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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 22:49

Israël

- ONU : les Arabes israéliens probablement solidaires, Yaakov Lappin (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257443538&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] L'inspecteur-général, Yochanan Danino, s'est exprimé à l'occasion de la onzième conférence annuelle organisée par l'Institut du contre-terrorisme. [...] S'agissant de l'éventuelle reconnaissance de l'Etat palestinien, Danino dit s'attendre à des manifestations de soutien des Arabes israéliens et des Palestiniens à cette déclaration. "Dans pareil cas, je demanderai aux forces de police d'agir comme ils l'ont fait avec les manifestants du mouvement des tentes, avec patience et sensibilité, en privilégiant le dialogue, et éviter ainsi que la situation ne dégénère". "Septembre pose un nouveau défi à la police israélienne. Chaque incident de ce type s'avère potentiellement explosif, et il incombe à la police d'agir avec sagesse", a-t-il ajouté.
    La police a mis en place 16 centres spéciaux de commande dans tout le pays, spécifiquement chargés de former et entraîner la police antiémeute, afin de contenir rapidement les débordements, sans l'utilisation d'armes létales. Le département logistique de la police a ainsi développé un certain nombre de nouveaux moyens de dispersion de foule, en plus des moyens habituels, canons à eau, bombes lacrymogènes, et autres grenades."

- Vers un duel Yacimovich - Peretz, Gil Hoffman (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257444014&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le destin du parti travailliste se décidera le 21 septembre prochain, entre les députés Shelly Yacimovich et Amir Peretz. Aucun des deux n'a en effet réussi à franchir la barre des 40% des voix synonyme de victoire ce lundi. Alors que le décompte des voix est à peu près terminé au QG du parti travailliste au collège académique de Beit Berl, les deux candidats sont à égalité, Yacimovitch ayant recueilli 32% des voix contre 31% pour Peretz. Isaac Hezog voit ses ambitions lui échapper avec seulement 25% des suffrages. Enfin, Amram Mitzna arrive dernier, ne recueillant que 12% des votes. [...]
    Selon les premières données diffusées par la parti travailliste, le taux de participation était relativement élevé, à 65% des membres. Il était beaucoup plus bas dans les secteurs arabes et druzes, et particulièrement élevé dans le sud. Contrairement à une tradition travailliste bien établie, peu d'irrégularités ont été observées et aucun bureau de vote n'a donc été disqualifié."

- Friend Request Pending (Vidéo 2mn50) - Une vidéo assez amusante sur l'aspiration "facebookienne" d'Israël à se faire des amis.
http://www.youtube.com/watch?v=sVS92TXthg4&feature=player_embedded
   "The "Friend Request Pending..." campaign aims to engage students and campus communities, highlighting the Israeli commitment to peace and demonstrating that a lasting solution requires cooperation between the parties, not unilateral moves.
    The campaign has a Facebook motif, demonstrating that Israel has tried to make 'friends' with its neighbors, but the friendship has rarely been reciprocated. The campaign includes a series of entertaining, informative cards and posters for display and distribution on campus; a sensational viral video; and an emergency mobilization guide that includes talking points, ways to take action, and additional resources.
    "Friend Request Pending..." communicates that Israelis want peace, and have proven it. The obstacle to Middle East peace is the lack of a responsible peace partner in the Palestinian leadership. Bypassing direct talks with Israel and defying the United States, the Palestinian leadership is turning its back on previous commitments to cooperation, in an effort to isolate and delegitimize the Jewish State."

- Rosh Hashanah Rock Anthem (Vidéo 3mn09) - les religieux aussi peuvent s'y connaître en hip-hop.
http://www.youtube.com/watch?v=T_M5-qthA8w&feature=player_embedded
   "Rosh Hashanah - Get ready for the and Jewish High Holidays with this video."


Gaza & Hamas

- Sortir de Gaza par l'Egypte reste un calvaire, Nadéra Bouazza (L'Express) - mais ce côté-là de la frontière suscite toujours l'indifférence de l'opinion européenne.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/sortir-de-gaza-par-l-egypte-reste-un-calvaire_1028136.html#xtor=AL-447
   "[...] "J'ai cru à un changement le jour du départ d'Hosni Moubarak, le 11 février", se souvient Ahmed, un Gazaoui d'une trentaine d'année, étudiant en France. "J'ai grandi avec l'image omniprésente de ce pharaon, si bien que la perspective de la paix avec Israël me paraissait moins improbable qu'un départ du raïs égyptien", commente Ahmed. Fin mai, quand l'Egypte a renoué avec Gaza, et annoncé qu'elle allait ouvrir sa frontière, des milliers de Palestiniens se sont rués vers le point de passage, avec l'espoir que s'ouvrent les portes de Rafah.
    Mais les annonces n'étaient pas très claires : "J'ai d'abord cru que la frontière serait ouverte toute la journée, mais très vite les autorités ont indiqué que le point de passage ne serait ouvert qu'entre 9h et 17h. Et seuls les hommes de plus de 40 ans et les étudiants pouvaient entrer et sortir sans visa", confie Ahmed. Seulement 500 personnes sont autorisées à passer chaque jour par Rafah, et la liste d'attente est sans fin. "Si tu arrives au point de passage en juin, tu n'es pas sorti avant le mois de septembre", ironise Ahmed. [...]"


Judée-Samarie

- Ces derniers mois, treize cellules terroristes du Hamas ont été démantelées en Judée-Samarie (Blog Tsahal)
http://blogtsahal.wordpress.com/2011/09/13/ces-derniers-mois-treize-cellules-terroristes-du-hamas-ont-ete-demantelees-en-judee-samarie/
   "Au cours des six derniers mois, le Shabak (Service de Sécurité Intérieure) a informé Tsahal et la Police Israélienne de la présence en Judée-Samarie de treize cellules terroristes du Hamas. Grâce à ces informations, des dizaines de militants du Hamas ont été arrêtés ces derniers mois dans le cadre d’opérations militaires. Les cellules terroristes avaient planifié des attentats dont les préparatifs ont été interrompus à différents stades.
    L’interrogatoire des détenus a révélé qu’ils avaient pour but d’enlever des soldats. Certains d’entre eux avaient prévu des attaques de grande ampleur. L’une de ces cellules terroristes est même arrivée à ses fins. La cellule en question, située à Hébron, a fait exploser une bombe près du Centre de Convention International de Jérusalem en mars 2011. Cette attaque avait provoqué le décès d’un homme et des dizaines de citoyens israéliens avaient été blessés. D’autres attaques terroristes ont été déjouées avant d’avoir lieu et des militants ont été arrêtés.
    D’autres interrogatoires ont permis de mettre en évidence que les commanditaires se trouvent à l’étranger et qu’ils recrutent directement des terroristes en Judée-Samarie au sein des prisons israéliennes. Ce système de recrutement semble être le coeur d’un fonctionnement bien huilé qui comprend également des transferts d’armes et d’argent aux terroristes. Les cellules terroristes de Judée-Samarie sont dirigées à distance par la direction du Hamas en Syrie et dans la bande de Gaza. Elles bénéficient également de leurs soutiens logistique et financier. Les responsables du Hamas à Gaza contribuent largement à la planification et au financement de ces cellules et essaient de transférer des armes depuis le désert du Sinaï vers la Judée-Samarie.
    Ces enquêtes ont révélé que des cadres terroristes du Hamas emprisonnés en Israël depuis déjà un certain temps sont chargés de recruter des jeunes en fin de peine, de les former, de leur apprendre comment s’organise une cellule terroriste et de les aider à planifier d’éventuels attentats. Ces terroristes expérimentés occupent donc une place centrale dans le processus de création de ces cellules. [...]"


