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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 22:06

- Gaza : un camp de concentration ? (Blog Tsahal)
http://tsahal.fr/2012/07/11/gaza-un-camp-de-concentration/
   "De nombreux observateurs visiblement mal informés affirment que Gaza est un “grand camp de concentration” – et que Tsahal est responsable des difficultés de la population gazaouie au quotidien dans la région. [...]
    Israël s’est retiré de la bande de Gaza en 2005. Depuis 2006,  cette région est contrôlée d’une main de fer par le Hamas, une organisation terroriste qui a juré de détruire l’État d’Israël. Les roquettes tirées de Gaza frappent régulièrement le sud d’Israël par centaines. Devant cette menace quotidienne, l’armée israélienne n’a pas d’autre choix que de vérifier que les cargaisons de marchandises à destination de Gaza ne contiennent pas de missiles ou d’armes comme cela a déjà été le cas dans le passé. [...]

 

GazaMarket-640x410.jpg

Supermarché du nouveau centre commercial al-Andulusia de Gaza, août 2011. Photo de Hatem Moussa, AP

 

    Dans certaines zones de Gaza,  le commerce est en pleine expansion. Chaque jour, Tsahal coordonne le transfert de milliers de tonnes de marchandises et de gaz vers la bande de Gaza. La majeure partie des produits est distribuée aux différents commerçants et chaînes de magasin de Gaza pour être vendue. Le reste est réparti entre les organisations internationales présentes dans Gaza comme l’UNRWA ou la Croix-Rouge qui ont passé commande.
    - D’accord, mais certaines choses ne peuvent pas rentrer, n’est-ce pas ?
    - C’est FAUX. Tous les types de marchandises, même les biens et technologies à double usage pouvant être utilisés à des fins militaires et civiles, comme par exemple certains fertilisants qui sont utilisés pour fabriquer des roquettes, entrent dans Gaza. Cette politique est en accord avec l’Arrangement Wassenaar sur le contrôle des exportations d’armes conventionnelles et de biens et technologies à double usage. Les biens à double usage exigent des contrôles de sécurité supplémentaires afin de s’assurer qu’ils tomberont entre de bonnes mains (UNRWA, Croix-Rouge) et non dans celles du Hamas ou d’autres organisations terroristes de la bande de Gaza.
    - Pourquoi ne voit-on jamais ce genre de photos de Gaza dans les médias ?
    - Vous êtes habitué à d’autres photos de Gaza. Voici un autre visage de la ville palestinienne. La situation est complexe dans cette région, et aucun média ne peut prétendre illustrer parfaitement la réalité de la vie dans la bande de Gaza. Voici simplement un autre visage de la ville palestinienne. Mais dire que Gaza est un camp de concentration est un mensonge.

 

gaza-tourisme-8.jpg

Un autre visage de la ville palestinienne présenté par un site de tourisme arabe

 

    Comme le décrit un rapport de 2010 publié par le Washington Post : “Les rayons des épiceries de Gaza débordent de yaourts israéliens, de Hummus et de pépites de chocolat en provenance d’Égypte. Les pharmacies ressemblent  à celles abondamment approvisionnées de la Rite Aid (chaîne de pharmacie américaine) aux États-Unis.” "

 

gaza-tourisme-14.jpg

Un autre visage de la ville palestinienne présenté par un site de tourisme arabe

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 22:05

Gaza & Hamas

- Un obus de mortier sur le Néguev occidental (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-obus-de-mortier-sur-le-Neguev-occidental_357931.html
   "Un obus de mortier tiré par des Palestiniens depuis la Bande de Gaza a explosé lundi sur un terrain vague du Conseil régional Eshkol, sans faire de blessé."
- Bande de Gaza : des obus de mortier tirés sur des soldats de Tsahal (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Bande-de-Gaza-des-obus-de-mortier-tires-sur-des-soldats-de-Tsahal_357936.html
   "Cinq obus de mortier ont été tirés depuis la Bande Gaza sur des soldats de Tsahal qui patrouillaient le long de la barrière de sécurité. On ne déplore pas de blessés."

- Gaza continue les tirs (Primo)
http://www.primo-info.eu/
   "Les missiles tombent dru sur la ville d'Alep et cela fait la Une (certes en tout petit) de nos médias occidentaux. JO obligent ! Sept roquettes ont été tirées depuis Gaza sur des zones civiles sur le sud d'Israël. Mais personne n'en parle. Le district d'Eshkol, les alentours de la ville de Sdérot ont été visés. Si Israël riposte, nul doute qu'on l'accusera de "riposte disproportionnée"."
- Oh, by the way, terrorists are still shooting rockets at Israel (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/oh-by-way-terrorists-are-still-shooting.html
   "YNet reports two Qassams being fired on Friday night, and four rockets being shot on Saturday. GANSO says on of the Saturday rockets was a Grad. Arutz 7 counted two rockets Saturday night, for a total of eight over the weekend.
    But having terrorists shooting rockets aiming at women and children into your country is considered acceptable behavior by the world (when your country is Israel.) So this is hardly even worth mentioning."

- Un conseiller d'Abbas a visité Auschwitz, le Hamas critique (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-conseiller-d-Abbas-a-visite-Auschwitz-le-Hamas-critique_357878.html
   "L'un des conseillers du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a visité le camp de concentration d'Auschwitz en Pologne. Ce conseiller, Ziyad al-Bandak, a été invité par une organisation privée polonaise prônant la tolérance. Auschwitz fut le plus grand camp de la mort nazi, où 1,2 million de personnes furent exterminées, dont 1,1 million de juifs. Le Hamas a condamné cette visite. Son porte-parole à Gaza, Fawzi Barhoum a affirmé qu'"Israël propage l'invention de la Shoah, et est le seul à profiter de cette visite''."


Judée-Samarie

- IDF kills Palestinian who rushed W. Bank checkpoint (JP)
http://www.jpost.com/Defense/Article.aspx?id=279367
   "Border Police officers fired upon a Palestinian vehicle traveling towards a checkpoint adjacent to A-Zaim near Jerusalem Sunday night. A Border Police spokesman said the driver failed to stop his car despite repeated warnings by the officers.
    Palestinian paramedics evacuated two Palestinians to a Ramallah hospital, while a third, who suffered severe injuries, was rushed to Hadassah University Medical Center in Jerusalem's Ein Kerem. The man eventually died of his wounds. A Border Police officer that was lightly injured from shrapnel was taken to Hadassah University Medical Center on Jerusalem's Mount Scopus.
    A spokesman for the Border Police stated that the Palestinians "had intent to harm the officers." Bethlehem-based news agency Ma'an quoted one of the men who was in the van saying it was transporting 13 workers to Jerusalem. [...] Forces were searching the vehicle and opened an investigation into the incident."


"Processus de paix"

- PA TV song: “Marry me off to girl who will raise my children on carrying the rifle” (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=7188
   "Official PA TV continues to use music and culture to glorify violence. PA TV recently rebroadcast a song and dance that included the words: "Marry me off to girl who will raise my children on carrying the rifle" [...] Click to view [...]"

- Palestinian groups slam Fayyad for Romney meet, Khaled Abu Toameh (JP)
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=279421
   "Various radical Palestinian groups Monday criticized Palestinian Authority Prime Minister Salam Fayyad for meeting with Republican Presidential candidate Mitt Romney, especially in wake of the latter’s statement that Jerusalem is the capital of Israel.
    A senior Fatah official also criticized Fayyad for meeting with Romney, noting that the presidential candidate had not included Ramallah in his recent tour. The official told The Jerusalem Post that Romney’s refusal to meet with PA President Mahmoud Abbas during his visit was “unacceptable.” Romney, the Fatah official said, “Apparently does not recognize President Abbas as the elected president of the Palestinians.”
    Fayyad was quoted Monday as saying that this was the second time that he had met with Romney. He said that he met with the Republican candidate not on a personal basis, but in his capacity as prime minister of the Palestinian Authority, whose president is Mahmoud Abbas. Fayyad’s meeting with Romney in Jerusalem Sunday evening was almost completely ignored by PA-controlled media outlets. Some news websites reported the meeting only after it was mentioned in the Israeli media.
    Hamas and other groups expressed outrage over the meeting. Hamas spokesman Fawzi Barhoum accused Romney of insulting the feelings of Palestinians and Muslims by declaring that Jerusalem is the capital of Israel during his visit to Israel. “These are racist and extremist statements that deny the rights of the Palestinian people,” Barhoum said. “His statements distort and forge history and mislead public opinion.” The Hamas spokesman claimed that Romney’s statement gives Israel a green light to Judaize Jerusalem and build more settlements. “Jerusalem is the capital of the Palestinians and Palestine and we will never give it up,” he stressed. [...]"

- Objectivity, Palestinian Arab-style (Arafat death edition) (Elder of Ziyon) - "The investigation into Arafat's death is completely unbiased, except that he already knows that Arafat was killed and who did it".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/objectivity-palestinian-arab-style.html
   "An unintentionally funny story from Ma'an:
   "The investigation into late President Yasser Arafat's death is ongoing, director of the committee responsible for the inquiry said Sunday. Tawfiq al-Tirawi told Ma'an that a medical committee headed by Abdullah al-Basheer is undertaking research in coordination with international specialists and will brief officials on the results once investigations reach their final stages.
   "We haven't initiated the investigation based on the hypothesis that Arafat was killed by poison, but we agreed to begin an investigation searching directly for the killer regardless of the medical reports which will eventually show the method of killing and name of the toxin," al-Tirawi told Ma'an. "All Palestinian people know the truth about Arafat’s death," he added, stressing that the committee needs time to get produce results."

    See how objective al-Tirawi is? The investigation into Arafat's death is completely unbiased, except that he already knows that Arafat was killed and who did it."


Egypte

- Egypte : une délégation du Djihad islamique va rencontrer Morsi (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-une-delegation-du-Djihad-islamique-va-rencontrer-Morsi_357882.html
   "Une délégation du Djihad islamique conduite par le chef de l'organisation terroriste, Ramadan Shallah, va rencontrer prochainement le président égyptien Mohamed Morsi, a indiqué un cadre du groupe terroriste palestinien à Gaza, Nafez Azzam. Shallah et son adjoint Ziyad Nakhla sont actuellement en visite au Caire."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Hizbullah Secretary-General Hassan Nasrallah: The Weapons with Which We Fought the 2006 War Came from Syria (Al-Manar TV, 18 juillet, Vidéo 3mn04) - "The most significant missiles, which fell on Haifa and beyond Haifa, and on the center of Israel – occupied Palestine – were missiles of Syrian military production, which were given to the resistance in Lebanon. (Applause from the audience)" ; "This is true not only of Lebanon, but of Gaza too. Brothers and sisters, the weapons, the missiles, which found their way to Gaza... Today, I want to speak openly... Today, Israel is afraid of Gaza. For the first time in its history, Gaza sends one and a half million Jewish settlers [NB : pour le Hezbollah et ses soutiens, tous les Israéliens sont des "colons"] down to their shelters. Today, Israel fears for Tel Aviv because of Gaza – as well it should."
http://www.memritv.org/clip/en/3507.htm

- Trois bonnes raisons pour lancer une attaque préventive en Syrie, Ron Ben-Ishaï (Ynet)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-LA-PRESSE-ISRAELIENNE,10210.html
   "Ces derniers jours, les renseignements militaires israéliens et le QG de l’aviation travaillent jusqu’aux petites heures du jour. Mis à part le commandement Nord, de nombreuses autres unités de Tsahal sont en état d’alerte, mais pas à l’échelon maximal. Il n’est pas difficile de deviner que cette situation inhabituelle est due à la conjoncture en Syrie. Israël a évidemment intérêt à précipiter la fin du régime d’Assad, brisant ainsi un maillon essentiel de l’axe iranien, mais Jérusalem a d’ores et déjà pris la décision de ne pas intervenir en Syrie, à moins d’un risque immédiat et concret pour sa population.
    Et pourtant, plus la fin d’Assad approche et plus il est à craindre que se réalise l’un des trois scénarios qualifiés de menaces stratégiques par Jérusalem, la communauté des renseignements et les milieux de la Défense. Le premier est que le régime syrien prenne la décision d’entraîner son voisin dans sa chute et tire massivement des missiles et des roquettes sur Israël, ou du moins fasse les préparatifs nécessaires dans ce but.
    Il pourrait être dans l’intérêt du régime syrien de prendre une telle initiative pour fédérer autour de lui toutes les couches de la population et de l’armée qui lui accordent encore leur soutien mais menacent de l’abandonner. Damas pourrait aussi opter pour cette solution pour que, aux yeux de l’histoire du nationalisme arabe, Assad et son régime passent pour des héros traités injustement, qui n’ont pas oublié leur devoir et, leur dernière heure arrivée, font couler le sang de l’ennemi sioniste et lui portent un coup économique.
    Autre scénario : la Syrie décide de remettre au Hezbollah (en Syrie et au Liban) des ogives chimiques ou biologiques pour ses roquettes et missiles déployés au Liban. Il ne s’agit pas uniquement d’ogives prêtes à l’utilisation mais aussi de matériaux de combat chimiques et biologiques (Antrax) ou de grandes quantités de produits nécessaires à la fabrication d’armements non conventionnels.
    Dernier scénario : Des armements susceptibles, selon Israël, d’enfreindre l’équilibre des forces, sont transférés de Syrie au Liban – c'est-à-dire au Hezbollah. Il s’agit de grandes quantités de missiles balistiques sol-sol de type Scud D, de lance-missiles, de missiles contre avion (de type SA-6, SA-8 ou de missiles encore plus sophistiqués de type SA-17 et SA-22), ainsi que de missiles sol-mer et sol-sol de longue portée (300 km) et extrêmement précis de type Yakhont remis par la Russie à la Syrie.
    Du point de vue israélien, ces trois scénarios ou leurs variantes représentent une ligne rouge à ne pas dépasser. Ils seront étouffés dans l’œuf ou entraîneront une très forte riposte de Tsahal. Mais mis à part ces trois cas de figure, il est clairement dans l’intérêt d’Israël de ne pas intervenir en Syrie. Les raisons de cette non-intervention sont évidentes : une opération militaire israélienne risque de fédérer autour d’Assad tous ceux qui, au sein de la population syrienne, lui apportaient auparavant leur soutien et qui se posent aujourd’hui des questions. En outre, pour les rebelles et les pays qui leur apportent leur soutien (les pays arabes et la Turquie), s’en prendre à un régime qui se bat contre Israël passera pour être une trahison et risque de mettre un terme aux combats contre Assad et son régime."

