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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 11:00
France

- Dominique Voynet sur la situation Salah Hamouri (Sénat) (Vidéo 5mn40) - Dominique Voynet, le 15 décembre au Sénat, minimise le cas Shalit (en considérant qu'il "participait à une opération militaire de l'armée israélienne") et demande la libération de Salah Hamouri en défendant son innocence (pour elle, c'est clairement un prisonnier politique). Réponse de Kouchner : "même si nous ne le croyons pas [coupable]" (on se demande bien sur quelle base se fonde ce jugement, à part sur la nature intrinsèquement oppressive des Israéliens), de fait Hamouri a plaidé coupable ; alors que Jérusalem libérera un millier de "détenus" contre Gilad Shalit, nous faisons pression pour obtenir aussi la libération d'Hamouri. Ainsi l'on voit que la France est prête à profiter du chantage du Hamas pour ajouter une pression supplémentaire de son cru. Alliance de circonstance entre une démocratie et une organisation terroriste : pas sûr que la première en ressorte très propre.
http://www.dailymotion.com/video/xbjrf9_dominique-voynet-sur-la-situation-s_news

- Les Verts appuient la marche pour la liberté à Gaza (Communiqué des Verts, 15 décembre)
http://lesverts.fr/article.php3?id_article=4965
   "A l’occasion du premier anniversaire de la guerre israélienne contre Gaza, de nombreuses organisations internationales de solidarité organisent « la marche de la liberté à Gaza » le 1er janvier 2010. Les Verts se joignent à d’autres organisations faisant partie du Collectif National pour une paix juste et durable entre israéliens et palestiniens en France pour soutenir cette action non-violente qui se rendra à Gaza. [...]
    Nous invitons tous les citoyens qui souhaitent de façon pacifique manifester leur soutien avec la population de Gaza et qui demandent la levée du blocus, à se joindre à cette marche. Des représentants des Verts dont Alima Boumedienne (sénatrice) et Jérôme Gleizes (responsable de la Commission transnationale) participeront avec d’autres militants à cet événement."

- Patrick Le Hyaric (directeur de l'Humanité, député européen) au Parlement européen appelle à suspendre l'accord d'assiociation UE/Israël (Vidéo 1mn54) - il appelle aussi à détruire le "mur de la honte" et à libérer tous les "prisonniers politiques".
http://www.dailymotion.com/video/xbjkbx_un-etat-palestinien-et-liberation-d_news

