Processus de paix
- Netanyahou : "Atteindre la paix est difficile mais possible", Herb Keinon (JP) - à condition d'avoir "un vrai partenaire côté palestinien".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1282470433872&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Dans sa première allocution publique après l'annonce de la reprise des négociations directes avec les Palestiniens, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré, dimanche, que le succès de ces négociations dépendra des concessions faites côté palestinien. "Je suis conscient que le scepticisme est ambiant, et je comprends pourquoi. Nous voulons surprendre tous ces sceptiques, mais pour cela nous avons aussi besoin d'un effort de l'autre camp", a annoncé le chef du gouvernement, au début du conseil des ministres.
Seulement s'il existe "un vrai partenaire côté palestinien", sera-t-il possible d'atteindre "un accord de paix historique", a-t-il poursuivi. Accord qui devra être fondé sur les piliers suivants, selon Netanyahou : coopération sécuritaire, reconnaissance de l'Etat d'Israël et démilitarisation du futur Etat palestinien. L'entente trouvée devra également sous-entendre "la fin du conflit" et non pas se résumer à un moyen de le poursuivre sous une autre forme. "Atteindre la paix est difficile mais possible", a affirmé le Premier ministre. "Nous nous rendons aux négociations avec le désir sincère d'atteindre la paix, tout en préservant les intérêts d'Israël, dont avant tout la sécurité."
Par ailleurs, tout accord signé avec l'Autorité palestinienne (AP) sera d'abord soumis à la Knesset puis au peuple, a annoncé un membre du gouvernement, samedi soir. Il n'a cependant pas précisé si l'avis du peuple se fera savoir par referendum ou des élections anticipées. [...]"
- Dialogue direct : Israël compte se focaliser sur les dossiers sécuritaires (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dialogue-direct-Israel-compte-se-focaliser-sur-les-dossiers-securitaires_286872.html
"Lors de discussions à huis clos, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a confié qu'il compte se focaliser sur les arrangements sécuritaires lors du dialogue direct avec les Palestiniens, avant d'aborder le dossier des frontières définitives. ''Si nous parvenons à un accord sécuritaire nous assurant qu'aucun missile ne sera lancé sur Tel-Aviv, nous pourrons évoluer rapidement vers un arrangement compréhensif'', a-t-il affirmé."
- Netanyahou devrait mener en personne le dialogue direct (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-devrait-mener-en-personne-le-dialogue-direct_286860.html
"Il semble côté israélien que le Premier ministre Binyamin Netanyahou devrait diriger en personne les pourparlers de paix directs avec les Palestiniens. Le scepticisme est aussi de mise en Israël sur l'issue du dialogue. A droite et dans les implantations, on espère notamment que Netanyahou ''n'oubliera pas d'où il vient et ne vendra pas le coeur de la patrie du peuple juif''."
- Saëb Erekat dirigera l'équipe palestinienne de négociations (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Saeb-Erekat-dirigera-l-equipe-palestinienne-de-negociations_286869.html
"Un haut responsable palestinien a confié à la radio publique Kol Israël, que l'AP a déjà mis en place l'équipe qui sera chargée du dialogue direct avec Israël. Elle sera dirigée par le diplomate Saëb Erekat et est prête à rencontrer l'équipe israélienne avant la réunion au sommet prévue le 2 septembre à Washington et qui marquera le lancement officiel du dialogue direct au Proche-Orient."
- Pourparlers de paix: un succès pour Israël mais beaucoup de doutes sur un accord, Marius Schattner (Les Echos.fr) - "le retard dans la réunion du Comité exécutif de l'OLP s'explique par des appels répétés des responsables américains à M. Abbas pour calmer sa colère".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00275264-pourparlers-de-paix--un-succes-pour-israel-mais-beaucoup-de-doutes-sur-un-accord.htm
"[...] Dès l'annonce vendredi à Washington par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du fait que l'invitation aux négociations directes avait été formulée sans "conditions préalables". Son parti le Likoud (droite) a applaudi ce "succès diplomatique" dans un communiqué, estimant qu'il prouvait à quel point le chef du gouvernement "avait eu raison de tenir bon et ne pas céder aux pressions" sur un gel de la colonisation. En revanche, l'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas n'a donné son accord que dans la nuit de vendredi à samedi, à l'issue d'une réunion du Comité exécutif de l'Organisation de Libération de la Palestine (CEOLP) qui a débuté avec plus de deux heures de retard.
