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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 21:52

France

- Statut des juifs de 1940 en France: découverte du texte original, durci par Pétain (Les Echos.fr) - Serge Klarsfeld : "Le principal argument des défenseurs de Pétain était de dire qu'il avait protégé les juifs français. Cet argument tombe" ; "Le statut des Juifs est une mesure spécifiquement française, spontanée. Les Allemands n'avaient pas demandé à la France de Vichy de prendre ce statut". Voir aussi ce reportage vidéo (2mn02).
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/france/afp_00286051-statut-des-juifs-de-1940-en-france--decouverte-du-texte-original---durci-par-petain.htm
   "Le document original de l'Etat français établissant un statut des juifs en octobre 1940, annoté de la main du maréchal Philippe Pétain qui durcit ces mesures antisémites, a été récemment découvert et authentifié, a annoncé dimanche à l'AFP l'avocat Serge Klarsfeld. Il a été remis au Mémorial de la Shoah à Paris par un donateur anonyme, a précisé l'avocat, connu comme chasseur d'anciens nazis et fondateur de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France.
    Le document, inédit, porte les annotations de Philippe Pétain, faites au crayon, qui en "remanient profondément" la nature, selon Me Klarsfeld. Déjà "extrêmement antisémite", le texte, une fois réécrit par le chef du régime de Vichy (centre de la France, où le gouvernement s'était installé pendant l'occupation allemande), le devient encore davantage. Selon l'avocat et son fils Arno, qui a comparé l'écriture avec celle d'autres textes manuscrits du maréchal Pétain, il ne fait "aucun doute" que les annotations sont bien de lui.
    "La découverte de ce projet est fondamentale. Il s'agit d'un document établissant le rôle déterminant de Pétain dans la rédaction de ce statut et dans le sens le plus agressif, révélant ainsi le profond antisémitisme" du chef de l'Etat français, explique Me Klarsfeld. Ce sont désormais tous les juifs qui sont visés, qu'ils soient étrangers ou français. Alors que le projet initial prévoyait d'épargner "les descendants de juifs nés français ou naturalisés avant 1860", le maréchal décide en effet de rayer cette mention.
    Le champ d'exclusion des juifs est également considérablement élargi. La justice et l'enseignement leur seront désormais totalement fermés. De plus, ils ne pourront plus être élus. "Le principal argument des défenseurs de Pétain était de dire qu'il avait protégé les juifs français. Cet argument tombe", affirme Serge Klarsfeld.
    Jusqu'ici, les historiens ne pouvaient se référer qu'à un seul témoignage, en ce qui concerne Pétain et le statut des Juifs, celui de l'ancien ministre des Affaires étrangères de Vichy, Paul Baudouin. Dans un livre publié en 1946, ce dernier écrivait que lors du conseil des ministres du 1er octobre 1940, le gouvernement avait étudié "pendant deux heures le statut des Israélites. C'est le maréchal qui se montre le plus sévère. Il insiste en particulier pour que la justice et l'enseignement ne contiennent aucun Juif".
    "Le témoignage de Baudouin était formel, mais on pouvait le mettre en doute. Maintenant, on a la preuve définitive que le statut des Juifs relève de la volonté personnelle du maréchal Pétain, souligne M. Klarsfeld.  Le statut des Juifs est une mesure spécifiquement française, spontanée. Les Allemands n'avaient pas demandé à la France de Vichy de prendre ce statut. Mais il y a eu une concurrence entre l'antisémitisme français et l'antisémitisme allemand"."
- Commentaires dégueulasses sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2010/10/03/decouverte-du-texte-original-etablissant-un-statut-pour-les-juifs-en-1940_1419641_3224.html
- Dubonsens (10h44)
   "Ce qui doit nous faire comprendre qu'il faut favoriser Israël vis-à-vis des Palestiniens, n'est-ce pas ?"
- trop beau ? (11h58)
   "Il faut que d'autres experts se penche dessus pour établir la véracité de ce document car on se souvient des fameux carnets d'Hitler miraculeusement retrouvés et qui n'étaient qu'un faux… [...] Il faut que ce document soit mis entre les mains de spécialistes avérés pour se faire une opinion définitive car pour l'instant tout cela est bien trop en phase avec les découvreurs."
- Jean-Robert VELVETH (16h52)
   "[...] On n'a guère entendu, cependant, la famille Klarsfeld sur ce qu'elle pense de "la fabrique de bons français" et de la chasse aux Roms telle qu'elle ressort de la circulaire d'août 2010..."
- Rochefort (20h00)
   "Il me semble qu'il serait plus utile aujourd'hui de s'occuper des gens ou des communautés en souffrance, les exclus de toute sorte, les Roms par exemple, plutôt que ressasser de vieilles histoires, toujours les mêmes qu'on n'est pas en risque d'oublier puisqu'il n'y a pas un jour qui passe sans qu'on nous rebatte les oreilles avec ça. Passons une fois pour toutes à autre chose."


Processus de paix

- Obama durcit encore le ton, Claire Dana-Picard (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/10/obama-durcit-encore-le-ton/
   "L’administration américaine se montre de plus en plus pressante [...] face au refus israélien de renouveler pour deux mois supplémentaires le gel de la construction en Judée-Samarie. Les Américains auraient en effet indiqué que si Netanyahou ne se pliait pas à leurs exigences, ils pourraient ne prendre aucun nouvel engagement par écrit concernant les dispositifs de sécurité prévus à l’avenir et proposer en revanche de nouvelles garanties aux Palestiniens.
    Dans la lettre qu’Obama adresserait alors à l’AP, selon ce nouveau scénario, le président américain pourrait alors déclarer que "l’Etat palestinien doit voir le jour dans les frontières de 1967". Cela irait [...] à l’encontre de la lettre envoyée en 2004 par le président Bush à Ariel Sharon, alors Premier ministre, dans laquelle il avait souligné qu’il fallait tenir compte des concentrations de population juive installées dans cette région. [...]"

