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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 14:53
France

- Nucléaire iranien : tensions entre Washington et Paris, Yves-Michel Riols (Le Monde) - "la France a multiplié les mises en garde sur plusieurs points-clés d’un éventuel accord – la durée, la levée des sanctions de l’ONU contre Téhéran et le programme de recherche et développement nucléaire iranien – au point que les négociations ont été écourtées".
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/03/24/nucleaire-iranien-tensions-entre-washington-et-paris_4599935_3210.html
   "Les négociations sur le nucléaire iranien doivent reprendre, jeudi 26 mars, à Lausanne (Suisse), sur fond de vives tensions entre la France et les Etats-Unis alors que les pourparlers entrent dans une phase critique à quelques jours de la date butoir du 31 mars. Des sources diplomatiques françaises et américaines ont confirmé que les débats entre Paris et Washington ont été particulièrement tendus lors des dernières discussions entre l’Iran et les grandes puissances, du 18 au 20 mars, sur les bords du lac Léman.
    Au cours de cette session, la France a multiplié les mises en garde sur plusieurs points-clés d’un éventuel accord – la durée, la levée des sanctions de l’ONU contre Téhéran et le programme de recherche et développement nucléaire iranien – au point que les négociations ont été écourtées. Or, l’Iran et les pays du « P5 + 1 », regroupant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, plus l’Allemagne, doivent théoriquement parvenir à un accord politique, fixant les paramètres d’un compromis, avant la fin du mois. Ils auront ensuite jusqu’au 30 juin pour régler les annexes techniques. [...]
    Au terme de la réunion de Lausanne, le contraste était frappant entre la tonalité des déclarations françaises et américaines. John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, a fait une allusion voilée aux critiques françaises : « Nous ne nous précipitons pas », a-t-il assuré. Tout en reconnaissant qu’il existait des « divergences » avec l’Iran, M. Kerry a néanmoins estimé que « des progrès réels ont été accomplis » en Suisse. En revanche, Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a plutôt mis l’accent sur la nécessité de parvenir à un accord « robuste », laissant ainsi entendre qu’il ne l’est pas encore assez à son goût. [...]
    La posture offensive de Paris, ainsi que les propos de Gérard Araud, l’ambassadeur de France à Washington, ancien chef des négociateurs français sur le nucléaire iranien, ont prodigieusement irrité les Américains. M. Araud a, en effet, provoqué un tollé en écrivant sur son compte Twitter que « faire de la fin mars une date limite absolue est contre-productif et dangereux. On a besoin de tout notre temps pour boucler un accord complexe ». [...]
    Il y a autant de tactique que de conviction dans l’attitude de la France qui cherche, jusqu’au bout, à arracher des concessions à l’Iran. Mais il n’y a pas que les Américains qui sont désarçonnés par cette stratégie. Même parmi les Européens, la position dure défendue par Laurent Fabius suscite de fortes réserves, rapporte une source bien informée. Si, à l’issue de ces ultimes tractations, Paris se retrouve isolé, il serait cependant « surprenant », note un diplomate, que la France prenne le risque d’une rupture majeure avec les Etats-Unis. [...]"

- Youval Steinitz : « Avec la France, nous avons les mêmes soupçons sur l’Iran » (Le Monde) - "Nous avons le sentiment que ce sera un mauvais accord avec de sévères lacunes".
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/03/24/avec-la-france-nous-avons-les-memes-soupcons-sur-l-iran_4600177_3210.html
   "- Le Monde : Pourquoi cette visite [en France] ?
    - Youval Steinitz (ministre israélien des affaires stratégiques) : C’est peut-être la dernière occasion qu’il nous est donnée d’influencer ces négociations avant qu’un mémorandum d’entente soit signé. Nous avons le sentiment que ce sera un mauvais accord avec de sévères lacunes. Si l’Iran est autorisé à poursuivre son programme de recherche et développement pour construire des centrifugeuses plus performantes, ce sera très dangereux. Le seuil d’obtention de l’arme nucléaire pourrait être ramené à trois ou quatre mois contre douze actuellement.
    Plus généralement, en permettant à l’Iran de devenir une puissance nucléaire “du seuil” en un an, l’accord suit le modèle de celui signé avec la Corée du Nord en 2007, avec les résultats que l’on connaît. Il va prévoir un gel des activités d’enrichissement et des inspections, au lieu d’un démantèlement des installations et la neutralisation des capacités nucléaires. La direction iranienne va être tentée d’acquérir l’arme nucléaire et le temps de contrecarrer ce plan, on y sera déjà. Si l’Iran devient un pays “du seuil”, beaucoup de pays sunnites de la région s’engageront dans la course au nucléaire.
    - En 2013, vous avez salué la fermeté de la position française. Vos vues convergent-elles toujours ?
    - Le dialogue avec le gouvernement français est important et a été productif. Nous avons réussi à convaincre le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, et M. Audibert, d’imposer des exigences supplémentaires à l’accord intérimaire de novembre 2013. Avec la France, nous voyons les choses de la même façon. Nous avons les mêmes soupçons sur l’Iran, ses intentions au Moyen-Orient et la possibilité qu’il ne respecte pas l’accord. [...]
    - La critique par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de la politique iranienne de l’administration Obama devant le Congrès américain n’était-elle pas une erreur ?
    - M. Nétanyahou a senti qu’il était de son devoir d’exprimer sa position sur l’Iran. C’est injuste et irréaliste de demander à Israël de garder le silence sur une question aussi cruciale. Ce discours a été important, historique. Nous avons beaucoup de respect pour Barack Obama, Joe Biden [le vice-président] et John Kerry [le secrétaire d’Etat]. Ils sont les véritables amis d’Israël mais, entre amis, on peut avoir des différences. Les Etats-Unis ne vont pas abandonner leur ami. Nous poursuivons nos échanges avec l’équipe de négociateurs américains, de façon même plus intense qu’avant.
    - Le président Obama a critiqué votre absence d’alternative ?
    - Le fait de ne pas avoir d’alternative ne peut-être une excuse pour signer un mauvais accord. L’alternative est d’avoir un meilleur accord. C’est aux Iraniens de proposer une alternative. Ils ont grandement besoin de cet accord pour sortir leur économie du marasme.
    - Au-delà du nucléaire, M. Nétanyahou semble vouloir éviter un accord qui pourrait réhabiliter l’Iran comme puissance régionale…
    - C’est le bon sens. Les pays arabes disent que l’Iran est une menace, tout comme les Etats-Unis et la France. Qui peut ignorer que l’Iran est le premier financeur des groupes terroristes tels que le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique ? Téhéran utilise les groupes chiites au Liban, en Syrie, en Irak et aussi au Yémen pour dominer et déstabiliser le Moyen-Orient. S’il y a un accord, cela ne va pas cesser, au contraire. L’Iran sera plus fort et son économie aussi. Il aura les ressources pour financer les groupes terroristes et développer ses capacités balistiques. Le pays pourra accroître son influence contre Israël et les pays arabes. L’idée que l’Iran fait partie de la solution au Moyen-Orient est fausse. L’Iran fait partie du problème. [...]"