Selon le quotidien arabe Asharq Al-Awsat, "Mme Clinton n'a pas mentionné le communiqué du Quartette et expliqué que les négociations se tiendraient sans conditions préalables, ce qui a provoqué la colère du président Abou Mazen (Mahmoud Abbas)". Dans un communiqué, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a affirmé vendredi son soutien aux discussions directes, qui doivent "mener à un accord, négocié entre les parties, qui mette fin à l'occupation qui a commencé en 1967 et aboutisse à la constitution d'un Etat palestinien indépendant, démocratique, viable et vivant côte à côte dans la paix avec Israël et ses autres voisins". Selon Asharq Al-Awsat, le retard dans la réunion du CEOLP s'explique par des appels répétés des responsables américains à M. Abbas pour calmer sa colère. [...]"
- Le Hamas ne rencontrera pas le Fatah, Khaled Abu Toameh (JP) - "un certain nombre de fidèles du chef de l'AP, Mahmoud Abbas, se sont unis contre ce qu'ils qualifient de "capitulation" de l'Autorité palestinienne".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1282470434143&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le Hamas a annulé une rencontre avec le Fatah, dimanche. Il s'oppose à la décision de l'Autorité palestinienne (AP) de reprendre les négociations de paix directes avec Israël, selon l'agence de presse Maan News. La rencontre, qui devait se dérouler samedi soir, visait à aborder les causes de division entre les deux partis palestiniens. Le groupe islamiste avait d'abord refusé de préciser les raisons de l'annulation. A l'origine, la réunion avait été convoquée par le Premier ministre Hamas, Ismaël Haniyeh. Plusieurs représentants du Fatah étaient à Gaza ce week-end pour les funérailles d'un ancien responsable des services de renseignement de l'AP.
Mis à part le comité exécutif de l'OLP, un certain nombre de fidèles du chef de l'AP, Mahmoud Abbas, se sont unis contre ce qu'ils qualifient de "capitulation" de l'Autorité palestinienne. Plusieurs groupes palestiniens accusent notamment le leadership à Ramallah d'abandonner ses exigences et de se plier aux pressions extérieures. Ils ont également rappelé qu'Abbas ne disposait pas d'un mandat lui permettant de négocier au nom des Palestiniens, étant donné que ses fonctions présidentielles ont officiellement pris fin en janvier dernier."
- Dialogue direct au PO : les Palestiniens estiment avoir été ''forcés'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dialogue-direct-au-PO-les-Palestiniens-estiment-avoir-ete-forces-_286859.html
"Les Palestiniens ne construisent pas sur la reprise du dialogue direct avec Israël. Des proches du président Mahmoud Abbas affirment que les Etats-Unis n'ont fourni aucune garantie concernant la construction en Judée-Samarie, ce qui risque de faire échouer les discussions et porter un coup fatal à l'Autorité palestinienne. Ils estiment que dans cette affaire Washington leur a forcé la main et tablent plus sur la création d'un Etat palestinien via la construction d'institutions et la reconnaissance internationale de l'Onu."
