Israël
- Israel's 'tent city' movement (Reportage CNN, Vidéo 2mn45)
http://www.dailymotion.com/video/xk8inr_israel-s-tent-city-movement_news
"Tent Cities have become home to a growing social protest movement in Israel. CNN's Kevin Flower reports."
Photo Reuters
- Les islamistes font fuir les laïques place Tahrir, au Caire, Edmund Blair & Marwa Awad (Reuters) - "Certaines banderoles proclamant que "la loi islamique est au-dessus de la Constitution" ont ravivé l'inquiétude des libéraux et des laïques qui craignent que les islamistes ne cherchent à imposer un Etat religieux s'ils remportent les élections législatives de l'automne prochain".
http://fr.news.yahoo.com/les-islamistes-participent-%C3%A0-une-manifestation-unitaire-au-120840349.html
Israël
- Une lutte qui roule, Omri Meniv, Nativ Nahmani, Ronen Damari & Shimon Iffergan (Maariv)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Vendredi-29,9203.html
"Après la bataille pour le prix du cottage et la lutte, qui se poursuit, contre les prix du logement, la contestation sociale s’élargit. Hier, dans tout le pays, on a assisté aux défilés de jeunes familles protestant contre la difficulté d’élever des enfants en Israël. Ces défilés se sont déroulés en parallèle hier après-midi. Les manifestants ont appelé le gouvernement à financer les crèches et à faire baisser le prix de produits tels que les couches-culottes ou les substituts de lait maternel. La principale manifestation a eu lieu à Tel Aviv où plus de deux mille parents et enfants ont défilé."
- "Les prochaines manifestations seront énormes", Ben Hartman (JP) - "les enseignants, les mères, les médecins, toutes sortes de gens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257397058&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Samedi en fin d'après-midi, les manifestations à Tel-Aviv, Jérusalem, Haïfa, Beersheva, Ashdod et Nazareth contre le coût de la vie devraient être encore plus importantes que celles de la semaine dernière, ont indiqué les militants. Selon Stav Shaffir, 26 ans et une des premières activistes à participer à la manifestation des tentes sur le boulevard Rothschild, a indiqué que les protestations de samedi "seront bien plus grosses. Nous allons avoir des défilés dans six villes en même temps... Celle-ci rassemblera tout le monde : les enseignants, les mères, les médecins, toutes sortes de gens". Elle ajoute : "La dernière n'était que pour le logement, celle -ci sera sur tout."
Le mouvement pour le logement, lancé il y a deux semaines sur Facebook par Daphni Leef, a été critiqué pour manquer d'un vrai message ou de demandes claires. Selon Shaffir, cela changera samedi. "Lors de la marche, nous poserons nos exigences, et il ne s'agira pas que de logement", poursuit Shaffir. "Nous présenterons le type de société que nous voulons en Israël. La société dont nous rêvons et comment faire en sorte que cela arrive."
Elle précise qu'elle ne pense pas que les protestations soient destinées à faire tomber le Premier ministre Binyamin Netanyahou. "Peu importe, ce n'est pas seulement la faute de Netanyahou si notre pays est dans cet état. Il n'y a aucun gouvernement des 20 dernières années dans lequel je peux dire que j'avais confiance. Il y a un énorme problème de confiance entre le gouvernement et le peuple, parce que la population s'est habituée à ne penser qu'aux menaces sécuritaires, et ils ne peuvent même pas penser au quotidien car ce n'est pas aussi important que la situation sécuritaire", explique Shaffir.
En plus des manifestations de samedi, de nombreuses personnes ont indiqué qu'elles n'iraient pas travailler lundi."
- La star de reggae Ziggy Marley a rejeté les appels au boycott d'Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-star-de-reggae-Ziggy-Marley-a-rejete-les-appels-au-boycott-d-Israel_321683.html
"Rejetant les appels au boycott d'Israël, la star de reggae Ziggy Marley, fils de Bob Marley, s'est produit le 19 juillet à Tel-Aviv et le 21 juillet au parc Sacker à Jérusalem, dans le cadre du festival de Retour à Sion."
- Une vidéo Youtube de Danny Ayalon suscite la colère des Arabes (Guysen) - Plus d'infos ici en anglais.
http://www.guysen.com/news_Une-video-Youtube-de-Danny-Ayalon-suscite-la-colere-des-Arabes_321577.html
Israël
- Reporter Seeks to Show ‘Peaceful, Wonderful’ Israel (Reportage CBN, Vidéo 2mn53)
http://www.dailymotion.com/video/xk62sa_reporter-seeks-to-show-peaceful-wonderful-israel_news
"NBC News correspondent Martin Fletcher says he wants to reveal a side of Israel most people don't usually see in the media -- 'a very peaceful, wonderful country.'..."
Gaza & Hamas
- Tir d'une roquette de Gaza vers Israël (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/28/97001-20110728FILWWW00217-tir-d-une-roquette-de-gaza-vers-israel.php
"Une roquette tirée à partir de la bande de Gaza a atteint jeudi matin le sud d'Israël sans faire de victime, a-t-on annoncé de sources militaires. La roquette a explosé dans un champ et n'a pas provoqué de dégâts, a-t-on ajouté de mêmes sources.
A la mi-juillet, des tirs de roquettes vers le sud d'Israël suivis de raids de représailles de l'aviation israélienne dans la bande de Gaza se sont succédé. Il s'agissait de la première flambée de violence importante depuis avril, lorsqu'un missile anti-char tiré en provenance de Gaza avait frappé un car scolaire israélien, tuant un adolescent. [...]"
- Hamas considering more kidnappings, says "Israel isn't in our dictionary" (Elder of Ziyon) - "Resistance will continue, God willing, in order to liberate the land of Palestine from the [river to the] sea."
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/hamas-considering-more-kidnappings-says.html
"Hamas's head of international relations, Osama Hamdan, has restated the official Hamas positions that the Western media loves to downplay. Hamdan issued a press release where we learn these wonderful things:
- Hamas does not rule out kidnapping more Israelis in order to better its bargaining position in a prisoner swap.
- "Resistance will continue, God willing, in order to liberate the land of Palestine from the [river to the] sea."
- Palestine has entered a fierce battle with Israel on two fronts. The first front is resistance against the occupation [i.e., Israel] continuing until its termination, and the second to preserve the unity of the Palestinian people.
- Resistance will humiliate the Zionist enemy and liberate the land.
- "We have made clear we will not recognize the occupation, and today I say more than that: There is no Israel in our political dictionary."
As usual, Western pundits will ignore and downplay any statements like these, while trumpeting vague statements by Hamas that could be badly misinterpreted as meaning that it is willing to accept Israel's existence."
- Dépêches de Gaza, Sharon Weinberger (Slate.fr) - "Les produits de consommation courante arrivent et l’on trouve toutes sortes d’articles".
http://www.slate.fr/story/41739/depeches-gaza-hotel-luxe-roquettes-israel
"[...] le premier cinq-étoiles de Gaza tient un peu du mirage économique. Une pancarte à l’entrée avertit les visiteurs qu’une consommation minimum est requise pour pouvoir s’asseoir au bar ou au restaurant, mais le hall est presque désert. «Nous ne sommes pas exactement ouverts», me dit Shadi Agha, le chef-réceptionniste, en me guidant à travers des couloirs aux carrelages élaborés. «C’est un peu une période d’essai.»
Depuis quatre ans que le blocus a été imposé à Gaza, tout signe de développement est récupéré par les propagandistes des deux bords. Les opposants à Israël mentionnent l’effondrement économique de Gaza comme une preuve du désastre humain que représente le blocus, tandis que les pro-Israël sautent sur tout signe apparent d’abondance pour leur répondre. Et comme nombre des nouveaux développements économiques à Gaza, l’hôtel constitue une métaphore séduisante. Tout dépend de quel côté on regarde : depuis le balcon de l’une des suites au sommet de l’hôtel, vous pouvez voir d’un côté la piscine vide de l’hôtel et, de l’autre, un tas d’ordures assez peu gracieux.
À l’intérieur, au moins, l’hôtel est à la hauteur de ses cinq-étoiles : le dernier étage est occupé par une «suite royale», qui dispose de sa propre réception et de multiples salles sécurisées (des pièces fermées près de l’entrée, où les gardes peuvent contrôler quiconque entre dans la suite) et, au sous-sol, des ouvriers sont en train de finir un hammam et un sauna aux décorations somptueuses. Dans le patio, des serveurs élégants en uniforme préparent des milkshakes colorés dans des verres emplis de glaçons, tandis qu’un groupe de femmes en jeans moulant tendance et talons aiguilles fument la chicha (preuve que la tentative faite par le Hamas d’interdire aux femmes de fumer en public n’a pas duré plus de quelques mois). [...]
Par certains côtés, la bande de Gaza contrôlée par le Hamas ressemble à un vaste chantier à ciel ouvert et il faut admettre que le front de mer de la ville de Gaza est longé de nouveaux restaurants. Ces dernières années, Israël a relâché un peu son blocus, permettant à certains matériaux de construction de passer. Le reste passe par les tunnels, mais au compte-gouttes. Gaza – ou du moins la ville de Gaza – commence à montrer les signes d’une amélioration économique de base.
Les produits de consommation courante arrivent et l’on trouve toutes sortes d’articles, des sous-vêtements féminins aux ustensiles de cuisine, dans les équivalents palestiniens des «Tout à 1 euro» (2,5 shekels, soit 50 centimes d’euro environ). Quoi qu’il en soit, l’hôtel Al-Mashtal n’est que l’un des signes du lent redressement de Gaza. Dans la ville de Gaza, les rues jadis criblées de trous sont aujourd’hui reconstruites avec de beaux trottoirs de briques. Ancien ministre de l’économie du Hamas, Ziad al-Za Za m’a dressé une liste interminable des projets actuellement en cours, allant de la réfection des routes à la reconstruction de zones résidentielles.
Lorsque j’étais sur place, Gaza était en plein milieu d’une campagne pour un «Gaza vert» impliquant, entre autres mesures, la plantation d’arbres le long des rues (selon Ziad al-Za Za, le but serait de planter 1 million d’arbres). Une campagne de sécurité routière avait également cours ; les étudiants en art locaux avaient été embauchés pour peindre des fresques colorées représentant des accidents de la route et incitant les habitants à conduire prudemment.
Les représentants du Hamas que j’ai rencontrés à Gaza étaient optimistes quant aux perspectives économiques, du moins pour leur propre compte. Après avoir signé un accord de réconciliation avec le Fatah, qui contrôle la Cisjordanie, Mahmoud al-Zahar, l’un des dirigeants du Hamas, a fait un tour éclair du monde musulman à la recherche de fonds. «Après l’accord, j’ai rencontré de nombreuses personnes des ambassades arabes et du monde islamique, m’a-t-il confié. Ils sont prêts à nous financer, pour les salaires et la reconstruction.» Les pays arabes ont déjà donné quelque 30 millions de dollars pour la reconstruction des rues de Gaza et des fonds supplémentaires sont attendus. «L’argent, sourit al-Zahar, est le cadet de nos soucis.» [...]"
- Gaza : un camp de vacances attaqué (AFP) - "Les assaillants ont endommagé un large panneau d'affichage, brûlé un drapeau de l'ONU et incendié une partie de la scène".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/28/97001-20110728FILWWW00278-gaza-un-camp-de-vacances-attaque.php
"Dix hommes ont attaqué et saccagé dans la nuit des installations de l'ONU utilisées pour organiser des camps de vacances d'enfants dans la bande de Gaza, a annoncé un porte-parole des Nations unies. "Les assaillants ont endommagé un large panneau d'affichage, brûlé un drapeau de l'ONU et incendié une partie de la scène. Aucun des membres du personnel de sécurité de l'ONU (présents) sur place n'a été blessé", a déclaré Chris Gunness, de l'Agence pour les réfugiés palestiniens (UNWRA).
L'attaque de ce site du nord-ouest de la bande de Gaza a eu lieu vers minuit mercredi, à la veille de la tentative d'y établir un nouveau record du monde du plus grand nombre de cerfs-volants envoyés au même moment dans les airs par des enfants, en l'occurrence par ceux participant aux camps d'été de l'UNWRA. M. Gunness a assuré que cette tentative devant rassembler 3.000 enfants près d'une plage du nord du territoire se déroulerait quand même aujourd'hui.
"Nous condamnons cette attaque, qui est une attaque, tant contre les enfants de Gaza, que contre les Nations unies", a-t-il ajouté, appelant les autorités à ouvrir une enquête. Les "Jeux d'été" de l'UNRWA organisés pendant les six semaines que durent les vacances estivales concernent environ 250.000 enfants de la bande de Gaza."
Judée-Samarie
- Raid des forces palestiniennes sur la maison de Dahlan, Khaled Abu Toameh (JP) - "il s'agit d'une des plus grandes opérations "sécuritaires" à Ramallah depuis des années".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257396021&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Moins d'une semaine après son retour en Judée-Samarie, les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne (AP) ont effectué un raid sur la maison de Mohammed Dahlan jeudi matin. Ils ont saisi des armes et des documents de ce responsable du Fatah, selon des sources à Ramallah. Cet assaut sur la maison de Dahlan survient quelques heures après qu'un tribunal disciplinaire a rejeté son appel contre la décision du Conseil central du Fatah de l'évincer de la faction. La plupart des gardes privés qui étaient à l'extérieur de sa résidence ont été emmené en prison, selon ces sources. Des témoins affirment que des dizaines de membres des forces de sécurité de l'AP ont participé au raid sur la maison, qui est intervenu autour de 7 heures. D'après eux, il s'agit d'une des plus grandes opérations "sécuritaires" à Ramallah depuis des années.
Dahlan a été chassé du Comité central du Fatah sur des accusations de corruption et de meurtre, et pour avoir prétendument cherché à saper l'autorité du chef de l'AP Mahmoud Abbas. Dimanche, il a comparu devant un tribunal disciplinaire du Fatah pour répondre des accusations de corruption et de meurtre. Le Comité central, qui a voté le mois dernier pour son éviction et lui a reproché ces faits, n'a pas donné plus de détails. Il est aussi accusé de comploter contre le leadership de l'AP. Mais encore une fois, l'Autorité palestinienne n'a pu fournir des preuves de cette conspiration, indiquant simplement que Dahlan et ses supporters rassemblaient des armes et s'organisaient en Judée-Samarie.
Il a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés, arguant qu'il est victime d'une campagne de dénigrement de la part des proches conseillers d'Abbas. Les soutiens de Dahlan affirment de leur côté que la crise avec Abbas résulte d'une dispute financière entre lui et les fils du leader de l'AP. Son procès à Ramallah se déroule à huis clos. Selon des sources proches de Dahlan, il a déclaré à la cour que la décision de l'expulser du Fatah était illégale et illégitime."
- Source palestinienne : Mohammed Dahlan s’est réfugié en Jordanie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Source-palestinienne-Mohammed-Dahlan-s-est-refugie-en-Jordanie_321596.html
"Mohammed Dahlan, l'ex-chef des services palestiniens de sécurité, dont le domicile a été perquisitionné ce jeudi, est parti se réfugier en Jordanie, indiquait jeudi après-midi des sources palestiniennes. Cette opération a été lancée au lendemain du rejet de l'appel de ce dernier contre son exclusion du Fatah. « Le président Mahmoud Abbas ne peut forcer Dahlan à rester à Ramallah dans la mesure où il jouit d’une immunité parlementaire », ajoute ces sources."
- Une vidéo Youtube de Danny Ayalon suscite la colère des Arabes (Guysen) - Plus d'infos ici en anglais.
http://www.guysen.com/news_Une-video-Youtube-de-Danny-Ayalon-suscite-la-colere-des-Arabes_321577.html
"Une vidéo mise en ligne récemment sur Internet par le Vice-ministre des Affaires étrangères Daniel Ayalon provoque de nombreux remous dans le monde arabe. Dans la vidéo, Ayalon met en porte-à-faux la version historique présentée par les Palestiniens sur les territoires disputés et sur l'identité nationale. La vidéo, visionnée par plus de 190.000 internautes sur YouTube, a soulevé la colère des Palestiniens et des Jordaniens et a fait l’objet d’une émission spéciale sur la chaine Al-Jazira."
