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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 22:04

France

- L’appel au boycott d’Israël : « une discrimination imbécile », Nicolas Ballet (Le Progrès, journal régional de Lyon) - « Que des intellectuels et des hommes de culture s’y associent, cela nous est insupportable ».
http://www.leprogres.fr/religion-et-croyance/2011/02/18/l-appel-au-boycoot-d-israel-une-discrimination-imbecile
   "« Le vent nouveau de liberté » soufflant dans certains pays arabes, est « une bonne nouvelle pour la démocratie ». C’était bien l’un des rares motifs de réjouissance, hier soir, au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), en Rhône-Alpes. Car le discours de son président, Marcel Amsallem, qui a le premier pris la parole devant quelque 300 invités au casino de Charbonnières, traduisait beaucoup d’inquiétudes à propos de la résurgence en France d’un antisionisme assimilé à de l’antisémitisme déguisé.
    En ligne de mire : la campagne « BDS » d’appel au boycott d’Israël, menée par certaines organisations dénonçant le blocus de Gaza ou la colonisation. « Que des intellectuels et des hommes de culture s’y associent, cela nous est insupportable », a accusé Marcel Amsallem, en dénonçant une parfaite désinformation à l’égard d’Israël qui vise à faire disparaître cet état. « Devons-nous craindre que l’on appelle à ne plus acheter de produits fabriqués par les juifs ? » Et de conclure en faisant allusion à des heures sombres de l’Histoire : « d’abord le boycott, puis l’exclusion, et puis... »
    L’écrivain Stéphane Hessel, jamais nommé, en a pris pour son grade : « Nous nous indignons, puisque c’est la mode de s’indigner, que des partis fassent la promotion d’actes illégaux qui sortent du cadre républicain », a enchaîné à la tribune le président national du CRIF, Richard Prasquier. Pour lui aussi, le boycott n’est rien d’autre qu’une « arme politique de délégitimation de l’état d’Israël ». Mais c’est aussi, à ses yeux, « une discrimination imbécile car (elle) pénalise les producteurs de Gaza en les privant de leurs sources de revenus ».
    Car les économies d’Israël et des Territoires ont partie liée. A la suite de Richard Prasquier, l’ambassadeur d’Israël en France, Yossi Gal, a assuré que cette coopération portait ses fruits : « Nous menons une politique de l’encouragement de l’activité économique palestinienne, la croissance a été de 9 % l’an dernier. » Au terme des interventions, l’ambassadrice à l’Unesco Rama Yade, invitée d’honneur de ce dîner, s’est à son tour porté au secours de l’état d’Israël qui doit « vivre en paix et en sécurité ». « L’antisionisme sert de prétexte à l’antisémitisme », a-t-elle estimé en apportant que le garde des Sceaux, Michel Mercier, présent au repas, avait donné instruction au procureur de poursuivre les auteurs du boycott « chaque fois que les actes sont constitués »."

- La droite rabougrie, Françoise Fressoz (Chronique Le Monde) - "cela renvoie à l'apatride, au juif errant, à ces thématiques pétainistes qui alimentent les fantasmes du national populisme".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/18/la-droite-rabougrie_1482091_3232.html
   "Il ne faut pas laisser passer la phrase du député UMP Christian Jacob reprochant à Dominique Strauss-Kahn de ne pas incarner "l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle à laquelle je suis attaché".
    Qu'à quatorze mois de l'élection présidentielle, le possible retour du directeur général du Fonds monétaire international (FMI) inquiète la droite est un fait. Que parmi toutes les attaques à sa disposition, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale choisisse la rhétorique des années 1930, - la terre contre le parti de l'étranger - est un symptôme : la droite va mal, rabougrie sur son terroir, méfiante à l'égard de tout ce qui vient de l'extérieur, victime autant qu'actrice du populisme ambiant qui flatte le rejet de l'autre et attise le sentiment que, décidément, on ne se sent plus chez soi.
    Reprenons : il existe de multiples façons d'affaiblir le candidat potentiel DSK qui, avant son éventuel atterrissage en France, présente d'incontestables fragilités. On peut lui demander comment il se tient informé des réalités françaises, s'il a un projet, si ce projet est compatible avec ce que prônent ses amis socialistes, comment il répond aux attaques de la gauche de la gauche qui met en cause son train de vie et sa politique au FMI. Il est possible aussi de l'interpeller sur le rôle central qu'il tient dans les instances internationales, de le titiller sur le risque politique qu'il prendrait et ferait prendre au pays s'il décidait d'abandonner tout à trac son mandat alors que le G8 et le G20 sont sous présidence française. Au lieu de quoi, c'est sur son caractère "hors sol" qu'on l'interpelle, et cela renvoie à l'apatride, au juif errant, à ces thématiques pétainistes qui alimentent les fantasmes du national populisme. Et le premier ministre, François Fillon, qui ne trouve rien à y redire. Qui juge les mots de Christian Jacob d'une "extrême modération" comparé aux attaques de Jean-Luc Mélenchon qualifiant le patron du FMI "d'affameur des peuples". La course au populisme adoubée par le chef du gouvernement. Un comble !
    Le plus troublant est que le procès nauséeux fait à Dominique Strauss-Kahn pourrait tout aussi bien viser Nicolas Sarkozy, ex-élu de Neuilly-sur-Seine, sans attache rurale, et dont l'ambition aura été, au terme de son ou ses mandats, de mettre la France à l'heure de la mondialisation à coups de références non pas au modèle français mais aux réussites extérieures. En 2007, il avait réussi à arrimer toute la droite derrière cette antienne. Aujourd'hui, il semble bien qu'une partie se rebelle et trouve ce vent du grand large trop décoiffant. Un vrai retour de bâton !"

- Entretien avec François Zimeray (ambassadeur pour les droits de l'homme), Josyane Savigneau (Le Monde) - "si ce que vous avez à dire ne cadre pas avec les attentes médiatiques, vous êtes foutu. J'étais début juillet 2010 au Kirghizistan, où deux mille civils dont des enfants venaient d'être massacrés en quelques heures. Où est la mobilisation du monde ?" Facile, elle est avec Hessel, dans l'obsession du pseudo "massacre" de Plomb fondu, même deux ans plus tard. Il aurait pu aussi citer le Sri Lanka, où 20.000 civils ont probablement été tués en 2009, dans l'indifférence générale.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/18/francois-zimeray-les-droits-de-l-homme-ne-sont-pas-de-la-morale_1482076_3232.html
   "[...] - N'êtes-vous pas, vous-même, souvent indigné ?
    - Les occasions ne manquent pas, mais j'ai du mal avec l'indignation facile, unilatérale, celle qui absorbe la réflexion.
    - Beaucoup de gens ignorent votre existence. Est-ce une fonction vouée au secret ?
    - Aujourd'hui, on a du mal à accepter l'idée que la discrétion, voire le secret, est synonyme d'efficacité. Les valeurs de la diplomatie sont en décalage avec les attentes de notre temps. La logique médiatique appelle les récits simples, alors que nous ne cessons de sonder la complexité des choses. Elle exige de l'immédiateté, alors que nous nous inscrivons dans le temps long de l'histoire. Elle attend de la transparence là où il faut dire les choses en coulisses, sans prendre l'opinion à témoin. On s'expose à décevoir, il faut l'accepter.
    - Ne regrettez-vous pas de demeurer dans l'ombre ?
    - Si, parfois. Mais si ce que vous avez à dire ne cadre pas avec les attentes médiatiques, vous êtes foutu. J'étais début juillet 2010 au Kirghizistan, où deux mille civils dont des enfants venaient d'être massacrés en quelques heures. Où est la mobilisation du monde ? [...] ces angles morts au coeur de la société de l'information laissent dans l'ombre tant de souffrances. Je me souviens d'une époque, pas si lointaine, où, lorsque vous disiez Darfour, les gens pensaient que vous parliez d'un hypermarché. On y massacrait pourtant les civils par centaines de milliers. Et, tenez, les Roms, personne n'en parlait avant l'été 2010, et on n'en parle déjà plus. Ce qui intéresse, c'est la controverse, pas le sort des gens. [...]"