- Négociations de paix : la presse israélienne sceptique (Le Monde.fr)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/08/22/negociations-de-paix-la-presse-israelienne-sceptique_1401536_3218.html
"[...] Le quotidien Yediot Aharonot rappelle que les négociations directes ont déjà été engagées en 1993 à Oslo et Washington, qu'elles se sont poursuivies à Camp David en 2000, à Taba en Egypte en 2001, à Annapolis (Etats-Unis) en novembre 2007, sans aboutir jusqu'à ce jour. Le journal explique la relative indifférence de l'opinion publique à l'annonce de la reprise des négociations à Washington par le fait que "beaucoup de paroles ont été échangées depuis dix sept ans, beaucoup d'encre a coulé mais aussi beaucoup de sang". "Même les Israéliens les plus attachés à une réconciliation avec les Palestiniens savent faire la différence entre les cérémonies [de lancement de négociations] sur le perron de la Maison Blanche et la réalité quotidienne dans la région" souligne le journal.
Le quotidien gratuit Israël Hayom, proche de M. Netanyahou, se félicite pour sa part que ce denier ait obtenu une relance des négociations sans devoir s'engager au préalable à geler la colonisation. "C'est un succès, mais provisoire", titre le journal qui met en garde contre des espoirs exagérés de parvenir à un accord vu le fossé entre les positions israéliennes et palestiniennes.
Plus optimiste, le quotidien Haaretz (gauche) trouve paradoxalement des raisons d'espérer dans "l'apathie du public israélien" qui ne risque pas d'être déçu "vu qu'il n'espère pas grand chose." Selon le quotidien, Benjamin Netanyahou qui s'appuie sur une coalition de droite, a les coudées plus franches que ses prédécesseurs pour parvenir à la paix à condition qu'il soit prêt à en payer le prix."
- Négociations: Si même Yossi Beilin est pessimiste…, Shraga Blum (Arouts 7) - Il prévoit « un nouvel échec, suivi d’une immense frustration qui engendrera une détérioration de la coopération sécuritaire entre Israël et l’AP et une nouvelle vague de violences ».
http://www.israel7.com/2010/08/negociations-si-meme-yossi-beilin-est-pessimiste%E2%80%A6/
"L’ancien Président du parti d’extrême gauche « Meretz », Dr. Yossi Beilin, considère « comme une faute grave » la décision du Président américain de convoquer Israéliens et Palestiniens à négocier à Washington sur l’issue définitive du conflit israélo-palestinien, qui selon lui (aussi), « aboutira nécessairement à un échec et donc à un regain de tension et de violence ». Curieuse position pour celui qui fut l’un des principaux artisans des Accords d’Oslo [...].
Selon Beilin, « Barack Obama va sur les traces des erreurs de George W. Bush à Annapolis en déclarant vouloir un accord définitif d’ici une année ». Beilin fait le raisonnement suivant [...] : « Si les négociations ont échoué avec Ehoud Olmert qui était prêt à aller très loin en faveur des Palestiniens, il n’y a aucune chance pour qu’elles réussissent avec un Binyamin Netanyahou qui n’a pas été réellement élu pour partager Jérusalem ou résoudre le problème des réfugiés ». Beilin [...] affirme « qu’il y a un écart énorme entre le Premier ministre israélien et le plus pragmatique des responsables palestiniens ».
[...] il se montre réaliste sur le rôle du Hamas, en disant « que le contrôle du Hamas sur la Bande de Gaza rend impossible aujourd’hui la création d’un Etat palestinien, car il est actuellement impossible d’envisager un couloir qui relierait la Bande de Gaza à la Judée-Samarie ni la cession aux Palestiniens de territoires israéliens en bordure de la Bande de Gaza ». Le Dr. Beilin reconnaît « que ces pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens sont davantage le fruit des pressions d’Obama, qui veut accumuler des points en vue des élections à mi-mandat au Congrès US, que d’une réelle volonté des deux parties d’avancer dans le processus ».
Au final, Beilin, qui a de l’expérience en la matière, prévoit « un nouvel échec, suivi d’une immense frustration qui engendrera une détérioration de la coopération sécuritaire entre Israël et l’AP et une nouvelle vague de violences ». Ainsi, il préconise, « sans enthousiasme », précise-t-il, « de ne pas placer la barre trop haut, et de viser un accord intérimaire – sorte de Oslo III – avec un Etat palestinien aux frontières provisoires, avec un engagement ferme des Américains pour les grandes lignes d’un accord définitif ultérieur ». [...]"