Liban, Syrie & Hezbollah
- Israël : la bombe contre la FINUL est un message du Hezbollah, Yaakov Katz (JP) - "Israël tente de convaincre les diplomates des pays qui participent à la FINUL, en particulier l'Espagne, l'Italie et la France, de faire en sorte que l'ONU publie de nouvelles règles d'engagement pour la force internationale pour lui permettre de fouiller les villages libanais sans demander au préalable l'accord des forces armées libanaises".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257395432&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"L'attaque à la bombe contre un convoi de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) dans le sud du Liban, mardi soir, était probablement destiné à envoyer un message clair à la force de maintien de la paix. Objectif : l'obliger à réduire ses opérations contre le Hezbollah, selon des responsables israéliens de la Défense. Le mandat de la FINUL devrait être renouvelé mi-août, et l'attaque est prise par Israël comme un signe que le Hezbollah craint un renforcement des règles d'engagement de la force internationale. Six officiers d'un contingent français ont été blessés lorsqu'une explosion a visé un convoi de quatre camions près de la ville de Sidon, dans le sud du Liban. En mai, une attaque similaire avait blessé six soldats italiens, à quelques kilomètres seulement de celle de mardi soir.
Israël tente de convaincre les diplomates des pays qui participent à la FINUL, en particulier l'Espagne, l'Italie et la France, de faire en sorte que l'ONU publie de nouvelles règles d'engagement pour la force internationale pour lui permettre de fouiller les villages libanais sans demander au préalable l'accord des forces armées libanaises (LAF). Selon les règles d'engagement actuelles, la force n'est pas autorisée à entrer dans les villages du sud-Liban pour rechercher des caches d'armes du Hezbollah, à moins de coordonner l'opération avec les LAF. Si elles sont approuvées par les Nations unies, les nouvelles règles devront aussi être validées par le gouvernement libanais.
Mercredi, la FINUL a annoncé qu'elle travaillait avec les LAF pour enquêter sur l'attaque à la bombe. La force de maintien de la paix a également déclaré qu'elle reverrait ses critères de sécurité à la suite de l'explosion."
- Syrie : 1 634 morts et près de 3 000 disparus depuis le début de la contestation (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Syrie-1-634-morts-et-pres-de-3-000-disparus-depuis-le-debut-de-la-contestation_321565.html
"Près de 3 000 personnes sont portées disparues en Syrie depuis le début du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar el-Assad, a indiqué jeudi l'Organisation non gouvernementale Avaaz. Selon Avaaz, le sort de 2 918 Syriens arrêtés par les forces de sécurité depuis le 15 mars est inconnu. Outre les disparus, 1 634 personnes ont été tuées depuis le début du mouvement de contestation, 26 000 arrêtées à un moment ou à un autre et 12 617 sont toujours en détention."
Jordanie
- Le mouvement de contestation perdure en Jordanie en dépit de profondes divisions, Laurent Zecchini (Le Monde) - "Le fossé se creuse entre les chabab (jeunes) jordaniens et les islamistes" ; "Il est probable que les Frères, qui ont le vent en poupe, vont relever le plafond de leurs revendications".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/28/le-mouvement-de-contestation-perdure-en-jordanie-en-depit-de-profondes-divisions_1553676_3218.html
"Les choses se sont passées vite : quand le drapeau américain a été brûlé, les policiers n'ont pas eu le temps de réagir. La manifestation avait démarré devant la mosquée Al-Hussein, après la prière, vendredi 22 juillet. Environ un demi-millier de manifestants avaient défilé en criant des slogans hostiles au gouvernement. Lorsque la bannière étoilée s'est embrasée, les appels à dénoncer la "corruption du régime" avaient fait place à des attaques plus ciblées : "L'Amérique, c'est la tête du serpent" et "Nous voulons l'annulation des accords d'Arava" (le traité de paix israélo-jordanien de 1994).
Le Front islamique (FAI, branche politique des Frères musulmans) brillait par son absence, et les jeunes du "Mouvement du 24 mars" se faisaient discrets, comme si les uns et les autres, prévenus de la tonalité antiaméricaine du rassemblement, avaient préféré ne pas s'y associer. Ce qui a permis à Ibrahim Allouch d'occuper la scène. Ce responsable de l'Association antisioniste et anti-impérialiste ne cache pas son hostilité envers les Frères, qu'il juge trop tièdes.
Il veut "réorienter" de façon plus radicale la contestation contre le régime du roi Abdallah II, qui perdure depuis janvier, mais "à la jordanienne" : si la contestation populaire gagne du terrain, notamment dans les villes du Sud, elle est loin de mobiliser les foules comme en Egypte. Chacun prend soin, d'autre part, de ne pas attaquer nommément le souverain qui reste, pour une majorité de Jordaniens, le garant de l'unité nationale.
La manifestation du 22 juillet était censée prendre la forme d'une vaste réprobation populaire à la suite des violences qui s'étaient déroulées une semaine auparavant, au cours desquelles une douzaine de journalistes avaient été tabassés. Le roi s'était excusé, sans parvenir à dissiper l'impression que les moukhabarat (les services de renseignement) et une partie de la police avaient délibérément visé la presse, accusée d'entretenir l'agitation.
Cette division de l'opposition pourrait faire le jeu du diwan (cabinet du roi) si d'autres menaces ne se profilaient. Le fossé se creuse entre les chabab (jeunes) jordaniens et les islamistes. Les premiers accusent les seconds de vouloir contrôler le mouvement, notamment pour montrer aux Etats-Unis que les Frères sont la puissance dominante de la contestation.
Firas Mahhadine a été l'un des deux porte-parole du "Mouvement du 24 mars", avant que de profondes divergences apparaissent au sein de celui-ci. Monarchiste au nom de la stabilité du royaume, il accuse le FAI "de jouer la politique du pire", mais aussi d'avoir amorcé des relations contre-nature avec les Etats-Unis. "En Jordanie, souligne-t-il, les Frères sont des bourgeois, alors qu'en Palestine, ce sont des combattants."
Si la rivalité entre les chabab et les islamistes pour le contrôle de la contestation populaire n'est pas niée par Hamza Mansour, le secrétaire général du FAI, il rejette les accusations de collusion avec les Américains. "Tant que l'administration américaine n'aura pas pris des décisions convaincantes en ce qui concerne la Palestine et l'Afghanistan, nous n'accepterons pas un dialogue avec elle", assure-t-il, tout en précisant que les Frères musulmans ne refusent pas "de parler à des associations liées aux Américains". Ce pas a déjà été franchi par les Frères musulmans égyptiens, ainsi que par le Hamas, à Gaza, qui est issu de la confrérie.
Fahed Al-Khitan, rédacteur en chef du journal Al-Arab Al-Yawm, assure que la branche jordanienne des Frères rencontre "d'anciens membres de la CIA" et que Khaled Meschaal, le chef de la branche politique du Hamas en exil à Damas, reconnaît avoir des entretiens avec des responsables américains. L'analyste salafiste Marwan Shehadeh explique que les Etats-Unis font preuve de pragmatisme : "Pour continuer à préserver leurs intérêts dans la région, ils ne peuvent plus ignorer la composante politique des Frères musulmans", laquelle peut en outre être un rempart face à des groupes islamistes plus radicaux.
Cette amorce de dialogue - nié officiellement par les Frères - a un autre l'avantage : elle permet de faire comprendre aux régimes arabes en place que des alternatives politiques sont possibles. Les Etats-Unis soutiennent le roi Abdallah II, mais constatent que les réformes politiques, maintes fois annoncées, tardent à se manifester. "Le roi déteste les islamistes, souligne Fahed Al-Khitan, parce qu'il sait que c'est la seule force d'opposition bien organisée. Il les marginalise, ce qui n'est pas une bonne idée : les Frères ont une large base populaire, ajoute-t-il, et à force d'être rejetés, ils pourraient verser dans l'extrémisme."
Ce n'est pas le cas aujourd'hui : Hamza Mansour exige "des réformes réelles sous la houlette de la monarchie", mais il veut "éviter tout cycle de violence". Lorsque, en avril, quelque 150 salafistes djihadistes ont été arrêtés à Zarka (nord-est d'Amman), le Front islamique n'a émis aucune protestation. "Le roi est désormais sous pression, relève M. Khitan, et il va être obligé de lâcher du lest après le ramadan", qui commence le 1er août. Différentes mesures seraient annoncées : la dissolution du Parlement, de nouvelles élections avec un changement de la loi électorale, enfin une renonciation partielle du souverain à son droit de dissolution.
Ces mesures seront-elles suffisantes pour désarmer le mécontentement populaire ? "Il est probable que les Frères, qui ont le vent en poupe, vont simplement relever le plafond de leurs revendications", estime Fahed Al-Khitan."
Monde arabe
- Palestinian Refugees - Human Rights Denied (Vidéo 1mn26) - sur le traitement honteux des "réfugiés palestiniens" dans le monde arabe.
http://www.youtube.com/watch?v=lB7q5YHfP_w&feature=player_embedded
Monde
- Equipe de Chelsea en Malaisie : Plainte pour antisémitisme (L'Equipe.fr) - antisémitisme "ayant visé son joueur israélien Yosni Benayoun". Et selon le témoignage d'un supporter il s'agissait de la majorité des spectateurs malaisiens : "I was shocked at the way Malaysian football fans treated Chelsea’s Yossi Benayoun. Not just one or two fans but a vast majority of them!"
http://www.lequipe.fr/Football/breves2011/20110728_145321_plainte-pour-antisemitisme.html
"Chelsea a déposé jeudi une plainte officielle auprès de la fédération malaisienne de football à la suite d'insultes antisémites ayant visé selon le club son joueur israélien Yosni Benayoun lors du match amical gagné par les Blues contre une sélection des meilleurs joueurs du Championnat local, dimanche à Bangkok (4-0). Dans un communiqué, le club de Londres assure que si la majorité du public s'est comportée correctement, cela n'a pas été le cas d'une minorité. «Nous estimons que Yossi a été l'objet d'insultes antisémites de la part de nombreux supporters durant le match», ajoute le club. «De tels comportements sont blessants, totalement inacceptables et n'ont pas droit de cité dans le football.»"
- Stuff you can buy in impoverished Gaza (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/stuff-you-can-buy-in-impoverished-gaza.html
"Yesterday we looked at the opening of the new Andalusia Mall in Gaza City. But we didn't get a good idea of the kinds of goods one could buy there. So, thanks to Palestine Times, here are some of the goods that you can pick up the next time you are in Gaza.
I am always astonished at how Gaza businessmen can invest so much in products that everyone knows nobody can afford. And somehow they not only stay in business - they keep opening up more stores!"
France
- Alain Juppé : "Pas de solution sans reconnaissance de deux Etats-nations" (Conférence de presse conjointe du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes Alain Juppé et de la ministre espagnole des Affaires étrangères et de la Coopération - Madrid, 20 juillet 2011) - "L’Etat-nation d’Israël pour le peuple juif, l’Etat-nation de Palestine pour le peuple palestinien". Et pourtant, à peine deux jours plus tôt, Juppé s'était lui-même très explicitement opposé à la reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif. On s'y perd, et tout cela commence sérieusement à ressembler à du gros cafouillage.
http://www.ambafrance-il.org/ALAIN-JUPPE-Pas-de-solution-sans.html
"Q - Pour continuer sur la question palestinienne, je voulais demander à M. Juppé s’il partage avec l’Espagne, si la France approuve le fait que l’Autorité palestinienne en appelle à l’ONU pour la reconnaissance de l’État palestinien ?
R - La France a une position très claire qui rejoint évidemment celle de l’Espagne et de l’ensemble de nos partenaires européens : c’est qu’il n’y aura pas de solution au conflit du Proche-Orient sans reconnaissance de deux Etats-nations pour deux peuples. L’Etat-nation d’Israël pour le peuple juif, l’Etat-nation de Palestine pour le peuple palestinien. Il n’y a pas à sortir de là. A partir de là, que fera-t-on mois de septembre à l’Assemblée générale des Nations unies : cela dépendra d’abord de la résolution, du texte que l’on aura discuté. Et comme je l’ai dit il y a un instant et comme Mme Jiménez l’a dit aussi, nous en discuterons entre nous pour essayer de coordonner la position commune qui je l’espère sera à notre portée."
- La France se dote de drones israéliens pour un montant de 500 millions de dollars (Guysen) - Le plus plaisant, c'est que cela met en rage Alain Gresh, l'anti-israélien professionnel du Monde Diplomatique.
http://www.guysen.com/news_La-France-se-dote-de-drones-israeliens-pour-un-montant-de-500-millions-de-dollar_321516.html
"La France a conclu un contrat de près de 500 millions de dollars avec Israël pour l'achat de drones. « Après 44 ans de boycott français : un contrat historique », ont titré plusieurs médias israéliens. Le contrat a été signé en fin de semaine dernière avec Israël Aerospace Industries (IAI). L’armée française souhaite se doter du Héron TP, un drone israélien avec une envergure de 26 mètres. Selon la presse israélienne, la France sera le premier pays étranger à s'en équiper."
- Les Matins de France Culture (27 juillet) - On dénonce "l'intransigeance" d'un Nétanyahou qui "n'a aucune envie de négocier, il l'a quand même fait comprendre de mille et une manières possibles", et de l'autre côté on "ne doute pas de la volonté d'Abbas de négocier". Ce n'est pas du surréalisme assumé, ce n'est pas une inversion comique à la Lewis Carroll, non non : c'est tout simplement une émission radiophonique d'actualités typiquement française. Cette vision fabuliste où le Proche-Orient est à l'envers n'est pas minoritaire, c'est notre propre narratif hexagonal, aussi consensuel qu'intangible, sûr de lui, suffisant et auto-satisfait, totalement indépendant des faits, coupé de la réalité... et surtout qui n'est pas près de changer !
http://www.franceculture.com/emission-les-matins-d-ete-gaza-fantasmes-et-realite-2011-07-27.html
- L'animateur (Martin Quenehen) à 8h20 (vers les deux tiers du fichier audio) : "Alain Dieckhoff, le 24 septembre 2010, le président américain Barack Obama proposait à l'Assemblée générale des Nations Unies de "revenir l'année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat membre aux Nations Unies, un Etat palestinien indépendant et souverain qui vive en paix avec Israël". Avec une telle déclaration, Barack Obama a suscité beaucoup d'espoir. Selon vous, Alain Dieckhoff, croyait-il la chose réalisable entre septembre dernier et septembre prochain ?"
- Alain Dieckhoff (politologue) : "Peut-être dans une certaine mesure oui le croyait-il, parce qu'à cette époque-là il avait encore quelques cartes en main pour essayer de faire..."
- L'animateur : "... un Prix Nobel de la Paix, notamment."
- Alain Dieckhoff : "Oui enfin ça je crois que c'était plus symbolique malheureusement que véritablement réel. Mais enfin ça ne suffisait pas pour convaincre les parties d'engager des négociations sérieuses. Non mais il avait encore à ce moment-là une possibilité - croyait-il en tous les cas - de relancer le gouvernement Nétanyahou sur des négociations un petit peu plus sérieuses. Bon malheureusement la suite a montré que tout ça a fondu comme neige au soleil, et il a très rapidement butté finalement sur l'intransigeance du premier ministre israélien, et en réalité il n'y a pas eu de négociations en fait." [...]
- Christophe Ayad (journaliste à Libération) : "Le problème dans cette histoire c'est qu'on est dans une sorte d'impasse multiple, c'est-à-dire qu'aucun processus ne s'est engagé entre Israël et l'Autorité palestinienne, et le camp palestinien reste divisé, ce qui affaiblit quand même sa position."
- L'animateur : "Malgré les déclarations de Mahmoud Abbas qui dit que "son premier, son deuxième, son troisième choix sont les négociations"..."
- Christophe Ayad : "Bien sûr, non mais je ne doute pas de la volonté d'Abbas de négocier. Le seul problème, c'est qu'il ne contrôle toujours que la moitié de son territoire. [...] Au final, Abbas ne contrôle pas vraiment son territoire, Nétanyahou n'a aucune envie de négocier, il l'a quand même fait comprendre de mille et une manières possibles, et les Etats-Unis, qui vont entrer en campagne électorale de manière très claire à partir de cet automne, n'ont aucun levier sur aucune des parties. Donc je ne vois pas bien comment pourrait s'enclencher quoi que ce soit."
