France
- Kouchner : Nous n'excluons pas de reconnaître un Etat palestinien (Guysen) - donc si les Palestiniens font de nouveau échouer les négociations, ils obtiennent directement le maximum : la reconnaissance d'un Etat selon la ligne d'armistice de 1949. Difficile d'inciter à l'esprit de compromis dans ce cas !
http://www.guysen.com/news_Kouchner-Nous-n-excluons-pas-de-reconnaitre-un-Etat-palestinien_291984.html
"Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré que son pays n'excluait pas la possibilité de reconnaître un Etat palestinien au Conseil de sécurité des Nations Unies s'il n'y avait pas d'avancée dans les pourparlers de paix. Le ministre est attendu cet après-midi en Israël où il rencontrera successivement Ehoud Barack, Binyamin Netanyahou, Shimon Peres, Tsipi Livni et Avigdor Lieberman."
Processus de paix
- Saëb Erekat : ''nous n'accepterons pas un gel provisoire et partiel'' (Guysen) - Les Palestiniens disent clairement qu'ils s'opposeront aussi à un gel de deux mois supplémentaires.
http://www.guysen.com/news_Saeb-Erekat-nous-n-accepterons-pas-un-gel-provisoire-et-partiel-_292006.html
"Le négociateur palestinien Saëb Erekat a affirmé que les Palestiniens ne se contenteront pas d'un ''gel partiel de la construction dans les implantations ou pour un ou deux mois seulement'' mais exigent un arrêt total pour toute la durée des pourparlers de paix. Propos tenus à la chaîne Al-Arabiya."
- PA TV awards $100 prizes for denial of Israel's existence (PMW) - "The PA TV host gave cash prizes to those who defined Israeli cities such as Jaffa, Haifa, Acre, Ramle, and others as Palestinian cities".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=3359
"During the month of Ramadan, PA TV broadcast a special daily quiz program from refugee camps in Lebanon and in Syria [Vidéo 1mn13], in which residents were asked to name five cities "in Palestine" or "the countries sharing borders with Palestine" in order to win $100 cash prizes. The PA TV host gave cash prizes to those who defined Israeli cities such as Jaffa, Haifa, Acre, Ramle, and others as Palestinian cities and to those who disregarded the existence of Israel as a neighboring country. Referring to Israel, the host said, "All of Palestine is occupied."
The following are transcripts from this PA TV program,The Cedar and the Olive Tree, whose purpose was to reinforce the message that the Palestinian Authority does not recognize the legitimacy and jurisdiction of Israel anywhere. PMW is citing a number of examples from the program, including messages that recur, to demonstrate the use of repetition as one method of political indoctrination used by the Palestinian Authority and PA TV. PA TV is under the direct control of the office of PA Chairman Mahmoud Abbas. [...]"
Israël
- Le Cabinet approuve la loi sur le serment d'allégeance envers Israël, Emilie Sanchez (Guysen) - Nétanyahou : "Il n'y a aucune autre démocratie au Moyen-Orient, et il n'y a pas d'autre Etat juif dans le monde. L'association de ces deux nobles valeurs exprime la fondation de notre vie nationale".
http://www.guysen.com/article_Le-Cabinet-approuve-la-loi-sur-le-serment-de-loyaute-envers-Israel_14245.html
"Le Cabinet a voté ce dimanche un amendement sur la Loi de la Citoyenneté qui oblige toute personne souhaitant être naturalisée israélienne à prêter serment en reconnaissant Israël comme un ''Etat juif et démocratique''. Les membres du gouvernement ont approuvé à la majorité l'adoption de cet amendement qui suscite la controverse au sein de la classe politique israélienne. Désormais, chaque non-juif désirant devenir un citoyen israélien devra faire preuve de loyauté ''à l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique''.
