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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:57

France

- Bezons : un Palestinien citoyen d'honneur (AFP) - "une décision scandaleuse et terrifiante".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/11/97001-20130311FILWWW00350-bezonsun-palestinien-citoyen-d-honneur.php
   "Le Congrès juif européen (CJE) a critiqué aujourd'hui la décision de la mairie communiste de Bezons (Val-d'Oise) de faire "citoyen d'honneur" un prisonnier palestinien accusé par Israël d'être impliqué dans l'assassinat d'un ministre israélien, tué en octobre 2001 à Jérusalem. Majdi Ihrima Al-Rimawi, militant palestinien condamné à 80 ans de prison pour sa participation à l'assassinat du ministre du Tourisme Rechavam Zeevi, a été fait citoyen d'honneur de la ville de Bezons, près de Paris, lors d'un conseil municipal extraordinaire le 13 février.
    Une plaque avec son nom a été installée pour l'occasion à l'entrée de la mairie. La commune, jumelée avec West-Bani-Zaïd, en Palestine, a expliqué son choix par un souci de "solidarité" avec les habitants de la ville, dont l’ancienne maire, Fathiya Irhima-Barghouti, est l'épouse de Majdi Ihrima Al-Rimawi. "Il s'agit d'une décision scandaleuse et terrifiante", a dénoncé dans un communiqué le président du CJE, Moshe Kantor, qui critique le fait que Majdi Ihrima Al-Rimawi soit présenté par la mairie de Bezons comme une "victime de l'occupation".
   "Il est inconcevable qu'un élu soit soit à ce point ignorant qu'il qualifie de victime un meurtrier de sang-froid", assure M. Kantor, qui s'émeut de ce que "le meurtre et le terrorisme soient glorifiés quand ils devraient être condamnés sous toutes leurs formes". Le maire de Bezons, Dominique Lesparre (PCF), a défendu sa décision, estimant qu'elle s'inscrivait dans une démarche "plus large" de soutien à la cause palestinienne et au village de West-Bani-Zaïd. [...]"
- French city grants honorary citizenship to murderer of Israeli minister (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=8640
   "Terrorist Majdi al-Rimawi was sentenced to life imprisonment plus 80 years for participating in the planning and murder of Israeli Minister Rechavam Zeevi in 2001. A few weeks ago, the city of Bezons in France decided to grant Al-Rimawi "honorary citizenship." The inscription on the plaque prepared by the municipality of Bezons referred to Al-Rimawi as a "political prisoner." Al-Rimawi participated in Zeevi's murder and was a member of the terrorist organization PFLP, the Popular Front for the Liberation of Palestine. [...]"