- L'AP menace encore, Herb Keinon & Khaled Abu Toameh (JP) - "Nétanyahou estime que malgré les efforts israéliens destinés à encourager une reprise des négociations de paix, les Palestiniens n'ont fait que "durcir leurs positions"."
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1285753956064&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'Autorité palestinienne (AP) a averti, samedi soir, que les négociations directes seraient suspendues si l'Etat hébreu ne cessait pas immédiatement les constructions dans les implantations. Tout en précisant qu'il ne s'agissait pas nécessairement d'une décision définitive du leadership palestinien, ce dernier poursuit les échanges avec l'administration américaine afin de trouver une "solution créative" à l'impasse actuelle des pourparlers.
    Suite aux déclarations palestiniennes, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a publié un communiqué dans lequel il appelle le chef de l'AP, Mahmoud Abbas, à poursuivre les négociations dans l'espoir de conclure un "accord historique" d'ici un an. "La seule manière de conclure un accord historique entre deux peuples est de s'asseoir à la table des négociations et de ne pas la quitter", a déclaré le chef du gouvernement. "Les Palestiniens ont participé à des pourparlers de paix avec les gouvernements israéliens successifs pendant les 17 dernières années, alors que les constructions en Judée-Samarie se poursuivaient… J'espère qu'ils ne tourneront pas leurs dos à la paix maintenant", a-t-il poursuivi.
    Vendredi, alors que Netanyahou annonçait la construction de 1 200 nouvelles unités de logement en Judée-Samarie, pendant l'année à venir, il a déclaré, lors d'une réunion à huis clos : "Tout le monde sait que les prochaines constructions resteront limitées et n'auront aucun impact sur le processus de paix." Ce chiffre de 1 200 correspond aux constructions approuvées et entamées pendant le moratoire de dix mois. Il s'agit d'une quantité moins importante que le nombre de projets immobiliers entrepris sous le précédent gouvernement d'Ehoud Olmert. Le Premier ministre estime, par ailleurs, que malgré les efforts israéliens destinés à encourager une reprise des négociations de paix, les Palestiniens n'ont fait que "durcir leurs positions".
    Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, également très impliqué dans les pourparlers, a exhorté, à son tour, l'Autorité palestinienne à poursuivre les négociations. "Nous devons tous faire preuve de bon sens et de détermination pour surmonter les difficultés et obtenir des résultats", a-t-il déclaré dans un communiqué. Selon lui, des échanges entre Israël, les Etats-Unis, les Palestiniens et les leaders du monde arabe pourraient, cette semaine, mener à une formule permettant de poursuivre les négociations directes."

- L’Egypte soutient la position palestinienne, Shraga Blum (Arouts 7) - "Nétanyahou pourrait demander au gouvernement d’accepter finalement un prolongement du gel de deux mois mais à deux conditions : qu’il soit spécifié qu’il s’agit de la dernière période de gel, et que la liste des engagements américains soit allongée et précisée".
http://www.israel7.com/2010/10/l%E2%80%99egypte-soutient-la-position-palestinienne/
   "[...] Alors que la diplomatie américaine s’évertue à convaincre les pays de la Ligue Arabe de ne pas pousser Abou Mazen à quitter la table de négociations, l’Egypte, l’un des pays leaders de la Ligue, vient de déclarer son soutien au refus palestinien. Le fait que l’égyptien (et antisémite) Amr Moussa soit à la tête de la Ligue Arabe, joue certainement un rôle dans cette prise de position. « Les conditions actuelles ne sont pas favorables à la poursuite des négociations directes », a déclaré dimanche midi le ministre égyptien des Affaires Etrangères, Ahmad Abou El-Gheit. Il a tenu à préciser « que l’Egypte est d’accord avec la position d’Abou Mazen qui est de dire qu’il n’y aura pas de pourparlers tant que se poursuit la construction juive en Judée-Samarie ».
    Au même moment, l’émissaire spécial américain Georges Mitchell rencontrait le Président Hosni Moubarak au Caire. Il doit se rendre ensuite à Amman en Jordanie, pour y rencontrer le Roi Abdallah II. Lors d’une conférence de presse, le sénateur américain indiqué « que les pourparlers allaient se poursuivre, car les Israéliens comme les Palestiniens en ont émis le souhait, et qu’une solution à la présente impasse peut-être trouvée ».
    [...] Binyamin Netanyahou va devoir jouer serré, et selon certaines informations, il pourrait demander au gouvernement d’accepter finalement un prolongement du gel de deux mois mais à deux conditions : qu’il soit spécifié qu’il s’agit de la dernière période de gel, et que la liste des engagements américains soit allongée et précisée.
    Cette hypothèse fait vivement réagir le ministre des Infrastructures Nationales, Ouzi Landau, ancien membre du Likoud et rallié depuis à Israël Beiteinou : « Un prolongement du gel, même symbolique et court, aura pour conséquence une détérioration de la crédibilité d’Israël dans le monde. Si l’on se plie dès le début à chaque nouvelle exigence palestinienne, que fera-t-on par la suite ? » [...] Landau repousse catégoriquement l’idée « d’un prolongement du gel en contrepartie d’une lettre de garanties américaines » : « L’Administration Bush avait également donné une lettre de garanties à Ariel Sharon, dans laquelle il était stipulé qu’Israël conserverait certains blocs d’implantations juives, que la Vallée du Jourdain resterait sous souveraineté israélienne et que la solution des ‘réfugiés’ palestiniens ne se ferait pas en Israël. Or l’Administration Obama ne reconnaît pas cette lettre ! Quel serait alors le sort d’une nouvelle lettre dans deux ou trois ans ? »
    Le ministre aborde également la méthode globale pratiquée par Israël lors des négociations : « Les Palestiniens passent leur temps à exiger de nous, alors que de notre côté nous nous gênons de leur demander même des gestes de base : nous reconnaître comme Etat du Peuple juif, arrêter l’incitation à la haine antisémite dans les écoles et les médias, cesser de nommer des places publiques aux noms de terroristes, arrêter la propagande anti-israélienne dans les arènes internationales etc. » Enfin, il se demande « pourquoi Israël hésite-t-il à montrer au monde le caractère antisémite et raciste des exigences palestiniennes : un Etat palestinien totalement vide de Juifs, à côté d’un Etat d’Israël qui garderait une population de 20% d’Arabes, qui se disent palestiniens et rêvent d’y devenir un jour majoritaires »."

