France
- CRIF : les imprécations de Claude Askolovitch, Luc Rosenzweig (Causeur) - "ramener au « ghetto » et à toutes les images dévalorisantes attachées à ce concept l’organisation de représentation politique du judaïsme français, pluraliste et diverse dans toutes ses instances, est une insulte à la raison et au bon sens". Le directeur adjoint de Marianne s'est lui aussi offert une violente harangue contre Prasquier.
http://www.causeur.fr/crif-les-imprecations-de-claude-askolovitch,17243
"Claude Askolovitch est un journaliste en vue dans le microcosme. Grand reporter au Point après avoir éditorialisé au Journal du dimanche et fait ses classes au Nouvel Obs, il ne manque pas d’espace pour s’exprimer, d’autant plus qu’il est fréquemment invité dans divers talk-shows à la radio ou à la télé. Cette notoriété, qu’il doit à son talent et son entregent, devrait l’inciter à mesurer ses propos, et à ne manier l’insulte qu’avec d’infinies précautions et surtout lorsqu’il y a vraiment matière à s’indigner.
La charge au bazooka contre le président du CRIF Richard Prasquier publiée par Marianne2.fr se veut inspirée par la bonne conscience d’un antifascisme de bon aloi, mais s’exprime dans une forme que n’aurait pas reniée les polémistes antisémites du « Gringoire » des années 30. Le titre d’abord : « La morale du Crif s’arrête aux portes du ghetto ». On peut tout à fait, en tant que juif, être en désaccord avec les prises de positions du CRIF, ne pas se sentir représenté par lui et le clamer haut et fort. Nombreux sont ceux qui font un usage immodéré cette possibilité, et trouvent sans difficulté des médias complaisants pour les relayer, en dépit de leur statut ultra-minoritaire parmi les juifs de France. Mais ramener au « ghetto » et à toutes les images dévalorisantes attachées à ce concept l’organisation de représentation politique du judaïsme français, pluraliste et diverse dans toutes ses instances, est une insulte à la raison et au bon sens. Qu’aurait pensé Askolovitch de quelqu’un qui aurait écrit que « la morale de l’UOIF s’arrête aux portes de la casbah » ?
Le ghetto obsède tellement notre imprécateur qu’il y revient en conclusion pour affirmer qu’il abrite aujourd’hui des « salauds », dont Richard Prasquier serait le chef de file. Rien de moins. Cette fureur est d’autant moins admissible que, de l’aveu même d’Askolovitch, elle ne dénonce pas le président du CRIF sur ce qu’il dit, mais sur ce qu’il ne dit pas. L’imprécateur aurait souhaité que Richard Prasquier sonne, pour le public israélien, le tocsin antifasciste et partage son diagnostic sur une « France malade » accordant 18% des voix à Marine Le Pen. Ne pas obéir à l’injonction d’Askolovitch fait de vous ipso facto un complice du FN, donc un salaud, sartrien peut-être, c’est plus chic, mais cela revient au même.
L’objet de la tribune sollicitée par le quotidien de gauche israélien Haaretz se limitait à demander au président du CRIF les conséquences de la victoire au second tour de l’un ou de l’autre candidat sur les relations du pouvoir avec le judaïsme français et sur la politique de la France vis-à-vis du conflit du Proche orient. On pourra vérifier, en lisant cet article qu’il n’est en rien un brevet d’honorabilité accordé à Marine Le Pen.
Claude Askolovitch, présenté par Marianne2 .fr comme un « bon connaisseur des institutions juives » ne peut donc ignorer que, depuis son accession à la tête du CRIF, Prasquier a fermement maintenu l’ostracisme que cette institution fait peser sur le FN, alors que quelques voix, dans les instances dirigeantes de la communauté, s’étaient élevées pour y mettre fin à la suite de la reconnaissance, par Marine Le Pen, de la Shoah comme « le summum de la barbarie ». Il n’a pu également lui échapper qu’au lendemain du drame de Toulouse, c’est lui qui, sur le perron de L’Elysée en compagnie du Grand Rabbin Gilles Bernheim et du recteur de la mosquée de Paris Dalil Boubakeur, lançait un appel exhortant le Français de toutes confessions à ne pas faire d’amalgame entre Mohamed Merah et l’ensemble des musulmans de France. Et c’est cet homme que l’on voudrait clouer au pilori comme fourrier du discours lepéniste dans la communauté juive ! Askolovitch se pare au détriment d’un homme d’honneur, et au mépris de la vérité, d’une vertu antifasciste de pacotille aussi intempestive que dérisoire."