- L'hommage à Stéphane Hessel, "citoyen sans frontières", Abel Mestre (Le Monde) - Hollande : "Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l'incompréhension de ses propres amis. J'en fus."
http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1225929&xtmc=hessel_frontieres&xtcr=1
   ""Un grand Français, un juste, un homme libre." C'est ainsi que le président de la République, François Hollande, a défini Stéphane Hessel lors de la cérémonie nationale d'hommage à l'intellectuel, mort le 27 février à l'âge de 95 ans. [...]
    M. Hollande a aussi souligné la "démarche universaliste" de l'ancien diplomate pour le droit des "humbles, anonymes, sans-grades (...), des sans-papiers". "Du courage, il en fallait pour prendre, à certaines époques, la défense des droits des étrangers", ajoutera M. Hollande un peu plus tard. Le chef de l'Etat n'a cependant pas omis de mentionner sa différence avec Stéphane Hessel à propos du conflit israélo-palestinien : "Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l'incompréhension de ses propres amis. J'en fus." [...]"
- Stéphane Hessel, François Hollande et la Palestine, Alain Gresh (Blog Monde Diplomatique) - pour l'anti-israélien professionnel du Monde Diplo, le discours présidentiel est une nouvelle preuve de l'emprise sioniste tentaculaire au sein même du pouvoir...
http://blog.mondediplo.net/2013-03-08-Stephane-Hessel-Francois-Hollande-et-la-Palestine
   "Au cours des obsèques de Stéphane Hessel organisées le 7 mars, le président de la République François Hollande a rendu hommage à l’homme. Il s’est pourtant permis, fait à ma connaissance sans précédent dans de telles circonstances, de prendre ses distances à l’égard de Hessel. [...] Un seul sujet a suscité ses réserves, celui de la Palestine : « Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l’incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait. Mais nul ne pouvait lui disputer le courage. »
    Une nouvelle fois, le président a cédé aux nombreuses pressions : il ne faut rien faire qui puisse susciter l’ire du gouvernement israélien. On savait déjà que la personne qui écrit les discours du président était un dirigeant du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). [...] Lors de l’inhumation de Stéphane Hessel, Michel Rocard affirmait : « Ceux qui l’ont critiqué feraient mieux de faire leur examen de conscience. » Serait-ce un appel à M. Hollande ?"
- Hollande, pauvre gars ! (Europalestine) - les antisionistes de la CAPJPO eux aussi sont furieux.
http://www.europalestine.com/spip.php?article8127
   "François Hollande a trouvé le moyen d’aller cracher sur le cercueil de Stéphane Hessel avant de recevoir le criminel de guerre Shimon Peres. Mais il est vraiment tout petit ce type pour sortir des trucs aussi nuls ! [...] Et après Netanyahou, il déroule ce vendredi le tapis rouge au président d’un Etat terroriste qui vient lui demander de mettre le Hezbollah sur la liste des associations... terroristes ! Du grand guignol, qui lui vaudra sans doute un peu de rab de soupe au prochain dîner du CRIF ?"

- Véronique Genest défend Israël chez Ruquier (Agora Vox, Vidéo 30mn37)
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/veronique-genest-defend-israel-38219
   "Véronique Genest dans On nest pas couché est attaquée pour son envie de rentrer en poltique en tant que suppléante de Jonatthan Simon Sellem, établi en Israël et directeur de la rédaction du site JSSNews, qui se présente à l’élection pour la 8e circonscription des français de l’étranger a été invalidée en raison du rejet des comptes de campagnes de l’élue socialiste, Daphna Poznanski-Benhamou, et une nouvelle élection devrait avoir lieu dans les 2 mois. Il faut dire que ce passage évoque des sujets sensibles comme la politique d’ Israël en Palestine et que Veronique Genest vient certainement de vivre son premier et son dernier jour en politique. [...]"

- Plaintes après un acte antisémite à Assas (AFP)
http://www.lepoint.fr/societe/plaintes-apres-un-acte-antisemite-a-assas-08-03-2013-1637813_23.php
   "Trois croix gammées ont été dessinées sur des affiches apposées sur la porte du local de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), a précisé le président de l'UEJF, Jonathan Hayoun, qui a déposé une plainte à son tour vendredi soir. "C'est la première fois que ça arrive depuis très longtemps à Assas", a-t-il souligné. Ces actes antisémites "prouvent que les universités sont concernées par la hausse des actes antisémites en France" et font "notamment suite à un déferlement de tweets faisant l'apologie de Mohamed Merah" mercredi soir sur Twitter après la diffusion d'un documentaire sur le tueur au scooter, estime Jonathan Hayoun dans un communiqué. [...]"


Israël

- Obama arrivera en Israël le 20 mars (AFP) - "Le lendemain, le président américain devrait visiter le musée d'Israël à Jérusalem, d'après la même source précisant qu'il devrait ensuite se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, afin de rencontrer des responsables de l'Autorité palestinienne".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/10/97001-20130310FILWWW00185-obama-arrivera-en-israel-le-20-mars.php