- Les petites manœuvres de France 2 pour sauver le soldat Enderlin, Luc Rosenzweig (Information Juive, décembre 2009) - "Ceux qui contestent le reportage de France 2 sont, pour les dirigeants de la chaîne publique, des excités sionistes extrémistes, des « négationnistes » qui veulent salir la réputation d’un journaliste".
http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-17647-145-7-petites-manuvres-france-2-sauver-soldat-enderlin-luc-rosenzceig.html
   "Cela fait maintenant plus de neuf ans qu’un reportage de France 2, filmé à Gaza par le cameraman palestinien, Talal Abou Rahma, puis monté et commenté par Charles Enderlin, le correspondant de la chaîne en Israël, alimente une polémique médiatique et l’actualité judiciaire. Il s’agit, on l’aura compris, de cette fameuse affaire Al-Dura, où l’on aurait vu, au journal du 20h de France 2, un enfant mourir, à Gaza, dans les bras de son père fauché par des balles en provenance d’une position militaire israélienne, le père étant, lui, grièvement blessé.
    Le retentissement mondial de ces images, et leurs conséquences dans le conflit israélo-arabe (déclenchement de l’Intifada, montée de haine anti-israélienne dans tout le monde arabo-musulman, exécution du journaliste américain, Daniel Pearl, sur fond de photos d’Al-Dura, père et fils) leur confèrent le  statut d’icône d’un moment intense de l’histoire. Aujourd’hui, avec le recul, on peut affirmer qu’à chaque stade de cette affaire, la direction de France 2 a mis tous les moyens en œuvre pour empêcher la vérité de se manifester. Dissimulation des rushes, présentation de « preuves » de blessures  de Jamal Al-Dura qui se révèleront ensuite être dues à d’autres causes, diffamation des contradicteurs, qualifiés « d’extrémistes sionistes », et enfin, sabotage conscient - et organisé ? - d’une commission d’enquête, concédée de mauvaise grâce au président du CRIF, voilà la liste - non exhaustive - des manœuvres de la chaîne publique française pour sauver sa réputation, et le soldat Enderlin du déshonneur professionnel qui l’attend.
    La stratégie de France 2, dans cette affaire, a d’abord été celle du « circulez, y’a rien à voir », lorsque les premiers doutes émis par des militaires israéliens sur l’authenticité de la scène ont été formulés. Ceux qui contestent le reportage de France 2 sont, pour les dirigeants de la chaîne publique, des excités sionistes extrémistes, des « négationnistes » qui veulent salir la réputation d’un journaliste, Charles Enderlin. Ce dernier n’est pas avare de déclarations dans la presse internationale, où il affirme, entre autres, qu’il avait coupé au montage, des scènes d’agonie de l’enfant car elles étaient trop insupportables. Jusqu’au mois d’octobre 2004, la direction de France 2 refusera de montrer ces rushes (images tournées, mais non diffusées) à ceux qui en faisaient la demande, notamment Stéphane Juffa, animateur de Metula News Agency, un site Internet israélien francophone qui avait, le premier, rendu publics ses doutes sur l’authenticité du reportage. Lorsque, en octobre 2004, des journalistes établis, comme le directeur de l’Express, Denis Jeambar, le producteur de documentaires, Daniel Leconte, et moi-même avons émis le souhait de visionner ces rushes, Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, ne put faire autrement que de les présenter.
    Il s’avéra que dans ces 27 minutes d’images, aucune des scènes d’agonie - prétendument insupportables - n’était présente, et qu’au contraire, l’image finale coupée par Charles Enderlin montrait l’enfant, supposé mort, levant la jambe et tournant la tête en direction de la caméra. Par ailleurs, d’autres scènes montrant des manifestants blessés étaient purement et simplement jouées, ce que reconnaissaient même les représentants de France 2 qui assistaient à la projection. Dès ce jour-là, pour mettre fin à la controverse, je suggérai à la direction de France 2 de faire effectuer une expertise médico-légale indépendante de Jamal Al-Dura.
    En lieu et place de cette expertise, Arlette Chabot demanda à Charles Enderlin et Talal Abou Rahma d’aller filmer les cicatrices de Jamal Al-Dura, ce qui fut fait. La projection de ce « reportage » eut lieu en novembre 2004 dans les locaux de France 2, devant des journalistes triés sur le volet. Cette projection eut l’effet escompté : même les plus sceptiques des journalistes présents ne pouvaient nier que le corps de la « victime » présentait des stigmates impressionnants, preuves, selon France 2, des blessures subies le 30 septembre 2000. Parallèlement, France 2 engageait une série de procédures contre des sites Internet qui avaient repris les informations de Metula News Agency. C’est ainsi, qu’en première instance, France 2 parvint à faire condamner pour diffamation Philippe Karsenty, animateur du site Medias-Ratings. Dès lors, pour France 2, cette affaire était terminée, les détracteurs d’Enderlin confondus et condamnés, l’honneur de la chaîne définitivement sauf. Dans cette perspective, l’appel interjeté par Karsenty ne serait qu’une formalité, confirmant le premier jugement et mettant un point final judiciaire à une affaire qui n’avait que trop duré.
    Or, les choses ont tourné autrement. D’abord, face aux nombreuses incohérences de la version de France 2, relevées à l’audience, la présidente de la Cour d’appel exige la projection des rushes à l’audience suivante. La chaîne s’exécute, de mauvaise grâce, présentant au tribunal un film de 18 minutes sur 27, donc amputé de 9 minutes. Les passages coupés étaient ceux où les mises en scène de fausses blessures sur des manifestants étaient par trop flagrantes. D’autre part, un élément nouveau était intervenu entre le procès en première instance et l’appel : un chirurgien israélien d’origine française, le Dr Yehuda David, devant l’utilisation mensongère faite par France 2 des cicatrices de Jamal Al-Dura, se décide à violer le secret professionnel. Il prouve, dossier médical à l’appui, qu’en 1994, il avait pratiqué plusieurs opérations chirurgicales sur Jamal Al-Dura à l’hôpital Tel Hashomer de Tel Aviv, à la suite d’une agression à la hache dont ce dernier avait été victime à Gaza en 1992. Cet élément, s’ajoutant à une expertise balistique accablante pour la thèse de France 2, conduisent la Cour d’appel de Paris à débouter France 2 de sa plainte contre Philippe Karsenty, le 21 mai 2008.
    Pour France 2, c’est la catastrophe : non seulement l’affaire n’est pas close, mais le doute sur l’authenticité du reportage gagne maintenant des milieux qui, jusque là, avaient  accepté la version de la chaîne publique, comme les journalistes Elisabeth Lévy et Gil Mihaely. En juin 2008, ces derniers prennent contact avec Richard Prasquier, président du CRIF, qui organise, le 2 juillet, une conférence de presse où sont présentés des éléments (films, images, témoignages d’experts) qui mettent sérieusement en question la thèse de France 2. Richard Prasquier invite France 2 à constituer, avec le CRIF, une commission d’experts, qui sera à même de faire toute la lumière possible sur cette ténébreuse affaire. Dans un premier temps, Patrick de Carolis rejette cette idée, puis accepte, à contre cœur, cette procédure. En septembre 2008, des réunions sont organisées sous l’égide de Patrick Gaubert, président de la LICRA, entre des représentants du CRIF et de France-Télévisions pour mettre au point un protocole de mise en place et de fonctionnement de cette commission.
    Mais France 2, suivant un adage bien connu de la vie politique française, croit avoir enterré l’affaire en créant  une commission. C’était sans compter avec la ténacité de Richard Prasquier, qui insiste pour que cette commission se mette en place.
    Au bout de plus de six mois d’inaction, et sous la pression de Richard Prasquier, les dirigeants de France-Télévisions affirment qu’ils vont entreprendre les démarches permettant à Jamal Al-Dura de venir en France pour être soumis à des examens médicaux. Les mois passent, et ne voyant rien venir, au mois de juin 2009, Richard Prasquier s’enquiert auprès de Patrick de Carolis de l’avancement de la procédure visant à faire venir Jamal Al-Dura à Paris. Dans sa réponse, datée du 5 août 2009, Patrick de Carolis explique le retard pris dans l’organisation de la venue en France de Jamal Al-Dura par « sa sédentarité contrainte à Gaza », entendez le blocage du territoire par Israël, qui l’empêcherait de venir faire renouveler son passeport à Ramallah. Renseignement pris, il se révèle qu’aucune demande de laissez-passer pour Jamal Al Dura n’a été sollicitée par France 2 auprès de l’administration israélienne. Cette dernière, par la voix du ministère des affaires étrangères, informe Richard Prasquier qu’elle ne mettrait aucun obstacle aux déplacements de M. Al Dura (1).
    Malgré tout cela, au cours de l’été 2009, Charles Enderlin est décoré de la Légion d’honneur, un signe que le pouvoir soutient le journaliste de France 2. Patrick de Carolis, qui brigue un nouveau mandat à la tête de France-Télévisions a pris bonne note de la position officielle. Au diable, donc, les accords avec le CRIF, il faut tenir jusqu’à ce que la Cour de cassation se prononce sur l’arrêt de la cour d’appel, défavorable à France 2,  une décision dont on espère que, cette fois, elle sera conforme aux vœux de la chaîne.
    Comme par hasard,  en septembre 2008, alors que les discussions sur la commission d’enquête entre le CRIF et France 2 vont bon train, une plainte en diffamation est déposée au parquet de Paris par… Jamal Al-Dura contre le journaliste Clément Weill-Raynal et le docteur Yehouda David, qui, dans un article de l’hebdomadaire Actualité Juive, contestent la réalité des blessures prétendument subies par Jamal Al-Dura. Dans cette procédure, Jamal Al-Dura est représenté par Me Orly Rezlan. En dépit de son réel talent, elle aura du mal à faire croire au tribunal et au public que c’est de sa propre initiative que M. Al-Dura, de son domicile de Gaza, a pris la mouche à la lecture d’un article en langue française, paru dans une publication qui n’est pas diffusée dans le territoire… En fait, Charles Enderlin ne pouvait pas attaquer directement Clément Weill-Raynal, par ailleurs rédacteur en chef à France 3,  une entreprise du groupe France-Télévisions. Alors, il instrumentalise Jamal Al-Dura pour régler des comptes qu’il n’ose pas régler à visage découvert… Les avocats de Yehuda David et de Clément Weill-Raynal ne vont pas manquer de demander une expertise médico-légale de Jamal Al-Dura pour apporter des preuves de la bonne foi de leurs clients. S’il est fait droit à cette demande d’expertise, ce sera alors le bout du chemin pour France 2 et Enderlin, et il n’est pas sûr qu’il les mène à la gloire.
(1) Sollicité par nous de répondre aux critiques de Richard Prasquier et de préciser quelles démarches France-Télévisions avait entreprises pour organiser la venue en France de Jamal Al-Dura, son PDG, Patrick de Carolis, a fait répondre par son attachée de presse qu’il ne « commentait jamais  les procédures en cours ». Cela s’appelle, en bon français, se défiler devant des questions gênantes."

