France
- Le CRIF réagit aux propos d’Alain Juppé sur Israël (Communiqué)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25645&returnto=accueil/main&artyd=9
"Le CRIF a pris connaissance avec étonnement des propos tenus par Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, propos rapportés par une dépêche de l’Agence France Presse, du 18 juillet 2011. Entre autres « problèmes », M. Juppé a commenté la formule « Etat Juif » en émettant des réserves et en indiquant qu’aujourd’hui en Israël, « il y a des Juifs mais aussi des Arabes ».
- Effectivement, le CRIF se félicite de ce que, dans l’Etat d’Israël, il y ait 20% de citoyens arabes qui jouissent des mêmes droits que les autres citoyens israéliens. On pourrait espérer qu’il en soit de même dans le futur Etat palestinien. Mais, le CRIF est inquiet des déclarations de Mahmoud Abbas, au cours d’une réunion de la Ligue Arabe, en mai 2011. Abbas avait déclaré vouloir une Palestine « purifiée de la présence juive ».
- Israël se veut être l’Etat du peuple Juif. Le CRIF considère qu’il est bien normal que le peuple juif puisse disposer d’un Etat, l’un des 193 États membres de l'Organisation des Nations Unies. Israël de ce point de vue doit être considéré comme l’Etat du peuple Juif.
- D’ailleurs, dans sa résolution 181 du 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté en faveur de l’existence d’un « Etat Juif » et d’un « Etat arabe » sur les 20% de la Palestine mandataire, puisque 80% de ce dernier territoire avait d’ores et déjà été attribués par les Anglais à l’Etat arabe de Transjordanie."
- Pour Alain Soral les antisionistes belges sont des faux-culs (Jean Bricmont, Michel Collon, Olivier Mukuna et Souhail Chichah) (Philosémitisme) - La guerre interne entre antisionistes est très amusante et vaut le coup d'oeil. Entre autres oppositions, Soral reproche aux Belges de prétendre que leur antisionisme n'a rien à voir avec une lutte contre les Juifs ; Soral, lui, ne craint pas de se revendiquer antisémite et se moque allègrement des "idiots adolescents et antisionistes débiles" et de "ce qu'on appelle l'antisionisme Chomsky".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/07/pour-alain-soral-les-antisionistes.html#more
- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr - perles immondes : "il faut bien reconnaitre que nos amis juifs vont trop loin" ; "il faut isoler ce petit état totalitaire et le contraindre à respecter les autres êtres humains, même s'ils ne font pas partie du "peuple élu"."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/07/19/flottille-pour-gaza-le-dignite-al-karama-fait-face-a-la-marine-israelienne_1550258_3218.html
- Du bon sens (10h58)
"Tout le monde sait qu'Israël est au dessus des lois internationales et agit selon son bon vouloir."
- JEAN-CLAUDE MEYER (17h09)
"j'attends des autorité francaises au moins des vives protestations devant cet acte de piraterie qui montre une fois de plus le mépris d'Israel pour les lois internationales. la Gréce a baissé son froc devant l'état juif, la honte mais quand on a besoin de fric. [...]"
- I.zolonles (17h58)
"Boycott des produits, des manifestations, des personnes comme pour l'Afrique du sud de l'apartheid, il faut isoler ce petit état totalitaire et le contraindre à respecter les autres êtres humains, même s'ils ne font pas partie du "peuple élu"."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/07/19/israel-et-le-liban-au-c-ur-d-un-vaste-bras-de-fer-energetique_1548975_3218.html
- zgpsein (13h42)
"De Gaulle avait dit , à propos d'Israël : " un peuple sûr de lui et dominateur " , dire cela aujourd'hui serait quasiment frappé de censure mais il faut bien reconnaitre que nos amis juifs vont trop loin, en tout cas pour obtenir un jour une paix durable ( mais le veulent-ils ? pas sûr )."
Flottille -
Tsahal a arraisonné le bateau français, Shraga Blum (Arouts 7) http://www.israel7.com/2011/07/tsahal-a-arraisonne-le-bateau-francais/ "La « Shayetet 13 » de Tsahal a procédé à l’arraisonnement dans le calme du « Dignité – Al Karama » après une courte négociation avec l’équipage qui a refusé jusqu’au bout de modifier son itinéraire. L’opération, ordonnée par le chef d’état-major Benny Gantz, et supervisée par le Commandant de la Marine, Eliézer Marom, n’a duré que quelques minutes. Les passagers se sont rendus sans opposition et les soldats de Tsahal leur ont distribué boisson et nourriture. Tsahal dirige maintenant le bateau vers le port d’Ashdod où les 16 [militants] seront interrogés par la police avant d’être probablement expulsés vers leurs pays d’origine.
Parmi les passagers, une équipe de TV d’ « Al- Jazeera », une députée française et la journaliste pro-palestinienne du
« Haaretz », Amira Hass, qui vit à Ramallah. Les passagers étrangers risquent une interdiction d’entrée en territoire israélien d’au moins 10 ans. L’association « Shourat Hadin » a annoncé qu’elle va porter plainte auprès de la Police portuaire grecque contre les responsables de cette expédition, car ces derniers ont « trompés les autorités portuaires en affirmant qu’ils partaient pour Alexandrie ». [...]"
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La marine d'Israël aborde un bateau français pour Gaza, Ori Lewis & Nidal al Moughrabi (Reuters) http://fr.news.yahoo.com/la-marine-disra%C3%ABl-aborde-un-bateau-fran%C3%A7ais-pour-105009137.html "Des commandos de la marine israélienne sont montés à bord d'un bateau français qui tentait mardi de forcer le blocus maritime de la bande de Gaza et l'ont contraint à faire route vers le port d'Ashdod, a annoncé une porte-parole de l'armée. Aucun incident lors de l'intervention n'a été signalé.
"Je peux confirmer que le yacht a été pris à l'abordage et que tout s'est passé dans le calme, il n'y a pas eu de victimes", a précisé la porte-parole militaire.
