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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 22:19
Discours d'Abbas

- Abbas croit tant à ses mensonges qu’il en devient incapable de faire la paix, David Horovitz (ToI) - une analyse claire des raisons pour lesquelles le dernier discours assez hallucinant d'Abbas est une chose importante pour comprendre l'absence d'accord de paix.
https://fr.timesofisrael.com/abbas-croit-tant-a-ses-mensonges-quil-en-devient-incapable-de-faire-la-paix/
   "Il y a près d’une dizaine d’années, dans les derniers mois de son mandat de Premier ministre, Ehud Olmert a proposé à Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, à peu près tout ce que les Palestiniens réclamaient à Israël. Accueillant Abbas à la résidence du Premier ministre à Jérusalem le 16 septembre 2008, Olmert a pris une grande carte et a spécifié les incroyables concessions territoriales qu’il proposait dans le but que les Palestiniens créent leur Etat pour mettre un terme, une bonne fois pour toutes, au conflit israélo-palestinien.
    Olmert a proposé à Abbas ce qui représentait alors 100 % de la Cisjordanie – avec des échanges de terres à un contre un permettant à Israël d’étendre sa souveraineté sur trois grands blocs d’implantations et aux Palestiniens de prendre le contrôle sur des territoires se trouvant au sein des frontières souveraines d’Israël. Il a rejeté le « droit au retour » de millions de Palestiniens en Israël – un afflux qui condamnerait l’Etat juif – mais a indiqué sa volonté de répondre à l’appel de l’Initiative de paix arabe pour une solution juste et concertée face au problème des réfugiés, en proposant notamment une compensation financière et l’absorption symbolique de plusieurs milliers de réfugiés.
    Le plus dramatique de tout cela : il avait proposé de diviser Jérusalem en différents quartiers contrôlés par les Israéliens et les Palestiniens et de renoncer à la souveraineté israélienne sur le mont du Temple et dans toute la Vieille Ville. Au lieu de cela, avait affirmé Olmert, le « Saint-Bassin » serait supervisé par une tutelle internationale non souveraine composée de cinq membres, que seraient Israël, l’Autorité palestinienne, la Jordanie, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite.
    Olmert ne voulait pas donner une copie de sa carte à Abbas tant que le chef de l’AP ne l’avait pas approuvée. Ce qu’Abbas a refusé de faire. A l’issue de cette réunion exceptionnelle, il a été décidé que les deux parties se rencontreraient à nouveau le lendemain afin de travailler sur la finalisation des termes de l’accord. Dans une interview télévisée accordée à une chaîne israélienne en 2015, Olmert déclarera : « Je lui ai dit : ‘Souvenez-vous de ces propositions. Vous devrez attendre 50 ans avant qu’un autre Premier ministre israélien ne vous propose ce que je vous propose aujourd’hui. Ne passez pas à côté de cette opportunité.’ »
    Et c’est précisément ce qu’a choisi de faire Abbas. Il est retourné à Ramallah, où il a esquissé rapidement sa propre carte [voir le croquis sur le site de l'article] reprenant ce qu’Olmert avait proposé. Quelques heures plus tard, son négociateur en chef Saeb Erekat a appelé les Israéliens pour leur expliquer que la rencontre du lendemain ne pourrait avoir lieu comme prévu, les Palestiniens devant se rendre à Amman, mais que les entretiens pourraient reprendre la semaine suivante. Mais il n’ont jamais repris. Des années plus tard, Olmert affirmera avec tristesse qu’il attendait toujours des nouvelles d’Abbas.
    En 2015, le chef de l’AP a reconnu qu’il avait rejeté la proposition d’Olmert, au motif que la clause concernant les réfugiés n’était pas satisfaisante et affirmant de façon sournoise concernant la division du territoire : « Il m’a montré une carte. Il ne m’a pas donné une carte… Il m’a dit : ‘Voici la carte’ et l’a emportée. J’ai respecté son point de vue, mais comment pouvais-je signer quelque chose que je ne recevais pas ? »
    Sans surprise, Abbas n’a fait aucune allusion à l’extraordinaire proposition de paix d’Olmert lors de son discours anti-Israël, anti-Trump et anti-paix de deux heures devant les dirigeants de l’OLP à Ramallah ce dimanche. Pourtant, ce discours consternant a fourni l’explication lugubre pour laquelle l’homme chargé de créer un Etat palestinien avait, près d’une décennie plus tôt, rejeté la plus belle opportunité qu’il aurait jamais afin de réaliser cette ambition déclarée.
    La vérité est sortie de la bouche aigrie d’Abbas, désormais âgé de 82 ans : il croit lui-même en la virulente propagande diffusée d’abord par son défunt prédécesseur Yasser Arafat puis reprise à son compte durant les treize années qu’il a passées à la tête de l’Autorité palestinienne.