- D'une guerre à l'autre, Ofer Shelah (Maariv) - "Une campagne en cours dans le Nord – même une campagne relativement courte incluant une opération au sol et un investissement massif dans les ressources aériennes – se ferait aux dépens de la capacité à mener une attaque en Iran".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-LA-PRESSE-ISRAELIENNE,10210.html
   "Dans les jours ou semaines à venir, Israël pourra être contraint de choisir entre deux guerres, l’une des deux pouvant potentiellement compliquer la seconde, voire la prévenir. L’armée israélienne a toujours pensé qu’elle devait être préparée à combattre simultanément sur des fronts multiples, mais lutter pour une victoire graduelle, car il est difficile de fermer plus d’un front à la fois. L’été 2012 nous met en face de la possibilité d’une action militaire à la fois sur un front proche et sur un front distant.
    Aucun Israélien sain d’esprit n’accepterait une situation dans laquelle une organisation comme le Hezbollah serait en possession d’armes non-conventionnelles. Les hauts responsables de la défense ont défini l’acquisition par le Hezbollah d’armes de destruction massive comme un casus belli. Ils ont également défini d’autres actions – comme le transfert de systèmes avancés de défense aérienne ou de missiles à longue portée vers le Liban – comme des motifs de guerre. Le délai pourrait être particulièrement court : bien que les services de renseignements, pas seulement israéliens, mettent en œuvre beaucoup d’efforts pour suivre les évènements en Syrie, l’intervalle de temps entre un rapport et la nécessité d’une action risque d’être minimal.
    Le deuxième aspect est celui d’une réponse – violente – du Hezbollah. Cela ne devrait pas paralyser Israël, certainement pas si le pays agit pour ses intérêts vitaux. Il faut soulever ici un fait important : cette campagne nécessiterait d’importantes ressources de la part des capacités offensives israéliennes, y compris les forces aériennes, pour une durée impossible à déterminer. Pendant la Seconde Guerre du Liban, une campagne limitée en comparaison avec ce scénario, les forces aériennes avaient déjà atteint des lignes rouges sur l’approvisionnement en munitions.
    Au-delà de tout ceci réside la question iranienne. Une campagne en cours dans le Nord – même une campagne relativement courte incluant une opération au sol et un investissement massif dans les ressources aériennes – se ferait aux dépens de la capacité à mener une attaque en Iran. Une opération en Iran nécessiterait de déployer les mêmes capacités offensives - unités et moyens - de Tsahal que celles requises pour le Nord. Nous n’avons pas d’autre force aérienne ou de réseau d’unités spéciales, et l’Iran n’est pas la centrale nucléaire iraquienne qui avait été attaquée en une seule frappe par huit F-16 et quelques avions de support.
    Afin d’examiner ce que peut faire Israël, nous devons nous tourner vers le passé récent. Après la Seconde Guerre du Liban, le chef de la CIA de l’époque, James Woolsey, avait dit qu’Israël avait fait une erreur de ne pas attaquer la Syrie. Des hauts responsables à la fois en Israël et aux États-Unis avaient affirmé que le Vice Président Dick Cheney tentait même de passer un accord explicite : « vous vous chargez de la Syrie, nous nous occuperons de l’Iran à l’avenir ».
    Était-ce de cela que le Premier Ministre et le Ministre de la Défense ont discuté avec des hauts responsables américains qui se sont rendus en Israël récemment ? Ont-ils parlé de comment, si Israël est contraint d’agir au nord et si son droit à l’auto-défense n’est pas contesté par les États-Unis, le gouvernement américain renforcerait la promesse explicite du Président Obama d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires ?"

- Syrie : le Hezbollah libanais faiblit mais ne plie pas, Jean-Pierre Perrin (Libération) - «Les ministres et les députés du Hezbollah que nous rencontrons critiquent ouvertement Bachar al-Assad et ne sont pas d’accord pour le soutenir. Mais ce sont les militaires qui dictent la ligne du parti» ; «Dans l’inconscient chiite, resurgit le sentiment qu’ils sont en train de se créer des problèmes avec le monde sunnite en entier».
http://www.liberation.fr/monde/2012/07/27/syrie-le-hezbollah-libanais-faiblit-mais-ne-plie-pas_836101
   "D’habitude, c’était un casus belli pur et simple. Chaque fois que la communauté internationale demandait au gouvernement libanais de payer sa quote-part pour le financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les meurtriers de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri, le Hezbollah brandissait ses foudres et menaçait de le faire tomber. Pas question de collaborer et, donc, de contribuer à une enquête mettant en accusation quatre de ses membres, et qu’il accuse d’être manipulée par les Occidentaux et Israël.
    Mais, il y a une quinzaine de jours, lorsque le gouvernement a dû de nouveau s’acquitter de sa part pour 2012, soit une trentaine de millions de dollars, le parti chiite révolutionnaire n’a pas bronché. Certes, il a fallu un tour de passe-passe : la contribution s’est faite en dehors du budget national, selon l’aveu même du Premier ministre, Najib Mikati, grâce à l’Association des banques du Liban, qui a pris le relais du gouvernement. En novembre, le Parti de Dieu était encore terriblement intransigeant : il avait menacé de faire tomber le gouvernement du même Mikati à propos de la contribution au TSL alors qu’il le contrôle toujours.
    D’une façon générale, le parti chiite fait profil bas comme jamais, refusant toute interview. Il avait pourtant le vent en poupe. En janvier 2011, il avait réussi son coup en imposant, avec l’aide de ses alliés chrétiens et chiites, et grâce à quelques trahisons dans le camp de l’ancienne majorité, leur candidat commun au poste de Premier ministre, refermant tout un chapitre de l’histoire libanaise. Avec ses partis affidés, ils avaient raflé 19 portefeuilles sur 30. Depuis, il se consacrait à sa mission prioritaire : faire tomber les postes sécuritaires dans son escarcelle. Sur le plan stratégique, jamais son arsenal n’avait été aussi puissant. Mais la révolte contre Bachar al-Assad, son meilleur allié après Téhéran, s’est révélé être une mauvaise surprise. S’il tombe, le Hezbollah est considéré comme en tête de la liste des perdants.
    Néanmoins, le parti chiite, pourtant capable de pragmatisme, ne lui diminue en rien son appui. Commémorant le 18 juillet la guerre que lança Israël en 2006 contre le Liban, son chef, Hassan Nasrallah, a rappelé tout ce qu’il devait à la Syrie, «véritable soutien à la résistance au niveau militaire». Il a exprimé ses condoléances pour les trois responsables de l’appareil répressif syrien tués dans l’attentat de Damas, les qualifiant de «martyrs» et de «frères d’armes». Un appui qui ne fait pas l’unanimité. «Les ministres et les députés du Hezbollah que nous rencontrons critiquent ouvertement Bachar al-Assad et ne sont pas d’accord pour le soutenir. Mais ce sont les militaires qui dictent la ligne du parti», souligne un diplomate occidental à Beyrouth. Autrement dit, l’Iran.
    Demeure que le débat s’est installé au sein du parti. «Les étudiants chiites discutent ouvertement de ce soutien et, via les réseaux sociaux, font part de leur désaccord. Une de mes étudiantes, très engagée, s’est mise en congé du parti», indique un professeur de sociologie à l’université du Liban. Au sein des journaux favorables au Parti de Dieu, le débat fait rage, comme en témoigne la scission au quotidien Al-Akhbar. «Pour la première fois, souligne l’intellectuel Samir Frangié, l’un des «cerveaux» de l’opposition, on a vu en mars sur Facebook un appel des jeunes du Sud-Liban [fief du Hezbollah, ndlr] favorable à la rébellion syrienne. Chaque signataire osait donner son nom, celui de son village et sa profession.»
    Ce qui fragilise le parti, selon Samir Frangié, c’est qu’il est devenu «une mafia» : «Il connaît le sort qu’ont connu toutes les autres milices. Dans la banlieue sud de Beyrouth [autre de ses fiefs], il a voulu se substituer à l’Etat, mais il ne peut rien faire contre des gangs de voyous soutenus par leurs tribus.» «Il est coincé, ajoute-t-il. Il sait que les jeux sont faits en Syrie, mais sa direction n’arrive pas à prendre ses distances. Pourtant, dans l’inconscient chiite, resurgit le sentiment qu’ils sont en train de se créer des problèmes avec le monde sunnite en entier.»
    En cas de chute du régime, le Hezbollah perdra aussi sa ligne d’approvisionnement avec Téhéran, qui passe par la Syrie. «En 2006, souligne Paul Salem, du centre Carnegie pour le Moyen-Orient, il avait été capable de frapper durement Israël, puis de réarmer très rapidement. Il pourra toujours faire mal, mais plus se réarmer. D’où la crainte d’une attaque d’Israël toujours capable d’inventer une provocation [??]
    Affaibli, le parti de Dieu reste pourtant très fort. «Même s’il y a une classe moyenne chiite qui le hait, il sait gagner une élection. Il a tant d’argent, de services d’entraide, de personnes qui dépendent de lui. Pour 70 à 75% des chiites, il reste la force dominante», conclut ce chercheur."

- Une insurrection syrienne plus conservatrice qu'extrémiste, Adrien Jaulmes (Le Figaro) - "La défense de l'islam constitue une puissante motivation dans le combat des rebelles" ; "L'influence des Frères musulmans, si elle n'est pas directe, reste aussi présente dans les rangs du soulèvement".
http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/30/01003-20120730ARTFIG00409-syrie-une-insurrection-musulmane-conservatrice.php
   "Les révolutionnaires syriens partent à l'attaque des chars de Bachar el-Assad en criant «Allah Akbar !»,«Allah est grand !». Le même cri leur sert à saluer leurs morts, à célébrer leurs vic­toires et à rallier leurs troupes. Leurs véhicules sont décorés de drapeaux arborant la Chahada, la profession de foi des musulmans. Les insurgés syriens sont dans leur immense majorité des musulmans sunnites. Ils assurent qu'il y a dans leurs rangs des chrétiens, et même des alaouites. C'est peut-être vrai, mais on n'en voit pas beaucoup.
    Le soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad reste avant tout celui de la Syrie musulmane sunnite, pieuse, conservatrice et majoritaire, qui se dresse non seulement contre une dictature particulièrement sanglante, mais aussi contre un clan familial, celui des el-Assad, appartenant à une minorité religieuse schismatique et méprisée : les alaouites.
    La défense de l'islam constitue une puissante motivation dans le combat des rebelles. Les histoires de profanations de mosquées par les chabiha, les nervis du régime, spécialistes du viol et du meurtre, sont colportées dans leurs rangs et déclenchent des réactions ­indignées. Toutes les horreurs, bien réelles, commises par ces écorcheurs, se mêlent dans l'esprit des insurgés aux préjugés stigmatisant cette secte ésotérique apparentée de loin aux ismaéliens et aux chiites.
   «Les alaouites ne sont pas des musulmans», assure Ayman H., un jeune professeur d'anglais de la région d'Alep, rallié à la révolution. «Ils ne croient pas en Dieu et ignorent que Mahomet est son Prophète. Ils n'ont aucune morale et leurs femmes vont la tête découverte. Ils boivent de l'alcool et n'observent aucune règle de comportement.»
    Le courage des insurgés, qui combattent un ennemi équipé de tanks avec des kalachnikovs et des lance-roquettes, est alimenté par cette ferveur religieuse. On s'échange comme des faire-part les photos et les vidéos des martyrs tombés au combat. «On se fiche de mourir», disent les rebelles.
    L'influence des Frères musulmans, si elle n'est pas directe, reste aussi présente dans les rangs du soulèvement. Beaucoup d'insurgés sont les fils de victimes de la grande répression des années 1980 lancée par le père et l'oncle de Bachar el-Assad contre l'organisation islamique.
    Pour ces combattants, les mots de «liberté» et de «démocratie» n'ont pas forcément une signification libé­rale. La liberté ? «Mais c'est la liberté de pratiquer notre religion, dit Ayman H., sans que l'on puisse offenser nos croyances. Ce qui existe actuellement en Tunisie, où l'on peut caricaturer le Prophète, est le contraire de la liberté.» «Ouais, on se bat pour la liberté, dit en rigolant un rebelle entré dans Alep, mais parmi nous, plus encore se battent pour la religion.» Quant à la démocratie, c'est une revendication qui, dans un pays dont la population est à 70 % sunnite, revient à réclamer le pouvoir. [...]
    Comme dans une terrible prophétie autoréalisatrice, le régime de Bachar el-Assad, acculé, pourrait bien laisser en héritage après sa chute un pays travaillé en profondeur par des forces extrémistes qu'il prétendait combattre. Et laisser les minorités syriennes qu'il prétendait protéger, chrétiens et alaouites en particulier, aux prises avec un islam dominateur qui pourrait vite mettre fin à la très ancienne et très fragile mosaïque confessionnelle qui constitue l'une des principales richesses de la Syrie."


Monde arabe

- The fake Tunisian Olympic hero (Elder of Ziyon) - Une histoire assez amusante : "in reality, the Tunisian was disqualified for a technical foul, but he did try to compete against Israel. And now fans are trying to cover up for his ignominious outing by pretending that he disqualified himself on principle".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/the-fake-tunisian-olympic-hero.html


Iran

- Inde : la police accuse officiellement l'Iran de l'attentat anti-israélien de New Delhi (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Inde-la-police-accuse-officiellement-l-Iran-de-l-attentat-anti-israelien-de-New-_357912.html
   "Un rapport de la police de New Delhi établit que les 5 suspects de l'attentat anti-israélien perpétré au mois de février en Inde, sont issus des Gardiens de la révolution iranienne, rapporte le journal Indian State Agency. Dans cet attentat, la femme de l'attaché militaire d'Israël à New Delhi, Tal Yehoshoua-Koren, avait été blessée. Le 13 février dernier, une bombe placée sous le véhicule de Mme Koren avait explosé près de l'ambassade israélienne à New Delhi. Parallèlement, un employé de l'ambassade en Géorgie avait trouvé une charge dans un véhicule garé près de la représentation israélienne à Tbilissi."
- 'India blames Iran for attack on Israelis' (JP)
http://www.jpost.com/International/Article.aspx?id=279369
   "Delhi Police believe that the Iranian Revolutionary Guards Corps (IRGC) was responsible for a terrorist attack targeting Israelis in India, the Times of India reported Sunday, citing the results of a police investigation. On February 13, terrorists operating in India bombed an Israeli embassy car injuring Tal Yehoshua Koren, wife of the Israeli defense attaché, and her driver. [...] The Times report also stated that the IRGC members had been planning attacks against Israelis in other countries in addition to India. [...]"

- Iran : enrichissement à un rythme record (AFP) - "il ne faudra que deux mois environ à l'Iran pour produire de l'uranium de qualité militaire pour une bombe ou une ogive nucléaire".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/30/97001-20120730FILWWW00376-iran-enrichissement-a-un-rythme-record.php
   "L'Iran a accéléré de façon significative le rythme auquel il enrichit l'uranium, réduisant ainsi le temps qu'il lui faudra pour se doter de l'arme nucléaire, estimaient aujourd'hui deux journaux israéliens. "L'Iran a pulvérisé de nouveaux records concernant le rythme auquel il enrichit l'uranium et a poursuivi sa course en avant, pour établir une distance aussi réduite que possible entre lui et la bombe", a affirmé le quotidien Maariv. Le journal --qui dit se baser sur des "informations des services de renseignements", sans plus de précisions-- explique que l'Iran a pu accélérer le rythme de l'enrichissement parce qu'il dispose désormais de "près de 10.000 centrifugeuses". [...]
   "Actuellement, la République islamique produit chaque mois 230 kg d'uranium faiblement enrichi et 12 kg d'uranium enrichi à 20%", a affirmé de son côté le site d'informations Ynet, version en ligne du journal Yediot Aharonot. "Les chiffres montrent que l'Iran a augmenté de façon significative le rythme de l'enrichissement d'uranium ces quatre derniers mois", a-t-il souligné. Selon Ynet, Téhéran dispose actuellement d'un stock de 160 kg d'uranium enrichi à 20%, soit environ 100 kg de moins que le total requis pour produire la bombe atomique.
   "Si les Iraniens continuent à enrichir l'uranium au rythme actuel, ils disposeront de quelque 260 kg d'uranium enrichi à 20% en janvier ou février 2013", a encore affirmé le site. "Avec cette quantité, il ne faudra que deux mois environ à l'Iran pour produire de l'uranium de qualité militaire pour une bombe ou une ogive nucléaire", a-t-il assuré."


