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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 22:03
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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 22:01

France

- Annulation du prix d'un festival de cinéma franco-égyptien, Nathaniel Herzberg (Le Monde) - tous les membres égyptiens boycottent la réintroduction du film israélien, le festival est annulé. Les hésitations du Quai d'Orsay entre boycott et dignité ont conduit au braquage des anti-israéliens.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/04/01/annulation-du-prix-d-un-festival-de-cinema-franco-egyptien_1327371_3218.html
   "Le festival franco-égyptien de cinéma "Rencontres de l'image" ne remettra pas de prix. Les membres égyptiens du jury ont démissionné pour protester contre la présence d'un film réalisé par une Israélienne dans le cadre de la Femis, la grande école parisienne de cinéma. Le Centre culturel français du Caire, où se tient la manifestation, et l'ambassade de France ont donc décidé, mercredi 31 mars, d'annuler la compétition. Le festival se limitera à un stage pratique de court-métrage et à la projection de films français. En effet, le Centre national de la cinématographie égyptien a décidé de retirer l'ensemble des films qu'il présentait. L'affaire avait démarré par la démission d'un juré égyptien qui dénonçait la présence du court-métrage Presque normal réalisé par Keren Ben Rafael. Le festival et l'ambassade avaient retiré le film incriminé, avant de le réintégrer, à la demande du Quai d'Orsay."

- Entretien avec Leïla Shahid (L'Humanité) - Pour Mme Shahid, "le lobby pro-israélien intervient sur tout" aux Etats-Unis, et les députés du Congrès qui soutiennent Nétanyahou "sont aux ordres d'Israël". Le monde de Mme Shahid est conspi, mais au moins il est simple, et passe très bien dans les médias.
http://www.humanite.fr/2010-03-31_International_Leila-Shahid-La-question-de-Jerusalem-depasse-le-cadre-du
   "[...] - Pourquoi la crise [israélo-américaine] n’a-t-elle éclaté qu’en mars ?
    - Parce qu’Obama a été pris par des difficultés internes et par l’Afghanistan. Il a dû remiser la question palestinienne au placard. D’autant plus que le lobby pro-israélien, très influent au Congrès, intervient sur tout et pouvait lui mettre des bâtons dans les roues pour sa loi sur l’assurance santé. [...]
    - Quelles sont les conséquences de la crise en Israël et aux États-Unis ?
    - [...] Aux États-Unis, il y a une levée de boucliers de certains membres du Congrès qui sont aux ordres d’Israël sous l’influence de l’Aipac. Le lobby pro-israélien est en train de se mettre en branle dans tout le pays et Obama n’aura pas la tâche facile. [...]"

- Tel-Aviv piétine ses alliés, Alain Gresh (Monde Diplomatique) - "Dans le cas de la France et malgré le tournant pro-israélien de sa politique, il s’agit plutôt de mépris" ; "Aucune de ces humiliations infligées aux représentants de la France n’a donné lieu à une réaction déterminée du Quai d’Orsay" ; "Osera-t-on, comme les Britanniques, expulser des diplomates israéliens ? Apparemment, le gouvernement français s’est habitué à avaler bien des couleuvres". C'était un petit aperçu hargneux du Monde Diplomatique d'avril ! (On notera au passage le refus de parler de Jérusalem comme capitale d'Israël.)
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/04/GRESH/18988

- Je persiste et signe : l'humour a ses frontières, Jean-Luc Hees (président de Radio France) - Hees se moque de l'égocentrisme de Guillon, et se refuse de "considérer qu'en s'autoproclamant génial et intouchable, on s'assure un droit inaliénable de propriété d'un bien public, alors que tant d'autres doivent, chaque jour que Dieu fait, montrer la preuve de leur talent".
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/04/01/je-persiste-et-signe-l-humour-a-ses-frontieres-par-jean-luc-hees_1327424_3232.html
   "J'ai patiemment attendu que la poussière retombe dans le bac à sable, histoire de voir jusqu'où l'élégance et l'humour pouvaient cohabiter dans les années 2010. Je n'ai pas été déçu. Il me faut donc revenir sur un épisode de notre vie publique. C'est vrai : c'est un épisode qui ne relève pas de l'anecdote, et peut-être même pas de l'humour. A moins que l'humour soit devenu le cache-sexe du vide cérébral, ce que je me refuse à croire.
    Le 22 mars, un humoriste dressait à l'antenne de France Inter le portrait d'Eric Besson. Il décrivait notamment "les yeux de fouine d'Eric Besson, et son menton fuyant". Faut-il s'excuser d'être profondément choqué de ce qu'on entend sur une station dont on est responsable ? Oui. J'ai présenté des excuses publiques. Me voilà donc, en bonne logique, traité de "liberticide". Rien que cela ! Ainsi va l'analyse, dans sa profondeur et son honnêteté.
    Pour tout dire, l'affaire me paraît sérieuse. Il ne s'agit pas de moi. Je pratique le journalisme depuis quarante ans, avec diverses fortunes, et je crois avoir montré mon penchant profond pour la liberté, notamment sur les antennes du service public. Des gens comme Guy Bedos (au hasard) peuvent en témoigner. S'il me faut revenir sur le sujet qui nous occupe réellement, c'est que la polémique, qu'on peut après tout regarder avec légèreté, met en cause, si on me permet un peu d'emphase, des principes fondamentaux pour la République et la démocratie.
    Rien n'est plus important, pour un républicain, pour un démocrate, que l'attachement à la liberté d'opinion et d'expression. C'est la vertu cardinale, sur laquelle repose tout notre système politique. J'aimerais citer ici l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi." Nous sommes donc tous d'accord : les libertés d'opinion, d'expression, d'association, de manifestation sont les piliers de notre socle démocratique. Comme citoyen, je suis l'héritier, fier de l'être, de cette tradition démocratique française. Comme responsable d'un grand média, je suis dépositaire du devoir impérieux de la mettre en oeuvre en permanence. C'est mon honneur, et c'est ma conviction.
    Et puis, il y a l'humour. L'humour a tous les droits, et d'abord ceux de l'outrance, de la caricature et même de la méchanceté. Il se trouve que l'humoriste n'a que deux limites : celle de l'acceptabilité des citoyens (dont il est le premier juge). Et puis celle des grandes valeurs morales qui scellent le pacte républicain. C'est là que le bât blesse. Face à un principe fondamental, il faut aussi savoir défendre les limites de ce principe. Les seules limites sont précisément celles de l'autre, de l'autre individu, qui, lui aussi, a droit à la protection de sa liberté. Enfin, il y a la limite du pacte républicain, qui unit tous les citoyens.
    Or, à cet égard, nous avons une histoire. Qui nous enseigne que l'attaque personnelle, fondée sur le physique de la personne, fait partie de ces valeurs infranchissables. Les années sombres, les références tellement amusantes aux yeux de fouine, au nez et aux doigts crochus, sont là pour nous le rappeler. Là, la plaisanterie doit s'arrêter. L'humour a ses frontières qui sont celles de la morale républicaine. Il n'est pas interdit, même à un humoriste, de s'interroger sur sa responsabilité morale, citoyenne. Osons le mot : sur sa responsabilité politique, au sens noble du mot. L'attaque sur les aspects physiques d'une personne est intolérable. Le simple bon sens encourage à penser que s'élever contre les attaques "au faciès" ne constitue ni une posture de droite ni une posture de gauche.
    Je suis président d'un média de service public. Et si ce qui précède ne suffisait pas, cela me confère tout particulièrement un rôle de vigilance sur les principes que je rappelle. Qu'on relise les phrases de notre "humoriste" à propos du ministre Besson. Qu'on relise ces impayables vannes sur l'apparence physique de Martine Aubry... J'ai présenté des excuses. Figurez-vous qu'il m'arrive dans la vie de présenter des excuses lorsque j'estime nécessaire de le faire. J'en conseille vivement la pratique dans une société qui se réclame de la tolérance, du progrès, voire de la justice. Et j'invite à y réfléchir ceux qui osent parler d'atteinte à la liberté. De qui se moque-t-on ?
    Qui ne dit mot consent. C'est vrai, il est plus confortable de se boucher les oreilles, les yeux, voire les narines, que d'exprimer, tranquillement, ses convictions lorsqu'on se trouve dans le champ de la vie publique. On devient alors "malin". J'ai entendu un certain nombre de "malins" ces derniers jours. Je ne compte pas, pour ma part, entamer une carrière de "malin". Je ne suis pas censeur. Quelle sottise ! Mais, j'ai toujours préféré la violence d'un Lenny Bruce ou d'un Desproges (que l'on met aujourd'hui, hélas ! à toutes les sauces) à la tranquille certitude d'autres amuseurs. C'est mon droit. Continuons donc à rigoler, même si, par nature, je ne ris pas au coup de sifflet, et encore moins au coup de fouet.
    Un mot encore : ce n'est pas la peine de crier avant d'avoir mal. L'escalade délibérée est puérile, et je n'emploie pas le mot tout à fait au hasard. France Inter, et cette séquence le prouve à l'envi, est chimiquement pure sur le chapitre des libertés. Sauf à considérer qu'en s'autoproclamant génial et intouchable, on s'assure un droit inaliénable de propriété d'un bien public, alors que tant d'autres doivent, chaque jour que Dieu fait, montrer la preuve de leur talent.
    Veillons donc jalousement à la liberté. Cela dit, j'essaye toujours de comprendre pourquoi, président de Radio France, je n'ai pas le droit de ne pas rire aux injonctions d'un membre du personnel. Pour le coup, je me marre."

- Petit florilège de réactions avec allusion à Vichy et à Finkielkraut (cherchez le rapport...), je n'ai pas eu le courage d'en lire plus, il y en a plus d'une centaine et haineuses à la quasi-unanimité :
- Jean-Robert VELVETH (16h25)
   "Monsieur Hees, vous n'êtes evidemment pas un "liberticide". Simplement un plat courtisan qui doit son poste à l'Elysée. Vous entendez le garder donc vous vous excusez. Faut-il faire tribune pour cela ?"
- PHILIPPE ARIES (16h26)
   "Il y a vraiment 2 poids 2 mesures. Je rappelle que Besson est ministre de la République et qu'il s'arroge le droit de renvoyer de force dans leur pays d'''origine'' des milliers d'êtres humains comme vous et moi, des pères de famille, des travailleurs, des jeunes femmes mineures venues porter plainte pour violence. Depuis Vichy on avait pas vu ça en France. Le patron d'une radio de service public devrait donc laisser faire ça et en plus s'excuser devant Besson pour un peu d'humour au vitriol?"
- Franck KOFFI (16h46)
   "What's the point ? J'avoue que j'ai eu du mal à finir l'article. Tout ce blabla pour dire quoi au juste ? Finkielkraut s'indigne dans les mêmes termes. [...]"
- corsaire 29 (16h57)
   "Bravo "Mr Le Vassal", je ne sais si beaucoup de gens seront convaincus par les arguments pitoyables que vous employez pour essayer de redorer le blason d'un triste personnage qui pour d'aucun incarne la honte d'une république et des valeurs républicaines dont vous vous réclamez. Je pense Mr Hess que la soupe est bonne et qu'elle mérite, tant pis pour la morale et votre conscience, ce petit exercice d'équilibriste afin de conserver votre poste. Vous rejoignez les cyniques qui gangrènent la France"


Washington/Jérusalem

- Pas un mot sur le "gel de Jérusalem", Herb Keinon & Hilary Leila Krieger (JP) - Washington demande des "réponses écrites à entre 8 et 13 exigences".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045715311&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Israël joue la prudence. Le gouvernement n'a pas révélé sa réponse, mercredi, à la demande américaine de geler les constructions à Jérusalem-Est pour une durée de quatre mois. En échange, les Palestiniens devraient accepter de reprendre des pourparlers directs avec l'Etat pendant la même période. [...] Pour l'heure, le bureau du Premier ministre reste silencieux sur toute l'affaire.
    Parmi les prérogatives des Etats-Unis figure la demande de réponses écrites à entre 8 et 13 exigences précises, dont la fin des constructions juives à Jérusalem-Est pendant quatre mois, l'annulation du projet de développement de Ramat Shlomo et la fin des démolitions de maisons arabes à Jérusalem-Est. Obama aurait également demandé que quelques sujets clés soient abordés - tels que les questions des frontières, des implantations, de Jérusalem et des réfugiés - au cours des prochaines négociations, en plus de la libération de prisonniers palestiniens.
    Si quelques ministres du cabinet restreint de Netanyahou - à savoir, Avigdor Lieberman (Affaires étrangères), Bennie Begin (sans portefeuille) et Eli Yishaï (Intérieur) - ont ouvertement fait savoir que les constructions à Jérusalem ne seront pas suspendues, certains estiment, à Washington, qu'un accord est sur le point d'aboutir. Si tel était le cas, les Etats-Unis feraient alors pression sur les Palestiniens et la Ligue arabe pour reprendre les pourparlers."

- L’Autorité palestinienne se prépare à prendre le contrôle de nouveaux territoires en Judée-Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Autorite-palestinienne-se-prepare-a-prendre-le-controle-de-nouveaux-territoire_269566.html
   "Le Ministre palestinien de l'Intérieur, Saeed Abu Ali et le chef la sécurité préventive, Ziyad al-Rihhab se sont envolés, ce jeudi, pour Washington pour des rencontres afin de préparer la prise de contrôle totale de certaines parties de la Judée-Samarie actuellement en zone B et C et qui feront bientôt parties de la zone A. Ces préparatifs sont dus à "des mesures de confiance" qu’Israël aurait accepté comme condition préalable à une relance des négociations de paix. Selon certaines sources, l’Autorité palestinienne espère obtenir le contrôle de plusieurs villages de la région de Jérusalem, y compris la ville d’Abu-dis."

- Fierce debate on Israel underway inside Obama administration, Laura Rozen (Politico, 28 mars) - débats houleux au sein de l'administration américaine, au point que le conseiller à la sécurité nationale Dennis Ross s'attire des remontrances pour ne pas participer à l'anti-israélisme ambiant.
http://www.politico.com/blogs/laurarozen/0310/Fierce_debate_on_Israel_underway_inside_Obama_administration.html
   "Since Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s tense visit to the White House last week, an intense debate inside the Obama administration about how to proceed with Netanyahu to advance the Middle East peace process has grown more heated, even as Israeli officials are expected to announce they have reached some sort of agreement with Washington as soon as tonight. Sources say within the interagency process, White House Middle East strategist Dennis Ross is staking out a position that Washington needs to be sensitive to Netanyahu’s domestic political constraints including over the issue of building in East Jerusalem in order to not raise new Arab demands, while other officials including some aligned with Middle East peace envoy George Mitchell are arguing Washington needs to hold firm in pressing Netanyahu for written commitments to avoid provocations that imperil Israeli-Palestinian peace talks and to preserve the Obama administration's credibility.
    POLITICO spoke with several officials who confirmed the debate and its intensity. Ross did not respond to a query, nor did a spokesman for George Mitchell. “He [Ross] seems to be far more sensitive to Netanyahu's coalition politics than to U.S. interests,” one U.S. official told POLITICO Saturday. “And he doesn't seem to understand that this has become bigger than Jerusalem but is rather about the credibility of this administration.” What some saw as the suggestion of dual loyalties shows how heated the debate has become.
    [UPDATE]: NSC Chief of Staff Denis McDonough fiercely rejected any such suggestion. "The assertion is as false as it is offensive," McDonough said Sunday by e-mail. "Whoever said it has no idea what they are talking about. Dennis Ross's many decades of service speak volumes about his commitment to this country and to our vital interests, and he is a critical part of the president's team."
    Last week, during U.S.-Israeli negotiations while Netanyahu was in town and subsequent internal U.S. government meetings, the first official said, Ross “was always saying about how far Bibi could go and not go. So by his logic, our objectives and interests were less important than pre-emptive capitulation to what he described as Bibi's coalition's red lines.” When the U.S. and Israel are seen to publicly diverge on an issue such as East Jerusalem construction, the official characterized Ross's argument as: "the Arabs increase their demands ... therefore we must rush to close gaps ... no matter what the cost to our broader credibility.”
    A second official confirmed the broad outlines of the current debate within the administration. Obviously at every stage of the process, the Obama Middle East team faces tactical decisions about what to push for, who to push, how hard to push, he described. As to which argument best reflects the wishes of the president, the first official said, “As for POTUS, what happens in practice is that POTUS, rightly, gives broad direction. He doesn't, and shouldn't, get bogged down in minutiae. But Dennis uses the minutiae to blur the big picture … And no one asks the question: Why, since his approach in the Oslo years was such an abysmal failure, is he back, peddling the same snake oil?”
    Other contacts who have discussed recent U.S.-Israel tensions with Ross say he argues that all parties need to keep focus on the big picture, Iran, and the peace process as being part of a wider U.S. effort to bolster an international and regional alliance including Arab nations and Israel to pressure and isolate Iran. This is an argument that presumably has resonance with the Netanyahu government. But at the same time, Arab allies tell Washington that Israeli construction in East Jerusalem inflames their publics and breeds despair and makes it hard for them to work even indirectly and quietly with Israel on Iran. They push Washington to show it can manage Israel and to get an Israeli-Palestinian peace process going that would facilitate regional cooperation on Iran. [...]"

- Politico Story Suggests Dennis Ross is Treasonous, Jeffrey Goldberg (The Atlantic) - "in today's neo-Lindberghian climate, if a Jewish Administration official suggests a course of action that can be interpreted in any way as sympathetic to Israel, he will be called a dual-loyalist".
http://www.theatlantic.com/international/archive/2010/03/politico-story-suggests-dennis-ross-is-treasonous/38142/
   "Laura Rozen allows an anonymous Administration official to hijack her blog and accuse the National Security Council's Dennis Ross of dual-loyalty: ""He [Ross] seems to be far more sensitive to Netanyahu's coalition politics than to U.S. interests," one U.S. official told POLITICO Saturday. "And he doesn't seem to understand that this has become bigger than Jerusalem but is rather about the credibility of this Administration." What some saw as the suggestion of dual loyalties shows how heated the debate has become."
    An alternative explanation might be that Ross, who is a well-known critic of Netanyahu's, understands the internal dynamics of Netanyahu's dysfunctional coalition, and is looking for smart ways for President Obama to manipulate the situation so that progress -- not merely rhetorical progress, but actual progress -- can be made, both in bringing about the territorial compromise needed for peace, and in stopping Iran from going nuclear. But in today's neo-Lindberghian climate, if a Jewish Administration official suggests a course of action that can be interpreted in any way as sympathetic to Israel, he will be called a dual-loyalist, in this case by a coward hiding behind a screen of anonymity erected by Politico."


Israël

- Shin Bet : augmentation sensible des attaques terroristes en mars (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Shin-Bet-augmentation-sensible-des-attaques-terroristes-en-mars_269601.html
   "Selon les données transmises jeudi par les services généraux de sécurité (Shin Bet), une augmentation sensible des attaques terroristes a été enregistrée durant le mois de mars (125 attaques contre 53 en février). La plupart de ces attaques ont été perpétrées à Jérusalem, sur fond des tensions qui règnent dans la capitale et dans la région du Néguev occidental avec une recrudescence des tirs de roquettes et des attentats contre les forces de Tsahal."


Gaza & Hamas

- Tir de roquette (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/04/tir-de-roquette/
   "Une roquette « kassam » tirée depuis la bande de Gaza a explosé dans le secteur du Conseil régional de ‘Hof Ashkelon, dans un terrain inhabité. Cette attaque n’a pas fait de victimes ni de dégâts."

- Les tirs de roquettes en hausse (Arouts 7) - "35 roquettes et 6 obus de mortiers" au mois de mars, celle de ce jeudi non comprise.
http://www.actu.co.il/2010/04/les-tirs-de-roquettes-en-hausse/
   "Le Shin Beth a publié les chiffres des dernières attaques contre des cibles civiles perpétrées à partir de la bande de Gaza occupée par le Hamas. Pendant le courant du mois de mars, 35 roquettes et 6 obus de mortiers ont été lancées contre le Néguev. 30 incidents et attaques par balles ont par ailleurs marqué ce dernier mois. On ne note aucune réaction ou condamnation des instances internationales ni des défenseurs des droits de l’homme."

- Lavrov : les tirs palestiniens de roquettes sont inadmissibles (RIA Novosti) - Le Hamas se plie en quatre pour ne pas fâcher l'ami russe.
http://fr.rian.ru/world/20100401/186370149.html
   "Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a exhorté le Hamas palestinien à cesser les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza visant le sud d'Israël, lit-on jeudi dans un communiqué publié sur le site officiel du ministère. Le 31 mars, le chef de la diplomatie russe s'est entretenu par téléphone avec le président du bureau politique du Hamas Khaled Meshaal.
    "Le ministre a fait remarquer le caractère inadmissible de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza visant les régions sud d'Israël. Le président du bureau politique du Hamas a indiqué que les dirigeants du mouvement prônaient le cessez-le-feu, n'étant pas intéressés à faire monter la tension, tout en prenant des mesures visant à empêcher les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza", lit-on dans le communiqué. Le leader du Hamas a résolument condamné les attentats perpétrés dans le métro de Moscou et a adressé ses condoléances aux familles des victimes. [...]"

- Tir de Tsahal sur une barque de pêche suspecte au large des côtes de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tir-de-Tsahal-sur-une-barque-de-peche-suspecte-au-large-des-cotes-de-Gaza_269602.html
   "Lors d’une patrouille de routine, la marine israélienne a tiré sur une barque de pêcheurs palestiniens qui avait franchi la ligne interdite au large des côtes de Gaza. On ne signale pas de victimes. La barque a été légèrement endommagée."

- Sondage : plus de 85% des Gazaouis soutiennent l’exécution des "collaborateurs d’Israël" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Sondage-plus-de-85-des-gazaouis-soutiennent-l-execution-des-collaborateurs-d-Isr_269556.html
   "Selon des sources palestiniennes, un sondage réalisé dans la bande de Gaza révèle que plus de 85% des habitants soutiennent la politique du Hamas, d’exécution de palestiniens "collaborateurs d’Israël" et 14% s’y opposent. Compte tenu des fortes pressions exercées par le Hamas sur la population de la bande de Gaza, ce sondage est à prendre avec précaution."

- Une cache d'armes découverte dans le Sinaï (JP) - "100 missiles anti-aériens, 40 missiles RPG et 40 autres appareils explosifs".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045715121&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les autorités égyptiennes ont découvert un important cache d'armes, dans le Sinaï, jeudi. L'arsenal était vraisemblablement destiné à être importé dans la bande de Gaza, selon le quotidien égyptien Al-Yum a-Saba. Parmi les armes découvertes se trouvaient 100 missiles anti-aériens, 40 missiles RPG et 40 autres appareils explosifs. L'endroit a été repéré par le général Mohammed Najib, commandant des forces de sécurité égyptiennes dans le Sinaï, après une enquête menée par les services locaux de renseignements. Le Caire soupçonne les trafiquants d'être des Bédouins du Sinaï."

- La « misère » à Gaza (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/04/la-misere-a-gaza/
   "The Economist, le très respectable périodique économique paraissant à Londres rapporte: « Le rythme de la croissance économique dans la Bande de Gaza est supérieur à celui de Judée et Samarie déjà impressionnant et rapide pour lui-même. On peut observer des signes évidents d’essor économique. »"

- Hamas hangs on (The Economist) - "As well as lower prices, Gazans benefit from civil-service payrolls".
http://www.economist.com/world/middle-east/displaystory.cfm?story_id=15824034
   "[...] Israel’s siege still causes misery. Yet some economists say the strip is growing faster than the West Bank run by Hamas’s rival Palestinian Authority (PA), albeit from a far lower base. The petrol pumped into Gaza by underground pipes and hoses from Egypt costs a third of what it does in Ramallah, the Palestinians’ West Bank capital, where Israel supplies it. Free health care is more widely available in Gaza. Imports travel faster through the tunnels than via Israel’s thickets of bureaucracy. The web of Israeli checkpoints that still impedes Palestinian movements and commerce on the West Bank is absent in Gaza.
    As well as lower prices, Gazans benefit from civil-service payrolls. Several outfits pump cash into the strip’s economy: the local Hamas government; the UN, which employs 10,000 Gazans; and Salam Fayyad’s West Bank government, which is the largest employer of all. Payments to Hamas and its connected tunnel-operators boost the economy too. A car-dealer bringing in a new Hyundai saloon through the tunnels stands to make a profit of $13,000. [...]
    New cafés have opened across Gaza City. Power cuts dog Gazan life, but Hamas profits from the taxes it collects on the fuel that powers a noisy surfeit of generators. America recently imposed sanctions on the main Hamas-owned bank, but the informal hawala banking system that straddles the border keeps the strip solvent. [...]"


Judée-Samarie

- Djénine : une charge explosive de 12 kilos désamorcée par Tsahal (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Djenine-une-charge-explosive-de-12-kilos-desamorcee-par-Tsahal_269595.html
   "Une charge explosive de 12 kilos, découverte à Djénine par des forces de sécurité palestinienne, a été désamorcée jeudi par des artificiers de Tsahal. On estime que cet engin était destiné à exploser au passage de véhicules israéliens."

- Cocktails Molotov près de Ramallah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Cocktails-Molotov-pres-de-Ramallah_269621.html
   "Des Palestiniens ont lancé des cocktails Molotov sur un véhicule israélien près du village de Silwad, au nord-est de Ramallah. Il n'y a eu ni blessés ni dégâts."

- Une Israélienne blessée par un jet de pierres (Arouts 7) - Trois blessés dont une femme enceinte.
http://www.actu.co.il/2010/04/une-israelienne-blessee-par-jet-de-pierres/
   "Les activités violentes à caractère « Intifada » ne cessent ces derniers jours, même lors de la fête de Pessah. C’est ainsi qu’on rapporte dans le bilan d’hier mercredi 31 mars où des militaires et des civils ont été blessés par jets de pierres qu’une Israélienne a été blessée elle aussi dans la soirée près de Nabi Elias."
- Hébron : une femme enceinte blessée par des jets de pierre (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hebron-une-femme-enceinte-blessee-par-des-jets-de-pierre_269582.html
   "Une femme enceinte a été légèrement blessée par des pierres lancées sur l’autobus où elle se trouvait à Hébron. Elle a été évacuée à l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem. Le véhicule a fait l’objet de jets de pierres massifs alors qu’il était entré par erreur dans un quartier contrôlé par les Palestiniens. Il a été sérieusement endommagé."
- Un Israélien blessé par des jets de pierres sur son véhicule (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-Israelien-blesse-par-des-jets-de-pierres-sur-son-vehicule_269626.html
   "Un Israélien a été blessé par une pierre jetée sur son véhicule près du point de passage de Hawara, au sud de Naplouse. Il était assis sur le siège arrière avec ses deux enfants. Il a été évacué pour traitement par une ambulance militaire."

- Le Fatah appelle à l'"Intifada pacifique", Khaled Abu Toameh (JP) - "le Fatah tente désormais de développer et de diffuser les modèles de villages tels que Bilin, Nilin et Nabi Saleh".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045714530&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Fatah appelle à la "lutte populaire". Le parti du chef de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, exhorte les Palestiniens à se mobiliser contre la barrière de sécurité et le développement des implantations en Judée-Samarie. Cet appel intervient alors que les Palestiniens se sont montrés plutôt sceptiques quant à l'engagement récent de la Ligue arabe à verser plusieurs centaines de millions de dollars afin de renforcer la présence arabe à Jérusalem.
    Selon quelques anciens du comité central du Fatah - dont Nabil Shaath, Mahmoud al-Aloul, Mohammed Dahlan, Hussein al-Sheikh et Jibril Rajoub -, la décision de faire "escalader" les protestations populaires s'inscrit dans la plateforme politique du Fatah. La 6e Assemblée générale du Fatah, qui a eu lieu l'été dernier à Bethléem pour la première fois en vingt ans, a approuvé la nécessité de la "résistance populaire" pour confronter les actions israéliennes en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est. Aloul, ancien gouverneur AP à Naplouse dont le fils est mort au cours d'affrontements avec l'armée israélienne durant la seconde Intifada, confirme : les semaines à venir seront marquées par un retour des protestations pacifiques. Il s'attend à ce que l'Etat hébreu durcisse, de son côté, ses réactions aux mouvements de protestation.
    Mercredi, les forces de sécurité israéliennes ont dispersé environ 200 Palestiniens et militants d'extrême-gauche. Ils manifestaient du "côté palestinien" du point de passage de Beitunya - à 14 km au nord de Jérusalem. Trois policiers des frontières ont été légèrement blessés par des jets de pierres. Deux manifestants ont été arrêtés et le point de contrôle a été fermé à la circulation. Les protestataires s'étaient rassemblés pour dénoncer l'arrestation de 10 représentants de l'Autorité palestinienne lors d'une manifestation à Bethléem, dimanche.
    Selon Jibril Rajoub, ancien chef de la sécurité palestinienne, le Fatah tente désormais de développer et de diffuser les modèles de villages tels que Bilin, Nilin et Nabi Saleh où Palestiniens et activistes étrangers organisent chaque semaine des manifestations contre la barrière de sécurité. Plusieurs responsables palestiniens ont exprimé, par ailleurs, leur souhait de voir les prochaines manifestations se transformer en "Intifada pacifique", qui pourrait éventuellement donner lieu à un regain de pressions internationales sur le gouvernement israélien en faveur d'un retrait aux frontières d'avant 1967. Lors de son allocution hebdomadaire à la radio palestinienne, le Premier ministre AP Salam Fayyad a exprimé son soutien aux protestations pacifiques. Il a également renouvelé son appel au boycott des produits des implantations.
    Le Hamas, lui, a condamné l'appel du Fatah à une Intifada populaire, puisqu'une telle idée consisterait à renoncer à la "lutte armée" contre Israël. Omar Abdel Razek, un responsable du groupe islamiste à Gaza, accuse le Fatah de jouer un double jeu, et prétend que les forces de sécurité palestiniennes en Judée-Samarie font, en réalité, tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les mouvements de protestation. Le Front populaire de Libération de la Palestine et le Djihad islamique ont également rejeté l'idée du Fatah."

- Dispute à Rawabi, Tovah Lazaroff (JP) - "Les activistes contestent le développement de Rawabi, mais ne peuvent pas l'empêcher".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045714862&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une soixantaine d'activistes de droite se sont regroupés mercredi à l'aube pour revendiquer leurs droits sur une zone partiellement construite près de la nouvelle ville palestinienne de Rawabi. Selon Elad Meir, l'un des leaders du groupe, il s'agit d'une zone où les constructions entamées il y a plusieurs années ont été interrompues. Or, l'Autorité palestinienne (AP) compte utiliser ces structures pour loger des policiers. Pour Meir, ces bâtiments sont parfaitement adaptés pour fonder la nouvelle implantation de Bear Zeit. Le groupe compte revenir occuper les bâtiments, mais ne sait ni quand ni comment.
    Les activistes contestent le développement de Rawabi, mais ne peuvent pas l'empêcher. L'objectif : empêcher toute continuité territoriale entre Rawabi et Ramallah. L'inquiétude porte aussi sur les plans de la route qui mènera à la ville, car elle impliquerait de céder le contrôle de portions de la Zone C à l'AP. Phénomène qui, selon Meir, créerait "une situation de fait" sur un territoire historiquement juif. Les plans du groupe de droite interviennent alors que le ministère de la Défense a interdit toute nouvelle construction juive en Judée-Samarie."


Liban & Hezbollah

- Hassan Nasrallah: Israël veut raser la mosquée al-Aqsa (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hassan-Nasrallah-Israel-veut-raser-la-mosquee-al-Aqsa_269532.html
   "Dans une interview donnée à la chaine de télévision al-Manar, le Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré qu'Israël avait pour intention de raser la mosquée al-Aqsa. Selon Nasrallah, l'Etat hébreu a pour objectif de "faire de Jérusalem une ville juive"."


Egypte

- Migrants : Human Rights Watch critique l’Egypte (Guysen) - Au moins, HRW n'est pas myope au point de s'en prendre à Israël - ce qu'avait fait Amnesty l'année dernière.
http://www.guysen.com/news_Migrants-Human-Rights-Watch-critique-l-Egypte_269585.html
   "L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a durement critiqué jeudi dans un communiqué la politique de l'Egypte envers réfugiés et migrants, dont trois ont été abattus à la frontière avec Israël en trois jours. « Les gardes égyptiens ont fait de la frontière dans le Sinaï une zone de mort pour les migrants essayant de fuir le pays », affirme Sarah Whitson, la responsable de la section Moyen-Orient, reprochant à l'Egypte de ne pas avoir « enquêté sur un seul cas »."


Iran

- Ils ne sont plus optimistes : selon la CIA, l’Iran serait proche de la bombe, Orly Azoulay (Yediot Aharonot)
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7819
   "Il se peut que la percée réalisée par les puissances internationales soit un exemple de « trop peu, trop tard ». La semaine dernière, la CIA a rendu au Congrès américain un rapport affirmant que l’Iran serait « proche de l’obtention d’une bombe nucléaire ». Cette estimation vient contredire le rapport préparé par la CIA il y a deux ans, qui soutenait que l’Iran avait abandonné son plan de se doter d’armes nucléaires.
    Le nouveau rapport constate notamment que l’Iran « laisse la porte ouverte pour pouvoir fabriquer des armes nucléaires au cas où ses dirigeants le décideraient et poursuit la production de composantes qui le lui permettront ». Le rapport n’indique pas la date où l’Iran sera prête à le faire, mais lors d’une audition tenue la semaine dernière devant le congrès, l‘amiral Michael Mullen, chef d’état-major américain, et le général David Petraeus, chef du commandement central de l’armée américaine, ont assuré que l’Iran faisait face à de nombreuses pannes dans son programme nucléaire et ne pourrait donc pas fabriquer de bombe nucléaire au cours de l’année prochaine."

