France des « Frères musulmans syriens », tient des sessions d’enseignement religieux dans sa ferme d’Artigat, une petite commune ariégeoise. Des jeunes venus des cités toulousaines s’y pressent pour écouter ses prêches.
C’est dans cette ferme reculée que Fabien Clain, désormais surnommé « Omar », fait la connaissance d’Abdelkader Merah, le frère de Mohamed Merah, et d’un de ses bons amis, Sabri Essid, alors âgé de 16 ans. Le groupe d’Artigat, considéré comme un des noyaux historiques du djihadisme français, se consolide par alliances : le père de Sabri Essid épousera successivement la mère de Fabien Clain et celle des frères Merah.
En janvier 2003, les frères Clain s’installent quelque temps en Belgique. Les « Réunionnais », comme on les appelle, gravitent autour d’une filière belgo-tunisienne à l’origine du départ de Murielle Degauque, morte le 9 novembre 2005 dans un attentat suicide à Bagdad. Les frères Clain font alors la connaissance de deux figures du djihadisme : Farouk Ben Abbes, un Belge d’origine tunisienne, et Hakim Benladghem, un ancien légionnaire français d’origine algérienne, qui sera tué des années plus tard par la police belge, le 26 mars 2013, à l’issue d’une course-poursuite. Il était soupçonné de s’apprêter à commettre un attentat en Belgique le lendemain.
Les frères Clain, Farouk Ben Abbes, Hakim Benladghem… La petite amicale franco-belge ne va pas tarder à faire parler d’elle. En 2009, Fabien Clain et Hakim Benladghem apparaissent dans une enquête sur des menaces d’attentats visant le Bataclan. Cette salle de spectacle, dont les propriétaires à l’époque sont juifs, organisait chaque année un concert de soutien en faveur de Magav, la police des frontières israélienne, qui déclenchait l’ire de plusieurs associations et de groupuscules radicaux.
Cette même année, Farouk Ben Abbes est interpellé en Egypte dans le cadre de l’enquête sur un attentat ayant visé un voyage d’agrément de lycéens français au Caire en février 2009. Cette attaque, attribuée à « Jaish al-Islam », l’Armée de l’islam, la branche d’Al-Qaida à Gaza, fera vingt-quatre blessés et un mort, Cécile Vannier, 17 ans. Dans les locaux de la Sécurité d’Etat égyptienne, Farouk Ben Abbes aurait alors protesté de son innocence tout en admettant qu’il projetait une attaque en France contre… le Bataclan. Un projet confirmé deux ans plus tard dans les locaux de la DCRI par une Française interpellée en même temps que lui au Caire. [...]
Libéré en août 2012 après avoir purgé trois de ses cinq années de prison, Fabien Clain refait sa vie en Normandie avec femme et enfants. Puis disparaît en Syrie, vraisemblablement courant 2014.
L’aîné de la fratrie n’a pas rejoint seul les rangs de l’Etat islamique (EI). Il y a reconstitué son clan, à l’abri des poursuites judiciaires. Son ancien élève Sabri Essid, désormais âgée de 30 ans, a gagné la Syrie au printemps 2014, en même temps qu’une dizaine d’anciens membres de la cellule d’Artigat. Le 11 mars 2015, jour du troisième anniversaire de la tuerie de Mohamed Merah, Sabri Essid apparaît dans une vidéo de propagande sur laquelle on voit un garçon, identifié comme son beau-fils, âgé de 13 ans, abattre à bout portant un arabe israélien accusé d’espionnage pour le compte du Mossad.
Fabien Clain a disparu des radars. Il ne va pas tarder à réapparaître dans les fiches des services de renseignement. Le 19 avril 2015, un étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam, est interpellé à Paris après s’être tiré une balle dans la jambe alors qu’il s’apprêtait à mitrailler la sortie de messe d’une église de Villejuif (Val-de-Marne). L’enquête établira que deux membres français de l’EI, avec qui il communiquait dans l’élaboration de son projet, avaient été endoctrinés à distance par Fabien Clain avant de le rejoindre en Syrie début 2015. Un projet d’attentat avorté sur lequel plane une autre ombre : celle du belge Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attaques de vendredi. [...]"