USA

- Romney: Deeply moving to be in Jerusalem, Israel's capital (Vidéo 1mn39)
http://www.youtube.com/watch?v=3j3_uvjaFps&feature=player_embedded
- Netanyahou et Romney : Jérusalem sera toujours la capitale d'Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-et-Romney-Jerusalem-sera-toujours-la-capitale-d-Israel_357876.html
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a reçu ce soir à dîner le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney, à sa résidence à Jérusalem. Il a remercié M. Romney pour ses propos de ''soutien fort à Israël et à Jérusalem'' tenus dans son discours. ''Jérusalem marque aujourd'hui sa destruction il y a des milliers d'années. Comme vous le voyez, elle a été reconstruite par le peuple juif, ouverte aux 3 grandes religions, pleine de vie et en ébullition, et comme vous l'avez dit, Jérusalem est la capitale d'Israël et Jérusalem restera toujours la capitale d'Israël", a dit M. Netanyahou à Mitt Romney qui partageait son repas de fin de jeûne du 9 Av (ajourné cette année au 10 Av). M. Romney a affirmé à M. Netanyahou qu'"une visite à Jérusalem, la capitale d'Israël est toujours une expérience émouvante, et source d'inspiration''."
- Les Palestiniens n'apprécient pas les propos de Romney sur ''Jérusalem, capitale d'Israël'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-Palestiniens-n-apprecient-pas-les-propos-de-Romney-sur-Jerusalem-capitale-d-_357877.html
   "Les Palestiniens n'ont visiblement pas apprécié les propos de Mitt Romney sur le statut de Jérusalem. Le négociateur en chef palestinien Saëb Erekat a estimé que les déclarations du candidat républicain à la présidentielle américaine présentant Jérusalem comme la "capitale" d'Israël, portent atteinte aux intérêts américains dans la région."

- Mitt Romney évite les gaffes lors de sa visite à Jérusalem, Laurent Zecchini (Le Monde) - "il a fait montre à Jérusalem d'une grande prudence dans ses propos, tout en se montrant ferme" contre l'Iran.
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/30/mitt-romney-evite-les-gaffes-lors-de-sa-visite-a-jerusalem_1740152_3210.html
   "A-t-il réussi son examen de passage, tant vis-à-vis d'Israël que de l'électorat juif et évangéliste américain ? La réponse des éditorialistes, lundi 30 juillet, alors que Mitt Romney s'envolait pour Varsovie à l'issue d'une visite de 24 heures en Israël, était plutôt positive. En premier lieu parce que le candidat républicain à la Maison Blanche n'a pas fait de gaffe, comme à Londres, son étape précédente, où il avait eu le mauvais goût de mettre en doute l'état de préparation de la capitale britannique pour les Jeux olympiques.
    Etrillé par la presse d'outre-Manche, il a fait montre à Jérusalem d'une grande prudence dans ses propos, tout en se montrant ferme s'agissant de "la menace incomparable et inacceptable" que pose, "pour Israël, la région et le monde", le potentiel nucléaire de l'Iran, et très critique - en creux - de l'attitude, à ses yeux timorée, de Barack Obama vis-à-vis de Téhéran. M. Romney avait un écueil à éviter : critiquer, sur un sol étranger, le président sortant, ce qui aurait été immédiatement exploité dans la campagne électorale américaine.
    Si à aucun moment il n'a prononcé le nom du locataire de la Maison Blanche, il s'est efforcé de s'en démarquer, sans toutefois aller jusqu'à préconiser des frappes militaires contre les sites nucléaires iraniens. Tout au plus a-t-il reconnu à l'Etat juif "le droit de se défendre lui-même", avant d'ajouter dans la même phrase : "nous nous tenons aux côtés d'Israël".
    Il s'agissait d'une mise au point : car plus tôt dans la journée son entourage avait indiqué que le candidat du Grand Old Party (GOP) "soutiendrait" une action militaire d'Israël. Net rétropédalage de Dan Senor, son conseiller de politique étrangère : M. Romney "respecterait" une telle décision, mais son "espoir fervent" est que les mesures diplomatiques et économiques à l'encontre de l'Iran atteignent leur objectif.
    Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, que l'on sait très actif sur le sujet, était visiblement satisfait, à plus forte raison lorsque M. Romney a fait référence à "Jérusalem, la capitale d'Israël". S'agissait-il d'une erreur ? Tout au plus un dérapage calculé : si la communauté internationale - les Etats-Unis, pas davantage - ne reconnaît pas la décision de l'Etat israélien de faire de la Ville sainte sa capitale "une et indivisible", M. Romney n'est que candidat à la présidence américaine et Barack Obama, en 2008, dans des conditions comparables, avait lui aussi employé cette expression, avant de se raviser une fois entré à la Maison Blanche. [...]
    Pour le premier ministre israélien, cette visite comportait le risque d'apporter un soutien trop ostensible au candidat républicain, alors qu'une réélection de Barack Obama est possible. Il n'est pas sûr que M. Nétanyahou l'a évité : "ce dîner privé chez le premier ministre pour un candidat en campagne électorale est sans précédent", relève un diplomate israélien, "cela équivaut à une accolade politique, et cela risque d'être considéré comme un parti pris dans la campagne américaine"."


Europe

- Un film d'animation qui énerve les polonais (Vidéo 3mn40) - assez marrant.
http://www.dailymotion.com/video/xshvtx_un-film-d-animation-qui-enerve-les-polonais_news?search_algo=1
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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 21:35

The-Economist---Jewish-World.png

 

- Mapping the world's Jewish population and migration patterns (The Economist)
http://www.economist.com/node/21559573?%3Ffsrc=scn%2F%3Dtw%2Fdc
   "JUDAISM is enjoying an unexpected revival, according to a special report to be published in this week’s Economist. The map and chart below show where the biggest Jewish populations live and how this has changed over the past century. In 1939, Jews numbered 16.5m people, up from 10.6m in 1900. By the end of the second world war, the Nazis had wiped out one-third of them, sweeping away a thousand years of Jewish civilisation in central and eastern Europe. The death toll might have been even higher, but a flurry of pogroms that started 60 years earlier across the then-tsarist empire had sent waves of Jewish emigrants westward. By the time Hitler struck, some 6m Jews were safe in North and South America and in Britain, with 3m more living in the Soviet Union. From 1948, most of the Jews of north Africa and the Levant emigrated. The break-up of the Soviet Union brought the latest big wave of Jewish migration to Israel in the early 1990s."

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 21:34

Israël

- Jérusalem : le Mont du Temple est fermé aux juifs ce matin (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-le-Mont-du-Temple-est-ferme-aux-juifs-ce-matin_357792.html
   "La police a interdit aux juifs de se rendre ce matin, jour du 9 Av qui commémore la destruction du second Temple, sur le Mont du Temple."
- Fermeture du Mont du Temple : pour éviter les provocations (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Fermeture-du-Mont-du-Temple-pour-eviter-les-provocations-police-_357793.html
   "La police de Jérusalem a justiifé sa décision de fermer l'accès au Mont du Temple aux juifs en ce jour du 9 Av qui commémore la destruction du second Temple en indiquant qu'elle avait reçu des informations sur de possibles provocation de la part d'activistes de droite."
- Police close Temple Mount to Jews on Tisha Be'av (JP)
http://www.jpost.com/NationalNews/Article.aspx?id=279271
   "Jerusalem Police closed the Temple Mount to Jewish visitors on Sunday morning in order to prevent "provocations" from religious activists. Police said the closure was a response to calls from activists to create a "provocation" on the Temple Mount on a religiously sensitive day; Sunday marks both Tisha Be'av, the Jewish day of mourning for the destruction of the temple, and falls in the Muslim holy month of Ramadan.
    Right-wing activists called it "a shame that as the nation of Israel marks the destruction of the temple, entry was banned only for Jews," according to Israel Radio. On Saturday night, Jews congregated at the Western Wall in Jerusalem to mark Tisha Be'av, the day set aside in the Jewish calendar to mourn the destruction of both the First and Second Temples. Instead of the ninth day of the month of Av, the fast was moved to the tenth day of Av, Asarah Be’av, because the ninth fell on Shabbat."

- Présidentielle USA : Mitt Romney se rend en Israël (AFP)
http://www.20minutes.fr/monde/978347-presidentielle-usa-mitt-romney-rend-israel
   "Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney doit rencontrer ce dimanche plusieurs dirigeants israéliens et palestinien à Jérusalem, dans le cadre d'une tournée visant à asseoir sa stature sur le plan international. Mitt Romney, arrivé samedi soir en Israël, doit s'entretenir avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou dans la matinée. Au cours de la journée, il doit également rencontrer le président israélien Shimon Peres, des dirigeants de l'opposition israélienne, de même que le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. Il doit aussi faire une déclaration de politique étrangère.
    Le candidat républicain, qui n'a cessé de critiquer la politique «faible et malavisée» du président démocrate sortant sur le Moyen-Orient, avait déclaré en juin que s'il était élu à la tête des Etats-Unis, il ferait «le contraire» du président sortant Barack Obama dans la région. En janvier, il avait affirmé que Barack Obama «avait jeté Israël sous un bus», en posant les frontières de 1967 comme point de départ des négociations entre Israël et les Palestiniens. Il a aussi dénoncé la politique de son adversaire vis-à-vis de l'Iran, ennemi juré d'Israël, promettant des sanctions plus sévères s'il était élu.
    La population juive américaine avait largement voté en faveur de Barack Obama en 2008, trois personnes sur une le préférant à son adversaire de l'époque, John McCain. Mais un sondage Gallup paru en juin a montré que ce soutien est légèrement redescendu, à 64%, restant toutefois plus de deux fois supérieur aux 29% d'électeurs juifs qui disent vouloir donner leur voix à Mitt Romney.
    Vendredi, Barack Obama s'est livré à une démonstration de soutien à Israël. Dans le cadre solennel du Bureau ovale, entouré de représentants du lobby pro-israélien AIPAC et d'élus américains, il a promulgué une loi renforçant la coopération en matière de sécurité et de défense avec l'Etat hébreu et a réaffirmé le soutien «inaltérable» de Washington à ce pays."
- Mitt Romney poursuit en Israël sa tournée diplomatique, Steve Holland (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/mitt-romney-poursuit-en-isra%C3%ABl-sa-tourn%C3%A9e-diplomatique-141442269.html
   "Mitt Romney, le rival républicain de Barack Obama à l'élection présidentielle américaine de novembre prochain, a été reçu dimanche à Jérusalem par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
    Selon l'un de ses conseillers, il devait assurer les responsables israéliens de son appui si l'Etat hébreu décide de frapper militairement l'Iran, soupçonné depuis plusieurs années de vouloir se doter de l'arme nucléaire. "Si Israël prend la responsabilité d'agir en vue d'empêcher l'Iran de développer ses capacités (nucléaires), on respectera cette décision", a déclaré Dan Senor, conseiller de Romney à la sécurité, à des journalistes. [...]  "Nous devrions être prêts à recourir à toutes les mesures possibles pour dissuader le régime iranien" de se doter d'un arsenal nucléaire, a affirmé Dan Senor.
    Mitt Romney, a-t-il ajouté, "espère vraiment que les mesures diplomatiques et économiques y parviendront" mais "il reconnaît le droit d'Israël à se défendre". Et pour le candidat républicain, "les Etats-Unis doivent se tenir aux côtés" de l'Etat hébreu, a insisté Senor. Dans le bureau du Premier ministre israélien, au début de leur entretien dimanche, Mitt Romney a simplement déclaré qu'il prenait "très au sérieux" les efforts de l'Iran pour devenir une puissance nucléaire. [...]
     Dans un discours qu'il devait prononcer plus tard dans la journée, Mitt Romney devait encore souligner la nécessité d'être ferme face à la République islamique. "Quand les dirigeants iraniens nient l'Holocauste ou parlent d'effacer Israël de la carte, il n'y a que les naïfs - ou pire encore - pour croire qu'il ne s'agit là que d'un simple exercice de rhétorique", devait-il dire, selon des extraits de son allocution fournis à la presse. "Ne nous y trompons pas : les ayatollahs à Téhéran sont en train de tester nos défenses. Ils veulent savoir qui s'opposera à eux et qui prendra une autre voie." "Mon message au peuple d'Israël et aux dirigeants iraniens est toujours le même : je ne regarderai pas ailleurs (si quelque chose se passe), et mon pays non plus", a souligné Mitt Romney. [...]"
- Romney pique Obama : la critique contre Israël ne fait que renforcer ses ennemis (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Romney-pique-Obama-la-critique-contre-Israel-ne-fait-que-renforcer-ses-ennemis_357864.html
   "A l'issue de sa rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney a donné une conférence de presse sur sa politique étrangère, à Mishkenot Shaananim. Il a notamment piqué l'administration Obama sur son rapport à Israël affirmant que ''l'éloignement diplomatique et la critique publique renforcent les ennemis d'Israël''."


Gaza & Hamas

- Cinq roquettes tirées depuis Gaza tombent en Israël, pas de blessé (AFP)
http://www.romandie.com/news/n/_Cinq_roquettes_tirees_depuis_Gaza_tombent_en_Israel_pas_de_blesse_37280720122356.asp
   "Deux autres roquettes ont été tirées samedi soir depuis Gaza, portant à cinq le nombre de ces engins qui se sont abattus ce même jour sans faire de blessés sur le sud d'Israël, a annoncé une porte-parole militaire. Deux roquettes tirés à partir de la bande de Gaza se sont abattues samedi soir sur le district d'Eshkol et n'ont fait ni blessés ni dégâts, a affirmé à l'AFP cette porte-parole. Auparavant, trois roquettes se sont écrasées dans un secteur inhabité aux alentours de la ville de Sdérot et n'ont fait ni blessés ni dégâts, selon une autre porte-parole de l'armée israélienne.
    De même source, la veille, une roquette était tombée dans le district d'Eshkol, là encore sans faire ni blessés et ni dégâts. Mardi, une autre roquette tirée en direction de la ville d'Ashkelon, au sud de Tel-Aviv, avait été interceptée par le système israélien de défense antimissile Dôme de Fer, selon une source militaire israélienne. [...]"


JO

- Arabs protest Israel's participation in Olympics, Roi Kais (Ynet)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4261721,00.html
   "For millions of people across the world, the opening ceremony of the London Olympic Games was a spectacular and moving symbol of unity. But there are some in the Arab media who insist upon viewing the multinational event as just another opportunity to showcase Israel as a "leprous entity."
    During the opening ceremony, the Qatar-based Al-Jazeera network provided its many viewers with elaborate commentary as each country's Olympic delegation marched down the London stadium. However, as soon as the Israeli delegation entered the stadium led by windsurfer Shahar Zubari who was wielding the Israeli flag with pride, the Arab broadcasters suddenly fell silent. The festive ceremony was covered by the two renowned Arab sport commentators, Yousef Saif and Isam Shawali. As the Israeli team entered the stadium, Shawali said "They don't deserve it."
    The Arab disdain for the Israeli Olympic team was quite apparent on the opening night of Olympic games when Lebanese judo fighters refused to train on the same mat as the Israeli Olympic team, forcing Olympic officials to erect a screen between the two teams. As the games began, several Arab nations held heated debates about a possible face-off between an Arab country and the Israeli team. Reports claiming that Algeria is also debating the issue [...]"

- JO de Londres : 20.000 personnes ont commémoré l'attentat des JO de Munich (Guysen)
http://www.guysen.com/news_JO-de-Londres-20_357801.html
   "Selon le Jerusalem Post, plus de 20.000 personnes ont commémoré vendredi le massacre des athlètes israéliens aux JO de Munich en 1972 à l'occasion de l'ouverture des Jeux olympiques de Londres. Des cérémonies ont eu lieu à l'ambassade israélienne et dans divers endroits de la capitale mais le Comité olympique a refusé la tenue d'une minute de silence."

