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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 22:20

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- L’Autorité palestinienne définit «la Palestine» : Tel-Aviv, Haïfa, la Galilée, le Néguev, Rosh Hanikra, Césarée, Acco, Massada, Beit Shean et Jérusalem (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25032&returnto=accueil/main&artyd=114
   "Une émission de la télévision de l’AP pour adolescents présentait il y a peu un court clip vidéo qui s’ouvrait sur les mots à travers l’écran : « La Palestine : Nous reviendrons un jour à la maison », suivis d’une série de photos de villes et de régions en Israël, dont les noms étaient affichés sur l’écran, y compris : Tel-Aviv, Haïfa, la Galilée, le Néguev, Césarée, Acre et Jérusalem. La TV de l’AP montrait également une photo de Massada, faussement intitulée : « les montagnes de Jéricho ». [...]"

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 22:19

France

- Alain Juppé est attendu cette semaine à Jérusalem et à Ramallah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Alain-Juppe-est-attendu-cette-semaine-a-Jerusalem-et-a-Ramallah_315009.html
   "Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, entamera mercredi une tournée au Proche-Orient, via Rome, où il rencontrera le président Mahmoud Abbas. Jeudi, il sera reçu à Jérusalem par le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le ministre de la Défense Ehoud Barak, ainsi que le chef de l’opposition Tzipi Livni. Il rendra également visite aux parents de l’otage franco-israélien Guilad Shalit pour leur marquer son soutien, a précisé le porte-parole du Quai d’Orsay."

- « Un bateau français pour Gaza » : l'appel des politiques (Rue89) - Parmi les signataires : Clémentine Autain, Oliver Besancenot, Marie George Buffet, Yves Cochet, Noel Mamère, Jean-Luc Mélenchon et Dominique Voynet.
http://www.rue89.com/2011/05/30/un-bateau-francais-pour-gaza-lappel-des-politiques-206251
   "Depuis 2007, la population de la bande de Gaza vit sous blocus complet. Ce blocus, illégal au regard du droit international, est une punition collective de toute la population, la privant de ses droits fondamentaux : liberté de mouvement, droit à la santé, droit à l'éducation et au travail. Il est rendu plus insoutenable encore par l'attaque israélienne « Plomb durci » qui, il y a deux ans, a fait de Gaza un champ de ruines, plus de 1400 morts et des milliers de blessés. [...]
    Nous, élus et personnalités politiques, dénonçons la situation humanitaire et humaine dramatique imposée aux Palestiniens de Gaza qui résulte non pas d'une catastrophe naturelle mais d'une politique illégale d'enfermement et d'actions militaires. Elle n'aurait pas été possible sans la passivité de la communauté internationale, de l'Union européenne, dont la France, qui ont pourtant condamné le siège de Gaza. [...] Nous appelons les Françaises et les Français à se mobiliser et à peser de tout leur poids pour la levée du blocus illégal de Gaza et pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens."

- La FASE : "Tout doit être fait pour aider les Palestiniens" (Europalestine) - La fédération altermondialiste écolo de Clémentine Autain, Yves Salesse et Patrick Braouezec rejoint le boycott d'Israël.
http://www.europalestine.com/spip.php?article6191
   "La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) s’engage en faveur de la campagne BDS, du soutien à la mission en Palestine du 8 juillet 2011 et à la flotille de la liberté pour Gaza. [...]"

- Dieudonné à Tripoli : clash avec un journaliste australien (Vidéo 1mn44) - Alors que le journaliste lui montre des images d'enfants tués par les troupes de Kadhafi, Dieudonné réplique en mentionnant "les aborigènes massacrés par les Australiens", puis ensuite, bien sûr, les "massacres à Gaza".
http://www.dailymotion.com/video/xiztzw_dieudonne-a-tripoli-clash-journaliste-australien_news


"Processus de paix"

- Colère contre Abbas, Khaled Abu Toameh & Herb Keinon (JP) - Abbas : "Nous avons déjà rejeté et continuerons de rejeter cette demande [de reconnaître l'Etat juif]. Nous connaissons ses intentions. Il veut miner la présence arabo-palestinienne à l'intérieur d'Israël et empêcher le retour de réfugiés".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257331053&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'opposition de Mahmoud Abbas, exprimée le week-end dernier, à toute présence israélienne - civile ou militaire - dans le futur Etat palestinien a été vivement condamnée par le gouvernement.
    Pour le ministre des Finances, Youval Steinitz, la volonté palestinienne de créer un Etat sans Juifs est "raciste". "Je rappelle à tout le monde que Mahmoud Abbas a nié l'existence de la Shoah dans sa thèse de doctorat, ce qui soulève beaucoup de questions au sujet de cet homme", a poursuivi Steinitz. "Je veux également rappeler que nous avons des citoyens arabes en Israël, ce qui est parfaitement acceptable", a déclaré à son tour le ministre des Infrastructures nationales Ouzi Landau. "Alors je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas y avoir de citoyens juifs dans un Etat palestinien, s'il est créé."
    Le chef de l'Autorité palestinienne (AP) a rapidement rectifié ses propos, en précisant qu'il ne parlait que de soldats israéliens. Quoi qu'il en soit, le désir palestinien de souveraineté et d'indépendance ne peut pas contredire les intérêts sécuritaires israéliens, précise une source israélienne, répétant ainsi textuellement les propos du Premier ministre. [...]
    Le Premier ministre a notamment annoncé que l'Etat hébreu maintiendrait son contrôle dans la Vallée du Jourdain, quel que soit l'accord conclu avec les Palestiniens. Pour le leader palestinien, Jérusalem se contente "de placer les solutions à des questions de statut-final avant toute négociation". Abbas reproche également à Netanyahou d'avoir décidé que Jérusalem serait la capitale éternelle d'Israël et qu'aucun droit au retour ne serait autorisé. "Et maintenant il exige la reconnaissance du caractère juif de l'Etat d'Israël. Nous avons déjà rejeté et continuerons de rejeter cette demande. Nous connaissons ses intentions. Il veut miner la présence arabo-palestinienne à l'intérieur d'Israël et empêcher le retour de réfugiés." [...]"
- Autorité palestinienne : "La judaïsation de Jérusalem prouve que nous n'avons pas de partenaire pour la paix" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Autorite-palestinienne-La-judaisation-de-Jerusalem-prouve-que-nous-n-avons-pas-d_314997.html
   "Le chef des négociateurs palestiniens Saeb Erekat [normalement démissionnaire depuis plusieurs mois...] a affirmé ce lundi que la décision du gouvernement israélien d'investir des millions de shekels dans le développement de la capitale du pays était un pied de nez à la communauté internationale. Selon lui, "le plan de judaïsation de Jérusalem prouve que nous n'avons pas de partenaire pour la paix en Israël"."

- Netanyahou à la Knesset : j'ai présenté aux USA les points forts qui nous unissent (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-a-la-Knesset-j-ai-presente-aux-USA-les-points-forts-qui-nous-unissent_314989.html
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a briefé ce matin la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense sur son voyage aux Etats-Unis. Il a affirmé que ''l'objectif aux USA était de planter les pieux qui unissent la plupart des partis : le sujet de l'Etat juif, la reconnaissance d'Israël en tant que foyer du peuple juif, la présence militaire dans la vallée du Jourdain, et le dossier de la réconciliation inter-palestinienne alors que le Hamas ne répond pas aux exigences du Quartette. Ce sont les points forts qui nous unissent tous'', a-t-il estimé."
- Tsipi Livni : Netanyahou sait parler mais n'obtient pas le soutien du monde (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsipi-Livni-Netanyahou-sait-parler-mais-n-obtient-pas-le-soutien-du-monde_314990.html
   "La chef de l'opposition Tsipi Livni a déclaré à l'attention du Premier ministre Benyamin Netanyahou : "vous savez très certainement parler mais vous ne savez pas encourager le monde à soutenir les intérêts d'Israël". L'ancienne chef de la diplomatie israélienne s'exprimait devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset. "Plus vous parlez fort et moins vous obtenez de soutiens", a-t-elle ajouté."
- Tsipi Livni : "Contrairement à aujourd'hui, le Hamas était faible quand Kadima était au pouvoir" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsipi-Livni-Contrairement-a-aujourd-hui-le-Hamas-etait-faible-quand-Kadima-etait_314998.html
   "La chef de l'opposition Tsipi Livni a affirmé ce lundi que le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait détérioré l'image d'Israël dans le monde et porté atteinte au soutien de la communauté internationale à l'Etat juif. "Nous [le précédent gouvernement mené par Kadima, ndlr], vous avons laissé un monde acquis à notre cause, des excellentes relations avec les Etats-Unis, un monde opposé au droit du retour palestinien, le Hamas était faible et le monde contribuait à sa mise à l'écart", a-t-elle affirmé. S'adressant au Premier ministre, elle lui a assuré : "vous avez porté atteinte à tout cela. Vous avez érodé le soutien américain à Israël, le Hamas se renforce et est en phase de légitimisation"."