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/02/18/le-conflit-avec-israel-n-est-pas-central_1481777_3232.html
- andre-daic-parienty (17h24)
   "[...] La Théocratie Israëlienne, qui pratiqu l'aparteid, réduit un pays en bantoustans. Négocie" avec une rare mauvaise fois et demeur le dernier pays au monde a pratiquer l'expansion coloniale. [...]"
- ml18 (17h41)
   "[...] Israel, pays de non-droit, n'est soutenu que par d'autres pays de non-droit et, peu à peu ces soutiens disparaissent."
- Olivier (21h50)
   "[...] Ne disons rien et pendant ce temps Israël pourra toujours confisquer les terres pratiquer les assassinats "ciblés", voler l'eau etc... [...]"
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/02/17/leon-blum-etait-il-a-l-image-de-la-france_1481527_3232_1.html
- vieux-patriote-republicain (17/02/11 23h29)
   "[...] DSK est un Sarkozy peint en rose, et on doute fort qu'il ose tenir téte à Parisot et mener une politique économique et sociale de gauche, prendre ses distances d'avec le gouvernement d'Israel, nous retirer de l'OTAN et d'Afghanistan."
- francoise-godin (17h23)
   "A ce que je sache, Blum n'a jamais dit "ts les matins je me demande comment je peux être utile à Israël". C'est certainement là où se trouve une des différences entre Blum et DSK. Sans oublier le travail excellent que fait DSK au FMI : La défense du capitalisme financier, les baisses de salaires en Grèce ou ailleurs... Sinon, s'il veut être utile à Israël qu'il se présente là-bas. Je ne voterai pas pour lui."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/02/18/des-navires-iraniens-veulent-passer-par-le-canal-de-suez_1482239_3218.html
- jules (18h02)
   "Le gouvernement israélien est paranoïaque. [...]"
- GUY BOIRON (21h34)
   "C'est un test : le nouveau pouvoir égyptien va-t-il être à la botte d'Israël, comme le précédent, qui affamait et brimait les palestiniens ? Le fait qu'il accepte le passage de "navires de guerre" iraniens, plutôt inoffensifs, montre qu'il sera un peu moins docile : c'est cela, et cela seulement qui fait s'étrangler de rage les dirigeants d'extrême-droite au pouvoir en Israël."


"Processus de paix"

- Le gouvernement Obama pourrait user aujourd’hui pour la première fois de son droit de veto au Conseil de sécurité face à la proposition palestinienne, Barak Ravid, Shlomo Shamir & Natacha Mozgovaya (Haaretz) - "la position ferme affichée par les pays arabes et leur rejet des propositions américaines sont l’expression de l’influence qu’ont la révolution en Egypte et les émeutes dans les pays arabes".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Vendredi-18.html
   "[...] Le président Barack Obama s’est entretenu hier avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), pour tenter de le convaincre de renoncer au vote d’aujourd’hui au Conseil de sécurité. Au terme de cet entretien téléphonique de cinquante minutes, Abou Mazen a annoncé qu’il réunirait ce matin d’urgence l’exécutif palestinien afin de décider s’il y a lieu d’accepter la proposition américaine, au risque de se heurter à de vives critiques de la part de l’opinion publique, ou s’il faut réclamer un vote au Conseil de sécurité, et risquer un affrontement avec le président américain.
    Selon un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, les Etats-Unis ont exercé ces derniers jours de lourdes pressions sur l’Autorité palestinienne et les pays arabes afin qu’ils retirent leur projet de résolution. La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, s’est entretenue il y a trois jours avec Mahmud Abbas. L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Susan Rice, a quant à elle rencontré cette semaine ses homologues arabes et leur a indiqué que Washington souhaite parvenir à un compromis pour ne pas avoir à user de son droit de veto.
    Les « mesures diplomatiques » qu’ont proposées les Américains en remplacement de la résolution comprennent une intensification de la pression exercée sur Israël afin qu’il cesse de construire dans les implantations ; une déclaration du Quartette ou du président Obama condamnant sévèrement la construction ; et l’appui à la proposition russe d’organiser un déplacement conjoint en Cisjordanie des membres du Conseil de sécurité, en signe de soutien à l’Autorité palestinienne.
    Selon les informations parvenues à Jérusalem, les Américains sont même allés jusqu’à proposer que lors de la réunion du Quartette au mois de mars soit publiée une déclaration sur la solution à apporter à certaines des questions fondamentales qui opposent Israël à l’Autorité palestinienne tout en mettant l’accent sur le fait que les frontières de l’Etat palestinien seront basées sur celles de 1967, ce à quoi s’oppose le gouvernement israélien.
    Les Palestiniens et les pays arabes ont rejeté les propositions américaines. Riyad Mansour, l’ambassadeur palestinien auprès des Nations-Unies, a déclaré que la résolution serait soumise ce soir au vote du Conseil de sécurité.
    Hier, dans une tentative de dernière minute pour empêcher le vote, Washington a proposé à l’Autorité palestinienne que soit adoptée, au lieu d’une résolution, une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité à laquelle s’ajouteront les mesures diplomatiques évoquées ci-dessus. Le Premier ministre Netanyahu et ses conseillers se sont entretenus hier avec des représentants de la Maison Blanche à qui ils ont indiqué qu’Israël ne s’oppose pas à la publication d’une déclaration présidentielle qui n’a pas de conséquences juridiques ou pratiques. [...]
    Les Américains estiment que leur attitude durant la crise en Egypte leur a permis de gagner des points auprès du monde arabe et ils craignent que l’usage du droit de veto entraîne un retour en arrière.
    Des diplomates et des commentateurs affirmaient hier que la position ferme affichée par les pays arabes et leur rejet des propositions américaines sont l’expression de l’influence qu’ont la révolution en Egypte et les émeutes dans les pays arabes sur la politique étrangère de ces pays. L’Egypte est en effet un élément dominant du groupe arabe aux Nations-Unies dont elle assume actuellement la présidence. « L’ambassadeur d’Egypte à l’ONU et les ambassadeurs des autres pays arabes veulent prouver qu’ils ne sont pas sourds aux aspirations des manifestants », a déclaré hier un haut responsable des Nations-Unies."