- Israël-Palestine : avis de tempête, Pierre Beylau (Le Point) - dans Le Point aussi revient le même cliché injustifié sur "un gouvernement intransigeant qui n'a nullement l'intention de bouger". Ce n'est même plus un préjugé ou un postulat, cela atteint le niveau d'un axiome évident et irréfutable pour toute "analyse" française.
http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/israel-palestine-avis-de-tempete-27-07-2011-1356780_231.php
"L'automne risque d'être chaud au Proche-Orient. Mahmoud Abbas a réaffirmé mercredi 27 juillet sa volonté de faire admettre l'État de Palestine aux Nations unies. [...] Tout le monde tente de jeter des seaux d'eau sur le brasier, mais sans disposer de véritable agenda pour une solution. Car l'équation semble insoluble. Côté israélien : un gouvernement intransigeant qui n'a nullement l'intention de bouger et mise sur la politique du fait accompli. Il y a désormais 300 000 colons en Cisjordanie sans compter les 200 000 Israéliens résidant à Jérusalem-est annexée. Les appels d'offres pour 336 nouveaux logements vont être lancés. Côté palestinien : Gaza contrôlée par le Hamas et une Autorité palestinienne à la légitimité flageolante. [...]"
- Afghanistan : 3 civils afghans tués par des tirs de soldat français (AFP) - dont "une femme et un enfant". Et les médias n'en parlent pas du tout (même pas un peu : l'info est par exemple introuvable sur Le Monde.fr). Vous pourrez donc rire sans gêne la prochaine fois qu'on justifiera les critiques haineuses et pavloviennes contre Israël après une opération de Tsahal par le sophisme suivant : "Oui mais c'est parce qu'en tant que démocratie elle est proche de la France et doit donc être jugée selon les standards d'une démocratie". On voit pourtant ici combien des Afghans tués par les soldats français suscitent l'indifférence.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/france/afp_00364831-afghanistan-3-civils-afghans-tues-par-des-tirs-de-soldat-francais-199136.php
"Trois civils afghans ont été tués et trois autres blessés par un soldat français qui a ouvert le feu sur leur véhicule, dans la nuit de mardi à mercredi à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Kaboul, ont annoncé l'armée française et la présidence afghane. Le soldat a ouvert le feu sur une voiture qui s'approchait de véhicules d'une patrouille française dans la province afghane de Kapisa, et qui ne s'est pas arrêtée malgré les demandes, a précisé à l'AFP le porte-parole de l'armée française à Kaboul, le lieutenant-colonel Eric de Lapresle.
Les tirs ont tué trois des occupants, un homme, une femme et un enfant, et fait trois blessés, une femme et deux hommes, a-t-il ajouté. "L'armée française reconnaît sa responsabilité dans ce drame", a déclaré le lieutenant-colonel de Lapresle, précisant qu'une enquête était en cours pour en déterminer les circonstances exactes. [...]"
Israël
- Les manifestants ont rejeté le plan de Netanyahu pour faire baisser les prix du logement, Moti Bassok, Haïm Bior, Revital Hoval, Gili Cohen & Nir Hasson (Haaretz) - "Le nouveau plan vise à mettre sur le marché dix mille logements universitaires qui accueilleront vingt mille étudiants". Voir aussi cette vidéo reportage BFM (1mn03).
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-27,9200.html
"Le Premier ministre, Binyamin Netanyahu, a tenu hier une conférence de presse aux côtés du ministre des Finances, Yuval Steinitz, et du ministre du Logement, Ariel Attias, au cours de laquelle il a annoncé son plan pour faire baisser les prix du logement en Israël. « Notre objectif est de réduire le prix des terrains. Nous allons changer d’approche concernant le prix des terrains. Ces terrains sont là pour servir aux citoyens et non pour engranger des bénéfices, et c’est cela que nous allons faire : renoncer aux recettes que nous pourrions retirer des terrains. Cette initiative est une première dans l’histoire du pays. Nous ne laissons pas le marché entre les mains des forces du marché qui n’ont ici pas fonctionné », a déclaré M. Netanyahu.
Les dirigeants de la protestation des tentes à Tel Aviv et l’Organisation des étudiants se sont cependant empressés de rejeter le plan du Premier ministre, affirmant qu’il est insuffisant. « Qui recevra ces terrains gratuits, le peuple israélien ? Ce sont les entreprises en bâtiment, les grandes fortunes, qui pourront construire des immeubles gratuitement. C’est cela que Netanyahu appelle un logement abordable », a déclaré Dafni Lif, une des dirigeantes de la protestation. « Pourquoi accorde-t-il des avantages aux étudiants ? Qu’en est-il des personnes âgées ? Netanyahu a-t-il plus de pitié pour les étudiants que pour le peuple ? Notre réponse à sa proposition est non ». Les représentants des étudiants ont avoué que la proposition du Premier ministre est exceptionnelle mais ont expliqué qu’ils ne peuvent pas « poignarder dans le dos » les protestataires.
Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, s’en est lui pris aux manifestants : « Je n’ai pas l’intention d’entrer dans un débat politique et de distribuer des bons et des mauvais points au Premier ministre et à mes collègues ministres. Je pense qu’il n’y pas lieu de crier haro sur le gouvernement. D’un point de vue macroéconomique notre situation est correcte. En Europe on dit que nous avons des problèmes de riches, je propose donc que l’on ramène les choses à leurs justes proportions ».
Le nouveau plan vise à mettre sur le marché dix mille logements universitaires qui accueilleront vingt mille étudiants. Selon le gouvernement, ces étudiants libéreront alors des milliers d’appartements en location au cœur des villes, ce qui augmentera l’offre accessible à l’ensemble de la population.
A cela s’ajoute une réduction de 50 % sur les transports en commun pour les étudiants, pour les encourager à s’installer en périphérie, là où les loyers sont plus bas. L’autre initiative qui a été présentée hier consiste à commercialiser des terrains sur lesquels seront construits de milliers de nouveaux logements destinés à la location à long terme. Les entreprises en bâtiment qui participeront à ces projets bénéficieront d’une remise de 25 % à 100 % sur le prix des terrains.
Le Premier ministre a également annoncé que le gouvernement fera en sorte que des milliers de logements soient vendus selon la méthode du « prix à l’habitant » dans laquelle l’entreprise en bâtiment qui remporte l’appel d’offres public est celle qui propose les appartements au prix le plus bas. Les entrepreneurs auront droit à une remise de 50 % sur le prix des terrains, ce qui reviendra, selon les estimations, à une remise de plusieurs centaines de milliers de shekels sur le prix de chaque appartement."
- Du fromage blanc au logement, les Israéliens contre la vie chère, Delphine Matthieussent (Libération) - "80% des Israéliens se disent davantage inquiets de la politique économique et sociale du gouvernement que de la situation diplomatique du pays".
http://www.liberation.fr/monde/01012350930-du-fromage-blanc-au-logement-les-israeliens-contre-la-vie-chere
"Après la lutte victorieuse, il y a quelques semaines, contre la hausse des prix du fromage blanc, la grogne contre les inégalités sociales continue en Israël, cette fois-ci pour dénoncer l’augmentation du coût du logement. Les manifestations se sont multipliées ces derniers jours. Dimanche soir, 2 000 manifestants se sont rassemblés devant la Knesset, le Parlement israélien, à Jérusalem au cri de «Le peuple veut la justice sociale». La veille, 30 000 Israéliens avaient défilé dans le centre de Tel-Aviv pour dénoncer la pénurie d’appartements à prix abordables. Alors que le salaire moyen israélien a augmenté de 17% en cinq ans, pour s’établir à 8 900 shekels par mois (environ 1 800 euros), le prix d’un appartement a augmenté en moyenne de plus de 50% et le coût des locations de près de 30%. A Tel-Aviv, la hausse des prix des appartements a été vertigineuse : dans les quartiers centraux, les studios de 30 m2 se louent 3 000 shekels (600 euros) alors que le salaire minimum est de 4 100 shekels (820 euros).
C’est d’ailleurs dans le centre économique du pays que la protestation a commencé. Des étudiants et des jeunes couples ont transformé un des boulevards huppés de Tel-Aviv en camp de tentes. La droite a tenté de discréditer les protestataires en dénonçant une récupération politique de la gauche. Elle a raillé les «enfants gâtés» de Tel-Aviv, ces jeunes «bobos de gauche» qui refusent d’aller s’installer dans des villes moins en vogue et plus abordables. Mais la fronde s’est étendue à d’autres villes excentrées, dont des bastions du Likoud, le grand parti de droite : Sdérot, Beer Sheva, Jérusalem. [...]
Dans un récent sondage, 80% des Israéliens se disaient d’ailleurs davantage inquiets de la politique économique et sociale du gouvernement que de la situation diplomatique du pays. Signe de l’importance prise par le mouvement contre la hausse des prix du logement, la Histadrout, le principal syndicat de travailleurs israéliens, pourrait décider de le soutenir. «Nous ne resterons pas impassibles», a mis en garde le président du syndicat, Ofer Eini. [...]
Même si le chef du gouvernement a promis des «mesures rapides», tout le monde sait que des délais de plusieurs années sont nécessaires avant de parvenir à des résultats tangibles. Or, les échéances électorales approchent : des législatives doivent se tenir début 2013. «Si nous vivions à l’époque de Marie-Antoinette, ils nous auraient envoyés à la guillotine. Le mécontentement populaire est réel», résumait un ministre cité par le quotidien populaire Yedioth Aharonot. Et d’ajouter : «Si nous ne trouvons pas de solution, nous perdrons nos mandats et Nétanyahou le sait.»"
- Des experts européens en relations publiques chargés de redorer l'image d'Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-experts-europeens-en-relations-publiques-charges-de-redorer-l-image-d-Israel_321493.html
"Une délégation de 11 experts européens en relations publiques se sont rendus récemment en Israël, à la demande du ministère des Affaires étrangères. Ils ont été mandatés pour superviser la campagne de relations publiques menée par l’Etat juif à travers l'Europe. Leur expertise a été mise à contribution pour renforcer l'image d'Israël à travers le continent et dans le monde."
- Foreign PR experts to 'push' Israel brand, Sarit Sardas-Trotino (Ynet) - "A big part of the problem is 'selling' Israel's image in the media - which has to do with ignorance".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4100883,00.html
"A delegation of 11 European public relations experts visited Israel recently, at the request of the Foreign Ministry. They were hired by the ministry to oversee Israel's public relations campaign throughout Europe, with the aim of using their specific expertise to boost Israel's image across the continent and worldwide. [...] Israel is hardly the first nation to seek the help of professional publicists – on the contrary: The US, as well as European nations the likes of Italy, Spain, Turkey and Poland, in addition to many Arab countries, spend millions on crafting their global image – which top PR professionals toil over.
The mission was treated to three days of intense activities, meant to give them a crash course in "all things Israel": They traveled all across the country and met with key figures in the fields of finance, science, technology, medicine and agriculture; as well as with leaders of the Israeli design, art, wine and culinary worlds. "A big part of the problem is 'selling' Israel's image in the media - which has to do with ignorance," Nathalie Biderman, a French PR expert, told Yedioth Ahronoth. "I'm not really sure how familiar the French are with Israel. We can put aside everything that has to do with the (Israeli-Palestinian) conflict and address the other interesting aspects here to change the perception of Israel. In 72 hours, we've been exposed to so many innovations," she said. "For me, talking to journalists about politics is a waste of time. I want to teach our journalists that the reality in Israel is completely different than what they think it is."
Yigal Caspi, deputy director general of media and public affairs at the Foreign Ministry, knows exactly how to measure the project's future success: "We'll see how many reporters arrive here to cover events that have nothing to do with the conflict, how much advertising space we were given, and what kind of media exposure we received. This move doesn't have a down-side… For a year we've been explaining our political policies and virtually ignoring everything else. I'm not sure that the first thing Europeans want to see when they open their morning newspaper is news about the conflict with the Arab world. If we tell them about all the other interesting things here – about culinary and fashion, agriculture, innovations and high-tech – they'll see us differently," he concluded."
Gaza & Hamas
- Hamas Leader Mahmoud Al-Zahhar Slams PA President Abbas for "Aimless Kangaroo-Like" Political Gymnastics and Says: We Will Not Relinquish Any Piece of Palestinian Land (Dream 1 TV, 21 juillet, Vidéo 4mn03) - "Palestine means Palestine in its entirety, and Israel cannot exist in our midst. Palestine in its entirety is Islamic waqf land, which cannot be relinquished". Le Hamas est on ne peut plus clair sur ses intentions. Il faut avoir une oreille européenne pour parvenir à ne pas l'entendre.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3051.htm
"- Mahmoud Al-Zahhar: We in Gaza conducted a plan of resistance in order to drive the occupation out. The plan was accomplished, and not a single settler or soldier remains on the Palestinian land in Gaza. Our plan is to continue this approach. Today, we have completed the liberation of Gaza, and your plan does not… At this moment in time, we say to you, first of all: We want Palestine in its entirety – so there will not be any misunderstandings. If our generation is unable to achieve this, the next one will, and we are raising our children on this. Palestine means Palestine in its entirety, and Israel cannot exist in our midst.
- Interviewer: But that was your past rhetoric. Today, you are talking about the 1967 borders…
- Mahmoud Al-Zahhar: I swear by Allah, this is what is on our minds.
- Interviewer: Today, you are talking about the 1967 borders.
- Mahmoud Al-Zahhar: Fine, but this is a phase. This is just a phase. [...]
- Mahmoud Al-Zahhar: Let me explain to you the difference between Fatah and us on this issue. We talk about the liberation of the pre-1967 territories, but we do not recognize Israel on a single inch of our land. In other words, this land will remain ours, and when the balance of power changes, we will regain it. We will regain the land, even if we have to do so inch by inch. So the difference between Fatah and us is clear. They sold out 78% of the Palestinian lands and consider them to be Israeli lands. They consider only 22% of the land to be Palestinian, and even that is subject to negotiation. Therefore, anyone who says that Hamas has accepted the 1967 borders… I would like to make something clear: We will establish a state on any piece of land, but without giving up on any piece of Palestinian land. [...] Palestine in its entirety is Islamic waqf land, which cannot be relinquished. [...]
- Mahmoud Al-Zahhar: Mahmoud Abbas is engaged in political gymnastics. He made a new jump. After one jump – the signing of the reconciliation agreement – he's now jumped to the so-called "September realization of statehood." I don't know who invented this term. "Realization" means the demand for one's rights. Who on earth gave him the right to mock the people, and to tell them that a state is on the way? Now, he is incapable of obtaining the status of UN member state. He cannot achieve it, because the US veto will thwart him. Until now, he has been unable to obtain even the status of non-member state, because he needs nine countries, which is 50% plus one, in order to obtain this status in the UN General Assembly. So what does he want to gain?
You are facing somebody whose plan has been torn to shreds, whose pond has gone dry, and you cannot find even a single frog in it. Now he takes us to September, and he postpones this reconciliation and its fulfillment until September, in case circumstances change and they can get a state. Besides, let's assume that he obtains a full-fledged state, that there is no veto, and everything is fine – how will he implement this in practice, when the US is unable to convince the Israeli occupation to stop the settlements for even three months? How will he establish this state in practice? You are facing aimless, kangaroo-like political jumping about. Hamas knows the goal of its platform. We liberated Gaza through resistance. We want to conduct resistance in the West Bank as well. The problem is the security cooperation and the occupation.""
- Pas de municipales à Gaza en octobre (AFP) - "le Hamas empêche les préparations dans la bande de Gaza".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/27/97001-20110727FILWWW00329-pas-de-municipales-a-gaza-en-octobre.php
"Les élections municipales prévues en octobre, premier scrutin prévu dans les territoires palestiniens depuis 2006, se tiendront dans la seule Cisjordanie, a annoncé aujourd'hui un responsable de la commission électorale. "La commission centrale électorale a été informée aujourd'hui (mercredi) par le gouvernement de sa décision de n'organiser les élections municipales qu'en Cisjordanie", a précisé ce responsable sous le couvert de l'anonymat, affirmant que le Hamas empêchait les préparations dans la bande de Gaza, qu'il contrôle."
- Hamas also faces financial crunch, hasn't paid salaries, Khaled Abu Toameh (JP) - C'est étrange, pourtant les médias français ne cessent de répéter le slogan : "le blocus est contre-productif car il enrichit le Hamas". Serait-il possible que ce mantra soit plus idéologique que factuel ?
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=231070
"Hamas also seems to be facing a financial crisis and, like the Palestinian Authority, has not been able to pay full salaries to its civil servants in the Gaza Strip. Hamas legislator Yahya Musa called on the Hamas government to “be frank with the people and tell them the truth about the financial situation.” Musa expressed concern over the Hamas government’s failure to pay full salaries to its employees for the last few months. “If there’s a financial crisis, then the government should say so,” Musa said. “And if there isn’t a crisis, the government should quickly pay full salaries to all its workers.”