- Bibi, pessimiste pour septembre (JP) - "Nous n'avons aucun moyen de bloquer une résolution à l'Assemblée générale, car nous ne serons soutenus que par un petit nombre de pays".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257331570&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Il n'y a aucun moyen d'empêcher l'Assemblée générale des Nations unies de reconnaître l'existence d'un Etat palestinien en septembre. C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou, lundi, devant la commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense. "Il serait même possible de faire passer une résolution affirmant que la terre plate", a-t-il poursuivi. "En revanche, il est impossible de proclamer un Etat palestinien sans la reconnaissance du Conseil de sécurité, dont les procédures vont mener à un échec. Nous n'avons aucun moyen de bloquer une résolution à l'Assemblée générale, car nous ne serons soutenus que par un petit nombre de pays." [...]"
- Kadima : "Netanyahou tente d'escamoter ses responsabilités de l'échec de septembre prochain" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Kadima-Netanyahou-tente-d-escamoter-ses-responsabilites-de-l-echec-de-septembre-_315041.html
   "Le parti Kadima a vigoureusement attaqué le Premier ministre Binyamin Netanyahou lundi lors de la séance de la commission de la Défense et des Affaires étrangères. Selon le parti de Tsipi Livni, il n'est plus possible d'arrêter le processus de demande de reconnaissance d'un Etat palestinien auprès de l'Onu en septembre prochain. Kadima estime que "Netanyahou essaie d'escamoter sa responsabilité dans un des plus grands revers de l'Histoire d'Israël"."

- Livni : "L'ONU ne créera pas un Etat palestinien" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257331940&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""Les Nations unies ne peuvent pas établir un Etat palestinien. Leurs actions ont uniquement un caractère déclaratif". C'est ce qu'à déclaré la leader de l'opposition Tzipi Livni dans une interview accordée à Newsweek, lundi. Selon elle, une résolution de l'ONU ne serait d'aucun secours pour le processus de paix et ne permettra pas la création d'un Etat. "Je ne pense pas qu'une telle mesure, en septembre, puisse nous permettre de parvenir à la paix ni de mettre fin au conflit", a-t-elle ajouté.
    A propos de la réconciliation entre les deux factions rivales Fatah/Hamas et ses possibles effets sur les accords de paix, Livni a refusé de qualifier cette union de "mariage". "Ce n'est pas un mariage. Pas encore. C'est simplement un engagement. Le gouvernement n'a pas encore été créé. Mais cet accord est une mauvaise nouvelle." [...]"

- Avant septembre..., Yaakov Lappin (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257330830&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La police israélienne se prépare à d'éventuelles émeutes en septembre prochain, lorsque les Palestiniens proclameront unilatéralement leur indépendance. C'est ce qu'a annoncé l'inspecteur-général Yohanan Danino, à Eilat dimanche. "La police israélienne est en train de se préparer pour septembre. Il est possible que des déclarations pacifiques au sujet du projet palestinien ne se transforment en affrontements violents, voire même en émeutes de grande envergure", a-t-il ajouté.
    Danino précise, par ailleurs, que ses hommes ont affronté "une nouvelle réalité", lors de récentes altercations entre populations, de tentatives d'infiltration des frontières et "d'appels, sur des sites Internet et sur Facebook, à violer la souveraineté israélienne". Les services de renseignements travaillent en étroite collaboration avec les quartiers généraux de la police à Jérusalem - dont la police des frontières, la police du district de Jérusalem et du district Nord. [...]"

- Le Canada dément une intervention de Netanyahou auprès de Harper sur la question des "frontières" de 67 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Canada-dement-une-intervention-de-Netanyahou-aupres-de-Harper-sur-la-question_315040.html
   "Le gouvernement canadien a démenti lundi des informations selon lesquelles Binyamin Netanyahou aurait téléphoné au Premier ministre Stephen Harper avant le début du G8 pour lui dire qu'une mention de la question des frontières serait contraire aux intérêts d'Israël. Selon le porte-parole du chef du gouvernement canadien Dimitri Soudas, M. Harper s'est bien entretenu récemment avec son homologue israélien mais leur conversation n'a pas porté sur le sommet du G8 à Deauville. M. Soudas démentait ainsi les indications du quotidien Haaretz, selon lesquelles Binyamin Netanyahou aurait téléphoné à M. Harper, mardi, avant le début du G8, pour lui dire qu'une mention de la question des frontières irait contre les intérêts d'Israël et serait perçue comme une récompense pour les Palestiniens.
    "Les vues du Premier ministre Harper sur le processus menant vers une solution de deux Etats sont les mêmes depuis longtemps et sont bien connues", a encore indiqué le porte-parole. Selon plusieurs médias canadiens, le Premier ministre Stephen Harper s'est fermement opposé, avec succès, au sommet du G8 à Deauville à ce que la déclaration finale mentionne les "lignes de 1967" comme base pour négocier les frontières du futur Etat palestinien."


Gaza & Hamas

- Israël a autorisé le passage lundi de 240 camions de marchandises dans la bande de Gaza (Guysen) - Pour rappel, aucun camion n'est jamais autorisé à passer par Rafah.
http://www.guysen.com/news_Israel-a-autorise-le-passage-lundi-de-240-camions-de-marchandises-dans-la-bande-_315046.html
   "Israël a permis le passage lundi par le terminal de Kerem Shalom, de 240 camions chargés de marchandises pour la bande de Gaza. Hier dimanche, Israël avait déjà autorisé le passage de 249 camions."

- Rafah rouvert (Reportage AFP, Vidéo 1mn) - Un Gazaoui : "Je vais voir ma famille, cela fait quinze ans que je ne les ai pas vus. Par deux fois j'ai tenté le passage, et les Egyptiens m'ont empêché de passer". Vous noterez donc que la fermeture de la frontière égyptienne est bien antérieure à la prise du pouvoir par le Hamas en 2007, et aussi que ce Gazaoui n'accuse pas le "blocus israélien" mais bien l'intransigeance égyptienne. Sans doute n'a-t-il pas assez regardé les chaînes françaises et européennes...
http://www.dailymotion.com/video/xiyz7m_rafah-rouvert-des-centaines-de-palestiniens-vont-en-egypte_news
   "Des centaines de Palestiniens de Gaza se pressaient samedi 28 mai au terminal de Rafah afin de se rendre en Egypte après sa réouverture à titre permanent pour la première fois en quatre ans, se félicitant de pouvoir quitter l'enclave pour aller se faire soigner ou voir leur famille à l'étranger."
- Réouverture de Rafah : l'Egypte tente de rassurer Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Reouverture-de-Rafah-l-Egypte-tente-de-rassurer-Israel_314972.html
   "L'Egypte tente de rassurer Israël après la réouverture permanente ce week-end du terminal frontalier de Rafah, avec la Bande de Gaza. Des responsables égyptiens interviewés par le journal panarabe londonien A-Sharq al-Awsat, ont affirmé ''ne pas comprendre les craintes israéliennes. L'Egypte contrôle totalement la frontière et ne permettra pas d'activités hostiles à un autre pays depuis sa frontière''."

- Des militants pro-palestiniens préparent une flottille pour Gaza, Daren Butler (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/des-militants-pro-palestiniens-pr%C3%A9parent-une-flottille-pour-152832974.html
   "Des militants pro-palestiniens ont confirmé leur projet d'envoyer fin juin une flottille d'aide à la bande de Gaza malgré l'abordage sanglant par Israël [??] du Mavi Marmara dont ils commémoraient lundi le premier anniversaire. Lors d'une conférence de presse, un groupe de 22 ONG a appelé la communauté internationale à empêcher une nouvelle attaque des forces israéliennes. "Ils n'attaqueront pas. Nous sommes persuadés qu'ils ne commettront pas la même erreur contre l'humanité", a déclaré Huseyin Oruc, porte-parole de l'association caritative turque IHH, propriétaire du Mavi Marmara. [...]
    Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré que son gouvernement avait mis en garde les militants contre les risques d'une telle expédition tout en expliquant qu'il ne pouvait les empêcher de mettre leur projet à exécution. "Aucun pays démocratique ne peut songer à exercer un contrôle total sur ces ONG", a-t-il dit à Reuters. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a quant à lui exhorté vendredi les gouvernements du bassin méditerranéen à décourager les militants d'envoyer une nouvelle flottille d'aide à Gaza. [...]"
- Les organisateurs de la prochaine flottille en partance pour Gaza refusent d'annuler leur projet malgré les pressions de Ban Ki-moon (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-organisateurs-de-la-prochaine-flottille-en-partance-pour-Gaza-refusent-d-ann_314934.html
   "Le mouvement Free Gaza, à l’origine de la flottille en partance pour Gaza, a salué dimanche l’appel lancé par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à mettre fin au blocus israélien sur Gaza, mais a refusé d’annuler la prochaine flottille. "Nous ne sommes pas engagés dans des activités illégales en Méditerranée, c'est le blocus israélien de 1,5 million de Palestiniens qui est illégal", a déclaré l’un des organisateurs. Vendredi, M. Ban a appelé "tous les gouvernements" de la région à user de leur influence pour empêcher l’amarrage imminent des prochains navires qui tenteront une nouvelle fois de briser le blocus de Gaza."

