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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 21:19

Egypte

- CBS reporter's Cairo nightmare, Michael Shain, Don Kaplan & Kate Sheehy (New York Post) - "her attackers were screaming, "Jew! Jew!" during the assault".
http://www.nypost.com/p/news/international/cbs_reporter_cairo_nightmare_pXiUVvhwIDdCrbD95ybD5N#ixzz1E8mgHz3u
   ""60 Minutes" correspondent Lara Logan was repeatedly sexually assaulted by thugs yelling, "Jew! Jew!" as she covered the chaotic fall of Egyptian President Hosni Mubarak in Cairo's main square Friday, CBS and sources said yesterday. The TV crew with Logan, who is also the network's chief foreign correspondent, had its cameras rolling moments before she was dragged off -- and caught her on tape looking tense and trying to head away from a crowd of men behind her in Tahrir Square.
    "Logan was covering the jubilation . . . when she and her team and their security were surrounded by a dangerous element amidst the celebration," CBS said in a statement. "It was a mob of more than 200 people whipped into a frenzy. In the crush of the mob, [Logan] was separated from her crew. She was surrounded and suffered a brutal and sustained sexual assault and beating before being saved by a group of women and an estimated 20 Egyptian soldiers. She reconnected with the CBS team, returned to her hotel and returned to the United States on the first flight the next morning," the network added. "She is currently in the hospital recovering."
    A network source told The Post that her attackers were screaming, "Jew! Jew!" during the assault. And the day before, Logan had told Esquire.com that Egyptian soldiers hassling her and her crew had accused them of "being Israeli spies." Logan is not Jewish. [...]"

- Le patron des renseignements américains doute du soutien des Frères musulmans au traité de paix israélo-égyptien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-patron-des-renseignements-americains-doute-du-soutien-des-Freres-musulmans-au_303663.html
   "Si les Frères musulmans égyptiens ne soutiennent probablement pas le maintien du traité de paix israélo-égyptien, les membres du mouvement islamiste ne s’expriment pas tous d’une seule voix, a déclaré devant le Sénat le responsable du renseignement américain. "J’estime qu’ils ne sont pas en faveur du traité," a déclaré James Clapper."

- Israël a approuvé le déploiement de forces égyptiennes supplémentaires dans le Sinaï, Shimon Shiffer (Yediot Aharonot) - "Ce déploiement sera provisoire, jusqu’à ce que la situation se calme".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-16.html
   "La coopération entre Israël et le régime militaire égyptien se renforce. Israël a accédé ces derniers jours à la demande des autorités militaires égyptiennes de déployer plusieurs centaines de soldats d’unités d’élite dans la péninsule du Sinaï pour assurer la sécurité de diverses installations et notamment du gazoduc vers Israël et la Jordanie. Ce déploiement sera provisoire, jusqu’à ce que la situation se calme et que les forces de police parviennent à prendre le contrôle des émeutes provoquées par des bédouins de la région.
    Le déploiement de forces militaires dans le Sinaï est contraire à l’accord de paix entre Israël et l’Egypte qui fait de la péninsule une zone démilitarisée. Au cours des trente dernières années, Israël a rejeté à plusieurs reprises les demandes égyptiennes quant à la présence d’unités de l’armée dans le Sinaï."

- Quel avenir pour les relations entre l’Egypte et Israël ? (Reportage Euronews, Vidéo 2mn33) - Efraïm Inbar et Amr Moussa sont brièvement interrogés.
http://www.dailymotion.com/video/xh1tpu_quel-avenir-pour-les-relations-entre-lyegypte-et-israely_news
   "Les Égyptiens ont dit adieux à Hosni Moubarak. Mais depuis la chute du raïs, une question est posée : l’Égypte va-t-elle abandonner sa politique de stabilité au Proche-Orient ? En clair, va-t-elle remettre en cause les accords de paix signés avec Israël ?"

- Israeli military worries post-Mubarak (Reportage CNN, Vidéo 2mn35)
http://www.dailymotion.com/video/xh1u9h_israeli-military-worries-post-mubarak_news
   "With Hosni Mubarak gone and Egypt's future uncertain, the Israeli military is worried. CNN's Kevin Flower reports."