    Bien sûr, Abbas a choisi de ne pas accepter l’offre inégalable d’Olmert. Il aurait fallu que les Palestiniens reconnaissent la légitimité d’un Israël qui, selon les propres termes d’Abbas, n’est qu’un « projet colonial qui n’a rien à voir avec le judaïsme ». Selon sa mauvaise réécriture de l’histoire, il aurait fallu que les Palestiniens partagent le territoire avec un peuple pour lequel la Terre sainte était si étrangère qu’ils ont préféré aller vers une mort certaine, orchestrée par les nazis que d’y migrer. « Les Juifs n’ont pas voulu émigrer, malgré les meurtres et les massacres », a-t-il dit. « Même durant l’Holocauste, ils n’ont pas émigré. »
    La Terre sainte était si indésirable aux yeux des Juifs, a-t-il élaboré peu après dans son discours révisionniste révoltant, que David Ben Gurion eut besoin de forcer les Juifs du Moyen-Orient à y venir. « Ben Gurion ne voulait pas que les Juifs du Moyen-Orient viennent en Israël », a affirmé Abbas face à un auditoire enthousiaste, « mais quand il a vu l’étendue de cette vaste terre, il a été forcé d’y amener des Juifs du Moyen-Orient… qui ne voulaient pas y venir. Ils ont volé 50 000 Juifs au Yémen… Puis ils sont allés en Irak, qui comptait de grandes réserves de Juifs… »
    L’homme dont la thèse de doctorat a blâmé le sionisme concernant l’Holocauste et remis en question le nombre de victimes juives, a déblatéré dimanche une série de mensonges évidents pour quiconque concernant les événements du 20e siècle. Il a détaillé une argumentation qui ne permettait aucune connexion juive historique à cette terre – aucune histoire biblique, aucun temple, aucune souveraineté ancienne. Il a nié le propre passé de la nation juive.
    De toute évidence, aucun dirigeant aussi aveugle face à la légitimité de son ennemi n’aurait jamais pu accepter une réconciliation. Certes, l’excuse publique d’Abbas pour avoir rejeté l’offre d’Olmert en 2008 était : « Il ne m’a pas donné de carte. » Ce qui l’a cependant motivé était sa conviction insistante selon laquelle les Juifs n’ont pas le droit d’être ici.
    Le plus tragique est que le leadership aveugle d’Arafat, puis celui d’Abbas, nous affecte tous. Aussi incommode soit-il, le fait est qu’on recense des millions d’Israéliens et de Palestiniens – Juifs, Chrétiens et Musulmans – qui vivent sur ce territoire et que nous devons trouver un moyen de coexister.
    La solution, comme cela a toujours été clair pour ceux qui sont prêts à ouvrir les yeux, ne réside pas dans une tentative de solution diplomatique. Il est inutile d’essayer de forcer les deux parties à signer un accord dont ils ne veulent pas, selon un calendrier qu’ils ne respecteront pas. Au contraire, le long chemin à parcourir exige une certaine éducation – une éducation sur le fait déconcertant que certaines revendications sont concurrentes et contradictoires concernant cette terre.
    Conscients que les Palestiniens n’iront nulle part et prêts à tout pour un accord qui pourrait nous libérer du choix de vivre entre le marteau et l’enclume, les Israéliens ont montré leur volonté – cela se caractérisant le plus significativement par l’offre d’Olmert – pour un profond compromis territorial. Ils ont évincé les Premiers ministres – notamment Benjamin Netanyahu en 1999 – dont ils estimaient qu’ils manquaient des opportunités en faveur de la paix.
    Les Palestiniens, en revanche, ont refusé de reconnaître la légitimité juive et se sont convaincus qu’Israël représentait simplement une présence superficielle transitoire qui pourrait éventuellement être évincée, et ceci malgré les preuves spectaculaires qui font montre de la force, de la résilience et de la prospérité de notre pays.
    Il y a un siècle, il était évident dans l’Islam qu’il y avait eu des temples juifs au sommet du mont du Temple – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les Musulmans y ont par la suite construit des mosquées. Ce que le discours d’Abbas a si lamentablement souligné est que ce récit mensonger concernant l’histoire juive, qui a pris racine au cours des dernières décennies n’est pas seulement cyniquement diffusé par les dirigeants palestiniens à leur peuple, mais aussi largement accepté par les dirigeants eux-mêmes.
    L’ONU peut s’opposer à Israël. La communauté internationale aveugle peut reconnaître unilatéralement un Etat palestinien – et ceci au détriment des Palestiniens, puisque ce « soutien » ne fait qu’accroître leur obstination. Mais la seule voie qui mènera à l’indépendance palestinienne passe par un accord négocié avec Israël.
    L’offre Olmert d’il y a dix ans a montré jusqu’où Israël était prêt à aller pour établir un partenariat de paix avec les Palestiniens. Le discours ignoble, tragique et autodestructeur d’Abbas de ce dimanche soir a montré que, tant que les Palestiniens n’accepteraient pas la légitimité d’Israël, aucune offre israélienne ne serait convenable."