- Silwan's Jews subjected to repeated attacks, Aviel Magnezi (Ynet) - pouvez-vous imaginer un reportage français sur ce harcèlement antisémite hebdomadaire à Silwan, et qui a explicitement pour objectif de chasser tous les Juifs de ce quartier de la capitale ?
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4354841,00.html
   "The trial of five Palestinians from Jerusalem's Silwan neighborhood exposed the methods used to attack security forces and Jews who bought land and homes in the neighborhood. The Jerusalem District Court sentenced the five youths (ages 19-23) to an imprisonment of 36-40 months for 11 different charges over a span of six months. They were convicted of making and throwing Molotov cocktails, attempted arson of Jewish homes and stone-throwing.
    Similar indictments are being filed against Palestinians from Silwan on an almost weekly basis. As part of the struggle against Jewish settlement in the neighborhood, the declared goal of all the accused in these cases is to cause Jews to leave. The Jewish homes in Silwan are in close proximity to one another, and the well-known ones are Beit Yonatan, Beit Dvash and Beit Meyuchas. Border Guard officers are stationed there permanently and police and security patrols of the Jewish homes occur regularly.
    According to the court, the accused had two objectives in mind: "Removing the Jewish residents from Silwan and preventing authorities from entering the neighborhood and enforcing the law within its confines." According to the indictment, in January 2012, two of the accused ambushed a Border Guard jeep and threw stones and self-made Molotov cocktails at it. [...]"

- EoZNews Video: The Bedouin problem in the Negev (Elder of Ziyon) - "people who say that Israel must simply make these buildings legal have no idea what they are talking about. No responsible state should cave in to what is simply theft. But Israel does have to offer an alternative, and that will cost serious money. The current state cannot continue. Hopefully, this video will illustrate the problem a little better".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2013/03/eoznews-video-bedouin-problem-in-negev.html


Gaza & Hamas

- UN verifies that BBC reporter's son was killed by Hamas (Elder of Ziyon) - Pendant la dernière opération "Pilier de défense", les médias occidentaux (dont français bien sûr) se sont gargarisés des images de la mort de ce fils d'un reporter de la BBC en prétendant qu'il avait été victime d'un tir israélien. Il s'agissait d'une roquette du Hamas. Et seuls quelques médias le reconnaissent aujourd'hui du bout des lèvres.
http://elderofziyon.blogspot.fr/2013/03/un-verifies-that-bbc-reporters-son-was.html
   "[...] The report states is that Omar Mishrawi, the son of BBC reporter Jihad Mishrawi, was apparently killed by a Hamas rocket, as I reported at the time. (I was the first to have noticed this, to the best of my knowledge.) [...] Misharawi case was monitored by the UN OHCHR, meaning that the UN itself investigated this case and believes that the attack came from a Hamas rocket, not Israel, contrary to how the BBC reported it (as well as the PCHR, HRW, the Daily Mail and pretty much everyone else.)
    Remember, the BBC had a long follow-up report where Jon Donnison pretended to address the inconsistencies I had brought up, and he dismissed them with "Most likely is that Omar died in one of the twenty bombings that the Israeli military says made up its initial wave of attacks. Omar was not a terrorist." While I would like to know the specific evidence that the OHCHR had that indicated that a Hamas rocket killed the baby Omar, the BBC's assumption that Israel must be guilty by default was clearly incorrect. Will Jon Donnison and the BBC report this? [...]"


Judée-Samarie

- 'Abbas, Fayyad dispute could cause fall of gov't', Khaled Abu Toameh (JP)
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=305877
   "A sharp dispute has erupted between Palestinian Authority President Mahmoud Abbas and Prime Minister Salam Fayyad over the resignation of Finance Minister Nabil Qassis, Palestinian sources reported over the weekend. The sources said that the dispute could lead to the resignation of the PA government.
    Qassis recently decided to quit the PA government – a move that was rejected by Abbas. Qassis was Abbas’s choice for finance minister – a job that Fayyad held for the past four years. A few days later, however, Fayyad, in a surprise move, announced that he had accepted Qassis’s resignation. Fayyad’s announcement was seen by Palestinians as a direct challenge to Abbas.
    Although Qassis has not offered any explanation as to why he decided to step down, PA officials said he was protesting against a series of agreements reached between Fayyad and union workers. Abbas and Fayyad met last week in a bid to end the dispute, but to no avail, the sources said. They added that Fayyad was determined to have Qassis removed from his post. Fayyad’s move has also angered Fatah leaders in the West Bank who accused him of “insulting” the PA president and seeking to seize regain control over the Finance Ministry. [...]"


