Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
France
- Le CRIF écrit au PS (Communiqué) - "pourquoi garder, dans votre préambule, cette grille de lecture fausse du Moyen-Orient qui fait du conflit israélo-palestinien (entendons : d’Israël) « le » responsable des désordres et des drames de la région ?"
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25363&returnto=articles_display/list&tg_id=2&artyd=9
"Le 15 juin 2011, le PS a publié un texte sur le conflit israélo-palestinien. Ce texte, qui avait été adopté lors d’une réunion du bureau national à la quasi-unanimité des présents, a suscité de nombreuses interrogations. C’est pourquoi Richard Prasquier a envoyé le 20 juin 2011, la lettre suivante à Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l'Europe et aux relations internationales. Le CRIF espère que le PS pourra clarifier sa position, notamment par rapport au Hamas."
"Paris, le 20 juin 2011
Monsieur le Secrétaire national,
J’ai lu avec attention l’appel du Parti Socialiste à la France et à l’Europe « à reconnaître l’Etat palestinien, pour avancer vers la paix et la réconciliation entre les peuples israélien et palestinien ». Etant donné l’importance, à certains égards surprenante et inquiétante, que les développements du conflit israélo-palestinien ont pris dans notre pays, et compte-tenu des réactions engendrées par ce conflit sur la situation objective et sur les perceptions de beaucoup de Juifs en France, je me permets de vous adresser sur ce texte une opinion qui n’est certainement pas isolée.
J’insiste d’emblée sur le fait que le CRIF souhaite ardemment que la paix règne sur cette région et qu’il a prôné depuis longtemps, comme le PS, une solution à deux Etats pour deux peuples. Si l’un des deux peuples, comme vous l’écrivez, est celui de l’Etat d’Israël et non pas un deuxième peuple palestinien, j’aurais aimé trouver dans votre déclaration le corollaire qu’il n’y aura pas de retour significatif des réfugiés palestiniens (personne ne parle d’ailleurs des réfugiés Juifs des Etats arabes en nombre à peu près équivalent, mais qui, eux, n’ont pas été maintenus artificiellement dans la situation perpétuée de réfugiés…).
Parmi les « questions essentielles à la paix », vous déclarez que la « décolonisation doit être engagée », et qu’il faudra procéder à des « échanges égaux de territoires sur la base des frontières de 1967 » (ce qui n’est pas demandé par la résolution 242 du Conseil de Sécurité dans sa version anglaise originale). Mais pour la question des réfugiés, comme pour celle de Jérusalem, où les Israéliens ont des exigences préalables également légitimes, vous reportez la question à des négociations ultérieures. Autrement dit, vous demandez aux Israéliens d’emblée toutes les concessions, et aux Palestiniens vous ne réclamez même pas, parmi les « questions essentielles à la paix », de s’engager à reconnaître l’Etat d’Israël comme Etat du peuple juif, de renoncer à la violence, d’éradiquer toute forme d’enseignement à la haine et de reconnaître les accords antérieurement signés.
Je sais, vous pensez que « la réconciliation palestinienne doit permettre dans le respect des engagements antérieurs, le renoncement à la violence et au terrorisme, d’étendre ce contrôle de l’Autorité Palestinienne à Gaza ». Et si elle ne le permettait pas ? Et si ce n’était qu’un paravent ? Les notions de « houdna » et de « tequiya » sont publiquement proclamées qui permettent de feindre et de mentir transitoirement. Et s’agit-il seulement de feintes ? Les déclarations politiques récentes de l’Autorité Palestinienne donnent-elles les assurances que vous espérez sur la reconnaissance de l’existence d’un peuple juif et de son histoire ancrée dans cette terre ?
Mais surtout, il y a un nom dont le manque est criant dans votre texte, c’est celui du Hamas. Oui, il est très désagréable d’y penser, et il vaut mieux l’occulter, mais Israël a à ses frontières un mouvement qui publiquement appelle (charte, article 7) au djihad et à l’assassinat des Juifs. Ce mouvement est-il soluble dans nos bons sentiments ? Dans la « réconciliation » actuelle qui obéit à des considérations géopolitiques et non, bien au contraire, à un quelconque désir de paix, qui peut assurer que ce n’est pas le Hamas qui imposera ses vues alors qu’il n’a renoncé en rien à ses objectifs ? Qui peut négliger son poids rédhibitoire ?
La force de protection internationale sous le mandat de l’ONU ? J’ai découvert dans ma jeunesse la lâcheté de la realpolitik lorsque M.U Thant, secrétaire général des Nations Unies, a obtempéré aux exigences de Nasser et fait partir les Casques Bleus du Sinaï laissant Israël à une destruction promise, et ce que j’ai vu bien plus tard de l’action des Nations Unies pour empêcher le Hezbollah de se réarmer au Liban ne m’a pas convaincu. Je comprends que les Israéliens veuillent éviter des conférences internationales, où par le jeu des majorités automatiques, ils seront placés en position d’accusés et sommés, seuls ou presque de faire des concessions, alors qu’il faut appeler à des négociations face à face, entre des interlocuteurs fiables.
Enfin, Monsieur le Secrétaire national, une dernière remarque : pourquoi garder, dans votre préambule, cette grille de lecture fausse du Moyen-Orient qui fait du conflit israélo-palestinien (entendons : d’Israël) « le » responsable des désordres et des drames de la région ? A l’heure où le gouvernement syrien protège sa dictature par le massacre de ses opposants, où les populations se sont soulevées avec les espoirs et les dangers que nous connaissons, s’agit-il de réactions au conflit israélo-palestinien ou de dramatique mauvaise gouvernance ? Est-ce que le régime des mollahs en Iran qui fait régner la terreur sur son pays et la menace sur le monde, est apparu en réaction au conflit israélo-palestinien ? Est-ce que feu Oussama Ben Laden s’est lancé dans la terreur pour aider les Palestiniens ? On peut multiplier les exemples. Oui, malheureusement il existe diverses idéologies radicales terrifiantes qui font entre autres, mais entre autres seulement, d’Israël un ciment susceptible d’agglomérer les haines. Ce n’est pas par des compromis sur Israël que ces idéologies disparaîtront.
