Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 02:15

Discours d'Obama

- Obama: U.S. commitment to Israel "unbreakable" (Reuters, Vidéo 3mn56)
http://www.dailymotion.com/video/xl8max_obama-u-s-commitment-to-israel-unbreakable_news

- Pour rappel, le discours intégral est ici :
http://graphics8.nytimes.com/packages/pdf/world/Obama-UNGA-Text.pdf

- Obama a choisi son camp, Shalom Yerushalmi & Eli Berdenstein (Maariv) - « Jamais un président américain ne s’est présenté face à un public aussi difficile, hostile à Israël, et n’a choisi de privilégier le récit israélien aux dépens du palestinien. »
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-22-septembre.html
   "Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a marqué hier un tournant par rapport à son « discours du Caire », il y a plus de deux ans. Dans un discours qui a provoqué des exclamations de joie au sein de la délégation israélienne à New York, le président Obama a adopté presque intégralement la position israélienne et a expliqué qu’il n’existe « pas de raccourcis, le conflit ne se résoudra pas à l’ONU ».
    En pleine tempête politique, le président Obama a prononcé à la tribune des Nations Unies un discours nettement pro-israélien avec des éléments qu’il n’avait jamais évoqués auparavant. Ainsi, par exemple, le président Obama a, pour la première fois, parlé de l’incitation à la haine qui existe dans les territoires palestiniens : « Les enfants israéliens grandissent en sachant que l’on apprend à d’autres enfants à les haïr ». Il n’a pas évoqué les frontières de 1967, a réaffirmé que le lien entre les Etats-Unis et Israël est indéfectible et a pratiquement ignoré les Palestiniens. « Israël est entouré de voisins qui, à plusieurs reprises, ont lancé des guerres contre lui. Des civils israéliens ont été tués par des roquettes tirés sur leurs maisons et dans des attentats-suicides dans les bus ».
    Le Premier ministre Netanyahu qui rencontrait pendant ce temps le président colombien, avant son entretien avec Barack Obama, n’était pas présent durant le discours du président américain et n’a pas entendu les mots choisis par ce dernier pour se ranger aux côtés d’Israël. La rencontre entre MM. Netanyahu et Obama a duré un peu plus d’une heure et s’est déroulée en tête à tête, et ce n’est qu’ensuite que les conseillers du Premier ministre lui ont montré le texte du discours du président américain. « C’est tout simplement formidable. Je vous exprime toute mon estime pour ces propos », lui a dit le Premier ministre Netanyahu.
    « Jamais un président américain ne s’est présenté face à un public aussi difficile, hostile à Israël, et n’a choisi de privilégier le récit israélien aux dépens du palestinien, d’adopter la position israélienne concernant une éventuelle demande palestinienne à l’ONU et de tenir des propos aussi clairs. D’être tout simplement aux côtés d’Israël et d’affirmer l’engagement en faveur de la sécurité d’Israël », ont déclaré hier des membres de l’entourage du Premier ministre Netanyahu. « J’aurais signé ce discours des deux mains », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman.
    Ce discours a eu aussi des échos importants chez les dirigeants palestiniens qui, selon plusieurs sources, ont été abasourdis. Peu après les propos du président Obama, Nabil Shaath, haut responsable du Fatah, a fait savoir que l’Autorité palestinienne ne s’adresserait pas immédiatement à l’Assemblée générale des Nations Unies mais permettrait tout d’abord au Conseil de sécurité de sécurité de débattre de la demande de reconnaissance qui sera déposée vendredi par Abou Mazen."

- Discours "pro-israélien" d'Obama (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/22/97001-20110922FILWWW00439-discours-pro-israelien-d-obama-medias.php
   "La plupart des éditorialistes israéliens se félicitent aujourd'hui du discours "pro-israélien" du président américain Barack Obama qui a rejeté la requête d'un Etat de Palestine à l'ONU. "Ce discours a suscité une grande joie au sein de la délégation israélienne à l'ONU et il faut dire que cette joie est justifiée", écrivent les envoyés spéciaux du journal Yediot Aharonot à New York. "Obama a fait siens tous les arguments israéliens contre l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU, et a aussi adopté le 'récit narratif' d'Israël, un petit peuple menacé dans son existence par ses voisins (...) qui porte les souffrances de milliers d'années d'exil et de la Shoah", soulignent-ils.
    Le quotidien populaire Maariv publie une photo montrant une chaleureuse poignée de mains entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et M. Obama sous le titre "L'embrassade américaine". Et de souligner que le discours du président américain "a provoqué la colère des Palestiniens". En revanche, dans un éditorial, le Haaretz (gauche) s'élève contre "le nouvel Obama", estimant qu'"il a renvoyé dos à dos l'occupant et l'occupé afin qu'ils se débrouillent tout seuls pour résoudre les questions clés du conflit". [...]
    Exprimant par contre sa satisfaction, le quotidien anglophone Jerusalem Post (droite) constate qu'"Obama a fini par dire aux Israéliens ce qu'ils espéraient entendre. Il aura fallu attendre 34 mois, mais en fin de compte Israël a entendu le discours qu'il attendait du président américain". Même ton pour le quotidien gratuit Israël Hayom, proche de Benjamin Netanyahu : "le président américain s'est aligné sur les positions d'Israël et a adressé un message sans équivoque aux Palestiniens : 'Vous avez droit à un Etat mais pas par la voie de l'ONU'"."

- Israelis react positively to Obama UN speech (AFP, Vidéo 46 secondes)
http://www.dailymotion.com/video/xl8sb8_israelis-react-positively-to-obama-un-speech_news

- Obama gets a kosher seal of approval, Chemi Shalev (Haaretz) - "Obama delivered what is probably the warmest pro-Israel speech ever given at an annual UN General Assembly meeting".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/obama-gets-a-kosher-seal-of-approval-1.385896
   "U.S. President Barack Obama certainly never dreamt that one day he would be so warmly endorsed by Israeli Foreign Minister Avigdor Lieberman, of all people. But today, following Obama’s speech at the UN General Assembly, Lieberman was literally gushing with praise. To contradict the attacks of Texas Governor Rick Perry, the Republican frontrunner, for Obama’s supposedly “arrogant” attitude toward Israel, Obama will now be able to wave to his Jewish voters a kosher “seal of approval” from no less an authority than Lieberman, the “Rebbe,” as it were, of the ruling Israeli right-wing coalition.
    And while posters plastered across New York City describe Obama as “not pro-Israel,” inside the United Nations building in Turtle Bay, Obama delivered what is probably the warmest pro-Israel speech ever given at an annual UN General Assembly meeting by any U.S. president, bar none. Not only did Obama refrain from directly mentioning the 1967 borders, much to relief of the Israeli government, but to a large extent he also made up for what he allegedly left out in his famous Cairo speech, expressing his empathy with, and sympathy, for the trials and tribulations of the Jewish people and their Zionist dreams. In the eyes of his Israeli audience, including Prime Minister Benjamin Netanyahu, Obama’s speech was nearly faultless, an assessment which was subsequently confirmed by the harsh criticism leveled at it by Arab and Palestinian officials. [...]
    The Americans hope that Obama’s firm stance, and the continued efforts to prevent the Palestinians from obtaining the nine votes required to force a U.S. veto, will persuade Abbas to settle for a symbolic move at the UN Security Council, and to refrain from going to the General Assembly where his victory is guaranteed. The price for such a move will be a renewed commitment to restarting negotiations with attached conditions that may not be so palatable to Netanyahu and Lieberman, including a definite timeline for ending talks such as the one mentioned yesterday by French President Nicolas Sarkozy. Because even in Middle East diplomacy, when the party’s over, there is always the morning after and the hangover that accompanies it."