Israël

- Israël : Netanyahu prend ses fonctions et adoucit le ton, Murielle Paradon (RFI)
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150326-israel-netanyahu-premier-ministre-likoud-rivlin-iran-etats-unis/
   "« Nous tendons la main à nos voisins palestiniens en signe de paix, mais Israël doit rester fort » pour sa sécurité a prévenu Benyamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien fraîchement nommé a aussi évoqué ses relations tendues avec les Etats-Unis. « J’ai le plus grand respect pour nos alliés et amis américains mais nous continuerons d’œuvrer contre un accord sur l’Iran, qui met en danger notre pays ». A peine reconduit dans ses fonctions, Benyamin Netanyahu semble donc maintenir ses positions même s’il adopte un ton plus modéré. [...]"
- Nétanyahou en plein marchandage gouvernemental, Cyrille Louis (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/international/2015/03/25/01003-20150325ARTFIG00404-netanyahou-en-plein-marchandage-gouvernemental.php
   "[...] Le premier ministre, appelé à cette fonction pour la quatrième fois depuis 1996, dispose de 28 jours pour trouver un équilibre entre les attentes de ses différents partenaires. En cas de blocage, cette période pourra toutefois être prolongée jusqu'au 5 mai. L'exercice s'annonce délicat car une loi votée par la précédente Knesset limite à 18 le nombre de portefeuilles. Sans attendre d'être désigné, Benyamin Nétanyahou a fait connaître son intention de nommer Moshe Kahlon à la tête du ministère des Finances. Ce transfuge du Likoud, avec qui il entretient des relations exécrables, s'est rendu indispensable en remportant 10 sièges à la tête du parti Koulanou. Élu sur la promesse de lutter contre la vie chère et la crise du logement, il réclame des pouvoirs étendus pour réformer le secteur bancaire et lancer un vaste programme de construction immobilière.[...]"

- Benyamin Netanyahou s'excuse publiquement pour ses propos contre les Arabes israéliens (AFP)
http://www.20minutes.fr/monde/1569995-20150324-benyamin-netanyahou-excuse-publiquement-propos-contre-arabes-israeliens
   "Le Premier ministre israélien sortant Benyamin Netanyahou a présenté lundi ses excuses pour avoir dénoncé le «danger» de la mobilisation massive des Arabes israéliens aux élections législatives du 17 mars, qu'il a remportées. «Je sais que mes déclarations la semaine dernière ont offensé certains citoyens israéliens et des membres de la communauté des Arabes israéliens. Cela n'a jamais été mon intention. Je présente mes excuses pour cela», a dit Benyamin Netanyahou. Ces propos, tenus lors d'une rencontre avec des Arabes israéliens à Jérusalem, ont été diffusés par les télévisions.
    Quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote, Benyamin Netanyahou avait lancé un appel pour inciter les partisans du Likoud, son parti, à aller voter. «Le pouvoir de la droite est en danger. Les électeurs arabes arrivent en masse aux urnes. Les associations de gauche les amènent avec des autobus», avait-il dit. [...] Le président américain Barack Obama avait critiqué ces propos : «Ce genre de rhétorique est contraire à la plus pure tradition israélienne.» [...]"
- White House likes Netanyahu apology, State Dept. not so much (Times of Israel) - "While the White House on Monday appeared to accept Prime Minister Benjamin Netanyahu’s apology to the Israeli Arab community for comments he made during the recent election campaign, the US State Department said it wants to see actions, not words".
http://www.timesofisrael.com/white-house-likes-netanyahu-apology-state-dept-not-so-much/

- Plan for 1,500 homes in East Jerusalem reportedly frozen (Times of Israel) - "Ministries, Netanyahu’s office at odds over whether delay in Har Homa construction is politically motivated".
http://www.timesofisrael.com/plan-for-1500-homes-in-east-jerusalem-reportedly-frozen/

- Des hackers anti-Israël promettent un ‘Holocauste électronique’ (Times of Israel) - "Ils sont principalement des musulmans de Gaza, de Syrie et du Maroc et d’autres pays dans la région".
http://fr.timesofisrael.com/des-hackers-anti-israel-promettent-un-holocauste-electronique/

- AP proves the USA isn't a democracy (Elder of Ziyon) - "now we know the AP's rules of democracy: anyone who is "occupied" and anyone who is "dominated indirectly" must have voting rights or else the democracy is suspect. Obviously, these new criteria for democracy apply to Israel and only Israel. Because in the past century the US has occupied Japan, the Philippines, parts of Germany and Austria, much of Iraq, Haiti and many other territories".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/03/ap-proves-usa-isnt-democracy.html
   "An "analysis" from AP [Associated Press]:
   "Is Israel a democracy? The answer is not so straightforward, and it increasingly matters given the diplomatic fallout over hardliner Benjamin Netanyahu's re-election last week. The displeasure felt in some quarters over his win has placed front and center the world community's unwritten obligation to accept the results of a truly democratic vote." In other words, the people who can't stand that Israelis democratically elected a party they loathe want to pretend that the votes don't matter.
   "For Israel, the argument is especially piquant, because its claim to be the only true democracy in the Middle East has been key to its branding and its vitally important claim on U.S. military, diplomatic and financial support. Israel's elections, from campaign rules to vote counts, are indeed not suspect." Gee, thanks.
   "But with the occupation of the West Bank grinding on toward the half-century mark, and with Netanyahu's election-week suggestion that no change is imminent, hard questions arise. But among Israelis themselves, there is increasing angst over the fact that their country of 8 million people also controls some 2.5 million West Bank Palestinians who have no voting rights for its parliament." Who are these Israelis? The Ha'aretz crowd who are in a distinct minority!
   "If the 2 million Palestinians of Gaza — a territory dominated indirectly by Israel — were added to the equation, then together with the 2 million Arab citizens of "Israel proper" the Holy Land would be home to a population of some 12 million, equally divided between Arabs and Jews. Of the Arabs, only a third have voting rights. These are the "Israeli Arabs" who live in the areas that became Israel in the 1948-49 war, which established the country's borders." OK, now we know the AP's rules of democracy: anyone who is "occupied" and anyone who is "dominated indirectly" must have voting rights or else the democracy is suspect.
    Obviously, these new criteria for democracy apply to Israel and only Israel. Because in the past century the US has occupied Japan, the Philippines, parts of Germany and Austria, much of Iraq, Haiti and many other territories. That's over a hundred million people who were disenfranchised from voting in American elections at one time or another. The US economically dominates Canada. How come none of those countries were allowed to vote in US elections?
    It is even worse, because as I have shown, some 10 million US citizens are not allowed to vote in national elections. In Israel, every citizen can vote. If we apply consistent rules to AP's formulation of "democracy" then the US is anything but a democracy.
    But the point of AP's "analysis" is not to define democracy. it is to delegitimize Israel. And as with so many criticisms of Israel, it applies rules to Israel that simply don't apply anywhere else in the world. Unsuspecting readers do not know enough to compare Israel with other democracies who have controlled unincorporated territories and AP sure isn't going to mention it, because it is not interested in "analysis." The double standard towards the Jewish state is blatant. Too bad no AP reporters will analyze  their own racism."
- AP Assails Israel's Democracy (CAMERA) - "The legitimacy of other Western countries has not been called into question due to longstanding administration of territories. (After World War II, the U.S. occupied Japan --in fact, America still maintains military bases there-- but Japanese citizens never voted in American elections. But of course the idea that America is not necessarily or fully a democracy is a conceit of the fringe, not one promoted by the likes of AP or other mainstream, sober news outlets.)"
http://www.camera.org/index.asp?x_context=9999&x_article=2974