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Israël

- Moratoire : Tsahal intervient, Tovah Lazaroff (JP) - "Dorénavant, la police des frontières s'assurera de la destruction des nouveaux bâtiments et évacuera de force les protestataires".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1261244338915&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'armée compte avoir recours à une "puissance paralysante" pour démolir les structures illégales dans les implantations, où certaines constructions se poursuivent en dépit du moratoire de 10 mois décrété le mois dernier.
    Un document de 17 pages élaboré par Tsahal détaille les ordres délivrés par le commandement central suite à l'annonce du gel de 10 mois. Dans le cadre du moratoire, tous les projets immobiliers dont les premières fondations n'avaient pas encore été posées doivent être suspendus pendant les 10 prochains mois. Pourtant de nombreux mitnahalim (habitants des implantations) comptent poursuivre les travaux. Par conséquent, l'armée prévoit actuellement une nouvelle phase de mise à exécution du moratoire : elle passera par la démolition de toutes les structures construites illégalement.
    Au cours des dernières semaines, l'administration civile et la police des frontières se sont rendues dans la plupart des implantations de Judée-Samarie, où les inspecteurs ont distribué les ordres d'arrêt des constructions. Dans la majorité des cas, les habitants ont bloqué leur passage et des affrontements ont éclaté. Dorénavant, la police des frontières s'assurera de la destruction des nouveaux bâtiments et évacuera de force les protestataires. Tsahal sera chargée de sécuriser les lieux. Les soldats n'interviendront que dans les cas de violences extrêmes.
    De leur côté, les mitnahalim estiment que le moratoire constitue le début d'une deuxième vague de désengagement israélien et ils feront tout pour éviter les démolitions, précise le document. Le rapport militaire évoque même, dans les moindres détails, différents scénarios possibles. Il fait également la distinction entre certaines implantations "modérées" et d'autres plus "violentes", telles que Itzhar. Les officiers tenteront, dans un premier temps, de privilégier le dialogue avec les habitants locaux. Mais, si les discussions échouent, une "force paralysante" sera employée. L'armée de l'air sera également impliquée dans les opérations, en effectuant des vols de reconnaissance au-dessus de la région. Par ailleurs, les services de téléphone mobile seront interrompus pendant l'opération et les journalistes n'auront pas la possibilité de se rendre sur les lieux concernés. Des mouvements d'insubordinations sont également prévus dans les rangs de l'armée. [...]"

- Arieh Eldad : les ordres de Tsahal sont déments (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Arieh-Eldad-les-ordres-de-Tsahal-sont-dements_256484.html
   "Le député Arieh Eldad (Union nationale) a déclaré dimanche que les ordres reçus par Tsahal pour la mise en œuvre de la deuxième étape du gel des constructions en Judée et Samarie prouvent la démence du gouvernement. "Les ordres ressemblent à ceux utilisés pour conquérir un pays ennemi", a-t-il précisé."

