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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 14:46
Gaza
 
- Gaza : des Palestiniens traversent la clôture et incendient un poste de l’armée (ToI) - "Un groupe de Palestiniens de la bande de Gaza a ouvert une brèche dans la clôture de sécurité mardi matin et a mis le feu à un poste de l’armée israélienne qui était désert".
https://fr.timesofisrael.com/gaza-des-palestiniens-traversent-la-cloture-et-incendient-un-poste-de-larmee/
- Une vidéo montre des Gazaouis en pleine incursion transfrontalière (ToI) - "Dans une séquence filmée mardi par l'un des suspects, des hommes mettent le feu à un poste de sniper et coupent des câbles".
https://fr.timesofisrael.com/une-video-montre-des-gazaouis-en-pleine-incursion-transfrontaliere/
 
- Israël envisagerait un cessez-le-feu à long terme avec le Hamas (ToI) - "Des responsables diplomatiques ont déclaré à la chaîne qu’Israël avait abandonné son exigence, à savoir que le Hamas, groupe terroriste qui contrôle la bande de Gaza, soit démilitarisée et que l’Autorité palestinienne le remplace à la direction de l’enclave côtière".
https://fr.timesofisrael.com/israel-envisagerait-un-cessez-le-feu-a-long-terme-avec-le-hamas/
 
- Hamas chief: "With these marches, we decided to turn that which is most dear to us—the bodies of our women & children—into a dam to prevent the racing of many Arabs towards normalization of ties with the plundering entity which occupies our Jerusalem & defiles our holy places." (Al-Jazeera, Vidéo 44 secondes)
https://twitter.com/UNWatch/status/998309724327116800
 
- Hamas Gaza health ministry complains of lack of medicines - as they reject shipments of medicines (Elder of Ziyon) - "while Hamas tries, and succeeds in telling the world that Israel is blocking needed goods to Gaza, it is in fact Hamas itself that is doing it".
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/05/hamas-gaza-health-ministry-complains-of.html
 