Gaza & Hamas

- En 2014, des groupes armés palestiniens ont tué des civils des deux camps (Amnesty International) - "Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien durant ce conflit, 13 civils palestiniens, dont 11 mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile a explosé à côté d’un supermarché, dans le camp – surpeuplé – de réfugiés d’al Shati (bande de Gaza) le 28 juillet 2014, premier jour de l’Aïd al Fitr. Les enfants jouaient dans la rue et achetaient des chips et des boissons sucrées au supermarché au moment de l’attaque. Si les Palestiniens ont affirmé que l’armée israélienne était responsable de cette attaque, un expert indépendant, spécialiste des munitions, ayant examiné les éléments de preuve disponibles pour le compte d’Amnesty International, a conclu que le projectile utilisé dans le cadre de cette attaque était une roquette palestinienne."
http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Lutte-contre-impunite/Actualites/En-2014-des-groupes-armes-palestiniens-ont-tue-des-civils-des-deux-camps-14656
http://jssnews.com/2015/03/26/amnesty-le-hamas-a-tue-des-enfants-palestiniens-qui-achetaient-des-chips-et-a-fait-croire-quisrael-etait-responsable/
   "Un document, intitulé Unlawful and deadly: Rocket and mortar attacks by Palestinian armed groups during the 2014 Gaza/Israel conflict, fournit des éléments montrant que plusieurs attaques lancées depuis la bande de Gaza constituaient des crimes de guerre. Six civils, dont un petit garçon de quatre ans, ont été tués en Israël dans le cadre d’attaques de ce type, au cours de ce conflit qui a duré cinquante jours. Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien, treize civils palestiniens, dont onze mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile tiré depuis la bande de Gaza s’est écrasé dans le village d’al Shati.
   «Des groupes armés palestiniens, dont la branche armée du Hamas, ont à maintes reprises lancé des attaques illégales durant ce conflit, tuant six civils et en blessant d’autres. En menant ces attaques, ils ont fait preuve d’une indifférence flagrante vis-à-vis du droit international humanitaire et des conséquences de leurs violations sur les civils, que ce soit en Israël ou dans la bande de Gaza», a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
    Toutes les roquettes utilisées par les groupes armés palestiniens sont des projectiles non guidés, avec lesquels on ne peut pas viser avec précision de cible spécifique ; recourir à ces armes est interdit par le droit international et leur utilisation constitue un crime de guerre. Les mortiers sont eux aussi des munitions imprécises et ne doivent jamais être utilisés pour attaquer des cibles militaires situées dans des zones civiles ou à proximité. [...]
   «Les groupes armés palestiniens doivent mettre fin à l’ensemble des attaques directes visant les civils et des attaques menées sans discrimination. Ils doivent aussi prendre toutes les précautions possibles afin de protéger les civils de la bande de Gaza des conséquences de ces attaques. Cela suppose d’adopter toutes les mesures qui s’imposent pour éviter de placer combattants et armes dans des zones densément peuplées ou à proximité», a déclaré Philip Luther.
    Selon les données des Nations unies, plus de 4 800 roquettes et 1 700 mortiers ont été tirés depuis Gaza vers Israël au cours de ce conflit. Sur ces milliers de roquettes et mortiers, environ 224 auraient atteint des zones résidentielles israéliennes, tandis que le Dôme de fer, le système de défense anti-missile israélien, en a intercepté de nombreux autres.
    Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien durant ce conflit, 13 civils palestiniens, dont 11 mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile a explosé à côté d’un supermarché, dans le camp – surpeuplé – de réfugiés d’al Shati (bande de Gaza) le 28 juillet 2014, premier jour de l’Aïd al Fitr. Les enfants jouaient dans la rue et achetaient des chips et des boissons sucrées au supermarché au moment de l’attaque. Si les Palestiniens ont affirmé que l’armée israélienne était responsable de cette attaque, un expert indépendant, spécialiste des munitions, ayant examiné les éléments de preuve disponibles pour le compte d’Amnesty International, a conclu que le projectile utilisé dans le cadre de cette attaque était une roquette palestinienne.
    Le rapport décrit en détail d’autres atteintes au droit international humanitaire commises par des groupes armés palestiniens durant le conflit, comme le fait de stocker des roquettes et d’autres munitions dans des immeubles civils, y compris des écoles administrées par les Nations unies, ainsi que des cas dans lesquels des groupes armés palestiniens ont lancé des attaques ou stocké des munitions très près de zones où se réfugiaient des centaines de civils déplacés. [...]"
- Gaza : Amnesty accuse le Hamas et le Jihad islamique de crimes de guerre (AFP)
http://fr.timesofisrael.com/gaza-amnesty-accuse-le-hamas-et-le-jihad-islamique-de-crimes-de-guerre/
   "Les groupes terroristes palestiniens se sont rendus coupables de « crimes de guerre » en tuant des civils non seulement israéliens mais palestiniens par des tirs de roquettes aveugles pendant la guerre de Gaza en 2014, dit Amnesty International jeudi. Dans deux précédents rapports, c’est Israël que l’organisation de défense des droits de l’Homme accusait de crimes de guerre. Son nouveau rapport est publié quelques jours seulement avant les premières plaintes pour crimes de guerre que la direction palestinienne prévoit de déposer devant la Cour pénale internationale contre des dirigeants israéliens le 1er avril.
   « Des groupes armés palestiniens, dont la branche armée du Hamas, ont à maintes reprises lancé des attaques illégales durant ce conflit, tuant six civils et en blessant d’autres. En menant ces attaques, ils ont fait preuve d’une indifférence flagrante vis-à-vis du droit humanitaire international », déclare Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, dans un communiqué accompagnant le rapport. Il faisait référence aux six civils israéliens, dont un petit garçon de 4 ans, tués lors du conflit par les tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza.
    L’imprécision des roquettes a aussi fait des victimes civiles palestiniennes, dit le rapport. C’est une roquette palestinienne qui a tué 13 civils palestiniens, dont 11 enfants, le 28 juillet 2014 dans le camp de réfugiés de Chati, près de la ville de Gaza, selon l’expertise d’un spécialiste indépendant des munitions mandaté par Amnesty. Des sources médicales palestiniennes avaient attribué l’attaque à Israël, qui avait démenti, l’armée affirmant qu’il s’agissait d’une « attaque ratée à la roquette ». [...]
    Le rapport d’Amnesty International reproche aussi aux groupes armés palestiniens d’avoir « stocké des roquettes et d’autres munitions dans des immeubles civils, y compris des écoles administrées par les Nations Unies. » [...]"
- Palestinian militants committed war crimes in Gaza, Amnesty report says (Haaretz) - "Palestinians apparently killed more civilians in Gaza than in Israel during last summer’s conflict, notes report".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.648902
- New Amnesty report minimizes Hamas war crimes - and bashes Israel (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/03/new-amnesty-report-minimizes-hamas-war.html
   "As happens after every Gaza war, Amnesty International released a single report about Hamas among its multiple anti-Israel reports to maintain the pretense of objectivity. But even in this report, which admits that Hamas engaged in war crimes for firing rockets both at Israel and at its own citizens, proves its anti-Israel - and pro-Hamas - bias. Even though the report unquestioningly states that Hamas shooting indiscriminate rockets at civilian areas are war crimes, it also accuses Israel of war crimes multiple times. [...]
    In fact, there were over 250 documented cases of Hamas rockets falling short in Gaza, causing unknown amounts of damage, injury and death. Amnesty, which is aware of the figure (since it references Israel's report on Hamas war crimes in other places) cannot be bothered to accurately state the amount of harm Hamas did to its own residents. [...]
    Moreover, there were other more specific reports of human shielding that Amnesty ignored. There were reports of Hamas actually firing at civilians who tried to leave their homes. There were multiple documented cases of terrorists working from within the houses of Gaza families making them all human shields. And IDF soldiers witnessed specific cases of Hamas terrorists literally dragging children with them in battle. [...]"