- Marseille : un enseignant juif blessé à coups de couteau par des hommes se revendiquant de Daech (AFP)
https://fr.news.yahoo.com/enseignant-dune-%C3%A9cole-juive-bless%C3%A9-%C3%A0-coups-couteau-201340080.html
"Un professeur d'une école juive de Marseille a été blessé mercredi soir à coups de couteau par trois hommes qui ont proféré des menaces et des insultes antisémites et ont exhibé un tee-shirt estampillé Daech.
L'agression, qui n'a pas engagé le pronostic vital de l'enseignant, lui-même juif, a eu lieu vers 20H00 dans le 13e arrondissement de Marseille, a précisé à l'AFP le préfet de police des Bouches-du-Rhône Laurent Nuñez, qui a souligné que de très importants moyens policiers avaient été déployés pour en retrouver les auteurs. La victime a été hospitalisée.
Ses agresseurs "ont exhibé un tee-shirt à l'effigie de Daech et lui ont montré sur un téléphone portable des photos de Mohamed Merah", a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Marseille Brice Robin. Ils ont blessé le quinquagénaire aux bras, aux jambes et au ventre, a-t-il ajouté.
En mars 2012, Mohamed Merah avait tué sept personnes au nom du jihad à Toulouse et Montauban : trois militaires ainsi qu'un professeur et trois jeunes élèves d'une école juive.
Les agresseurs auraient été mis en fuite par l'arrivée d'une patrouille de police, selon M. Nuñez, qui a souligné avoir immédiatement informé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. L'enseignant, qui portait une kippa, était sorti du centre communautaire Yavné, qui comprend à la fois une école et une synagogue, quand il a été agressé par des hommes à scooter, a-t-on encore précisé de source proche du dossier.
Le 24 octobre, un homme avait agressé trois juifs, blessant l'un d'eux avec un couteau, près d'une synagogue marseillaise. L'agresseur, âgé d'une trentaine d'années et connu des services de police, s'en était pris à deux personnes, dont le rabbin, près de cette synagogue. Un troisième fidèle, qui tentait de s'interposer, avait alors été frappé à coups de couteau. L'agresseur avait proféré des propos antisémites, réitérés devant les policiers qui l'avaient interpellé. Il avait été arrêté quelque temps après les faits, fortement alcoolisé. Le 29 octobre, il a été placé sous mandat de dépôt et doit être jugé le 9 décembre. [...]"
- Marseille : "Ils ont commencé à taillader mes avant-bras", raconte l'enseignant juif agressé (France TV info) - ""Ils ont déchiré ma chemise et ont commencé à taillader mes avant-bras, mais également les épaules, les jambes et l'abdomen, raconte-t-il, encore sous le choc jeudi, devant la caméra de France 2. C'est comme une sorte de supplice avant l'achèvement." Il affirme même avoir entendu ses agresseurs dire : "On va t'achever, on va te tuer"."
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/video-apres-son-agression-un-professeur-d-une-ecole-juive-de-marseille-temoigne-on-va-t-achever-on-va-te-tuer_1183133.html

- Paris: The War ISIS Wants, Scott Atran & Nafees Hamid (New York Review of Books)
http://www.nybooks.com/blogs/nyrblog/2015/nov/16/paris-attacks-isis-strategy-chaos/
Extraits :
"in our own interviews with young people in the vast and soulless housing projects of the Paris banlieues we found surprisingly wide tolerance or support for ISIS among young people who want to be rebels with a cause—who want, as they see it, to defend the oppressed."
"French converts from families of Christian origin are often the most vociferous defenders of the Islamic State. There’s something about joining someone else’s fight that makes one fierce. "
"Because many foreign volunteers are marginal in their host countries, a pervasive belief among Western governments and NGOs is that offering would-be enlistees jobs or spouses or access to education could reduce violence and counter the Caliphate’s pull. But a still unpublished report by the World Bank shows no reliable relationship between increasing employment and reducing violence, suggesting that people with such opportunities are just as likely to be susceptible to jihadism. When I asked one World Bank representative why this was not published, he responded, “Our clients [that is, governments] wouldn’t like it because they’ve got too much invested in the idea.”"
"If people are ready to sacrifice their lives, then it is not likely that offers of greater material advantages will stop them. (In fact, our research shows that material incentives, or disincentives, often backfire and increase commitment by devoted actors)."
- Europe, Don't Delude Yourself: It's Not Despair That's Driving Muslims to ISIS - It's Hope, Israel Harel (Haaretz) - "Anyone who advances the paradigm of desperation — including the perplexed in Israel — are making a fundamental mistake. Islamic State does not act out of desperation. Just the opposite".
http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.687309