- Reprise des négociations : la Ligue arabe est "inquiète" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Reprise-des-negociations-la-Ligue-arabe-est-inquiete-_286921.html
"La Ligue arabe a fait part dimanche de sa « grande inquiétude » face à la position d’Israël à la veille de la reprise des pourparlers directs avec les Palestiniens. « Nous sommes soucieux du fait que ce nouveau round de pourparlers ne mènera de nouveau à rien de tangible », affirme-t-elle dans un communiqué."
- La reprise des négociations directes n'enchante pas la Syrie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-reprise-des-negociations-directes-n-enchante-pas-la-Syrie_286896.html
"La Syrie a pointé du doigt dimanche l'annonce de la reprise prochaine des négociations directes entre Israël et les Palestiniens, les qualifiant d'"inutiles". "Si Israël n'est pas prêt à appliquer les résolutions internationales et annonce qu'il n'accorde aux Palestiniens aucun de leurs droits (...) pour quelles raisons alors on reprend des négociations qui se termineront soit par un échec soit par un accord pire que celui d'Oslo?", peut-on notamment lire dans le quotidien gouvernemental Techrine."
- Will an IDF Withdrawal from the West Bank Mean a Safe Haven for Extremist Groups?, Col. Richard Kemp (former Commander of British Forces in Afghanistan) - "a failed NATO mission and a West Bank under extremist control, flourishing under a security vacuum there, would encourage and strengthen violent jihadists everywhere in the world".
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=283&PID=1845&IID=4579&TTL=Will_an_IDF_Withdrawal_from_the_West_Bank_Mean_a_Safe_Haven_for_Extremist_Groups?
Abstract :
"- To stand any real chance of success, every insurgent or terrorist movement needs a safe haven to operate from. Israel has had more than a flavor of what it can mean to leave hostile groups in control of lands adjacent to its own borders in southern Lebanon and in Gaza. Any similar move to totally cede control to the Palestinians of the West Bank or a part of Jerusalem would carry immense risk.
- Some might argue that a modern high-tech state can monitor hostile activities outside its borders. But surveillance and intelligence collection against a deeply embedded, secretive, extremist network operating within a dense civilian population is the most difficult target, and no national intelligence organization can be confident that it will have a high success rate against such a target.
- It has been suggested that an international force, perhaps a NATO force, should replace the IDF presence in the West Bank, an idea that raises a number of very serious questions. Where are the NATO troops going to come from and how long are they going to stay? Some nations are simply not prepared to put their troops into undue danger.
- What would happen to those who were prepared to take part in such a force when the going got tough, as it inevitably would? Think of Lebanon in 1983 when suicide bomb attacks killed 300 troops and led to the withdrawal of the French and American peacekeeping forces, or al-Qaeda's attack in Madrid which led to the withdrawal of Spanish forces from the Iraq campaign. Just how sure could we be that the electorates in contributing countries would allow their militaries to remain deployed in the West Bank under these kinds of pressures.
- To what extent would a NATO mission get in the way of a vital Israeli effort to protect their own people? Finally, a failed NATO mission and a West Bank under extremist control, flourishing under a security vacuum there, would encourage and strengthen violent jihadists everywhere in the world."
Israël
- Des cocktails Molotov à Ramat Shlomo (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/08/des-cocktails-molotov-a-ramat-shlomo/
"Plusieurs cocktails Molotov ont été lancés au cours de la nuit sur une yeshiva de Ramat Shlomo, quartier nord-est de Jérusalem. Fort heureusement, personne n’a été blessé mais le bâtiment a été légèrement endommagé. Deux jeunes suspects ont été interpellés par la police."
- Arrestations de deux arabes soupçonnés du jets de coktails molotov sur une yeshiva (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Arrestations-de-deux-arabes-soupconnes-du-jets-de-coktails-molotov-sur-une-yeshi_286857.html
"La police des frontières a arrêté dimanche matin deux hommes arabes soupçonnés d'avoir lancé des cocktails Molotov sur le toit d'une yeshiva dans le quartier de Ramat Shlomo de Jérusalem."