- The moderate Palestinian leader’s lies, Ben-Dror Yemini (Ynet) - "It’s slightly embarrassing to refute the nonsense uttered by the moderate leader from the Muqata'a, but there appears to be no escape, because every lie that is repeated 1,000 times in the first act reaches textbooks and campuses in the third act".
https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5071340,00.html
   "He’s the most moderate leader the Palestinians could choose, and that’s their tragedy. On Sunday, the famous moderate said he wouldn’t repeat 1948 and 1967, because those mistakes led to the Palestinian tragedy, the Nakba. But he is repeating the exact same mistakes. More hallucinations. More illusions. More rejectionism.
    In Israel, there is dispute over whether the source of the problem is 1948 or 1967. Abbas has made it clear that the problem is 1917. In other words, the Balfour Declaration, which supported the Jews’ right to a national home. [...]
    It’s slightly embarrassing to refute the nonsense uttered by the moderate leader from the Muqata'a, but there appears to be no escape, because every lie that is repeated 1,000 times in the first act reaches textbooks and campuses in the third act. The legitimization based on the claim that it’s a “Palestinian narrative.” There were many lies in Sunday’s speech, but at least three of them should be refuted.
    First of all, according to Abbas, the Balfour Declaration is a colonialist project. Quite the opposite. The Balfour Declaration was issued as part of a growing recognition of the right to self-determination, which was the result of an anti-imperialist battle that led to the empires’ dissolution and to the establishment of nation states. The Jews, who lived under many empires, received the right to self-determination along with other people.
    So Zionism is an anti-imperialist liberation movement. Zionist didn’t aim to banish anyone, and the Nakba itself is the result of Arab rejectionism. And anyway, tens of millions of people experienced uprooting and expulsion and population exchanges as part of the establishment of nation states, including Arabs and Jews.
    Second, Abbas created the impression that the peace plan he had been offered by former Prime Minister Ehud Olmert included 40 years of Israeli presence in the Jordan River, which is why he had turned it down.
    Well, in an interview to Jackson Diehl of the Washington Post, Abbas made it clear, in real time, that he had turned down the plan because it failed to provide a wide-scale right of return. That was also his immediate reaction to former US Secretary of State Condoleezza Rice, who presented him with the principles of the plan hours after hearing about it from Olmert. On Sunday, however, we received a new version which is completely untrue.
    Third, according to Abbas, “the Europeans wanted to bring the Jews here to preserve their interests in the region. They asked Holland, which had the world's largest fleet, to move the Jews."
    Abbas is outdoing himself. Holland? When exactly did Holland move masses of Jews? When it was conquered by the Nazis. And the mufti, Haj Amin al-Husseini, Abbas’ hero, cooperated with Europe's leaders at the time—the Nazis—to expand the annihilation of Jews to the Arab world and Palestine. So what the hell is he babbling about? [...]"