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Gaza & Hamas

- Une bombe explose près de Gaza (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2009/12/une-bombe-explose-pres-de-gaza/
   "Une bombe a explosé samedi soir près de la clôture entourant le nord de la bande de Gaza. On ne déplore fort heureusement ni blessés ni dégâts. On ignore comment la charge explosive s’est déclenchée, mais il semble qu’elle ait été placée sur les lieux quelques heures plus tôt."

- Tirs sur des Egyptiens installant une barrière souterraine à la frontière avec la Bande de Gaza (AP) - "les quatrièmes du genre".
http://fr.news.yahoo.com/3/20091219/twl-egypte-palestiniens-1be00ca.html
   "Des coups de feu ont été tirés samedi depuis la Bande de Gaza sur des Egyptiens qui installent une barrière souterraine destinée à empêcher l'acheminement clandestin d'armes et de marchandises via des tunnels vers le territoire palestinien. Aucune personne n'a été blessée dans l'attaque, selon des responsables palestiniens et égyptiens. Mais l'Egypte a renforcé la sécurité dans la zone frontalière à l'issue de ces tirs, les quatrièmes du genre à se produire depuis que des ouvriers ont commencé à installer la barrière métallique il y a plusieurs semaines.
    L'ouvrage renforcerait un blocus imposé à la Bande de Gaza par l'Egypte et Israël à la suite du coup de force du Hamas en juin 2007 dans le territoire. Et pourrait entraîner du même coup une détérioration des relations déjà tendues entre Le Caire et Le Hamas. Un responsable des services de sécurité égyptiens a précisé sous couvert d'anonymat que la quasi-totalité des gardes-frontière, au nombre de 750, avaient été appelés dans le secteur, et que des dizaines de véhicules blindés supplémentaires avaient été déployés près de la frontière.
    Le ministre de l'Intérieur de la Bande de Gaza Fathi Hamad a annoncé dans un communiqué que le Mouvement de la résistance islamique tentait de "contrôler" les tirs. "Le gouvernement confirme qu'il protégera la sécurité de l'Egypte et est en contact avec le gouvernement égyptien", a-t-il déclaré. [...]"

- Abbas : le Hamas est dépendant de l’Iran (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-le-Hamas-est-dependant-de-l-Iran_256380.html
   "Au cours d’une interview pour Al Ahram ce samedi, le président palestinien Mahmoud Abbas a critiqué le Hamas considéré comme dépendant de l’Iran et responsable de l’échec des discussions sur la réconciliation entre Hamas et Fatah. Mahmoud Abbas a également soutenu que l’Iran avait offert 250 millions de dollars au Hamas pour ne pas signer l’accord de réconciliation."

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Judée-Samarie & AP

- Deux Israéliens blessés par des jets de pierre près de Bethléhem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Deux-Israeliens-blesses-par-des-jets-de-pierre-pres-de-Bethlehem_256476.html
   "Des Palestiniens ont jeté dimanche des pierres sur des véhicules près de Bethléhem. Deux Israéliens ont été légèrement blessés."

- Sondage : 54% des voix pour Mahmoud Abbas (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Sondage-54-des-voix-pour-Mahmoud-Abbas_256381.html
   "Selon une étude publiée cette semaine par le Centre palestinien Khalil Shikaki, 63 % des habitants de Judée Samarie se sentent en sécurité. Si des élections présidentielles étaient organisées ce jour, le président actuel Mahmoud Abbas obtiendrait 54% des voix contre 38% pour un candidat du Hamas."

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Liban, Syrie & Hezbollah

- Plusieurs attentats du Hezbollah mis en échec ont été la source probable des tensions israélo-libanaises, Amos Harel (Haaretz) - "On pense que des agents iraniens ont prêté leur assistance" à ces tentatives d'attentat.
http://www.haaretz.com/hasen/spages/1136215.html
Traduction Marc Brzustowski :
http://www.aschkel.info/article-les-attentats-dejoues-du-hezbollah-a-la-source-des-tensions-a-la-frontiere-41499663.html
   "La série d’attentats planifiés par le Hezbollah sur des cibles israéliennes en Turquie  qui ont tous pu être déjoués par les forces de sécurité turques, il y a deux mois, est probablement ce qui a causé la tension entre Israël et le Hezbollah tout le long de la frontière libanaise, l’été dernier, avant qu’elle ne retombe. Pour autant qu’on sache, au moins 6 attentats contre des cibles israéliennes à l’étranger ont échoué, en représailles à l’assassinat du dirigeant en chef du Hezbollah Imad Moughniyeh, à Damas, en février 2008, que le groupe attribue à Israël. Il est probable que le nombre exact de tentatives d’attentat qui a été évité représente au moins deux fois ce chiffre. Si ce n’est plus.
    Le mois dernier, le Haaretz avait fait état d’une tentative du Hezbollah d’attaquer des Israéliens en Turquie, comme les médias turcs s'en sont faits l'écho. Le secrétaire du Ministère des affaires étrangères, Danny Ayalon (Yisraël Beitenou), avait même salué la coopération entre les deux pays dans le combat contre la terreur, durant une conférence de presse réunissant des journalistes turcs, et remercié les Turcs pour leur aide dans la prévention des attentats.
    En octobre, les medias turcs rapportaient que les quartiers généraux de la police avaient ordonné aux officiers de police, dans un certain nombre de villes, de se mettre en état d’alerte à cause de tentatives du Hezbollah d’attaquer des cibles américaines et israéliennes en Turquie. On pense que des agents iraniens, se présentant comme des touristes, ont prêté leur assistance à la mise en œuvre de ces attentats ratés. Les attentats planifiés par le Hezbollah, selon les reportages des medias turcs, étaient extrêmement ambitieux et très avancés dans leur préparation, disposant, selon ces articles, de l’assistance d’agents du renseignement syrien et iranien. On soupçonne qu’ils prévoyaient d’attaquer, toutes simultanément, une série de cibles en lien avec Israël et très probablement aussi la communauté juive de Turquie.
    Les forces de sécurité turques ont pris en charge la mise à jour du complot après avoir reçu des informations de la part d’un service de renseignement occidental. Ces attentats ratés peuvent expliquer le nombre de mises en garde qu’Israël a envoyé, depuis août, au Hezbollah, le prévenant de s’abstenir d’actes que le groupe pourrait regretter amèrement. Israël a menacé de répliquer contre le Hezbollah au Liban, si l’organisation commettait une attaque majeure en Turquie (ou ailleurs).
    Depuis la mort de Moughniyeh, le cerveau des opérations terroristes du Hezbollah, dans l’explosion mystérieuse d’une voiture piégée à Damas, les dirigeants du Hezbollah et même les médias iraniens, n’ont cessé, en de multiples occasions, de menacer Israël de venger sa mort. Mais le Hezbollah est empêché d’attaquer Israël sur sa frontière nord et, au lieu de cela, semble avoir concentré ses ressources sur les cibles israéliennes à l’étranger, en recourant aux services du renseignement iranien et des Gardiens de la Révolution.
    En plus des tentatives qui ont échoué en Turquie, les médias internationaux ont mentionné une longue liste d’autres attentats du Hezbollah qui ont été déjoués dans d’autres pays. Considérant que ces pays impliqués ont généralement intérêt à garder ces informations sous le manteau, il est raisonnable de penser que le nombre actuel de cette sorte d’attentats planifiés est bien plus important que ceux dont nous avons eu confirmation."

