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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 22:41

France

- Réaction à l’attaque de l’ambassade d’Israël au Caire, Claude Goasguen (député de Paris et maire du 16e arrondissement)
http://claudegoasguen.typepad.com/claude_goasguen/2011/09/r%C3%A9action-%C3%A0-lattaque-de-lambassade-disra%C3%ABl-au-caire.html
   "Les événements très graves qui se sont produits en Egypte contre l’ambassade d’Israël devraient inciter la France à réviser sa position concernant la résolution qui sera probablement votée à l’Assemblée générale le 23 septembre. Comme nous le pensions, « le Printemps arabe » suscite des bouleversements et des tensions économiques et politiques graves dans la plupart des pays arabes et il ne faut pas être grand clerc pour savoir que cette résolution, qui n’aura en réalité aucun effet juridique tangible, sera utilisée par des gouvernements qui tenteront d’orienter les masses arabes contre Israël pour mieux les détourner des problèmes auxquels ils se heurtent.
    La plupart des pays européens et les Etats-Unis ont déjà affirmé leur volonté de s’opposer à cet acte de propagande susceptible d’entrainer déceptions et révoltes. Défendre la paix au Moyen-Orient, c’est aujourd’hui s’opposer à ces manœuvres dilatoires et favoriser au contraire par notre fermeté, une vraie reprise des négociations entre le gouvernement israélien et l’autorité palestinienne. [...]"

- Mathieu Kassovitz revient sur le "complot" du 11-Septembre (Vidéo 15mn46) - et il est toujours aussi atteint.
http://www.facebook.com/photo.php?v=159821254103967


Gaza & Hamas

- Hamas distances itself from Palestinian statehood bid at UN (Haaretz) - Djihad islamique : "the move needs to be studied to make sure it will not ignore major issues such as the right of return, and the future of the Palestine Liberation Organization as a umbrella for the whole Palestinian people."
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/hamas-distances-itself-from-palestinian-statehood-bid-at-un-1.384034
   "The Palestinian Authority's push to achieve recognition of an independent Palestinian state in the United Nations has nothing to do with Palestinians in the Gaza Strip, Hamas officials said on Monday, adding that the campaign was launched without consulting Hamas leaders. Speaking to the Palestinian Ma'an news agency on Monday, the leaders of several Palestinian factions voiced differing opinions on the Palestinian statehood bid at the UN, with both Hamas and Islamic Jihad representatives strongly opposing the planned vote.
    Hamas Gaza strongman Mahmoud Zahar told the Palestinian news agency that the UN push did not represent the Hamas-ruled Strip, saying that no one "asked the people in Gaza to take to the streets showing solidarity with the so-called September bid." "If the Palestinian Authority calls for that, we will oppose it because they detain people in the West Bank. How can I give them the right to demonstrate in Gaza, while they do not give us that right in the West Bank?" Zahar asked. Another Hamas official, Mushir al-Masri, called the bid that an "individual step taken by [Palestinian] President [Mahmoud] Abbas without consulting any faction."
    Last month, senior Fatah officials claimed that Abbas had chosen to cool off his recently signed unity deal with Hamas, citing Western opposition to the surprise turn in the factions' long-standing feud. "President Abbas was surprised by the international opposition to the reconciliation with Hamas, so he decided to slow down at least until September," the Palestinian official said, speaking on condition of anonymity because he wasn't authorized to discuss official policy. "Now, with all efforts focused on September, we want all voices to be with us," he said. "We are not giving the Americans or anyone else a reason to shun us because of the reconciliation or anything else." [...]
    Another dissenting voice to the PA's campaign speaking with Ma'an on Monday came from Islamic Jihad spokesman Dawood Shihab, who said the "move needs to be studied to make sure it will not ignore major issues such as the right of return, and the future of the Palestine Liberation Organization as a umbrella for the whole Palestinian people." However, other Palestinian factions, such as The Popular Front for the Liberation of Palestine and The Palestinian National Initiative, supported the PA-led move [...]"

- Ismaïl Haniyeh : "pas question de tourner le dos à la Syrie" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ismail-Haniyeh-pas-question-de-tourner-le-dos-a-la-Syrie-_326784.html
   "Le Premier ministre du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh a déclaré à l'agence turque Anatolie que "le peuple palestinien ne peut pas tourner le dos à la Syrie qui a soutenu la cause palestinienne". Haniyeh a affirmé que "le gouvernement syrien a depuis toujours été aux côtés des Palestiniens et la Syrie déploie des efforts pour lever le siège sur Gaza, nous ne pouvons pas tourner le dos à celui qui a offert de l’aide au peuple palestinien et qui a soutenu la cause palestinienne"."

- DÉSACCORD – Quelle heure est-il en Palestine ? (Blog Le Monde.fr) - "Nous sommes un seul et unique peuple. Nous devons nous entendre au moins sur l'heure".
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/09/12/desaccord-quelle-heure-est-il-en-palestine/
   "Alors que le président palestinien, Mahmoud Abbas, affirme que les Palestiniens sont déterminés à présenter une demande d'adhésion aux Nations unies le 20 septembre, malgré les "menaces" américaines de suspendre leur aide financière, un blogueur du Time remarque que sur le terrain l'entente entre Fatah et Hamas reste compliquée... Au point de ne pas s'accorder sur l'heure qu'il est. "Depuis la fin du ramadan, explique le Time, les horloges dans les territoires contrôlés par le Fatah avancent d'une heure par rapport à celles situées sur les territoires du Hamas. Cela signifie que lorsqu'il est 15 heures en Cisjordanie, il est 14 heures dans la bande de Gaza."
    Mais l'heure de décalage est plus saisissante encore quand, comme c'est le cas, elle touche deux universités de la ville de Gaza situées côte à côte. Comme le raconte le Time, l'Islamic University est sur la ligne du Hamas, quand l'université Al-Azhar est proche du Fatah. Aussi, les deux institutions ont-elles décidé d'adopter l'horaire du parti qu'elles soutiennent. Au départ, l'idée est venu du Fatah, qui, à l'approche du ramadan, a avancé les horloges d'une heure en Cisjordanie pour permettre aux musulmans d'avoir une heure de plus le matin pour se préparer pour une journée de jeûne.
    Une étudiante d'Al-Azhar se confie au Time : "Je suis totalement contre cette initiative. Nous sommes un seul et unique peuple. Nous devons nous entendre au moins sur l'heure"."

- Bilan : marchandises transférées vers la bande de Gaza pour la fin du Ramadan (Blog Tsahal) - "9315 tonnes de biens ont été transférés vers la bande de Gaza".
http://blogtsahal.wordpress.com/2011/09/12/bilan%C2%A0-marchandises-transferees-vers-la-bande-de-gaza-pour-la-fin-du-ramadan/
   "A l’occasion de la fin du Ramadan, les Palestiniens ont demandé à ce que les points de passage frontaliers ne fonctionnent pas pendant une grande partie de la semaine et que les transferts de marchandises ne soient pas assurés. Néanmoins, durant les deux jours autorisés, 9315 tonnes de biens ont été transférés vers la bande de Gaza. Il s’agit de nourriture, d’appareils électroniques et de produits d’hygiène ainsi que 338 tonnes de gaz domestique.
    Ces transferts de marchandises sont organisés par la CAGT ( l’Unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires) qui effectue des efforts sur une base quotidienne et afin d’améliorer la qualité de vie de la population palestinienne dans les territoires, notamment la santé, l’éducation, l’agriculture et la construction d’infrastructures. En plus des transferts de marchandises, la CAGT a également organisé le passage de personnes par le biais du point de passage terrestre d’Erez. Il s’agit principalement de civils palestiniens qui ont besoin de recevoir un traitement médical en Israël. [...]"