- Flottille pour Gaza : le Canada met en garde, Yaakov Katz (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257331378&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird recommande "fortement" aux militants de la nouvelle "flottille pour Gaza" d'apporter une aide humanitaire aux habitants de Gaza par les "voies établies". Baird qualifie, par ailleurs, les tentatives de rompre le blocus sur Gaza d'action "provocatrice", qui n'aide pas le peuple palestinien. [...]
    Quoi qu'il en soit, la marine [israélienne] prévoit des moyens de bloquer la flottille, comme elle avait dû le faire l'année dernière, à l'aide de l'unité commando Shayetet et d'une étroite collaboration avec les forces de l'air. Certains officiers ont proposé d'autoriser les bateaux à se rendre à Gaza après les avoir contrôlés, pour s'assurer qu'ils ne contiennent pas d'armes ou d'autres équipements interdits au Hamas. Si l'armée estime que la majorité des passagers entreront de façon pacifique, une petite partie des voyageurs sont soupçonnés de vouloir user de la force, comme cela avait été le cas à bord du Mavi Marmara, le 31 mai 2009.
    La flottille devrait comprendre 13 ou 14 bateaux, qui transporteront 1 500 passagers, selon Hussain Orach, vice-président de l'organisation turque IHH. Orach a, par ailleurs, salué l'ouverture de la frontière de Rafiah. Initiative qu'il qualifie de "bonne nouvelle", ajoutant que cela n'empêcherait pas la flottille de passer comme prévu. Même si, selon lui, les conditions de vie des Gazaouïs se sont améliorées depuis l'an dernier, il faut poursuivre les efforts pour mettre fin à ce blocus "inacceptable", dit-il."


Judée-Samarie

- L’enquête de Tsahal : « Les Palestiniens ont ouvert le feu volontairement dans l’intention de blesser », Yossi Yehoshua & Roni Shaked (Yediot Aharonot)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-30-mai-2011.html
   "Le chef d’état-major, Benny Ganz, s’est vu remettre hier l’enquête du commandement de la région centre sur l’incident dans lequel a été tué le mois dernier Ben-Yossef Livnat. Le général Ganz a adopté les conclusions du rapport selon lesquelles les tirs visaient délibérément les Juifs venus prier, mais il ne s’agit pas d’un attentat. « Les policiers palestiniens ont tiré sans justification, alors qu’ils ne courraient aucun danger », affirme le rapport de l’armée. « Rien n’indique qu’ils aient prémédité un attentat, mais ils ont ouvert le feu de manière délibérée, dans l’intention de toucher les Juifs venu prier au tombeau de Joseph ». Suite à ce rapport, le chef d’état-major s’est abstenu hier d’affirmer qu’il s’agit d’un attentat."
- Fusillade au tombeau de Joseph : les policiers palestiniens arguent l'auto-protection (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Fusillade-au-tombeau-de-Joseph-les-policiers-palestiniens-arguent-l-auto-protect_314970.html
   "Les Palestiniens réagissent aux conclusions de l'enquête de Tsahal sur la fusillade mortelle au tombeau de Joseph, selon lesquelles les policiers palestiniens ont délibérément ouvert le feu sur les fidèles juifs. Le gouverneur de Shehem (Naplouse) affirme ce matin que les policiers se sont sentis menacés et ont de ce fait ouvert le feu sur les fidèles, dans un réflexe d'auto-défense. ''Ils le regrettent'', ajoute-t-il."

- Samarie : un cocktail Molotov contre un véhicule israélien, pas de blessé (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-un-cocktail-Molotov-contre-un-vehicule-israelien-pas-de-blesse_315042.html
   "Un engin incendiaire a été jeté par des Palestiniens, ce soir, contre un véhicule israélien, à proximité du village d'Azoun, sur la route 55 entre Alfeï Menashe et Karneï Shomron, en Samarie. On ne déplore pas de blessé."


Egypte

- Nétanyahou : "Les organisations terroristes se renforcent au Sinaï" (JP) - "Ce qui se passe au Sinaï est que les organisations terroristes sont présentes officieusement et que leur présence augmente à cause de la proximité avec Gaza".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257331570&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La présence d'organisations terroristes augmente dans le Sinaï à cause de la difficulté égyptienne à exercer sa souveraineté dans la péninsule. C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou, lundi devant la commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense. Netanyahou a noté que la présence du Hamas se renforçait en Egypte, où le groupe a choisi de relocaliser ses opérations, en raison des soulèvements anti-Assad en Syrie. "L'Egypte a des difficultés à exercer sa souveraineté sur le Sinaï. Nous l'avons constaté lors des deux récentes explosions qui ont frappé la péninsule", a affirmé le Premier ministre. "Ce qui se passe au Sinaï est que les organisations terroristes sont présentes officieusement et que leur présence augmente à cause de la proximité avec Gaza."
    Les commentaires de Netanyahou sont intervenus après l'annonce sur la chaîne Al-Hayyat, lundi, de la présence de plus de 400 membres d'Al-Qaïda dans la péninsule du Sinaï, selon un agent de sécurité égyptien. Ces terroristes auraient déjà mené "de nombreuses attaques contre des forces de sécurité [égyptiennes] dans la ville d'El-Arish". Netanyahou estime, par ailleurs, que "les Frères Musulmans ne sont pas insignifiants en Egypte". "Nous sommes inquiets par ce qu'il se passe autour de nous, notamment en Egypte et en Jordanie", a-t-il poursuivi. [...]"

- Rifts in the Muslim Brotherhood Amid Growing Anarchy in Egypt, Zvi Mazel (served as Israel’s Ambassador to Egypt and Sweden) - "This is the first sign of a rift within the Muslim Brotherhood, which is known for its intransigent hierarchy and for unquestioned obedience to its leaders since its establishment 83 years ago".
http://jerusalemcenter.wordpress.com/2011/05/30/rifts-in-the-muslim-brotherhood-amid-growing-anarchy-in-egypt/
   "The economic, social, and political situation in Egypt is getting worse. Due to the security situation, civilians are buying weapons and hiring militias to protect themselves. Confrontations between Islamists and Copts, as well as Islamists and seculars, are increasing. The ruling Military Council is not coping with the many challenges, and there are voices claiming that Egypt is on the verge of a civil war.
    During the first quarter of the year, the Egyptian economy shrunk by 7 percent. Mohamed ElBaradei, the former director of the International Atomic Energy Agency and candidate for the Egyptian presidency, recently told CNN that “Egypt is disintegrating socially; economically we are not in the best state. Politically it’s like a black hole. We do not know where we are heading.”
    The International Monetary Fund (IMF), Saudi Arabia, and the United States have all promised financial support for Egypt. However, this assistance won’t be able to solve the structural problems of the Egyptian economy, which is based on agriculture and tourism, and lacks any serious industrial or high-tech component. Under current circumstances, further deterioration of the socio-economic situation can be expected, which no doubt will benefit the extremist elements, primarily the Muslim Brotherhood.
    The leaders of the demonstrators and the secular opposition parties believe that the Military Council is not very keen on executing radical reforms, and purposely acts slowly. Consequently, on May 27, a second Friday of Anger was held across Egypt in order to pressure the Council, and especially its leader, General Mohamed Tantawi. The Muslim Brotherhood announced that it would not take part in the demonstrations, thus reinforcing the growing gap with the secular opposition. But to their great surprise, the young guard of their movement decided to participate, against the will of the supreme leader. This is the first sign of a rift within the Muslim Brotherhood, which is known for its intransigent hierarchy and for unquestioned obedience to its leaders since its establishment 83 years ago.
    It seems like the new, revolutionary Egypt will experience many years of confrontations before a new, democratic regime will evolve, based on freedom of speech, human rights, liberation of women, and religious tolerance towards the Copts."

- Judo : l'adversaire égyptien malchanceux d'Arik Zeevi lui a refusé une poignée de mains (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Judo-l-adversaire-egyptien-malchanceux-d-Arik-Zeevi-lui-a-refuse-une-poignee-de-_314978.html
   "En quarts de finale du Grand prix de Judo de Moscou, l'adversaire égyptien malchanceux de l'Israélien Arik Zeevi, a refusé de lui tendre la main à la fin du match. Un geste peu sportif qu'il risque de payer cher, puisqu'il pourrait être exclu pour un an de toute compétition internationale. Pour rappel, Zéevi a remporté la médaille d'or des moins de 100 kilos à ce tournoi."


