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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 15:04
France

- Les Juifs de France émigrent en masse vers Israël, Cyrille Louis (Le Figaro) - "L'afflux des dernières semaines semble confirmer que la hausse enregistrée l'an dernier s'inscrit dans une tendance de fond".
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/03/31/01016-20140331ARTFIG00169-les-juifs-de-france-emigrent-en-masse-vers-israel.php
   "L'émigration des Juifs français vers Israël, qui avait cru de 70% en 2013 après une période d'accalmie, vient de connaître une nouvelle accélération spectaculaire. Selon l'Agence juive, 854 Français ont fait leur aliyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l'an dernier à la même période - ce qui représente une augmentation de 312%.
    Cet emballement, dont les causes précises demeurent à analyser, intervient alors que le gouvernement israélien martèle son souhait de mieux accueillir les Juifs de France. Tandis que l'aliyah en provenance des États-Unis semble marquer le pas, l'État hébreu fait les yeux doux à l'Hexagone, qui abrite la deuxième communauté juive la plus importante. Il y a deux semaines tout juste, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a d'ailleurs présenté un plan visant à encourager l'aliyah des Juifs français. [...]
    L'afflux des dernières semaines semble confirmer que la hausse enregistrée l'an dernier s'inscrit dans une tendance de fond. Selon l'Agence juive, 3280 Français ont fait leur aliyah en 2013 contre 1917 l'année précédente. Un regain d'intérêt pour Israël qui intervient après plusieurs années d'un relatif tassement, durant lesquelles Nicolas Sarkozy fut, à tort ou à raison, perçu comme capable de répondre aux attentes de la communauté juive.
   «Plus de 1000 Français ont ouvert un dossier d'aliyah auprès de nos services durant le seul mois de janvier», affirme Natan Sharansky, le directeur de l'Agence juive, qui distingue plusieurs causes à cet afflux massif. «Tout d'abord, les Juifs de France évoquent un certain sentiment d'insécurité, qui s'est aggravé après la tuerie de Toulouse. Ensuite, il y a la situation de crise économique, qui ne frappe évidemment pas que les Juifs mais dont ils subissent comme tout le monde les conséquences.»
    Si les statistiques de l'Agence juive permettent de mesurer précisément le nombre de Juifs qui choisissent de faire leur aliyah, on ignore combien repartent au bout de quelques mois ou quelques années parce que la greffe n'a pas pris. «Par le passé, lorsque que les conditions d'installation étaient plus spartiates, on avait coutume de considérer que le taux de retour était assez important, concède Natan Sharansky. Je dirais à présent que 90% des nouveaux arrivants s'installent ici pour de bon.»
    La communauté juive de France, qui est la plus grande d'Europe, regroupe selon les estimations entre 350.000 et 500.000 personnes. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, plus de 90.000 Juifs ont quitté l'Hexagone pour gagner Israël."

- Cinéma : Israël dans tous ses états, Claire Bommelaer (Le Figaro) - "Pour sa quatorzième édition, le cinéma israélien prend ses quartiers à Paris. Pendant une semaine, 33 longs métrages et documentaires viendront appuyer ce que le public français sait déjà : la production israélienne, issue d'un petit pays de 7 millions d'habitants, est à la fois fertile et efficace".
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/04/01/03004-20140401ARTFIG00296-cinema-israel-dans-tous-ses-etats.php

- France : l’Israélien Valls nommé à Matignon (vidéo) (Europalestine) - l'ascension de Valls au poste de Premier ministre ne fait pas plaisir aux antisionistes, qui lui reprochent ce qu'ils considèrent être un tropisme pro-israélien.
http://www.europalestine.com/spip.php?article9219


Israël

- Over 700 housing tenders approved for Gilo (JP) - "An official for the ministry denied that the approval is politically motivated".
http://www.jpost.com/Diplomacy-and-Politics/Over-700-housing-tenders-approved-for-Gilo-347199


"Processus de paix"