- A Gaza, la misère sociale terreau de la révolte, Guillaume Gendron (Libération) - «On a une des populations les plus éduquées du Moyen-Orient, des gosses totalement ouverts sur le monde grâce à Internet, la télé satellitaire, énumère Fadel Ashour. Ils savent très bien ce qu’ils manquent, coincés chez leurs parents, sans avenir, sans femme, sans savoir qui combattre. Israël ? Le Hamas ? L’Autorité palestinienne ? Tous sont trop puissants. Ce qu’on a vu ces dernières semaines, c’est une manipulation sociale pour contenir l’explosion imminente.»
http://www.liberation.fr/planete/2018/05/20/a-gaza-la-misere-sociale-terreau-de-la-revolte_1651536
   "[...] L’allée est cernée de drapeaux du Hamas, qui a revendiqué 50 de la soixantaine de Gazaouis tués le 14 mai [...] Une bâche montre Yazan dans un montage photo sur fond vert, avec les blasons de l’organisation. A la mosquée, il a été exhibé enveloppé dans l’étendard du mouvement islamiste. [...] «Chaque faction veut ses martyrs : elles viennent voir la famille, disent qu’elles paieront les bâches et l’enterrement ; elles les "adoptent", comme on dit», commente un journaliste palestinien, sous couvert d’anonymat.
   «Un jour t’es Hamas, un autre, quand tu t’es fait emmerder par eux, t’es Jihad [islamique]… Ça veut pas dire grand-chose, note Imad, une jeune qui connaît la famille. Quel choix on a ici ? On va pas être pro-Karzai !» Karzai, comme le président fantoche afghan de l’Amérique de Bush : un surnom trouvé pour Mahmoud Abbas, le raïs (chef) palestinien. Celui qui leur a coupé le courant et sabré les salaires des fonctionnaires. [...]
    Avec sa moustache drue de pro-Fatah, le père Ibrahim est un policier de la sulta, au chômage depuis une décennie, date à laquelle le Hamas a gagné l’épreuve des armes. Longtemps, les revenus de ces fonctionnaires fantômes constituaient l’un des derniers piliers de l’économie locale. Le mois dernier, les salaires n’ont même pas été payés. Quant à Yazan, qui a grandi en voyant son père se morfondre assigné à résidence, il était agent d’entretien à l’hôpital al-Shifa. Ces derniers s’étaient mis en grève pendant plusieurs semaines au début de l’année, après des mois de paies non versées par les autorités de Ramallah. Dans ce territoire sans échappatoire où le chômage frappe presque la moitié des actifs, cela suffit à dégoûter de la vie.
    C’est ainsi que Bahaa, un trentenaire gazaoui se présentant comme «gauchiste et dépressif», voit le mouvement de la «Marche du retour». «On est la génération Xanax-Tramadol, on n’a pas d’option : même le suicide, c’est haram, explique-t-il. C’est mettre la honte sur sa famille en faisant un truc de mécréant. J’ai des amis qui voulaient mourir sur les barbelés, pour avoir une porte de sortie acceptable.» Le long de la frontière, une phrase revenait dans la bouche de tous : «Mieux vaut partir en martyr que mourir à petit feu.»
    Dans son bureau enfumé, le docteur Fadel Ashour ne s’en étonne pas : «Gaza connaît ces dernières années une épidémie de suicides, plus ou moins cachés par les familles et les autorités», assure le psychiatre. Il y voit une accumulation de causes «qui n’ont rien de psychiatriques». Une décennie de blocus évidemment, l’asphyxie économique mais aussi, ironie tragique, l’ouverture sur le monde des jeunes Gazaouis, dont les moins de 25 ans constituent 75 % de la population.
   «On a une des populations les plus éduquées du Moyen-Orient, des gosses totalement ouverts sur le monde grâce à Internet, la télé satellitaire, énumère-t-il. Ils savent très bien ce qu’ils manquent, coincés chez leurs parents, sans avenir, sans femme, sans savoir qui combattre. Israël ? Le Hamas ? L’Autorité palestinienne ? Tous sont trop puissants.» Le docteur écrase son mégot : «Ce qu’on a vu ces dernières semaines, c’est une manipulation sociale pour contenir l’explosion imminente.»
    Personne ne sait si la Marche du retour va continuer. Le Hamas a envoyé des signes contradictoires. Le comité d’organisation originel, dépossédé du mouvement, appelle à sa continuité. Un jeune raconte que, vendredi, il s’est rendu à frontière et n’y a trouvé quasi personne. «Pas de transport, plus de tentes, pas d’ambulances… Rien. Comme si le Hamas n’en avait plus rien à foutre, même s’ils disent qu’ils vont continuer. En vérité, ils se sont servis de nous pour parler aux Egyptiens.»
    Il règne dans le souk Zawya de Gaza City une drôle d’ambiance. Celle d’un retour à la normale, si une telle chose existe ici, mais sans l’effervescence saisonnière du ramadan. Habitués des traumatismes, les Gazaouis ont repris le cours de leur existence. S’ils disent dédier le mois aux «martyrs», c’est plus la dèche que le deuil qui domine dans les conversations. [...]
    Les coudes appuyés sur un bac de dattes, Taoufik al-Oukrib, un commerçant, se fait sociologue : «Tout le monde a des dettes. Les seuls qui ont de l’argent, ce sont les familles des factions. Les gens normaux, c’est pour ainsi dire comme s’ils étaient morts.» [...]"
 