- Égypte : que veulent les militaires ?, Jean-Noël Ferrié (Directeur de recherche CNRS) - "Dans la mesure où ce n’est pas le régime qui est tombé mais Moubarak qui est parti, et que donc le régime, tout au moins une grosse partie de celui-ci est toujours en place, on ne peut tenir pour certain qu’ils se contenteront d’accompagner le cours des choses".
http://www.telos-eu.com/fr/article/egypte-que-veulent-les-militaires
   "Le départ de Hosni Moubarak a été ressenti comme une victoire révolutionnaire, pourtant il n’apporte rien que les manifestants de la place Tahrir n’avaient déjà obtenu : la certitude qu’il ne se représenterait pas, que son fils ne serait pas candidat à sa succession, que la Constitution serait amendée et le Parlement dissout. Ce qui change, c’est le cadre de l’accomplissement de tout cela. Hier, il s’agissait d’un cadre constitutionnel ; aujourd’hui, le cadre est celui, inconstitutionnel, d’un coup d’État. Depuis le début de cette crise, on s’aperçoit chaque jour davantage que l’acteur pivotal du régime, c’est l’armée. Que l’armée n’est pas neutre, qu’elle a un agenda et des intérêts.
    Dans un premier temps, pour faire face aux manifestations de la place Tahrir, Hosni Moubarak fait appel aux militaire et met en place un couvre feu, il nomme des militaires aux postes essentiels : Omar Souleymane devient vice-président, Ahmed Chafik, Premier ministre et le maréchal Tantaoui, vice-Premier ministre. Dans un second temps, l’armée prend les choses en main. Vendredi, en poussant le chef de l’Etat vers la sortie, elle n’a pas exactement arbitré entre Moubarak et les manifestants ; elle a arbitré entre Moubarak et le régime, c’est-à-dire entre Moubarak et elle-même. La question qui se pose maintenant est donc celle des prochains arbitrages que l’armée devra faire.
    Pourquoi ? Parce que jusqu’à présent, l’armée est arrivée à ne pas avoir à arbitrer entre l’usage de la violence et le maintien du régime. Sur le régime, elle n’a encore rien cédé d’essentiel. Le départ de Hosni Moubarak était une concession de forme, difficile à accepter, mais finalement sans enjeux. C’est dans la négociation des prochaines institutions et dans la préparation des élections à venir, présidentielle et législatives, que l’on verra ce qu’elle est prête à concéder réellement et ce qui ne lui apparaît pas négociable. C’est aussi en fonction du tour que prendront les choses que l’on verra si elle est prête ou non à faire usage de la violence.
    Pour l’instant, nous n’avons que deux certitudes : la première est que l’armée ne souhaite pas la violence. On touche là à quelque chose de solide qui était déjà apparu en Tunisie : si les militaires préfèrent l’ordre, ils ne sont pas prêts à tout et dans n’importe quelles circonstances pour l’obtenir. Faire couler le sang des citoyens n’est pas quelque chose de spontanément légitime. C’est, par parenthèse, un avertissement pour les autres régimes autoritaires.
    La seconde certitude est que le départ de Moubarak a été obtenu par un mouvement acéphale. Les jeunes manifestants de la place Tahrir on réussi à agréger autour d’eux des représentants de la plupart des groupes sociaux de l’Égypte. Leur mouvement est devenu une sorte de « sondage » en mouvement de l’impopularité du régime (« sondage » qui, bien sûr, ne faisait pas apparaître le point de vue des autres). C’est au moment où ce mouvement a semblé se diffuser auprès des couches de la population mues par des revendications sociales plutôt que politiques que l’armée a décidé de sacrifier Moubarak à la préservation de l’ordre. Le problème qui se pose maintenant est de transformer un mouvement acéphale uni par un mot d’ordre sans contenu programmatique en une négociation dans laquelle réapparaîtront nécessairement des forces politique que le départ de Moubarak et le coup d’État qui l’a accompagné n’ont pas dissoutes : les Frères musulmans, les petits partis politiques, le PND, les notables qui en constituaient l’épine dorsale, les hommes d’affaires – qui d’une manière ou d’une autre apparaissent trop nécessaires au relèvement de l’économie pour être abandonnés –, les intellectuels et les syndicats.
    Ce mouvement peut prétendre agir comme un censeur de ce qui se fait en appelant à manifester, dès que l’armée quitte la droite voie. Mais c’est une position inconfortable. Une force qui ne sert qu’à dire non apparaît finalement plus comme un obstacle au retour à la normale que comme un moyen d’y parvenir. À un moment donné, les parties à la négociation auront un intérêt commun à ne plus dépendre des mouvements de la rue. Le mouvement peut prétendre s’incarner dans une structure partisane, mais si les élections ont lieu dans les six mois qui viennent, il est douteux qu’il ait le temps de se doter d’une structure organisée.
    Il est donc probable que la recomposition du paysage politique égyptien devra se faire avec une partie des anciennes forces en présence, notamment du PND, le Parti national démocratique que dirigeait Hosni Moubarak. Cela apparaît d’autant plus aisé qu’être membre du PND n’a jamais prêté à conséquence : il ne s’agissait que d’être notable, de se faire élire et d’adhérer. Vouloir, afin d’éviter une telle situation, exclure les membres et les probablement futurs anciens membres du PND, ce serait prendre le risque de ne s’appuyer que sur des compétences évanescentes ou de faire la part trop belle aux Frères musulmans. Comme on le voit et comme on le sait depuis les transitions au sud de l’Europe, en Amérique latine et à l’Est, la transition est un art tout de pondération ; c’est, d’une certaine manière, le contraire de la révolution.
    Et puis demeure une inconnue d’importance : que veulent exactement les militaires ? On en revient toujours là. Dans la mesure où ce n’est pas le régime qui est tombé mais Moubarak qui est parti, et que donc le régime, tout au moins une grosse partie de celui-ci est toujours en place, on ne peut tenir pour certain qu’ils se contenteront d’accompagner le cours des choses. Il serait logique qu’ils tentent d’y peser au-delà de la seule volonté de préserver l’ordre. Pour l’instant, le rapport de force le leur permet."