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"Processus de paix"

- Les dirigeants palestiniens pour une suspension de la reconnaissance d'Israël (AFP) - "Un organe clé de l'OLP a voté lundi en faveur de la suspension de la reconnaissance d'Israël, une mesure qui remettrait en cause l'un des principes fondateurs de l'effort de paix déjà très mal en point avec les Israéliens. Cet appel a été lancé au terme d'une réunion de deux jours à Ramallah en Cisjordanie du Conseil central de l'OLP".
https://fr.news.yahoo.com/dirigeants-palestiniens-r%C3%A9unis-r%C3%A9pliquer-%C3%A0-claque-si%C3%A8cle-161209034.html
- Abbas prépare son successeur à prendre des mesures spectaculaires contre Israël (ToI) - "Son successeur prendra les rênes du leadership palestinien en sachant clairement que ses pairs soutiennent un retrait des accords d’Oslo".
https://fr.timesofisrael.com/abbas-prepare-son-successeur-a-prendre-des-mesures-spectaculaires-contre-israel/
   "[...] En 2015, lorsque le PCC – le deuxième plus haut organe de décision de l’OLP – s’est réuni pour la dernière fois, sa décision la plus fracassante a été de suspendre la coordination sécuritaire avec Israël. Une décision qui n’a, sans explication, jamais été mise en œuvre.
    Deux ans plus tard, lundi, le PCC votait non seulement pour renouveler sa décision de mettre fin à la coordination sécuritaire avec l’Etat juif, mais il recommandait également que la direction palestinienne suspende la reconnaissance d’Israël jusqu’à ce que les Israéliens reconnaissent l’Etat palestinien, mettent fin à leur annexion de Jérusalem-Est et stoppent l’activité des implantations.
    Le PCC a également déclaré que les accords d’Oslo – la base de la coopération entre Israël et les Palestiniens – « ne tenaient plus », arguant qu’Israël n’a pas respecté ses obligations, libérant ainsi les Palestiniens des leurs. Abbas a soutenu les décisions du PCC. Et ce faisant, le chef de l’AP a affuté les outils qui permettront de démembrer le statu quo qu’il a si soigneusement protégé.
    Les conséquences de l’annulation des accords d’Oslo et de la suspension de la reconnaissance d’Israël ne sont pas claires. Ni les dirigeants palestiniens ni le gouvernement israélien n’ont présenté une vision de ce à quoi ressemblerait un monde post-Oslo. Les accords d’Oslo ont créé l’Autorité palestinienne, chargée de gérer une grande partie de la vie quotidienne en Cisjordanie. L’AP est l’organe palestinien reconnu avec lequel Israël travaille afin de coordonner la sécurité, de garantir les intérêts économiques communs et de distribuer les ressources telles que l’électricité et l’eau. Comment tout cela pourrait fonctionner en sortant des accords d’Oslo reste une énigme.
    De plus, Abbas est le dernier dirigeant palestinien de la génération qui a créé le mouvement national palestinien et contrôlé l’OLP depuis les années 1960. En conséquence, il a bénéficié d’une influence politique afin de repousser la pression publique pour des mesures drastiques et pour atténuer le pouvoir de ses rivaux.
    Celui qui remplacera Abbas ne jouira probablement pas d’un tel droit de veto. Son successeur prendra les rênes du leadership palestinien en sachant clairement que ses pairs soutiennent un retrait des accords d’Oslo. Si le successeur d’Abbas souhaite réaliser ces mesures, il aura la légitimité pour le faire. Et même si son successeur s’oppose personnellement à de tels desseins, s’opposer à l’annulation de la reconnaissance d’Israël par les Palestiniens sera plus compliqué dans un monde post-Abbas."