Ceux qui le pensent nomment mal les choses de cette région du monde et risquent ainsi d’ajouter à ses malheurs, malgré leur très estimable et indiscutable volonté d’aider à la paix."
- "Sondage" Le Monde.fr : 70% des internautes (129 votants ce vendredi soir) partagent un point de vue anti-israélien (les trois premiers de la liste)
http://www.lemonde.fr/idees/sondage/2011/07/01/dans-les-conditions-actuelles-du-conflit-israelo-palestinien-comment-reagir-face-au-projet-d-une-palestine-independante_1543386_3232.html
- Charles Meyer sur les réfugiés palestiniens (Enquête & Débat, Vidéo 31mn41) - il parle de son livre sur le sujet, livre soutenu et préfacé par Boutros Boutros-Ghali.
http://www.dailymotion.com/video/xjmewt_charles-meyer-sur-les-refugies-palestiniens_news
- Commentaire haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/30/un-deuxieme-bateau-de-la-flottille-vers-gaza-sabote_1542917_3218.html
- lm30 (30/06/11 22h03)
"Un état voyou utilise des procédés de voyou, c'est sûrement ce qui va le rendre aimé de tous. C'est antisémite ce que j'ai dit là ?"
Flottille
- Bibi : le droit d'agir contre la "flottille de la provocation", Herb Keinon & Jonny Paul (JP) - Yigal Palmor : "ils pensent vivre dans un film de James Bond. Ils devraient sortir du monde du cinéma et revenir à la réalité. Ce n'est pas Hollywood et Israël n'est pas le méchant".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257368413&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Israël a le droit d'agir contre les tentatives de préparer le terrain pour la contrebande de missiles, de roquettes et d'armes dans "l'enclave terroriste du Hamas", a déclaré jeudi le Premier ministre Binyamin Netanyahou, en référence à la flottille. Il s'exprimait sur la base aérienne d'Hatzerim près de Beersheva, lors d'une cérémonie pour les cadets de l'air force. "Parfois nous ne devons pas seulement repousser les attaques physiques de nos adversaires, mais aussi écarter les attaques sur notre droit à nous défendre", a-t-il indiqué.
"Je veux d'ailleurs remercier les nombreux leaders mondiaux, conduits par les Etats-Unis et les Européens, le secrétaire général de l'ONU et mon ami le Premier ministre grec George Papandréou, qui ont parlé et agi contre la flottille de la provocation." Netanyahou a défini le Hamas comme un ennemi cruel qui "attaque intentionnellement notre peuple et nos enfants, et qui détient Guilad Schalit en captivité depuis 5 ans, contre tous les traités et toutes les conventions internationales".
Les militants irlandais anti-Israël ont accusé "les agents d'Israël" de "sabotage" alors que leur bateau, qui devait se joindre à la flottille, aurait été sciemment endommagé lorsqu'il était amarré en Turquie. "Les dégâts sont importants, et d'ailleurs, si cela n'avait pas été découvert, cela aurait pu être fatal en pleine mer", selon le groupe. "Cela n'a pas été fait pour empêcher le bateau de partir. Il était au contraire prévu que les dommages importants surviennent en pleine mer, et cela aurait conduit à la mort de plusieurs personnes à bord. C'était potentiellement un acte meurtrier", a fait savoir l'ONG.
Le groupe l'a qualifié "d'acte inacceptable d'agression" contre un navire irlandais en territoire irlandais, et "contre le peuple de Palestine à qui la flottille est destinée en un acte de solidarité humanitaire". L'ONG a appelé à une manifestation devant l'ambassade israélienne de Dublin jeudi soir. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor a balayé les accusations, déclarant : "ils pensent vivre dans un film de James Bond. Ils devraient sortir du monde du cinéma et revenir à la réalité. Ce n'est pas Hollywood et Israël n'est pas le méchant".
Par ailleurs, le ministre de la Diplomatie publique et de la Diaspora Youli Edelstein a réagi à un reportage d'un journal hollandais. Celui-ci indiquait qu'un leader du Hamas de Hollande, Amin Abou Rashid, impliqué dans les levées de fonds pour l'organisation, a été vu au cours des derniers jours en train de s'entraîner avec des membres de la flottille en Grèce. Le journal De Telegraaf a qualifié Abou Rashid de "cerveau" derrière la flottille, précisant qu'il a aidé à l'achat du bateau hollandais qui devait prendre part à la flottille, et réuni de l'argent pour la flottille.
Selon Edelstein, "l'implication de Rashid est une preuve claire qu'il ne s'agit pas d'une flottille humanitaire, mais d'une provocation et d'une opération de terrorisme déguisée en flottille". "Lors de la précédente flottille, Abou Rashid avait exprimé ses intentions de s'en prendre aux soldats de Tsahal, et nous devons prendre en compte que ce sera aussi son intention sur cette flottille", a dit Edelstein."
- Des Liens Financiers Découverts Entre le Hamas et les Organisateurs de la Flottille (Tsahal)
http://blogtsahal.wordpress.com/2011/07/01/des-liens-financiers-decouverts-entre-le-hamas-et-les-organisateurs-de-la-flottille/
"Trois fonds de bienfaisance islamiques de la Charity Coalition financent directement le Hamas ainsi que certaines des organisations liée à la flottille pour Gaza de 2011. La Charity Coalition, également appelée Union of Good (Ittilaf al-Kheir en arabe), est un regroupement d’associations de bienfaisance affiliées au Hamas et aux Frères Musulmans créé en 2001 dans le but de stimuler les flux de trésorerie à destination du Hamas. Voici la liste des organisations concernées [...]"