"Processus de paix"

- Etat palestinien/dernière ligne droite : la 66e Assemblée générale de l'ONU s'ouvre à New York (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Etat-palestinien-derniere-ligne-droite-la-66e-Assemblee-generale-de-l-ONU-s-ouvr_326915.html
   "La 66ème Assemblée générale des Nations unies s’est ouverte mardi à New York. Le Qatar assume la Présidence de l'Assemblée tandis que le Liban décroche la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de septembre. Deux postes de direction donc aux mains de pays arabes. La semaine prochaine, le président palestinien Mahmoud Abbas et le représentant israélien s’exprimeront devant l’auditoire, avant le vote sur l’adhésion de l’Etat palestinien. Nul ne sait toutefois qui de Shimon Peres ou de Benjamin Netanyahou représentera l’Etat juif."
- Ayalon : toute mesure unilatérale palestinienne rendra caduque tous les accords passés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ayalon-toute-mesure-unilaterale-palestinienne-rendra-caduque-tous-les-accords-pa_326918.html
   "Le Vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, met en garde. Si les Palestiniens décident d’adopter finalement des mesures unilatérales, Israël envisagera de modifier le statut de Jérusalem-Est et des implantations de Judée-Samarie. "Tous les accords seront annulés", prévient M. Ayalon."

- Obama : La demande de reconnaissance palestinienne est "une distraction" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257443936&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La demande de reconnaissance de l'AP à l'Onu est une "distraction", et n'aidera à résoudre aucune des questions sur le terrain, a déclaré le président des Etats-Unis Barack Obama, lundi soir, selon l'AFP. "Le problème sera uniquement résolu par un accord mutuel entre les Israéliens et les Palestiniens", a affirmé Obama au cours d'une table ronde avec des journalistes hispaniques. Le président a ajouté que les Etats-Unis opposeront leur véto à toute tentative de faire passer la reconnaissance d'une Etat palestinien au Conseil de sécurité. "J'ai dit publiquement que si cela arrivait a Conseil de sécurité, nous nous y opposerons avec force," a déclaré Obama, ajoutant néanmoins que si les Palestiniens présentaient leur requête devant l'Assemblée Générale, les Etats-Unis n'ont pas plus d'influence que tout autre pays.
    Cependant le président a également appelé Israël à ne pas prendre de mesures pour empêcher l'AP d'accéder à des fonds, ce qui entraverait les efforts de sécurité en Judée et Samarie. "Ceci ne ferait que du mal à Israël, et ne l'aiderait pas", a-t-il dit."
- Palestiniens à l'ONU : une "diversion" qui ne résoudrait rien, selon Obama (AFP) - "Ce qui va se passer à New York pourrait attirer l'attention des médias, mais cela ne va pas changer ce qui se passe sur le terrain tant que les Israéliens et les Palestiniens ne négocient pas".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00378614-palestiniens-a-l-onu-une-diversion-qui-ne-resoudrait-rien-selon-obama-218469.php
   "[...] La démarche palestinienne "est une diversion (qui) ne résout pas le problème. Cette question ne sera résolue que si les Israéliens et les Palestiniens se mettent d'accord", a affirmé M. Obama dans un entretien accordé à plusieurs journalistes hispanophones, dont un de l'AFP. "Ce qui va se passer à New York pourrait attirer l'attention des médias, mais cela ne va pas changer ce qui se passe sur le terrain tant que les Israéliens et les Palestiniens ne négocient pas. C'est notre position, et elle n'a pas changé", a souligné le président.
    "Les Palestiniens estiment qu'ils peuvent se doter de moyens de pression en obtenant une reconnaissance aux Nations unies. Leur intention, je crois, est de passer par l'Assemblée générale. Nous (les Etats-Unis, NDLR) n'avons qu'un vote à l'Assemblée générale. Il y a de toute évidence beaucoup de pays qui sont prêts à soutenir les Palestiniens, selon ce que sera la résolution", a observé M. Obama. "C'est très différent d'aller au Conseil de sécurité (...) j'ai déjà dit en public que si (cette question) était présentée au Conseil de sécurité, nous nous y opposerions avec force", a-t-il rappelé.
    "A l'Assemblée générale, nous avons moins d'influence sur le processus. Nous allons continuer à parler à toutes les parties concernées pour faire en sorte que toute action qui se déroule à New York puisse déboucher sur un redémarrage des négociations", a encore affirmé le président. "Nous soutiendrons tout ce qui aidera à créer des négociations directes, nous nous opposerons à tout ce qui les empêchera de se dérouler", a-t-il résumé.
    Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé dimanche que les Palestiniens étaient déterminés à présenter cette demande à l'ONU, malgré les "menaces" américaines de suspendre leur aide financière."
- Obama: Palestinian statehood vote at UN would be counterproductive (DPA) - "the UN is a distraction, does not solve the problem".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/obama-palestinian-statehood-vote-at-un-would-be-counterproductive-1.384174
   "U.S. President Barack Obama said Monday that if the Palestinians try to achieve statehood in the United Nations Security Council, the U.S. would oppose the proposal. "If this came to the Security Council we would object very strongly, precisely because we think it would be counterproductive. We don't think that it would actually lead to the outcome that we want, which is a two-state solution," he told Spanish-language media in an interview. [...] "What we've said is that going to the UN is a distraction, does not solve the problem," he said. "This issue is only gonna be resolved by Israelis and Palestinians agreeing to something." [...]"

- Palestiniens à l'ONU : nouvelle mission des émissaires américains (AFP)
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00378929-palestiniens-a-l-onu-nouvelle-mission-des-emissaires-americains-218797.php
   "Des émissaires de l'administration Obama vont retourner au Proche-Orient dans le cadre des efforts américains pour dissuader les Palestiniens de présenter un projet d'adhésion à l'ONU de leur Etat, a annoncé mardi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. [...] "Quoi qu'il se produise ou pas à l'ONU, cela ne provoquera pas, le lendemain, le genre de changement que les Etats-Unis souhaitent voir", à savoir une solution à deux Etats, a plaidé Mme Clinton : "Les négociations directes entre les parties sont le seul moyen d'arriver à une solution durable. C'est une voie qui passe par Jérusalem et Ramallah, pas par New York"."

- UN diplomats say countries intimidated into supporting Palestinian bid, Shlomo Shamir (Haaretz) - "Diplomats have pointed to Australia as an example of this intimidation".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/un-diplomats-say-countries-intimidated-into-supporting-palestinian-bid-1.384263
   "Diplomats in the UN said their support for the Palestinian statehood bid stems from fear of revenge from Muslim and Arab nations loyal to the Palestinian cause. Sources said some countries will support the Palestinians not because they believe in their cause, but because Muslim and Arab countries may take punitive measures against them when they will need support in the Security Council or in bids to be appointed to important UN bodies. [...]
    Diplomats have pointed to Australia as an example of this intimidation. Australia is already pushing its nomination for a seat on the UN Security Council next year, and is expected to weigh its steps carefully so as not anger the Muslim and Arab nations and the Nonaligned Bloc. Canada, on the other hand, has failed in promoting its nomination for a seat, not least because of its support for Israel. The Palestinian bid is not very popular among diplomats, who say it is "a nuisance we would like to have behind us."
    Ambassadors in New York agree with Israel's position that the Palestinian bid is a wrong move that may bring unwanted results. Yet they say Israel is to blame as it has failed to present any political initiatives, leading to a lengthy political deadlock."