- Obama is Israel’s friend, Yitzhak Benhorin (Ynet)
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4126147,00.html
   "[...] Even without his speech at the UN General Assembly, Obama is a pro-Israel president no less than his White House predecessors. Those who think that Obama underwent a metamorphosis and that from now on we shall see a US president who was properly converted to Judaism in an Orthodox ceremony in Brooklyn should wake up.
    While Obama spoke out against settlement construction, when the issue was brought up for a vote at the Security Council in February he ordered US envoy Susan Rice to veto a condemnation of Israel over the issue. That happened when his status in the polls was less desperate. This time around Obama also ordered a Security Council veto should the Palestinian bid win a majority, and on Wednesday he delivered a Zionist speech.
    The truth is that Obama is a pro-Israel president who since January 2009 has granted the Jewish state all possible assistance, both diplomatically and in security terms. Hence, the deliberate smearing against him is insulting.
    However, Obama, who in his UN speech last year vowed that a Palestinian state would be established within a year, made a crude mistake when he publically demanded that Israel halt settlement construction, thereby prompting Abbas to adopt tough positions that he could not withdraw from. On Wednesday, the US president returned to the UN General Assembly a much more experienced and much less arrogant man [...]"

- AP : "Obama sera responsable de l'échec du processus de paix" (Juif.org) - "le président Abbas était très en colère et déçu après le discours".
http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/160299,ap-obama-sera-responsable-de-l-echec-du-processus-de-paix.php
   "Le président américain Barack Obama sera tenu pour responsable de l'échec du processus de paix au Proche Orient, ont déclaré jeudi des responsables de la délégation de l'autorité palestinienne à l'assemblée générale de l'ONU à New York. Ces dernières allégations viennent alors que l'autorité palestinienne a appelé à des manifestations anti-Obama pour protester contre son opposition à la candidature palestinienne à l'ONU. Ces responsables ont déclaré que les relations entre l'AP et les Etats-Unis étaient désormais à "leur niveau le plus bas" en raison de l'opposition d'Obama au plan du président Mahmoud Abbas de soumettre une demande d'adhésion pleine et entière d'un état palestinien au conseil de sécurité vendredi.
    Le négociateur en chef de l'OLP, Saeb Erekat, a déclaré que, malgré l'opposition des Etats-Unis, Abbas était "déterminé" à soumettre la demande à l'ONU vendredi. Jusqu'au discours prononcé par Obama à l'ONU mercredi, Abbas et ses conseillers espéraient encore que l'administration américaine allait changer sa position concernant la candidature palestinienne. Mais le discours d'Obama, que certains responsables de l'autorité palestinienne décrivent comme "pro-Israël" et "biaisé", a été un choc pour Abbas, selon un de ses associés. "Le président Abbas ne s'attendait pas à ce qu'Obama adopte pleinement les politiques du gouvernement israélien," a déclaré cet associé. "Nous pouvons même dire que le président Abbas était très en colère et déçu après le discours." [...]
    La déception d'Abbas a encore grandi lorsqu'il a rencontré mercredi soir le président américain en marge de la convention des Nations Unies, pour entendre une nouvelle fois de la bouche du président américain que les Etats-Unis utiliseront leur droit de veto pour contrecarrer la candidature palestinienne. Suite à cette réunion tendue, un responsable de l'autorité palestinienne a plaisanté en disant : "Obama a de toute évidence rejoint le mouvement sioniste". Le député arabe israélien Ahmed Tibi, qui accompagne la délégation palestinienne, a condamné la position d'Obama comme "immorale". Yasser Abed Rabbo, un autre responsable de l'OLP, a accusé l'administration américaine d'appliquer des "doubles standards" dans le traitement du conflit israélo-arabe.
    En réponse au discours d'Obama, la direction de l'autorité palestinienne a donné ordre aux palestiniens d'organiser des rassemblements et des manifestations "en solidarité avec le président Abbas, et à condamner le parti pris d'Obama pour Israël." Bassam Abou Sharif, un ancien conseiller de Yasser Arafat, a appelé à une "Intifada non-violente" contre Obama, qu'il a accusé d'être favorable au "projet expansionniste israélien en Palestine." [...]"

- Discours d'Obama à l'ONU : les Palestiniens, entre écoeurement et désespoir (AFP) - "Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l'espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l'Amérique sera toujours aux côtés d'Israël et qu'il n'est pas différent de ses prédécesseurs". Un responsable de l'OLP rappelle explicitement qu'un Etat palestinien ne mettra jamais fin au conflit : "Une reconnaissance de l'État de Palestine, c'est très positif, mais, pour nous, le plus important, c'est le droit au retour".
http://www.lepoint.fr/monde/discours-d-obama-a-l-onu-les-palestiniens-entre-ecoeurement-et-desespoir-22-09-2011-1376426_24.php
   "Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-Israël" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non-recevoir à un État de Palestine à l'ONU. Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer Barack Obama, accusé d'avoir trahi leur cause à l'ONU. Rassemblés près de la Mouqata'a, le siège de la présidence de l'Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L'Amérique est la tête du serpent". Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse (nord de la Cisjordanie) et, à Gaza, environ 300 femmes ont scandé des slogans anti-Obama devant le QG de l'ONU.
    Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. "Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l'espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l'Amérique sera toujours aux côtés d'Israël et qu'il n'est pas différent de ses prédécesseurs", a estimé Mohammed Zidane, directeur d'école à Ramallah. La centrale syndicale palestinienne a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des États-Unis.
    Un responsable du ministère palestinien de l'Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire "comme un colon israélien". "Quarante-deux veto américains à l'ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l'apartheid dans la région. Le discours d'Obama a démasqué l'Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il commenté. Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion, notant que le président américain n'avait fait aucune référence à la colonisation ou aux frontières de juin 1967. "Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s'assurer du vote juif et du soutien de l'AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida.
    Au Liban, le débat à l'ONU ne suscite que peu d'espoir chez les réfugiés palestiniens, confinés dans des îlots de misère. "Un État palestinien, ça changera quoi pour nous ?" lance Mahmoud Nadwé, réfugié de 17 ans dans les camps de Sabra et Chatila à Beyrouth. "Une reconnaissance de l'État de Palestine, c'est très positif, mais, pour nous, le plus important, c'est le droit au retour", affirme Abou Maher, un des responsables de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) qui chapeaute le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas. [...]"

- Palestinian Analyst Sa'eb Erekat, Former Spokesman of UN Delegation to Iraq, Says Palestinians "Disappointed" by US President Obama's Speech to the UN General Assembly (Al-Arabiya TV, 21 septembre, Vidéo 4mn38) - "we see a major regression, not merely in the content of his speech, but even in his tone".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3125.htm

- Palestinians blast Obama's UN speech at West Bank rally (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/palestinians-blast-obama-s-un-speech-at-west-bank-rally-1.386076
   "Dozens of Palestinians gathered outside Palestinian President Mahmoud Abbas' office in Ramallah on Thursday, protesting U.S. President Barack Obama's opposition to their bid to gain recognition of a Palestinian state in the United Nations. The protesters held up anti-Obama signs, including one reading "Obama the hypocrite" and another claiming the American president is siding "with killers against victims." [...]"