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Analyses
 
- Israël et l’opinion publique : la bataille a-t-elle été ingagnable ou mal gérée ?, Judah Ari Gross (ToI) - "certains politiciens et responsables israéliens ont cherché qui blâmer. C’est ainsi que l’Unité des porte-paroles de l’armée israélienne, qui a joué un rôle central dans les efforts de relations publiques d’Israël, s’est retrouvée accusée. D’autres ont affirmé que l’armée et son porte-parole Ronen Manelis avaient été utilisés comme « boucs émissaires » et que la bataille était simplement impossible à gagner".
https://fr.timesofisrael.com/israel-et-lopinion-publique-la-bataille-a-t-elle-ete-ingagnable-ou-mal-geree/
   "Alors que l’armée israélienne a réussi à repousser des tentatives d’infiltration répétées à la frontière de Gaza lors des importantes manifestations et affrontements organisés au cours des sept dernières semaines, l’Etat d’Israël aurait, selon certains, perdu la lutte de l’opinion publique. « Une guerre se joue, et nous ne sommes même pas sur le champ de bataille », a déclaré Michael Oren, ministre adjoint de la diplomatie publique, au Times of Israël.
    Selon Oren, le narratif qui semble être acceptée par une large partie du monde est la suivante : des manifestations palestiniennes en grande partie pacifiques ont rencontré une force meurtrière disproportionnée et écrasante de la part des puissantes forces israéliennes. Ce récit aurait eu bien plus d’échos que le récit israélien, selon lequel il s’agissait d’une campagne militaire du groupe terroriste du Hamas qui appelle régulièrement à la destruction de l’Etat juif et qui a utilisé sa population comme bouclier humain pour mener des attaques le long de la clôture, avec l’intention de voir le plus grand nombre possible de ses propres civils se faire tuer par les troupes israéliennes.
    Les responsables israéliens ont répété que le Hamas tentait de faire passer des foules de Gazaouis à travers la barrière, y compris ses propres soldats, pour potentiellement commettre des attaques en Israël. La principale préoccupation de l’armée israélienne aurait été de s’assurer que cela ne se produise pas. Mais, précisément parce que cela ne s’est pas produit, cela a été vu comme une simple revendication de la part d’Israël – une revendication opposée à des images réelles de Gazaouis morts et blessés.
    Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 100 Palestiniens, dont deux journalistes, ont été tués par les forces israéliennes depuis le début des affrontements frontaliers le 30 mars. Dans le même temps, les affrontements n’auraient fait qu’une seule victime israélienne – un soldat israélien aurait été légèrement blessé par une pierre.
    Lors de ces émeutes hebdomadaires, la plupart des participants sont restés éloignés de la barrière de sécurité, dans des tentes à quelques centaines de mètres. Mais des milliers de personnes ont approché la frontière, jetant des pierres et des cocktails Molotov sur les soldats israéliens ou endommageant les clôtures de sécurité, dans le but de passer à travers. Des « cerfs-volants terroristes » équipés de cocktails Molotov ont également été lancés en Israël, provoquant des incendies sur des centaines d’hectares de terres agricoles et de champs.
    En réponse, les forces israéliennes ont utilisé du gaz lacrymogène, des balles en caoutchouc et des balles réelles, qui visaient les jambes à moins qu’il n’y ait une menace directe et immédiate, auquel cas des tirs visaient le torse. L’armée maintient que les tireurs d’élite ont respecté des règles d’engagement strictes et ont exigé l’approbation d’un commandant pour tirer. [...]
    Bien qu’une coalition de diverses organisations de Gaza ont proposé l’idée de ces marches, le groupe terroriste du Hamas, qui dirige l’enclave côtière depuis son violent coup d’état en 2007, les ont rapidement cooptées – en organisant un système de bus gratuits jusqu’à la frontière, en offrant de l’argent aux blessés et en y envoyant ses agents déguisés en civils.
   « L’idée était la nôtre, mais la situation sur le terrain est une autre histoire », a déclaré le mois dernier Ahmad Abu Artema, un activiste palestinien reconnu pour être à l’origine de ces marches, après les premières émeutes, au journal Financial Times. Alors qu’Artema et les organisateurs d’origine soutiennent que les manifestations étaient censées être non-violentes, les dirigeants du Hamas ont clairement indiqué que ce n’était pas leur but. « Nous allons abattre leur frontière et arracher leurs cœurs de leurs corps », a crié Yahya Sinwar, le dirigeant du Hamas à Gaza, lors d’un rassemblement le 6 avril.