- Une résolution à l'ONU ?, Herb Keinon, Khaled Abu Toameh & Jordana Horn (JP) - Nabil Shaath menace : "Les Etats-Unis perdront beaucoup s'ils usent de leur droit de veto pour tuer la résolution qui devrait être présentée au Conseil de sécurité vendredi".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325534301&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Tout semblait opposer les Etats-Unis et l'Autorité palestinienne (AP) jeudi soir. Malgré l'objection des Américains, l'AP insistait pour déposer une résolution au Conseil de Sécurité condamnant les constructions dans les implantations pour un vote vendredi. Après une conversation entre le président américain Barack Obama et le chef de l'AP Mahmoud Abbas, le leader palestinien a convoqué une réunion urgente entre l'OLP et les leaders du Fatah à Ramallah vendredi, selon le porte-parole d'Abbas, Nabil Abou Rudaineh.
    Des sources à Ramallah indiquent que la conversation a tourné autour de la volonté de l'AP d'obtenir une résolution du Conseil de sécurité condamnant les constructions dans les implantations. Abbas a rejeté la demande de Washington de ne pas porter la question à un vote du Conseil, toujours selon ces sources. Obama a clairement indiqué à Abbas que les Etats-Unis utiliseraient leur droit de veto sur une telle résolution, pour ne pas compromettre les efforts pour reprendre les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens, indiquent les sources.
    Des officiels israéliens ont récemment déclaré qu'une telle manoeuvre devant le Conseil de sécurité aujourd'hui ne ferait qu'empoisonner encore l'atmosphère et rendre d'autant plus difficile un retour aux négociations. Les sources indiquent qu'une telle résolution n'aurait probablement aucun impact sur la politique israélienne de construction dans les implatations, qui de toute façon ont ralenti. [...]
    Nabil Sha'ath, membre de l'équipe de négociations palestinienne, a déclaré jeudi que les dirigeants palestiniens sont déterminés à poursuivre leurs efforts pour obtenir une résolution condamnant les constructions dans les implantations malgré les fortes pressions américaines. "Les Etats-Unis perdront beaucoup s'ils usent de leur droit de veto pour tuer la résolution qui devrait être présentée au Conseil de sécurité vendredi", déclare Sha'ath. "Les Etats-Unis passent un test qui prouvera leur impartialité et leur rôle objectif comme partenaire des pourparlers israélo-palestiniens. Nous espérons qu'ils s'abstiendront d'utiliser leur droit de véto."
    Obama, de son côté, a été mis sous pression par des Démocrates et des Républicains du Congrès pour se maintenir aux côtés d'Israël sur le sujet."

- AP : Abbas rejette les appels américains à renoncer à la résolution de l'ONU (Guysen)
http://www.guysen.com/news_AP-Abbas-rejette-les-appels-americains-a-renoncer-a-la-resolution-de-l-ONU_303869.html
   "Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a rejeté ce vendredi les appels américains à renoncer à une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU sur les constructions juives en territoires palestiniens, au cours d'une conversation avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, selon son porte-parole."

- Obama : il menace Abbas de "répercussions" s’il recourt à l’ONU (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Obama-il-menace-Abbas-de-repercussions-s-il-recourt-a-l-ONU_303881.html
   "Le président américain Barack Obama a menacé vendredi son homologue palestinien Mahmoud Abbas de "répercussions" s'il insistait pour faire voter au Conseil de sécurité de l’ONU une résolution sur les constructions juives en territoires palestiniens, a rapporté un responsable palestinien."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/18/les-palestiniens-vont-presenter-une-resolution-sur-la-colonisation-a-l-onu_1482392_3218.html
   "[...] "Il y aura des répercussions sur les relations palestino-américaines si vous persistez dans vos tentatives pour aller au Conseil de sécurité et ignorez notre demande, en particulier compte tenu du fait que nous avons des propositions alternatives", aurait prévenu M. Obama.
    Selon un porte-parole du Hamas à Gaza, Fawzi Barhoum, "cela confirme le soutien total de l'administration américaine à la politique arbitraire du gouvernement d'occupation". "Ceux qui ont parié sur le soutien de l'administration américaine aux droits du peuple palestinien ont perdu", a-t-il déclaré [...]. "[Mahmoud Abbas] est faible parce qu'il est allé sans le peuple palestinien vers les instances internationales", a estimé le responsable du Hamas, l'appelant à "cesser de porter la cause palestinienne à des institutions internationales dont les décisions sont devenues purement américaines"."


Israël

- ISRAËL - Si les élections avaient lieu aujourd'hui, Gerard Fredj (Israël Infos) - "Kadima progresserait de 28 à 31 sièges".
http://www.israel-infos.net/ISRAEL--Si-les-elections-avaient-lieu-aujourd-hui-6289.html
   "Un sondage réalisé par l'institut "Geocartography Knowledge" et dont les résultats ont été publiés le 15 février sur les intentions de vote donneraient une Knesset assez semblable à ce qu'elle est aujourd'hui. Aucun des sondés ne fait état d'une intention de vote pour le parti créé par Ehud Barak (Atsmaout) lorsqu'il a quitté le parti travailliste il y a un mois. Kadima progresserait de 28 à 31 sièges, tout comme le parti d'Avigdor Lieberman, Israel Beteinou, qui gagnerait 2 sièges (de 15 à 17). En pourcentage, la progression la plus spectaculaire serait celle de Meretz qui doublerait le nombre de ses députés, le portant à 6.
    Grand perdant, le parti travailliste, victime de ses dissensions internes et de la scission intervenue perdait 7 députés (de 13 à 6 sièges). Le Likoud se maintiendrait (26 sièges contre 27 actuellement), tout comme les autres partis (Shas, Yahdout Hatorah, Union nationale, NRP, et partis arabes) qui retrouveraient au siège près le nombre de leurs députés, aboutissant à une Knesset donnant une majorité de 66 sièges soutenant le gouvernement actuel, contre 54 députés pour l'opposition."


Gaza & Hamas

- Gaza : un egin explosif jeté sur Tsahal (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-un-egin-explosif-jete-sur-Tsahal_303843.html
   "Un engin explosif a été lancé vendredi sur les forces israéliennes dans le sud de la Bande de Gaza, sans faire aucune victime."