Gaza & Hamas
- Une patrouille de Tsahal essuie des tirs dans le secteur de Soufa au sud de la frontière avec Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Une-patrouille-de-Tsahal-essuie-des-tirs-dans-le-secteur-de-Soufa-au-sud-de-la-f_286937.html
"Une patrouille de Tsahal a été la cible de tirs de terroristes palestiniens, ce soir, non loin du point de passage de Soufa, au sud de la frontière avec Gaza. Il n'est pas fait état de victimes, selon nos premières informations."
Liban & Hezbollah
- Services de renseignements américains : "le Hezbollah est responsable de l'assassinat d'Hariri" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Services-de-renseignements-americains-le-Hezbollah-est-responsable-de-l-assassin_286928.html
"Trois responsables dans l'administration américaine sont chargés de suivre de près le dossier du tribunal spécial pour le Liban. L'un d'eux, membre des services de renseignements américain, a assuré qu'après avoir bien suivi la dernière conférence de presse de Nasrallah et bien examiné les données qu'il a présentées, il estime que le véritable but du Hezbollah n'est autre que de "gagner du temps et de brouiller les pistes." Il a ajouté que "des preuves catégoriques incriminant le Hezbollah dans l'assassinat de Rafic Hariri pourraient apparaître dans les prochains jours"."
- L'Iran veut fournir des missiles au Liban (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Iran-veut-fournir-des-missiles-au-Liban_286876.html
"L'Iran proposera un système de défense de missile et d'autres armes au Liban, lors de la visite du président Mahmoud Ahmadinejad à Beyrouth peu après le ramadan, rapportait samedi le site internet libanais Now Lebanon en citant une source diplomatique libanaise."
- La Turquie empêche la flottille libanaise d'accoster en république turque de Chypre du Nord (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Turquie-empeche-la-flottille-libanaise-d-accoster-en-republique-turque-de-Chy_286935.html
"Après son soutien inconditionnel à la précédente flottille, la Turquie aurait apparemment changé d'avis, puisque elle a empêché à la flottille féminine libanaise qui souhaitait forcer le blocus de Gaza, d'accoster dans la partie turque de l'île de Chypre. La flottille ne pouvant naviguer sous pavillon libanais, puisque ce pays est en guerre avec Israël, ces organisateurs ont pensé qu'ils pouvaient naviguer sous pavillon chypriote turc. Mais pour cela, il leur fallait partir du port de Famagouste, ce que la Turquie ne souhaite pas. Les Turcs ont également interdit à cette flottille de voyager sous un pavillon de complaisance. En conséquence, les organisateurs ont repoussé le départ à "une date ultérieure" non précisée."
Iran
- L'Iran présente son premier drone bombardier (AP) - "aussi bien un ambassadeur de la mort pour les ennemis de l'humanité" qu'un messager "de paix et d'amitié".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100822/twl-iran-drone-ba66223.html
"Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dévoilé dimanche le premier drone bombardier du pays, au cours d'une cérémonie retransmise par la télévision d'Etat. Selon la télévision, ce drone à réaction de quatre mètres de long, d'un rayon d'action de 1.000km, peut emporter quatre missiles de croisière à 900km/h, deux bombes de 110kg ou une bombe guidée de 200kg. Cet appareil appelé Karrar ("attaquant") est "aussi bien un ambassadeur de la mort pour les ennemis de l'humanité" qu'un messager "de paix et d'amitié", a affirmé Mahmoud Ahmadinejad. L'Iran produit depuis la fin des années 80 des drones légers, utilisés pour des missions de surveillance.