    Au moins un cinquième des personnes tuées étaient activement engagées dans des affrontements armés avec les troupes israéliennes – utilisant des armes à feu ou des explosifs – quand elles ont été abattues. Selon l’armée, un certain nombre de Palestiniens ont également été abattus alors qu’ils essayaient d’installer des engins explosifs improvisés le long de la barrière de sécurité, bien que l’armée israélienne n’a pas fourni de chiffre exact. Néanmoins, la majorité des victimes semblaient être des victimes non intentionnelles, qui sont mortes de ce qui devait être des blessures non mortelles aux jambes ou qui ont été frappées par des balles qui ont raté leur cible.
    Alors que cette disparité dans le nombre de victimes entre les deux parties est le résultat des actions militaires visant à empêcher les infiltrations à la frontière, et non un manque d’intention meurtrière de la part du Hamas et d’autres groupes terroristes, elle existe néanmoins. Et bien que la grande majorité des Palestiniens tués aient été identifiés comme membres d’organisations terroristes, que ce soit par l’armée israélienne ou par les groupes terroristes eux-mêmes, cette information n’a été publiée qu’après les faits.
    Aussi, il faut se rappeler de l’histoire concernant l’une des photos les plus choquantes des violences – celle des funérailles d’un bébé de Gaza, âgé de huit mois, qui a prétendument été tué après avoir inhalé du gaz lacrymogène. Alors que la photo avait déjà fait le tour de la presse et des chaines d’information, les détails n’ont été connus qu’après plusieurs heures : la famille de l’enfant a reconnu qu’il était victime d’une cardiopathie congénitale, ce qui serait une cause plus probable de sa mort, a indiqué un médecin de Gaza.
    Les mots « bain de sang » et « massacre » ont fait la une des grands journaux américains et européens dans des articles concernant les affrontements frontaliers de lundi. [...]
    Au lendemain des émeutes frontalières de lundi, Israël a été vivement critiqué, non seulement dans les médias, mais aussi par l’opinion internationale. Au lendemain des affrontements, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une session d’urgence concernant les violences frontalières et a été empêché de publier une déclaration contre le « meurtre de civils palestiniens exerçant leur droit de manifester pacifiquement » par un veto américain. Vendredi, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a approuvé une enquête indépendante sur les morts palestiniennes à la frontière. Seuls les Etats-Unis et l’Australie ont voté contre. L’Autorité palestinienne s’est également rapprochée de la Cour pénale internationale afin qu’une enquête soit menée sur d’éventuels crimes de guerre commis par Israël.
    Suite à cela, certains politiciens et responsables israéliens ont cherché qui blâmer. C’est ainsi que l’Unité des porte-paroles de l’armée israélienne, qui a joué un rôle central dans les efforts de relations publiques d’Israël, s’est retrouvée accusée. D’autres ont affirmé que l’armée et son porte-parole Ronen Manelis avaient été utilisés comme « boucs émissaires » et que la bataille était simplement impossible à gagner. [...]
    Hoenlein, qui est généralement considéré comme une figure majeure sur les questions israéliennes et juives, a décrit comme insurmontable le défi de Manelis et Conricus – à savoir vendre le récit de Tsahal – en raison de ce qu’il a considéré comme un parti pris dans les médias internationaux contre Israël ou contre le président américain, Donald Trump, que beaucoup ont blâmé pour la violence à Gaza suite à sa décision de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem lundi dernier, jour des affrontements les plus meurtriers.
   « Il y avait déjà un préjugé, qui n’était pas basé sur des faits. Vous pouviez donner toutes les informations aux médias, mais ils voulaient se faire [Israël]. Certains d’entre eux sont anti-Trump, d’autres sont autre chose », a déclaré Hoenlein dans une interview téléphonique. « Je pense qu’ils ont fait du bon travail », a-t-il déclaré. [...]"
 