- Iran : des sanctions insuffisantes ?, Hilary Leila Krieger (JP) - "Téhéran fait "un calcul coûts-bénéfices" dans son approche du programme nucléaire, ce qui donne aux services de renseignements et à la communauté internationale "la possibilité d'influencer la prise de décision iranienne"."
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045714637&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les sanctions internationales - finalement élaborées en collaboration avec la Chine - ne seront pas assez sévères pour garantir l'abandon du programme nucléaire iranien. C'est ce qu'a annoncé, jeudi, l'ambassadrice israélienne à l'ONU, Gabriela Shalev. Selon un rapport des services secrets américains, la République islamique a réalisé des avancées notables. "L'Iran n'a pas abandonné la possibilité de développer des armes nucléaires", annonce la CIA. Six puissances mondiales, dont la Chine et la Russie, se sont mises d'accord pour formuler de nouvelles sanctions contre l'Iran, rapportait Reuters mercredi. "Nous sommes dans une période d'intense implication diplomatique sur cette question, et la conférence téléphonique que nous avons tenue s'inscrit dans ce contexte", déclare le porte-parole adjoint du département d'Etat, Mark Toner.
    Pour Mathew Burrows, conseiller au Conseil national des Services de Renseignements américains, Téhéran fait "un calcul coûts-bénéfices" dans son approche du programme nucléaire, ce qui donne aux services de renseignements et à la communauté internationale "la possibilité d'influencer la prise de décision iranienne". Mais, Téhéran bénéficie des capacités "scientifiques, techniques et industrielles pour produire assez d'uranium enrichi pour construire une arme dans les prochaines années", précise-t-il néanmoins. L'objectif central consiste donc à l'empêcher d'en arriver à prendre cette décision.
    Ces informations diffèrent de celles de 2007, selon lesquelles l'Iran avait totalement suspendu son programme nucléaire. La République islamique "a étendu son infrastructure nucléaire en 2009, malgré des obstacles qui ont ralenti ces progrès", ajoute le nouveau rapport. Les perfectionnements iraniens ont aussi été faits sur les missiles balistiques et sa capacité à produire des armes chimiques et bactériologiques. La menace est pressante, d'autant plus que des liens nucléaires unissent l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie. Un réacteur secret syrien avait été détruit en 2007- opération que Damas impute à Israël -, et la Syrie serait peu coopérative avec les enquêteurs internationaux."

- L’adhésion de la Chine aux sanctions ne fait qu’accroître le danger iranien, Jean Tsadik (Mena) - "il était préférable de décider de sanctions mordantes à l’extérieur du Conseil de Sécurité, sans la Chine et peut-être sans la Russie, que de voter à l’ONU, à l’issue d’un nouveau délai, des sanctions que l’on sait, par avance, inopérantes" ; "il existe 75% de risques que Téhéran ait franchi le point de non-retour avant la fin de l’été".
http://www.menapress.org/
   "[...] Où se dirige-t-on à partir de maintenant, sur le plan diplomatique ? Les plus optimistes parlent d’une résolution dans "quelques semaines" ; en Israël, on craint qu’il faille attendre jusqu’en juin, période durant laquelle l’ONU se penchera sur le problème de la prolifération des armes atomiques. Les réalistes et les lecteurs de la Ména se rappellent que les sanctions avaient été annoncées par les Etats-Unis et les Européens pour septembre 2009, puis pour octobre, décembre, la fin de l’année, les premiers jours de 2010, les deux premières semaines de mars. Et maintenant : pour dans quelques semaines.
    Autre sujet d’inquiétude, à l’automne dernier, le Président Barack Obama menaçait de "sanctions déterminantes", également qualifiées de "mordantes". Une sémantique revue et corrigée à la baisse par l’Union Européenne et par Washington, qui affirment maintenant que les sanctions devraient se concentrer sur les Gardes de la Révolution. Nous entendons par là, qu’elles sont non seulement censées épargner la population iranienne, mais aussi l’économie du pays et même, c’est un comble, le Guide suprême Khameneï, le gouvernement profane et leur parodie de régime parlementaire.
    Dans ces conditions, les Six le comprennent sans doute, les chances d’amener les dirigeants perses à abandonner volontairement leur rêve nucléaire sont nulles. D’où l’appréhension supplémentaire, à Jérusalem, selon laquelle l’Amérique et l’Europe se contenteraient d’actes diplomatiques symboliques, alors qu’elles auraient, en fait, accepté l’idée d’avoir sous peu à traiter avec des ayatollahs possédant l’arme suprême. En Israël, on prend de moins en moins de gants pour évoquer cette éventualité à haute et intelligible voix, et pour envisager ce qu’il y aura lieu de faire si cette hypothèse se concrétise.
    On accueille également le ralliement de la Chine de façon plus mitigée qu’on ne l’a fait dans les chancelleries occidentales. On remarque que, tôt ce jeudi matin, Saad Jalili, le négociateur en chef iranien pour les affaires nucléaires et grand expert en la matière, se trouvait déjà à Pékin pour des entretiens avec les timoniers du régime. La Chine, qui l’a affirmé sur tous les tons, refusera l’adoption de sanctions "trop dures". Lors, on le préconisait depuis un certain temps dans la capitale des Israélites, il était préférable de décider de sanctions mordantes à l’extérieur du Conseil de Sécurité, sans la Chine et peut-être sans la Russie, que de voter à l’ONU, à l’issue d’un nouveau délai, des sanctions que l’on sait, par avance, inopérantes.
    Ce à quoi un haut fonctionnaire français, que j’ai joint ce matin au téléphone, m’a rétorqué que l’option israélienne était moins efficace que celle prônée par Nicolas Sarkozy, à savoir : on entérine d’abord les sanctions "molles" au Conseil, avec la Chine et la Russie, ce qui démontre que nous sommes tous au diapason sur la dangerosité du projet iranien. On fixe une date butoir à Ahmadinejad pour l’interruption de ses activités dans le domaine du nucléaire militaire. Ce moment passé, si les Perses persistent à faire la sourde oreille, on propose les sanctions "mordantes" aux Chinois et aux Russes, avec de nouvelles et bonnes raisons de les adopter. S’ils marchent, on a obtenu ce que l’on recherchait. Si ça n’est pas le cas, on décide des mesures dures en plus petit comité, mais en ayant avec nous tous les membres du CS d’accord sur la nécessité d’interrompre l’activité nucléaire de Téhéran. Ce peut être décisif pour la suite.
    J’ai demandé à mon interlocuteur s’il savait combien de temps pouvait durer cette manœuvre à deux vitesses. Il m’a répondu que "cela pourrait aller très vite si tout le monde y met de la bonne volonté". Je lui ai demandé s’il savait de combien de temps la communauté des nations disposait jusqu’à ce que l’Iran n’atteigne le point de non-retour dans son programme. Il m’a répondu qu’il l’ignorait avec "précision", mais que les spécialistes "étaient certainement au courant". J’ai enfin demandé au serviteur de l’Etat français, s’il était concevable d’imaginer que Paris se prépare à composer avec un Iran puissance nucléaire. Il m’a assuré que le Président Sarkozy, comme il l’a fréquemment déclaré, s’oppose catégoriquement à cette perspective et qu’il fait de son mieux pour l’éviter.
    [...] ce qui échappe aux 5+1 et que les ayatollahs saisissent parfaitement, c’est que nous sommes engagés dans une course contre le temps et que nous approchons de la ligne d’arrivée : la stratégie commune acceptée hier est intéressante, mais elle a exactement un an de retard. De l’avis d’experts atomiciens écoutés en Israël et aux Etats-Unis, il existe 75% de risques que Téhéran ait franchi le point de non-retour avant la fin de l’été. Ce qui signifie que la procédure diplomatique en deux temps, qui commencerait en juin... [...]
    En Israël, on ne voit pas notre tâche facilitée par la crise artificielle générée par Barack Obama. On considère comme extrêmement périlleux tout lien entre la question palestinienne et le danger iranien. Et on imagine que la pression exercée par le président US ne vise qu’à réduire encore notre marge de manœuvre militaire et à nous forcer d’accepter, nous aussi, la nucléarisation de Téhéran. [...]"


USA

- Etats-Unis – Un candidat marginal aux élections du Senat pour l'état de Missouri diffuse des messages antisémites (CFCA) - "les stations de radio ne peuvent pas censurer ni éditer les messages". Les messages audios - qu'on peut écouter sur le site - sont hallucinants ("les Juifs nous volent nos banques et nos femmes"...), le tout avec un accent bien sudiste.
http://www.antisemitism.org.il/fra/events/46455/Etats-Unis%E2%80%93Uncandidatmarginalaux%C3%A9lectionsduSenatpourl%5C%27%C3%A9tatdeMissouridiffusedesmessagesantis%C3%A9mites
   "Un candidat marginal aux élections pour le Senat pour l'état de Missouri a acheté du temps de transmission à la radio afin de diffuser des messages antisémites. Glenn Miller, de l'ouest de Missouri, s'est inscrit en tant que candidat pour remplacer le sénateur républicain Kit Bond qui se retire du Senat. Il fait concurrence à un membre du Congrès des Etats-Unis, Roy Blunt, le républicain qui est à la tête de la course électorale, et au candidat du parti démocratique, Robin Carnahan, pour les élections qui doivent se dérouler en novembre.
    Les messages de Miller à la radio ont commencé à être diffusés au début du mois de mars dans la région de Springfield et depuis la semaine dernière, à Kansas City. Dans l'un des messages, Miler dit qu'il veut "Sauver la race blanche et les blancs libres des juifs." La commission de la presse fédérale a demandé d'accorder aux candidats la possibilité de diffuser sur la radio. La loi fédérale dit également que les stations de radio ne peuvent pas censurer ni éditer les messages."

- Critique of Anti-Israel Editorial in New York Times (CAMERA) - "getting serious about peace, which is the editorial's nominal purpose, requires more attention to those who have rejected every serious overture".
http://blog.camera.org/
   "David Harris responds to a recent Times editorial that, like so many of that newspaper's editorials, excoriated Israel while virtually ignoring Palestinian responsibility for the situation in the Levant:
    "On March 27, The New York Times published a lead editorial entitled "Mr. Obama and Israel". It was a bare-knuckled assault on Israel. That will bring joy to Israel's critics. But it did a disservice to the realities on the ground.
    Of the editorial's twenty-six sentences, exactly one - "He [President Obama] must also press Palestinians and Arab leaders just as forcefully." - is devoted to Israel's neighbors. That's the sum total given to other side of the peace-process equation. It reads like a throwaway line to cover that flank.
    Of course, getting serious about peace, which is the editorial's nominal purpose, requires more attention to those who have rejected every serious overture - from the 1947 UN Partition Plan to the 2009 two-state proposal offered by Prime Minister Olmert. And it necessitates a more thorough review of the past 14 months since President Obama took office - and of most of the Arab world's failure to respond to Washington's pleas for confidence-building measures."

    Read the rest here."


Europe

- West Bank reaches Wigmore Hall, Charlotte Higgins (Guardian) - Un concert du Jerusalem Quartet dans la plus prestigieuse salle de Londres est interrompu puis annulé à cause de manifestations de boycott.
http://www.guardian.co.uk/culture/2010/mar/30/jerusalem-quartet-wigmore-hall-protest
Traduction :
http://www.europalestine.com/spip.php?article4900
   "Il est difficile d’imaginer lieu plus feutré que l’élégant Wigmore Hall, la salle la plus prestigieuse de Londres pour la musique de chambre ; toutefois, cette paix a été brusquement troublée lorsque que des manifestants anti Israéliens ont interrompu le concert donné lundi par le Jerusalem Quartet à l’heure du lunch. Le directeur du Wigmore Hall, John Gilhooly, raconte au Classical Music magazine : « la manifestation avait été de toute évidence soigneusement préparée. Les manifestants avaient dû acheter leurs billets longtemps à l’ avance, car ils étaient tous assis à part, dans différentes parties de la salle. L’un d’eux s’est levé et a commencé à chanter et à crier ; alors que nous le faisions sortir, un autre a fait de même dans une autre partie de la salle, et puis un autre et un autre ».
    Un des manifestants, Tony Greenstein, a écrit dans son blog : « je me suis levé… et j’ai dit aux musiciens du Jerusalem Quartet qu’ils étaient les ambassadeurs culturels de l’Israël de l’apartheid et de son armée devant laquelle ils se produisent ». Les défenseurs du quartet font valoir que le celliste, Kyril Zlotnikov, joue avec le West-Eastern Divan Orchestra fondé par Daniel Barenboim et Edward Said, orchestre qui regroupe de jeunes musiciens Israéliens et Arabes et ils signalent que le service militaire est obligatoire en Israël. La diffusion en direct du concert par Radio Trois a été interrompue et remplacée par un enregistrement du Salomon Quartet. Le récital du Jerusalem Quartet a finalement repris, mais « dans la salle, l’atmosphère était très tendue », a dit Gilhooly."


Monde

- Les pays donateurs promettent près de 10 milliards de dollars pour Haïti, Philippe Bolopion (Le Monde) - Plus précisément, 5 milliards de dollars dans les prochains 18 mois (contre 4,5 milliards en deux ans pour la Bande de Gaza).
http://lemonde.fr/ameriques/article/2010/04/01/pres-de-10-milliards-de-dollars-promis-a-la-reconstruction-de-haiti_1327123_3222.html#xtor=AL-32280184
   "Les pays donateurs ont surpassé les attentes des Nations unies, mercredi 31 mars, en clôture de leur conférence internationale, en promettant de consacrer, au cours des prochaines années, près de dix milliards de dollars (7,4 milliards d'euros) au relèvement d'Haïti, dévasté par un tremblement de terre le 12 janvier. Evoquant un "rendez-vous avec l'histoire", le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué la "générosité extraordinaire" de la communauté internationale. Les promesses de dons se sont chiffrées à plus de 5 milliards de dollars pour les prochains dix-huit mois, alors que l'ONU avait évalué les besoins à moins de 4 milliards de dollars sur cette période, et ne parvenait plus à obtenir que la moitié des fonds d'urgence réclamés. [...]"
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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 23:25

Extremistes-juifs.jpg

 

- Encore une photo de Juifs qui prennent d'assaut le Mont du Temple - shocking ! (Philosémitisme) - et ce n'est même pas un poisson d'avril !
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/encore-une-photo-de-juifs-qui-prennent.html

   "Palestine Today gratifie ses lecteurs d'une histoire sur des prétendus projets sionistes de prendre d'assaut le Mont du Temple pendant Pessah. A titre d'illustration l'article est accompagné d'une photo de Juifs qui profanent le Mont du Temple. Shocking!"

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 23:23

France

- Le Quai d'Orsay piégé par "le dialogue des cultures", Nathaniel Herzberg (Le Monde) - "Coup sur coup, le ministère français des affaires étrangères vient de soutenir le boycottage d'un film réalisé par une étudiante israélienne, puis de faire volte-face, et de désavouer son ambassade au Caire". Le copinage avec l'opinion arabe trouve-t-elle ses limites même au sein du Quai d'Orsay ?
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/03/31/le-quai-d-orsay-piege-par-le-dialogue-des-cultures-par-nathaniel-herzberg_1326778_3232.html
   ""Aujourd'hui, le dialogue des cultures et la réaffirmation de l'importance de la coexistence universelle sans frontières sont devenus indispensables." Cette profession de foi, les Rencontres de l'image, festival de cinéma organisé par le centre culturel du Caire, l'ont inscrite en français et en arabe sur leur site Internet. Du 8 au 15 avril, ce "lieu d'ouverture et de liberté" présentera une série de films réalisés en France et en Egypte. Un jury binational y remettra cinq prix. Joli programme, soutenu par le Centre national de la cinématographie égyptienne et la Femis, la grande école française des métiers du cinéma.
    Sauf que depuis vingt-quatre heures, le dialogue s'est transformé en combat. Coup sur coup, le ministère français des affaires étrangères vient de soutenir le boycottage d'un film réalisé par une étudiante israélienne, puis de faire volte-face, et de désavouer son ambassade au Caire. "Une affaire assez pénible", convient-on dans l'entourage de Bernard Kouchner.
    Flash-back : le 28 mars, le centre culturel du Caire annonce sa décision de déprogrammer Presque normal, un court métrage de Keren Ben Rafael. Un des membres du jury, le réalisateur égyptien Ahmed Atef, s'est violemment opposé à sa projection. Il ne lui reproche pas son contenu : cette comédie raconte l'histoire d'un garçon de 12 ans en quête d'anniversaire. Simplement, la jeune femme de 31 ans qui l'a réalisé, diplômée de l'école parisienne en 2009, est israélienne. Or M. Atef refuse "toute sorte de normalisation culturelle avec Israël ou des artistes israéliens". Il a annoncé sa démission. A l'Agence France-Presse, les services de l'ambassade confirment le retrait du film. Ils n'entendent pas prendre parti, assurent-ils. Du reste, le juré n'est pas réintégré. Mais il importe de clore une polémique et de protéger le festival.
    Cette "mesure d'apaisement" est défendue à Paris. "Nous soutenons la décision qui a été prise par l'ambassade de retirer le film et de ne pas réintégrer M. Atef, déclare le ministère au Monde. Au niveau local, c'est un non-événement." Tonalité presque identique à la Femis. Marc Nicolas, son directeur, juge certes ce retrait "pas très sympathique". Mais vantant la qualité de l'équipe du centre culturel, il "ne peut pas croire (qu'elle ait) pris cette décision sans raison". Keren Ben Rafael, elle, ne dramatise pas. Les cinéastes israéliens ont l'habitude de voir leurs films boycottés dans les pays arabes. Et même si, cette fois, le festival était aussi français, elle se dit juste "étonnée" et "triste" d'avoir été la cible "d'un autre réalisateur".
    Enfin, mardi après-midi, virage sur l'aile. Interrogé une nouvelle fois par Le Monde, le Quai d'Orsay déclare, dans un premier temps, avoir décidé de projeter le film hors festival... puis que le film est "réintégré dans la compétition". "Notre message, c'est jugez le film pour ce qu'il est, pas en fonction du CV du metteur en scène", précise-t-on dans l'entourage du ministre. Un principe ? "Disons que cette position présente plus d'avantages que d'inconvénients"."

- Le Quai d’Orsay et les « manifestations pacifiques », David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "le choix de l’itinéraire choisi pour cette manifestation, qui devait aboutir à la « Tombe de Rachel », ne pouvait être innocent". Vidéo de la manifestation ici.
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17901
   "Lors de son point de presse du lundi 30 mars, le porte-parole du Quai d’Orsay a été interrogé sur « l’arrestation de certains Palestiniens qui manifestaient pacifiquement à Jérusalem, à l’occasion du dimanche des Rameaux ». Le diplomate a ainsi présenté cet événement, tel qu’a dû le lui raconter le Consul général de France à Jérusalem, dont l’impartialité dans le conflit israélo-palestinien reste encore à démontrer : « Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, a été arrêté dimanche avec une quinzaine d’autres personnes à l’occasion d’une marche pacifique  depuis la basilique de la Nativité à Bethléem jusqu’au checkpoint dit de la "Tombe de Rachel" ».
    Il est évident, tout d’abord, que l’évocation de la qualité de dirigeant politique du leader de la manifestation ne pouvait laisser insensibles les autorités israéliennes, chargées de faire respecter l’ordre à Jérusalem, où un rien peut envenimer la situation. En second lieu, c’est faire preuve d’une grande naïveté que de feindre d’ignorer que, surtout, au Moyen-Orient, une manifestation sur la voie publique peut rapidement dégénérer.
    Enfin, et surtout – ce que ne fait, évidemment, pas le porte-parole du Quai d’Orsay – le choix de l’itinéraire choisi pour cette manifestation, qui devait aboutir à la « Tombe de Rachel », ne pouvait être innocent. Bien évidemment, le point d’arrivée avait été très vraisemblablement choisi par rapport à la décision annoncée il y a quelques semaines par le Premier ministre israélien d’inscrire le « tombeau de Rachel » sur la liste des lieux saints juifs, situés en Cisjordanie, auxquels le gouvernement israélien entendait veiller pour assurer leur maintien en bon état. Jusqu’à preuve du contraire, le « tombeau de Rachel » ne fait pas partie des lieux saints chrétiens, même si le retour à leurs sources pourrait conduire certains chrétiens à le revendiquer également…
    Le fait qu’officiellement, « cette marche était organisée par une ONG chrétienne pour protester contre les restrictions d’accès à Jérusalem imposées aux chrétiens palestiniens à l’occasion du dimanche des Rameaux » ne justifie en rien la place de choix occupée dans cette manifestation, non pas par un dignitaire religieux, mais par un responsable politique. Et lorsque le diplomate français appelle à « la remise en liberté d’Abbas Zaki et des personnes arrêtées à l’occasion d’une manifestation pacifique, en soutien à la liberté d’accès à la Ville sainte pour une importante fête religieuse chrétienne », il nous semble que le porte-parole du Quai d’Orsay laisse entendre, insidieusement, qu’Israël porterait atteinte à la liberté religieuse des chrétiens.
    Il n’est évidemment jamais venu à l’idée des autorités françaises de s’interroger sur les raisons pour lesquelles – heureusement - aucun désordre n’est jamais survenu dans ou aux alentours des lieux de culte chrétiens, sauf précisément en novembre 2002 à l’Eglise de la Nativité à Bethléem, qui avait été prise d’assaut par des terroristes palestiniens. La leçon a été tirée de cet incident et malheureusement les autorités israéliennes sont amenées, parfois, à prendre des mesures de sécurité pour éviter des débordements de nature à troubler gravement l’ordre public. Il est évident que les autorités israéliennes doivent trouver un équilibre entre deux libertés publiques fondamentales : d’une part la liberté religieuse et d’autre part le maintien de la sécurité et de l’ordre public.
    Malgré les mesures de sécurité prises par la police israélienne pour retreindre l’accès de l’Esplanade des Mosquées, on n’a jamais entendu dire que les mosquées étaient désertes. Il en a certainement été de même pour le dimanche des Rameaux pour les Eglises chrétiennes de Jérusalem. Que n’eut-on pas entendu si, par malheur, des incidents violents s’étaient produits, sinon lors de cette « manifestation pacifique », du moins à sa suite ? A croire que les diplomates français ignorent les débordements violents constatés au cours de manifestations tout aussi pacifiques à Paris… Alors de grâce, un peu plus de réalisme et moins de « prêchi-prêcha »."

- "'Boycott, désinvestissement, sanctions', une campagne pour la justice", par Ivar Ekeland, Annick Coupé, Nahla Chahal et Michèle Sibony (Le Monde.fr) - Un plaidoyer pour boycotter Israël trouve sa place sur Le Monde.fr, pour la plus grande joie des internautes haineux. Un des signataires est ancien président de l'université Paris-Dauphine.
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/03/31/boycott-desinvestissement-sanctions-une-campagne-pour-la-justice-par-ivar-ekeland-annick-coupe-nahla-chahal-et-michele-sibony_1326939_3232.html


Washington/Jérusalem

- Barack Obama souhaiterait un gel des constructions à Jérusalem (Reuters) - "l'idée de ne pas déclarer ouvertement un gel des constructions à Jérusalem-Est mais de tenter de trouver un "arrangement silencieux" ferait consensus parmi les ministres".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100331/twl-po-israel-jerusalem-38cfb6d.html
   "Barack Obama souhaite qu'Israël gèle pendant quatre mois les constructions à Jérusalem-Est en échange d'une nouvelle tentative de relance des pourparlers de paix avec les Palestiniens, rapporte le quotidien israélien Haaretz. Par le biais de cette concession, le président américain espère amener l'Autorité palestinienne à reprendre un dialogue direct avec l'Etat juif, plutôt que les "entretiens de proximité" indirects envisagés jusqu'ici par Washington, selon une source politique israélienne citée par Haaretz. Un porte-parole du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'est refusé à commenter ces informations.
    Interrogé à ce propos, un proche conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré: "Ce qui est nécessaire avant tout retour à des négociations, directes ou indirectes, c'est un gel des colonies à Jérusalem et dans le reste de la Cisjordanie." Barack Obama a également pressé Israël de ne plus construire à Jérusalem-Est [...].
    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré ce week-end au journal Maariv que la principale exigence adressée par Washington à Israël visait à "geler les constructions dans la plupart des quartiers juifs". Il en a cité quatre [dont Neve Yaakov, French Hill et Ramat Shlomo] situés dans l'est de Jérusalem. Lieberman a jugé cette exigence "totalement déraisonnable", ajoutant qu'aucun des principaux ministres du cabinet ne l'avait acceptée.
    Selon Haaretz, l'idée de ne pas déclarer ouvertement un gel des constructions à Jérusalem-Est mais de tenter de trouver un "arrangement silencieux" ferait consensus parmi les ministres. [...]"

- Obama : Netanyahou doit prendre des décisions courageuses (Guysen) - Problème : un courage qui n'est pas partagé en face mènera à tout sauf à la paix.
http://www.guysen.com/news_Obama-Netanyahou-doit-prendre-des-decisions-courageuses_269362.html
   "Dans une interview diffusée ce mardi soir sur MSNBC, le président américain Barack Obama a révélé ce qu'il a vraisemblablement dit au Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou la semaine dernière lors de leur entretien en tête à tête à la Maison Blanche. ''Je pense que Netanyahou comprend qu'il doit faire des actions courageuses, et je pense qu'il le ressent également au niveau politique'', a-t-il notamment affirmé, tout en soulignant que les relations entre les deux pays sont ''solides comme du roc''."

- « Remplacer le Likoud », Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "Israël laisserait entendre qu’aucun projet de construction massive particulier n’était prévu pour les quatre prochains mois, ce qui pourrait coïncider intentionnellement avec la demande du président des États-Unis".
http://www.actu.co.il/2010/03/%C2%AB-remplacer-le-likoud-%C2%BB/
   "Le président du parti d’Union Nationale, Ya’acov Katz, s’est déclaré profondément déçu par l’attitude du forum des sept, réunis pour se concerter au sujet des pressions américaines et internationales relatives à la construction à Jérusalem. Cette démarche visait au départ à renforcer la position d’Israël et à formuler un avis sans équivoque. Cependant, d’après le quotidien Haaretz, la fermeté escomptée ne concernerait que les déclarations officielles et rendues publiques.
    Le président des États-Unis, Barack Obama, a exigé le gel de la construction pour les Juifs à Jérusalem pendant une période de 4 mois. Les Sept ont été unanimes sur un point: Israël n’acceptera en aucun cas d’annoncer publiquement l’arrêt de la construction à Jérusalem. [...] le forum a évoqué l’éventualité de parvenir à un accord tacite avec l’administration américaine. Selon le quotidien, Israël laisserait entendre qu’aucun projet de construction massive particulier n’était prévu pour les quatre prochains mois, dans les secteurs tombant sous la nomination de « Jérusalem-Est», ce qui pourrait coïncider intentionnellement avec la demande du président des États-Unis. [...]
    [Yaakov Katz] propose la solution suivante: « Le peuple d’Israël doit changer de direction politique et s’en choisir une qui ne renonce pas à ses principes, ni officiellement, ni en se cachant. Toute concession n’apporte pas la paix mais durcit davantage des ennemis d’Israël jusqu’à ses alliés. »"


Israël

- Teh History of Israel (Vidéo 2mn18) - Un exposé sur Israël à partir de Wikipédia... Très marrant !
http://www.youtube.com/watch?v=G5fct53p7nI

- Israël Betenou exige des poursuites contre le maire de Sakhnin (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Betenou-exige-des-poursuites-contre-le-maire-de-Sakhnin_269436.html
   "Le député du parti Israël Betenou, Alex Miller, a écrit une lettre au ministre de l'Intérieur dans laquelle il exige l'ouverture d'une enquête suite à la commémoration de "la journée de la terre" à Sakhnin, localité israélienne arabe à l'est d'Akko, lors de laquelle des manifestants, au nombre de 60000, ont brandi des drapeaux du Hezbollah et des photos de son chef, Hassan Nassrallah."


Gaza & Hamas

- "Guerre de l'argent" entre l'Autorité palestinienne et le Hamas (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Guerre-de-l-argent-entre-l-Autorite-palestinienne-et-le-Hamas_269504.html
   "L'Autorité monétaire palestinienne et l'Association des banques palestiniennes ont fermé les banques de Gaza en signe de protestation contre le million et demi de shekels volé par le Hamas."

- Rivalité entre le Hamas et le Djihad Islamique dans la course au meilleur terroriste (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Rivalite-entre-le-Hamas-et-le-Djihad-Islamique-dans-la-course-au-meilleur-terror_269486.html
   "Dans le cadre de la lutte que se livrent le Hamas et le Djihad islamique par médias interposés pour gagner le soutien de la rue palestinienne, la branche armée du mouvement terroriste Hamas a publié une vidéo des échanges de tirs intervenus vendredi dernier au cours desquelles deux soldats israéliens avaient trouvé la mort. Un porte parole du mouvement terroriste a indiqué que via ce ''documentaire'' le ''Hamas prouvait sa capacité de faire mal à l'ennemi sioniste''."

- Le soldat blessé à Gaza reprend connaissance (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-soldat-blesse-a-Gaza-reprend-connaissance_269453.html
   "Guy Elmakayes, le soldat grièvement blessé à la poitrine au cours de heurts avec des terroristes dans la bande de Gaza a été transféré à l'hôpital Sheba de Tel Hashomer après avoir repris connaissance. Sa situation a été définie comme stable."

- L'Égypte saisit 41 véhicules qui servaient à la contrebande d'armes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-egypte-saisit-41-vehicules-qui-servaient-a-la-contrebande-d-armes_269491.html
   "La police égyptienne a saisi aujourd'hui 41 véhicules qui servaient pour la contrebande d'armes entre l'Égypte et la bande de Gaza. C'est ce qu'a annoncé une source officielle des services de sécurité de l'état. Les policiers égyptiens continuent leurs patrouilles pour tenter d'enrayer les contrebandes entre le territoire égyptien et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas."

- Le Hamas ferme sur ses positions au sujet de Guilad Shalit (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-ferme-sur-ses-positions-au-sujet-de-Guilad-Shalit_269498.html
   "Dans le cadre des festivités de la ''journée de la terre'' organisées à Gaza, les responsables du Hamas ont indiqué que la libération du soldat israélien Guilad Shalit ne sera ''possible'' que dans le cas où Israël ''accepterait de libérer également des arabes israéliens'' qu'ils ont qualifié de ''combattants pour la liberté'' qui luttent pour prouver au monde que cette terre ne ''restera pas aux mains des juifs''."


Judée-Samarie

- Trois gardes frontières blessés dans des manifestations à Bitouniya (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Trois-gardes-frontieres-blesses-dans-des-manifestations-a-Bitouniya_269464.html
   "Les forces de sécurité ont dispersé mercredi quelque 200 manifestants palestiniens et militants de gauche qui avaient protesté au point de passage de Bitouniya au nord de Jérusalem. Les manifestants ont lancé des pierres sur les gardes frontières et les soldats de Tsahal. Trois gardes frontières ont été légèrement blessés et ont été soignés sur place. Deux manifestants ont été arrêtés et le point de passage a été fermé."

- Heurts entre soldats israéliens et manifestants palestiniens en Cisjordanie (AFP) - "Des dirigeants du Fatah ont pris part à cette manifestation".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/31/heurts-entre-soldats-israeliens-et-manifestants-palestiniens-en-cisjordanie_1327019_3218.html
   "Les forces de sécurité israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes, mercredi 31 mars, pour disperser des manifestants palestiniens qui lançaient des pierres pour protester contre la détention d'un cadre du Fatah en Cisjordanie occupée, selon des témoins. Quelque 300 Palestiniens s'étaient rassemblés devant le point de contrôle de Beitounia, près de la prison militaire d'Ofer, où une dizaine d'activistes palestiniens, dont un chef du Fatah, Abbas Zaki, sont détenus depuis dimanche. [...] Des dirigeants du Fatah ont pris part à cette manifestation de solidarité qui devait coïncider avec la comparution en justice des 10 militants palestiniens. L'audience a été repoussée à jeudi. [...]"

- Un militaire blessé près du caveau de Makhpela à Hébron (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/un-militaire-blesse-pres-du-caveau-de-makhpela-a-hebron/
   "Un militaire a été blessé par des éclats qui se sont logés sous son œil. Il a été soigné au dispensaire de Kyriat Arba, son état ne nécessitant pas d’hospitalisation. L’incident a eu lieu près du Caveau de Makhpela suite à des jets de pierres."

- Des journalistes "traitres", Khaled Abu Toameh (JP) - Une rencontre avec des Israéliens leur vaut une exclusion de leur syndicat, lequel "prévoit aussi de tenir une réunion d'urgence la semaine prochaine pour discuter de mesures punitives à l'encontre de ces reporters qui défient l'interdiction de normalisation avec Israël".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045713940&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Des journalistes palestiniens conspués par le Hamas et le Fatah. Leur crime ? Avoir rencontré la semaine dernière des confrères israéliens et un porte-parole de Tsahal à Tel-Aviv. La rencontre et le voyage avaient été arrangés par l'organisme israélien Israel project. Les journalistes ont rencontré Avichaï Eddri, responsable de la branche arabophone du bureau du porte-parole de Tsahal. Trois de ces journalistes - Lana Shaheen, Mueen al-Hilu et Abdel Salam Abu Askar - viennent de la bande de Gaza, les deux autres sont originaires de Judée-Samarie. Ils sont aujourd'hui exclus du syndicat palestinien des journalistes - organisme contrôlé par le Fatah.
    Le syndicat est même allé jusqu'à créer une commission pour connaitre les véritables desseins des journalistes et l'identité de leurs hôtes. Le syndicat prévoit aussi de tenir une réunion d'urgence la semaine prochaine pour discuter de mesures punitives à l'encontre de ces reporters qui défient l'interdiction de normalisation avec Israël. De son côté, le Hamas a également haussé le ton à l'égard de ces "collaborationnistes" qui seront inscrits sur une "liste noire". Autrement dit, le boycott des journaux et des institutions. Une mort professionnelle. Des représentants du Hamas affirment que plusieurs d'entre eux sont connus pour être des partisans de Mohammed Dahlan, un ancien commandant de sécurité du Fatah dans la bande de Gaza.
    L'Association de la presse démocratique, a appelé les journalistes à se «repentir» et à exprimer publiquement des excuses pour s'être rendus dans l'«entité sioniste». Wisam Afifed, rédacteur en chef du journal du Hamas Al-Resalah veut même aller plus loin. Il a appelé les journalistes palestiniens à "désavouer" et à "prendre leurs distances" avec les journalistes "traitres"."