- Polémique Hollande/Sarkozy/Ramadan : le document exclusif qui montre les propos réels tenus par Tariq Ramadan (Atlantico) - "les propos ont été tenus à l'occasion d'une réunion publique sur le thème : "Justice sociale, Palestine et islamophobie" organisée par diverses associations pro-palestiniennes".
http://www.atlantico.fr/decryptage/document-exclusif-qui-montre-que-tariq-ramadan-avait-bien-appele-voter-pour-francois-hollande-343119.html
"Selon une note policière interne datée du vendredi 23 mars, intitulée "Mise en cause des lois de la République lors d'une conférence sur les thèmes "justice sociale, Palestine et islamophobie"", Tariq Ramadan, ainsi que Youssef Brakni du Parti des indigènes de la République et Marwan Muhammad du Collectif contre l'Islamophobie en France, ont appelé "à voter pour François Hollande" ou "pour un parti politique qui serve l’Islam". Selon la note, les propos ont été tenus à Lyon, dans le cadre du "Printemps des quartiers", dimanche 11 mars dernier, à l'occasion d'une réunion publique sur le thème : "Justice sociale, Palestine et islamophobie" organisée par diverses associations pro-palestiniennes. [...]"
- Guéant veut interdire une vidéo à la gloire de Merah, Jean-Marc Leclerc (Le Figaro) - "Au cri d'«Allah akbar», dans une sorte de transe collective, l'un des participants, binational, brûle son passeport français, insulte les «ennemis de l'islam», traitant le président de la République française de «juif», de «porc»."
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/04/26/01016-20120426ARTFIG00745-gueant-veut-interdire-une-video-a-la-gloire-de-merah.php
"L'affaire Merah n'en finit pas de rebondir des deux côtés de la Méditerranée. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, vient de signer une lettre adressée au garde des Sceaux, Michel Mercier, lui demandant d'engager des poursuites contre les participants à un prêche filmé du 30 mars 2012 et diffusé sur YouTube. Le tueur de Toulouse, Mohamed Merah, y est érigé en véritable modèle pour les musulmans, qualifié de «lion», ses crimes étant justifiés par des interprétations du Coran.
Or cette prière collective, organisée quelque part au Maghreb, n'est pas orchestrée par n'importe qui. À l'image, le maître de cérémonie n'est autre que le Tunisien Ali Belhadj, cofondateur, avec Abassi Madani, du Front islamique du salut (FIS), ce parti islamiste radical interdit en Algérie dans les années 1990. Belhadj avait été longtemps emprisonné, avant d'être amnistié par Alger, puis de retourner quelque temps en prison pour «atteinte à la sûreté de l'État». Aujourd'hui libre, il n'a pas renoncé à l'action prosélyte. Son fils Abdelkahar Belhadj, membre d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué le 25 juillet 2011 par l'armée algérienne alors qu'il se dirigeait vers Alger pour préparer un attentat, selon les autorités du pays.
Dans la vidéo provocatrice, on voit ce religieux influent, visage de cire, assis en tailleur, ouvrir la séance des détestations. «Hier, j'ai vu cet homme méprisable, le Français Sarkozy…», lance-t-il aux fidèles. «J'ai vu le père de Merah, Allah ait pitié de lui», dit-il. Et d'ajouter, évoquant le tueur de Toulouse : «Il devrait être enterré en terre musulmane et des prières devraient être dites pour lui.»
Puis vient la séquence où il invite ceux qui l'entourent à dire tout le bien qu'ils pensent du terroriste de Toulouse et Montauban, qui fit sept victimes, dont trois enfants. Au cri d'«Allah akbar», dans une sorte de transe collective, l'un des participants, binational, brûle son passeport français, insulte les «ennemis de l'islam», traitant le président de la République française de «juif», de «porc». Il défend aussi ses «frères» de Forsane Alizza, le groupe islamiste radical dont une dizaine de membres ont à répondre de leurs actes devant la justice en France, notamment pour des détentions d'armes.
«Qu'Allah te bénisse !», l'encourage l'ancien numéro deux du FIS, son ouaille intarissable ponctuant sa diatribe en lui disant : «Cheikh, que ce lion de Merah réponde de moi pour le Jugement dernier.»
Pour le ministre de l'Intérieur à Paris, qui a visionné ce document, l'affaire ne saurait rester sans suite. Dans sa lettre au ministre de la Justice, il écrit : «Un certain nombre de déclarations, dont certaines émanant de M. Ali Belhadj, ancien vice-président du FIS, m'apparaissent constitutives du délit de provocation et apologie aux actes de terrorisme.» Parmi «les propos incriminés», il relève «un soutien non équivoque à Mohamed Merah, présenté comme un héros et au fondateur du groupe Forsane Alizza désormais dissous par décret pris en Conseil d'État». Par ailleurs, l'hôte de Beauvau dénonce dans cette vidéo «un appel au djihad à l'encontre du président de la République».