- Frédéric Encel (professeur de relations internationales à la Paris School of Business et maître de conférences à Sciences-Po Paris) : ce que peut nous apprendre l’exemple israélien de la vie dans une guerre longue à basse intensité (Atlantico) - "en Israël, davantage qu'une police solide, ce sont surtout des services de renseignement intérieur et extérieur qui permettent de juguler pour partie le terrorisme. Je suis à cet égard convaincu qu'un effort budgétaire sera consenti en France dans les années à venir dans ce secteur primordial".
http://www.atlantico.fr/decryptage/attaques-paris-jour-apres-terrorisme-que-peut-apprendre-exemple-israelien-vie-dans-guerre-longue-basse-intensite-frederic-encel-2441851.html
"- Depuis l'attaque qui a visé Charlie Hebdo, puis les trois simultnées à Paris vendredi 13 novembre, la menace terroriste plane avec intensité sur le pays. Qu'est-ce que peut nous apprendre la situation israélienne où l'explosion de violences peut intervenir à tout moment ?
- Frédéric Encel : Les deux situations générales française et israélienne sont très différentes. Israël est en proie à un état de guerre quasi-constant avec une partie de ses voisins arabes depuis son existence. Or même si ces dernières décennies ont vu des traités de paix être signés - et respectés - avec l'Egypte et la Jordanie, des attentats terroristes extrêmement meurtriers ont ensanglanté le pays dans les années 1970, 1990 et surtout 2000. La France, elle, n'a officiellement aucun ennemi et pas même beaucoup de vraies querelles, à telle enseigne qu'un seul et unique Etat ne partage pas de relations diplomatiques avec elle, la Corée du Nord ! Etat de guerre, rivalités territoriales, questions de frontières et de souveraineté d'un côté, calme et puissance géopolitique de l'autre.
Cela dit, si des massacres de type "Charlie Hebdo" et Hypercacher devaient se multiplier, nous nous rapprocherions de la situation non pas d'Israël comme Etat mais des Israéliens comme société. Car au fond, pour le citoyen lambda, l'homme de la rue qui prend le bus, fait ses courses, va au cinéma et emmène ses enfants à l'école, la casuistique géopolitique importe peu lorsque frappe le terrorisme. Qu'on se souvienne des épisodes sanglants de 1985-86 et 1995-96, lorsque les réseaux irano-hezbollahi puis islamistes algériens (GIA) nous avaient touchés...
- Dans quelle mesure la menace régit-elle la vie quotidienne ?
- Justement, en Israël, la menace terroriste - processus de paix ou pas (les pires attentats furent perpétrés par le groupe islamiste palestinien Hamas en plein processus d'Oslo !) - pèse en permanence comme une épée de Damoclès. Du coup, tant par détermination à ne pas céder que par simple nécessité, les gens vaquent malgré tout à leurs occupations, sortent beaucoup, fréquentent les lieux publics pourtant très exposés. Durant la deuxième Intifada de 2000-2004 (qui fit 1200 tués israéliens et 4500 tués palestiniens, presque tous civils de part et d'autre), des parents ne prenaient plus le même bus afin de préserver leurs enfants du risque de devenir orphelins complets... Mais cette sorte de "zen attitude" est fille de l'usage et de l'habitude. En France, il n'est pas sûr que nous soyons moralement aussi armés pour subir une vague de terrorisme pérenne et puissante sans gravissimes conséquences sociales voire politiques et institutionnelles.