- Israel Needs to Protect Its Borders. By Whatever Means Necessary, Shmuel Rosner (contributing opinion writer in The New York Times) - "Critics of Israel tend to mix two types of complaints about its actions in recent days. Why did Israel shoot, rather than use other means of preventing people from crossing the border? And why does Israel isolate Gaza, making its economic situation so dire and its population so desperate?"
https://www.nytimes.com/2018/05/18/opinion/israel-defend-gaza-border.html
   "It is customary to adopt an apologetic tone when scores of people have been killed, as they were this week in Gaza. But I will avoid this sanctimonious instinct and declare coldly: Israel had a clear objective when it was shooting, sometimes to kill, well-organized “demonstrators” near the border. Israel was determined to prevent these people — some of whom are believed to have been armed, most apparently encouraged by their radical government — from crossing the fence separating Israel from Gaza. That objective was achieved.
    Of course, the death of humans is never a happy occasion. Still, I feel no need to engage in ingénue mourning. Guarding the border was more important than avoiding killing, and guarding the border is what Israel did successfully.
    Why so many thousands of Gazans decided to approach that fence, even though they were warned that such acts would be lethal, is beyond comprehension. Excuses and explanations are many: The event was declared a “march of return,” supposedly an attempt by Palestinian refugees to return to their places of origin within Israel; it was tied in many news reports to the opening of the American embassy in Jerusalem; it was explained by referring to undesirable living conditions in Gaza and the lack of prospects for improvement; it was explained as related to intra-Palestinian political conflict and to the need of Hamas, the terrorist group that runs Gaza, to divert the attention from its many failures. All of those things may have some degree of validity, but they don’t explain why people joined these demonstrations.
    Obviously, the people of Gaza weren’t seriously thinking that Israel would give them a “right of return” if they only marched in numbers large enough. And they probably realized that United States would not rescind its decision to open an embassy in Jerusalem, either. And they knew that for the economic situation to improve something more systematic must take place than protests.
    So why did they march, and why were some of them killed?
    They marched because they are desperate and frustrated. Because living in Gaza is not much better than living in hell. They marched against Israel because they dislike Israel, and because they cannot march against anyone else. Israel puts Gaza under siege, bombs it occasionally, and is still remembered as an occupying power and as the country whose establishment made many Palestinians consider themselves refugees to this day. They marched to Israel because the alternative to marching against Israel would be to march against Hamas, a regime whose actions and policies make Gaza suffer. But if people had dared do that, their government would no doubt have killed scores of them without much hesitation.
    Israel has a soft belly. Unlike all the other regimes in the Middle East, it accepts basic Western values and thus tries to minimize casualties. It also has an impressive military power, so it’s easy to accuse it of “disproportional response.” And of course, it is the country that could lift the siege on Gaza.
    Critics of Israel tend to mix two types of complaints about its actions in recent days. Why did Israel shoot, rather than use other means of preventing people from crossing the border? And why does Israel isolate Gaza, making its economic situation so dire and its population so desperate? These criticisms must be answered separately, as one — the shooting — is tactical, and the other, the isolation, is strategic.
    First, let’s begin with undisputed facts: The marches were at least partly orchestrated by Hamas. And according to Hamas, most demonstrators killed by Israel were members of the group. This was not a peaceful act of protest. This was a provocation by an organization known to engage in acts of terrorism. Thus, Israel had no choice but to treat it as an attempt not just to violate its territorial integrity but also to attack it.
    Israel had to take precautions against its soldiers and citizens being killed or kidnapped. It had to make sure that thousands of Palestinians did not force a total shutdown of southern Israel until all infiltrators were located and detained. Knowing Hamas and its tactics, Israel assumed — for good reason — that letting the marchers cross the fence and detaining them later would have had worse consequences: Hamas operatives masquerading as demonstrators would hurt Israelis.
    Of course, the question of Israel’s larger policy toward Gaza remains. But the answer is hardly a secret: Israel pulled out of Gaza more than a decade ago. All it wants from Gaza is peace and quiet. But what it gets from Gaza is different: It is an attempt by Hamas to build a base for violence against Israel. To prevent this, Gaza must be isolated until its leaders are replaced or until they realize that their war against Israel hurts the population they rule more than it hurts Israel. And yes, this means that people in Gaza suffer more than they should — not because of Israel, because of Hamas.
    It would be dishonest for me to pretend that the interests of Palestinians are at the top of the list of my priorities. I want what’s good for Israel and I expect my government to have similar priorities. Nevertheless, I believe Israel’s current policy toward Gaza ultimately benefits not only Israel but also the Palestinians.
    Of course, it does not benefit the Palestinians who dream about “returning,” or in other words, about eliminating Israel. But it is the only way forward for those who have more realistic expectations. The people of Gaza are miserable. They deserve sympathy and pity. But looking for Israel to remedy their problems will only exacerbate their misery. Expecting Israel to solve their problem will only lead them to delay what they must do for themselves.
    There are two reasons for that. First, denying Hamas any achievement is the only way to ultimately persuade the Palestinians to abandon the futile battle for things they cannot get (“return,” control of Jerusalem, the elimination of Israel) and toward policies that will benefit their people. If Hamas is rewarded for organizing violent events, if the pressure on it is reduced because of the demonstrations, the result will be more demonstrations — and therefore more bloodshed, mostly Palestinian. Second, only an Israel that has the ability to feel secure about its borders could engage in any serious talks with the Palestinians. As Ehud Barak, a former prime minister and a critic of Israel’s current government, put it, “Those who believe in having separation from the Palestinians, getting into a peace agreement, having borders — you have to make clear that borders are respected.”
    The Jewish sages had a famous, if not necessarily pleasant, saying that went something like this: Those who are kind to the cruel end up being cruel to the kind. As harsh as this sounds amid the scenes from Gaza, as problematic as this seems to good-intentioned people whose instinct is to sympathize with the weaker side in every conflict, sometimes there is no better choice than being clear, than being firm, than drawing a line that cannot be crossed by those wanting to harm you. By fire, if necessary."
 