Judée-Samarie

- Hébron : arrestation d'une Palestinienne armée d'un couteau aux abords du Tombeau des Patriarches (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hebron-arrestation-d-une-Palestinienne-armee-d-un-couteau-aux-abords-du-Tombeau-_326778.html
   "Une Palestinienne a été arrêtée, ce soir, aux abords du Tombeau des Patriarches, à Hébron, par les forces de sécurité alors qu'elle se trouvait en possession d'un couteau de cuisine. La suspecte a avoué avoir eu l'intention de poignarder un soldat israélien."

- Deux habitations juives détruites dans l'avant-poste de Migron (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Deux-habitations-juives-detruites-dans-l-avant-poste-de-Migron_326703.html
   "Les gardes-frontières ont démoli cette nuit 2 habitations juives dans l'avant-poste de Migron, dans la région de Binyamin. On n'a signalé aucun incident notoire. Pour rappel, la destruction la semaine dernière de 2 bâtiments dans ce point de peuplement, avait été suivie de l'incendie d'une mosquée dans un village palestinien de la région."


"Processus de paix"

- EU diplomats: Abbas won't turn to UN Security Council for Palestinian statehood, Barak Ravid (Haaretz) - "A senior German diplomat did not deny the developments and said that his country is interested in a “package deal” with the Palestinians on a balanced resolution".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/eu-diplomats-abbas-won-t-turn-to-un-security-council-for-palestinian-statehood-1.383841
   "Three senior European diplomats involved in Israeli-Palestinian negotiations told Haaretz on Sunday that Palestinian Authority President Mahmoud Abbas had informed the EU of his decision not to turn to the UN Security Council on September 20 to request that Palestine be accepted as a full member of the organization. Abbas, who realizes that the United States will exercise its veto power at the Security Council, has instead decided to turn to the UN General Assembly, whose resolutions are less binding, in order to seek the support of the European Union member states in the vote. [...]
    Meanwhile, France and Spain, along with the European Union’s high representative for foreign affairs and security policy, Catherine Ashton, are in advanced stages of negotiations with the Palestinian Authority over a “package deal” that will enable the 27 member states of the EU to vote at the United Nations General Assembly in favor of upgrading the PA to the status of a non-permanent member of the UN. The Europeans are also trying to gain the United States’ agreement to abstain from the vote and continue its financial aid to the Palestinians, in return for a promise by PA President Mahmoud Abbas not to take Israel to the International Criminal Court in The Hague.
    Abbas is expected to meet in Cairo on Monday with Ashton, who is in charge of the EU’s foreign policy, and with the foreign ministers of the Arab League Monitoring Committee. During both meetings the diplomatic deal being worked out will be discussed. Among the elements included in the package being negotiated are the following:
    a. The Palestinians will ask the UN General Assembly to upgrade their standing to something similar to that of the Vatican, which has permanent observer status at the international body. This will enable the Palestinians to be full members in a series of international organizations.
    b. A large block of the 27 member states of the EU will vote in favor of the resolution, but the resolution will include a clause stating that the vote does not require that each state recognize the Palestinian state on a bilateral level. This is a critical condition for gaining the support of Germany and Italy to the vote. It is assumed that if this is accepted, at least 20 of the 27-member block will vote in favor of the resolution.
    c. The Palestinians will commit to resuming negotiations with Israel immediately following the vote at the UN, without any preconditions.
    d. The wording of the resolution the Palestinians will bring before the General Assembly will be balanced and will combine elements of the speeches of U.S. President Barack Obama of May 19, 2011, and the conclusion of the EU’s Foreign Affairs Council of December 2009. In other words, the negotiations will be held on the basis of the 1967 borders with an exchange of territory and a statement according to which the EU will be ready to recognize the Palestinian state “at an appropriate time.”
    France and Spain are the ones pushing for the move within the EU, backed by many of the other member states. Ashton together with French and Spanish negotiators are in touch with the Palestinians in order to formulate a resolution that will be brought to a vote at the General Assembly during the second week of October. In parallel, the Palestinians are holding consultations with Germany, Britain and Italy on an agreed wording for the resolution, which would enable the three large EU member states to vote in favor. Spanish and French diplomats noted that they are very close to achieving an understanding with the Germans.
    Ashton and the five large EU countries are keen to avoid an internal European division over the issue. “We will do everything possible not to isolate Germany,” European diplomats said. A senior German diplomat did not deny the developments and said that his country is interested in a “package deal” with the Palestinians on a balanced resolution."

- Ashton: No unified EU stance on UN recognition of Palestinian state (Haaretz) - les Palestiniens sont agacés par la position allemande.
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/ashton-no-unified-eu-stance-on-un-recognition-of-palestinian-state-1.384030
   "There is no definitive European position regarding the Palestinian bid to gain recognition of statehood and membership from the United Nations General Assembly, the European Union's foreign policy chief Catherine Ashton said Monday, as Palestinian officials claimed Germany's stance on the Palestinian statehood bid was "not positive." "There is no resolution on the table yet, so there is no position," Ashton said in a statement during a two-day visit to Cairo. "What is clear from the European Union is that the way forward is negotiations," which aim to bring "a just and fair settlement" to both Palestinians and Israelis, she added. [...]"

- ONU : la Russie soutiendra la Palestine (AFP) - "mais nous ne les poussons pas (à agir) de la sorte".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00511-onu-la-russie-soutiendra-la-palestine.php
   "La Russie soutiendra la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, a déclaré l'ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, cité par l'agence Interfax. "Nous allons, bien sûr, voter en faveur de toute proposition des Palestiniens, mais je dois dire que nous ne les poussons pas (à agir) de la sorte. Nous disons, "nous vous soutenons quoi que vous décidiez, c'est votre choix de stratégie politique et diplomatique (...) si vous désirez entrer dans l'ONU"," a-t-il indiqué."

- Israeli intelligence urges return to peace talks with Palestinians, Barak Ravid (Haaretz)
http://www.haaretz.com/print-edition/news/israeli-intelligence-urges-return-to-peace-talks-with-palestinians-1.383931
   "In recent weeks the Foreign Ministry, Military Intelligence, the Shin Bet security service and the Mossad have distributed a number of documents stating that a return to negotiations would tone down tensions and anger against Israel. The documents, issued ahead of the expected UN vote on a Palestinian state, also state that while changes in the Arab world could be a threat to Israel, they also represent opportunities for Israel to improve its diplomatic standing. "All the documents recommend progress vis-a-vis the Palestinians," a source close to Defense Minister Ehud Barak said. [...]"

- Annexer en réaction au vote de l’Onu, Yéochoua Sultan (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/09/annexer-en-reaction-au-vote-de-lonu/
   "81% des membres du Likoud sont favorables à l’annexion de zones sécuritaires en réaction à la proclamation d’un Etat [palestinien] en Judée-Samarie de façon unilatérale. Le sondage a été réalisé par téléphone auprès de 1086 membres du parti au pouvoir. 204 se sont exprimés pour des actions diplomatiques non bruyantes, et 882 ont penché pour l’annexion partielle des territoires libérés à la guerre des Six jours."