- JO : Pascal Boniface contre la minute de silence en souvenir des athlètes israéliens (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2012/07/jeux-olympiques-pascal-boniface-contre.html
   "L'émission C'est dans l'air sur France 5 du vendredi 27 juillet était consacrée aux Jeux olympiques de Londres.  A la 40e minute il y a cet échange (vidéo) :
    - Axel de Tarlé : "Jacque Rogge a refusé que l'on fasse une minute de silence en souvenir de ces athlètes israéliens qui ont été tués lors de l'attentat des Jeux de Munich en 72. Est-ce qu'il a bien fait ? Ou est-ce que vous le regrettez ? C'était à la demande d'Israël et de la Maison-Blanche et des Allemands."
    - Pascal Boniface : "On peut comprendre d'où venait la demande effectivement.  Mais pourquoi cette année et pas à chaque olympiade ?"
    - Axel de Tarlé : "Parce que c'était il y a quarante ans."
    - Pascal Boniface encore (haussement d'épaules et énervé) : "Oui. Mais donc dans quatre ans ce sera il y a 44 ans ! Non.  Quarante ans ce n'est pas une date tout à fait clé. Jacques Rogge a fait une autre manifestation. Il y a un peu l'argument officiel qui est un peu hypocrite qui est qu'on ne fait pas de politique dans les JO alors qu'en fait on en fait beaucoup. Mais c'était parce que si on le fait cette année pourquoi on ne le referait pas l'an prochain et pourquoi ne pas célébrer le massacre de la place Tlatelolco où 350 étudiants ont été tués par la police mexicaine et que le CIO n'a pas dit un mot d'ailleurs à l'époque et qui au contraire a dit que les jeux doivent continuer alors qu'ils n'avaient pas encore commencé. Donc voilà. Je crois qu'il faut se souvenir de cela. Ce massacre est très présent dans les mémoires. Il y a eu une commémoration qui a été faite. Jacques Rogge a pensé que le faire le jour même de l'ouverture aurait posé problème."
    L'échange s'arrête là. Aucune des trois autres personnes sur le plateau n'a jugé bon d'intervenir et d'émettre un point de vue différent. Alors que Pascal Boniface déclare que "Jacques Rogge a pensé que le faire le jour même de l'ouverture aurait posé problème", il ne donne pas de précisions sur la nature de ce problème. [...]"


Iran

- Nucléaire : Washington se prépare à l'échec de négociations avec Téhéran, selon "Haaretz" (Le Monde.fr)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/07/29/nucleaire-washington-se-prepare-a-l-echec-de-negociations-avec-teheran-selon-haaretz_1739837_3218.html#xtor=AL-32280515
   "Le conseiller américain à la sécurité nationale, Tom Donilon, a informé le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou d'un plan B des Etats-Unis concernant des frappes préventives sur des installations nucléaires iraniennes lors de leur rencontre à Washington il y a deux semaines, selon le quotidien israélien Haaretz dimanche 29 juillet. "(Tom) Donilon a cherché à faire comprendre que les Etats-Unis se préparaient sérieusement à la possibilité que les négociations (avec Téhéran sur son programme nucléaire controversé) aboutissent à une impasse et qu'une option militaire serait alors nécessaire", affirme le quotidien. [...]"

- Israël dément avoir connaissance de plans américains pour l'Iran, Allyn Fisher-Ilan (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-d%C3%A9ment-avoir-connaissance-plans-am%C3%A9ricains-pour-liran-092510364.html
   "Un responsable israélien a démenti la véracité d'un article paru dimanche dans Haaretz faisant état de la visite d'un haut membre de l'administration de Barack Obama pour dévoiler au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu des plans américains en cas d'attaque contre l'Iran. [...] "Rien n'est vrai dans cet article. Donilon n'a pas rencontré le Premier ministre lors d'un dîner, il ne l'a pas vu en tête-à-tête et il ne lui a pas présenté des plans opérationnels pour attaquer l'Iran", a dit à Reuters ce responsable, qui a demandé à conserver l'anonymat.
     D'après le journal, cette réunion à huis-clos a été la plus importante tentative de l'administration américaine pour dissuader l'Etat hébreu de mener seul une attaque contre la République islamique. Citant une source anonyme au sein de la délégation américaine, le journal explique que Donilon aurait montré à Netanyahu des plans concernant l'attaque des sites nucléaires iraniens et pour entrer dans les sites souterrains. Ces plans américains ont été préparés en cas d'impasse diplomatique avec l'Iran sur le dossier du nucléaire. [...]"


Europe

- François Zimeray n'est pas nommé représentant pour les droits de l'homme de l'UE (Philosémitisme) - "Zimeray a payé le prix de son obstination".
http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2012/07/francois-zimeray-nest-pas-nomme.html
   "Catherine Ashton, haute représentante pour la diplomatie européenne, a désigné Stavros Lambrinidis, ex-ministre des affaires étrangères grec et ancien vice-président socialiste du Parlement européen,  comme représentant spécial pour les droits de l'homme.
    - Le Monde :
   "M. Lambrinidis était notamment soutenu par Martin Schulz, le président du Parlement européen.  [...]  "Le choix de Mme Ashton est d'abord celui de la peur du Parlement", commentait mardi une source proche du dossier. D'autres experts soulignent déjà la difficulté d'une véritable action de ce représentant spécial s'il entend ne pas se limiter à des déclarations de principe ou l'affirmation de bonnes intentions.
    M. Lambrinidis figurait dans le dernier trio des favoris avec Astrid Thors, une libérale finlandaise, ex-ministre des affaires européennes, et François Zimeray, avocat et ancien eurodéputé, ambassadeur pour les droits de l'homme, nommé en 2008 et confirmé par Laurent Fabius.  Ce vrai spécialiste du sujet [François Zimeray] a été actif sur de nombreux terrains depuis 1980 et paraissait posséder le profil requis. Il bénéficiait, en outre, du soutien officieux de divers Etats membres ainsi que de celui d'une série de personnalités, dont l'écrivain américain Elie Wiesel, l'ex-président portugais Mario Soares et l'ex-ministre espagnole des affaires étrangères Ana Palacio."
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Bureau européen)
    Pour rappel : François Zimeray dénonçait obstinément la corruption d'Arafat et de ses proches
(Guysen, 2006) Il fut un temps, pas si lointain et pas totalement révolu, où la simple mention du nom de François Zimeray suscitait une gêne palpable dans les salles de rédaction. Sa dénonciation obstinée de la corruption des chefs de l’Autorité Palestinienne tombait, en effet, au plus mauvais moment. Alors que la seconde Intifada envahissait les écrans nationaux, François Zimeray agitait sous le nez des députés européens les preuves des détournements de fonds massifs dont se rendaient coupables Yasser Arafat et ses proches.
    On ne pouvait nier l’authenticité de ces preuves mais les bonnes manières diplomatiques allongées d’une bonne dose d’hypocrisie exigeaient de les considérer comme une obscénité. On en a beaucoup voulu à François Zimeray de son entêtement à vouloir ouvrir, chaque fois que l’occasion s’en présentait, un dossier d’où s’échappaient de bien désagréables effluves. [...]
    Rappelons que Chris Patten, «patron» de l’Europe pendant la période de plus grande activité dénonciatrice de François Zimeray, déclarait alors qu’il avait besoin de ce genre d’histoire comme d’une balle dans la tête.
    Zimeray a payé le prix de son obstination. Il était devenu l’homme à abattre. Il y a quatre ou cinq ans de cela, critiquer Arafat était une pure folie politique. L’homme de la Moukata – qui se comparait lui même volontiers à Mandela – ne devait être considéré que comme le chef vertueux et infaillible d’un peuple plus digne qu’aucun autre de la compassion universelle.
    Quand François Zimeray a perdu son mandat européen, ses adversaires ont cru être débarrassés de [lui]. [...] Zimeray a continué son combat. Le jeu en valait-il la chandelle ? La réponse nous a été donnée à l’occasion du récent voyage «pré-Présidentielles» de Laurent Fabius en Israël et dans les territoires palestiniens. Le soir même de son arrivée, après avoir déposé une gerbe sur les lieux de l’assassinat de Rabin, Fabius a fait un discours remarqué devant un large public rassemblé dans le cadre de la Sixième Conférence d’Herzlyia. Discours remarqué parce que pour la première fois - mais sans toutefois nommer les Palestiniens - un homme politique français de premier plan a dit que l’éducation dispensée aujourd’hui créait la violence que nous subirons demain au Proche-Orient.
    L’allusion aux incitations à la haine raciale diffusées quotidiennement dans les territoires palestiniens était claire. Puis Laurent Fabius a parlé du manque de compassion dont l’Europe s’est rendue coupable à l’égard de la société israélienne torturée par les attentats suicide. L’ancien Premier Ministre de François Mitterrand, que l’on avait connu beaucoup plus réservé à l’égard d’Israël, a ensuite dénoncé le terrorisme qui est aussi un mur dressé entre les Palestiniens et les Israéliens. Enfin, on a entendu Fabius exiger un contrôle plus sévère de l’utilisation des fonds que l’Union Européenne verse aux Palestiniens et plaider pour une reconnaissance d’Israël par les pays arabes.
    Pour les initiés, l’influence des idées de François Zimeray sur le discours de Laurent Fabius était évidente. On pouvait y retrouver presque mot pour mot des passages des plaidoyers que Zimeray a faits devant le Parlement Européen pour qu’Israël soit traité avec plus de justice et les Palestiniens avec moins d’aveuglement."

- Why is EU refusing to label Hezbollah as terrorists?, Benjamin Weinthal (JP) - "Their refusal to blacklist it has nothing to do with their ignorance or with Hezbollah’s innocence".
http://www.jpost.com/Features/InThespotlight/Article.aspx?id=279251
   "[...] Jacob Campbell, a research fellow at the Institute for Middle Eastern Democracy in the United Kingdom, and author of a report in late June on the EU “Helping Hezbollah,” told The Jerusalem Post on Friday, “Within just days of the Burgas bombing – almost undoubtedly perpetrated by Hezbollah – the Presidency of the EU Council explicitly ruled out the possibility of listing Hezbollah as a terrorist organization, insisting that there is no ‘tangible evidence’ to link Hezbollah to terrorism. This ludicrous statement was made despite an earlier resolution adopted by the European Parliament, which cites ‘clear evidence’ of terrorist acts committed by Hezbollah. On this issue, as in so many others, Brussels appears to have its head buried firmly in the sand.” The United States classifies Hezbollah as a terrorist organization.
    Writing on his World Affairs blog, the US Mideast expert Michael J. Totten wrote that Hezbollah’s “first act of terrorism was the destruction of the US Embassy in Beirut in 1983. I could sit here all day and list all the incidents between then and now, but I won’t. European officials know perfectly well what Hezbollah has done. Their refusal to blacklist it has nothing to do with their ignorance or with Hezbollah’s innocence.” [...]
    There has, however, been one national-based legislative resolution to urge the EU to pull the plug on oxygen for Hezbollah’s main supporter, Iran’s Revolutionary Guard Corps. The Dutch parliament in late 2009, in an initiative first reported in the Post, urged, in a broad-based crossparty resolution, that the EU ban the Revolutionary Guard Corps because, “this organization has played a leading role during the bloody suppression of the recent popular protests [against the fixed reelection of Mahmoud Ahmadinejad] and that it is increasingly active in facilitating international terrorism, among which support to Hamas, Hezbollah and anti-Western militias in Iraq.”
    The EU simply ignored the Dutch appeal. Last summer, lawmakers in Italy’s Chamber of Deputies unanimously passed a resolution calling for the international community to ratchet up its pressure on Syrian President Bashar Assad, to “end his government’s repression of democracy activists, as well as Iran’s and Hezbollah’s influence in Syria.” The EU, once again, took no action against Hezbollah. [...]
    Israel has, without a doubt, a dog in the fight to ban Hezbollah in Europe, because the group seeks to obliterate the Jewish state and to murder its civilians and Jews abroad. Hezbollah killings of French soldiers in Beirut and the Bulgarian bus driver would suggest that the EU also has a major dog in the fight, but it is still unwilling to confront Hezbollah."

- EU slams Israel’s 'human rights violations' (Ynet)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4261912,00.html
   "In a recent statement issued by the EU-Israel Association Council, the European Union (EU) sharply criticized Israel for what it referred to as a wide range of human rights violations in the Jewish state and the "occupied Palestinian territory (OPT)."  Among other issues, the statement refers to Israel's obligation to protect the rights of the Arab-Palestinian minority, stressing the "importance to address it as a core problem in its own right," and to seek equitable and sustainable solutions with regards to the unrecognized Arab Bedouin villages in close consultation with the communities affected. [...]"
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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 21:05

France

- Israël n’est pas à la fête au Festival Avignon ! (Europalestine) - les antisionistes radicaux se réjouissent de voir leur obsession partagée par le festival d'Avignon.
http://www.europalestine.com/spip.php?article7502
   "La pièce intitulée "Jérusalem Plomb durci", dans laquelle Ruth Rosenthal et Xavier Klaine tirent à boulet rouge sur la propagande israélienne et notamment sur l’instrumentalisation de la Shoah, a rencontré un grand succès au festival d’Avignon la semaine dernière. Pas auprès de quelques sionistes, bien entendu, qui se sont lamenté sur le net. [...]
    De quoi s’agit-il ? D’une pièce où l’actrice israélienne Ruth Rosenthal fait, avec l’aide de son partenaire Xavier Klaine, compositeur et musicien, un portrait politique de son pays et des mensonges sur lesquels repose cet Etat. Sur scène sont projetés de petits films de cérémonies mémorielles célébrant les anniversaires de la création d’Israël et de la « réunification » de Jérusalem, avec leur lot de défilés et d’hallucinants shows militaro-musicaux. Devant les images gé­antes de la propagande nationale, Ruth Rosenthal - silhouette frêle dans une petite robe passéiste - rejoue les danses commémo­ra­tives si souvent exécutées dans son enfance, tandis qu’une voix off décline la liste des résolutions de l’ONU qui mettent en garde Israël depuis 1948, et qui sont restées lettre morte. [...]"


Gaza & Hamas

- 4 rockets hit western Negev, Neri Brenner (Ynet)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4261411,00.html
   "Two Qassam rockets fired from northern Gaza Strip on Saturday night exploded in an open area in the Eshkol Regional Council. No injuries or damage were reported. Earlier, two rockets landed in an open area near Sderot, causing no harm. A 29-year-old woman was lightly injured while running to a shelter. She was taken to the Barzilai Medical Center in Ashkelon shortly after.
    The fire follows rocket fire that took place on Friday, as two projectiles hit agricultural fields in Eshkol Regional Council. Last week, the Iron Dome defense system intercepted a rocket which was fired at Ashkelon. Another rocket exploded in an open area in the Hof Ashkelon Regional Council. [...]"

- Hamas invites Egypt's Mursi to visit Gaza, Khaled Abu Toameh (JP) - "The PA leadership in the West Bank has expressed disappointment with Mursi for inviting the Hamas Prime Minister to Cairo".
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=279218
   "Hamas on Saturday invited newly-elected Egyptian President Mohamed Mursi and leaders of the Muslim Brotherhood to visit the Gaza Strip. The invitation was relayed to Mursi and the Muslim Brotherhood leaders by Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh, who is currently visiting Egypt for the first time since the ouster of Hosni Mubarak.
    The PA leadership in the West Bank, meanwhile, has expressed disappointment with Mursi for inviting the Hamas Prime Minister to Cairo. The PA position was delivered to the Egyptians through their envoy to Ramallah, a PA official told The Jerusalem Post. "We reminded the Egyptians that Haniyeh is not the legitimate prime minister and that he had been dismissed from his job by President Mahmoud Abbas about five years ago," the official said.
    Haniyeh met separately over the weekend with Mursi and leaders of Muslim Brotherhood and discussed with them the situation in the Gaza Strip. The Egyptians have decided to ease travel restrictions imposed on residents of the Gaza Strip, Haniyeh said following his meeting with Mursi – the first encounter of its kind since the Muslim Brotherhood candidate won the presidential vote. Haniyeh was the second Hamas leader to meet with Mursi in the past two weeks. [...]"
- Hamas says Egypt to extend Rafah border hours (Reuters)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4261454,00.html
   "Egypt has agreed to keep the Rafah border crossing with the Gaza Strip open for a full 12 hours every day, Hamas PM said on Saturday, signaling a further shift in Cairo's stance since the election of a Muslim Brotherhood head of state in Egypt. Ismail Haniyeh, head of the Hamas government in the Gaza Strip, said that in addition to allowing the border to remain open an extra four hours, Egypt agreed to increase the number of Palestinians allowed to cross by about a third, to 1,500 a day.
    An Egyptian official confirmed the decision, but added that it would take time before the crossing was ready to handle the increased traffic. It will be the first time the Rafah crossing will be open for so many hours since 2005. [...]"