- Palestine : "Une petite chance" de compromis, selon Juppé (AFP) - "S'il y a confrontation, ce sera un échec pour les Etats-Unis, ce sera un échec pour les Européens qui vraisemblablement se diviseront, ce sera un échec pour Israël".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/13/97001-20110913FILWWW00419-palestine-une-petite-chande-juppe.php
   "En visite en Chine jusqu'à mercredi, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a estimé aujourd'hui, à Pékin, qu'il restait une "petite chance" d'éviter une "confrontation" à l'ONU, où les Palestiniens ont l'intention de demander, le 20 septembre, la reconnaissance de leur Etat. "Cette petite chance serait d'arriver à un projet de résolution qui serait acceptable pour un grand nombre de pays", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.
    "Nous sommes en train d'y travailler en liaison avec la Ligue arabe qui s'est réunie hier au Caire et qui doit se réunir encore aujourd'hui, en liaison avec les Palestiniens, en liaison avec les Britanniques, (et en liaison avec la chef de la diplomatie européenne) Mme Catherine Ashton", a-t-il poursuivi. "S'il y a confrontation, ce sera un échec pour les Etats-Unis, ce sera un échec pour les Européens qui vraisemblablement se diviseront, ce sera un échec pour Israël qui se trouvera gravement isolé alors qu'il l'est de plus en plus, dans sa région et au-delà".
    Le gouvernement israélien est totalement opposé à cette demande unilatérale et mise sur l'opposition des Etats-Unis qui menacent d'utiliser leur veto au Conseil de sécurité qui doit valider toute demande d'adhésion à l'ONU. "C'est en fonction de ce qui va se passer que nous déterminerons notre position", a ajouté Alain Juppé lors d'une conférence de presse. "Nous prendrons nos responsabilités le moment venu"."

- Les Etats arabes soutiendront la création d'un Etat palestinien, Ayman Samir & Seham Eloraby (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/les-etats-arabes-soutiendront-la-cr%C3%A9ation-dun-etat-070837931.html
   "Les Etats membres de la Ligue arabe soutiendront la reconnaissance d'un Etat palestinien devant les Nations unies la semaine prochaine malgré l'opposition des Etats-Unis, a indiqué le Premier ministre du Qatar, lundi. [...] "Les pays arabes ont décidé de présenter aux Nations unies une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien de plein droit avec comme capitale Jérusalem-Est", a dit le Premier ministre qatari, cheikh Hamad bin Jassim al Thani, président de la commission de soutien à la candidature palestinienne.
    "Lors de cette réunion, nous allons examiner les mesures qui ont été prises pour se présenter aux Nations unies", a-t-il déclaré avant le début d'une réunion à huis clos. Des diplomates ont expliqué ne pas savoir ce que les Palestiniens vont faire exactement lors de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'Onu le 19 septembre. Ils pourraient tenter d'obtenir un statut de "non membre" qui n'a besoin que d'une majorité simple des 193 pays membres. [...]"
- Etat palestinien : un diplomate saoudien met en garde Washington (AFP)
http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/721902/Etat_palestinien_%3A_un_diplomate_saoudien_met_en_garde_Washington.html
   "Les États-Unis doivent soutenir la demande de reconnaissance d'un État palestinien auprès de l'ONU s'ils ne veulent pas gâter la situation dans le monde arabe et créer une brèche dans les relations américano-saoudiennes, a estimé lundi le prince Turki al-Faiçal, ancien ambassadeur saoudien aux États-Unis. Il assure, dans un éditorial paru lundi dans le New York Times, qu'un veto américain face à la demande des Palestiniens de devenir le 194ème État membre des Nations unies entraînerait un déclin de l'influence des États-Unis, « une fragilisation de la sécurité israélienne, un renforcement de l'influence iranienne et l'augmentation des risques d'une nouvelle guerre » au Moyen-Orient.
    « La relation spéciale entre l'Arabie Saoudite et les États-Unis serait alors encore davantage considérée comme malsaine par la grande majorité des Arabes et des musulmans, qui réclament justice pour le peuple palestinien ». Si Washington impose son veto, l'Arabie Saoudite « ne sera plus en mesure de poursuivre sa collaboration avec les États-Unis comme elle l'a fait par le passé », a-t-il ajouté. « Les dirigeants saoudiens seraient alors dans l'obligation d'adopter une politique régionale plus indépendante et plus affirmée », a-t-il prévenu, avant de faire référence à l'intervention militaire récente de son pays à Bahreïn. [...]"

- Le chef d'Al-Qaïda désapprouve l'initiative palestinienne à l'Onu (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-chef-d-Al-Qaida-desapprouve-l-initiative-palestinienne-a-l-Onu_326878.html
   "Dans un message audio mis en ligne mardi à l'occasion du 10e anniversaire des attentats du 11-Septembre, le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri désapprouve le projet de l'Autorité palestinienne de demander l'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, estimant que cette démarche implique "la vente de la majeure partie de la Palestine et la reconnaissance d'Israël"."