La présentation de ce nouvel appareil intervient au lendemain du début des opérations de chargement en combustible de la première centrale nucléaire iranienne, construite à Bouchehr dans le sud de l'Iran avec l'aide de la Russie. Mahmoud Ahmadinejad a jugé improbable une attaque israélienne contre cette centrale. Mais en cas de bombardement, a-t-il averti, "l'ampleur de la réaction iranienne englobera la terre entière". "Nous vous le disons également, à vous les Occidentaux, toutes les options sont sur la table", a ajouté le président iranien en reprenant la terminologie utilisée par les Etats-Unis et Israël dans certaines de leurs déclarations n'excluant pas une option militaire contre les installations nucléaires iraniennes. [...]"
- Iran : Les carottes sont-elles cuites ?, Ephraim Asculai & Emily B. Landau (JP) - "En atteignant les 20 % d'enrichissement, l'Iran en est à 90 % du processus pour un enrichissement à des fins militaires".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1282470434338&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Les efforts de la communauté internationale pour faire face au programme nucléaire iranien sont bien connus. L'Occident, à travers le G3 d'abord (la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni) puis les Etats-Unis, a entamé un "processus diplomatique" qui n'a mené à rien. La Chine et la Russie jouent au yo-yo entre l'Iran et l'Occident, rechignant à faire preuve de fermeté à l'égard des provocations perpétuelles de Téhéran, et ne consentant qu'aux sanctions les plus clémentes du Conseil de sécurité. L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) continue d'interroger l'Iran sur l'aspect militaire de son programme nucléaire. Questions auxquelles le Régime refuse bien évidemment de répondre, tout en continuant à installer et gérer des sources d'enrichissement d'uranium en cascades. [...]
Le pays a accumulé suffisamment d'uranium enrichi à 3,5 % pour être en passe de produire de l'uranium à 90 %, c'est-à-dire adapté aux exigences militaires. De quoi alimenter au moins deux dispositifs nucléaires. En février dernier, l'Iran a entamé la production d'uranium enrichi à 20 %, la dernière étape vers les 90 %. Le but est bientôt atteint. Le Régime a fait savoir qu'il avait accumulé près de 20 kilos d'uranium enrichi à 20 %. Ce n'est certes pas assez pour fabriquer une bombe, mais constitue la preuve que l'Iran maîtrise le processus. Quant aux raisons avancées par le Régime pour justifier cet enrichissement, elles sont hors de propos puisque la totalité du programme va à l'encontre des résolutions du Conseil de sécurité. [...]
Désormais, il semblerait que la prochaine étape pour le président américain soit de prolonger en septembre (une date déterminée par les Iraniens, non par lui) une tentative de dialogue avec l'Iran. Mais l'absence de stratégie américaine en ce sens ne laisse pas présumer d'un possible accord lors de ces négociations. Aussi étrange que cela puisse paraître, Obama semble lui aussi jouer avec le temps. En dépit d'un ton plus alarmiste dans les médias, rien ne prouve qu'il envisage sérieusement de détruire les installations nucléaires et les missiles iraniens. Alors, que fera l'Iran dans le futur ? Si d'autres sanctions ne sont pas décrétées, et que les mesures actuelles n'ont pas l'effet escompté, le Régime continuera à enrichir de l'uranium. Et ce dans des quantités sans cesse croissantes, et dans le cadre d'objectifs militaires. Convaincu que le président américain n'envisage pas d'action radicale, l'Iran va encore chercher à gagner du temps.
Mais si Téhéran devait sentir un durcissement de la situation, plusieurs options s'offriraient alors à elle. Le pays pourrait annoncer qu'il ne se considère pas tenu par les obligations internationales. Il pourrait également proposer de modifier son statut de signataire du TNP pour passer à celui d'Etat doté de l'arme nucléaire. Ou tout simplement se retirer du TNP. Enfin, l'Iran pourrait expulser les inspecteurs de son territoire et procéder à des tests nucléaires souterrains avec du matériel produit clandestinement.