- Processus de paix : les Palestiniens en colère contre Mitchell (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Processus-de-paix-les-Palestiniens-en-colere-contre-Mitchell_291258.html
   "D'après le journal "Haaretz" qui rapporte les propos d'un diplomate européen, les négociateurs palestiniens auraient été très agacés des déclaration de l'émissaire américain pour le Proche-Orient selon lesquelles les négociations avaient progressé très vite. Selon eux, il s'agit d'une fausse représentation de la réalité."
- Processus de paix : "Haaretz" publie des détails sur les derniers rounds de négociations (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Processus-de-paix-Haaretz-publie-des-details-sur-les-derniers-rounds-de-negociat_291259.html
   "D'après le quotidien "Haaretz", aucun sujet de fond n'a été abordé au cours des trois derniers rounds de négociations. Le premier a été utilisé pour décider de la date de la rencontre suivante ainsi que d'un "code des négociations", le second a traité des sujets à aborder, sans que les parties puissent présenter leurs position, enfin, le troisième n'aurait apporté aucun progrès concret et le Premier ministre israélien aurait refuser de rentrer dans le coeur du sujet."

- Critiques en Israël contre Netanyahou, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/10/unite-chez-les-palestiniens-critiques-en-israel-contre-netanyahou/
   "[...] La cheffe de l’opposition, Tsipi Livni (Kadima) [appelle] Netanyahou « à prendre les bonnes décisions afin de permettre la poursuite des négociations et éviter leur éclatement ». Tsipi Livni attribue « la responsabilité de la situation actuelle à Binyamin Netanyahou ». Elle rappelle « que Kadima aurait soutenu le gouvernement s’il avait agi dans le sens des intérêts du pays », et avertit « qu’un échec des pourparlers aurait des conséquences graves pour Israël ». « Netanyahou doit choisir entre les intérêts du pays et ses intérêts politiques étroits », a-t-elle conclu. [...]
    Son collègue de parti, Otniel Schneller, bien que religieux et habitant en Judée-Samarie, a lancé un appel aux habitants juifs de Judée-Samarie « afin qu’ils soutiennent le Premier ministre en acceptant un nouveau compromis qui préserverait à la fois les négociations et les intérêts vitaux d’Israël ». « L’avenir de l’établissement des Juifs en Judée-Samarie dépend de la souplesse qu’adopteront ses dirigeants ». [...]
    De son côté, Yariv Oppenheimer, secrétaire-général de Shalom Akh’shav [...], a déclaré « que Netanyahou a délaissé les intérêts politiques et sécuritaires d’Israël en s’inclinant face au Conseil des Localités Juives de Judée-Samarie ». Il a annoncé que son mouvement allait « organiser cette semaine une grande manifestation pour montrer le soutien de la gauche à la fin des constructions juives en Judée-Samarie et à la poursuite des négociations de paix ». [...]
    Pour le ministre des Sciences et de la Technologie, Rav Prof. Daniel Herschkovitz, « ce qui se passe actuellement est la démonstration parfaite de la technique des étapes utilisée par les Palestiniens. Le gel n’est qu’un prétexte. Ceux qui n’ont pas levé le doigt durant presque dix mois de gel ne peuvent pas venir aujourd’hui accuser Israël d’être un frein à la paix, et exiger à chaque fois davantage comme ils le font depuis toujours ». Dany Dayan, Président du Conseil de Yesha, a également été virulent envers [...] Abou Mazen : « Dans le langage policer, son attitude à un nom : chantage et menaces. Et en pareil cas, il ne faut surtout pas tenter d’amadouer le maître-chanteur, car sinon, ce stratagème sera sans fin. Et si Abou Mazen veut quitter les pourparlers, qu’il le fasse ! » [...]"