- Visite de Saad Hariri à Damas (JP) - "Selon l'un de ses proches associés, ce voyage était "très difficile pour lui à un niveau personnel" et impliquait un "énorme sacrifice"."
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1261244339863&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les bonnes relations entre la Syrie et le Liban renforcent les deux pays ainsi que la position des pays arabes contre Israël qui "continue de violer les droits arabes". C'est ce qu'a affirmé, samedi, le Premier ministre libanais Saad Hariri lors de sa rencontre avec le président syrien Bashar el-Assad.
    Durant un entretien de trois heures, les deux chefs d'Etat auraient également discuté de liens stratégiques entre leurs pays. Le Premier ministre libanais, qui a accusé dans le passé la Syrie du meurtre de son père - l'ancien Premier ministre Rafik Hariri -, s'est rendu à Damas pour la première fois depuis l'assassinat en 2005. Selon l'un de ses proches associés, ce voyage était "très difficile pour lui à un niveau personnel" et impliquait un "énorme sacrifice".
    Hariri, 39 ans, a été chaleureusement accueilli par Assad à son arrivée au palais présidentiel. D'après le conseiller du président syrien, Buthaina Shaaban, les conversations ont été "franches" et ont "permis de surmonter les difficultés qui ont marqué les relations ces cinq dernières années". [...]"

- Hariri à Assad : ''Nos relations contribueront au front anti-israélien'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hariri-a-Assad-Nos-relations-contribueront-au-front-anti-israelien-_256418.html
   "Le Premier ministre libanais Saad Hariri et le président syrien Bachar al-Assad sont convenus d'améliorer les relations et la coopération stratégique entre leur deux pays. Au cours de sa visite à Damas, M. Hariri a précisé : ''Les relations spéciales entre la Syrie et le Liban contribueront au renforcement du front arabe contre Israël''. Ils ont passé en revue durant 3 heures ''l'histoire des relations entre leurs pays et ont examiné les moyens de surmonter les influences négatives qui ont troublé ces relations''."