"Processus de paix"

- Palestinian activists: Obama non grata in Palestine, Khaled Abu Toameh (JP) - “We also call for demonstrations against the idea of returning to the negotiations [with Israel].”
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=305821
   "Palestinian activists said over the weekend that they would hold demonstrations in protest against US President Barack Obama’s planned visit to the West Bank later this month. A group called “Palestinian For Dignity” called for “huge demonstrations” against Obama and US policies “supportive of the occupation.” The group said that Obama was “persona non grata in Palestine” because of US military, financial and diplomatic aid for Israel. “We call upon our people to demonstrate against receiving he who considers himself Israel’s No. 1 ally,” the group said in a statement. “We also call for demonstrations against the idea of returning to the negotiations [with Israel].” [...]"

- Another Tack: Why it matters, Sarah Honig (JP) - "Since Israel was attacked because the very notion of a Jewish state was anathema to its Arab neighbors, then discontinuing the state of war must start with recognition of the very legitimacy of a Jewish state that was rejected from 1947 onward".
http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=305677
   "[...] The premise for the apparent incomprehension is that demanding recognition for Israel’s legitimacy as a Jewish state is all much ado about not very much. As Mofaz put it, “do we need a seal of approval from the Palestinians? We know we are a Jewish state and we shall remain so eternally, whether or not the Palestinians recognize us as such.”
    This pretty much echoes Palestinian Authority chairman Mahmoud Abbas’s oft-reiterated mantra, averring that the Israelis “can call themselves what they will.”
    But Abbas goes on: “we will not recognize Israel as a Jewish state. We have rejected, and will reject, this demand. We know what Netanyahu’s intention is. He wants to undermine the Palestinian-Arab presence inside Israel and prevent the return of refugees.”
    Yet what is Abbas’s intention? His refusal to recognize the Jewish state’s legitimacy means that he reserves for himself the right to Arabize the de facto entity provisionally known as Israel by overrunning it with millions of so-called refuges.
    In other words, rather than be accepted as rightfully a Jewish state, Israel is regarded at most as a multinational temporary entity and a candidate for impending Arabization. It wouldn’t be left in peace unless it submits meekly to said Arabization and the eradication of its Jewishness.
    This is a surefire recipe for perpetuating the conflict (albeit by mutating means) rather than ending it, as presumed pursuers of peace would ostensibly wish to do. The refusal to accept the legitimacy of a Jewish state is tantamount to affirming an enduring Arab aspiration to obliterate the Jewish state, subsequent to an arrangement that would falsely parade as peace.
    This goes right to the very heart of the conflict between Jews and Arabs – a conflict which had long predated Israel’s birth. This conflict isn’t and never was about a Palestinian state. There would have been no strife were the establishment of such a state the ultimate objective of the Arab world. A Palestinian Arab state could have been declared independent in 1948 – together with Israel – but no Arab would hear of it.
    This country’s Jews cheered the 1947 UN Partition Resolution aimed at creating a Jewish and an Arab state. That resolution, however, was ferociously rebuffed by the entire Arab world. Hence it’s inherently dishonest to deny that the feud is and always was about the creation and continued existence of the Jewish state.
    The Palestinians and the entire Arab/Muslim realm demand strategic sacrifices of Israel that plainly jeopardize its survival prospects. All Israel demands in return is that the war against it cease. That can only happen when the initial pretext for the attacks on Israel is annulled. Since Israel was attacked because the very notion of a Jewish state was anathema to its Arab neighbors, then discontinuing the state of war must start with recognition of the very legitimacy of a Jewish state that was rejected from 1947 onward.
    Now, gallingly, the demand for recognition of the right of Jews to a state is extensively portrayed as an obstructionist tactic. That tactic moreover is portrayed as PM Binyamin Netanyahu’s own personal negotiation-paralyzing pet ploy. Such spurious spins serve both in-house political rivals doggedly snapping at Netanyahu’s heels and foreign detractors whose automatic point of departure is that Israel can never be right.
    Nonetheless, the still blatant refusal to concede the legality of Jewish sovereignty isn’t a semantic quibble. True, we know who we are regardless of Arab acknowledgement but that acknowledgement is not inconsequential. [...]
    All Israel asks is that the Arabs belatedly accept 1947’s UN Partition Resolution, which they violently violated merely because it provided for a Jewish state. That Jewish state became the Arab casus belli. The Jewish state still is the Arab casus belli. Peace cannot begin to be made before the malignant characterization of Jewish statehood as a casus belli is recanted convincingly and comprehensively once and for all."