- La Grèce empêche le départ de la flottille pour Gaza, Elena Becatoros (AP) - "les garde-côtes ont reçu pour ordre de prendre "toutes les mesures appropriées" pour empêcher le départ de la flottille".
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/la-gr%C3%A8ce-emp%C3%AAche-le-d%C3%A9part-la-flottille-pour-165842498.html
"La Grèce a interdit vendredi aux bateaux de la "Flottille de la liberté" de quitter ses ports pour acheminer de l'aide humanitaire à la Bande de Gaza, en violation du blocus maritime israélien. Les autorités ont intercepté un navire parti sans autorisation avec plusieurs dizaines d'Américains à bord.
Le ministère grec de la Protection civile a déclaré que les garde-côtes avaient reçu pour ordre de prendre "toutes les mesures appropriées" pour empêcher le départ de la flottille, qui mobilise neuf bateaux battant pavillon grec ou d'autres pays et plusieurs centaines de militants. Il a ajouté qu'une "zone plus étendue de l'est de la Méditerranée serait continuellement surveillée par des moyens électroniques afin de suivre, là où c'est possible, les mouvements des bateaux supposés participer" à l'opération.
Des organisateurs de la Flottille ont déclaré que l'un des bateaux baptisé "Audace de l'espoir" (Audacity of hope), qui transportait plusieurs dizaines d'Américains, avait quitté le port de Perama, près d'Athènes, vendredi après-midi, mais qu'il avait été intercepté par les garde-côtes grecs à un peu plus de 3km en mer. "Nous sommes bloqués. Nous sommes immobilisés", a dit la porte-parole du navire, Jane Hirschmann, à des journalistes dans la capitale. Un responsable gouvernemental grec ayant requis l'anonymat a déclaré que le navire n'avait pas obtenu l'autorisation de partir et que les garde-côtes lui avaient demandé de faire demi-tour. [...]"
- Gaza - Des hommes d'affaires gazaouis critiquent la flottille pour Gaza, Gerard Fredj (Israël-Infos) - "notre problème n'est pas d'importer des marchandises, mais d'exporter nos productions".
http://www.israel-infos.net/Gaza--Des-hommes-d-affaires-gazaouis-critiquent-la-flottille-pour-Gaza-6942.html
"Israël vient de recevoir un soutien inattendu dans sa lutte contre la flottille pour Gaza, et plus généralement, dans l'explication répétée que la Bande de Gaza ne manque pas de produits.
Dans une interview avec le site YNet, plusieurs hommes d'affaires de Gaza expriment de fermes critiques à l'égard des organisateurs de la flottille : pour eux le problème à Gaza n'est pas de se procurer des marchandises, mais de pouvoir exporter. "La Flottille n'amène pas de produits qui serviront l'homme de la rue", explique Salah Ayash, un fabricant de textiles ; "ils amèneront peut être des médicaments mais je ne sais pas si cela représente quelque chose ; notre problème n'est pas d'importer des marchandises, mais d'exporter nos productions", ajoute-t-il en précisant que les ruptures de stocks n'existent pas à Gaza.
Mohammad Tilbani, qui dirige une usine de bonbons et gâteaux à Deir-el Balah (centre de la bande de Gaza) explique qu'il passe 60% de son temps à travailler sur l'exportation de ses marchandises. Auparavant, ses produits étaient écoulés en Cisjordanie; aujourd'hui, il doit se contenter du marché local de Gaza et son usine tourne au ralenti. Selon des données de l'Association des industriels palestiniens, 80% des usines de Gaza travaillent à un bas niveau de production, faute de pouvoir écouler les produits, ce qui majore le taux de chômage. Ayash avait dans le passé jusqu'à 80 ouvriers, il en emploie aujourd'hui 5 ou 6 à temps partiel. "Les chômeurs n'ont d'autre choix que de s'enrôler au Hamas ou au Fatah pour recevoir des aides", explique-t-il.
Une ONG israélienne pro palestinienne très active, Gisha, critique également le principe de la flottille : "Gaza n'a plus besoin d'aide humanitaire, il n'y a qu'une seule façon d'aider au développement économique à long terme tout en tenant compte des exigences de sécurité d'Israël, c'est de lever les limitations aux transferts de marchandises par les points de sécurité", en matière d'exportation, déclare Sari Bashi, le directeur de Gisha. Les businessmen ne sont pas vraiment opposés à la flottille, mais pour eux, elle ne résout rien. Ou bien ils déclarent vouloir les deux, et pouvoir exporter leurs marchandises.
Le coordinateur israélien dans les territoires palestiniens annonce en écho qu'Israël va élargir les conditions d'exportation de produits de Gaza, précisant qu'Israël "travaille en coordination avec les représentants de l'Union européenne et des palestiniens sur l'exportation de produits agricoles vers la Jordanie". Selon Dangot, Israël a, les années précédentes, autorisé l'exportation de plusieurs dizaines de tonnes de fruits et légumes vers l'Europe, exportation qui ont échoué car les produits ne correspondaient pas aux standards européens."
- Life for Palestinians in Gaza Strip Improved, So Why Send Flotilla There?, Khaled Abu Toameh (Hudson Institute) - "Is it about helping Palestinians in the Gaza Strip or is it simply intended to challenge Israel?"
http://www.hudson-ny.org/2236/palestinians-gaza-strip-flotilla
"It was a very hot weekend for Palestinians in the Gaza Strip. That is why thousands of them preferred to enjoy their time on the clean beaches, swimming, sunbathing, riding horses, sailing, smoking water pipes and barbequing. These photos were provided not by a Jewish photographer or some naïve Western reporter who happened to be in the Gaza Strip last week. The photos were actually published by a Hamas-affiliated website in an attempt to show that the situation in the Gaza Strip under Hamas's rule is not as bad as many people think.