France

- Jacob/DSK - Chat avec Pierre Birnbaum (professeur de sociologie politique à Paris-I) (Le Monde.fr) - "En réalité, l'idée de la France aux Français, formulée tout d'abord par Edouard Drumont, dans le cadre de l'affaire Dreyfus et dans son ouvrage La France juive, est sans cesse énoncée à travers toutes les campagnes électorales depuis la fin du XIXe siècle" ; "Qu'ils soient français depuis des générations ou pas, les citoyens juifs ne le seraient que de manière légale, et non réelle".
http://www.lemonde.fr/politique/chat/2011/02/16/faut-il-s-indigner-des-propos-de-christian-jacob-sur-dsk_1480847_823448.html#ens_id=1402952
   "- Anh : Peut-on estimer que Christian Jacob, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, est sans le savoir l'héritier de l'idéologie maurassienne, et qu'il l'a inconsciemment révélée en voulant reservir des "éléments de langage" dans le cadre d'une campagne que l'UMP s'apprêtait à orchestrer contre DSK ?
    - Pierre Birnbaum : Il ne s'agit pas de s'indigner des propos de M. Jacob, mais simplement d'essayer de les replacer dans le cadre politique d'aujourd'hui et de voir ce qu'ils ajoutent, au fond, au débat contemporain qui tourne autour de la question du populisme, lancé par les interventions de M. Mélenchon. Dans un cas comme dans l'autre, au nom d'une entité globale qui est supposée être celle du peuple, ou au nom de l'identité des terroirs, on remet en question la candidature d'une personnalité politique qui a quitté le terroir depuis quelques années pour siéger à la direction du FMI, dont le siège est aux Etats-Unis.
    Donc, il s'ensuit une sorte de nuage de métaphores, qui englobe une dénonciation des élites, du libéralisme économique, des Etats-Unis, et, par-delà, de l'argent. En réalité, c'est bien cela qui est visé : la vieille opposition entre la terre et l'argent, d'autant plus que M. Strauss-Kahn règne à la tête du FMI, chargée précisément de la stabilisation des affaires financières mondiales.
    Pour en revenir aux propos de M. Jacob, qu'il faut analyser de près, on ne peut que constater qu'il emploie une rhétorique, qu'il en soit conscient ou non, fortement ancrée dans l'imaginaire politique français, à laquelle recourent surtout les droites radicales, mais que ne dédaigne pas du tout l'extrême gauche, influencée elle aussi par un discours populiste davantage que par une lecture marxiste du monde.
    - Michel : Peut-on sérieusement faire un parallèle entre le jugement de Christian Jacob sur DSK et les propos antisémites de certains collaborateurs français pendant la seconde guerre mondiale ?
    - A nouveau, c'est faire preuve d'une grande cécité politique et d'une certaine ignorance des conflits idéologiques propres à la société française. Car l'idée selon laquelle les juifs seraient détachés des terroirs est largement antérieure à Vichy et se trouve formulée par des personnages politiques qui n'ont rien à voir ni avec la collaboration, ni même avec l'extrême droite. Prenons, par exemple, un grand personnage comme Joseph Caillaux [figure du Parti radical du début du XXe siècle], qui dit explicitement pour distinguer Léon Blum de Jean Jaurès, que Blum n'avait pas "assez de terre française à la semelle de ses souliers."
    Cette rhétorique est malheureusement partagée par de nombreux idéologues de tous les bords extrêmes, même si, bien évidemment, on la trouve formulée davantage à l'extrême droite. En réalité, l'idée de la France aux Français, formulée tout d'abord par Edouard Drumont, dans le cadre de l'affaire Dreyfus et dans son ouvrage La France juive, est sans cesse énoncée à travers toutes les campagnes électorales depuis la fin du XIXe siècle. Par exemple, on trouvera "La Picardie aux Picards", ou encore "Le Médoc aux Médocains". Dans toutes les circonscriptions rurales, ou presque, depuis la fin du XIXe siècle, cette rhétorique de l'enracinement dans le terroir se trouve sans cesse formulée à chaque fois qu'un candidat juif prétend être élu dans la circonscription. Evidemment, les exemples les plus fameux sont ceux de l'entre-deux-guerres. Par exemple, Gringoire [hebdomadaire de l'entre-deux-guerres qui dériva à l'extrême droite], en 1936, écrit : "Eh oui, mon bon Léon, c'est en effet un vieux pays, un vieux pays de brave terre, où il est bien vrai que le grand-père Blum n'a pas pris du cal aux mains en poussant la charrue".
    De même, dans un ouvrage qui a fait beaucoup de bruit à l'époque, Maurice Bedel, qui obtiendra peu après le prix Goncourt, dresse une scène apocalyptique décrivant le refus que la terre oppose à la présence physique de Léon Blum. Je cite : "Là-dessus on désigna à M. Blum une ferme isolée où il pourrait s'entretenir avec des gens du terroir. Comme il enjambait une flaque d'eau, il perdit l'équilibre et tomba. Sur quelle curieuse matière menons-nous nos pas ? dit-il. C'est ce qu'ils appellent la terre des champs. C'est un trait curieux de ce chef de l'Internationale ouvrière, qui semble craindre les contacts de la terre. Ah, ce n'est pas un homme de chez nous. C'est à ce moment que le jardin potager donna les premiers signes de la révolte."
    On trouve ici la fameuse opposition qui traverse la France contemporaine, entre le pays légal et le pays réel. Opposition formulée par Maurras, mais que beaucoup pourraient accepter. Qu'ils soient français depuis des générations ou pas, les citoyens juifs ne le seraient que de manière légale, et non réelle. Cette proposition, on la retrouve par exemple à l'époque contemporaine dans les discours de Pierre Poujade : "Souviens-toi de l'asservissement d'un petit Français comme toi, qui as du sang paysan dans les veines et de la vraie terre de France à tes souliers".
    Durant la campagne électorale de Pierre Mendès France, en Normandie, son adversaire, qui n'est nullement un membre de la droite radicale, Modeste Legouez, qui se présente comme fils, petit-fils et arrière-petit-fils de cultivateurs, dit ceci : "il n'y a pas un seul juif parmi les cultivateurs normands, pourquoi en choisiraient-ils un pour les représenter ?" Et Pierre Mendès France s'est sans cesse heurté à cette accusation : il ne devrait pas représenter le terroir normand, car il n'aurait pas des racines profondément ancrées dans la terre. [...]"

- Au conseil municipal de Noisy le Sec : Israël, État raciste, Gerard Fredj (Israël Infos) - "le PS soutient un Etat raciste, Israël".
http://www.israel-infos.net/Au-conseil-municipal-de-Noisy-le-Sec--Israel-Etat-raciste-6254.html
   "Jeudi 10 Février, débat au conseil municipal de Noisy-le-Sec, au sujet d'une proposition de référendum local concernant le droit de vote des résidents étrangers hors Union européenne. Empoignades, échanges houleux. Poussé dans ses retranchements par Alda Pereira Lemaitre, l'ancienne maire socialiste, Ahmed Mazouz, rappeur, compositeur du groupe "La caution", mais également adjoint à la jeunesse rétorque que les élus socialistes sont disqualifiés pour s'exprimer sur le sujet car "le PS soutient un Etat raciste, Israël". Le chanteur s'est depuis excusé, il a déjà été en Israël, a des amis juifs, etc. D'ailleurs, sur certains blogs, la maladresse serait que l'on pourrait penser que le PS est raciste. Ouf !"

- Dieudonné au festival du film de Téhéran (Vidéo 8mn13) - "Hollywood n'est que le bras armé de l'axe américano-sioniste", et le "lobby sioniste" est toujours très puissant en France. Mais Dieudonné entretient beaucoup d'espoir : "Aujourd'hui les choses évoluent très vite, la preuve en est c'est qu'on arrive même à faire des sketches sur les chambres à gaz, ce qui était absolument inimaginable il y a quelques années". Et il y a beaucoup de travail à faire, car "la sacralité dans la société occidentale aujourd'hui, c'est la Shoah, c'est le sionisme, c'est la souffrance du peuple juif". Dieudonné est applaudi par l'assistance. A sa droite figure la négationniste Maria Poumier.
http://www.dailymotion.com/video/xh1ta3_dieudone-sur-le-front-de-la-resistance_news
    - Dieudonné : "Je milite depuis longtemps pour la cause antisioniste. Je suis un humoriste au départ, mon rôle est de faire rire. Et lorsque j'ai découvert le sionisme, il y avait là une grande matière à rigolade, puisque c'est une croyance qui est fondée essentiellement sur le mensonge et la haine des autres - donc la matière première de l'humoriste. J'ai été confronté à la puissance du lobby sioniste en France [...]"
    - Dieudonné à 54 secondes : "Je suis un peu étonné lorsque j'entendais tout à l'heure [au festival] des discours qui voudraient qu'on puisse travailler main dans la main avec Hollywood, Hollywood n'étant que le bras armé de l'axe américano-sioniste. Allez demander à des cadres du Hezbollah d'aller se former en Israël, c'est exactement la même chose... Je n'ai absolument rien à apprendre d'Hollywood, ils ont une toute puissance aujourd'hui. Toute la difficulté pour nous, les résistants, c'est de pouvoir distribuer [...]"
    - Dieudonné à 3mn50 : "Moi je continue à faire rire avec le sionisme, avec les mensonges du sionisme. Aujourd'hui les choses évoluent très vite, la preuve en est c'est qu'on arrive même à faire des sketches sur les chambres à gaz, ce qui était absolument inimaginable il y a quelques années. Quand vous voyez le sionisme et son mépris de la souffrance des peuples [...], ça vous donne toute la moralité... il y a une nouvelle religion que l'on doit suivre si l'on veut faire du cinéma, du théâtre, c'est la religion de la Shoah. Si vous ne croyez pas [oula, Dieudonné a presque fait son coming out négationniste !]... ou si tout simplement ça n'est pas votre centre d'intérêt [...], vous êtes immédiatement écarté du jeu. C'est une guerre, on ne rit pas contre cela. Je peux vous dire que tous ceux qui se sont montrés courageux sur le sujet ont été éliminés, et ont eu à assumer des violences physiques [...]"
    - Dieudonné à 6mn41 : "C'est tout le champ politique français en fait qui est sioniste. Et c'est pour ça qu'on vous autorise, chez les humoristes, à faire rire quand éventuellement vous faites des sketches contres les musulmans, sur les musulmans. Au contraire, vous êtes subventionné aujourd'hui, et vous pouvez certainement imaginer avoir une promotion extraordinaire. Mais la seule limite, la sacralité dans la société occidentale aujourd'hui, c'est la Shoah, c'est le sionisme, c'est la souffrance du peuple juif. [...] Pour moi il m'est très difficile de me soumettre à cette religion de la souffrance unique. Et je pense qu'ici, où tellement de martyrs sont tombés face au sionisme aussi [Saddam Hussein était donc "sioniste" ?], c'est très difficile de se soumettre."
Commentaires Dailymotion :
- moktar93 :
   "Bravo Dieudo !"
- hieronymus73 :
   "Je trouve que le discours est plus inspiré et plus structuré que celui que j'ai entendu dans la dernière vidéo en provenance d'Iran."