Le "Dignité-Al Karama" et ses 16 passagers avaient quitté dimanche les eaux grecques en déclarant naviguer à destination du port égyptien d'Alexandrie puis annoncé qu'ils modifiaient leur cap pour tenter de gagner le territoire palestinien. Son arrivée était programmée mardi dans l'après-midi. La marine israélienne était entrée en contact dans la matinée avec l'équipage, l'informant qu'il était
"sur une route menant à une zone placée sous blocus maritime de sécurité au large de la côte de Gaza" et le sommant de renoncer à son projet.
"La marine lui a rappelé que toutes les marchandises qu'il était susceptible de transporter devaient être transférées légalement par les points de passage terrestres et par le port d'Ashdod", ajoutait alors la marine dans un communiqué. L'armée israélienne affirme par ailleurs dans ce communiqué que l'abordage a été rendu nécessaire puisque les militants pro-Palestiniens refusaient d'obtempérer. Ils sont montés à bord d'un navire de la marine israélienne, en direction d'Ashdod, où ils doivent être interrogés par la police, précise le texte, qui ajoute que certains d'entre eux pourraient être expulsés.
Le Hamas, qui contrôle depuis 2007 la bande de Gaza, a condamné la prise de contrôle du navire, son porte-parole Ismaïl Roudouan parlant d'un
"acte de piraterie" ou encore d'un
"crime de guerre" et d'une violation des droits de l'homme. En France, peu après l'abordage, "Plateforme Palestine", l'un des organisateurs de la flottille, a estimé qu'il s'agissait d'
"une violation patente (de) la liberté de navigation en haute mer". [...]"
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Porte-parole de Tsahal : "le capitaine du bateau français a menti aux Grecs sur sa destination" (Guysen) http://www.guysen.com/news_Porte-parole-de-Tsahal-le-capitaine-du-bateau-francais-a-menti-aux-Grecs-sur-sa-_320558.html "Le porte-parole de Tsahal, Yoav Mordehaï, a évoqué, mardi, l'arraisonnement par l'armée israélienne du navire français Dignité al-Karama. Il a affirmé que toutes les options qui avaient été proposées aux "activistes" s'étant vues opposées une fin de non recevoir, il n'a avait plus d'autres alternatives que d'arraisonner le navire.
"Nous avons compris que le capitaine mentait. Il avait déjà menti aux autorités grecques quant au cap qui était prévu, affirmant que la destination était l'Egypte, alors que le cap final s'est avéré être Gaza", a déclaré le porte-parole."
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Flottille : le bateau français à Ashdod (AFP) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/19/97001-20110719FILWWW00415-flottille-le-bateau-francais-a-ashdod.php "Le navire français de la flottille internationale pour Gaza arraisonné aujourd'hui par la marine israélienne est arrivé au port israélien d'Ashdod. Le Dignité-Al Karama, dernier rescapé
[??] de la flottille restée bloquée dans les ports grecs, est arrivé à Ashdod peu après 16h30, conduit par trois bâtiments militaires israéliens. [...] A leur arrivée au port, les 16 passagers, qui se sont vu offrir boissons et nourriture, devaient être interrogés, avant d'être remis aux services du ministère de l'Intérieur et de l'immigration, selon l'armée israélienne. Un porte-parole militaire a précisé qu'ils avaient été transférés sur un navire israélien à destination d'Ashdod. [...]"
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La Ligue arabe condamne l'arraisonnement du navire français Dignité al Karama : "un acte de piraterie" (Guysen) http://www.guysen.com/news_La-Ligue-arabe-condamne-l-arraisonnement-du-navire-francais-Dignite-al-Karama-un_320575.html "La Ligue arabe a vivement condamné l'arraisonnement par Tsahal du navire français dignité al Karama qui tentait de forcer le blocus maritime de Gaza.
"Il s'agit d'une acte de piraterie", a déclaré le secrétaire général Nabil al Arabi qui exige une
"sévère réaction de la communauté internationale et du conseil de sécurité des Nations Unies"."
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IDF learnt from last year's mistakes when dealing with latest Gaza flotilla, Anshel Pfeffer (Haaretz) -
"The end of the saga was predictable. After all, Israeli intelligence knew exactly who was onboard the yacht, and that none of the passengers would react violently". http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/idf-learnt-from-last-year-s-mistakes-when-dealing-with-latest-gaza-flotilla-1.374070 "What was originally meant to be a huge flotilla of 20 ships carrying thousands of pro-Palestinian activists to Gaza, had over the past two months slowly dwindled away until the grandiose plans ended Tuesday with a single 16-passenger yacht. The Israel Defense Forces preparations, which initially began with dozens of navy ships and helicopters, and hundreds of IDF soldiers who trained for weeks in case of complications, also ended Tuesday with just one team of elite marines and a handful of speedboats that quickly intercepted the yacht and settled the matter.
Israel's handling of the 2011 Gaza flotilla was almost the direct opposite of the way it dealt with the previous flotilla 13 months ago, in terms of diplomatic, judicial, intelligence, and operational resources. Miraculously, the Turkish organization IHH, who had dispatched the most violent activists on the previous Gaza flotilla, announced last month that they intended to stay on dry land, and that the Mavi Marmara would not cross the Mediterranean Sea once more.
From the moment the Mavi Marmara was out of the picture, the new flotilla began to lose steam. Pro-Palestinian organizations found it hard to purchase ships, and even after purchasing them, found it very difficult to secure insurance and the rest of the necessary permits needed to sail. Moreover, some of the ships that did make it to the ports of departure in Greece encountered various mysterious technical and bureaucratic problems, which repeatedly delayed their departure. In all, some 300 international activists gave up their summer vacation to participate in the flotilla and ended up sitting in a Greek port day after day, watching.
The lethal blow to the flotilla was when two ships tried to depart for Gaza, defying Greek government orders, and were stopped by the coast guard. Prime Minister Benjamin Netanyahu knew exactly what he was doing when he chose to personally thank Greek Prime Minister George Papandreou in a speech several days later.