Iran

- Dan Meridor demandera de nouvelles sanctions contre Téhéran, Eli Berdenstein (Maariv)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-30-mai-2011.html
   "Le ministre chargé des services de renseignements et du commissariat à l’énergie atomique, Dan Meridor, partira mercredi en Autriche pour une série de rencontres au siège de l’Agence internationale de l’Energie atomique, à Vienne, dans le but de promouvoir la prise de nouvelles sanctions contre l’Iran. En Des responsables israéliens estiment en effet que « la lutte contre le nucléaire iranien a perdu de sa visibilité dans l’ordre du jour international suite aux bouleversements dans le monde arabe ». M. Meridor rencontrera le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, ainsi que des représentants américains et d’autres pays.
    Autre objet de cette visite, la tentative israélienne d’empêcher la tenue en 2012 d’une conférence internationale sur la prolifération nucléaire au Moyen-Orient. Israël utilise des canaux diplomatiques pour torpiller cette initiative ou, tout au moins, faire en sorte que la conférence porte sur la non-prolifération de toutes les armes de destruction massive et que, par conséquent, d’autres pays du Moyen-Orient soient concernés et pas seulement Israël et l’Iran.
    Par ailleurs, le ministre des Affaires stratégiques, Moshé Yaalon, partira aujourd’hui en Russie pour une série d’entretiens diplomatiques consacrés à la lutte contre le nucléaire iranien. Il rencontrera le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le président du conseil russe de sécurité nationale, Nikolaï Patrouchev."


Europe

- Les Israéliens ne sont pas les bienvenus en Irlande (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-Israeliens-ne-sont-pas-les-bienvenus-en-Irlande_314965.html
   "Vous envisagez de déménager en Irlande ? Si vous êtes Israélien vous risquez de ne pas être accueillis à bras ouverts. Une étude réalisée récemment révèle que plus d'un cinquième des Irlandais s'opposent à l'octroi de la nationalité à des Israéliens qui voudraient l'obtenir. L'étude portant sur le ''pluralisme et la variété en Irlande'' réalisée par le sociologue Michael McGrail montre que 22,2% des Irlandais n'accorderaient pas la citoyenneté à des Israéliens le souhaitant, et 11,5% aux juifs en général. Israël se classait 44e sur 51 pays pour sa popularité parmi les Irlandais. Plus inquiétant, 46,4% des jeunes Irlandais (18-25 ans) affirment ne pas être prêts à accepter un juif comme ami de la famille."


Monde

- Civils tués en Afghanistan : Karzaï lance un "dernier avertissement" à Washington (AFP) - les médias français continuent d'entretenir un silence assourdissant autour de cette bavure (par exemple, Le Monde version papier se contente d'une dépêche AFP sans âme de quelques lignes, et à ma connaissance ni France Info ni France Inter n'y ont consacré ne serait-ce qu'une phrase). Apparemment, 14 civils tués dont 12 enfants et deux femmes (chiffres certes provisoires), c'est relativement négligeable même si c'est l'OTAN qui est impliqué. Qu'on compare avec les 12 morts suite aux infiltrations aux frontières libanaise et syrienne d'Israël, dont on a parlé pendant quatre jours en condamnant l'Etat hébreu - même si au final la plupart ont en réalité été tués par des balles libanaises...
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/05/30/civils-tues-en-afghanistan-karzai-lance-un-dernier-avertissement-a-washington_1529164_3216.html
   "Le président afghan, Hamid Karzaï a qualifié, dimanche 29 mai, de "grave erreur" et de "meurtre" la mort, samedi, de quatorze civils dans une frappe aérienne américaine et lancé "un dernier avertissement aux troupes et responsables américains", sommés de cesser leurs opérations "unilatérales". Les quatorze habitants, dont dix enfants, ont été tués samedi lorsque des hélicoptères, venus aider une position de la force de l'OTAN attaquée par des insurgés, ont tiré des roquettes sur deux maisons du Helmand, selon les autorités de cette province méridionale, bastion des talibans et où la coalition a enregistré ses plus lourdes pertes depuis le début du conflit fin 2001.
    "Il a été dit et répété aux Etats-Unis et à l'OTAN que leurs opérations unilatérales et inutiles causaient la mort d'Afghans innocents et (...) violaient les valeurs humaines et morales, mais il semble qu'ils n'écoutent pas", a déclaré M. Karzaï dans un communiqué. Sur un ton inhabituellement virulent, "le président a qualifié cet incident de grave erreur et de meurtres d'enfants et de femmes afghans" et "adressé un dernier avertissement aux troupes et responsables américains".
    La région militaire sud-ouest de la force internationale de l'OTAN (ISAF), à laquelle est rattaché le Helmand, est sous commandement américain. La Maison Blanche a indiqué que les Etats-Unis prenaient "très au sérieux" et partageaient les "préoccupations" du président afghan, et l'ISAF a présenté, lundi, ses excuses pour la "mort de neuf civils", un bilan qui diffère de celui des autorités.
    Selon l'ISAF, ses hélicoptères ont ouvert le feu sur un complexe dans lequel cinq insurgés avaient pris position après avoir attaqué une de ses patrouilles, et d'où ils continuaient à tirer. "Malheureusement, nous avons découvert plus tard que le complexe, occupé à dessein par les insurgés, hébergeait des civils innocents", a indiqué l'ISAF, assurant qu'elle poursuivait son enquête. [...]"


Point de vue

- Netanyahu's speech in Congress: At the heart of the Israeli consensus, Efraim Inbar (professor of political studies at Bar-Ilan University and director of the Begin-Sadat (BESA) Center for Strategic Studies) - "it has sent out a new message to the world, and specifically to the Palestinians, that their expectations about the shape of a future agreement must be calibrated in accordance with the wishes of the Israeli electorate".
http://www.bitterlemons.org/inside.php?id=87
   "Prime Minister Binyamin Netanyahu went to Washington to meet with President Barack Obama, speak at the American Israel Public Affairs Committee annual gathering and address the US Congress. This visit seems to be of great political importance.
    Prior to the visit, Netanyahu addressed the Knesset, where he conveyed a centrist position. He insisted on Palestinian recognition of Israel as a Jewish national state, on solving the Palestinian refugee problem outside of Israel, on defensible borders and on keeping Jerusalem united as Israel's capital; he also demanded the incorporation of the settlement blocs into Israel. This last element, new to Netanyahu's rhetoric, drew criticism from the Israeli far right as well as from some Likud members, as it indicates a willingness to withdraw from parts of Judea and Samaria.
    After positioning himself at the heart of the Israeli consensus and securing the backing of his people, Netanyahu went to Washington, a trip that culminated with his address on Capitol Hill. There, he further clarified his position favoring a territorial compromise with the Palestinians, saying that "some settlements will end up beyond Israel's border." Netanyahu received enthusiastic applause for his oratory skills and his emphasis on the common values and bonds binding America and Israel. Moreover, the substantive positions espoused by the prime minister were well received in Washington. Even Obama felt the need to clarify in his AIPAC address that his advocacy of a settlement based on the 1967 borders must reflect demographic realities on the ground.
    What transpired from this visit is that Washington, even if it disagrees with some aspects of Israeli policy, will stand firmly with Jerusalem. The United States clearly favors a negotiated Israeli-Palestinian settlement and opposes Palestinian attempts to achieve statehood via the United Nations General Assembly while not actually ending the conflict. More so, Obama's remarks reflected Israel's demand to be recognized as a Jewish state and its insistence on a demilitarized Palestinian state. As well, Netanyahu did not refrain from publicly disagreeing with Obama on the territorial contours of a future settlement, signaling to the White House that Israel will resist American pressures and is ready for a political battle.
    The courage displayed by Israel's prime minister has earned him praise abroad and at home. Netanyahu's coalition government remains strong and stable despite its willingness to make territorial concessions, and his mainstream message makes him much more popular than before with the Israeli public. He can definitely discard the opinion of the vocal but politically discredited so-called "peace camp". Most Israelis have acknowledged that the Palestinians are not a true partner for peace negotiations and believe that Netanyahu is sincerely trying to advance the goal of peace in the region.
    Nowadays, Israeli society seems more united than ever on many issues, such as a market-oriented economy, the elimination of ethnic (Ashkenazi-Sephardic) inequalities, and the approach to the protracted conflict with the Arabs. This growing social cohesion and optimism about the future, concomitant with the realization that peace is not around the corner, strengthens Israel as a society ready to wage war, if necessary, in order to survive in an increasingly tough neighborhood. Netanyahu's performance in Washington reinforced this reality.
    Another important achievement of Netanyahu's US visit is that it has sent out a new message to the world, and specifically to the Palestinians, that their expectations about the shape of a future agreement must be calibrated in accordance with the wishes of the Israeli electorate. More realism has to be infused into their thinking. Netanyahu made clear that the oft-used phrase in diplomatic corridors--"we all know what the settlement will look like"--requires redefinition. The over-generous plans devised by former Israeli premiers such as Ehud Barak and Ehud Olmert, which were rejected by the Palestinians, are not relevant anymore. Similarly, the "Clinton parameters", which were also rejected by the Palestinians, were never acceptable to the Israeli majority and continue to be seen as suicidal for the Jewish state.
    In large part, the US has come to terms with and supports Israel's position. It remains to be seen, however, how the rest of the civilized world will digest the clear Israeli message. There are great reservoirs of support in the West for the embattled western bastion, Israel. While the Palestinians have always had the automatic support of third-world tyrannies in international forums, they have also made important inroads into western public opinion. Still, it is unclear if western governments will support a PLO-Hamas alliance--the most recent development in Palestinian politics.
    Netanyahu's diplomatic tour de force will hardly affect the chances for a peace agreement because Palestinian society is moving in the wrong direction. The incorporation of Hamas into a new Palestinian government is only one indication of the growing radicalization in that society. Unfortunately, the Palestinian media and education system perpetuate a culture of hate and death, and have hardly prepared the people for political pragmatism and coexistence alongside a legitimate Jewish state. This unwillingness to accept the existence of a Jewish state, as Netanyahu stressed, has been the main obstacle to peace over the past 100 years."

