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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 23:12

France

- La question de la reconnaissance agite les politiques français (Le Monde.fr) - le groupe PS à l'Assemblée appelle à soutenir l'initiative unilatérale palestinienne.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/20/jour-apres-jour-les-negociations-sur-la-palestine-a-l-onu_1574563_3218.html#xtor=AL-32280184
   "Le groupe PS de l'Assemblée a présenté une proposition de résolution dans laquelle il "appelle la France à reconnaître un Etat palestinien viable et souverain aux côtés de l'Etat d'Israël dont le droit à l'existence et à la sécurité doit être pleinement reconnu et garanti". "Il est important que les choses bougent", déclare Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS, lors d'un point de presse. M. Ayrault demande également au gouvernement français d'exposer "sans ambiguïté" la position qu'il entend défendre devant les Nations unies. Le groupe communiste et apparentés doit présenter mercredi une proposition de résolution identique.
    Une centaine de députés et sénateurs, sous la conduite des présidents des groupes d'amitié France-Israël des deux assemblées, Claude Goasguen (UMP) et Jean-Pierre Plancade (Divers droite), ont en revanche signé une lettre ouverte dans laquelle ils demandent à Nicolas Sarkozy "de s'opposer à la résolution visant à imposer de façon unilatérale la reconnaissance d'un Etat palestinien"."

- Palestine : la France peine à prendre position, Simon Piel (Le Monde.fr) - Hubert Védrine s'insurge contre l'appel des parlementaires à soutenir Israël : "Un texte lamentable".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/20/palestine-la-france-peine-a-prendre-position_1575129_3218.html#xtor=AL-32280184
   "[...] Pour Julien Salingue, enseignant et doctorant en science politique, spécialiste de la question palestinienne,"la France ne sait toujours pas ce qu'elle va voter. Il existe en effet des désaccords au sein du gouvernement. Il reste au Quai d'Orsay une certaine 'politique arabe' de la France, héritée de la tradition gaulliste, que l'on retrouve par exemple chez Alain Juppé. Cette vision coexiste avec une frange plus atlantiste qui gravite autour de Nicolas Sarkozy. Pendant quarante ans, il y a eu une véritable continuité dans la politique étrangère de la France sur ces questions. Continuité qui tendait à ménager les deux parties. Mais cette position est de plus en difficile à tenir étant donné les évolutions régionales dans le monde arabe. Pour ces raisons, c'est plutôt une abstention active de la France qui se profile, c'est-à-dire des initiatives à venir pour relancer les discussions."
    Pour Frédéric Encel, docteur en géopolitique et maître de conférences à Sciences Po Paris,"tout dépendra de la capacité de la France – ainsi que de celle, notamment, de Barack Obama – à trouver une formule de compromis avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas". Selon le chercheur, "la France cherche deux choses dans cette affaire. D'abord, retrouver un rôle diplomatique primordial au Proche-Orient, ce qu'elle a perdu au moins depuis les années 1980 ; à cet égard le président Sarkozy peut se prévaloir à la fois de son amitié avec Israël et, très récemment, de sa victoire diplomatique en Libye. Ensuite, reprendre le leadership stratégique de l'UE aux côtés de l'allié britannique. De fait, si Paris réussit à obtenir une voix européenne unique sur le vote lié à l'Etat de Palestine, on aura gagné en crédibilité vis-à-vis des protagonistes proche-orientaux, mais aussi des Américains et des Russes."
    Toutefois, concernant ce consensus européen, certains observateurs restent prudent. Didier Billion, rédacteur en chef de la Revue internationale et stratégique et spécialiste du moyen-orient à l'IRIS, souligne que "l'Allemagne est traditionnellement très peu critique vis-à-vis d'Israël, et cela pour des raisons historiques. Par ailleurs, les Tchèques et les Polonais, très proches des Etats-Unis, les suivront sur cette question".
    Par-delà les dissenssions européennes, des divisions se font jour au sein de la classe politique française. Quelque 110 parlementaires ont publié dimanche une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy dans laquelle ils demandent à la France de dire non à la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien à l'ONU. Un texte signé par des personnalités de gauche comme de droite. "Un texte lamentable", pour l'ancien ministre des affaires étrangères français Hubert Védrine, contacté par Le Monde.fr. Pour M. Védrine, "proposer de se remettre à la table des négociations avant une reconnaissance de l'ONU est d'un cynisme total, puisque le gouvernement israélien a été élu sur un programme où le compromis n'est pas envisageable. Ce texte revient à laisser M. Nétanyahou [premier ministre israélien, NDLR] entretenir le statu quo."
    Comme le rappelle Didier Billion, "l'histoire rappelle que la France peut avoir une voix singulière sur le sujet. De de Gaulle à Chirac, il y a eu des prises de positions nettes et claires en faveur des Palestiniens. La politique étrangère de la France est assez cohérente puisqu'elle s'est toujours placée dans une logique de reconnaissance de l'Etat palestinien."
    Qu'en est-il depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée ? "Il n'a jamais caché sa proximité avec l'Etat juif, explique Frédéric Encel. En même temps, sa détermination à peser sur la région l'a amené à soutenir très vite l'autorité fragile mais légitime de Mahmoud Abbas face aux islamistes radicaux du Hamas. En décembre 2007, lors du déclenchement du processus de pourparlers d'Annapolis, c'est à Paris que les donateurs internationaux s'étaient engagés à verser 7 milliards de dollars à l'Autorité palestinienne. Et l'impulsion de l'Elysée n'avait pas été négligeable. Depuis, le président français a exhorté à plusieurs reprises le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à avancer dans les négociations. Globalement, cette position proactive se voulant équilibrée correspond à celle d'un quai d'Orsay en pleine évolution, largement débarrassé du vieux concept désormais éculé de la 'politique arabe de la France'." [...]"

- Limoges : 2 islamistes condamnés (AFP) - "Les deux hommes avaient appelé sur internet à envahir le 12 juin 2010 le restaurant McDonald's d'un quartier de Limoges et distribué sur place des tracts", en tenant des propos antisémites et en appelant au boycott d'Israël.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/20/97001-20110920FILWWW00425-limoges-2-islamistes-condamnes.php
   "Deux membres du groupuscule islamiste radical "Forsane Alizza" ont été reconnus coupables de "provocation à la haine raciale" par le tribunal correctionnel de Limoges pour avoir organisé en 2010 une intrusion dans un McDonald's et harangué la foule avec des propos antisémites. Nassir Mokhtari, 27 ans et Boumediene Nebah, 31 ans, ont été reconnus coupables de "provocation à la discrimination nationale, raciale, religieuse par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par électronique". Ils ont été respectivement condamnés à une amende de 800 euros et 1500 euros.
    Les deux hommes avaient appelé sur internet à envahir le 12 juin 2010 le restaurant McDonald's d'un quartier de Limoges et distribué sur place des tracts. Une dizaine d'hommes, la plupart le visage dissimulé, soit par une cagoule soit par un voile, avaient ainsi harangué les consommateurs en les incitant à renoncer à manger dans l'enseigne qui selon eux finançait l'armée israélienne. La vidéo de cette action avait ensuite été mise en ligne sur internet.
    Par ailleurs, le leader de "Forsane Alizza" ("les cavaliers de la fierté", ndlr), Mohamed Achamlane, un Nantais surnommé "Cortex" sur la toile, devra également répondre le 27 septembre devant le même tribunal de provocation à la discrimination et à la haine raciale et religieuse. Il lui est reproché d'avoir proféré un discours haineux et incité à brûler le code pénal au cours d'une manifestation le 17 septembre 2010 à Limoges. L'audience, fixée au 8 juin, avait été reportée pour vice de procédure en raison de plusieurs légers incidents. Les prévenus et leurs soutiens avaient notamment refusé d'ôter leurs couvre-chefs dans l'enceinte du palais de justice, puis de se lever à l'entrée des magistrats. Le leader de Forsane Alizza avait qualifié ces actes de "résistance pacifique" estimant que "(notre) place n'est pas ici"."