- 10% du produit national brut palestinien provient du travail en Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_10-du-produit-national-brut-palestinien-provient-du-travail-en-Israel_269448.html
   "Israël a compté jusqu'à 44000 travailleurs palestiniens par jour sur son sol entre 2002 et 2008, dont la plupart ont travaillé de manière illégale."

- Givat Hayovel sauvé par ses soldats ?, Yaakov Katz (JP) - "le Groupe de la ligne bleue, une branche du bureau du procureur militaire responsable du tracé des frontières, va réétudier la situation de l'avant-poste".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045713149&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le ministère de la Défense veut faire un geste. L'avant-poste de Givat Hayovel pourrait échapper aux démolitions. En particulier, les maisons de deux soldats disparus : Eliraz Peretz et Roi Klein. Le major Eliraz Peretz a été tué vendredi dernier dans la bande de Gaza, laissant derrière lui une femme et quatre jeunes enfants qui ont grandi dans l'avant-poste situé dans le groupe d'implantations Eli. Le sujet était déjà sensible car un autre soldat de Givat Hayovel a connu lui-aussi une fin tragique. Il s'agit du soldat Roi Klein tué durant la seconde guerre du Liban en 2006. Sa veuve et ses deux enfants résident également dans l'avant-poste.
    Dans les prochaines semaines le Groupe de la ligne bleue, une branche du bureau du procureur militaire responsable du tracé des frontières, va réétudier la situation de l'avant-poste Givat Hayovel. Puis le ministère de la Défense soumettra sa réponse à la Haute cour de justice. L'avant-poste a été fondé en 1998 mais est considéré comme illégal car la localité a été construite sans toutes les autorisations préalables. Givat Hayovel avait pourtant reçu une enveloppe de 250 000 shekels du ministère du Logement. Treize des dix-sept maisons de l'avant-poste et 30 caravanes ont été construites sur une terre appartenant partiellement aux Palestiniens. D'où un ordre de démolition qui n'a jamais été appliqué jusqu'à présent. Dans le passé, la Haut cour a toujours rejeté les appels en faveur de Givat Hayovel."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Hezbollah : des Palestiniens et des Syriens ont aidé le Mossad à assassiner Imad Moughnyeh (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hezbollah-des-Palestiniens-et-des-Syriens-ont-aide-le-Mossad-a-assassiner-Imad-M_269440.html
   "Le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem, a déclaré que, d'après une enquête menée par l'organisation terroriste chiite, le Mossad a été aidé par des Palestiniens et des Syriens dans l'affaire de l'assassinat d'Imad Moughniyeh, l’ancien chef des opérations militaires de l’organisation terroriste, en février 2008."

- Le Hezbollah affirme qu'il ne dispose pas d'armes au sud du Litani (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hezbollah-affirme-qu-il-ne-dispose-pas-d-armes-au-sud-du-Litani_269446.html
   "Naïm Kassem, numéro 2 du Hezbollah affirme que son organisation respecte scrupuleusement la résolution1701 du Conseil de sécurité de l'Onu qui interdit la présence de la milice chiite libanaise terroriste au sud du fleuve Litani, mais a ajouté que le Hezbollah poursuivait son réarmement en parallèle à celui de l'armée libanaise pour se préparer au "jour de la future offensive sioniste"."

- Première rencontre depuis six ans entre Bachar el-Assad et Walid Joumblatt (AP) - "Hassan Nasrallah jouait depuis plusieurs mois les médiateurs entre les Syriens et Joumblatt".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-syrie-liban-joumblatt-2844f0d.html
   "Le président syrien Bachar el-Assad et le leader druze libanais Walid Joumblatt se sont rencontrés mercredi pour la première fois depuis six ans, signe de réconciliation entre Damas et l'un de ses plus féroces détracteurs au Liban, a annoncé l'agence de presse officielle syrienne SANA. Un réchauffement des relations entre Walid Joumblatt et Damas pourrait accélérer la reprise de l'influence syrienne dans la vie politique libanaise, cinq ans après le retrait des troupes syriennes du Pays du Cèdre. Les Syriens avaient quitté le Liban en avril 2005, accusés d'être derrière l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, et mettant un terme à près de trente ans d'emprise sur son voisin. [...]
    Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, jouait depuis plusieurs mois les médiateurs entre les Syriens et Joumblatt. Cette esquisse de rapprochement pourrait également affaiblir la coalition gouvernementale, dont Joumblatt, chef du Parti socialiste progressite (PSP) a claqué la porte en août. Le chef druze, connu pour ses revirements d'alliance, avait été en son temps un des plus proches alliés de la Syrie, pendant les années de la guerre civile libanaise, où il fut l'un des principaux chefs de milice."


Monde arabe

- Des soucis en Algérie, Amit Cohen, Ronen Solomon & Eli Berdenstein (Maariv) - "l’Israélien aurait utilisé un faux passeport espagnol".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7816
   "Un nouveau scandale comme celui de Dubaï ou bien une prudence excessive de la part des autorités ? Un Israélien a été arrêté dans le sud de l’Algérie, suspect d’être un agent du Mossad. C’est ce qu’a rapporté un journal algérien. La semaine dernière, les journaux rapportaient que cet Israélien de 35 ans aurait été enlevé par Al-Qaïda, mais maintenant il s’avère qu’il a été arrêté par les services de sécurité locaux.
    Selon le journal algérien A-Nahar Al-Jadid, l’Israélien aurait utilisé un faux passeport espagnol portant le nom d’« Alberto ». Après un séjour à Alger, il s’est installé à Hassi Messaoud, ville pétrolière située à 850 km au sud de la capitale, où il se serait présenté comme un arabe-israélien au nom d’Abou Amar, habitant de Jérusalem-ouest et partisan de la résistance palestinienne, s’identifiant avec le Hamas. Il aurait pu entrer en Algérie grâce à des garanties que lui avaient accordées quatre ressortissants égyptiens, résidents de Hassi Messaoud qui travaillent pour une filiale de la société égyptienne Orascom, spécialisée dans le bâtiment.
    Depuis son arrestation, « Alberto » a été interrogé en profondeur puis a été transféré vers la capitale pour une vérification des réelles circonstances de son séjour dans le pays. Il a été autorisé de parler avec sa famille à Tel-Aviv suite aux rumeurs selon lesquelles il aurait été kidnappé par la branche locale d’Al-Qaïda."

- Le ministre algérien de l'Intérieur dément l'arrestation d'un Israélien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-ministre-algerien-de-l-Interieur-dement-l-arrestation-d-un-Israelien_269468.html
   "Le ministre algérien de l'Intérieur a déclaré mercredi que son pays n'avait aucune information sur un quelconque citoyen israélien qui aurait disparu dans la région de Hassi Masoud."

- Une chef terroriste? Impossible, Brian Palmer (Slate.fr) - "Les femmes de la famille al-Qaida sont souvent bonnes à marier, point. De nombreux terroristes de haut rang marient leurs filles à un collègue basé à l'étranger, ce qui permet de renforcer les liens entre les organisations terroristes régionales et internationales".
http://www.slate.fr/story/19345/une-chef-terroriste-impossible-plafond-verre-parite
   "[...] C'est un fait, les femmes n'occupent pas de postes de chef au sein des grandes organisations terroristes islamistes. Interrogé sur le plus haut rang tenu par une femme au sein d'al-Qaida, Ayman al-Zawahiri a répondu qu'aucune femme n'appartenait à l'organisation. Toutefois, le rôle de «femme au foyer» de l'épouse d'un djihadiste est colossal.
    Chez les auteurs d'attentats-suicides, les femmes peuvent devenir des citoyennes de seconde zone. Des interviews de femmes kamikazes ayant manqué leur attentat portent à croire que beaucoup ont été envoyées sur le terrain alors qu'elles n'étaient pas ou peu entraînées. Il arrive même que leur chef (un homme) ne leur dise pas où agir et où déclencher leurs explosifs. En outre, les femmes sont rarement entraînées au combat.
    Il existe pourtant des emplois de djihadiste pour les femmes au-delà de leur fonction de mère et d'épouse. Nombre d'entre elles sont chargées du recrutement et de l'endoctrinement: Noralwizah Lee Abdullah, la femme du chef terroriste indonésien Hambali, est devenue active dans ce domaine lorsque son mari est parti en exil. Des femmes auraient également contribué à al-Hansa, l'ancien magazine en ligne d'al-Qaida destiné aux femmes, bien que d'aucuns soupçonnent les auteurs d'être des hommes utilisant un pseudonyme féminin.
    Les femmes qui ambitionnent de prendre la tête d'un groupe terroriste ont des raisons de se sentir lésées. Dans les années 1950, les séparatistes algériens se sont servis de combattantes en burqa contre les forces françaises, mais elles ont ensuite été exclues des postes d'encadrement et de direction après l'indépendance de l'Algérie. Les leaders du PKK kurde et des Tigres tamouls du Sri Lanka ont expliqué aux femmes kamikazes que leurs sacrifices permettraient à leurs consœurs d'évoluer dans la hiérarchie de l'organisation. Ils n'ont pas tenu leurs promesses.
    Les femmes de la famille al-Qaida sont souvent bonnes à marier, point. De nombreux terroristes de haut rang marient leurs filles à un collègue basé à l'étranger, ce qui permet de renforcer les liens entre les organisations terroristes régionales et internationales. Exactement comme le faisaient jadis les monarques européens. Oussama Ben Laden serait marié à la fille du mollah Omar et vice-versa. Autre exemple, le terroriste indonésien Haris Fadhilah a offert sa fille à Omar Al-Farouk, un éminent agent d'al-Qaida. Ces mariages arrangés serviraient à approfondir la collaboration et la communication entre les groupes terroristes. Mais les signes de véritable pouvoir exercé par les femmes font défaut. (De nombreuses combattantes tchétchènes ont également acquis leur statut à travers le mariage. Les Veuves noires sont un groupe de kamikazes qui s'efforcent de terminer les missions que leur mari, leur père ou leur frère martyr avait commencées.) [...]"


Iran

- Un rapport de la CIA confirme : l'Iran poursuit sa course à l'arme nucléaire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-rapport-de-la-CIA-confirme-l-Iran-poursuit-sa-course-a-l-arme-nucleaire_269438.html
   "Selon un rapport de la centrale de renseignements américaine, l'Iran poursuit ses efforts en vue d'acquérir l'arme nucléaire en enrichissant de l'uranium, en dépit des condamnations de la communauté internationale."

- La Chine prête à discuter de nouvelles sanctions sur l'Iran (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-usa-iran-sanctions-chine-224d7fb.html
   "La Chine s'est dit prête à examiner une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur de nouvelles sanctions contre l'Iran, après avoir été longtemps opposée à des sanctions internationales contre le programme nucléaire iranien, ont confié mercredi deux responsables américains. [...] L'un de ces responsables a précisé que la Chine s'était engagée à discuter des détails d'une résolution du Conseil de sécurité et que les Etats-Unis envisageaient, sur cette base, de faire pression pour faire adopter une résolution. Ces deux responsables ont toutefois reconnu que cela ne signifiait pas qu'il y avait, d'ores et déjà, un consensus global sur des sanctions. [...]"

- Mullen : l'Iran a une influence de plus en plus négative sur l'Afghanistan (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mullen-l-Iran-a-une-influence-de-plus-en-plus-negative-sur-l-Afghanistan_269470.html
   "Le chef d'état-major interarmées américain Mike Mullen a déclaré mercredi que l'Iran avait une influence de plus en plus négative sur l'Afghanistan. "L'Iran œuvre à augmenter son influence dans la région. D'un côté ce n'est pas surprenant, il s'agit d'un Etat voisin, d'un pays voisin. D'un autre côté cette influence est trop souvent négative", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse à Kaboul."

- Un scientifique iranien porté disparu a fait défection vers les Etats-Unis (AP) - il "avait disparu en juin dernier lors d'un pèlerinage en Arabie saoudite".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-usa-iran-scientifique-224d7fb.html
   "Un scientifique iranien spécialiste du nucléaire, porté disparu depuis l'été dernier, a fait défection vers les Etats-Unis et aide la CIA à tenter de bloquer le développement du programme nucléaire de Téhéran, a rapporté mardi ABC. La CIA n'a pas commenté l'information. Shahram Amiri, qui travaillait à l'université de Téhéran Malek Ashtar, une institution proche des Gardiens de la Révolution, avait disparu en juin dernier lors d'un pèlerinage en Arabie saoudite. Des informations avaient déjà circulé sur son possible passage à l'Ouest et de son aide aux pays occidentaux pour surveiller le programme de développement nucléaire iranien. Citant des personnes impliquées dans l'opération des services de renseignements, ABC News affirme que la disparition d'Amiri était une opération prévue de longue date par la CIA pour le persuader de rejoindre aux Etats-Unis."

- Le chef de l'IAEA se déclare opposé à des sanction contre l'Iran (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-chef-de-l-IAEA-se-declare-oppose-a-des-sanction-contre-l-Iran_269399.html
   "Le chef de l'organisme des Nations-Unies chargé de la surveillance de l'utilisation de l'énergie nucléaire dans le monde, Yukiya Amano, s'est dit opposé à de nouvelles sanctions contre l'Iran dans le cadre du développement de son programme nucléaire car, selon lui, elles rendraient la tâche de ses inspecteurs plus difficile. "Comme l'Iran le déclare assez souvent, ils ne veulent pas agir sous la pression", a t'il ajouté."

- Amnesty International: 112 exécutions en Iran en deux mois (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Amnesty-International-112-executions-en-Iran-en-deux-mois_269390.html
   "Dans son rapport annuel sur la peine de mort dans le monde, l'ONG a affirmé que l'Iran avait exécuté 112 personnes dans les deux mois qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin et précédé son investiture en août. En outre, le rapport accuse l'Iran et l'Arabie saoudite d'avoir violé les lois internationales en exécutant des personnes - au moins sept au total pour les deux pays - pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures."

- No to containment (JP editorial) - "La compromission avec les mollahs antisémites et anti-occidentaux, qui se considèrent en phase ascendante et peuvent revendiquer des millions de partisans, ne peut être comparée à la contrepartie de la Guerre Froide, avec ses apparatchiks soviétiques âgés, idéologiquement en faillite".
http://www.jpost.com/Opinion/Editorials/Article.aspx?id=172109
Traduction Sentinelle 5770 :
http://lessakele.over-blog.fr/article-non-a-la-politique-d-endiguement-47771929.html
   "L’idée “d’endiguement” semble marginaliser toute perspective précédente de frappe militaire préventive contre les installations nucléaires de l’Iran. Des indications se multiplient sur la décision du gouvernement Obama de faire monter sévèrement la pression sur Israël : la construction à Jérusalem Est pourrait être liée à la politique de facto des USA d’éviter une confrontation militaire avec Téhéran. Bien que les officiels américains le démentent publiquement, on a vu au cours des semaines récentes les signes croissants d’une réconciliation des Etats-Unis avec un Iran nucléaire.
    L’idée « d’endiguement » – fondée sur la conception que ce qui a fonctionné pendant la Guerre Froide avec l’URSS et la Chine fonctionnera avec les mollahs aujourd’hui – semble marginaliser toute perspective récente de frappe militaire préventive contre les installations nucléaires de l’Iran si, ou plutôt quand, l’effort actuel de négociation et de sanctions sera en échec reconnu. L’idée semble être que quand un Iran nucléaire surgira, il sera dissuadé d’utiliser directement sa capacité nucléaire ou de l’exporter à ses semblables du Hezbollah et du Hamas.
    Dans une analyse récente d’informations, le journaliste du ‘New York Times’ Davis Sanger a cité intégralement le dernier titre de ‘Foreign Policy’, intitulé « Quand l’Iran disposera de la bombe », et a déclaré simplement que « le gouvernement est engagé en faveur de l’endiguement désormais – bien qu’il souligne que l’augmentation de sa puissance défensive dans le Golfe est destinée à dissuader une attaque conventionnelle de l’Iran ». Et alors que la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, intervenant à la conférence politique du Comité des Affaires Publiques Amérique Israël - AIPAC – la semaine dernière, a déclaré pas moins de quatre fois de suite qu’un Iran pourvu de l’arme nucléaire serait « inacceptable », elle s’abstint néanmoins de mentionner directement la possibilité d’une intervention militaire.
    Les révélations cette semaine de l’ordre donné par le président Mahmoud Ahmadinejad de lancer bientôt deux nouvelles usines nucléaires, à construire à l’intérieur de montagnes pour les protéger d’une attaque, n’ont pas provoqué une réponse plus agressive des USA. L’un des principaux partisans de « l’endiguement » est Zbigniew Brzezinski, conseiller national à la sécurité de Jimmy Carter, et partisan enthousiaste d’Obama qui mis en garde contre les retombées d’une frappe militaire sur l’Iran.
    Sur cet arrière-fond, la réaction délibérément excessive du gouvernement Obama à l’extension d’un quartier religieux à Jérusalem-Est peut être interprétée comme un avertissement à Israël de l’interruption du soutien inconditionnel de Washington dans tous les domaines. Comme Stephen Hayes le formule dans un article récent du ‘Weekly Standard’ : « Vous croyez que nous avons surréagi à une construction de maisons crachées à la face à Jérusalem ? Essayez de bombarder l’Iran. » En fait, Brzezinski, qui a travaillé à un dossier politique avec le secrétaire d’Etat à la défense Robert Gates en 2004 au Conseil pour les Affaires Etrangères, a déclaré dans un entretien avec ‘The Beast’ en 2009 que les Forces Armées des USA abattraient des avions de chasse israéliens s’ils allaient à l’encontre des ordres américains et attaquaient des installations nucléaires iraniennes.
    Dans le cadre de la stratégie émergente américaine de l’endiguement, Israël poussant à une intervention militaire pose une lourde responsabilité. Une frappe militaire israélienne sur les installations nucléaires iraniennes sans le soutien des USA est presque hors de question. Israël aurait besoin de la permission des USA pour survoler l’Irak, pour recharger en combustible et réparer les avions de combats des Forces Aériennes d’Israël sur les bases régionales de l’armée US. Même si Israël devait décider qu’il est obligé d’agir et d’une certaine façon d'opérer sans l’aide technique des USA, il est désormais incertain de savoir si les USA soutiendraient Israël au Conseil de Sécurité de l’ONU et au-delà, dans d’inévitables conséquences et dénonciations diplomatiques, économiques, diplomatiques.
    Pourtant Israël doit continuer de résister à l’endiguement. Un Iran nucléaire ne fait pas que remettre en cause l’équilibre de la puissance au Moyen-Orient et enhardir les islamistes dans leur lutte de rapaces contre l’Occident ; c’est une menace existentielle pour Israël. Même si l’on croit que Téhéran est suffisamment “pragmatique” pour ne pas frapper directement l’Etat juif dont il recherche ouvertement l’élimination, personne ne peut garantir que le Téhéran fondamentaliste ne glissera pas une bombe rudimentaire ou du matériel au Hamas, au Hezbollah ou à un réseau inspiré par al Qaïda.
    La compromission avec les mollahs antisémites et anti-occidentaux, qui se considèrent en phase ascendante et peuvent revendiquer des millions de partisans, ne peut être comparée à la contrepartie de la Guerre Froide, avec ses apparatchiks soviétiques âgés, idéologiquement en faillite. La confrontation actuelle ressemble davantage à la décision de Hitler en 1936 d’envoyer des troupes allemandes en Rhénanie – violant avec une détermination belliqueuse le traité de Versailles – alors que la France et la Grande-Bretagne se tenaient coites. Comme les attentats à la bombe dans le métro russe l’illustre de nouveau, l’islam radical est loin de perdre son élan, et il menace la liberté partout – pas seulement à Jérusalem, mais à Moscou et à Washington. « L’endiguement » ne l’émasculera pas."


Europe

- Reconsidérer la vente de matériel militaire à Israël (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/reconsiderer-la-vente-de-materiel-militaire-a-israel/
   "Une commission du Parlement britannique demande au gouvernement Brown de reconsidérer la vente de matériel militaire à Israël du fait de l’utilisation qui en a été faite lors de l’Opération « Plomb durci »."

- Budapest : jets de pierres sur la maison du rabbin au cours du deuxième seder (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Budapest-jets-de-pierres-sur-la-maison-du-rabbin-au-cours-du-deuxieme-seder_269465.html
   "La maison de l'émissaire Chabad à Budapest, le rabbin Samuel Raskin a subi mardi par deux fois des jets de pierres au cours du second Seder de Pessah qui réunissait 50 invités, dont de nombreux Israéliens. Une fenêtre a été brisée lors de la deuxième attaque."

- Les évêques norvégiens sont favorables au document Kairos (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/les-eveques-norvegiens-sont-favorables.html
   "Source: Kairos document popular with Norwegian Bishops, Norway, Israel and the Jews
    Cette semaine, Morgenbladet, un hebdomadaire lu par des jeunes citadins, a reproduit l'intégralité du document Kairos. Morgenbladet semble croire que ce document annonce une nouvelle ère. Peut-être que l'intention de Morgenbladet est de suggérer que ce sera une nouvelle ère où nous pourrons tous vivre en paix, en faisant abstraction des facteurs d'ethnicité et de religion. Et la meilleure manière de vérifier cette hypothèse est de la tester aux dépens de quelqu'un d'autre. Ce qui est déprimant c'est qu'un grand nombre de Norvégiens sont d'accord avec cette proposition. Dagenmagazinet a un autre avis et souligne que le document Kairos est très politisé et anti-israélien.
    Mais comme le fait remarquer Ny Tid, le Comité norvégien pour la Palestine approuve le document. Il y a un an, Line Khateeb du Comité Palestine a raconté au prestigieux Dagens Næringsliv que les chrétiens et les musulmans vivaient comme des frères en Palestine, qu'ils se rendaient souvent visite afin d'échanger des cadeaux. Dans la même interview, elle attribua l'augmentation des accidents de la route mortels en Israël à la détresse psychologique induite par l'occupation d'un pays étranger. Du n'importe quoi. Le jour viendra où les évêques norvégiens feront preuve de courage et agiront comme des hommes en insistant pour que l'Arabie Saoudite accorde les mêmes droits aux chrétiens. [...] Un avis différent sur le document Kairos: Pour l'évêque d'Anvers le boycott d'Israël peut favoriser la montée de l'antisémitisme"

- Les députés belges veulent interdire le voile intégral, Jean-Pierre Stroobants (Le Monde) - "Tous les partis se sont ralliés à la proposition déposée initialement par les libéraux francophones", malgré les réticences des écologistes francophones.
http://lemonde.fr/europe/article/2010/03/31/les-deputes-belges-veulent-interdire-le-voile-integral_1326751_3214.html#xtor=AL-32280184
   "Les députés belges membres de la commission de l'intérieur de la Chambre ont approuvé à l'unanimité, mercredi 31 mars, une proposition de loi visant à interdire le port de la burqa dans les lieux publics. Ce texte doit être approuvé prochainement en séance publique mais, selon ses auteurs, il marque déjà une importante première dans un pays européen. "Nous devons ressentir de la fierté d'oser faire cette démarche alors qu'il y a aussi des débats en France, en Suisse, en Italie", a expliqué le député Denis Ducarme, membre du Mouvement réformateur (libéral francophone).
    Le texte n'évoque pas explicitement la burqa ou le niqab. Il parle de "tout vêtement cachant totalement ou de manière principale le visage". Si la personne qui porte un tel vêtement n'est plus identifiable, elle sera punie d'une amende ou d'un emprisonnement (de 1 à 7 jours). La notion d'"espace public" évoquée par le texte recouvre les trottoirs, les accotements, les passages aériens et souterrains pour piétons, les parcs, les jardins publics, les terrains de sport, les aires de jeu, les bâtiments à vocation culturelle accessibles au public et les bâtiments des services publics.
    Tous les partis se sont ralliés à la proposition déposée initialement par les libéraux francophones. L'extrême droite xénophobe du Vlaams Belang voulait aller au-delà. Les écologistes francophones redoutaient que les dispositions puissent être remises en cause par le Conseil d'Etat belge ou la Cour européenne des droits de l'homme. Mais tous les députés ont finalement adopté un texte vu comme "un signal éthique", ainsi que l'a expliqué le député libéral flamand Bart Somers : "Il souligne la nécessaire dignité et le respect de tout un chacun dans notre société, il affirme notre solidarité avec les femmes qui sont obligées de porter la burqa". Pour le centriste francophone Georges Dallemagne, cette dernière est "un élément de rupture fondamentale dans le vivre-ensemble".
    Jusqu'ici, le monde politique belge n'est, en revanche, pas parvenu à légiférer sur le port de voile. Une carence qui plonge notamment les directions d'école dans la perplexité. Certaines autorisent le voile pour les élèves, d'autres l'interdisent. Récemment, la ville de Charleroi à dû prendre des dispositions pour interdire à une enseignante de délivrer ses cours voilée. La cour d'appel de Mons l'avait autorisée récemment à enseigner avec son foulard islamique, comme elle le faisait depuis deux ans."


Monde

- Au moins neuf morts dans de nouveaux affrontements au Cachemire (AP) - En 20 ans, le conflit a tué "plus de 68.000 personnes, des civils en majorité", c'est-à-dire 8,5 fois plus que le conflit israélo-palestinien dans la même période (selon d'autres chiffres, c'est même 80.000 morts au Cachemire). Le conflit du Cachemire subsiste depuis 1947, n'est pas résolu, et suscite des tensions régionales (Chine incluse) entre Etats nucléarisés (Inde et Pakistan). L'Inde est un Etat démocratique, mais pratique disparitions, enlèvements, exécutions extra-judiciaires et tortures dans la zone de conflit. Pourtant, malgré tout cela, le conflit du Cachemire n'a pas droit ne serait-ce qu'au dixième de la couverture médiatique du Proche-Orient.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-inde-cachemire-violence-1be00ca.html
   "De violents combats entre islamistes cachemiris et forces de sécurité indiennes ont fait huit morts au Cachemire, et un soldat a par ailleurs été tué dans un autre affrontement, a annoncé la police mercredi. [...] Depuis 1989 et le début des affrontements entre groupes militants et forces indiennes, le conflit a causé la mort de plus de 68.000 personnes, des civils en majorité."


Point de vue

- Burqa : pour un référendum, Elisabeth Lévy (Causeur) - "On verra bien si la CEDH a ensuite le toupet de s’opposer à un choix aussi clairement démocratique".
http://www.causeur.fr/burqa-pour-un-referendum,6050
   "Je devais avoir la tête ailleurs. Ou peut-être étais-je en voyage. Ou alors je suis amnésique. Aussi incroyable que cela paraisse, j’ai raté une élection – et pas la moindre. Je n’ai aucun souvenir du scrutin au cours duquel nous avons désigné nos conseillers d’Etat – érigés par Le Monde en “Sages”, terme jusque-là réservé aux membres du Conseil constitutionnel (lesquels ont encore le défaut d’être nommés par des élus, autrement dit, même indirectement, de procéder du suffrage universel). Je suppose que le même jour, nous avons désigné d’autres “sages” : le patron de la Banque centrale et, parmi une palanquée d’experts, les dirigeants des agences de notation financière. S’ils ne bénéficiaient de l’onction du suffrage universel, jamais nous laisserions ceux-ci noter la République française et la menacer de punitions au cas où elle ne filerait pas droit. C’est que nous sommes démocrates, et même hyper-démocrates. Rien n’est plus sacré à nos yeux que la parole du peuple, en particulier quand il parle bien. On nous imagine mal confier nos destins à des experts que nous n’avons pas élus, aussi “sages”, énarques et talentueux soient-ils. Si nous considérons que l’avis du Conseil d’Etat doit primer sur celui du chef de l’Etat, c’est forcément que la légitimité du premier est supérieure à celle du second.
    Donc, le Conseil d’Etat a tranché. “L’interdiction générale de la burqa contraire au droit”, résume Le Monde, visiblement fort satisfait de cet avis ipso facto transformé en décision s’imposant à tous. À vrai dire, j’ai dû aussi rater quelques cours de droit administratif à Sciences Po parce que j’ignorais que, dans notre pays, le Conseil d’Etat disait le droit – sauf, bien sûr, quand il intervient en dernier res

sort comme juge de l’administration. Dans l’affaire présente, il joue le rôle de conseiller comme il le fait pour tout projet de loi et son avis est uniquement consultatif. En tout cas, c’est ce que je croyais, bêtement sans doute.
    Le Conseil met donc en garde le gouvernement : si vous votez une interdiction générale, vous vous ferez retoquer par nos copains et voisins du Conseil constitutionnel, puis par la Cour européenne des Droits de l’Homme. On se rappelle que, sur le voile à l’école, les conseillers d’Etat avaient, à la demande de Jospin, pondu un avis mi-chèvre moi-chou, refilant le mistigri aux chefs d’établissement. Le principe de laïcité, expliquait alors le Conseil, « interdit […] toute discrimination dans l’accès à l’enseignement qui serait fondée sur les convictions ou les croyances religieuses des élèves » mais « la liberté ainsi reconnue comporte pour eux le droit d’exprimer et de manifester leurs croyances religieuses à l’intérieur des établissements scolaires ». Tout juste reconnaissait-il aux proviseurs le droit d’interdire le voile en cours de gymnastique ou de sciences.
    On nous expliquait alors que la loi serait une catastrophe, qu’elle nous fâcherait avec les musulmans du monde entier, qu’elle ferait fuir les jeunes filles musulmanes de l’école publique – et bien sûr qu’elle serait retoquée par le Conseil constitutionnel. Quand la loi a été votée en 2004, rien de tel ne s’est produit. On avait juste perdu vingt ans et encouragé de nombreuses jeunes filles à adopter le hidjab. Il faut croire que nos sourcilleux gardiens des droits de la femme à être aliénée attendent que nos rues soient peuplées de fantômettes pour décider qu’il faut agir. [...]
    De brillants esprits ont trouvé intelligent de modifier la Constitution pour y introduite cette ânerie qu’est le principe de précaution, mais face à la burqa, notre droit serait immuable ? Oui, nous répugnons, au nom de la liberté qui nous est chère, à prononcer une interdiction générale concernant une habitude vestimentaire. Sauf que la burqa n’est pas une fanfreluche comme les autres. Dans le monde entier, elle est portée et préconisée par ceux qui nous promettent chaque jour mille morts. Porter la burqa en France c’est affirmer haut et fort qu’on n’adhère pas aux valeurs de la France. Et ça, ce n’est pas contraire au droit ? Autant expliquer directement aux Français qu’ils doivent renoncer à leurs valeurs au nom de leurs valeurs. [...]
    Pour peu qu’on ait la volonté d’aller jusqu’au bout, les solutions respectueuses du droit existent. La première est de modifier la Constitution pour y introduire un principe justifiant l’interdiction de la burqa – dignité humaine, civilité, décence (oui, cette prison de tissu est parfaitement indécente), respect de l’autre : les juristes sont très imaginatifs, ils trouveront. On peut comprendre cependant que le Nicolas Sarkozy préfère éviter le tunnel d’une révision constitutionnelle dans les circonstances actuelles.
    Heureusement, il existe une autre solution, simple et idéale au plan symbolique. Le Conseil constitutionnel s’étant toujours refusé à contrôler la conformité des lois référendaires – et, sauf à faire un coup d’Etat, il devrait continuer – il suffit de soumettre le texte de loi à l’approbation du peuple. On verra bien si la CEDH a ensuite le toupet de s’opposer à un choix aussi clairement démocratique. Bien sûr, si le peuple choisit le radieux avenir multiculturel contre son affreux passé assimilationniste, s’il décide de faire prévaloir les origines sur l’histoire et la géographie, il n’y aura qu’à s’incliner.
    Inutile de s’emballer, les chances de voir se réaliser un tel scénario sont pour infimes. Le plus probable est que le camp de l’apaisement l’emportera. Peu importe que le président de la République ait solennellement déclaré que “la burqa n’est pas la bienvenue en France”. Peu importe que les Français, y compris, je l’espère, musulmans, soient, selon toute vraisemblance, majoritairement favorables à cette mesure. La cohorte des trouillards bien-pensants qui se réjouissent aujourd’hui a la vue courte. Le message envoyé aux électeurs est clair : la politique est impuissante et vous n’avez pas droit au chapitre. Laissons donc décider ceux qui savent. Je ne voudrais pas être désagréable mais c’est ainsi que les démocraties finissent."

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 00:38

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- Le Conseil d'Etat rejette l'interdiction générale du voile intégral, Stéphanie Le Bars (Le Monde) - "L'idée est d'arriver à un processus d'extinction du phénomène, comme cela s'est produit dans les établissements scolaires avec la loi de 2004".
http://lemonde.fr/societe/article/2010/03/30/voile-integral-le-conseil-d-etat-rejette-l-interdiction-generale_1326228_3224.html

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 00:37

France

- Sarkozy solidaire d'Obama dans la "condamnation du processus de colonisation" israélien (AP) - Pour Sarkozy le conflit israélo-palestinien "entretient le terrorisme partout dans le monde". Le pire dans ce mythe, c'est qu'il est bien possible qu'il y croit...
http://fr.news.yahoo.com/3/20100330/twl-usa-france-sarkozy-obama-israel-224d7fb.html
   "[...] "L'absence de paix au Moyen-Orient, c'est un problème pour nous tous, parce que ça entretient le terrorisme partout dans le monde", a déclaré le président français, garantissant sa "solidarité avec le président Obama  dans la condamnation du processus de colonisation". "Tout le monde sait combien je suis engagé au service de la sécurité d'Israël, mais la colonisation n'amène rien à la sécurité d'Israël", a-t-il jugé."