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 21:42

Peres-Tsahal-Negev.jpg

 

- Visite du Président Peres dans une base de Tsahal dans le désert du Néguev (JSS - Une semaine au Proche-Orient en photos)
http://jssnews.com/2011/05/29/une-semaine-au-proche-orient-en-photos-22-29-mai-2011/

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 21:41

Fusillade du Tombeau de Joseph

- Conclusions de l’enquête sur la fusillade au Tombeau de Joseph rendues : la police palestinienne responsable (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Conclusions-de-l-enquete-sur-la-fusillade-au-Tombeau-de-Joseph-rendues-la-polic_314911.html
   "Les forces palestiniennes ont intentionnellement ouvert le feu sur des fidèles juifs le mois dernier, a conclu l’armée israélienne dans un rapport final publié dimanche. Ces conclusions contredisent ainsi les allégations palestiniennes selon lesquelles la fusillade, qui a entraîné la mort d'un Israélien, était une erreur. Le mois dernier, les forces de sécurité palestiniennes ont ouvert le feu sur trois voitures d'Israéliens qui ont pénétré dans le tombeau de Joseph, sans autorisation préalable. Joseph Ben Livnat, 25 ans, le neveu du ministre de la Culture et des Sciences Limor Livnat, a perdu la vie dans l'incident."
- IDF: Palestinian police intentionally targeted worshipers at Joseph's Tomb, Anshel Pfeffer (Haaretz) - "the Palestinian officers fired "without justification and with no immediate threat to their lives"."
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/idf-palestinian-police-intentionally-targeted-worshipers-at-joseph-s-tomb-1.364784
   "Palestinian forces intentionally opened fire at Israeli Jewish worshipers last month, an Israel Defense Forces report concluded on Sunday, countering initial Palestinian claims that the shooting, which resulted in the death of one Israeli, was a mistake. [...]
    Palestinian officials, including the Nablus area governor, indicated at the time that the shooting had been a mistake, claiming that the Israeli vehicles failed to heed to Palestinian policemen's orders to stop. Speaking immediately after the incident, Prime Minister Benjamin Netanyahu said that the Palestinian Authority must take severe steps against the policemen who "misbehaved" and opened fire on the Israeli worshipers.
    A military report released by the Israel Defense Forces on Sunday concluded that the Palestinian officers that had shot and killed Livnat had done so "maliciously" and with the intent to harm worshipers exiting Joseph's Tomb. However, the report concluded that the event was not a premeditated terror attack. IDF chief Benny Gantz spoke to reporters during a tour of the Nablus region on Sunday, saying that the Palestinian officers fired "without justification and with no immediate threat to their lives." [...]"


France

- L'autocensure chez les correspondants français en Israël, Roxane Tran-Van & Astrid Ribois (Guysen) - ''Il est difficile de parler des colons de manière positive. Cela fait partie des tabous de la société française. Il est aussi difficile de parler des religieux sans dire qu'ils sont fanatiques et contre le progrès'' ; "Il y a de gros a priori dans les rédactions. En France par exemple, quand on emploie le mot de colons, on imagine tout le temps des fanatiques qui en veulent au Palestiniens".
http://www.guysen.com/article_L-autocensure-chez-les-correspondants-francais-en-Israel_15686.html
   "A l'occasion du Salon israélien du livre de langue française organisée ce mercredi 25 mai 2011 au centre Menachem Begin de Jérusalem, plusieurs journalistes français ont été invités à s'exprimer sur le traitement du conflit israélo-palestinien dans les médias. Delphine Matthieussent, correspondante de Libération en Israël, Jean-Luc Allouche, ancien correspondant du même quotidien en Israël et Stéphane Amar, correspondant de la RTBF et de BFM TV en Israël ont ainsi participé à une table ronde ouverte au public. Sur les lieux, Guysen a pu constater les clivages qui persistent entre les journalistes français et le public israélien francophone vis-à-vis du conflit entre Israéliens et Palestiniens.
    Abordant le sujet des rédactions tournantes, les journalistes ont expliqué à quel point il était difficile d'avoir un contrôle total sur son article jusqu'à sa parution dans le journal. Pour Delphine Matthieussent, il n'y a pas de ''diktat de la part des rédactions. Les correspondants ont une grande marge de manœuvre. Il est vrai qu'il existe, comme dans tout journal, une ligne éditoriale et des limites à ne pas franchir. A Libération par exemple, c'est une affaire de personne, l'acceptation ou non de l'article dépend de celui qui relira''. ''Chacun écrit avec sa vision ou son ignorance'', a-t-elle ajouté.
    Ainsi, elle a expliqué qu'aucun journaliste de Libération n'écrivait lui-même le titre de son article, tâche qui revient à des pigistes. Parfois, il y a donc de véritables contresens entre le titre de l'article et son corps. Elle a ici fait référence à une expérience personnelle. Ayant écrit un article dans lequel elle s'indignait de l'assassinat de la famille Fogel à Itamar, elle n'a pas pu écrire le titre. Le lendemain, à la parution du quotidien elle a eu la surprise de constater que son article avait été titré ''Netanyahou reprend la colonisation'' sans qu'elle ait eu son mot à dire.
    Jean-Luc Allouche critique cette politique de Libération consistant à trouver le bon mot pour faire vendre. ''C'est une maladie qui est née à Libération il y a quelques années et qui a contaminé la presse. Il faut des titres clin d'œil, qui peuvent parfois aller à contresens de l'article''. Toutefois, il a tenu à préciser que Libération n'avait pas de ligne éditoriale : ''La ligne de Libé, c'est la ligne du correspondant. C'est pour cela qu'au fil des années, il y a eu de grosses fluctuations des articles sur la région. Les correspondants peuvent faire changer la donne''.
    De son côté, Stéphane Amar a précisé qu'il avait davantage de liberté en travaillant pour la télévision. ''On ne peut pas modifier un reportage à cause de tout le travail qu'il représente en amont : il est monté en fonction des images et des voix. Alors qu'en presse écrite, on peut facilement remodeler l'article. Le maître mot de la télévision, c'est d'étonner. Nous disposons d'1minute 40 pour informer le téléspectateur. C'est un travail difficile''.
    Interrogés quant aux éventuelles pressions exercées par les rédactions, les intervenants ont expliqué qu'ils n'avaient jamais reçu d'instructions explicites. Stéphane Amar précise ainsi que le ''public sait lui-même ce qu'il se passe en Israël et sait que ce n'est pas un Etat d'apartheid''. Tous ont tenu à dire qu'il n'y avait pas de pression exercée de la part des rédactions, même s'ils sont conscients que certains sujets seront plus difficiles à traiter.
    Tandis que Jean-Luc Allouche affirme que la presse écrite doit rester modeste, pesant peu face à la télévision que le grand public a préférée à la plume, Stéphane Amar a rappelé que la presse écrite continuait à influencer la société. En effet, ce sont les grands quotidiens qui sont lus dans les hautes sphères de l'Etat, ''ce sont aussi eux qui sont consultés dans les rédactions des journaux télévisés avant de faire les reportages. C'est la presse écrite qui fait l'opinion''.
    Parmi les correspondants français en Israël, il y a une véritable autocensure, a-t-il poursuivi. ''Il est difficile de parler des colons de manière positive. Cela fait partie des tabous de la société française. Il est aussi difficile de parler des religieux sans dire qu'ils sont fanatiques et contre le progrès''.
    ''Il y a des sujets qui ne sont jamais abordés dès lors que l'on va à l'encontre des clichés, explique Delphine Matthieussent. Il y a de gros a priori dans les rédactions. En France par exemple, quand on emploie le mot de colons, on imagine tout le temps des fanatiques qui en veulent au Palestiniens. Alors qu'ici, la réalité est plus complexe. Ils ne sont pas tous comme cela. Les histoires humaines sont plus compliquées que les catégories préétablies des rédactions''. [...]
    Stéphane Amar a lui aussi expliqué pourquoi le vocabulaire était si sensible. ''Il y a toujours une connotation liée à l'histoire des lecteurs. La colonisation renvoie à l'Algérie et l'occupation à une période encore plus sombre de notre histoire''. ''Il y a un droit appliqué dans les colonies juives différent de celui appliqué dans les villages palestiniens alentours'' [?? la seule différence est la citoyenneté israélienne], continue-t-il. ''La réalité des Juifs de Cisjordanie n'est pas la même que celle des Palestiniens de Cisjordanie, cela justifie l'emploi du terme colonie. Mais la Cisjordanie, c'est aussi le berceau du peuple juif. Et il faut garder à l'esprit qu'il n'y a pas de grandes exploitations agricoles ou pétrolières dans les implantations comme pour les colonies françaises. Donc ce ne sont pas des colonies au sens français. Ce que je reproche aux journalistes, c'est d'appliquer des grilles de lecture qui n'ont pas lieu d'être''. [...]
    ''J'utilise le mot ''colon'' car je n'ai pas vraiment le choix'', se justifie Delphine Matthieussent. ''Les habitants des implantations de Judée-Samarie, c'est beaucoup trop long. Les mots sont certes importants mais ils ne sont qu'un élément de l'article''.
    Les trois journalistes ont par la suite précisé comment pouvait être déterminée la position de la France sur le sujet. ''La position officielle de la France, c'est celle de l'AFP et du Monde, explique Jean-Luc Allouche. C'est comme en Israël, il n'y a pas qu'une seule vision du conflit. Dans la société israélienne, il y a des opinions différentes. D'ailleurs, la presse française s'appuie sur cette opinion pour vanter sa vision du conflit''.
    Pour contourner cette autocensure, les journalistes ont précisé qu'ils avaient recours à des sujets moins polémiques, qui sortent des sentiers battus et pour lesquels ils ont davantage de liberté. ''Chaque fois que j'ai réussi à présenter l'actualité de manière déroutante, cela a plu, explique Stéphane Amar. Mais il ne faut pas que ce soit trop déroutant par rapport à une réalité préconçue de la rédaction. C'est le cas par exemple avec l'image de Jénine. Aujourd'hui, il y a un réel boom économique dans les villes palestiniennes comme Ramallah avec une croissance à deux chiffres. Or, l'image que l'on a de Jénine est uniquement celle de l'opération militaire israélienne. Il y a donc toujours un moyen de parler des choses mais c'est difficile. En France c'est difficile, mais encore une fois les Israéliens font face à cette réalité. Ce sujet sur Jenin je l'ai justement vu sur une chaîne israélienne''.
    ''Ce qui est intéressant, ce sont les histoires qui ne rentrent pas dans les cases du journal, estime quant à elle Delphine Matthieussent. La réalité est plus complexe. Nous avons généralement plus de liberté dans les sujets de sociétés que dans les sujets politiques. Ce qui me frappe, c'est la bonne coexistence entre les Juifs et les Arabes. J'ai fait un reportage sur une femme arabe voilée qui était chauffeur à Nazareth. Elle conduisait des bus Egged pour transporter des Juifs. Et elle était très reconnaissante envers Israël de lui avoir permis d'avoir un salaire''. [...]"