- Commentaires du jour sur Le Monde.fr - avec un petit best of : "cela fera difficilement pleurer le reste du monde quand Israel s'effondrera" ; "L'occident en soutenant Israel a perdu toute sa crédibilité morale, a trahi tous ses principes" ; "Le véto américain est une défaite effroyable pour Obama soumis aux lobbies juif" ; "il faut être sot pour avaler les arguments développés pour défendre l’apartheid pratiqué depuis 60 ans par cet état hébreu dont la légitimité reste improuvable".
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/09/19/pour-la-reconnaissance-d-un-etat-palestinien_1574304_3232.html
- Jacques VUILLEMIN (07h57)
   "La démarche de M. Abbas est un acte de courage qui aura le mérite de faire tomber les masques. [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/09/19/un-observatoire-pour-surveiller-les-attaques-de-colons-en-cisjordanie_1574578_3218.html
- CJ (19/09/11 21h54)
   "[...] Le jour ou les israéliens reconnaitront "la colonisation" de la Palestine (entière et depuis la fin du XIX), les discussions de paix pourront commencer sur la base des frontières de 48. Mais la reconnaissance du droit et du tort causé est un préalable"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/09/19/la-demande-palestinienne-de-reconnaissance-par-l-onu-se-heurte-au-veto-americain_1574233_3218.html
- Steve Waite (19/09/11 19h43)
   "Exactions militaires disproportionnées, injustice systématique, racisme aveugle, espaces de vie morcelées, bombardement avec phosphore blanc des zones occupées par des familles, blocage des aides humanitaires, meurtre des sympathisants internationaux de la cause Palestinienne, propositions de paix cyniques …et encore le soutien des Américains. Les Américains se décrédibilisent sans cesse. Et le monde se demande où tout ça peut bien finir ?!"
- Joker (19/09/11 21h48)
   "Du premier président Noir on s'attendait à autre chose qu'un soutien aveugle à la politique discriminatoire d'Israël. Il est prix Nobel de quoi déjà? D'esbroufe? Pathétique... [...]"
- CJ (19/09/11 22h10)
   "[...] les US lâcheront bientôt Israel pour raison purement économique! Et cela fera difficilement pleurer le reste du monde quand Israel s'effondrera. [...] pauvre peuple juif qui n'a, pour lui, pas tiré les leçons de sa propre histoire." [Quelle leçon ? Le message implicite est clair : les Juifs auraient du apprendre à cesser d'emmerder le monde.]
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/09/19/palestiniens-et-israeliens-negocient-a-l-onu-avant-l-examen-de-la-demande-de-reconnaissance_1574064_3218.html
- Henry Faÿ (05h53)
   "[...] La vérité, c'est que les sionistes viennent de pays d'Europe et du Maghreb, ils colonisent une terre qui ne leur appartient pas. [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/09/18/etat-palestinien-americains-et-europeens-s-activent-pour-eviter-un-choc-a-l-onu_1574015_3218.html
- Exasperation (19/09/11 11h11)
   "J'espère que les gouvernements européens vont enfin faire preuve de fermeté vis à vis d'Israel et éviter aux peuples européens la honte d'une abstention face à la demande juste des palestiniens. [...] L'occident en soutenant Israel a perdu toute sa crédibilité morale, a trahi tous ses principes.."
- palladio (19/09/11 17h30)
   "Américains et Européens s'activent surtout pour que rien n'entrave la politique israélienne de domination-persécution contre les Palestiniens. La situation telle qu'elle est convient parfaitement aux dirigeants américains et européens : ils veulent maintenir le dispositif israélien (occupation-colonisation-Mur-blocus-apartheid) qui consiste à pourrir la vie des Palestiniens. [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/09/18/etat-palestinien-netanyahu-se-rendra-a-l-onu-pour-exprimer-sa-verite_1573968_3218.html
- VIEUX PATRIOTE REPUBLICAIN (19/09/11 21h25)
   "[...] Beaucoup de Français pensent que le drame de la Shoah ne justifie pas l'attitude du gouvernement Israélien à l'égard des palestiniens Ils n'y furent pour rien! Beaucoup préfèrent S.Sand historien du« peuple juif »aux légendes de la Thora !"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/09/20/jour-apres-jour-les-negociations-sur-la-palestine-a-l-onu_1574563_3218.html
- MARC POMAREL (14h19)
   "[...] Le véto américain est une défaite effroyable pour Obama soumis aux lobbies juif..!"
- demacampagne (15h50)
   "Bravo à Mahmoud Abbas et au peuple palestinien qui souffre et attend ce moment depuis si longtemps [...]"
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/09/20/la-solitude-d-israel-par-yehuda-lancry_1574483_3232.html
- Mohamed BEN CHAABANE (16h30)
   "Les propos du diplomate sioniste ne surprennent personne des gens avertis car il faut être sot pour avaler les arguments développés pour défendre l’apartheid pratiqué depuis 60 ans par cet état hébreu dont la légitimité reste improuvable.Alors que reste t-il pour ce peuple palestinien qui vit l'enfer des murs et de l'occupation humiliante tous les jours à coté d'une scandaleuse opulence sadiquement enclavée,que l'honneur de faire reconnaître son existence à l'Assemblée des nations légitimes."


UN bid

- Pas de compromis sur l'Etat juif, Herb Keinon (JP) - "les Palestiniens s'opposent toujours à toute formulation approchante".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257450640&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Plusieurs hauts-responsables israéliens sont montés au créneau ce lundi pour réaffirmer leur exigence de reconnaissance d'Israël comme Etat juif dans tout futur accord de paix. Des déclarations qui font suite à la série de réunions des envoyés du Quartet à New-York, qui doivent se rencontrer à nouveau lundi soir. Ils travaillent toujours à établir une formule de compromis autorisant la reprise des négociations même si les parties restent réticentes, et mentionnant probablement les lignes d'armistices pré-1967 avec des échanges de territoires négociés comme base des discussions et une référence explicite à Israël comme Etat du peuple juif.
    Une proposition qui fait grincer des dents : les Palestiniens s'opposent toujours à toute formulation approchante. De son côté Netanyahou n'a accepté qu'à reculons, et après une longue opposition, de mentionner la référence à la situation d'avant la guerre des Six jours. Ce qui rend les membres de son cabinet plus à même de montrer un ferme refus de toute flexibilité sur la question du terme "Etat juif." Une exigence légitimée selon Tony Blair par le besoin d'établir une base sûre permettant d'empêcher le retour des réfugiés palestiniens en Israël ainsi que toute éventuelle revendication territoriale dans le futur, notamment sur le Néguev et la Galilée, qui comptent de fortes minorités arabes.
    Lundi soir le Premier ministre israélien a à nouveau appelé Abbas à reprendre les négociations avec lui à New-York et de les poursuivre à Jérusalem et Ramallah. Il prenait ainsi au mot le leader de l'AP qui, en route pour rencontrer Ban Ki Moon et lui dire que rien de ferait reculer la candidature palestinienne, déclarait qu'il était prêt à rencontrer Netanyahou "à tout moment." Mais aucune rencontre entre les deux dirigeants n'est actuellement prévue."

- Mahmoud Abbas a fait savoir au secrétaire général de l’ONU : Je m’adresserai au Conseil de sécurité, Avi Issacharof, Barak Ravid & Natacha Mozgovaya (Haaretz) - "La procédure au Conseil de sécurité peut durer quelques jours seulement, comme cela a été le cas avec le Soudan du Sud, mais elle peut aussi se prolonger plusieurs semaines, voire plusieurs mois".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-20-septembre.html
   "Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a fait savoir hier [lundi] au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qu’il est déterminé à déposer une demande au Conseil de sécurité afin que celui-ci admette la Palestine comme membre à part entière de l’ONU et à réclamer la reconnaissance par l’ONU d’un Etat palestinien. Abou Mazen a affirmé qu’il déposerait une demande écrite vendredi, après son discours devant l’assemblée générale des Nations-Unies.
    Une fois la demande déposée, le secrétaire général mettra en place une sous-commission du Conseil de sécurité qui examinera si les Palestiniens répondent aux critères nécessaires pour devenir un Etat. Cette sous-commission devra rédiger un rapport dans lequel elle recommande ou non d’admettre la Palestine en tant qu’Etat-membre. Ce n’est qu’ensuite que les membres du Conseil de sécurité voteront pour approuver ou non les conclusions du rapport.
    La procédure au Conseil de sécurité peut durer quelques jours seulement, comme cela a été le cas avec le Soudan du Sud, mais elle peut aussi se prolonger plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Selon un responsable israélien, les Américains auraient pressé Mahmoud Abbas de s’adresser au Conseil de sécurité plutôt qu’à l’assemblée générale pour pouvoir retarder la demande au sein de la sous-commission.
    Si Mahmoud Abbas s’adresse uniquement au Conseil de sécurité, cela signifie qu’il rentrera à Ramallah sans avoir obtenu de reconnaissance officielle de l’Etat palestinien. Un tel échec diplomatique risque de lui nuire mais il laisse aux Palestiniens la possibilité de continuer à demander au Conseil de sécurité qu’il accepte la Palestine comme Etat-membre.
    Un scénario dans lequel l’Autorité palestinienne s’adresserait uniquement à l’assemblée générale inquiète beaucoup plus Israël car les Etats-Unis n’y ont pas de droit de veto et il sera plus difficile de contrôler le texte qui sera soumis au vote. [...]
    Le Premier ministre Netanyahu partira cette nuit pour New York où il rencontrera demain le président Barack Obama. Au bureau du Premier ministre on estime très peu probable que les Américains et l’émissaire du Quartette, Tony Blair, parviennent à rédiger une déclaration qui sera acceptée à la fois par la Russie, l’ONU et l’Union européenne, d’autant plus que les Palestiniens s’opposent au texte proposé et notamment à la reconnaissance d’Israël comme « Etat-nation du peuple juif ». [...]"