"Processus de paix"

- De sa prison en Israël, Marwane Barghouthi appelle les Palestiniens à se soulever, Gerard Fredj (Israël Infos) - "pour réclamer la fin de l'occupation juive et que les réfugiés retournent dans leurs propres terres".
http://www.israel-infos.net/De-sa-prison-en-Israel-Marwane-Barghouthi-appelle-les-palestiniens-a-se-soulever--6262.html
   "Marwane Barghouthi, membre du Mouvement de libération de la Palestine, détenu par Israël dans la prison de Hdarim, a appelé mardi les Palestiniens à se préparer à un grand soulèvement populaire contre Israël : "Le succès auquel ont abouti les révoltions populaires en Egypte et en Tunisie donnera de la détermination et force au peuple palestinien dans son combat contre l'occupant israélien". Dans un communiqué, Barghouthi appelle les Palestiniens à "se préparer au lancement d'une large mobilisation populaire pour réclamer la fin de l'occupation juive, pour que le peuple palestinien retrouve sa liberté, et que les réfugiés retournent dans leurs propres terres, et que la Palestine recouvre son indépendance". [...]"

- Fatah Spokesman in Europe Jamal Nazzal: PLO Killed More Israeli Soldiers in Lebanon in 1982 than Hamas, Islamic Jihad, and Hizbullah Killed in 30 Years (Al-Jazeera TV, 25 janvier, Vidéo 1mn44) - "We have been firing guns for 50 years, and you call us traitors !" Une vidéo très amusante à voir où un porte-parole du Fatah pique une crise contre Al-Jazeera, et tente de démontrer le haut pedigree de son parti par le nombre d'Israéliens tués. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer...
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2810.htm


Israël

- Bienvenue en Israël : Etat d’apartheid ?, Jonathan-Simon Sellem (JSS) - "La 7e édition de la Semaine contre l’apartheid israélien est prévue d’avoir lieu à travers le monde au début du mois de mars de cette année".
http://jssnews.com/2011/02/16/bienvenue-en-israel-etat-dapartheid/
   "Quand vous conduisez sur la route 1 en direction de Jérusalem depuis Tel-Aviv, la route se divise en deux. La voie de gauche, en approchant de la ville sainte, est désignée par une pancarte “uniquement pour les juifs.” Celle de droite est balisée “obligatoire pour les non-juifs.”
    Ah Pardon. Je me suis trompé. Je parlais d’un voyage à la Mecque en Arabie Saoudite ou les routes se divisent en deux pour les musulmans et les non-musulmans. Parce qu’en Israël, l’Etat Juif ou l’arabe est une langue officielle, un pareil apartheid n’existe que dans l’imagination de quelques antisémites occidentaux.
    L’apartheid en Israël n’a aucun sens, parce que, sous la juridiction israélienne, pour la première fois en deux mille ans, les lieux saints de Jérusalem et, en fait, de tout Israël, sont ouvertes sans restriction aux croyants (et non croyants) de toutes les religions (ou d’aucune).
    Mais cela n’a pas toujours été le cas. Le tombeau des patriarches à Hébron par exemple. Les musulmans n’ont pas été autorisés à y entrer. Enfin, ils étaient interdits d’accès lorsque les croisés chrétiens ont conquis le lieu en l’an 1100. Et, lorsque les Turcs et plus tard les Jordaniens ont pris le contrôle de ce lieu Saint, les Juifs n’étaient pas autorisés à aller de recueillir. Mais jamais à cette époque, personne n’a parlé d’apartheid. C’est quand les juifs autorisent tout le monde à prier qu’il s’agit d’apartheid. Non, pire, c’est quand les juifs acceptent de diviser le caveau des patriarches en deux parties; une pour eux et une pour que les musulmans puissent y créer une mosquée que l’on accuse les juifs d’apartheid : les Israéliens auraient dû accepter de donner tout le caveau pour le transformer entièrement en mosquée !
    La 7e édition de la Semaine contre l’apartheid israélien est prévue d’avoir lieu à travers le monde au début du mois de mars de cette année. Ses organisateurs décrivent cette semaine comme ayant pour but “d’éduquer les gens sur la nature d’Israël, avec son système d’apartheid et la semaine à pour but d’expliquer le concept de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).”
    Ceux qui sont familiers avec Israël doivent savoir que la notion même du pays étant un Etat d’apartheid est un non-sens absolu. Il y a des juges arabes, des membres arabes de la Knesset et les consuls arabes. Il y a même eu, en 2007, un Président arabe ! En Israël, il y a également des Bédouins, des Druzes ou encore des Circassiens qui servent dans l’armée aux côtés des juifs. Allez dans nos hôpitaux, où le personnel juif et arabe travail main dans la main à sauver des patients venus d’Israël ou des Territoires, qui dorment dans les mêmes chambres. A la télévision, les présentateurs arabes et juifs travaillent ensemble également. Sur la chaîne public israélienne, il y a des émissions exclusivement en arabe, avec des sous-titres en arabe.
    Si vous visitez les universités (même l’Université Hébraïque de Jérusalem), vous rencontrerez des Professeurs et des étudiants qui viennent de toutes les couches de la sociétés. De toutes les origines. Faites un tour dans les banques, les  supermarchés et les centres commerciaux : vous trouverez tout le monde, achetant des produits de partout, et payant à des caissiers parlant toutes les langues, avec des billets de banque imprimés en hébreu, arabe et anglais.
    Toutefois, j’aimerais citer le psychologue et philosophe américain, William James, qui a dit : “Il n’y a rien de si absurde que vous ne puissiez, du moment où vous le répétez souvent, le faire croire au gens.” Cette stratégie, celle de BDS en l’occurrence, semble fonctionner à merveille. [...]"