- Proche-Orient : la diplomatie américaine passe la main, Pierre Puchot (Médiapart) - Médiapart fustige Obama et surtout rejette explicitement l'idée même d'un Etat juif, l'interprétant (par mauvaise foi ou véritable ignorance ?) comme une "vision religieuse du conflit" alors qu'elle est simplement l'application du droit du peuple juif à l'auto-détermination, d'ailleurs reconnu par l'ONU en 1947. L'auteur de l'article ne rappelle pas, bien entendu, qu'Obama lui-même a estimé qu'il fallait que les Palestiniens reconnaissent Israël comme Etat juif. En tout cas, même si c'est sans le dire ouvertement, nous avons ici la véritable profession de foi antisioniste du site d'Edwy Plenel.
http://www.mediapart.fr/journal/international/250511/proche-orient-la-diplomatie-americaine-passe-la-main
http://www.france-palestine.org/article17494.html
   "A l’issue d’une visite à Washington au cours de laquelle il n’a pas ménagé le président des Etats-Unis, Benjamin Nétanyahou a prononcé mardi un discours qui ne laisse aucune place au processus de paix avec les Palestiniens. [...] Pis : devant les membres du Congrès, le premier ministre a fait une fois de plus la promotion de sa vision ethnique et religieuse du conflit : « Je me suis dressé devant mon peuple et je leur ai dit : “J’accepterai un Etat palestinien”, affirme le premier ministre israélien. Il est temps que le président Abbas se dresse devant son peuple et dise : “J’accepterai un Etat juif”. » Dans les rangs des démocrates et des républicains, il ne s’est trouvé personne ce jour-là pour préciser au premier ministre que plus d’un quart des Israéliens n’étaient pas juifs, et que « juif » n’était pas une nationalité... [...]
    Depuis deux ans, l’administration américaine a égrené un chapelet de bonnes intentions, sans jamais avoir les moyens de cette ambition. Pour l’heure, le bilan d’Obama peut être considéré comme plus nocif encore que celui du second mandat de George W. Bush ! [...]
    Par-delà l’annonce sur les frontières de 1967, les discours d’Obama et de Nétanyahou marquent en fait le désengagement américain du Proche-Orient, l’hostilité de l’administration d’Obama envers l’initiative de l’Autorité palestinienne devant l’Onu et l’enterrement du processus de négociations. Mais cela, les dirigeants et l’opinion publique palestinienne l’avaient compris, depuis longtemps."

- Commentaire haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/05/28/washington-accuse-un-groupe-israelien-d-avoir-livre-un-petrolier-a-l-iran_1528758_3218.html
- Etat amoral (10h06)
   "Israël colonise la Cisjordanie en violation des règles internationales, vendait des armes à l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid et maintenant vend du pétrole à l'Iran ! Israël ridiculise les Etats-Unis et Obama un peu plus chaque jour."


Israël

- "Jérusalem est un des fondements de l'unité d'Israël" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257330084&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une réunion spéciale du cabinet du Premier ministre a eu lieu au musée de la Tour de David, pour célébrer Yom Yeroushalaïm (le jour de Jérusalem), qui aura lieu mercredi. A cette occasion, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a affirmé que les Etats-Unis ont conscience de l'importance de Jérusalem pour le peuple juif. Il a précisé qu'il avait ardemment défendu la centralité de Jérusalem lors de ses récents discours à la Knesset et devant le Congrès américain.
    "Il est important que le monde entier sache que le peuple d'Israel ainsi que ses alliés se battront ensemble pour témoigner de leur loyauté à l'égard de Jérusalem et défendre son héritage." "Nous sommes déterminés à rester sur nos positions, à nous battre pour notre sécurité. Et à élargir notre rôle pour une vraie paix avec nos voisins", a affirmé Netanyahou ce dimanche."

- Un créateur de logiciels libres ne fera pas de conférences en Israël sous la pression des Palestiniens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-createur-de-logiciels-libres-ne-fera-pas-de-conferences-en-Israel-sous-la-pre_314870.html
   "Richard Stallman, fondateur du projet GNU qui promeut la diffusion de logiciels libres de droits, effectuera une visite dans les territoires palestiniens financée par l'Autorité palestinienne mais cette dernière a refusé que l'américain effectue des conférences dans des universités israéliennes."
- Free software campaigner Richard Stallman cancels Israel lectures due to Palestinian pressure, Oded Yaron (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/free-software-campaigner-richard-stallman-cancels-israel-lectures-due-to-palestinian-pressure-1.364722
   "The American software freedom activist Richard Stallman has cancelled a lecture that he was scheduled to give at Tel Aviv University due to pressure from the Palestinian Authority. The funding for his trip came from the Palestinians who invited him to lecture for them, Stallman wrote in a letter explaining the cancellation. He said that they were not pleased that he had been scheduled to lecture at Israeli universities as well, and so withheld funding for his trip.
    Stallman, who is president of the Free Software Foundation, decided to cancel the lectures at the Israeli universities and wrote in his letter that he was sorry for if he caused disappointment with his cancellation. Lectures had also been scheduled at Haifa University and Shenkar College of Engineering and Design."


Gaza & Hamas

- Gaza : le domicile du cheikh Yassine transformé en monument historique (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-le-domicile-du-cheikh-Yassine-transforme-en-monument-historique_314918.html
   "Le Hamas a décidé d'ouvrir aux visiteurs la maison de son fondateur et ancien chef spirituel, le Cheikh Ahmed Yassin, assassiné en 2004 par l’armée israélienne. Selon un responsable de l’organisation terroriste, les visiteurs auront ainsi l’occasion d'en apprendre davantage au sujet de la "carrière djihadiste" de Yassine ainsi que sur ses activités contre "l'occupation israélienne"."