The activists slowly scattered and teams from the media dissipated even before, until the only ones left were the fantastic 10-16 activists, three crew members and three journalists – all on one small yacht. When they set sail on Saturday and declared the Alexandria port as their destination, no one seemed to care anymore. The end of the saga was predictable. After all, Israeli intelligence knew exactly who was onboard the yacht, and that none of the passengers would react violently.
The Israel Navy was in action, but by then was regarding it a near routine operation. The most complicated tasks were actually performed by the electronic warfare team and by the IDF Spokesperson's unit. For once, the IDF was not only controlling the battlefield but the media as well. The moment the Israel Navy contacted the yacht on Tuesday morning, the IDF activated a full electronic takeover, stopping both the activists and the Al Jazeera crew frompublishing a single image, video, or even Tweet.
Simultaneously, the IDF Spokesperson supplied media outlets with real-time updates on every stage of the negotiations between the navy and the French yacht, released the IDF chief's orders to intercept the vessel, and, after 10 minutes, put out a statement on the IDF interception, which had been carried out quickly and smoothly. Pictures and videos taken by IDF ships were also immediately circulated.
Currently, the interception seems like a knock-out victory by the political echelon and defense establishment over the pro-Palestinian activists. It is just a shame that Israel's massive failures in handling last year's flotilla, which dealt a near fatal blow to its ties with Turkey, and resulted in the deaths of Turkish activists, were needed in order to facilitate such a clean operation this time around."
Israël -
Israël va doubler le nombre des autorisations de visite en Israël accordées aux Palestiniens, Anshel Pfeffer (Haaretz) -
"résultat de l’amélioration de la situation en Cisjordanie au cours des deux dernières années". http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-20-juillet,9167.html "L’Administration civile de Cisjordanie a annoncé qu’elle doublera cette année le nombre d’autorisations qui sont délivrées aux Palestiniens pour faire des excursions en Israël. Ces autorisations sont accordées principalement à des écoles ou des centres aérés qui souhaitent emmener les enfants au bord de la mer ou dans des villes situées en Israël.
En 2010, l’Administration civile a permis ainsi à 28 000 Palestiniens de se rendre en Israël. Ces autorisations sont spécifiquement destinées à permettre des excursions et elles s’ajoutent à celles qui sont accordées aux Palestiniens qui travaillent en Israël, aux familles de prisonniers détenus en Israël et aux personnes qui suivent un traitement médical en Israël. Au cours de la première moitié de 2011, 31 000 autorisations ont déjà été délivrées et l’Administration civile compte en délivrer au moins 20 000 de plus à l’occasion des grandes vacances.
Selon un responsable des services de sécurité, la hausse du nombre d’autorisations accordées est le résultat de l’amélioration de la situation en Cisjordanie au cours des deux dernières années. Elle est due aussi à la volonté de l’Autorité palestinienne d’aider les écoles à déposer leurs demandes à l’Administration civile."
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Des tentes dans tout le pays, Ben Hartman (JP) -
"contre les prix du logement". http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257385792&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Les "villes-tentes" s'étendent dans tout le pays, alors que les protestations contre les prix du logement en sont à leur cinquième jour. Les villes qui participent vont du Néguev au nord de la Galilée, dont Kyriat Shmona et Beersheva, où les manifestants ont dressé des tentes pour la deuxième nuit d'affilée. Les étudiants de l'université Shenkar et du centre Académique du droit et des affaires de Ramat Gan ont planté 10 tentes à un carrefour près du Stade, et indiqué qu'ils resteraient jusqu'à la tombée de la nuit pour afficher leur soutien à la manifestation. [...]
"J'habite dans un moshav près de Kiryat Gat, et je prends le train aller et retour pendant plus d'une heure et demie pour chaque voyage parce que je ne peux pas trouver le moyen de payer un loyer de 3000 shekels et des frais de scolarité de 3000 shekels chaque mois", indique Itaï Ifrach.
"Je ne peux m'imaginer déménager à Ramat Gan, ou n'importe où à côté. J'aimerai y vivre, cependant." A Tel-Aviv, dans les premiers jours de la manifestation lancée par Daphne Leef sur Facebook la semaine dernière, les tentes couvraient un seul bloc d'habitation sur la rue piétonne. Lundi matin, les tentes s'étendaient en nombre sur un deuxième bloc, et allaient du square Habima à la rue Bar-Ilan."
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Knesset content with Zoabi's apology, Moran Azulay (Ynet) -
"She understood that such acts are not allowed." http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4097453,00.html "The Knesset's House Committee discussed Tuesday the incident at the Knesset plenum last week in which MK Hanin Zoabi (Balad) allegedly attacked a usher. Most of the committee members said that although this was a serious case, they were content with Zoabi's apology. They also voiced their support of the attacked usher, stressing she was only doing her job.
Knesset House Committee Chairman MK Yariv Levin (Likud) addressed the committee:
"Knesset Members are not above the law and such behavior dishonors the Knesset and disturbs us all." Levin added that Zoabi did in fact apologize for her conduct.
"She understood that such acts are not allowed," he said.
"This case proves that there are clear limits. I have reasonable ground to believe that chances of such a thing happening again are slim." [...]
MK Nissim Zeev (Shas) said that if Zoabi has asked for forgiveness then it is time to move on.
"It's a chance to show her we accept her apology this time," he said. MK Uri Orbach (Habayit Hayehudi) added that her apology is sufficient:
"I don't think this squeezed lemon can extract anymore juice." However MK Shlomo Molla (Kadima) noted that the debate has turned Zoabi into a
"martyr." MK Michael Ben Ari (National Union) was far blunter:
"Zoabi is driven by hate. Attacking those ushers is like letting the cat out of the bag." [...]"