- Quelles sont les mesures de sécurité prises par les citoyens ?
- Aucune ne préserve de tout, mais disons que chacun est responsable et vigilant pour lui-même et son voisin. Toute agression terroriste en place publique voit immédiatement des gens intervenir pour tenter de neutraliser le ou les assaillants. Sans compter, naturellement, la vigilance au quotidien vis à vis des paquets et colis abandonnés. Cela dit, n'oublions pas que beaucoup d'Israéliens possèdent une arme à feu, soit le fusil de leur service militaire et des périodes de réserve annuelles, soit le pistolet accordé par les autorités pour défense personnelle. Les arts martiaux sont aussi très pratiqués.
- Et quel est le rapport que ces derniers entretiennent avec la violence et la peur ?
- L'un des ciments nationaux, c'est cette volonté de prendre son destin en main en tant que peuple juif dans son propre pays. Ce qui implique de devoir se défendre et de pouvoir riposter puissamment face à toute agression, et de refouler le plus possible la peur. Pour autant, il existe des mouvements pacifistes (ex : La Paix maintenant, Il y a une limite, etc.), et des lois démocratiques pour réguler et limiter l'usage de la force, y compris lorsqu'est invoquée la légitime défense. Mais soyons honnêtes : de la théorie à la pratique, la distance est parfois considérable. A la fin des fins, "la pureté des armes", vieux concept sioniste puis israélien, est toujours sujet à caution. Quant à la justice, elle est systématiquement confrontée au dilemme que connaissent toutes les démocraties : jusqu'où riposter et avec quelles armes ?
- Quels sont les effectifs policiers et militaires déployés à cet effet ?
- Proportionnellement à la population, les forces de police en Israël rejoignent peu ou prou en effectifs celles des démocraties occidentales. Toutefois, des troupes d'élite militaires sont souvent affectées en cas de prises d'otages délicates, par exemple.
- Dans quelle mesure ces dispositions auraient-elles un sens pour la France ?
- Pour l'heure, en France, il n'est pas question de déployer l'armée en opération offensive face au terrorisme. Deux bémols néanmoins : d'abord, nos troupes sont déployées au Mali et dans d'autres zones afin de lutter très directement contre des forces djihadistes ; ensuite, dans nos frontières, Vigipirate requiert déjà quantité de soldats de métier et, surtout, les RAID et GIGN - qui ont été tout à fait remarquables d'efficacité à Dammartin et Porte de Vincennes - disposent évidemment d'armes de guerre.
Mais en Israël, davantage qu'une police solide, ce sont surtout des services de renseignement intérieur et extérieur qui permettent de juguler pour partie le terrorisme. Je suis à cet égard convaincu qu'un effort budgétaire sera consenti en France dans les années à venir dans ce secteur primordial. [...]"