Discours de Sarkozy

- Palestine : coup de patte français, sérénité américaine, Laure Mandeville (Le Figaro) - "le plan Sarkozy offre un possible ballon d'oxygène permettant d'espérer utiliser le temps bureaucratique qui séparera le dépôt de la requête d'Abbas au Conseil de sécurité du moment où elle sera examinée, pour relancer des négociations directes".
http://www.lefigaro.fr/international/2011/09/22/01003-20110922ARTFIG00381-palestine-coup-de-patte-francais-serenite-americaine.php
   "Le moins que l'on puisse dire est que le président Nicolas Sarkozy n'a pas mâché ses mots mercredi, pour dénoncer la «méthode» employée depuis 20 longues années sous la supervision de Washington pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien. «Il faut arrêter de croire qu'un seul pays fusse-t-il le plus grand, ou qu'un petit groupe de pays peuvent résoudre un problème d'une telle complexité», a-t-il lancé sans ambages, une formule qui ressemblait fort à une pierre posée dans le jardin de l'Amérique.
    Face à une Assemblée générale qui a applaudi son discours avec beaucoup plus de force que celui du président Obama, le dirigeant français a aussi souligné les dangers qu'un veto américain au Conseil de sécurité pourrait avoir sur la rue palestinienne et arabe, si le président Mahmoud Abbas rentrait à Ramallah avec cette seule réponse à sa demande de reconnaissance dans ses bagages. C'est la crainte d'un embrasement qui a d'ailleurs poussé Nicolas Sarkozy à proposer d'offrir «une solution intermédiaire», c'est à dire un statut d'Etat observateur pour la Palestine.
    Mais ce qui frappait mercredi, c'est que les Américains n'ont nullement semblé s'offusquer de ce coup diplomatique français, ou s'ils en ont pris quelque ombrage, ils se sont bien gardés d'en faire état publiquement. Dans ses remarques à la presse après sa rencontre avec Sarkozy, Obama a au contraire vanté le leadership français pendant la crise libyenne et la bonne coopération entre les deux pays, tandis que Sarkozy faisait assaut de compliments envers son hôte, vantant son courage et son absence d'arrogance.
    Lors du briefing organisé mercredi soir par la Maison Blanche à l'hôtel Waldorf Astoria, le conseiller d'Obama pour les communications stratégiques Ben Rhodes a de son côté loué les «idées constructives» de Nicolas Sarkozy, soulignant que le président Obama et son homologue français partageaient «le même sens de l'urgence» sur la nécessité d'une reprise de la négociation et entendaient coopérer étroitement dans les jours à venir, pour tenter de sortir de l'impasse. «Le président Sarkozy est un leader qui donne son avis très franchement, cela indique son désir d'être un catalyseur», a dit Rhodes, parlant d'un discours «robuste».
    Mais le conseiller d'Obama n'a nullement semblé estimer que le désir des Français d'élargir le groupe de pays associés à la résolution du conflit bafouait leur propre méthode, rappelant au contraire que les Etats-Unis n'avaient cessé d'agir en ce sens, notamment à travers le Quartette. Rompant avec le scepticisme traditionnel des Américains pour les grandes conférences internationales sur le Moyen Orient, il a même été jusqu'à préciser que l'administration accueillerait positivement la conférence des pays donateurs que la France a proposé d'organiser à l'automne dans le cadre de son initiative. Rhodes a toutefois réitéré clairement l'opposition du président Obama à un processus de reconnaissance unilatérale à l'ONU, seul point réel sur lequel la divergence avec la France est forte. [...]
    Selon des sources proches de l'Elysée, malgré la « nuance tactique» l'opposant à la France sur la question de l'ONU, le président Obama n'est finalement peut-être pas si mécontent de voir les Européens prendre l'initiative. En tentant de faire «bouger les lignes», le plan Sarkozy offre en effet un possible ballon d'oxygène permettant d'espérer utiliser le temps bureaucratique qui séparera le dépôt de la requête d'Abbas au Conseil de sécurité du moment où elle sera examinée, pour relancer des négociations directes. Il permet aussi à l'Amérique de s'en tenir de son côté à sa menace de veto. [...]"

- Nicolas Sarkozy critique le bilan Obama sur la Palestine, Corine Lesnes (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/22/nicolas-sarkozy-critique-le-bilan-obama-sur-la-palestine_1575958_3218.html
   "[...] "Il faut changer de méthode, a lancé Nicolas Sarkozy. La méthode utilisée jusqu'à présent, je pèse mes mots, a échoué." Là où le président américain avait égrené une liste de sujets - du Yémen à la malaria -, son homologue français a centré toute son intervention sur le conflit israélo-palestinien. Les critiques de M. Sarkozy à l'égard de la méthode américaine ont été radicales, même si elles ont été prononcées sans agressivité. Le veto que M. Obama a assuré vouloir opposer à l'initiative palestinienne ? "Qui peut douter" qu'il "n'engendrera pas un cycle de violences au Proche-Orient ?" Le monopole dont jouissent les Américains sur la conduite du processus de paix depuis quarante ans ? "Il faut arrêter de croire qu'un seul pays, fût-il le plus grand, ou qu'un petit groupe de pays peuvent résoudre un problème d'une telle complexité."
    Comme si le Quartet ne s'y essayait pas depuis plus de huit ans, "feuille de route" à l'appui, Nicolas Sarkozy a présenté sa propre feuille de route et son super-quartet, le "groupe des amis du processus de paix". Celui-ci comprendrait les membres permanents du Conseil de sécurité et les pays arabes engagés dans une normalisation avec Israël. Calendrier du processus : "Un mois pour reprendre les discussions, six mois pour se mettre d'accord sur les frontières et la sécurité ; un an pour parvenir à un accord définitif." Les Palestiniens recevraient un statut d'Etat observateur mais ne poseraient pas de conditions préalables à la reprise des négociations.
    Les Américains n'avaient pas été prévenus mais ils ont préféré faire bonne figure. "Pour beaucoup, c'était des idées dont nos équipes discutaient ces dernières semaines", a affirmé Ben Rhodes, le conseiller aux communications stratégiques. "Nous nous attendons à une coordination entièrepour la suite." Ils ont aussi fait mine d'ignorer le quasi-affront de voir le président américain invité à reconnaître qu'il s'est trompé de stratégie ("Fixer des préalables à la négociation (comme le gel des colonies) c'était se condamner à l'échec", a dit M. Sarkozy). [...]"

- Statut de la Palestine : le «no comment» d'Obama à Sarkozy (Le Parisien.fr) - "Une attitude interprétée comme un désaccord".
http://www.leparisien.fr/international/statut-de-la-palestine-le-no-comment-d-obama-a-sarkozy-22-09-2011-1620051.php
   "[...] Plus tard dans la journée, Barack Obama a salué le partenariat avec la France dans les dossiers libyen et ivoirien - rendant même un hommage appuyé au président français - mais n'a pas souhaité commenter cette proposition d'Etat observateur. Une attitude interprétée comme un désaccord par l'un des conseillers adjoints de sécurité nationale de la Maison Blanche, Ben Rhode. Selon lui, les propositions de  Sarkozy sont «importantes» et «constructives», mais les deux dirigeants ne sont pas d'accord sur le rôle des Nations-Unies dans le dossier palestinien. «La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l'ONU. Si c'était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu», a lancé Barack Obama. [...]"


UN bid

- Mahmoud Abbas : nous ne négocierons qu’après la reconnaissance par Israël de l’Etat palestinien (Guysen) - autrement dit, Abbas confirme qu'il n'y aura pas de négociations après sa manoeuvre unilatérale, contrairement à ce qu'il avait promis aux Occidentaux.
http://www.guysen.com/news_Mahmoud-Abbas-nous-ne-negocierons-qu-apres-la-reconnaissance-par-Israel-de-l-Eta_327899.html
   "Le président palestinien Mahmloud Abbas a déclaré jeudi, à la veille du discours qu’il doit prononcer à l’Assemblée générale des Nations unies, que les négociations avec Israël ne débuteront qu’après « la reconnaissance par Israël, de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967 ». L’Autorité palestinienne ne cherche pas à isoler Israël mais « à isoler uniquement la politique israélienne de colonisation qui porte atteinte aux Palestiniens », a-t-il ajouté."

- Un haut responsable israélien : Mahmoud Abbas s’adressera à l’Assemblée générale d’ici un mois, Barak Ravid & Natacha Mozgovaya (Haaretz)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-22-septembre.html
   "La bataille diplomatique entre Israël et l’Autorité palestinienne, au siège de l’ONU à New York, approche de son point culminant. Le Premier ministre, Binyamin Netanyahu, et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) ont multiplié hier les entretiens, avec le président américain Barack Obama et avec d’autres dirigeants. Vendredi, Mahmoud Abbas devrait demander au Conseil de sécurité de reconnaître l’Etat palestinien.
    En Israël on estime que les Palestiniens attendront quelques semaines avant de s’adresser à l’Assemblée générale pour qu’elle reconnaisse l’Autorité palestinienne dans les frontières de 1967 comme Etat non membre de l’ONU. « D’ici trois à quatre semaines, les Palestiniens s’adresseront aussi à l’Assemblée générale où ils auront une large majorité sans que les Américains puissent opposer leur veto », a déclaré hier un haut responsable israélien.
    Mis à part son entretien avec le président Obama, l’autre entretien important du Premier ministre Netanyahu a été avec le président français Nicolas Sarkozy. Face à des Américains qui soutiennent la position d’Israël, le président Sarkozy estime lui qu’un veto au Conseil de sécurité provoquera une explosion de violence. Dans son discours devant l’Assemblée générale, M. Sarkozy a proposé que celle-ci adopte une résolution qui accorderait aux Palestiniens le statut d’Etat non membre des Nations Unies. Pour le président français, il faut mettre en place un Feuille de route afin de reprendre les négociations entre Israël et les Palestiniens d’ici un mois, de conclure les pourparlers sur les frontières et les dispositifs de sécurité d’ici six mois et de terminer les négociations d’ici un an.
    Le président Sarkozy n’avait pas prévenu Israël ou les Etats-Unis qu’il proposerait un compromis dans son discours devant l’Assemblée. Le Premier ministre Netanyahu s’oppose à l’octroi par l’ONU d’un quelconque statut d’Etat aux Palestiniens et on peut supposer qu’il rejettera cette proposition. Cette initiative du président Sarkozy pourrait toutefois modifier le sens que prennent les débats à l’ONU, d’autant plus qu’elle est soutenue par au moins dix pays de l’Union européenne. Au sein de la délégation palestinienne on affirmait hier avoir toujours l’intention de s’adresser vendredi au Conseil de sécurité mais que la proposition du président Sarkozy serait examinée."