- L'ouverture du terminal de Rafah ôte à Israël toute responsabilité sur Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-ouverture-du-terminal-de-Rafah-ote-a-Israel-toute-responsabilite-sur-Gaza_314806.html
   "Si en Israël, la réouverture ce samedi du terminal de Rafah, à la frontière entre Gaza et l'Egypte, suscite des inquiétudes, les analystes estiment qu'elle a aussi des aspects positifs. Désormais, cela ''ôtera à Israël la responsabilité de devoir fournir à la bande de Gaza, ses besoins de première nécessité, car l'Egypte sera le portail officiel'', a estimé l'un d'entre eux. Pour le général Guiora Eiland, toutes les actions dites pour ''briser le blocus'' de Gaza seront désormais injustifiées."

- Egypte : 23 Gazaouis interdits d'accès au terminal de Rafah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-23-Gazaouis-interdits-d-acces-au-terminal-de-Rafah_314804.html
   "Les autorités égyptiennes ont refoulé ce samedi 23 Palestiniens de la Bande de Gaza qui voulaient franchir le terminal frontalier de Rafah, rouvert pour la première fois en permanence depuis 4 ans. Selon la chaîne Al-Jazira, les noms de ces individus figurent sur la liste noire de l'Egypte, et sont interdits d'accès dans le pays pour des raisons de sécurité."

- Mahmoud A-Zahar appelle l'Egypte à rompre ses liens commerciaux avec Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mahmoud-A-Zahar-appelle-l-Egypte-a-rompre-ses-liens-commerciaux-avec-Israel_314803.html
   "Sur fond d'ouverture permanente du terminal de Rafah ce samedi, le cadre du Hamas, Mahmoud A-Zahar, a salué la décision de l'Egypte, qu'il a toutefois jugée ''insuffisante''. Dans une interview au journal égyptien A-Shourouk, il a affirmé : ''L'ouverture du check-point constitue un progrès significatif, mais toutefois insuffisant. Il faut une rupture des relations commerciales avec Israël''."

- Opening of Rafah crossing heralds closer ties between Hamas and Egypt, Avi Issacharoff & Amos Harel (Haaretz) - "It was Egypt that decided in 2007 to close the Rafah crossing, mainly out of concern that the Hamas takeover in Gaza could undermine stability in Sinai". Et pourtant, les médias européens (cf. ci-dessous avec l'exemple d'Euronews) font constamment croire que Le Caire aurait agi sous injonction israélienne et aux dépens de leurs intérêts.
http://www.haaretz.com/print-edition/news/opening-of-rafah-crossing-heralds-closer-ties-between-hamas-and-egypt-1.364634
   "[...] The opening of the Rafah crossing is seen as a gesture by Egypt to Hamas, and as a sign of closer ties between Hamas and the new regime in Cairo. Although Israel objects to the move, it is not seen as causing major security damage. Terrorists and weapons have already been moving for years through tunnels under the Rafah crossing.
    Some 450 Palestinians crossed yesterday from Gaza to Egypt under new rules implemented by Egypt. The rules do not limit the crossing of women, children or men over the age of 40, but men between the ages of 18 and 40 require a visa. Residents of the West Bank are subject to the same rules when crossing at Rafah. With the new procedures, Egypt has formalized the policy it already has had in place for the last few months. In reality, the new procedures amount to an extention of the de facto situation of the past few weeks: The crossing will now be open two more hours a day than before, and six days a week instead of five.
    It was Egypt that decided in 2007 to close the Rafah crossing, mainly out of concern that the Hamas takeover in Gaza could undermine stability in Sinai. Since then, except for humanitarian cases, Egypt has kept the border closed, including to senior Hamas officials, as a means of putting pressure on Hamas and as a penalty for failing to reunite with Fatah.
    Hamas, which apparently expected thousands at Rafah, replaced the taxis, which usually ferry people across the border, with buses, leading to complaints from taxi drivers. Senior Hamas leaders were also on hand at the crossing yesterday. The organization's spokesman in Gaza, Sami Abu-Zuhri, said he hoped the open crossing would bring a stream of Hamas supporters to Gaza. Hamas is presenting the opening of the crossing as an achievement. However, in light of its reconciliation with Fatah, the opening is not expected to have dramatic implications for the group's popularity, although Hamas will no longer be able to use Israel's closure of the Strip as a rallying point.
    The opening of the crossing breaks the 2005 Rafah agreement between Israel and Egypt, enacted after Israel's disengagement from the Gaza Strip and under heavy pressure by then-U.S. secretary of state Condoleezza Rice. For 18 months, European Union observers operated at the crossing, and Israel was able to observe it from a distance. Israel felt the observers contributed very little to security. Hamas has now refused to allow the observers back, saying Egyptian supervision is enough. [...]"

- 'Gaza smuggling industry booming', Hanan Greenberg (Ynet) - "The fact that the Rafah crossing will operate for another hour or two each day does not change the rules of the game."
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4075104,00.html
   "As Egypt opens the Rafah border crossing for the first time since Hamas seized control of the Gaza Strip Israel security elements are trying to review the new situation. "Opening the crossing signifies a strategic change in Egypt-Hamas relations that warrants special attention," a security element told Ynet.
    Some 450 Palestinians crossed into Sinai on Saturday. The Gazans regard Egypt's decision to open the border a historic event while Israel continues to assess the repercussions. Security elements claim no significant change has been noted in the tactical level as opposed to the strategic level. "More people will pass, but it's a minor change as long as dozens of tunnels still operate," one element said.
    Salama Baraka, head of police at the Rafah terminal said that some 410 Palestinians crossed into Egypt on Saturday – 110 more than the monthly average. A total of 39 were sent back into Gaza for failing to produce appropriate visas and certifications. An additional 150 crossed into Gaza from Egypt. Officials hoped to get about three days' worth of people, or roughly 1,000, across. "Today marks a cornerstone for a new age which will hopefully pave the way to an end to the Gaza blockade," Hamas' border authority chief said.
    Meanwhile, Israeli security officials are busy trying to analyze the new reality. Since the upheaval in Egypt, Cairo has significantly less control over Sinai as Hamas and Egypt grow closer. "No doubt the Egyptians are busy with their own matters and therefore the Sinai smuggling industry is blooming," one security official said. "The fact that the Rafah crossing will operate for another hour or two each day does not change the rules of the game."
    According to one source, some 160,000 people passed through the border in 2010. Since the riots in Egypt began more than 30,000 have crossed into Sinai. This suggests a slight increase in the number of travelers, but in the face of dozens of smuggling tunnels still working no significant change has occurred.
    More concerning are the relations between Egypt and Hamas. "At the first stage, it lifts a lot of responsibility off Israel's shoulders when it comes to Gaza, including claims of a siege and a blockade," one element said. But he added that the tightening ties between Cairo and Hamas can also manifest in efforts to release captive soldier Gilad Shalit. "Granted, there is a change in the border agreement but it's a slight deviation which is hardly felt," one source said. In the long run, some negative aspects may also surface. "A small incident may quickly become a medium-scale or large-scale event. It may be hard to stop the rolling stone and that is why we need to coordinate with Egypt"."

- L'Egypte rouvre de manière permanente le passage de Rafah (Reportage Euronews, Vidéo 51 secondes) - Le reportage commence ainsi : "L'Egypte est passée outre les objections d'Israël", laissant clairement entendre que si Le Caire fermait sa frontière c'était sous injonction israélienne. C'est risible quand on sait combien Moubarrak et Omar Souleymane détestaient les islamistes du Hamas, leurs liens avec les Frères musulmans et surtout le danger sécuritaire qu'ils représentent. Le reportage poursuit : "C'est une première en quatre ans, depuis juin 2006 et le blocus imposé par l'Etat hébreu au territoire palestinien après la prise de contrôle de la Bande de Gaza par le mouvement islamiste Hamas. Selon les autorités égyptiennes, cette réouverture doit permettre d'alléger ce blocus". Ainsi l'Egypte n'a pour sa part mené aucune politique de blocus sur sa frontière, c'est même le contraire : elle combat apparemment le "blocus israélien" en... cessant de fermer hermétiquement sa propre frontière ! Le reportage se termine ainsi : "Pour l'heure, seules les personnes [et encore il y a un quota] sont autorisées à emprunter quotidiennement le passage de Rafah dans les deux sens, sans biens ni marchandises". Où l'on voit que pour le coup l'Egypte demeure beaucoup plus sévère que l'ignoble Etat hébreu qui, de son côté, laisse quotidiennement passer des tonnes et des tonnes de marchandises par camions. Mais le spectateur n'aura retenu qu'une chose : les braves dirigeants égyptiens se rebellent enfin contre l'infâme bourreau sioniste. C'est biaisé, c'est honteux, c'est choquant, c'est... la chaîne européenne.
http://www.dailymotion.com/video/xiyvbt_l-egypte-rouvre-de-maniere-permanente-le-terminal-de-rafah_news


Judée-Samarie

- Benny Gantz sur l’attentat d’Itamar : des lacunes dans la protection de la localité (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Benny-Gantz-sur-l-attentat-d-Itamar-des-lacunes-dans-la-protection-de-la-localit_314895.html
   "Lors de la tournée qu’il a fait ce dimanche en Samarie pour « préparer le terrain » en vue de la déclaration de l’Etat palestinien en septembre prochain, le chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, a affirmé que l’attentat d’Itamar où les cinq membres de la famille Fogel ont été assassinés était « un échec » du système. Selon lui, malgré les informations faisant état de la possibilité d’un attentat, les mesures nécessaires « n’ont pas été prises »."