Egypte

- L'Egypte proclame l'état d'urgence dans le Sinaï, Marwa Awad (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/legypte-proclame-l%C3%A9tat-durgence-dans-le-sina%C3%AF-123550414.html
   "Le ministère de l'Intérieur égyptien a proclamé samedi l'état d'urgence dans le Sinaï après avoir appris que des djihadistes pourraient se livrer à des attaques contre la police, a annoncé l'agence officielle Mena. "Le ministère de l'Intérieur a proclamé l'état d'urgence dans le Nord et le Sud Sinaï après avoir été informé que des groupes djihadistes avaient l'intention d'y perpétrer une attaque contre des bâtiments de la police", a déclaré le général Ossama Ismaïl, responsable du ministère de l'Intérieur, cité par Mena. [...]"

- En Egypte, des femmes en guerre contre le "terrorisme sexuel", Inès Bel Aïba (AFP) - "Face à la multiplication des agressions sexuelles contre des manifestantes en Egypte, des femmes n'hésitent plus à braver l'opprobre pour obliger des autorités silencieuses et une société réticente à faire face à ce "terrorisme sexuel"."
http://fr.news.yahoo.com/egypte-femmes-guerre-contre-terrorisme-sexuel-104406334.html


Points de vue

- Hessel : trop, c’est trop !, Luc Rosenzweig (Chronique Radio J)
http://www.fmradiosjuives.com/hessel-trop-cest-trop/
   "Le tsunami d’hommages au défunt Stéphane Hessel dans la presse et les médias français est passablement écœurant. Autant il est convenable de saluer un défunt pour ce qu’il a accompli de son vivant, et d’oublier pour le temps du deuil, qu’il fut un homme, faillible comme les autres, autant il est indécent de canoniser ce personnage aussi prétentieux que cabotin que fut Stéphane Hessel dans les dernières années de sa vie. Un petit livre indigent fit de lui une idole de ceux qui préfèrent l’incantation à la réflexion. Il détourna, au seul profit de la gauche la plus extrême, l’héritage de la Résistance française à l’occupant nazi. En l’écoutant, on avait fini par oublier que cette résistance n’avait pas été le monopole d’une gauche largement dominée par les communistes.
    Sa détestation d’Israël était infinie, au point d’avoir pris un tour quasi pathologique. Cet homme, toujours souriant et affable quand il était interrogé par les médias complaisants, clamait sa haine de l’Etat juif avec un rictus effarant dans les manifestations organisées par les amis français du Hamas. Cette obsession lui faisait perdre toute mesure, allant jusqu’à lui faire déclarer à un journal allemand que l’occupation israélienne de la Judée Samarie était pire que celle de la France par les nazis. Mais ce vieillard était devenu une telle icône de la gauche béate qu’on lui passait ces dérapages insensés.
    Les rares voix qui s’élèvent pour ramener le public à plus de raison, comme celles de Richard Prasquier ou d’Alain Finkielkraut provoquent l’offuscation des dévots de la bonne pensée. L’offense réitérée de Stéphane Hessel aux sentiments des juifs de France devrait, selon ces mêmes dévots, être subie sans broncher. Eh bien non. Rien ne nous empêchera de dire qu’un homme qui nous a si bassement insulté ne mérite que notre oubli."