Gaza & Hamas -
Aide humanitaire et civile pour la bande de Gaza – Rapport du mois de juin 2011 (Tsahal) -
"2894 permis ont été délivrés à des Palestiniens, leur permettant de sortir de la bande de Gaza en passant par le point de passage d’Erez". http://blogtsahal.wordpress.com/2011/07/18/aide-humanitaire-et-civile-pour-la-bande-de-gaza-%E2%80%93-rapport-du-mois-de-juin-2011/ "[...] 4975 camions transportant 118 651 tonnes de denrées alimentaires, carburant et autres marchandises dont des matériaux de construction sont entrés dans la bande de Gaza au mois de juin 2011. Ceci représente une diminution de 3% du volume des marchandises transférées par camion dans la bande de Gaza via le point de passage de Kerem Shalom par rapport au mois de mai. Sont entrés en juin dans la bande de Gaza : 1475 camions de denrées alimentaires ; 1038 camions de matériaux de construction ; 155 camions de produits électriques ; 86 camions de matériel à utilisation agricole ; 8 camions de produits textiles ; 184 véhicules.
2894 permis ont été délivrés à des Palestiniens, leur permettant de sortir de la bande de Gaza en passant par le point de passage d’Erez, dont 1634 permis pour des cas médicaux (830 patients et 804 accompagnateurs individuels). Trente-trois nouveaux projets d’organisations internationales ont été approuvés en juin dont des projets de construction et de rénovation d’écoles de l’UNRWA, de construction de nouveaux logements, ainsi que des projets routiers et d’aide agricole. 866 chargements de camion ont été livrés pour 39 projets en cours d’exécution.
Suite à une décision du Cabinet Israélien en juin 2010, la capacité du passage de Kerem Shalom a été quasiment doublée, de sorte à ce que 250 camions puissent entrer quotidiennement dans la bande de Gaza."
Judée-Samarie -
Samarie : affrontements entre Palestiniens et habitants juifs (Guysen) http://www.guysen.com/news_Samarie-affrontements-entre-Palestiniens-et-habitants-juifs_320563.html "Des affrontements ont opposé mardi des Palestiniens à des habitants de localités juives à proximité de Mikhmesh dans le secteur de Binyamin, en Samarie. On ne fait pas état de blessés, mais les forces de sécurité ont procédé à l'arrestation de 3 Palestiniens et d'un habitant juif. Les habitants des localités juives suspectent les Palestiniens d'avoir provoqué des incendies."
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Palestine - 'Occupation Incorporated', Tim Marshall (Sky News, 18 juillet) -
"Palestine remains a friendly place, welcoming, hospitable, full of air con, hi-fi, wi-fi and wine". http://blogs.news.sky.com/foreignmatters/Post:9af1d847-da96-4825-9836-47e32000c275 "An African UN worker in the West Bank recently remarked to a mutual friend
'When people see me coming they see a walking ATM machine'. Driving through Ramallah, and then Jericho, the other day I was reminded of that quip as I looked at the smart restaurants, sparkling new hotels, and the scale of building work. The Palestinian Authority likes to boast about the West Bank' s 8% economic growth, so does the Israeli government, which uses it to suggest that a prosperous Palestine would make an easier negotiating partner. They also know the Palestinians have more lose if a 3rd Intifada breaks out.
What they fail to remind us is that there are well over 200 NGOs in the West Bank and Gaza, and 30% of the GDP here comes from international aid. Palestinians are among the most foreign aid funded people in the world and the place is awash with money. This underlying economic problem is further complicated by the fact that UN Relief and Works Agency for Palestine Refugees stipulates that not only are the Palestinians who fled their homes in 1948 refugees, but so are their sons and daughters grandsons and granddaughters, great grandsons and granddaughters and so on into the future. In Palestine many people are born refugees. There are people who have a vested interest in this continuing. In 1950 there were 750,000 Palestinians in the Middle East, now there are 4.8 million. UNWRA is considered a
'temporary agency'. Even if the Palestinians declare full statehood in September they would not be truly independent, not only because of the continuing Israeli occupation, checkpoints, lack of freedom of movement of goods etc, but also because Palestine is addicted to aid and as long as you are addicted you are in thrall to your supplier. The billions that pour in here mean the Palestinian Authority does not need to try very hard to deliver the services expected by voters, it also stifles the private sector, inflates wages and causes an internal 'brain drain'.
The restaurant I went to in Ramallah had a line of expensive cars outside and ranks of NGO workers picking their way through an expensive menu inside. The NGOs do fine work alleviating suffering, helping projects with expertise etc, but they also recruit the best of the local talent and take advantage of their charitable status to get tax breaks. No Palestinian business can compete with NGOs which routinely triple what a local firm would pay. Many NGOs fork out 'danger money' and even 'hardship payments' to both local and international staff which further undermines the local private businesses. So the NGOs get the brightest and the highest paid, and the private firms get the rest but without the tax exemptions.
“Palestine is the best-kept secret in the aid industry,” a medical NGO worker recently told
This Week In Palestine,
“People need field experience and Palestine sounds cool and dangerous because it can be described as a war zone, but in reality it’s quite safe and has all the comforts that internationals want'. Of course that could change. At any moment the West Bank could explode, indeed there are scenarios you can paint which suggest violence this September after the declaration, or non declaration, of statehood. But Palestine remains a friendly place, welcoming, hospitable, full of air con, hi-fi, wi-fi and wine. Journalists also take advantage of this state of affairs, writing of the poverty and suffering of Gaza for example, before retiring to very expensive sea front hotels after an excellent dinner in one of the expensive fish restaurants.
This is not to argue that NGOs are not required, many are, but they distort the situation and fundamentally the Palestinians cannot have properly functioning businesses, nor be fully independent until their leaders are partially weaned off their addiction to other peoples money."
"Processus de paix" -
L'AP critique le plan de construction en Judée-Samarie, Khaled Abu Toameh & Hilary Leila Krieger (JP) http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257386007&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "L'Autorité palestinienne (AP) a fermement condamné lundi le plan israélien de construire de nouvelles habitations dans les implantations de Judée-Samarie. Elle le qualifie d'inacceptable et d'illégal et affirme qu'elle est encore plus déterminée à se présenter devant l'ONU en septembre pour la reconnaissance d'un Etat palestinien. Cette condamnation intervient en réponse à l'annonce par le ministère de la Construction et du Logement d'un plan pour bâtir 6900 unités d'habitation dans 38 villes du pays. 300 d'entre elles environ seront construites sur la ligne verte, à Beitar Illit [fondée en 1985, 38.000 habitants] et Karnei Shomron [fondée en 1977, 7000 habitants] principalement.