- L'examen d'une requête palestinienne au Conseil de sécurité pourrait s'éterniser, Alexandra Geneste (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/22/l-examen-d-une-requete-palestinienne-au-conseil-de-securite-pourrait-s-eterniser_1575960_3218.html
   "Le "tsunami politique" tant redouté à l'ONU n'aura sans doute pas lieu. Si le président palestinien, Mahmoud Abbas, présente, vendredi 23 septembre, une demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies en tant qu'Etat membre à part entière, le Conseil de sécurité sera certes immédiatement saisi mais sans obligation de voter le jour même. Sa réponse peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Exit donc la crainte d'un veto américain et de ses répercussions sur le terrain.
    En juillet, il avait fallu trois jours aux 15 pays membres du Conseil pour approuver la candidature du Soudan du Sud, qui devint le 193e membre des Nations unies. Les Jordaniens pour leur part avaient dû patienter cinq ans avant de célébrer l'entrée de leur pays à l'ONU, en 1955. Les Palestiniens vont donc "donner du temps" au Conseil de sécurité pour examiner leur demande avant d'envisager d'autres voies, a fait savoir le négociateur palestinien, Nabil Chaath. [...] "Faire traîner l'examen de la requête palestinienne, explique une source onusienne, c'est du temps de gagné pour arrondir les angles et faire des propositions équilibrées." [...]"

- Nétanyahou : les Palestiniens pas prêts pour la paix (RIA Novosti)
http://fr.rian.ru/world/20110922/191165891.html
   "Les Palestiniens veulent obtenir à tout prix la reconnaissance de leur Etat, mais ne sont pas prêts pour la paix avec Israël, a annoncé mercredi lors d'une rencontre avec le président Barack Obama le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "Les Palestiniens veulent parvenir à la paix par le biais de la communauté internationale, mais ne sont pas prêts à la conclure avec Tel Aviv [?? Nétanyahou a sans doute dit Jérusalem, mais l'agence russe traduit à sa sauce]. J'espère qu'il y aura d'autres leaders mondiaux qui suivront votre exemple, monsieur le président, et s'opposeront à ces tentatives de contourner les négociations de paix", a-t-il indiqué.
    "Je tiens à vous remercier, monsieur le président, de votre soutien à Israël et aux négociations directes. Nous savons tous deux que le dialogue est le seul moyen de parvenir à une paix. Vous avez fait comprendre que les Palestiniens méritaient un Etat indépendant, mais que ce dernier devrait conclure la paix avec Israël. Toute tentative d'accélérer ce processus en contournant les négociations est vouée à l'échec", a déclaré M.Netanyahu. [...]"

- Etat de Palestine à l'ONU : les Palestiniens disposés à étudier des alternatives, Pierre-Antoine Donnet (AFP)
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00381596-etat-de-palestine-a-l-onu-les-palestiniens-disposes-a-etudier-des-alternatives-222875.php
   "Les Palestiniens se sont dits mercredi prêts à attendre que le Conseil de sécurité de l'ONU statue sur la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine --récusée par Barack Obama comme un "raccourci" illusoire-- mais être disposés à étudier ensuite des alternatives. [...] "Le président Abbas veut que personne ne nous soupçonne de manquer de sérieux si nous nous adressons aux deux instances en même temps. Il donnera donc du temps au Conseil de sécurité pour examiner notre demande d'admission à part entière, avant d'aller à l'Assemblée générale", a déclaré le négociateur palestinien Nabil Chaath.
    "Le président Abbas repartira très probablement en Palestine après son discours" vendredi à l'Assemblée générale, qui doit coïncider avec le dépôt de la demande d'adhésion, a indiqué M. Chaath. "Si à un certain moment, qui n'a pas été décidé, nous considérons qu'il y a eu un délai injustifié, nous irons à l'Assemblée générale (...) S'il n'y a pas de décision ou un veto, nous irons à l'Assemblée générale", a-t-il précisé. Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a souligné qu'un vote au Conseil de sécurité n'interviendrait pas avant "plusieurs semaines", estimant que ce délai pourrait être "mis à profit pour développer une stratégie" de compromis, celle offerte par Nicolas Sarkozy. [...]"

- Obama to Abbas: U.S. will veto Palestinians at UN, Natasha Mozgovaya (Haaretz) - Nétanyahou à propos des préconditions palestiniennes : "We have to negotiate the issues to resolve them. We can’t just negotiate about the negotiations".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/obama-to-abbas-u-s-will-veto-palestinians-at-un-1.385932
   "U.S. President Barack Obama told Palestinian President Mahmoud Abbas on Wednesday that UN action would not achieve a Palestinian state and the United States would veto any Security Council move to recognize Palestinian statehood, the White House said. "We would have to oppose any action at the UN Security Council including, if necessary, vetoing," Ben Rhodes, the White House national security council spokesman, told reporters after Obama met Abbas in New York. [...]
    In a joint press conference preceding his meeting with Clinton, Netanyahu referred to why he will not freeze settlement construction, despite that this may be one way to return to negotiations. Netanyahu told reporters, "I did something that no previous Israeli government did. I actually froze any construction for ten months, waited nine months and one week; the Palestinians finally came and said, well, keep on freezing." "So I think wisely – and we concluded with the United States – that what we really have to do is get on with the real issues and get down and negotiate all these issues in order to get peace. We have to negotiate the issues to resolve them. We can’t just negotiate about the negotiations," he added. [...]"

- Ahead of Palestinians' UN bid, Israel sees risks in East Jerusalem and Gaza, Amos Harel & Avi Issacharoff (Haaretz) - "U.S. President Barack Obama, meanwhile, changed his mind and decided to meet with Abbas, for their first face-to-face talks in months".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/ahead-of-palestinians-un-bid-israel-sees-risks-in-east-jerusalem-and-gaza-1.385913
   "The first day of the Palestinian Authority's UN effort went more or less as anticipated. West Bank Palestinians responded rather weakly to the PA's calls for demonstrations to show their support, while at specific points of friction only a few dozen young Palestinians showed up to confront Israel Defense Forces soldiers. There are still two unknown variables causing concern about what may happen during the next few days, when the battle at the United Nations reaches its peak: What will happen in East Jerusalem (particularly during tomorrow's Friday prayers at the mosques on the Temple Mount), and what Hamas will do. Taken together, they still pose a risk in the near term. [...]
    U.S. President Barack Obama, meanwhile, changed his mind and decided to meet with Abbas, for their first face-to-face talks in months. Their last meeting ended with Abbas refusing Obama's request to drop his UN bid - and then publicly boasting about saying no to Obama. One cannot dismiss the possibility that Obama's pro-Israel speech to the General Assembly last night, which the Netanyahu government was so pleased with, will only harden the Palestinian position.
    Like Israel, Hamas is also tensely monitoring the developments. It is sitting on the fence for now, and hasn't called publicly for violence. One major reason for this is that its two new patrons, Turkey and Egypt (as opposed to its veteran sponsors, Iran and Syria) both support Abbas's move."