«Compte tenu de la gravité des faits», Claude Guéant a sollicité la suppression de la vidéo auprès de son principal diffuseur, YouTube. Si la suppression n'intervient pas «dans les meilleurs délais», demande-t-il à son collègue de la Justice, «je vous serai reconnaissant de prendre toutes dispositions utiles, en urgence, dans le cadre de l'enquête pénale que vous ne manquerez pas de faire ouvrir». La Place Vendôme fera-t-elle diligence ? Sur la vidéo, le plus virulent des participants à cette prière pour Merah lâche méprisant : «Je me moque qu'ils me dénoncent.»"
Israël
- Marche des Arabes israéliens pour marquer la "Nakba" (AFP) - "Les manifestants portaient des drapeaux et des pancartes prévenant "Pas de paix sans le droit au retour"."
http://fr.news.yahoo.com/marche-arabes-isra%C3%A9liens-marquer-nakba-171316725.html
"Des milliers d'Arabes israéliens ont marqué jeudi la "Nakba" (catastrophe), l'exode des Palestiniens ayant accompagné la création d'Israël il y a 64 ans, en marchant vers un kibboutz, où se trouvaient avant 1948 deux villages arabes. [...] Ils ont également scandé des slogans contre les négociations de paix -- actuellement au point mort -- entre Israël et les Palestiniens et en faveur de la réconciliation entre les deux mouvements Fatah et Hamas, selon un journaliste de l'AFP. Les manifestants portaient des drapeaux et des pancartes prévenant "Pas de paix sans le droit au retour", une importante revendication des Palestiniens de la diaspora rejetée par Israël. [...]
Pour Ahlam Taha, une jeune femme de Kafr Kana, la marche vise à "commémorer un jour très important, celui où nous avons tout laissé. Nous souffrons toujours des conséquences de cela". "Avec l'aide de Dieu, le jour viendra où tous les déplacés reviendront sur leurs terres et auront une vraie indépendance pour la Palestine", a-t-elle ajouté. Parallèlement, Israël célébrait jeudi le 64e anniversaire de sa création, selon le calendrier hébreu. [...]"
- Arab MKs 'mourn' Independence Day, Lahav Harkov (JP)
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=267719
"Several Arab MKs participated in “Nakba Day” demonstrations in what they labeled as the “uprooted villages” in the Galilee. Balad faction leader Jamal Zahalka said, “Independence Day is a day of mourning for the Palestinian people and on this day we remember the victims of the banishment.” Zahalka added that Palestinians will not forgive and forget until the “historic injustice” is reversed. “We have seen with our own eyes how nations have broken free from cruel rulers, and this can happen to us, too,” the Balad MK said. “Palestinians and Jews deserve to live in freedom, peace and equality, without the Zionist hegemony,” Zahalka said. [...]
MK Alex Miller (Yisrael Beytenu), who proposed the Nakba Law, called on the Finance Ministry to look into the demonstration’s funding. “It cannot be that nonprofit organizations that are supported by the state for purposes of education and welfare will use the taxpayers’ money to harm national symbols and go against the law,” Miller said. The Nakba Law, which passed in March 2011, allows the Finance Ministry to deny funding to bodies that mark Independence Day as a day of mourning and conduct events that negate “the existence of Israel as a Jewish and democratic state.” [...]"
- Plusieurs agressions anti-juives à Jérusalem jeudi, des blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Plusieurs-agressions-anti-juives-a-Jerusalem-jeudi-des-blesses-_350342.html
"Des jeunes Arabes ont agressé jeudi soir une famille juive à Gaï ben Hinom, à Jérusalem. Deux membres de la famille ont été sérieusement blessés et un troisième plus légèrement. Un autre incident s'est produit près de la porte des Lions à l'entrée de la Vieille ville : des jeunes Arabes ont lancé des pierres sur les visiteurs, et un enfant juif de 11 ans a été blessé à la tête. La police a entamé des recherches pour retrouver les agresseurs."
- 3e agression anti-juive à Jérusalem jeudi soir (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-3e-agression-anti-juive-a-Jerusalem-jeudi-soir-_350344.html
"Un juif orthodoxe a été agressé jeudi soir par des Arabes dans la rue David de la Vieille ville de Jérusalem. Les policiers ont arrêté un agresseur présumé. La victime n'a pas eu besoin de soins médicaux."