- Ces ONG que le Hamas interdit, Kristell Bernaud (Slate.fr) - "C’est comme une logique de parti unique" ; "Personne ne peut dire qu’il est libre et indépendant à Gaza. Seul le Hamas fixe les règles du jeu".
http://www.slate.fr/story/34315/gaza-hamas-ong-interdites-humanitaire
   "Dans la ville de Khan Younès, au sud de Gaza, un panneau indique le chemin qui mène à la clinique de l’association française Help Doctors. «Ils ont oublié de l’enlever», remarque Jamal Aid, responsable administratif de l’organisation française. Jamal n’est pas venu ici depuis plusieurs mois. Depuis que la clinique a été fermée, sur ordre des autorités, le 16 juin 2010. A l’intérieur, il ne reste plus rien. Tout le matériel médical et informatique a été saisi, pour une valeur de plus de 6.000 euros. Seuls quelques cartons et un poster Help Doctors laissent deviner l’activité antérieure. «Il faut faire vite», avertit Jamal Aid. Il n’est pas bon de rôder autour des ONG fermées arbitrairement par le Hamas.
    L’aventure d’Help Doctors a démarré lors de l’opération israélienne «Plomb durci», dans la bande de Gaza, en décembre 2008. Une équipe de l’organisation française était sur place. Trois mois après la fin de la guerre, un dispensaire ouvre ses portes, pour la prise en charge des maladies chroniques et des diabétiques. Help Doctors réalisera près de 5.000 consultations en un an. Tous les soins, médicaments et analyses sont gratuits pour les patients.
    Fatihiya, une Palestinienne de Khan Younès qui y était soignée pour son diabète, regrette amèrement la clinique. «Je ne comprends pas. La clinique ne coûtait rien au gouvernement et rendait service à la population. Il y avait aussi des Palestiniens qui travaillaient dans ce dispensaire. Le gouvernement doit soutenir ces ONG et ne pas les fermer. Je ne pardonne pas à ceux qui ont fait ça.» Désormais, Fatihiya se fait soigner par des médecins privés. A 500 shekel la consultation (environ 100 euros), elle ne sait même pas comment elle va payer ses médicaments.
    «Après la fermeture, raconte Jamal, j’ai demandé au gouvernement: “Où vont aller ces patients?” Ils m’ont répondu: “Ils n’ont qu’à retourner d’où ils viennent.”» Problèmes administratifs, manque de médecins spécialisés… Nombreuses sont les raisons invoquées par le Hamas pour fermer la clinique. «Elles sont fausses, assure Jamal. Je suis allé les voir pour leur prouver le contraire, ils ne m’ont jamais écouté.» D’après Régis Garrigue, le président de Help Doctors, le ministère de la Santé aurait voulu imposer son personnel médical et les thématiques de soins. «Il n’était pas question pour nous de devenir opérateur du ministère de la Santé et de financer un dispensaire lié au gouvernement.»
    Help Doctors n’est pas un cas isolé. Selon les organisations de défense des droits de l'homme, le Hamas aurait fermé autoritairement 200 ONG au cours de ces derniers mois. «Il est difficile de connaître la position officielle du Hamas envers les ONG, constate Issam Younis, directeur général d’Al Mezan, un centre pour les droits de l’homme à Gaza. Certaines sont fermées illégalement, comme le laisse supposer le cas de Help Doctors, d’autres travaillent librement comme la nôtre.» [...]
    Le 1er juin 2010 à Gaza ville, des hommes en uniforme pénètrent dans les locaux de l’association palestinienne Sharek Youth Forum et réquisitionnent tout le matériel du personnel, ordinateurs et disques durs. Six mois plus tard, le gouvernement décide la fermeture de l’ONG. Motif invoqué: ils ont trouvé des contenus à caractère sexuel dans les ordinateurs des employés. «Faux», rétorque Mohammed, l’un des salariés de Sharek. «C’est la version officielle du Hamas. En réalité, il voulait nous interdire d’organiser des activités mixtes. La deuxième raison est que Sharek est partenaire de l’UNRWA (Office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) lors des camps d’été. Or, le Hamas organise ses propres jeux d’été et voit d’un mauvais œil ceux de l’UNRWA, [où filles et garçons participent à des activités de dessin, peinture, danse, chant, natation, etc....]. Mais, il ne peut s’en prendre à l’UNRWA. Alors, il s’attaque à nous.» [...]
    «Le Hamas contrôle la bande de Gaza, rappelle Issam Younis, directeur général d’Al Mezan. C’est indéniable. C’est comme une logique de parti unique.» Un parti unique qui impose que l’on se plie à ses directives. «Personne ne peut dire qu’il est libre et indépendant à Gaza, certifie Régis Garrigue, président de Help Doctors. Seul le Hamas fixe les règles du jeu.» Un jeu ambigu qui en dit long sur la politique du Hamas, issu des Frères musulmans égyptiens. La population gazaouie et le gouvernement réclament sans cesse de l’aide humanitaire internationale. En témoigne le nombre de bateaux humanitaires qui ont pris la mer en direction de Gaza ces derniers mois. Et pourtant, des ONG implantées dans le territoire côtier se voient privées d’activités. [...]"

- Egypte : ouverture du point de passage de Rafah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-ouverture-du-point-de-passage-de-Rafah_303890.html
   "Les autorités égyptiennes ont décidé vendredi d’ouvrir le point de passage de Rafah pour les convois humanitaires et pour permettre aux Palestiniens bloqués en Egypte de rentrer dans la Bande de Gaza."

- A Gaza, on restreint les importations de marchandises israéliennes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_A-Gaza-on-restreint-les-importations-de-marchandises-israeliennes_303828.html
   "La tendance s'inverse : alors qu'on reproche toujours à Israël de ne pas laisser entrer assez de marchandises à Gaza, c'est au tour du Hamas de restreindre les importations israéliennes. Le mouvement terroriste a décidé d'interdire les importations d'habits et de réduire les introductions de meubles, produits en plastique, boissons et friandises dans le territoire côtier, au grand dam des commerçants palestiniens."

- Trois Palestiniens abattus au nord de la bande de Gaza [jeudi], Gerard Fredj (Israël Infos) - "La branche armée du front Démocratique de libération de la Palestine (FDLP) a revendiqué l'appartenance d'un des hommes à l'organisation, sans revendiquer l'attentat".
http://www.israel-infos.net/Trois-Palestiniens-abattus-au-nord-de-la-bande-de-Gaza-6293.html
   "Trois palestiniens de Gaza ont été tués jeudi par l'armée israélienne, dans le nord de la bande de Gaza, dans la zone de la frontière avec Israël. Selon une source militaire, les trois hommes, proches de la barrière de sécurité, posaient, semble-t-il des explosifs. La zone proche de la barrière de sécurité abrite de nombreux civils palestiniens, derrière lesquels ce type d'actions terroristes s'abrite. En 2010, une centaine de tentatives de ce type ont été déjouées dans la même zone. La branche armée du front Démocratique de libération de la Palestine (FDLP) a revendiqué l'appartenance d'un des hommes à l'organisation, sans revendiquer l'attentat. [...]"


Judée-Samarie

- Israéliens et Palestiniens coopèrent pour soigner des ânes (Reportage AFP, Vidéo 1mn37) - la militante de protection des animaux : "l'une des pires choses que j'ai vues, c'est un âne recouvert d'explosifs par des militants palestiniens, et envoyé en direction d'un checkpoint israélien, et il a explosé".
http://www.dailymotion.com/video/xh2oj8_israeliens-et-palestiniens-cooperent-pour-soigner-des-anes_news
   "Au détour d'une route sinueuse du nord de la Cisjordanie, sur une aire caillouteuse, un auvent de toile prolonge l'arrière d'un véhicule transformé en placard pharmaceutique. C'est une clinique de campagne pour ânes de l'Association "Safe Haven for Donkeys in the Holy Land" (SHADH), dressée près du checkpoint Eyal de l'armée israélienne."

- Cour Suprême : Les juifs d'Hébron ne peuvent plus réclamer des terres perdues après 48 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-juifs-d-Hebron-ne-peuvent-plus-reclamer-des-terres-perdues-apres-48-Cour-sup_303829.html
   "La Cour suprême israélienne a tranché que les juifs d'Hébron ne pourront récupérer des propriétés qui leur appartenaient avant la fondation de l'Etat, en 1948, ni recevoir d'indemnités pour les terrains perdus. Un revers pour ces habitants de la Ville des Patriarches."


Jordanie

- Huit manifestants blessés dans des heurts à Amman, selon un participant (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20110218/twl-jordanie-manifestations-1be00ca.html
   "Des heurts ont éclaté vendredi à Amman, la capitale de la Jordanie, entre des partisans et des opposants au gouvernement lors d'une manifestation visant à réclamer plus de libertés et une baisse des prix des denrées alimentaires. Au moins huit personnes ont été blessées, selon un étudiant présent lors des incidents qui se sont produits au septième jour consécutif des rassemblements inspirés par les soulèvements tunisien et égyptien. Quelque 2.000 personnes ont participé à la manifestation, dont des militants de gauche, des conservateurs musulmans et des étudiants réclamant une réduction des pouvoirs du roi Abdallah II. [...]"