Sources in the Gaza Strip said that because of the financial crisis, the Hamas government has in recent months paid only half salaries to its employees. Ismail Mahfouz, a senior official with the Hamas-run Ministry of Finance, denied that his government was facing a financial crisis. He said that the delay in paying the salaries was due to lack of cash in the hands of the government. Mahfouz promised that the Hamas government would pay all its debts to the civil servants by the end of the week. [...]"
Judée-Samarie
- 10 Unknown West Bank Facts (Stand With Us, Vidéo 2mn40) - Un clip assez bien fait qui restitue efficacement le contexte des "territoires disputés".
http://www.youtube.com/watch?v=dp4f3wXwyZg&feature=player_embedded
"In only 2-minutes you'll learn the history of the West Bank (Judea and Samaria) that you have probably never heard."
"Processus de paix"
- Abbas demandera à l'ONU de reconnaître l'indépendance palestinienne en septembre même en cas de reprise des pourparlers de paix (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-demandera-a-l-ONU-de-reconnaitre-l-independance-palestinienne-en-septembre_321497.html
"Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé son intention de demander aux Nations Unies de reconnaitre l'indépendance palestinienne en Septembre, et ce, même si les négociations avec Israël reprenaient. Des déclarations qui marquent un durcissement des positions du leader palestinien sur la question. Auparavant, il avait déclaré à maintes reprises son intention de se tourner vers l'ONU uniquement si les pourparlers de paix demeuraient dans l'impasse."
- Fatah : Pas de négociations sur les implantations juives en territoires palestiniens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Pas-de-negociations-sur-les-implantations-juives-en-territoires-palestiniens-Fat_321459.html
"Mohammed Al-Aloul, membre du Comité central du Fatah, a déclaré ce mercredi à Naplouse qu'il n'y aurait pas de négociations sur les implantations juives en territoires palestiniens. Ce dernier a par ailleurs affirmé que d'autres options étaient possible dans le cas où la reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU n'aboutirait pas."
- Mahmoud Abbas appelle les Palestiniens à descendre dans la rue pour demander la reconnaissance d'un Etat indépendant (AP) - "Nous parlons tous de la résistance et ce doit être tous les jours".
http://fr.news.yahoo.com/mahmoud-abbas-appelle-palestiniens-%C3%A0-descendre-rue-demander-165926400.html
"Evoquant les révoltes dans le monde arabe, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé mercredi les Palestiniens à descendre dans la rue pour exprimer leur soutien aux efforts de leur gouvernement en vue d'obtenir la reconnaissance d'un Etat palestinien indépendant à l'ONU. M. Abbas souhaite voir de grands rassemblements pacifiques en Cisjordanie pour soutenir les efforts de l'Autorité palestinienne. "Nous parlons tous de la résistance et ce doit être tous les jours", a déclaré M. Abbas à un groupe de responsables politiques palestiniens. Evoquant le "printemps arabe", il a souligné que les manifestations devaient rester "pacifiques". "Ne vous y trompez pas, nous arriverons à ce que nous voulons sans intervention de qui que ce soit", a-t-il ajouté. [...]"
- Abbas tells Palestinians: Step up Arab Spring-style protests against Israel (Reuters) - "Does he want this, or is it just for consumption? This is the question."
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/abbas-tells-palestinians-step-up-arab-spring-style-protests-against-israel-1.375589
"President Mahmoud Abbas urged Palestinians on Wednesday to step up peaceful protests against Israel, urging "popular resistance" inspired by the Arab Spring to back a diplomatic offensive at the United Nations. [...] "In this coming period, we want mass action, organized and coordinated in every place," Abbas said. "This is a chance to raise our voices in front of the world and say that we want our rights." [...] Long an opponent of violence by Palestinians, Abbas has faced domestic criticism for appearing hesitant to support other forms of activism such as protests and marches, part of what Palestinians call "popular resistance". "We support popular resistance," he said.
He listed grievances including the expansion of Jewish settlements and the construction of Israel's West Bank barrier as reasons for wider activism. "Every day, we face things that drive us to carry out popular resistance on a wide scale and not in one place," he said. "I insist on popular resistance and I insist that it be unarmed popular resistance so that nobody misunderstands us. We are now inspired by the protests of the Arab Spring, all of which cry out 'peaceful', 'peaceful'," he said.
Hany al-Masri, a political analyst, said there were still question marks over whether Abbas was serious in his call. Abbas, 76, may still be nervous about the scope for protests to spiral out of control, he said. "Does he want this, or is it just for consumption? This is the question," he said. Abbas' Fatah movement still has a support base capable of mobilizing for such protests, he said. "If they want it, they can have it," he said. [...]"
- Septembre de tous les dangers, Luc Rosenzweig (Chronique Radio Chalom) - "une période qui s’annonce agitée pour les affaires qui nous tiennent à cœur".
http://www.radiochalomnitsan.com/blog/septembre-de-tous-les-dangers/
"Cette dernière chronique de la saison est pour moi l’occasion de vous souhaiter un agréable été. Nous nous retrouverons en septembre, dans une période qui s’annonce agitée pour les affaires qui nous tiennent à cœur. Dès la rentrée, en effet, la communauté internationale devrait être saisie par la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien dont la frontière serait la ligne d’armistice de 1949. Cette demande sera accompagnée d’une intense campagne de propagande visant à contester la légitimité de l’Etat d’Israël.
L’ONU organise également, le 22 septembre, une session spéciale destinée à célébrer le dixième anniversaire de la sulfureuse conférence de Durban, où l’antisémitisme s’était déchainé sous le masque de la lutte contre le racisme. Les textes préparatoires de cette session ont été inspirés par le groupe des nations dites non-alignées, et font d’Israël le coupable idéal. Cela a conduit des pays comme les Etats-Unis, le Canada, l’Italie et la République tchèque à renoncer à participer à cette mascarade.
A ce jour la France n’a pas pris de décision à ce sujet, mais les dernières déclarations du ministre des affaires étrangères Alain Juppé sont, pour le moins, inquiétantes. Ainsi, il s’est offusqué que Benyamin Netanyahou conditionne la paix avec les Palestiniens à leur reconnaissance du caractère juif de l’Etat d’Israël. C’est pourtant la terminologie qui avait été utilisée, en novembre 1947, dans la résolution de l’ONU partageant la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe. Le fait qu’Israël compte aujourd’hui près de 20% d’Arabes de toutes confessions ne change rien à l’affaire : la raison d’être d’Israël est de donner à tous les Juifs du monde l’Etat nation dont ils avaient été dépossédés depuis deux millénaires.
Ce n’est pas un Etat de trop sur la terre, comme voudrait nous le faire croire ceux qui ne rêvent que de sa disparition. La défense d’Israël ne repose pas seulement sur sa puissance militaire, mais elle exige plus que jamais la solidarité de tous ses amis, en France et dans le monde. Nous nous retrouverons donc le mardi 6 septembre."
- Le Proche-Orient a besoin d'une paix sincère, non d'un mirage diplomatique, Yossi Gal (ambassadeur d'Israël en France) - "Les Palestiniens jouent aujourd'hui un jeu dangereux. Ils attisent les attentes et les espoirs du peuple palestinien, lui faisant croire à toutes sortes de mirages, dont celui de l'ONU".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/27/le-proche-orient-a-besoin-d-une-paix-sincere-non-d-un-mirage-diplomatique_1553329_3232.html
""Je vous promets qu'Israël ne sera pas le dernier pays à accueillir l'Etat palestinien à l'ONU. Il sera le premier." Cette déclaration du premier ministre israélien devant le Congrès américain en mai, quant à la reconnaissance d'un Etat palestinien issu de pourparlers, est une nouvelle preuve de l'engagement d'Israël pour la paix. Depuis plus de deux ans, Benyamin Nétanyahou a fait le choix, un choix sincère, de se déclarer publiquement en faveur de la création de deux Etats pour deux peuples. Nous sommes persuadés qu'il est possible de concilier les aspirations palestiniennes avec les intérêts sécuritaires israéliens. Israël ne s'oppose pas à la création d'un Etat palestinien. Au contraire.
La question n'est donc pas celle du principe mais du chemin pour y parvenir. Le problème qui se pose à Israël aujourd'hui n'est plus de savoir si un Etat palestinien autonome doit coexister au côté d'Israël. La question est plutôt de savoir à quoi cet Etat va ressembler. Va-t-il regarder vers le futur et travailler à créer une société pacifiée, juste et moderne, à laquelle nous aspirons tous ? Ou au contraire va-t-il se renfermer dans une espèce de frénésie fanatique et destructrice et dérober au peuple palestinien le fragile espoir d'un avenir meilleur ? Pour parvenir à la paix, il faut choisir la voie de la paix. Il appartient aux Palestiniens de démontrer au monde, et avant tout à eux-mêmes, qu'ils n'ont pas fait le choix de la guerre.
La paix ne peut être que le fruit de négociations et de dialogue entre deux parties qui ont décidé de lier leurs destins et de construire l'avenir ensemble. Nous ne sommes parvenus à la paix avec la Jordanie et l'Egypte que par des négociations directes. Imposer un fait dont nul ne sait s'il est basé sur une intention sincère n'est, à mon sens, pas un acte de paix et n'est dans l'intérêt de personne - y compris évidemment pas dans celui des Palestiniens.
Une action unilatérale viendrait également à l'encontre des principes définis par le Quartet. En 2003, la communauté internationale a établi trois principes qui stipulent, entre autres, le respect de tous les accords signés entre l'Autorité palestinienne et Israël. Si nous demandons au Hamas de respecter ces conditions, il va sans dire que l'Autorité palestinienne doit les respecter aussi. Cette initiative palestinienne à l'ONU, coûte que coûte, en représenterait une violation flagrante.
Nous avons, avec les Palestiniens, un objectif commun. Israël a fait le choix d'accepter le principe de deux Etats nations pour deux peuples. Un Etat juif au côté d'un Etat arabe palestinien. Cet "Etat juif" est mentionné dans la résolution 181 de l'ONU depuis novembre 1947. Cet Etat fut rêvé par le peuple juif durant des siècles. Israël sera le premier à reconnaître un Etat palestinien pacifique et progressiste. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Nous n'avons pas même la certitude, ou plutôt nous n'avons pour toute certitude que le refus constant de la part des Palestiniens de la reconnaissance de l'Etat juif.
Le fait que les Palestiniens aient décidé de mettre un terme à des années de négociations, réclamant le "droit au retour" de leurs réfugiés en Israël, ne peut que nous faire douter davantage de leur volonté réelle de reconnaître Israël en tant qu'Etat du peuple juif. Le droit au retour doit se faire, de la façon la plus logique, la plus sensée, dans les frontières de l'Etat palestinien nouvellement créé. Suivant la logique palestinienne, il y aurait donc un nouvel Etat palestinien indépendant mais avec des réfugiés qui viendraient s'installer dans cet "autre Etat", Israël ?
Les Palestiniens jouent aujourd'hui un jeu dangereux. Ils attisent les attentes et les espoirs du peuple palestinien, lui faisant croire à toutes sortes de mirages, dont celui de l'ONU. A quoi ressemblerait le Moyen-Orient s'il devenait le terrain de décisions unilatérales ?
Il existe un débat interne au sein du gouvernement palestinien. De hauts responsables palestiniens sont conscients que cette voie unilatérale n'est peut-être pas une option souhaitable et doutent, comme de nombreux pays, de la sagesse de cette initiative à l'ONU. La coopération sécuritaire et économique avec Israël, qui a contribué à l'éclosion d'une économie prospère en Cisjordanie ces dernières années, pourrait elle aussi être remise en cause.
Notre région vit une période d'espoir et d'incertitude. L'enjeu devrait être pour nous tous de soutenir et de renforcer les forces du progrès contre celles de l'intégrisme. Le printemps arabe a dévoilé au monde la nature barbare des régimes de Mouammar Kadhafi et de Bachar Al-Assad. Il a aussi présenté le visage de cette jeunesse arabe, luttant avec un courage extraordinaire, inimaginable, pour une vie meilleure et la liberté de mettre son dessein en accord avec le destin de son pays.
Une reconnaissance unilatérale n'est rien de plus que le mirage d'une victoire diplomatique qui ne fera pas avancer la paix mais au contraire n'aura pour résultat que de nous en éloigner encore davantage. Le temps est facteur de risques dans notre région. Revenir à la table des négociations, au plus tôt et sans conditions préalables, devrait être la priorité absolue."
- Commentaires sur Le Monde.fr - sur les 13 réactions, unanimité contre Israël, "état Guerrier, colonisateur et Réactionnaire" :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/07/27/le-proche-orient-a-besoin-d-une-paix-sincere-non-d-un-mirage-diplomatique_1553329_3232.html
- LeProche (13h34)
"[...] Le mirage est de croire qu'Israël sans pression politique et économique se ralliera de lui même à une paix juste."
- Gégé (13h42)
"[...] Est-ce que notre journal pourrait présenter un texte palestinien à côté du blabla de l'ambassadeur d'Israel ? [...]"
- Du bon sens (14h05)
"J'ai cru étouffer de rire à la lecture du premier paragraphe ! Il suffit aussi de rêver pendant des siècles pour être dans son bon droit ? Et je comprendrais les Palestiniens qui ne peuvent reconnaître qu'un Etat israélien "pacifique et progressiste"... Le droit au retour dans moins de 20% du territoire mandataire est une grossière plaisanterie proférée par quelqu'un sans conscience."
- Louis A (15h34)
"Je ne vois pas pourquoi monsieur l'ambassadeur croit ou feint de croire qu'une nouvelle résolution de l'ONU risquerait de faire reculer la paix dans la mesure où Israël s'est toujours assis avec le plus grand mépris sur toutes les résolutions précédentes. Si Israël veut démontrer sa sincérité qu'il les applique sans tarder. Le reste, personne n'est dupe, n'est que propagande."
- Ambassadeur Circus (15h59)
"Bel acte de propagande. La stratégie israelienne est toujours la même : gagner du temps, pour coloniser plus. Un cynisme digne de l'histoire de cet Etat. Quant au doute de Son excellence sur la "volonté réelle" des palestiniens de faire la paix, là, la propagande bascule dans le comique..."
- André-Sz (17h42)
"Monsieur l'Ambassadeur ne dis pas un mot sur le principal obstacle aux discussions directes, à savoir la colonisation des territoires occupés ... Etonnant, non ? Même pas ..."
- MICHEL BOREL (17h49)
""Israël sera le premier à reconnaître un Etat palestinien pacifique et progressiste" par Y.Gal, ambassadeur d'Israël en France ! Curieuse déclaration au nom d'un état Guerrier, colonisateur et Réactionnaire."
- Kevin S. (17h52)
"Il n'y a guère plus que les diplomates israéliens (et quelques juifs extrémistes) pour défendre la politique extrémiste de l'Etat israélien..."
- léon1229 (18h22)
""A quoi ressemblerait le Moyen-Orient s'il devenait le terrain de décisions unilatérales ?". Vous l'avez bien dit: cette seule phrase suffit à disqualifier tout votre texte! Peut-être avez-vous oublié qu'Israël a déjà pris pour sa part un nombre incalculable de "décisions unilatérales"."
- PIXUNOS (18h59)
"Vraiment cet article me laisse songeur , depuis plus de 40 ans les représentants de l état juif nous la joue colombe mais dans la réalité ,les faits sont tous les jours en contradiction avec ce désir de paix .Soutenu sans faille par les USA avec tous les moyens de pression du lobby sioniste [...]"
- palladio (20h49)
"La principale cause de la poursuite du conflit est la tétanisation de l'opinion occidentale et des décideurs occidentaux face à l'Etat d'Israël. [...] Solution: des sanctions contre l'Etat d'Israël"
- Menfin!!! (21h01)
"Depuis 63 ans les dirigeants Israéliens font des discours lénifiants. [...] Aujourd’hui Israël est pour la paix ,mais en même temps il continue à voler l'eau et la terre de ses voisins et à rejeter le droit.Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons..."
- CJ (22h21)
"Que de mensonges et de contre vérités dans ce texte! Cela ne mérite même plus de commentaires. Le sionisme et la création d'Israel étaient déjà une grosse escroquerie intellectuelle, une utopie politico-religieuse, du pur colonialisme bien dans l'air du temps (fin XIX, début XX). Tenter de faire passer les victimes de cette forfaiture pour des terroristes irresponsables a peu de chances d'amener la paix."