- Jérusalem-Est : manifestation contre des colons (AFP, Vidéo 1mn22) - des manifestants très agressifs viennent harceler des Juifs ("colons" selon la sympathique terminologie de l'AFP) qui osent tacher la pureté de ce quartier - "il n'y a que des Arabes qui vivent ici !" dit l'un des habitants, outré.
http://www.dailymotion.com/video/xqfmwz_jerusalem-est-manifestation-contre-des-colons_news?search_algo=1
"Quelque 150 Palestiniens et Israéliens de gauche ont manifesté vendredi 27 avril 2012 à Beit Hanina à Jérusalem-Est contre l'installation pour la première fois dans ce quartier palestinien de colons israéliens."
- With more honest reporting, the world would now that... (Honest Reporting) - de sympathiques slides.
http://www.slideshare.net/HonestReporting/israels-independence-day-2012
Gaza & Hamas
- Fuel for Thought in Gaza, Ron Prosor (Israel's Permanent Representative to the United Nations) - "While the lights have come back on in Gaza, much of the international community remains in the dark about the true nature of the Hamas regime".
http://www.huffingtonpost.com/shai-baitel/fuel-for-thought-in-gaza_b_1450616.html
"When asked about his preferred method of work, satirical writer Garrison Keillor once explained, "I believe in looking reality straight in the eye... and denying it."
Keillor's approach has been commonplace in the way that many have sized up the situation in the Gaza Strip, since Hamas -- a fundamentalist Islamist terrorist organization -- seized control of the area in a bloody coup in 2007, after winning Palestinian elections the year before.
Like a group of smiling tour guides at a Caribbean resort, legions of pundits and policymakers have been dancing the limbo with Hamas for years, setting the bar lower and lower for what is acceptable. Instead of holding the regime responsible for the well-being of the people of Gaza, most have turned a blind eye to their oppression.
They continue to place the words "moderate" and "reforming" in the same sentence as an organization that jails woman for taking off their veils, throws political opponents from windows, and promotes genocide in its school textbooks and television shows. The truth is that the only things Hamas has "reformed" in Gaza are the capabilities of the rockets that it fires into Israel -- and the tools that it uses to repress its own people. A recent wave of blackouts across Gaza has exposed this truth so brightly, that few can deny it.
Over the past two months, a fuel crisis in Gaza has brought life to a standstill. Power outages closed hospital wards. Taxis were shuttered in garages. A recent poll conducted by the Arab World for Research & Development revealed that 48% of Gazans held Hamas responsible for the crisis. Only 21% blamed Israel. One young Gazan said, "Our leaders are playing while we are being grilled on the fire of poverty."
The numbers are unsurprising for a population that has seen firsthand how promises of good governance can go out the window when extremist Islamists get their hands near the cookie jar. For years, Hamas has made billions by smuggling weapons through its tunnels on the Egyptian border, creating a black market which eventually undermined the stability of the Sinai Peninsula. As goods and aid streamed across Israeli crossings, Hamas leaders lined their pockets with black market revenues from trafficking weapons, luxury items, and discounted fuel. In February, Egyptian authorities shut down 20 of their smuggling tunnels, including an illicit fuel pipeline.
With this pipeline now out of order, Hamas was forced to legally purchase fuel from Egypt for the first time. There was just one catch -- the Egyptian crossings into Gaza do not have the capacity to meet the Strip's needs, leaving Israel's far more developed aid crossings as the only option. Accepting assistance from Israel would have brought the idiom "don't bite the hand that feeds you" to new levels of absurdity, even for Hamas. Rather than risk the justification of their campaign of terror and policies of incitement, Hamas naturally chose to plunge their people into darkness.
After weeks of blackouts, it became clear that this choice had backfired. Anti-Hamas campaigns calling for protests and strikes spread across social media. Protest camps erected during last year's regional unrest came back to life. In typical fashion, Hamas responded with waves of arrests. In one instance, 120 taxi drivers were imprisoned on suspicion of spreading "rumors" that Hamas was somehow at fault for the blackouts. The crisis finally came to end this month, after the Israeli government transferred more 450,000 liters of fuel into Gaza, even as hundreds of rockets flew out of the area into Israeli cities.
While the lights have come back on in Gaza, much of the international community remains in the dark about the true nature of the Hamas regime. At the height of the fuel crisis, the UN's Human Rights Council found it appropriate to invite a Hamas leader to make a guest appearance at its headquarters -- and teach lessons about human rights to the international community.
If Hamas has any lesson to teach, it is that fundamentalist regimes are the greatest threat to the prosperity and stability of the Middle East. Groups that exploit the democratic process under the banner of religion are often just as morally corrupt (or more) than the regimes they are trying to replace.