- Will the West now adopt Israel’s anti-terror strategies?, David Horovitz (Times of Israel) - "You’d want to think, right now, that [Obama] and the other well-intentioned world leaders who have been telling us to take risks for peace, telling us that we can "securely" relinquish adjacent territory even in our treacherous Middle East, telling us that we don’t know where our best interests lie, are internalizing that maybe, just maybe, it’s not so simple. Maybe we Israelis, stubbornly resisting internationally prescribed policies that we fear might constitute national suicide, aren’t such fools after all"; "At the very least, however, I do recommend that the leaders and security chiefs of France and the rest of Europe and North America reach out to those Israeli counterparts they’ve so often judged and critiqued, to benefit from our bitterly accumulated experience in fighting Islamist terrorism. There is no absolute defense against terrorism. And there are no offensive panaceas either. But there are effective strategies". Il existe désormais une traduction (approximative) de cette intéressante tribune ici.
http://www.timesofisrael.com/will-the-west-now-adopt-israels-anti-terror-strategies/
"[...] Statespeople and commentators have called the November 13 bloodbath “France’s 9/11.” In many ways, though, it was the day Paris sustained a terrorist assault that resembled, indeed dwarfed, the kind that Israel has endured for years. Not even in the course of the Second Intifada, the strategic onslaught of Hamas and Fatah suicide bombers that battered and bled Israel in the early years of this century, did our terrorist enemies manage to massacre 129 of us in one evening. It just took them a little longer: In March 2002 alone, some 120 Israeli civilians were killed by Palestinian terrorists.
As bombers and gunmen targeted our buses and our shopping malls and our hotels and our colleges and our restaurants, we did two things that France, the US and the rest of the free world will have to do if they want to defeat this latest, particularly despicable Islamist terror iteration: We learned how to reduce our vulnerability to terrorism, and we tackled the killers in their centers of operation. Short-sightedly, hypocritically, and abidingly, the international community, including most of the Western world, barely understood the need for the former strategy, and castigated us for the latter.
We made it harder for terrorists to kill us by doing what those CNN experts are saying is impossible: yes, protecting "all" our cafes, and restaurants, and shopping malls, and hotel entrances, and buses, and every other public place where our citizens gather, with barriers and metal detectors and security guards; all these years later, suicide bombers still can’t just walk into our theaters and concert halls. We bolstered our intelligence-gathering in the viciously hostile Palestinian territories, notably including the West Bank cities from which we had withdrawn years before in the vain quest for peaceful coexistence. And to the ongoing fury of misguided critics everywhere, we built a security barrier — a mix of fences and sections of wall — so that Palestinian suicide bombers could not just drive into Israel and blow us up. We became a nation of domestic security analysts, gauging where to shop and whether or not to take the bus as we sought to minimize our exposure to the killers. And we toughed it out.
We also took the offensive, notably after that black March 2002, when we launched a major West Bank military operation to destroy the “infrastructure” of terrorism in the West Bank — the bomb-making factories and the bomber-indoctrinating production lines. Much of the international community, ill-served by some particularly pitiful journalism, misrepresented the operation, echoed false Palestinian claims about the death toll, and — notably led by then president George W. Bush — insisted that we stop and get out. But we didn’t. And that’s why, in 2015, when the current Palestinian political, spiritual and media leadership is stirring up its people to again kill the Jews, we’ve been enduring murderous stabbers and car-rammers, rather than mass-murderous suicide bombers. So far, at least.
France, the United States and the rest of the West are now grappling with many of the anguishing dilemmas we have lived with for years. How do you maintain your liberties, the West is asking itself, while tackling enemies who abuse all freedoms? What kind of laws need to be enacted? Who do you allow across your borders? Under what circumstances should preventive arrests be made, and suspects held without trial, and the internet surveilled, and incitement constrained? Not easy, is it?
How do you minimize the murderous threat to your citizens without getting too many of your soldiers killed? And without killing too many of the (often terror-supporting) civilians among whom your enemy is embedded? That’s another one we’ve long wrestled over. We left Gaza in 2005, Hamas seized power in 2007, and three times since then we have been drawn into conflict by the Islamists’ relentless attacks on Israel. But we know we can’t destroy the extremist ideology by force. And we don’t want to get dragged back into the Gaza quagmire. A man once said: “We can retake territory. And as long as we leave our troops there, we can hold it, but that does not solve the underlying problem of eliminating the dynamics that are producing these kinds of violent extremist groups.” That man was President Obama, speaking on Monday, about Syria and Iraq. You’d want to think, right now, he’s understanding just a little bit more of the challenges we’ve been facing.
You’d want to think, right now, that he and the other well-intentioned world leaders who have been telling us to take risks for peace, telling us that we can "securely" relinquish adjacent territory even in our treacherous Middle East, telling us that we don’t know where our best interests lie, are internalizing that maybe, just maybe, it’s not so simple. Maybe we Israelis, stubbornly resisting internationally prescribed policies that we fear might constitute national suicide, aren’t such fools after all.
I’m not holding my breath.
In fact, I’m waiting to see how many more prominent figures who should know better will follow the lead of Sweden’s foreign minister and contort themselves to somehow partly implicate Israel for the evil actions of a death cult that has persuaded its followers to kill and be killed in the name of god. That argument is so risible it can hardly be articulated: If only we’d done what the international community told us to do, the claim apparently insinuates, and given up the West Bank like we gave up Gaza (placing our entire country at grave potential risk in the process), Islamic State might not have massacred 129 people in Paris and would not now be threatening the United States.
Honestly, words fail.
At the very least, however, I do recommend that the leaders and security chiefs of France and the rest of Europe and North America reach out to those Israeli counterparts they’ve so often judged and critiqued, to benefit from our bitterly accumulated experience in fighting Islamist terrorism.
There is no absolute defense against terrorism. And there are no offensive panaceas either. But there are effective strategies.
Israel would not have survived without them. Friday in Paris signaled that the rest of the free world needs to adopt many of them too."