Nabil Abu Rudaineh, porte-parole du chef de l'AP Mahmoud Abbas, a déclaré que la construction continue dans les implantations
"nous incite à aller devant l'ONU et le Conseil de sécurité pour demander la reconnaissance d'un Etat palestinien et une adhésion totale à l'ONU". Selon lui, la décision de bâtir ces nouvelles maisons dans les implantations et la politique du gouvernement israélien concernant les implantations en général sont totalement inacceptables
"parce que toutes les implantations sont illégitimes et doivent être supprimées". Il a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités et prendre une position claire contre la politique d'implantation, qui, a-t-il ajouté, ne nuit pas seulement à la paix israélo-arabe, mais à la paix du monde.
Dans le même temps, un officiel du département d'Etat américain a lui aussi sévèrement critiqué l'annonce de cette construction.
"Nous pensons que ce genre d'actions ne fait que renforcer l'impasse existant entre les parties", selon ce responsable, répétant l'opposition de longue date des Etats-Unis à l'expansion des implantations.
"Cela va à l'encontre de la logique même de la paix et bloque les possibilités pour les parties de trouver une solution négociée basée sur deux Etats pour deux peuples." Le Fatah a également publié une condamnation ferme du plan de construction, accusant le gouvernement israélien de détruire le processus de paix.
La décision israélienne de construire dans les implantations confirme la position de l'AP sur la nécessité d'aller devant l'ONU en septembre, indique le Fatah.
"Israël porte seul la responsabilité de l'impasse actuelle du processus de paix en raison de son insistance à créer des faits sur le terrain comme les implantations, la confiscation de terres et la judaïsation de Jérusalem", d'après le communiqué. Il avertit aussi que la politique du Premier ministre Binyamin Netanyahou peut plonger la région dans un nouveau cycle de violences."
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L'UE "profondément déçue" par l'appel d'offres pour la construction de nouveaux logements en Judée-Samarie (Guysen) http://www.guysen.com/news_L-UE-profondement-decue-par-l-appel-d-offres-pour-la-construction-de-nouveaux-lo_320590.html "L'Union européenne est profondément déçue par un appel d'offres annoncé lundi par Israël pour la construction de nouveaux logements en Judée-Samarie, a déclaré mardi une porte-parole de la chef de la diplomatie européenne.
"Nous sommes profondément déçus par l'approbation par les autorités israéliennes d'un appel d'offres pour la construction de 336 logements qui doivent être construits dans les localités de Beitar Illit and Karnei Shomron en en Judée-Samarie", a déclaré la porte-parole de Catherine Ashton, Maja Kocijancic."
Liban & Hezbollah -
Objectif : Eliminer le consul israélien, Yossi Bar & Eli Berdenstein (Maariv) http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-20-juillet,9167.html "L’attentat terroriste commis au mois de mai à Istanbul était une tentative de la part du Hezbollah d’assassiner le consul d’Israël, Moshé Kimhi. C’est ce qu’a affirmé hier le quotidien italien
Corriere della Serra sur la base de sources en Turquie et au Proche-Orient. Selon le journal italien, l’attentat a été commis sur le trajet quotidien emprunté par le consul israélien qui, fort heureusement, était en retard ce jour-là. Six personnes ont été blessées dans l’explosion. Au ministère des Affaires étrangères on affirmait hier ne pas avoir connaissance de nouvelles informations concernant la responsabilité du Hezbollah dans cet attentat. Selon des responsables israéliens, le travail au consulat d’Istanbul se déroule normalement."
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Israël et le Liban au cœur d'un vaste bras de fer énergétique, Aymeric Janier (Le Monde.fr) -
"Cette découverte en eau profonde, considérée comme la plus importante de ces dix dernières années, est-elle susceptible de remettre fondamentalement en cause les équilibres régionaux ?" http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/19/israel-et-le-liban-au-c-ur-d-un-vaste-bras-de-fer-energetique_1548975_3218.html#xtor=AL-32280184 "Depuis le conflit de l'été 2006, l'antagonisme entre Israël et le Liban était confiné aux abords de la "ligne bleue", cette démarcation terrestre, fragile et ténue, dressée par l'ONU en juin 2000 après le retrait israélien du Sud-Liban. Désormais, il s'étend également aux frontières maritimes. Objet de la discorde ? Deux immenses champs gaziers, Tamar et Léviathan, respectivement mis au jour en 2009 et 2010 par la compagnie israélienne Delek Energy à 90 et 130 kilomètres au large d'Haïfa, la grande cité portuaire du nord du pays.
Arguant du fait que ces gisements se trouveraient dans leur zone économique exclusive (la ZEE s'étend jusqu'à 370 kilomètres des côtes), les deux Etats, toujours officiellement en guerre, en revendiquent la pleine et exclusive souveraineté. L'enjeu n'est pas mince. A 1 634 mètres sous le niveau de la mer repose un gigantesque réservoir de gaz naturel : près de 700 milliards de mètres cubes au total (238 milliards pour Tamar, 453 milliards pour Léviathan). Un pactole estimé à 90 milliards de dollars (63,6 milliards d'euros).