- Les Palestiniens rejettent le « chantage » d’Israël (AFP)
http://fr.timesofisrael.com/les-palestiniens-rejettent-le-chantage-disrael/
   "Les négociateurs palestiniens ont repoussé lundi comme un « chantage » une proposition israélienne de prolonger les pourparlers en échange de la libération du dernier contingent de prisonniers prévu et de libérations ultérieures, ont affirmé des responsables palestiniens proches du dossier. « Israël pratique une politique de chantage en liant son accord pour la libération du quatrième groupe de prisonniers à l’annonce par la partie palestinienne de son acceptation d’une prolongation des négociations » de paix, a déclaré à l’AFP un de ces responsables après une rencontre dans la nuit entre délégations des deux parties et l’émissaire américain Martin Indyk.
    Une proposition israélienne en ce sens a été « refusée par les Palestiniens », a-t-on indiqué de mêmes sources, précisant qu’elle « prévoyait la libération de 420 autres prisonniers choisis par Israël, ne comprenant pas de condamnés à de lourdes peines, ni de malades, ni de dirigeants comme Marwan Barghouthi et Ahmad Saadat, ni enfants, ni femmes ». Cette offre incluait également un gel partiel de la colonisation, mais pas à Jérusalem-Est ni pour les appels d’offres déjà lancés, selon les mêmes sources. [...]"
- Kerry annule sa visite à Ramallah après l'échec des pourparlers (AFP) - "[le] porte-parole [palestinien], Nabil Abou Roudeina, a accusé «le gouvernement israélien de porter l’entière responsabilité de l’échec de la mission du secrétaire d’Etat Kerry», citant le refus d’Israël de relâcher des prisonniers et la colonisation. Le député indépendant palestinien Moustapha Barghouthi a affirmé à l’AFP que par cette décision «la direction palestinienne avait repris la bataille aux Nations unies contre Israël»."
http://www.liberation.fr/monde/2014/04/02/kerry-annule-sa-visite-a-ramallah-apres-l-echec-des-pourparlers_992464
- Les Palestiniens demandent l’adhésion à 15 instances de l’ONU (AFP) - "Les menaces longtemps brandies par le chef de l’Autorité palestinienne se sont concrétisées".
http://fr.timesofisrael.com/abbas-les-palestiniens-demandent-ladhesion-a-15-instances-de-lonu/
- Les Palestiniens adhèrent à plusieurs traités internationaux (Reuters) - "L'Autorité palestinienne a décidé d'adhérer à plus d'une dizaine de conventions internationales, dont les conventions de Genève, une décision destinée à faire pression sur Israël qui a pris de court les Etats-Unis au moment où ceux-ci tentent d'empêcher un nouvel effondrement du processus de paix".
https://fr.news.yahoo.com/les-palestiniens-adh%C3%A8rent-%C3%A0-plusieurs-trait%C3%A9s-internationaux-061902350.html

- Israël-Autorité palestinienne : les négociations de paix au bord de la rupture, Cyrille Louis (Le Figaro) - "Les neuf premiers mois de pourparlers s'étant révélés peu féconds, John Kerry et ses alliés israéliens s'échinent depuis plusieurs semaines à obtenir leur prolongation jusqu'à la fin de l'année".
http://www.lefigaro.fr/international/2014/04/02/01003-20140402ARTFIG00103-l-autorite-palestinienne-met-en-peril-les-pourparlers-de-paix.php
   "Les négociations israélo-palestiniennes, relancées en juillet dernier sous l'impulsion du secrétaire d'Etat américain, n'ont depuis lors jamais semblé aussi proches de l'abîme. Mardi soir, le président Mahmoud Abbas a annoncé avoir demandé l'adhésion de l'État de Palestine à quinze agences et traités des Nation-unies. Par ce geste, il a symboliquement repris sa promesse, faite l'été dernier, de geler les démarches auprès de l'ONU jusqu'à la fin des pourparlers. Conséquence de ce coup de semonce, John Kerry a fait savoir en milieu de soirée qu'il renonçait à se rendre à Ramallah, où il devait rencontrer mercredi le président palestinien. [...]
    Les neuf premiers mois de pourparlers s'étant révélés peu féconds, John Kerry et ses alliés israéliens s'échinent depuis plusieurs semaines à obtenir leur prolongation jusqu'à la fin de l'année. Une perspective que les Palestiniens ne se disent prêts à accepter qu'à plusieurs conditions. Ils réclament un gel de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, mais aussi la libération d'un millier prisonniers supplémentaires dont l'homme politique Marwan Barghouti, emprisonné en 2002 et condamné deux ans plus tard pour avoir commandité plusieurs meurtre durant la seconde intifada - ce qu'il a toujours nié.
    Simultanément, les Israéliens ont pour leur part réclamé la libération de Jonathan Pollard, un espion condamné en 1987 à la prison à perpétuité pour avoir transmis des milliers de documents secrets américains à Israël. Héros de la droite israélienne, l'homme s'est attiré au fil des ans la sympathie de l'opinion, qui ne comprend guère pourquoi les États-Unis refusent de l'élargir. Des sources américaines laissent désormais entendre que Barack Obama pourrait se résoudre à gracier l'espion pour sauver le processus de paix.
    Mardi, les discussions sur une possible extension des négociations se sont encore compliquées lorsqu'Israël a annoncé avoir autorisé la construction de 700 logements dans le quartier de colonisation de Gilo, à Jérusalem-Est. Les conséquences de ces derniers développements sur le processus de paix demeurent incertaines. John Kerry, dont la venue à Ramallah pourrait être reprogrammée dans les prochain jours, s'est efforcé de ne pas dramatiser. «Il est totalement prématuré de dresser n'importe quel jugement sur les événements d'aujourd'hui», a-t-il commenté depuis Bruxelles, avant de lancer : «L'important est que le processus ses poursuive. Nous appelons les deux parties à la retenue.»"