- Documentary on Israel's disengagement of Gaza (Elder of Ziyon) - "With the ramifications of the disengagement from Gaza still very evident today, this emotional documentary film takes you back to experience the event from the perspective of both the settler and the soldier."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/documentary-on-israels-disengagement-of.html


Syrie

- Syrie : le conflit a fait plus de 20.000 morts depuis mars 2011 (AFP) - soit déjà 2,5 fois le bilan du conflit israélo-palestinien en vingt ans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/28/97001-20120728FILWWW00354-syrie-le-conflit-a-fait-plus-de-20000-morts-depuis-mars-2011-ong.php
   "L'Observatoire syrien des droits de l'Homme annonce aujourd'hui que plus de 20.000 personnes, dont 14.000 civils, ont été tuées en Syrie depuis le début de la contestation, en mars 2011.
    Ce total de 20.028 personnes comprend 13.978 civils, 5.082 membres de l'armée et des services de sécurité et 968 déserteurs, a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire basé en Grande-Bretagne et qui dispose d'un réseau de militants à travers la Syrie. Il est impossible d'obtenir un bilan de source indépendante depuis que l'ONU a cessé de comptabiliser fin 2011 les victimes de ce conflit."


Turquie

- No BDS for This Intractable Middle East Conflict (CAMERA) - "Major news media report on the Turkish-Kurdish conflict in a perfunctory and dispassionate manner. This contrasts with much of the reporting on Israel. (...) Then consider the fact that the Turkish-Kurdish conflict has taken an estimated 40,000 lives, including many civilians, over the past 30 years."
http://blog.camera.org/archives/2012/07/post_97.html
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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 21:05

Tsahal-camions-Gaza.jpg

 

- 1256 camions supplémentaires de marchandises sont entrés dans la bande de Gaza (Blog Tsahal)
http://tsahal.fr/2012/07/26/1256-camions-supplementaires-de-marchandises-sont-entres-dans-la-bande-de-gaza/

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 21:58

Israël

- Députée Hanin Zoabi : ''la politique israélienne'' responsable de l'attentat de Bourgas (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Deputee-Hanin-Zoabi-la-politique-israelienne-responsable-de-l-attentat-de-Bourga_357718.html
   "La députée arabe Hanin Zoabi a accusé jeudi soir ''la politique israélienne'' d'être à l'origine de l'attentat meurtrier de Bourgas, en Bulgarie, la semaine dernière. Selon elle, ''Israël n'est pas une victime, et même quand ses civils sont tués, c'est la politique israélienne qui est en cause. S'il n'y avait pas l'occupation, il n'aurait pas de répression et de blocus, et pas cela (d'attentat) non plus''. Lors d'une série d'interviews à la presse jeudi soir, Mme Zoabi a suscité la colère du public en excluant notament la nécessité d'observer une minute de silence aux JO de Londres pour le 40e anniversaire du massacre des athlètes israéliens à Munich. ''Pourquoi ne commémorons-nous pas les Palestiniens qu'Israël a assassinés ?'', s'est-elle exclamée."
- MK Zoabi: Israeli policy to blame for Burgas attack (JP) - "Israel is not a victim, and even when civilians are killed, the occupying Israeli policy is to blame". Et cette femme est une véritable héroïne en France, présentée comme une "résistante" face à l'oppression israélienne.
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=279108
   "MK Haneen Zoabi (Balad) said Thursday that Israeli policy was responsible for the terror attack targeting Israelis in Burgas last week. "Israel is not a victim, and even when civilians are killed, the occupying Israeli policy is to blame," Channel 10 quoted Zoabi as saying. "If there was no occupation, no repression and no blockade, then this wouldn't have happened," she said during an interview at Haifa's Gordon College.
    According to Channel 2, Zoabi also came out against Israel's efforts to have the massacre of 11 Israeli athletes at the 1972 Munich Olympics remembered with a moment of silence during the opening ceremonies of this year's London Olympics. "Why don't they commemorate the Palestinians that Israel murdered," Channel 2 quoted Zoabi as saying. "If Israel would say that it recognizes the injustice it has done to Palestinians, then it would also be logical to ask the world to remember all the sides. But it is hypocritical to continue to bring up the victims of 40 years ago, while Israel wants to hide the victims of recent years."
    Last July, the Knesset Ethics Committee punished Zoabi for participating in the Gaza flotilla, forbidding her to take part in all Knesset discussions until the end of the summer session – a decision Zoabi called “the decision of an automatic right-wing, racist majority”."

- Video Trailer - Ameer Got His Gun (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/video-tralier-ameer-got-his-gun.html
   "An Israeli documentary about an Arab volunteer for the IDF: [Vidéo 1mn30]
    The trailer shows some apparent racism against Arabs in the army, although the way it was edited it is hard to know if the filmmakers deliberately made it sound worse than it was - army buddies will use very dark humor, for example. [...]"

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Gaza & Hamas

- Entretien avec Ghazi Hamad (vice-ministre des affaires étrangères du Hamas), Laurent Zecchini (Le Monde) - "je crois que l'Egypte va avoir un rôle pionnier pour soutenir la cause des Palestiniens, pour réunir les pays de la région, qui peuvent jouer un rôle contre Israël".
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/27/le-hamas-n-a-pas-honte-de-soutenir-un-cessez-le-feu-avec-israel_1739187_3210.html
   "- Quels sont les effets bénéfiques du nouveau régime égyptien pour Gaza et pour le Hamas ?
    - Ce qui se passe en Egypte est dans l'intérêt de tous les Palestiniens. Alors que le régime Moubarak était un ami d'Israël, une nouvelle démocratie se met en place. Tous les régimes arabes deviennent démocratiques, et je pense qu'ils vont soutenir la cause palestinienne. S'agissant de l'Egypte, c'est une nouvelle ère qui commence, et nous en attendons beaucoup. Les Frères musulmans sont contre toute normalisation avec Israël, et l'Egypte ne permettra pas à Israël de faire ce qu'il a fait dans le passé.
    - Pour le moment, le point de passage de Rafah - à la frontière avec l'Egypte - reste encore largement fermé...
    - Laisser les gens sortir librement de Gaza, ce n'est pas une question politique mais humanitaire. Quand nous demandons une aide pour régler les problèmes de Gaza, ce ne devrait pas être un problème d'ouvrir le passage. Peut-être que, dans le passé, ce refus s'expliquait par des considérations politiques. Certains en Egypte se disaient : "Si nous donnons tout ce qu'ils demandent aux Gazaouis, ils enterreront la réconciliation." C'est un quiproquo : si nous demandons une aide à l'Egypte pour lever le blocus, pour nous fournir de l'électricité et du fioul, cela ne veut pas dire que Gaza va devenir une partie de l'Egypte. Gaza fait partie de la Palestine. Mais nous devrions pouvoir nous approvisionner normalement. Cela dit, l'Egypte a d'autres problèmes à régler : il faut attendre que la situation se stabilise.
    - Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi a des problèmes plus importants à régler que la cause palestinienne ?
    - Celle-ci est centrale pour le monde arabe, et je crois que l'Egypte va avoir un rôle pionnier pour soutenir la cause des Palestiniens, pour réunir les pays de la région, qui peuvent jouer un rôle contre Israël. Les Egyptiens sont prêts à nous soutenir, mais nous devons les aider, par la réconciliation. Les Arabes n'accepteront pas que cette division entre le Hamas et le Fatah se poursuive. M. Morsi a dit qu'il serait un intermédiaire entre le Fatah - parti de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne - et le Hamas. Les Egyptiens vont travailler à la réconciliation palestinienne et soutenir notre lutte. Ils nous l'ont clairement dit. [...]
    - Puisque les négociations avec Israël ne sont pas la solution [?? On sait que c'est d'ailleurs la position personnelle de Zecchini], que reste-t-il, la lutte armée ?
    - La résistance, oui, mais tous les types de résistance. Je n'ai aucun problème avec la résistance pacifique, mais l'expérience nous laisse penser qu'Israël ne nous laissera jamais obtenir notre Etat ainsi. Nous avons passé vingt ans à négocier sans résultat. Nous devons utiliser à la fois l'option militaire et l'option politique. Une nouvelle Intifada ? Pourquoi pas ! C'est une grande faute de la part du président Mahmoud Abbas de ne choisir qu'une seule direction. Abbas est un homme de négociations avec Israël, mais qu'a-t-il obtenu  depuis 2005 ? Rien. Ou plutôt si, toujours davantage de colonies et de confiscation de terres. S'il continue dans cette voie, il perdra en crédibilité. L'une des raisons de sa faiblesse, c'est qu'il négocie seul, sans le soutien des pays arabes. A ce jour, il y a une situation nouvelle : il faut travailler avec l'Egypte, la Turquie, la Libye, la Tunisie et d'autres pays, pour former un nouveau front face à Israël. [...]"

- Le complexe jeu d'alliances du Hamas, Laurent Zecchini (Le Monde) - "le Hamas veut s'appuyer sur la "nouvelle  Egypte" et profiter des largesses du Qatar et de l'Arabie saoudite, sans s'aliéner le soutien militaire de l'Iran".
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/27/le-complexe-jeu-d-alliances-du-hamas_1739189_3210.html
   "Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement Hamas de Gaza, s'est rendu au Caire, jeudi 26 juillet, pour une première rencontre avec le président égyptien, Mohamed Morsi. Jamais son prédécesseur, Hosni Moubarak, n'avait reçu les chefs du Mouvement de la résistance islamique, dont il craignait l'influence dans son pays. Le symbole était fort, gage d'une plus grande coopération future entre Frères musulmans égyptiens et gazaouis.
    A ceci près que Mourad Mouafi, chef des services de renseignement égyptiens, était présent, comme pour faire contrepoids aux pressions de la confrérie sur M. Morsi pour alléger le blocus de fait que l'Egypte impose à la bande de Gaza. Le signal est sans ambiguïté : au Caire, le pouvoir politique est dual et, s'agissant des relations avec le Hamas, l'armée veillera à imposer des limites. [...]
    Les "parrains" historiques du Hamas, la Syrie et l'Iran, commencent à lui faire défaut. Avec Damas, la page est tournée. M. Mechaal a senti le vent le premier, mais ce "lâchage" du président syrien s'est payé d'une détérioration relative de ses relations avec l'Iran. Le Hamas a perdu son monopole du pouvoir à Gaza depuis que Téhéran arme le Djihad islamique. L'Iran, de plus en plus isolé, a besoin de continuer à être le fer de lance, financier et militaire, du Hamas. Mais ce n'est plus tout à fait le cas.
    Outre que des armes sophistiquées sont entrées à Gaza en provenance de la Libye, le Hamas a trouvé de nouveaux sponsors. Ce n'est pas un hasard si Khaled Mechaal a élu domicile à Doha : le Qatar s'est fait le champion de la reconstruction de la bande de Gaza, et l'Arabie saoudite n'est pas en reste.
    Pour le Hamas, ce rapprochement avec des pays sunnites semble plus naturel que l'alliance avec l'Iran et le Hezbollah chiites. Sauf que l'équation apparaît plus difficile à résoudre : le Hamas veut s'appuyer sur la "nouvelle  Egypte" et profiter des largesses du Qatar et de l'Arabie saoudite, sans s'aliéner le soutien militaire de l'Iran..."

- Egypte : Morsi promet d'augmenter les livraisons de carburant à Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-Morsi-promet-d-augmenter-les-livraisons-de-carburant-a-Gaza_357725.html
   "Le président égyptien Mohamed Morsi s'est entretenu au Caire avec le Premier ministre Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh. Selon un membre de la délégation palestinienne, M. Morsi a promis d'augmenter les livraisons de carburant que le Qatar envoie à Gaza via l'Egypte. MM. Morsi et Haniyeh ont également évoqué des allègements aux postes-frontières entre le Sinaï et la bande de Gaza et des mesures d'amélioration de la vie des Gazaouis."

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Judée-Samarie

- Israël : nouveau délai pour évacuer la colonie sauvage de Migron (AFP) - "la police a ouvert une enquête sur les documents soumis par certaines familles de colons prouvant leur achat de la terre, et qui pourraient être des faux".
http://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-nouveau-d%C3%A9lai-%C3%A9vacuer-colonie-sauvage-migron-093520300.html
   "La Cour suprême israélienne a accepté vendredi d'accorder aux autorités israéliennes un nouveau délai pour évacuer Migron, la plus ancienne et la plus vaste des colonies sauvages en Cisjordanie occupée, repoussant l'application de la mesure au 21 août. [...]
    Dans sa décision de vendredi, la Cour suprême donne à l'état hébreu jusqu'au 19 août pour donner sa réponse, et prévoit une audience le 21 août. L'ordre de raser Migron a été repoussé jusqu'à cette audience, indique la Cour. La Cour suprême avait ordonné au gouvernement de raser Migron d'ici la fin mars, car la colonie a été construite sur des terres privées palestiniennes. La Cour a ensuite repoussé le délai au 1er août, avant d'accorder un nouveau délai vendredi. [...]
    Dimanche, le représentant du ministère de la Justice, Osnat Mandel, avait indiqué que la police avait ouvert une enquête sur les documents soumis par certaines familles de colons prouvant leur achat de la terre, et qui pourraient être des faux. [...]"

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"Processus de paix"

- Daniel Barenboim contraint d’annuler un concert au Mont des Oliviers (La Croix) - "le responsable palestinien Rassem Ebidat a déclaré que la soirée aurait cautionné « une sorte de normalisation (de la situation), tandis qu’au même moment les droits des Palestiniens continuent d’être ignorés »."  Pour rappel, Barenboïm est pourtant proche des positions du Meretz et de Shalom Arshav...
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Musique/Daniel-Barenboim-contraint-d-annuler-un-concert-au-Mont-des-Oliviers-_EG_-2012-07-26-835509
   "Programmé le 31 juillet à Jérusalem-Est, au Mont des Oliviers, par Daniel Barenboim et son West-Eastern Divan Orchestra réunissant de jeunes musiciens israéliens, palestiniens et des pays arabes voisins, le concert a dû être annulé en raison de protestations palestiniennes, a déploré l’envoyé spécial de l’ONU pour le Moyen-Orient Robert Serry. Selon lui, l’événement musical « aurait envoyé un message fort selon lequel les Palestiniens doivent pouvoir exercer leurs droits culturels dans la ville de Jérusalem, dont les Nations unies pensent qu’elle doit devenir la capitale ouverte de deux États, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité ».
    À l’inverse, le responsable palestinien Rassem Ebidat a déclaré que la soirée aurait cautionné « une sorte de normalisation (de la situation), tandis qu’au même moment les droits des Palestiniens continuent d’être ignorés ». Avant d’ajouter : « Au lieu de parrainer un concert au Mont des Oliviers, Robert Serry devrait demander à Israël d’arrêter les confiscations de terres palestiniennes et la construction de colonies et de bases sur celles-ci. »
    Le West-Eastern Divan Orchestra, fondé par le chef d’orchestre et pianiste israélo-argentin Daniel Barenboim et son ami, aujourd’hui décédé, l’intellectuel palestinien Edward Saïd, avait déjà dû annuler l’un de ses concerts d’été, au Château de Versailles, le 13 juillet dernier. Les motifs étaient tous différents et beaucoup moins dramatiques, puisque c’est la pluie qui a contraint les organisateurs à renoncer à cette manifestation en plein air."

- BDSers - and the PA - furious over increased Israel/EU ties (Elder of Ziyon) - "the PA, which still subscribes to the zero-sum game mentality, holds that anything that helps Israel hurts Palestinian Arabs (and vice versa)"
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/bdsers-and-pa-furious-over-increased.html
   "[...] It seems beyond comprehension of the "pro-Palestinian" crowd that Israel's feelings of security, helped by announcements like these, make it more likely to make concessions to Palestinian Arabs, not less. But then again, if their real objective is not to help build a Palestinian Arab state but to destroy the Palestinian Jewish state, then their statements and actions are perfectly consistent with their goals."