Cette découverte en eau profonde, considérée comme la plus importante de ces dix dernières années, est-elle susceptible de remettre fondamentalement en cause les équilibres régionaux ? A en croire le groupe américain Noble Energy, associé aux opérations de prospection, elle pourrait offrir à Israël une réelle indépendance énergétique pour environ trois décennies. Le géopolitologue Frédéric Encel, lui, se veut plus nuancé sur la question :
"Contrairement à ce que l'on affirme trop souvent, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un tournant géostratégique majeur. En effet, même si ces gisements semblent représenter des quantités très importantes, il faut garder à l'esprit le fait que la part du gaz naturel dans la facture énergétique globale d'Israël est minime", de l'ordre de 11 %, d'après l'agence internationale de l'énergie, explique-t-il. Et de préciser :
"Le rapport de forces, notamment économique, au Moyen-Orient ne sera, quoi qu'il arrive, pas bouleversé dans la mesure où l'excédent de la balance commerciale israélienne repose prioritairement sur les nouvelles technologies". L'exploitation exclusive de ces fabuleux gisements sous-marins ouvrirait cependant à l'Etat juif de nouvelles perspectives. D'abord, elle lui permettrait – au prix certes de coûteuses installations – de pouvoir exporter du gaz en Europe et en Asie, en particulier en Extrême-Orient, où la demande est forte. Ensuite, elle soutiendrait sa croissance (4,5 % en 2010), tout en lui offrant l'opportunité de se défaire de la tutelle énergétique du Caire.
Jusqu'à présent, l'Egypte fournit 43 % du gaz naturel consommé dans le pays, où 40 % de l'électricité est produite à partir de cette source d'énergie. Mais la chute d'Hosni Moubarak le 11 février, vaincu par une révolution populaire après trente ans d'un règne sans partage, a rebattu les cartes. En témoignent les actes de sabotage, de plus en plus récurrents, contre le gazoduc reliant les deux Etats. Comme en 1979, au moment de l'arrivée au pouvoir de l'ayatollah Ruhollah Khomeyni en Iran – son premier fournisseur en pétrole de l'époque –, Israël ne se prive plus de chercher ailleurs, essentiellement par crainte de voir se mettre en place un nouveau régime hostile à ses intérêts. Enfin, le fait de pouvoir recourir plus largement au gaz naturel aurait un impact écologique sensible, l'Etat juif étant un gros consommateur de charbon (35 % de ses besoins) et de pétrole (49 %), deux énergies hautement polluantes.
Du côté du Liban, pays aussi pauvre en ressources naturelles que son puissant voisin, l'issue de ce contentieux revêt une importance autrement plus cruciale, en particulier sur le plan économique. En effet, le pays affiche actuellement une dette abyssale de 52 milliards de dollars (environ 36,7 milliards d'euros), soit 147 % de son produit intérieur brut.
"Dans cet imbroglio juridique, le Liban est clairement le pays demandeur car il est loin de disposer de l'entregent diplomatique et de la force de frappe économique d'Israël", corrobore Frédéric Encel. A cela s'ajoute le fait que la friabilité du pouvoir actuel, largement phagocyté par le Hezbollah – milice armée soutenue par l'Iran et la Syrie – entrave les perspectives de développement rapide du pays.
Ces dernières semaines, le ton entre les deux pays est monté d'un cran.
"Ces ressources [gazières] constituent un objectif stratégique auquel les ennemis d'Israël vont tenter de porter atteinte et j'ai décidé qu'Israël défendrait ses ressources", a mis en garde le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Le Liban a répondu, par la voix de son ministre de l'énergie, Gebrane Bassil, "qu'aucun Libanais n'accepterait de renoncer à ses ressources énergétiques ni à ses droits maritimes". Dimanche, le Hezbollah a également assuré qu'il ne permettrait pas à
"l'ennemi israélien" d'exploiter
"un seul mètre en zone contestée". Peut-on alors imaginer que le mouvement chiite tire prétexte de ce différend pour pousser à nouveau l'Etat juif sur le chemin de la guerre, comme à l'été 2006 ? Pour Frédéric Encel, cette éventualité n'est pas à l'ordre du jour.
"Le Hezbollah est la courroie de transmission de l'Iran. Il fait la politique des chiites au Liban, mais il suit aussi celle de Téhéran. C'est pourquoi je ne pense pas qu'il se risquera à déclencher un conflit dans lequel il perdrait beaucoup, sachant que l'exploitation des richesses maritimes ne lui reviendrait peut-être même pas directement", analyse-t-il.
En attendant, le pays du Cèdre s'est adressé à l'ONU, insistant sur son droit à exploiter les gisements découverts aux termes de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), qui fixe notamment la délimitation des ZEE et à laquelle il est partie. L'Etat juif, qui à l'inverse n'est pas signataire de la CNUDM, a aussitôt répliqué en expliquant que la limite fixée par le Liban à sa zone économique exclusive
"empiétait" sur la sienne. Il devrait prochainement soumettre à l'institution onusienne le tracé de sa propre ZEE, approuvé la semaine dernière en Conseil des ministres. La "guerre du gaz" en Méditerranée a assurément de beaux jours devant elle.
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Note :
La notion de zone économique exclusive (ZEE) est notamment fixée par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, adoptée le 10 décembre 1982 à Montego Bay (Jamaïque) et entrée en vigueur le 16 novembre 1994. Elle se définit comme
"une zone située au-delà de la mer territoriale et adjacente à celle-ci". Dans cette ZEE, l’Etat côtier a
"des droits souverains aux fins d’exploration et d’exploitation, de conservation et de gestion des ressources naturelles, biologiques ou non biologiques, des eaux surjacentes aux fonds marins, des fonds marins et de leur sous-sol, ainsi qu’en ce qui concerne d’autres activités tendant à l’exploration et à l’exploitation de la zone à des fins économiques, telles que la production d'énergie à partir de l'eau, des courants et des vents" (article 56)."