- US taking step back from peace talks, report says (Ynet) - "New York Times quotes senior American official as saying Obama administration believes Israel and Palestinians need to work through current deadlock themselves".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4505950,00.html

- Processus de paix : le cas de Jonathan Pollard au cœur des négociations (Le Monde.fr)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/04/01/processus-de-paix-le-cas-de-jonathan-pollard-au-c-ur-des-negociations_4393304_3218.html
   "La libération de l'espion israélo-américain Jonathan Pollard serait en discussion dans le cadre des efforts pour tenter de sauver le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est rendu au Proche-Orient, lundi 31 mars, pour tenter de sauver les négociations de paix en mettant notamment dans la balance la libération de cet espion israélien emprisonné aux Etats-Unis. La libération de Jonathan Pollard, qui purge une peine de prison à perpétuité aux Etats-Unis pour des faits d'espionnage au profit d'Israël, est « sur la table », a déclaré un responsable américain sous le sceau de l'anonymat. [...]
    Selon les médias israéliens, Benyamin Nétanyahou pourrait faire preuve de souplesse si le président américain, Barack Obama, consentait à gracier l'espion. Il pourrait être libéré avant la Pâque juive, à la mi-avril, les négociations israélo-palestiniennes seraient prolongées et un groupe supplémentaire de prisonniers palestiniens serait relâché en plus du dernier contingent prévu, a précisé une seconde source. [...]
    Israël réclame en vain depuis des années la grâce de son espion qui avait obtenu la nationalité israélienne en 1995. Le sort de Jonathan Pollard est régulièrement évoqué au plus haut niveau lors des entretiens entre Israéliens et Américains. Jonathan Pollard, un ancien expert de la marine américaine, avait été arrêté aux Etats-Unis en 1985 pour avoir transmis à Israël des milliers de documents secrets sur les activités du renseignement américain dans le monde arabe, puis condamné à la réclusion à perpétuité pour espionnage."
- The plan for more talks is a short-term fix, Amos Harel (Haaretz) - "Extending the talks under the proposed conditions benefits all the major players, but brings them no closer to peace".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.583272