- Le problème de crédibilité d'Abbas, Khaled Abu Toameh (JP) - "Ceux qui suivent Abbas depuis des années se sont habitués à l'entendre dire une chose et à faire le contraire".
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1477
   "Cette semaine, avec l'expiration du moratoire sur la construction dans les implantations, la crédibilité d'Abbas a subi un nouveau coup, grave sinon mortel. Pendant des mois, il avait menacé de quitter les négociations de paix si le gel de dix mois, qui a expiré le 26 septembre n'était pas prolongé. De fait, il a continué à lancer des menaces jusqu'à la dernière minute.
    Quelques heures seulement avant que le moratoire n'expire, Abbas déclarait publiquement : "nous ne poursuivrons pas les négociations, pas même un jour après l'expiration du gel des implantations." Sans surprise, pendant qu'il menaçaient, en arabe, de se retirer des entretiens, lui et ses assistants envoyaient à destination de Washington et des gouvernements occidentaux, en anglais, le message qu'ils n'avaient aucune intention de suspendre les négociations.
    Au cours de sa visite aux Etats-Unis la semaine dernière, on a pu citer à plusieurs occasions Abbas disant qu'il ne se retirerait pas des entretiens, même si les constructions dans les implantations reprenaient. Ces déclarations n'ont pas été reprises dans les médias palestiniens officiels, où les rédacteurs et les journalistes reçoivent instructions et salaires du gouvernement de l'Autorité palestinienne. Pour de nombreux Palestiniens, il est évident que le chef de l'Autorité palestinienne poursuivra ses entretiens avec Israël, même si les bulldozers reprennent de l'activité dans les implantations. Il s'est avéré que sa menace était sans consistance, comme la précédente.
    Ceux qui suivent Abbas depuis des années se sont habitués à l'entendre dire une chose et à faire le contraire. Jusqu'il y a quelques semaines, Abbas menaçait de ne pas accepter des négociations directes à moins que le gouvernement de Binyamin Netanyahu n'accepte la solution à deux états, reconnaisse les lignes de 1967 comme frontières d'un état palestinien, et promette d'interrompre les constructions dans les implantations. En fin de compte, il a participé à des entretiens directs sans qu'aucune de ces conditions ne soit remplie. Il a défendu sa décision en prétextant de fortes pressions des Américains et des Européens. Auparavant, Abbas avait proféré une autre menace : il ne consentirait à négocier indirectement qu'à la condition que le gouvernement de Netanyahu accepte d'entamer les négociations au point où elles s'étaient arrêtées en 2008, à l'époque de Ehoud Olmert. En fin de compte, naturellement, Abbas participa aux négociations indirectes.
    Les menaces d'Abbas renvoient par de nombreux aspects à l'époque où il était le numéro 2 de Yasser Arafat. En compagnie de son ancien patron, il avait l'habitude de déclencher des chicanes presque tous les jours, parfois sur les sujets les plus insignifiants comme la place qui lui était attribuée dans les dîners officiels. Les tensions entre les deux hommes connurent un pic il y a moins d'une décennie quand Arafat nomma Abbas premier ministre de l'Autorité palestinienne. Dès le premier jour, Abbas commença à se plaindre qu'Arafat interférait sur ses attributions. Dès lors, Abbas fit ce qu'il sait faire le mieux : il menaça de démissionner, et ce fut le seul cas où il mit effectivement sa menace à exécution. Par la suite il proféra des ultimatum du même genre une ou deux fois par semaine.
    Ses menaces sont souvent dirigées contre l'administration américaine et les donateurs occidentaux. Le message d'Abbas : "soutenez-moi davantage au plan financier et politique ou je démissionne". Il a menacé de rompre avec les Américains et les Européens pour ne pas l'avoir soutenu dans son conflit de pouvoir avec le Hamas. Il a menacé de démanteler l'Autorité palestinienne si l'Occident ne mettait pas suffisamment de pression sur Israël. Avant que son mandat n'expire en janvier 2009, il menaça de partir si le Hamas n'autorisait pas la tenue de nouvelles élections présidentielles et législatives dans la bande de Gaza.
    La décision d'Abbas de cette semaine, visant à différer sa menace d'interrompre les négociations de paix pour une semaine ou deux n'a pas été une surprise pour beaucoup de Palestiniens. "Nous avons l'habitude de ce genre de zigzag", déplorait un député du Fatah à Ramallah. "Qui prendrait cet homme au sérieux après toutes ces mises en garde creuses ?"
    Abbas sait parfaitement proférer des menaces, mais il est tout aussi expert dans l'esquive de ses responsabilités. Il fait actuellement comme l'an passé : il laisse aux autres le soin de décider pour lui. Pour éviter d'assumer ses responsabilités, il a invité les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe à discuter des répercussions de la reprise des constructions dans les implantations et à décider si l'Autorité palestinienne doit continuer ou pas son dialogue avec Israël. Abbas veut que les ministres arabes fassent comme dans le passé, qu'ils lui donnent une échelle pour grimper tout en haut de l'arbre. On prévoit qu'ils "l'autoriseront" très probablement à poursuivre les entretiens. Il pourrait ainsi justifier un tournant à 180° de sa position en excipant un mandat du monde arabe pour poursuivre les négociations malgré la reprise des constructions.
    La défense d'Abbas est maintenant basée sur l'argument qu'il s'est rendu à la table des négociations uniquement sous la pression des Etats-Unis et de l'Europe et qu'il continue de siéger uniquement parce que ses frères arabes lui ont donné un feu vert dans ce sens. Avec de tels arguments et autant de menaces avortées, il sera impossible de trouver un Palestinien pour signer un accord, quel qu'il soit, qu'Abbas amènerait à maison."