- "La Jordanie ne sera jamais la patrie du peuple Palestinien", Khaled Abu Toameh (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257443104&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le roi de Jordanie Abdallah II bin Al-Hussein souhaite mettre fin à toute polémique : son pays ne deviendra jamais une patrie alternative pour le peuple palestinien, a rapporté lundi Kol Israël. Lors d'une rencontre avec des écrivains et des universitaires, à Amman, le roi hachémite a souligné que "l'option jordanienne", autrement dit le retour des Palestiniens et des réfugiés en Jordanie, futur Etat palestinien, reste une fantaisie sans fondement politique.
    Selon le site internet du quotidien jordanien Al-Rai, Abadallah II a également déclaré que la Jordanie et l'avenir du peuple palestinien pouvaient jouir aujourd'hui de perspectives d'avenir plus optimistes que celles d'Israël. Le royaume hachémite, promet-il, défendra le droit des Palestiniens à faire reconnaitre l'indépendance de leur Etat. Abdallah a également assuré que les Etats-Unis n'ont jamais exercé de pressions pour assurer la reconnaissance d'un Etat palestinien en Jordanie. [...]"


Egypte

- Israël touché en plein Caire, Marion Guénard (Libération) - «C’est comme si vous aviez une énergie positive, celle de la révolution, qui se transforme en énergie négative.»
http://www.liberation.fr/monde/01012359283-israel-touche-en-plein-caire
   "Comme la plupart des Egyptiens, Abdel Hamid ne porte pas Israël dans son cœur. Ce concierge de 39 ans connaît l’histoire des guerres de 1948, de 1967 et de 1973, tout au moins la version que l’on apprend sur les bancs de l’école égyptienne. Mais aujourd’hui, à choisir, il préfère de loin une relation stable plutôt que la guerre avec le voisin hébreu. «C’est inutile ! Nous sommes chez nous et ils sont chez eux. Qu’est-ce qui est le plus souhaitable ? La fin de relations diplomatiques accompagnée de complications ou bien un contact maintenu sans ennui ?»
    Deux jours après la prise d’assaut de l’ambassade israélienne par des manifestants, l’Egypte est toujours sonnée. Et les Egyptiens plus que jamais méfiants à l’égard des révolutionnaires. «C’est comme si vous aviez une énergie positive, celle de la révolution, qui se transforme en énergie négative. Pourquoi avoir attaqué l’ambassade ? Ça ternit l’image de la révolution et de l’Egypte», s’emporte le médecin Ahmed Salama. Mais pour Yasser, 20 ans, étudiant en ingénierie, la cause était légitime. Assis sur le bord du trottoir, les yeux rougis par les gaz irritants, les traits tirés après une nuit d’émeutes, il contemple la rue, un champ de bataille parsemé de pierres et de bris de verre. «Pourquoi protéger l’ambassade alors qu’Israël tue nos soldats ? Quelle honte !» s’indigne-t-il. [...]
    Le chercheur Issandr el-Amrani s’interroge sur l’origine des manifestants. Il remarque que l’incident a eu lieu quelques jours après de violents accrochages entre la police et les ultras du club de foot Al-Ahly. «Leur rôle dans la prise d’assaut de l’ambassade a probablement été crucial, car ils sont déterminés et sans peur», précise-t-il. Pour les autorités, la réponse semble être toute trouvée. Lors des manifestations du vendredi, «le comportement de certains menace l’Etat dans son ensemble», a déclaré samedi le ministre de l’Information.
    Au terme d’une réunion de crise entre le CSFA (Conseil suprême des forces armées) et le gouvernement, l’Egypte promet son «engagement total» dans la protection des missions diplomatiques sur son sol. Une promesse qui passe par le rétablissement de «toutes les dispositions» de la loi d’urgence. Arsenal sécuritaire du régime autoritaire de Moubarak, cette loi, en vigueur depuis trente ans, confère à la police des pouvoirs exceptionnels et interdit notamment les rassemblements sur la voie publique. Enfin, les fauteurs de troubles seront désormais arrêtés et traduits devant des tribunaux d’exception. Pour les révolutionnaires, ces mesures ne signifient rien moins qu’un retour à l’ancien régime. Une activiste sur Facebook : «Restaurer la loi d’urgence qui était déjà en vigueur. Rétablir les tribunaux d’exception. Faire passer une loi qui interdit les manifestations et les grèves. Et 12 000 civils traduits devant les tribunaux militaires. Tahrir is over.»"
- Egypte : les Frères musulmans pour une ''révision des relations avec Israël'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-les-Freres-musulmans-pour-une-revision-des-relations-avec-Israel-_326707.html
   "Les Frères musulmans égyptiens ont réclamé dimanche une "révision" des relations avec Israël et et l'arrêt des livraisons de gaz égyptien à Israël. Le Parti de la liberté et de la justice, issu de la confrérie islamiste, a également dénoncé dans un communiqué le tour de vis sécuritaire annoncé par le pouvoir égyptien après l'attaque contre l'ambassade israélienne au Caire vendredi. Israël "doit avoir reçu le message et compris que l'Egypte a changé, que la région dans son ensemble va changer, et qu'il n'y a plus de place pour son arrogance et son agression", poursuit le parti. Le texte ne parle toutefois pas de rupture formelle de l'accord de paix de 1979 entre l'Egypte et Israël, le premier conclu entre l'Etat juif et un pays arabe."

- Un haut responsable égyptien : Nous avions mis en garde du danger pour l’ambassadeur, Avi Issacharof (Haaretz) - "Si les déclarations anti-israéliennes sont quotidiennes dans la presse et parmi les candidats à la présidence égyptienne, hier on pouvait voir que les autorités s’efforcent de calmer les esprits".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-12-septembre.html
   "Le site internet du journal égyptien al-Ahram, citait hier un haut responsable égyptien selon qui, à la veille de l’attaque contre l’ambassade d’Israël ce week-end, le Caire avait demandé à Jérusalem de laisser son ambassadeur en « vacances prolongées » en Israël, pour éviter des tensions et par crainte que des manifestants égyptiens ne s’en prennent à l’ambassade. Selon ce haut responsable, le gouvernement israélien a insisté pour que l’ambassadeur rentre au Caire au plus vite. En Israël on démentait hier qu’une telle demande ait été adressée par les Egyptiens.
    Toujours selon al-Ahram, les Egyptiens auraient promis au gouvernement américain et à Israël que des mesures de sécurité bien plus importantes seront prises afin de s’assurer qu’une telle attaque ne se reproduira pas. Selon le journal, deux hauts responsables israéliens se sont rendus au Caire pour examiner les dispositifs de sécurité qui permettront la réouverture de l’ambassade, une des possibilités étant sa relocalisation.
    Il semble que les relations entre les services de sécurité des deux pays se maintiennent tant bien que mal, notamment grâce au Mossad et aux renseignements égyptiens, dirigés par Morad Mowafi, qui restent en contact permanent.
    Le général Mohamed Tantawi, chef du Conseil militaire supérieur, et les autres membres de ce Conseil, continuent eux leur numéro de funambule en ce qui concerne leurs relations avec Israël. Si les déclarations anti-israéliennes sont quotidiennes dans la presse et parmi les candidats à la présidence égyptienne, hier on pouvait voir que les autorités s’efforcent de calmer les esprits. Selon la presse, la police égyptienne a arrêté plus de cent participants présumés aux émeutes à l’ambassade et il semble que le régime hésite de moins en moins à prendre des mesures contre les manifestants.
    Les principales personnalités politiques égyptiennes ont condamné hier l’attaque contre l’ambassade, à l’exception des Frères musulmans qui ont estimé que c’est là une réaction légitime à la politique de régime égyptien à l’égard d’Israël, après la mort de cinq soldats égyptiens lors de l’incident frontalier qui a suivi l’attentat du 18 août dernier."