- Malgré l’unilatéralisme palestinien, le processus de paix restera boiteux, Raphael Ahren (Times of Israel) - "même si Netanyahu parvient à arracher l’accord de son cabinet pour prolonger les négociations, et qu’Abbas accepte de suivre, les chances que ces pourparlers aboutissent à un accord de paix restent proches de zéro".
http://fr.timesofisrael.com/malgre-lunilateralisme-palestinien-le-processus-de-paix-reste-boiteux/
   "Non, le processus de paix n’est pas mort. Tout du moins, pas encore. Si rien n’est certain en ces temps troublés, la probabilité de voir Israéliens et Palestiniens poursuivre les négociations de paix pendant au moins neuf mois reste plausible. Même la dramatique signature apposée par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sur la demande d’adhésion à quinze instances et traités internationaux ne signe pas l’arrêt de mort du processus.
    Certains experts ont dans un premier temps qualifié la démarche palestinienne de violation manifeste de l’engagement pris par Abbas, avant la relance des pourparlers, de ne pas entreprendre d’action unilatérale d’adhésion à l’ONU. Mais Kerry a tenu à souligner que les quinze agences et traités vers lesquels la « Palestine » a décidé de se tourner « n’inclut pas l’ONU ». Et plus significatif encore, la Cour pénale internationale ne fait pas partie de la liste. Tout porte donc à croire que la démarche ne constitue qu’une simple posture. Selon Nabil Abou Rdeneh, conseiller proche d’Abbas, les Palestiniens pourraient encore se rétracter et ne pas soumettre les demandes d’adhésion, si Israël procédait à la libération immédiate des prisonniers, selon l’Associated Press.
    Mais le spectacle doit continuer, quand bien même les derniers événements ont porté un coup dramatique à la confiance réciproque, déjà très faible, entre les deux camps. Aucune des deux parties ne souhaite s’aliéner les États-Unis en quittant la table de négociations. Mais Abbas et Netanyahu tentent tous deux d’arracher une contrepartie en échange de la prolongation des négociations au-delà de la date butoir du 29 avril.
    Si le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a déclaré mardi soir que le président Barack Obama n’avait pas encore rendu sa décision sur la grâce de l’espion israélo-américain Jonathan Pollard – qui purge une peine de réclusion à perpétuité dans une prison de Caroline du Nord – un accord tripartite assurant la poursuite des pourparlers semble pourtant émerger. Des responsables israéliens et américains ont confirmé lundi qu’une proposition d’accord prévoyant la libération de Pollard en échange d’un gel partiel des constructions dans les implantations et de la libération de 400 prisonniers palestiniens supplémentaires en plus du dernier contingent de prisonnier déjà prévu, était toujours en discussion.
    En cas d’accord, Netanyahu devra affronter une forte opposition interne, une telle démarche devant obtenir l’aval du cabinet. Le vice-ministre de la Défense Danny Danon a menacé de démissionner si d’autres prisonniers devaient être libérés et a appelé ses collègues à rejoindre sa démarche. Plusieurs autres ministres ont vivement protesté contre la conclusion d’un tel accord incluant Pollard. Néanmoins, si Netanyahu parvient à obtenir la grâce pour Pollard après trois décennies de réclusion, il arracherait dans ce cas un premier succès concret depuis la relance des pourparlers directs.
    Il n’est un secret pour personne que le Premier ministre ne nourrissait pas de grands espoirs quant à une reprise des pourparlers de paix avec Abbas. Et pourtant, en raison des pressions intenses exercées par Washington, il était prêt à payer le prix fort en consentant à la libération de plus de cent terroristes pour ramener les Palestiniens à la table des négociations. Si Pollard est libéré, il aura réussi là où tous les premiers ministres israéliens successifs ont échoué, à commencer par Yitzhak Rabin.
    Le simple fait que Washington envisage de libérer Pollard souligne la grave crise traversée par le processus de paix. Selon de nombreux experts, les Etats-Unis conservaient Pollard comme la monnaie d’échange clé, la dernière carte à jouer, l’as ultime, à sortir de leur manche pour contraindre Israël à se résigner à une concession cruciale lors des futures discussions sur un accord final. Que l’administration Obama se montre enclin à renoncer à Pollard à ce stade précoce en dit long. [...]
    Pourtant, même si Netanyahu parvient à arracher l’accord de son cabinet pour prolonger les négociations, et qu’Abbas accepte de suivre, les chances que ces pourparlers aboutissent à un accord de paix restent proches de zéro. En définitive, que Pollard soit libéré ou non, le maximum que Netanyahu est disposé à offrir est et sera toujours trop éloigné du minimum qu’Abbas est prêt à accepter."