- Les Juifs du Liban, une partie oubliée de l'histoire du pays, Souâd Belhaddad (Rue89) - « Je me suis rendu compte qu'ils étaient des citoyens libanais au même titre que moi, avec les mêmes droits. »
http://www.rue89.com/2009/12/19/les-juifs-du-liban-une-partie-oubliee-de-lhistoire-du-pays-130563
   "Avant 1948, la communauté juive au Liban comptait quelque 20 000 membres. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une petite trentaine. Journaliste libanaise, Nada Abdelsamad a recueilli des témoignages pour « Des histoires de Juifs du Liban », titre d'un ouvrage qu'elle vient de publier à Beyrouth. Une démarche rare dans un pays arabe.
    Les Juifs du Liban ? La dernière de ses préoccupations. Journaliste politique, réputée grande professionnelle, Nada Abdelsamad couvre le conflit israélo-palestinien depuis presque vingt ans. Très tôt, durant la guerre civile qui éclate en 1975, elle s'engage professionnellement en faveur d'un Liban multiconfessionnel. Rédactrice en chef à la chaîne New TV, elle devient ensuite correspondante pour la BBC et témoin de chaque nouveau conflit. En 2000, avec émotion, elle assiste à la libération du Sud-Liban, occupé par l'armée israélienne durant 22 ans.
    Elle ne s'était jamais penchée sur la question des Juifs libanais qui, en 30 ans, sont passés de 20 000 habitants à entre 20 et 30 aujourd'hui : « Pour moi, ils relevaient de l'imaginaire. J'en ai toujours entendu parler, mais n'en ai jamais rencontré. Je les jugeais même déloyaux à l'égard du Liban parce que chaque fois que quelqu'un évoquait une amitié avec des Juifs libanais, le récit se concluait de la même manière : ces derniers étaient brutalement partis du jour au lendemain, dans le plus grand secret, sans même informer leurs plus proches. Aucun n'a jamais donné de nouvelles. On supposait qu'ils avaient rejoint Israël. »
    En réalisant une série radiophonique pour la BBC sur les diverses communautés dans son pays, Nada Abdelsamad est passée de la méfiance à la stupéfaction. Première difficulté : interviewer des Juifs Libanais. Elle n'en connaît aucun : « J'ai donc enquêté, par téléphone, au Canada. C'était la première fois que je m'entretenais avec des Juifs libanais. J'ai été profondément touchée de leur amour pour le Liban et de leur désir d'y retourner y passer leur retraite si la situation le permettait. Cela a bouleversé mes repères. Jusqu'à présent, pour moi, l'attachement d'un Juif pour un pays n'était associé qu'à l'Etat d'Israël. »
    Ils lui parlent d'un paradis perdu, après ces deux moments de l'Histoire « qui ont mal tourné » : 1948 et 1967. 1948 correspond à l'exode d'une majorité des Palestiniens chassés de leur terre natale à l'issue de la guerre israélo-palestinienne et 1967 à la guerre des six jours déclarée par l'Egypte au terme de laquelle l'Etat hébreu occupe le Sinaï, le Golan, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est. Nada Abdelsamad recueille alors le témoignage de Libanais, à Beyrouth, qui ont vécu dans le quartier de Wadi Abou Jamil, le quartier juif de la ville. La plupart exigent l'anonymat et, au micro, expriment une grande nostalgie de leurs anciens amis juifs.
    La journaliste décide d'en faire un livre : « Des Histoires de Juifs du Liban » vient de sortir à Beyrouth, aux éditions El Nahar. Ce sont des histoires de vie émouvantes et dont la réalité de certaines dépasse la fiction. Des histoires de (ex)voisins, de (ex)proches, d'(ex)amoureux que le contexte géo-politique a prétendu rendre ennemis. Des récits qui ont modifié la vision de Nada Abdelsamad : « Je me suis rendu compte qu'ils étaient des citoyens libanais au même titre que moi, avec les mêmes droits. » [...]
    Pour l'instant, les réactions à la publication de cet ouvrage sont positives et les premières ventes décollent : « Certains se sont inquiétés : “Pourquoi ce travail maintenant ? Tu sympathises avec la cause des Juifs ?” Je suppose qu'ils vont changer d'avis après la lecture du livre car pour moi, il ne s'agit pas d'adresser de message idéologique mais de parler d'un passé qui a existé et qu'on ne peut pas prétendre effacer, juste en le niant. Mon travail relève de la mémoire collective du Liban, et non pas d'une position politique, j'insiste sur ce point. D'ailleurs, d'autres m'ont encouragée. » [...]"

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USA

- Les USA refuseraient d'être médiateurs entre Israël et les Palestiniens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-USA-refuseraient-d-etre-mediateurs-entre-Israel-et-les-Palestiniens_256434.html
   "Selon le journal Al Hayyat, les USA auraient rejeté une proposition du président palestinien Mahmoud Abbas de servir de médiateur entre Israël et les Palestiniens durant 10 mois, la période durant laquelle la construction va être gelée en Judée-Samarie. M. Abbas aurait fait cette proposition après avoir lui-même refusé des négociations secrètes avec Israël durant ce laps de temps."

- Etats-Unis : les Américains en faveur d'une opération contre l'Iran (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Etats-Unis-les-Americains-en-faveur-d-une-operation-contre-l-Iran_256470.html
   "D'après un sondage, si le besoin se présentait, une très petite majorité des Américains s'exprimerait en faveur d'un raid militaire contre Téhéran. En effet, selon une étude menée par "The Israel Project", 51% des citoyens américains soutiendraient une telle décision contre 44% qui s'y opposeraient."

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Europe

- La communauté juive d'Italie s'insurge contre l'élévation de Pie XII (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-communaute-juive-d-Italie-s-insurge-contre-l-elevation-de-Pie-XII_256429.html
   "Le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, et la communauté juive d'Italie ont critiqué l'élévation par Benoît XVI de Pie XII au rang de ''vénérable'', alors qu'on lui a toujours reproché son silence durant la Shoah. ''Nous ne pouvons en aucune manière nous mêler des décisions internes de l'Eglise, celles-ci concernant sa liberté d'expression religieuse. Si cette décision devait en revanche impliquer un jugement définitif et unilatéral sur l'oeuvre historique de Pie XII, nous répétons que notre évaluation reste critique. La commission qui réunit des historiens du monde juif et du Vatican attend toujours d'accéder aux archives (du Vatican) de cette période. Nous n'oublions pas les déportations de Juifs d'Italie et en particulier le train qui a déporté 1.021 personnes le 16 octobre 1943, qui est parti de la station de Rome Tiburtina pour se rendre à Auschwitz dans le silence de Pie XII'', ont affirmé les dirigeants juifs italiens."