- Netanyahou envisage la réouverture de l'ambassade au Caire, Herb Keinon (JP) - "Seule une lourde porte en métal séparait les six Israéliens de la foule déchaînée".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257443012&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] Lors de sa réunion avec les ministres du Likoud, et avant la session du cabinet, Netanyahou en a un peu plus dévoilé quant aux circonstances de l'incident. Seule une lourde porte en métal séparait les six Israéliens de la foule déchaînée, parvenue à s'introduire dans les locaux. Grâce, finalement, à l'intervention de Barack Obama, de la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton, et du Secrétaire à la Défense, Léon Panetta, les commandos égyptiens sont intervenus et ont évacué le personnel de sécurité.
    "Ils ont été exceptionnels", a déclaré Netanyahou au sujet des six Israéliens pris au piège. "Je les félicite. Ils sont restés sereins, et une fois que nous avons pu établir le contact avec eux, ils ont agi en parfaite coordination avec le centre de commande de Jérusalem, le personnel de sécurité du ministère des Affaires étrangères, et l'équipe basée en Egypte. Je remercie le Président Obama ; son intervention, en ce moment critique, a permis le dénouement de cette affaire". Selon des responsables israéliens, les Américains "ont joué un rôle fondamental, en signifiant aux Egyptiens la nécessité d'agir rapidement et avec fermeté".
    La femme de Yonatan, Hofit, a commencé à s'inquiéter après avoir reçu un texto de son mari disant "je t'aime". "J'ai compris que quelque chose n'allait pas. Je n'y croyais plus, jusqu'à ce que je le vois revenir en Israël", a-t-elle confié au Premier ministre. Yonatan fêtera mercredi son trentième anniversaire. La mère du chef de la sécurité a remercié Netanyahou : "vous lui avez donné le plus beau cadeau, la vie"."

- Le Caire voit dans l'absence de protestation d'Israël "la preuve de sa bonne gestion de l'incident de l'ambassade" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Caire-voit-dans-l-absence-de-protestation-d-Israel-la-preuve-de-sa-bonne-gest_326795.html
   "Pour les Egyptiens, le fait qu'Israël n'a pas émis de protestation suite à l'attaque de son ambassade au Caire, prouve la bonne gestion de l'incident par les autorités. "Israël s'est montré indulgent, car nous avons bien géré la crise", aurait confié un haut responsable au Caire, selon la radio militaire israélienne, Galey Tsahal."

- Egypte : "l'armée devra donner des gages à l'opinion à propos d'Israël", Catherine Gouëset (L'Express) - "l'armée doit tenir compte du sentiment anti-israélien, dominant dans l'opinion publique" ; "Les Frères musulmans sont désormais débordés sur leur droite par les salafistes, et ils connaissent eux-mêmes des dissensions".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/egypte-l-armee-devra-donner-des-gages-a-l-opinion-a-propos-d-israel_1029314.html#xtor=AL-447
   "Les scènes de chaos lors de l'attaque de l'ambassade d'Israël au Caire ce weekend risquent-elles de déstabiliser les relations entre l'Egypte et Israël. Peuvent-elles avoir des incidences sur la vie politique égyptienne, à quelques mois des législatives ? les explications de Sophie Pommier, ancienne du Quai d'Orsay, enseignante à Sciences po Paris."
   "- Que penser de l'attitude des autorités lors l'attaque de l'ambassade d'Israël ce week-end ?
    - On peut s'interroger sur la gestion de cette crise par les militaires. Il est de notoriété publique que la population égyptienne est radicalement anti-israélienne ; elle n'a toujours pas digéré les accords de Camp David en 1978. On ne peut donc que s'étonner de la faiblesse des mesures mises en oeuvre pour protéger l'ambassade et s'interroger sur les compétences de l'armée dans le domaine sécuritaire. D'autant que deux jours avant les violences, un appel avait été lancé, sur les réseaux sociaux, à venir manifester devant l'ambassade armé d'un marteau, afin de détruire le mur qui entourait le bâtiment. L'armée a-t-elle voulu faire monter la pression sur Israël dans le but de renégocier les accords de Camp David sur la question du Sinaï ? Doit-on y voir un moyen de préparer l'opinion à une reprise en main sur la scène intérieure égyptienne, ou simplement une nouvelle démonstration d'incompétence ? Il est encore tôt pour se prononcer.
    - Les accords de paix avec Israël sont-ils menacés par cette crise ?
    - Non. C'est une des lignes rouges de l'Armée égyptienne. Dès le renversement de Moubarak, une des premières déclarations des militaires a été de promettre que les engagements internationaux de l'Egypte (et donc les accords de paix avec Israël) ne seraient pas mis en cause. [...] Mais on ne peut nier que la chute de Moubarak a marqué une inflexion dans les relations bilatérales qui devrait durer. [...] le régime devra donner des gages à l'opinion publique, en particulier en période pré-électorale.
    - Quelle est la marge de manoeuvre de l'armée entre ses obligations diplomatiques et l'opinion publique égyptienne ?
    - Elle est faible. L'armée ne peut se permettre un conflit avec Israël. D'abord parce qu'elle n'en n'a pas les moyens militaires; ensuite parce qu'elle ne peut se mettre en porte à faux avec les Etats-Unis. L'armée égyptienne est totalement dépendante de Washington. Sur les 1,7 milliards de dollars que Le Caire reçoit comme aide américaine, 1,3 milliards sont destinés à l'armée. Depuis maintenant de longues années, l'état-major est formé aux Etats-Unis et les deux armées font régulièrement des exercices conjoints. Mais dans le même temps, l'armée doit tenir compte du sentiment anti-israélien, dominant dans l'opinion publique. [...]
    - Ces violences peuvent-elles avoir une incidence sur la place de l'armée dans le jeu politique égyptien ?
    - C'est évident. La situation devient de plus en plus délicate pour les militaires, qui, tout en ayant concentré les pouvoirs entre leurs mains, ont un déficit de légitimité, hormis l'aura nationaliste qu'ils ont héritée de la guerre du Kippour, en 1973. Depuis le début de la contestation du régime de Moubarak en janvier dernier, l'armée, s'est posée en garante de la révolution. Au début, elle pensait pouvoir préserver ses intérêts -notamment ses prébendes économiques- en ouvrant un peu le jeu démocratique. Elle avait prévu de retourner rapidement dans l'ombre, de rendre le pouvoir aux civils pour être moins exposée. Mais la donne est peut-être en train de changer. On peut se demander si les tensions actuelles ne pourraient pas aboutir à un coup d'Etat en bonne et due forme, les militaires décidant finalement de rester aux affaires au moins à moyen terme (deux-trois ans) et de suspendre l'expérience de démocratisation. Face aux risques de chaos en interne et de crise ouverte avec Israël, et aussi compte tenu du contexte régional très perturbé, les Américains pourraient estimer que cette option serait - temporairement - la moins mauvaise. Ce scénario ne me paraît pas acquis mais possible, alors qu'il n'était pas vraiment crédible il y a six mois.
    - Quelle sont les relations de l'armée avec les islamistes ?
    - Les militaires ne voyaient jusqu'à présent pas d'obstacle majeur à un accord avec les islamistes. Mais, avec le bouillonnement politique de ces derniers mois, ce courant religieux est devenue multiforme. Les Frères musulmans sont désormais débordés sur leur droite par les salafistes, et ils connaissent eux-mêmes des dissensions. Il existe une frange favorable au compromis avec l'armée et la classe politique traditionnelle, et une frange qui penche du côté des salafistes. Par pragmatisme, Les Frères musulmans pencheront d'un côté où de l'autre en fonction de l'évolution des rapports de force à venir.
    Par ailleurs, les militaires ont sans doute trouvé matière à réflexion dans l'exemple turc. Le gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan a peu a peu réussi à marginaliser l'armée qui détenait pourtant un rôle-clé dans l'Etat turc depuis Atatürk.
    - Les jeunes révolutionnaires de la place Tahrir sont-ils en train de perdre la main ?
    - Oui, en effet, le cycle de répression à leur encontre s'accélère, et ils sont en voie de marginalisation. Ils n'ont pas réussi à s'organiser en mouvement politique et ils sont restés dans la contestation. Les islamistes se désolidarisent de leurs actions et le gros de la population ne les suit plus."