- En attendant le vote de la Bosnie, Itamar Eichner (Yediot Aharonot) - "M. Cameron subit la pression du ministère britannique des Affaires étrangères qui estime que, pour préserver les intérêts britanniques dans le monde arabe, il faut soutenir l’initiative palestinienne".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-20-septembre.html
   "La situation au Conseil de sécurité est défavorable à Israël : Seuls trois pays – les Etats-Unis, l’Allemagne et la Colombie – ont annoncé qu’ils s’opposeraient à l’admission de l’Autorité palestinienne comme 194e Etat membre de l’ONU. Pour que la demande palestinienne soit adoptée, il faut qu’elle soit approuvée par neuf des quinze membres du Conseil de sécurité. Pour l’heure, il semble que huit pays tendent à soutenir la demande palestinienne : la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, la Russie, le Liban, le Nigeria et le Portugal. Hier encore, le Portugal était considéré comme hésitant, mais en Israël on estime qu’il a cédé à la pression du bloc arabe.
    L’effort porte à présent sur les quatre pays définis comme indécis – la France, la Grande-Bretagne, la Bosnie-Herzégovine et le Gabon. Contrairement aux prévisions, la France est vue à présent comme le maillon faible du fait de sa volonté d’éviter une déception palestinienne qui, selon elle, conduira à une explosion de violence. En Grande-Bretagne, la situation est plus simple : Netanyahu s’est entretenu à plusieurs reprises avec le Premier ministre Cameron qui tend à s’abstenir. M. Cameron subit cependant la pression du ministère britannique des Affaires étrangères qui estime que, pour préserver les intérêts britanniques dans le monde arabe, il faut soutenir l’initiative palestinienne.
    Grâce aux pressions américaines, la Bosnie tend elle aussi à ne pas soutenir l’initiative palestinienne. Le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba, devrait prochainement être approché par Binyamin Netanyahu, Avigdor Liberman ou Shimon Pérès afin qu’il se joigne au camp israélo-américain."

- Tsvi Hauser : Pas de majorité pour la Palestine (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/20/97001-20110920FILWWW00318-pas-de-majorite-pour-la-palestine-israel.php
   "Le secrétaire du gouvernement israélien Tzvi Hauser a affirmé aujourd'hui que les Palestiniens ne disposaient pas d'une majorité au Conseil de sécurité de l'ONU pour la création d'un Etat. "Un Etat, cela se crée au Conseil de sécurité et pas à l'Assemblée générale (de l'ONU), or les Palestiniens ne disposent pas d'une majorité au Conseil de sécurité si bien qu'il y n'y aura pas d'Etat palestinien", a déclaré à la radio militaire ce proche collaborateur du premier ministre Benjamin Netanyahu. "Les Palestiniens changeront d'attitude lorsqu'ils auront compris que leur initiative unilatérale ne mène nulle part et qu'ils vont droit à l'impasse", a-t-il ajouté. [...]
    Tzvi Hauser a réaffirmé qu'un vote en faveur de l'intégration à l'ONU d'un Etat palestinien par la seule Assemblée générale n'avait "pas de signification" : "cette instance si on le lui demandait serait prête à voter une condamnation de la liquidation de Ben Laden ou de soutenir les mesures de répression en Syrie". Le secrétaire du gouvernement a souligné qu'Israël était prêt à reprendre des négociations directes "sans conditions préalables contrairement aux Palestiniens". [...]"
- Al-Maliki : 7 membres du Conseil de sécurité pour l'indépendance de la Palestine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Al-Maliki-7-membres-du-Conseil-de-securite-pour-l-independance-de-la-Palestine_327623.html
   "Selon le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, 7 membres du Conseil de sécurité de l'Onu soutiennent la demande palestinienne d'accession à l'indépendance, et le Gabon s'est joint à eux. L'AP mène des discussions marathon pour convaincre le Nigeria et la Bosnie de soutenir la demande palestinienne. Hier, Mahmoud Abbas avait annoncé que 9 membres du Conseil de sécurité soutenaient les Palestiniens, et un autre responsable palestinien avançait le chiffre de 11 pays pour la Palestine. Si 9 membres du Conseil de sécurité sont favorables à l'indépendance de l'Etat palestinien, les USA devront opposer leur veto pour faire barrage."
- Palestiniens: « Le Gabon va faire pencher la balance », Shraga Blum (Arouts 7) - "ce serait le Maroc qui serait intervenu pour convaincre Libreville de soutenir les Palestiniens".
http://www.israel7.com/2011/09/palestiniens-%C2%AB-le-gabon-va-faire-pencher-la-balance-%C2%BB/
   "La configuration qui se dessine au Conseil de Sécurité est celle que les Etats-Unis voulaient éviter : devoir contrer une majorité de pays par le biais du veto. Les représentants de l’AP viennent d’annoncer qu’ils ont réussi à convaincre le Gabon de voter en faveur d’un Etat au Conseil de Sécurité. Selon Riyad Al-Maliki, responsables des Affaires étrangères à l’AP, ce serait le Maroc qui serait intervenu pour convaincre Libreville de soutenir les Palestiniens, et continuerait à faire pression sur le Nigeria et la Bosnie-Herzégovine, à travers l’Organisation de la Coopération Musulmane. [...] Al-Maliki n’a pas caché sa volonté de défier les Etats-Unis : « Nous allons obtenir les neuf voix nécessaires pour faire barrage aux Etats-Unis et les mettre en situation impossible ». [...]"
- Majorité pour les palestiniens à l'ONU, Mikael Kaspern (Juif.org) - "En dépit d'être un état musulman, la Bosnie est très intéressée à être affiliée à l'Occident, et continue donc de débattre la question".
http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/160128,majorite-pour-les-palestiniens-a-l-onu.php
   "Avec le Nigeria et le Gabon qui entérineront la candidature d'un état palestinien au conseil de sécurité, l'autorité palestinienne obtiendra une majorité lors du vote à venir, ont déclaré mardi après-midi des responsables du ministère des affaires étrangères. Une majorité de neuf des 15 membres du conseil de sécurité forcera les Etats-Unis à utiliser leur droit de veto contre la décision sur un état palestinien.
    Des responsables à Jérusalem pensent maintenant que le Gabon et le Nigeria, qui réservaient leur décision sur le vote, vont maintenant soutenir les palestiniens, tandis que la Bosnie pourrait s'abstenir. En dépit d'être un état musulman, la Bosnie est très intéressée à être affiliée à l'Occident, et continue donc de débattre la question. [...]"

- Pourquoi Mahmoud Abbas défie les Etats-Unis, Andrés Allemand (Tribune de Genève) - "s’il n’y a pas de majorité pour la Palestine au Conseil de sécurité, il n’y aura pas besoin de veto américain. Et s’il n’y a qu’une majorité molle à l’Assemblée générale, ce sera une gifle pour Abbas".
http://www.tdg.ch/actu/monde/mahmoud-abbas-defie-etats-unis-2011-09-19
   "Mais quelle mouche a donc piqué Mahmoud Abbas ? La question est sur toutes les lèvres. Car le président palestinien l’a encore confirmé hier: quand il prendra la parole ce vendredi à la tribune de l’ONU, ce sera pour réclamer carrément l’adhésion d’un nouvel Etat de Palestine. Quitte à défier frontalement les Etats-Unis, qui ont déjà annoncé leur intention d’y faire barrage : ils opposeront leur veto lors du vote au Conseil de sécurité. Le clash est donc garanti. [...] Et même après le veto américain, Mahmoud Abbas peut encore demander pour la Palestine un statut d’observateur à l’ONU comme «Etat non membre», à l’image du Vatican. Il devrait décrocher facilement entre 130 et 150 voix positives parmi les 193 Etats membres. Bref, un pari gagnant.
    «Pas si sûr, relativise notre expert. En ce moment, les Etats-Unis manœuvrent pour obtenir beaucoup d’abstentions.» Au Conseil de sécurité, ils laissent entendre à la Chine qu’une demande de reconnaissance de Taïwan pourrait arriver sur la table. L’Inde pourrait être séduite par des garanties contre son rival, le Pakistan. La France et la Grande-Bretagne hésitent encore. «Or, s’il n’y a pas de majorité pour la Palestine au Conseil de sécurité, il n’y aura pas besoin de veto américain. Et s’il n’y a qu’une majorité molle à l’Assemblée générale, ce sera une gifle pour Abbas.» [...]"

- PA: International community legitimizes Palestinian terror if it recognizes a Palestinian state (PMW)
http://palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=5679
   "The Palestinian Authority Minister of Prisoners' Affairs says that the PA will interpret international recognition of a Palestinian state as international legitimization of Palestinian prisoners' acts of violence for which they are imprisoned. Minister Issa Karake: "The recognition of the state means recognition of the legitimacy of the Palestinian struggle that the Palestinian nation fought, in the search for freedom and independence. In addition, it [recognition of a state] indicates that the struggles of the prisoners are legitimized and legal according to UN Resolutions..."
    The PA has claimed for many years that all its terror, including murder of civilians by suicide bombings, is justified by UN resolution 3236 which "recognizes the right of the Palestinian people to regain its rights by all means in accordance with the purposes and principles of the Charter of the United Nations." [...]"