Le Cabinet, divisé à ce sujet, a passé de longues heures à délibérer sur l'amendement proposé par le ministre de la justice Ya'akov Ne'eman. Le ministre de la défense et Président du parti travailliste, Ehud Barak, avait déclaré qu'il voterait contre cet amendement à moins que le Cabinet n'accepte d'inclure dans le projet une allusion à la Déclaration d'indépendance d'Israël. Mais cet amendement n'a finalement pas été inclus dans le projet de loi final.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réitéré son soutien à cette loi alors que le débat commençait ce dimanche: ''L'Etat d'Israël est l'Etat national du peuple juif, a-t-il déclaré, et c'est un Etat démocratique pour toutes ses nationalités. Les juifs et les non-juifs sont égaux et jouissent des mêmes droits''. ''Malheureusement, nombreux sont aujourd'hui ceux qui tentent de d'effacer non seulement le lien unique entre le peuple juif et sa patrie mais également le lien entre le peuple juif et son Etat'', a continué le Premier ministre.
''La démocratie est l'âme d'Israël et nous ne pouvons rien faire sans admettre cela. Personne ne peut nous (apprendre ce qu'est) la démocratie ou la raison'', a-t-il ajouté. ''Le Sionisme a mis sur pied un Etat national exemplaire, un Etat qui s'équilibre entre les besoins nationaux de notre peuple et les droits individuels ou de chaque citoyen dans le pays''. ''C'est la seule démocratie du Moyen-Orient, a conclut Benjamin Netanyahou. Il n'y a aucun autre Etat juif dans le monde. La combinaison de ces deux valeurs nobles exprime la fondation de notre vie nationale et quiconque voudrait nous rejoindre doit reconnaitre cela''."
- OCDE : Meseznikov dérape, Ron Friedman (JP) - "la conférence a été remise en cause par Meseznikov, lorsque celui-ci a accusé le Royaume-Uni et l'Espagne de boycotter la rencontre en raison de pressions palestiniennes".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1285753965303&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a rencontré le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, à Washington samedi. Il tentait d'apaiser les tensions créées par les déclarations du ministre israélien du Tourisme, Stas Meseznikov, la semaine dernière, concernant le choix de Jérusalem - et non Tel-Aviv - pour organiser une conférence de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économique) sur le tourisme.
Consacrée plus précisément au "tourisme vert" dans les Etats-membres de l'OCDE, la conférence a été remise en cause par Meseznikov, lorsque celui-ci a accusé le Royaume-Uni et l'Espagne de boycotter la rencontre en raison de pressions palestiniennes. Plus encore, le ministre israélien a annoncé que l'OCDE avait tenté de convaincre l'Etat hébreu de déplacer la conférence de Jérusalem à Tel-Aviv. Mais, après avoir consulté le ministère des Affaires étrangères, il a choisi de maintenir la réunion à Jérusalem.
A Washington, le secrétaire général de l'OCDE se serait plaint à Steinitz de la "politisation" de la réunion sur le tourisme, ajoutant que les activités de son organisation restent strictement financières. En retour, le ministre des Finances a demandé que la rencontre ne soit pas déplacée à Tel-Aviv, et a promis qu'Israël éviterait les commentaires politiques. Le Royaume-Uni et l'Espagne ont nié, de leur côté, toute volonté de boycotter l'événement.
Dans une lettre adressée au Premier ministre, Binyamin Netanyahou, Gurria a affirmé que les propos de Meseznikov remettaient en cause l'organisation de la future rencontre à Jérusalem. Gurria regrette, par ailleurs, que le ministre israélien ait placé la future réunion dans un contexte diplomatique. "C'est contre-productif. Notre objectif commun consiste à privilégier une entrée paisible d'Israël dans l'OCDE", dit-il. Stas Meseznikov a confié au Jerusalem Post que ses propos avaient été mal interprétés et que des clarifications seraient fournies au secrétaire général dans les prochains jours."