- Après l'attaque du Caire, Israël craint l'isolement, Marc Henry (Le Figaro) - "les médias n'ont pas manqué de souligner que les soldats et les policiers égyptiens en poste devant l'ambassade sont restés les bras croisés durant des heures en laissant les manifestants détruire un mur d'enceinte".
http://www.lefigaro.fr/international/2011/09/11/01003-20110911ARTFIG00201-apres-l-attaque-du-caire-israel-craint-l-isolement.php
   "«En Turquie, le gouvernement est contre nous, en Égypte la populace est contre nous et à l'ONU la majorité des pays est contre nous» : ce constat désabusé dressé par Arieh Golan, un présentateur de la radio pu­blique, résume bien le goût de plus de plus amer laissé aux Israéliens par le «printemps des peuples» au Moyen-Orient. Les coups durs se multiplient. En l'espace de quelques jours, l'ambassadeur d'Israël à Ankara a été expulsé, tandis que celui du Caire, menacé de mort, a dû être rapatrié d'urgence ce week-end. «Nous avons frôlé une catastrophe monumentale», a souligné dimanche Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre faisait allusion au sort de six gardes israéliens restés dans l'ambas­sade du Caire assiégée par des centaines de manifestants déchaînés, qui avaient réussi à pénétrer de force dans les ­locaux. Ces agents de sécurité ont finalement été sauvés in extremis par l'intervention d'un commando des forces spéciales égyptiennes.
    Plutôt que de se laisser aller à la colère face à un tel affront et à une violation flagrante de toutes les règles de la diplomatie, les dirigeants israéliens ont préféré calmer le jeu. Comme l'a souligné Benyamin Nétanyahou, l'essentiel est de préserver le traité de paix de 1979, le premier signé entre Israël et un pays arabe, considéré comme un «atout diplomatique stratégique». Le premier ministre s'est contenté de demander aux autorités égyptiennes de «prendre les arrangements de sécurité nécessaires afin de permettre à l'ambassadeur de revenir à son poste au Caire». Benyamin Nétanyahou a même poussé la politesse jusqu'à rendre hommage à l'action du commando égyptien.
    Moins conciliants, les médias n'ont pas manqué de souligner que les soldats et les policiers égyptiens en poste devant l'ambassade sont restés les bras croisés durant des heures en laissant les manifestants détruire un mur d'enceinte. Les commentateurs ainsi que le député travailliste d'opposition Benyamin Ben Eliezer ont aussi accusé le chef du conseil militaire suprême qui dirige l'Égypte Mohammed Tantawi d'avoir refusé de répondre aux appels téléphoniques de Benyamin Nétanyahou au moment de la prise d'assaut de l'ambassade et d'avoir donné ordre au commando d'intervenir uniquement lorsque Barack Obama, mobilisé par Benyamin Nétanyahou, l'a pressé de le faire.
    Malgré cette retenue officielle, les responsables israéliens n'ont pas pu s'empêcher de souligner qu'ils avaient eu raison de ne pas se faire d'illusions sur le «printemps des peuples» au Moyen-Orient. «Israël a été un des rares pays à ne pas exulter et applaudir des deux mains. Nous sommes restés très sceptiques et nous avons eu raison de l'être», affirme ainsi Gilad Erdan, ministre de l'Environnement, un proche de Benyamin Nétanyahou. «On pourra peut-être parler de printemps arabe dans cent ou deux cents ans», a pour sa part diagnostiqué Matan Vilnaï, le ministre chargé de la protection de la population civile. Pour Dan Méridor, un autre membre du gouvernement qui chapeaute les services de renseignements, «la région se trouve dans l'œil d'un cyclone, personne ne sait si tout cela ne va pas se terminer par l'émergence de nouvelles dictatures religieuses».
    La semaine dernière, le général Eyal Eisenberg chargé de la défense passive, avait provoqué un début de scandale en évoquant publiquement la possibilité que le «printemps arabe vire à un hiver islamique extrémiste» et aboutisse à une «guerre totale, y compris avec l'utilisation d'armes de destruction massive». Ce tableau alarmiste avait été désavoué officiellement, mais il n'en reflète pas moins un sentiment d'isolement croissant…"

- Israël tente d'éviter une déterioration de ses relations avec l'Egypte et la Turquie, Laurent Zecchini (Le Monde) - "Les dirigeants israéliens s'inquiètent cependant de la tournure des événements au Caire, notamment de ce qu'ils estiment être une influence grandissante de l'islam radical, incarné par les Frères et les mouvements salafistes, et d'une perte de crédibilité de l'armée".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/12/israel-tente-d-eviter-une-deterioration-de-ses-relations-avec-l-egypte-et-la-turquie_1570977_3218.html
   "Dans un Proche-Orient rendu volatil par le "printemps arabe" et alors qu'une grande incertitude règne sur les conséquences de la démarche des Palestiniens aux Nations unies pour obtenir la reconnaissance de leur Etat, Israël juge prudent de faire baisser la tension qui s'est brusquement accrue avec deux pays-clés de la région qui furent longtemps ses alliés stratégiques, l'Egypte et la Turquie.
    Ces efforts ne préjugent pas de l'évolution des relations avec Le Caire et Ankara, tant il est évident que les conflits et différends en cause ne seront pas réglés de sitôt, mais les dirigeants israéliens sont conscients de l'urgence à garder la situation sous contrôle. Cette crainte d'une escalade diplomatique risquant de déboucher sur des initiatives plus belliqueuses se traduit par un ton plus conciliant, lequel trouve un écho en Egypte et, dans une moindre mesure, en Turquie.
    Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a rendu hommage, dimanche 11 septembre, à l'action des commandos égyptiens, qui ont exfiltré, vendredi soir de l'ambassade d'Israël au Caire, les six gardes de sécurité qui étaient menacés par les manifestants. Le gouvernement israélien a signifié son intention de renvoyer son ambassadeur "aussitôt que possible", ce qui risque de prendre un peu de temps. "Je suis heureux de constater qu'il y a d'autres forces en Egypte, notamment le gouvernement, qui sont désireuses de faire avancer la paix", a souligné M. Nétanyahou, en marquant la volonté de son pays de "préserver la paix" signée en 1979 avec son voisin du Sud. Cette insistance est d'autant plus justifiée, estime-t-on à Jérusalem, au moment où les Frères musulmans égyptiens réclament une "révision" des relations bilatérales.
    Les dirigeants israéliens s'inquiètent cependant de la tournure des événements au Caire, notamment de ce qu'ils estiment être une influence grandissante de l'islam radical, incarné par les Frères et les mouvements salafistes, et d'une perte de crédibilité de l'armée.
    La volonté de sauvegarder autant que possible une coopération avec la hiérarchie militaire égyptienne - qui a permis à Israël de maintenir l'étau sur la bande de Gaza - n'empêche pas les critiques : c'est, semble-t-il, parce qu'il n'arrivait pas à entrer en relation, dans la soirée de vendredi à samedi, avec le maréchal Mohammed Tantaoui, président du Conseil suprême des forces armées égyptiennes, que M. Nétanyahou s'est résolu à réclamer l'intervention du président américain, Barack Obama. Le premier ministre israélien a trouvé ainsi une bonne occasion de remercier le chef de la Maison Blanche et de se féliciter de l'"alliance forte entre Israël et les Etats-Unis", un rappel qui n'est pas anodin au moment où l'Etat juif, qui va être sur la sellette à l'ONU, ne peut guère compter que sur le soutien diplomatique de Washington. [...]
    Ces propos accommodants pourraient permettre d'apaiser dans l'immédiat les relations d'Israël avec ses deux puissants voisins. A plus long terme, l'environnement stratégique de l'Etat juif risque de s'assombrir d'autant plus vite que s'accentue le rapprochement entre l'Egypte et la Turquie. Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, était d'ailleurs attendu lundi au Caire."