- Is This Really the Israel You Know? Israel As a House... (Vidéo 2mn31) - une vidéo sympathique sur l'image d'Israël.
http://www.youtube.com/watch?v=sRK6kdiDUHI&feature=player_embedded
   "Israel is often portrayed as a dark and hostile place - militaristic, aggressive and war-torn. But, is this really the Israel you know? What if you could show today's most influential voices another Israel? Well, now you can."


Gaza & Hamas

- Circulation de marchandises en augmentation entre Israel et Gaza (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/
   "Entre le 6 et le 12 février, 965 chargements représentants près de 24 000 tonnes de marchandises sont entrées par les points d'Erez ou de Keren Shalom. Trente chargements destinés à l'exportation des produits de Gaza, dont un tiers de fleurs sont également passés. Par ailleurs, plus de 270 personnes ont par ailleurs franchi les points de passage pour se faire soigner soit dans les Territoires palestiniens soit en Israël."

- Jordanian Islamist Zaki Bin Rashid Calls for the Assassination of PA President Mahmoud Abbas by Palestinians (Al-Aqsa TV du Hamas, 24 janvier, Vidéo 1mn19) - "It would be more honorable for the Palestinian people if Abu Mazen is finished off by someone like [Sadat's assassin] Islambouli than if he is finished off by the Zionists, like Yasser Arafat".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2809.htm


Judée-Samarie

- Les élections palestiniennes se tiendront avec ou sans le Hamas, selon un conseiller de Mahmoud Abbas (AP) - "Si les élections se déroulent seulement en Cisjordanie, le scrutin pourrait élargir le fossé entre le Fatah et le Hamas".
http://fr.news.yahoo.com/3/20110216/twl-israel-palestiniens-elections-951b410.html
   "Les élections générales palestiniennes se tiendront que le Hamas participe ou non au scrutin, a déclaré mercredi Yasser Abed Rabbo, proche conseiller du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. L'Autorité palestinienne exerce seulement son pouvoir en Cisjordanie. Des responsables du Hamas ont déclaré qu'ils n'autoriseraient pas les élections à Gaza, un territoire qu'ils contrôlent depuis 2007 aux dépens du Fatah. La déclaration de Yasser Abed Rabbo signifie que les élections pourraient avoir seulement lieu en Cisjordanie.
    Au cours du week-end, le conseiller de Mahmoud Abbas avait souligné que les scrutins présidentiel et législatif auraient lieu d'ici septembre. Si les élections se déroulent seulement en Cisjordanie, le scrutin pourrait élargir le fossé entre le Fatah et le Hamas, des divisions internes étant considérées comme un obstacle à l'objectif de création d'un Etat palestinien indépendant."

- Scandale : un garde-frontière a pointé son arme chargée sur un habitant de Yitzhar (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Scandale-un-garde-frontiere-a-pointe-son-arme-chargee-sur-un-habitant-de-Yitzhar_303592.html
   "Les frictions entre les habitants des implantations et la police ont franchi un nouveau seuil le mois dernier : le 28 janvier dernier, des affrontements ont éclaté entre jeunes de la localité de Yitzhar et une force de Tsahal. L'un des jeunes en a profité pour crever un pneu de la jeep militaire sur place. Quelques heures plus tard, des gardes-frontières sont revenus pour procéder à des interpellations. Le porte-parole de la localité remarquant qu'un des policiers avait son arme chargée et une balle dans le canon, le lui a signalé. Il s'est vu rétorquer : ''Cette balle sera pour ton front !''"

- Palestiniens : une ferme, alternative à l'emploi dans les colonies (Reportage AFP, Vidéo 1mn49) - L'AFP retient difficilement son enthousiasme envers la perspective d'un boycott des Juifs de Judée-Samarie. Difficile pourtant de croire que ce refus de l'existence de l'autre soit un pas vers la paix.
http://www.dailymotion.com/video/xh1rlr_palestinens-un-ferme-alternative-a-l-emploi-dans-les-colonies_news
   "Les Palestiniens occupent près de 30.000 emplois dans les colonies israéliennes. L'Autorité palestinienne voudrait mettre fin à cette situation, mais travailleurs et syndicats s'y opposent tant qu'une vraie alternative n'existe pas. A Tammoun, le propriétaire d’une exploitation agricole a décidé de créer cette alternative, en n'employant que des ouvriers qui ont travaillé dans les colonies. Un avantage pour lui aussi, car ils sont en général mieux formés."


Jordanie

- Le ministre jordanien de la Justice persiste et signe : "Israël, Etat terroriste et ennemi" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-ministre-jordanien-de-la-Justice-persiste-et-signe-Israel-Etat-terroriste-et-_303645.html
   "Après avoir manifesté pour la libération du soldat jordanien qui a commis un attentat terroriste en 1997 au cours duquel 7 fillettes israéliennes ont été tuées et qu'il a traité de "héros", le ministre jordanien de la Justice a déclaré mercredi qu'Israël est un "Etat terroriste et ennemi". Le chargé d'affaires jordanien en Israël a été convoqué mardi par le ministère des Affaires étrangères afin de recevoir la protestation officielle du gouvernement qui a exigé la condamnation des propos du ministre de la Justice par les autorités jordaniennes."

- Israël : les déclarations du ministre jordanien de la Justice sont "scandaleuses" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-les-declarations-du-ministre-jordanien-de-la-Justice-sont-scandaleuses-_303649.html
   "La déclaration du ministre jordanien de la Justice selon laquelle "Israël est un Etat terroriste ennemi" son "scandaleuses", selon des sources proches du gouvernement israélien. "Les propos du ministre jordanien de la Justice Hussein Madjali sont honteuses et à l'encontre de toute société civilisée", ajoutent ces sources."