- The Palestinians' U.N. Agenda, Alan M. Dershowitz (law professor at Harvard) - "Such recognition would set back the prospects for a negotiated peaceful resolution and would encourage the use of violence by frustrated Palestinians who will gain nothing concrete from the U.N.'s hollow action but will expect much from it" ; "The U.N. will be responsible for any ensuing bloodshed if it stokes the flames of violence by raising Palestinian expectations while lowering the prospects for a negotiated peace" ; "The job of the U.N. is to promote peace, not to retard it".
http://online.wsj.com/article/SB10001424053111903285704576558640428308026.html
   "As Egypt and Turkey increase tensions with Israel, the Palestinian Authority seeks to isolate the Jewish state even further by demanding that the United Nations accord Palestine recognition as a "state" without a negotiated peace with Israel. President Mahmoud Abbas described his playbook for seeking U.N. recognition while bypassing the step of negotiating a two-state solution: "We are going to complain that as Palestinians we have been under occupation for 63 years."
    What exactly happened 63 years ago? The U.N. recommended partitioning the former British mandate into two states: one Jewish, the other Arab. Israel and most of the rest of the world accepted that partition plan, and Israel declared itself the nation-state of the Jewish people. The United States, the Soviet Union and all the great powers recognized this declaration and the two-state solution that it represented.
    The Arab world unanimously rejected the U.N. partition plan and the declaration of statehood by Israel. The Arab population within Israel and in the area set aside for an Arab state joined the surrounding Arab nations in taking up arms. In defending its right to exist, Israel lost 1% of its population, many of whom were civilians and survivors of the recent Holocaust. Yet the current Palestinian leadership still insists on calling the self-inflicted wounds caused by its rejection of a two-state solution the "nakba," meaning the catastrophe.
    By claiming that the Palestinians "have been under occupation for 63 years" (as distinguished from the 44 years since the Arab states attacked Israel in 1967 and Israel occupied some lands of the invading nations), the Palestinian president is trying to turn the clock back to a time prior to Israel's establishment as a state based on the U.N.'s two-state proposal. In other words, the push for recognition by the U.N. of Palestine as a state, based on Mr. Abbas's complaint that the Palestinians have been under occupation for 63 years, is an attempt to undo the old work of the U.N. that resulted in Israel's statehood 63 years ago.
    Mr. Abbas's occupation complaint also explains why he is so adamant in refusing to recognize Israel as the nation-state of the Jewish people. Every Arab state is officially a Muslim state and yet, as in 1948, none of them is prepared to accept the permanent existence of a state for the Jewish people in the Middle East. Certainly some, including the Palestinian Authority, are prepared to mouth recognition of Israel as a state, so long as the so-called right of return remains for four million so-called refugees who, if they were to return in mass, would soon turn Israel into yet another Arab state.
    Mahmoud Abbas is generally a reasonable man, and many of the things he has recently said about the need for the two-state solution are also reasonable. But he talks out of two sides of his mouth: one for consumption by the international community and the other for consumption by the Palestinian street. His complaint about a 63-year occupation is clearly designed to signal to his constituents that he won't give up on the ultimate goal of turning Israel into a Palestinian state.
    If the General Assembly recognizes Palestine as a state without the need to negotiate with Israel, it will, in effect, be undercutting many of its own past resolutions, as well as many bilateral agreements reached between Israel and the Palestinian Authority. Such recognition would set back the prospects for a negotiated peaceful resolution and would encourage the use of violence by frustrated Palestinians who will gain nothing concrete from the U.N.'s hollow action but will expect much from it.
    We saw what happened when the Palestinian people came close to achieving statehood in 2000-'01—a prospect that was shattered by Yasser Arafat's rejection of the Clinton-Barak peace plan. Arafat's rejection, which even the Saudi ambassador to the U.S. at the time, Bandar bin Sultan, later called a "crime" against the Palestinian people, resulted in a bloody intifada uprising among Palestinians in which thousands of Palestinians and Israelis were killed. The U.N. will be responsible for any ensuing bloodshed if it stokes the flames of violence by raising Palestinian expectations while lowering the prospects for a negotiated peace.
    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has urged the Palestinians to return immediately to the negotiating table without any preconditions. There is no downside in doing so, since everything would then be on the table for negotiation, including the borders, the right of return, recognition of Israel as the nation-state of the Jewish people, the settlements and anything else the Palestinians would seek as part of a negotiated two-state peace.
    The job of the U.N. is to promote peace, not to retard it. So instead of discouraging negotiations by promising recognition, the U.N. should be demanding that the Palestinian leadership and the Israeli government begin negotiations immediately without any preconditions. That would be a positive step."


Egypte

- Egypt foreign ministry: Don't say peace with Israel is "forever" (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/09/egypt-foreign-ministry-dont-say-peace.html
   "Al Masry al Youm says that there were some media reports quoting Egyptian ambassador to Israel, Yasser Reda, as saying that Egypt's diplomatic relationship with Israel is "eternal." Egypt's Foreign Minister, Mohamed Kamel Amr, worked quickly to say that this is simply not true. A Foreign Ministry spokesman said that "these expressions or descriptions are contrary from known diplomatic phrasing. There is no such things "eternal relations" between countries. In addition, it is impossible that a career diplomat and veteran ambassador such as Ambassador Yasser Reda, known for his patriotism and efficiency, would make such a statement."
    Notice that the Foreign Ministry didn't say anything like "Of course, we want our relations with Israel to continue and to be strengthened." No, their reaction to the idea of a permanent peace with Israel is more akin to...horror. Glad they cleared that up in such a diplomatic way."

- Le Caire ferme Al Jazeera Egypt (Slateafrique.com) - "Al Jazeera Egypt est connue pour sa couverture attentive, voire sensationnelle, des manifestations de rues, dont l’attaque de l’ambassade israélienne au Caire".
http://www.slateafrique.com/39413/medias-egypte-le-caire-ferme-al-jazeera-egypt
   "Née dans le sillage de la révolution égyptienne, la nouvelle chaîne de télévision Al Jazeera Egypt semble ne plus plaire au pouvoir militaire de transition installé au Caire. Dimanche 11 septembre, les autorités ont en effet investi les locaux de la chaîne, qui a été forcée de cesser la diffusion de ses programmes. Le ministère de l’Intérieur égyptien a justifié ce raid en expliquant que la chaîne n’avait pas de licence d'émission et que des voisins s’étaient plaints du bruit.
    «Al Jazeera Egypt est connue pour sa couverture attentive, voire sensationnelle, des manifestations de rues, dont l’attaque de l’ambassade israélienne au Caire le 9 septembre», rappelle The New York Times. [...] Wahid Abdel Meguid, du Centre Al Ahram pour les études politiques et stratégiques juge sévèrement l’attitude des autorités égyptiennes, qui, selon lui, «ont agi comme s'il n’y avait pas eu de révolution». «Ce n’est pas une attaque contre une station, mais contre l’ensemble des médias». [...]"

- L'armée égyptienne va élargir le champ de la loi sur l'état d'urgence (AFP)
http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/721894/Larmee_egyptienne_va_elargir_le_champ_de_la_loi_sur_letat_durgence.html
   "Le champ de la loi sur l'état d'urgence va être élargi en Egypte après l'attaque contre l'ambassade d'Israël et les affrontements meurtriers avec les forces de l'ordre vendredi au Caire, a déclaré lundi un membre du conseil militaire qui dirige le pays. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a adopté un décret après cette "rupture de la sécurité publique" pour faire en sorte que la loi sur l'état d'urgence puisse s'appliquer aux grèves et à la "diffusion de fausses rumeurs", a déclaré le général Mamdouh Chahine, cité par l'agence officielle Mena. La loi sur l'état d'urgence, en vigueur depuis trente ans en Egypte, prévoit des dispositions policières et judiciaire hors du droit commun, en particulier le recours à des tribunaux d'exception et des restrictions aux libertés publiques. [...]
    Le ministre de l'Information Oussama Heikal avait estimé samedi que les "circonstances exceptionnelles exigent des mesures juridiques décisives". Pour Hossam Baghat, directeur d'une ONG, l'Initiative Egyptienne pour les droits de la Personne, "il s'agit d'une catastrophe pour les droits de l'Homme". "Cela ne revient pas seulement à renier la promesse de lever la loi, cela fait ressurgir l'un des pires aspects de l'ère Moubarak", a-t-il déclaré à l'AFP. [...]"