It's a lesson that seems to falling on deaf ears among many in the international community, as a rising tide of fundamentalism sweeps our region. The increasing presence of morality police, alcohol bans, and the cancelations of secular legislation is coinciding with the growth of extremist religious parties. In vacuum of instability, familiar promises from Islamists are ringing out in Middle Eastern capitals from the Persian Gulf to the North African Coast.
As the prospect of Hamas clones gaining power throughout the Middle East becomes a distinct possibility, the example of their reign in Gaza should provide fuel for thought -- and cause for concern. The success of Islamist parties in one-vote, one-time elections are not always so easily undone at the ballot box. Just ask the taxi drivers of Gaza."
Judée-Samarie
- Palestinian censorship: anti-government sites closed down (AP)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4221454,00.html
"The government of Palestinian President Mahmoud Abbas has moved to silence critics, raising new concerns about freedom of expression in the West Bank. Abbas' communications minister, Mashour Abu Daqa, said late Thursday that the attorney general's office ordered several websites shut down over the past six months. The sites belong to an Abbas rival, former Gaza strongman Mohammed Dahlan.
Security forces have also arrested four journalists and an anti-corruption activist who have criticized Abbas and other Palestinian officials on Facebook. The Abbas government has also sued two of the journalists and the activist on charges they defamed the president and other senior officials.
Palestinian media in the West Bank are for the most part official or sympathetic to the Palestinian Authority, forcing West Bankers to voice their dissenting opinions on Facebook. But the government fears Facebook's power because of the role it has played in energizing revolts that have toppled long-entrenched regimes in the Arab world.
The West Bank crackdown has been criticized within the Palestinian Authority and in Washington, too. "We are concerned about any uses of technology that would restrict access to information," US State Department spokeswoman Victoria Nuland said Thursday. "We've had these concerns in other parts of the world, and we wouldn't want to see the PA going in the direction that some of those regimes have gone in." Abu Daqa, the communications minister, said the shutdown of the websites was "bad for the image of the Palestinian Authority in the modern world." [...]"
- Eloigner Fayyad pour piocher dans la caisse, Sami el Soudi (Mena) - "Un vent mauvais de censure, de corruption et de menaces souffle actuellement sur Ramallah".
http://www.menapress.org/
"Rien ne va plus entre le président de l’Autorité Palestinienne, M. Mahmoud Abbas, et son 1er ministre, Salam Fayyad. Depuis plusieurs jours, les deux hommes refusent de se parler au téléphone, et même leurs assistants ne se rencontrent plus. Parallèlement à ces évènements, Abbas subit de très fortes pressions de la part des barons du Fatah pour qu’il limoge Fayyad, ou, à tout le moins, qu’il lui retire la responsabilité qu’il exerce sur les finances publiques.
C’est bien là le cœur de la dispute : les membres de l’OLP voudraient se servir dans la caisse et pouvoir à nouveau tirer de très gros chèques sur le trésor public, comme au temps de Yasser Arafat. Durant le règne de ce dernier, des milliards de dollars avaient été détournés de l’aide internationale à la Palestine, dont plusieurs par Arafat lui-même.
Il prétendait, qu’en alimentant des comptes à son nom aux quatre coins de la planète, il constituait le trésor de guerre des Palestiniens. Mais à la mort du leader emblématique de "la cause", il avait tant et si bien dissimulé les coordonnées des comptes qu’il avait ouverts - et en avait perdu un certain nombre, car il était aussi totalement désordonné -, que des milliards tombèrent en déshérence, au seul profit de banquiers peu consciencieux, et furent perdus pour les Palestiniens nécessiteux auxquels ils étaient originellement destinés.
Sans compter les dizaines de courtisans du raïs, de ministres, de chefs des forces de sécurité et de grosses pointures du parti, qui s’en sont mis plein les poches à cette époque. A l’instar de Barghouti, le chef des Tanzim, le bras armé et terroriste d’Arafat, qui venait réclamer des fonds, oralement, au "Vieux", pour des projets aux contours insaisissables, et qui recevait à chaque occasion une partie de l’argent qu’il avait demandé.
Quant à l’affectation de ces sommes en tous points considérables, elle était laissée au bon vouloir du seul intéressé, qui n’en était comptable vis-à-vis de personne. C’est ainsi que des fortunes conséquentes se sont construites, financées par les Américains, les Européens et des Etats arabes, aux dépens des efforts pour la construction de l’Etat de Palestine. Aux rares individus qui osaient poser à Arafat la question de la gestion de ces fonds, l’intéressé prétendait que, de cette façon – en ne conservant pas de traces des dépenses et en multipliant les "chargés de budgets" – cela empêchait les Israéliens de contrôler les activités – notamment l’achat d’armes et la dotation de terroristes – de l’AP.