- Pourquoi le consensus autour de Stéphane Hessel est indigne, Jean Szlamowicz (maître de conférences à Paris IV-Sorbonne) - "Il est particulièrement alarmant que la classe politique et médiatique ait fait preuve d’un pareil unanimisme hagiographique envers un personnage, diplomate de surcroît, dont le grand combat était la lutte contre Israël — et contre Israël seul parmi tous les pays du monde".
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-consensus-autour-stephane-hessel-est-indigne-jean-slamowicz-663278.html

- Souad Merah et sa mère se refont une virginité, Mohamed Sifaoui (Huffington Post) - "elle avait conclu cette conversation téléphonique, avec Abdelghani, en lui précisant que Ben Laden n'était pas "l'auteur des attentats du 11-Septembre". Crime terroriste qu'elle attribue "aux juifs"."
http://www.huffingtonpost.fr/mohamed-sifaoui/souad-merah-et-sa-mere-se_b_2826618.html
   "J'ai lancé un grand Ouf de soulagement, hier soir, après la diffusion, par France 3, de l'émission "Pièces à conviction" et de l'enquête très bien documentée, réalisée par Delphine Byrka et Pascale Labout (une production Les Films de la Chance). Ce travail journalistique revenait sur "l'incroyable échec des services secrets" dans l'affaire Merah et me faisait ainsi oublier le bougli-bougla de première partie de soirée produit par l'agence Tony Comiti.
    Ce n'était pas un documentaire. Ce n'était pas une fiction non plus. Pour la première fois, nous avons pu voir un dossier d'instruction adapté à la télévision. Les reconstitutions jouées par des acteurs ont, quant à elles, incontestablement desservi le propos. Comme si pour faire une démonstration journalistique, il fallait impérativement montrer un acteur faire feu sur de faux militaires. Mais ce n'est pas là que réside la supercherie de ce film même s'il faut dénoncer cette attitude qui vise à faire d'un fait dramatique un élément du spectacle télévisuel. N'empêche, s'il fallait critiquer uniquement un travail de réalisation, je me serais abstenu de rédiger un billet.
Là où le bât blesse, c'est de voir une agence de presse qui prétend habituellement faire de l'enquête journalisitique - et qui m'avait soutenu, il y a de cela dix ans, pour réaliser une infiltration dans les milieux djihadistes parisiens - c'est de voir ce même producteur, disais-je, se laisser berner par la mère et la sœur de Mohamed Merah au point de prendre pour argent comptant, sans vérifications ni recul, leurs propos mensongers et leurs déclarations hypocritement pleurnichardes.
    Je préfère croire que le réalisateur s'est laissé manipuler, car je me refuse de penser qu'il aurait été nourri par une quelconque empathie à l'égard de Souad Merah ou de Zoulikha Aziri.
    Les faits ! Souad Merah est présentée comme une femme qui ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire. Ce qui est vrai. Sauf que le réalisateur de ce docu-fiction utilise des documents de la DCRI qui mentionnent bien que la sœur du tueur au scooter est surveillée par les services de renseignement depuis plusieurs années. Ces derniers la présentent comme proche de la mouvance salafiste toulousaine. Il se garde bien, cela dit, de préciser ces aspects. Les mêmes rapports, contenus dans le dossier, consulté et largement utilisé par le réalisateur et l'agence de production tout au long du film, rappelle aussi que la même Souad Merah était proche des salafistes belges de "Sharia For Belgium", connus pour être particulièrement extrémistes. Les mêmes pièces font état enfin des voyages incessants de Souad Merah en Égypte. Pourtant, aucun de ces éléments ni d'autres, qui auraient permis de mieux cerner la vraie personnalité de la sœur du tueur, ne sont cités dans le film. Ni même qu'elle a fait l'objet d'une enquête des services sociaux en raison de l'éducation de ses enfants qui connaissaient dès l'âge de 5 ans, la définition des mots "martyr", "djihad" ou "mécréant". Tous ces éléments purement factuels sont clairement et simplement occultés, mis de côté, cachés à l'opinion et aux téléspectateurs de France 3.