- Debunking the Palestinian claim that a moment of silence for Munich victims is 'racist', Mira Sucharov (Haaretz) - "The Palestinian refusal to support a moment of silence for the 11 slain Israeli athletes from the 1972 Munich Olympics under grounds that it is 'racist' prompts laughter of the tragic sort."
http://www.haaretz.com/blogs/the-fifth-question/debunking-the-palestinian-claim-that-a-moment-of-silence-for-munich-victims-is-racist.premium-1.454124

- Palestine’s virtual reality, Yonatan Silverman (Ynet) - "instead of taking real, concrete steps towards resolving their conflict with Israel, they continue to entertain the fantasy that their virtual reality tricks will achieve something".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4261100,00.html
   "Following UNESCO’s recent decision to recognize the Church of the Nativity as a world heritage site in Palestine, the Palestinians celebrated the event with the much pomp and hyperbole. Prime Minister Salam Fayyad said the inclusion is “the most remarkable event on the path of Palestinian state-building since the establishment of the Palestinian Authority.”
    Fayyad called on UN institutions to protect the Palestinian people, land and heritage from Israeli “occupation” and the “terror” of its settlers. Yet the extreme falsehood and hypocrisy of his statements only served to underline the degree to which the entire Palestine outlook on peace with Israel is false, theatrical and characterized by virtual reality.
    Virtual reality as commonly defined and understood is essentially a phenomenon related to computer games, with numerous bells, whistles and sophisticated visual effects that aim to provide an effective illusion of reality. These elements have become the key to the Palestinian approach to negotiations with Israel, and also to their relationship with the world in general. By now these relationships essential boil down to a series of theatrical or magical tricks that have no basis in reality and cannot achieve a thing.
    [...] in the real world the Palestinians have slammed the door shut on bilateral negotiations with Israel. Unfortunately, UN officials and other world leaders do nothing to roundly condemn the false, futile Palestinian maneuvers.
    In the final analysis, the Palestinians have been given a clear playing field on the international arena. However, instead of taking real, concrete steps towards resolving their conflict with Israel, they continue to entertain the fantasy that their virtual reality tricks will achieve something. Unfortunately, these tricks and illusions will not achieve a thing, bringing no peace, no resolution, and no statehood."

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Jordanie

- Jordanians upset at Jews praying (Elder of Ziyon) - un article jordanien éloquent : "Citizens are upset: The fact that the extremist settlers are practicing their religion in Jordan shows great disregard for the feelings of the people. The government must take all the responsibility of allowing them to enter Jordan and visit places dear to us and practice their religion in it."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/jordanians-upset-at-jews-praying.html

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Liban, Syrie & Hezbollah

- Un Libanais aurait planifié un attentat anti-israélien (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/27/97001-20120727FILWWW00495-il-aurait-planifie-un-attentat-anti-israelien.php
   "Un Libanais soupçonné d'avoir participé à la planification d'un attentat contre des touristes israéliens à Chypre sera jugé par un tribunal pénal le 12 septembre sur l'île méditerranéenne, ont indiqué les médias publics aujourd'hui. Cette décision a été prise lors d'une audience à huis clos qui s'est déroulée aujourd'hui sous haute sécurité dans la seconde ville de l'île, Limassol, selon les mêmes sources. La radio publique a indiqué que le ressortissant libanais de 24 ans, également détenteur d'un passeport suédois, était sous le coup de 17 chefs d'inculpation concernant neuf infractions, qui n'ont pas été précisées. [...]
    La police chypriote a refusé de s'exprimer sur cette affaire en raison de son caractère "sensible" et indiqué que les enquêteurs n'avaient trouvé aucune preuve de l'existence de complices. Le suspect avait été arrêté dans une chambre d'hôtel à Limassol le 7 juillet après être arrivé de Londres. La police le soupçonne d'être venu à Chypre pour espionner les allées et venues des touristes israéliens. Selon des médias chypriotes, son arrestation est intervenue à la suite de renseignements d'agences étrangères, dont le Mossad israélien.
    Chypre a renforcé la sécurité des intérêts israéliens à la suite de l'attentat suicide en Bulgarie, imputé par Israël -- tout comme l'affaire chypriote -- à l'Iran et au mouvement chiite libanais Hezbollah. Le ministre chypriote de la Justice Loucas Louca avait évoqué des similarités avec l'attentat suicide ayant tué, le 18 juillet, cinq touristes israéliens et leur chauffeur bulgare à l'aéroport de Burgas en Bulgarie. En 2011, près de 32.000 touristes ont visité l'île en provenance d'Israël, à moins d'une heure de vol."

- Lebanese Olympic judo team refuses to practice next to Israelis, Aaron Kalman (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/lebanese-olympic-judo-team-refuses-to-practice-next-to-israelis/
   "The Lebanese judo team at the 2012 London Olympics refused to practice next to the Israeli one on Friday afternoon, and a makeshift barrier was erected to split their gym into two halves.
    According to several Hebrew sports sites, the two teams were scheduled to use the same gym and mats at London’s new ExCeL center for their final preparations. However, the delegation from Lebanon would not train in view of the Israeli team, and insisted some sort of barrier be placed between them. Organizers accepted the Lebanese coach’s demand to separate the teams, erecting a barrier so that the Lebanese team wouldn’t see the Israeli one.
    The incident was the first political one between Israel and other countries during the 2012 Games, which don’t formally get under way until Friday evening’s opening ceremony. It happened only days after the Iranian delegation head stated his nation’s athletes would compete with Israelis, a statement which was quickly rejected by Tehran, which tried to suggest that his true sentiment was lost in translation."

- Al Qaeda Taking Deadly New Role in Syria’s Conflict, Rod Nordland (The New York Times) - "Al Qaeda has helped to change the nature of the conflict, injecting the weapon it perfected in Iraq — suicide bombings — into the battle against President Bashar al-Assad with growing frequency" ; "it is clear that Al Qaeda is trying to become more active in Syria. As it has already done in Somalia and Mali, and before that in Chechnya and Yemen, the group is trying to turn a local conflict to its advantage".
http://www.nytimes.com/2012/07/25/world/middleeast/al-qaeda-insinuating-its-way-into-syrias-conflict.html?_r=2&pagewanted=all

- Syrian nightmare for Israel, Alex Fishman (Ynet) - "CIA officials warn: Not only will there be no new, modern Syria, there is a chance it will be a very old Syria, similar to the current Egyptian model or to the Iraqi model, where nobody knows who controls what" ; "For Israel, the day after Assad is a critical matter. Muslim Brotherhood on the Egypt border, Muslim Brotherhood in Gaza, Muslim Brotherhood on the Syria border, Hezbollah on the Lebanon border – this is a nightmare that could materialize".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4260723,00.html
   "Intelligence information collected and analyzed by the CIA shows that Israel has many causes for concern about the day after Assad. It turns out that there is a fundamental gap between what the White House says about events in Syria or what will happen after Assad goes and the disturbing picture taking shape at CIA headquarters in Langley.
    The CIA is engaged in an intensive race against time to acquire information about Syria’s arsenal of chemical and biological weapons. The investment is huge, ranging from field agents dispatched to reinforce CIA stations in the region to technological intelligence, satellite images and so on. In fact, everything offered by modern technology is being invested in Syria at this time.
    CIA officials are working with regional intelligence bodies – such as Turkey’s and Jordan’s spy agencies – and collecting information from Syrian army defectors in order to map out the body known as the “rebels” and categorize them: Who will be cooperating with the US Administration in the future, who will be serving the interests of radical Islam, and whether someone among them can be trusted on the chemical weapons issue.
    This intelligence information prompted several leaks, which apparently reflect reality. One of them referred to the possibility that Jordanian commandoes would take over Syria’s chemical and biological sites. The second referred to the possibility that Israel will be bombing these sites. Yet another report revealed that the US Administration formulated contingency plans for taking over border crossings, airports and seaports in Syria to prevent the transfer of chemical and biological weapons and nab fleeing terrorists.
    Here we can add another assumption: The assassination of top Syrian defense officials was not necessarily carried out by the rebels. This story has too many hallmarks of a blow delivered by an orderly spy agency capable of penetrating through the security around Syria’s top brass. Turkish intelligence, for example, has the abilities and also the interest – in conjunction with the Americans – to avenge the downing of the Turkish jet by the Syrians.
    One of the products of CIA collection efforts is a problematic opinion about the rebels. Firstly, says the spy agency, the number of rebels is smaller than what is perceived in the West. Secondly, the rebel leadership was massively infiltrated by radical Muslim Brotherhood elements. Some of the rebels have a radical agenda, both politically and religiously, which is incommensurate with what someone in the White House thinks.
    Moreover, as the rebels are still not shying away from using cellular phones, CIA agents have been able to report that some of the massacres in Syria in the past year were carried out by elements that were not activated by the Assad regime.
    And so, while the White House is trying to cultivate a group of states that would endorse the new Syria, CIA officials warn: Not only will there be no new, modern Syria, there is a chance it will be a very old Syria, similar to the current Egyptian model or to the Iraqi model, where nobody knows who controls what. The states who offer financial and military support to the rebels have no idea who they’re supporting.
    The US Administration had a vision for Syria. The Americans wanted the Baath party to continue running the country. This party is indeed headed by an Alawite, but mostly comprises Sunnis. The Americans wanted to see a Sunni regime in Syria that has an alliance with Saudi Arabia and Turkey. Yet none of this vision materialized. What is left for the Americans is to continue reciting the mantra whereby Assad needs to be toppled because of his brutality, ties with Iran and so on.
    For the Americans, the day after Assad can bring unpleasant realities and strategic difficulties. For Israel, the day after Assad is a critical matter. Muslim Brotherhood on the Egypt border, Muslim Brotherhood in Gaza, Muslim Brotherhood on the Syria border, Hezbollah on the Lebanon border – this is a nightmare that could materialize."

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Egypte

- Egypte : des maisons chrétiennes brûlées (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/27/97001-20120727FILWWW00551-egypte-des-maisons-chretiennes-brulees.php
   "Des Egyptiens musulmans ont incendié des habitations de chrétiens coptes dans un village proche du Caire, après une dispute entre un musulman et un blanchisseur chrétien qui avait brûlé sa chemise en la repassant. Ces affrontements, au cours desquels musulmans et Coptes ont lancé des cocktails Molotov, ont fait au moins un blessé, ont précisé des responsables de la police.
    Selon les estimations, les Coptes représentent 6 à 10% des quelque 82 millions d'Egyptiens. Ils s'estiment victimes de discriminations et ont été visés par plusieurs attaques meurtrières ces dernières années. En janvier 2010, un attentat à la sortie d'une messe de Noël en Haute-Egypte avait tué six Coptes, ainsi qu'un garde musulman. Et un an plus tard, la nuit du nouvel An avait été ensanglantée par un attentat contre une église d'Alexandrie (nord), qui avait fait une vingtaine de morts.
    Des musulmans ont aussi incendié à plusieurs reprises des maisons de Coptes au cours de heurts confessionnels meurtriers. Le nouveau président élu en juin, l'islamiste Mohamed Morsi, s'est engagé à respecter les droits des Coptes et promis d'en nommer dans son gouvernement."

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 21:58
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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 22:27

- BBC pictures reveal more about their attitudes to the Middle East Conflict than they might wish (The Commentator)
http://www.thecommentator.com/article/1435/bbc_pictures_reveal_more_about_their_attitudes_to_the_middle_east_conflict_than_they_might_wish
   "[...] The BBC has been keen to keep the Balen Report shrouded in mystery, although snippets of what the report may well criticise can be seen when the BBC reports on the Israeli capital, or indeed in terms of which picture it chooses to illustrate Israel for its readers. What do you think they chose? Was it a group of Rabbis shuffling around Jerusalem? Nope. How about a picture of the increasingly populay gay pride parade in Tel Aviv? No, not that either.

 

BBC-pictures.jpg

 

    The Beeb has decided that the image most likely to convey what Israel is all about is a picture of an IDF officer screaming in the face of a dark skinned man – captioned as a Palestinian. The caption reads, “Israelis and Palestinians have been at loggerheads for decades.” Interesting.
    Fast forward to the Palestinian territories profile on the BBC and the picture shows some hoodie and keffiyeh clad youths hurling stones, presumably at Israelis, while the caption reads: “Palestinians have strenuously resisted Israeli control”. Ah, yes. The shouty man from the Israel page. He’s trying to control the hooded youths. We get it now.
    And so it makes you wonder if we even need to see the Balen Report. The reporting which it likely criticises is clear as day – as is the editorial line of the BBC. Israelis = bad. Palestinians = good. It’s just that black and white to them."

- BBC replaces militant picture depicting Israel, Herb Keinon (JP)
http://www.jpost.com/International/Article.aspx?id=278911
   "Israel might not have convinced the BBC to list Jerusalem as the country’s capital, but it did manage to get the broadcasting giant to place a more flattering picture on the country profiles page of its website. [...] While other countries in the region either currently or recently engulfed by bloody clashes had pictures of smiling kids (Syria), a mosque (Egypt), a storekeeper (Libya) or a race track (Bahrain), only the section on Israel had a picture that illustrated ugly conflict. On Wednesday morning that changed, and government officials in Jerusalem expressed satisfaction at what was viewed as a “small victory.” They also said this showed that when the BBC was presented with a “good and strong case,” there were people who will listen and make changes. [...]"

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 22:25

France

- Affaire Merah : les 72 questions d'Oumma.com, Johan Weisz (Street Press) - "Comme les conspirationnistes pour le 11 septembre, l’article voit la main d’Israël et des Juifs partout" ; "en voulant combattre l’amalgame « musulmans = terroristes », Oumma.com risque surtout de faire passer les musulmans pour des complotistes".
http://www.streetpress.com/sujet/45000-affaire-merah-les-72-questions-d-oumma-com
   "Il y aurait 72 anomalies dans la « version officielle » de l’affaire Merah. Plus fort que l’enquête Twitter de Mathieu Kassowitz et que les théories conspirationnistes qui ont fleuri sur le web quelques jours après les tueries de Toulouse et Montauban, le site d’information musulman Oumma.com (quelques centaines de milliers de visiteurs mensuels) publie mercredi 25 juillet un long article de 40.000 signes de « révélations » qui doivent permettre au lecteur de « découvrir la liste troublante des contradictions, mensonges et autres incohérences de la version officielle ». [...]
    Impossible de joindre le journaliste qui signe l’article : « Il est injoignable en ce moment, nous confie Saïd Branine, moi aussi j’ai extrêmement de mal à le contacter ces derniers temps. » Hicham Hamza, freelance pour Oumma.com, pige aussi aux côtés de John-Paul Lepers pour La Télé Libre pour laquelle il dénonce la « version officielle » du 11 septembre et prépare un webdocumentaire sur de pseudos délits d’initiés liés aux attentats du World Trade Center.
    A voir des complots partout, le journaliste plaque donc la même grille d’analyse sur l’affaire Mérah. Comme les conspirationnistes du 11/9, l’argument rhétorique est similaire : il ne s’agirait pas d’apporter des preuves, mais simplement de poser des questions.
    Comme les conspirationnistes pour le 11 septembre, l’article voit la main d’Israël et des Juifs partout. Sur les 72 « anomalies » dénoncées, 10 les impliquent. Plusieurs points abordés sont complètement délirants, comme celui qui s’étonne d’une fausse info de Mohamed Sifaoui, comme si ce journaliste en était à sa première bourde.
    Autre exemple du sérieux journalistique de l’enquête, lorsqu’il évoque le cliché de Mohamed Mérah mort obtenu par le paparazzi Jean-Claude Elfassi : « Plusieurs internautes, inscrits notamment sur le site participatif Agoravox et ayant étudié la photo, s’interrogent sur l’authenticité de l’image, retouchée d’après certains. » [...]
    Oumma.com annonce s’apprêter à sortir un e-book sur l’affaire Mérah, encore plus développé que l’article publié. Le média de la communauté musulmane s’enorgueillissait d’avoir été présenté comme « un site remarquable » dans un câble américain diffusé par Wikileaks. Mais en voulant combattre l’amalgame « musulmans = terroristes », Oumma.com risque surtout de faire passer les musulmans pour des complotistes."