France

- Proche-Orient : l'aveu d'échec de Barack Obama (Le Monde éditorial) - Pour le "journal de référence", la situation est très simple (simpliste ?) : c'est Nétanyahou qui est la première cause de l'échec d'Obama, et c'est la présence croissante de Juifs au-delà de la ligne d'armistice de 1949 qui fait qu'on ne peut pas se permettre de continuer à négocier. Conclusion : il faut que la paix soit "très largement imposée de l'extérieur", avec un "calendrier autoritaire imposé par une coalition de pays". Or comme selon Le Monde le premier obstacle à la paix c'est l'Etat juif lui-même, on comprend que la seule "solution" se traduit ainsi : une union internationale pour faire pression sur Israël seul. Ou mieux, une intervention armée ?
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/22/proche-orient-l-aveu-d-echec-de-barack-obama_1575947_3232.html
   "[...] au premier bras de fer avec le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, M. Obama a baissé les bras. A la première difficulté soulevée par les Palestiniens, il a tourné la tête. Il se rabat aujourd'hui sur ce constat : la paix ne saurait venir que d'une négociation directe entre les intéressés. Rien n'est plus faux. Cela fait dix-huit ans - depuis les accords d'Oslo en 1993 - que les Israéliens et les Palestiniens sont supposés négocier ; dix-huit ans qu'ils ont fait la preuve que, laissés à eux-mêmes, ils n'arrivent à rien. Il y avait 230 000 Israéliens vivant à Jérusalem-Est et en Cisjordanie en 1993 ; il y a en plus de 500 000 aujourd'hui. Et il faudrait encore attendre dix-huit ans de négociations directes !
    La paix, si elle doit venir, sera très largement imposée de l'extérieur. Sans l'intervention pressante des présidents Jimmy Carter et George Bush senior, il n'y aurait eu ni paix israélo-égyptienne, ni reconnaissance par Israël des droits des Palestiniens. Cette idée que seuls les intéressés arriveront à la paix est une faribole que l'histoire dément, au Proche-Orient et ailleurs. S'y rallier est une faute politique et morale, qui ne sert ni les uns ni les autres. Nicolas Sarkozy a raison quand, à l'ONU, il propose un calendrier autoritaire, imposé par une coalition de pays, pour relancer une négociation. Il est temps de changer de méthode, sauf à se résoudre à une tragédie toujours recommencée."


Israël

- Israël : Shelly Yacimovich, élue présidente du Parti travailliste (AFP, Vidéo 34 secondes)
http://www.dailymotion.com/video/xl8dur_israel-shelly-yacimovich-elue-presidente-du-parti-travailliste_news

- Shelly Yechimovich dans son discours de victoire : Nous nous adressons à la droite comme à la gauche, Moran Azoulay & Roï Mandel (Ynet) - "Nous sommes un parti nouveau qui s’adresse aux pauvres comme aux riches, à la droite comme à la gauche, aux ultra-orthodoxes comme aux laïcs, aux Arabes comme aux Juifs".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-22-septembre.html
   "La deuxième femme à prendre la tête du parti travailliste regarde vers l’avant et se tourne vers le centre. La présidente élue du parti travailliste, Shelly Yechimovich, a déclaré cette nuit, dans son discours de victoire, que le parti a connu cet été un nouveau réveil et s’est « connecté aux vents nouveaux qui soufflent dans les rues d’Israël ». « Il est temps de rebâtir l’Etat d’Israël dans un esprit de justice, de responsabilité de l’Etat à l’égard de ses citoyens et d’égalité ». Shelly Yechimovich a remporté 54 % des suffrages contre 45 % pour Amir Péretz, le devançant de 3 530 voix.
    Dans son discours, Shelly Yechimovich a appelé tous les citoyens qui croient en la voie du parti travailliste à le rejoindre dès ce matin : « Nous sommes ouverts à toute personne qui s’identifie à nos valeurs et souhaite participer à la reconstruction du parti qui à bâti le pays ». Par la suite, elle a placé le parti au centre de la scène politique : « Notre rôle est de créer un parti qui soit responsable du pays. Nous sommes un parti nouveau qui s’adresse aux pauvres comme aux riches, à la droite comme à la gauche, aux ultra-orthodoxes comme aux laïcs, aux Arabes comme aux Juifs. C’est en rassemblant tout le monde, tout continuant à parler d’une voix claire et morale, que nous pourrons revenir au devant de la scène politique »."


Gaza & Hamas

- A Gaza, le rêve de Palestine laisse dubitatif, Aude Marcovitch (Libération) - «Nous soutenons un Etat dans les frontières de 1967. Mais nous gardons nos yeux sur Haïfa, Jaffa…»
http://www.liberation.fr/monde/01012361074-a-gaza-le-reve-de-palestine-laisse-dubitatif
   "Comme chaque semaine depuis un an, une poignée de jeunes Palestiniens sont venus défier les soldats israéliens en une marche bruyante et colorée dans la zone tampon qui sépare Gaza d’Israël, près du point de passage d’Erez. A défaut de pouvoir se rassembler dans les rues de Gaza où le Hamas interdit les attroupements, c’est à une encablure du territoire israélien que les protestataires hurlent leurs frustrations. Ce jour-là, sous la chaleur écrasante d’un été qui se prolonge, la micromanifestation rassemble une quinzaine de participants et se veut un soutien à la démarche de Mahmoud Abbas aux Nations unies. Au porte-voix, Saaber se lance dans un discours fleuve sur l’indépendance de la Palestine. Mais ses mots traduisent la confusion qui règne en ce moment à Gaza sur la position à adopter face à l’initiative du dirigeant de Ramallah : «Nous soutenons un Etat dans les frontières de 1967, tonne Saaber. Mais nous gardons nos yeux sur Haïfa, Jaffa… [des villes situées en Israël même, ndlr].»
    Nour Arazin a 22 ans. Foulard discret cachant ses cheveux, jean traînant dans la poussière, elle est venue se joindre au petit groupe. Si elle se déclare en faveur d’une demande d’adhésion à l’ONU, c’est parce que «cela pourrait provoquer un gros événement, l’Autorité palestinienne pourrait se disloquer, ou bien il pourrait y avoir une troisième Intifada». Au moment où Saaber lance sa litanie dans le mégaphone, Nour reste interloquée. «J’avoue que là, je ne comprends pas très bien… Parce que s’il dit qu’on veut les frontières de 1967, alors pour nous, rien ne va changer. Parce qu’ici, nous sommes déjà sur les frontières de 1967…»
    Contrairement à Ramallah où de nombreuses voitures arborent les couleurs du drapeau palestinien - vert, rouge, noir et blanc -, rien ne laisse penser en ville, à Gaza, que la Palestine vit cette semaine l’un des moments marquants de son histoire. Le Hamas est longtemps resté silencieux sur la démarche de son rival, le président de l’Autorité palestinienne. Tablant sur un échec de Mahmoud Abbas à l’ONU, le mouvement islamiste juge que l’initiative «comporte de nombreux risques et peut constituer une violation des droits nationaux comme le droit au retour, notre droit à la résistance et à l’autodétermination», selon l’avis de son porte-parole, Sami abou Zouhri. En outre, la légitimité de la démarche de Mahmoud Abbas est remise en question. Moustafa Sawaf, membre du Hamas et ministre adjoint de la Culture à Gaza, souligne que le président palestinien «n’a consulté personne, pas même son entourage» avant d’aller à l’ONU.
    «Qui Abou Mazen représente-t-il ?» s’interroge aussi Oussama Shomar, étudiant en littérature anglaise de 25 ans et membre du Groupe du 15 mars, un collectif de jeunes Gazaouis qui a tenté de plaider en faveur de plus de démocratie, dans la veine des révolutions arabes. Deux manifestations organisées en mars ont été réprimées sans ménagement par la police du Hamas. Concernant la démarche onusienne, le groupe est divisé. «Et de quel territoire va-t-il parler à l’ONU ? La Palestine de 1967, c’est la Cisjordanie avec ou sans Gaza ? poursuit Oussama. Avant d’aller aux Nations unies, il y a beaucoup de problèmes à résoudre : la réconciliation [entre Fatah et Hamas, ndlr], l’économie, les frontières, les colonies. Il y a un million de questions à poser à nos dirigeants», ajoute le jeune homme.
    Pour le professeur en sciences politiques de l’université Al-Azhar de Gaza Moukhaimar Abousada, la réception mitigée de l’initiative de Abbas à Gaza tient au déficit didactique qui a accompagné la démarche : «Mahmoud Abbas n’a pas expliqué ce qu’il voulait faire, et il n’a pas parlé des scénarios possibles si le Conseil de sécurité rejetait la demande d’adhésion.» Pour le professeur, le Hamas se trouve dans tous les cas de figure dans une position gagnante. Si l’initiative échoue, elle ne fera que pousser un peu plus vite le président palestinien vers la sortie, et si elle réussit, rien n’empêchera le mouvement islamiste de prendre le train en marche.
    D’autant plus que dans le nouveau Moyen-Orient en formation, le Hamas se sent pousser des ailes. Parallèlement à la montée des Frères musulmans en Egypte (dont le Hamas palestinien est issu), Moukhaimar Abousada voit également leur présence dans la révolution libyenne, et suggère que la mouvance pourrait aussi se renforcer en Syrie à la faveur de la contestation à Bachar al-Assad. Entre-temps, à Gaza, le Hamas reste intransigeant face à toute manifestation liée à l’initiative de l’Autorité palestinienne.
    Faysal abou Shahla est député au Conseil législatif du territoire, où il préside le groupe Fatah, le mouvement de Mahmoud Abbas. Depuis plusieurs jours, il enchaîne les réunions sur la démarche onusienne de son parti. Mais personne, dans son entourage politique, ne descendra dans la rue cette semaine. «Le Hamas interdit les rassemblements publics, maugrée-t-il. En fait, ils ont peur parce que leur gouvernement est instable en ce moment», analyse le parlementaire. «C’est pour éviter le chaos, explique de son côté Moustafa Sawaf, le ministre adjoint à la Culture. Certains cherchent à faire avancer leur propre agenda et c’est pour cela qu’on ne peut pas laisser les gens se rassembler», ajoute-t-il.
    Le message a été entendu par Ayman Mghamis, un rappeur de 25 ans. Depuis les tentatives de manifestations avortées en début d’année, Ayman a renoncé à se confronter aux hommes en uniforme bleu foncé du Hamas. «Je ne veux pas me mettre en danger. Ils n’ont aucune pitié quand ils frappent.» C’est donc sur Internet, à coups de messages sur les blogs et de tweets, que le jeune homme et ceux de ses amis qui partagent ses opinions feront entendre leurs voix cette semaine.
    Mais si le projet de l’Autorité palestinienne divise les Gazaouis, tous se réjouissent que l’événement soit une nouvelle opportunité de débattre de leur situation sur la scène internationale, et peut-être de sortir de l’impasse dans laquelle la petite bande de terre est plongée depuis plusieurs années."