- HRW says Israel should let Gazans break through the fence, since they are no real danger (Elder of Ziyon) - "Sari Bashi, the "Israel and Palestine advocacy director" at Human Rights Watch who never advocates for Israel, writes in Foreign Policy another anti-Israel screed that shows just how hateful and ignorant HRW is towards Israel". Un intéressant aperçu des sophismes utilisés régulièrement par Human Rights Watch pour entretenir l'image d'un Etat juif cruel et sadique.
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/05/hrw-says-israel-should-let-gazans-break.html
 
- Gaza : révélations sur un "massacre", Benoît Rayski (historien, écrivain et journaliste) - "L'envoyé spécial du journal [Libération] s'est rendu dans l'enclave palestinienne et là, force lui a été de se rendre à l'évidence. D'autres porte-paroles du Hamas lui ont confirmés que les 50 morts étaient bien des membres de l'organisation palestinienne" ; "L'envoyé spécial de Libération déplore que Netanyahou "capitalise" sur l'aveu du Hamas. Car la seule personne haïssable dans cette affaire, c'est lui".
http://www.atlantico.fr/decryptage/gaza-revelations-massacre-benoit-rayski-3398060.html
 
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"Processus de paix"
 
- L’Autorité palestinienne demande une enquête de la Cour pénale internationale sur Israël, Stéphanie Maupas (Le Monde) - "« Israël maintient, élargit et protège le régime de colonisation en commettant des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et le crime d’apartheid », a expliqué Riyad Al-Maliki".
https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/05/22/gaza-les-palestiniens-demandent-une-enquete-de-la-cour-penale-internationale-sur-israel_5302764_3218.html
   "Le conflit israélo-palestinien portera dans les prochains jours un numéro de dossier devant la Cour pénale internationale (CPI). Mardi 22 mai au matin, le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a officiellement référé à l’instance les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, dont l’apartheid, commis par « le gouvernement d’Israël ou ses agents », et il a demandé à la procureure, la Gambienne Fatou Bensouda, l’ouverture « immédiate » d’une enquête.
    Cette décision, dont Ramallah menaçait Tel-Aviv depuis plus de trois ans, a été qualifiée de « cynique et sans validité juridique » par le ministère israélien des affaires étrangères. Israël n’a pas ratifié le traité de la CPI, et estime que cette dernière n’a dès lors « pas autorité sur la question israélo-palestinienne ». D’autant que, ajoute Tel-Aviv dans un communiqué, « l’Autorité palestinienne n’est pas un Etat ». [...]
    En attendant la décision de la procureure – qui pourrait prendre des semaines, des mois ou des années, les textes ne prévoyant aucune date limite –, une chambre préliminaire sera désignée dans les prochains jours devant laquelle Ramallah pourra se tourner en cas de blocage. Si Fatou Bensouda devait décider de refermer le dossier, comme l’avait fait son prédécesseur lors d’une précédente procédure en 2011, elle devrait cette fois s’en expliquer devant les juges. [...]
   « Israël maintient, élargit et protège le régime de colonisation en commettant des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et le crime d’apartheid », a expliqué Riyad Al-Maliki. Depuis 2015, tous les mois, Ramallah transmet à la CPI des documents qui pourraient devenir des éléments de preuve dans un procès. [...]"
 