Egypte -
Faraeen TV Owner and Egyptian Presidential Candidate Tawfiq Okasha: The Jews Plan to Rule the World through Schemes, Intrigues, and Civil Strife - Like They Are Doing in Egypt (Al-Rahma TV, 17 juillet, Vidéo 1mn25) -
"The Jews believe in a divine doctrine that they must be the masters and owners of this world" ; "How can these 16 or 18 million rule half a billion people? Through schemes, intrigues, civil strife, and so on." Les présidentielles égyptiennes promettent d'être de haute qualité. http://www.memritv.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3038.htm -
Stereotypical Portrayal of Jews on Egyptian TV as Organ Traffickers, Willing to Sell Out Their Relatives for a Quick Buck (Al-Mihwar TV, 17 juillet, Vidéo 3mn12) -
Un antisémitisme populaire toujours aussi immonde, mais dont apparemment les Egyptiens sont fiers. http://www.memritv.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3037.htm -
L'intégrisme religieux prend de l'assurance politique en Égypte, Sarah A. Topol (Slate.com) -
"L’émergence de partis salafistes a brisé le monopole des Frères musulmans sur le vote religieux et créé une ouverture pour des visions plus fondamentalistes". http://www.slateafrique.com/14073/l-integrisme-prend-de-l-assurance-en-egypte-islamistes "[...] Avant la révolution égyptienne du printemps dernier, les salafistes, adeptes d’une approche fondamentaliste de l’islam influencée par l’Arabie saoudite, évitaient la politique. Ils affirmaient que la démocratie était contraire à l’islam et que les musulmans avaient le devoir de suivre les dirigeants de leur pays, quand bien même ils seraient dictatoriaux. En échange de leur position apolitique, leurs cheikhs (les chefs religieux) jouissaient d’une grande influence dans le discours religieux égyptien.
Aujourd’hui, les ultraconservateurs figurent parmi les nombreux groupes disparates qui se démènent pour obtenir leur part du gâteau politique. La poignée de partis religieux comme Al-Nour ne se contentent pas de s’appuyer sur leur popularité dans les mosquées et à la télé, ils ont aussi entamé de vigoureuses campagnes dans les villes comme dans le monde rural.
Aujourd’hui, Al-Nour imprime des prospectus bleus et brillants, produit des affiches peintes à la main, organise des meetings dans les communautés pour informer les gens de leurs droits et met au point des équipes médicales de volontaires, qui vont dans les villages soigner les pauvres Le parti subventionne des pharmacies qui proposent des médicaments sur ordonnance à prix réduits arborant le logo d’Al-Nour.
Premiers salafistes d’Égypte à s’inscrire officiellement en tant que parti politique, Al-Nour a déjà ouvert des bureaux dans 15 des 27 gouvernorats du pays, ce qui est loin d’être le cas pour la plupart des partis libéraux débutants, encore inquiets à l’idée d’organiser des campagnes efficaces à l’échelle nationale avant les élections. [...]
Le salafisme n’est pas une idéologie homogène menée par un leader unique; c’est un vaste mouvement conservateur qui inclut certaines visions des plus extrémistes. Les salafistes aspirent à imiter les compagnons du VIIe siècle du prophète Mahomet, les salaf. En Égypte, la plupart des écoles de pensée salafistes sont influentes dans certaines zones géographiques particulières — Al-Nour à Alexandrie, Al-Fadila (Vertu) au Caire, par exemple — et la possibilité d’alliances entre différents cheikhs de tout le pays, apportant des supporters à leurs campagnes mutuelles, pourrait bien aider tous les salafistes le jour du scrutin. [...]
«Les salafistes pourraient pousser le débat parlementaire un peu plus vers la droite en se réclamant de "l’authenticité islamique", en prétendant qu’ils représentent la voix véritable de l’islam, craint Shadi Hamid, directeur de recherches au Brookings Doha Center.
Une fois que la discussion tourne à la religion et aux textes [religieux], les salafistes sont en très bonne position pour remporter la main. C’est ça le danger — même si les salafistes ne représentent pas beaucoup d’Égyptiens, leur capacité à cadrer les contours du débat leur donne une influence disproportionnée.» Et c’est tout particulièrement vrai dans le domaine des droits des femmes et des lois sur la vente et la consommation d’alcool.
«Les gens vont avoir peur d’être taxés de mauvais musulmans.» [...] la majorité des Égyptiens semble y adhérer. La plupart des femmes du pays sont déjà voilées. Selon un sondage d’avril 2011 du Pew Research Center, 62% des Égyptiens pensent que «la loi devrait suivre strictement les enseignements du Coran». C’est un parfait résumé du programme d’Al-Nour. Reste à voir si les Égyptiens qui approuvent une stricte religiosité de principe vont élire un parti dont le principal thème de campagne implique de transformer ces attitudes en loi. [...]
L’émergence de partis salafistes a brisé le monopole des Frères musulmans sur le vote religieux et créé une ouverture pour des visions plus fondamentalistes. Si se lancer en politique peut tempérer les tendances extrémistes, il est aussi possible que cela pousse les salafistes à exprimer des visions encore plus radicales.
«Plus vous avez de partis islamistes et plus ils sont en compétition; ils vont donc vouloir manœuvrer et surenchérir pour savoir lequel est le plus islamiste. C’est ce qui se passe dans ce type de situations», analyse Hamid, du centre de recherches de Brookings.
Les salafistes pourraient bien marcher sur les traces des Frères musulmans, qui ont modifié leurs principes religieux autrefois très stricts pour s’adapter à la complexité de la vie quotidienne et proposer des campagnes concrètes comme des projets économiques et agricoles, plutôt que de s’appuyer sur des principes religieux. En attendant, il semble qu’un soulèvement populaire déclenché en grande partie par de jeunes activistes libéraux et experts de Facebook ait fait naître de nouvelles opportunités pour les ultraconservateurs d’Égypte."
Turquie -
Obama réclame une réconciliation, Itamar Eichner (Yediot Aharonot) http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-20-juillet,9167.html "Les Etats-Unis passent à la vitesse supérieure dans leurs tentatives pour réconcilier Israël et la Turquie. Lors d’une rencontre en fin de semaine dernière à Ankara avec le président turc, Abdullah Gül, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a transmis un message personnel du président Obama au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan : Les Etats-Unis s’inquiètent de la crise entre la Turquie et Israël et demandent à la Turquie de faire des efforts pour y mettre un terme.