Egypte

- Egypte : le mentor des Frères musulmans attendu dans le pays (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-le-mentor-des-Freres-musulmans-attendu-dans-le-pays_303821.html
   "Youssef al-Qardawi, l'un des décisionnaires religieux sunnites les plus réputés, considéré comme le guide spirituel officieux des Frères musulmans , est attendu ce vendredi en Egypte pour le prêche d'après les prières. Il compte faire son discours sur la place Tahrir, théâtre du soulèvement populaire ayant mené à la chute du président Hosni Moubarak."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Un Libanais condamné à mort pour espionnage au profit d'Israël (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20110218/twl-liban-israel-justice-951b410.html
   "Un homme a été condamné à la peine de mort par un tribunal militaire libanais pour espionnage au profit d'Israël. Plus de 100 personnes ont été arrêtées au Pays du Cèdre depuis 2009, soupçonnées d'avoir collaboré avec l'Etat hébreu. Amin al-Baba a été condamné jeudi soir après avoir été reconnu coupable d'avoir fourni des informations à des agents des renseignements israéliens en échange d'argent. Il s'est livré, selon la justice, à des activités d'espionnage pour Israël de 1997 jusqu'à son arrestation en 2009. Cette décision, qui peut faire l'objet d'un appel, porte à neuf le nombre de personnes condamnées à mort au Liban pour espionnage au profit d'Israël."

- Des centaines de mines laissées dans le Golan, en cas d'attaque syrienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-centaines-de-mines-laissees-dans-le-Golan-en-cas-d-attaque-syrienne_303830.html
   "Tsahal a décidé de laisser des centaines de mines sur le plateau du Golan, alors que leur retrait a été accéléré dans la vallée du Jourdain. L'armée préfère maintenir ses mines anti-personnel le long de la frontière syrienne en cas d'intentions belliqueuses de Damas."


Monde arabe

- Tunisie : un prêtre égorgé, des islamistes attaquent une rue de prostituées, Hassan Jouini & Kaouther Larbi (AFP) - "La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00323722-tunisie-un-pretre-egorge-des-islamistes-attaquent-une-rue-de-prostituees.htm
   "L'insécurité en Tunisie et le risque de poussée intégriste ont été illustrés vendredi avec le meurtre d'un prêtre polonais retrouvé égorgé "par des extrémistes" près de Tunis, selon les autorités, et l'attaque d'une rue de prostituées par des islamistes qui voulaient y mettre le feu au centre de la capitale. C'est le premier meurtre à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier. Le prêtre, âgé de 34 ans, a été retrouvé mort "égorgé" vendredi dans une école privée de la région de Manouba, a indiqué à l'AFP une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur. [...]
    Une poussée de fièvre islamiste avait surgi dans l'après-midi à Tunis : des dizaines d'entre eux ont tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des prostituées. "Des islamistes ont tenté d'entrer dans la rue Abdallaah Guech pour l'incendier", a déclaré à l'AFP un policier tunisien sous couvert de l'anonymat. Une des principales maisons closes de Tunis est située dans cette rue proche de la Medina. [...] Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le centre-ville en criant "Non aux lieux de prostitution dans un pays musulman". "On a exigé la fermeture de cette rue, nous sommes dans un pays musulman et nous devons appliquer ce que l'islam exige", a dit l'un d'eux, Hamza, 21 ans.
    La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis. "Là, nous sommes dans la vigilance", a répété vendredi le président de la communauté Roger Bismuth. "C'est l'oeuvre de salafistes, les plus extrémistes des islamistes formés par les wahhabites, mais il n'y a pas de terreau en Tunisie pour le développement du salafisme", a-t-il ajouté. [...]"

- Fun trivia fact (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/02/fun-trivia-fact.html
   "Far more Arabs have been killed by other Arabs during protests in the past month than have been killed by Israel in the past two years. The toll so far:
    - Egypt 365
    - Tunisia 219
    - Libya 24
    - Bahrain 5
    - Yemen 4
    - Iraq 2
    - Total: 599 (at least)
    That's more than quadruple the number of Palestinian Arabs killed by Israel since Cast Lead."


Iran

- La bataille du canal, Alex Fishman & Itamar Eichner (Yediot Aharonot) - "si les Iraniens insistent et décident de s’adresser aux instances internationales, il est peu probable que l’on puisse les empêcher de passer".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Vendredi-18.html
   "L’agitation internationale autour des navires de guerre iraniens ne s’apaise pas : Hier, la marine iranienne a adressé aux autorités égyptiennes une demande officielle pour que deux bâtiments soit autorisés à traverser le canal de Suez en direction de la Méditerranée. Des responsables israéliens estiment cependant que les Egyptiens n’ont pas l’intention de permettre aux Iraniens cette provocation.
    En Israël on sait toutefois que la loi internationale est du côté de Téhéran. Cela signifie que les Egyptiens feront tout pour empêcher le passage des deux navires mais que si les Iraniens insistent et décident de s’adresser aux instances internationales, il est peu probable que l’on puisse les empêcher de passer."
- Les navires iraniens autorisés à franchir le canal de Suez, Marc Henry (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/16/01003-20110216ARTFIG00722-iran-deux-navires-demandent-a-franchir-le-canal-de-suez.php
   "Deux navires de guerre iraniens ont reçu l'autorisation des autorités égyptiennes pour franchir le canal de Suez. C'est ce qu'a annoncé vendredi dans l'après-midi l'agence de presse officielle égyptienne. La Mena a précisé que la demande déposée par les autorités iraniennes stipulait que ces deux navires ne transportaient ni arme ni matériau nucléaire ou chimique. [...] Ce périple pourrait constituer une première étape vers le Liban, où Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, armé et financé par l'Iran, qui jouit d'une position dominante à Beyrouth, a affirmé mercredi être prêt à «envahir la Galilée» en cas de guerre avec l'État hébreu. [...]"

- The Iranians Head for the Suez Canal, Dore Gold (JCPA)
http://jerusalemcenter.wordpress.com/2011/02/18/the-iranians-head-for-the-suez-canal/
   "Iran wants to demonstrate that its naval power is not just confined to the Persian Gulf, but that its warships can reach as far as the Mediterranean Sea. According to the Office of U.S. Naval Intelligence, the Iranian Navy is preparing to project its power beyond the Strait of Hormuz with new naval bases in the Gulf of Oman that will be ready in 2015. The Iranian naval move is a simple signal: wherever the U.S. withdraws from, Iran will be there to enter."