- Dieudonné & Gaccio invités sur RMC, 30 mars (Vidéo 2mn05) - Dieudonné utilise l'exemple de "Madoff et compagnie" pour expliquer que les Juifs sont derrière "les gros délits". La tentative de "réhabilitation" de Dieudonné continue très fort...
http://www.dailymotion.com/video/xcrnwy_pour-les-gros-delits-plutot-les-ju_news
   "- RMC : Vous êtes d'accord avec ce qu'a dit Zemmour ? [sur l'affaire Zemmour voir ici]
    - Dieudonné : [...] Je pense que si j'avais été sur le plateau ce jour-là, j'aurais simplement fait remarquer que oui effectivement il y a beaucoup de Noirs et d'Arabes en prison, c'est vrai, pour des petits délits. Bon lui est juif, par exemple j'aurais pu lui dire que pour les gros délits les Madoff et compagnie [qui ? pas besoin de noms, c'est de toute façon plein de Juifs chez les financiers, n'est-ce pas ?] c'était plutôt pas des Arabes, c'était plutôt des Juifs qui allaient en prison. [...]"

- Dieudonné & Gaccio sur RMC, 30 mars (Audio 19mn26) - Quand on lui demande s'il s'oppose au négationnisme de son ami Faurisson (avec qui, pour rappel, il a fait de nombreux sketchs avec des kippas et stigmatisant les Juifs), Dieudonné répond : "on en fait beaucoup trop, on en oublie les souffrances actuelles, ça n'est pas normal qu'on hypertrophie comme ça certaines parties de l'histoire". Pour qui n'a pas les oreilles bouchées de Gaccio, c'est clair. L'entretien révèle comme d'habitude toute l'obsession antisémite de Dieudonné, qui ne peut s'empêcher de toujours tout ramener aux Juifs, quel que soit le sujet.
http://www.dailymotion.com/video/xcrmu4_dieudonne-gaccio-sur-rmc_news
    - Gaccio à 4mn57 : "[Dieudonné] c'est un artiste à qui on refuse de faire son travail, on le laisse pas faire son travail, et ça c'est complètement aberrant. Par exemple il y a deux poids deux mesures avec Zemmour, il a dit certaines choses et il continue à faire son travail lui. [...]"
    - Dieudonné : "C'est le deux poids deux mesures qui est particulièrement choquant, il faut s'appeler Zemmour pour pouvoir tout dire."
    - Dieudonné défend Faurisson à 7mn06 : "Sur ce qu'il pense, il y a l'homme et ses théories, et puis il y a l'homme aussi. Je pense qu'on en fait beaucoup trop, c'est un être humain qui s'est fait tabasser dans l'indifférence générale, c'est tout juste si c'était pas normal... Je trouve qu'il faut garder quand même un peu de raison et se dire : bon voilà il développe des théories qui ne plaisent pas à tout le monde, ça c'est clair..."
    - Gaccio : "Est-ce qu'elles te plaisent à toi ?"
    - Dieudonné : "Elles ne m'intéressent pas vraiment, en fait, ces théories-là. Je trouve qu'on est focalisés depuis trop longtemps sur cette période de l'histoire et qu'on en oublie les souffrances actuelles, les gens qui crèvent la dalle un peu partout sur cette planète. Moi je suis originaire d'un pays d'Afrique où les gens meurent au fond du jardin de mon père, et je trouve que ça n'est pas normal qu'on hypertrophie comme ça certaines parties de l'histoire, et qu'on ne s'occupe pas des drames et des génocides actuels." [...]
    - RMC : "En France vous trouvez qu'on ne peut pas tout dire ?"
    - Dieudonné : "Ben je suis bien placé pour vous le dire."
    - RMC : "Bruno Gaccio, vous pensez qu'on ne peut pas tout dire en France ?"
    - Gaccio : "Il est la preuve qu'on ne peut pas tout dire, malheureusement."
    - Dieudonné sur Polanski (tiens, un Juif ! On se rappelle son fameux sketch avec Faurisson dévoilant le complot juif derrière le soutien au cinéaste) à 12mn15 : "Moi il y a des trucs qui m'étonnent évidemment, en ce moment c'est le lynchage du Pape au sujet de la pédophilie, alors que quelques mois avant c'était Polanski et là c'était inversé : il fallait absolument le soutenir. [...] [Le Pape] n'a drogué personne et n'a pas sodomisé, n'a pas pris soin de sodomiser pour éviter des problèmes... [...] Je trouve que c'est amusant de voir le deux poids deux mesures encore une fois."
    - Dieudonné à 13mn42 : "Vous savez il y a des sujets sur lesquels on peut y aller complètement, et d'ailleurs Zemmour l'a prouvé, on peut tout à fait dire que les Noirs et les Arabes sont tous des dealers et ça pose pas vraiment de problème - une petite polémique pour relancer un peu la vente des bouquins. Les vrais sujets interdits..."
    - Gaccio : "Il taquine, il cherche, il cherche..."
    - Dieudonné : "Mais avouez quand même que c'est amusant [...] parce que qui fixe cette limite, qui représente les valeurs et la morale aujourd'hui dans notre société ? [Dieudonné pense sans doute au "CRIF sioniste".] [...]
    - Dieudonné à 16mn58 : "Moi j'ai simplement remarqué que dans cette société il y a une limite à la liberté d'expression, c'est la critique de l'Etat d'Israël, c'est la seule limite. [...] La liberté d'expression s'arrête à partir du moment où on ose critiquer Israël, ou sa politique en tout cas."
Les vidéos de l'entretien RMC ici.

- Le Centre culturel français du Caire retire le film d'une Israélienne, Charline Blanchard (Le Monde) - la protestation d'un membre du jury a suffit pour inciter la France à boycotter Israël. Juste pitoyable.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/30/le-centre-culturel-francais-du-caire-retire-le-film-d-une-israelienne_1326289_3218.html
   "Le Centre culturel français du Caire a choisi de retirer un court-métrage de son festival Rencontres de l'image, qui débute le 8 avril. Cette décision a été prise après la démission du réalisateur égyptien et membre du jury Ahmed Atef, qui avait protesté contre la nationalité israélienne de sa réalisatrice. Le court-métrage Presque normal, de Keren Ben Rafael, diplômée de la Fémis, école de cinéma parisienne, se déroule en Israël. "C'est une comédie", précise Marc Nicolas, directeur général de la Fémis."

- Réunion translistes des régionales sur Israël (Vidéo 13mn21) - Nouveaux morceaux de ce festival électoral anti-israélien.
http://www.dailymotion.com/video/xcrkie_reponses-des-listes-a-alain-baron_news
    Vanina Giudicelli pour le NPA, à 6mn04 : "Aujourd'hui on est face à un ennemi et on peut apporter une solidarité internationale par rapport à ça. [...] la politique du boycott, c'est pas seulement le boycott des produits israéliens, c'est aussi le boycott des institutions politiques, culturelles, universitaires... donc quelqu'un comme Pérès n'est pas le bienvenu à Paris, ce n'est pas simplement l'esplanade [Ben Gourion] que nous refusons." [Elle est applaudie par l'assistance]
    François Jérôme pour Europe écologie, à 8mn : "La question du conflit est une question universelle, au sens où laisser l'impunité à un pays, ça permet toutes les dérives partout dans le monde. [soutien du boycott ensuite] [...] Il ne faut pas oublier les propos de Jospin lors de son déplacement en Israël-Palestine, totalement scandaleux à l'époque" [il avait qualifié le Hezbollah de terroriste ; apparemment critiquer le mouvement chiite "scandalise" Europe-écologie].

- Le Conseil d'Etat rejette l'interdiction générale du voile intégral, Stéphanie Le Bars (Le Monde) - "L'idée est d'arriver à un processus d'extinction du phénomène, comme cela s'est produit dans les établissements scolaires avec la loi de 2004".
http://lemonde.fr/societe/article/2010/03/30/voile-integral-le-conseil-d-etat-rejette-l-interdiction-generale_1326228_3224.html
   "Sérieux risques", "fortes incertitudes", "fragilité" : le Conseil d'Etat rejette en termes prudents l'hypothèse d'une interdiction générale et absolue du port du voile intégral en France. Ce dispositif ne "pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable", assurent les sages dans l'avis qu'ils ont remis mardi 30mars à François Fillon. Ce dernier les avait sollicités sur la question fin janvier, leur demandant d'examiner les possibilités permettant de parvenir à une interdiction qui soit "la plus large et le plus effective possible", sans "blesser nos compatriotes de confession musulmane". [...]
    S'ils excluent une prohibition sur la voie publique, les sages suggèrent de "sécuriser" les nombreux textes épars qui interdisent déjà "la dissimulation du visage", d'étendre les possibilités d'interdiction "dans des circonstances particulières de temps et de lieux" et, surtout, de recourir à une loi pour rendre cette interdiction permanente "dans les services publics qui nécessitent des vérifications relatives à l'identité ou à l'âge". "Il faut qu'on sorte du clair-obscur", estime-t-on au Conseil d'Etat. Une grande marge de manœuvre est toutefois laissée au législateur, en ce qui concerne l'un des aspects les plus épineux de ce dossier, à savoir la définition des lieux où, au-delà des services publics, s'appliquerait l'interdiction : les transports, les commerces et les lieux privés accueillant du public. L'ampleur de cette liste donnera le degré de prohibition que les pouvoirs publics souhaitent donner à cette pratique.
    En termes de sanction, les sages ont préféré une nouvelle peine, "l'injonction de médiation sociale", à la seule fixation d'une amende. "Une question d'efficacité et de pédagogie", souligne-t-on, au Conseil d'Etat où l'on se montre soucieux de "ne pas provoquer de réactions disproportionnées par rapport au phénomène que l'on souhaite résorber". "Les mesures préconisées auront une forte portée dissuasive car elles rendront la vie quotidienne de ces femmes plus difficiles. L'idée est d'arriver à un processus d'extinction du phénomène, comme cela s'est produit dans les établissements scolaires avec la loi de 2004", qui y interdit le port du foulard islamique.
    Après deux mois de réflexion, le Conseil d'Etat conclut que "seule la sécurité publique et l'exigence de lutte contre la fraude" fondent une interdiction juridiquement solide "mais uniquement dans des circonstances particulières en temps et en lieux". Les sages ont repoussé le principe de laïcité comme fondement possible: la laïcité s'impose aux institutions et aux agents publics et non pas à la société ou aux individus, sauf exception (établissements scolaires), précisent-ils. La protection de la dignité de la personne humaine s'est heurtée au "principe d'autonomie personnelle". Tout comme le principe d'égalité, il ne peut en outre être invoqué pour des personnes qui choisissent de porter le voile intégral. [...]"


Israël

- Who Let The Jews Out? (Vidéo 1mn20) - Pour Pessah, une vidéo bien drôle.
http://www.youtube.com/watch?v=e_glMo9FtYQ

- Journée de la Terre : des milliers de Palestiniens ont défilé ce mardi (Guysen) - un député arabe israélien : "il n'y aura pas d'Etat palestinien sans Jérusalem et sans Al Aqsa".
http://www.guysen.com/news_Journee-de-la-Terre-des-milliers-de-Palestiniens-ont-defile-ce-mardi_269354.html
   "Quelque 10.000 Arabes israéliens étaient réunis ce mardi à Sachnin pour manifester à l'occasion de la journée de la Terre. A Shehem (Naplouse), ce sont quelques milliers de Palestiniens qui ont défilé dans le calme. A Sachnin, le député Taleb a-Sana a appelé toutes les factions palestiniennes à s'unir pour protéger la mosquée d'Al Aqsa, et a affirmé qu'''il n'y aura pas d'Etat palestinien sans Jérusalem et sans Al Aqsa''. Les organisations arabes et des droits de l'homme ont marqué pour la 34e année consécutive la ''commémoration de la confisquation des terres arabes le 30 mars 1976''."

- The plague of darkness has struck modern Israelites, Akiva Eldar (Haaretz) - Le "journaliste phare" du Haaretz poursuit sa croisade idéologique. Pour rappel, en mai 2008 Akiva Eldar expliqua qu'il était "en mission" et ne pouvait écrire sur le conflit israélo-palestinien d'une manière neutre. Manifestement il tient à le confirmer. On apprend au passage que les ambitions régionales iraniennes sont causées par "la malédiction d’un contrôle israélien sur les lieux saints de l’Islam".
http://www.haaretz.com/hasen/pages/ShArtVty.jhtml?sw=akiva+eldar&itemNo=1159849
Traduction Europalestine :
http://www.europalestine.com/spip.php?article4893
   "L’une des plus redoutables des dix calamités a frappé les enfants d’Israël pour cette Pâque, et ils sont en train de trébucher dans les plus noires ténèbres, bousculant à l’aveuglette quiconque se trouve sur leur chemin tandis qu’ils se dirigent vers le bord du précipice. Amis fervents, amis distants, ennemis inflexibles : la Jordanie et la Turquie, le Brésil et la Grande Bretagne, l’Allemagne et l’Autriche – même chose à l’égard de tous. Et comme si cela ne suffisait pas, l’état d’Israël dans sa myopie s’en est allé tête première heurter l’allié qui lui procure un soutien vital. Israël est devenu un danger dans son environnement et la pire menace pour lui-même. Durant 43 ans, Israël a été gouverné par des gens qui ont refusé de voir la réalité. Ils parlent de « Jérusalem unifiée » tout en sachant qu’aucun autre pays n’a reconnu l’annexion de la partie orientale de la ville. Ils ont envoyé 300.000 personnes coloniser une terre qu’ils savent ne pas leur appartenir. [...]
    Pendant 43 ans, le public israélien – les enfants des écoles, les téléspectateurs, les membres de la Knesset et les juges de la Cour Suprême – ont vécu dans les ténèbres de l’occupation, que d’aucuns appellent libération. Le système scolaire et ses manuels, l’armée et ses cartes, le langage et l’« héritage » ont tous été mobilisés pour maintenir les Israéliens dans l’aveuglement sur la vérité. Par chance, les Gentils voient clairement la connexion entre la menace d’une prise de contrôle iranienne se répandant à travers le Moyen-Orient et la malédiction d’un contrôle israélien sur les lieux saints de l’Islam. Lundi soir, tandis que nous lirons la Haggadah de la Pâque, nous devrions nous souvenir de la calamité qui succède aux ténèbres. Cela pourrait nous ouvrir les yeux."


Gaza & Hamas

- La "Journée de la terre" endeuillée par des tirs israéliens à Gaza (AFP) - "L'armée israélienne a démenti être impliquée dans cet incident". Mais l'AFP sait qu'il convient de se méfier des mensonges sionistes... Par ailleurs, un député arabe israélien manifeste parmi les drapeaux du Hamas et du Hezbollah.
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00241573-la--journee-de-la-terre--endeuillee-par-des-tirs-israeliens-a-gaza.htm
   "[...] Mohammed Zeid al-Fermawi, 15 ans, a été tué par des tirs israéliens alors qu'il s'approchait de la clôture de sécurité séparant l'enclave palestinienne du territoire israélien, à l'est de la ville de Rafah, selon des sources médicales et des témoins. L'armée israélienne a démenti être impliquée dans cet incident. Selon des témoins, l'adolescent était arrivé en avance à proximité de la barrière frontalière afin de participer à un rassemblement pour la "Journée de la terre", en souvenir de la mort de six Arabes israéliens en 1976 durant une manifestation contre la confiscation de terres arabes par Israël. Un autre adolescent, âgé de 14 ans, a été blessé par balle au cours d'une marche similaire dans le camp de réfugiés de Maghazi (centre de la bande de Gaza), a précisé M. Hassanein.
    Enfin, dix (bien dix) protestataires, dont des enfants, ont été blessés lors d'un défilé de plusieurs centaines de personnes jusqu'à la frontière à l'est de la ville de Khan Younès (sud de la bande de Gaza), selon le docteur Hassanein. Un garçon de neuf ans, Raid Abou Namous, est dans un état grave, ont précisé des sources hospitalières. Les manifestants ont lancé des pierres contre les soldats israéliens stationnés le long de la clôture qui ont riposté par des tirs à balles réelles, selon des témoins. Interrogée, l'armée israélienne a expliqué qu'elle avait ouvert le feu "en suivant la procédure" dans une "zone de guerre" interdite aux Palestiniens. C'est dans la même zone, près de Khan Younès, que des accrochages violents ont eu lieu le week-end dernier entre l'armée israélienne et des combattants palestiniens qui ont coûté la vie à deux soldats et à deux Palestiniens. [...]
    Ailleurs, la "Journée de la terre" a été marquée par des manifestations en Israël, dans la ville majoritairement arabe de Sakhnin (nord), ainsi que dans les territoires occupés. A Sakhnin, plusieurs milliers de manifestants ont agité des drapeaux palestiniens, certains brandissant des bannières islamistes et les portraits des chefs du Hamas et du Hezbollah chiite libanais, selon un photographe de l'AFP. "La Journée de la terre est devenue pour nous une occasion d'affirmer notre identité et notre appartenance à la Palestine", a affirmé à l'AFP le député arabe israélien Mohammed Barakeh, qui siège à la Knesset. [...]"

- Israël: L'armée nie avoir abattu un palestinien à la frontière de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-L-Armee-nie-avoir-abattu-un-palestinien-a-la-frontiere-de-Gaza_269365.html
   "La radio de l'armée israélienne a rapporté ce mardi que Tsahal dément formellement les accusations portées par le site d'information palestinien, Maan, selon lesquelles elle serait responsable de la mort d'un adolescent palestinien de 15 ans, Al Farmawi, qui tentait de s'infiltrer en Israël depuis la bande de Gaza. Des sources militaires ont affirmé qu'une personne avait bien tenté de s'infiltrer mais qu'elle en a été dissuadée par des coups de semonces. La personne aurait alors fait marche arrière, indemne."

- Le Hamas saisit 270.000 dollars dans une banque de Gaza (AP) - "ces fonds étaient destinés à une organisation médicale de Gaza". A noter que cette dépêche est unique et n'est reprise strictement nulle part. Il y a des informations "sexy", et il y a les autres...
http://fr.news.yahoo.com/3/20100329/twl-israel-palestiniens-hamas-951b410.html
   "Des policiers du Hamas ont saisi près de 270.000 dollars (201.000 euros) dans une banque de Gaza, disant avoir un ordre d'un tribunal leur permettant de prendre des fonds qui avaient été gelés par leurs rivaux palestiniens du Fatah, ont annoncé lundi des employés d'une banque de Gaza. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, Ehab Ghussein, a confirmé que de l'argent avait été saisi et que ces fonds étaient destinés à une organisation médicale de Gaza dont les actifs avaient été gelés par l'Autorité palestinienne, dirigée par le Fatah, en Cisjordanie."


Liban & Hezbollah

- Tribunal Pénal International pour le Liban : le Hezbollah menace,  Chawki Freïha à Beyrouth (Mediarabe) - Nasrallah : "toute atteinte portée au Hezbollah dans ce dossier monté de toutes pièces pour incriminer la Résistance, pour le compte d’Israël, risque de déstabiliser le Liban".
http://www.mediarabe.info/spip.php?article1820
   "Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah et représentant légal du Guide de la Révolution iranienne, Ali Khameneï, doit prononcer un discours télévisé, mercredi 31 mars, à travers la chaîne "Al-Manar". Un discours très attendu et redouté, car il sera consacré aux développements de l’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri, et plus précisément aux demandes d’interroger des membres de son parti. [...]
    Le quotidien « Al-Akhbar », organe du Hezbollah, affirme dans son édition du 30 mars que « le secrétaire général du parti évoquera demain ces développements et mettra le Tribunal international en garde contre toute tentative de s’en prendre à la Résistance ou à l’un de ses membres ou cadres ou dirigeants ». Nasrallah refusera aussi que « la mémoire du martyr Imad Maghnieh soit souillée par les accusations qui pourraient lui être faites dans l’assassinat de Hariri ». Le secrétaire général préviendra également que « toute atteinte portée au Hezbollah dans ce dossier monté de toutes pièces pour incriminer la Résistance, pour le compte d’Israël, risque de déstabiliser le Liban ».
    Et de rappeler que « le 7 mai 2008, les événements avaient été provoqués par une décision beaucoup moins sensibles » (démantèlement du réseau de téléphonie parallèle du parti), le Hezbollah tente sans l’ombre d’un doute d’intimider le gouvernement libanais et le Tribunal international, après avoir menacé la FINUL et l’ONU à travers Wëam Wahhab, lors de sa rencontre avec l’ambassadeur d’Espagne, dimanche dernier. Et de conclure, « Al-Akhbar » affirme que Hassan Nasrallah doit menacer, dans son intervention attendue demain, « d’un nouveau 7 mai politique ». [...]"


Egypte

- En Egypte, une alternative politique crédible s'installe face à Hosni Moubarak, Patrice Claude (Le Monde) - "Par le biais d'élections législatives arrangées, auxquelles seuls 10 % à 20 % des électeurs participent, le PND s'attribue depuis des décennies entre 70 % et 80 % des mandats".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/30/en-egypte-une-alternative-politique-credible-s-installe-face-a-hosni-moubarak_1326281_3218.html
   "[...] Le raïs, qui a confié un jour vouloir rester au pouvoir "jusqu'à (son) dernier souffle", n'a pas encore dit s'il se représenterait pour un 6e mandat de six ans à la tête de l'Etat. Mais "quoi qu'il arrive, estime Amr El Shoubaki, écrivain et analyste au Caire, il est probable que Moubarak ne se représentera pas en 2011". Avis partagé par le professeur de sciences politiques Moustafa Kamel Sayed et d'autres commentateurs avertis interrogés par Le Monde.
    L'âge du raïs - il aura 82 ans début mai - et sa santé chancelante, sur laquelle il est interdit, sous peine de prison, de spéculer en Egypte, sont présents dans les pensées de tous. Même chose pour l'éventualité d'une candidature de M. ElBaradei, réformiste proclamé de 67 ans qui se contente, pour l'instant, de réclamer dans tous ses entretiens aux réseaux privés arabes "un changement profond", un virage à 180 degrés dans la gestion politique intérieure auquel, pense-t-il, "le pays aspire fortement".
    La question de la succession est posée. Mais l'équation recèle de nombreuses inconnues. La première est de savoir si M. Moubarak, ancien soldat, président des militaires et des services de sécurité qui appuient son pouvoir, ne s'entêtera pas malgré tout. Le raïs n'ayant jamais, contrairement à ses prédécesseurs, nommé de vice-président. La seconde inconnue consiste à évaluer les chances d'une succession dynastique. M. Moubarak a écarté cette éventualité. Mais Gamal, son fils cadet, qui, comme son aîné, est un richissime homme d'affaires, occupe depuis quelque temps la direction du bureau politique du Parti national démocratique (PND), la formation du président.
    Par le biais d'élections législatives arrangées, auxquelles seuls 10 % à 20 % des électeurs participent, le PND s'attribue depuis des décennies entre 70 % et 80 % des mandats. Le prochain scrutin doit avoir lieu en novembre. Il y aura, auparavant, au mois de mai, des élections pour la Choura, sorte de Chambre haute sans pouvoir véritable.
    Les analystes politiques estiment, comme le confie l'un d'eux, "que les chances de Gamal, qui, à 46 ans, n'a d'ailleurs jamais dit si le poste l'intéressait, se sont amoindries avec la santé chancelante du père". De toute façon, comme toujours, "c'est l'armée qui décidera". Ainsi le nom du général Omar Suleiman, 75 ans, homme de confiance du raïs et puissant directeur des services secrets, continue-t-il périodiquement d'émerger. "Moubarak, confie un jeune élu du PND qui tient à l'anonymat car nul, en Egypte, ne peut parler des forces armées ou de la famille du président sans risquer la prison, préférera toujours un militaire." "Après l'invasion de l'Irak, il avait conseillé aux Américains de nommer un général à Bagdad !" [...]"


Monde arabe

- L’Israélien perdu dans le Sahara algérien, retrouvé et arrêté (JSS)
http://jssnews.com/2010/03/30/lisraelien-perdu-dans-le-sahara-algerien-retrouve-et-arrete/
   "Selon plusieurs journaux en ligne algériens, l’israélien perdu dans le désert du Sahara a été arrêté par les services de sécurité algériens. Pour les journaux, il s’agit d’un espion du Mossad et son arrestation aurait eue lieu dans le centre ville de Hassi Messaoud. Il s’appellerait Alberto et serait âgé de 35 ans. Il serait entré en Algérie avec un faux passeport espagnol.
    Sauf que, pour l’heure, l’Espagne dément que ce passeport soit un faux et… le ministère des affaires étrangères vient de publier un communiqué dans lequel il dit “ouvrir une enquête” mais pense que la personne est “un vrai Espagnol”. Peu importe, personne ne reprend cette information en Algérie. C’est toujours bien de colporter des mensonges et de se faire des films ! [...]"

- Education antisioniste (Vidéo 2mn55) - Un père fait réciter en arabe à son fils de 4 ans les capitales du monde. Quand à la fin il demande : "capitale d'Israël ?", l'enfant répond avec énergie : "pas Israël, Palestine !", et le père le félicite.
http://www.dailymotion.com/video/xcrgq5_enfant-sur-israel-lol_people

- Comment Dieu récompense les femmes kamikazes?, Michelle Tsai (Slate.fr) - "Les femmes ne bénéficient peut-être pas de tous les avantages, mais les commentaires religieux assurent que le paradis les rendra belles, heureuses et sans jalousie".
http://www.slate.fr/story/19311/comment-dieu-recompense-les-femmes-kamikazes
   "On sait que les martyrs hommes s'attendent à trouver 72 vierges au paradis. Quelle récompense les femmes kamikazes peuvent-elles espérer? C'est leurs maris qui les y attendent. Le Coran n'évoque qu'assez peu les détails de l'au-delà, mais il signale tout de même que les croyants y trouveront des houris, ou vierges «au regard chaste, qu'avant eux aucun homme ou génie n'aura déflorées». (Le paradis est accessible à tous les croyants, mais les martyrs, eux, y vont plus vite).
    Al-Tirmidhi, éminent commentateur du Coran, explique dans un hadith que chaque homme aura six douzaines de houris au paradis. En revanche, très peu de commentateurs ont évoqué la récompense des femmes. L'érudit du IXe siècle Al-Tabarani avança que les femmes seraient réunies à leurs époux dans l'au-delà, et que celles qui en avaient eu plusieurs pourraient choisir le meilleur pour mari dans l'éternité. (D'autres commentateurs précisèrent qu'une femme qui ne s'est jamais mariée peut épouser qui elle veut au paradis).
    Du IXe au XIIe siècle, les érudits musulmans ont décrit le paradis comme un lieu de délices sensuels –pour les hommes. Ils se sont demandés si les hommes restaient mariés à leurs femmes au paradis, s'ils pouvaient avoir des relations sexuelles avec les vierges, et si celles-ci avaient un anus (certains affirmant que les fonctions d'élimination disparaissent au paradis). Il y avait même des désaccords sur le nombre de vierges assignées à chaque homme. Pour Al-Tirmidhi, ils en remportaient 72, alors que Mulla Ali Qari, un imam du XIe siècle, n'en attribuait que 70 auxquelles il fallait ajouter deux épouses humaines. L'imam Al-Bayhaqi était plus généreux, puisqu'il accordait rien moins que 500 épouses, 4.000 vierges et 8.000 femmes mariées à chaque homme. La signification du mot hour est également ouverte à l'interprétation, car il peut signifier «raisin blanc» si on choisit de le lire en syriaque plutôt qu'en arabe.
    Les femmes ne bénéficient peut-être pas de tous ces avantages, mais les commentaires religieux assurent que le paradis les rendra belles, heureuses et sans jalousie. Le fait qu'elles aient jeûné et prié Allah pendant leur vie terrestre fera d'elles des femmes supérieures aux vierges, qui n'ont d'existence qu'au paradis. Certains religieux modernes soulignent que là-haut, les maris ne se lassent jamais de leurs épouses, en dépit de la multitude de houris  qui s'y trouvent. Cela pourrait expliquer pourquoi des aspirantes kamikazes déclarent vouloir devenir «chef des 72 vierges, la plus belle des belles»."


Iran

- Berlin et Ankara s'opposent sur l'Iran, Guillaume Perrier (Le Monde) - Erdogan préférerait que le monde s'attaque à Israël.
http://lemonde.fr/europe/article/2010/03/30/berlin-et-ankara-s-opposent-sur-l-iran_1326288_3214.html
   "[...] "Si Téhéran échoue à prendre une mesure claire, nous déciderons de sanctions. L'Allemagne serait très heureuse si la Turquie votait avec les Etats-Unis et l'Union européenne sur la question de l'Iran en avril", a-t-elle [Angela Merkel] déclaré au cours de sa conférence de presse avec M. Erdogan. [...] La position turque est "très différente, a répondu M. Erdogan. Imposer des sanctions n'est pas un moyen sain de trouver une issue. La meilleure solution est la diplomatie". La Turquie s'oppose à un isolement de l'Iran, son voisin oriental, avec lequel elle a rétabli d'importants liens stratégiques. Les deux pays ont développé ces derniers mois leur coopération économique et surtout énergétique. L'Iran est le deuxième partenaire énergétique de la Turquie, derrière la Russie, a précisé M. Erdogan.
    Ankara étudie aussi la possibilité de conclure un investissement de 4 milliards d'euros dans l'exploitation du gaz naturel iranien. Et les échanges de politesse ont été nombreux entre les dirigeants des deux pays. Le chef du gouvernement turc a récemment qualifié l'Iran de "pays ami". Selon Suat Kiniklioglu, député de l'AKP (Parti de la justice et du développement), les diplomates turcs s'agitent en coulisse pour tenter d'infléchir la position iranienne et de parvenir à un accord avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
    M. Erdogan a voulu minimiser la portée de nouvelles sanctions contre le manque de transparence du programme nucléaire iranien, estimant qu'elles avaient été inefficaces jusqu'à aujourd'hui. "D'autres pays possèdent déjà l'arme nucléaire mais ne font pas l'objet de sanctions", a-t-il expliqué, faisant allusion à Israël."

- Le Canada appelle l'Iran à cesser l'enrichissement d'uranium (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Canada-appelle-l-Iran-a-cesser-l-enrichissement-d-uranium_269347.html
   "Le Premier ministre canadien Steven Harper a appelé l'Iran à suspendre l'enrichissement de son uranium. Il a appelé les ministres des Affaires étrangères du G8 réunis à Québec à prendre des sanctions contre l'Iran ''si cela s'avère nécessaire''. Le G8 a décidé de durcir le ton contre l'Iran tout en laissant une porte ouverte au dialogue."


USA

- La Maison Blanche nie avoir humilié Netanyahou (AFP) - «Cela ne me semble pas constituer une grosse punition».
http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201003/30/01-4265859-la-maison-blanche-nie-avoir-humilie-netanyahou.php
   "Le porte-parole de la Maison Blanche s'est dit «perplexe» mardi quant à l'idée que Benjamin Netanyahou ait été humilié à dessein par le président américain Barack Obama lors de la visite du Premier ministre israélien la semaine dernière à Washington. [...]  «Je suis perplexe quant à la notion selon laquelle, d'une façon ou d'une autre, c'est une mauvaise chose que d'obtenir deux heures avec le président, quasiment tout seul», a déclaré mardi le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs. «Cela ne me semble pas constituer une grosse punition», a-t-il ajouté lors de son point de presse quotidien.
     Dimanche dernier, le principal conseiller de M. Obama, David Axelrod, avait affirmé qu'aucun «affront» n'avait été fait à M. Netanyahu lors de sa visite. «Il ne s'agissait pas d'une visite de protocole, ce n'était pas une cérémonie. C'était une réunion de travail, une réunion de travail entre amis», avait déclaré M. Axelrod à la chaîne de télévision CNN. «Il n'avait aucun désir de faire un affront. Israël est un pays proche, cher au coeur et précieux pour les États-Unis. Un allié important. Ce lien est solide», avait ajouté le conseiller présidentiel. M. Axelrod avait toutefois ajouté que «parfois, l'amitié consiste à s'exprimer de façon abrupte»."


Europe

- Berlin: montée inquiétante de la violence contre les Juifs (Philosémitisme) - "de la part d'immigrants arabes et turcs."
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/berlin-montee-inquietante-de-la.html
   "Source: Reuters et Haaretz, "Berlin Jews warn of 'alarming' rise in anti-Semitic violence"
    Germany's Jewish community on Monday warned of an "alarming" rise in anti-Semitic violence by Arab and Turkish immigrants after Berlin police reported two unrelated attacks against Jews over the weekend. "There's an urgent need to fight the roots of anti-Semitism, especially coming from young Turks and Arabs, and to effectively counter it," the Jewish Community in Berlin said in a statement. "That the violence from the immigrant community is being increasingly aimed at Jews or people they assume are Jews is alarming," it added. A sensitive issue in Germany because of its Nazi past, even relatively minor reports of anti-Semitic violence make the news.
    Police reported over the weekend that two women and a man were beaten, struck on the head with beer bottles and insulted by a gang of immigrants in an underground station. Local media reports said the three were first asked if they were Jewish. The attack started after they said yes. Police said they were searching for the assailants. In a separate incident, a 61-year-old German was detained after shouting anti-Semitic slogans at two 10-year-old girls at a train station. He threatened to beat a 28-year-old man who tried to protect them with a beer bottle. He was detained and faces charges of inciting racial hatred and attempted bodily harm."

- Swedish pension fund bans investment in Israeli company on ethical grounds (Haaretz) - Le plus gros fond de pension suédois boycotte Israël pour protester contre sa clôture de sécurité. Le premier fond norvégien avait fait de même en septembre dernier. Est-ce le froid qui grippe l'équilibre de leur balance morale ?
http://www.haaretz.com/hasen/spages/1159936.html
   "The biggest Swedish pension fund has barred Israeli defense electronics company Elbit Systems from its investment portfolios on ethical grounds, Israel Radio reported Monday. Following the lead of Norway's state oil fund, the Första AP-Fonden pension fund said it had banned investment in Elbit because the Israeli company had built and is operating a surveillance system for the much debated West Bank separation barrier.
    Critics of the controversial barrier argue that it is an illegal attempt to annex Palestinian land under the guise of security and that it severely restricts Palestinians who live nearby, particularly their ability to travel freely within the West Bank and to access work in Israel. Proponents, however, argue that the barrier has greatly reduced the incidence of suicide bombers coming from the West Bank and carrying out terror attacks within Israel. [...]
    The Swedish fund, which only had small investments in Elbit according to its ethics council chairwoman Annika Andersson, said that Grupo Ferrovial, PetroChina, Thales and Yahoo had successfully addressed its concerns about ethics violations. Last September, Norway's state pension fund, one of the world's biggest investors, also banned Elbit from its portfolio, prompting the Israeli Foreign Ministry to summon Norway's ambassador in protest at the move."