- At championship dozens of terrorist murderers honored by Fatah, tournament named after arch-terrorist Abu Jihad (PMW) - "Dozens of terrorist murderers serving life sentences for murdering over 100 people honored by Fatah at championship named after arch-terrorist Abu Jihad".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=25653
   "Arch-terrorist Abu Jihad (Khalil Al-Wazir), who organized terror attacks in which 125 Israelis were murdered, has been made into one of the greatest heroes by the Palestinian Authority. One of the PA and Fatah's ways to promote Abu Jihad as a role model to Palestinians is by naming sports tournaments after him. Thus Fatah's Bethlehem branch organized the "Martyr Khalil Al-Wazir [Abu Jihad] and Loyalty to the Bethlehem District Prisoners [Futsal] Championship" [Official Fatah Facebook page, May 1, 2018]
    At this tournament, in addition to glorifying arch-terrorist Abu Jihad, Fatah also glorified other terrorists and murderers from the Bethlehem district who are serving numerous life sentences for murdering over 100 people. The terrorists' families were invited to a ceremony and given honorary posters with pictures of their imprisoned terrorist relatives. [voit photos et description des terroristes sur le site] [...]"
 
- Pay To Slay - Palestinian Authority Salaries to Terrorists (PMW, Vidéo 1mn33) - "Posters detailing the salary payments the Palestinian Authorities pays to terrorists serving sentences in Israeli prison".
https://www.youtube.com/watch?v=beM5Iv3ceCU
 
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Israël
 
- Le président du Paraguay inaugure l'ambassade de son pays à Jérusalem (AFP) - "Le Paraguay est le deuxième pays d'Amérique latine à transférer sa mission diplomatique à Jérusalem en moins d'une semaine, après le Guatemala, qui avait officialisé ce transfert le 16 mai, deux jours après les Etats-Unis".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/05/21/97001-20180521FILWWW00051-le-president-du-paraguay-inaugure-l-ambassade-de-son-pays-a-jerusalem.php
 
- Les USA pourraient reconnaître que le Golan est israélien (Reuters) - "le ministre israélien chargé du Renseignement, Israel Katz, a déclaré que cette reconnaissance était désormais l'un des principaux sujets de discussion entre les deux pays".
https://fr.news.yahoo.com/les-usa-pourraient-reconna%C3%AEtre-que-le-golan-est-193731079.html
   "[...] Interrogé par Reuters, le ministre israélien chargé du Renseignement, Israel Katz, a déclaré que cette reconnaissance était désormais l'un des principaux sujets de discussion entre les deux pays. [...] Le plateau du Golan est une zone stratégique d'environ 1.200 km carrés qui surplombe le territoire syrien. Territoire syrien jusqu'en 1967 et la Guerre des Six jours, cette région est depuis sous contrôle d'Israël [...] Si la restitution du Golan à Damas fut un temps envisagée par le gouvernement israélien, elle n'est désormais plus d'actualité, l'Etat juif considérant la présence en Syrie d'éléments iraniens comme une menace pour sa sécurité.
    Selon Israel Katz, la reconnaissance par les Etats-Unis du Golan comme territoire israélien viendrait à point nommé. "C'est le moment parfait pour prendre une telle décision. La réponse la plus douloureuse que l'on puisse infliger aux Iraniens serait de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le Golan avec une déclaration américaine, une proclamation présidentielle gravée dans le marbre législatif", a-t-il dit à Reuters.
    Soulevée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de sa première visite à Donald Trump à la Maison blanche, en février 2017, cette question est désormais examinée à tous les niveaux de la présidence américaine, a-t-il ajouté. "(...) Il y a une forte probabilité que cela se produise", a-t-il dit. Prié de dire si une telle décision pourrait être prise cette année, il a répondu "oui, dans quelques mois environ". [...]"
 