- Arabs rewriting history, Alexander Joffe & Asaf Romirowsky (authors of "A Tale of Two Galloways: Notes on the Early History of UNRWA and Zionist Historiography,” published in the journal Middle Eastern Studies) - "A culture without a sense of responsibility for its own decisions, that blames others for its own decisions and at the same time perpetually demands that its maintenance is someone else’s responsibility, is not likely to create a stable, functioning nation-state".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4100718,00.html
"The late Palestinian intellectual Edward Said called Palestinians “the victims of the victims.” As the September deadline for the Palestinian “Unilateral Declaration of Independence” approaches, and the certain endorsement by the United Nations General Assembly, it is worth asking again who originally victimized the Palestinians. Today, of course, the unanimous consensus among Palestinians, and the Arab and Muslim worlds, is that it was Israel that, in 1948, attacked and expelled Palestinians. But who did Palestinians blame for their fate in 1949?
The two largest Palestinian communities in the US are located in Dearborn Michigan and Jacksonville Florida. On December 15th, 1949 the Michigan Arab newspaper As Sabah (literally the Morning Tribune) published an editorial on the question of the Palestine Arab refugees:
“What is the crime of the refugees in the eyes of the lords of Arabia who stand by and watch the misery of the refugees, and who suck the blood of the poor and needy-without shame before God and the world? Yes the poor refugees committed the crime of listening to those deceivers, they believed the liars, and went to the extreme foolishness of leaving their homes, counting on their deceitful leaders to bring them back! And because of what is happening to the Palestine refugees, Arab public opinion is changing little by little to support the Jews in Israel where not a single Arab dies from starvation and cold! And if there should be another war, it should be against the Arab leaders, the princes and kings who brought this catastrophe upon the poor people of Palestine.”
The editorial’s analysis regarding Arab public opinion favoring Israel was incorrect, to say the least. But the claim that Palestinians fled their homes in response to Arab leaders has been controversial since the events occurred. The Palestinians of Michigan in 1949 thought this was the case. In October 1949, Palestinian intellectual Musa Alami wrote: “What concerned (the Arab states) most and guided their policy was not to win the war and save Palestine from the enemy, but what would happen after the struggle, who would be predominant in Palestine, or annex it themselves.”
But in addition to the usurpation of the Palestinian cause, which upset As Sabah’s editorialists, there was another dimension. British officials on the scene at the time, hardly pro-Zionist, were convinced that Palestinian leaders were steadily abandoning their people. In December 1947 the High Commissioner, General Sir Alan Cunningham reported that “panic of (the) middle class persists and there is a steady exodus of those who can afford to leave the country." He added later in April 1948, “In all parts of the country the effendi class has been evacuating in large numbers over a considerable period and the tempo is increasing.”
In June 1949 Sir John Troutbeck, head of the British Middle East office in Cairo reported that the refugees “express no bitterness against the Jews (or for that matter against the Americans or ourselves) they speak with the utmost bitterness of the Egyptians and other Arab states. “We know who our enemies are,” they will say, and they are referring to their Arab brothers who, they declare, persuaded them unnecessarily to leave their homes…I even heard it said that many of the refugees would give a welcome to the Israelis if they were to come in and take the district over.”
Israeli officials maintained from the beginning that a majority of the Palestinians were encouraged to flee by their own leaders and those of Arab states, who then abandoned them before or in the midst of battle. This has long been dismissed by Palestinians and their supporters as Zionist propaganda. But British officials on the scene and opposed to Israel, and Palestinians in America, would not have simply parroted their enemy’s assessment.
The implications of this long-forgotten editorial, and all the other statements, are in the first instance that Israel does not bear full and exclusive responsibility for the Palestinian refugee situation – the Arab states and the Palestinians themselves do too. This also puts their upcoming “Unilateral Declaration of Independence” into a wholly different light.
In effect, Palestinian leaders have asked the United Nations for yet another opportunity to turn the clock back to give them another chance at achieving statehood that could have been theirs in 1948 or even in 1938. Meanwhile, some Palestinian officials have begun floating the idea of returning to the 1947 partition plan, the same plan that their predecessors rejected summarily in 1947. When do these chances run out? In the process, as their predecessors did in 1949, they blame everyone but themselves for not having achieved their goals to date.
A culture without a sense of responsibility for its own decisions, that blames others for its own decisions and at the same time perpetually demands that its maintenance is someone else’s responsibility, is not likely to create a stable, functioning nation-state. Any new Palestinian state would be an instant pauper, utterly dependent on aid, primarily from the American taxpayer.
Little wonder then that at least some Palestinian leaders are trying to back off from the Unilateral Declaration of Independence. The “deceivers” that Palestinian Americans of 1949 railed against are ultimately their own leaders and other Arab states. Until new leaders can be found for both, and a new culture of responsibility and self-reliance installed, little progress will be made."
Liban, Syrie & Hezbollah
- Nasrallah avertit contre le "vol des ressources libanaises", Oren Kessler (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257394046&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Dans un discours télévisé marquant le cinquième anniversaire de la seconde guerre du Liban, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a promis des représailles contre les tentatives israéliennes de commencer à explorer les ressources naturelles qu'il affirme être dans les eaux territoriales libanaises. [...] "Je dis avec confiance à tous les pays, gouvernements et entreprises qui feront des appel d'offres pour débuter l'excavation du pétrole que le Liban est capable de protéger ces compagnies et les installations pétrolières et gazières", selon les déclarations de Nasrallah cité par Naharnet mardi.
Son discours commémorait l'anniversaire de la seconde guerre du Liban. Nasrallah a déclaré qu'Israël avait débuté le conflit "de façon arrogante et présomptueuse, mais que face à la fermeté du Liban et ses combattants de la résistance, sa confiance s'était rapidement transformée en confusion, en faiblesse, en incertitude et en une crise de confiance parmi les leaders israéliens, le gouvernement et le peuple". Il a ajouté que le calme relatif actuel à la frontière depuis la fin de la guerre a été imposé par le Hezbollah parce que "l'objectif de l'organisation n'est pas la guerre, mais la défense de sa terre et de la dignité de son peuple"."
- Nasrallah menace Israël, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/07/nasrallah-menace-israel/
"[...] pour la première fois, ses menaces ont été très précises : « Si Israël touche aux gisements de gaz dans les eux territoriales libanaises, nous attaquerons les installations ». [...]"
- Tsahal préoccupée par la frontière syrienne, Yaakov Katz (JP) - "Tsahal s'entraîne actuellement pour un scénario suivant lequel des soldats de l'armée syrienne s'approcheront eux aussi de la frontière et défendront activement les manifestants qui tentent de s'infiltrer dans le territoire israélien".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257393910&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"L'armée se prépare à la possibilité que les soldats syriens se déploient le long de la frontière et défendent activement les hommes qui tentent de s'infiltrer sur le plateau du Golan. Ces manifestations devraient éclater après la déclaration unilatérale d'un Etat palestinien par l'Autorité palestinienne (AP) en septembre, aux Nations unies.
Tsahal a déjà eu un avant-goût de ces manifestations le long de la frontière le 15 mai dernier, lorsque des Palestiniens sont entrés dans la ville de Majdal Shams. Quelques semaines plus tard, de nouvelles protestations avaient éclaté non loin de là mais Tsahal avait réussi à empêcher toute infiltration. Les médias syriens avaient rapporté que plus de 20 personnes avaient été tuées.
Tsahal s'entraîne actuellement pour un scénario suivant lequel des soldats de l'armée syrienne s'approcheront eux aussi de la frontière et défendront activement les manifestants qui tentent de s'infiltrer dans le territoire israélien. "Nous pourrions devoir faire face à des civils qui commencent une manifestation, et sont ensuite rejoint par des soldats dans ce que le régime pourrait qualifier de désir de protéger ses civils", indique un officier de Tsahal. Dans un tel scénario, l'armée israélienne pourrait déployer des tanks avec des troupes le long de la frontière pour empêcher une violation de la souveraineté israélienne et même affronter les soldats syriens si nécessaire. L'armée a mené un certain nombre d'exercices récemment, dont l'utilisation de chars pour permettre aux soldats de répondre dans ce type de configuration.
"L'objectif numéro un sera de désamorcer la situation et tenter de réduire les tensions pour empêcher un conflit à plus grande échelle", explique un autre responsable de la défense. Une des stratégies de Tsahal est de prendre contact avec diverses organisations internationales et gouvernements pour travailler ensemble à contenir les manifestations. L'armée discute avec la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) et la FNUOD (Force des Nations unies chargée d'observer le dégagement) en Syrie pour que ces deux forces chargées de maintenir la paix se déploient le long des frontières.
L'armée s'est procurée de nouvelles armes non-létales pour aider à disperser des manifestations et des rassemblements, en Judée-Samarie ou le long des frontières nord. Le Commandement des forces terrestres a également instauré de nouvelles règles pour les tireurs qui seront déployés pour stopper les marches et manifestations, par exemple la ditance à partir de laquelle ils sont autorisés à ouvrir le feu."
- Syrie : onze personnes tuées par les forces de sécurité près de Damas (AFP) - "dont un enfant de sept ans".
s-tuees-par-les-forces-de-securite-pres-de-damas_1553446_3218.html#xtor=AL-32280184">http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/27/syrie-onze-personnes-tuees-par-les-forces-de-securite-pres-de-damas_1553446_3218.html#xtor=AL-32280184
"Au moins onze personnes, dont un enfant de sept ans, ont été tuées par balle mercredi dans la ville de Kanaker, près de Damas, par les forces de sécurité syriennes, a indiqué une organisation syrienne de défense des droits de l'homme. "Les forces de sécurité ont perquisitionné des maisons mercredi à l'aube. Lors de cette opération, onze personnes ont été tuées et plus de 250 ont été arrêtées", a affirmé Ammar Qourabi, président de l'Organisation nationale des droits de l'homme. M. Qourabi a envoyé une liste des noms des victimes à l'AFP.
L'opération sécuritaire à Kanaker, une ville de 25 000 habitants, a été "menée avec l'appui d'un bulldozer et des chars de l'armée" et a "visé des personnes entre 15 et 40 ans", a indiqué M. Qourabi, précisant qu'"au moins 11 véhicules ont transporté les personnes arrêtées". Selon le militant, "l'opération à Kanaker est un acte de vengeance, car les habitants de la ville ont joué un rôle dans l'acheminement de provisions à la ville de Deraa [Sud]", assiégée par l'armée et qui "subit des coupures d'eau, d'électricité et d'Internet"."
Turquie
- Flottille 1: compromis entre Israël et la Turquie reporté en raison des mouvements sociaux (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Flottile-1-compromis-entre-Israel-et-la-Turquie-reporte-en-raison-des-mouvements_321507.html
"Selon des sources israéliennes, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a reporté toute prise de décision définitive concernant des excuses auprès de la Turquie pour le raid contre la flottille 1, en raison du mouvement de contestation populaire qui secoue le pays. Toujours selon les mêmes sources, les Etats-Unis auraient mis au point un compromis jugé acceptable par les deux parties."
- Liberman veut expulser des ouvriers turcs, Barak Ravid (Haaretz) - "les propriétaires de l’entreprise ont récemment créé un parti politique avec un ordre du jour anti-israélien".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-27,9200.html
"Le cabinet socio-économique restreint doit débattre dans les prochains jours de la prorogation des permis de travail de ces ouvriers turcs qui entrent dans le cadre d’un accord entre les ministères de la Défense turc et israélien. Cet accord, conclu sous le gouvernement Sharon, concernait l’amélioration par l’industrie militaire israélienne de chars de l’armée turque, Israël s’étant engagé de son coté à accorder des visas de travail à près de trois cent cinquante ouvriers de l’entreprise de construction turque Yilmazlar.
Ces visas sont prorogés toutes les quelques années, mais à présent, et pour la première fois, le ministère des Affaires étrangères a exprimé son opposition. Selon des sources au ministère, la raison à cela est que les propriétaires de l’entreprise ont récemment créé un parti politique avec un ordre du jour anti-israélien. Bien que ce nouveau parti s’oppose au Premier ministre Erdogan, des responsables du ministère des Affaires étrangères ont réuni dans un document une série de déclarations du président du parti, le propriétaire du groupe Yilmazar, qui sont, selon ces responsables, anti-israéliennes voire antisémites.
Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Emploi, s’est joint à l’opposition exprimée par le ministère des Affaires étrangères et estime lui aussi que les permis de travail de ces ouvriers, dont certains vivent en Israël depuis plus de cinq ans, ne doivent pas être renouvelés. Pour le ministère de l’Industrie, même si on souhaite prolonger l’accord avec la Turquie, il faut que les ouvriers qui bénéficient des visas, ou l’entreprise, changent.
Face à cette opposition, le ministère de la Défense craint que l’annulation des visas n’aggrave la crise face à la Turquie et ne porte préjudice à l’industrie militaire qui se retrouvera exposée à des demandes de dédommagement de la part des Turcs. Au ministère de la Défense on estime que, dans la situation actuelle, annuler les visas reviendrait à adresser un message négatif à la Turquie et à éloigner la solution de la crise entre les deux pays.
Selon des Israéliens liés à l’entreprise en bâtiment, en Turquie on a le sentiment qu’Avigdor Liberman veut utiliser un accord économique afin d’exercer des pressions politiques sur la Turquie. Ce dernier mois, le ministère des Affaires étrangères et le bureau du Premier ministre ont encouragé l’octroi de permis de travail à plusieurs centaines d’ouvriers en bâtiment bulgares et roumains, dans le cadre du resserrement des relations entre Israël et ces deux pays, sur fond de crise avec la Turquie."
Iran
- Natation : l'Iranien n'a pas concouru pour "somnolence", Allon Sinai (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257394140&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le nageur iranien Mohammed Alirezaei n'a pas réussi à trouver une explication originale lorsqu'on lui a demandé pourquoi il n'avait pas participé à la série du 100m brasse où figurait l'Israélien Gal Nevo, lors des championnats du monde de Shangaï. Il a déclaré qu'il ne pouvait nager car il était fatigué et somnolent. En 2008, lors des JO de Pékin, il avait également refusé de courir aux côtés de l'Israélien Tom Beeri dans une série du 100m brasse, mais il a maintenu mardi que sa décision n'était pas politique.
Alirezaie a indiqué que son avion était arrivé seulement un jour avant la course, et précisé qu'il n'avait aucun problème à concourir contre des Israéliens. Il a affirmé que le fait que les deux annulations aient eu lieu contre des Israéliens était une coïncidence, mais Nevo veut que la FINA, la Fédération internationale de natation, se prononce sur ce genre d'incidents. "Le nageur iranien déshonore constamment les championnats du monde et il est grand temps que la FINA se charge de ce problème", a déclaré Nevo.
Par ailleur, le nageur israélien assuré sa place pour les Jeux olympiques de Londres en 2012 mercredi matin en se qualifiant pour les demi-finales du 200m 4 nages."
- Muslim athletes pay the price for their leaders' anti-Israel politics, Uri Talshir (Haaretz) - "Iranians definitely do not compete, but one never knows with Jordanians, Lebanese and Algerians" ; "The problem is that in many cases the other side makes up medical excuses, tying Israelis' hands".
http://www.haaretz.com/print-edition/sports/muslim-athletes-pay-the-price-for-their-leaders-anti-israel-politics-1.375455
"Sunday's refusal by an Iranian swimmer to compete against Israeli Gal Nevo is the latest in a list of similar snubs. In 2001, judoka Yoel Razvozov was supposed to face Iranian Mahed Malekmohammadi in the second round of the World Championships, but Malekmohammadi bowed out because of the sensitive political situation; Iran does not recognize the existence of the Jewish state. That same year, the two had an additional scheduled encounter, and once again Razvozov was the only athlete to show up to the mat.
"To say it wasn't sportsmanship is a nice slogan," Razvozov said. "The Iranian athletes came to win just like us, but they know that if they compete they will end up in jail. I see how they are scared to death waiting for the draw. They're trapped by that policy, and they have no choice."
In the summer of 2001, Razvozov and Malekmohammadi traveled with their respective teams to a training camp in Holland, where they exchanged glances. "We tried to avoid contact in the training camp, too, but that time we looked at each other," Razvozov recalls. "We were embarrassed, and we thought about whether to go up to one another or not. He made the first step, came up and shook my hand. Although it's not my fault, I felt guilty that he was screwed over twice because of me, and I felt the need to apologize to him."
Razvozov says he told the Iranian he was sorry about the difficult position he was put in because of his Israeli opponent. Malekmohammadi replied that he also was sorry he had to be put in that situation, and added that it did not depend on him.