No one is saying that the situation in the Gaza Strip is very good. It was never good – not when Egypt was there, not when Israel captured it in 1967, not when the PLO assumed control over the area in 1994 and not under Hamas today. There has always been poverty in the Gaza Strip, where more than 80 percent of the people rely on handouts from UNRWA and dozens of international aid organizations. But the irony is that, in comparison with the past, the situation in the Gaza Strip these days is much better. The rate of crime has dropped to its lowest in decades, and many Palestinians there are saying that they don't miss the anarchy, corruption and lawlessness that prevailed under the Fatah-dominated Palestinian Authority.
In a few weeks, the largest Palestinian shopping mall is scheduled to open its gates in the Gaza Strip, offering Palestinians a wide range of services, including cinemas, modern coffee shops and boutiques carrying international brands such as Armani, Ralph Lauren, Polo, Tommy Hilfiger and Nautica. According to Palestinians living in the Gaza Strip, there is no shortage of basic foods. Periodic shortage of medical supplies is often attributed to the ongoing power struggle between Hamas and Fatah, whose representatives in the West Bank are sometimes accused of withholding medicine as a way of punishing the Hamas government.
Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh last week boasted that, unlike the Western-funded government of Salam Fayyad, his government was not in debt and does not have any problem paying salaries to tens of thousands of people who are on its payroll. Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh last week boasted that, unlike the Western-funded government of Salam Fayyad, his government was not in debt and does not have any problem paying salaries to tens of thousands of people who are on its payroll. In light of all the good news from that area, one wonders about the purpose of the new flotilla of ships to the Gaza Strip. Is it about helping Palestinians in the Gaza Strip or is it simply intended to challenge Israel?
It is always nice to send humanitarian aid to people who need it. And there is no doubt that there are many Palestinians in the Gaza Strip who are in need of such aid. But are there not other ways of helping the Palestinians in the Gaza Strip without challenging and provoking Israel? Why not, for example, try to send humanitarian aid into the Gaza Strip through the Rafah border crossing with Egypt? Why aren't the flotilla organizers protesting against Egypt's continued restrictions on the movement of Palestinians? Why are the new rulers of Egypt preventing goods and humanitarian aid from entering the Gaza Strip through their territories?
Finally, wouldn't it have been better if the flotilla organizers had planned a journey to the border between Turkey and Syria to help the thousands of Syrian refugees who have fled from their country in recent weeks? Those refugees cannot go to the beach or shopping malls and many of them are complaining about lack of basic foods and medicine. Or how about a flotilla to help thousands of Libyan families who have fled to neighboring countries in the last few months? Or a flotilla to Saudi Arabia to express solidarity with women who are being arrested for driving cars?"
Israël
- Israël-USA : Meridor donne raison à Netanyahou, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/07/israel-usa-meridor-donne-raison-a-netanyahou/
"Le ministre Dan Meridor appartient à ce que l’on appelle « l’aile modérée du Likoud », et ses prises de positions frisent souvent avec celles de Kadima au point que certains se demandent ce qu’il fait encore au Likoud. Mais cette fois-ci, ayant été présent aux côtés du Premier ministre lors du voyage aux Etats-Unis, il justifie la manière dont le Premier ministre Binyamin Netanyahou a réagi aux discours de Barack Obama : « Je regrette que Barack Obama ait dit ce qu’il a dit avant la venue de Netanyahou, et sans qu’il ne lui en ait parlé auparavant. Ils auraient pu tenter de trouver une formule commune avant qu’il y ait un clash. Mais ne l’ayant pas fait, Binyamin Netanyahou n’a eu d’autre choix que de lui répondre comme il l’a fait. Ce n’est pas lui qui est responsable de la situation qui en a résulté ».
Les analystes et commentateurs politiques ont tous remarqué cette démarche inhabituelle d’un homme politique qui ne parle pas énormément et qui est considéré généralement comme « colombe » et mesuré dans sa manière de parler. D’où l’importance qu’ils accordent aujourd’hui à cette déclaration ouvertement critique envers le président américain. [...]
Il affirme que « Netanyahou a changé », et que « les mots qu’il a prononcés – ou pas – traduisent avec exactitude sa nouvelle vision : souveraineté israélienne uniquement sur Jérusalem et les blocs de localités ». Meridor est persuadé que « le discours du Premier ministre fut une profession de foi d’une intensité aussi forte que celle du discours de Bar-Ilan, car Netanyahou a officiellement enterré l’idée du ‘Grand Israël’ »."
Gaza & Hamas
- Gaza : le Hamas affirme avoir arrêté un ''espion important'' d'Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-le-Hamas-affirme-avoir-arrete-un-espion-important-d-Israel_318549.html
"Les services de sécurité du Hamas ont arrêté un ''agent important'' d'Israël dans la Bande de Gaza, qui y opérait depuis plus de 9 ans, affirment les médias palestiniens. Selon le Hamas, cet espion servait de ''ministre des Finances'' d'Israël à Gaza. Il aurait été chargé de virer les fonds aux autres agents du Mossad."
- L'Afrique du Sud envoie un convoi d'aide à destination de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Afrique-du-Sud-envoie-un-convoi-d-aide-a-destination-de-Gaza_318566.html
"Une agence humanitaire sud-africaine a annoncé jeudi l’envoi d’un convoi d'aide transportant des marchandises à destination de la bande de Gaza. Selon le Cheikh Walid el-Saadi, directeur de l'agence, interviewé par la télévision iranienne, ce convoi marque la solidarité des peuples d'Afrique avec le peuple gazaoui."
Judée-Samarie
- Altercations entre Palestiniens et soldats près de l'implantation juive de Kedumim (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Altercations-entre-Palestiniens-et-soldats-pres-de-l-implantation-juive-de-Kedum_318594.html
"Quelque 200 Palestiniens ont affronté ce vendredi des soldats israéliens près de l'implantation juive de Kedumim [3.400 habitants, fondée en 1975]. Plusieurs manifestants ont jeté des pierres sur Tsahal. On ne fait état d'aucun blessé."