- L'OCDE maintient sa conférence sur le tourisme à Jérusalem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-OCDE-maintient-sa-conference-sur-le-tourisme-a-Jerusalem_292008.html
"Le ministre israélien des Finances Youval Steinitz a indiqué ce dimanche après entretien ce week-end avec le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria, que la conférence sur le tourisme, prévue par l'organisation fin octobre à Jérusalem, aurait bien lieu. Ceci, malgré la polémique déclenchée par les propos du ministre israélien du Tourisme Stas Misekhnikov qui avait estimé la semaine dernière que le choix de Jérusalem constituait de la part de l'OCDE une forme de reconnaissance de la ville comme capitale d'Israël."
- Some notes on the staged rock throwing of Silwan (Elder of Ziyon) - "The kid who was hit recalls the incident in a way that is completely at odds with what we could see". On peut s'amuser aussi avec la version vidéo d'Al-Jazeera : le début où l'on voit l'enfant courir vers la voiture est tout simplement coupé...
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/10/some-notes-on-staged-rock-throwing-of.html
"[...] The kid who was hit, Amran Mansur, recalls the incident in a way that is completely at odds with what we could see:
"I had just left the Friday prayers at the neighborhood's protest tent when I saw a car speeding towards me," remembers Amran Mansur, 11, who was ran over by David Be'eri, chairman of the Elad Association promoting Jewish settlement in east Jerusalem. Amran was released from the Hadassah Ein Kerem Hospital in Jerusalem early on Saturday. "I couldn’t run away in time, I didn't even have time to signal him with my hands," he says. "It was clear he did it on purpose. I was on the sidewalk, so there's no chance it wasn't deliberate".
Palestinian Arab kids learn how to lie to the media early. Of course, there was the earlier footage showing Mansur about to throw a stone at a different car, so he was at the scene for at least some time; he was running full-speed towards the car, not away, and he was in the middle of the street, not the sidewalk. [...]"
USA
- Nouvelle démission dans l’entourage d’Obama, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - "Jones serait remplacé par son adjoint, Tom Donilon, 55 ans, considéré comme un « ami d’Israël » favorable à des liens plus étroits entre l’Etat juif et les USA".
http://www.israel7.com/2010/10/nouvelle-demission-dans-lentourage-dobama/
"Le président des Etats-Unis perd ces derniers temps plusieurs de ses collaborateurs à un moment assez critique, alors qu’il s’apprête à affronter dans quelques semaines le vote du Congrès où son parti risque de devenir minoritaire. Après le départ du chef du protocole de la Maison Blanche Rahm Emanuel, qui brigue la mairie de Chicago, du principal conseiller économique d’Obama, Larry Summers, de son conseiller politique David Axelrod, on apprend que le général James Jones, conseiller du président américain pour la sécurité nationale, a décidé à son tour de quitter son poste très prochainement. [...]
Les médias ont annoncé que Jones serait remplacé par son adjoint, Tom Donilon, 55 ans, considéré comme un « ami d’Israël » favorable à des liens plus étroits entre l’Etat juif et les USA. D’après le Washington Post, Donilon considèrerait que l’Iran et la Corée du Nord constituent la plus grande menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis et il se serait prononcé en faveur de sanctions plus sévères à l’encontre du régime de Téhéran."
Histoire
- En Israël, les archives de la guerre du Kippour ternissent l'image de l'armée et l'aura de Moshé Dayan, Laurent Zecchini (Le Monde) - "Vingt-quatre heures après le début des combats, face à une Golda Meir qui réagit avec sang-froid, il semble paniqué".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/10/09/en-israel-les-archives-de-la-guerre-du-kippour-ternissent-l-image-de-l-armee-et-l-aura-de-moshe-dayan_1422956_3218.html
"La publication d'une partie des archives déclassifiées de la guerre du Kippour (octobre 1973) est décapante à plus d'un titre pour les Israéliens : en soulignant l'aveuglement stratégique du gouvernement de l'ancien premier ministre Golda Meir, cet exercice ravive un traumatisme national. Ce faisant, il écorne un peu plus le mythe de l'invincibilité de Tsahal, et ébranle le piédestal sur lequel une partie des Israéliens continue de placer l'ancien général et ministre de la défense Moshe Dayan, héros de la guerre des Six- Jours (1967).