Fencer Maor Hatoel faced a similar dilemma three years ago when he drew a Tunisian in a youth tournament. "You can look at it from my side, but there's also the Arab fencers' side," he said. "The Tunisians are very nice people, even friends of ours. We met with them a few times and we laughed together. The draw worked out that he had to end against me." Hatoel prepared for the fight and watched his tormented colleague wait for a decision by senior officials in the country. "They waited for an answer from the Federation and the Tunisian government, and then he gestured to me with his hands (as if to say), 'What can I do? I'm not allowed to fight,'" Hatoel said. "The Tunisian was my friend, and I felt pretty bad for him. Later, his coach apologized and invited me for a Cola. There was nothing left to say."
Hatoel says things have changed since the exchange, and Tunisians and Qataris now compete against Israelis. On one hand, you want to beat your opponent out of national pride, he said, but on the other, every athlete is a little scared of losing, so it's a gift when the other doesn't show up.
Razvozov says there is an element of uncertainty when it comes to competing against Arab and Muslim countries. Iranians definitely do not compete, but one never knows with Jordanians, Lebanese and Algerians. He drew a Jordanian, he said, in the first round of the 2007 World Championship in Brazil: "You ask yourself if he will show up or not," he said. "I looked for him in the warm-up and didn't find him, but he showed up for the fight in the end and did not shake my hand. I did an ippon on him within half a minute. At the end he again did not shake my hand, and my coach at the time who understood Arabic told me the coach also cursed me."
The Iranian boycott meant gold for taekwando fighter Gili Haimovitz at the 2007 Youth Olympics. Iranian Mohammad Soleimani had won the first semifinal before Haimovitz, then 17, later took on his Argentine opponent. Haimovitz says he knew it was his last fight when he emerged victorious, but he nonetheless showed up in full gear for the final. The excuse was that Soleimani was injured, but Haimovitz says he felt sorry for his rival. "I saw that he wanted to fight with all his soul, but he was forbidden from doing so," he recalls.
The Olympic Committee of Israel takes the boycott seriously, according to its director, Ephraim Zinger. "It violates the basis upon which international sports is founded," he said. The problem, according to Zinger, is that in many cases the other side makes up medical excuses, tying Israelis' hands. "It's a disgrace that they don't have the courage to say, 'We don't show up because we are boycotting and are prepared to bear the punishment,'" he said. "They deceive, lie, fake, and it's impossible to start a police investigation and try every doctor who writes a note."
Zinger says the best answer to this corrupt behavior is for Israeli athletes to advance to the next stages and stand on the podium while other representatives sit in the audience and listen to the Israeli national anthem. In the case of Nevo, Zinger says FINA, the governing body of international swimming, should file a complaint. However, he said, he would not be surprised if it was discovered that the Iranian developed an allergy to chlorine on the eve of the competition."
- Le futur chef de l'armée US avertit l'Iran (AFP) - "La probabilité pour que l'Iran fasse une erreur de calcul quant à la détermination des Etats-Unis est élevée".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/27/97001-20110727FILWWW00201-le-futur-chef-de-l-armee-us-avertit-l-iran.php
"Le général Martin Dempsey, futur chef d'état-major interarmées américain, a mis l'Iran en garde hier contre la poursuite de ses activités nucléaires et son immixtion dans les affaires irakiennes. L'Iran, a soutenu le général Dempsey, est "une force déstabilisatrice" dans la région, pointant du doigt son programme nucléaire controversé et accusant Téhéran de soutenir les forces hostiles à la présence militaire américaine en Irak.
"La probabilité pour que l'Iran fasse une erreur de calcul quant à la détermination des Etats-Unis est élevée", a dit le général Dempsey, qui répondait aux questions de la commission de la Défense du Sénat lors de son audition de confirmation. Selon lui, l'Iran entend "envoyer le message selon lequel il nous aurait expulsés d'Irak". Les 47.000 soldats américains encore stationnées en Irak doivent avoir quitté le pays d'ici la fin de l'année.
L'Iran est sous le coup de six résolutions des Nations unies, dont quatre assorties de sanctions, condamnant son programme nucléaire que les grandes puissances et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) soupçonnent d'avoir un objectif militaire malgré les dénégations répétées de Téhéran."
- A Téhéran, les scientifiques meurent mystérieusement, Jacques Benillouche (Slate.fr) - "la panique semble s’emparer de tous les scientifiques du programme nucléaire qui s’inquiètent de l’échec des mesures de sécurité. Plusieurs d’entre eux ont même décidé de quitter leur emploi actuel car ils ne se sentent plus en sécurité".
http://www.slate.fr/story/41747/iran-nucleaire-scientifiques-morts-israel-services-secrets
"Un mort de plus parmi les personnes impliquées, de près ou de loin, dans le programme nucléaire iranien. Un physicien nucléaire a été tué le 23 juillet à Téhéran par des inconnus qui l’ont abattu par balle devant son domicile. Daryoush Rezael, âgé de 35 ans, avait des liens avec l’organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) où il enseignait en tant que chercheur en physique neutronique. Etoile montante de la nouvelle génération de scientifiques nucléaires iraniens, il travaillait dans l’équipe la plus secrète du programme nucléaire du pays, chargée de développer des détonateurs pour bombes et ogives nucléaires.
Selon les Iraniens, il n’était «qu’étudiant en maîtrise d’électricité à l’université Khajeh-Nasser», gérée toutefois par le ministère de la Défense. Une activité partielle qui avait pour but de camoufler, pour des raisons de sécurité, ses activités secrètes au sein du site militaire nucléaire Parchine. Voir le gouvernement iranien essayer de minimiser la véritable activité de «l’étudiant» montre sa volonté de masquer la pénétration des équipes scientifiques engagées dans la construction nucléaire par des intrus à la solde de gouvernements étrangers.
Les Iraniens imputent cet assassinat, qui n’est pas le premier du genre, à des sous-traitants d’Israël dont le but est de freiner le programme nucléaire. Déjà le 29 novembre 2010, des bombes avaient été placées contre les véhicules de deux responsables importants iraniens. Le directeur du projet sur les réacteurs nucléaires et spécialiste informatique des codes du programme nucléaire de l'Iran qui avait dirigé la guerre contre le virus Stuxnet, Majid Shariari, avait été tué. Son supérieur hiérarchique et directeur des centrifugeuses à l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz Fereydoun, Abassi Davani, avait lui échappé à la mort. Cet attentat avait été précédé par l’élimination, le 12 janvier 2010, du scientifique nucléaire Masoud Ali Mahammadi, tué dans l’explosion d’une moto alors qu’il quittait son domicile. [...]
L’assassinat de Daryoush Rezael signe l’échec de l’unité spéciale créée par l’Iran pour protéger ses scientifiques nucléaires. Des mesures avaient été décidées pour offrir aux savants et à leurs familles la même protection que les dirigeants du régime. Les savants de haut niveau se déplacent dorénavant dans des véhicules blindés à l’épreuve des bombes collantes et des roquettes RPG. Mais il semble que des failles importantes subsistent dans le dispositif de sécurité.
Les dirigeants iraniens sont consternés par la facilité avec laquelle des équipes, montées sur moto, ont réussi à frapper en plein centre de Téhéran et à s’échapper après l’attentat sans qu’ils aient pu être retrouvés. L’analyse scientifique du précédent assassinat avait mis en lumière deux éléments qui prouvent une infiltration d’agents dans les rouages militaires : les bombes collantes sur les véhicules étaient de fabrication iranienne et le professeur Shariari avait déménagé de sa résidence personnelle pour occuper un logement secret sous une protection militaire.
L’objectif recherché par les groupes est atteint puisque la panique semble s’emparer de tous les scientifiques du programme nucléaire qui s’inquiètent de l’échec des mesures de sécurité. Plusieurs d’entre eux ont même décidé de quitter leur emploi actuel car ils ne se sentent plus en sécurité. La désorganisation du programme nucléaire est en marche, ce qui aurait pour effet de ralentir le projet.
Cet attentat intervient alors que l’Iran a pris la décision d’installer de nouvelles centrifugeuses plus rapides à Bushehr pour remplacer celles suspectes, infestées par le virus Stuxnet. Ces changements ne permettront pas à l’usine de démarrer dans des conditions de sécurité minimum et entraîneront certainement un retard significatif du programme nucléaire. [...] Une guerre totale des services de renseignements est engagée, avec pour conséquence le report de l’éventuelle frappe militaire des Israéliens contre les installations nucléaires iraniennes dès lors que le programme nucléaire accumule sans cesse des retards."
- Poll: Sharp drop in Iran's popularity in Arab world, Natasha Mozgovaya (Haaretz) - "In 2006, Iran's positive rating stood at 68-82%, while today it stands at 6% in Saudi Arabia, 14% in Morocco, 22% in the United Arab Emirates, 23% in Jordan, 37% in Egypt, but 63% in Lebanon".
http://www.haaretz.com/news/middle-east/poll-sharp-drop-in-iran-s-popularity-in-arab-world-1.375617
"Iran's popularity in the Arab world has sharply dropped in the past decade, according to a new poll by the Arab American Institute presented in Washington, D.C on Wednesday. The poll, conducted in June in six Arab countries - Morocco, Egypt, Saudi Arabia, Lebanon, Egypt, Jordan and the United Arab Emirates - shows that Iran has become a regional irritant. The U.S. diplomatic cables exposed by WikiLeaks have shown last year that Iran is a first-priority issue for the Arab leaders - but this new poll shows it is an issue that troubles the Arab public as well.
When asked whether Iran plays a positive, negative or neutral role in the region, majorities in all countries but Lebanon saw Iran as influencing the region negatively. “It really was rather shocking I thought,” the director of the Arab American Institute, Dr. James Zogby, told the American news site Newsmax. “Even a couple of years ago, people would say, 'Oh, Arab leaders are against Iran, but their people aren’t.'" Zogby believes Iran's popularity has plummeted largely due to the Tehran regime's meddling in sectarian politics in Arab states and its opposition to peace in the Middle East.
In 2006, Iran's positive rating stood at 68-82%, while today it stands at 6% in Saudi Arabia, 14% in Morocco, 22% in the United Arab Emirates, 23% in Jordan, 37% in Egypt, but 63% in Lebanon. (It should be noted though that the rating of the United Nations is even lower in all six countries, with an average rating of 24%). Overall, the poll showed that Arabs would prefer to see the Middle East free of nuclear weapons - 62% in Morocco, 53% in Egypt, 88% in Jordan, 94% in Saudi Arabia, 76% in the United Arab Emirates. But again, in Lebanon only 23% want to see the Middle East as a nuclear-free zone - whereas 39% of the Lebanese think the region will be more secure if Iran had a nuclear bomb, with 75% of Shi'ites supporting this view.
When asked which country they would prefer to have nuclear weapons in the Middle East, the favored option appeared to be Egypt - 61% of Moroccans would rather see it nuclear, as do 89% of Egyptians, 52% of Jordanians, 12% of Saudis, and 52% of the residents of the United Arab Emirates. The second country preferred by Arab states to have nuclear weapons was Turkey, with 13% of support in Morocco, 3% in Egypt, 26% in Lebanon, 16% in Jordan, 7% in Saudi Arabia, and 20% in the United Arab Emirates. [...]"
Monde
- Senior Israeli diplomat: UN often sympathetic to Israel, but only behind the scenes, Shlomo Shamir (Haaretz) - “They are not willing to state publicly what they readily will say in a private meeting with Israeli representatives, which is often infuriating".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/senior-israeli-diplomat-un-often-sympathetic-to-israel-but-only-behind-the-scenes-1.375627
"Contrary to popular belief, discussions and negotiations taking place behind-the-scenes in the UN Security Council are often sympathetic to Israeli positions on critical issues relating to the Israeli-Palestinian conflict, according to Amir Weissbrod, a senior Israeli diplomat and top adviser to the Israeli delegation in the UN. According to Weissbrod, backdoor meetings between ambassadors and foreign diplomats are generally understanding of Israeli justifications of its policies vis-à-vis the Palestinian Authority.
However, statements of understanding for Israel’s position usually take place "behind closed doors" and are never outwardly expressed in speeches to the Security Council or to the media. “They are not willing to state publicly what they readily will say in a private meeting with Israeli representatives, which is often infuriating," said Weissbrod. According to Weissbrod, only the United States, Canada, and several other countries have shown sympathy toward Israeli positions both publicly and privately.
Moreover, Weissbrod says that through tough diplomacy, Israel was capable of changing countries’ perspectives as well as their public stances. The flotilla episode, for instance, presented Israel withan opportunity to bring a fundamental change in the international response to what it sees as a provocation. In the end, 11 of 15 members of the Security Council spoke out publicly against the flotilla.
Moreover, the dramatic events of the Arab Spring have caused many to rethink the Israeli-Palestinian conflict as the mainsource of instability in the Middle East. However, because Security Council members are still unsure of what will happen in the region, they are determined to create an inextricable link between the uprisings in Arab countries and the conflict, and to push for a resolution as soon as possible.
There is also a general behind-the-scenes consensus among representatives regarding one of the toughest core issues surrounding the Israeli-Palestinian conflict: the Palestinian right of return. Weissbrod says that in nearly every meeting, representatives have come to fully understand the Israeli refusal to agree to the right of return, yet when they speak publicly they “immediately choke up."
He believes that the reason for this stems from the international perception of Israel as the stronger side in the conflict, making it easier to publicly make demands of it. Several ambassadors have told Weissbrod in private that they feel “uncomfortable” with making demands of Palestinian President Mahmoud Abbas, and that because Israel is stronger, it must “be nice toward the weak"."
Point de vue
- Lunatic fringe powerless, Yonatan Silverman (Ynet) - "We should certainly keep in mind that while we do have many foes, we also have quite a few friends".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4100525,00.html
"The notion that Israel faces a global de-legitimization threat is false. This myth is promoted, among other things, by failing to make a distinction between anti-Jewish lunatic fringe groups and global governments. The former are responsible for what is often labeled as de-legitimatization, but in fact this is just plenty of hot hostile air. This lunatic fringe is largely impotent to do anything to truly undermine the State of Israel. The world’s governments are the only bodies that have the true power to delegitimize Israel, yet they are not doing that. As the international effort to curb the recent Gaza flotilla proved, Israel has many friends. The same is evident by the decision of several Western countries to boycott the racist Durban conference.
A prominent effort to de-legitimize Israel is undertaken by the Palestinian-led Boycott Divestment and Sanctions (BDS) movement. However, BDS is a loosely organized gang of Jew-haters and Israel-haters who base their entire initiative on the lie that Israel is an Apartheid state. These activists hold before their eyes the image of South Africa, which despite its military and economic might ultimately caved under the accumulating pressure of years of sanctions and de-legitimization.
Yet while South Africa maintained the most despicable form of racial injustice in its constitution and entire social fabric, Israel is a democracy that grants its 1.5 million Arabs full citizenship. Hence, the BDS movement will not get far by basing its entire effort on a brazen, malicious lie only aimed at harming the Jewish State’s image. Israel is not an Apartheid state and will not be suffering the same fate as South Africa in terms of severing of diplomatic ties, trade ties and banking ties.
Another example of a failed de-legitimization effort is the Goldstone Report, which constituted the worst UN criticism of Israel since the resolution equating Zionism to racism. Yet even this storm passed after a few months. Goldstone himself later admitted that he got the facts wrong. Today, this episode lies in the dust heap of history; Goldstone is yesterday’s news.
While de-legitimization efforts should not be ignored or underestimated, they should also not be blown out of proportion. The anti-Jewish lunatic fringe may be infuriating and at times dangerous, but it does not dictate the world’s policy towards Israel. We should certainly keep in mind that while we do have many foes, we also have quite a few friends."
- Cartoon of Jewish suicide bomber in Palestine Today (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/cartoon-of-jewish-suicide-bomber-in.html
"Blowing up a mosque, of course. Apparently this is from about 9 months ago, but I just ran across it."