- La foule égyptienne accueille le Turc Erdogan en héros au Caire, Yasmine Saleh (Reuters) - "Un bon nombre des personnes présentes semblait se réclamer de la mouvance islamiste, et notamment de la confrérie des Frères musulmans, qui voit en Erdogan un modèle".
http://fr.news.yahoo.com/la-foule-%C3%A9gyptienne-accueille-le-turc-erdogan-en-070454273.html
   "Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a reçu un accueil enthousiaste à son arrivée en Egypte, au début d'une tournée en Afrique du Nord censée affirmer le rôle de la Turquie en tant qu'ami et soutien aux mouvements qui ont renversé plusieurs régimes autocratiques du monde arabe. Conforté par l'opinion publique arabe en ce qui concerne les dissensions actuelles entre Ankara et Israël, Erdogan doit s'exprimer devant la Ligue arabe à son siège au Caire et avoir des entretiens avec le Conseil suprême des forces armées qui dirige l'Egypte depuis que la rue a fait tomber le président Hosni Moubarak en février dernier.
    Le chef du gouvernement turc, qui a marqué son opposition avec les dirigeants israéliens depuis le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza en décembre 2008, a été accueilli à son arrivée, lundi soir, par le Premier ministre égyptien Essam Charaf, et acclamé par une foule enthousiaste de plusieurs milliers de personnes. La foule a acclamé et tapé dans ses mains lorsque les deux hommes se sont avancés sur le tarmac de l'aéroport du Caire pour la saluer. Un bon nombre des personnes présentes semblait se réclamer de la mouvance islamiste, et notamment de la confrérie des Frères musulmans, qui voit en Erdogan un modèle car il a réussi à imposer un islam modéré sur la scène politique turque, face à une armée qui veillait jalousement à la laïcité de l'Etat.
    "Erdogan, Erdogan ! Bienvenue de la part des Frères musulmans !", lisait-on sur une grande banderole, tandis que d'autres brandissaient des portraits d'Erdogan avec ces mots : "Turquie et Egypte main dans la main pour l'avenir" et "Erdogan un héros". "Je suis venu pour le remercier parce qu'il dit des choses que personne ne peut dire", expliquait un étudiant de 21 ans. Erdogan s'est saisi d'un micro pour s'adresser à la foule en arabe. "La paix soit sur vous !" et "Salut à la jeunesse et au peuple d'Egypte, comment allez-vous ?", a-t-il lancé.
    Cette visite d'Erdogan sera suivie par un déplacement en Libye et en Tunisie, les deux autres pays d'Afrique du Nord ayant accompli leur révolution, soulignant la volonté du gouvernement turc de développer son influence dans la région. L'Egypte s'est longtemps considérée comme une voix prépondérante dans le monde arabe mais le rôle de la Turquie n'a cessé de s'accroître en même temps que sa puissance économique et que sa position ferme à l'égard d'Israël qui lui a valu des louanges parmi les Arabes. [...]"


Liban & Hezbollah

- Liban : le Hezbollah barre l'accès de l'armée à l'un de ses hôpitaux (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-le-Hezbollah-barre-l-acces-de-l-armee-a-l-un-de-ses-hopitaux_326849.html
   "Selon la radio Voix du Liban, des militants du Hezbollah ont barré l'accès de l’armée libanaise à l’hôpital al-Rasoul al-Aazam, situé dans la banlieue-sud de Beyrouth. L'armée venait répertorier les membres de la milice chiite qui ont été blessés dans des affrontements lundi soir avec des Palestiniens à Bourj el-Brajneh."


Turquie

- Les avions militaires israéliens considérés comme "hostiles" par les systèmes de défense turcs, sur ordre d'Erdogan (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-avions-militaires-israeliens-consideres-comme-hostiles-par-les-systemes-de-d_326868.html
   "Le Premier ministre turc Erdogan aurait donné l'ordre à l'armée turque de modifier les systèmes de radar afin de recatégoriser les avions militaires israéliens en "cibles hostiles", selon le journal turc "Ankara's Star Gazete" qui précise que les systèmes de radar de la marine turque devraient être prochainement modifiés dans le même esprit."
- Report: Turkey no longer averting attacks on Israeli targets (Haaretz) - "as opposed to the old U.S. system which automatically identified all Israeli targets as a "friend"."
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/report-turkey-no-longer-averting-attacks-on-israeli-targets-1.384198
   "Turkey has developed a new identification system for its U.S.-made F-16 fighter jets, which will now allow them to fire at Israeli targets, the Iranian state-run news agency Press TV quoted a Turkish newspaper as reporting on Tuesday. According to the report, the new technology will allow Turkey to identify its enemies itself, as opposed to the old U.S. system which automatically identified all Israeli targets as a "friend," preventing Turkish fighter jets from firing at them, even if Turkish pilots were ordered to do so. The new Identification Friend or Foe will be put into place on all Turkish fighter jets and military vessels. [...]"

- Erdogan : Un affrontement militaire avec Israël n’est pas à l’ordre du jour, Avi Issacharof & Anshel Pfeffer (Haaretz) - "il semble que son intention principale soit de profiter de la crise entre Le Caire et Jérusalem pour renforcer sa nouvelle image de dirigeant sunnite prédominant".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-12-septembre,9281.html
   "Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a entamé hier une visite en Egypte au cours de laquelle il rencontrera le chef du Conseil militaire supérieur, Hussein Tantawi. Le Premier ministre Erdogan s’exprimera aujourd’hui devant la Ligue arabe puis, à l’opéra du Caire, il prononcera un discours qui s’adressera à l’ensemble de la « nation islamique ».
    Le Premier ministre turc a rejeté hier la possibilité qu’un conflit militaire puisse éclater avec Israël suite à l’intention de la Turquie de faire escorter par des navires militaires des bateaux turcs naviguant en Méditerranée, y compris ceux qui feraient route vers Gaza. Dans une interview au journal égyptien a-Shuruq, M. Erdogan affirme cependant que la marine turque est prête à toute éventualité, y compris au pire.
    Erdogan vient au Caire accompagné d’une délégation militaire et commerciale particulièrement importante, mais il semble que son intention principale soit de profiter de la crise entre Le Caire et Jérusalem pour renforcer sa nouvelle image de dirigeant sunnite prédominant. Il est cependant peu probable que le Conseil militaire supérieur égyptien soit très enthousiaste à l’idée qu’Erdogan échauffe les esprits alors que la situation est Egypte est déjà houleuse.
    Bien conscient que sa visite en Egypte intervient à un moment problématique, Erdogan a également l’intention d’exploiter aussi l’autre sujet brûlant au Proche-Orient, la demande palestinienne de reconnaissance d’un Etat par l’ONU. Le Premier ministre turc rencontrera le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et tentera de s’afficher comme le « défenseur numéro un » des Palestiniens.
    Les responsables militaires israéliens ont préféré ne pas réagir hier aux informations publiées par la presse turque et selon lesquelles la marine turque aurait l’intention de déployer trois bâtiments en Méditerranée. Officieusement, un haut responsable militaire a cependant estimé que ces informations ne sont pas très crédibles. [...]"