Judée-Samarie

- Palestinian youths clash with Israeli soldiers (Euronews "No Comment", Vidéo 1mn52)
http://www.dailymotion.com/video/xl8qjo_palestinian-youths-clash-with-israeli-soldiers-no-comment_news
   "Palestinian youngsters threw rocks at Israeli soldiers at a checkpoint on the edge of Ramallah on Wednesday. The soldiers responded with tear gas and a so-called "screamer" - a device that emits an ear-splitting high-pitched sound -- to disperse stone-throwers."

- L'économie palestinienne : un boom ou un mirage ?, Agnès Gruda (La Presse) - "il y a désormais une vie nocturne vibrante à Ramallah. Le soir, on sort. Et pas seulement pour fumer la chicha entre garçons".
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201109/20/01-4449335-leconomie-palestinienne-un-boom-ou-un-mirage.php
   "Le 27e étage de la tour Palestine s'ouvre sur une perspective vertigineuse. Autour de nous, des collines, des villages, quelques implantations israéliennes. Au loin, la silhouette escarpée de Jérusalem. Et tout en bas, les rues de Ramallah qui serpentent entre des maisons de pierres et des terrains vagues. «Dans quatre ou cinq ans, nous ne verrons plus un seul espace libre dans cette ville», prédit le promoteur immobilier Ibrahim Rahman Shkhadem.
    Ce millionnaire qui a fait fortune en Amérique centrale et aux États-Unis a entrepris de construire le premier gratte-ciel de Cisjordanie. Avec les délais de livraison imposés par Israël et la lourdeur de la bureaucratie palestinienne, la construction s'étire depuis six ans. Mais le jour J approche. La tour de verre et de granit rose qui abritera six cinémas, un hôtel cinq étoiles, un centre commercial et un restaurant tournant doit ouvrir ses portes au début de 2012.
    Il n'y a pas si longtemps, Ramallah était encore une ville marquée par la guerre : traces de balles sur les murs, façades couvertes de photos des «martyrs». Mais depuis que le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a entrepris de jeter les fondements d'un futur État palestinien, la métropole de la Cisjordanie a tourné le dos au passé. Graffitis et murs lézardés ont cédé la place à des rues fraîchement asphaltées et des places coquettes pourvues de fontaines. Chaque mois, de nouveaux restaurants ouvrent leurs portes. Ils portent des noms étrangers, comme La Rose ou Café de la Paix. Le menu s'occidentalise. Salade de roquette et pâtes aux coeurs d'artichaut font concurrence aux kebabs et mezze. Des feux de circulation ont apaisé le trafic dans les rues, où circulent des voitures flambant neuves. Plusieurs ont été achetées à Ramallah même, où une dizaine de concessionnaires se sont installés depuis deux ans : Mazda, Peugeot, BMW...
    Chez Nissan, nous sommes reçus par Imad Abou Nimreh, vendeur de 28 ans qui a travaillé quelques années au Qatar, dans le pétrole. De retour à Ramallah, il n'en revient pas : «C'est plein de restaurants, et le salaire est meilleur que dans les pays du Golfe.» Autre avantage : il y a désormais une vie nocturne vibrante à Ramallah. Le soir, on sort. Et pas seulement pour fumer la chicha entre garçons. Au club Quattro, garçons et filles jouent aux quilles et boivent des cappuccinos dans un café-bar baignant dans une lumière bleutée. Parmi eux, les jumeaux Amar et Moussa. Ils ont 26 ans et étudient en comptabilité. L'un soutient l'initiative devant l'ONU, l'autre la trouve trop risquée : et si elle devait mener à une autre guerre ? Car Amar et Moussa veulent bien manifester pour soutenir la cause palestinienne. Mais la lutte armée, non merci...
    Mohamed Al Sabawi a émigré au Canada en 1985. Établi à London, en Ontario, il est revenu investir dans son pays natal. Ces temps-ci, il est en train de ficeler un projet ambitieux : 62 condos à 20 minutes au nord de Ramallah. Son modèle, ce sont les quartiers clôturés à l'américaine. Son but : «Rehausser les normes d'habitation palestiniennes.» Les condos se vendent entre 160 000 et 300 000$. Plus de la moitié ont déjà trouvé preneur. Un peu plus au nord, des camions transportent des matériaux destinés à la construction de Rawabi, ville palestinienne de 40 000 habitants qui doit être érigée à partir de zéro - du jamais vu depuis la création d'Israël.
    Tous ces investissements ne sont-ils pas hasardeux, alors que le conflit avec Israël est moins réglé que jamais ? Ibrahim Rahman Shkhadem admet qu'il prend un risque avec son gratte-ciel. Mais si tout va bien, il y a de l'argent à faire à Ramallah : «C'est une toute nouvelle ville qui est en train de naître !» [...]"