- Gaza women take up arms for next Israel war (The Times) - "All of Gaza’s fighting groups have female units"; "Some were engaged in direct combat, said Om Khadija, 24, a female fighter who manned an RPG and several rocket launchers during the two months of fighting last summer".
http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/middleeast/article4392084.ece
- Women fought for Hamas in Gaza war, too (Elder of Ziyon) - "Even if they weren't active combatants, it seems likely that some of the women killed in Gaza who are regarded as civilian were actually part of the terror infrastructure. Here's video of the ladies. I like how the standard terrorist ski masks aren't modest enough for them".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/03/women-fought-for-hamas-in-gaza-war-too.html

- L'armée israélienne s'entraîne pour la "guerre des tunnels" (i24) - "Les forces spéciales du corps du Génie ont amélioré leurs capacités de destruction des tunnels et leurs niveau de combat à l'intérieur de ces mêmes tunnels en faisant l'acquisition de matériel de communication sophistiqué qui fonctionne sous terre".
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/65352-150323-l-armee-israelienne-s-entraine-pour-la-guerre-des-tunnels

- Hamas newspaper asks if Jews really control the world economy. Guess the answer! (Elder of Ziyon) - "It starts off by saying that the Rothschilds are worth a trillion dollars, but some people say they are worth $500 trillion, more than seven times the value of the every other person and nation combined. We go on to read that the family was not only behind JFK's assassination, but also Abraham Lincoln's. They somehow manage to avoid being mentioned as the richest people in Forbes list, however. This may have to do with the fact that Jews own all the media worldwide. This is how Jews control everyone's minds. They even mention Wolf Blitzer".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/03/hamas-newspaper-asks-if-jews-really.html


Judée-Samarie

- Allègement des restrictions pour les Palestiniens de Cisjordanie (Times of Israel) - "L’armée veut éviter des affrontements, elle a accordé 10 000 permis d’entrée supplémentaires et effectue des exercices à grande échelle".
http://fr.timesofisrael.com/allegement-des-restrictions-pour-les-palestiniens-de-cisjordanie/


"Processus de paix"