- Marché de dupes, David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "Faussement qualifié de « droit de retour des réfugiés », il s’agit, en réalité d’un « droit à l’immigration » dans un pays où la quasi-totalité d’entre eux n’a jamais vécu. Or ce droit n’a jamais été reconnu nulle part".
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=20923
   "Il n’y a certes pas lieu de pavoiser, dans le camp des partisans de la paix, au lendemain de la décision prévisible de Mahmoud Abbas de suspendre les négociations directes avec les Israéliens, tant que la colonisation se poursuivrait. On peut facilement imaginer que, dans le camp palestinien, on n’attendait que la faute, sinon l’erreur, de l’adversaire pour se désengager, preuve que, dans le fond, de ce côté là on ne veut pas vraiment la paix.
    Mais du côté israélien, qu’attendait-on vraiment ? Décidé en novembre dernier, le « gel » des constructions n’a été suivi d’aucune proposition précise de la part du gouvernement israélien d’ouvrir des négociations. Du côté palestinien il n’y a pas eu davantage de main tendue. Aucune initiative, non plus, de la part de la France ou de l’Union européenne. Pourquoi attendre une invitation pour faire des propositions ? [...]
    Quant à Mahmoud Abbas, à propos duquel nous avions parlé d’un « Janus à deux têtes » (v. notre point de vue du 27 janvier 2008) il faut mettre en parallèle ses assauts d’amabilité avec la communauté juive tant à New York qu’à Paris, avec ses déclarations répétées à foison qu’il ne reconnaîtrait jamais Israël comme un Etat juif. Autrement dit, il maintient sa volonté de voir consacrer le droit pour des millions de Palestiniens de venir s’installer en Israël. Faussement qualifié de « droit de retour des réfugiés », il s’agit, en réalité d’un « droit à l’immigration » dans un pays où la quasi-totalité d’entre eux n’a jamais vécu. Or ce droit n’a jamais été reconnu nulle part.
    Vainement essayera-t-on d’établir une comparaison avec la « loi du retour », qui permet à toute personne de confession juive d’obtenir la nationalité israélienne, donc le droit de s’installer en Israël, dès son arrivée sur le territoire israélien. En effet, la « loi du retour » a été adoptée par la Knesset, autrement dit par les représentants du peuple israélien, prêt à accueillir, sur une base confessionnelle, toute personne, désireuse de rétablir le lien historique avec la « Terre d’Israël ». Cela n’a rien à voir avec les prétentions de certains de venir s’établir dans un pays où leurs parents ou grands-parents ont pu vivre à une époque, où le territoire concerné ne constituait pas une entité souveraine.
    Autrement dit, Israël, Etat souverain, peut décider d’accueillir automatiquement qui il veut, mais personne n’a autorité pour lui imposer des critères permettant à certaines personnes de venir s’établir sur son territoire. Et de la même façon, le futur Etat palestinien pourra décider d’accueillir qui il veut sur son territoire, en « copiant » par, exemple, la « Loi du retour » israélienne, mais cela sera tout autre chose que de vouloir, insidieusement, délégitimer à terme l’Etat d’Israël.
    Il ne faut pas perdre de vue le fait que les initiateurs du plan de partage de la Palestine de 1947 entendaient reconnaître un Etat pour les Juifs et un Etat pour les Arabes ne voulant pas vivre dans l’un des Etats arabes déjà existants. L’Assemblée générale des Nations Unies ne faisait, ainsi, à une époque où l’on ne parlait pas de peuple palestinien, que prendre en considération, au nom du droit des peuples à l’autodétermination, le désir des tenants de l’idéal sioniste, de reconstituer un Etat juif, descendant des royaumes d’Israël.
    Le souci actuel des Palestiniens de « rattraper » en quelque sorte leur erreur de 1947, qui les conduisit, à l’époque, à refuser le partage et même entre 1948 et 1967 à ne pas créer un Etat palestinien, lorsque les Territoires ne dépendaient pas d’Israël, ne les autorise pas pour autant à vouloir, ne serait-ce qu’à terme, la disparition de l’Etat d’Israël. Réparer une erreur ne justifie pas la commission d’une injustice."


Israël

- Deux soldats Guivati condamnés, Yaakov Katz (JP) - pour "comportement inapproprié pendant l'opération Plomb durci".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1285753956184&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Deux soldats de la brigade d'infanterie Guivati ont été inculpés dimanche. Ils sont accusés d'avoir outrepassé l'autorité de leurs supérieurs au point de mettre en danger la vie des autres et de comportement inapproprié pendant l'opération Plomb durci. Le bureau du procureur auprès du commandement militaire de la région Sud a décrété que les deux hommes avaient eu un comportement inapproprié lorsqu'ils avaient ordonné à un jeune garçon d'ouvrir des sacs qu'ils soupçonnaient de contenir des explosifs.
    Il s'agit de la première condamnation du genre dans ce que Tsahal qualifie de "procédures de voisinage". Celles-ci concernent l'utilisation de boucliers humains, lors d'opération de recherche ou de poursuites, considérée comme illégale. Les deux soldats en question avaient également été mis en cause par le rapport Goldstone."

- Un Palestinien abattu à Jérusalem-Est (JP) - "Coursé par un policier des frontières, l'homme aurait tenté de s'emparer de l'arme de celui-ci avant d'être abattu".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1285753955973&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La police a abattu un Palestinien près de Kfar Issawiya, à Jérusalem-Est, dimanche matin. La victime, âgée de 37 ans et originaire de Hébron, avait été repérée, avec une dizaine d'autres hommes, en train d'escalader la barrière de sécurité. Coursé par un policier des frontières, l'homme aurait alors tenté de s'emparer de l'arme de celui-ci avant d'être abattu. Une enquête a été ouverte suite à l'incident afin de déterminer si les coups de feu étaient intentionnellement tirés ou s'il s'agit d'une erreur de la police des frontières. L'incident intervient près de deux semaines après l'éruption d'émeutes à Silwan suivant la mort d'un résident local, également abattu par un policier."


Gaza & Hamas

- New Gaza imports hit local industry hard (Reportage 1mn53) - "The factory used to operate 24 hours a day before the imported goods came into the market. Now we only work 8 hours a day. We used to produce too much, but now the competition with israeli products is fierce". Eh oui, qu'il ouvre ou ferme ses frontières, Israël fait encore et toujours le malheur des Gazaouis. Les Israéliens ne peuvent pas faire autrement, ils ont sans doute ça dans le sang !
http://www.dailymotion.com/video/xf0ko5_new-gaza-imports-hit-local-industry_news


Iran

- Ahmadinejad : Israël est le ''chien sauvage'' des USA lâché dans la région (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ahmadinejad-Israel-est-le-chien-sauvage-des-USA-lache-dans-la-region_291310.html
   "Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a une fois de plus remis en cause la version occidentale des attentats du 11 septembre et affirmé que les Etats-Unis ont "traîné le monde dans la boue", a rapporté la télévision d'Etat iranienne. "Ils (les Etats-Unis, ndlr) ont lâché un chien sauvage (Israël, ndlr) dans la région et, sous ce prétexte, ils pillent en permanence la région", a ajouté M. Ahmadinejad."