- Abbas: "No respectable Jew in the world accepts the Zionist entity" (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/01/abbas-no-respectable-jew-in-world.html
   "I have not yet seen a transcript of what Mahmoud Abbas said at Al Azhar in Cairo on Wednesday, but the small pieces published in Arabic media are enough proof of his extremism.
    Egypt's Masrawy reports that Abbas said, "There is no respectable Jew in the world who accepts the Zionist entity....There are Jews who say that Jerusalem is for Muslims and Christians and for the Arabs." So respectable Jews say that Jerusalem has nothing to do with Judaism. And any Jew who accepts Israel's right to exist is not respectable.
    This is interesting for many reasons, but it also shows that even though Abbas still insists that he only wants a state of Palestine in the West Bank and Gaza - a position he repeated in Cairo - he does not accept the state of Israel. Which means he never did. [...]"

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Judée-Samarie

- Des Palestiniens ont posé une bombe dans un lieu saint de Cisjordanie (ToI)
https://fr.timesofisrael.com/des-palestiniens-ont-pose-une-bombe-dans-un-lieu-saint-de-cisjordanie/
   "Les soldats du génie de l’armée israélienne ont neutralisé un engin explosif relié à un téléphone portable qui avait été posé à l’entrée du lieu saint du tombeau de Joseph dans la ville de Naplouse, tôt dans la matinée de mardi, alors que devait avoir lieu une visite d’environ 1 000 fidèles juifs, ont fait savoir les militaires. [...]
    Les 1 000 fidèles environ ont été escortés jusqu’au tombeau de Joseph – qui serait le lieu où a été inhumé le patriarche biblique – par des soldats, des gardes-frontières et des agents de police israéliens, a ajouté l’armée. Selon les militaires, alors que le groupe quittait la zone, des habitants locaux ont commencé à jeter des pierres sur les troupes et sur les bus, ne causant aucune blessure mais de légers dommages aux véhicules. [...]"
- Just an attempt to massacre scores of religious Jews (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/01/just-attempt-to-massacre-scores-of.html
   "[...] Dozens could have been killed and wounded. And the people who come to worship at Josephs Tomb are by and large not big Zionists - just religious Jews who brave terrible conditions to visit late at night.
    Of course, under signed agreements, the Palestinian Authority is supposed to allow free access to Jews to their holy places. In reality, the Jews would be torn limb from limb if they tried to visit on their own, and they need to be protected by the army and border police. "According to the military, as the group was leaving the area, local residents began to throw rocks at the troops and the buses, causing no injuries, but some light damage to the vehicles." This is as pure an example of Jew-hatred as one can imagine. [...]"

- Israël dit avoir abattu l'un des meurtriers d'un rabbin (AFP) - "Deux membres de l'unité de police antiterroriste ont été blessés, dont l'un gravement, dans un échange de tirs nourri qui a éclaté au cours du raid [à Jénine] mené conjointement avec l'armée et le renseignement israéliens" ; "Le rabbin Raziel Shevah a été assassiné le 9 janvier alors qu'il circulait dans sa voiture. Un véhicule s'était porté à sa hauteur et les occupants avaient ouvert le feu, selon les médias. Au total, 22 impacts de balle avaient été dénombrés".
https://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-dit-avoir-abattu-lun-meurtriers-dun-rabbin-075201582.html