France
- La France fournit le plus gros contingent d'anti-israéliens au tribunal Hessel-Galand (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/07/la-france-fournit-le-plus-gros.html
"Parmi les "parrains" du tribunal fantoche Russell sur la Palestine, c'est la France qui fournit de loin le plus gros contingent d'anti-israéliens et plutôt du troisième âge, dont l'idole absolue est l'inénarrable Stéphane Hessel. Nous n'avons pas compté les Belges car ce sont eux les organisateurs [...] France 25, Royaume-Uni 20, Allemagne 4, Espagne 4, Pays-Bas 3, Italie 3, Autriche 3, Suisse 2, Portugal 1 (le pauvre est mort, José Saramago - il y en a plusieurs dans la liste: Howard Zinn, le couple Aubrac, Ken Coates, Harold Pinter...), Irlande 1, Norvège 1, Suède 0. Les "tribunaliers" français :
- AGNÈS B., créatrice de mode
- ALAIN JOXE, directeur des études à l’EHESS
- ALBERT JACQUARD, Professeur
- BREYTEN BREYTENBACH, auteur, France-Afrique du Sud
- COSTA GAVRAS, réalisateur
- DJAMEL BOURRAS, sportif
- ERIC CANTONA, acteur, producteur
- ERIC HAZAN, écrivain
- ERIC ROULEAU, écrivain, ancien ambassadeur
- ETIENNE BALIBAR, professeur émérite
- FRANÇOIS MASPERO, écrivain
- FRANÇOIS ROUX, avocat
- GÉRARD TOULOUSE, physicien
- GÉRAUD DE GEOUFFRE DE LA PRADELLE, professeur émérite
- GILBERT ACHCAR, professeur
- GISÈLE HALIMI, avocate, ancienne ambassadrice auprès de l’UNESCO
- GUSTAVE MASSIAH, ancien président du CRID
- HENRI ALLEG, journaliste
- MONIQUE CHEMILLIER-GENDREAU, juriste, professeur émérite
- PHILIPPE TEXIER, magistrat et membre du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU
- RAYMOND AUBRAC et LUCIE AUBRAC †), anciens résistants
- SIMONE PARIS DE BOLLARDIÈRE, Mouvement pour une Alternative non-violente
- STÉPHANE HESSEL, ambassadeur
- SUSAN GEORGE, écrivaine"
Israël
- La marche sur Jérusalem, Lital Grossman & Nativ Nahmani (Maariv)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-26-juillet.html
"La lutte s’est intensifiée hier [lundi], aussi bien parmi les médecins que parmi les manifestants contre les prix du logement. Ces deux groupes critiquent de plus en plus vivement le Premier ministre, Binyamin Netanyahu, et ont entamé des marches en direction de la résidence et du bureau du Premier ministre à Jérusalem. Suite à ces protestations, M. Netanyahu a annoncé l’annulation de sa visite en Pologne prévue pour mercredi. Ce matin, il tiendra une conférence de presse au cours de laquelle il présentera des mesures d’urgence destinées à faire baisser les prix de l’immobilier.
La lutte des médecins est montée d’un cran hier matin lorsque le tribunal national du travail, rejetant la requête de l’Etat, n’a pas ordonné aux médecins de reprendre le travail et a refusé de leur imposer un arbitrage. L’Organisation israélienne des médecins a alors lancé une grève surprise dans tous les hôpitaux publics. En milieu de journée, le président de l’Organisation des médecins, le docteur Leonid Eidelman, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé avoir entamé une grève de la faim qui durera jusqu’à la fin de la lutte. Il s’est ensuite lancé dans une marche du siège de l’organisation, à Ramat Gan, jusqu’au bureau du Premier ministre, à Jérusalem. Les internes en médecine ont eux aussi poursuivi leur combat en manifestant devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem puis, dans la soirée, devant la cinémathèque de Tel Aviv.
La protestation contre les prix du logement est elle aussi montée d’un cran hier et continue à s’étendre dans tout le pays."
- 87% des Israéliens pour la contestation contre la cherté des logements (Guysen)
http://www.guysen.com/news_87-des-Israeliens-pour-la-contestation-contre-la-cherte-des-logements_321318.html
"L'opinion israélienne soutient dans son immense majorité "la révolte des tentes" contre la vertigineuse hausse des prix du logement, selon un sondage publié mardi par le journal Haaretz. Pas moins de 87% des Israéliens soutiennent les dizaines de milliers de manifestants qui sont descendus dans la rue depuis une dizaine de jours et ont créé des campements de toile dans la plupart des grandes villes du pays. 85% des Israéliens soutiennent par ailleurs la grogne des médecins qui protestent depuis plus d'un mois par des grèves partielles pour améliorer leurs conditions salariales et d'emploi."
- Vers des réformes "révolutionnaires", Gil Hoffman & Herb Keinon (JP) - "Nous allons faire baisser le prix des appartements afin d'unifier la situation socio-économique".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257392884&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Binyamin Netanyahou prêt à présenter une série de réformes visant à résoudre la crise du logement. Le Premier ministre s'est engagé mardi, lors d'une conférence de presse organisée à Jérusalem avec le ministre des Finances, Youval Yuval, et son homologue à la Construction et qu Logement, Ariel Attias, à écouter le grondement de la rue. Des sources proches de Netanyahu ont qualifié les réformes évoquées de "révolutionnaires" qui "permettront d'améliorer sensiblement la situation du logement des jeunes couples, étudiants et soldats démobilisés." "Nous allons faire baisser le prix des appartements afin d'unifier la situation socio-économique", a indiqué Netanyaohu.
Les réformes devraient inciter les entrepreneurs à construire des logements à faible coût dans le centre du pays, par l'intermédiaire d'offres qui seront remportées par celui qui s'engage à vendre et louer des appartements au meilleur prix. Des terrain seront alloués à travers le pays pour de tels projets. Le gouvernement poussera également à transformer les immeubles de bureaux en logements.
D'après Steinitz, des milliers de logements pour étudiants vont être construits qui, selon lui permettront de libérer des logements locatifs. Des réductions sur les transports publics, pour les étudiants, sont également à l'ordre du jour. "Je n'ai oublié personne", s'est défendu Steinitz, que l'on accuse d'être insensible aux besoins des secteurs pauvres de la population.
Enfin, le projet favori de Netanyahou vise à accélérer le processus de planification de la construction. Il a été finalisé lundi lors d'une réunion exceptionnelle de la Knesset. Le texte devrait passer en lecture finale, mercredi."
- Crise du logement: les manifestants rejettent le plan Netanyahou (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Crise-du-logement-les-manifestants-rejettent-le-plan-Netanyahou_321364.html
"Les manifestants installés dans "le village de tentes" sur le boulevard Rothschild, à Tel-Aviv, ont rejeté le plan présenté ce matin par le Premier ministre Benjamin Netanyahou pour résoudre la crise du logement. Selon eux, Netanyahou tente de les diviser en offrant des solutions aux étudiants, tout en ignorant le reste de la population. L'un des organisateurs du mouvement de protestation a déclaré que les manifestants resteraient unis."
- Palestinian Arabs not happy with Biblical archaeological discoveries (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/palestinian-arabs-not-happy-with.html
"The news about the small golden bell, possibly from a tunic worn by a high priest during the Second Temple period that was discovered in the sewage tunnel near the City of David, has angered Palestinian Arabs as the wire services have picked it up. Various Arabic media are noting the story by quoting a Silwan official as saying that this "underlines the efforts of the occupation and the extremist Jewish groups to falsify history and planting Jewish history forged in the region." [...]"
- There is no Arab left-wing in Israel, Salman Masalha (poet, writer, essayist and translator; he is Druze citizen of Israel) - "blind hatred for the United States and Israel in the past decades has become a kind of populist Arab religion".
http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/there-is-no-arab-left-wing-in-israel-1.375283
"There's no left without Arabs, states Oudeh Basharat (Haaretz, July 19), adding: "Had the 11 MKs of the Hadash faction and the Arab factions evaporated during the vote on the Boycott Law, the difference in favor of supporters of the law would have increased from nine to 20 votes." It's true, there's no left without Arabs; but this slogan is only a half truth. The left is supposed to bridge the gap and the national tension by positing a civic agenda that crosses ethnic boundaries. The question is whether there is such a leftist agenda among the Arabs in Israel. Because in order for there to be a genuine left in Israel, there also has to be some kind of Arab left. And it seems that such a left does not exist.
Basharat did well to try to distinguish between his party, Hadash, and the other Arab factions - because Hadash is, in essence, a Jewish-Arab party, centered around the Israeli Communist Party (Maki ). However, Basharat cannot deny that Hadash has long since lost its unique character on the Israeli political landscape, and its leaders, especially on its Arab side, are not preoccupied with an ideological, social and political discussion, but rather with slogans and a chauvinistic, populist competition with the other groups in the Arab sector.
Blatant evidence of this can be found in the words of Mohammed Nafa, the secretary general of Maki, which were published in Arabic on the Hadash Web site. You have to read his words in order to understand the deterioration of the party that in the past presumed to be Jewish-Arabic, with a progressive civic and social agenda. The secretary-general of the party unashamedly comes to the defense of the murderous and tyrannical Syrian regime: "We will never surrender to the Israeli prostitution that is trying to portray Israel as a victim," he writes to his readers in Arabic, adding: "We must be more involved in the struggle against the Israeli and American occupation rather than in attacking the Syrian regime. The Syrian, North Korean and Iranian dictatorships are far preferable to the American, Israeli and NATO occupiers and all their Arab collaborators, especially in the Gulf states."
So the party that is supposed to fly the flag of the left aligns itself with the benighted ayatollahs of Iran, with the North Korean dictatorship - one of the darkest regimes on earth - and with the murderous tribal regime of Syrian President Bashar Assad that for months has been massacring Syrian citizens and cutting the throats of those who desire and are pursuing freedom.
Can the "pearls of wisdom" of the secretary-general of the Israeli Communist Party be a part of any leftist agenda? I doubt it. It seems that aside from the blind hatred for the United States and Israel that in the past decades has become a kind of populist Arab religion, he has nothing to offer, certainly not an agenda that a genuine left is supposed to present to Jews and Arabs in Israel. [...]"
Gaza & Hamas
- Le Hamas a exécuté deux Palestiniens accusés de "collaborer" avec Israël (AFP) - "Selon la loi palestinienne, les Palestiniens jugés coupables de "collaboration" avec Israël, meurtre ou trafic de drogue, sont passibles de la peine capitale".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/26/le-hamas-a-execute-deux-palestiniens-accuses-de-collaborer-avec-israel_1552814_3218.html
"Le Hamas a exécuté, mardi 26 juillet, deux Palestiniens jugés coupables de "collaboration" avec Israël, a indiqué un communiqué du ministère de l'intérieur du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza. C'est la deuxième fois cette année que le Hamas procède à des exécutions à ce titre. En mai, un homme identifié sous les initiales A. S. a été abattu par les balles d'un peloton d'exécution, après avoir été jugé, un mois plus tôt, coupable de "collaboration" avec Israël. Le communiqué n'a pas précisé comment la sentence a été appliquée.
Selon la loi palestinienne, les Palestiniens jugés coupables de "collaboration" avec Israël, meurtre ou trafic de drogue, sont passibles de la peine capitale. L'application de la sentence doit être approuvée par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, mais le Hamas ne reconnaît pas la légitimité de ce dernier, son mandat de quatre ans étant échu depuis 2009. Le mouvement Fatah de M. Abbas ne contrôle plus que la Cisjordanie après avoir été chassé par le Hamas de Gaza au terme de combats sanglants, après dix-huit mois de coexistence houleuse au pouvoir.
En avril 2010, les autorités relevant du Hamas avaient fusillé deux Palestiniens condamnés à mort par un tribunal militaire pour collaboration avec Israël, malgré les protestations des associations de défense des droits de l'homme. C'était la première fois que le Hamas, qui a pris de force le pouvoir à Gaza en juin 2007 aux dépens de M. Abbas, appliquait des peines capitales prononcées par la justice.
Amnesty International avait dénoncé "une mesure extrêmement rétrograde", "déplorant des procédures militaires injustes". L'organisation a aussi exprimé "sa profonde inquiétude à propos des autres Palestiniens condamnés à mort par des tribunaux militaires à Gaza". Selon des ONG à Gaza, quinze autres Palestiniens ont été condamnés à mort sur ce territoire, ces deux dernières années, pour collaboration avec Israël."
- Bande de Gaza : l'Egypte offre 30 tonnes d'aide médicale (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Bande-de-Gaza-l-Egypte-offre-30-tonnes-d-aide-medicale_321385.html
"Les autorités égyptiennes ont autorisé le transfert de 30 tonnes d'aide médicale vers la bande de Gaza, via le passage de Rafah, a indiqué le directeur du Croissant-Rouge égyptien Jaber Al-Arabi. L'aide a été octroyée par le syndicat des médecins égyptiens."
- Hamas increasing control of tunnel trade (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/hamas-increasing-control-of-tunnel.html
"Palestine Today reports that Hamas security forces have been active today in the vicinity of the Rafah tunnels - and even filling some of them in. Sources say that Hamas wants to limit the kinds of items allowed in, and to increase "quality control" of smuggled items. The main purpose seems to be for Hamas to ensure that all goods that are smuggled in are taxed properly, as they are putting fences up around the tunnel areas so they can inspect the contents of all trucks exiting the area."
Judée-Samarie
- Un soldat de Tsahal exclu pour avoir refusé d'évacuer un avant-poste (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-soldat-de-Tsahal-exclu-pour-avoir-refuse-d-evacuer-un-avant-poste_321309.html
"Tsahal affirme avoir limogé un soldat qui avait refusé de participer à l'évacuation de l'avant-poste d'Alei Ayin, en mai dernier, et aurait même laissé filtrer des informations sur d'autres évacuations. Les proches du soldat affirment pour leur part qu'il a été exclu des rangs de l'armée ''à cause de ses opinions politiques''."
"Processus de paix"
- Saëb Erekat menace : « Il faut démanteler l’Autorité palestinienne et jeter les clés au visage des Américains », Barak Ravid (Haaretz)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-26-juillet.html
"Le chef du département des négociations de l’Autorité palestinienne, Saëb Erekat, s’en est pris avant-hier violemment aux Etats-Unis et à Israël, au cours d’une rencontre fermée au public avec plus de quatre-vingt-dix ambassadeurs palestiniens réunis à Istanbul. Saëb Erekat a affirmé que, si les Etats-Unis continuent à freiner l’initiative palestinienne à l’ONU, il faudra œuvrer au démantèlement de l’Autorité palestinienne. « Abou Mazen doit leur jeter les clés à la figure », a-t-il déclaré.
Des orateurs qui se sont exprimés lors de cette conférence, Erekat a été parmi les plus virulents. « Si les Etats-Unis veulent que l’Autorité palestinienne continue d’exister, le prix est la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est pour capitale », a-t-il déclaré selon le journal al-Ayam. « Mais si les Etats-Unis opposent au Conseil de sécurité leur veto à l’entrée de la Palestine à l’ONU, utilisent l’aide économique accordée à l’Autorité pour faire du chantage politique et laissent tous les pouvoirs à Israël, j’estime que l’Autorité palestinienne n’a plus lieu d’exister ».
Saëb Erekat a appelé à réexaminer le processus de paix que l’OLP mène depuis vingt ans face à Israël. « Laisser la situation telle qu’elle est aujourd’hui sera fatal à la question palestinienne. L’Autorité palestinienne a une mission : l’indépendance. Mon avis personnel est que, si l’Autorité ne peut obtenir l’indépendance, il est préférable qu’elle n’existe pas ».
Saëb Erakat a demandé aux ambassadeurs palestiniens d’organiser de grandes manifestations des communautés palestiniennes à travers le monde le jour où la demande sera déposée à l’ONU et le jour où le président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, s’exprimera devant l’assemblée générale de l’ONU."
- Riyad al-Maliki : Israël n'osera jamais abroger les accords d'Oslo (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Riyad-al-Maliki-Israel-n-osera-jamais-abroger-les-accords-d-Oslo_321344.html
"Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a réagi ce [mardi] matin aux menaces israéliennes d'abrogation des accords d'Oslo en cas de reconnaissance de la Palestine à l'Onu en septembre. Il a affirmé au journal panarabe londonien Al Hayyat qu'''Israël n'osera pas faire cela. Ce ne sont que des menaces verbales. Le monde s'opposera à cette démarche''."
- L'ambassadeur israélien à l'ONU à son homologue palestinien : Au nom de qui allez-vous présenter une résolution en septembre ? De Abbas ou du Hamas ? (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-ambassadeur-israelien-a-l-ONU-a-son-homologue-palestinien-Au-nom-de-qui-allez-_321380.html
"L'ambassadeur israélien à l'ONU, Ron Prosor, a déclaré mardi lors d’une réunion du Conseil de sécurité qu’une déclaration unilatérale d'un Etat palestinien en septembre "n'apportera pas la paix dans notre région." Prosor a affirmé que "les initiatives palestiniennes au siège des Nations Unies détournent du vrai chemin vers la paix." Le diplomate israélien s'est alors tourné vers l'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, et lui a lancé : "Au nom de qui allez-vous présenter une résolution en septembre ? De M.Abbas ou du Hamas ? Ou, à la fois, au nom de l'Autorité palestinienne et des terroristes du Hamas dont la charte appelle à la destruction d'Israël et à l’assassinat des Juifs ?""