- Israel's diplomatic ties with Egypt down to bare minimum, Barak Ravid (Haaretz) - "The few contacts that the Foreign Ministry had with the Egyptian leadership prior to the revolution became even more limited after it".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/israel-s-diplomatic-ties-with-egypt-down-to-bare-minimum-1.383848
   "The rioting at the Israeli embassy in Cairo over the weekend revealed the enormous difficulties in relations between Israel and Egypt in the post-Mubarak era. The fact that no direct contact was established during the incident with the head of the Supreme Council of the Armed Forces, Field Marshal Mohamed Hussein Tantawi, and that Israel was forced to rely on the U.S. in relaying messages to Egypt, are proof of the depth of the problem.
    Senior defense and foreign ministry officials said that in recent years, and much more since the revolution in Egypt, the channels of communication with Israel have diminished. They say that the nearly sole line of communication that continues to remain active is that of the head of the diplomatic-security bureau at the Defense Ministry, Amos Gilad, and two or three generals on the Egyptian Supreme Military Council and a few top intelligence officials in Egypt.
    "Gilad is responsible for the link with the Egyptian military leadership and is doing a terrific job, but if tomorrow he leaves his post, there is nearly no one else who has an intimate relationship with Egypt and who is capable of reaching agreement with them," a very senior Defense Ministry source said. "It is a very problematic situation."
    Even though Israel has a large embassy in Cairo, since the signing of the peace agreement between the two countries the vast majority of communications between Israel and Egypt passes through security and intelligence channels. During the final years of the Mubarak administration the leading Egyptian official conducting contacts with Israel was the head of Egyptian intelligence Omar Suleiman.
    The few contacts that the Foreign Ministry had with the Egyptian leadership prior to the revolution became even more limited after it. During the past six months there was only one high-level meeting between Egyptian and Israeli Foreign Ministry officials, when Foreign Ministry Director General Rafi Barak visited Cairo. The remaining exchanges were conducted at the level of ambassadors of the two countries.
    The prime minister's bureau also has almost no contacts with the current Egyptian leadership. The former national security adviser, Uzi Arad, used to visit Cairo for talks at least once a month, but his replacement, Ya'akov Amidror, has not visited Cairo since taking office. Most of the exchanges between Netanyahu and the Egyptian leadership are now being conducted through the Mossad. Netanyahu talks once every few weeks with the head of Egyptian intelligence, or with the head of the Supreme Military Council, Tantawi. [...]"

- Former Egyptian General Sameh Seif Al-Yazal Says Egyptian Press and Government Responsible for Attack on Israeli Embassy: They Made Rioter Out to Be a Hero (Al-Hayat, 10 septembre, Vidéo 1mn10) - "This is unacceptable".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3112.htm
   "- Sameh Seif Al-Yazal: "I hold the Egyptian press and the government responsible for yesterday's [attack on the Israeli embassy]. [...] Ahmad Shehata, who scaled [the embassy walls] to remove the flag the first time, was hailed as a hero by the Egyptian press. The prime minister received him in his office, and the state honored him, but what he did was illegal. [...] there must be a limit to this. When the story is blown out of proportion, and this young man is turned into a hero, and the press takes pictures of his parents and tells stories of his childhood, it makes him out to be a national hero – a kind of Saladin. This is unacceptable."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Joumblatt : "les armes du Hezbollah doivent être intégrées dans le cadre de l'Etat libanais" (Guysen) - un nouveau retournement de la part de la girouette la plus célèbre du Liban ?
http://www.guysen.com/news_Joumblatt-les-armes-du-Hezbollah-doivent-etre-integrees-dans-le-cadre-de-l-Etat-_326773.html
   "Le chef du parti socialiste progressiste libanais (PSP), Walid Joumblatt, a affirmé qu’il refuse le fait "de lier le destin du Liban à la libération des hameaux de Chebaa et de lier son avenir aux conflits qui ont lieu dans la région". Le député a également indiqué qu’"il est nécessaire de mettre en place une stratégie de défense nationale à travers laquelle les armes du Hezbollah seront intégrées dans le cadre de l’État libanais, comme prévu dans l’accord de Doha". "Lier les armes du Hezbollah à la question de naturalisation des Palestiniens gardera le Liban indéfiniment attaché aux conflits régionaux", a-t-il ajouté."

- Beyrouth : violents affrontements ce soir entre le Hezbollah et la Jamaa Islamiya à Bourj el-Barajneh, des blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Beyrouth-violents-affrontements-ce-soir-entre-le-Hezbollah-et-la-Jamaa-Islamiya-_326786.html
   "De violents affrontements se déroulent ce soir dans le quartier de Bourj el-Barajneh, localité de la banlieue sud de Beyrouth. Selon plusieurs médias, le conflit a éclaté près du camp de réfugiés palestiniens de Bourj el-Barajneh entre des membres du Hezbollah et ceux de la Jamaa Islamiya. L'armée libanaise n'est pas en mesure d'intervenir à cause de l’intensité des tirs, selon les médias locaux. Selon la télévision libanaise MTV, 10 membres du Hezbollah ont été blessés dans les échanges de tirs. La Jamaa Islamiya est un groupe politique islamiste de la mouvance des Frères musulmans."

- Le soulèvement en Syrie a fait au moins 2.600 morts, selon l'ONU (AP) - "La situation en Syrie est toujours terrible et je regrette vraiment que le gouvernement syrien n'ait pas laissé entrer mon équipe d'évaluation".
http://fr.news.yahoo.com/soul%C3%A8vement-syrie-fait-au-moins-2-600-morts-073517286.html
   "La Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme Navi Pillay a affirmé lundi que le soulèvement en Syrie avait fait au moins 2.600 morts en six mois. Navi Pillay a précisé que ce chiffre était basé sur "des sources fiables sur le terrain". Elle s'exprimait à l'ouverture d'une session de trois semaines du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) à Genève.
    Elle a également dit que ses services continuaient à se voir refuser l'accès à la Syrie par le gouvernement de Bachar El-Assad. "La situation en Syrie est toujours terrible et je regrette vraiment que le gouvernement syrien n'ait pas laissé entrer mon équipe d'évaluation", a-t-elle déclaré. Le HCDH a organisé au mois d'août une réunion extraordinaire sur la Syrie, demandant à Damas de mettre fin à la répression contre les manifestants anti-gouvernementaux."