- Resetting the Mideast Peace Process, David M. Weinberg (director of public affairs at the Begin-Sadat Center for Strategic Studies) - "In truth, Herzog was no more likely to bring about establishment of a full-fledged Palestinian state over the next two years than Netanyahu is. So it’s time for Israel to re-articulate its thinking about the process of achieving Israeli-Palestinian peace".
http://besacenter.org/perspectives-papers/resetting-the-mideast-peace-process/
   "Prime Minister Netanyahu activated a cacophony of global clucking and groaning by his statement late in the election campaign that he no longer viewed establishment of a Palestinian state as a realistic or possible path to peace in the near term. There would be no Israeli territorial withdrawals during his tenure, he said.
    While Netanyahu made these hawkish comments in the context of a last-ditch attempt to draw voters to Likud from the hard right, they nevertheless probably faithfully represent Netanyahu’s worldview and assessment of the situation.
    Netanyahu, like most Israelis, would prefer a two-state solution in order to bring clarity of borders, stability, and quality of life to Israelis and Palestinians. However, given the track record of Palestinian leaders who have consistently rejected good-faith and far-reaching Israeli peace offers, most Israelis do not believe that a realistic compromise with the Palestinians is in the offing. Two thirds of Israelis no longer see Mahmoud Abbas as a partner for peace, according to all polls.
    Moreover, under current circumstances Israeli withdrawals would likely lead to establishment of a second “Hamastan” in the West Bank (or worse, an ISIS type regime) – not to a stable and peaceful reality.
    So Netanyahu is accurately tapping into a mainstream, dominant Israeli mindset that is realistic and cautious. Indeed, if you factor out Israeli Arab and Haredi voters, one in every three Israeli voters opted for Likud.
    For good reasons (born of bitter experience), Israelis distrust Palestinian intentions; for very good reasons, Israelis are wary of the Islamic terrorist armies that have encamped on the Jewish state’s borders; and for crystal-clear reasons, Israelis are suspicious and resentful of the Obama White House.
    It has been this way ever since the Palestinian terrorist war against Israel of 2000-2004 (the second intifada); the rejection by Yasser Arafat and Mahmoud Abbas of sweeping Israeli peace proposals three times over the past 15 years; the emergence of Iranian-dominated enclaves on Israel’s northern and southern borders following Israel’s unilateral withdrawals from Lebanon and Gaza; and Obama’s decision to wedge “daylight” into US-Israel relations while sprinting towards strategic partnership with Israel’s arch-enemy, Iran.
    In truth, Herzog was no more likely to bring about establishment of a full-fledged Palestinian state over the next two years than Netanyahu is.
    So it’s time for Israel to re-articulate its thinking about the process of achieving Israeli-Palestinian peace. Netanyahu should capitalize on his sweeping victory to reset the diplomatic table by outlining a pragmatic process that Israel can participate in, and to draw clear Israeli red lines as to acceptable contours of a solution.
    Doing so is especially urgent since Israel is already facing a renewed international campaign for West Bank withdrawals. The Obama administration is not-so-subtly threatening to throw its support behind a new United Nations Security Council resolution recognizing Palestinian independence and demanding rapid withdrawal to the 1967 lines (with some itsy-bitsy possible land swaps mentioned as a sop to Israel).
    And Obama is likely to revert to his infamous May 2011 “winds of change” speech, in which he demanded that first Israel withdraw – a “full and phased withdrawal of Israeli military forces” to allow for “a sovereign and contiguous Palestinian state” – and only then hash out Jerusalem and refugee issues with the PA.
    This, of course, would mean continuation of the conflict and no real Palestinian recognition of Israel’s right to exist. It would simply provide another opportunity for Palestinians to swarm the 1949/1967 lines and to ramp up BDS and law fare efforts until Israel commits suicide through refugee “return” or the division of Jerusalem. The Palestinians could also interpret administration distancing from Israel as an invitation to violence. And Obama could use the violence not only to heighten pressure on Israel but to cut off the American arms pipeline. [...]
    So the pressure is on, and Israel must respond intelligently. Here are some guidelines and red lines that the fourth Netanyahu administration could adopt:
    * Not prejudging the outcome of negotiations: Remember this mantra? It was a staple of regional peace diplomacy for decades, and among other things, it meant that a two-state solution was a possible, but not a definite, outcome of a process of direct negotiations between the parties. Thus, establishment of a Palestinian state couldn’t be rejected as a possible solution, but it couldn’t be defined in advance as the only possible endgame of talks. Israel should insist on an open-ended process. Perhaps the parties themselves and the international community will yet find different solutions more workable, and even more attractive, as time goes on?
    * Regional solutions: Unconventional alternatives to the struggling two-state paradigm must be on the table, including: a Palestinian-Jordanian federation; shared sovereignty with Israel in the West Bank; a three- or four-way land swap involving Egypt and Jordan; and, possibly, a combination of all these approaches. The major Western powers must be willing to drive serious exploration of such alternatives. Arab states too must be willing take responsibility for solving the Israeli-Palestinian conflict and consider investment of tangible resources in “regional” solutions.
    * Performance-based process: Remember the “Road Map” articulated by the Bush W. administration? It was a path forward based wisely on incrementalism and reciprocity. It outlined staged moves towards peace by both sides. It sought to create provisional arrangements in the West Bank at each stage, allowing for verification and, if necessary, pauses, in the process if the parties shirked their responsibilities. Israel should insist again on such a guarded, incremental approach. [...]
    * Finality: Israel should demand up front a Palestinian letter stipulating that the Palestinian Authority recognizes that the purpose of negotiations is the termination of all claims between the parties, and that any agreement will have to contain an “end-of-conflict” declaration. Nothing less. Netanyahu should drive home this point: Only a crystal clear message from the Palestinians that the conflict is permanently and fully over might merit the ceding of territory by Israel.
    * Gaza: Israel should stipulate that implementation of any accord that might be reached with the Palestinian Authority will be contingent on extension of the accord to Gaza, which means that Hamas will have to be sidelined or sign-on to an eventual deal. Israel should not be in the business of birthing two Palestinian states. [...]
    * Diplomatic armistice: Israel has no reason to negotiate with, or consider making concessions to, the Palestinians as long as the PA is waging diplomatic warfare against Israel at the International Criminal Court and UN institutions. A complete armistice in this regard must be declared by the PA as a precondition for new peace talks. [...]"


Iran

- L’Iran, allié envahissant de Damas, Benjamin Barthe (Le Monde) - "La peur de perdre son allié, passerelle indispensable vers le Hezbollah, la pièce maîtresse de sa stratégie de dissuasion à l’égard d’Israël, a poussé Téhéran à s’impliquer massivement. Dans le pire des cas, la République islamique pourrait sacrifier Bachar Al-Assad. Mais elle ne laissera jamais la Syrie sortir de son orbite".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/03/24/l-iran-allie-envahissant-de-damas_4599987_3218.html
   "[...] Quatre ans après le début de la guerre en Syrie, le niveau d’implication de l’Iran dans les affaires du régime Assad n’a jamais été aussi élevé. L’alliance entre Damas et Téhéran a été scellée en 1979, au lendemain de la révolution iranienne, sur la base de leur hostilité commune au régime baasiste irakien et à Israël. En février, le général Ghassem Soleimani, le chef de la force Al-Qods, la branche extérieure des pasdarans, s’est rendu dans la province de Deraa, dans le sud du pays. Dans l’offensive lancée ce mois-là contre les positions rebelles autour de Deraa, les paramilitaires chiites patronnés par Téhéran ont eu, de l’avis de tous les observateurs, un rôle sans précédent. Les Libanais du Hezbollah, mais aussi les Irakiens et les Afghans, rassemblés en milices calquées sur le modèle des bassidjis, le bras répressif des ayatollahs, ont opéré non pas tant comme supplétifs des forces régulières syriennes que comme leur quasi-substitut.
   « Nous sommes confrontés à une occupation iranienne, accuse le major Essam Al-Rayyès, porte-parole de la rébellion syrienne pour le front sud. Le régime Assad est passé du statut d’allié à celui d’agent de Téhéran. » Deux hauts gradés des pasdarans, Abbas Abdollahi et Ali Soltan-Morad, ont été tués dans les premiers jours de l’attaque contre Deraa, ainsi que plusieurs dizaines de miliciens, ce qui a contribué à la décision de suspendre cette opération, à l’évidence mal préparée. Les rebelles, qui se sont emparés des cadavres des deux Iraniens, les ont identifiés grâce à leurs papiers et aux données stockées sur leur téléphone cellulaire. Dans la débâcle des forces loyalistes, une dizaine de soldats syriens, accusés de collaboration avec les rebelles, ont également été exécutés. « C’était une manière de faire comprendre à l’armée syrienne qu’elle ne peut pas protester contre sa mise sous tutelle iranienne », estime le major Al-Rayyès.
    Un reportage tourné par la deuxième chaîne irakienne dans la localité de Naamer, au nord de Deraa, atteste de la participation de chiites irakiens aux combats. Les miliciens, interviewés sur fond de rafales d’armes automatiques, justifient leur présence en Syrie par la nécessité de défendre le mausolée chiite de Sayeda Zeïnab, dans la banlieue de Damas, et de combattre « les terroristes de l’Etat islamique et du Front Al-Nosra alliés à Israël », dont ils croient deviner les lueurs, à l’horizon. [...]
    L’ingérence iranienne est à ce point voyante qu’elle génère un début de malaise parmi les soutiens du régime. D’après un médiateur occidental, présent en Syrie et en contact avec les deux camps, la gêne est notamment palpable au sein de l’armée. « Les hauts gradés supportent de plus en plus mal les interférences de leurs homologues iraniens, explique un opposant à qui le médiateur s’est confié. Dans la région d’Alep, les militaires voudraient concentrer leurs forces sur Handarat, un village clé dans leur stratégie d’encerclement des rebelles. Mais les pasdarans s’y opposent, en insistant sur la nécessité de lever d’abord le siège de Nubul et Zahra, deux villages chiites au nord d’Alep. » [...]
    Le pacte entre Damas et Téhéran s’est resserré dans les années 2000, après l’accession de Bachar Al-Assad au pouvoir. C’est à cette époque que l’entrisme iranien a commencé à faire grincer des dents. Le processus s’est accéléré après le début de la révolution, en 2011. Deux ans plus tard, Mehdi Taëb, un religieux iranien, proche d’Ali Khamenei, le Guide suprême, se félicitait que la Syrie soit devenue « la 35e province d’Iran ». La peur de perdre son allié, passerelle indispensable vers le Hezbollah, la pièce maîtresse de sa stratégie de dissuasion à l’égard d’Israël, a poussé Téhéran à s’impliquer massivement. Dans le pire des cas, la République islamique pourrait sacrifier Bachar Al-Assad. Mais elle ne laissera jamais la Syrie sortir de son orbite."