- Poursuite du rassemblement à l'entrée de l'implantation juive de Kedumim (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Poursuite-du-rassemblement-a-l-entree-de-l-implantation-juive-de-Kedumim_318605.html
"Près de 200 Palestiniens, activistes étrangers et Israéliens étaient encore rassemblés cet après-midi devant l'implantation juive de Kedumim. Ces derniers dénoncent la fermeture d'une route entre l'implantation et le village de Jit."
- 12,4 millions de dollars offerts par le Japon à l'Autorité palestinienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_12-4-millions-de-dollars-offerts-par-le-Japon-a-l-Autorite-palestinienne_318568.html
"Le Japon s’est engagé jeudi à attribuer la somme de 12,4 millions de dollars à l'Autorité palestinienne, sous forme de dons. Le représentant du Japon auprès de l’Autorité palestinienne, Hashimoto Naofumi et le Premier ministre Salam Fayyad ont signé l'accord à Ramallah."
"Processus de paix"
- Proche-Orient : non aux démarches unilatérales !, Simone Rodan-Benzaquen (directrice de l'American Jewish Committee (AJC) France) - "comment imaginer qu'une fois les frontières gravées artificiellement dans le marbre onusien, un futur leader palestinien puisse envisager des compromis indispensables ?"
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/01/proche-orient-non-aux-demarches-unilaterales_1543467_3232.html
"Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et quelques membres du leadership ont depuis plusieurs mois fait la démarche de sortir du processus de négociation en vue de demander la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien devant l'Assemblée générale des Nations unies en septembre. Cette initiative pourrait torpiller l'idée même d'un Etat démocratique vivant en paix avec ses voisins.
En effet, ce processus inique et unilatéral risquerait de déstabiliser la région. Il pourrait devenir une réelle source de frustration pour Israël qui considérerait alors ne plus avoir de partenaire sérieux dans la négociation d'une paix juste et durable. Cela pourrait provoquer une succession de réactions unilatérales qui externaliseraient et internationaliseraient le conflit.
Il serait surtout susceptible, comme cela m'a été relaté par des hauts responsables palestiniens, de créer une profonde insatisfaction dans la population palestinienne. Projetons-nous un instant au lendemain du vote à l'Assemblée générale de l'ONU (dont nous ne connaissons pas encore les modalités ni les contenus). Peut-on imaginer que cette action puisse aboutir à la construction d'un véritable Etat ? Changerait-elle le quotidien des Palestiniens ? Ramènerait-elle la paix ? Ce processus unilatéral qui tend à rejeter l'autre, le partenaire incontournable, n'aboutira qu'à exacerber les tensions. Or chacun sait dans la région que la frustration mène à la violence.
Cette mesure ne peut en aucun cas aboutir à la création d'un Etat palestinien viable. Elle pourrait bloquer pour longtemps toute tentative de négociation entre les parties. Car comment imaginer qu'une fois les frontières gravées artificiellement dans le marbre onusien, un futur leader palestinien puisse envisager des compromis indispensables ? Nombreux seraient ceux alors qui les vivraient et les présenteraient comme un recul.
De plus, tous ceux qui, comme moi, militent depuis des années pour la promotion d'une solution négociée de deux Etats, auront encore plus de mal à trouver des oreilles attentives à leurs sollicitations. Cette démarche unilatérale ne ferait qu'affaiblir le camp de la paix et renforcerait ceux qui veulent éviter un véritable dialogue et la réconciliation. Nous savons qu'il n'y a aucune solution miracle dans cette région si sensible, et que le temps des fleurs au bout des fusils n'est pas (encore) venu. Le choix est simple mais cruel : l'affrontement ou le retour à la table des négociations, même avec la gorge serrée. [...]
En Israël, comment ne pas voir l'évolution du Likoud qui évoque aujourd'hui sans ambiguïté la création d'un Etat palestinien ? Alors qu'il y a encore quelques années une grande partie de la droite israélienne défendait l'idée d'un Etat juif s'étendant sur les deux rives du fleuve du Jourdain, un récent sondage a montré que 76 % des membres du Likoud ont accepté le principe d'une solution à deux Etats.
Enfin, si nous observons les sondages en Israël et dans les territoires occupés, nous constatons qu'en mars 2010, 71 % des Israéliens et 57 % des Palestiniens se sont déclarés en faveur d'une solution de deux Etats. La mentalité et les opinions des populations, dans leur grande majorité, ont évolué. La reconnaissance de deux Etats pour deux peuples est aujourd'hui une réalité dans l'esprit des concitoyens israéliens et palestiniens. [...]"
- La paix sur Israël passe par la reprise du dialogue, Yehuda Lancry (ancien ambassadeur d'Israël en France et à l'ONU) - "L'une des conséquences les plus dramatiques de ce marquage d'Israël à l'encre de l'iniquité, c'est la tendance à lui renier, notamment au sein des jeunes générations européennes, son aspiration durable à la paix".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/01/la-paix-sur-israel-passe-par-la-reprise-du-dialogue_1543337_3232.html
"Depuis le tournant historique dans la relation israélo-palestinienne accompli le 13 septembre 1993 à la faveur des accords d'Oslo, le processus de paix traverse, indéniablement, l'une de ses phases les plus stériles. L'immobilisme et l'enlisement perdurent et frappent ainsi du sceau de l'incertitude la laborieuse gestation de paix, surgie dans la fulgurance d'une poignée de main entre Itzhak Rabin et Yasser Arafat.
Certes le passage de l'ancien ordre, l'implacable négation mutuelle quasi-centenaire entre les Israéliens et les Palestiniens, à la reconnaissance mutuelle acquise depuis Oslo, ne peut se faire sans les désordres, souvent très violents, inhérents à ce type de passage. Cela dit, on ne peut se saisir à l'infini de cette douloureuse mutation pour justifier les tragiques dérives, imputables aux uns et aux autres, qui parasitent le processus de paix. L'effet de nuisance sur Israël que génèrent ces temps de ruptures s'accumule sur la scène internationale. Au sein des opinions publiques l'on oscille de l'incompréhension, à la condamnation arbitraire puis à la déligitimation.