- Herzog : les Palestiniens n’ont d’autre alternative que les pourparlers (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/herzog-les-palestiniens-nont-dautre-alternative-que-les-pourparlers/
   "Les Palestiniens ne peuvent réaliser leurs aspirations nationales via une demande unilatérale d’adhésion à des instances internationales, a déclaré mardi le chef de l’opposition israélienne, Isaac Herzog. [...] « [Le chef de l'AP Mahmoud] Abbas doit comprendre qu’il n’y a aucune place pour l’unilatéralité », a déclaré Herzog à son auditoire. « Il n’a aucune alternative dans une assemblée onusienne. Il n’apportera aucun réconfort à son peuple. » Selon Herzog, la seule option viable pour le moment reste « la pression sur les deux parties pour négocier ».
    Herzog a réaffirmé son engagement à soutenir le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans sa tentative de prolonger les pourparlers de paix avec les Palestiniens. Il précise qu’il est à la tête d’un « bloc pacifiste » de 59 députés à la Knesset, favorable à la poursuite des négociations. « Il existe une majorité claire et sans équivoque [à la Knesset] favorable à la paix », a-t-il assuré. [...]"

- Fatah spokesman: We “blackmailed” Israel to release the prisoners (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=11142
   "The Palestinian Authority's only reason for agreeing to and continuing the peace negotiations with Israel is to bring about the release of prisoners, Fatah's spokesman Ahmad Assaf has indicated [voir vidéo ici]. Stating that the PA "blackmailed" Israel to release the prisoners, Assaf explained that by virtue of the PA's membership in the UN, the PA is able to threaten Israel with taking it to the International Criminal Court. Assaf maintains that to prevent the PA from doing so, Israel agreed to release 104 prisoners, most of them serving life sentences for murder.
    Senior PA leader Nabil Shaath explained already in November and again in December 2013, that the reason the PA has not "stopped negotiations," is because the PA wants to first fulfill its goal of having all the prisoners Israel arrested before the Oslo Accords released. [...]"

- Abbas joue avec le feu, Avi Issacharoff (Times of Israel) - "La poursuite des négociations à ce stade n’est pas seulement dans l’intérêt d’Israël. Elle l’est également dans l’intérêt de l’Autorité palestinienne, qui sait pertinemment que la colère de la rue palestinienne pourrait se rediriger contre Ramallah, et se retourner contre Abbas en premier lieu, avant même Israël".
http://fr.timesofisrael.com/abbas-joue-avec-le-feu/
   "« Il était prévu que la quatrième phase [de la libération de prisonniers] serait effectuée le 29 mars, et il est profondément regrettable que jusqu’à présent, la décision de les libérer n’ait pas été prise. La direction s’est engagée à ne pas se tourner vers les organisations internationales au cours des neuf mois [de négociations] pour assurer la libération de ces prisonniers … J’ai présenté à la direction les questions relatives aux prisonniers et nous avons décidé que si les prisonniers n’étaient pas libérés, nous approcherons dans ce cas 63 organisations internationales et leur soumettrons une demande d’adhésion. Nous avons approuvé à l’unanimité la décision d’adhérer à 15 agences de l’ONU et traités internationaux.»
    C’est par ces mots que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a choisi de justifier mardi soir l’apposition de sa signature sur une demande d’adhésion à quinze chartes internationales. Confus ? Vous n’êtes pas les seuls. La cérémonie de signature n’a été rien d’autre qu’un de ces spectacles superflus et pompeux dont l’Autorité palestinienne a le secret.
    Dans une intervention en direct à la télévision officielle, entouré de tous les membres de la direction palestinienne, Abbas a choisi de soumettre au vote des participants la question de l’adhésion aux instances internationales. Une performance hyper scénarisée et mise en scène qui se prétendait démocratique comme si l’un des membres de la direction aurait pu voter contre la démarche. Les dés étaient naturellement joués d’avance. C’est dans ces moments que la ressemblance entre Mahmoud Abbas et Yasser Arafat est frappante. L’homme qui a organisé avec Abbas la cérémonie n’est autre que le négociateur palestinien en chef, Saeb Erekat, celui-là même qui a brandi pendant des mois la menace de demande d’adhésion.
    Mais regardez de plus près, et vous noterez qu’Abbas a annoncé qu’il se tournait vers quinze instances internationales, mais pas vers les organismes des Nations Unies. Regardez d’encore plus près, et vous remarquerez que les demandes n’ont pas été réellement remplies. Le président de l’Autorité palestinienne a peut-être bien mis son nom sur les demandes, mais il ne les a pas soumises officiellement. Et Abbas a souligné dans son discours qu’il a l’intention de poursuivre les négociations avec Israël et les Etats-Unis jusqu’à la date butoir du 29 avril.
    Le fossé existant entre la cérémonie de défiance et l’annonce de la poursuite des négociations n’a pas surpris les médias palestiniens. Pourtant, la presse locale a déjà déclaré l’échec des pourparlers de paix et relayé l’appel lancé par Abbas à l’adresse de la population palestinienne à sortir et à entamer une résistance pacifique. Et c’est là que le bât blesse. Ce qui s’apparente à une tentative de faire pression sur Israël et les Etats-Unis pourraient facilement enflammer la rue palestinienne, et placer Abbas et la direction palestinienne dans une position qu’il sera difficile d’inverser.
    La poursuite des négociations à ce stade n’est pas seulement dans l’intérêt d’Israël. Elle l’est également dans l’intérêt de l’Autorité palestinienne, qui sait pertinemment que la colère de la rue palestinienne pourrait se rediriger contre Ramallah, et se retourner contre Abbas en premier lieu, avant même Israël. Mardi soir, un rassemblement « spontané » de soutien à Abbas et à sa décision « historique » s’est tenu à Ramallah. Difficile de dire si cette décision est réellement historique, mais encore plus de prédire vers quels sentiers ces manifestations déboucheront."