- Jordanie : le gouvernement se désolidarise des déclarations du ministre de la Justice (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jordanie-le-gouvernement-se-desolidarise-des-declarations-du-ministre-de-la-Just_303661.html
   "Selon un porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, les déclarations du ministre de la Justice, Hussein Mjali, qui s’est prononcé en faveur de la libération de l’assassin des sept écolières israéliennes, ne reflètent aucunement la position officielle de son gouvernement. Le porte-parole précise que Mjali avait exercé son droit à la liberté d’expression dont jouissent tous les citoyens jordaniens."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Le Hezbollah menace de s'en prendre à des "dirigeants" israéliens (AFP) - Nasrallah : "Je dis aux dirigeants et généraux sionistes, où que vous soyez dans le monde, à n'importe quel moment, prenez garde à vos têtes car le sang d'Imad Moughnieh n'a pas été versé en vain".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00322926-le-hezbollah-menace-de-s-en-prendre-a-des-dirigeants-israeliens.htm
   "Le puissant mouvement armé chiite libanais Hezbollah a menacé mercredi de s'en prendre aux "dirigeants" et "généraux" israéliens pour "venger" l'assassinat de son chef militaire Imad Moughnieh en 2008 en Syrie. "La décision va être mise en oeuvre (...) au moment opportun et (en visant) la cible opportune. Je dis aux dirigeants et généraux sionistes, où que vous soyez dans le monde, à n'importe quel moment, prenez garde à vos têtes car le sang d'Imad Moughnieh n'a pas été versé en vain", a dit le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
    Il s'exprimait lors d'un discours retransmis sur grand écran, sous les applaudissements de centaines de sympathisants. Imad Moughnieh, l'un des principaux chefs militaires du Hezbollah, a été tué le 12 février 2008 par l'explosion d'une voiture piégée à Damas. Le Hezbollah a accusé Israël, qui a démenti, de l'avoir liquidé."
- Le Hezbollah menace d'envahir la Galilée (AP) - "Je dis aux saints guerriers de la Résistance islamique d'être prêts".
http://fr.news.yahoo.com/3/20110216/twl-liban-hezbollah-israel-951b410.html
   "Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a exhorté mercredi les membres de la guérilla chiite libanaise à se tenir prêts à envahir le nord d'Israël. "Je dis aux saints guerriers de la Résistance islamique d'être prêts pour le jour où, si la guerre nous est imposée, votre commandement vous demandera de contrôler la Galilée", a déclaré le cheikh Nasrallah dans un discours télévisé.
    Mardi, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak s'est rendu dans le nord de l'Etat hébreu. Il a dit aux soldats israéliens qui y sont postés que le calme régnant actuellement à la frontière israélo-libanaise risquait de ne pas durer. "Cela ne durera pas toujours et dans certaines conditions, cela pourrait se détériorer", a prévenu Ehoud Barak. "Il serait alors fait encore appel à vous". [...]"
- Nasrallah : le 11 février restera comme jour historique de la chute de 2 alliés d'Israël, le shah d'Iran et Moubarak (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nasrallah-le-11-fevrier-restera-comme-un-jour-historique-de-2-allies-d-Israel-le_303641.html
   "Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré dans d'un discours télévisé lors d'un rassemblement marquant le "Jour des martyrs" que "le 11 février est un jour historique", qui célèbre "l'anniversaire de la chute des plus grands alliés d'Israël, le shah d'Iran et le président Hosni Moubarak"."

- Netanyahou à Nasrallah : Restez dans votre bunker ! (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-a-Nasrallah-Restez-dans-votre-bunker-_303664.html
   "Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou a réagi aux menaces formulées par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a explicitement menacé d’attenter à la vie des dirigeants israéliens. "Toute personne qui se terre dans un bunker devrait rester dans un bunker", a lancé le Premier ministre au terroriste chiite. "Personne ne doit douter d'Israël et de sa capacité à se défendre", a-t-il ajouté."
- Netanyahou met en garde Nasrallah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-met-en-garde-Nasrallah_303668.html
   "Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou , a évoqué, devant la conférence annuelle des présidents des principales organisations juives américaines à Jérusalem, la menace brandie aujourd’hui par Hassan Nasrallah de conquérir la Galilée. "Nasrallah a déclaré aujourd'hui qu'il allait conquérir la Galilée, mais je peux lui dire qu'il n'y arrivera pas", a déclaré Netanyahou. [...]"

- Apparition à Beyrouth d'un membre du Hezbollah, évadé d'une prison égyptienne (AP) - "Mansour avait été condamné en 2010 pour complot en vue de commettre des attaques en Egypte".
http://fr.news.yahoo.com/3/20110216/twl-liban-hezbollah-2844f0d.html
   "Le chef d'une cellule du Hezbollah, qui s'était enfui de prison lors du soulèvement en Egypte, a fait une apparition publique mercredi lors d'un rassemblement du mouvement chiite à Beyrouth. Mohammed Youssef Mansour, plus connu sous le nom de Sami Chehab, tenait un drapeau du Hezbollah et a levé les mains pour faire le "V" de la victoire. Selon le groupe chiite, il faisait partie des milliers de détenus en Egypte, qui se seraient évadés ou auraient été libérés peu après le début de la contestation contre le régime du président Hosni Moubarak le 25 janvier. Mansour avait été condamné en 2010 en compagnie de 25 autres personnes pour complot en vue de commettre des attaques en Egypte et espionnage pour le compte du Hezbollah."

- La Syrie refuse une inspection onusienne du site bombardé d'Al-Kibar (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Syrie-refuse-une-inspection-onusienne-du-site-bombarde-d-Al-Kibar_303589.html
   "La Syrie a opposé une fin de non-recevoir à la demande de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'envoyer des inspecteurs sur le site nucléaire présumé d'Al Kibar, bombardé il y a 3 ans et demi, selon des sources diplomatiques à Vienne. Selon des sources de renseignements étrangères, Damas y avait construit un réacteur nucléaire qui a été détruit par Israël."