- Etat palestinien : aucun vote - ni veto - dans l’immédiat, Corine Lesnes (Blog Le Monde.fr) - "on voit mal Ban ki-Moon se précipiter pour faire passer la requête aux Quinze membres du Conseil".
http://clesnes.blog.lemonde.fr/2011/09/18/etat-palestinien-aucun-vote-ni-veto-dans-limmediat/
   "Face à ceux qui s'emballent à l'idée d'un vote majeur à New York, il n'est peut-être pas inutile de rappeler les procédures à l'ONU (et la force d'inertie de l'organisation). Même s'il se trouve que la présidence mensuelle du Conseil de sécurité est assurée en septembre par le Liban, pays qui soutient la demande palestinienne, il n'y aucune chance qu'un vote ait lieu la semaine prochaine devant cette instance.
    Toute demande d'adhésion d'un nouveau pays-membre doit d'abord être présentée au secrétaire général, en expliquant en quoi elle s'inscrit dans la Charte de 1945. Celui-ci la transmet au Conseil. En admettant que le Liban décide d'aller vite, on voit mal Ban ki-Moon se précipiter pour faire passer la requête aux Quinze membres du Conseil, alors que les Etats-Unis et les Européens continuent d'espérer que Mahmoud Abbas, après avoir été ovationné par les délégués à l'ONU, reviendra à une posture moins héroïque (et acceptera une formule de compromis).
    Avant de voter, le Conseil délibère, ce qui peut prendre des semaines. Pour peu que le secrétaire général attende octobre pour soumettre la requête palestinienne, c'est le Nigeria qui occupera la présidence, poste stratégique pour décider de l'ordre du jour. Au cas où le Conseil passerait au vote, il faut 9 voix pour adopter une résolution et pas de veto. Les neuf membres actuels du conseil sont : Liban, Nigeria, Portugal, Russie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Chine, Colombie, France, Gabon, Allemagne, Inde, Royaume-Uni, Etats-Unis, Afrique du Sud. [...]"
- Report: UN vote on Palestinian statehood might be delayed for weeks, Shlomo Shamir (Haaretz) - "a "silent agreement" exists between Western powers to act to postpone the vote at the Security Council".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/report-un-vote-on-palestinian-statehood-might-be-delayed-for-weeks-1.385632
   "The upcoming United Nations votes on a Palestinian state are expected to be postponed to an unspecified date, sources in New York said Tuesday. Postponements are expected for both the UN General Assembly vote on the declaration of an independent Palestinian state, as well as the UN Security Council vote on full Palestinian membership, the sources said. While media sources are preoccupied with whether the United States will succeed in its attempts to secure a majority of opposing votes to decline the Palestinians' bid for statehood, sources say a "silent agreement" exists between Western powers to act to postpone the vote at the Security Council.
    French Foreign Minister Alain Juppe hinted at the apparent vote postponement. In an interview with 'Europe 1' radio on Tuesday, Juppe said that "diplomats are still hoping to prevent a crisis. It doesn't appear that a vote (on a declaration of Palestinian independence) will happen this Friday and that is in order to allow time for diplomacy to renew peace talks." Juppe added that "there's a procedure for dealing with such requests and it can take a few days or weeks more." Juppe's comments are in accordance with estimates among sources involved with the U.S.-led and western-supported attempts over the past few days to delay the Security Council vote. [...]"

- Israel PM departs for UN, says does not expect 'warm welcome', Barak Ravid (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/israel-pm-departs-for-un-says-does-not-expect-warm-welcome-1.385633
   "Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Tuesday at a Likud party conference that he is aware he will come under heavy pressure as he prepared to leave for New York. "Tonight I am going to New York to speak at the General Assembly, meet with (U.S. President Barack) Obama and with other leaders," Netanyahu said. "I know the reception I received here is much warmer than the one I will receive at the UN, and exactly because of that, I think we should go there and present our truth… of a people attacked over and over by those opposed to their very existence. That is the most basic truth."
    Netanyahu said he has turned to Palestinian President Mahmoud Abbas several times, and offered him to meet, but Abbas declined. "I told him the road to peace goes through direct negotiations and not unilateral decisions at the UN," he said. [...] Netanyahu added on Tuesday that "it is much easier to win applause from world nations by extensive concessions we make, and then we see what we get. Municipality heads in the north and the south can attest to that. The danger of a rushed or a unilateral agreement or no agreement is not just rockets on the south or the north, but on all of Israel"."
- Diplomats: Israel failed to prepare for Palestinian statehood bid, Shlomo Shamir (Haaretz)
http://www.haaretz.com/print-edition/news/diplomats-israel-failed-to-prepare-for-palestinian-statehood-bid-1.385407
   "[...] Prime Minister Benjamin Netanyahu's decision to travel to New York and speak in the framework of the General Assembly debate was a mistake and looked more like an act of panic than a carefully thought out move, said the sources. "The prime minster's presence at the UN and the fact that he will be in New York while the Palestinian president presents his declaration will only strengthen the impression made by the Palestinian leader and strengthen the impression of the Palestinian move as an international event," said the sources in New York.
    According to the sources, as head of the Israeli delegation at the UN, Prosor and not Netanyahu should represent Israel. A speech by an ambassador within the framework of the debate was not expected to draw the enormous media exposure that would work in this case against Israel, the sources said. "Netanyahu's rhetorical talents will not help Israel's affairs and will fall on deaf ears," they said."


UN bid - Analyses

- La vraie signification du vote onusien, Emmanuel Navon (professeur de relations internationales à l'université de Tel-Aviv) - "Bien que juridiquement futile, le vote de l'Assemblée générale aura pour effet de légitimer l'idée que la création d'un Etat palestinien n'a pas à être conditionnée par la reconnaissance d'Israël comme Etat-nation du peuple juif".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/20/la-vraie-signification-du-vote-onusien_1574831_3232.html
   "Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, justifie son choix de l'unilatéralisme par l'absence de négociations avec Israël. Son attitude rappelle l'anecdote du délinquant qui, après avoir assassiné ses parents, présente au tribunal comme circonstance atténuante le fait qu'il est orphelin. Depuis l'élection presque simultanée du président américain Barak Obama et du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, Mahmoud Abbas a refusé de négocier avec Israël.
    Son prétexte principal a été la poursuite des constructions israéliennes dans les territoires occupés. Or Mahmoud Abbas négocia avec le gouvernement d'Ehoud Olmert sans exiger un gel de ces constructions. Et lorsque le gouvernement Nétanyahou finit par accéder à l'exigence de Mahmoud Abbas, ce dernier continua de boycotter les négociations avec Israël sous prétexte que le gel ne s'appliquait pas à Jérusalem. Ce n'est pas un hasard si Barack Obama, dont l'un des premiers appels téléphoniques en tant que président fut pour Mahmoud Abbas, ne lui a pas adressé la parole depuis le mois de février.
    Pourquoi Mahmoud Abbas fuit-il les négociations ? Parce que les négociations précédentes entre Israël et les Palestiniens ont toujours eu pour effet de révéler que ces derniers refusent d'abandonner le "droit au retour", et donc de reconnaître Israël comme l'Etat-nation du peuple juif. C'est la raison pour laquelle Yasser Arafat rejeta la proposition de paix d'Ehoud Barak en juillet 2000 ainsi que le plan Clinton en décembre 2000.
    Et c'est également la raison pour laquelle M. Abbas rejeta la proposition de paix d'Ehoud Olmert de 2008, proposition qui aurait abouti à la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 (avec des échanges territoriaux), à la division de Jérusalem, et à l'entrée de milliers de réfugiés palestiniens en Israël. M. Abbas lui-même révéla la véritable raison de son rejet dans une interview au Washington Post, en mai 2009 : le fossé est "énorme", dit-il, entre la proposition Olmert et la position palestinienne, à cause de la question des réfugiés.
    Sous couvert de l'expression humanitaire "droit au retour", les Palestiniens exigent qu'Israël intègre des millions d'Arabes, descendants supposés ou réels des réfugiés palestiniens de 1948. Parce que cette exigence (par ailleurs sans fondement en droit international) ferait d'Israël un Etat binational avec une majorité arabe, il est évident qu'elle est incompatible avec la solution de deux Etats pour deux nations.
    Même les dirigeants les plus favorables aux Palestiniens comprennent cette incompatibilité et cette contradiction. Et même la gauche israélienne n'est pas prête à signer un accord de paix au prix d'un suicide national. Le président de l'Autorité palestinienne sait que le prix à payer pour un Etat palestinien dans le cadre d'un accord de paix avec Israël est l'abandon du "droit au retour". C'est parce qu'il refuse de payer ce prix qu'il tente d'obtenir un Etat "gratuitement" par le biais de l'ONU.
    Cette tentative est juridiquement futile. L'ONU ne peut pas créer d'Etats. Contrairement à une idée répandue et erronée, l'ONU n'a pas créé l'Etat d'Israël. Le vote de l'Assemblée générale du 29 novembre 1947 ne fit qu'approuver la recommandation du Comité spécial des Nations unies pour la Palestine (Unscop) de diviser le mandat britannique entre un Etat arabe et un Etat juif.
    Comme toutes les décisions de l'Assemblée générale, il s'agissait là d'une recommandation, qui n'est pas exécutoire en droit international. Un vote de l'Assemblée générale sur la reconnaissance d'un Etat palestinien sera sans conséquence juridique. Par ailleurs, ce vote a déjà eu lieu, puisque le 15 décembre 1988 l'Assemblée générale a "reconnu" à une forte majorité (104 pour, 2 contre, 36 abstentions) l'Etat palestinien déclaré par Yasser Arafat à Alger en novembre 1988.
    Seul le Conseil de sécurité peut décider de l'admission de nouveaux Etats à l'ONU. Or comment accepter un Etat qui n'existe pas ? La Palestine ne peut pas devenir un Etat sans déclarer préalablement son indépendance. Une telle déclaration (qui n'a toujours pas été faite par Mahmoud Abbas) constituerait une violation de l'article 31 des accords d'Oslo. Par ailleurs, l'Autorité palestinienne ne répond pas à tous les critères du droit international pour être considérée comme un Etat. Il n'y a pas un gouvernement palestinien mais deux (l'OLP à Ramallah et le Hamas à Gaza).
    Quant au territoire palestinien, il n'est pas défini mais contesté, puisqu'il n'y a jamais eu d'Etat palestinien souverain dans le passé et que l'ancienne démarcation entre Israël et la Jordanie (entre 1949 et 1967) n'était pas une frontière internationale mais une ligne d'armistice temporaire.
    Bien que juridiquement futile, le vote de l'Assemblée générale aura pour effet de légitimer l'idée que la création d'un Etat palestinien n'a pas à être conditionnée par la reconnaissance d'Israël comme Etat-nation du peuple juif. Les pays qui voteront pour cette résolution se rendront complices de la perpétuation du conflit et de la remise en cause du droit du peuple juif à disposer de lui-même."