USA

- Qui influence vraiment la politique américaine au Proche-Orient ? - "Après avoir subi une focalisation quasi-exclusive pendant des décennies sur le lobby pro-israélien, Mitchell Bard offre enfin l'histoire complète du lobby arabe dans cette étude détaillée, vive et fascinante" (Daniel Pipes).
http://www.mitchellbard.com/lobby.html
   "Dans son enquête politique détaillée, Mitchell Bard expose les efforts d'intérêts puissants à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement américain pour influencer sa politique au Proche-Orient. Manquant de tout soutien populaire de ses positions, le lobby arabe revendique pour lui-même le droit de déterminer ce qui est le mieux pour les Etats-Unis mais, au bout du compte, sape les valeurs américaines et menace les intérêts stratégiques américains.
    Le soi-disant "lobby pro-israélien" a été largement dénoncé et diabolisé dans les médias ; mais son pouvoir pâlit en comparaison de la corruption, pendant plusieurs décennies, des intérêts américains par les gouvernements arabes. En effet, pendant plus de 70 ans, la politique américaine au Moyen-Orient a été structurée par une insistance malavisée sur le but de plaire et d'apaiser les Etats arabes. Cette conception a assuré une attention américaine disproportionnée envers leurs intérêts, et une assistance aux pays arabes - qui tous sont des régimes dictatoriaux avec des bilans abyssaux en matière de droits humains - qui ne partagent pas nos valeurs, et souvent travaillent à l'encontre de nos intérêts.
    Historiquement, le lobby arabe a consisté en industrie du pétrole, en missionnaires chrétiens, et en diplomates ou ex-diplomates. Les pro-arabes du Département d'Etat, dont plusieurs sont ouvertement antisémites, ont tenté d'empêcher les Etats-Unis de reconnaître Israël en 1948, et depuis l'indépendance ont soulevé une guérilla bureaucratique pour saper l'alliance qui s'est formée entre l'Amérique et la seule démocratie du Moyen-Orient.
    Le membre le plus puissant du lobby arabe est l'Arabie Saoudite, qui entretient une relation de près de 80 ans avec les Etats-Unis. Depuis les premiers jours, lorsque les compagnies américaines ont découvert du pétrole dans la péninsule arabique, les Saoudiens ont usé de tactiques variables incluant menaces et pots-de-vin pour forcer les décideurs américains à oublier leurs abus des droits de l'homme, leur soutien au terrorisme, et leur opposition aux intérêts américains. Aujourd'hui, le but du lobby arabe est de nourrir l'addiction américaine au pétrole, d'obtenir de l'armement plus sophistiqué, et d'affaiblir notre alliance avec la démocratie israélienne.
    L'ouvrage de Bard est le premier en plus de 25 ans à enquêter sur l'étendue des activités du lobby arabe, et il offre une correction opportune et de valeur de la vision unilatérale des affaires étrangères au Moyen-Orient qui est si largement promue aujourd'hui."
    - "Mitchell Bard a présenté une analyse documentée, concise et pénétrante de l'étendue et de l'impact de l'influence des Etats arabes sur la politique étrangère américaine au Moyen-Orient. Ce livre devrait faire partie de la liste de lecture requise de tout cursus universitaire sur la politique contemporaine au Moyen-Orient." (Abraham H. Foxman)
    - "Après avoir subi une focalisation quasi-exclusive pendant des décennies sur le lobby pro-israélien, Mitchell Bard offre enfin l'histoire complète du lobby arabe dans cette étude détaillée, vive et fascinante. Il révèle l'influence néfaste d'une campagne impopulaire, haineuse mais bien financée qui remonte de manière surprenante jusqu'au années 1930 et qui a été engagée par les Etats arabes, les cadres des compagnies pétrolières, les pro-arabes du Département d'Etat, et les antisémites assortis." (Daniel Pipes)
    - "Mitchell Bard a écrit un livre extraordinairement important et vital pour la sécurité nationale de notre nation. Documenté de façon méticuleuse, "Le lobby arabe" fournit le compte-rendu le plus complet jusqu'ici des activités et de l'influence du lobby arabe dans les médias, au Congrès, dans les think tanks et même dans l'application de la loi. Il s'agit d'une lecture requise pour tout Américain concerné par la sécurité des Etats-Unis. Elle vous révoltera, vous fascinera et avec un peu de chance vous mobilisera. Le professeur Bard nous a rendu service avec son travail fastidieux pour écrire cet ouvrage stupéfiant." (Steven Emerson)
    - "En une réponse aigue au livre "Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine" (2007) non moins virulent de John Mearsheimer et de Stephen Walt, Bard ("48 heures de Nuit de Cristal", 2008, etc.) s'engage à pleine vitesse à la poursuite de ce qu'il considère comme un lobby plus insidieux et moins véhément dans les coulisses, celui mené par les maîtres du pétrole du Golfe et les ennemis d'Israël. Alors que le lobby pro-israélien est centralisé dans le très puissant American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), caractérisé par l'auteur comme "ouvert", "transparent" et "extra-gouvernemental", le lobby arabe est une "hydre à plusieurs têtes" dont "les manoeuvres sont souvent difficile, sinon impossibles, à suivre". Les intérêts américains au Moyen-Orient sont bien plus dominés par des besoins de pétrole que par des idées "chimériques" sur la Terre Sainte, écrit Bard, et ainsi la protection de la famille royale saoudienne trouve sa source dans ces intérêts nationaux. Les premiers efforts du lobby arabe furent alimentés par l'inquiétude des pays arabes lors de la création d'Israël, et ceux-ci ont utilisé leur puissance pétrolière pour faire chanter les Etats-Unis ("les Saoudiens nous ont manié par le baril depuis le premier jaillissement"). Après la Guerre des Six jours en 1967, le lobby arabe s'est divisé entre ce qu'il appelle le "complexe pétro-diplomatique" et ces arabo-américains soutenant la conscience nationale palestinienne. L'auteur dénombre beaucoup de groupes aux longs acronymes, établit pour certains leur soutien au terrorisme islamique, et appelle à la fin d'une politique jusqu'à présent inefficace "d'apaisement et d'indulgence envers les Saoudiens et les autres Arabes". Bard appuie sur tous les boutons brûlants au cours de son exposé incendiaire." (Kirkus)