- Le blocage d'une résolution à l'ONU contre la Syrie est "un scandale", selon Paris (AFP) - "Alliée de longue date de la Syrie, à laquelle elle fournit des armements, la Russie bloque depuis des mois une condamnation du régime syrien au Conseil de sécurité de l'ONU". Et pourtant, on peut parier que ce veto-là est loin, bien loin de choquer autant l'opinion mondiale que... le veto américain contre le tracé unilatéral des frontières palestiniennes.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/12/le-blocage-d-une-resolution-a-l-onu-contre-la-syrie-est-un-scandale-selon-paris_1571172_3218.html
   "Le ministère des affaires étrangères français a vivement dénoncé, lundi 12 septembre, le "scandale" que constitue le blocage à New York d'une prise de position de l'ONU sur la répression des manifestations en Syrie. Le porte-parole du ministère, Bernard Valero, a notamment condamné le "meurtre révoltant" sous la torture d'un jeune militant récemment tué, Ghiyat Matar. "Jusqu'à quand la communauté internationale restera-t-elle aveugle et muette devant cette succession ininterrompue de crimes ? C'est la question que nous posons aujourd'hui", a martelé le diplomate. [...]
    Alliée de longue date de la Syrie, à laquelle elle fournit des armements, la Russie bloque depuis des mois une condamnation du régime syrien au Conseil de sécurité de l'ONU. Lundi encore, le président Dmitri Medvedev a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'exercer des "pressions supplémentaires" sur Damas, appelant à l'adoption d'une résolution "ferme mais équilibrée" sans sanctions "automatiques".
    Mercredi dernier, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait opposé une fin de non-recevoir aux appels de son homologue français, Alain Juppé, en visite à Moscou, à se joindre aux efforts des Occidentaux pour faire cesser des "crimes contre l'humanité" en Syrie. La Russie est opposée au départ du président Al-Assad, réclamé par les Occidentaux, et a désapprouvé l'embargo de l'Union européenne sur les importations de pétrole syrien pour sanctionner le régime de Damas. [...]"


Monde arabe

- Libye : l'islam, "source de législation" (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00674-libye-l-islam-source-de-legislation.php
   ""L'islam sera la principale source de la législation" dans la nouvelle Libye, a déclaré lundi soir le président du Conseil national de transition (CNT), Moustapha Abdeljalil, dans son premier discours en public à Tripoli. Le numéro un du CNT a tenu ces propos devant des milliers de Libyens réunis sur la Place des martyrs à Tripoli, au surlendemain de son arrivée dans la capitale, qu'il visite pour la première fois depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi le 17 février dernier."


Turquie

- Erdogan : l'arraisonnement du Mavi Marmara, un casus belli (Reuters)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257443692&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Selon le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, l'arraisonnement du Mavi Marmara le 31 mai dernier par un commando de Tsahal constitue un casus belli. Des propos exprimés au cours d'une interview récente accordée à l'agence de presse Anatolie. L'assaut israélien contre la flottille, dont l'objectif affiché était de briser le blocus légal de Gaza, avait couté la vie à neuf activistes turcs.
    L'agence Anatolie a publié dimanche soir la retranscription originale, en langue turque, d'un entretien accordé la semaine dernière par Erdogan à la chaîne de télévision panarabe Al Jazeera. Le compte-rendu comprenait des propos prononcés par le Premier ministre turc et non diffusés par la chaîne ainsi que la retranscription originale de commentaires sensibles retransmis uniquement en langue arabe.
    Parmi les éléments inédits donc, la déclaration prononcée par Erdogan selon qui le raid meurtrier de Tsahal contre le Mavi Marmara aurait justifié le déclenchement d'une guerre. "L'attaque intervenue dans les eaux internationales n'est pas conforme à la loi internationale. En fait, il s'agissait d'un motif de guerre. Toutefois, la grandeur qui sied à la Turquie nous a décidé d'agir avec patience", a-t-il dit. [...]"
- Turkish Prime Minister Erdogan: Israel's Attack on the Mavi Marmara Constitutes a Casus Belli; There W
ill Be More and More Turkish Warships in the Eastern Mediterranean (Al-Jazeera TV, 11 septembre, Vidéo 7mn49) - "Israel is behaving like a spoilt child".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3113.htm
   "- Recep Tayyip Erdoğan: The measures we have taken are only the beginning. As you know, we have taken five measures, and we will see the results of these measures in the days, weeks, and perhaps months to come. Israel must realize that it is accountable for its actions, past and present. It will realize this. We have seen that Israel has never observed any of the resolutions issued by the UN General Assembly or Security Council. Israel is behaving like a spoilt child. The military attack that took place in international waters against the Mavi Marmara on May 31, 2010 was not in keeping with any international laws or rights. This attack constitutes a casus belli, but we chose to act in a manner befitting the greatness of Turkey, and we adopt a patient position. [...]
    Israel adamantly refuses to apologize and to pay compensation. It also refuses to lift its siege on Gaza. By its insistence upon these political issues, Israel has rendered its relations with Turkey non-existent, and has doomed itself to remain alone. Now even the West views Israel in a different light. [...]"
- Erdogan : l’honneur du peuple turc est plus important que nos relations avec Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Erdogan-l-honneur-du-peuple-turc-est-plus-important-que-nos-relations-avec-Israe_326749.html
   "Dans une interview accordée lundi au journal égyptien A-Shourouk, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré à propos des relations de son pays avec Israël, que « l’honneur et le sang du peuple turc avait beaucoup plus d’importance que nos relations avec Israël »."

- L’axe Ankara-Le Caire, Smadar Péri, Itamar Eichner & Binyamin Tobias (Yediot Aharonot) - "l’OTAN a adressé des messages fermes à la Turquie, lui demandant de s’abstenir de toute provocation et de ne pas menacer d’utiliser la force en Méditerranée".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-12-septembre.html
   "Alors que la crise face à la Turquie et à l’Egypte est à son comble, le Premier ministre turc arrivera aujourd’hui au Caire. Le Premier ministre Erdogan avait l’intention de se rendre aussi à Gaza, mais les dirigeants du Conseil militaire égyptien ont fait pression pour que cette visite soit annulée.
    Au cours de sa visite au Caire, M. Erdogan rencontrera le maréchal Hussein Tantawi et le Premier ministre Assam Sharaf. Il se rendra aussi au siège de la Ligue arabe et prononcera un discours à l’université du Caire. Un accord sur la création d’un Conseil de coopération stratégique turco-égyptien devrait également être signé. Il s’agit de la première visite d’un Premier ministre turc depuis quinze ans.
    Malgré les éclaircissements de responsables turcs, qui ont indiqué avant-hier que les menaces du Premier ministre Erdogan, selon lesquelles la marine turque accompagnerait les prochaines flottilles pour Gaza, avaient été sortis de leur contexte, l’ambassadeur d’Egypte en Turquie, Abd Rahman Salah a-Din, a déclaré hier que la Turquie et l’Egypte « renforceront leur coopération en Méditerranée pour garantir la libre navigation ».
    Par ailleurs on a appris que suite à ces menaces du Premier ministre Erdogan, l’OTAN a adressé des messages fermes à la Turquie, lui demandant de s’abstenir de toute provocation et de ne pas menacer d’utiliser la force en Méditerranée. A Jérusalem on estime que ce sont ces messages en provenance de Washington et de l’OTAN qui ont poussé l’entourage du Premier ministre turc à fournir des éclaircissements."