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Intifada al-Aqsa

- Cinq morts dans deux attaques anti-israéliennes [jeudi] à Tel-Aviv et en Cisjordanie (AFP) - "C'était très dur, il est mort dans mes bras, je le connaissais bien".
https://fr.news.yahoo.com/cisjordanie-isra%C3%A9lien-tu%C3%A9-plusieurs-personnes-bless%C3%A9es-154409012.html
"Cinq personnes ont été tuées jeudi à Tel-Aviv et en Cisjordanie [...] dans deux attaques anti-israéliennes menées par des Palestiniens [...]
Après quelques jours de relative accalmie, trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées en Cisjordanie près du bloc [...] du Goush Etsion, quand un Palestinien à bord d'une voiture a ouvert le feu sur un groupe de civils à une intersection ayant connu de fréquentes attaques anti-israéliennes, a indiqué l'armée israélienne. Puis l'assaillant a pris la fuite en voiture et "a intentionnellement foncé sur un groupe de piétons", a dit l'armée israélienne. Les forces de sécurité présentes sur place ont ouvert le feu. [...]
Au cours du même après-midi, un Palestinien a tué deux personnes à coups de couteau à Tel-Aviv, première agression du genre depuis un mois et demi dans la capitale économique israélienne restée relativement à l'écart des violences. Il a ensuite été maîtrisé par des policiers et des civils.
L'agresseur, âgé de 36 ans et originaire de Hébron, poudrière de Cisjordanie d'où viennent une grande partie des auteurs des attentats récents menés à l'arme blanche, a poignardé deux personnes au deuxième étage d'un bâtiment de locaux professionnels et de parkings, ont indiqué la police et la sécurité intérieure (Shin Beth). Puis il est descendu au niveau inférieur et a poignardé une troisième personne avant d'être maîtrisé.
Le bâtiment abrite un local faisant office de salle de prière juive. Une vingtaine ou une trentaine de fidèles y priaient quand une personne blessée est entrée en titubant poursuivie par un homme armé d'un couteau, ont rapporté des témoins cités par les médias. Les fidèles ont refermé les portes que l'assaillant a vainement tenté de forcer. Mais on ignore si la salle de prière était la cible première de l'attaque.
"J'ai entendu des cris, mon employé arabe m'a dit: "il est en train de donner des coups de couteau"", a dit à l'AFP Israël Bachar, qui tient une entreprise d'impression de tissus toute proche des lieux. "Je suis sorti de mon magasin et j'ai vu un homme à terre en train de se faire poignarder, je lui ai lancé une planche qui traînait. Le terroriste s'est relevé et m'a couru après, je me suis réfugié dans un magasin voisin", a raconté cet homme de 65 ans, très remué. "Quand il a été arrêté, je suis sorti avec mon employé pour essayer de sauver mon voisin qui était toujours par terre, mais nous n'avons pas réussi à le réanimer. C'était très dur, il est mort dans mes bras, je le connaissais bien", a-t-il dit.
Un Israélien de 32 ans est mort sur place. Un autre, de 51 ans, a succombé à ses blessures, a annoncé la police. L'auteur des faits a été identifié comme étant Raëd Khalil Mahmoud Masalmeh, marié et père de cinq enfants, sans antécédent criminel. [...]"
- Nouvelles attaques contre des Israéliens à Tel-Aviv et en Cisjordanie, Cyrille Louis (Le Figaro) - "Ce regain de violence intervient après plusieurs jours d'accalmie".
http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/19/01003-20151119ARTFIG00345-nouvelles-attaques-contre-des-israeliens-a-tel-aviv-et-en-cisjordanie-occupee.php
"[...] L'incident le plus grave s'est déroulé peu avant 17 heures, au sud de Bethléem (Cisjordanie), non loin de la [localité juive] d'Alon Shvut. Selon l'armée, un automobiliste palestinien armé d'un pistolet mitrailleur Uzi a ouvert le feu à plusieurs reprises sur un minibus avant de prendre la fuite. Arrivé à l'intersection suivante, il a précipité son véhicule sur un véhicule civil.
Un Américain d'une vingtaine d'années qui étudiait temporairement dans un séminaire talmudique à Bet Shemesh, ainsi qu'un Israélien de 41 ans et un Palestinien de 40 ans ont rapidement succombé à leurs blessures. Trois autres personnes ont été évacuées vers des hôpitaux de Jérusalem. Deux suspects ont été atteints et interpellés par les forces de l'ordre.
Un peu plus tôt dans l'après-midi, deux Israéliens avaient été tués et un troisième blessé, lors d'une attaque au couteau dans le centre de Tel-Aviv. [...]
Ce regain de violence intervient après plusieurs jours d'accalmie. [...]"
- Cinq personnes tuées à Tel Aviv et en Cisjordanie (Reuters) - "Cette attaque porte à au moins 17 le nombre d'Israéliens tués au cours des sept dernières semaines dans des attaques à l'arme blanche ou à la voiture bélier en Israël et dans les territoires palestiniens".
https://fr.news.yahoo.com/cinq-personnes-tu%C3%A9es-%C3%A0-tel-aviv-et-en-175906357.html
- 5 morts lors de deux attentats à Tel Aviv et en Cisjordanie (i24)
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/92938-151119-2-israeliens-morts-et-7-blesses-lors-de-deux-attentats
"[...] Suite à ces attaques, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s'est exprimé sur sa page Facebook : "La terreur meurtrière a frappé le bloc de Gush Etzion ainsi que Tel Aviv. Mon coeur va aux familles des victimes et je souhaite un prompt rétablissement aux blessés", a-t-il déclaré. "L'islam radical est responsable de ces attaques, et c'est ce même Islam qui a frappé à Paris et qui menace aujourd'hui toute l'Europe", a-t-il ajouté. [...]"
- Five civilians murdered in day of terror (Ynet) - "After a relative lull in attacks, terror returned to the streets of Israel and claimed the lives of five victims in two attacks, one outside a Tel Aviv synagogue and the other on a road in the West Bank".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4728428,00.html