- Israeli-Palestinian talks are going nowhere, Nahum Barnea (Ynet) - "Perhaps it's time to say to the American administration: Enough. Really, it's kind of you to make such an effort for us, but it's really unnecessary".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4505153,00.html
   "The Israeli-Palestinian negotiations are the diplomatic version of the Malaysian plane affair: They have disappeared off the radar. For eight months they are lying somewhere, without signs of death, without signs of life. Common sense tells us to announce a crash, but the involved parties are insisting that the plane is still in the air. [...]
    Gradually, the Americans were forced to change their target: Instead of a framework agreement, an agreement to continue the negotiations for another six months. Instead of peace, time. Netanyahu wants to play for time; Abbas wants to play for time too. Nevertheless, they are both setting conditions. They are complaining to the Americans, each in his own style, that if they fail to receive something, if they fail to humiliate the other side in public, their parties will depose them. Abbas with Mohammed Dahlan and the Fatah leadership; Netanyahu with Danny Danon and the Likud committee. The bigger heroes they are outside, the more miserable they are behind closed doors. [...]
    It's a cruel summary: Eight months; a lot of willingness to listen, both on Netanyahu's part and on Abbas' part, and yet a huge amount of suspicion between them, which only grew stronger during the talks; zero progress.
    Perhaps it's time to say to the American administration: Enough. Really, it's kind of you to make such an effort for us, but it's really unnecessary. Our prime minister and the head of the Palestinian Authority are not children in need of a nanny. They understand very well the nature of the responsibility on their shoulders, the size of the risks, the list of priorities. Let them try to get along on their own.
    You are very familiar with history: Every negotiation between Israel and Arabs which ended with an agreement began behind your back. The peace with Egypt and the peace with Jordan, as well as the Oslo Agreement. The American intervention was needed in the end, but only got in the way in the beginning.
    You are also familiar with the second historical lesson: If at least one of the sides doesn’t have a clear need for an agreement, there will be no agreement. The opening conditions of the current round were different: Neither side was in desperate need of an agreement or believed in it. Neither side thought the agreement was crucial for its survival. The only one who believed in it was the mediator.
    The third historical lesson is that in global terms, our conflict is not so important anymore: It does not hold the potential for a regional war or for a crisis between two super powers; it does not threaten the flow of oil or other vital American interests. An American withdrawal will have a cost, of course. America will be able to live with it.
    The problem is not Kerry's. The problem is ours, both Palestinians and Israelis. The Palestinians could have been the most advanced people among Arab nations today, enjoy a democratic regime and a comfortable life. They are losing precious years, losing generations. The ongoing occupation is perpetuating their insult, their weakness, the corruption of their institutions and their dependence on external donations. Their only comfort is that they can continue nurturing the dream of a great Palestine, from the Jordan River to the sea. [...]"