Gaza & Hamas

- Alerte rouge à Hof Ashkélon (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Alerte-rouge-a-Hof-Ashkelon-_357609.html
   "Une roquette tirée depuis la bande de Gaza a atterri ce [mercredi] soir, à Hof Ashkelon, quelques instants auparavant l'alerte  Rouge avait  retenti. Il n'y a ni victimes ni dégats."

- A Gaza, les attentes déçues des Palestiniens envers leurs "Frères" égyptiens, Laurent Zecchini (Le Monde) - "les Egyptiens ont compris que ce n'est pas forcément leur intérêt d'accorder au Hamas tout ce qu'il demande, au risque de lier le sort de Gaza à celui de l'Egypte".
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/26/les-palestiniens-decus-de-leurs-freres-egyptiens_1738725_3210.html?xtmc=gaza&xtcr=1
   "L'ouvrage, inauguré il y a un mois, est grandiose. Sur sa façade surmontée de deux arches géométriques et recouverte de marbre gris, il est écrit "Point de passage de Rafah, Autorité palestinienne", et nul ne peut ignorer que cette réalisation cossue a été financée par la Banque islamique de développement. L'entrée est protégée par une grille, contrôlée par des miliciens du Hamas : il faut montrer patte blanche pour franchir la porte vers l'Egypte.
    Les voyageurs ayant reçu une autorisation du ministère de l'intérieur (deux mois d'attente) sont regroupés dans une salle de Khan Younis, la grande ville la plus proche, avant de pouvoir monter dans un bus, qui file directement vers le terminal de Rafah : pas question de se présenter seul. Une fois à l'intérieur du périmètre frontalier, la modernisation des bâtiments saute aux yeux, signe que le gouvernement de Gaza, avec l'aide de ses sponsors arabes, a parié que la révolution égyptienne entraînerait une ouverture complète de la frontière, c'est-à-dire la fin du blocus, côté égyptien, de la bande de Gaza.
    Les salles d'arrivée et de départ ont fait l'objet d'une rénovation luxueuse : sièges profonds, air climatisé efficace, cafétéria, marbre omniprésent, tapis roulant et scanners pour les bagages, douaniers un peu désoeuvrés dans leurs guérites rutilantes qui ne feraient pas honte à l'aéroport de Riyad, rien ne manque. Pas même le portrait d'Ismaïl Haniyeh (premier ministre du gouvernement du Hamas) triomphant, le bras levé, avec ce slogan : "Vous ne pouvez pas détruire nos murailles." Israël, bien sûr, comprendra...
    Ayoub Abou Shahar, directeur du point de passage de Rafah, n'est pas peu fier : la première tranche des travaux a coûté 1 million de dollars (823 000 euros), et la Banque islamique de développement doit verser au total entre 3 et 4 millions de dollars. Mais M. Shahar est bien obligé de constater que, pour l'instant, l'Egypte n'a desserré l'étau que de... 300 voyageurs par jour. Le lendemain de la victoire présidentielle de Mohamed Morsi, un nombre record de 1 530 Gazaouis ont pu se rendre en Egypte, puis le flot s'est nettement ralenti : "On est passé de 600 à 700 personnes par jour à 900 à 1 000", précise toutefois le directeur du terminal de Rafah.
    L'annonce, le 11 juillet, d'une augmentation de 1 000 à 1 500 passagers par jour, était donc précipitée, tout comme celle, le 23 juillet, de la levée de l'interdiction de se rendre en Egypte pour les hommes âgés de 18 à 40 ans. Jusqu'à preuve du contraire, celle-ci perdure, ainsi que la "liste noire", qui comprend des milliers de noms. Ces restrictions sont imposées par Le Caire, et "chaque jour, précise Ayoub Abou Shahar, nous sommes saisis d'une trentaine de nouveaux noms de personnes interdites d'entrée". Ismaïl Haniyeh, qui était reçu pour la première fois par le président Morsi, jeudi 26 juillet, pourra-t-il obtenir davantage d'assouplissements, voire convaincre les Egyptiens de financer son projet mirifique d'une zone économique et commerciale à la frontière ? Les Gazaouis en doutent [...]
    Les atermoiements égyptiens provoquent une déception et une irritation croissantes à Gaza, qui n'épargnent pas le Hamas, déjà accusé d'avoir abandonné la résistance armée contre Israël. La réalité, résume Omar Shaban, directeur du centre d'études stratégiques PalThink, "c'est que les Egyptiens ont compris que ce n'est pas forcément leur intérêt d'accorder au Hamas tout ce qu'il demande, au risque de lier le sort de Gaza à celui de l'Egypte et de rendre plus difficile encore la réconciliation interpalestinienne". Le président Morsi, ajoute-t-il, sait qu'en ouvrant les bras au Hamas, "il provoquerait à la fois les Israéliens et les Américains, et il n'a rien à y gagner". La solidarité entre Frères musulmans (le Hamas est issu de la confrérie) est une chose, mais elle n'est pas forcément à l'unisson des intérêts politiques et diplomatiques de l'Egypte.
   "Nous avons eu de belles paroles d'amitié de la part du président Morsi, souligne Wesam Afifa, mais dans la pratique, les dossiers de la bande de Gaza restent sous le contrôle des services de renseignement égyptiens." De ce point de vue, il est probable que le nouveau pouvoir égyptien n'adoptera pas une attitude très différente de celle de l'ancien président Hosni Moubarak : confrontée à l'instabilité politique et à une grave crise économique, l'Egypte veut pouvoir continuer à contrôler l'ouverture des portes de Gaza, c'est-à-dire à tenir à distance la pauvreté et les pénuries de 1,7 million de Gazaouis, ainsi que l'activisme islamique du Hamas."

- Hamas's Haniyeh set to meet Egyptian president in Cairo, Khaled Abu Toameh (JP) - "Hamas is hoping the meetings with Mursi would lead to a gradual lifting of travel restrictions imposed on Palestinians".
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=278956
   "Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh is expected to meet in Cairo on Thursday with Egyptian President Mohamed Mursi. Haniyeh, who left the Gaza Strip through the Rafah border terminal Wednesday, is accompanied by a 17-member delegation of Hamas officials and businessmen. He will be the second Hamas leader to meet with Mursi since the latter assumed power. [...]
    Hamas is hoping the meetings with Mursi would lead to a gradual lifting of travel restrictions imposed on Palestinians, especially those living in the Gaza Strip, a source close to the Islamist movement said Wednesday. According to the source, Haniyeh will urge the new Egyptian president to allow male Palestinians aged 18-40 to enter Egypt without a visa entry.
    Haniyeh, the source added, will also request that Egypt help transfer Qatari-supplied fuel to the Gaza Strip to avoid a humanitarian crisis. The Egyptians have refused to cooperate in the transfer of the fuel through their territories, offering instead that it be sent to the Gaza Strip through a border crossing with Israel. Another source said that Haniyeh is carrying a plan to establish a free-trade zone along the border between the Gaza Strip and Egypt. [...]"


Judée-Samarie

- Banque mondiale : « l’économie palestinienne ne permet pas de créer un Etat », Benjamin Amsallem (JSS) - "La croissance l’a été principalement dans les services gouvernementaux, l’immobilier et d’autres secteurs non commercialisables".
http://jssnews.com/2012/07/26/banque-mondiale-leconomie-palestinienne-ne-permet-pas-de-creer-un-etat/
   "« La croissance récente de l’économie palestinienne n’est pas viable en raison de sa forte dépendance de l’aide étrangère, » affirme un rapport de la très sérieuse Banque mondiale publié mercredi. Pour les deux dernières décennies, les pays donateurs ont appuyé l’économie palestinienne en donnant des milliards de dollars. Le rapport indique que cette aide a donné lieu à 7,7% de croissance du produit intérieur brut entre 2007 et 2011.
    La croissance l’a été principalement dans les services gouvernementaux, l’immobilier et d’autres secteurs non commercialisables. En revanche, le rapport sur la fabrication et l’agriculture montre des baisses économiques significatives. Le rapport indique que la croissance durable ne viendra que grâce à un accent sur le commerce, l’intégration et la création d’un secteur privé dynamique. La banque mondiale a exhorté les Palestiniens à suivre l’exemple des pays d’Asie qui ont atteint une croissance soutenue par les exportations.
    L’auteur de l’étude, John Nasir, a déclaré que l’Autorité palestinienne « a fait des progrès constants vers l’établissement d’un Etat futur, mais l’économie n’est actuellement pas assez solide pour supporter un tel Etat. » « La viabilité économique ne peut pas être fondée sur l’aide étrangère, il est donc essentiel pour l’Autorité palestinienne (AP) d’accroître les échanges et de stimuler la croissance du secteur privé », a-t-il ajouté.
    Israël a largement assoupli les voyages et a levé diverses restrictions sécuritaires, permettant des conditions d’une économie palestinienne nécessaires pour prospérer. Plus tôt cette année, un rapport du gouvernement israélien a déclaré que l’Autorité palestinienne n’était pas économiquement assez stable pour créer un Etat."

- Palestinian official: Economy not ready for state, Elior Levy (Ynet)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4260943,00.html
   "The Palestinian economy is unlikely to bounce back this year, and though Israel is not fully to blame, it bears great culpability, a top Palestinian economist said in response to a World Bank report stating that the Palestinian Authority's economy "isn't strong enough to support a state," citing heavy reliance on foreign aid.
    Dr. Mohammed Shatiya, an economist of the Fatah Central Committee, agreed with the World Bank's conclusions, assessing that PA's economy is in decline, as unemployment and poverty rates rise. "The World Bank report is accurate in its assessments of the Palestinian economy," Shatyia said. "All signs indicate that the Palestinian economy will not recover this year." [...]"

- Hébron : un attentat à l'arme blanche déjoué (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hebron-un-attentat-a-l-arme-blanche-dejoue_357675.html
   "Des gardes-frontières postés à l'entrée du Caveau des Patriarches, à Hébron, ont arrêté jeudi une femme palestinienne qui a pulvérisé du gaz poivre en direction des soldats et portait sur elle un couteau. Elle é été remise aux services de sécurité pour interrogatoire."

- Un soldat blessé par des jets de pierres près de Ramallah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-soldat-blesse-par-des-jets-de-pierres-pres-de-Ramallah_357642.html
   "Un soldat de Tsahal a été légèrement blessé par des jets de pierres palestiniens au cours d'une opération de routine près de Ramallah. Il a été soigné sur place."


"Processus de paix"

- L'AP salue la décision du COI de ne pas observer une minute de silence lors de la cérémonie d'ouverture des JO (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-AP-salue-la-decision-du-COI-de-ne-pas-observer-une-minute-de-silence-lors-de-l_357658.html
   "Le président du comité olympique palestinien, Djibril Rajoub, a salué la décision du Comité olympique international (COI) de ne pas observer une minute de silence à la mémoire des 11 athlètes israéliens tués par des terroristes à Munich en 1972, a indiqué jeudi l'organisme israélien Palestinian Media Watch (PMW). "Le sport constitue un pont pour la paix entre les peuples et ne doit pas servir de vecteur pour la diffusion de la discorde", a déclaré M. Rajoub."
- PA: Moment of silence at Olympics would be racism (PMW)
http://palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=7189
   "The Palestinian Authority is against the moment of silence at the Olympics to commemorate the Israeli athletes murdered at the Munich Olympics in 1972. According to the headline in the official PA daily, "Sports are meant for peace, not for racism." According to Jibril Rajoub, President of the Palestinian Olympic Committee: "Sports are meant for peace, not for racism... Sports are a bridge to love, interconnection, and spreading of peace among nations; it must not be a cause of division and spreading of racism between them [nations]." [Al-Hayat Al-Jadida, July 25, 2012]
    These words appeared in a letter sent by Rajoub to the President of the International Olympic Committee, Jacques Rogge. The letter "expressed appreciation for [Rogge's] position, who opposed the Israeli position, which demanded a moment's silence at the opening ceremony of the Olympic Games in London." The PA daily does not refer to the murder of the Israeli athletes at the Munich Olympics in 1972 as terror. In the article about Rajoub's letter, the killing of the athletes is referred to as "the Munich Operation, which took place during the Munich Olympics in 1972." [...]"

- Mort d’Arafat : le poison de la rumeur, Luc Rosenzweig (Causeur) - "Israël n’avait aucun intérêt à éliminer un Arafat très affaibli".
http://www.causeur.fr/mort-arafat-le-poison-de-la-rumeur,18513#
   "Yasser Arafat a constamment menti sur son lieu de naissance, qu’il prétendait être Jérusalem alors qu’il vit le jour en 1929 dans la banlieue du Caire. Les circonstances de sa mort donnent donc lieu à toutes sortes de supputations à noyau complotiste, caractéristiques des relations fantaisistes que son entourage entretient avec la vérité. Dès le lendemain de son décès, le 11 novembre 2004, de nombreux dirigeants palestiniens se déclaraient convaincus que le « Raïs » n’était pas mort de mort naturelle… ils avaient les preuves, bien sûr. Cette théorie déclinable en de multiples variantes − mais dans laquelle les coupables présumés sont toujours, cela va de soi, les dirigeants israéliens de l’époque, Ariel Sharon en tête − fut immédiatement adoptée par la majorité de l’opinion palestinienne et arabe. [...]" (suite payante)


Liban, Syrie & Hezbollah

- Le Hezbollah a partie liée avec la Syrie d'Assad, Mariam Karouny (Reuters) - "Le Hezbollah prendra assurément part à la guerre si la Syrie est confrontée à une intervention étrangère".
http://fr.news.yahoo.com/le-hezbollah-partie-li%C3%A9e-avec-la-syrie-dassad-055827237.html
   "En liant son destin à celui de Bachar al Assad, le Hezbollah libanais joue gros dans la crise syrienne et pourrait perdre un partenaire stratégique de même qu'une de ses principales sources d'approvisionnement. "Le Hezbollah est arrivé à un point d'incertitude stratégique énorme", note un diplomate occidental en poste au Liban. Si la crise syrienne ne menace pas son existence, ajoute-t-il, l'organisation chiite libanaise, dans le cas d'un renversement du pouvoir syrien, pourrait se retrouver face à une menace double émanant d'Israël et d'une Syrie post-Assad.
    Le Hezbollah n'a montré aucun signe laissant entrevoir qu'il s'apprête à abandonner le président syrien et des responsables libanais proches du mouvement chiite affirment même qu'il ne restera pas les bras croisés si le conflit syrien s'aggrave. Certains pensent que le Hezbollah pourrait s'en prendre à Israël, d'autres qu'il pourrait déployer des combattants pour sécuriser la frontière syro-libanaise, d'où les insurgés syriens opèrent contre les forces d'Assad.
    "Ils ne peuvent pas prendre leurs distances. Ce qui se passe à présent est décisif pour eux", relève l'analyste libanais Djihad al Zein, qui rappelle que le Hezbollah et la famille Assad sont liés par une alliance stratégique. "Ils n'ont pas le choix, ils resteront avec le régime jusqu'à la dernière minute. Il existe une alliance stratégique entre l'Iran et la Syrie et ils en font partie", ajoute-t-il. [...]
   "Le Hezbollah prendra assurément part à la guerre si la Syrie est confrontée à une intervention étrangère", avance un autre responsable libanais pour lequel l'organisation chiite "considère cette campagne contre Assad comme une campagne visant la résistance", le mot-clef qui désigne les groupes armés opposés à Israël. Dans un discours prononcé la semaine dernière, le chef du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, estimait ainsi que les troubles en Syrie étaient le prolongement de la guerre qui a opposé son mouvement à Israël durant l'été 2006. [...]
   "Il s'agit d'une guerre et dans les guerres, toutes les options sont sur la table", dit cependant un responsable libanais qui ajoute : "Ce qui importe pour le Hezbollah, c'est que la ligne d'approvisionnement de Damas lui reste ouverte. Et il est prêt à faire tout ce qui sera nécessaire pour préserver cela."
    Pour l'ambassadeur adjoint d'Israël auprès des Nations unies, Haim Waxman, le Hezbollah et l'Iran font partie de la "machine à tuer d'Assad" et "franchiront toutes les lignes pour maintenir le régime Assad au pouvoir". Car une chute d'Assad affaiblirait le Hezbollah au Liban, où les sunnites pourraient chercher à limiter sa puissance. Dans un pays où les tensions confessionnelles restent fortes, la crise syrienne a vu l'émergence d'un sunnite jusque-là peu connu, cheikh Ahmad al Assir qui, depuis sa ville de Saïda, la "porte vers le Sud libanais", appelle avec de plus en plus de force au désarmement du Hezbollah, la seule milice à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile de 1975-1990."