- Le premier ministre turc a entrepris au Caire sa tournée dans les pays du "printemps arabe" (AFP) - "Non seulement Israël pratique un terrorisme d'Etat contre les Palestiniens, mais il a commencé à agir de manière irresponsable".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/13/le-premier-ministre-turc-a-entrepris-au-caire-sa-tournee-dans-les-pays-du-printemps-arabe_1571346_3218.html
   "[...] M. Erdogan a renouvelé ses attaques contre l'Etat hébreux dans le journal égyptien Al-Shourouk : "Israël est devenu un enfant gâté. (...) Non seulement il pratique un terrorisme d'Etat contre les Palestiniens, mais il a commencé à agir de manière irresponsable." "Israël ne veut pas reconnaître ses erreurs ou que le monde autour de lui a changé", a-t-il ajouté [...] M. Erdogan, un fervent défenseur de la cause palestinienne devenu une figure populaire dans la rue arabe en raison de ses virulentes attaques verbales contre l'Etat hébreu, est arrivé au Caire en fin de soirée lundi. Mardi, il doit s'adresser à une réunion ministérielle de la Ligue arabe et s'entretenir avec les responsables égyptiens."
- Erdogan : la reconnaissance d'un Etat palestinien, une "obligation" (AFP) - "la politique agressive du gouvernement israélien menace l'avenir du peuple israélien".
http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/722053/Erdogan%3A_la_reconnaissance_dun_Etat_palestinien%2C_une_%22obligation%22.html
   "Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi que la reconnaissance d'un Etat palestinien était une "obligation", au moment où les Palestiniens se préparent à faire une demande en ce sens à l'ONU. "La reconnaissance d'un Etat palestinien n'est pas une option, c'est une obligation", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours au siège de la Ligue arabe au Caire. "Avant la fin de l'année, nous verrons la Palestine dans une situation très différente", a-t-il ajouté. M. Erdogan a également accusé Israël de "continuer à prendre des mesures irresponsables qui sapent sa légitimité" et affirmé que "la politique agressive du gouvernement israélien menace l'avenir du peuple israélien". [...]"

- Les ambitions d'Ankara en Méditerranée orientale, Guillaume Perrier (Le Monde) - "Le redéploiement des forces navales turques en Méditerranée envoie un signal fort à l'Etat juif, mais il conforte surtout une stratégie d'expansion que la Turquie, membre de l'OTAN, a laissé entrevoir ces dernières années" ; "La zone, qui a très peu été explorée, regorgerait d'hydrocarbures. Et Ankara se montre surtout attentif aux explorations menées dans les eaux chypriotes".
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/13/les-ambitions-d-ankara-en-mediterranee-orientale_1571536_3214.html
   "C'est un Recep Tayyip Erdogan sûr de sa popularité, qui a commencé, lundi 12 septembre au soir, une tournée de quatre jours en Afrique du Nord, sur les terres du "printemps arabe", en Egypte, en Tunisie puis en Libye. Accompagné de 250 hommes d'affaires, le premier ministre turc sera le premier chef de gouvernement à se rendre à Tripoli, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi. L'occasion de vendre le "modèle turc" et de conforter une influence grandissante dans la région.
    Le dirigeant turc arrive en Egypte auréolé d'une réputation de "champion du monde musulman", après une semaine de fortes tensions entre la Turquie et Israël. Ankara a décidé de geler ses liens diplomatiques et militaires avec l'Etat juif, le 2 septembre. [...] "Israël se comporte dans cette région comme les pirates dans le golfe d'Aden. Personne n'a le droit d'annexer ces eaux. S'ils le font, ils recevront une réponse de notre part", a ajouté le ministre des transports, issu d'une famille d'armateurs, Binali Yildirim. [...]
    Le redéploiement des forces navales turques en Méditerranée envoie un signal fort à l'Etat juif, mais il conforte surtout une stratégie d'expansion que la Turquie, membre de l'OTAN, a laissé entrevoir ces dernières années. "C'est la Turquie qui possède les plus longues côtes de cette partie de la Méditerranée", a justifié le ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. En 2010, l'état-major a créé une "task force navale méditerranéenne". Plus récemment, la marine turque a déployé quatre frégates, un sous-marin et un navire de soutien aux évacuations au large des côtes de Bengazi, dans le cadre des opérations menées par l'OTAN en Libye. Le gouvernement veut aussi accroître la coopération maritime avec l'Egypte. En faisant ainsi étalage de sa puissance de frappe navale, la Turquie dévoile ses ambitions dans cet espace maritime à fort enjeu stratégique.
    La motivation énergétique n'est pas la moindre. Le premier ministre turc l'a clairement laissé entendre : "Nous ne laisserons pas Israël exploiter seul les ressources de la Méditerranée. Ils ne pourront pas s'arroger ce droit. Nous avons pris des mesures", a lâché M. Erdogan, le 9 septembre. Israël a récemment découvert d'importants gisements de gaz offshore, ceux de Tamar et Leviathan. "Israël soutiendra et sécurisera ses plates-formes en Méditerranée", a répondu dimanche Uzi Landau, le ministre israélien de l'énergie. La zone, qui a très peu été explorée, regorgerait d'hydrocarbures. Et Ankara se montre surtout attentif aux explorations menées dans les eaux chypriotes. L'île de Chypre, divisée depuis 1974 et occupée, dans sa partie nord, par l'armée turque, est située à une centaine de kilomètres des côtes israéliennes.
    En 2008, une concession gazière a été accordée par Nicosie à la compagnie américaine Noble Energy, en partenariat avec un groupe israélien, le même consortium qui opère en Israël. Les forages d'exploration doivent débuter en octobre. En décembre 2010, Israël et Chypre ont signé un accord pour délimiter leurs frontières en mer et les zones d'exploitation d'hydrocarbures, déclenchant la fureur turque.
    Mais la Turquie ne reconnaît pas la légitimité de ce qu'elle nomme "l'administration grecque de Chypre" et réclame d'inclure les Chypriotes turcs dans une éventuelle négociation. Le ministre des affaires européennes, Egemen Bagis, a estimé "qu'il (était) illégal (de la part des Chypriotes) d'explorer des eaux qui ne leur appartiennent pas". "C'est pour de telles raisons que les pays entrent en guerre. C'est pour cela que nous entraînons une armée", a menacé le ministre."