Iran

- Tel-Aviv s'inquiète de l'envoi de deux navires de guerre iraniens en Méditerranée (France 24) - "ce sera la première fois depuis 1979 que des bâtiments de guerre iraniens traversent le canal de Suez".
http://www.france24.com/fr/20110216-israel-iran-syrie-navires-guerre-mediterranee-canal-suez-etat-hebreu-provocation
   "Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a affirmé mercredi que l'Iran avait envoyé deux navires de guerre en Méditerranée via le canal de Suez, et s'est inquiété de ce geste qualifié de "provocation". "Ce soir, deux bâtiments de guerre iraniens sont supposés traverser le canal de Suez pour aller en Méditerranée en route pour la Syrie", a déclaré M. Lieberman. "La communauté internationale doit comprendre qu'Israël ne peut pas ignorer ces provocations pour l'éternité", a ajouté le chef de la diplomatie israélienne lors d'un discours à Jérusalem devant une conférence des présidents des principales organisations juives américaines.
    Dans un communiqué, l'Autorité du Canal de Suez (SCA) a fait savoir qu'elle n'avait pas reçu notification du passage des navires iraniens : "L'Autorité autorise les bateaux de toute nationalité à franchir le canal aussi longtemps que leur pavillon appartient à un pays qui n'est pas en guerre contre l'Egypte". "Le canal de Suez n'accepte pas la monnaie iranienne, mais cela ne veut pas dire que les navires iraniens ne peuvent utiliser cette voie d'eau", a souligné le communiqué.
    Si l'information israélienne est confirmée, ce sera la première fois depuis 1979 que des bâtiments de guerre iraniens traversent le canal de Suez. Pour M. Lieberman, l'envoi des deux bateaux iraniens est "une provocation qui prouve que la confiance et l'audace des Iraniens grandissent de jour en jour". Selon la radio israélienne, les deux navires de la marine de guerre iranienne seraient une frégate de classe MK-5, équipée de missiles sol-mer, et un bâtiment d'appui de classe Kharg."
- Barak : Israël surveille étroitement les navires de guerre iraniens en route vers la Syrie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Barak-Israel-surveille-etroitement-les-navires-de-guerre-iraniens-en-route-vers-_303669.html
   "Israël surveille de très près les deux navires de guerre iraniens qui emprunteront cette nuit le canal de Suez et mettront le cap sur la Syrie, a assuré le ministre de la Défense Ehoud Barak. "Israël a informé les États amis de la situation", a précisé le bureau de Barak."

- Deux navires de guerre iraniens inquiètent Israël, Marc Henry (Le Figaro) - "Le passage de ces bateaux par le canal de Suez constitue une sorte de test vis-à-vis de l'armée égyptienne, qui gère le pays".
http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/16/01003-20110216ARTFIG00642-deux-navires-de-guerre-iraniens-inquietent-israel.php
   "Israël a menacé mercredi de «remettre l'Iran à sa place». Cet avertissement, pour le moment sans frais, a été lancé par Avigdor Lieberman le chef de la diplomatie. Selon lui, deux navires de guerre iraniens devaient franchir le canal de Suez dans la soirée pour aller croiser au large de la Syrie en Méditerranée, non loin des côtes israéliennes «pour la première fois depuis plusieurs années». De fait, depuis 1979. [...] Ce périple [iranien] pourrait constituer une première étape vers le Liban, où Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, armé et financé par l'Iran, qui jouit d'une position dominante à Beyrouth, a affirmé mercredi être prêt à «envahir la Galilée» en cas de guerre avec l'État hébreu.
    Les dirigeants israéliens sont d'autant moins enclins à fermer les yeux sur les manœuvres navales iraniennes qu'ils s'inquiètent de l'après-Moubarak. Le passage de ces bateaux par le canal de Suez constitue une sorte de test vis-à-vis de l'armée égyptienne, qui gère le pays. Dans un premier temps, les militaires israéliens ont voulu se montrer rassurants en se félicitant de la «coopération» entre les deux états-majors, mais une certaine méfiance est perceptible. À l'époque de Hosni Moubarak, les deux pays avaient noué une alliance de fait contre l'Iran. Ainsi, en juillet 2009, un sous-marin israélien avait franchi le canal de Suez au vu et au su des autorités égyptiennes, vers une destination «inconnue».
    Selon des experts militaires étrangers, cet engin, de classe Dauphin, susceptible d'être équipé de missiles nucléaires, aurait croisé dans le Golfe, non loin de l'Iran. À l'époque, l'Égypte s'alarmait des tentatives de déstabilisation de l'Iran auprès des communautés chiites disséminées dans les pays du Golfe. Plusieurs membres du Hezbollah accusés d'avoir préparé des attentats anti-israéliens sur le sol égyptien avaient été arrêtés et condamnés par des tribunaux du Caire.
    Le coup de sang d'Avigdor Lieberman pourrait dans ces conditions permettre de voir si les dirigeants égyptiens maintiennent leur politique contre l'Iran, son programme nucléaire et ses tentatives pour étendre son influence dans tout le Moyen-Orient.
    Seule certitude en tout cas, le projet de déployer «pendant un an» des bateaux de guerre au large de la Syrie à la demande du gouvernement de Damas avait été évoqué le mois dernier publiquement par les chefs de la marine iranienne. Des responsables israéliens de la Défense cités par les médias estiment que ce projet, s'il se confirme, illustre aussi la volonté de Téhéran de faire pression sur les États-Unis et les autres pays occidentaux pour obtenir le départ des leurs forces navales qui croisent dans le Golfe.
    La construction d'une base navale française dans les Émirats et la présence permanente de la marine américaine dans le secteur ont provoqué une «certaine nervosité» parmi les militaires iraniens, affirment ces responsables."

- Un ex-haut gradé de Tsahal confirme l'origine israélienne du logiciel malveillant Stuxnet (France 24)
http://www.france24.com/fr/20110216-stuxnet-gabi-ashkenazi-origine-israel-virus-nucleaire-iran-haaretz
   "Israël serait bel et bien derrière le cybersabotage de juillet 2010 qui aurait retardé de plusieurs mois le programme nucléaire de l'Iran. C'est ce que semble en tous cas affirmer l’ancien chef de l’état-major de l’armée israélienne, Gabi Ashkenazi. L'homme ne l’a pas révélé en public, mais lors de la fête célébrant son départ à la retraite. Le quotidien de centre gauche "Haaretz" a affirmé, mardi, détenir une vidéo sur laquelle ce haut gradé profite de la petite sauterie organisée en son honneur pour se féliciter de la participation de l'État hébreu à cette cyber-attaque. [...]"
- Un général israélien revendique la création du virus Stuxnet contre l'Iran (Le Monde.fr) - mais selon certains experts "Stuxnet n'a pas arrêté, ni même ralenti la fabrication d'uranium enrichi".
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/16/un-general-israelien-revendique-la-creation-du-virus-stuxnet_1481079_651865.html
   "[...] Le virus semblait avoir atteint son but, du moins en partie, la centrale de Natanz ayant dû stopper son activité à plusieurs reprises en raison "d'incidents techniques". Mais un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), consulté par le Washington Post, montre que la centrale iranienne est revenue à un niveau de production "égal ou supérieur" à celui qui était en place fin 2009, avant les premières attaques du virus.
    D'après une étude de l'Institute for Science and International Security (ISIS), dont une première version a été publiée ce mercredi, l'impact de Stuxnet a été relativement mineur. Malgé l'embargo interdisant à l'Iran d'importer du matériel pouvant être utilisé pour l'enrichissement d'uranium, la centrale de Natanz a pu remplacer sans trop de difficultés le matériel endommagé par le virus. Et malgré les dégâts causés aux infrastructures de la centrale, "Stuxnet n'a pas arrêté, ni même ralenti la fabrication d'uranium enrichi", concluent les experts."