- Le Hamas ‘salue’ l’attaque au couteau de Tel Aviv (Times of Israel) - "« Nous nous félicitons de l’opération héroïque à Tel Aviv qui a tué deux personnes », a déclaré le groupe terroriste basé à Gaza dans un tweet publié sur son compte officiel, selon le site d’actualité Walla. « Nous appelons les Palestiniens à poursuivre ces activités », a conclu le groupe".
http://fr.timesofisrael.com/le-hamas-salue-lattaque-au-couteau-de-tel-aviv/

- Deadliest Day of Palestinian Terrorism Shows Violence Changes Form but Isn’t Over, Amos Harel (Haaretz) - "Violence is constantly changing in frequency and form. It combines car-ramming and stabbings and recently more shooting incidents, while large demonstrations in West Bank seem to be waning".
http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.687321

- Cisjordanie : un Palestinien tire sur des soldats israéliens [mardi] avant d'être abattu (AFP) - "Les soldats sont sortis indemnes de l'attaque survenue près du village palestinien de Turmus Ayya, au nord-est de Ramallah, a ajouté l'armée dans un communiqué en faisant état de l'arrestation de deux Palestiniens sur les lieux".
https://fr.news.yahoo.com/cisjordanie-palestinien-tire-soldats-isra%C3%A9liens-avant-d%C3%AAtre-abattu-182032052.html

- Palestinian media calls all murdered Israelis "settlers" (Elder of Ziyon) - "They do not distinguish between either side of the Green Line in what they want for their state"...
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/11/palestinian-media-calls-all-murdered.html

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"Processus de paix"

- Most Palestinians want a new intifada, and a plurality want it to be violent (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/11/most-palestinians-want-new-intifada-and.html
"A new poll from the Palestinian Center for Public Opinion (pcpo.org) shows that there is widespread support for the current knifing and other violent attacks, and the majority of Palestinians want a third intifada. 50.4% of the Palestinian people support the outbreak of a third intifada, while 35.2% oppose it. And if one breaks out, 42.1% are “in favor of a violent uprising”, 29.9% said they were in favor of a peaceful, non-violent, popular uprising”, and only 27.8% said: ”not in favor of either of them”.
A plurality also say that West Bank Arabs should carry weapons. "The member of the politburo of the Islamic Resistance Movement (Hamas), Dr. Mahmoud al-Zahhar, said in a statement that the opportunity of an outbreak of a third intifada is available, and that in a likely more violent manner than that of second intifada, stressing that the only solution for defending al-Aqsa is that the citizens of the occupied West Bank and Jerusalem should carry weapons. Do you support this statement or not?” 45.8% said: Yes, I support it”, 29.7% said: I oppose it”."
- Poll: Majority of Palestinians support third intifada against Israel, Khaled Abu Toameh (JP) - "A large majority of 62% of respondents said they were opposed to the resumption of peace talks with Israel".
http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Poll-Majority-of-Palestinians-support-third-intifada-against-Israel-434320

- Fatah official: Murdering Israelis is Palestinian "right" (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=16297
"Fatah Central Committee member Jamal Muhaisen participated in a rally honoring Palestinian terrorist murderer Muhannad Halabi, and “saluted the soul of [the] Martyr, who detonated the Jerusalem intifada,” Ma’an news agency reported. The Fatah official supported the murders committed by Halabi and the other recent shooting and stabbing murders, saying that Palestinian young men have the “right” to cause “Israeli women to cry” [...]"