- Que peut espérer la Turquie au sein du monde arabe ?, Christian Makarian (L'Express) - "Deux réserves régionales marquent les limites de la stratégie internationale d'Erdogan et soulignent de fortes contradictions".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/que-peut-esperer-la-turquie-au-sein-du-monde-arabe_1029566.html#xtor=AL-447
   "Son prestige va croissant, mais son embarras tout autant. Depuis le déclenchement des révolutions arabes, la Turquie, qui a tant investi au sud de la Méditerranée, navigue entre les écueils. Après avoir exprimé de vraies réticences lors de l'intervention de l'Otan en Libye, Ankara a opéré un retournement et a apporté son appui au Conseil national de transition. Même attitude envers la Syrie : embarrassés au début des manifestations hostiles au pouvoir, les hauts responsables turcs ont progressivement infléchi leur position, jusqu'à condamner maintenant, sans ambages, la ligne répressive et sanglante suivie par Bachar El-Assad. Ajoutons que c'est à Istanbul que les différentes forces de l'opposition syrienne ont procédé à leur jonction.
    En réalité, il n'y a guère que lors du "printemps" égyptien que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a pris fait et cause pour les manifestants dès les premières heures du soulèvement. Ce qui résulte d'une conjonction précise. D'une part, Moubarak, qui entendait jouer un rôle majeur en Méditerranée en raison du poids de son pays, faisait quelque part concurrence à Erdogan ; d'autre part, les Frères musulmans, dont les théories ont partiellement inspiré les islamistes turcs, ne pouvaient que bénéficier du renversement de régime.
    Le paradoxe veut que l'AKP turc jouisse d'une immense aura auprès des populations arabes, jusqu'à apparaître aux nouveaux leaders tunisiens, égyptiens ou libyens comme un modèle ou un exemple à suivre, mais qu'en même temps le printemps arabe vienne remettre en question les liens serrés que la diplomatie turque a su tisser dans les dernières années avec des régimes arabes désormais honnis. En cause, donc, le travail accompli par le patient et rusé ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, infatigable voyageur et théoricien du "bon voisinage", doctrine qui a produit un important rapprochement avec la Syrie d'El-Assad et l'Iran d'Ahmadinejad.
    Raison de plus pour mettre les bouchées doubles. Tantôt Erdogan recommence à défier Israël et exprime le souhait de se rendre à Gaza ; tantôt il effectue une tournée triomphale en Egypte, en Tunisie et en Libye. Au-dessus de cet activisme plane la volonté farouche de se poser en géant mondial. Avec une croissance économique flamboyante (8,9 % en 2010 et au moins 7 % attendus en 2011), la prospérité turque exerce une réelle force d'attraction, et pas seulement sur le monde arabe. Car la Turquie n'est pas un simple pont entre l'Orient et l'Occident, elle est le centre d'un triptyque, Europe - Moyen-Orient - Asie, qui désigne des enjeux majeurs.
    Deux réserves régionales marquent toutefois les limites de la stratégie internationale d'Erdogan et soulignent de fortes contradictions. La première, de taille, concerne les relations avec Israël. En s'engageant toujours plus avant au côté des Palestiniens, non seulement Ankara a compromis pour longtemps sa relation hier encore cruciale avec Jérusalem, mais de plus, elle risque de s'enfoncer dans un chemin dont les Palestiniens eux-mêmes ne savent pas où il mène. Pour un bénéfice à court terme, cette politique se heurtera à un moment au fait que la Turquie, membre de l'Otan, entend par ailleurs rester l'alliée des Etats-Unis. La seconde, de bien moindre importance stratégique mais essentielle au plan des principes, vise Chypre - où l'armée turque compte toujours une force d'occupation de 40 000 soldats - et l'Arménie - avec laquelle les pourparlers de paix ont été stoppés sans lendemain. Ce sont là deux conflits historiques, dont la cristallisation ne montre ni un grand sens de la modernité ni une profonde conviction démocratique.
    Finalement, c'est vis-à-vis de l'Union européenne que la Turquie devra faire preuve de la plus grande persuasion pour s'imposer comme vraie puissance en Méditerranée. Ce qui lui laisse encore une marge de manoeuvre, vu l'état de l'Europe..."

- Ankara menace d'intervenir sur le sol irakien contre le PKK (AFP) - Il faut dire que le silence médiatique et l'absence de réactions internationales après les derniers raids turcs en Irak fin août/début septembre - 160 Kurdes tués dont un nombre indéterminé de civils - ne peuvent qu'encourager Ankara. Vous avez dit double standard ?
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/13/ankara-menace-d-intervenir-sur-le-sol-irakien-contre-le-pkk_1571698_3214.html
   "L'idée d'une incursion terrestre de la Turquie contre les rebelles kurdes retranchés dans le nord de l'Irak qui ont intensifié leurs attaques sur le sol turc prend de l'ampleur. Le ministre de l'intérieur, Idris Naim Sahin, a affirmé, mardi 13 septembre, qu'"une opération au sol, à l'instar d'une opération aérienne, pourrait être menée à tout moment, dépendant des discussions avec le voisin", l'Irak, où le numéro deux de la diplomatie turque, Feridun Sinirlioglu, s'est récemment rendu pour rencontrer les autorités irakiennes à Bagdad et kurdes à Erbil. [...]"


Iran

- Les 10 raisons pour lesquelles nous savons que l’Iran veut la bombe, Bruno Tertrais (maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique) - "Comment savons-nous que l’Iran veut la bombe? Il n’y a pas une seule preuve irréfutable (et comment pourrait-il y en avoir, sauf essai nucléaire?), mais plutôt une multitude de pistes qui conduisent à cette constatation. La plupart proviennent des travaux de l’AIEA. Prises dans leur ensemble, elles mènent à la conclusion évidente que l’Iran veut au minimum une option nucléaire, et probablement la bombe atomique." L'article est un excellent topo sur la question.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25984&returnto=accueil/main&artyd=108


USA

- J Street Opposes the Statehood Gambit, Marc Tracy (Tablet) - "Because the thing is this: unilateral statehood is bad for the Palestinians".
http://www.tabletmag.com/scroll/77751/j-street-opposes-the-statehood-gambit/
   "Faced with the Palestinians’ move to seek an upgrade of status at the United Nations, J Street was in a no-win situation. Support the move, and

it risks being seen to be confirming everything its critics say about it—that it is really a pro-Palestinian outfit clothed in “pro-Israel, pro-peace” garb. This would also risk upending its own stated values: J Street is composed of what might be called peace process-niks, and the U.N. move totally violates the spirit of the peace process, which is that a two-state solution will be reached by direct talks and mutual concessions between Israel and the Palestine Liberation Organization (which is actually distinct from a U.N.-recognized Palestine). But oppose the move, and it risks upsetting its base [...]
    J Street chose to oppose the move, arguing, “J Street’s interest is not, however, simply the creation of a second state, but in achieving a real two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict.” [...] Because the thing is this: unilateral statehood is bad for the Palestinians. It’s an uneasy conclusion to draw, but an unavoidable one. Whether it should or shouldn’t, it will most likely provoke: a sharp curtailment of U.S. aid; a renewed civil war with Hamas; the sudden anger of a (even more) disenfranchised Palestinian diaspora outside the territories; a weakening of relations with Jordan; a hardening of Israeli stubbornness; and a bunch of other things that not only are bad for average Palestinians but that are in fact worse for average Palestinians than the miserable status quo.
    J Street’s entire premise is that it is “pro-Israel” wherein it uses its independent judgment to define that rather than rely on the Israeli government’s determinations. If that is possible, then can’t one also be “pro-Palestinian” without supporting what the Palestinian government (one of them, anyway) supports? Moreover, politically, J Street is supposed to be President Obama’s “blocking back.” Well, Obama opposes the statehood move. Doesn’t that mean J Street needs to as well? [...]"


Monde

- Débat sur le boycott d'Israël au parlement australien (JP) - "Le parti écologiste a déclenché la polémique en refusant de condamner les propos d'un de ses sénateurs, Lee Rhiannon, en faveur d'un tel boycott".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257445232&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le débat est tendu au parlement fédéral ce mardi sur le thème du boycott des entreprises et produits israéliens. C'est le quotidien local Sydney Morning Herald qui révèle l'information. Au cœur de la débat, le mouvement It Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Le parti écologiste a déclenché la polémique en refusant de condamner les propos d'un de ses sénateurs, Lee Rhiannon, en faveur d'un tel boycott.
    BDS s'est fait connaitre par ses campagnes anti-Israël dans de nombreux pays dans les domaines économiques, académiques, politiques et culturels. Cet été il avait fait la une des médias australiens en organisant des manifestations devant les différents magasins du e la chaîne de chocolats israéliens Max Brenner.
    "Le boycott d'un magasin pour la simple raison que son gérant est juif est tout simplement intolérable," déclare Eric Abetz, chef de l'opposition libérale au Sénat et allemand d'origine. "L'Histoire nous montre sur quelle voie ça nous emmène." L'agence de presse Australian Associated Press cite de son côté la numéro deux du parti écologiste Christine Milne qui rejette de telles comparaisons : "je sais très bien ce que les nazis ont fait aux Juifs et je trouve cette accusation absolument détestable. Pire, elle nous éloigne du débat, qui devrait être l'établissement de deux Etats aux Moyen-Orient"."