- Iranian Warships Having an Outsize Impact, J. E. Dyer (Commentary) - "With the battle lines being drawn, Iran’s posture is hardening: the Islamic revolutionary regime is “all in”."
http://www.commentarymagazine.com/2011/02/16/iranian-warships-having-an-outsize-impact/
   "[...] The ships themselves are hardly impressive: one frigate with old anti-ship missiles and one barely armed replenishment ship. From that perspective, the reactions of global markets might seem excessive. These ships can’t fight a war. But the reactions are actually quite rational. The big shift here is in political perceptions of power. The important facts are that revolutionary, terror-sponsoring Iran — under U.S., EU, and UN sanctions — feels free to conduct this deployment, and Syria feels free to cooperate in it. Egypt’s interim rulers apparently saw no reason to block the Suez transit, in spite of the Egyptians’ very recent concern over Iranian-backed terrorists and insurgents operating on their territory. Saudi Arabia, for its part, considered it prudent to host the Iranian warships last week — in spite of the Saudis’ own conviction that Iran has been aiding rebel groups that threaten Saudi territory.
    The cooperation from the Arab nations should not be misread, however. The Arabs have no desire to see Iran in a position of regional hegemony. The threat of that prospect will raise the stakes for the governmental turmoil in the Arab world. The view is likely to gain momentum that Arabs need to organize as much to counter Iran as to address their own domestic issues. That factor — so inimical to the unforced development of political liberalism — was never going to be dismissible; the Iranian warship deployment makes it inevitable.
    In information-speak, Iran is “inside our OODA-loop” right now: acting faster than we have prepared to react. Complacent assumptions about inertia in the status quo will not be borne out. Iran’s proximate strategic objective is consolidating the rule of Hezbollah in Lebanon. Former prime minister Saad Hariri declared his opposition to the Hezbollah-backed government in a speech on Monday; Hassan Nasrallah is promising that Hezbollah fighters will occupy Galilee; Ehud Barak warned on Wednesday that Israel might have to enter Lebanon again to counter Hezbollah. With the battle lines being drawn, Iran’s posture is hardening: the Islamic revolutionary regime is “all in”."

- Les yeux ouverts, Stéphane Juffa (Mena) - "Dans l’"ancienne Egypte", on traitait ce genre de problème grâce au téléphone rouge, qui liait en permanence le bureau d’Ehud Barak à celui d’Omar Suleiman".
http://www.menapress.org/
   "Deux navires de guerre iraniens, faisant mouvement en Mer Rouge, s’apprêteraient à traverser le Canal de Suez en route pour le port syrien de Lattaquié. C’est la première fois, depuis 1979, que des bâtiments militaires perses emprunteraient la voie d’eau. L’annonce faite par le gouvernement israélien, qui considère cet acte comme une "provocation de la part de la "République" Islamique", a été infirmée par les autorités égyptiennes en charge du Canal, mais elle a été reprise par le Président Barack Obama en personne. A noter que le Caire n’entretient pas de relations diplomatiques avec Téhéran.
    A Jérusalem, on n’apprécierait pas du tout se trouver à portée de tir de la marine d’Ahmadinejad, même si on prévoit d’encadrer les bateaux de très près, quitte à les envoyer par le fond à la moindre manœuvre hostile. Mais ça n’est pas un acte suicidaire que redoutent le plus les décideurs hébreux : officiellement, les deux unités doivent participer à des exercices en compagnie de ceux de Béchar Al Assad, mais qui sait ce que leurs cales recèlent ? Et personne n’a émis l’intention de contrôler leur chargement, en dépit des résolutions du Conseil de Sécurité imposant un boycott de toutes les importations et exportations d’armes impliquant la Perse. La perspective d’armes iraniennes supplémentaires au profit de la junte au pouvoir à Damas ou de ses affidés au Liban n’emballe évidemment pas l’état-major de Tsahal, qui craint encore davantage une présence perse permanente dans le bassin est-méditerranéen.
    Dans l’"ancienne Egypte", on traitait ce genre de problème grâce au téléphone rouge, qui liait en permanence le bureau d’Ehud Barak à celui d’Omar Suleiman. Désormais, personne ne répond plus, au Caire, au bout de cette ligne. Signe des temps ? Du "Printemps" arabe en plein hiver ? Pas entièrement. C’est plutôt l’expression de l’indécision qui règne sur les bords du Nil et au sein du conseil militaire censé gouverner le pays des pharaons. [...]
    Quant aux Etats et organisations hostiles alentours, ils profitent évidemment de ce vide. Des terroristes condamnés et emprisonnés au Caire sont réapparus à Gaza, à la tête du Hamas, et à Beyrouth, à celle du Hezbollah. La contrebande d’armes à Gaza profite à plein de la situation portes ouvertes engendrée par la chienlit ambiante.
    Hosni Moubarak affirmait vouloir se maintenir afin, disait-il, d’empêcher le chaos. D’autres, philosophes, parleront d’une période de flottement inévitable, qui suit les changements abrupts de régimes. L’avenir tranchera, et nous ne nous empresserons pas d’affecter une interprétation stratégique aux transports de réfugiés égyptiens qui commencent à aborder sur les côtes européennes. [...]"

- Washington tente toujours d'évaluer la menace nucléaire représentée par l'Iran (Le Monde.fr) - "L'Iran garde toutes les options ouvertes pour développer des armes nucléaires notamment en développant des capacités nucléaires variées, ce qui le place dans une meilleure position pour produire de telles armes s'il choisit de le faire".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/02/18/washington-tente-toujours-d-evaluer-la-menace-nucleaire-representee-par-l-iran_1481856_3218.html
   "Les dirigeants iraniens ont repris depuis quatre ans des discussions internes sur la fabrication d'une bombe nucléaire, mais n'ont pas encore décidé s'ils allaient franchir le cap, selon la National Intelligence Estimate (NIE), qui représente le consensus des positions des seize agences de renseignement américaines. "La communauté du renseignement a conclu qu'il y a un intense débat au sein du régime iranien à propos de la question de se diriger ou non vers la bombe nucléaire", confirme un responsable américain sous couvert de l'anonymat. "Nous pensons qu'ils ne se sont pas encore décidés", a-t-il ajouté, confirmant une information du Wall Street Journal.
    Le directeur national du renseignement, James Clapper, qui s'est exprimé devant le comité du renseignement du Sénat américain, s'est montré avare de détails sur la situation iranienne et s'est contenté de rappeler les inquiétudes américaines concernant la programme nucléaire de Téhéran. "L'Iran garde toutes les options ouvertes pour développer des armes nucléaires notamment en développant des capacités nucléaires variées, ce qui le place dans une meilleure position pour produire de telles armes s'il choisit de le faire", a-t-il déclaré.
    Les progrès réalisés par Téhéran en matière de recherche et de développement, notamment sa capacité à enrichir de l'uranium, "renforcent notre opinion selon laquelle l'Iran a la capacité scientifique, technique et industrielle de produire des armes nucléaires", a-t-il ajouté. "Ces progrès confortent notre jugement que l'Iran est techniquement capable de produire suffisamment d'uranium enrichi pour [construire] une arme ces prochaines années s'il le désire." La "question majeure" reste de savoir si les dirigeants iraniens souhaitent construire une bombe nucléaire, a-t-il ajouté. [...]"