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Egypte
 
- Egypte: l’armée intensifie les démolitions de maisons dans le Sinaï (ToI) - "L’armée égyptienne a intensifié les démolitions d’habitations, locaux commerciaux et fermes dans la région du Sinaï depuis le lancement en février d’une vaste campagne militaire contre des jihadistes armés".
https://fr.timesofisrael.com/egypte-larmee-intensifie-les-demolitions-de-maisons-dans-le-sinai/
 
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Turquie
 
- Syrian refugees say Turkish border guards shooting at them (Ahval) - "The Britain-based Syrian Observatory for Human Rights reported last week that it had documented more than 360 cases of Syrian civilians killed by Turkish border guards between August 2015 and April 2018. Those casualties include 68 children and 32 women"; "residents of the Syrian town of Tel Abyad said they had been living in fear after more than a dozen civilians were fired at by Turkish border guards while working in the fields in the past 10 months".
https://ahvalnews.com/syrian-refugees/syrian-refugees-say-turkish-border-guards-shooting-them
- Turkey has killed hundreds of civilians - 100 women and children - trying to cross border from Syria, or working in adjacent fields (Elder of Ziyon) - "While Israel gets crucified for killing actual Hamas terrorists trying to infiltrate into Israel, something far worse is happening in Turkey under the radar of the media and most "human rights" NGOs"; "Turkey is doing exactly what the world is falsely accusing Israel of doing. Without the criticism. There are major music concerts planned for Turkey in upcoming months, including Wiz Khalifa, Joe Satriani, Liam Gallagher and Imagine Dragons. No one is calling on these artists to boycott Turkey because it kills hundreds of civilians a year just on the Syrian border alone - not counting what else it does. Hypocrisy is the norm".
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/05/turkey-has-killed-hundreds-of-civilians.html
 
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Histoire
 
- Joseph Pérez libère l’Andalousie de ses clichés (Le Monde des Livres) - « On présente volontiers l’Espagne musulmane comme un pays où les trois religions monothéistes (…) auraient vécu en bonne intelligence. Il est vrai qu’en terre d’islam le pacte dit de la dhimma prévoit des dispositions particulières pour les “gens du Livre” : juifs et chrétiens bénéficient d’un statut ; ils sont “protégés” ; on ne les force pas à se convertir. Cela ne veut pas dire qu’ils sont placés sur un pied d’égalité avec les musulmans. Ils sont soumis à des discriminations fiscales, civiles et juridiques (…) ; ils doivent habiter dans des quartiers clos, n’utiliser comme montures que des ânes, avoir des maisons plus basses que celles des musulmans, s’écarter devant eux dans la rue ; devant les tribunaux, leur témoignage est nul et non avenu… »
https://abonnes.lemonde.fr/livres/article/2018/05/24/joseph-perez-libere-l-andalousie-de-ses-cliches_5303673_3260.html
 
- What caused the Palestinian refugee problem? 13 important stories told by refugees from 1948 (PMW) - une compilation bien faite de témoignages en vidéo ici (7mn51).
http://palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=25624
   "[...] This new Palestinian Media Watch video compilation adds important evidence to help clarify this question of historical importance. The video includes 13 personal stories mostly by Palestinian refugees from different regions telling what caused them to leave their homes in 1948. The common denominator of these testimonies is that the massive flight of Arabs was not from an Israeli "expulsion," as the PA claims, but was the result of a strategic decision by the Arab leaders and Arab armies who demanded that the Arabs leave. Others describe their families' decisions to leave because of fear of the coming battles. Some of the testimonies are from people who moved on to leadership positions, such as PA leader Mahmoud Abbas, who explains why his family along with the Arabs of Safed made the choice to leave. A few of the accounts are by Palestinian journalists who describe what caused the general flight. [...]"
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  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
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