- La solitude d'Israël, Yehuda Lancry (ancien ambassadeur d'Israël en France et à l'ONU) - "En dépit des traités de paix avec l'Egypte et la Jordanie, qui auront quelque peu allégé sa condition, le splendide isolement d'Israël à l'Assemblée générale perdure" ; "Les frontières de 1967, que rejette Nétanyahou en vertu d'une idéologie perçue comme particulièrement intransigeante au sein de nombreux pays européens, sont des frontières impraticables, même pour un chef de gouvernement israélien autrement plus modéré".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/20/la-solitude-d-israel-par-yehuda-lancry_1574483_3232.html
   "L'Assemblée générale des Nations unies, le parlement mondial, devrait se prononcer prochainement pour la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Les palestiniens en ressortiront plébiscités et les israéliens défaits. Hormis la portée exceptionnelle, aussi bien sur le plan historique que politique et diplomatique de ce plébiscite à haute charge symbolique, la déroute israélienne à l'Assemblée générale n'aura somme toute rien de surprenant.
    Depuis la guerre des Six-jours (juin 1967) et le foudroyant bouleversement territorial qui en résulte au Moyen-Orient, à chaque session ordinaire annuelle de l'Assemblée générale, Israël fait l'objet d'un intense assaut diplomatique. Celui-ci culmine chaque 29 novembre, date-anniversaire de la résolution du partage de la Palestine, où une vingtaine de résolutions adverses et unilatérales sont votées et réadoptées par l'écrasante majorité des Etats membres de l'ONU.
    En la circonstance, l'Assemblée générale se transforme en arène de mise au pilori d'Israël. La célèbre salle de l'Assemblée, cette immense caisse de résonnance à l'écoute des malheurs du monde, ses enjeux et ses espérances, bascule, dans le feu du débat sur la "question de la Palestine" en fosse d'imprécations d'Israël. Elle se transmue, dans certains cas, en déversoir de diatribes des plus débridées. Ainsi en allait-il du discours du représentant de la Libye de Kadhafi dont l'idée fixe consistait, selon un rituel invariable, à dénier à Israël toute forme de réalité : géographique, historique, politique et sociale.
    En dépit des traités de paix avec l'Egypte et la Jordanie, qui auront quelque peu allégé sa condition, le splendide isolement d'Israël à l'Assemblée générale perdure. Il est lié au conflit moyen-oriental et est imposé par l'arbitraire des majorités écrasantes que nourrissent les blocs constitutifs de l'Assemblée générale. On y retrouve plus d'une centaine de membres au sein du mouvement des non-alignés, par ailleurs fortement aligné sur la cause palestinienne, ainsi que des appuis substantiels émanant du groupe latino-américain, asiatique ou, encore, de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence islamique.
    C'est donc à ce contexte, où les palestiniens s'appliquent à traduire leur irrécusable supériorité numérique en avantage diplomatique permanent, qu'Israël devra faire face. A cet égard, l'Autorité palestinienne, qui annonce d'ores et déjà le ralliement de 140 Etats membres autour de son projet de résolution, ne fait guère dans l'excès. Dans le passé, elle a obtenu des scores encore plus massifs tant l'Assemblée générale s'offre en territoire conquis par les palestiniens. Dans ces cas de figure, se rangent aux côtés d'Israël : les USA, allié primordial, et quelques îles du Pacifique sous influence américaine.
    Quelques dizaine de voix, sur l'ensemble des 193 Etats membres ayant droit de vote à l'Assemblée générale, tombent sous le registre de l'abstentionnisme ou l'absentéisme. Compte tenu de l'importance de la question, liée tout à la fois à l'admission d'un nouveau membre, la Palestine, ainsi qu'à la paix et la sécurité internationales, l'Assemblée votera à la majorité des deux-tiers des membres présents et votants. Israël l'a déjà reconnu, quelle que soit la configuration à l'Assemblée, les Palestiniens sont en mesure de triompher.
    Certains Etats membres amis d'Israël, notamment ceux qui comptent parmi les puissances permanentes du Conseil de sécurité (la France, la Grande-Bretagne), abordent l'opposition israélienne à la reconnaissance de l'Etat palestinien, sinon avec incompréhension, du moins avec une dose certaine de circonspection. Leur attitude semble d'autant plus pertinente qu'elle se fonde sur le fait que le premier ministre Benjamin Nétanyahou lui-même a clairement adhéré au principe de l'émergence d'un Etat palestinien aux côtés de l'Etat d'Israël.
    Mais nul ne doit s'y tromper ! Les frontières de 1967, que rejette Nétanyahou en vertu d'une idéologie perçue comme particulièrement intransigeante au sein de nombreux pays européens, sont des frontières impraticables, même pour un chef de gouvernement israélien autrement plus modéré. Ehud Olmert, prédécesseur de Nétanyahou, parti pour le partage de Jérusalem et de la restitution de la quasi-totalité des territoires, en a fait l'édifiante expérience.
    Par-delà la revendication territoriale maximaliste des palestiniens, en contradiction avec l'esprit et la lettre de la résolution 242 du Conseil de sécurité selon son acception britannique, leur démarche unilatérale contredit, également, ladite résolution. La 242 stipule, en effet, une solution négociée, donc bilatérale, du conflit. Elle est l'ossature des accords d'Oslo et des traités de paix d'Israël avec l'Egypte et la Jordanie. Que l'Assemblée générale ignore une résolution cardinale du Conseil de sécurité n'est pas tout à fait surprenant. Elle n'en est pas à une première et magistrale incurie. Néanmoins, c'est une forme de relâchement, dans le fond comme dans la forme, que ne peuvent s'autoriser des membres permanents du Conseil de sécurité, la France et la Grande Bretagne en l'occurrence, en vue de la dérive palestinienne. De par leur statut, elles sont en droit de prévenir, ne fût-ce que sur le mode déclaratoire et par leur propre vote, le procédé de dévalorisation de la 242 par l'Assemblée générale.
    Vrai ! Les israéliens ne sont pas, non plus, de fins praticiens du dialogue et du bilatéralisme. Suite au retrait unilatéral de Gaza, Ariel Sharon aura considérablement affaibli Mahmoud Abbas et contribué à l'installation du Hamas. Par ailleurs, l'incapacité de Nétanyahou à mettre en œuvre un gel provisoire des implantations porte atteinte à la reprise du dialogue et à la démarche bilatérale. Et si nos partenaires Palestiniens méditaient ces cuisants échecs avant d'inscrire le leur dans une victoire à la Pyrrhus ?"