 


Monde

- Pakistan : un raid de l'OTAN fait 15 morts (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Pakistan-un-raid-de-l-OTAN-fait-15-morts_291250.html
   "15 personnes ont trouvé la mort ce dimanche dans un raid mené par deux drones de l'armée américaine au Pakistan."


Point de vue

- The elephants in the room, 2010 edition (Elder of Ziyon) - Les 21 principaux points d'achoppement pour une paix durable, du point de vue israélien. "Even if all of the preceding elephants could somehow vanish, the Arab world and the Muslim world remains implacably against the idea of a Jewish state in the midst of supposedly Muslim lands".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/10/elephants-in-room-2010-edition.html
   "Over the years, I have been publishing ever-expanding lists of the "elephants in the room" that would make it impossible to have a real peace. Here they are, updated with more elephants than ever:
    - Elephant 1: Hamas controls Gaza
    Every peace plan includes Gaza in a Palestinian Arab state, and none of them has any provision on how to handle the fact that Gaza is a terrorist haven, in much worse shape since Israel uprooted the settlements there, controlled by a terrorist group that is consistently and wholeheartedly against Israel's existence. Peace is impossible with this elephant, so it is easier to pretend it isn't there. (See also Elephant 11.)
    - Elephant 2: Palestinian Arabs elected a terror government
    In the only fair, democratic elections in the territories, the Hamas terrorists were chosen by the people. Poll after poll shows that Palestinian Arabs support terror in Israel itself. The elections proved that the conventional wisdom was wrong - and the conventional wisdom proceeded to ignore it.
    - Elephant 3: The current PA government was not elected
    This corollary to Elephant 2 means that the current people negotiating for the Palestinian Arabs do not represent the people. Even if they sound moderate or compromising, they have no mandate. The current PA president is well past his term of office, and the current prime minister was never elected (in fact, he received a tiny percentage of the vote when he did run for election.) Negotiating with the PA is, literally, meaningless. Similarly, the unelected PLO is the real power behind the PA. The PA officially reports to the PLO, and all negotiations are done by the autocratic, Fatah-dominated PLO, not the PA.
    - Elephant 4: The current PA government has almost no power - and no respect
    Outside of Ramallah, the Fayyad/Abbas government has little popular support and little power. Hamas is a very real threat to the PA in the West Bank and is quietly building its base. The attitudes that forced the PA to abandon Gaza - a lack of passion by people for its positions - could very well play out in the West Bank as well.
    - Elephant 5: The PA is being kept alive by artificial methods
    The PA budget is bloated from "payroll" of non-working workers - but if they would slash the payroll, the people on international welfare would revolt. So the very basis of the organized Palestinian Arab workforce is a fiction being kept barely alive by ever-increasing infusions of cash with no real plan to fix the problem. (The bulk of the PA budget goes to Gaza, and much of that goes to workers being paid not to work.)
    - Elephant 6: Fatah remains a terrorist group paid by the PA
    Despite the recent claims that the Al Aqsa Martyrs' Brigades has dismantled, it is a joke meant to appease the wishful-thinkers. There has been no serious move by the PA against terror except for its tit-for-tat arrests of Hamas members in the West Bank, and its moves have been almost wholly cosmetic and aimed for Western consumption rather than real fighting against terror. The Al Aqsa Brigades continues to make statement and claim credit for terror attacks, even in 2010.
    - Elephant 7: The first - and second - stages of the roadmap were never implemented
    The entire point of the road map was to slowly build confidence, starting with the end of terror and incitement on the Palestinian Arab side, afterwards building a "provisional" state and only then going to final-status negotiations. By skipping to Phase III as if the other two phases were already in place, the entire exercise is simply a joke. Incitement remains at full blast and the slight lull in terror is tactical, not a sea-change in Palestinian Arab attitudes. Even though the US has made statements against Palestinian Arab incitement, it hasn't moved to stop it.
    - Elephant 8: The PA's goal remains the destruction of Israel
    Whether it is by "right of return" or not changing the Fatah charter or by printing map after map showing no Israel, even the most moderate Palestinian leader clings to the idea of destroying Israel, and looks upon a Palestinian Arab state as only one stage in the process. One only needs to look at the maps of "Palestine" in official PA documents and schoolbooks.
    - Elephant 9: Jerusalem
    Most Israelis want a unified Jerusalem under Israeli sovereignty. Most Palestinian Arabs refuse to accept anything less than all of Jerusalem as the capital of a Muslim state. The positions are not compatible and a compromise will not reduce the chances for violence - it will increase it.
    - Elephant 10: What happened to Gaza
    Forgetting Hamas for now, the time period between Israel's dismantling settlements in Gaza and the Hamas takeover is instructive as to how Palestinian Arabs take advantage of territory they gain. They didn't build new houses or communities to reduce the "refugee camp" population, no schools or hospitals. They destroyed the greenhouses purchased for them by American Jews; they turned beautiful former settlements into training camps for terror - in other words, Israel's last major concession not only didn't help achieve peace, it ended up encouraging terror. Any claims that something similar wouldn't happen in the West Bank is the triumph of wishful thinking over experience.
    - Elephant 11: Palestinian Arab "unity"
    Related to Elephant #1. No peace plan can work unless Hamas and the PA/Fatah reach some sort of unification agreement. This is not possible in the foreseeable future. Moreover, Hamas is powerful enough that any such agreement must include a hardening of positions that would be completely incompatible with the basic demands for peace - renunciation of terror, recognition of Israel and acceptance of previous agreements.
    - Elephant 12: The Palestinian Arab "diaspora" and Arab intransigence