Avec le décès du petit raïs et l’avènement de Salam Fayyad à la tête des finances publiques, les choses ont considérablement changé ; d’abord, parce que Fayyad est un économiste réputé, formé dans les écoles occidentales, ensuite parce que c’est un homme intègre, intéressé par l’établissement d’un Etat palestinien indépendant à côté d’Israël. Et puis, parce que le 1er ministre n’appartient pas au Fatah. Aux élections législatives de 2006, il avait lancé, avec Hanane Ashrawi, un nouveau parti, qu’ils avaient nommé la "Troisième voie", et sur la liste duquel ils avaient tous deux été élus.
Et enfin, parce qu’il suit une sorte de doctrine, fréquemment qualifiée de fayyadisme, qui présuppose que le plus court chemin pour parvenir à un Etat passe par une sécurité publique (incluant la mise au pas absolue du terrorisme) renforcée, une bonne gouvernance (combattant la corruption), le développement économique soutenu (la Palestine ne doit pas uniquement devenir un Etat, elle doit également subvenir à ses besoins), la reconnaissance d’Israël, l’ouverture à l’Ouest, la séparation des pouvoirs et un marché libre.
Fort de ces principes, il n’est pas étonnant que Fayyad se soit trouvé en désaccord profond avec Abbas, principalement l’an dernier, alors de le président de l’AP cherchait à conclure un rapprochement contre-nature avec le Hamas. Pas surprenant non plus qu’il soit ainsi devenu le Palestinien à abattre pour les organisations islamistes. [...]
Fayyad s’est également opposé à la demande d’adhésion soumise par Abou Mazen à l’ONU en septembre 2011. Bien qu’il fût à l’origine de cette idée, dès qu’il s’avéra évident que les Nations Unies ne voteraient pas la création de la Palestine, et que nous allions au-devant d’une déconvenue majeure sur la scène internationale, Fayyad tenta, mais en vain, de faire entendre raison à Mahmoud Abbas.
Durant toute cette longue période, les relations entre les deux hommes furent tendues. Désormais, au jour le jour, les leaders de l’OLP veulent pouvoir à nouveau se servir directement dans la caisse. Et Abbas n’échapperait pas non plus à cette tentation ; quatre journalistes et plusieurs bloggeurs palestiniens ayant critiqué ces tentatives de corruption, notamment au ministère des Affaires Etrangères de l’AP, ont été récemment incarcérés sur la base de mandats décernés par le procureur général, Ahmad al Mughani. Un vent mauvais de censure, de corruption et de menaces souffle actuellement sur Ramallah.
[...] des voix proches du Fatah exigent un remaniement ministériel et l’exclusion de l’actuel Premier ministre. Certains affirment dans ces rangs qu’il serait l’ "homme des Américains, des Européens et des Israéliens" ; on n’est même pas loin de l’accusation de trahison à la cause, et tout cela pour obtenir le droit de piller la caisse défendue par l’incorruptible cerbère.
La braise brûle depuis des mois entre les deux patrons de l’Autorité, mais ce qui a provoqué un retour de flammes, c’est le refus de Salam Fayyad de porter une lettre d’Abbas à Binyamin Netanyahu, il y a quelques jours. L’affront est d’autant plus grand, que Ramallah avait déjà annoncé que c’était le 1er ministre qui allait remettre le pli. Fayyad a simplement commenté : "Je ne travaille pas comme facteur pour Abbas ou pour le Fath’."
Entre quatre yeux, avec ses proches, il critique vertement l’initiative d’Abou Mazen, visant, soi-disant à raviver les négociations avec les Hébreux. Mais c’est d’une provocation qu’il s’agit, entend-on dans le cercle proche de Fayyad : "si vous désirez reprendre les discussions, vous ne posez pas de nouvelles préconditions". Et on ajoute : "pas de construction à Jérusalem et en Cisjordanie, le retour à un statu quo ante, et l’exigence des frontières de 1967 ; cela pourrait figurer dans l’accord final de cessation du conflit, mais pas au titre de condition pour accepter de s’asseoir"." (suite payante)
"Processus de paix"
- Netanyahu on Palestine (CNN, Vidéo 6mn01) - l'extrait de l'interview de Nétanyahou sur CNN concernant le "processus de paix".
http://www.youtube.com/watch?v=R_3Xrd0HNtE
"Israel "Netanyahu"on Palestine & Arabs CNN Report Exclusive Erin Burnett Interview in Tel aviv."
- PM stance on Palestinian contiguity debated, Herb Keinon (JP)
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=267712
"Government officials played down Prime Minister Binyamin Netanyahu’s comments in a CNN interview this week expressing a seeming willingness for Palestinian contiguity, saying he was referring to the West Bank, and not necessarily a physical link from it to Gaza. Netanyahu, the officials said, has not publicly articulated a position on what he believes a link or “safe passage” between the West Bank and Gaza should look like in a possible future agreement.