- Entretien avec Alan Dershowitz (professeur de droit à Harvard), Alessandra Farkas (Corriere della Sera) - "S'il y a un autre bain de sang, cette fois la responsabilité en incombera à l'ONU".
http://danilette.over-blog.com/article-itw-sur-le-corriere-della-sera-d-alan-dershowitz-par-alessandra-farkas-84728391.html
   "- Alan Dershowitz : Abbas a soulevé d'énormes attentes dans son peuple qu'il ne pourra jamais satisfaire. Quand il l'emportera à l'Assemblée Générale, les Palestiniens lui demanderont l'indépendance qui ne peut advenir que par des négociations directes avec Israël. Leur déception va se transformer en violence non seulement contre l'État juif mais aussi contre Abbas. L'histoire se répète.
    - Que voulez-vous dire ?
    - Quand au sommet de camp David en 2000, le Président Clinton et le Premier ministre israélien Barak ont offert aux Palestiniens tout ce qu'ils demandaient, à savoir un État, Jérusalem comme capitale, le droit au retour des réfugiés, des frontières sûres et des réparations de 35 milliards de dollars, Arafat a refusé déclenchant la seconde intifada qui a causé des milliers de morts. S'il y a un autre bain de sang, cette fois la responsabilité en incombera à l'ONU.
    - Quelle est l'alternative avec les Palestiniens ?
    - Netanyahou a accepté la demande américaine d'aller à Ramallah pour discuter sans préconditions la création de deux états indépendants. Les Palestiniens ont refusé, préférant obtenir une victoire symbolique à l'ONU qui n'a aucune signification et qui viole les accords d'Oslo qu'ils ont eux-mêmes signés. Récemment Abbas a déclaré qu'il se rendait à l'ONU pour dénoncer l'occupation israélienne des 63 dernières années. Ce qui veut dire que tout l'état d'Israël depuis sa fondation en 1948 est un territoire occupé.
    - Comment sera l'état palestinien s'il voit le jour ?
    - Sa constitution le définit comme un état musulman et un ambassadeur palestinien a assuré qu'aucun juif ne pourra y vivre ce qui fait qu'il deviendra le premier état officiellement judenrein, purifié de tout sang juif, depuis l'époque du nazisme. Comment les Nations Unies peuvent-elles accepter un tel régime d'apartheid ? N'oublions pas qu'Israël possède 1,2 millions de citoyens arabes libres.
    - L'autorité palestinienne affirme vouloir un État laïque et démocratique.
    - Le Hamas qui a remporté les dernières élections affirme le contraire. Mais il suffit de regarder le reste du monde musulman : la nouvelle Égypte ne va pas devenir un état laïque ni la Jordanie, ni le Liban, ni la Libye, ni la Syrie et ni la Turquie. Malheureusement, le printemps arabe risque de se transformer en un hiver très froid pour les démocraties occidentales.
    - Êtes-vous préoccupé par les tensions entre la Turquie et Israël ?
    - Si la Turquie devait continuer sur la voie de la belligérance contre Israël, alors le Congrès américain prendrait des mesures de rétorsion drastiques et moi-même je me joindrai aux efforts pour qu'elle soit expulsée de l'OTAN. Excepté l'ex-président Carter, ce vieux fou isolé, en Amérique il y a un consensus national total sur cette question. Après avoir été rejetée par l'Union Européenne, Ankara a décidé de regarder plutôt vers l'est avec l'espoir de redevenir le grand empire ottoman allié avec les pires régime du monde. Mais l'Amérique, croyez-moi, ne restera pas passive."

- La Palestine par le droit de la force, Ben-Dror Yemini (Maariv) - "pourquoi les Palestiniens auraient-ils droit à ce qui est refusé aux Kurdes ? Et pourquoi ceux qui soutiennent avec enthousiasme le droit à l’autodétermination des Palestiniens sont les mêmes qui utilisent toutes les arguties intellectuelles pour nier ce droit aux Juifs ?"
http://www.israel7.com/2011/09/ben-dror-yemini-%C2%AB-la-palestine-par-le-droit-de-la-force-%C2%BB/
   "Un peuple se définit par une langue commune, une identité ethnique commune, une tradition culturelle spécifique, ainsi qu’une histoire et un territoire définis. Il y a dans le monde près de 2000 peuples et ethnies et il y a pourtant moins de 200 Etats. En Afrique, les frontières ont été dessinées en fonction des intérêts des pays coloniaux sans tenir compte du découpage national ou ethnique. Aujourd’hui, la plupart des conflits qui ensanglantent la planète ont pour origine des revendications d’autonomie ou d’indépendance de groupes ethniques.
    Mais à la différence des centaines d’ethnies existant dans le monde, les ‘Palestiniens’ sont loin de répondre à ces critères. La plupart de ceux qui se définissent comme Palestiniens, ou sont vus comme tels, font partie d’une pure fiction. Un Azmi Bishara (ancien député à la Knesset), héraut du nationalisme arabe, disait lui-même ‘qu’il n’existait pas de peuple palestinien mais uniquement une nation arabe, et qu’il s’agissait d’une invention colonialiste’. Au premier congrès arabe sous le mandat britannique, les délégués arabes israéliens avaient déclaré qu’ils faisaient partie de la Syrie !
    La plupart de ceux qui se disent appartenir aujourd’hui à un peuple palestinien sont en réalité des descendants d’immigrants qui sont venus en Palestine pour diverses raisons – y compris les perspectives de travail proposées par l’entreprise sioniste – et aucun d’entre eux ne se définissaient alors comme Palestinien puisqu’une telle ethnie n’avait jamais existé auparavant.
    Mais l’histoire est une chose et la politique en est une autre. Les temps ont changé et les ‘Palestiniens’ se définissent comme tels et veulent une auto-détermination, et aujourd’hui il est accepté que la volonté d’une collectivité d’être une peuple et de devenir un Etat est admise par le droit international même si un tel peuple n’a jamais existé auparavant dans l’Histoire.
    Mais alors, pourquoi les Palestiniens auraient-ils droit à ce qui est refusé aux Kurdes ? Et pourquoi ceux qui soutiennent avec enthousiasme le droit à l’autodétermination des Palestiniens sont les mêmes qui utilisent toutes les arguties intellectuelles pour nier ce droit aux Juifs ? Les Kurdes ont droit à un Etat bien plus que les Palestiniens. Mais voilà : même si leurs revendications sont plus limitées que celles des palestiniens, ils ont face à eux les Turcs et font l’objet d’une sévère répression de la part de l’armée. Et en Turquie il n’y a pas un Ahmed Tibi kurde au Parlement.
    Si les Palestiniens avaient face à eux les Chinois, ils auraient tout simplement été écrasés depuis longtemps. Leur chance est d’avoir en face les Israé

liens et de jouir ainsi d’une attention à nulle autre pareille dans la communauté internationale, car plus que d’aimer les Palestiniens, les nations haïssent Israël, car c’est dans l’air du temps. Et c’est ‘grâce’ à leur utilisation de la force que les Palestiniens ont réussi à imposer l’idée d’un Etat. De la force du terrorisme mais aussi de celle d’avoir su mobiliser en leur faveur l’opinion mondiale qui est aujourd’hui l’un des plus grandes sources de force au monde."

- End the Palestinian charade, Yigal Walt (Ynet) - "many UN representatives will be voting in favor of the Palestinians due to internal politics and the desire to secure a spot on various UN committees".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4124501,00.html
   "Many experts have already noted that the Palestinian Authority lacks much of the basic conditions that one would expect of a functioning state. However, the latest developments and revelations ahead of the PA’s statehood bid highlight how thoroughly embarrassing and morally flawed it is.
    On Sunday, Hamas leader Ismail Haniyeh slammed the UN bid, resolutely declaring that “No leadership has the right to toy with the Palestinians' rights or serve up concessions." These words underscore the fact that Abbas represents, at best, half of the Palestinians, has no control whatsoever over the Gaza Strip, and continues to serve as president with no legal authority, after his presidential term expired long ago with no elections being held. Who exactly does Abbas represent? And what significance, if at all, do any of his moves carry given that the strongest camp within Palestinian society shuns him and his leadership?
    Meanwhile, the Palestinian president again proved he is utterly unprepared to make the compromises needed for statehood and peace, rejecting Sunday the recognition of Israel as a Jewish state. His failure to adopt even this most basic notion leaves no hope for peace to prevail.
    The latest developments raise more question marks about much of the world’s willingness of support the Palestinian bid. However, a revealing Yedioth Ahronoth interview with Israel’s UN Ambassador Ron Prosor sheds light on the extraneous, shocking considerations behind the upcoming UN vote. In an interview published this past weekend, envoy Prosor revealed that many UN representatives will be voting in favor of the Palestinians due to internal politics and the desire to secure a spot on various UN committees.
    “You see the interests in every conversation,” Prosor said in the interview. “Some states agree with every word you say, but they have people that need to be elected to UN posts...” “When I meet with many states, I see clear agreement with us in respect to direct negotiations. Yet then comes the concern for interests and appointments within the UN,” he said. “The closer we get to decision day, the Arab pressure campaign goes into high gear. They threaten African and from South American states. They simply threaten them. Many envoys tell me: ‘Under different circumstances we would vote for you, but we cannot.’”
    While the above remarks are exasperating and infuriating, one must also keep in mind that the UN vote will likely have little effect in any case. On Sunday, former President Bill Clinton asserted that reality on the ground would not change after the vote and that both sides would have to return to the negotiating table. So why is the world going on with this disgraceful show?
    The latest events prove that the much-maligned UN has reached a nadir and cannot be taken seriously any longer. The global organization created with such promise following World War II has become a ludicrous hub of narrow political interests that have nothing to do with decency, morality or the truth. The time has come for the world to end this farce and seek a different solution."