- Unsettled: A Global Study of Settlements in Occupied Territories, Eugene Kontorovich (The Journal of Legal Analysis 2017) - la démonstration de l'hypocrisie massive et généralisée dans l'instrumentalisation de la Convention de Genève pour caractériser la présence d'habitants juifs au-delà de la Ligne Verte comme une "colonisation illégale". Personne n'a jamais instrumentalisé ainsi l'article 49(6) pour accuser le Maroc, la Turquie ou la Russie de "colonisation illégale" et encore moins pour exiger le "retour" de leurs ressortissants, ce qui révèle le double standard en la matière.
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2835908
   Abstract:
   "This Article provides the first comprehensive, global examination of state and international practice bearing on Article 49(6) of the Fourth Geneva Convention, which provides that an “Occupying Power shall not deport or transfer parts of its own civilian population into the territory it occupies.” This provision is a staple of legal and diplomatic international discussions of the Arab-Israeli conflict, and serves as the basis for criticism of Israeli settlement policy.
    Despite its frequent invocation in the Israeli context, scholars have never examined – or even considered – how the norm has been interpreted and applied in any other occupation context in the post-WWII era. For example, the International Committee of the Red Cross’s (ICRC) influential Study on Customary International Humanitarian Law lists 107 instances of national practice and UN practice applying or interpreting the prohibition, and all but two relate to Israel. Many questions exist about the scope and application of Art. 49(6)’s prohibition on “transfer,” but they have generally been answered on purely theoretically.
    To better understand what Art. 49(6) does in fact demand, this Article closely examines its application in all other cases in which it could apply. Many of the settlement enterprises studied in this Article have never been discussed or documented. All of these situations involved the movement of settlers into the occupied territory, in numbers ranging from thousands to hundreds of thousands. Indeed, perhaps every prolonged occupation of contiguous habitable territory has resulted in significant settlement activity.
    Clear patterns emerge from this systematic study of state practice. Strikingly, the state practice paints a picture that is significantly inconsistent with the prior conventional wisdom concerning Art. 49(6). First, the migration of people into occupied territory is a near-ubiquitous feature of extended belligerent occupations. Second, no occupying power has ever taken any measures to discourage or prevent such settlement activity, nor has any occupying power ever expressed opinio juris suggesting that it is bound to do so. Third, and perhaps most strikingly, in none of these situations have the international community or international organizations described the migration of persons into the occupied territory as a violation of Art. 49(6). Even in the rare cases in which such policies have met with international criticism, it has not been in legal terms. This suggests that the level of direct state involvement in “transfer” required to constitute an Art. 49(6) violation may be significantly greater than previously thought. Finally, neither international political bodies nor the new governments of previously occupied territories have ever embraced the removal of illegally transferred civilian settlers as an appropriate remedy.
    The deeper understanding – based on a systematic survey of all available state practice – of the prohibition on settlements should inform legal discussions of the Arab-Israeli conflict, including potential investigations into such activity by the International Criminal Court. More broadly, the new understanding of Art. 49(6) developed here can also shed significant light on the proper treatment of several ongoing occupations, from Western Sahara and Northern Cyprus, to the Russian occupations of Ukraine and Georgia, whose settlement policies this Article is the first to document."

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Gaza & Hamas

- Israël lève un coin de voile sur sa barrière souterraine autour de Gaza (AFP) - "Les tunnels souterrains sont un motif d'inquiétude permanent pour les communautés israéliennes voisines de la bande de Gaza" ; "Avec la nouvelle barrière et ses capteurs, les groupes armés palestiniens ne pourront plus construire ni utiliser les tunnels, a dit un haut responsable de l'armée israélienne. "Ils se rendent bien compte que l'arme stratégique des tunnels souterrains sous la frontière, c'est bientôt fini"."
https://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-l%C3%A8ve-coin-voile-barri%C3%A8re-souterraine-autour-gaza-182253044.html
   "Israël a donné jeudi pour la première fois accès à la barrière souterraine massive qu'il compte avoir achevée d'ici à mi-2019 autour de Gaza pour contrer la menace d'incursions palestiniennes à partir de tunnels. Censé s'étendre sur 65 km quand il sera terminé, ce mur de béton sera équipé de senseurs pour détecter les éventuelles activités de terrassement sous le sol. Les responsables israéliens ne faisaient plus mystère de cette vaste entreprise commencée dans le secret et évoquée par la presse dès septembre 2016. L'armée a levé jeudi pour la première fois un coin du voile sur le chantier. [...]
    Les tunnels souterrains sont un motif d'inquiétude permanent pour les communautés israéliennes voisines de la bande de Gaza. Ils ont constitué aux mains des groupes armés palestiniens une arme redoutée des Israéliens pendant la guerre de 2014 et leur destruction s'est imposée comme l'un des objectifs de l'offensive israélienne. Un rapport officiel publié en février 2017 accusait le Premier ministre Benjamin Netanyahu et ses généraux d'avoir mal préparé l'armée à cette menace "stratégique" lors du conflit de 2014. Depuis lors, Israël a détruit plusieurs tunnels, dont au moins trois au cours des trois derniers mois, le dernier en date dimanche.
    Avec la nouvelle barrière et ses capteurs, les groupes armés palestiniens ne pourront plus construire ni utiliser les tunnels, a dit un haut responsable de l'armée israélienne. "Ils se rendent bien compte que l'arme stratégique des tunnels souterrains sous la frontière, c'est bientôt fini".
    La barrière est construite sur le sol israélien, à l'est de la barrière actuelle, et quatre kilomètres sont terminés pour le moment: au nord de la bande de Gaza à hauteur de la ville israélienne de Sdérot; et à l'est du territoire, à hauteur de la ville de Gaza. La technique est similaire à celle employée pour la construction des murs de soutènement des tours de bureaux ou d'habitation, ou pour des parkings souterrains. Les tunnels d'attaque peuvent descendre à des dizaines de mètres sous terre. Un responsable de l'armée a gardé secrète la profondeur à laquelle le mur descendait, mais "assez profond" pour bloquer les tunnels, a-t-il assuré. Une nouvelle barrière de huit mètres de haut sera érigée en surface sur le mur souterrain, a dit le responsable.
    A l'avenir, "la moindre tentative de s'infiltrer en Israël par un tunnel sera détectée et prise pour cible", a dit à des journalistes le colonel Jonathan Conricus, porte-parole de l'armée, près de la localité israélienne de Kissufim, où Israël avait détruit un tunnel le 30 octobre, causant la mort de 12 membres de groupes armés palestiniens."