In a CNN interview that aired Tuesday, Erin Burnett asked Netanyahu whether he thought the Palestinians should have a country that “is contiguous, not islands here and islands there, but one space.” Netanyahu said “yes,” but was then cut off before he could elaborate. Later in the interview Burnett again returned to the issue, and said she wanted to be clear that a future state – which Netanyahu clarified must be demilitarized – “isn’t separated by Israel, as in there is a Palestine part here, Israel... ” Netanyahu said this was not what he was referring to, which would be “Swiss cheese.”
Burnett said in her narrative of the interview that the use of the word contiguous is significant, and that there was a “lot of weight in that particular word.” Government officials pointed out, however, that Netanyahu actually never used the word. One official said that the prime minister was trying to rebut Palestinian claims that what he had in mind for a future Palestinian state were Palestinian cantons surrounded by Israel. [...]"
Egypte
- Egyptian master's thesis on Indonesia quotes the Protocols (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/04/egyptian-masters-thesis-on-indonesia.html
"A student at the University of Zagazig in Egypt wrote his master's thesis on the history of the various conspiracies against Islam that colonialists imposed on the population. An article in Moheet summarizes it.
He says that the Dutch introduced communism to Indonesia, and the movement grew stronger until the Muslims defeated it. He then went on to discuss the ties between communism and Zionism, specifically via the Protocols of the Elders of Zion, and the fact that Karl Marx was Jewish. He also quotes that the Protocols instruct Jews to use secularism to conquer the world.
This is a master's thesis in an Egyptian university. Well, maybe they have a good sports program."
Syrie
- Les divisions de la rébellion menacent le soulèvement en Syrie, Erika Solomon (Reuters) - "Beaucoup soupçonnent les Frères musulmans et les salafistes de se tailler la part du lion" ; "Ils souhaitent se préserver pour la lutte qui s'ouvrira après la chute d'Assad, afin d'être les plus puissants".
http://fr.news.yahoo.com/les-divisions-la-r%C3%A9bellion-menacent-le-soul%C3%A8vement-en-162708229.html
"[...] Officiellement, Moustafa et ses hommes combattent au sein de l'Armée syrienne libre (ASL) mais cette dernière, dépourvue de reconnaissance internationale et de financement direct étranger, n'est généralement rien d'autre qu'une étiquette sous laquelle une multitude de groupes armés cherchent à se financer. La concurrence entre eux est parfois si exacerbée qu'ils finissent par tourner leurs armes les uns contre les autres. "Tout le monde a besoin d'armes. Il y a des tensions. Il y a de la colère et, oui, parfois il y a des combats si les rebelles dans une ville donnent l'impression de disposer d'une part exagérée des armes", dit Moustafa.
Ces différends sont amplifiés par les objectifs propres à ces soutiens extérieurs, ce qui accentue la fragmentation de la rébellion contre Bachar al Assad. Pour trouver un donateur, il faut généralement mobiliser son réseau de connaissances personnelles. Des proches ou des amis expatriés peuvent vous mettre en contact avec des hommes d'affaires ou des organisations syriennes installés à l'étranger. Il faut ensuite négocier et le prix à payer est parfois idéologique.
Beaucoup soulignent que des organisations islamistes financent de nombreux bataillons partageant leurs vues religieuses. Les Frères musulmans disposent ainsi à Antioche de représentants prêts à rencontrer des rebelles intéressés par leur appui, disent des combattants. Des laïcs ou des adversaires des islamistes tentent de contrer cette influence en finançant des bandes rivales. "Ces groupes sont tous en train de créer leurs propres milices, comme des seigneurs de guerre. C'est un facteur de division", dit un rebelle ayant requis l'anonymat. "Ils ne réfléchissent pas en termes de stratégie militaire, ils réfléchissent en termes politiques." [...]
D'après certaines combattants, des donateurs privés, peut-être des personnalités d'Arabie saoudite ou du Qatar, ont fourni des millions de dollars à leurs groupes favoris. Beaucoup soupçonnent les Frères musulmans et les salafistes de se tailler la part du lion. Abou Chaham, chef rebelle de 60 ans à Hama, accuse les Frères musulmans de calculs en évitant de s'exposer dans les combats afin de préserver leurs forces pour la suite. "Les Frères injectent de l'argent dans des unités rebelles et pourtant leurs hommes ne combattent pas autant que nous. Ils sont quasiment toujours les premiers à battre en retraite. Pourquoi ?", s'interroge-t-il. "Ils ne pensent pas à cette phase-là de la bataille. Ils se préoccupent de ce qui va se passer ensuite. Ils souhaitent se préserver pour la lutte qui s'ouvrira après la chute d'Assad, afin d'être les plus puissants." [...]