- L’arsenal chimique syrien alarme Israël, Aude Marcovitch (Libération) - "Pour l’Etat hébreu, le transfert de ce matériel sophistiqué au mouvement chiite libanais constituerait une ligne rouge, un casus belli qui provoquerait une réaction immédiate".
http://nosnondits.wordpress.com/2012/07/26/larsenal-chimique-syrien-alarme-israel/
   "Depuis les hauteurs du plateau du Golan, conquis par Israël à la Syrie durant la guerre de 1967, par temps clair, on aperçoit Damas. Mais plus besoin désormais de jumelles pour observer le voisin, la guerre civile qui déchire la Syrie est arrivée aux portes d’Israël. Les violents combats qui se sont déroulés il y a quelques jours dans le village de Jubata al-Khashab ont résonné jusque de l’autre côté de la frontière, à 400 mètres de là. Durant la bataille, 500 soldats syriens et 50 véhicules militaires, à la poursuite des rebelles, ont franchi la zone démilitarisée imposée entre Israël et la Syrie après un accord signé en 1974. Désormais, ce qu’Israël percevait comme sa frontière la plus calme depuis quarante ans est devenue une zone volatile qui risque de dégénérer à tout moment.
   «C’est la première fois depuis 1973 que de lourdes batailles se déroulent sur le Golan. Il y a un risque que ce territoire devienne un nouveau Sinaï, une zone sensible, terrain de différents groupes activistes», relève le professeur Eyal Zisser, spécialiste de la Syrie à l’université de Tel-Aviv. De même, le chercheur Ely Karmon, du Centre interdisciplinaire de Herzliya pour la lutte contre le terrorisme, évoque l’hypothèse que des jihadistes venus d’Irak prennent pied en Syrie et choisissent à l’avenir de faire du Golan leur nouveau terrain d’action. En outre, la venue de réfugiés syriens fuyant les combats pourrait également devenir une réalité en Israël. Mais, dans les bureaux du Premier ministre israélien à Jérusalem, de même qu’à la Kyria – le ministère de la Défense à Tel-Aviv –, la préoccupation principale n’est pas la porosité de la frontière. C’est vers la grande quantité d’armes chimiques, bactériologiques, les missiles à longue portée ou antiaériens que se porte toute l’attention des décideurs politiques et militaires israéliens.
    Pour de nombreux spécialistes, Damas possède la plus importante réserve d’armes non conventionnelles au monde. D’ailleurs, pour la première fois, le régime a reconnu en début de semaine disposer de telles armes. Des stocks observés de très près, notamment par les Etats-Unis et Israël, lequel craint vivement que cet arsenal ne tombe entre les mains du Hezbollah ou d’autres groupes armés. Pour l’Etat hébreu, le transfert de ce matériel sophistiqué au mouvement chiite libanais constituerait une ligne rouge, un casus belli qui provoquerait une réaction immédiate. «Je le dis clairement : l’Etat d’Israël ne peut accepter le transfert d’armes de pointe de la Syrie vers le Liban», a récemment souligné Ehud Barak, le ministre de la Défense. Hier, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a renchéri : «Si nous repérons un transfert d’armes chimiques syriennes au Hezbollah, nous agirons de la façon la plus dure possible.» Grâce aux satellites et à un système d’écoute téléphonique sophistiqué, Israël tente de connaître la position exacte des armes à disposition de la Syrie. Et, malgré des avertissements alarmistes de la rébellion, il semblerait que cet arsenal n’ait pas changé de mains. «De ce que j’en sais pour le moment, Assad contrôle ses stocks d’armes chimiques et a accru la protection autour d’elles», a déclaré mardi le chef d’état-major israélien, Benny Gantz.
    Face au Parlement, le responsable des forces armées israéliennes a présenté deux scénarios préparés par ses hommes qu’Israël pourrait mettre en œuvre dans le cas où le régime syrien choisirait de transmettre ses armes au Hezbollah. Soit une action ciblée contre le convoi déplaçant l’arsenal, soit une attaque plus large sur les lieux actuels de l’entreposage. La première option, qui exige une préparation minutieuse des services de renseignements, semble à l’heure actuelle emporter la préférence de Benny Gantz. Ce dernier craint qu’une attaque sur les espaces de stockage ne «dégénère en conflit plus large que ce [qu’ils avaient] envisagé». Des éditorialistes israéliens ont renchéri en évoquant le risque d’une entrée dans la danse de l’aviation syrienne et le basculement du conflit en guerre entre voisins. Selon le spécialiste de l’antiterrorisme Ely Karmon, Israël évitera toute action sur le sol syrien. Si une attaque devait être menée contre un convoi d’armes destinées au Hezbollah, que ce soit sous forme de raid aérien ou de sabotage sur le terrain, «elle ne se fera qu’une fois les camions arrivés sur sol libanais», juge le chercheur.
    Pour lui, d’ailleurs, le transfert des armes au mouvement chiite ne sera pas forcément le choix privilégié par le régime de Damas. Bachar al-Assad et sa clique pourraient conserver cet armement pour leur propre protection et celui des populations alaouites en cas de chute du régime. Le retrait des caciques dans un «réduit alaouite», le long de la côte entre Lattaquié et Tartous, protégé par le fleuve Oronte et la montagne alaouite, compte parmi les hypothèses pour l’après-chute du régime. «Si on assiste à la création d’un mini-Etat alaouite, le régime pourrait faire passer les armes chimiques vers ce territoire pour empêcher le massacre des citoyens alaouites par les populations actuellement sous le feu de l’armée syrienne», analyse Karmon. Vu d’Israël, ce micro-Etat deviendrait, dans la droite ligne du régime, un nouveau client de l’Iran, fidèle supporteur du régime de Bachar al-Assad.
    Hormis les craintes de déstabilisation régionale et les doutes quant à l’après-Al-Assad, les dirigeants israéliens voient d’un bon œil la chute du Lion de Damas. A leurs yeux, la fin du régime provoquerait un affaiblissement de l’ennemi honni, l’Iran. Meïr Dagan, ancien chef du Mossad, le service des renseignements extérieurs, juge ainsi que «sa chute affaiblirait l’influence iranienne dans la région et l’influence du Hezbollah au Liban. Elle aurait un effet dégrisant sur le régime et permettrait à l’Arabie Saoudite, aux pays du Golfe et à d’autres pays sunnites d’accroître leur influence en Syrie».
    En attendant, l’Etat hébreu se prépare au pire. D’après des discussions observées sur un forum proche des réseaux militaires, des réservistes auraient d’ores et déjà été appelés sous les drapeaux. De même, des missiles antimissiles auraient été déployés dans le nord. Enfin, la tension a également atteint la population : les centres de distribution de masques à gaz ont enregistré une hausse de 70% des demandes cette semaine."


USA

- Une minute de silence pour Munich : Clinton se joint aux appels lancés au CIO (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Une-minute-de-silence-pour-Munich-Clinton-se-joint-aux-appels-lances-au-CIO_357638.html
   "La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé le Comité olympique (CIO) à marquer par une minute de silence à la cérémonie d'ouverture des JO de Londres, le 40e anniversaire du massacre des sportifs israéliens à Munich en 1972. Mme Clinton a envoyé une lettre à ce sujet au président du comité, Jacques Rogge, lui demandant de revenir sur sa décision, le CIO ayant pour l'instant refusé d'observer cette minute de silence."


Europe

- Only 7 years ago, the EU acknowledged Hezbollah's terror acts (Elder of Ziyon) - "Despite this, the EU Parliament has steadfastly refused to label Hezbollah to be a terrorist organization, even as early as 2002 and 2003, despite many requests by delegates to do so".
elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/only-7-years-ago-eu-acknowledged.html


Histoire

- Le Juif errant est arrivé, Adrien Jaulmes (Le Figaro) - "Albert Londres est tout juste rentré en France, où il est en train de rédiger ses articles, lorsqu’il apprend la nouvelle : «On tue tes Juifs à Jérusalem!»"
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/07/25/10001-20120725ARTFIG00483-le-juif-errant-est-arrive.php
   "DANS LES PAS D'ALBERT LONDRES (16) - 1929. Après un tour des communautés juives en Europe, Albert Londres arrive à Tel-Aviv. Il chronique l'aventure sioniste bien avant la création de l'État d'Israël."
   "Les paquebots ne mouillent plus devant le port de Jaffa, avec leurs immigrants juifs et leurs pauvres valises massés le long du bastingage pour apercevoir la Terre promise. Le Juif errant est arrivé depuis longtemps déjà. Ses descendants font du surf dans les rouleaux, jouent au beach-volley en pantacourt ou déambulent en sandalettes et robes de plage dans les ruelles étroites de l’ancienne ville arabe. Le soir, ils boivent des mojitos en terrasse ou ondulent sur les pistes de danse des boîtes de nuit aux pulsations de musiques électroniques.
    On n’en est pas encore là en 1929, quand Albert Londres arrive à Jaffa à bord du Sphinx, paquebot des Messageries maritimes. La Palestine est la dernière étape de sa grande enquête sur les Juifs. Il a visité les ghettos d’Europe centrale, de Lvov à Varsovie, de la Vukovine à la Galicie. Il a vu les Juifs misérables, victimes des pogroms et des persécutions, quelques années avant que leurs communautés ne soient anéanties par la Shoah. L’envoyé spécial du Petit Parisien achève son périple en venant voir ce que les sionistes sont en train de construire au Proche-Orient.
    À l’écart de la ville arabe enfermée dans ses remparts, avec ses ruelles tortueuses et insalubres, les immigrants juifs ont bâti une ville nouvelle : Tel-Aviv, la «colline du printemps». Elle a été fondée à peine vingt ans plus tôt, quand soixante-six familles ont tiré au sort sur la plage avec des coquillages de couleur la répartition des premiers terrains.
    Israël n’existe pas encore. Tout le pays qui s’étend de la Méditerranée au Jourdain s’appelle encore la Palestine. Le territoire est sous mandat britannique. Le drapeau bleu et blanc frappé de l’étoile de David n’est que le symbole du mouvement un peu fou né de l’imagination d’un autre journaliste, Theodor Herzl. Ce nouveau Moïse rêvait de mettre fin aux siècles d’errance et de persécution du peuple juif en lui donnant un État. Malgré la chute de l’Empire ottoman et la promesse de lord Balfour de favoriser la création d’un foyer national juif en Palestine, on voit mal comment l’entreprise peut réussir. Beaucoup de Juifs d’Europe n’y croient d’ailleurs pas. Les sionistes en convainquent tout de même des dizaines de milliers, et les immigrants arrivent, de plus en plus nombreux chaque année.
    Tel-Aviv prend son essor. Les rues sont larges et aérées, l’architecture résolument moderne. On va parfois un peu vite. Quand Winston Churchill, secrétaire d’État aux Colonies, visite la ville en 1921, les arbres hâtivement plantés pour l’occasion le long des boulevards se renversent sous le poids des badauds montés dans les branches pour assister à l’événement.
    Albert Londres n’en revient pas. Tel-Aviv est la première ville entièrement juive de l’histoire moderne. Elle offre déjà un contraste absolu avec la misère des ghettos d’Europe centrale. Plus de caftans, de barbes et de papillotes, plus de dos courbés par des siècles d’oppression. La ville est claire, propre, ensoleillée. Les Juifs se comportent déjà comme les citoyens d’un pays nouveau.
    Les idées sont parfois plus fortes que la réalité. Contre toute attente, défiant toute logique, démographique, géographique ou historique, une poignée de visionnaires et de militants est en train de construire de toutes pièces un État, avec sa langue, ses institutions. Après des siècles d’oppression, la prophétie d’Herzl a remis en marche un peuple longtemps soumis.
    Depuis, Tel-Aviv n’a pas cessé de grandir. Horizontalement d’abord, poussant dans toutes les directions le long de la Méditerranée, étendant ses échangeurs autoroutiers, ses centres commerciaux et ses quartiers résidentiels, barres HLM et villas élégantes. Puis verticalement, se couvrant d’immeubles de verre et de grues qui n’en finissent pas d’ajouter des constructions. Le front de mer ressemble aujourd’hui à un mélange de Miami et de La Grande-Motte. Le nombre de restaurants de sushis par habitant est l’un des plus élevés du monde. Sa réputation est celle d’une vaste boîte de nuit en bord de mer. [...]
    Albert Londres est tout juste rentré en France, où il est en train de rédiger ses articles, lorsqu’il apprend la nouvelle : «On tue tes Juifs à Jérusalem!», lui dit-on. Il repart aussitôt. Les violences embrasent toute la Palestine. Les Anglais sont débordés. À Hébron, la communauté juive qui y vit depuis des temps immémoriaux est massacrée par ses voisins arabes. Même chose à Safed, près du lac de Tibériade. Albert Londres relate en détail cette cruauté, et l’apathie des autorités britanniques face à cette explosion de violence. Et remarque aussi que les Juifs ne se laissent plus tuer sans réagir. La spirale de la violence vient de se mettre en mouvement. La grande révolte de 1929 est la première Intifada. Il y en aura d’autres. [...]
    Albert Londres est mort avant la naissance de l’État d’Israël. Il ne verra pas la réalisation de ce qu’il prédit, la victoire des sionistes sur leurs adversaires palestiniens. Ni la destruction pendant la Seconde Guerre mondiale des communautés juives d’Europe centrale qu’il a visitées, de Prague à Varsovie, de la Moldavie à la Galicie.
    Le quartier orthodoxe de Mea Sharim, à Jérusalem, lui aurait sans doute rappelé cette première partie de son enquête au long cours. Disparues presque entièrement d’Europe centrale pendant la Shoah, les communautés haredim, les «Craignant Dieu», hassidim et lituaniennes, d’abord fondamentalement opposées au mouvement sioniste, ont survécu à l’abri du nouvel État, et prospéré. Accrochés à leurs traditions, parlant encore le yiddish, suivant leurs rabbins charismatiques et se consacrant presque uniquement à leurs études talmudiques, les Juifs orthodoxes en caftans et chapeaux de fourrure, bas de soie et chaussures à boucles qu’avait suivis Albert Londres au début de son reportage sont eux aussi arrivés.
    «Tel-Aviv! La seule ville au monde comptant cent pour cent de Juifs. Une révolution passait sous mes yeux. Où sont mes caftans, mes barbes, mes papillotes? Voilà mes Juifs: tête nue, rasés, le col ouvert, la poitrine à l’air et le pas sonore. Ils ne longent plus les murs, ma parole! Ils marchent d’un pas militaire, au bon milieu du trottoir, sans plus s’occuper de céder la place au Polonais, au Russe ou au Roumain. Miracle! Les épines dorsales se sont redressées! Et les Juives? Elles ont jeté leur perruque aux ordures, coupé leurs cheveux et mis leurs seins au vent!» «C’est clair, large, ensoleillé, tout blanc. C’est gai. On y sent la volonté acharnée d’oublier le ghetto»."
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