- Nouvelles discussions à Lausanne pour un accord sur le nucléaire iranien, Yves-Michel Riols (Le Monde) - "sans garanties que ce programme [de recherche et développement nucléaire] ne serve pas à mettre au point des centrifugeuses plus puissantes – qui permettent d’enrichir l’uranium – l’ensemble du dispositif sur l’enrichissement ne sera « qu’un coup d’épée dans l’eau ». Or, sur cette question, « les Iraniens ne lâchent rien »".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/03/26/nouvelles-discussions-a-lausanne-pour-un-accord-sur-le-nucleaire-iranien_4601853_3218.html
   "Les ultimes tractations sur le nucléaire iranien devaient s’ouvrir, jeudi 26 mars, à Lausanne, en Suisse, pour tenter de parvenir à un accord entre l’Iran et les pays du « P5 + 1 » (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) avant la date butoir du 31 mars. Il reste trois principaux points de blocages à surmonter.
    - La durée d’un accord
    Pour s’assurer que l’Iran respecte ses engagements et renonce à acquérir la bombe atomique, les Occidentaux exigent la mise en place d’un régime de surveillance renforcé sur une longue période pour maintenir « sous cloche » le programme nucléaire iranien. Les Etats-Unis réclament une durée à « deux chiffres », d’environ dix ans.
    De son côté, la France plaide pour un cycle plus long : vingt-cinq ans au total, découpé en deux phases. Pendant quinze ans, le programme nucléaire iranien serait bridé pour s’assurer que le « breakout », c’est-à-dire le temps nécessaire pour produire assez d’uranium enrichi pour se doter d’une arme atomique, soit au moins d’un an. L’objectif étant de permettre aux Occidentaux de réagir si l’Iran décidait de se lancer dans une course à la bombe.
    Après cette étape, des inspections intrusives seraient maintenues pendant encore dix ans pour vérifier que la filière militaire a bien été démantelée. Concernant les vingt-cinq ans, concède un négociateur européen, « tout le monde n’est pas d’accord », notamment les Américains pour lesquels un tel délai est un « objectif souhaitable », mais pas forcément une exigence. En revanche, une telle durée est inacceptable pour les Iraniens. Téhéran demande que ces inspections, perçues comme humiliantes, soient levées rapidement, après environ cinq ans.
    - Le programme de recherche
    Un autre contentieux porte sur le programme de recherche et de développement (R&D) nucléaire iranien. C’est un sujet « critique », assure une source européenne, car sans garanties que ce programme ne serve pas à mettre au point des centrifugeuses plus puissantes – qui permettent d’enrichir l’uranium – l’ensemble du dispositif sur l’enrichissement ne sera « qu’un coup d’épée dans l’eau ». Or, sur cette question, dit-il, « les Iraniens ne lâchent rien ».
    Pour l’instant, l’Iran dispose de près de 20 000 centrifugeuses, dont la moitié en activité. Le compromis envisagé limiterait leur nombre à environ 6 500. Mais les Occidentaux redoutent que les Iraniens mettent au point des machines plus performantes dans le cadre de leur programme de R&D, d’où leur volonté de l’encadrer.
    Ce qui suppose, notamment, que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le « gendarme » de l’ONU en matière de prolifération nucléaire, puisse avoir un accès illimité à tous les sites et chercheurs impliqués dans le programme nucléaire. Une demande que les Iraniens ont toujours refusée.
    - Les sanctions internationales
    Du côté iranien, les négociations achoppent sur le rythme et la portée d’une levée des sanctions internationales qui étouffent l’économie du pays. Téhéran réclame l’annulation, et non la seule suspension, de l’ensemble des sanctions, mises en place par les Etats-Unis, l’Union européenne et les Nations unies (ONU), en cas d’accord. Les Européens et les Américains sont disposés à supprimer rapidement les sanctions commerciales qui concernent des secteurs vitaux, comme les hydrocarbures et la finance. Mais ils rechignent à lever les quatre résolutions adoptées, de 2006 à 2010, par le Conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran, qui portent sur les activités de prolifération nucléaire. Or, tant qu’elles restent en vigueur, l’Iran estime que le pays continuera à être traité comme un paria, alors même qu’il aura conclu un accord avec les grandes puissances.
    Dans l’immédiat, souligne un diplomate européen, « il n’est pas question » de toucher aux sanctions de l’ONU avant d’obtenir des assurances sur l’absence de toute dimension militaire du programme nucléaire en Iran. En tout état de cause, juge un négociateur, elles ne pourront pas être levées sans le feu vert de l’AIEA, une procédure qui pourrait prendre plusieurs années."