Certains rebelles craignent surtout la présence d'extrémistes islamistes désireux d'attiser les tensions entre la majorité sunnite, au coeur de la révolte, et les minorités chiites, alaouites et chrétiennes. "Il y a beaucoup de djihadistes qui veulent venir de l'étranger, c'est une réalité", dit un insurgé sous le sceau de l'anonymat. "Alors, nous ne parlerons plus du combat de la Syrie pour sa liberté, nous parlerons d'une guerre religieuse."
Expert à l'Institut d'étude de la guerre aux Etats-Unis, Joseph Holliday prévient que si les puissances étrangères ne fournissent pas un appui ordonné aux rebelles, les rivalités au sein de l'insurrection risquent de plonger la Syrie dans le chaos. "Tant que nous ne reconnaissons pas les rebelles, n'importe qui peut ouvrir sa boutique en Turquie et commencer à financer des groupes d'opposition", dit-il. "On ne sait pas qui arme qui (...) et je crains qu'avant que l'Occident décide d'agir, il ne soit trop tard"."
Iran
- Israël doute des sanctions contre l'Iran (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/27/97001-20120427FILWWW00350-israel-doute-des-sanctions-contre-l-iran.php
"Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a jugé peu probable que les sanctions actuellement en vigueur contre l'Iran dissuade ce pays de développer l'arme atomique comme le redoute la communauté internationale. [...] "Mais la vérité doit être dite. Les chances que, à ce niveau de pression, l'Iran réponde favorablement aux exigences internationales pour arrêter son programme (nucléaire) semblent minces", a indiqué Ehud Barak, cité par son bureau. [...] Ehud Barak a estimé qu'un Iran doté de l'arme atomique déclencherait "une course aux armes nucléaires dans la région, à laquelle l'Arabie saoudite, la Turquie et même la nouvelle Egypte devront participer". Il a exprimé également ses craintes qu'une fois la bombe acquise, les groupes terroristes ne mettent pas longtemps à en acquérir le savoir-faire. [...]"
- 'India deports Iranian for spying on Israelis' (JP)
http://www.jpost.com/International/Article.aspx?id=267739
"Police in the Indian city of Pune deported an Iranian national last month after they discovered him spying on Israeli nationals and Jewish institutions in the city, the Pune Mirror reported on Thursday. According to the report, 40-year-old Hamid Kashkouli, an Iranian PhD student at the University of Pune, was spying on the Chabad House in the city's Koregaon Park region and the Rasta Peth Synagogue in the city. Kashkouli was on the payroll of the Iranian intelligence agency, according to the report. [...]"
Europe
- Des croix gammées visent deux synagogues genevoises, Julien de Weck (Tribune de Genève)
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/croix-gammee-souille-synagogue-geneve/story/13323815
"Triste réveil à Genève. Plusieurs croix gammées, inversées par rapport au symbole utilisé par les nazis, ont été taguées dans la nuit de jeudi à vendredi à proximité de deux lieux de culte de la communauté israélite. Ce matin, les passants du quartier des banques ont découvert la plaque en mémoire des déportés de la deuxième guerre mondiale souillée par le symbole de l'Allemagne nazie. A quelques kilomètres de là, les devantures d'une librairie hébraïque et d'un commerce ont également été marquées dans le quartier de Malagnou, où se trouve la synagogue Hekhal Haness. [...]"
Histoire
- 'US threatened anti-Semitic incitement in 1948' (JP)
http://www.jpost.com/JewishWorld/JewishNews/Article.aspx?id=267714
"Historian Dr. Rafael Medoff discovered documents showing that the US State Department threatened to incite anti-Semitism in 1948 if the the Zionist leaders proclaimed the State of Israel, a statement released Thursday asserted. According to the documents,then undersecretary of state Robert Lovett told Zionist official Nahum Goldmann that the Truman administration opposed plans to declare the Jewish state. Lovett reportedly threatened to release a "White Paper" criticizing Zionists, which he said would have "grave repercussions" for Jews as anti-Semitism was mounting.
Medoff found the documents while researching for his book Herbert Hoover and the Jews: The Origins of the "Jewish Vote" and Bipartisan Support for Israel. It is "deeply disturbing that the State Department would go to such extremes. Threatening to provoke racial hatred against American citizens should have been beyond the pale," Medoff said. According to Medoff, Zionist leaders dismissed the threat, partly due to the support they received from leading Republicans, and then US president Harry Truman's concerns that Jewish voters would give them their support if his administration backed the Arabs."