- Iranian TV: Facebook CEO Mark Zuckerberg Is a Zionist who "Offered a Prize for Israelis who Kill Palestinians" (IRINN TV, 31 décembre, Vidéo 1mn39) - "The goal of the virtual control over the world was and still is to [enable] American imperialism to take over the world, through the security and intelligence services of the Pentagon. Keeping the [plan] a secret, while spreading the Internet worldwide, led millions of users to be trapped in the spiderwebs of the Western Crusader Zionist intelligence systems".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2808.htm


Point de vue

- Palestine an obsession of radical West, not Arabs, Brendan O'Neill (The Australian) - "Today's pro-Palestine leftism is more anthropological than political" ; "being "for Palestine" today is ultimately a self-serving way of advertising that you are Good, Decent, an opponent of the modern-day "Nazism" being practised by the Israeli state".
http://www.theaustralian.com.au/news/opinion/palestine-an-obsession-of-radical-west-not-arabs/story-e6frg6zo-1226006572220
   ""UNTIL the Palestinians are given back their rights we're going to have instability throughout the Middle East," declared John Pilger on ABC1's Q & A last night. "That is central to everything." Yet, one of the most striking things about the uprising in Egypt was the lack of pro-Palestine placards. As Egypt-watcher Amr Hamzawy put it, in Tahrir Square and elsewhere there were no signs saying "death to Israel, America and global imperialism" or "together to free Palestine". Instead, this revolt was about Egyptian people's own freedom and living conditions.
    Yet on the pro-Egypt demonstration in London on Saturday, there was a sea of Palestine placards. "Free Palestine", they said, and "End the Israeli occupation". The speakers had trouble getting the audience excited about events in Egypt, having to say on more than one occasion: "Come on London, you can shout louder than that!" Yet every mention of the word Palestine induced a kind of Pavlovian excitability among the attendees. They cheered when the P-word was uttered, chanting: "Free, free Palestine!"
    This reveals something important about the Palestine issue. In recent years it has moved from the realm of Arab radicalism, where Egyptians and other peoples frequently demanded the creation of a Palestinian state, and has instead become almost the exclusive property of Western middle-class radicals, such as Pilger. Emptied of its nationalist vigour and militancy, the Palestine problem, it seems, is now of little immediate interest to protesting Arabs and is instead the ultimate cause celebre for Western liberal campaigners who like nothing more than having a victimised people they can coo over.
    The power and allure of Palestine in Western radical circles is extraordinary. Palestine is the only issue they get excited about. But there is nothing progressive in their pro-Palestine fervour. It is not driven by future-oriented demands for economic development in a Palestinian homeland in the West Bank or Gaza. Instead it is driven by a view of Palestinians as the ultimate victims, the hapless and pathetic children of the new world order, who need kindly, wizened Westerners to protect them from Big Bad Israel.
    Today's pro-Palestine leftism is more anthropological than political. It treats Palestinians less as a people who ought to have certain democratic rights and more as an intriguing tribe to be prodded and preserved. Some Western radicals have even adopted the fashions of their favourite tribe. Step on to any university campus in the West, or join any left-wing march, and you'll see concerned-looking youths wearing the Palestinian keffiyeh scarf, a politically correct version of blacking up.
    This is the politics of pity rather than solidarity. Groups of Western middle-class youth have taken Palestinian pity holidays in the West Bank and Gaza. They turn up and marvel at the dignity of this beautiful besieged people, like those wives of old Victorian colonialists who discovered they rather liked the African tribes they had been sent to Christianise. "I've never met people like the Palestinians. They're the strongest people I've ever met", gushed British peace activist Kate Burton, who hit the headlines in 2006 after being kidnapped

by a Palestinian faction in Gaza.
    Of course, Westerners have often gone on moral adventures overseas, whether as missionaries or revolutionaries. What's different about Palestinian pity tourism is that these Westerners seek neither to convert Palestinians to a religion nor to take up arms with them, but simply to empathise with them, to immerse themselves in what they consider to be the ultimate victimhood experience. One pity-tripper wrote in the New Statesman about her experience living "under siege" in Bethlehem. "I'm beginning to understand what it must be like to be a Palestinian," she said.
    That is the ultimate aim of these empathy tours, to have an experience that makes real the politics of victimhood that so many of these Western activists subscribe to. Where some bored Western youth who feel their everyday lives lack zest go on bungee-jumping trips in Peru, Western leftists who feel politics at home has been zapped of urgency go on tank-stopping trips in Palestine.
    There is a profound narcissism in the pity-for-Palestinian movement. When American activist Rachel Corrie was killed by an Israeli bulldozer in Gaza in 2003, it gave rise to a play called My Name Is Rachel Corrie. The killing of British peace activist Tom Hurndall in Gaza in 2004 led to a film called The Shooting of Thomas Hurndall. This is clearly all about Us - the good and pure Westerners who went to find themselves in Palestine - rather than about Them, the actual Palestinians.
    There's now also a ship called the MV Rachel Corrie, which was one of those attacked by the Israel Defence Forces as it sailed to Gaza last year. Everyone who's anyone in Europe's liberal set is desperate to sail in her. MPs, thinkers, Nobel Peace Prize laureates, novelists . . . all have taken the MV Rachel Corrie to Gaza, super-keen to promote their whiter-than-white decency by standing, Kate Winslet-style, on the deck of a ship that is Against Israel. Because being "for Palestine" today is ultimately a self-serving way of advertising that you are Good, Decent, an opponent of the modern-day "Nazism" being practised by the Israeli state. For these historically ignorant campaigners, Israelis are the New Nazis and Gaza is the new Warsaw Ghetto. As the title of a recent talk in London put it: "A New Hitler for a New Age? The Rise of Israeli Terror."
    Palestinian pitiers have no time to think about the inconvenient fact that Hamas is an intolerant political entity that has no time for gay rights or women's equality. Instead, everything gets reduced to a Narnia-style story of wicked witches v happy fauns, because this is ultimately about providing vacuous-feeling Westerners with some much-needed momentum in their lives, not about untangling a messy political reality.
    It's very revealing that Palestine has become less important for Arabs and of the utmost symbolic importance for Western radicals at exactly the same time. With the Palestinian people somewhat deflated, the Palestine issue can become perfect political fodder for the victim-oriented, fancy-dress radicals of the modern West."

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