USA

- Obama Tries to Invent Whatever Excuse He Can to Break with Israel, Elliott Abrams (senior fellow for Middle Eastern studies at the Council on Foreign Relations) - "What’s happening here is not a reasonable U.S. reaction to what Netanyahu said, but an effort by Obama to find some excuse, any excuse, to change our policy toward Israel".
http://www.nationalreview.com/article/415791/obama-tries-invent-whatever-excuse-he-can-break-israel-elliott-abrams
   "The man who leapt to congratulate election winners such as Vladimir Putin has had a markedly different attitude toward Israel’s newly elected leader, Benjamin Netanyahu. After delaying a congratulatory phone call this past week, Obama then used the call to lecture Netanyahu and threaten a change in U.S.-Israel relations.
    First, the lecture. The New York Times reported yesterday that Obama gave "a strongly worded lecture [to] Mr. Netanyahu about an Election Day Facebook posting in which the Israeli leader warned that Arab voters were going to the polls “in droves,” an assertion widely interpreted as an attempt to suppress the Arab vote. “We indicated that that kind of rhetoric was contrary to what is the best of Israel’s traditions — that although Israel was founded based on the historic Jewish homeland and the need to have a Jewish homeland, Israeli democracy has been premised on everybody in the country being treated equally and fairly,” Mr. Obama said. “If that is lost, then I think that not only does it give ammunition to folks who don’t believe in a Jewish state, but it also, I think, starts to erode the meaning of democracy in the country”."
    It is quite obvious that Netanyahu made no effort whatsoever to “suppress the Arab vote,” nor could he, and if the New York Times and Obama believe that, it is simply more proof that they are awash in ignorance and prejudice about Israel. Netanyahu’s remark was meant to get his own voters to the polls, which was clear in the words he used: He warned about leftist parties and NGOs getting their turnout up and was telling his voters they had better match it. Obama’s lecturing Israel, the region’s only real democracy, two days after a totally free election, is quite amazing — considering that in June 2009, for example, he stayed dead silent while the ayatollahs crushed the Green Movement and its demands for democracy in Iran. Many people consider Netanyahu’s remark unwise or offensive for various reasons, but the Obama interpretation is illogical and indefensible.
    The lecture continued, the Times tells us, getting to Netanyahu’s opposition to establishment of a Palestinian state “today” — Netanyahu’s word — or during his premiership. Here’s what Obama said: "We can’t just in perpetuity maintain the status quo, expand settlements — that’s not a recipe for stability in the region. . . . We take him at his word that it wouldn’t happen during his prime ministership, and so that’s why we’ve got to evaluate what other options are available to make sure that we don’t see a chaotic situation in the region."
    These comments are equally indefensible. First, we see here again the old, discredited idea that the Israeli–Palestinian conflict — not terrorism, not the Iranian nuclear-weapons program, not war in Syria, not ISIS — is central to the region’s problems. If there is no progress on this one front, Obama warns, we can be certain there will be “a chaotic situation in the region.” Why would that be? Because the status quo is “unsustainable,” I guess. That “status quo” has been sustained for a remarkable 48 years since the 1967 war, so exactly why it is all of a sudden unsustainable is mysterious.
    Netanyahu’s position on Palestinian statehood is shared by the vast majority of Israelis — by those on the left and right, and by many who voted against him. It’s the ultimate goal, but it isn’t possible any time soon. PLO chairman Mahmoud Abbas rejected the Israeli offer in 2008 that would have given him 96 percent of the West Bank, some Israeli land to make up for that missing 4 percent (which is home to major Israeli settlements), and shared sovereignty over Jerusalem. If he rejected that offer, he will reject them all. They will never get better than that. Abbas will never sign any final peace agreement and is not viewed by Israelis as a serious partner for peace.
    Moreover, an agreement that pulls the IDF out of the West Bank right now, with ISIS and Hezbollah and Iranian troops roaming around Syria, is a formula for war and terror in Jordan and Israel. So when Netanyahu says there can be no deal today or during the next few years, he is describing a reality widely understood in the region, not just in Israel. Perhaps Obama does not understand it, but if so, he isn’t trying very hard.
    Note also his remark about how Netanyahu is “expanding settlements.” Israel’s Central Bureau of Statistics just reported a 52 percent drop in housing starts in the West Bank in 2014 versus 2013. Settlements have grown a lot less in Netanyahu’s years in power than in those of his two predecessors, Sharon and Olmert. Moreover, under Netanyahu the growth in settlement population has been mostly in the major blocks. Though population in those blocks may be growing, they are not expanding physically nor are new settlements being started, so the “peace map” is not changing. It’s simply untrue, as Obama seems to imply, that settlements are expanding physically and gobbling up the future Palestinian state.
    Once upon a time — actually, in 2009 — Netanyahu bowed to U.S. pressure and imposed a ten-month moratorium on construction in the settlements. Hillary Clinton, secretary of state back then, praised this move as “unprecedented.” It did not bring Abbas to the negotiating table, and it seems Obama has just plain forgotten about it. It would contradict his narrative that Netanyahu doesn’t want peace and must be punished. That narrative is crucial to his threat that, in response to Netanyahu, the U.S. might stop defending Israel from vicious attacks in the United Nations, and look to “other options.”
    What’s happening here is not a reasonable U.S. reaction to what Netanyahu said, but an effort by Obama to find some excuse, any excuse, to change our policy toward Israel. Republicans will fight such a change. But the coming weeks and months may be a test of Israel’s self-proclaimed supporters in the Democratic party, among them Hillary Clinton. Will they let Obama get away with abandoning Israel like this?"


Monde

- Le grand exode des Ouïgours, Brice Pedroletti (Le Monde) - La Chine réprime violemment le séparatisme musulman au Xinhiang, discrimine les Ouïgours, bride leur liberté religieuse, et promeut une "colonisation" du territoire par l'ethnie Han. Pourtant, nous n'entendons quasiment jamais parler de ce conflit et de ce déni de l'auto-détermination des Ouïgours... alors que les Palestiniens (pourtant environ deux fois moins nombreux et détenteurs d'une autonomie politique), continuent de faire régulièrement la une médiatique. Pour quelle raison ?
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/03/25/le-grand-exode-des-ouigours_4600809_3216.html
   "[...] Turcophones et musulmans, les dix millions d’Ouïgours vivant en Chine dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, aux confins de l’Asie centrale, rejettent de plus en plus la férule de Pékin. [...]
    La flambée de violence de ces dernières années au Xinjiang, la répression brutale et souvent aveugle, des mesures de plus en plus intrusives dans le domaine religieux, ont poussé au départ un nombre croissant de personnes. « Certains de ceux qui fuient sont motivés par des raisons religieuses : les restrictions contre la pratique de l’islam sont telles que pour être un bon musulman, ils considèrent qu’il n’y a pas d’autre solution », rapporte Nicholas Bequelin, de Human Rights Watch à Hongkong.
    Selon l’ONG UHRP, plus de 450 individus ont trouvé la mort au Xinjiang en 2014, dont la moitié sont comptabilisés comme des « perpétrateurs » d’attaques tués par les forces spéciales chinoises. Ces at
taques, souvent artisanales, sont lancées contre des commissariats, des officiels ouïgours ou des civils chinois han (l’ethnie majoritaire). Certaines sont bien d’inspiration djihadiste : ainsi, un attentat contre un marché à Urumqi a fait trente-neuf morts, majoritairement han, le 22 mai 2014. Mais, lors d’un autre incident largement étouffé par la censure, le 28 juillet 2014 à Yarkand, cinquante-neuf « terroristes » présumés ont été tués par la police lors d’une attaque qui aurait fait trente-sept morts parmi des civils han. Les ONG dénoncent l’usage extrajudiciaire de la force létale, et des bavures, notamment lors de perquisitions par la police dans des familles, pour confisquer du matériel religieux. [...]"