    Any final peace agreement would mean that Arab countries could no longer justify keeping Palestinian Arabs in "refugee camps" not could they justify their continued refusal to discriminate against Palestinian Arabs from becoming citizens of their countries should they want to stay. The millions of PalArabs in the Middle East becoming citizens would not be accepted by many Arab countries as it would endanger their own tenuous holds on power.
    - Elephant 13: Economics
    Some 16 years after Oslo, the economy in the territories is still close to non-existent and wholly dependent on foreign aid. Not only is there no free market, there is no incentive to build one as the very mentality of Palestinian Arabs and their leaders is one of welfare rather than responsibility. All the plans to create a Palestinian Arab state do not consider Day 2 and how such a state would be able to sustain itself. The expected influx of hundreds of thousands of people from "refugee camps" would make it even worse. It would take at least a generation to turn the poisonous attitude of entitlement around.
    - Elephant 14: Gaza demographics
    Gazans have no room to expand as their numbers continue to grow. Theoretically they could move to the West Bank but only a small percentage would. This is another Day 2 powder keg that is being ignored in the interests of a "solution" of a "Palestinian state."
    - Elephant 15: Palestinian Arab leaders never showed interest in independence
    The West assumes that the goal is an independent Palestinian Arab state where Arabs no longer have to live under "occupation." But the actions and words of Palestinian Arab leaders have never borne that goal out; they have not worked towards building the institutions and infrastructure that would be necessary in an independent state. Their insistence on "right of return" and "Jerusalem" as issues that must be resolved before independence betray their thought processes - inconsistent with independence (neither of which require those two issues to be resolved) and consistent with a desire to destroy Israel in stages.
    - Elephant 16: A unilateral Palestinian Arab state would be militarized
    There is no way that a new Palestinian Arab state would remain demilitarized for any length of time. The Palestinian government could invite Syria to position anti-aircraft weapons within its territory; to shoot missiles at El Al planes landing a few miles from the Green Line, or to get a few thousand tanks poised to cut Israel in half. Iran already effectively controls Gaza, Lebanon and Syria. They would use the nascent state of Palestine to position themselves on the West Bank as well. Just like the PA ran away from Gaza at the first sign of trouble, so would they abandon their state to Iranian proxies and Islamic terrorists.
    Their will to defend themselves is not nearly as strong as their will to destroy Israel, a desire that has been inculcated in them for generations. Palestinian Arab nationalism is a fundamentally weak and externally-imposed construct. Iran is poised and anxious to take advantage of the chaos that would follow a unilaterally declared state. But the West is ready to risk Israel for that elephant as well.
    - Elephant 17: The so-called "right to return"
    The PA is showing no interest in integrating the Palestinian Arabs outside of the territories into their state. On the contrary; the "refugee camps" in PA controlled territory continue to grow, rather than shrink. Clearly, the PA expects the bulk of the  "diaspora" to go to Israel, not a Palestinian Arab state, and decades of incitement both within and without the territories have brainwashed generations of Arabs to not accept anything less than a "return" to a land that most of them have never stepped foot in.
    - Elephant 18: The tension between being pro-West and pro-Arab
    The biggest Western success story in the Palestinian Arab territories is the existence of the "Dayton forces" that have been helping crack down on Hamas in the West Bank. However, most Palestinian Arabs regard those forces as puppets of the West. Not only do Hamas and Islamic Jihad hammer away at this point, but ordinary Palestinian Arabs do as well. The more cooperation between the PA and Israel/US, the more the PA government is delegitimized in the eyes of its people.
    - Elephant 19: Corruption and human rights abuses are still endemic in the PA
    Despite the publicized successes, the PA remains mired in corruption, hardly a model for an independent state. The 2008 Global Integrity Report rated the West Bank as close to the bottom in its corruption ratings. Press freedom remains low; the justice system is improving but hardly competent, and whistle-blowers are forced to go to the Israeli press to expose corruption. The success that the PA has had in weakening Hamas in the West Bank has come at the expense of massive human rights violations, including torture.
    - Elephant 20: Palestine would be Judenrein
    Statements by PA leaders (with the notable exception of Fayyad) make it clear that their state of Palestine would not have any Jewish citizens allowed within. Jews whose ancestors have lived in Judea and Samaria, whether for decades or for millennia, will be legally barred from living in Palestine - an extraordinary display of state anti-semitism that is completely at odds with the Western standards that the nascent state of "Palestine" is attempting to live up to.
    - Elephant 21: The Muslim world's antipathy towards Israel
    Even if all of the preceding elephants could somehow vanish, the Arab world and the Muslim world remains implacably against the idea of a Jewish state in the midst of supposedly Muslim lands. Iran remains in de facto control of southern Lebanon and Gaza; ordinary Jordanians and Egyptians remain among the worst anti-semites in the Arab world. The best "peace" would be bitter cold; it will not include any real normalization, and the threat from radical Islam remains potent in Arab and Muslim states. Furthermore, any tension between Israel and any of its neighbors - Hezbollah or Hamas or Syria - would result in even the moderate Arab world solidly behind Israel's enemies, no matter what. The best peace plan would result in Israel being exactly where it is today - surrounded by enemies, with less of a land buffer, and Israel relying on US money to prompt Arab neighbors to keep radicals in check. That is not peace, and that is not security."

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