Le rapport Goldstone, issu du jugement expéditif de son auteur et de sa douteuse commission, constitue l'un de ces abîmes d'hostilité ravageuse de l'image d'Israël, en dépit de la récente contrition écrite de ce juge remis de son inqualifiable incurie. L'une des conséquences les plus dramatiques de ce marquage d'Israël à l'encre de l'iniquité, c'est la tendance à lui renier, notamment au sein des jeunes générations européennes, son aspiration durable à la paix. Ainsi, le dernier discours de Netanyahou devant le congrès américain, s'il suscite l'adhésion spontanée de son auditoire, n'a guère d'impact réel sur la majorité des opinions publiques européennes.
Or même Netanyahou, considéré comme particulièrement rétif en matière de paix par celles-ci, aura adhéré à la logique de coexistence avec un Etat palestinien et au principe des "douloureuses concessions territoriales" qui en découlent. Ce faisant, il ne dément pas la vocation de paix qui anime, à des degrés d'intensité divers, tous les premiers ministres israéliens qui se sont succédé depuis David Ben Gurion, le fondateur de l'État. Lorsque l'œuvre de paix trouve les visionnaires aptes à se hisser à la hauteur de l'enjeu, du côté arabe et israélien, elle s'accomplit nécessairement.
Ainsi en fut-il entre l'Égypte et Israël, entre deux hommes d'Etat de haut vol, Anouar El Sadate et Menahem Begin. Menahem Begin, chef de file historique de la droite israélienne, d'abord perçu comme un irrémédiable va-t-en guerre, est celui qui, contre toute attente, instaure la paix inaugurale d'Israël avec le plus puissant et le plus acharné de ses ennemis, l'Égypte. Y passent une restitution territoriale totale du Sinaï et, en annexe, la reconnaissance des droits palestiniens – deux concessions majeures dont nul ne soupçonnait le chef du Likoud.
Dans sa mouvance, Rabin signe la paix avec la Jordanie et, surtout libère la société israélienne de sa colossale inhibition par rapport à l'OLP. Le général Rabin, vainqueur de la Guerre des Six Jours, réputé "briseur d'os" des palestiniens lors de leur première Intifada de la fin des années quatre-vingt, est celui-là même qui contractera la reconnaissance mutuelle avec Yasser Arafat, imprimant ainsi à l'histoire du Moyen-Orient une incroyable accélération. [...]
Au sein des classes socio-politiques israéliennes, la reconnaissance mutuelle transcendera les clivages idéologiques entre gauche et droite. Ariel Sharon et Benjamin Netanyahou, d'abord réfractaires aux accords d'Oslo puis rattrapés par la reconnaissance mutuelle, en savent quelque chose. Ariel Sharon ira jusqu'à concéder Gaza, dans le démantèlement généralisé de ses implantations et installations militaires, ainsi que le rapatriement des Israéliens qui y résidaient. Seule ombre à la démarche tout aussi stupéfiante qu'inattendue de Sharon : la mise en œuvre d'une politique unilatérale en contradiction flagrante avec l'esprit d'Oslo et son corollaire, c'est-à-dire le dialogue garant d'une approche bilatérale et vitale au processus.
L'errance unilatérale se pose désormais en facteur à haut risque pour la gestation de paix israélo-palestinienne. L'autorité palestinienne semble vouloir la cultiver en vue de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre. Associée au Hamas, organisation terroriste qui oppose une fin de non recevoir à l'existence d'Israël, et en tant que telle rouage parasite du processus, l'Autorité Palestinienne vise la reconnaissance par l'Assemblée générale d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Elle pourrait obtenir, haut la main, une telle résolution dont l'effet sera essentiellement déclaratif et symbolique. Le veto américain prévu au Conseil de sécurité l'empêchera de transformer son essai, retentissant, en une adhésion plénière comme Etat membre de l'ONU.
Au sein de l'Union européenne d'aucuns seraient tentés d'appuyer la dérive palestinienne unilatérale. La France n'en fait pas un secret. Si elle devait aller jusqu'au bout, la France se mettrait alors en porte-à-faux avec sa propre politique et ce, à un double niveau. D'abord, au niveau de sa philosophie politique durable stipulant le dialogue direct entre Israël et l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) dès la première heure. Ensuite, comme membre permanent du Conseil de sécurité et à ce titre garant du respect et de la mise en œuvre de la résolution 242 – ossature incontournable de la paix israélo-arabe – laquelle stipule une solution négociée, donc bilatérale par essence, du conflit israélo-arabe. [...]"
- Abbas headed for disaster, Guy Bechor (Ynet) - "Abbas is endangering the relationship of his fragile Authority with the US, with Israel, and with the European Union".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4089380,00.html
"It’s hard to understand, but Palestinian Authority Chairman Mahmoud Abbas is heading full force into his own collapse, and that of his Authority, in September.
It’s already clear that a Palestinian state will not be established. New states are only established through a Security Council decision, and the United States already made it clear in the most explicit way that it would impose a veto on a unilateral Palestinian move, just like Russia did in the case of Kosovo. Indeed, since 2008 Kosovo is a state in its own eyes, yet it is not a UN member. This week, the Americans sent a special envoy to warn Abbas. The Europeans did the same, yet he insists on rushing towards the wall.
Hence, all the fear-mongering and de-legitimization on the part of Israeli politicians are empty. Abbas’ people fail to make a distinction between UN legitimacy, which they can obtain via the support of more than 100 states (most of them from the Third World) that would vote for them in the General Assembly, and acceptance as a UN member, which they will not be getting. Their disappointment may be immense and destructive. Palestinian violence may result and possibly focus on Israel, but also turn domestically, against the Palestinian Authority that prompted the failure.
Why could this turn into a collapse? Because Abbas is endangering the relationship of his fragile Authority with the US, with Israel, and with the European Union. At this time already, America is furious over the Authority’s pact with Hamas, and should the PA act against the wishes of the great superpower it may lose American support, thereby collapsing diplomatically and economically.