En clair, les chances sont minimes pour que l'Iran accepte de se plier aux exigences de la communauté internationale. Que les Etats-Unis envisagent l'action militaire relève déjà de la spéculation. Quoi qu'il en soit, la situation laisse à penser que l'Iran n'est plus loin de son objectif - qu'il vise depuis 2002. En atteignant les 20 % d'enrichissement, l'Iran en est à 90 % du processus pour un enrichissement à des fins militaires." (Ephraïm Asculai a travaillé avec la Commission israélienne pour l'énergie atomique durant plus de 40 ans. Il était également associé de recherche à l'INSS (Institute for National Security Studies) depuis 2002. Emily Landau est chercheuse et directrice du programme de contrôle d'arme et de sécurité régionale à l'INSS.)
Europe
- La BBC critiquée par les milieux pro-palestiniens, Shraga Blum (Arouts 7) - les pro-palestiniens français peuvent se réjouir : aucune chaîne de l'Hexagone n'a encore daigné faire preuve d'autant de professionnalisme pour l'affaire du Mavi Marmara.
http://www.israel7.com/2010/08/la-bbc-critiquee-par-les-milieux-pro-palestiniens/
"Une fois n’est pas coutume, les milieux pro-palestiniens britanniques sont en colère contre la BBC et le lui feront savoir dimanche en manifestant dimanche à Londres devant le siège de l’Agence de Presse. Ce mécontentement fait suite à la diffusion de la célèbre émission d’investigation « Panorama », du 18 août, qui était consacrée aux événements du mois de mai sur le bateau « Marmara » arraisonné par Tsahal.
L’équipe de « Panorama », dirigée par la journaliste Jane Corbin, avait décidé « d’aller très en profondeur » et d’interroger un maximum de responsables, tant du côté de Tsahal que du côté des organisateurs de l’expédition. Le reportage présentait des interviews exclusives et inédites de soldats et officiers de Tsahal, de membres d’IHH ou d’autres ONG présentes sur le bateau, et même du général Giora Eiland, qui a présidé la Commission d’Enquête de Tsahal. L’enchaînement des faits est présenté de manière assez équilibrée, et en fin de reportage, la conclusion de la journaliste britannique est sans appel : en montrant des boîtes de médicaments largement périmés dans un container qui se trouvait sur le bateau, elle déclarait : « Les militants présents sur ce bateau ne voulaient pas réellement aider la population palestinienne, mais ils voulaient surtout réaliser un coup politique contre Israël ». [...]"
Monde
- Ne laissons pas El-Béchir liquider le camp de Kalma par la famine et la maladie (Collectif Urgence Darfour) - Un blocus soudanais qui menace la vie de 50.000 personnes, mais dont l'opinion internationale se fout.
http://www.urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&tid=10002&pid=169
"Le camp de Kalma, non loin de Nyala, capitale du Sud Darfour, est l'un des plus grands regroupements de personnes déplacées au monde. Il comptait tout récemment plus de 90 000 résidents, dont de très nombreux enfants. Kalma est connu comme étant un bastion du Sudan Liberation Movement (SLM), l'un des deux principaux mouvements rebelles du Darfour, dirigé par Abdoul Wahid El-Nour. Depuis
maintenant six ans, les déplacés ont réussi à en interdire l'entrée aux forces d'El-Béchir, le président du Soudan désormais recherché par la Cour pénale internationale pour génocide. [...]
Après avoir envisagé dans un premier temps de démanteler le camp, les autorités soudanaises ont finalement choisi d'en bloquer l'accès aux ONG et représentants des Nations unies qui fournissaient l'indispensable aide humanitaire quotidienne. Kalma, où vivent encore ces jours-ci au moins 50 000 personnes, est ainsi privé depuis le 2 août de plusieurs programmes d'assistance. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) sont ainsi bloqués l'aide alimentaire, en particulier celle spécifique pour les enfants de moins de 5 ans, les soins médicaux, le carburant pour les pompes à eaux. Un représentant de la Minuad a déclaré que ces privations risquaient d'entraîner le déclenchement d'épidémies, notamment l'apparition de la malaria. [...]"
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