Liban

- Les réfugiés palestiniens du camp d'Aïn Al-Héloué, au Liban, craignent de servir de monnaie d'échange, Laure Stephan (Le Monde) - "Le droit au retour est sacré".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/22/les-refugies-palestiniens-du-camp-d-ain-al-heloue-au-liban-craignent-de-servir-de-monnaie-d-echange_1575961_3218.html
   "Dans les ruelles étroites et pauvres d'Aïn Al-Héloué, le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban, situé en périphérie de Saïda (sud), l'inquiétude le dispute au scepticisme, alors que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, doit présenter vendredi 23 septembre la demande d'adhésion de son pays à l'ONU. [...] "La démarche est importante. Mais l'Etat palestinien ne s'étendra que sur un territoire minuscule et fragmenté, incapable d'accueillir les 4,7 millions de réfugiés de 1948", soupire Riyad, l'un de ses hôtes. "Le droit au retour est sacré", renc
hérit Ahmed Al-Saleh, cadre du Fatah de la région de Saïda. [...]
    Ces divisions ont déjà resurgi, malgré le rapprochement entre le Fatah et le Hamas, le mouvement islamiste, amorcé au Caire en mai. Chacun des deux rivaux revendique une assise majeure au sein du camp. Abou Ahmad Fadel, chef politique du Hamas à Aïn Al-Héloué, voit dans l'initiative de l'Autorité palestinienne un compromis intenable : "Pour nous, la Palestine est un Etat indépendant qui s'étend sur tout le territoire de la Palestine historique. Tant mieux, si Mahmoud Abbas l'emporte, vendredi. Mais cela restera en deçà de nos attentes." [...]
    La méfiance des habitants du camp à l'égard de l'initiative de l'Autorité palestinienne s'explique aussi par la blessure toujours ouverte laissée par les accords d'Oslo (1993). "Nous avons pris les armes contre les Israéliens pendant vingt ans, en suivant Arafat, raconte Hussein, 55 ans, ancien combattant et laïc dans l'âme. Et puis du jour au lendemain, nous avons été rayés du processus qu'il a mené avec Israël. Pourquoi aujourd'hui serions-nous mieux protégés ?" Il se gausse du soutien apporté par les autorités libanaises à la reconnaissance d'un Etat palestinien : "Ce n'est pas tant par solidarité arabe que parce que Beyrouth continue de refuser l'implantation des réfugiés (entre 200 000 et 425 000) au Liban, et leur intégration."
    Malgré les réticences d'un grand nombre d'habitants, des rassemblements de soutien à la démarche de M. Abbas devraient se tenir, vendredi, à Aïn Al-Héloué. Dans le sud du Liban, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) est en alerte, de peur que d'éventuelles manifestations ne dégénèrent, comme le 15 mai, en marches vers la frontière avec Israël."


Iran

- Mahmoud Ahmadinejad vitupère contre l'Occident à l'Onu, Alistair Lyon (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/mahmoud-ahmadinejad-d%C3%A9nonce-loccident-%C3%A0-propos-du-11-175246084.html
   "Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a provoqué jeudi l'indignation des Occidentaux lors de son discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies qui a fait l'impasse sur le programme nucléaire controversé de Téhéran et le dossier explosif d'une candidature de la Palestine à l'Onu. [...]
    Pour lui, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux "considèrent le sionisme comme un concept et une idéologie sacrés". "En utilisant leurs réseaux médiatiques impérialistes et sous influence du colonialisme, ils menacent de sanctions et de représailles militaires tous ceux qui émettent des doutes sur la Shoah et les événements du 11-Septembre", a-t-il dit en qualifiant ces derniers de "mystérieux". [...]"


USA

- L'AIPAC salue "l'engagement inébranlable d'Obama envers la sécurité d’Israël" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-AIPAC-salue-l-engagement-inebranlable-d-Obama-envers-la-securite-d-Israel-_327877.html
   "L'American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) a salué le discours prononcé par Obama la veille devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York. "L'AIPAC apprécie l'engagement inébranlable affichée par le président envers la sécurité d'Israël et ses déclarations claires décrivant les dangers quotidiens et les menaces stratégiques auxquelles Israël est confronté. Le président Obama a démontré sa compréhension des exigences légitimes d'Israël", a déclaré le lobby pro-israélien."
- Des organisations juives américaines de gauche critiquent le discours d'Obama (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-organisations-juives-americaines-de-gauche-critiquent-le-discours-d-Obama_327878.html
   "Debra DeLee, la présidente de Americans for Peace Now, l'alter ego américain de l'organisation de gauche israélienne Shalom Archav, a affirmé que le discours d'Obama prononcé la veille devant l'ONU, offre peu d'espoir de paix aux Israéliens et aux Palestiniens. "Les Israéliens veulent et méritent la paix et la sécurité autant que n'importe quel autre peuple dans la région. Les Palestiniens veulent et méritent la liberté et l'autodétermination autant que les Egyptiens, les Tunisiens, ou les Libyens. Les Etats-Unis ne peuvent pas maintenir leur crédibilité et se faire le porte-étendard des droits et des libertés tandis que le conflit israélo-palestiniens continue de s'envenimer", a déclaré DeLee."

- L'aide américaine aux Palestiniens remise en cause par leur demande de reconnaissance d'un Etat (AP) - 58 députés démocrates : "Les Etats-Unis vont reconsidérer leur programme d'aide pour l'Autorité palestinienne et d'autres aspects des relations américano-palestiniennes s'ils choisissent de poursuivre une telle initiative unilatérale".
http://fr.news.yahoo.com/laide-am%C3%A9ricaine-palestiniens-remise-cause-demande-reconnaissance-dun-124144029.html
   "L'Autorité palestinienne et son président, Mahmoud Abbas, ont été mis en garde à plusieurs reprises par le Congrès américain : s'ils persistent dans leur demande de reconnaissance d'un Etat palestinien aux Nations unies, ils risquent de perdre des millions de dollars d'aide octroyée par les Etats-Unis.
    Depuis plusieurs mois, les républicains et les démocrates du Congrès menacent de supprimer 500 millions de dollars (370 millions d'euros) d'aide aux Palestiniens, normalement consacrés à l'économie et à la sécurité, s'ils défient les Etats-Unis et Israël en cherchant à obtenir la reconnaissance de leur Etat. Les Américains et les Israéliens préfèrent des négociations entre les deux parties menant à une solution à deux Etats. Ce message du Congrès américain, recueillant l'assentiment de la majorité des élus, républicains et démocrates, a été délivré par le biais de lettres adressées à Mahmoud Abbas, mais aussi de déclarations virulentes en séance et de votes de résolutions.
    "L'aide actuelle et future sera mise en péril si vous abandonnez les négociations directes et continuez vos efforts" en faveur de la reconnaissance d'un Etat à l'ONU, ont écrit cet été à Mahmoud Abbas Kay Granger, présidente républicaine de la sous-commission de la Chambre des représentants chargée de répartir l'aide de Washington à l'étranger, et Nita Lowey, la démocrate ayant le plus de pouvoir au sein de cette sous-commission. Elles avaient déjà adressé une lettre similaire au dirigeant palestinien en avril.
    Maintenant, Mahmoud Abbas ayant réaffirmé qu'il comptait demander vendredi au Conseil de sécurité de soutenir sa demande, les parlementaires, furieux, pourraient exercer leur pouvoir de la seule manière dont le Congrès peut agir: en retenant l'aide palestinienne. "Les Etats-Unis vont reconsidérer leur programme d'aide pour l'Autorité palestinienne et d'autres aspects des relations américano-palestiniennes s'ils choisissent de poursuivre une telle initiative unilatérale", ont averti 58 démocrates de la Chambre des représentants dans une lettre adressée aux dirigeants européens, les exhortant à voter contre la reconnaissance d'un Etat palestinien et de se tenir aux côtés des Etats-Unis. [...]"


Europe

- AHAVA closes London store over threats, Yaniv Halily (Ynet)
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4125530,00.html
   "The London branch of Israeli cosmetics company AHAVA, which has attracted many loyal buyers over the years, has also become the center of mass pro-Palestinian protests, prompting the company's management to give in and shut it down. The Dead Sea is considered one of the State of Israel's most remarkable symbols worldwide. The AHAVA company has been taking advantage of this unique branding for years, with skincare products made of mud and mineral-based compounds from the Dead Sea.
    The company's link to Israel, however, became the greatest difficulty AHAVA has been forced to deal with in the past two years. Dozens of pro-Palestinian activists have been gathering outside the London flagship store every Saturday in the past few months, calling on British residents to boycott the company's products. The shop's location – at Covent Garden, one of the British capital's most popular shopping districts – has exposed the organized protest against AHAVA to masses of British residents and tourists.
    The reason for the uproar is that the company's headquarters are in Mitzpe Shalem, which is defined by the pro-Palestinian organizations as "an illegal and criminal settlement in the occupied territories." The fact that AHAVA's product originate in the Dead Sea, which is also considered a disputed area among the activists, has caused even greater anger among the boycotters.
    The protestors have reportedly been stopping shoppers outside the store and handing out leaflets explaining that the occupation is a "human crime". Some have even clashed with the shop's employees. The store's window was also shattered into pieces during one of the protests, and the London Police decided to station forces outside the shop. [...]"