- Sondage : 65,4 % des Palestiniens soutiennent une déclaration unilatérale d’indépendance (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Sondage-65-4-des-Palestiniens-soutiennent-une-declaration-unilaterale-d-independ_321386.html
"Selon un sondage publié mardi, 65,4 % des Palestiniens interrogés soutiennent une déclaration unilatérale de leu Etat devant les Nations Unies en septembre. Le sondage a été réalisé par le Centre palestinien pour l'opinion publique."
- PA TV rebroadcasts song claiming Israeli cities Jaffa, Safed, Tiberias, and Haifa are in "my country Palestine" (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=5323
"Palestinian Authority television rebroadcast a song with lyrics depicting all of Israel as part of "my country Palestine." This is the second time recently that this song denying Israel's existence has been aired on PA TV. The song describes a bird flying over several Israeli and PA cities, with the refrain: "I burn with envy. My country Palestine is beautiful." As documented by Palestinian Media Watch, PA TV originally broadcast the song on the children's program The Best Home, with children dancing to the song. The recent broadcast of the song shows images of the cities mentioned in the lyrics. [...]"
Liban, Syrie & Hezbollah
- Liban : 3 Casques bleus français blessés (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/07/26/97001-20110726FILWWW00458-liban-3-casques-bleus-francais-blesses.php
"Trois Casques bleus français au Liban ont été blessés dans une explosion qui visait leur véhicule dans la ville côtière de Saïda, dans le sud du pays, a affirmé un responsable des services de sécurité à l'AFP. "L'explosion s'est produite alors que le véhicule circulait le long de la route côtière, près de l'entrée sud de la ville", a déclaré le responsable sous couvert de l'anonymat. La charge explosive était placée en bord de route, selon un porte-parole de l'armée.
Un soldat français ensanglanté a été transporté à l'hôpital tandis que les deux autres étaient soignés sur place par la Croix-Rouge, selon un correspondant de l'AFP. L'explosion, qui a été entendue à travers la ville de Saïda, a endommagé l'avant du véhicule de transport de troupes, ainsi que certaines voitures stationnées tout près."
- Syrie : le Hezbollah libanais, inquiet, se fait plus discret (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Syrie-le-Hezbollah-libanais-inquiet-se-fait-plus-discret_321337.html
"L'inquiétude grandit au sein du Hezbollah libanais face à la contestation qui secoue le régime syrien, son grand allié, poussant la puissante milice chiite à adopter un discours plus prudent, selon les analystes. Pensant que la contestation populaire en Syrie serait rapidement matée, le Hezbollah ne s'en préoccupait pas. Depuis qu'elle dure, il a adopté la version des autorités syriennes selon lesquelles des gangs armés sèment le trouble. Désormais, le peuple syrien fulmine contre Nasrallah dont les portraits sont brûlés aux côtés de ceux du président Assad, lors des manifestations pro-démocratiques."
Turquie
- Mavi Marmara : la Turquie va durcir son attitude vis-à-vis d'Israël (AFP) - "La Turquie s'efforcera par ailleurs de faire entendre "la voix des Palestiniens" dans les organisations internationales, notamment à l'ONU".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00364198-mavi-marmara-la-turquie-va-durcir-son-attitude-vis-a-vis-d-israel-198316.php
"[...] "La balle est dans le camp d'Israël. S'il se décide à s'excuser, tant mieux, sinon la Turquie dispose d'un plan B", a déclaré un diplomate turc sous couvert de l'anonymat, au lendemain de l'annonce d'un nouveau report de la publication du rapport de l'ONU sur l'attaque meurtrière, qui était prévue en fin de semaine. Jadis proche allié d'Israël, la Turquie envisage de faire appel à de nombreux juristes pour traîner devant les instances judiciaires internationales les membres du commando israélien qui ont participé à l'abordage sanglant, a-t-on souligné de source diplomatique.
Autre mesure prévue, sur le plan diplomatique: la Turquie, qui a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv après l'opération israélienne et dispose actuellement d'un chargé d'affaires dans ce pays, pourrait réduire davantage son niveau de représentation. Elle pourrait aussi ne pas donner son agrément au remplaçant de l'actuel ambassadeur d'Israël à Ankara, a-t-on souligné de source proche du gouvernement.
La Turquie s'efforcera par ailleurs de faire entendre "la voix des Palestiniens" dans les organisations internationales, notamment à l'ONU, où les Palestiniens demandent l'adhésion d'un Etat de Palestine, et elle prendra une position encore plus active en faveur d'une réconciliation interpalestinienne, afin de forcer Israël à reprendre les négociations de paix, enlisées depuis neuf mois, a-t-on précisé de même source. [...]"
- La Turquie condamne Israël... encore ! (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257392969&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le ministère turc des Affaires étrangères condamne fermement Israël. La raison : l'approbation de nouvelles constructions dans les implantations de Judée-Samarie. Selon le ministre, dont le communiqué a été rapporté par le journal turc Hurriyet "les actions illégales d'Israël sur les terres qu'elle a envahi sont inacceptables". Des propos qui font suite à la publication, par le ministère du Logement de la construction de 336 unités de logement, la semaine dernière.
"Nous soulignons que nous ne reconnaissons pas les implantations illégales d'Israël, qui défie le droit international", insiste Ankara. La déclaration porte un nouveau coup à la relation déjà tendue entre les deux pays. Selon le ministère du Logement et de la Construction, 294 nouveaux logements seront construits à Beitar Illit [près de 40.000 habitants], à l'extérieur de Jérusalem, et 42 autres dans l'implantation de Karnei Shomron [7.000 habitants], près de Kfar Saba."
- Israel must take the Gaza flotilla weapon from Turkey, Yehuda Ben Meir (Haaretz) - "Dignity and national pride are not negligible issues, but they have to be placed in proportion and weighed in the broader context" ; "The apology will be quickly forgotten, but a restoration of relations to a normal track - even if minimal - is an issue with long-term implications".
http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/israel-must-take-the-gaza-flotilla-weapon-from-turkey-1.375282
"Strictly speaking, Israel does not owe Turkey an apology for the Mavi Marmara incident. If there is anyone who should apologize it is Turkey, for the provocation of a terror organization to which its government was a partner. But in the sphere of diplomacy and security, we always have to be right - but we have to be wise as well.
Diplomatic wisdom - certainly when it comes to Israel and the tough, complex, violent and cruel region in which we live - sometimes requires us, under certain circumstances, to compromise and to reach agreements that are not perfect and do not reflect absolute justice. This is what generations of Zionist leaders did, first and foremost among them Prime Minister David Ben Gurion, and, as I can personally attest, prime ministers Menachem Begin and Yitzhak Shamir as well. Wisdom means knowing how to distinguish between a vital interest, on which there can be no compromise, and a less vital one.
Israel will soon be confronting some of the toughest challenges and battles it has ever known. Dramatic changes are taking place in the region and are not harbingers of good news. In the past, Israel had to deal with 22 regimes that were hostile to some degree but were also subject to constraints and moderating influences. In the future, we will be confronting 350 million citizens in Arab countries whose influence on the policy of their governments will only increase. This is a change with tremendous implications, which are liable to be very serious. Israel is facing a Palestinian diplomatic onslaught, which is liable to be accompanied by mass demonstrations, serious security incidents and heavy international pressure.
The State of Israel has enough enemies, and has no need of another one. Turkey is a member of NATO and a key country in the region, and its influence and importance are likely to grow. Preventing a prolonged conflict and an undermining of Israel-Turkey relations is a vital interest of utmost importance for Israel; this was true in the past, and will be far more so in the future. Dignity and national pride are not negligible issues, but they have to be placed in proportion and weighed in the broader context.
According to what has been published, at issue is a limited Israeli apology, which will refer to the operational failures that caused the death of the Turkish citizens. And we cannot deny that operational failures - in intelligence and planning - did in fact exist. In exchange for the apology, Turkey is supposed to return its ambassador to Israel, and even to add a certain statement about Israel's right to self defense.
This is a deal that Israel can live with. The apology will be quickly forgotten, but a restoration of relations to a normal track - even if minimal - is an issue with long-term implications. And above all, it is clear that the maritime siege of Gaza remains in force, and Israel only recently proved its determination to implement it. In such an agreement, there are no winners and no losers.
Recep Tayyip Erdogan is no friend of Israel's, to put it mildly, and his heart is not in the right place. But in Turkish society, there are quite a few circles - and not only in the army - that want good relations with Israel. Discussions with such Turks make it clear that all the explanations, even if they are correct, won't help: The issue of the Marmara is troubling the citizens of Turkey, and Erdogan is using it against us. We have to take this weapon away from him.
The prime minister sometimes has to make difficult, unpopular and unpleasant decisions. If Benjamin Netanyahu supports the agreement, he will encounter harsh criticism within the coalition, but there will be many citizens who appreciate his judgment and his political courage."
Iran
- Iranian general: "We have no option but to destroy Israel" (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/iranian-general-we-have-no-option-but.html
"From Pajamas Media:
"In reaction to the recent assassination of Iranian scientist Dariush Rezaiinejad, chief commander of the Basij Brigadier General Mohammad-Reza Naghdi stated: "The main plot for this criminal act was conceived by the American government, and since it is scared of the reaction by the Muslim world due to the uprisings in the region, it had the Zionist regime commit the heinous act. … In order to protect the security of our country, we have no option but to have the Zionist regime wiped off the map."
Naghdi, who was born in Iraq, was a member of the Iranian Quds Force involved in international terrorism before he was appointed by Ayatollah Khamenei to the post of commander of the Basij in 2009. He has previously threatened to assassinate American generals in retaliation for the killings of the Iranian nuclear scientists."
I could be wrong, but I think it is a violation of international law to threaten to destroy an entire nation."
Europe
- Norwegian Ambassador Compares Terror Attacks in Norway and in Israel (CAMERA)
http://blog.camera.org/archives/2011/07/norwegian_ambassador_draws_par.html
"In an interview today with the Israeli daily, Ma'ariv, Svein Sevje, the Norwegian Ambassador to Israel, drew a distinction between the recent terror attacks in Norway and a Palestinian terror attack (at the Park Hotel, where terrorists mowed murdered 29 people at a Passover Seder) in Israel.
"First it is important to emphasize that terrorist attacks against innocent civilians, whether in Israel or in Norway, are completely unnacceptable. I would like to outline the similarity and the difference between the two cases. The similarity is of course that both attacks targeted innocent civilians and in this sense they are both terrorist actions, but I'm not sure that the two cases (the Norway attacks vs. Palestinian terror attacks) are identical, despite the similarity.
The difference is that Palestinians are attacking Israel through the means of terrorist actions. Never mind how unacceptable or terrible it is, they are doing this with a defined goal that is related to the Israeli occupation. There are elements of revenge against Israel and hatred of Israel. To this you can add the religious dimension to their actions. In any case, there is a principle motive to their actions."
In answer to a question about whether the first-hand experience with terrorism might change the way Norwegians viewed Israel, the ambassador answered, "Almost definitely not." "We Norwegians view the occupation as the reason for terror against Israel. Many Norwegians still see the occupation as the reason for attacks against Israel. Whoever thinks this way, will not change his mind as a result of the attack in Oslo"."
- Norway remains utterly, hopelessly clueless (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/07/norway-remains-utterly-hopelessly.html
"[...] I wonder, Mr. Sevje, does Hezbollah exist because of "occupation" as well? Because Israel isn't occupying any Lebanese territory, and yet Hezbollah still threatens Israel. Explicitly. Does Hamas and Islamic Jihad terror exist because of the "occupation?" Because their leaders say that they are against the existence of Israel altogether. Explicitly. Are Hamas rocket attacks against southern Israeli communities because of "occupation?" Because they accelerated after Israel evicted all Jewish families from the area. If "occupation" causes terror, wouldn't one expect the attacks to disappear when the occupation disappears?
Is Fatah's history of terror because of the "occupation?" Because Fatah was founded before 1967. And their logo still shows a map of "Palestine" that insists that Palestine is on both sides of the Green Line. Was the terror attack against the AMIA in Argentina, an attack roughly as deadly as the ones in Oslo, because of "occupation?" Because it is hard to imagine how an attack thousands of miles away is related to that. Are the Palestinian Arabs who chant at rallies "Palestine is our country, and Jews are our dogs" referring to the areas on the Jordanian side of the "Green Line"?
Was the Ghriba synagogue bombing in Tunisia in 2002 because of "occupation?" Because it was, you know, a synagogue. Were the hundreds of attacks against Israel before 1967, before anyone ever heard of "occupation," occupation, because of "occupation"? Do the Muslim students in Norway who routinely express admiration for Hitler because he killed Jews - documented in a 2010 Norwegian Broadcasting Corporation report - say that because of the "occupation?" Did an Iranian general, just recently, call to destroy Israel altogether because of his opposition to "occupation?"
As an ambassador, you must be a bright guy, so I'm certain you can explain exactly how "occupation" is the common thread that runs through all these examples. Please, enlighten us with your astounding Norwegian wisdom."
Monde
- L'OTAN menace de bombarder les sites civils utilisés par les pro-Kadhafi (AFP) - Imaginez une seconde le scandale si cette déclaration venait de Tsahal.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/07/26/l-otan-menace-de-bombarder-les-sites-civils-utilises-par-les-pro-kadhafi_1553116_3212.html#xtor=AL-32280184
"L'OTAN a prévenu, mardi 26 juillet, qu'elle bombarderait tout site civil utilisé à des fins militaires par les troupes loyales au dirigeant libyen. "Les forces pro-Kadhafi utilisent de plus en plus souvent des installations qui avaient au départ un usage civil", comme des étables, des bâtiments agricoles, des entrepôts ou des usines, a expliqué le porte-parole de l'opération "Protecteur unifié", le colonel canadien Roland Lavoie. Une cimenterie d'où les loyalistes tiraient avec un lance-roquettes a récemment été frappée. [...]"
- Famine en Afrique : l'aide internationale se fait attendre, Philippe Ridet (Le Monde) - "Alors que l'Union européenne a fixé le montant de son aide à 100 millions d'euros, la France a annoncé le doublement de la sienne, à 10 millions d'euros. Mais l'Espagne (25 millions d'euros), la Norvège (50 millions d'euros) et le Royaume-Uni (59 millions d'euros) font mieux". Par comparaison, lors de la Conférence de Charm el-Cheikh de mars 2009 qui faisait suite à l'opération Plomb fondu, les Palestiniens avaient obtenu des engagements à hauteur de 4,5 milliards de dollars (plus de 3 milliards d'euros) en deux ans.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/07/26/famine-en-afrique-l-aide-internationale-se-fait-attendre_1552832_3212.html#xtor=AL-32280184
"Les 12 millions de personnes victimes de la plus grande sécheresse depuis soixante ans dans la Corne de l'Afrique devront attendre mercredi 27 juillet et la conférence des pays donateurs à Nairobi, la capitale du Kenya, pour connaître l'ampleur de l'aide internationale qui leur sera octroyée. Convoquée lundi 25 juillet à Rome, au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à l'initiative de la présidence française du G20, la réunion consacrée à cette crise alimentaire – qui a déjà dégénéré en famine en Somalie – n'a débouché pour l'instant que sur des déclarations de bonnes intentions et un calendrier. [...]
[...] selon les chiffres communiqués mercredi soir par l'Office de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, il manque encore 1,14 milliard de dollars (837 millions d'euros) pour couvrir les besoins du Kenya, de la Somalie, de l'Ethiopie et de Djibouti. Ceux-ci sont évalués à 1,9 milliard de dollars pour 2011, dont 300 millions de dollars pour les deux mois à venir. [...] Alors que l'Union européenne a fixé le montant de son aide à 100 millions d'euros, la France a annoncé le doublement de la sienne, à 10 millions d'euros. Mais l'Espagne (25 millions d'euros), la Norvège (50 millions d'euros) et le Royaume-Uni (59 millions d'euros) font mieux. La Banque mondiale a pour sa part annoncé l'octroi de 500 millions de dollars. [...]"