- Iran: 85 exécutions en janvier 2011 (L'Express) - "C'est l'une des pires vagues d'exécutions depuis la fin des années 1980".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/iran-85-executions-en-janvier-2011_964010.html#xtor=AL-447
   "Au pays des mollahs, la machine à exécuter tourne à plein régime. En janvier 2011, 85 Iraniens ont été pendus ou lapidés, selon l'association Iran Human Rights(IHR), basée en Norvège, qui vient de rendre public son rapport annuel consacré à la peine de mort en Iran. Parmi eux figuraient au moins trois personnes arrêtées lors des manifestations qui ont suivi les élections contestées de 2009. "C'est l'une des pires vagues d'exécutions depuis la fin des années 1980", souligne Mahmood Amiry-Moghaddam, co-fondateur et porte-parole de l'organisation.
    Le bilan 2010 est lourd. Alimenté par des sources officielles iraniennes et par les informations collectées et recoupées par IHR, il fait état de 546 exécutions - 144 de plus que l'année précédente, dont 19 se sont déroulées en public. Les deux tiers des personnes mises à mort avaient été condamnées pour trafic de drogue et 13% pour appartenance à un groupe d'opposition armé.
    Ces chiffres pourraient bien être très en deçà de la réalité. En effet, faute de pouvoir vérifier les faits, l'association a omis de comptabiliser les 200 cas supplémentaires qui lui ont été signalés. La plupart de ces exécutions, extra-judiciaires, auraient eu lieu dans les geôles de la province du Khorasan, au Nord-Est de l'Iran, et notamment à la prison Vakilabad, dans la ville de Mashad. Une situation inquiétante qui pousse Mahmood Amiry-Moghaddam à lancer un cri d'alarme à la communauté internationale : "Nous demandons aux Nations Unies d'envoyer immédiatement un Rapporteur spécial en Iran"."


USA

- Helen Thomas persiste et signe, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/02/helen-thomas-persiste-et-signe/
   "Huit mois après avoir dû démissionner suite à des propos extrêmement virulents à l’Etat d’Israël et des Juifs, la journaliste américaine Helen Thomas a accordé une interview à la chaîne CNN (Vidéo ici) où elle s’est encore davantage « enfoncée » en tentant de se justifier d’avoir dit que « les Juifs devraient quitter Israël pour retourner en Allemagne ou en Pologne » : « Après la guerre, les Juifs auraient pu s’installer où ils le voulaient, même en Russie ou aux Etats-Unis, mais ils ont choisi de le faire précisément dans un endroit où ils ont volé la terre des autochtones ».
    Interrogée par le journaliste qui lui demandait si elle était antisémite, Thomas a donné cette [...] réponse : « Comment pourrais-je l’être ? Je suis moi-même sémite puisque je suis d’origine arabe ! Par contre, les Juifs eux ne sont pas sémites, puisqu’ils viennent d’Europe ». Son seul regret : de n’avoir pas gardé ses idées pour elle « afin de ne pas subir les foudres des lobbies très organisée et puissants qui soutiennent Israël »."

- Alleged Terror Activist Lands Human Rights Post, Harold Evans (The Daily Beast) - un membre du FPLP travaille pour Human Rights Watch.
http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2011-02-15/shawan-jabarins-controversial-appointment-to-human-rights-watch-board/
   "A Palestinian whom Israel’s Supreme Court has described as a “Jekyll and Hyde” of international terrorism has been appointed by Human Rights Watch (HRW) to its advisory board that oversees the sensitive reporting on Arab-Israeli affairs. It’s a selection that has angered leading figures within HRW. Robert Bernstein, the founding chairman and now chairman emeritus, told The Daily Beast: “I am of course shocked but even more saddened that an organization dedicated to the rule of law seems to be deliberately undermining it.”
    Stuart Robinowitz, a retired partner and of counsel to Paul, Weiss, Rifkind, Wharton & Garrison LLP who has led three human rights fact-finding missions for HRW and the American Bar Association, said he is distressed that the appointment seems to have been made without disclosure of all the facts by two HRW executives, Middle East and North African director for HRW, Sarah Leah Whiston, and the executive director, Ken Roth.
    The man at the center of the dispute, Shawan Jabarin, runs the human rights organization Al Haq in Ramallah on the occupied West Bank. In 1985 he belonged to a Birzeit University student group associated with the PFLP, indicted as a terror group, by 30 countries including the U.S., the European Union, and Canada. He was convicted of recruiting members for terrorist training outside Israel and served nine months of a 24-month jail sentence. [...]
    In its 2007 judgment, the Supreme Court found that alongside activity in Al Haq, Jabarin was also a senior figure in the Popular Front terrorist organization: “This petitioner is apparently active as a Dr. Jekyll and Mr. Hyde. In part of his activities, he is the director of a human rights organization, and in another part he is an activist in a terrorist organization which does not shy away from acts of murder and attempted murder which have nothing to do with rights, and on the contrary deny the most basic of all human rights, the most fundamental of fundamental right, without which there are no other rights

—the right to life.” [...]"