Le déroulement du conflit est connu : le 6 octobre 1973, les armées égyptienne et syrienne lancent une offensive-surprise contre Israël, la première à travers le Sinaï, la seconde sur le plateau du Golan, territoires conquis par l'Etat juif en 1967. Il faudra une bonne semaine pour que la contre-attaque israélienne inverse le cours de la guerre. Avant cela, que d'atermoiements et d'occasions manquées !
Le 6 octobre 1973, lorsque Golda Meir convoque une réunion urgente des responsables politiques et militaires, il ne reste que six heures avant le déclenchement de l'offensive arabe. Israël est en possession d'informations crédibles faisant état d'une attaque imminente, mais le chef du renseignement militaire, Eli Zeira, continue de défendre l'idée - entretenue avec complaisance en Israël depuis la victoire de la guerre de 1967 - que les Arabes n'ont ni la volonté politique ni les moyens militaires de s'attaquer à l'Etat juif.
Le chef d'état-major de l'armée, le général David Elazar, suggère de faire appel aux forces de réserve, mais Moshe Dayan est d'un avis contraire, par crainte qu'Israël apparaisse comme un agresseur. Golda Meir passe outre l'avis de son ministre de la défense et mobilise 200 000 réservistes. Le 9, elle envisage de se rendre secrètement à Washington pour expliquer la gravité de la situation au président Richard Nixon, puis se ravise.
Moshe Dayan, bien que convaincu que Tsahal ne fera qu'une bouchée des armées ennemies, propose un bombardement de Damas, pour "casser les Syriens", quitte à provoquer de lourdes pertes dans la population, ce que le premier ministre refuse. Les documents montrent un ministre de la défense tantôt aveuglé par ses certitudes sur la toute-puissance de l'armée israélienne, tantôt déprimé, psychologiquement fragile, pris de court par les événements.
Vingt-quatre heures après le début des combats, face à une Golda Meir qui réagit avec sang-froid, il semble paniqué : "Cette guerre concerne le sort d'Israël. La ligne du canal de Suez est perdue. Je suis sûr que la Jordanie va entrer en guerre", assure-t-il, ce qui ne sera pas le cas. Bientôt, il fera son mea culpa, reconnaissant qu'il a "sous-estimé la force de l'ennemi" et "surestimé nos propres forces".
Versant dans le catastrophisme, il assure que le "Troisième Temple [Israël] est en danger", et propose d'enrôler les juifs du monde entier. Les archives israéliennes ne disent rien sur le fait qu'Israël, à l'époque, a agité la menace de l'arme nucléaire. Dans le livre qu'il vient de consacrer à Moshe Dayan, l'historien israélien Avner Cohen indique cependant que, au cours des premiers jours de la guerre, le ministre de la défense a évoqué la possibilité d'une "démonstration nucléaire".
A l'occasion de ce 37e anniversaire de la guerre du Kippour, le chef d'état-major de Tsahal, le général Gabi Ashkenazi, a publié une tribune dans le journal Maariv, dans laquelle, sans doute en songeant aux conflits auxquels Israël se prépare (en particulier avec le Hezbollah libanais), il semble tirer les leçons du contre-exemple donné par Moshe Dayan : "Nous devons toujours être prêts, ne pas sous-estimer l'ennemi, être modestes dans nos évaluations, émettre des doutes, savoir que nous ne devons pas nous reposer sur nos succès d'hier, reconnaître et comprendre que nous connaissons seulement ce que nous connaissons et voyons seulement ce que nous voyons"."
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