Histoire


- Countering the anti-Israel narrative, David Harounoff (Tribune Magazine) - "Israel’s pre-emptive strike against the armies of Egypt, Syria and Jordan led to its acquisition of territories that today are viewed by many as the core of the conflict, eliding the fact that Arab hatred of Israel long preceded its occupation of the West Bank. Stein highlights repeated offers by Israeli leaders to withdraw in exchange for a peace treaty".
http://www.tribunemagazine.org/2015/03/countering-the-anti-israel-narrative/
   "Why does the Jewish state get such a bad press? It remains the subject of more hostile United Nations resolutions than any other state. There are growing calls for its economy and institutions to be boycotted. Its legitimacy is challenged. And it remains the only entity on earth whose population is threatened with extinction. Israeli policy is even blamed for the upsurge in anti-Semitic terror attacks in Europe.
    Its occupation of the West Bank in 1967, with its captive Palestinian population, is seen as the nub of the problem. Were that to cease, Israel would be welcomed back to the comity of nations. Or so conventional wisdom dictates.
    Leslie Stein, professor at Macquarie University in Sydney, in this lucid, learned and authoritative study of modern Israel, debunks the contention that the searing Arab-Israeli conflict is premised over conflicting territorial claims. This misconception did not exist prior to 1967 when Israel was viewed as the beleaguered darling of liberal and left wing opinion.
    The UN Special Commission on Palestine proposed partition into Jewish and Arab states because it found a unitary state unviable. Jewish and Arab interests were so irreconcilable that civil war would ensue. The Jews accepted partition, the Arabs not only rejected it but amassed armies from Egypt, Syria, Jordan, Iraq and elsewhere to destroy it. Yigal Yadin, the Israeli Chief of Staff at the time put the odds of Israeli survival in 1947 as no higher than 50 per cent.
    The Palestinian Arab position found little support outside the Middle East. Not because they were voiceless. Far from it. The de facto Palestinian leader, Haj Amin el-Husseini, was an ardent anti-Semite who spent the war years as a guest of the Nazis in Berlin. He established the Muslim SS Division known as the Handschar Brigade, which wiped out most of Bosnian Jewry and beseeched his Nazi hosts to extend their solution of the Jewish problem to Palestinian Jewry. Even after the Israeli victory in 1948, el-Husseini told al Sarah: “Arabs will continue fighting until the Zionists were annihilated and the whole of Palestine becomes a purely Arab state.” Some 730,000 Palestinian Arabs became refugees following the 1948 war. Jacob Malek, the Soviet delegate to the UN blamed the refugee problem on the Arab states who sought militarily to scuttle the UN partition resolution by force of arms and with genocidal intent.
    Professor Stein takes up the narrative from the outset of the 1967 war. Egypt’s Gamal Abdel Nasser instructed the UN Emergency Force to withdraw from its position between Rafah and Eilat. The UN willingly complied. Nasser then threatened to close the Straits of Tiran to Israeli shipping, explaining that the Straits were not the problem, the very existence of Israel was. Simultaneously, the Cairo-based Voice of the Arabs called for total war and the “final extermination of the Zionist existence”.
    The PLO leader Ahmed Shukeiri was even more explicit when asked what plans he had for the Jews: “Those who survive will remain in Palestine, but I estimate that none will survive.”
    Israel’s pre-emptive strike against the armies of Egypt, Syria and Jordan led to its acquisition of territories that today are viewed by many as the core of the conflict, eliding the fact that Arab hatred of Israel long preceded its occupation of the West Bank. Stein highlights repeated offers by Israeli leaders to withdraw in exchange for a peace treaty.
    Following David Ben-Gurion’s pronouncement that if he had to choose between a small Israel without territories but with peace or a greater Israel without peace, he would choose the former, the Israeli Cabinet voted 11-1 in to offering its neighbours withdrawal from all newly acquired lands in exchange for peace treaties. The Arab world responded in unison at their Khartoum summit that there would be no recognition, negotiation nor peace with Israel.
    Anwar Sadat was the first Arab leader to break with decades of rejectionism. Following the 1973 Yom Kippur he acknowledged Israel’s right to exist, signed a peace treaty and regained the entire Sinai Peninsula. Sadly, the Palestinian leadership did not emulate Sadat’s policy of co-existence. The Palestine Liberation Organisation vowed to assassinate any Arab leader who sought peace with Israel. Israeli schools in Kiryat Shemoneh and Maalot were deliberately targeted, leaving scores of children dead or maimed.
    Professor Stein contends that even after the PLO was recognised by Israeli Prime Minister Yitzhak Rabin as the representative of the Palestinian people at the White House in September 1993, Arafat delivered an incendiary speech at a Johannesburg Mosque comparing his purported agreement to the ‘Oslo Accords’ with the 10 year treaty Mohammed concluded with the Quraish tribe, which he subsequently abrogated and vanquished.
    The author vividly recounts the efforts made by Rabin’s successors, Ehud Barak and Ehud Olmert in attempting to reach a deal.  Barak in 2000 offered 97% of the West Bank with reciprocal exchanges of Israeli land together with joint sovereignty over Jerusalem. Ehud Olmert in 2008 made a like offer in 2008; the Palestinian side rejected both. Arafat and his successor Mahmoud Abbas appeared constrained by declarations such as that of the Imam of Jerus­alem’s al Aqsa Mosque who stated that “any agreement that allows for Israel’s continued existence is treasonable”.
    With Hamas, whose charter openly calls for the killing of all Jews, to its south and Hezbollah, whose deranged manifesto calls for “open war until Israel is eliminated and until the death of the last Jew on earth” to its north, it’s not difficult to understand the “paranoia” Israelis feel about security. Had six million Israeli Jews suddenly converted to Islam, I wonder whether the likes of George Galloway would pursue their obsessive hatred toward Israel.
    Stein chronicles Israel’s wars and con­flicts, but also vividly portrays its achievements. Despite threats to its sur­vival, its adherence to liberal-democratic ideals re­mains intact. Despite its size, its lit­erary figures and scientists are regular recipients of Nobel Prizes. It boasts the highest density of start-up companies in the world with more listed on the New York NASDAQ exchange than all of Europe. This is an invaluable study of this intriguing nation."
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