- Financial Times Columnist Labels Israel a Rogue State, Steven Stotsky (CAMERA) - "The circumstances have changed substantially over the years, but the Financial Times' editorials offer proof of the durability of this harsh sentiment".
http://www.camera.org/index.asp?x_context=2&x_outlet=118&x_article=1805
   "The Financial Times of London is the British equivalent of the U.S.-based Wall Street Journal, focused primarily on business and financial news. Readers might expect that such a media outlet would present the Arab-Israeli conflict in a dispassionate manner. But this is hardly the case. The newspaper's editorials are relentless in their lopsided criticism of Israel,  portraying Israel as a rogue state and urging the United States to withdraw its support from the Jewish state. This striking bias was quantified in a report by British media watchdog group Just Journalism.
    In an eight day period from Nov. 18 through Nov. 26, three separate editorials called on the Obama administration to end its policy of defending Israel from UN resolutions condemning the Jewish state. Op-Eds during the four month period of November 2009 through February 2010 repeatedly urged the U.S. to pressure Israel into accepting severe Arab demands that it retreat to the 1949 armistice lines, which would leave Israel's main population center within a vulnerable 8-10 mile wide strip of land and forfeit any claim to a unified Jerusalem. The Financial Times' displeasure at Israel's refusal to consent to such demands is expressed in vindictive and accusatory opinion pieces.
    A Dec. 15, 2009 piece by former European Union Commissioner Chris Patten expressed support for EU President Carl Bildt's pro-Palestinian  policy — with the caveat that it did not go far enough. Patten wrote that "seemingly on instructions from Israel's foreign ministry Italy, Hungary, the Czech Republic and Romania fought to dilute the original text." Evidently, there was no possibility, in Patten's view, that these nations simply held a view of events and issues related to Israel less negative than his. Rather they must be receiving "instructions." Nor was any proof  provided for his insinuating a nefarious Jewish influence on European governments. [...]
    International Affairs Editor David Gardner epitomizes the Financial Times' resentment of Israel in an editorial piece on Feb. 26, 2010 where he found fault with Israel for defending itself against terrorists. Reflecting upon the assassination of a Hamas operative in Dubai allegedly by the Mossad,  Gardner blamed the Mossad for the rise of Hezbollah and criticized Israel for killing Munich Olympics massacre mastermind Hassan Salameh - who had become a conduit for British intelligence. [...] The Financial Times editorials reflect an entrenched resentment towards Israel that recalls the events surrounding Israel's founding with feelings of anger and humiliation. The circumstances have changed substantially over the years, but the Financial Times' editorials offer proof of the durability of this harsh sentiment."


Monde

- Haïti a besoin d'une première enveloppe de 3,8 milliards de dollars pour se reconstruire (AFP) - Pour rappel, l'Autorité Palestinienne avait obtenu 4,5 milliards de dollars après Plomb fondu (dont 1,5 milliards pour boucler son propre budget), alors qu'elle n'avait demandé "que" 2,8 milliards. Nous verrons ce qu'obtiendra de son côté le "pays le plus pauvre du continent américain" littéralement ravagé par un tremblement de terre qui a tué 230.000 personnes.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100330/twl-haiti-seisme-conference-1be00ca.html
   "Haïti en quête de générosité. Le pays ravagé par un violent séisme le 12 janvier compte demander 3,8 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) aux donateurs réunis mercredi à New York, une conférence sous l'égide de l'ONU, afin d'entamer la reconstruction. Mais il ne s'agit que d'une première étape: en tout, la facture de la reconstruction du pays s'élèverait à 11,5 milliards de dollars (8,5 milliards d'euros) sur dix ans, selon les estimations généralement admises. Et les Nations unies exhortent la communauté internationale à faire preuve de générosité, pour que la petite nation caraïbe, pays le plus pauvre du continent américain, puisse se remettre sur pied après la catastrophe qui a quasiment rasé Port-au-Prince et coûté la vie à quelque 230.000 personnes. Et reconstruire tout ce qui a été détruit: hôpitaux, écoles, bâtiments gouvernementaux, infrastructures, routes et ports. [...]"


Point de vue

- Lady Gaga Versus Mideast Peace - Are settlements more offensive than pop stars?, Bret Stephens (Wall Street Journal, 29 mars) - "même dans un monde utopique très hypothétique où des hyper-conservateurs au pouvoir aux États-Unis faisaient reculer l'horloge culturelle pour revenir à l’année 1948, l’Amérique demeurerait un marécage de dégénérescence aux yeux des disciples proches de Qutb" ; "imaginer que les implantations expliquent ne fut-ce qu’une fraction de la fureur qui habite les esprits des musulmans radicaux depuis l’époque de Qutb n’est qu’une fiction". A expliquer à Sarkozy.
http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304370304575151541851806562.html?mod=djemEditorialPage_h
Traduction Objectif-Info :
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1404
   "Quiz : Qu’est-ce qui galvanise le plus les sentiments anti-américain radicaux dans le monde musulman : (a) Les implantations israéliennes en Cisjordanie ; ou (b) une vidéo de Lady Gaga ? Si votre réponse est (b) cela veut dire que vous avez probablement compris les racines historiques du jihadisme moderne. Cependant, si vous avez répondu (a), félicitations : vous être en parfaite harmonie avec la nouvelle autoroute du politiquement correct, qui a été tracée conjointement par Pat Buchanan et ses étranges amis au sein de l'administration Obama.
    En quoi consiste cette façon de penser ? Dans un article du 26 mars de Human Events, M. Buchanan a posé la question avec sa subtilité coutumière : "Toute annonce d’une nouvelle extension des implantations", écrit-il, "toute nouvelle expropriation d’un Palestinien, tout nouvel affrontement en Cisjordanie entre Palestiniens et troupes israéliennes, enflamme la rue arabe, humilie nos alliés arabes, donne de l’Amérique l’image d’un minus incapable de résister à Israël, et met en danger nos troupes et leur mission en Afghanistan et en Irak."
    M. Buchanan exploitait une information trouvée dans la presse israélienne. Le vice-président Joe Biden aurait lancé un avertissement au premier ministre israélien Benjamin Netanyahou : "ce que vous faites ici [en Cisjordanie] met en cause la sécurité de nos troupes." Dans cette histoire, on racontait aussi que le commandant du Centcom (commandement central de l’armée), David Petraeus, avait mentionné les tensions israélo-arabes comme le principal obstacle à des progrès dans la région. Les deux informations ont été ensuite démenties, par l'intermédiaire de Rahm Emanuel dans le cas de M. Biden, par le général Petraeus personnellement et avec force. Mais ce qui est important c’est que l’on y ait cru ardemment. Si vous pensez qu’Israël est la cause fondamentale de tout ce qui va de travers au Moyen-Orient, si vous en faites la version hébraïque du réchauffement climatique, alors il n’y rien de plus puissant qu’un cercueil enveloppé d’un drapeau américain pour alimenter le procès de l’Etat juif.
    Venons-en maintenant à Madame Gaga, ou si vous préférez à Madonna, Farrah Fawcett, Marilyn Monroe, Joséphine Baker ou n'importe quelle autre américaine qui a personnifié à un moment ou à un autre ce que l’intellectuel islamiste égyptien Sayyid Qutb [voir fin de la Boucle du 14 février] avait appelé "la Tentation américaine." Pour ceux qui ne sont pas familiers de Qutb, cet homme est généralement considéré comme le parrain intellectuel d'Al Qaeda ; son exégèse en 30 volumes "A l’ombre du Coran" a la valeur du droit canon dans les cercles jihadistes. Et Qutb, qui été étudiant dans le Colorado vers la fin des années 40, a également contribué de manière décisive à dessiner l’image des États-Unis dans la vision jihadiste.
    Dans son essai de 1951, "L'Amérique que j'ai vue," Qutb a évalué les États-Unis "sur l’échelle des valeurs humaines". Il écrivit : "je crains qu’il n’y ait pas de rapport entre la grandeur matérielle de l'Amérique et la faible qualité de son peuple." Qutb a été alerté en particulier par ce qu'il considérait comme le caractère "primitif" des valeurs américaines, et d’abord en matière de sexe. "La fille américaine," notait-il, "est convaincue que sa séduction tient à la rondeur de ses seins, au volume de ses fesses, à des cuisses bien faites et à des jambes lisses : elle montre tout cela et n’en cache rien." Il ne goûtait pas le jazz — "cette musique de sauvages hirsutes inventée pour satisfaire leurs désirs primitifs", ni les films américains, ni les vêtements, ni les coupes de cheveux, ni la nourriture. A ses yeux, toutes ces choses étaient également misérables.
    Le mépris de Qutb pour la culture supposée libertine de l'Amérique n’aurait pas beaucoup d’importance si elle ne se mariait pas à une espèce de léninisme théologique, soulignant la nécessité de rompre violemment tout accord politique qui ne serait pas fondé sur la charia. L'attitude de Qutb envers les Juifs n’était pas moins violente : "La guerre que les Juifs ont lancée contre l'Islam et les musulmans dès les premiers jours [de l'histoire islamique]," écrivait-il dans les années 50, "fait rage au présent. La forme et l’apparence ont peut-être changé, mais la nature et les moyens restent les mêmes." Inutile de le dire, ce passage a été écrit longtemps avant qu’Israël ait "occupé" un seul pouce de territoire arabe, à moins qu'on considère que Tel Aviv elle-même est un territoire occupé, ce que tiennent pour vrai à ce jour le Hezbollah, le Hamas, Al Qaeda, Jemaah Islamiyah et tous les groupes jihadistes qui ont une dette intellectuelle envers Qutb, sans oublier des éléments significatifs du Fatah palestinien "modéré".
    Gardons aussi à l’esprit que l'Amérique que Qutb a trouvée si offensante a aussi inventé Elvis, Play-boy, la pilule, la libération des femmes, les drogues hallucinogènes, les droits des homosexuels, les tatouages, l’émission Jersey Shore et, bien sûr, Lady Gaga. En d'autres termes, même dans un monde utopique très hypothétique où des hyper-conservateurs au pouvoir aux États-Unis faisaient reculer l'horloge culturelle pour revenir à l’année 1948, l’Amérique demeurerait un marécage de dégénérescence aux yeux des disciples proches de Qutb.
    C’est cela qui est au cœur du rejet de l’Occident par les islamistes, du Waziristân à Téhéran et à Gaza. Voila pourquoi les jihadistes resteront hostiles, même après la suppression par les États-Unis du précédent caus belli grâce au retrait des troupes d'Arabie Saoudite, et pourquoi ils le resteront longtemps après que nous aurons décampé d'Irak, d'Afghanistan et même du golfe Persique. Quant à Israël, son caractère offensant est littéralement inguérissable : comme démocratie, comme patrie juive, comme pays ou le libéralisme prévaut partout, y compris dans la culture.
    C’est ce qui me ramène aux implantations. Il y a de bonnes raisons pour qu’Israël démantèle bon nombre d'entre elles, en supposant qu’en réponse les Palestiniens prennent l’engagement réciproque et crédible de supprimer le terrorisme et l'incitation à la haine religieuse, et d’accepter la légitimité d'Israël comme État juif. Mais imaginer que les implantations expliquent ne fut-ce qu’une fraction de la fureur qui habite les esprits des musulmans radicaux depuis l’époque de Qutb n’est qu’une fiction : Les implantations ne sont que le dernier écran politique commode derrière lequel se dissimule un univers de haine. Si le but de l'administration est d'apaiser nos ennemis, elle ira beaucoup plus vite en expulsant Lady Gaga qu'en serrant la vis à Israël. Il va de soi qu'elle ne doit faire ni l'un ni l'autre."

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 22:41
Associated-Press.jpg

- Pessah à la Grande Synagogue de Bucarest (AP)
http://fr.news.yahoo.com/photos/diaporama/egypte-photos.html?imageUrl=/ap/20100329/r_p_ap_wl_other/pwl-romania-jews-passover-9-456bc5533412

   "Seen through the glass door of the Great Synagogue, rabi Shlomo Sorin Rosen speaks to members of the Romanian Jewish community in Bucharest, Romania, Monday, March 29, 2010, at the beginning of the Passover holiday. The religious festival of Passover is a week-long festival which commemorates the exodus of the ancient Hebrews from Egypt. (AP Photo/VADIM GHIRDA)"
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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 22:39
France

- Sketch de Groland sur Dieudonné, 27 mars (Voir à 12mn22) - Groland épingle clairement le livre en duo de Bruno Gaccio - pour qui Dieudonné ne fait jamais que "déconner" -, en concluant : "Quand un chien a la gale, c'est dur de dire qu'il a juste un gros rhume". La sympathie pour Dieudonné est donc bien de l'histoire ancienne chez les Grolandais, et c'est tant mieux !
http://player.canalplus.fr/#/330031
Pour éviter la pub, vidéo aussi ici :
http://www.tagtele.com/videos/voir/53965

- Siné Hebdo ferme boutique (AFP) - Je crois que je ne le pleurerai pas. (Philippe Torreton non plus d'ailleurs.) (Petit rappel sur l'amitié antisionémite de Siné avec Soral ici.)
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/03/29/sine-hebdo-ferme-boutique_1326080_3236.html
   "Lancé il y a un an et demi, l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo a annoncé lundi 29 mars qu'il ne serait plus publié après le 28 avril. "Bien que le chiffre des ventes soit resté tout à fait honorable en ces temps de crise économique (37 000), Siné Hebdo perd chaque semaine de l'argent", explique le journal dans un communiqué. "Tout aura été tenté : impression sur un papier moins cher, réduction des piges acceptée unanimement par tous les collaborateurs et appel aux dons lancé le 10 mars dernier", ajoute-t-il. "Mais cela ne suffit pas. La décision a donc été prise de fermer le journal. On n'allait tout de même pas risquer qu'un administrateur judiciaire impose sa loi à Siné Hebdo !" poursuit le communiqué.
    D'après le site BibliObs.com, le dernier numéro "fera l'objet d'un enterrement joyeux lors de la manif du 1er mai ou tout l'équipe de Siné Hebdo vendra ce collector en fanfare." Le "journal mal élevé" avait été lancé le 10 septembre 2008, peu après la polémique autour du licenciement de l'ancien dessinateur de Charlie Hebdo par Philippe Val et accueilli de ce fait comme un "contre-Charlie"."

- France : les manifestations de boycott d'Israël et d'H&M se poursuivent (Guysen)
http://www.guysen.com/news_France-les-manifestations-de-boycott-d-Israel-et-d-H-M-se-poursuivent_269272.html
   "Plusieurs villes de France ont été les témoins de manifestations anti-israéliennes ce week-end ainsi que de rassemblements de protestations contre la marque H&M qui s'est récemment implantée dans le pays. Ces évènements s'inscrivent dans le cadre de la campagne "Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) visant à forcer Israël à respecter le droit international"."

- Le boycott de produits est une discrimination prévue et réprimée par le Code Pénal, Caroline Yadan Pesah (Avocat à la Cour) - "la Cour Européenne des Droits de l’Homme a confirmé que cette condamnation prononcée par les juges français était conforme à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales". Le point juridique sur le mouvement BDS en France.
http://www.legavox.fr/blog/yadan-pesah-caroline/boycott-produits-discrimination-prevue-reprimee-1791.htm
   "Depuis plusieurs années (apparition de l’appel au boycott en juin 2002) des associations anti-israéliennes « pro-palestiniennes » et/ou islamistes radicales multiplient les opérations « commandos » d’intimidations dans les grandes surfaces afin de dissuader les clients d’acheter les produits en provenance d’Israël et les grandes enseignes de les distribuer. [...] Cette campagne agressive se concentre exclusivement sur Israël, et sur aucun autre pays du monde. Il n’existe ainsi aucun boycott contre la Chine Populaire, l’Iran, la Corée, la Russie, la Syrie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou de manière plus générale contre les nombreux gouvernements de terreur qui empoisonnent la planète. [...]
    Or le boycott contre des produits israéliens est illégal. Il constitue, en effet, un délit prévu et réprimé par le Code Pénal, notamment par l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881, qui dispose : « Ceux qui (…) auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 45 000 € ou de l’une de ces deux peines seulement (…) ».
    La Cour de Cassation a défini la discrimination  en application des articles 225-2, 2° et 225-1 du Code Pénal comme « le fait d’entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque en opérant une distinction entre les personnes notamment en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une nation déterminée ». C’est ce qu’a rappelé ce 10 février le Tribunal correctionnel de BORDEAUX, en condamnant à une amende une personne qui avait apposé dans un supermarché des étiquettes autocollantes sur des produits en provenance d’Israël, portant entre autres, les mentions « Boycott Apartheid Israël ».
    Cette décision est parfaitement conforme à la jurisprudence de la Cour de Cassation, qui avait déjà affirmé que ledit boycott constituait une provocation à la discrimination raciale, en confirmant la décision d’une Cour d’Appel qui avait condamné un Maire en raison de propos tenus en réunion municipale, puis relayés sur le site internet de la Commune, suivant lesquels les produits en provenance d’Israël devaient être boycottés pour protester de la politique de son gouvernement à l’égard du peuple palestinien (Crim. 28 sept. 2004 : Dr. Pénal 2005, comm. 4, obs. M. Veron).
    Par un Arrêt en date du 16 juillet 2009, la 5ème Section de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, a confirmé que cette condamnation prononcée par les juges français était conforme à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Cette décision de la Cour de Strasbourg, d’une très haute importance, considère notamment que la justification du boycott exprimée en réunion municipale et sur un site internet correspond à une démarche discriminatoire et, de ce fait, condamnable.
    La Cour de Cassation avait également sanctionné en 2007 une société française qui avait accepté de fournir à une entreprise des Emirats Arabes Unis une attestation certifiant que le matériel qu’elle lui vendait ne serait pas livré par le canal d’un transporteur israélien ni ne transiterait par Israël (Crim. 18 déc. 2007 : n° pourvoi : 06-82245).
    Plusieurs élus de la République ont néanmoins cru devoir passer outre ces décisions de justice, soit en participant à ces opérations commandos (sénatrice des Verts Madame Boumediene-Thiery à Montigny-Lès-Cormeilles), soit en tenant des propos susceptibles de faire l’objet d’une condamnation (Monsieur Sylvain Pastor, élu Vert au Conseil Régional du Languedoc Roussillon, selon le journal Midi Libre du 28 septembre 2009), soit en cédant à des menaces directes (Monsieur Daniel VAILLANT, Maire PS du 18ème arrondissement de Paris, en annulant la participation d’une société israélienne à la Fête des Vendanges de Montmartre en octobre 2009). Les juges répressifs de BORDEAUX viennent de réaffirmer une nouvelle fois, si besoin en était, qu’on ne peut donc impunément se livrer à un boycott à l’égard d’Israël, ou appeler à ce boycott, sauf à prendre le risque d’une condamnation pénale."


Crise Washington/Jérusalem

- Netanyahou affirme ne pas avoir qualifié de "désastre pour Israël" le président Obama (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Netanyahou-affirme-ne-pas-avoir-qualifie-de-desastre-pour-Israel-le-presi_269274.html
   "Selon le quotidien israélien 'Yediot Aharonot', le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aurait déclaré à un de ses proches : "Nous avons un réel problème. On pourrait dire qu’Obama est le plus grand désastre pour Israël – une catastrophe stratégique". Des propos démentis par le bureau du chef du gouvernement."

- Benny Begin : "les pressions américaines obtiennent le résultat inverse de celui désiré" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Benny-Begin-les-pressions-americaines-obtiennent-le-resultat-inverse-de-celui-de_269293.html
   "Dans une interview à la radio israélienne, ce lundi matin, le ministre Benny Begin a déclaré que "les pressions américaines sur Israël obtiennent le résultat inverse de celui désiré car elle provoque un durcissement de l'Autorité palestinienne et des positions arabes". Il a ajouté "qu’il n’y a aucune chance pour qu’Israël revienne sur une Jérusalem unifiée, sur notre souveraineté dans la capitale et sur nos intérêts vitaux"."

- Les Etats-Unis envisageraient de s’abstenir en cas de résolution onusienne contre les constructions à Jérusalem  (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-Etats-Unis-envisageraient-de-s-abstenir-en-cas-de-resolution-onusienne-contr_269303.html
   "Selon la BBC, les États-Unis envisage sérieusement de s'abstenir d’utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU en cas du vote d’une résolution contre les constructions dans l’est de Jérusalem."

- Israël : vers une crise avec l'UE "pire qu'avec les Etats-Unis" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-vers-une-crise-avec-l-UE-pire-qu-avec-les-Etats-Unis-_269279.html
   "Selon des sources gouvernementales israéliennes citées par le quotidien 'Haaretz', l'Etat juif pourrait connaitre dans les prochains jours une crise avec l'Union européenne "encore pire" que celle qui sévit actuellement avec les Etats-Unis."

- Obama joue la diaspora contre Israël, Luc Rosenzweig (Causeur) - "Contrairement à ce qui avait été affirmé au moment de son élection, Barack Obama n’est pas un centriste pragmatique du genre de Bill Clinton". "Il veut remplir le maximum des objectifs qu’il s’est fixé au cours de l’actuel mandat pour rendre irréversible le nouveau cours imprimé par lui à la puissance américaine dans le monde".
http://www.causeur.fr/obama-joue-la-diaspora-contre-israel,6040
   "Cette fois-ci, il est inutile de se voiler la face ou même de relativiser la crise qui s’est tout récemment envenimée entre l’administration de Barack Obama et le gouvernement israélien. À l’humiliation du vice-président Jo Biden, cueilli au plexus par l’annonce de la construction de 1600 logements juifs à Jérusalem-est lors de sa visite en Israël, a répondu la maltraitance calculée de Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche, où il avait été convoqué mardi 23 mars par le président américain et ses conseillers. Ni photographes, ni conférence de presse commune, ni même de communiqué final de la rencontre, il fallait que le monde entier sache que le premier ministre d’Israël était là pour se faire sévèrement remonter les bretelles, sinon plus.
    En même temps, le président américain faisait passer un message sans équivoque à l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien de Washington, qui venait d’ovationner Netanyahou et de lui signifier son plein soutien sur la question de Jérusalem, capitale indivisible de l’Etat juif. On peut résumer ce message à un bras d’honneur symbolique, indiquant qu’il n’était plus à l’ordre du jour de suivre les consignes de l’AIPAC en matière de politique proche-orientale des Etats-Unis d’Amérique.
    Netanyahou est revenu à Jérusalem nanti d’une liste d’exigences formulées par Obama et ses conseillers sur laquelle il est en train de se concerter avec son cabinet restreint, et auxquelles il devrait donner réponse après les fêtes de Pessah. On peut deviner ce que veut la Maison Blanche : cessation totale des constructions au-delà des frontières de 1967 [non pas "frontières" mais lignes], reprise immédiate des pourparlers avec Mahmoud Abbas englobant les questions qui fâchent : frontières, Jérusalem, droit au retour des réfugiés palestiniens, levée du blocus de Gaza.
    Pourquoi ce durcissement ? Barack Obama avait très mal commencé son approche du conflit israélo-arabe en exigeant d’emblée le gel de toute construction dans les implantations juives en Cisjordanie sans pouvoir l’imposer dans les faits. Il avait donc le choix entre deux attitudes : soit remettre les choses à plat en réfléchissant aux raisons de l’échec des tentatives de ses prédécesseurs de mettre un terme à ce conflit interminable, soit persévérer dans sa ligne consistant à accentuer les pressions sur Israël jusqu’à ce que l’Etat juif vienne à résipiscence et passe sous les fourches caudines de Washington. Il a apparemment choisi la seconde, en faisant une analyse de la situation essentiellement fondée sur son intérêt en politique intérieure.
    Contrairement à ce qui avait été affirmé au moment de son élection, Barack Obama n’est pas un centriste pragmatique du genre de Bill Clinton. C’est un véritable et sincère liberal au sens anglo-saxon du terme qui tient à faire passer les thèses de cette mouvance dans la réalité sociale américaine, quel qu’en soit le prix électoral payé par ses amis démocrates, comme on a pu le voir avec le débat sur l’assurance-maladie. Contrairement à ses prédécesseurs, il ne craint pas ce lobby juif qu’il exècre. En cela, il n’a pas fondamentalement tort puisque la sociologie électorale américaine révèle un vote juif indécrottablement ancré chez les démocrates, et la sociologie tout court une prise de distance croissante de la jeune génération de juifs américains des Etats-Unis avec Israël.
    Même s’il en allait autrement, on ne comprend rien à l’attitude d’Obama en pensant qu’il est obnubilé par sa réélection en 2014. Il veut remplir le maximum des objectifs qu’il s’est fixé au cours de l’actuel mandat pour rendre irréversible le nouveau cours imprimé par lui à la puissance américaine dans le monde, et accessoirement assurer sa place dans l’Histoire. Il s’agit de la réconciliation avec le monde arabo-musulman, de la reprise d’un dialogue stratégique avec la Russie, des accommodements avec la Chine, de la prise de distance avec l’Europe. On murmure, mais ce ne sont là peut-être que supputations et calomnies, que Barack Obama aurait déjà pris son parti d’un Iran pourvu d’armes nucléaires, faute de pouvoir engager l’ensemble du Conseil de sécurité de l’ONU dans des sanctions efficaces contre le régime de Téhéran. On n’aura pas longtemps à attendre pour savoir ce qu’il en est vraiment.
    On comprend alors qu’il n’est plus question de tergiverser avec le peuple à la nuque raide qui persiste à vouloir rester ce qu’il est sur une minuscule portion du territoire proche-oriental. S’il ne suit pas à la ligne près le diktat de Washington, ce peuple est menacé du pire : arrêt de l’aide militaire, fin du veto systématique aux résolutions anti-israéliennes de l’ONU et autres punitions propre à faire monter les ovations de la rue arabe et pro-arabe en faveur de l’hôte de la Maison Blanche. L’isolement diplomatique et moral d’Israël dans le contexte international actuel (rapport Goldstone, Mossad à Dubaï) est tel que la politique israélienne d’Obama ne devrait pas susciter, en dehors des communautés juives à travers le monde, de levées de bouclier.
    On pourrait alors en conclure que la suite des événements est écrite d’avance : ne pouvant se couper d’un allié stratégique indispensable, Nétanyahou va céder sur tout, au risque de fâcher ses alliés ultranationalistes et ultrareligieux, se débarrasser d’Avigdor Lieberman et faire entrer Tzipi Livni au gouvernement. Cela n’est pas si sûr. Il est un élément qu’Obama ne peut pas maîtriser, le temps, qui comme chacun, sait ne se comporte pas de la même manière en Orient et en Occident. Obama veut aller vite, très vite : que toute l’affaire soit réglée en moins de deux ans. Israël, et là il ne s’agit pas seulement de son gouvernement mais également de sa société, ne ressent aucune hâte à sortir du statu quo actuel.
    Depuis la fin de la seconde Intifada, la situation sécuritaire du pays a rarement été aussi bonne (mise à part la menace nucléaire iranienne, mais celle-ci est largement indépendante du règlement du contentieux avec les Palestiniens). Les Européens regardent avec envie les taux de croissances de l’économie israélienne qui est déjà en sortie de crise. Les menaces au nord (Hezbollah) et au sud (Hamas) sont observées avec attention, mais les intéressés savent qu’ils seront l’objet de représailles impitoyables s’ils s’avisent de reprendre leur harcèlement sur les populations israéliennes. L’avantage d’une image internationale profondément dégradée, c’est qu’elle permet de se défendre avec les moyens appropriés sans crainte de la réprobation mondiale, qui persistera de toute façon. Alors pourquoi se presser ? Il y aura un après-Obama dans lequel les cartes ont toutes les chances d’être rebattues.
    Pour que Netanyahou se retrouve vraiment en difficulté, il faudrait que le troisième larron, Mahmoud Abbas, mette rapidement Israël au pied du mur en venant à la table des négociations avec un plan qui montre vraiment son désir d’avoir au plus vite un Etat, et qui ne soit pas le simple ressassement des exigences exprimées par Yasser Arafat, qui ont bloqué jusque là toute solution dite à deux Etats pour deux peuples. Il faudrait pour cela que monsieur Obama le leur demande poliment."


Israël

- Lieberman met gravement en cause Abbas lors de la guerre à Gaza, Dan Williams, Ali Saouafta & Nidal al Moughrabi (Reuters) - Lieberman pointe l'hypocrisie d'Abbas qui a demandé à Israël d'être plus dur pendant Plomb fondu, tout en portant plainte ensuite contre Tsahal devant la CPI. "Est-ce cela un partenaire ?"
http://fr.news.yahoo.com/4/20100329/twl-po-lieberman-abbas-38cfb6d.html
   "Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, met gravement en cause l'attitude du président palestinien Mahmoud Abbas au moment de l'intervention de Tsahal contre le Hamas à Gaza, à l'hiver 2008-09. [...] "Au cours de l'année écoulée, j'ai pu voir (Abbas) au sommet de son art. Lors de l'opération 'plomb durci', ils nous a appelé personnellement, faisant pression pour que nous renversions le Hamas", raconte Avigdor Lieberman. "Un mois après la fin de l'opération, il a déposé plainte contre nous devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crimes de guerre", poursuit-il, faisant apparemment référence à la Cour pénale internationale (CPI). "Est-ce cela un partenaire ?" s'interroge Lieberman [...].
    Nabil Abou Rdaïnah, conseiller d'Abbas, a nié avec véhémence les accusations du ministre israélien des Affaires étrangères, un habitué des déclarations à l'emporte-pièce. "Ce n'est pas vrai. C'est la poursuite d'une campagne de dénigrement visant à créer un climat qui détruirait toute chance de sauver le processus de paix", a-t-il assuré. [...] Un porte-parole du ministre israélien s'est refusé à dire sur quoi celui-ci se fondait pour formuler ses allégations. Mais un ancien responsable du gouvernement d'Olmert a assuré qu'elles étaient "essentiellement exactes".
    Le Hamas, qui avait déjà accusé Mahmoud Abbas d'avoir applaudi à l'intervention israélienne, a dit voir dans les propos d'Avigdor Lieberman une justification des soupçons qu'il nourrit à l'égard du président de l'Autorité palestinienne. "Cette grave déclaration confirme que Mahmoud Abbas, qui a conspiré contre son peuple pendant une guerre, n'est plus digne de représenter notre peuple", a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis juin 2007. [...]"

- Israël restreint l'accès de l'esplanade des Mosquées avant la Pâque juive (AFP) - Arrestation de Juifs qui "voulaient se rendre dans la Vieille Ville pour y sacrifier rituellement deux chèvres pour la Pâque, un geste susceptible de déclencher des troubles avec les musulmans".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00241292-israel-restreint-l-acces-de-l-esplanade-des-mosquees-avant-la-paque-juive.htm
   "Israël a restreint lundi peu avant la célébration de la Pâque juive l'accès de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, dans un climat de tensions politico-religieuses avec les Palestiniens. L'accès de l'esplanade dans la Vieille ville est limité aux Palestiniens de plus de 50 ans détenteurs du statut de résident permanent, ce qui exclut les habitants de Cisjordanie, a précisé le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld. Le site sera également interdit aux visiteurs non-musulmans mais restera ouvert aux femmes, a ajouté M. Rosenfeld sans préciser la durée des restrictions. [...]
    Dimanche, un officier de police a indiqué que des milliers de policiers seraient déployés à Jérusalem durant la Pâque juive. "La police n'autorisera aucune manifestation ou trouble à l'ordre public au Mont du Temple, de la part de quiconque, ni des extrémistes de droite (israéliens) ni de la part de musulmans extrémistes". Quatre militants israéliens d'extrême droite ont été brièvement interpellés alors qu'ils voulaient se rendre dans la Vieille Ville pour y sacrifier rituellement deux chèvres pour la Pâque, un geste susceptible de déclencher des troubles avec les musulmans, selon la police. Par ailleurs, un petit groupe de Palestiniens a attaqué à coup de pierres les forces de sécurité israéliennes qui ont riposté avec des grenades assourdissantes, au checkpoint séparant Bethléem de Jérusalem, selon des témoins. [...]"

- La police de Jérusalem interdit l’accès du Mont du Temple aux Juifs (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-police-de-Jerusalem-interdit-l-acces-du-Mont-du-Temple-aux-Juifs_269298.html
   "Sans avertissement préalable, la police de Jérusalem a interdit, depuis ce lundi matin, l’accès du Mont du Temple aux visiteurs juifs."