- Fatah official: Palestinians support Martyrdom-death and wish to kill “Zionists”‎ ‎(Official PA TV, Oct. 27, Vidéo 1mn)
https://www.youtube.com/watch?v=FTiRJxwRWfw
- Fatah Central Committee member Tawfiq Tirawi: “The Palestinian by nature and ‎education feels a sense of belonging to the land and the homeland. Listen, my son is ‎two years and ten months old. Yesterday, he sang to his mother: ‘Escort the Martyr to ‎his wedding.’ He doesn’t know the meaning of this song (i.e., the Islamic belief that ‎Martyrs marry 72 Virgins in Paradise). Today his mother told me that he sang: ‘Daddy, ‎buy me a machine gun and a rifle, so that I will defeat Israel and the Zionists.’ A boy who ‎is not yet three! A Palestinian grows up with a feeling of belonging to the land, the ‎homeland, and the people".‎"

- Mahmoud Abbas' Fatah again shows how peaceful they are (Elder of Ziyon) - "Here is a video from Fatah's Al Aqsa Martyrs Brigades that was posted on Fatah's Facebook page. Aspiring members of the terror group graduated on the anniversary of Yasir Arafat's death and they made this video celebrating Arab violence".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/11/mahmoud-abbas-fatah-again-shows-how.html

- Palestinian Leader Admits He Rejected Statehood, Peace in 2008 (CAMERA) - "Palestinian Authority (PA) President and Fatah movement head Mahmoud Abbas finally admitted in an interview with Israel’s Channel 10 on Nov. 17, 2015 that he had rejected an Israeli offer of Palestinian statehood and peace in 2008"; "The PA president admitted that then-Israeli Prime Minister Ehud Olmert presented him with a map that illustrated prospective borders of a future Palestinian state, with Israel giving up 93 percent of the West Bank (Judea and Samaria) and portions of eastern Jerusalem, in addition to all of the Gaza Strip".
http://blog.camera.org/archives/2015/11/palestinian_leader_admits_he_r.html

- Fact-Checking a Fact Check: ThinkProgress Fails on Netanyahu "Falsehoods", Gilead Ini (CAMERA) - un intéressant (et amusant) aperçu des impressionnantes circonvolutions que sont obligés de réaliser les anti-israéliens pour "prouver" que Nétanyahou a raconté n'importe quoi lors de son récent entretien au Center for American Progress.
http://www.camera.org/index.asp?x_context=9999&x_article=3169

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Gaza & Hamas

- Gaza : Israël bombarde des cibles du Hamas en représailles à un tir de roquette (i24) - "Il s'agit du septième incident du genre depuis la vague de terrorisme en Israël et dans les territoires qui a commencé début octobre".
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/92766-151118-gaza-israel-bombarde-des-cibles-du-hamas-en-represailles-a-un-tir-de-roquette

- Gaza parties and weddings now feature celebrations of knife attacks (Elder of Ziyon) - "At weddings and other parties, children are wearing military uniforms while young men are displaying daggers and knives. Singers are rhapsodizing about the "heroes" who stab Jews and call for more attacks".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/11/gaza-parties-and-weddings-now-feature.html

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Judée-Samarie

- COGAT says 27,000 Palestinians work in Jewish settlements (Elder of Ziyon) - "It is against PA law to work for Jews in the territories. But if these numbers are accurate, then we can estimate that about 6% of the West Bank economy comes from people who work in the settlements (assuming double the average salary.)"
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/11/cogat-says-27000-palestinians-work-in.html

- Cisjordanie : Israël approuve l'accès 3G (AFP) - "Le Cogat, l'organe du ministère israélien de la Défense chargé de coordonner les activités israéliennes dans les territoires palestiniens, a annoncé la signature d'un "protocole d'accord" avec le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Cheikh. Il n'a pas divulgué dans l'immédiat les détails de cet accord très attendu".
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/11/19/97002-20151119FILWWW00154-territoires-occupes-israel-approuve-l-acces-3g.php

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USA

- L'ex-espion juif américain Jonathan Pollard libéré (Le Figaro) - "Entre les États-Unis et Israël, ce sera la fin d'une interminable saga diplomatique et d'un formidable bras de fer destiné à obtenir son élargissement".
http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/19/01003-20151119ARTFIG00301-l-ex-espion-juif-americain-jonathan-pollard-libere.php

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