- Elévation de Pie XII : colère aussi chez la communauté juive d'Allemagne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Elevation-de-Pie-XII-colere-aussi-chez-la-communaute-juive-d-Allemagne_256430.html
   "Stephan Kramer, président du Conseil central des Juifs d'Allemagne, s'est déclaré ''furieux et triste'' que le pape Benoît XVI ait déclaré ''vénérable'' son prédécesseur Pie XII. ''C'est un détournement clair des faits historiques concernant l'époque nazie. Et Benoît XVI réécrit l'Histoire sans avoir permis qu'il y ait une discussion scientifique sérieuse'' sur le sujet, a affirmé M. Kramer."

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Points de vue

- The unique nature of Palestinian antisemitism, Itamar Marcus and Barbara Crook (JP) - "This demonization of Jews as the reason for delegitimizing Israel has been an integral part of Palestinian ideology, voiced by political, academic and religious leaders since the establishment of the PA" ; "This is not merely incitement; this is the foundation of Palestinian ideology. Israel is denied legitimacy and Palestinian victimhood becomes the foundation upon which a Palestinian national identity is created" ; "Because this political goal will exist as long as Israel exists, Palestinian antisemitism will be much harder to uproot".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1516
   "Palestinian antisemitism has long been recognized as a vehicle of hatred. From academics teaching that Judaism permits murder and rape of non-Jews, to religious leaders teaching that Islam demands the extermination of Jews, Palestinian antisemitism is a compelling force driving hatred and terror. The Palestinian Authority depicts Jews as the archetypal force of evil throughout history. Jews are said to be responsible for all the world's problems: wars, financial crises, even the spreading of AIDS. Jews are a danger to humanity. Whereas this paradigm has been used before, the Palestinians take it a step further, turning demonization of Jews into the basis for Palestinian denial of Israel's right to exist and a central component of Palestinian national identity.
    Because of Jews' evil nature, according to this Palestinian principle, nations of the world have been involved in continuous defensive actions to protect themselves. The antisemitic oppression, persecution and expulsions suffered by Jews throughout history are presented as the legitimate self-defense responses of nations. Ibrahim Mudayris, a PA religious official, delineated this ideology: "The Jews are a virus similar to AIDS, from which the entire world is suffering. This has been proven in history... Ask Britain!... Ask France!... Ask Portugal... Ask czarist Russia - who invited the Jews and they plotted to murder the czar!... Don't ask Germany what it did to the Jews, since the Jews are the ones who provoked Nazism to fight the entire world" (PA TV, May 13, 2005).
    The apex of this Palestinian ideology, and possibly its purpose, is to use this demonization of Jews as the basis for denying Israel legitimacy and to present Palestinians as the ultimate victims. According to this Palestinian model, the Jews, who are said to have no history in the land, would never have considered coming to "Palestine": Europeans created Zionism as the final act in the long series of self-defense measures, to rid themselves of the "burden" of the Jews.
    Political commentator Fathi Buzia recently explained this on official PA television: "Europe, led by Britain, founded Israel... The Jews in the time of Herzl caused European societies to lose sleep. They wanted to be rid of them, and implanted them in Palestine" (PA TV, June 17). Dr Riad al-Astal, a history lecturer at Al Azhar University in Gaza, explained it this way: "In aiding Zionism, Britain's first aim was to be rid of the Jews, who were known to provoke disputes and disturbances and financial crises in Germany, France and other European states" (PA TV, December 28, 2003).
    This demonization of Jews as the reason for delegitimizing Israel has been an integral part of Palestinian ideology, voiced by political, academic and religious leaders since the establishment of the PA. Already in 1998 the official PA daily described both Hitler's attempt to exterminate the Jews and British support for Zionism as defensive measures: "Hitler did not have colonies to send the Jews so he destroyed them, whereas Balfour... [turned] Palestine into his colony and sent the Jews. Balfour is Hitler with colonies, while Hitler is Balfour without colonies. They both wanted to get rid of the Jews... Zionism was crucial to the defense of the West's interests in the region, [by] ridding Europe of the burden of its Jews" (Al-Hayat al-Jadida [Fatah], June 12, 1998).
    This is not merely incitement; this is the foundation of Palestinian ideology. Israel is denied legitimacy and Palestinian victimhood becomes the foundation upon which a Palestinian national identity is created. Therefore, the Palestinian antisemitism construct is so problematic and hard to dislodge. Since the aim of Palestinian antisemitism is not merely to promote hatred, but part of a systematic demonization of Jews to deny Israel's right to exist, proving that Jews are evil has become an element of the ongoing Palestinian narrative.
    Indeed, even in the period of the Annapolis Conference, the PA has never stopped disseminating a steady diet of hatred of Jews and Israelis. It has accused Jews and Israel of spreading AIDS among Palestinians, causing drug addiction among youth, planning to destroy the Aksa Mosque, and murdering Yasser Arafat. Jews are said to have lived in ghettos not because of European hatred, but because they see themselves as superior and do not want to mix with non-Jews, while the Palestinian chief religious justice recently said that the Koran warns of the Jews' inherently evil traits. Zionists are said to have forced Palestinians to undergo "selections" during the War of Independence, whereby the fit were put in labor camps and the unfit killed - some even burned alive. All this and much more, since the renewal of the peace process.
    The tragic reality is that this Palestinian antisemitism and its conclusions may already be ingrained in Palestinian society. During a talk show for teens on official PA TV, a young girl explained the reason Jews live in Israel: "About the problem of the Jewish presence: You'd agree that the Jewish presence in the land of Palestine was nothing but the liberation of all the countries of the world from the source of evil. The evil that is found in the Jews has become a germ among us, which is a cancer that buried us and is still burying. And we are the ones who suffer from this cancer" (PA TV, June 23, 2002). The adult moderator did not correct her. And why should he? She was merely reiterating the basis of Palestinian national identity.
    In other countries, antisemitism has been a tool to promote hatred for a variety of internal reasons. As such, when hatred was no longer necessary, antisemitism as a government policy could be eradicated, as in post-Nazi Germany. But the goal of PA demonization of Jews transcends mere hatred. Antisemitism is its political tool to defame Zionism, deny Israel's right to exist and create victimhood as the glue that cements Palestinian national identity. Because this political goal will exist as long as Israel exists, Palestinian antisemitism will be much harder to uproot.
    If there is ever to be peace in the region, Palestinians must define a new Palestinian national identity - one that doesn't rely on antisemitism and the eradication of Israel's legitimacy as its foundation."