- La plupart des Israéliens ne mangeront pas de hamets pendant Pessah (Juif.org) - "49% des juifs laïques ne mangeront pas de hamets".
http://www.juif.org/communaute-juive/125130,la-plupart-des-israeliens-ne-mangeront-pas-de-hamets-pendant-pessah.php
   "La majorité du public juif en Israël ne mangera pas de pain pendant Pessah, selon un sondage Ynet / Gesher paru avant la fête. La majorité de la population juive envisage aussi de faire le seder, qui comprend la lecture de la Haggada. L’enquête a été réalisée auprès de 300 adultes juifs résidants dans tous le pays.
    En réponse à la question si ils ont prévu de manger du hamets pendant la fête, 69% ont répondu non, 19% ont déclaré qu’ils le feraient uniquement en privé dans leurs propres maisons pour ne pas choquer le public religieux. Seuls 12% ont répondu qu’ils mangeraient du pain en public. Lorsque le sondage est séparé en secteurs de population, il révèle que 49% des juifs laïques ne mangeront pas de hamets, et comme prévu, 100% du public religieux ne mangera pas de pain. 63% des juifs israéliens prévoient de faire un seder traditionnel de Pessah, en incluant toute la lecture de la Haggada, tandis que 23% déclarent qu’ils liront uniquement la partie concernant le repas. Seulement 4% répondent qu’ils ne liront pas du tout la Haggada. [...]
    Ilan Geal-Dor, le directeur général de Gesher, est satisfait du résultat. « Plus de 90% de la population marque le Seder, ce qui est incroyable ! » s’exclame-t-il. « Parfois il semble que le public israélien se démarque des caractéristiques du judaïsme, mais cette enquête montre que ce n’est pas le cas. La société israélienne veut l’identité juive dans la sphère publique. Il ne veut toutefois pas de pression, et c’est pourquoi le judaïsme doit être laissé à la liberté de choix de chacun. »"

- Il y a 8 ans, l’attentat du Park Hôtel de Netanya faisait 30 morts et 150 blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Il-y-a-8-ans-l-attentat-du-Park-Hotel-de-Netanya-faisait-30-morts-et-150-blesses_269292.html
   "Triste anniversaire, il y a huit ans, un terroriste palestinien se faisait exploser au Park Hôtel de Netanya tuant 30 personnes et en blessant 150. Le terroriste s'était introduit dans la salle à manger de l'hôtel, se faisant exploser au milieu des familles qui célébraient le seder de Pessah."

- Un Israélien sur deux estime que la réputation internationale du pays est très mauvaise (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-Israelien-sur-deux-estime-que-la-reputation-internationale-du-pays-est-tres-m_269342.html
   "Selon un sondage, suite à la crise des relations israélo-américaines, presque un Israélien sur deux (48%) estime que la réputation internationale du pays est mauvaise. Le sondage note également une inquiétude grandissante sur l'avenir des relations entre les deux pays."


Gaza & Hamas

- Le Hamas craint des représailles israéliennes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-craint-des-represailles-israeliennes_269311.html
   "Moussa Abou Marzouk, le vice-président du bureau politique du Hamas, qui réside à Damas, a déclaré craindre une escalade avec Israël après le meurtre des deux soldats de Tsahal vendredi dernier. Il a appelé les responsables du Hamas et d'autres organisations terroristes das la Bande de Gaza à se préparer à une attaque israélienne."

- Source palestinienne : Israël autorise l'acheminement de vêtements dans la bande de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Source-palestinienne-Israel-autorise-l-acheminement-de-vetements-dans-la-bande-d_269338.html
   "De source palestinienne, on apprend qu'Israël permettra jeudi prochain l'entrée de vêtements et de chaussures dans la bande de Gaza. C'est la première fois depuis l'entrée en vigueur du blocus, il y a trois ans, que des vêtements seront ainsi acheminés dans Gaza."

- Video: une voiture entre dans Gaza par un tunnel (Reportage israélien 1mn10) - Et ce n'est pas une twingo.
http://www.youtube.com/watch?v=eTSzxwPHSIs&feature=player_embedded


Judée-Samarie

- Reprise des négociations indirectes : M. Abbas estime qu'on en saura plus dans une semaine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Reprise-des-negociations-indirectes-M_269329.html
   "M. Abbas estime qu'il faut attendre une semaine pour savoir si une reprise des négociations indirectes sera possible ou pas. Le président palestinien s'est félicité, par ailleurs, de la déclaration du sommet de la Ligue arabe condamnant la politique israélienne à Jérusalem."

- Purge dans les rangs de l'AP, Khaled Abu Toameh (JP) - "Ces dispositions ont pour objectif d'empêcher la prise du pouvoir du Hamas dans les territoires palestiniens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045712442&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La chasse aux sorcières a lieu dans l'ombre. Elle ne fait pas les titres de la presse internationale. Ces deux dernières années, l'Autorité palestinienne a licencié des centaines de professeurs et d'imams suspectés d'être affiliés au Hamas : "Ces dispositions ont pour objectif d'empêcher la prise du pouvoir du Hamas dans les territoires palestiniens", expliquent des sources à Ramallah. Les professeurs et imams licenciés ont menacé d'intenter des actions légales contre l'AP, sur le motif que leur renvoi étaient "motivés par des choix politiques".
    En parallèle, les "cours militaires" de l'Autorité palestinienne ont commencé à condamner les partisans du Hamas à des peines variables de prison. Mais Ramallah a essuyé une volée de critiques concernant la détention sans procès de centaines de partisans du camp ennemi. Certains membres du Hamas passent des cellules israéliennes à celles de l'AP. C'est le cas de Mohammad Fataftah, qui a été condamné à 34 mois de prison à Hébron peu de temps après sa libération d'une prison de l'Etat hébreu."

- Australian Christian charity funds terrorist Abu Jihad Youth Center (PMW) - "World Vision supplied the seed money to build the sport center named after the terrorist Abu Jihad".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1943
   "The Australian Christian charity World Vision Australia, which according to its website is "Australia's largest charitable group," is reported to have financed a youth center named after the Palestinian terrorist Abu Jihad. The official Palestinian Authority daily reported that representatives of World Vision Australia met with Palestinian representatives from the Jenin Youth and Sport Administration to plan the operation of the "World Vision Stadium - Palestine / Qabatiya," which is in the "Shahid (Martyr) Abu Jihad Youth Center", and to discuss future cooperation. According to the newspaper, World Vision supplied the seed money to build the sport center named after the terrorist Abu Jihad and at the recent meeting the youth center thanked "the heads of World Vision... mentioning that the organization had provided the seed financing of the Shahid (Martyr) Abu Jihad Youth Center." [...]
    Abu Jihad, who the center is named after, was one of the founders of Fatah and ran its terror activities from the mid-1960's. Second to Arafat, he headed the military wing of PLO and served as deputy military commander of Fatah. Abu Jihad planned many of the major Fatah terror attacks, including the worst in Israel's history, in which 37 civilians were murdered in a bus hijacking led by Dalal Mughrabi in 1978. [...]"


Egypte

- Un Soudanais qui tentait de pénétrer en Israël tué par des tirs de l'armée égyptienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-Soudanais-qui-tentait-de-penetrer-en-Israel-tue-par-des-tirs-de-l-armee-egypt_269312.html
   "A la frontière entre l'Egypte et Israël, un Soudanais qui tentait de pénétrer en Israël a été tué par des tirs de l'armée égyptienne, trois autres clandestins ont été blessés et sont soignés par Tsahal. 34 personnes qui tentaient également de pénétrer sur le territoire israélien ont été arrêtées. Pendant la nuit, 17 clandestins avaient déjà été interpellés."


Liban, Syrie & Hezbollah

- De la suite de l’engloutissement des Libanais vivants dans les entrailles d’un monstre, Michaël Béhé à Beyrouth (Mena) - "Assad s’est exprimé comme le maître du Liban, garantissant au Hezbollah sa position d’Etat armé dans l’Etat, et exigeant de notre pays qu’il s’aligne parfaitement sur sa propre politique étrangère d’alliance avec l’Iran, et qu’il n’entreprenne aucune négociation de paix séparée avec Israël".
http://www.menapress.org/
   "Au Liban on assiste ces jours à une tentative en règle de la part des Syriens et des prosyriens d’affaiblir et de délégitimer les institutions de l’Etat. Lors d’un discours prononcé avant-hier, le Dr. Samir Geagea, Président du Conseil exécutif des Forces Libanaises (FL, chrétiens), a parlé de "la guerre qui vise toutes les institutions constitutionnelles de l’Etat". A la base de la nouvelle offensive, un assaut frontal perpétré par l’ancien ministre Wi'am Wahhab, l’un des nombreux porte-parole de Damas au Liban, affilié au bloc du Hezbollah.
    Wahhab, le leader du parti islamiste sunnite de Tripoli al-Tawhid (Harakat al-Islami al-Tawhid, Mouvement d'unification islamique), a accusé le Président de la République, Michel Suleiman, "de ne pas être suffisamment fort" et d’être "trop consensuel", l’invitant, pour ces raisons, à démissionner. Revirement symptomatique, puisque Suleiman n’avait pu être élu à Baabda [le palais présidentiel. Ndlr.], qu’avec l’appui de Damas et de ses partisans au parlement. Michel Suleiman, qui a toujours été un proche des Al-Assad, paie ainsi ses bonnes relations avec les Occidentaux – les Américains en particulier -, et surtout, ses efforts, autour d’une table ronde nationale, visant à rendre à l’Etat l’exclusivité des décisions en matière de défense et de politique étrangère.
    Wahhab a reconnu que la politique consensuelle avait sans doute été utile lors des deux dernières années, mais a affirmé que désormais, "elle constitue un facteur de blocage". Parlant dans l’intérêt du Courant du 8 mars (Hezbollah & prosyriens), Wahhab a déclaré que le Liban avait maintenant besoin d’un "président fort", capable de "contrôler" tout le monde (lisez le gouvernement, les services de sécurité, les partis politiques et l’armée) ainsi que toutes les institutions.
    Les députés du bloc parlementaire du Hezbollah ont joint leurs voix à l’assaut, y mêlant, en plus du Président, les Forces de la Sécurité Intérieure (FSI), de même que les ténors du 14 mars (souverainistes-loyalistes), et l’aide américaine et occidentale. Hussein Moussaoui (député Hezbollah) a, dans cet élan, fustigé "les programmes d’entraînement américains, organisés à l’intention des officiers et des membres des FSI (...)" dont il affirme qu’ils ont pour but de réaliser "un lavage de cerveau des Libanais, des Arabes et des musulmans, pour que le résistant faisant face à l’agression sioniste et américaine soit considéré comme un terroriste".
    Il n’est pas étonnant de trouver les FSI parmi les cibles du front syro-iranien, les Forces de Sécurité libanaises ayant aidé les enquêteurs et les juges internationaux à faire la lumière sur l’assassinat de l’ex-1er ministre Rafic Hariri. Or on sait que le procureur Bellemare, du Tribunal International (TSL, Tribunal Spécial pour le Liban), est à deux doigts de publier l’acte d’accusation. Dans son viseur, outre des agents syriens, des personnalités du Hezbollah, dont les dossiers épais contiennent le détail des communications de téléphonie portable, des enregistrements sonores, des empreintes digitales et des relevés ADN.
    Pas surprenant donc, que Wi'am Wahhab, ait indiqué qu'il "ne faisait pas confiance au Tribunal Spécial pour le Liban". Et qu’il menace du même coup le tribunal de mener à la guerre civile et à des attaques contre les force de l’ONU stationnées au Liban : "Il est nécessaire que le TSL ne se transforme pas en outil politique avec l'objectif évident de déstabiliser le Liban". D’après Wahhab, le déroulement du procès "ne pourra que se répercuter sur l'ensemble du climat dans le pays, et notamment sur les institutions internationales se trouvant sur son territoire". Ajoutant : "A cet instant-là, personne ne pourra plus contrôler la situation", dans une menace à peine voilée adressée aux Casques Bleus patrouillant au Liban-Sud.
    Le président syrien est intervenu longuement (interminablement) sur la chaîne de télévision du Hezb Al-Manar, quelques jours après s’être moqué du Courant du 14 mars. Il avait alors déclaré, depuis Damas, que toutes les tentatives de ce mouvement populaire pour modifier la situation s’étaient soldées par un lamentable échec et que ses élites se sont disqualifiées. Traduction de cette profession de foi dénuée de fioritures : les efforts des souverainistes libanais – dont le 1er ministre en poste et la majorité des députés élus au parlement – de mettre fin à la domination du Liban par la Syrie ont échoué.
    Sur Al-Manar, Assad s’est exprimé comme le maître du Liban, garantissant au Hezbollah sa position d’Etat armé dans l’Etat, et exigeant de notre pays qu’il s’aligne parfaitement sur sa propre politique étrangère d’alliance avec l’Iran, et qu’il n’entreprenne aucune négociation de paix séparée avec Israël. En dépit des ouvertures chaleureuses dont la Syrie vient de bénéficier de la part de l’Union Européenne, en général, et de la France, en particulier, le despote damascène a sèchement contesté tout droit d’ingérence à Nicolas Sarkozy dans les relations entre la Syrie et le Liban. A propos du Tribunal Spécial pour le Liban, qui met directement son régime en cause, Al-Assad junior a affirmé que "les tribunaux internationaux ne sont que contes et récits qui pourraient éventuellement trouver acheteurs...". Il a ajouté que le TSL était "un bazar pour lequel il n'avait que mépris...".
    Les loyalistes, au sein desquels émergent Samir Geagea, Samy Gemayel (Phalanges chrétiennes) et l’ancien premier ministre sunnite, Fouad Siniora, ont, évidemment, dénoncé cette campagne visant à saper l’autorité des institutions de l’Etat afin de poursuivre leur remplacement par la milice chiite du Hezbollah. Tous savent parfaitement que l’armement de la milice, fourni en quantité par l’ennemi syrien, empêche l’Etat de faire prévaloir ses privilèges et son indépendance. Tous savent également que, devant l’inconsistance absolue de l’"ami français" au Liban, de l’Europe, des Etats-Unis, des Nations-Unies, devant leur incapacité à exiger l’instauration des conditions de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité, le Liban va continuer à perdre le peu de ce qui lui reste de libanité au profit des Iraniens et des Syriens.
    La position de ces puissances sur la scène internationale et leur rôle dans l’élaboration et l’acceptation de la 1701, fait que la situation qui prévaut ici est binaire. Il n’y a, en effet, sur la scène internationale, personne d’autre que ceux qui ont promulgué cette résolution, qui provisionne que la FINUL doit aider le gouvernement légitime de mon pays à éliminer les organisations armées tenant son autorité en joug, pour s’exécuter. Soit on reprend leurs armes et on les affronte, soit on les tolère et on sert leur projet !" (suite payante)


Monde arabe

- Tunis dénonce les "pratiques agressives" d'Israël (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100329/twl-tunisie-israel-palestiniens-951b410.html
   "Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a exhorté lundi "la communauté internationale et toutes les forces éprises de paix" à agir pour "amener Israël à respecter la légalité internationale et à se conformer aux référentiels du processus de paix". Dans un message adressé au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l'occasion de la célébration de "la journée de la terre" proclamée par les Nations Unies, il a dénoncé les "pratiques agressives" d'Israël [...]."


Iran

- Des chercheurs américains travaillent sur l'hypothèse d'une attaque nucléaire israélienne sur l'Iran (Guysen) - "Israël, n'ayant pas la possibilité d'attaquer l'Iran en une fois, pourrait avoir recours à des armes nucléaires tactiques".
http://www.guysen.com/news_Des-chercheurs-americains-travaillent-sur-l-hypothese-d-une-attaque-nucleaire-is_269322.html
   "De nombreuses rumeurs circulent actuellement à Washington sur des scénari d'attaque potentielle israélienne sur l'Iran, le plus souvent sans l'assentiment des Etats-Unis. Ces rumeurs sont en contradiction avec l'impression donnée par Binyamin Netanyahou lorsqu'il a évoqué le problème de l'Iran, la semaine dernière, avec le président Obama. Deux chercheurs américains citent pourtant des cercles militaires du Pentagone qui pensent qu'Israël, n'ayant pas la possibilité d'attaquer l'Iran en une fois, pourrait avoir recours à des armes nucléaires tactiques."

- Entretien avec le général Stanley McChrystal (Le Monde) - "l'Iran aide les talibans".
http://lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/29/mcchrystal-les-talibans-ne-sont-pas-si-forts_1325554_3216.html
Extrait :
   "- On connaît les liens historiques étroits entre le Pakistan et les talibans, mais Washington accuse également l'Iran d'aider les talibans. Où sont les preuves ?
    - Selon les éléments dont je dispose, l'Iran aide les talibans. L'ampleur de leur aide n'est pas immense, mais nous voyons des munitions arriver d'Iran, et avons des preuves que des gens sont entraînés en Iran."


USA

- Nazi scandal engulfs Human Rights Watch, Jonathan Foreman (Sunday Times) - "a human-rights expert at a competing organisation in Washington" à propos de HRW : "Let’s face it, the thing that really excites them is Israel". "Garlasco himself apparently resented what he felt was pressure to sex up claims of Israeli violations of laws of war in Gaza and Lebanon, or to stick by initial assessments even when they turned out to be incorrect". L'article du Sunday Times est vraiment fascinant.
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article7076462.ece
Quelques extraits supplémentaires :
   "[...] Some conflict zones get much more coverage than others. For instance, HRW has published five heavily publicised reports on Israel and the Palestinian territories since the January 2009 war. In 20 years they have published only four reports on the conflict in Indian-controlled Kashmir, for example, even though the conflict has taken at least 80,000 lives in these two decades, and torture and extrajudicial murder have taken place on a vast scale. Perhaps even more tellingly, HRW has not published any report on the postelection violence and repression in Iran more than six months after the event.
    When I asked the Middle East director Sarah Leah Whitson if HRW was ever going to release one, she said: “We have a draft, but I’m not sure I want to put one out.” Asked the same question, executive director Kenneth Roth told me that the problem with doing a report on Iran was the difficulty of getting into the country.
    I interviewed a human-rights expert at a competing organisation in Washington who did not wish to be named because “we operate in a very small world and it’s not done to criticise other human-rights organisations”. He told me he was “not surprised” that HRW has still not produced a report on the violence in Iran: “They are thinking about how it’s going to be used politically in Washington. And it’s not a priority for them because Iran is just not a bad guy that they are interested in highlighting. Their hearts are not in it. Let’s face it, the thing that really excites them is Israel.” [...]
    The revelation of Marc Garlasco’s hobby was also significant because he was the first and only person at Human Rights Watch with any kind of military expertise. While staff members at HRW tend to be lawyers, journalists or political activists, Garlasco, 40, had worked as a civilian employee at the Pentagon for seven years before joining HRW in 2004. According to his HRW biography, he had served as “a senior intelligence analyst covering Iraq” and his last position there was as “chief of high-value targeting” at the very beginning of the Iraq war.
    This apparently meant that it was he who selected targets for air strikes. According to an interview Garlasco gave to Der Spiegel, he was a key player in an air strike on Basra on April 5, 2003 intended to kill Ali Hassan al-Majid, better known as Chemical Ali, but which instead took the lives of 17 civilians. In another interview, Garlasco said he was responsible for up to 50 other air strikes — none of which killed anyone on the target list but which accounted for several hundred civilian deaths.
    Soon after the Chemical Ali air strike, he left to join Human Rights Watch. In interviews he has suggested that he did so because he was sickened by his responsibility for these deaths, and had always been opposed to the war to overthrow Saddam Hussein. Associates of Garlasco have told me that there had long been tensions between Garlasco and HRW’s Middle East Division in New York — perhaps because he sometimes stuck his neck out and did not follow the HRW line. Garlasco himself apparently resented what he felt was pressure to sex up claims of Israeli violations of laws of war in Gaza and Lebanon, or to stick by initial assessments even when they turned out to be incorrect. [...]"

- Lors d'une conférence universitaire, Norman Finkelstein estime que les Israéliens sont des nazis génocidaires (Vidéo 3mn20) - Une fille du public s'élève contre la comparaison ; violemment rabrouée, elle se met à pleurer. Finkelstein est applaudi par la majorité de l'assistance. Aussi déprimant qu'écœurant.
http://www.youtube.com/watch?v=U3Y3AO5AdBk&feature=player_embedded#

- Le président américain et la polémique sur les drones, Corine Lesnes (Le Monde) - "le nombre de victimes civiles reste secret". A noter que Le Monde - ni aucun média - ne formule la mantra de rigueur - "enquête indépendante ! enquête indépendante !" -, mais admet la légitimité des vérifications américaines concernant la conformité au droit international. Aucune ironie, aucun scepticisme ne pointent eu égard aux déclarations de Washington assurant que ses frappes sont "conformes au droit de la guerre". Le contraste avec un certain autre conflit est patent.
http://lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/29/le-president-americain-et-la-polemique-sur-les-drones_1325674_3216.html#xtor=AL-32280184
   "[...] Selon les statistiques de l'armée de l'air, les Predators et les Reapers (version plus grande) ont tiré 219 missiles en Afghanistan en 2009, contre 183 en 2008 et 74 en 2007. Pour le Pakistan, les chiffres ne sont pas publics : les frappes sont du ressort de la CIA. La presse a compté 69 attaques en 2009.
    Dans une plainte déposée le 16 mars au nom de la loi sur la liberté de l'information, l'Association de défense des libertés civiles (ACLU) a demandé des précisions aux départements d'Etat, de la justice et de la défense. Elle s'inquiète de ce qu'un programme qui "change la manière dont la guerre est livrée" et qui consiste à "cibler et abattre" des individus, y compris éventuellement des citoyens américains, dans des lieux n'étant pas forcément le théâtre de conflits, puisse se dérouler sans débat public. Elle estime que l'emploi des avions sans pilotes pose des questions "morales, juridiques et politiques", d'autant qu'ils sont utilisés dans la zone "Afpak" (Afghanistan et Pakistan), mais aussi au Yémen. Enfin, le nombre de victimes civiles reste secret, déplore l'association, et varie, selon les sources, "de plusieurs dizaines à plusieurs centaines".
    Pour la première fois, le conseil juridique du département d'Etat Harold Koh a donné un avis public. Devant l'association américaine du droit international (ASIL), le juriste et ancien doyen de la faculté de droit de Yale a estimé, le 25 mars, que les pratiques ciblées conduites à l'aide de drones, étaient "conformes au droit de la guerre". L'administration a "revu avec soin", a-t-il dit, les procédures de désignation des cibles pour s'assurer qu'elles sont en accord avec le droit international.
    Il a répondu aussi aux critiques de passer outre l'interdiction de pratiquer l'assassinat, contenue dans le décret de 1976 émis par Gerald Ford, après les révélations sur les activités de la CIA sous Nixon. "En vertu de la loi des Etats-Unis, l'utilisation de systèmes légaux d'armement pour cibler avec précision des dirigeants rebelles n'est pas illégale et ne constitue donc pas un assassinat", déclare le juriste."


Russie

- Assad condamne les attentats de Moscou et "appelle à lutter contre le terrorisme international" (Guysen) - dixit le premier appui arabe du Hezbollah et du Hamas.
http://www.guysen.com/news_Assad-condamne-les-attentats-de-Moscou-et-appelle-a-lutter-contre-le-terrorisme-_269335.html
   "Le président syrien Bachar Al Assad a condamné les attentats qui ont frappé le métro de Moscou et a appelé la communauté internationale à "lutter contre le terrorisme dans le monde"."

- L'organisation des victimes du terrorisme demande à la Russie d'interdire le Hamas et le Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-organisation-des-victimes-du-terrorisme-demande-a-la-Russie-d-interdire-le-Ham_269330.html
   "L'organisation israélienne Almagor, qui représente les victimes du terrorisme, a envoyé une lettre de condoléances au président russe, suite aux attentats du métro de Moscou qui ont fait 38 morts. Dans cette lettre, Almagor demande au président Medvedev d'interdire le sol russe au Hezbollah et au Hamas, car il s'agit du même terrorisme islamique que celui dont sont est victime le peuple russe, qui est issu d'Al Qaïda et de groupes terroristes proches de la république islamique d'Iran."


Points de vue

- La nouvelle propagande antijuive - à paraître le 19 mai 2010 aux Editions PUF, le nouveau livre de Pierre-André Taguieff (Primo) - "la Shoah est devenue une arme idéologique contre Israël et le sionisme" ; "la nouvelle vision antijuive consiste à « nazifier » les « sionistes » en tant qu’« agresseurs » et à « judaïser » corrélativement les Palestiniens en tant que « victimes », cet amalgame polémique permettant d’accuser les « sionistes » de « génocide »".
http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Do-203316358
   "Depuis quelques années la critique d’Israël a pris la forme d'une disqualification généralisée du sionisme. [...] La délégitimation et la diabolisation d’Israël, partagées par de larges couches de l’opinion occidentale, notamment dans l’intelligentsia, apparaissent de fait comme autant d’expressions d’un aveuglement politique. C’est également, et plus encore, un scandale moral, qui se manifeste particulièrement à travers les différentes manipulations médiatiques qui ont marqué les dernières années, mais aussi à travers le détournement par lequel, paradoxalement, la Shoah est devenue une arme idéologique contre Israël et le sionisme.
    Le livre de Pierre-André Taguieff, La nouvelle propagande antijuive (Paris, PUF, 2010) analyse et critique l'idéologie perverse de la diabolisation de la victime (le Juif) et son retournement imaginaire en bourreau (l'Israélien). Le "Juif nazi" est inventé et diffusé par la nouvelle propagande antijuive. C'est cette invention d’un nouvel antisémitisme qu'il s'agit d'analyser et de dénoncer. À distance du « politiquement correct », Pierre-André Taguieff entreprend de montrer pour la première fois dans ce livre que la haine des Juifs est entrée dans un nouveau régime. Israël et le « sionisme » sont en effet devenus les cibles d’une guerre médiatique qui vise à criminaliser et à diaboliser l’ennemi, l’antisionisme radical ayant désormais pour objectif proclamé la destruction de l’État juif.
    Pour comprendre comment s’est accomplie la mondialisation de cette nouvelle configuration antijuive, Pierre-André Taguieff dissèque au scalpel le nouveau discours de propagande des ennemis déclarés d’Israël tel qu’il s’est développé au cours des années 2000. Il souligne l’importance de la reformulation « antiraciste » des thèmes judéophobes, qui a dominé les conférences internationales de Durban (2001) et de Genève (2009) et explique comment elle a structuré la nouvelle vision antijuive, qui consiste à « nazifier » les « sionistes » en tant qu’« agresseurs » et à « judaïser » corrélativement les Palestiniens en tant que « victimes », cet amalgame polémique permettant d’accuser les « sionistes » de « génocide. » Ce discours de propagande est resitué dans son contexte international, marqué par la menace islamiste autant que par les divisions et les hésitations du camp occidental/démocratique.
    Pour Pierre-André Taguieff, les thèmes d’accusation indéfiniment sollicités peuvent se réduire à trois : le « racisme », le meurtre d’enfants palestiniens (l’opération al-Dura) et la manipulation de la politique mondiale à travers la direction occulte de la politique extérieure des États-Unis (de l’action du « lobby juif » à l’organisation d’un « complot américano-sioniste »). Analysant les divers matériaux symboliques exploités par la nouvelle propagande antijuive - images ou discours -, Pierre-André Taguieff fournit ici au lecteur les moyens de comprendre comment et pourquoi la haine des Juifs, plus d’un demi-siècle après la Shoah, a pu renaître, notamment sous les habits neufs de l’« antiracisme », et, grâce aux nouveaux médias, se diffuser internationalement en recueillant l’assentiment d’individus souvent convaincus d’être étrangers à tout sentiment antijuif.
    S’il peut exister, selon la formule consacrée, un antisémitisme sans Juifs, il existe aussi une judéophobie sans judéophobes déclarés. Tel est le paradoxe mis en évidence dans cet essai : la judéophobie mondialisée des années 2000 est une judéophobie sans judéophobes."

- Media and Legal "Lenses" on the Disputed Territories, Dan Diker (JCPA, avril 2003) - "Journalists often err regarding essential facts of international law when reporting on Israel's presence in the disputed West Bank" ; "Israeli settlements are legal according to the 19
07 Hague Convention that permits the administering authority to utilize public land and to enjoy its "usufruct" ("fruits")".
http://www.jcpa.org/jl/vp495.htm
   "On 16 February 2003, the BBC's Dateline London program featured a live, televised debate on the planned U.S.-led invasion of Iraq. The program's host, journalist Nick Gowing, and distinguished guests including British Foreign Minister Jack Straw, top German and French officials, and former White House Press Secretary James Rubin, all agreed that "the conflict between Palestine and Israel" would have to be solved as part of the overall peace prescription for the region.(2)
    This premature reference to "Palestine" places Palestinian claims to the disputed West Bank and Gaza Strip - over which Israel also has longstanding claims - on an equal diplomatic and legal footing with the claims of the State of Israel. In other words, it assigns a legal status to the Palestinian claims that, in point of fact, they do not have. There is no "State of Palestine" at present and there was no Palestinian state controlling the West Bank and the Gaza Strip prior to 1967. But reference to "Palestine" has become so commonplace in recent years that even U.S. President George W. Bush has used the term in his speeches. According to Alan Baker, Legal Advisor to Israel's Foreign Ministry, use of the language "Palestine" contravenes the carefully crafted language in the Oslo Accords and UN Security Council Resolution 242.(3)
    The BBC program is not an isolated instance. Journalists often err regarding essential facts of international law when reporting on Israel's presence in the disputed West Bank and Gaza Strip. New York Times correspondent Steven Weisman reported recently on Israel's obligation to pull out of "occupied" territories according to the U.S. "roadmap." Weisman writes: "Use of the word 'occupied' is considered significant because it implies, at least for some, a full withdrawal by Israel from Palestinian territories it has occupied since the 1967 Arab-Israeli war."(4) An Associated Press article similarly asserted that: "Security Council resolutions 242 and 338 call on Israel to withdraw from all territory captured in the Arab-Israeli wars of 1967 and 1973."(5)
    These frequent references to Israel's legal obligation to withdraw to the pre-1967 borders are inconsistent with UN Security Council Resolution 242 and the Oslo Accords. UN Security Council Resolution 242 of 22 November 1967, which was the basis of the 1992 Madrid peace conference and the 1993 Oslo accords, require Israel to withdraw from "territories" to "secure and recognized borders," not from "the territories" or "all the territories" captured in the Six-Day War.(6)
    Lord Caradon, former British Ambassador to the UN and a drafter of Resolution 242, told the Beirut Daily Star on 12 June 1974: "It would have been wrong to demand that Israel return to its positions of 4 June 1967 because those positions were undesirable and artificial. After all, they were just the places the soldiers of each side happened to be the day the fighting stopped in 1948. They were just armistice lines. That's why we didn't demand that the Israelis return to them and I think we were right not to."(7) Israel's former UN Ambassador Dore Gold also noted: "this deliberate language was the result of months of painstaking deliberations." Gold adds: "Since the Soviets tried to add the language of full withdrawal but failed, there is no ambiguity in the meaning of the withdrawal clause, which was unanimously adopted by the Security Council."(8)
    In November 2002, a senior Reuters television producer participating in a media panel discussing news coverage of the Middle East conflict insisted that Reuters was "careful to maintain objective coverage of the Palestinian territories." This author asked whether the foreign news producer meant "Palestinian territories" that were ceded to the Palestinian Authority as part of the Oslo accords. The Reuters executive responded that she meant "all of the West Bank and Gaza."(9)
    This pointed exchange illustrates another common reporting error on the conflict. Arafat's PLO was not mentioned in Resolution 242 and had no legal status under that resolution.(10) In fact, the drafters of the resolution did not consider creating a second Arab state west of the Jordan River. They therefore used the carefully chosen term "refugee problem" to refer both to extant Arab (Palestinian) and Jewish refugee claims stemming from the 1948 war and the additional Arab refugee problem created by the 1967 war. Moreover, references to the entire West Bank and Gaza as "Palestinian" territories also contradict the Oslo agreement's Declaration of Principles of September 1993 and the Oslo II Interim Agreement of 1995. Neither agreement requires either Palestinians or Israelis to refrain from the construction of settlements, neighborhoods, houses, roads, or any other similar building projects pending a peacefully negotiated final agreement between the parties.(11)
    All Israeli governments since 1967 have held that Israeli settlements are legal according to the 1907 Hague Convention that permits the administering authority to utilize public land and to enjoy its "usufruct" ("fruits") [voir article 55 de la Convention].(12) Moreover, Israeli governments have consistently argued that the 1949 Fourth Geneva Convention, especially Article 49 which deals with population transfer, has no legal applicability to the West Bank and Gaza, where there was no recognized sovereign power before the entry of Israeli forces on 5 June 1967.
    The problem of inaccurate reporting of the correct legal context of the conflict raised the ire of New York Times senior editor Joseph Lelyfeld, who issued the following castigation of Times' employees soon after the outbreak of the armed conflict in September 2000: "Three times in recent months we've had to run corrections on the actual provisions of UN Resolution 242, providing great cheer and sustenance to those readers who are convinced we are opinionated and not well informed on Middle East issues."(13)
Notes :
2. "The Crisis in Iraq," BBC's Dateline London, with Nick Gowing, 16 February 2003.
3. Interview with Alan Baker, Legal Advisor to Israel's Foreign Ministry, 17 January 2003.
4. Steven Weisman, "US Joins Partners on Plan for Middle East, But Not Timing," New York Times, 21 December 2002, p. A2.
5. Jeff Helmreich, "Journalistic License, Professional Standards in the Print Media's Coverage of Israel," Jerusalem Letter #460, 15 August 2001, p. 4.
6. Dore Gold, "From Occupied Territories to Disputed Territories," Jerusalem Viewpoints #470, 16 January 2002, p. 3.
7. Beirut Daily Star, 12 June 1974, as quoted by Leonard J. Davis in Myths and Facts (Washington: Near East Report, 1989), p. 48.
8. Gold, p. 3.
9. This exchange was part of a panel on news coverage of the Israel-Palestinian conflict in Jerusalem, 17 November 2002.
10. Moshe Landau, Yehuda Blum, and Meir Rosenne, "Arafat's Web of Lies," Ha'aretz, 3 January 2001.
11. "Har Homa, Legal Aspects," Israel Foreign Ministry web site, 3 March 1997; www.israel-mfa.gov.il.
12. Ibid. This is also the position of Alan Baker, Legal Advisor to the Israeli Foreign Ministry and part of the Israeli team drafting the Oslo Accords, as stated to the author at a meeting on 17 January 2003.
13. Jeff Helmreich, "Journalistic License," p. 11."
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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 23:57
Enfants-du-Hamas-3.jpg

- Hamas : la loi internationale nous autorise à tuer des Juifs (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hamas-la-loi-internationale-nous-autorise-a-tuer-des-Juifs_269217.html
   "Un conseiller juridique du Hamas affirme que la loi internationale permet aux Palestiniens d'utiliser tous les moyens, quels qu'ils soient, dans leur combat pour la libération de la Palestine."
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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 23:56
France

- Dieudonné et Gaccio au Théâtre de la Main d'Or (Vidéo 15mn09) - Gaccio sur Israël : "Aujourd'hui ce sont des fascistes qui dirigent le pays". Le couple Gaccio/Dieudonné poursuit sa brillante tournée...
http://www.dailymotion.com/video/xcqmzq_dieudonne-et-gaccio-au-theatre-de-l_webcam
    Dieudonné à 3mn58 : "Je me suis aperçu qu'il y avait quand même une grande ouverture d'esprit [par rapport à l'humour] de la communauté chrétienne et musulmane [oui oui, vous avez bien lu : "grande ouverture" de la communauté musulmane à l'humour... ne riez pas !], et j'ai fait un sketch sur un colon israélien..."
    Gaccio à 5mn48 : "Je pense qu'un humoriste est protégé par son statut. Et je crois qu'ils [les Juifs] font une erreur, que c'est inopérant de faire ce qu'ils font pour la cause qu'ils défendent, de s'attaquer à Dieudo quand il fait un sketch sur un colon israélien."
    Gaccio à 7mn16 : "[Israël] pratique la proportionnelle intégrale, ce qui fait que des groupuscules religieux maîtrisent 90% des gens modérés. Ils ont ce problème-là. Je ne peux pas parler d'Israël mieux qu'Elie Barnavi, qui fut ambassadeur d'Israël en France [ex-Meretz et membre de Shalom Arshav], et qui dit "Israël est dirigé par des fascistes". Aujourd'hui ce sont des fascistes qui dirigent le pays."
    Dieudonné à 8mn09 : "Hamas existe, c'est un mouvement qui a été élu démocratiquement. Les Palestiniens ont choisi ce courant politique pour se libérer de l'oppression. Par contre ils sont catalogués comme organisation terroriste, c'est quand même assez hallucinant, alors qu'on pourrait penser..."
    Gaccio : "C'est pas des gentils gentils non plus..."
    Dieudonné : "Ouais enfin le pays "normal" dont tu parlais tout à l'heure [Israël], est-ce qu'ils sont gentils ?"
    Gaccio : "Non..."
    Dieudonné : "Bombarder Gaza, est-ce que c'est gentil ? Donc tu vois le problème c'est qu'on se dit est-ce qu'il y a des gentils et des méchants ? Le problème c'est que l'origine même de tout ce bordel, c'est quand même une décision occidentale, sur place on n'a pas laissé la démocratie s'installer, ce fut une décision des puissants, de ceux qui ont gagné la guerre, de foutre la merde dans un endroit où ils n'avaient... Mais pourquoi ils n'ont pas fait Israël chez les vaincus ? En Bavière, ou je ne sais pas où moi..."
    Gaccio : "C'est un vieux débat qui date d'il y a très longtemps..."
    Dieudonné : "ça fait 60 ans je suis d'accord avec toi [pour rappel la première alya sioniste date de 1880, et il existait bien sûr déjà des dizaines de milliers de Juifs en Palestine], mais le problème c'est qu'il y a quand même des gens qui ont été déportés, des familles entières au Sud-Liban, en Cisjordanie, partout, en Jordanie... Ils ne reviendront jamais [...]"
    Gaccio : "[...] Moi je pars de l'idée qu'Israël existe, que c'est bien que ça existe et qu'on va garder ce pays. Et qu'il faut juste faire un autre [...]."
    Dieudonné revient sur la fondation d'Israël, "décision des vainqueurs" : "C'est pas une décision des pays africains, des Chinois ou des pays arabes [pour rappel, l'Equateur, la Bolivie, le Brésil, la République Dominiquaine, le Guatémala, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay, le Vénézuela, Haïti, le Libéria, les Philippines ont voté en faveur du plan de partage. La Chine, l'Ethiopie et le Mexique, par exemple, n'ont pas voté contre mais ce sont abstenus]. Les gens étaient là, ils ont subi."