Alors que l’on annonce une visite du Premier ministre Erdogan dans la bande de Gaza au cours des deux prochaines semaines, Washington attache beaucoup d’importance à la réconciliation entre les deux pays et craint encore une détérioration de leurs relations s’ils ne parviennent pas à un compromis. Les Américains estiment que la réélection de Recep Tayyip Erdogan est l’occasion d’une réconciliation, sa large victoire lui permettant de se montrer plus souple dans ses demandes à l’égard d’Israël.
Le gouvernement américain n’adresse pas ses demandes uniquement à la Turquie mais fait aussi pression sur Israël pour qu’il accepte de présenter ses excuses aux Turcs. Alors qu’en Israël le fait même de présenter des excuses fait débat, face aux Turcs le désaccord porte sur un autre point : la demande israélienne selon laquelle, en marge des excuses, il sera dit qu’Israël n’endosse pas la responsabilité des incidents et que les soldats impliqués dans l’assaut ne pourront être traduits en justice. Israël a donné son accord de principe pour contribuer à un fonds qui sera créé par le gouvernement turc, à condition que cela mette fin aux demandes de dédommagement. Ankara ne veut cependant pas promettre que les familles des victimes ne déposeront pas de plaintes contre Israël auprès de tribunaux à l’étranger.
En attendant, les Turcs font pression sur l’ancien Premier ministre néo-zélandais, Geoffrey Palmer, pour qu’il modère le rapport qu’il a rédigé à la demande du secrétaire général de l’ONU et qui doit être publié fin juillet. Ils espèrent le convaincre de ne pas affirmer que le blocus israélien de la bande de Gaza est légal. Si Israël et la Turquie ne parviennent pas à un compromis d’ici là, la publication du rapport pourrait être à nouveau reportée."
Iran -
Ahmadinejad : les Etats-Unis et Israël proches de l'effondrement (Guysen) http://www.guysen.com/news_Ahmadinejad-les-Etats-Unis-et-Israel-proches-de-l-effondrement_320560.html "Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que les Etats-Unis et Israël sont
"proches de l'effondrement". "Nous lutterons de toutes nos forces contre Washington et Israël, jusqu'à leur destruction. Nous les enverrons dans les cimetières. Téhéran coupera les mains de celui qui voudrait nous attaquer", a affirmé Ahmadinejad."
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L'Iran veut son Internet halal, Stéphanie Plasse & Laura Guien (Slate.fr) -
"Dans le collimateur de l’Iran : le Qatar". http://www.slate.fr/story/41041/iran-internet-halal-intranet "Après la Birmanie (ou Myanmar) et Cuba, l’Iran serait en passe de rejoindre le cercle très fermé des pays coupés du réseau internet mondial. Ali Aghamohammadi, adjoint aux affaires économiques du premier conseiller du président iranien Mahmoud Ahmadinejad a annoncé le 15 avril dernier son intention de créer un Internet «halal», un réseau lavé de tout site «obscène». Pour autant, il n’a pas précisé s’il s’agissait de sites pornographiques, des réseaux sociaux ou des blogs de dissidents politiques...
Difficile de savoir sur quel pied l’Iran compte danser. Ali Khamenei, guide suprême de la révolution islamique, évoque juste la perspective
«d’une guerre douce contre les influences occidentales pour éviter une invasion massive par le biais d’Internet des idées et de la culture de l’Occident». [...] la peur de la contagion des révolutions arabes n’a fait qu’accentuer la crainte d’Internet, perçu comme le véhicule d’une certaine pensée occidentale démocratique qu’il faut absolument court-circuiter. La solution, créer un intranet, une idée qui avait déjà germé après l’élection d’Ahmadinejad en 2005.
«Depuis la révolution verte, l’Iran a pris conscience de la puissance du web. Avec l’Internet halal, les autorités essayent de développer leur contenu pour attirer les jeunes iraniens. Ils tentent de créer une alternative. Internet est un champ de bataille et l’Iran a décidé de s’armer pour gagner», explique Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS dans l'équipe de recherche Monde iranien. Hasard du calendrier ? La période prévue pour la mise en place de cet intranet coïncide avec les élections législatives et présidentielle en Iran. Sous une étiquette religieuse, ce nouveau réseau labellisé «halal» pourrait permettre au gouvernement de détourner la jeunesse des opposants et de la pensée occidentale.
«En Iran, tout est passé à la sauce islamique. Il y a d’ailleurs des liens étroits entre la religion et Internet. On retrouve des sites de religieux, des discours des ayatollahs. Le terme Internet halal est juste un terme employé par les autorités pour attirer à eux quelques croyants impressionnés par cette expression», analyse Mohammad Reza Djalili, professeur honoraire à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève. Pas seulement, selon Bernard Hourcade, qui précise que l’Iran souhaite
«montrer aux autres pays islamistes qu’il est un modèle et qu’il respecte les normes de l’islam». Dans le collimateur de l’Iran : le Qatar.
Cet émirat du Moyen Orient, où l'islam est la religion officielle, fait des envieux dans le pays d'Ahmadinejad. Avec ses divers journaux en arabe
Al-Raya, Al-Sharq, Al-Watan et Al-Jazeera, la première chaîne d'information en continue du monde arabe, le Qatar reste le pays islamique référent en matière de médias dans cette partie du globe. Pas étonnant alors que l'Iran veuille le concurrencer, même si ses adversaires s'annoncent coriaces. Outre le Qatar, l'Iran doit faire face au géant américain, premier sur les médias mais aussi sur le web. [...]
Pour Daniel Ventre, «le problème n'est pas tant technique. L’Iran a les moyens nécessaires pour réaliser l’Internet halal. Maintenant est-ce que ce pays va pouvoir vivre en autarcie, c’est moins sûr.... Quand on prend l’exemple de Cuba, le bilan économique n’est pas très rassurant.» Une menace économique qui ne semble pourtant pas inquiéter l'Etat.
«L’Iran a les moyens d'assumer son isolement puisque l'économie du pays est basée sur la rente pétrolière, déclare quant à lui Mohammad-Reza Djalili.
Maintenant, je pense que cet intranet est voué à l’échec car les programmes seront déjoués par les jeunes Iraniens.» [...]"