- The Palestinian state and its Jewish refugees, Moshe Arens (Haaretz) - "Sharon's "disengagement" in Gaza, which many believed would be a step toward Israeli-Palestinian reconciliation, has actually become a stumbling block, planting the idea in the minds of the Palestinians that ethnic cleansing of Jews from the areas beyond the armistice lines is realistic".
http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/the-palestinian-state-and-its-jewish-refugees-1.385447
   "Maen Areikat, the Palestine Liberation Organization's "ambassador" to the United States, announced last week that the Palestinian state, for which the PLO is requesting recognition by the United Nations, must be free of Jews. This presumably means that the areas that the PLO considers to be part of the Palestinian state will have to be cleared of all Jews residing there at the present time. In other words, the area must be ethnically cleansed. Those nations who intend to vote for the admission of this Palestinian state to the UN, at the UN General Assembly or at the UN Security Council, will be voting for such an ethnic cleansing operation.
    There may be some UN member states, among the Muslim nations, that are at present clean of any Jewish presence on their territory and intend to keep it that way. Adding a country to UN membership that is determined to rid itself of Jews and keep its territory free of Jews presumably presents no moral problem for them when the time comes to vote - and may even be a welcome addition to their "club." But, what about the other UN member states? What about the countries of Europe who not so long ago, under German rule in World War II, were cleaned and sometimes helped to clean their countries of Jews? Does this vote not represent a moral dilemma for them? That will be interesting to watch.
    That the Palestinians - whether those led by Mahmoud Abbas, who is submitting the application for membership at the UN, or those led by Hamas in Gaza, who are opposed to this application - do not want to see any Jews in their land is disgusting but not surprising. What is at first sight surprising is that they believe that such an expectation is actually realistic, that it is doable. They are possibly encouraged by the fact that some on the Israeli left call for the uprooting of Jews who reside beyond the Israeli-Jordanian armistice lines of March 1949.
    No less surprising is that the present administration in Washington, although opposed to Abbas' initiative at the UN, seems to have bought into this concept, with its insistence that all Israeli building activity beyond the armistice lines must cease. Some of the European nations, probably without giving the implications of this demand a second thought, seem to be going along with the views of Washington on this subject.
    But actually, there is no reason to be surprised. Ariel Sharon, as Israel's prime minister in 2006, carried out such an ethnic cleansing operation in the large Jewish settlement bloc in Gush Katif, using the Israel Defense Forces to forcibly uproot 8,000 Jewish farmers from their lands. If it could be done in the Gaza Strip, why should it not be done in Judea and Samaria and also in East Jerusalem, possibly mitigated by some land "swaps" with the Palestinians?
    As a matter of fact, Sharon's successor as prime minister, Ehud Olmert, in the heady days, when he still believed that he was leading Israel to victory during his unfortunate Second Lebanon War adventure, said that his next step after his "victory" in Lebanon would be the uprooting of Jewish settlements in Judea and Samaria. Of course, the miserable ending of the Lebanon operation changed all that. Unquestionably, however, Sharon's "disengagement" in Gaza had left its mark upon the expectations and subsequent demands of the Palestinians.
    Encouraged by the declarations from Washington, Abbas has refused to negotiate with Israel unless all building activity beyond the 1949 armistice lines ceases, and unless Israel is prepared for an agreement that would be based on these armistice lines. So now he is going to the UN.
    The irony of the situation is that Sharon's "disengagement" in Gaza, which many believed would be a step toward Israeli-Palestinian reconciliation, has actually become a stumbling block, planting the idea in the minds of the Palestinians that ethnic cleansing of Jews from the areas beyond the armistice lines is realistic, while all those who are acquainted with the Israeli political scene know that what happened in Gush Katif is not going to happen again.
    It is this Palestinian misconception, more than anything else, that has prevented the resumption of Israeli-Palestinian negotiation during the past two years. The Palestinian initiative at the UN marks the indefinite postponement of such negotiations for the time being."

- Mahmoud Abbas is having the time of his life, Chemi Shalev (Haaretz) - "For the past several weeks Abbas has been pressured, cajoled, threatened or bribed every which way imaginable".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/mahmoud-abbas-is-having-the-time-of-his-life-1.385590
   "More than 100 world leaders are descending on New York this week to participate in the 66th United Nations General Assembly, in what can only be described as a security expert’s worst nightmare. The entire area surrounding the UN building on Manhattan’s East Side is like a closed military zone; the city’s narrow streets and sprawling avenues are blocked off intermittently and at a moment’s notice, sirens pierce the day and night as notables and dignitaries are whisked from here to there and back in armed convoys, while thousands of New York’s Finest are out in force in a valiant effort to unravel the monster traffic jams while calming the frayed nerves of the local residents.
    But make no mistake, Mahmoud Abbas is having the time of his life. At 76 years of age, with less than a year to go before his supposed retirement, the Palestinian president has suddenly got the world in his hands, or at least at his feet. Statesmen and diplomats from around the globe are falling over themselves in a last-ditch effort to dissuade Abbas from pursuing his bid for UN recognition of Palestinian statehood and he, as far as one can tell, is enjoying every minute.
    For the past several weeks Abbas has been pressured, cajoled, threatened or bribed every which way imaginable. At this very minute, only hours after his arrival in New York, members of the Middle East Quartet are frantically exchanging fresh formulas that might find favor with Abbas, while European diplomats come and go with last-minute wordings and new fangled phrasing, and even Prime Minister Netanyahu and President Obama are to confer Wednesday in what is by far the most hastily-arranged meeting of their short and troubled acquaintance - but to no avail. In this Coliseum of high-stakes diplomacy, the soft-spoken and rather uncharismatic Abbas has suddenly been cast out-of-character as a Caesar who gazes at the teeming arena below him before dispassionately turning his thumbs down, as the Arabs and Palestinians ecstatically cheer him on. [...]
    Emboldened by his unexpected success and guided by a false sense of confidence that he will be able to ride the tiger that he has unleashed, Abbas might decide to go all the way, come what may, and to press for a quick victory in the General Assembly.
    The fact that everyone is hanging on his every word only emphasizes the fact that Abbas is still sitting firmly in the driver’s seat, while both Jerusalem and Washington are like the deer that are mesmerized by the approaching headlights. As the drama continues to unfold in the Turtle Bay neighborhood near the East River in midtown Manhattan, one cannot escape the feeling that both countries have been outfoxed and outmaneuvered by a Palestinian leader who is apparently surprising even himself."

- Debunking the Palestine Lie (Vidéo 11mn37) - une vidéo engagée mais vraiment bien faite.
http://www.youtube.com/watch?v=O7ByJb7QQ9U&feature=player_embedded
   "Palestinian President Mahmoud Abbas has launched an international campaign to achieve recognition by the United Nations for an independent Palestinian state. Abbas and his international supporters claim that only Israel (with the United States) stands in the way of this act of historical justice, which would finally bring about peace in the Middle East.
    This video debunks the Palestinians' claim and shows that Abbas has been lying about the origins and history of the conflict. Palestinian leaders have rejected partition plans that would have given them much more land for their independent state than the Jews were offered for theirs. Rather than being the innocent victims of a "dispossession" at the hands of the Israelis, the Palestinians rejected reasonable compromises and instead pursued their aim of getting rid of the only Jewish state in the world."


Gaza & Hamas

- Hamas : Reconnaître "toute la Palestine" (Europe 1)
http://www.europe1.fr/International/Reconnaitre-toute-la-Palestine-Hamas-724309/
   "Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé dimanche à Gaza qu'il souhaitait que les Nations unies reconnaissent un Etat palestinien sur "la totalité de la Palestine", y compris sur le territoire de l'Etat d'Israël. [...] Le dirigeant du Hamas, Khalil al-Hayya, a affirmé que cette revendication [d'un Etat palestinien par Mahmoud Abbas] n'était pas suffisante, lors d'une réunion de parlementaires palestiniens à Gaza, territoire contrôlé par le mouvement islamiste. Il a appelé à "demander une reconnaissance d'un Etat palestinien sur tout le territoire de la Palestine et la confirmation du droit des Palestiniens à vivre à l'intérieur des frontières de cet Etat".
    Le Hamas considère comme "Palestine historique" le territoire de la Palestine sous mandat britannique (1920-1948), avant la création de l'Etat hébreu [NB : la notion même de "Palestine historique" est un véritable hoax], s'étendant du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée. "Nous demandons aux Nations unies d'invalider l'entité qui a pris la décision de s'établir sur la terre d'un autre", a encore dit M. Hayya, en faisant référence à Israël, lors de cette réunion à laquelle assistait le Premier ministre du Hamas à Gaza, Ismail Haniyeh. [...]"


Judée-Samarie

- Manifestation à Ramallah pour un Etat de Palestine (AFP, Vidéo 1mn02) - Un orateur : "Nous disons à l'oppresseur israélien : dégage, dégage de notre terre, toi et ton armée, et ton troupeau de colons, car nous sommes un peuple qui aspire à la paix". Non non ce n'est pas une plaisanterie.
http://www.dailymotion.com/video/xl7cnq_manifestation-a-ramallah-pour-un-etat-de-palestine-a-l-onu_news
   "Quelque 200 Palestiniens se sont rassemblés mardi 20 septembre place Al Manarra autour d’une chaise géante symbolisant leur demande d’adhésion à l’ONU."