- France – Des lettres antisémites ont été envoyées à des Synagogues (CFCA)
http://www.antisemitism.org.il/fra/events/46399/France%E2%80%93Lettresantis%C3%A9mitesont%C3%A9t%C3%A9envoy%C3%A9s%C3%A0Synagogues
   "Depuis le début du mois de mars plusieurs synagogues en France ont reçu un courrier portant la mention “Allah Akbar”. Ce matin une synagogue de Paris a reçu la même lettre mais cette fois accompagnée du texte suivant “Vous êtes le peuple élu de Satan. La terre promise par Satan. Vous ne respectez pas les 10 commandements d’ALLAH. Vous êtes des criminels, des voleurs, des libertins, des usuriers, l’enfer vous attend ALLAH AKBAR” [...]."


Processus de paix

- Et si le processus de paix échouait... les Arabes en pleine réflexion, Mona Salem (AFP) - "Certains évoquent la guerre".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00241030-et-si-le-processus-de-paix-echouait----les-arabes-en-pleine-reflexion.htm
   "[...] "Il y a plusieurs options pour une nouvelle stratégie arabe vis-à-vis du conflit avec Israël", affirme à l'AFP Hicham Youssef, un haut responsable de la Ligue arabe [...]. "Certains évoquent la guerre, d'autres parlent de résistance armée ou de résistance pacifique", ajoute-t-il. [...] Une autre possibilité, selon M. Youssef, serait "d'aller au Conseil de sécurité pour demander l'imposition d'un règlement aux parties". "Il est temps que les résolutions du Conseil de sécurité concernant le conflit israélo-palestinien soient prises sous le chapitre VII de l'ONU", prévoyant des mesures coercitives en cas de menace contre la paix, souligne-t-il. "Ce sera bien sûr une longue et dure bataille", admet le diplomate arabe."

- Damas et Tripoli exhortent les Palestiniens à combattre Israël, Salah Nasraoui & Khaled alDib (AP) - La Syrie interpelle l'Egypte et la Jordanie : "le prix de la résistance n'est pas plus élevé que le prix de la paix".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100328/twl-isral-palestiniens-libye-syrie-1be00ca.html
   "La Syrie et Libye ont exhorté en vain dimanche le président de l'Autorité palestinienne à renoncer à négocier avec Israël et reprendre la lutte armée, selon des délégués au sommet de la Ligue arabe à Syrte, en Libye. Un proche conseiller de Mahmoud Abbas, Nabil Abou Rdeneh, a répondu en appelant les 22 Etats de la Ligue arabe représentés à se montrer "réaliste". "Nous ne suivrons pas ceux qui ont des intérêts particuliers", a-t-il dit sur la chaîne de télévision panarabe Al-Jazira. [...]
    Le Président syrien Bachar el-Assad a ainsi appelé Mahmoud Abbas à rejeter la stratégie pour la paix soutenue par les Etats-Unis et à reprendre la lutte armée contre l'Etat hébreu, selon deux délégués ayant requis l'anonymat. Il a aussi demandé aux autres pays arabes, y compris l'Egypte et la Jordanie, qui ont conclu des accords de paix avec Israël, de rompre tout contact avec cet Etat car "le prix de la résistance n'est pas plus élevé que le prix de la paix". Le dirigeant libyen Moammar Kadhafi a pour sa part prévenu qu'il comptait retirer son soutien à l'initiative de paix lancée par la Ligue arabe à Beyrouth en 2002, selon ces mêmes sources. [...]
    Un nombre inhabituel de dirigeants, dont le président égyptien Hosni Moubarak - en convalescence après une opération chirurgicale mais son Premier ministre assure l'intérim - et le roi Abdallah d'Arabie saoudite, plutôt pro-occidentaux, étaient absents au sommet accueilli par la Libye."

- Les dirigeants arabes appellent Obama à renforcer ses pressions sur Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-dirigeants-arabes-appellent-Obama-a-renforcer-ses-pressions-sur-Israel_269218.html
   "Les dirigeants arabes ont appelé le président Obama à respecter sa "position initiale clé" en faveur d'un arrêt des implantations israéliennes, à l'issue de leur sommet annuel dimanche en Libye. Ils ont aussi appelé le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, Russie, ONU) à "ne pas accepter les prétextes israéliens" en vue de poursuivre les constructions et "les agressions continues contre Jérusalem afin de la judaïser", lui demandant "de faire pression sur Israël"."

- Le sommet arabe de Syrte s'achève sans accord sur Israël, Lamine Ghanmi (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20100328/twl-po-ligue-sommet-bd5ae06.html
   "Un comité de ministre des Affaires étrangères a présenté au sommet un résolution affirmant qu'Israël devait cesser toutes ses activités de colonisation pour que les négociations de paix avec les Palestiniens puissent reprendre. Mais ce texte n'a pas été adopté en séance plénière et, confirmant l'absence de consensus, le chef de la diplomatie syrienne a fait savoir que son pays ne reconnaissait pas le document comme représentant le point de vue de la Ligue.
    Amr Moussa, secrétaire général de l'organisation panarabe, a annoncé qu'un sommet extraordinaire se tiendrait cette année à une date et en un lieu non précisés pour traiter des questions en suspens. Mais il a souligné l'urgence de prendre une décision collective sur le processus de paix israélo-israélien, que les Etats-Unis cherchent à relancer par des négociations indirectes via leur médiateur pour le Proche-Orient George Mitchell. [...] "Dans les semaines qui viennent, nous devront décider ce qu'il convient de faire: ou continuer sur la voie des négociations, soit changer complètement de cours", a déclaré Am Moussa lors de sa conférence de presse de clôture. [...]"

- Nétanyahou : "L'AP durcit le ton" (JP) - Bibi a l'art de l'euphémisme : "je ne m'attends pas à ce que les discussions au sein de la Ligue arabe facilitent le processus".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045711839&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les Palestiniens continuent de durcir leur position. C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre Binyamin Netanyahou, dimanche. "Il n'y a absolument aucun signe de modération et je ne m'attends pas à ce que les discussions au sein de la Ligue arabe facilitent le processus", a-t-il poursuivi. "Nous sommes encore témoins de la rigidité palestinienne. Il n'y a aucun signe de coopération." [...]"


Crise Washington/Jérusalem

- Netanyahou défend Obama (JP) - "Il y a certes des désaccords israélo-américains, mais ils s'inscrivent dans un contexte d'amitié entre les deux pays".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045710920&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Binyamin Netanyahou s'est dissocié, dimanche, des critiques sévères formulées à l'encontre du président américain Barack Obama. Critiques attribuées aux associés du Premier ministre. A l'ouverture du conseil des ministres, Netanyahou a souligné que les remarques rapportées dans Yediot Aharonot selon lesquelles Obama est une "tragédie" pour Israël sont "inacceptables". "Il y a certes des désaccords israélo-américains, mais ils s'inscrivent dans un contexte d'amitié entre les deux pays", a-t-il précisé.
    Le Premier ministre a également fait référence aux heurts de ce week-end à Gaza, au cours desquels le major Eliraz Peretz et le sergent Ilan Sviatkovsky ont été tués "alors qu'ils protégeaient les communautés du Sud des attaques de l'Iran et ses alliés". Une réponse ferme est à attendre pour chaque attaque contre des soldats ou des civils israéliens, ajoute-t-il, et le Hamas en portera la responsabilité."

- Les Etats-Unis n'empêcheraient pas la condamnation d'Israël au Conseil de sécurité (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-Etats-Unis-n-empecheraient-pas-la-condamnation-d-Israel-au-Conseil-de-securi_269225.html
   "Selon la BBC, qui fait état de sources diplomatiques, Washington n'utilisera pas son droit de veto dans la motion que s'apprête à concocter le Conseil de sécurité de l'Onu qui condamnera les constructions d'Israël à Jérusalem-est. Cette éventualité aurait été évoquée lors de discussions, à Paris, entre un représentant américain et le ministre des Affaires étrangères du Qatar. On notait, la semaine dernière la présence à Paris de George Mitchell, le représentant américain pour le Proche-Orient."

- Peres blâme Netnanyahu pour avoir violé le statu quo à Jérusalem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Peres-blame-Netnanyahu-pour-avoir-viole-le-statu-quo-a-Jerusalem_269147.html
   "Le président israélien a blâmé le premier ministre pour avoir violé le statu quo à Jérusalem en annonçant la constructions de logements pour Juifs dans un quartier à prédominance arabe. Le président Shimon Peres aurait déclaré à Netanyahu et plusieurs ministres de son cabinet que tous les gouvernements israéliens avaient accepté jusqu'à présent de ne pas construire dans les zones à majorité arabe de la ville. Peres aurait dit à Netanyahu que la crise actuelle avec les Etats-Unis pourrait être résolue si le gouvernement israélien annonçait que le statu quo convenu ne changera pas et qu'il n'y ait pas de nouvelle construction prévue dans les quartiers arabes de Jérusalem."

- Moshe Kachlon : "les Etats-Unis tentent de nous humilier" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Moshe-Kachlon-les-Etats-Unis-tentent-de-nous-humilier-_269168.html
   "S'exprimant samedi soir lors d’une réunion du Likoud, le ministre des Communications Moshe Kachlon a déclaré qu'il incombait à tous les membres du Likoud de soutenir le Premier ministre Binyamin Nétanyahou dans sa position sur la souveraineté de Jérusalem. "Les Etats-Unis tentent de nous humilier et de briser l’unité d’Israël. Maintenant plus que jamais, nous devons soutenir notre Premier ministre qui se tient debout pour garantir nos droits sur Jérusalem", a-t-il déclaré."

- David Axelrod : la dernière rencontre entre Netanyahou et Obama "fut une réunion de travail entre amis" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_David-Axelrod-la-derniere-rencontre-entre-Netanyahou-et-Obama-fut-une-reunion-de_269176.html
   "Le Conseiller principal de Barack Obama, David Axelrod, a déclaré, ce dimanche sur CNN, que la dernière rencontre entre le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le président américain "fut une réunion de travail entre amis". Il a précisé que les deux dirigeants s'étaient réunis à huis clos pendant deux heures et "avaient mieux à faire que de se préoccuper du protocole"."

- 75% des membres du Congrès américain demandent la fin des tensions avec Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_75-des-membres-du-Congres-americain-demandent-la-fin-des-tensions-avec-Israel_269203.html
   "Dans une lettre adressée à la Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, plus de 75 pour cent des membres du Congrès expriment leur appui à Israël et demandent la fin des tensions, très médiatisées, avec Israël."

- Etats-Unis : les juifs américains préfèrent Obama à Netanyahou (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Etats-Unis-les-juifs-americains-preferent-Obama-a-Netanyahou_269156.html
   "Selon un sondage organisé par J Street aux Etats-Unis, la popularité du président Obama serait stable à 59% alors que celle du Premier ministre israélien a baissé avec 44%."


Israël

- Avoda invite Kadima dans la coalition, Gil Hoffman (JP) - "Les 28 députés Kadima sont, quant à eux, divisés sur la question d'une éventuelle participation au gouvernement".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045710736&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, doit immédiatement intégrer Kadima dans la coalition s'il veut combler le fossé avec le président Barack Obama et faire avancer le processus de paix. C'est en tout cas l'avis des ministres travaillistes qui s'exprimaient pour le Jerusalem Post samedi soir. Netanyahou et le leader du parti travailliste, Ehoud Barak, devaient présenter aux ministres de leurs partis respectifs, dimanche matin, un compte-rendu de leur visite à Washington et des difficultés rencontrées lors de leurs entretiens avec Obama et ses conseillers. Pour la première fois, les ministres auront droit à un compte-rendu officiel sur les attentes d'Obama et comment Netanyahou compte s'y prendre pour y répondre.
    "Kadima devrait être dans le gouvernement, parce que nous sommes dans une impasse", a déclaré Shalom Simhon, ministre de l'Agriculture et président du groupe parlementaire travailliste. Les ministres Avoda ont déclaré, le mois dernier, que leur parti devrait reconsidérer sa place dans la coalition si Netanyahou recommençait les constructions en Judée-Samarie après la fin du moratoire le 25 septembre prochain. Obama aurait déjà demandé que le gel des implantations soit prolongé. "Ca devient de plus en plus dur de rester dans ce gouvernement quand on constate que les choses sont clairement pires maintenant qu'au moment où nous l'avons rejoint. Il faut que nous prenions une décision", a déclaré Simhon. Avishaï Braverman, ministre travailliste chargé des Minorités, ajoute : "Compte tenu de la détérioration des relations israélo-américaines, le Premier ministre doit faire ses preuves : montrer qu'il cherche sérieusement la paix et, par conséquent, intégrer Kadima dans la coalition."
    Ni Simhon, ni Braverman n'auraient pris le risque de demander l'expulsion d'un ministre de droite. En revanche, le député travailliste rebelle, Eitan Cabel, soutient un remaniement intégral de la coalition. Il a d'ailleurs appelé à une réunion urgente du groupe travailliste, chose qui ne se fera certainement pas avant le début de Pessah, lundi soir. "Le seul moyen est de former la coalition que la majorité du pays souhaite : une coalition Kadima, Likoud, Travaillistes", a affirmé Cabel. "Une coalition qui intègre Israel Beiteinou, Judaïsme unifié de la Torah et Shas n'a aucune chance d'améliorer quoi que se soit", a-t-il ajouté.
    L'entourage de Netanyahou a vigoureusement démenti l'information selon laquelle le Premier ministre serait en train de reconsidérer la composition de sa coalition. Les 28 députés Kadima sont, quant à eux, divisés sur la question d'une éventuelle participation au gouvernement. "Les gens disent que nous devons rejoindre la coalition pour sauver le gouvernement", a déclaré le député Ronnie Bar-On. "Mais nous ne voulons pas sauver le gouvernement. Nous voulons sauver le pays"."

- Tzipi Livni ne rejoindra pas le gouvernement (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tzipi-Livni-ne-rejoindra-pas-le-gouvernement_269185.html
   "La Présidente de l'opposition, Tzipi Livni a déclaré, ce dimanche, qu'elle ne rejoindrait pas le gouvernement du Premier ministre Binyamin Netanyahou,sans un changement important dans sa politique, mais a souligné qu'elle aiderait l'Etat comme elle peut. Lors d'une tournée avec les membres de Kadima au centre médical Barzilai à Ashkelon, elle a déclaré: "nous avons un Premier ministre qui succombe à la fantaisie de chaque partenaire politique et le public en paye le prix à la fois financièrement et en mode de vie"."
- Otniel Schneller (Kadima) veut un gouvernement d’union nationale (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Otniel-Schneller-Kadima-veut-un-gouvernement-d-union-nationale_269204.html
   "Le Député Otniel Schneller (Kadima) a déclaré, ce dimanche, qu'il allait œuvrer pour l'établissement d'un gouvernement d'union nationale. "Les chefs des grands partis doivent agir de façon responsable et travailler pour l'unité. J'espère que le Premier ministre se rendra compte que les chefs des autres partis en ont déjà pris conscience", a-t-il dit."

- Ehoud Barak : « Les territoires abandonnés ont été investis par des forces hostiles », Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "Les relations entre Israël et les États-Unis sont la pierre angulaire de notre sécurité".
http://www.actu.co.il/2010/03/%C2%AB-les-territoires-abandonnes-ont-ete-investis-par-des-forces-hostiles-%C2%BB/
   "Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a invité des journalistes militaires à prendre un verre, en l’honneur de l’approche de la fête de Pessah. Il a fait le point sur la situation et a fait part de ses observations relatives aux différents développements sécuritaires et politiques survenus au cours des cinq dernières années.
    « A la veille de la fête de Pessah 5770, Israël est un Etat puissant fort d’un avantage dissuasif important. Notre situation est bonne du point de vue de la sécurité, sur la frontière Nord, en Judée-Samarie et le long de la barrière qui délimite la bande de Gaza. Malgré l’accrochage où les soldats Eliraz Perez et Ilan Svidkovsky ont été tués, il faut reconnaître que la situation a été beaucoup moins préoccupante au cours des douze derniers mois que l’année passée. Si nous nous tournons vers l’avenir, nous pouvons voir un ensemble de défis qui ne sont pas des plus simples: le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Nord, sans oublier bien entendu la menace iranienne qui représente un véritable risque pour la stabilité régionale et une menace existentielle pour l’Etat d’Israël. »
    Pour lui, la solution est de stabiliser la force militaire d’Israël: « Israël est obligé de veiller à sa propre sécurité. Il est important de développer et de renforcer des alliances locales et mondiales, en particulier avec les États-Unis. Les relations entre Israël et les États-Unis sont la pierre angulaire de notre sécurité. Certes, la responsabilité de notre sécurité et de notre avenir nous incombe exclusivement. Nous seuls sommes à même de prendre les décisions importantes concernant notre avenir et les questions cruciales concernant notre pérennité, celle d’Israël et celle du peuple juif. Mais nous devons absolument éviter de perdre ce contact et d’altérer l’harmonie des contacts avec mes États-Unis. »
    Pour lui, l’Amérique conserve son rôle culturel et économique prépondérant sur la scène internationale: « Elle demeure le fer de lance du monde libre, et fait pencher la balance au niveau mondial pour promouvoir la liberté et la démocratie. Concrètement, elle reste la source de la suprématie d’Israël dans la région. Elle fournit des systèmes de défense perfectionnés, ainsi que les pièces de rechange. Elle entretient de nombreux dépôts de matériel qui permettent de se mettre à jour rapidement. Tsahal utilise le matériel américain qui lui est indispensable pour la réussite de ses opérations, en se servant de son matériel militaire. Elle fournit une aide de 3 milliards de dollars par an ».
    Il a évoqué pendant la conférence de presse les différends qui opposent Israël aux États-Unis: « En cas de divergences d’opinions, même si elles sont fréquentes et/ou profondes, nous ne devons pas oublier qu’il s’agit de nos meilleurs alliés. C’est en effet à ce pays que nous nous adressons en cas d’injustice flagrante comme Goldstone, ou quand un veto devient nécessaire à l’Onu. Nous ne devons pas oublier que nous avons trouvé à qui parler pendant toutes les dernières décennies, quand nous avons fait face à l’intransigeance et à l’obstruction de nombreux pays, et que les États-Unis ont souvent été nos seuls alliés. Cette sympathie remonte à la guerre d’indépendance.»
    Il évoque son dernier voyage à Washington: « Dans les coulisses du  pouvoir, là-bas, ils se demandent si nous sommes avec eux en ce qui concerne le processus politique régional. Ils veulent savoir si nous sommes d’accord pour la reprise de pourparlers directs et si nous sommes prêts à attaquer les problèmes de fond. C’est la question qui préoccupe le pouvoir américain et que j’ai pu constater lors de mon dernier séjour chez eux. Nous sommes dans une situation régionale critique et tendue qui exige que nous prenions des initiatives. »
    Sans donner beaucoup de précisions, il a parlé de « problèmes négligeables »: « Nous devons surmonter les problèmes négligeables, aller de l’avant et nous attaquer directement aux questions fondamentales. Ce sera notre principal défi pour les semaines à venir. Il faut trancher, et ce sera pénible pour toutes les parties concernées. Je crois que nous sommes obligés de chercher un accord qui tracera une frontière nette au cœur de la terre d’Israël qui devra se fonder sur des considérations sécuritaires et démographiques. D’un côté, il y aura un Etat Juif, l’Etat d’Israël, avec une majorité juive sûre pour les générations à venir ; de l’autre, un Etat palestinien démilitarisé avec des frontières viables économiquement et politiquement. Le problème des implantations juives, des regroupements de localités juives qui seront israéliens sera débattu dans le cadre des pourparlers. Le problème des réfugiés et la question de Jérusalem seront traités lors des pourparlers directs. » [...]
    « Les arrangements sécuritaires sont destinés à éviter que ne se reproduise la situation désastreuse du Sud-Liban et de Gaza. Dans les deux cas, les territoires que nous avons abandonnés se sont emplis de forces hostiles armées de roquettes et de matériel militaire sophistiqué. C’est ce qui s’est produit après le retrait du Liban et celui de la bande de Gaza. » Cependant, Barak veut croire également en la force d’accords signés qui pourraient garantir la sécurité et empêcher que de pareilles situations ne se reproduisent: « C’est un accord signé qui devra fixer la fin des hostilités et des revendications des uns envers les autres. » Il pense que l’année qui vient présentera des opportunités à ne pas manquer qui pourront faire régner la paix."

- Cocktail Molotov et pneu en feu contre un véhicule en Galilée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Cocktail-Molotov-et-pneu-en-feu-contre-un-vehicule-en-Galilee_269215.html
   "Un cocktail Molotov et un pneu en feu ont été lancés, ce soir, contre un véhicule circulant entre Hararit et Avtalyon, au sud-est de Karmiel, en Galilée. Pas de blessé, ni de dégâts. La police, qui est arrivée rapidement sur place et a trouvé plusieurs cocktails Molotov prêts à être utilisés, ratisse le secteur."


Gaza & Hamas

- Incursion de bulldozers israéliens dans le sud de la bande de Gaza (témoins) (AFP)
http://lemonde.fr/depeches/?seq_id=3208&cont_dep_id=38&dep_id=42053929#
   "Plusieurs véhicules blindés israéliens, dont des bulldozers, ont pénétré dimanche dans la bande de Gaza, vraisemblablement pour détruire des tunnels, non loin du secteur où ont eu lieu des accrochages meurtriers ces deux derniers jours, selon des témoins. Les forces israéliennes ont avancé de 500 mètres à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où elles ont creusé de profondes tranchées et effectué des tirs de sommation pour tenir à bonne distance les agriculteurs, ont précisé ces témoins. Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que les forces israéliennes déployées "près de la barrière" avaient découvert un corps ainsi qu'un engin explosif, que les soldats ont ensuite fait exploser de manière contrôlée. Il n'a pas donné donné d'autres précisions. [...]"

- Hamas, Jihad islamique et Fatah continuent de se disputer pour la revendication du meurtre des deux soldats israéliens ce vendredi (Guysen) - on rirait presque si ce n'était pas une stupidité si dramatique...
http://www.guysen.com/news_Hamas-Jihad-islamique-et-Fatah-continuent-de-se-disputer-pour-la-revendication-d_269209.html
   "Le Hamas, le Jihad islamique et le Fatah ont continué à se disputer tout le week-end pour revendiquer la responsabilité du meurtre de deux soldats de Tsahal, près de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, ce vendredi. Chaque groupe terroriste a publié une déclaration s’attribuant la responsabilité des deux meurtres, ce qui a provoqué des tensions entre leurs partisans. Ils se sont également copieusement accusés mutuellement de mensonges."

- Israël autorise le passage de camions vers la bande de Gaza ce dimanche (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-autorise-le-passage-de-camions-vers-la-bande-de-Gaza-ce-dimanche_269174.html
   "Selon des sources palestiniennes, Israël a autorisé, ce dimanche, le passage vers la bande de Gaza, de 123 camions chargés de produits alimentaires et de carburants, par le terminal de Karni. Le responsable du Comité des biens du Hamas, Fatouh Raed, a déclaré qu’Israël avait également permis le transfert de gaz domestique."

- Hamas : la loi internationale nous autorise à tuer des Juifs (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hamas-la-loi-internationale-nous-autorise-a-tuer-des-Juifs_269217.html
   "Un conseiller juridique du Hamas affirme que la loi internationale permet aux Palestiniens d'utiliser tous les moyens, quels qu'ils soient, dans leur combat pour la libération de la Palestine."

- Yousuf Al-Sharrafi, Palestinian Legislative Council Member from Hamas, Calls for Suicide Operations in Israeli Buses and Restaurants (Al-Aqsa TV, 17 mars, 2mn06) - La promotion du terrorisme et du meurtre de civils est la réponse du Hamas à une question de l'interviewer qui mérite aussi le détour : "Ont-ils une disposition naturelle à commettre ces actions criminelles ? A travers l'histoire, ces sionistes ou juifs n'ont rien fait de bon."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2436.htm

- Murs et contrebandes (Primo) - le Hamas fait passer beaucoup de nourriture financière par ses tunnels.
http://www.primo-info.eu/
   "La police égyptienne a arrêté 45 contrebandiers au cours d'une opération contre les centaines de tunnels transfrontaliers qui alimentent la Bande de Gaza en armes, devises et produits de première urgence. Un suspect est notamment accusé d'avoir livré des livres égyptiennes et dollars américains au Hamas à Gaza, pour un montant de 242.000 dollars (plus de 180.000 euros). Le Hamas ne vit pas que de spiritualité et d’eau fraiche. Allah, d’accord, mais les dollars, c’est mieux. Que diable, nous ne sommes pas que de purs esprits ! Au fait, qui proteste contre le mur édifié entre l’Egypte et Gaza ? Personne. C’est curieux !"

- Israël : un ministre estime qu'il faudra "tôt ou tard liquider" le Hamas (Le Monde.fr) - "Nous ne pouvons pas admettre que des missiles à longue portée visant le Néguev continuent de s'accumuler" dans la bande de Gaza.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/28/israel-un-ministre-estime-qu-il-faudra-tot-ou-tard-liquider-le-hamas_1325447_3218.html#xtor=AL-32280184
   "Le ministre israélien des finances, Youval Steinitz, a préconisé dimanche 28 mars de "liquider" le régime du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes sur le territoire de l'Etat hébreu. "Tôt ou tard, nous devrons liquider le régime militariste pro-iranien du Hamas qui contrôle la bande de Gaza", a déclaré à la radio publique M. Steinitz, un proche du premier ministre Benyamin Nétanyahou. "Je ne fixe pas de calendrier, mais nous ne pourrons pas tolérer que ce régime continue de se renforcer militairement et se dote d'un arsenal de missiles menaçant notre territoire", a-t-il ajouté.
    "Nous ne pouvons pas admettre que des missiles à longue portée visant le Néguev [désert du sud d'Israël] continuent de s'accumuler" dans la bande de Gaza, a -t-il précisé. "Nous n'aurons pas le choix", a-t-il également répondu au journaliste qui l'interrogeait sur la possibilité d'une nouvelle invasion de la bande de Gaza par l'armée israélienne. M. Steinitz, un des dirigeants du parti Likoud (droite), a tenu ces propos après une flambée de violences meurtrière vendredi et samedi à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Deux soldats israéliens et deux Palestiniens ont été tués dans les pires violences depuis la fin de l'offensive israélienne "Plomb Durci" contre ce territoire palestinien en décembre 2008/janvier 2009.
    Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a estimé que les propos de M. Steinitz "reflètent les intentions criminelles du gouvernement d'occupation sioniste et confirment que le terrorisme d'Etat [du gouvernement israélien] se poursuit". Des groupes armés palestiniens de Gaza ont multiplié les attaques à la roquette ces derniers jours, dont l'une a tué un ouvrier agricole thaïlandais dans le sud d'Israël. Environ 35 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza contre Israël depuis le début de l'année, selon l'armée israélienne."


Al-Mabhouh

- Le MI6 britannique soupçonne le Mossad d'avoir "copié" des milliers de passeports (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-MI6-britannique-soupconne-le-Mossad-d-avoir-copie-des-milliers-de-passeports_269241.html
   "L'agence de renseignement du Royaume-Uni, MI6, soupçonne le Mossad d'avoir réalisé des milliers de "vrais-faux" passeports. Ces copies auraient été effectué par des employés de companies aériennes qui travailleraient par les renseignements israéliens."

- "L'Australie ne doit pas suivre la Grande-Bretagne", Herb Keinon (JP) - L'opposition libérale australienne soutient Israël. Par ailleurs, "les services de renseignements australiens ont eux-mêmes régulièrement recours à cette pratique" de falsification de passeports.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045710274&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le leader australien de l'opposition, Tony Abbott, a appelé son gouvernement à ne pas suivre l'exemple de la Grande-Bretagne et ne pas expulser de diplomates israéliens. Le gouvernement britannique avait expulsé un diplomate israélien, supposé être le représentant du Mossad à Londres, en représailles de la falsification présumée de passeports britanniques dans le cadre de l'affaire Mahmoud al-Mabhouh. Les appels d'Abbott viennent au moment où le gouvernement de Kevin Rudd attend les résultats de l'enquête australienne sur la question pour pouvoir ensuite décider de la réaction à adopter.
    Leader du Parti libéral (centre-droite), Abbott demande au gouvernement d'ignorer le précédent créé par la Grande-Bretagne, qui a publiquement expulsé un diplomate israélien la semaine dernière à la suite de la crise. Il dit garder en tête le fait qu'Israël, "seule démocratie pluraliste du Moyen-Orient", subit une véritable "menace existentielle". Il faut donc se montrer "compréhensifs" envers l'Etat hébreu, qui doit parfois "faire des choses que les autres pays n'ont heureusement pas à faire". [...] Il semblerait que l'usage de passeports falsifiés ne soit pas l'apanage d'Israël, puisque, selon le Weekend Australian, les services de renseignements australiens ont eux-mêmes régulièrement recours à cette pratique."


Judée-Samarie

- Israël va boucler la Cisjordanie, pour la Pâque juive, jusqu'au 6 avril (AFP)
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00241003-israel-va-boucler-la-cisjordanie--pour-la-paque-juive--jusqu-au-6-avril.htm
   "[...] Cette mesure a été prise "pour des raisons de sécurité" par le ministre de la Défense, Ehud Barak, a précisé le texte. Les fêtes de la Pâque juive commencent lundi soir et s'achèvent le 5 avril au soir. Durant toute la durée du bouclage, le passage entre Israël et le territoire palestinien sera strictement interdit, hormis pour les cas humanitaires, les médecins, membres d'organisations non gouvernementales, membres du clergé, les journalistes et 550 étudiants et enseignants en Cisjordanie, a encore indiqué le communiqué."