Meanwhile, Israel already warned that should the PA seek to establish a Palestinian state, the Oslo Accords shall be annulled. In this case Israel would no longer collect Value Added Tax on behalf of the Authority, and that would mean that the immense monthly fund transfers to the PA and to Gaza shall draw to an end. The Authority will then collapse within a week or so. Moreover, Arab states are not enthusiastic about handing over money either.
Another issue is Hamas, which objects to Abbas’ move and characterizes it as a “fata morgana.” Should a state not be established, we shall see the reemergence of the major Fatah-Hamas dispute, which both sides are seeking to blur at this time in order to secure a state. Under such circumstances, a violent clash may again erupt, as was the case in 2007 when Hamas expelled Fatah from the Gaza Strip using brutal violence. The sides are already having trouble setting up a government of experts, despite the reconciliation declarations, so how will they co-manage an independent state that is wholly dependent on Israel?
The Palestinians are also contradicting the new spirit in the world at this time, one of negotiations and agreements, by attempting to force a unilateral move upon the other side. Abbas’ declaration that no Israelis will reside in his future state stunned the West. Moreover, many states don’t like this unilateral move: After all, tomorrow the Kurds may take a similar step against the Turks, Tibet against China, the Sunnis in Iran, and so forth.
And so, a tactical move utilized as a psychological pressure tactic against Israel in the framework of talks turned into a strategic Palestinian step that has become inseparable from the PA’s fate. Before it’s too late, Abbas would do well to reexamine the planned September move and return to the negotiating table with Israel. At this time he has the lower hand, after the West took Israel’s side, and he does not have many choices if he wishes to avert his own collapse."
- Palestine : la bonne solution est le fédéralisme, pas la partition, Sari Nusseibeh (professeur de philosophie à l'université Al-Qods) - Selon cet intellectuel palestinien de renom, l'option onusienne unilatérale pose problème car... elle validerait la résolution 181, c'est-à-dire la reconnaissance d'Israël comme Etat juif, et entérinerait les "frontières de 1967", c'est-à-dire la renonciation à obtenir davantage. Sari Nusseibeh préfère privilégier un "Etat binational", montrant ainsi que la priorité n'est pas un Etat pour les Palestiniens, mais d'abord et avant tout la lutte contre un Etat pour les Juifs. Difficile donc d'être optimiste, surtout quand on sait que Nusseibeh représente la voix palestinienne sans doute la plus "modérée".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/01/proche-orient-la-bonne-solution-est-le-federalisme-pas-la-partition_1543465_3232.html
"[...] Si les "commentaires" initiaux justifiant l'option onusienne se situaient dans l'optique de la propre "légitimité" onusienne d'Israël, enracinée dans la résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies (1947) sur le partage de la Palestine, l'Autorité palestinienne comme le Hamas seraient bien inspirés de réfléchir à deux aspects de ladite résolution contre lesquels ils se sont autrefois élevés et qui pourraient déplaire à leurs électorats - le fait que Jérusalem échappe à la souveraineté arabe (tout autant que juive), et la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif.
Si, de surcroît, l'Autorité palestinienne voulait - comme c'est très probable - rassurer les Etats-Unis en définissant les frontières de l'Etat qu'elle souhaite voir reconnaître par l'ONU comme celles de 1967, elle céderait du territoire : celui que l'ONU lui a reconnu à l'origine et qu'Israël s'est approprié à la suite de la guerre de 1948, un territoire qu'elle aurait pu théoriquement prétendre - en tout cas dans un monde idéalement légaliste - utiliser comme point de départ des négociations. [...]
C'est pourquoi ni l'option onusienne ni les négociations ne semblent laisser espérer une solution juste et durable. [...] ce qui veut dire que l'on doit dès à présent envisager les mécanismes nécessaires à un possible fédéralisme, voire, à plus long terme, à un seul Etat binational. [...]"
Liban, Syrie & Hezbollah
- ONU - Le Conseil de sécurité prolonge de six mois le mandat de la force onusienne sur le Golan, et pointe la responsabilité syrienne dans les incidents avec Israël en mai dernier, Gerard Fredj (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/ONU--Le-Conseil-de-securite-prolonge-de-six-mois-le-mandat-de-la-force-onusienne-sur-le-Golan-et-pointe-la-responsabilite-syrienne-dans-les-incidents-avec-Israel-en-mai-dernier-6945.html
"Le Conseil de sécurité de l'ONU vient de décider de prolonger de six mois le mandat de la FNUOD, la force des Nations Unies stationnée sur le Golan, et ce jusqu'au 30 décembre 2011. La déclaration fait référence aux incidents qui se sont produits en mai et juin, lorsque des palestiniens et des syriens ont tenté de forcer la frontière israélienne.
Selon l'ambassadeur adjoint de la France à l'ONU, Martin Briens,le rapport de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU, est clair sur les responsables de ces violences : "les manifestants palestiniens qui ont pénétré dans la zone de séparation ont bénéficié du laisser-faire, sinon de l’assistance, des autorités syriennes, qui ont pourtant l’obligation de garantir le respect du cessez-le-feu en prévenant les violations de la ligne et de la zone de séparation".
"Personne n'est dupe : la Syrie se livre à une répression féroce contre sa population et (...) cherche à détourner l'attention" en laissant se multiplier les incidents sur le Golan, a estimé un diplomate du Conseil de sécurité sous couvert d'anonymat."
Monde arabe
- La Tunisie refuse toute forme de normalisation avec Israël (AFP) - plus précisément avec "l'Etat sioniste"...
http://www.liberation.fr/monde/01012346625-la-tunisie-refuse-toute-forme-de-normalisation-avec-israel
"La commission de réforme politique tunisienne a annoncé vendredi l'adoption à la majorité d'un "pacte républicain" visant à servir de socle à la future constitution, qui stipule notamment le refus de toute forme de normalisation avec Israël.