    Il y a eu donc un choix délibéré de dédouaner la sœur du terroriste. Mohamed Merah qui est présentée presque comme une victime de lui-même, voire tel un fou furieux qui ne serait alimenté par aucune idéologie. Le réalisateur n'a jamais cherché à rencontrer Abdelghani Merah, même de manière informelle, ce qui aurait pu l'amener probablement à prendre un peu plus de recul et à prendre surtout connaissance, preuves sonores à l'appui, de ce que dit Souad loin des caméras. Visiblement, le choix éditorial, non assumé, consistait à offrir une tribune à une intégriste notoirement connue par les services de police.
    Le même procédé est suivi avec Zoulikha Aziri, la mère du tueur. "Je pleure pour lui et pour les autres", lançait-elle devant la caméra de l'agence Tony Comiti. Ce n'est pas vraiment ce qu'elle disait il y a quelques mois à Abdelghani lors d'une conversation téléphonique à laquelle j'avais assisté. "Chacun pleure ses morts", lui lançait-elle. En prenant le soin de préciser que son fils, Mohamed Merah "était au Paradis car tué par la police des mécréants". Je ne crois pas que ce soit là les propos d'une femme qui dénonce les actes du terrorisme islamiste, d'autant plus qu'elle avait conclu cette conversation téléphonique, avec Abdelghani, en lui précisant que Ben Laden n'était pas "l'auteur des attentats du 11-Septembre". Crime terroriste qu'elle attribue "aux juifs". Du prêt à penser salafiste que l'on peut retrouver dans la bouche de Souad et de tous ceux qui sont animés par cette idéologie mortifère.
    Certes, lors de cette conversation, elle ignorait que j'entendais la communication avec l'accord de son propre fils, torturé de voir sa propre famille, sa propre mère, ses frères et l'une de ses soeurs, embrigadés par la secte salafiste. Certaines belles âmes pourraient s'en offusquer et nous dire que nous n'avons pas le droit de filmer les "gens à leur insu". Oui, mais les Merah ne sont pas "les gens". Ils sont les alliés, à tout le moins idéologiquement, d'un terroriste qui a ébranlé la société. Mais encore, la question mérite d'être posée : la vocation du travail journalistique consiste-t-elle à tendre un micro et à appuyer sur le bouton d'une caméra devant n'importe quel bonimenteur ou alors vise-t-elle à aller chercher la vérité afin que l'opinion soit clairement informée ?
    Alors que des éléments contenus dans le dossier, consulté pour les besoins de ce film montrent que Mohamed Merah a effectué son voyage au Pakistan avec, en poche, une adresse fournie par sa propre mère qui lui a conseillé d'aller voir à Lahore la famille de l'une de ses amies, une certaine Nesrine, le réalisateur choisit, là aussi, de taire ce détail. Une autre bizarrerie parmi tant d'autres qui l'a amené également à minimiser l'implication d'Abdelkader Merah dans le salafisme djihadiste.
    Ce documentaire, à la naïveté flagrante, s'est inscrit, avec ou sans le consentement de ses auteurs, dans une stratégie de communication finement élaborée par les conseils de la famille Merah. Il permet à Zoulikha Aziri et à Souad Merah de se refaire une virginité. Du moins, momentanément...
Dernier point étonnant, il y a un parti pris évident également visant à dédouaner Bernard Squarcini, l'ancien chef de la DCRI qui reste le premier responsable de la faillite du renseignement français dans l'affaire Merah. De plus, insidieusement, le réalisateur a voulu défendre la thèse du "loup solitaire" à laquelle il est l'un des rares à croire encore. Mais là, c'est (presque) un autre sujet."
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