- Des plants de vigne arrachés à Har Berakha (Arouts 7) - Et pour le malheur supplémentaire du propriétaire : étant juif, il attendra longtemps le reportage qui le plaindra.
http://www.actu.co.il/2010/03/des-plants-de-vigne-arraches-a-har-berakha/
   "Des Arabes ont arraché 80 plants de vigne appartenant à Nir Lavi, un viticulteur du village de Har Berakha, en Samarie. Les dégâts sont importants."
- Des Palestiniens déracinent 80 pieds de vigne à Har Brakha en Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-Palestiniens-deracinent-80-pieds-de-vigne-a-Har-Brakha-en-Samarie_269230.html
   "Des Palestiniens ont réussi à pénétrer dans le vignoble de Har Brakha, au sud de Naplouse, en Samarie et ont déraciné 80 pieds de vigne. Ils ont également causé de gros dommages dans tout le vignoble."

- Des réservistes agressés près de Bethlehem (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/des-reservistes-agresses-pres-de-bethlehem/
   "Deux bombes artisanales ont été lancées dimanche contre des réservistes en patrouille non loin de Bethlehem. On ne déplore ni victimes ni dégâts. Des forces de Tsahal ratissent le secteur."

- 5 Palestiniens recherchés arrêtés cette nuit (Guysen)
http://www.guysen.com/news_5-Palestiniens-recherches-arretes-cette-nuit_269151.html
   "Les forces de Tsahal ont arrêté dans la nuit de [samedi à] dimanche cinq Palestiniens recherchés dans la région de Shehem (Naplouse), Ramallah et Hébron. Ils ont été transférés aux forces de sécurité pour interrogatoire."

- Abbas promotes terrorist killer to the rank of major-general (PMW) - "He has been imprisoned by Israel since 2006".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1942
   "PA Chairman Mahmoud Abbas has promoted a man who commanded a Palestinian terror unit to the rank of major-general. Mahmoud Damra, commander of Yasser Arafat's personal guard and terror unit called Force 17, was responsible for the planning and logistic coordination of numerous terror attacks in which many people were killed. Among those killed in the terror attacks he commanded were US citizens Esh-Kodesh Gilmore and the couple Binyamin and Talia Kahane in the year 2000. He has been imprisoned by Israel since 2006. [...]"


Egypte

- Nouvelle agressivité égyptienne (Arouts 7) - cette fois, c'est le grand chef de l'égyptologie qui crache sur les quelques Juifs égyptiens restants pour atteindre Israël.
http://www.actu.co.il/2010/03/nouvelle-agressivite-egyptienne/
   "Le docteur Zahi Hawass, égyptologue dirigeant l’office national égyptien des Antiquités, ne s’est pas privé de s’exprimer de façon très agressive contre Israël. Après avoir interdit, au dernier moment, l’inauguration de l’antique synagogue Rambam du Caire, qui vient d’être rénovée, en guise de protestation contre la reconstruction et l’ouverture de la Hourva, en Vieille Ville de Jérusalem, il a déclaré qu’il avait ainsi « donné un soufflet retentissant sur la joue de l’ennemi sioniste »."

- Egyptian Heavy Metal Fans Reject Accusations of Satan Worship, Collaboration with Zionism (Dream 2 TV, 7 mars, 4mn16) - Des Egyptiens habillés en gothique sont qualifiés d'agents sionistes par un invité, lequel explique que les Protocoles des Sages de Sion montrent bien la volonté sioniste de domination du monde par la corruption des moeurs. Les jeunes égyptiens hallucinent, s'énervent franchement et se sentent obligés d'expliquer qu'ils sont de bons musulmans. Une vidéo vraiment très amusante.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2437.htm


Syrie

- Ministre des Affaires étrangères syrien : pas de crise entre Damas et Le Caire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ministre-des-Affaires-etrangeres-syrien-pas-de-crise-entre-Damas-et-Le-Caire_269228.html
   "Le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid El Mouallem, a déclaré qu'à l'occasion du sommet de la Ligue arabe, une nouvelle page des relations entre Damas et Le Caire s'est ouverte. Il a démenti les rumeurs de crise entre les deux pays. Le président Assad souhaiterait rendre visite au président égyptien Moubarak qui vient de rentrer d'Allemagne où il a été opéré de la vésicule biliaire et qui se repose à Sharm el Sheikh."

- Manifestation pro-palestinienne à Damas (Euronews, 28 mars, 52 secondes)
http://www.dailymotion.com/video/xcqdd7_manifestation-pro-palestinienne-a-d_news


Monde arabe

- Des dirigeants de la Ligue arabe s'opposent au dialogue avec l'Iran (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-dirigeants-de-la-Ligue-arabe-s-opposent-au-dialogue-avec-l-Iran-_269155.html
   "Selon un article du journal arabe al-Hayat, la proposition du chef de la Ligue arabe Amr Moussa d'initier un dialogue arabo-iranien a été rejetée par "plusieurs pays arabes importants". Des dirigeants arabes et chefs de délégation "ont exprimé du dégoût devant la visite en Iran du président irakien Jalal Talabani, le considérant comme un expression de soutien à l'Iran et un renforcement de son influence"."

- Ligue arabe : la proposition d'Amr Moussa pour un dialogue avec l’Iran rencontre une vive résistance (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ligue-arabe-la-proposition-d-Amr-Moussa-pour-un-dialogue-avec-l-Iran-rencontre-u_269177.html
   "Selon le journal Al-Hayat, basé à Londres, la proposition présentée par le Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, pour nouer un dialogue arabo-iranien, rencontre une vive résistance de la part d'un certain nombre "d'éminents Etats arabes", dont principalement l'Egypte et l'Arabie saoudite."

- L’Israélien disparu en Algérie aurait été enlevé par "Al-Qaïda au Maghreb islamique" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-israelien-disparu-en-Algerie-aurait-ete-enleve-par-Al-Qaida-au-Maghreb-islamiq_269206.html
   "Alger enquête sur la disparition d’un citoyen israélien porteur d’un passeport espagnol, au Sahara, en soupçonnant un enlèvement du groupe "Al-Qaïda au Maghreb islamique". Il aurait disparu à Hassi Massoud à 800 km au sud d’Alger, il y a une semaine. Selon des sources informées, "des individus qui ont des liens avec les salafistes armés, auraient dénoncé l’Israélien au groupe terroriste"."


Iran

- Obama, laxiste avec l'Iran ? (JP) - "Pour Bolton, l'administration Obama a rejoint la position européenne : la fin du conflit israélo-palestinien permettra la résolution de tous les conflits au Moyen-Orient, y compris le dilemme iranien".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045711182&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'ancien ambassadeur américain aux Nations unies, John Bolton, a exprimé dimanche son inquiétude à la radio de l'armée : "Je m'inquiète énormément du fait que l'administration Obama veuille accepter la nucléarisation de l'Iran, c'est pour cela qu'elle exerce d'énormes pressions sur Israël pour qu'elle n'attaque pas Téhéran." L'ancien ambassadeur déplore cette pression sur Israël, qui, selon lui, était l'unique objectif de la rencontre entre le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, et les représentants américains, la semaine dernière. Pour Bolton, l'administration Obama a rejoint la position européenne : la fin du conflit israélo-palestinien permettra la résolution de tous les conflits au Moyen-Orient, y compris le dilemme iranien.
    L'ancien ambassadeur estime, par ailleurs, que l'actuel fossé entre Israël et les Etats-Unis s'explique par une différence majeure dans la lecture du Moyen-Orient et du rôle d'Israël dans la région. Jérusalem-Est ne serait qu'un prétexte. Le traitement réservé à Netanyahou, la semaine dernière, est d'ailleurs très révélateur des difficultés qu'ont les deux pays à travailler ensemble depuis quelques années, ajoute-t-il. [...]"

- L'Iran suspecté de construire deux nouveaux sites nucléaires (Le Monde.fr) - "des responsables américains examinent actuellement des photos satellite tendant à prouver l'existence d'un certain nombre de sites nucléaires suspects en Iran".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/28/l-iran-suspectee-de-construire-deux-nouveaux-sites-nucleaires_1325435_3218.html#xtor=AL-32280184
   "Des inspecteurs des Nations unies ainsi que des services de renseignement occidentaux estiment que l'Iran pourrait construire au moins deux nouveaux sites nucléaires secrets malgré la menace de nouvelles sanctions internationales, a rapporté, samedi soir, le New York Times.
    Le journal affirme que ces suspicions proviennent de récentes déclarations d'un important responsable iranien. Selon le New York Times, Ali Akbar Salehi, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, a indiqué, dans une interview à l'agence de presse Isna, que le président Mahmoud Ahmadinejad lui avait ordonné de se mettre à travailler prochainement sur deux nouveaux sites. Ces sites, avait ajouté Ali Akbar Salehi, "seront construits dans les montagnes" pour les protéger d'éventuelles attaques, selon le quotidien. "Si Dieu le veut", avait encore précisé Salehi, "le début de la construction de sites d'enrichissement pourrait commencer lors de la nouvelle année iranienne [qui a débuté le 21 mars dernier]".
    Toujours selon le quotidien, des responsables américains examinent actuellement des photos satellite tendant à prouver l'existence d'un certain nombre de sites nucléaires suspects en Iran. Toutefois, poursuit le New York Times, ces responsables n'ont pas acquis la preuve que l'Iran prévoyait d'utiliser les nouveaux sites pour produire du combustible nucléaire et ne sont pas certains du nombre de sites que Téhéran pourrait construire. Ces mêmes responsables américains jugent enfin, selon le journal, que même s'ils étaient construits, cela ne changerait rien aux estimations qu'il faudra à l'Iran un à quatre ans avant d'être capable de fabriquer une arme nucléaire.
    Le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté cinq résolutions, dont trois assorties de sanctions, pour exiger de l'Iran qu'il suspende ses activités nucléaires sensibles, notamment l'enrichissement de l'uranium. Téhéran, qui affirme que son programme nucléaire est purement pacifique, les a toutes ignorées."


Europe

- Ce qui excite Human Rights Watch c'est Israël - analyse du Sunday Times (Philosémitisme) - "Noah Pollak, a New York writer who has led some of the criticisms against HRW, points out that it cares about Palestinians when maltreated by Israelis, but is less concerned if perpetrators are fellow Arabs". "In June 2006, Garlasco had alleged that an explosion on a Gaza beach that killed seven people had been caused by Israeli shelling", ce qui s'est avéré bidon. D'où viennent les radicaux (type Garlasco ou Joe Stork) de HRW ? "it was typical that one newly hired researcher came to HRW from the extremist anti-Israel publication Electronic Intifada". Quelles raisons autres qu'idéologiques de se focaliser sur Israël ? "It may be that organisations like HRW that depend on the media for their profile — and therefore their donations — concentrate too much on places that the media already cares about".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/ce-qui-excite-human-rights-watch-cest.html
   "Source: Elder of Ziyon
    The Times (UK) a publié un très bon article qui détaille les problèmes qui secouent l'ONG Human Rights Watch, en commençant par l'affaire Garlasco (que Elder of Ziyon a contribué à rendre publique). L'article va plus loin et démontre que l'affaire Garlasco n'est que le symptôme d'un problème beaucoup plus profond. Extraits français de l'article Nazi scandal engulfs Human Rights Watch par Jonathan Foreman :
    "Soyons clairs ce qui les excite c'est Israël. [...] Certaines zones de conflit font l'objet d'une couverture beaucoup plus importante que d'autres. Par exemple, HRW a publié cinq rapports largement diffusés sur Israël et les territoires palestiniens depuis la guerre de 2009 janvier. Alors qu'en 20 ans ils ont publié quatre rapports sur le conflit au Cachemire sous contrôle indien, même si le conflit a fait au moins 80.000 morts pendant ces deux décennies, et que les assassinats, la torture et les exécutions extrajudiciaires se pratiquent à une vaste échelle.
    Ce qui est encore plus révélateur c'est que six mois après les événements, HRW n'a toujours pas publié un rapport sur les violences post-électorales et la répression en Iran. Lorsque j'ai demandé à la directrice responsable du Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson, si HRW allait un jour en publier un, elle répondit: "Nous avons un projet, mais je ne suis pas sûr de vouloir le rendre public." Ayant posé la même question au  directeur exécutif Kenneth Roth il déclara que le problème que posait la rédaction d'un rapport sur l'Iran était la difficulté d'entrer dans le pays."

Plus larges extraits en anglais :
    "When the story broke that one of the organisation’s most prominent and vocal members of staff might be a collector of Nazi-era military memorabilia it felt like some sort of sexual scandal had erupted in the Victorian church. For a lobbying group accustomed to adulatory coverage in the media, it was a public-relations catastrophe. Human Rights Watch is one of two global superpowers among the world’s myriad humanitarian pressure groups. It is relatively young — established in its current form in 1988 — but it has grown so quickly in size, wealth and influence that it has all but eclipsed its older, London-based rival, Amnesty International.
    Unlike Amnesty, HRW, as it is known, gets its money from charitable foundations and wealthy individuals — such as the financier George Soros — rather than a mass membership. And, also unlike Amnesty, it seeks to make an impact, not through extensive letter-writing campaigns, but by talking to governments and the media, urging openness and candour and backing up its advocacy with research reports. It is an association that is all about influence — an influence that depends on a carefully honed image of objectivity, expertise and high moral tone. So it was perhaps a little awkward that a key member of staff was found to have such a treasure trove of Nazi regalia.
    Every year, Human Rights Watch puts out up to 100 glossy reports — essentially mini books — and 600-700 press releases, according to Daly, a former journalist for The Independent. [Ici le passage déjà traduit en français] Noah Pollak, a New York writer who has led some of the criticisms against HRW, points out that it cares about Palestinians when maltreated by Israelis, but is less concerned if perpetrators are fellow Arabs. For instance, in 2007 the Lebanese army shelled the Nahr al Bared refugee camp near Tripoli (then under the control of Fatah al Islam radicals), killing more than 100 civilians and displacing 30,000. HRW put out a press release — but it never produced a report.
    Such imbalance was at the heart of a public dressing-down that shook HRW in October. It came from the organisation’s own founder and chairman emeritus, the renowned publisher Robert Bernstein, who took it to task in The New York Times for devoting its resources to open and democratic societies rather than closed ones. He said: “It broke my heart to write that article… Of course open societies should be watched very carefully, but HRW is one of the very few organisations that is supposed to go into closed societies. Why should HRW be covering Guantanamo? It’s already covered by a lot of other organisations.” Associates of Garlasco have told me that there had long been tensions between Garlasco and HRW’s Middle East Division in New York — perhaps because he sometimes stuck his neck out and did not follow the HRW line.
    Garlasco himself apparently resented what he felt was pressure to sex up claims of Israeli violations of laws of war in Gaza and Lebanon, or to stick by initial assessments even when they turned out to be incorrect. In June 2006, Garlasco had alleged that an explosion on a Gaza beach that killed seven people had been caused by Israeli shelling.
However, after seeing the details of an Israeli army investigation that closely examined the relevant ballistics and blast patterns, he subsequently told the Jerusalem Post that he had been wrong and that the deaths were probably caused by an unexploded munition in the sand. But this went down badly at Human Rights Watch HQ in New York, and the admission was retracted by an HRW press release the next day.
    Since the Garlasco affair blew up, critics of Human Rights Watch have raised questions about other appointments. An Israeli newspaper revealed that Joe Stork, the deputy head of HRW’s Middle East department, was a radical leftist who put out a magazine in the 1970s that praised the murder of Israeli athletes at the Munich Olympics. In 1976 he attended an anti-Zionist conference in Baghdad hosted by the Iraqi dictator Saddam Hussein.
    Stork’s boss, Sarah Leah Whitson, and most of his colleagues in the Middle East department of Human Rights Watch, also have activist backgrounds — it was typical that one newly hired researcher came to HRW from the extremist anti-Israel publication Electronic Intifada — unlikely to reassure anyone who thinks that human-rights organisations should be non-partisan. While it may be hard to find people who are genuinely neutral about Middle East politics, theoretically an organisation like HRW would not select as its researchers people who are so evidently on one side.
    While HRW was dealing with the fallout from the Garlasco affair, it was already on the defensive as a result of criticism of a fundraising effort in Saudi Arabia, one of the world’s worst human-rights violators. This involved two dinners for members of the Saudi elite in Riyadh, at which Sarah Leah Whitson curried favour with her hosts by boasting about HRW’s “battles” with pro-Israel pressure groups, such as NGO Monitor. [...]
    Many of those on the left of the human-rights “community” may feel conflicting emotions when it comes to dealing with radical Islam, as if the former is somehow a dangerous distraction from the real struggle. In 2006 Scott Long, the director of the lesbian, gay, bisexual and transgender rights programme at Human Rights Watch, attacked the British campaigner Peter Tatchell, accusing him of racism, Islamophobia and colonialism for having the temerity to lead a campaign against Iran’s executions of homosexuals — a campaign that Long believed was unconstructive and based on “a Western social-constructionist trope”.
    Human Rights Watch does perform a useful task, but its critics raise troubling questions that go beyond Garlasco’s hobby or raising money from Saudis. Why put such effort into publicising alleged human-rights violations in some countries but not others? Why does HRW seem so credulous of civilian witnesses in places like Gaza and Afghanistan but so sceptical of anyone in a uniform?
    It may be that organisations like HRW that depend on the media for their profile — and therefore their donations — concentrate too much on places that the media already cares about. HRW’s reaction to the scandals has perhaps cost it more credibility than the scandals themselves. It has revealed an organisation that does not always practice the transparency, tolerance and accountability it urges on others." [...]"

- Ignacio Ramonet du Monde Diplomatique: "De l'antisémitisme en Galice?" (Philosémitisme) - "je trouvais extraordinaire qu'on puisse tomber dans l'antisémitisme le plus crasse au prétexte de défendre la cause palestinienne". Comme c'est bizarre, en effet. Qui diable aurait bien pu imaginer un lien entre anti-israélisme et antisémitisme ?...
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/ignacio-ramonet-de-lantisemitisme-en.html
   "L'article ne manque pas d'intérêt, mais Ignacio Ramonet semble croire que l'obsession anti-israélienne du Monde Diplomatique n'est pour rien dans la pérennisation de l'antisémitisme en Europe. Sa bonne conscience lui permet de critiquer ceux qui affichent leur antisémitisme sans complexes et avec franchise. Sources: Spain Israel and the Jews et El País (extraits). Ignacio Ramonet, écrivain et journaliste, est né à Redondela, une municipalité dans la province de Pontevedra, le 5 mai 1943. Il a été le rédacteur en chef du Monde diplomatique de 1991 à mars 2008. Déjà en 2007, il avait mis en garde les lecteurs d'El País contre l'antisémitisme en Galice :
    "J'étais avec Ramón Chao il y quelques jours à Redondela, ma ville natale, à l'invitation du Club international de la presse, qui est efficacement dirigé par Carmen Carballo. À l'Auditorium polyvalent A Xunqueira, mis à notre disposition par le maire Xaime Rei, nous avons donné une conférence sur La guerre et la paix aujourd'hui; géopolitique des conflits contemporains, qui clôturait le cycle Les battements du monde. Nous étions loin d'imaginer que, dans ce contexte, nous allions être témoins d'une manifestation d'antisémitisme haineux dans la Galice d'aujourd'hui. [...]" [...] un débat s'ensuivit avec la participation de l'auditoire. Il faut prêter attention à son récit sur ce qui s'est déroulé:
    "La première personne qui a pris la parole était très excitée et se mit à pester contre une sorte de "complot des Juifs" qui, selon elle, "grâce à leur pouvoir économique et médiatique" "exercent un chantage permanent sur l'opinion publique internationale en évoquant sans cesse le génocide et en se faisant ainsi passer pour des victimes". Toujours d'après cette personne, "ça leur permet de commettre un génocide contre les Palestiniens".
    Après une kyrielle de thèmes antisémites, exprimés en criant, ce qui nous a surpris le plus, c'est qu'une partie du public a applaudi comme s'il approuvait un discours aussi lamentable. J'ai déclaré que je condamnais de la manière la plus explicite de telles paroles et que je trouvais extraordinaire qu'on puisse tomber dans l'antisémitisme le plus crasse au prétexte de défendre la cause palestinienne. S'il est évident que certaines mesures prises par l'armée israélienne doivent être critiquées (tout comme les attaques palestiniennes contre des civils innocents israéliens), elles ne doivent en aucun cas nous faire adopter les terribles pseudo-arguments de l'antisémitisme criminel du passé. La majorité des personnes dans l'auditoire a approuvé en applaudissant.
    Mais, habilement dispersés dans la salle, ce qui prouve que le groupe était venue avec de mauvaises intentions, les amis de la première personne qui prit la parole me traitèrent de "traître" et d'"ignorant", arguant que "l'antisémitisme n'existe pas parce que les Arabes sont également des sémites". C'était comme si une critique lexicale suffisait pour nier la réalité du tragique et séculaire anti-judaïsme qui touche toute l'Europe, y compris la Galice."

    Et Ramonet ajoute: "Cet incident a non seulement terni ma joie de donner pour la première fois une conférence dans ma ville natale, Redondela, mais a surtout révélé qu'au sein d'une partie de l'extrême gauche égarée des thèses nauséabondes antisémites sont profondément enracinées. Ceci déshonore notre pays. Le sommeil de la raison engendre des monstres. Et le manque de capacité de certaines personnes à penser les a conduit à la pire des monstruosités. Il est temps de corriger cela"."

- Le pape "profondément attristé" par les affrontements à Jérusalem (Guysen) - les maisons juives font verser des larmes à l'intercesseur du Dieu chrétien sur terre.
http://www.guysen.com/news_Le-pape-profondement-attriste-par-les-affrontements-a-Jerusalem_269195.html
   "Le pape Benoît XVI a exprimé dimanche sa "profonde tristesse" face aux récents affrontements dans l'est de Jérusalem, accusant Israël d'avoir "défié la pression internationale avec un programme d'intensification de la construction." "Je suis profondément attristé par les récents affrontements et les tensions qui ont surgi de nouveau dans cette ville qui est le foyer spirituel des chrétiens, des juifs et des musulmans", a déclaré Benoît XVI après avoir récité sa prière de l'Angelus."


Points de vue sur Jérusalem

- A propos de Jérusalem, David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "le statut de Jérusalem n’a pas été arrêté définitivement au regard du droit international".
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17860
   "[...] Certes, lorsque Benyamin Netanyahou dit devant l’AIPAC : « Jérusalem n’est pas une implantation, c’est notre capitale », il a parfaitement raison, à condition de préciser ce qu’il entend par Jérusalem. S’il s’agit de l’ancienne Jérusalem-Ouest, c’est à dire de la ville moderne qu’Israël a annexée dès 1948 au lendemain de la guerre d’indépendance qui l’a conduit à venir au secours de la population juive assiégée de Jérusalem, il n’y a pas de vrai problème, encore que, comme nous le verrons un peu plus loin, officiellement la société internationale ne reconnaiît pas cette annexion. D’ailleurs aucune ambassade étrangère n’est installée dans la ville.
    Mais, s’agissant de construire à Jérusalem-Est, c’est à dire au-delà de la « Ligne verte » (ligne de cessez-le-feu de 1949, franchie par les troupes israéliennes au cours de la Guerre de Six jours), la question pose problème. [...] Et il n’est pas certain qu’il soit exact d’affirmer, que « construire à Jérusalem, c’est comme construire à Tel-Aviv », car Tel-Aviv est en plein territoire israélien, alors qu’il faut bien admettre, à moins de contester la nécessité d’accepter la création d’un Etat palestinien, que Jérusalem est aux confins du futur Etat palestinien.
    [...] il faut donc aborder brièvement le fond du problème : le statut de Jérusalem. Cette question figure en principe au « menu » des négociations qui devraient s’ouvrir (« avant la fin des temps ») avec les Palestiniens, mais pour les Israéliens, ou du moins pour un grand nombre d’entre eux, la question ne se pose pas. Israël a fait, au lendemain de la guerre de Six jours, de Jérusalem réunifiée sa capitale et une loi fondamentale, adoptée en 1980, a rendu très difficile une modification de ce statut. Il n’en demeure pas moins que le statut de Jérusalem n’a pas été arrêté définitivement au regard du droit international. Car la légitime défense ne justifie que des situations temporaires, et ne peut servir de fondement automatique à une situation définitive.
    Il est vrai qu’il n’est pas sérieux d’envisager de revenir au projet initial des Nations Unies de 1947, qui prévoyait deux Etats (juif et arabe) mais faisait de Jérusalem un corpus separatum (entité séparée), soumise dans un premier temps (10 ans) à un statut international. En effet, ce projet faisait fi du droit à l’autodétermination dont pouvait se prévaloir la population juive de Jérusalem, qui était majoritaire depuis la moitié du XIXème siècle, avant même la première vague d’immigration à la fin du siècle.
    Et si encore aujourd’hui, comme nous l’avons dit, la société internationale ne reconnaît même pas la souveraineté d’Israël sur l’ex-Jérusalem-Ouest, c’est vraisemblablement dans l’espoir d’obtenir à terme l’acceptation par Israël du droit à l’autodétermination de la population arabe sur une partie de la ville, notamment le quartier arabe. Sans doute n’est-il pas sûr que le camp palestinien soit fondamentalement acquis à la légitimité de l’Etat d’Israël. Mais du moins au regard de la société internationale, y compris de l’opinion publique dont Israël ne peut pas faire fi même en dépit de son manque d’impartialité, une modération dans les paroles et les actes officiels ne pourrait que permettre à Israël de « remonter le courant »."

- "Occupied Arab East Jerusalem", Dan Diker (JCPA, avril 2003) - "UN Security Council Resolution 242 did not mention Jerusalem as part of "lands" from which Israel had been requested to withdraw".
http://www.jcpa.org/jl/vp495.htm
   "International news reporting on Jerusalem during the ongoing conflict has centered on Arab and Palestinian claims regarding the "Judaization" of Israel's unified capital, whose eastern half, captured from Jordan in the defensive Six-Day War of 1967, is referred to by much of the international community, including the news media, as "occupied Arab East Jerusalem."(14) Indeed, the underlying assumption in this reporting is that, historically speaking, eastern Jerusalem has always been an Arab city like Damascus or Baghdad. This ignores the fact that Jerusalem has had an overwhelmingly Jewish majority as far back as the mid-nineteenth century, well before the arrival of the British.
    A recently released comprehensive study of urban planning and demographic growth in Jerusalem by international human rights attorney Justus Reid Weiner reveals a picture of the city that is substantially different from the Jerusalem perceived by the media and public. Between 1967 and 2000, Jerusalem's Arab population increased from 26.6 percent to 31.7 percent of the city's total populace, while the city's Jewish population decreased accordingly.(15) Arab housing starts also heavily outpaced Jewish building during the same period due in part to "the direct sponsorship of illegal construction by the Palestinian Authority."(16)
    An October 2002 report by the BBC on its Internet website quoted the reaction of 14 Arab and Muslim news media organizations that were "enraged" over the U.S. Congress's most recent vote to confirm a 1995 congressional decision to recognize united Jerusalem as Israel's capital. One of the quoted sources, Lebanese state television, asserted that such a move would succeed in "'Judaizing' the city's character and falsifying its true identity."(17) The report failed to mention that the U.S. congressional decision was based in part on Israel's Supreme Court decision of 1967 empowering the Eshkol government to administer a unified Jerusalem, and in part on UN Security Council Resolution 242, that did not mention Jerusalem as part of "lands" from which Israel had been requested to withdraw. Former U.S. Ambassador to the United Nations Arthur Goldberg was one of the drafter's of the resolution and he asserted that: "Resolution 242 in no way refers to Jerusalem, and this omission was deliberate....Jerusalem was a discrete matter, and not linked to the West Bank."(18)
    In fact, news reporting on the conflict over Jerusalem almost uniformly neglects Israel's legal and historical claims to its capital city. According to Israel's former UN Ambassador Dore Gold: "Israel's legal position in Jerusalem originates in the Palestine Mandate by which the League of Nations, the sole source of international legitimacy prior to the United Nations, recognized 'the historic connection of the Jewish people with Palestine' and called for 'the establishment in Palestine of a national home for the Jewish People.'"(19) The Mandate did not treat Jerusalem differently from the rest of Palestine. Despite the fact that the United Nations, the successor to the League of Nations, proposed that Jerusalem be divided as part of a corpus separatum, in General Assembly Resolution 181 of November 1947, the Arab armies' invasion of the fledgling Jewish state in May 1948 rendered UN Resolution 181 a "dead letter."(20)
    Israel's legal claims to a united capital city are also grounded in its being the victor in a war of self-defense against its Jordanian neighbor who, according to the United Nations, violated international law in 1967 by launching a war of "aggression" against the Jewish state, including the bombardment of Jerusalem. Major international legal experts such as former U.S. State Department Legal Advisor Steven Schwebel, who also headed the International Court of Justice at The Hague, further support Israel's position. In 1970, three years after the UN passed Security Council Resolution 242, Schwebel argued that "Israel has better title in the territory that was Palestine, including the whole of Jerusalem (emphasis mine - D.D.), than Jordan and Egypt."(21) [...]
Notes :
14. Justus Reid Weiner, Illegal Construction in Jerusalem: A Variation on an Alarming Global Trend (Jerusalem: Jerusalem Center for Public Affairs, 2003), p. 7.
15. Ibid., p. 8.
16. Ibid., p. 10.
17. BBC Monitoring, "Arab Fury at Jerusalem Decision," 5 October 2002, p. 2.
18. Leonard J. Davis, Myths and Facts, p. 214.
19. Dore Gold, Jerusalem in International Diplomacy (Jerusalem: Jerusalem Center for Public Affairs, May 2001), p. 23.
20. Ibid., p. 24.
21. Ibid., p. 26."

- Is Jerusalem Being "Judaized"?, Justus Reid Weiner (JCPA, 2003) - "There is no discrimination against Arabs in the issuance of building permits and the city uses administrative demolition orders rarely, cautiously and with procedural safeguards". Pour les notes, voir site.
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=5&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=625&PID=0&IID=1804&TTL=Is_Jerusalem_Being_
   "It is hardly necessary to go back to the reign of King David in Jerusalem, three thousand years ago, when the city was almost exclusively Jewish, to dismiss the frequent allegations that Israel is trying to "Judaize" Jerusalem. Indeed, as demographers have demonstrated, during the entire 100-year period that preceded the emergence of the modern State of Israel, Jews constituted the largest component of the population. Despite the unambiguous statistics, however, Arab and Islamic entities perpetuate the "Judaizing" canard. Ignorant of Jerusalem's demographic history, indifferent as to what is at stake from an urban planning standpoint, these entities join in the boilerplate protests against "the Judaizing of Jerusalem." Upon examination, however, it is clear that there is no factual basis for these claims and indeed, the reverse is true. The Jewish population has, since Israel's capture of the predominantly Arab eastern sector in 1967, actually decreased as a percentage of Jerusalem's population. [...]
    The frequent assertion that Israel uses the planning law and, in particular, the refusal to grant construction permits[61] and the demolition of illegal structures to discourage Arabs from living in the city, is not supported by the facts. There is no discrimination against Arabs in the issuance of building permits and the city uses administrative demolition orders rarely, cautiously and with procedural safeguards.[62]
    The fervent denunciations of the municipality for supposedly hindering the issuance of building permits to Arabs and/or charging them exorbitant fees are completely unsubstantiated. Quite to the contrary, the relevant data shows that the approval rate, which is quite high, does not differ significantly from that of the Jewish sector (see Figure 2).[63] Likewise, the procedures and costs associated with the permit process are identical in Jewish and Arab neighborhoods. Furthermore, the city has actually devoted efforts to encourage Arab residents to abide by the planning law.[64] Indeed, in a number of related respects the city actually discriminates in favor of, rather than against, the residents of Arab neighborhoods, i.e., certain building code violations are overlooked, improvement taxes are not collected, and professional advice is provided free of charge.[65]
    The municipality uses administrative demolition only as a tool of last resort against structures, typically uninhabited, which could never be granted a permit, even retroactively. The senior political and civil service echelons are acutely aware of the unpopularity of this measure, both locally and internationally. Consequently, they seek to avoid demolition if another viable option exists.
    In addition, the Planning and Building Law has built-in safeguards to protect the rights of the public. Three signatures are required for issuing an administrative demolition order: of an engineer or architect who spotted the violation, a legal advisor of the local authority, the chair of the local commission (the mayor in the case of Jerusalem).[66] Significantly, the Jerusalem municipality has set for itself still more stringent requirements. Thus five signatures are required before an administrative demolition order is carried out. In addition to the three required by the statute, the deputy manager of the licensing and inspection department and the managing director of the city must also sign.[67] The owner of the structure then has the opportunity to instruct his/her lawyer to lodge an appeal with the local court. If such an appeal is filed, the court will stay the demolition order until the matter is decided.[68]
    Even if, for the sake of argument, one assumes that a demographic policy existed after 1967, the municipality could have turned to much simpler and less politically costly measures to achieve that goal. For example, the municipality was under no obligation to modernize the rudimentary water system it inherited from Jordan. The existing system constituted little more than a series of antiquated cisterns and public faucets, which left a majority of the households without running water. These conditions were hardly adequate for modern living, let alone for modern construction. But the outdated Jordanian system would not have provided sufficient supplies of water for mixing the quantity of cement needed to build tens of thousands of new living units.[69]
    With water in short supply in the entire region, including in Israel, neither the municipality nor the state was under any legal obligation to connect the Arab residents to the Israeli national water grid. The municipality could have simply left the status quo-a water system that would have severely discouraged both construction and general economic activity in the Arab sector. Instead, acting on its own volition, the municipality moved to integrate the water system by connecting, directly or indirectly, virtually every legal structure to piped-in water.[70]
    A further example that discredits the supposed "Judaization" plan was former Mayor Kollek's policy of integrating the city's Arab residents into municipal life. The Arab residents of Jerusalem were issued residency status which entitled them to participate in municipal elections and benefit from various services including health insurance, social assistance, education services, national insurance, etc.[71] Until today, Arab Jerusalemites are issued blue identity cards like those held by Israeli citizens, which entitle them to travel freely in and out of Jerusalem and all over Israel, even when there is a security alert and Palestinians residing in the West Bank and Gaza  are refused entry.[72] Had Israel not provided "permanent residency" status to the city's Arabs who had declined Israeli citizenship, this would have preempted one of the major magnets that attracted, and continues to attract, Arabs to reside in Jerusalem. [...]"
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