Le président de cette commission, Yadh Ben Achour, s'est contenté lors d'une conférence d'annoncer l'adoption de ce pacte sans donner des précisions sur son contenu. Mais la presse arabophone a publié le contenu de ce pacte qui définit la Tunisie comme un pays démocratique et libre, sa langue est l'arabe et sa religion est l'Islam. Ce pacte qui doit servir de socle pour la nouvelle constitution tunisienne refuse catégoriquement "toute forme de normalisation avec l'Etat sioniste" et soutient la question palestinienne.
Cette mention a été l'objet d'un désaccord entre les membres de la commission, certains ayant jugé qu'elle n'est pas nécessaire dans une déclaration de principes, alors que d'autres, dont le mouvement islamiste Ennahda, qui s'est retiré fin juin de la commission, avait insisté sur son inclusion. [...]"
Monde
- Nettoyage ethnique en Birmanie (AFP) - "ils tuent des vieillards et des enfants, violent les femmes, brûlent les maisons, confisquent des propriétés". Allons allons, rien qui puisse justifier une flottille humanitaire internationale.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/07/01/nettoyage-ethnique-en-birmanie_1543365_3216.html#xtor=AL-32280184
"Un "nettoyage ethnique" est en cours dans l'Etat kachin, dans l'extrême nord de la Birmanie, a déclaré un prêtre catholique réclamant l'anonymat à l'agence catholique Fides. Depuis trois semaine, cette région a vu les combats entre l'armée et les rebelles de l'Armée indépendante kachin (KIA) se raviver. Les prêtres et religieuses du diocèse de Myitkyina (qui couvre le territoire de l'Etat kachin) "font tout leur possible pour aider les réfugiés de l'ethnie kachin, presque tous chrétiens, et victimes d'une brutale répression menée par l'armée", a confié ce prêtre qui a tu son nom pour des raisons de sécurité. "Des femmes, enfants et vieillards sont à la merci des soldats. Dans les villages kachin, ils tuent des vieillards et des enfants, violent les femmes, brûlent les maisons, confisquent des propriétés. Ils ont recours à des méthodes cruelles pour parvenir au nettoyage ethnique", a-t-il ajouté, parlant de "vrai drame humanitaire". [...]"
Point de vue
- Une autre voie juive : exercices d'espérance, Gilles Bernheim (grand rabbin de France) - "J'ai aujourd'hui le sentiment très amer de deux poids et deux mesures dans la morale, la solidarité et les Droits de l'Homme, selon qu'il s'agit ou non d'Israël".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/01/une-autre-voie-juive-exercices-d-esperance_1543187_3232.html
"Le "printemps arabe", la disparition de Ben Laden, les discours du président Obama, ouvriront-ils la porte à une ère nouvelle et à des espoirs de paix et de sécurité au Proche-Orient ? Nul ne le sait. Ce temps m'inspire aujourd'hui de livrer quelques réflexions et espérances.
A mes amis des pays arabes : Israël est un pays imparfait, né d'un rêve nécessaire. Certains parmi vous refusent Israël parce qu'ils poursuivent un rêve contraire : l'unité arabe contre l'humiliation coloniale. Ce thème de la colonisation moderne comme événement inouï, comme une sorte de viol et de coup d'arrêt à une histoire millénaire, veut ignorer la nature même de cette histoire antérieure, comme probablement de toute histoire. Ainsi, s'il y a aujourd'hui des Arabes en Afrique du Nord, c'est parce que des Arabes l'ont colonisée à partir du VIIe siècle. Et les premiers "colonisateurs" non arabes du Proche-Orient n'ont pas été des Européens, mais d'autres musulmans – les Turcs seldjuks d'abord, avec bien peu de douceur, les Turcs ottomans ensuite.
Je ne veux minimiser ni les erreurs, même bien intentionnées, ni les crimes véritables de l'impérialisme occidental, ni la spécificité de certains des traumatismes qu'ils ont pu causer, mais il me semble que vous gagneriez à sortir de la mystification qui présente vos peuples sans aucune responsabilité dans leur propre histoire, comme ayant uniquement subi ce que d'autres – les Occidentaux – leur auraient imposé. Le printemps arabe vous donne de nouvelles raisons d'être fiers.
A mes amis et concitoyens d'Europe, dire que notre difficulté à désamorcer les manipulations anti-occidentales m'interpelle. Les pavés de nos grandes villes, habitués aux manifestations anti-israéliennes, restent désespérément silencieux pendant les massacres en Libye et en Syrie. J'ai aujourd'hui le sentiment très amer de deux poids et deux mesures dans la morale, la solidarité et les Droits de l'Homme, selon qu'il s'agit ou non d'Israël. [...]
Aux jeunes générations arabes qui sont aux avant-postes des révolutions: je ne vous connais pas, mais j'admire votre courage. Vous avez accompli l'impensable, pourtant le plus dur est devant vous. Les transitions sont longues et souvent troublées parce qu'il faut changer tous les référentiels. Vous avez la chance de vivre dans des pays très jeunes où vos générations sont ou seront bientôt majoritaires. C'est une opportunité pour faire peau neuve et pour regarder autrement l'Europe ou Israël.
Qu'est-ce que le sionisme si vous faites fi des propagandes qui vous entourent depuis votre naissance ? C'est un humanisme qui offre à tous les peuples des raisons de croire en eux-mêmes. Le sionisme atteste, par l'exemple, qu'aucune oppression n'est irrémédiable, qu'aucun désert n'est stérile à jamais et que l'espoir est toujours justifié. Il est une région de l'esprit autant que de l'espace : idée de l'homme et de ses droits, patiemment bâtie en Orient au moment même où, dans ces tragiques années 1930 et 1940, elle s'effondrait en Occident. Et il demeure, dans sa part la moins périssable, profondément fidèle aux paroles de Herzl : "Nous ne demandons à personne à quelle race il appartient, il nous suffit qu'il soit un Homme." [...]"