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UNRWA
 
- Why, exactly, should UNRWA be fully funded again? (Elder of Ziyon) - "Emergency food assistance and pre natal care is a small part of UNRWA's budget. The bulk is education. As far as I can tell, the only education system in the world run by the UN is that of UNRWA. And no one is explaining why that needs to be the case"; "No one is saying that people who would starve without UNRWA rations should be cut off. But the idea that the UN should be responsible for the education of hundreds of thousands of Palestinian children (about 1/3 of all school kids in the territories) is obviously wrong: UNESCO estimates that 69 million teachers need to be hired worldwide to achieve educational goals by 2030, does anyone say they must be UN employees? UNRWA services in the territories should be eliminated. Those "refugees" live in their own land, and should be taken care of the PA. And everyone knows it. UNRWA services in Jordan to Jordanian citizens who are of Palestinian descent must be eliminated as well. Jordan is their country, why create two classes of Jordanian citizens? Why does no one care about this discrimination?"
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/01/why-exactly-should-unrwa-be-fully.html

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Histoire

- Enemies and Neighbors: Arabs and Jews in Palestine and Israel, 1917-2017, Ian Black (Guardian correspondent and editor) - "Before 1948 the term ‘Palestinian’ was far less widely employed than it is today and it made no distinction between Arabs and Jews. ‘In those days people didn’t use the word “Palestinian” so much’, as the economist Yusif Sayigh explained. ‘There were many things that were called Palestinian, but official names usually had the word “Arab” - for instance al-Hay’a al-Arabiya al-‘Ulya, the Arab Higher Committee, not the Palestinian Higher Committee. Because the Jews were Palestinian too"." ; "The refugees who were driven out, fled and dispersed in the Nakba (catastrophe) were widely referred to as ‘Arabs’ in the 1950s and 1960s. In English the term ‘Palestine Arabs’ was common. Usage changed gradually after the creation of the Palestine Liberation Organization in 1964".
https://www.amazon.com/dp/B074N8K94T/ref=rdr_kindle_ext_tmb
- Guardian writer admits that really no Arabs were called "Palestinian" until the 1960s (Elder of Ziyon) - "Black is quite sympathetic to Palestinian Arabs, but even he makes clear that they did not have that identity until relatively recently".
http://elderofziyon.blogspot.com/2018/01/guardian-writer-admits-that-really-no.html

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Monde

- Au Cachemire, la résurgence d’un conflit oublié, Jacques Follorou (Le Monde) - "Ce conflit oublié dure depuis soixante-dix ans entre deux ennemis devenus puissances nucléaires, le Pakistan et l’Inde, et dont l’Occident n’a cure. Le Cachemire, coupé en deux et revendiqué par les deux pays, est en proie à des violences résurgentes dont l’intensité inquiète de nouveau". Chose étrange, ce conflit infiniment plus dangereux et inquiétant suscite aussi infiniment moins d'attention de la part de l'opinion internationale que le fameux "conflit israélo-palestinien", qu'il serait éternellement "urgent" de résoudre.
http://abonnes.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/01/18/au-cachemire-la-resurgence-d-un-conflit-oublie_5243466_3216.html

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