Points de vue

- Netanyahou « autiste » ?, Luc Rosenzweig (Chronique Radio Chalom) - "Il y a beaucoup de mauvaise foi et de partialité à faire porter au gouvernement israélien la responsabilité du blocage du processus de paix".
http://www.radiochalomnitsan.com/blog/netanyahou-%C2%AB%C2%A0autiste%C2%A0%C2%BB%C2%A0/
   "Un influent commentateur de la politique étrangère française stigmatisait, lundi matin sur France inter, « l’autisme » de Benyamin Netanyahou [sans surprise, il s'agissait de la chronique de Bernard Guetta]. Selon lui, donc, le premier ministre d’Israël serait le seul responsable de la dégradation de la situation politique au Proche-Orient.
    On lui reproche, entre autres, de refuser obstinément de retourner à la table de négociations avec les Palestiniens. C’est d’abord inexact : ce sont les dirigeants de l’Autorité palestinienne qui rejettent toute offre de dialogue direct avec Jérusalem. Ils prétextent pour cela des constructions au delà de la dite ligne « verte », dans des secteurs dont tout le monde sait bien, Palestiniens y compris, qu’ils devront revenir à l’Etat juif dans le cadre d’un futur compromis territorial.
    Mahmoud Abbas a choisi une toute autre voie : celle d’une offensive diplomatique tous azimuts visant à faire reconnaître un Etat palestinien à sa mesure par l’ONU. De plus, en dépit d’une réconciliation de façade, le Fatah et le Hamas ne sont pas encore parvenus à mettre sur pied un gouvernement qui serait censé représenter l’ensemble des Palestiniens. Quelle valeur pourrait avoir un accord sur les frontières et autres questions centrales si le Hamas ne se sentait pas engagé par lui ?
    Ce n’est pas l’intransigeance de Netanyahou qui fanatise les foules égyptiennes contre Israël. Les émeutes du Caire contre l’ambassade de l’Etat juif sont le produit d’une propagande anti-israélienne qui n’a jamais cessé en Egypte en dépit de la paix signée en 1979. Ce n’est pas l’intransigeance de Netanyahou qui pousse le premier ministre turc Erdogan à chercher querelle à Israël : c’est un choix délibéré pour affirmer la puissance turque dans la région.
    Il y a donc beaucoup de mauvaise foi et de partialité à faire porter au gouvernement israélien la responsabilité du blocage du processus de paix. En Israël, un seul policier est en faction devant l’ambassade d’Egypte à Tel Aviv, et cela suffit à assurer sa sécurité. Là est toute la différence."

- Israel’s hostile neighborhood, Richard Cohen (Washington Post) - "Israel’s dilemma is that the Middle East, for all the talk of revolution, is slipping backward" ; "The Arab world has the oil, the geography and the numbers. But the United States has the moral obligation to stick by the sometimes obstreperous democracy it felt morally obligated to embrace".
http://www.washingtonpost.com/opinions/israels-hostile-neighborhood/2011/09/12/gIQAHTtRNK_story.html
   "Back in 1953, an Egyptian army officer was asked by the magazine Al-Musawwar what he would write to Hitler if he were still alive. “My Dear Hitler,” he began gushingly, “I admire you from the bottom of my heart.” He proceeded to extol the German dictator for, among other things, creating dissension between “the old man Churchill and his allies, the sons of Satan.” If the mass murder of Jews bothered the officer in the least, he did not mention it. Years later, as the president of Egypt, he was himself murdered for making peace with the Jewish state. His name, of course, was Anwar Sadat.
    The peace that Sadat manufactured is now unraveling, a thread here, a thread there. The Israelis and the Egyptians have traded insults of all sorts, and now the Israeli Embassy, always an edifice constructed out of wishful thinking, has been sacked by a Cairo mob. The Israeli ambassador is gone, and when he will return, if ever, is not clear.
    The Israeli-Egyptian peace is in jeopardy, and so is the cordial rapport Israel once had with Turkey. Along with Iran and Ethiopia, Turkey helped make up what was called “the strategy of the periphery,” the relationship that Israel’s founding prime minister, David Ben-Gurion, established with non-Arab nations. But Iran now is Israel’s mortal enemy, Ethiopia hardly matters and Turkey is bristling with hostility. Ankara wants Israel to apologize — not merely express regret — for its perfectly legal attempt to turn back a so-called humanitarian flotilla heading for Gaza last year. Nine people died. Israeli forces overreacted and now Turkey is doing the same.
    Israel’s dilemma is that the Middle East, for all the talk of revolution, is slipping backward. Turkey is possibly evolving into an Islamic republic and even if this is not the case, it is reasserting its historical role as a regional power. Iran toppled its modernizing, Westernizing shah with his pro-Israel proclivities and in 1979 became a theocracy. And Egypt, long the leader of the Arab world, may find it cannot lead its own people. The peace with Israel has little support among the populace. It’s not just that Israel is not loved, it’s that Jews are hated.
    Think back to Sadat writing his pretend letter to Hitler. This was eight years after the ovens of Auschwitz were demolished and much of the world was coming to grips with the enormity of the Holocaust. Yet not only could an Egyptian magazine solicit such letters, but an army officer with the intellectual wherewithal to someday run the country was an entrant. This suggests a society in which the Holocaust was thought to be either a Jewish concoction, a Jewish exaggeration or some sort of just deserts.
    Since those days, the situation has evolved but not necessarily improved. Egyptian society, indeed the entire Arab world, has been drenched by a steady drizzle of government-approved or -tolerated anti-Semitism. It would take willful historical ignorance to dismiss the possible consequences. There are almost no Jews left in Egypt — the substantial community was expelled, first by Gamal Abdel Nasser and then by incessant oppression and fear — but there are plenty of Jews just over the border in Israel.
    The clock must move backward for the United States as well. It took Harry Truman just 11 minutes to recognize the new State of Israel in 1948 — and he did so over the vociferous objection of some key aides, particularly the immensely important Gen. George C. Marshall, the secretary of state. As the historian and Israeli Ambassador Michael B. Oren writes in his book “Power, Faith and Fantasy,” Marshall felt so strongly that he told Truman to his face that if he recognized Israel, “I would vote against the president.” Truman didn’t blink.
    Marshall’s arguments are not entirely invalid. The Arab world has the oil, the geography and the numbers. But the United States has the moral obligation to stick by the sometimes obstreperous democracy it felt morally obligated to embrace. The Obama administration has to show no daylight between it and Israel — never mind that Benjamin Netanyahu is no Ben-Gurion.
    Leaders come and leaders go, but what remains are values and cultural forces that transform glacially. Sadat proved this. He was a confounding character who showed what is possible and what is not. He was hope and he was despair and, finally, he was tragedy. It’s clear he changed greatly over the years. It’s not so clear his country has."

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