- The Israeli settlement construction freeze - Rupture and its rewards, Yisrael Harel (heads the Institute for Zionist Strategy in Jerusalem and writes a weekly political column in Haaretz) - a "reason for the struggle against the freeze is the need to bring fresh blood to the veins of these settlements" ; "There is also a profound ideological reason. When the government issues construction freeze directives targeting only Judea and Samaria, [...] this sends a disturbing emotional and ideological message to the settlers. They view their communities as an integral part of the state of Israel" ; "Nothing will change in the Obama administration's approach ten months from now. There will be more pressure, followed by further freezes" ; "Conceivably, the fathers of this construction freeze--and not only in Washington--concluded that another mass uprooting of settlements is impossible, hence the solution is to atrophy them until they collapse on their own".
http://www.bitterlemons.org/issue/isr2.php
   "The settlement construction freeze imposed by the government in Judea and Samaria has far-reaching practical, political and ideological ramifications.
    Beginning with the practical: despite domestic and international political pressures against the settlements that inevitably generate heavy doubts among prospective settlers, demand for homes in these settlements is great, particularly among the second and third generations of settlers. If we add the security and economic price the settlers in any case pay (financial rewards under the government's "areas of national priority" are a joke in view of the settlers' heavy expenses incurred by their location), we find that the settlement movement is deeply rooted among the Israeli people. There is a strong desire to strengthen that movement so that it cannot again be uprooted like the small Katif enclave in Gaza in 2005.
    Thus, if only to continue to exist, i.e., to prevent another Katif bloc uprooting, the settlers understand that they must bring tens of thousands of new people to the settlements. But that cannot happen without ongoing construction.
    Further, even if, in view of the lessons of Katif, no government is able to remove settlers (there are 300,000 in Judea and Samaria in contrast with some 10,000 in Katif in 2005), they face an additional existential threat: atrophy. Many of the veteran settlements are over 30. Without housing there, the second and third generations will be obliged to live elsewhere and the original settlement is liable to age and eventually disappear. Thus, another reason for the struggle against the freeze is the need to bring fresh blood to the veins of these settlements.
    There is also a profound ideological reason. When the government issues construction freeze directives targeting only Judea and Samaria--something it would not dream of doing anywhere else--this sends a disturbing emotional and ideological message to the settlers. They view their communities as an integral part of the state of Israel; they settled where they did so that these territories would become part of the state.
    Then too, the freeze communicates a strong sense of insult: what leftist or otherwise hostile governments like that of Ariel Sharon and Ehud Olmert (which carried out the Gaza removal, then followed up with unprecedented and brutal force against the youth of Amona) never dreamed of doing is now being implemented by a Likud government for which many of the settlers themselves voted. This, incidentally, explains why in some places, especially secular settlements identified with the Likud, officials sent to enforce the construction freeze encountered a more violent response than in "ideological" settlements.
    PM Binyamin Netanyahu is perceived by settlers and others as a weak figure who succumbs to whoever pressures hardest. The settlers are correct in calculating that their tough response to the freeze, which the media exaggerates in order to prove the settlers are violent, will generate antagonism to the freeze among Likud voters and supporters of other parties in the coalition (including not a few Laborites), thereby obliging Netanyahu to back off. Indeed, the ministerial committee appointed to mollify the settlers and deal with exceptional construction cases has already permitted the renewal of construction of hundreds of dwellings.
    Netanyahu's inclination to fold under pressure generates yet another concern. Nothing will change in the Obama administration's approach ten months from now. There will be more pressure, followed by further freezes. And since there will be no new construction starts during the coming ten months, there can be no second ministerial committee for exceptions. Thus as long as Obama is president, there will be no housing construction in Judea and Samaria despite Netanyahu's reassurances that this is the last and only freeze.
    The settlers, of course, cannot accept this situation. They have ways to melt much of the freeze, at least from the standpoint of political consciousness. Conceivably, with the right approach, they can even transform the freeze into a lever for generating greater momentum of construction than before, while in parallel recruiting more volunteers to strengthen the settler movement. [...]
    Conceivably, the fathers of this construction freeze--and not only in Washington--concluded that another mass uprooting of settlements is impossible, hence the solution is to atrophy them until they collapse on their own. If there is a significant and extended freeze, this could eventually happen. If indeed this is the strategy, the settlers will know in nine or ten months. If the freeze is extended, they can again begin visiting the homes of Likud Central Committee members to confront them with what is already being called "Netanyahu's betrayal". And considering that no Israeli government in the past two decades survived its full four-year term and elections are held every two or three years, Netanyahu does not have the luxury of losing the confidence of his voters.
    Thus it appears that even at the cost of tension with the United States, and probably sooner rather than later, the freeze will fail--like every previous American effort to pressure Israeli governments, right and left, to restrict settlers' lives."
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