Monde

- Le Président bolivien : Israël a volé les terres palestiniennes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-President-bolivien-Israel-a-vole-les-terres-palestiniennes_327854.html
   "Le président bolivien Evo Morales a accusé Israël lors de son discours à l'Assemblée générale de l'ONU mercredi soir de "bombarder et tuer" les Palestiniens et de voler leurs terres. Agitant un drapeau palestinien, il a réaffirmé le soutien de la Bolivie à la demande d'adhésion palestinienne à l'ONU."


Point de vue

- Is There a Moral Case, or Any Justification, For a Palestinian Declaration of Statehood?, PhD Alex Safian (CAMERA) - "While the Palestinian people have much to be frustrated about, the object of their frustration should be not Israel, but their own leaders, who have thrown away opportunity after opportunity to establish the Palestinian state they claim to desire above all else".
http://www.camera.org/index.asp?x_context=7&x_issue=83&x_article=2116
   "Palestinian spokesmen from PLO leader Mahmoud Abbas on down have expressed their frustration with the Oslo peace process, charging that it failed and is dead, thanks to alleged Israeli intransigence, and that therefore they have no choice but to go to the United Nations to seek full membership and therefore statehood. (Contrary to many reports, however, the UN has no power to grant statehood.)
    Palestinians may indeed be frustrated with more than 18 years of on-again, off-again negotiations, but the question is with whom should they be frustrated – Israel, or their own leaders? For the fact is, just as the legendary Israeli diplomat Abba Eban once said about relations between the Arabs and Israel, "The Arabs never miss an opportunity to miss an opportunity," and there have been many statehood opportunities that Palestinian leaders have wilfully missed. In fact, at least three times the Palestinians have refused statehood when it was offered to them, most recently just a few years ago. Here are the details:
    1. In 2008, after extensive talks, then Israeli Prime Minister Ehud Olmert met with Palestinian President Mahmoud Abbas and presented a comprehensive peace plan. Olmert's plan would have annexed the major Israeli settlements to Israel and in return given equivalent Israeli territory to the Palestinians, and would have divided Jerusalem. Numerous settlements including Ofra, Elon Moreh, Beit El and Kiryat Arba would have been evacuated, and Hebron would have been abandoned. Tens of thousands of settlers would have been uprooted. Olmert even says preliminary agreement had been reached with Abbas on refugees and the Palestinian claim to a "right of return."
    Olmert recounted much of this in an interview with Greg Sheridan in the Australian newspaper: "From the end of 2006 until the end of 2008 I think I met with Abu Mazen more often than any Israeli leader has ever met any Arab leader. I met him more than 35 times. They were intense, serious negotiations. On the 16th of September, 2008, I presented him (Abbas) with a comprehensive plan. It was based on the following principles. One, there would be a territorial solution to the conflict on the basis of the 1967 borders with minor modifications on both sides. Israel will claim part of the West Bank where there have been demographic changes over the last 40 years... And four, there were security issues. [Olmert says he showed Abbas a map, which embodied all these plans. Abbas wanted to take the map away. Olmert agreed, so long as they both signed the map. It was, from Olmert's point of view, a final offer, not a basis for future negotiation. But Abbas could not commit. Instead, he said he would come with experts the next day.] He (Abbas) promised me the next day his adviser would come. But the next day Saeb Erekat rang my adviser and said we forgot we are going to Amman today, let's make it next week. I never saw him again." (Nov. 28, 2009)
    And this is not just a self-serving claim by Olmert – Abbas, in an interview with Jackson Diehl of the Washington Post, confirmed the outlines of the Olmert offer and that he turned it down: "In our meeting Wednesday, Abbas acknowledged that Olmert had shown him a map proposing a Palestinian state on 97 percent of the West Bank -- though he complained that the Israeli leader refused to give him a copy of the plan. He confirmed that Olmert "accepted the principle" of the "right of return" of Palestinian refugees -- something no previous Israeli prime minister had done -- and offered to resettle thousands in Israel. In all, Olmert's peace offer was more generous to the Palestinians than either that of Bush or Bill Clinton; it's almost impossible to imagine Obama, or any Israeli government, going further. Abbas turned it down. "The gaps were wide," he said." (May 29, 2009)
    Ha'aretz published Olmert's map, showing a Palestinian state on the West Bank and Gaza with a free passage route to connect them. The map, which also showed the Israeli territory that would have been swapped with the Palestinians in return for annexing some Israeli settlements to Israel, is reproduced below [voir site].
    2. In the summer of 2000 US President Bill Clinton hosted intense peace talks at Camp David between Palestinian leader Yasir Arafat and Israeli leader Ehud Barak, culminating in a comprehensive peace plan known as the Clinton Parameters, which was similar to the later Olmert Plan, though not quite as extensive. Despite the vast concessions the plan required of Israel, Prime Minister Barak accepted President Clinton's proposal, while Arafat refused, returned home, and launched a new terror campaign against Israeli civilians (the Second Intifada).
    Despite the violence, Prime Minister Barak continued to negotiate to the end of his term, culminating in an Israeli proposal at Taba which extended the Clinton proposal. Barak offered the Palestinians all of Gaza and most of the West Bank, no Israeli control over the border with Jordan or the adjacent Jordan Valley, a small Israeli annexation around three settlement blocs balanced by an equivalent area of Israeli territory that would have been ceded to the Palestinians.
    As chief US negotiator Ambassador Dennis Ross put it in a FoxNews interview: "... the Palestinians would have in the West Bank an area that was contiguous. Those who say there were cantons, completely untrue. It was contiguous... And to connect Gaza with the West Bank, there would have been an elevated highway, an elevated railroad, to ensure that there would be not just safe passage for the Palestinians, but free passage." (Fox News, April 21, 2002)
    According to Ambassador Ross, Palestinian negotiators working for Arafat wanted him to accept the Clinton Parameters, but he refused. In response to Brit Hume’s question as to why Arafat turned these deals down, Ross said: "Because fundamentally I do not believe he can end the conflict. We had one critical clause in this agreement, and that clause was, this is the end of the conflict. Arafat's whole life has been governed by struggle and a cause. Everything he has done as leader of the Palestinians is to always leave his options open, never close a door. He was being asked here, you've got to close the door. For him to end the conflict is to end himself."
    Here's the Taba map proposed by Israel, which was once again turned down by Arafat [voir site]
    3. UN Resolution 181, the Partition Resolution, passed in November 1947, called for the creation of a Jewish state and an Arab state in the land which at that point was controlled by the British-run Palestine Mandate. All the Arab countries opposed the resolution, voted against it, and promised to go to war to prevent its implementation. Representing the Palestinians, the Arab Higher Committee also opposed the plan and threatened war, which the Jewish Agency, representing the Jewish inhabitants of the Palestine Mandate, supported the plan. The Arabs and the Palestinians were true to their word and did launch a war against the Jews of Palestine, violating both Resolution 181 and the UN Charter. Much to the surprise of the Arab side, the Jews were able to survive the initial onslaughts and eventually win the war.
    The fundamental fact remains that had the Arabs and the Palestinians accepted the Partition Resolution and not violated the UN Charter by attacking Israel, there would be a 63-year-old Palestinian state today next to Israel, and there would not have been a single Palestinian refugee. Just as today, it seems that even in 1948 the Arab side was more concerned with opposing and attacking the Jewish state than with creating a Palestinian state.
    While the Palestinian people have much to be frustrated about, the object of their frustration should be not Israel, but their own leaders, who have thrown away opportunity after opportunity to establish the Palestinian state they claim to desire above all else."
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : La Boucle d'Occam
  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
  • Contact

Recherche

Pages