Points de vue

- Le conflit avec Israël n'est pas central, André Glucksmann (philosophe) - "Il faut peser le démenti qu'apporte l'actualité à l'aune des préjugés cultivés en rond. Les Tunisiens et les Egyptiens en ce début d'année 2011 sont plus réalistes et plus intelligents que les géopoliticiens diplômés : pour les révolutionnaires de la place Tahrir, Jérusalem n'est pas le centre du monde".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/18/le-conflit-avec-israel-n-est-pas-central_1481777_3232.html
   "Un événement qui ne se produit pas occupe rarement la "une" des informations. Les reporters s'attachent à décrire ce qui se passe, ils ne sont pas chargés d'inventorier ce qui ne se passe pas. Certains notèrent pourtant qu'en Tunisie comme en Egypte, au plus chaud des manifestations millionnaires, nul n'a songé à brûler des drapeaux ni l'américain ni l'israélien, aucune effigie de Barack Obama ou de Benyamin Nathanyaou piétinée face caméra, pas de slogans vengeurs "Palestine vaincra" ou "Mort à Israël".
    Une aussi étonnante mutation des conduites manifestantes n'a pas suscité force commentaires. Comment comprendre la mise à l'écart de l'éternel conflit Israëlo-Palestinien ? Ce n'était pas le problème ? Ce n'était pas le moment ? Ils n'avaient pas la tête à ça, quand justement ils la relevaient ? On ne perd rien pour attendre ? Voire !
    Le refoulé n'a pas disparu. Un portrait solitaire d'Hosni Moubarak affublé de l'étoile de David, une reporter de CBS Lara Logan battue et violée aux cris de "juive, juive" (sauvée par un groupe de femmes et quelques soldats) la synagogue de Tunis attaquée par un minuscule groupuscule intégriste (dispersé par la foule) : on imagine ce qui aurait pu se passer à grande échelle et qui ne s'est pas produit à grande échelle alors que des millions de révoltés étaient libres de leurs mouvements, de leurs bonnes comme de leurs mauvaises pensées.
    Pareil non-événement est un événement. Depuis que l'Etat d'Israël existe, il est mondialement convenu que le sort de Jérusalem, des réfugiés palestiniens ou des territoires occupés est la question centrale. Ce nœud gordien, à trancher en priorité absolue, expliquerait la nécessité des dictatures, l'absence de liberté en pays arabe, il justifierait la mobilisation anti-occidentale du prétendu "monde musulman", sans parler des blocages culturels ou machistes du Maghreb, du Machrek, comme ceux des émigrés de première, deuxième, troisième générations dans les banlieues européennes. A droite comme à gauche, n'a-t-on pas seriné que, faute d'une paix authentique entre le Jourdain et la Méditerranée, aucune avancée, aucune modernité démocratique n'était possible pour plus de trois cent millions d'Arabes (ou Berbères) et même un milliard de Musulmans ?
    Or, qu'a-t-on vu ? Exactement le contraire. Les rapports entre Israël et la Palestine sont au plus bas, jamais depuis Oslo les promesses d'entente n'ont paru aussi vaines, il n'empêche : au même moment une soif de liberté imprévue, inespérée embrase la "rue arabe". Attention, n'allons pas imaginer que les pleurs et les cris de joie font tout oublier, ou qu'entre les temps d'angoisse et les exultations victorieuses la foule s'autorise un déni de réalité. Il n'y a pas de black out. Pour s'informer les insurgés scrutent les heurs et les malheurs de leur mouvement sur les chaînes satellitaires. Il leur suffit d'allumer Al-Jazira pour suivre les révélations de wikileaks touchant les négociations secrètes des autorités palestiniennes et les protestations du Hamas. Le Caire n'ignore pas Gaza et Tel Aviv, c'est en toute connaissance de cause que les révolutionnaires n'ont accordé aucune priorité à ce qui est censé obséder les masses "arabes" depuis un demi-siècle.
    Il faut peser le démenti qu'apporte l'actualité à l'aune des préjugés cultivés en rond. Les Tunisiens et les Egyptiens en ce début d'année 2011 sont plus réalistes et plus intelligents que les géopoliticiens diplômés : pour les révolutionnaires de la place Tahrir, Jérusalem n'est pas le centre du monde. Quand les gouvernants provisoires de l'après-Moubarak précisent qu'ils respecteront les traités internationaux, y compris la paix avec Israël, nul n'appelle à la guerre, nul ne s'offusque et les Frères musulmans ne bronchent pas. Il s'est même trouvé de jeunes manifestantes voilées pour désirer une "démocratie égyptienne comme en Israël". Pour tous, l'ordre des préséances est renversé, la question palestinienne est renvoyée à plus tard, loin de déterminer l'alpha, l'oméga et le cours du monde.
    Il y a vingt ans, soutenant avec quelques amis les démocrates algériens, journalistes et femmes victimes de la violence islamiste, mais aussi les paysans massacrés à tour de bras, j'écrivais qu'il fallait apprendre à compter jusqu'à trois : le Front islamique du salut et GIA + l'Armée + les résistants civils misant leur vie pour la liberté, la laïcité et les droits de l'homme. Après dix terribles années, ce tiers parti se retrouve coincé entre la police des corps (le pouvoir répressif et les monopoles économiques de l'appareil militaire) et la police des esprits (les prêcheurs mal repentis des mosquées).
    Leur combat continue, en Tunisie et en Egypte, il creuse un fossé générationnel. A leur tour, les jeunes – google, facebook, twitter aidant – obligent pour la première fois la société entière à compter jusqu'à trois. Ni les militaires, ni les Frères n'ont, à ce jour, annexé les chevaliers du Web qui réclament l'ouverture sur le monde, la liberté de communiquer, l'égalité des sexes et rencontrent l'immense pauvreté qui les entoure. Est-ce à dire que le destin de la Palestine les indiffère ? Je n'en crois rien, on s'en apercevra tôt ou tard. Mais là n'est plus l'obsession des obsessions, celle qui rendait compte de tous les malheurs, excusant les tyrannies, couvrant d'un voile de mensonges les misères mentales et matérielles. Qu'elles aient été pro-palestiniennes ou pro-israeliennes, les autorités diplomatiques et militantes sont tombées dans le piège du "conflit de civilisations" à la Huttington.
    Les chancelleries musulmanes et occidentales, Quai d'Orsay en tête, juraient que la question palestinienne, elle seule, mobilisait les "masses". Longtemps ce préalable absolu a motivé, côté altermondialiste, l'étrange complaisance dont bénéficiaient les appels au terrorisme. Pour d'autres, côté israélien, la haine, insurmontable autant qu'insécable obnubilant un Moyen-Orient paralysé, parut justifier les opérations militaires les plus dures comme les plus stériles ou les démissions pacifistes les plus désespérées. Il est temps de remettre les pendules à l'heure. Il n'y a pas de fatalité à la soumission, ni par nature ni par culture, les peuples ne sont pas condamnés à s'entredéchirer, ils peuvent être responsables. Rien n'est acquis, ni la démocratie à l'intérieur, ni la coexistence paisible à l'extérieur, mais rien non plus, comme on le fantasmait hier, n'est perdu d'avance."

- UCLA's having "Palestine Awareness Week." Let's help them out (Elder of Ziyon) - "Are you aware that Palestinian Arabs never demanded their own West Bank or Gaza state when they were under Jordanian and Egyptian control?"
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/02/uclas-having-palestine-awareness-week.html
   "I just saw a Facebook page advertising UCLA's "Palestine Awareness Week" next week. I deeply believe in awareness for Palestine, so here is my small contribution to the cause:
    * Are you aware that Palestine was never a country?
    * Are you aware that the word Palestine is Roman, not Arabic?
    * Are you aware that Jerusalem was never the capital of any Arab nation?
    * Are you aware that before 1920, the area known as Palestine included much or all of what is now Jordan?
    * Are you aware that practically every written history of the Palestinian Arabs starts after Jews started returning to the area in the late 1800s?
    * Are you aware that practically no Arabs called themselves "Palestinian" before 1964?
    * Are you aware that the first Palestinian Arab leader, Haj Amin al Husseini, originally wanted a "Greater Syria" to include Palestine and only changed his mind in the 1920s?
    * Are you aware that this same Husseini instigated murderous rampages against the Jews of Palestine - including Jewish communities that had been there for centuries?
    * Are you aware that this same Husseini colluded with Hitler to perform genocide on all Jews during World War II?
    * Are you aware the Palestinian Arabs have never accepted any peace plan that included a Jewish state?
    * Are you aware that modern terrorism was created by Palestinian Arabs?
    * Are you aware that Palestinian Arabs never demanded their own West Bank or Gaza state when they were under Jordanian and Egyptian control?
    * Are you aware that Yasir Arafat embezzled as much as $3 billion from his people, yet he is still regarded as a hero and no Palestinian Arab leader is trying to find his stolen money?
    * Are you aware that the constitution of Palestine states that Sharia law would be the main source of legislation?
    * Are you aware that Mahmoud Abbas bankrolled the 1972 Olympic massacre of Israeli athletes, and that he praised the ringleader of that attack as recently as 2010?
    * Are you aware that Mahmoud Abbas' college thesis denied the Holocaust?
    * Are you aware that Hamas does not want a Palestinian Arab state but instead a pan-Islamic caliphate that spans the world?
    * Are you aware that the Palestinian Authority still officially states that there was no Jewish Temple in Jerusalem?
    * Are you aware that the PLO wants to build a state with no Jews in it?
    * Are you aware that the elected Hamas government has laws discriminating against women?
    * Are you aware that Yasir Arafat was born in Egypt, but Ariel Sharon was born in Palestine?
    * Are you aware that the biggest heroes to ordinary Palestinian Arabs are terrorists like Dalal Mughrabi and Samir Kuntar?
    * Are you aware that the original 1964 PLO charter specifically excluded the West Bank and Gaza from the land they wanted, and their only desire was to destroy Israel within the Green Line?
    * Are you aware that not a single refugee camp has been dismantled in the territories governed by the Palestinian Authority and Hamas?
    * Are you aware that even after signing the Oslo Accords, Yasir Arafat publicly said that a Palestinian state is simply a stage on the way to destroying Israel altogether?
    Just a small public service for Palestine Awareness Week."

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