- Palestinians plan mass rally in support of UN statehood bid (DPA) - "Abbas' Fatah party will attempt to boost attendance by closing schools for the day and allowing civil servants to attend during office hours". De quoi provoquer des manifestations très "spontanées"...
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/palestinians-plan-mass-rally-in-support-of-un-statehood-bid-1.385628
   "Palestinian activists and officials hope to mobilize tens of thousands for a rally in Ramallah Wednesday in support of Palestinian President Mahmoud Abbas' bid for statehood at the United Nations. The rally in the central West Bank city will also include a march from the tomb of late Palestinian leader Yasser Arafat, at the Palestinian Authority (PA) headquarters, to Manara Square. Abbas' Fatah party will attempt to boost attendance by closing schools for the day and allowing civil servants to attend during office hours.
    Israel is placing its security forces on high alert in case demonstrators march on military checkpoints or Jewish settlements elsewhere in West Bank areas controlled by Israel. Israeli police and border police will be placed on high alert for three weeks, starting Friday when Abbas is scheduled to submit his request for Palestine to be accepted as a UN member state. Some 7,500 police officers have received special training for forthcoming events, police spokesman Mickey Rosenfeld said. "In general, we are hoping that if there will be demonstrations they will be peaceful ones that will not require any response," he told the German press agency DPA. He confirmed that non-lethal means for the dispersal of demonstrations might be used if necessary. [...]"

- Palestinians divided over UN bid (Reportage AFP, Vidéo 1mn56) - pour l'un, cette stratégie permettra aux Palestiniens "de récupérer les droits qui leur ont été pris il y a plus d'un siècle" (donc apparemment avant même la déclaration Balfour...), pour l'autre, c'est une insupportable renonciation aux "droits des réfugiés".
http://www.dailymotion.com/video/xl7bdc_palestinians-divided-over-un-bid_news
   "With the US and Israel both firmly against the campaign, calling instead for a return to negotiations, the Palestinian people are divided between those who fully support the call for recognition for a Palestinian state and others who are worried about the potential repercussions."

- Judée-Samarie : affrontements entre Palestiniens et résidents juifs près d'Itzhar (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Judee-Samarie-affrontements-entre-Palestiniens-et-residents-juifs-pres-d-Itzhar_327647.html
   "Des dizaines de Palestiniens et de résidents juifs des implantations environnantes s'affrontent dans le village arabe d'Asira al-Qibliya, à proximité de la localité juive d'Itzhar. Des jets de pierres volent des deux côtés. Les forces de sécurité ont été dépêchées sur les lieux."


Egypte

- Egypte : l'armée accusée de se servir d'Israël pour mieux régner, Marie Kostrz (Rue89) - "Faire descendre plusieurs centaines d'Egyptiens dans la rue contre l'Etat hébreu est facile à obtenir ici".
http://www.rue89.com/2011/09/20/egypte-larmee-accusee-de-se-servir-disrael-pour-mieux-regner-222650
   "Après l'attaque de l'ambassade d'Israël au Caire le 9 septembre, la popularité du Conseil suprême des forces armées (Scaf), à la tête du pays depuis le départ de Moubarak, s'est dégradée. Beaucoup l'accusent d'avoir encouragé le débordement, pour mieux mater ensuite. Et parce que taper sur Israël, c'est facile. Même le sérieux journal indépendant Al-Masry al-Youm se fait l'écho de cette certitude largement répandue en ces temps de transition démocratique floue. [...]
    Amr, 23 ans et un drapeau égyptien en permanence noué autour du cou, était également parmi les manifestants. Il se demande pourquoi le rassemblement devant l'ambassade d'Arabie saoudite, qui avait lieu au même moment et dans le même quartier, a pu, elle, être matée rapidement. Magid, ingénieur, a lui le sentiment que l'armée a tiré profit du sentiment anti-israélien de la population égyptienne : « Faire descendre plusieurs centaines d'Egyptiens dans la rue contre l'Etat hébreu est facile à obtenir ici. Le Scaf pense sans doute que l'attaque a compensé à nos yeux son manque de réaction face à Israël, mais nous ne sommes pas dupes. »
    Assis dans un fauteuil, Diaa El-Sawi exhibe fièrement les documents qu'il a subtilisés lors de l'attaque de l'ambassade. Il fait partie de ceux qui s'y sont introduits en grimpant sur le toit de l'immeuble adjacent. Ce membre du Parti du Travail ne pense pas que l'attaque a pu être encouragée par l'armée. Il raconte que pendant la demi-heure nécessaire pour défoncer la porte en acier de l'ambassade, un officier gradé est venu les en dissuader pacifiquement. Il ajoute : « Manifestement, les soldats n'avaient pas l'ordre de tirer et c'est normal : tuer des Egyptiens dans l'ambassade israélienne aurait déclenché la colère de tout le peuple. »"

- Umm Khaled Islambouli, Mother of Al-Sadat's Assassin, Defends Her Son's Act: Al-Sadat Sold the Country to the Jews and the Americans (Dream 1 TV, 12 septembre, Vidéo 8mn05) - "They said that he was a terrorist, a criminal, and a murderer, but what they didn't say was that he was defending Islam. They didn't say anything about the oppressed people in Palestine, about Camp David, or about the selling out of the country to the Jews. [...] This is the right context – [Sadat] sold out his country to the Jews. He violated the honor of the Islamic nation. [...] We [Egyptians] couldn't raise our heads. Only now can we do so. Any Egyptian you met anywhere in the world was humiliated."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3124.htm


Monde arabe

- Ryad promet 200 millions de dollars pour renforcer l'économie palestinienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ryad-promet-200-millions-de-dollars-pour-renforcer-l-economie-palestinienne_327598.html
   "Ryad va faire don de 200 millions de dollars à l'Autorité palestinienne afin qu'elle puisse faire face à la crise économique qui suivra sa demande d'adhésion à l'Onu, a annoncé le ministre saoudien des Finances, Ibrahim al-Assaf, au Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Selon l'agence palestinienne Wafa, qui fournit l'information, le président de l'AP, Mahmoud Abbas a remercié le roi Abdallah d'Arabie pour cette aide."


Turquie

- Manifestation pour la liberté de la presse à Istanbul, Guillaume Perrier (Le Monde) - "La Turquie détient le triste record du nombre de journalistes incarcérés, "devant la Chine et l'Iran", selon l'Institut international de la Presse".
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/19/manifestation-pour-la-liberte-de-la-presse-a-istanbul_1574255_3214.html
   "Cela fait deux cents jours que les journalistes Ahmet Sik et Nedim Sener sont détenus à la prison de Silivri, dans la grande banlieue d'Istanbul. Un bon millier de personnes, leurs amis et collègues, ont défilé dimanche 18 septembre sur l'avenue Istiklal, encadrées par la police antiémeute, pour réclamer leur remise en liberté et la fin des atteintes à la liberté de la presse en Turquie. [...]
    Le cas de ces journalistes emprisonnés est devenu emblématique de "l'attitude paranoïaque de la justice vis-à-vis des médias dans ce pays et (de) la pratique de l'incarcération préventive", note RSF. Sur ce point, le gouvernement a reconnu un dysfonctionnement. Le vice-premier ministre, Bülent Arinç, a déclaré que "la détention provisoire devrait être utilisée en dernier recours" et a suggéré un amendement au code pénal turc.
    Selon M. Arinç, plus de 60 journalistes se trouvent actuellement emprisonnés en Turquie et "95 % d'entre eux" le sont dans des affaires de "terrorisme". Beaucoup travaillaient pour des médias kurdes et sont accusés de collusion ou de sympathie avec l'organisation séparatiste du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
    La Turquie détient le triste record du nombre de journalistes incarcérés, "devant la Chine et l'Iran", selon l'Institut international de la Presse, basé à Vienne. Une situation plus que préoccupante si l'on y ajoute les milliers de sites Internet censurés, "les 4 000 procès ouverts contre des journalistes et les saisies de livres", rappelle Kumru Baser, un proche de MM. Sik et Sener."


USA

- U.S. Republican presidential candidate Perry blasts Obama's Mideast policy (AP) - "Perry even suggested he would move American diplomatic personnel out of Tel Aviv and instead recognize Jerusalem as the capital of Israel".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/u-s-republican-presidential-candidate-perry-blasts-obama-s-mideast-policy-1.385639
   "[...] In a speech in New York, Perry pledged strong support for Israel and criticized President Barack Obama for demanding concessions from the Jewish state the Texas governor says emboldened the Palestinians to appeal for UN recognition. "We would not be here today at this very precipice of such a dangerous move if the Obama policy in the Middle East wasn't naive and arrogant, misguided and dangerous," Perry said in a speech in New York. "The Obama policy of moral equivalency which gives equal standing to the grievances of Israelis and Palestinians, including the orchestrators of terrorism, is a very dangerous insult." [...]
    Perry also expressed support for allowing Jewish settlements to be constructed on the West Bank, a practice Obama has asked the Israeli government to cease. And Perry said that the entire city of Jerusalem should be part of Israel, a move that would make key religious and historical sites part of the Jewish state. [...] Perry even suggested he would move American diplomatic personnel out of Tel Aviv and instead recognize Jerusalem as the capital of Israel. "As the president of the United States, if you want to work for the State Department, you will be working in Jerusalem," he said. [...]"

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