- Erdogan en Egypte sur fond de rivalités régionales, Andrew Hammond & Edmund Blair (Reuters) - "Il va se servir de son voyage au Caire comme d'un baromètre pour mesurer sa popularité dans l'opinion arabe mais certains dirigeants risquent de ne pas être contents de le voir exploiter cette popularité".
http://fr.news.yahoo.com/erdogan-en-egypte-sur-fond-rivalit%C3%A9s-r%C3%A9gionales-085118958.html
   "Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan doit rencontrer lundi les chefs militaires qui assurent le gouvernement intérimaire en Egypte au moment où Ankara et Le Caire ont vu leurs relations diplomatiques se dégrader avec Israël. Cette visite d'Erdogan sera suivie par un déplacement en Libye et en Tunisie, les deux autres pays d'Afrique du Nord ayant accompli leur révolution, soulignant la volonté du gouvernement turc de développer son influence dans la région.
    L'Egypte s'est longtemps considérée comme une voix prépondérante dans le monde arabe mais le rôle de la Turquie n'a cessé de s'accroître en même temps que sa puissance économique et que sa position ferme à l'égard d'Israël qui lui a valu des louanges parmi les Arabes. "Il est certain que va naître une rivalité régionale. L'Egypte n'est pas en mesure d'assumer un tel rôle pour le moment et Erdogan essaie de tirer avantage de cette situation", explique Adel Soliman, directeur du Centre international d'études prospectives et stratégiques du Caire. [...]
    En dépit de ces contentieux [envers Israël], il est peu probable que l'Egypte et la Turquie décident d'ouvrir un front commun politique contre Israël. "Je ne crois pas qu'on puisse assister à un accord important sur la question israélienne", a estimé Soliman. "Il y a beaucoup d'exagération. Cela a plutôt un caractère spectaculaire que pratique". L'Egypte a bénéficié d'une manne de plusieurs milliards de dollars de la part des Etats-Unis depuis la signature des accords de paix de 1979. Les généraux du Conseil supérieur des forces armées (CSFA) qui assure la transition vers la démocratie après la chute d'Hosni Moubarak savent que ce paramètre doit être mis en regard de la colère de l'opinion publique.
    Pour Uzi Rabi, spécialiste du Proche-Orient à l'université de Tel Aviv, "la visite d'Erdogan fait partie de sa stratégie pour asseoir la position de son pays dans le monde arabe." "Il va se servir de son voyage au Caire comme d'un baromètre pour mesurer sa popularité dans l'opinion arabe mais certains dirigeants risquent de ne pas être contents de le voir exploiter cette popularité", a ajouté Uzi Rabi. Erdogan doit rencontrer le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, qui dirige le CSFA, et devrait s'exprimer devant la Ligue arabe basée au Caire."


Iran

- Iran parliament voices support for attack on Israeli embassy in Cairo (DPA)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/iran-parliament-voices-support-for-attack-on-israeli-embassy-in-cairo-1.383963
   "The Iranian parliament on Monday applauded the recent attack against the Israeli embassy in the Egyptian capital of Cairo, state media reported. Ismaeil Kowsari, foreign policy committee spokesman, said the members of parliament had voiced full support for "the ransacking" of the embassy by Egyptian Muslims, news network Press TV reported. [...] The Iranian establishment hopes that political changes in Cairo could force Egypt to revise its diplomatic relations with Israel."

- Cheney: Israel would strike Iran to prevent it from achieving nuclear weapons, Shlomo Shamir (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/cheney-israel-would-strike-iran-to-prevent-it-from-achieving-nuclear-weapons-1.383972
   "Former U.S. Vice President Dick Cheney believes Israel would attack Iran to prevent it from achieving nuclear weapons capacity, he said in an interview aired Monday. When asked about the possibility of an Israeli preemptive attack against Iran, Cheney told Newsmax TV that "Iran represents an existential threat, and [the Israelis] will do whatever they have to do to guarantee their survival and their security.”
    Cheney said his assessment did not come from consultation with a particular Israeli leader, but was rather a reflection of a number of discussions with Israeli officials. “I can’t attribute it to any one particular Israeli leader. I wouldn’t want to do that," he said. Nevertheless, he added that he "had a number of conversations with a lot of Israeli officials, and I think they correctly perceive Iran as a basic threat.” [...]"

- Iran : 3 indépendantistes kurdes tués (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/12/97001-20110912FILWWW00368-iran-3-independantistes-kurdes-tues.php
   "Les forces iraniennes ont tué la semaine dernière trois membres du parti indépendantiste kurde Komaleh, dont un accusé de la mort de trois policiers, selon le ministre du Renseignement Heydar Moslehi cité aujourd'hui par le site de la télévision d'Etat. "Trois membres du groupe terroriste Komaleh ont été tués lors d'un affrontement avec les forces des services de renseignements il y a deux nuits", a indiqué M. Moslehi à l'issue d'un conseil des ministres dimanche soir. Les trois hommes "préparaient une action terroriste mais nous l'avons déjouée", a ajouté le ministre, en précisant que l'un d'eux était "responsable de la mort de trois policiers il y a un an". Il n'a pas précisé le lieu ni les circonstances de l'affrontement. [...]
    Les différents bilans publiés par Téhéran ont fait état de plus de 30 morts, dont le commandant adjoint du PJAK, et 40 blessés dans les rangs des rebelles depuis la reprise des combats le 2 septembre. Au moins 20 Gardiens de la révolution ont également été tués dans les combats, selon les informations éparses publiées dans la presse iranienne depuis cette date."


Europe

- ONU : les Européens soutiennent massivement les Palestiniens (JP) - "69 % des Français et 71% des Allemands se prononcent pour la reconnaissance de l'Etat palestinien".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257442657&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Selon un sondage d'opinion publié lundi par le quotidien britannique The Guardian, la majorité des citoyens du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne estiment que leur gouvernement devrait voter en faveur de la reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU ce mois-ci. Le sondage, réalisé par YouGov pour le compte d'Avaaz, révèle que 59 % des Britanniques sont en faveur de la demande d'adhésion palestinienne à l'ONU, tandis que 69 % des Français et 71% des Allemands se prononcent pour. Les citoyens de ces trois nations européennes soutiennent également massivement le droit des Palestiniens à disposer de leur propre État indépendant : 71% au Royaume-Uni, 82% en France et 86% en Allemagne, rapporte The Guardian.
    Mais malgré ce large soutien de la rue européenne à l'Etat palestinien, aucun de ces trois gouvernements n'a officiellement annoncé ses intentions de vote pour la candidature palestinienne à l'ONU le 20 septembre. Et les différences d'approches entre les nations de l'U.E concernant ce dossier ont une nouvelle fois rejailli lors de la rencontre des ministres européens des Affaires étrangères réunis en Pologne plus tôt ce mois-ci. "Jusqu'à présent, les positions de l'UE sont très divergentes", admet le chef de la diplomatie autrichienne, Michael Spindelegger. [...]"
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