Judée-Samarie

- Les raids israéliens électrisent le camp palestinien de Jénine, Cyrille Louis (Le Figaro) - "les jeunes du camp dénoncent sans relâche les arrestations d'opposants par l'Autorité palestinienne, ainsi que la coopération sécuritaire avec Israël".
http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/30/01003-20140330ARTFIG00125-les-raids-israeliens-electrisent-le-camp-palestinien-de-jenine.php
   "Une vive tension règne dans le camp de réfugiés de Jénine, à l'extrême nord de la Cisjordanie, où trois jeunes hommes ont été tués le 21 mars lors d'une incursion de l'armée israélienne. Leurs obsèques ont rassemblé plus de 10.000 habitants, dont certains ont lancé des appels à la «vengeance» contre l'État hébreu mais aussi contre l'Autorité palestinienne, accusée de «collaborer» avec l'occupant israélien. Des critiques qui fragilisent le président Mahmoud ­Abbas et menacent d'alourdir encore le climat des négociations de paix.
    Contraints de s'expliquer sur le bilan de leur raid, les militaires israéliens ont invoqué la résistance opposée par les habitants du camp ainsi que le profil du ­jeune homme qu'ils étaient venus arrêter. Fils d'un cadre du Hamas, Hamza Abou el-Heija était «une bombe à retardement», a dit un porte-parole, assurant qu'«il était à un stade avancé de préparation d'attaques contre des soldats et des civils israéliens». Une accusation que ne dément pas Benan el-Heija, la sœur du jeune homme. «Hamza était prêt à devenir un martyr depuis que trois de ses amis avaient récemment été assassinés par ­Israël», confie la jeune femme. La veille de sa mort, Hamza posait d'ailleurs, un fusil d'assaut à la main, pour une photo qui trône désormais en grand format dans l'appartement familial.
    Attablés au salon, où affluent des proches venus présenter leurs condoléances, ses amis affirment pourtant que Hamza a été «poussé à bout» par la police palestinienne. Âgé de 21 ans, il avait été arrêté à deux reprises après avoir pris part à des manifestations de soutien aux habitants de Gaza ainsi qu'aux prisonniers incarcérés en Israël. Depuis plusieurs mois, il se savait recherché et évitait de dormir chez lui - bien que les policiers palestiniens hésitent à pénétrer dans le camp de Jénine. «La vérité, c'est qu'ils voulaient lui faire payer son appartenance au Hamas», assure son frère Assem. Alaa Tawalbe, un copain affilié au Djihad islamique, complète : «La police palestinienne a attiré l'attention des Israéliens sur Hamza…»
    Depuis sa mort, les jeunes du camp dénoncent sans relâche les arrestations d'opposants par l'Autorité palestinienne, ainsi que la coopération sécuritaire avec Israël. Mardi 25 mars, plusieurs centaines d'entre eux ont défilé dans le centre de Jénine en criant des slogans hostiles au chef de la police et au gouverneur, contraignant les forces de l'ordre à tirer en l'air pour disperser la foule. «Les jeunes reprochent à l'Autorité palestinienne de ne pas les protéger contre l'occupant», constate Hasan Khraisheh, vice-président du Parlement palestinien. Ces derniers mois, rappelle-t-il, sept habitants du camp ont été tués lors d'incursions ­israéliennes. «La tension prend une ampleur inhabituelle», s'inquiète le député.
    Craignant que cette querelle fratricide ne s'envenime, les anciens s'emploient à apaiser les esprits. «Une confrontation ouverte avec l'Autorité palestinienne n'est dans l'intérêt de personne», raisonne Abou Anton Jamal Zubeidi, qui juge «excessives» les accusations des «chebab». Un autre responsable, pourtant proche du Hamas, appelle au calme tout en martelant que «le pouvoir palestinien doit cesser de traiter ses opposants comme des hors-la-loi».
    Les négociations de paix, relancées fin juillet 2013, attisent l'inquiétude à Jénine comme dans les 19 camps de réfugiés de Cisjordanie, dont la population craint de voir ses droits sacrifiés à l'occasion d'un éventuel accord. «La population des camps, déjà frappée par la pauvreté et le chômage, craint d'être définitivement abandonnée», explique Abou Anton ­Jamal Zubeidi. [...]"


Syrie

- Le conflit en Syrie a fait plus de 150.000 morts (AFP) - "dont 51.212 civils, parmi lesquels 7.985 enfants".
https://fr.news.yahoo.com/conflit-syrie-fait-150-000-morts-113133839.html
- Meanwhile, in Syria... (Elder of Ziyon) - "But it isn't a high priority. Much more important to pressure Israel to release murderers for "peace"."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/04/meanwhile-in-syria.html
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