- Nabil Shaath : le gouvernement palestinien provisoire sera proclamé le 6 juin (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nabil-Shaath-le-gouvernement-palestinien-provisoire-sera-proclame-le-6-juin_314892.html
   "Un des hauts responsables du fatah, Nabil Shaath, qui était en visite ce dimanche à Gaza, où il s’est entretenu avec le chef du gouvernement Hamas Ismaïl Haniyeh, a estimé que le gouvernement provisoire d’union nationale sera proclamé lundi 6 juin."

- The Palestinian Aid Trap, Khaled Al Sabawi (The Mark, site canadien d'information) - Un entrepeneur explique combien la prolifération des aides internationales et des ONG bride la construction d'une économie solide et auto-suffisante : "The private sector cannot flourish in an environment where it is forced to compete with the financial prowess of donor governments".
http://www.themarknews.com/articles/5301-the-palestinian-aid-trap
   "The recent unification of Hamas and Fatah may show just how unsustainable the Palestinian economy has become. With massive amounts of donor aid propping up the economy, and a foreign-aid community that is hostile to the inclusion of Hamas in the Palestinian governing structure, an end to the flow of aid money could prove painful. Yet, while the reduction in donor aid may hurt in the near term, it would also be an important stepping-stone for Palestine in the development of a strong, self-sufficient economy – and, ultimately, an independence from the pressures of foreign-donor states.
    Palestinians are among the highest recipients of foreign-donor aid per capita in the world. While the Israeli occupation stifles economic growth in the Palestinian territories by restricting freedom of movement and controlling all imports and exports, international donor aid is permitted to pour into the Palestinian economy to “sustain” Palestinians. The large flow of aid has also resulted in the growth of non-governmental organizations (NGOs) throughout Palestine. Offering public services and development aid, international and local NGOs are designed to fill the void created by underdeveloped governments that are incapable of serving their people.
    The growing number of NGOs has made it exceptionally difficult for Palestinian businesses to find professional human capital in the West Bank. In 2007, I moved to the West Bank to establish MENA Geothermal, a startup company dedicated to bringing sustainable urban development and renewable-energy technology to the Palestinian territories. During the last three years, we have created real-life examples of financially feasible, replicable, and energy-efficient buildings. Yet, in addition to the challenges of running a business under Israeli military occupation, Israel denied me entry into Palestinian territories three times in 2009. To complicate matters, my business has to compete with NGOs.
    Due to the enormous amounts of donor funds provided as “development aid,” many NGOs are able to lure educated and professional Palestinians by offering salaries that are three to four times higher than what the local private sector can afford. This causes labour costs to rise significantly, and directly undermines the local private sector’s ability to recruit educated professionals and build an autonomous Palestinian economy.
    When Palestinian businesses do hire employees, they are forced to offer exaggerated salaries that reduce overall capital returns and hinder Palestine’s competitiveness in attracting investments. Limiting private investment stifles Palestine’s economic growth and reduces government tax revenue that can otherwise be utilized to fund the public services currently provided by NGOs.
    This dynamic compromises the “non-profit” status of NGOs, which receive all the tax benefits of charitable organizations. This means that, for NGOs, offering high salaries is the equivalent of a business distributing profits among its employees. If Palestinian businesses were to triple the salaries of their employees and offer “hazard pay” for their locally stationed expatriates, as NGOs do, they could surely arrange their income statements to report zero profit. Would private businesses then become non-profit organizations? Could they receive tax exemptions? Clearly, the answer is no. The private sector cannot flourish in an environment where it is forced to compete with the financial prowess of donor governments. This is an example of a much greater problem that has enormous implications for Palestinians.
    Today, international aid accounts for 30 per cent of Palestinian gross domestic product (GDP), with a large number of educated and professional Palestinians flocking towards NGOs and donor-sponsored projects, thus further exacerbating Palestinian donor dependency. [...]"


"Processus de paix"

- Abbas s'oppose à une reconnaissance de l'Etat juif (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-s-oppose-a-une-reconnaissance-de-l-Etat-juif_314842.html
   "Lors des discussions samedi à Doha du comité de suivi de la Ligue arabe, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est opposé à la reconnaissance du caractère juif de l'Etat d'Israël. Selon lui, en posant cette condition, le Premier ministre israélien Netanyahou cherche à supprimer le droit au retour de chaque Palestinien et à ''ébranler la présence arabe en Israël''. Et d'ajouter qu'''en fin de compte la Palestine devra être vide de toute présence israélienne, aussi bien militaire que civile''."
- Steinitz : Les propos d'Abbas sur la "Palestine vide de toute présence israélienne" sont racistes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-propos-d-Abbas-sur-la-Palestine-vide-de-toute-presence-israelienne-sont-raci_314862.html
   "Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a qualifié de racistes les propos que Mahmoud Abbas a tenu samedi lors de la réunion de la Ligue arabe selon lesquels "en fin de compte la Palestine devra être vide de toute présence israélienne, aussi bien militaire que civile''."

- Mahmoud Abbas se tourne un peu plus vers les Nations unies, Ali Sawafta (Reuters) - "Des conditions fixées par Netanyahu, nous voyons bien qu'il n'existe aucune base commune pour des négociations". Imaginez le scandale si c'était Nétanyahou qui avait condamné en de tels termes les pré-conditions palestiniennes. Mais l'intransigeance palestinienne passe, en Europe, comme une lettre à la poste, et même avec applaudissements. D'ailleurs, personne ne s'offusque de voir qu'Obama n'arrive pas le moins du monde à faire "plier" les Palestiniens afin qu'ils cessent leur approche unilatérale.
http://fr.news.yahoo.com/la-ligue-arabe-demandera-la-reconnaissance-la-palestine-192840468.html
   "Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré samedi qu'il n'existait aucune "base commune" à des pourparlers de paix avec Israël et qu'il n'avait donc d'autre option que de se tourner vers l'Onu pour demander la reconnaissance d'un Etat de Palestine. Le président de l'Autorité palestinienne s'exprimait à Doha lors d'une réunion de la Ligue arabe, qui a décidé dans la foulée de demander en septembre à l'Onu la reconnaissance d'une Palestine dans les frontières de 1967, englobant donc la Cisjordanie et la bande de Gaza et avec Jérusalem-Est comme capitale.
    Dans un communiqué, le comité de suivi du processus de paix de la Ligue arabe précise qu'il déposera une demande d'adhésion de l'Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies, en septembre à New York. Mahmoud Abbas a bien laissé la porte ouverte à un compromis, soulignant qu'une reprise des pourparlers de paix avec Israël sur des termes acceptables par la partie palestinienne permettrait d'éviter d'en recourir à l'Onu. Mais jamais encore il n'avait exprimé aussi clairement ce qu'il pense de l'avenir des pourparlers de paix avec Israël.
    "Des conditions fixées par (Benjamin) Netanyahu, nous voyons bien qu'il n'existe aucune base commune pour des négociations", a-t-il dit devant les membres de la Ligue arabe, convoqués à la suite de la tournée effectuée ces derniers jours par le Premier ministre israélien à Washington. "Ce n'est pas un secret, nous en avons informé les Américains, les Européens et les Israéliens, notre seule option, c'est de nous tourner vers les Nations unies", a-t-il dit.
    Les Etats-Unis et Israël s'opposent à cette "internationalisation" de la question proche-orientale. Et Abbas, disant redouter des sanctions financières, a demandé aux Etats arabes de prendre le relais si ces sources de financement de l'Autorité palestinienne venaient à se tarir (Israël perçoit notamment, au nom de l'Autorité palestinienne, des droits de douanes dont il a temporairement suspendu le mois dernier le reversement à l'administration palestinienne en riposte à l'accord de réconciliation entre le Fatah d'Abbas et les islamistes du Hamas).
    L'option onusienne est brandie par les Palestiniens depuis l'échec, en septembre dernier, de la tentative de relance des pourparlers directs avec Israël. Les Etats-Unis, qui privilégient une solution négociée entre Israéliens et Palestiniens, ne veulent pour leur part pas en entendre parler. "Les actes symboliques destinés à isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créeront pas un Etat indépendant", a redit Barack Obama le 19 mai.
    Washington disposant d'un droit de veto, il est donc très peu probable qu'une motion adoptée par l'Assemblée générale soit ensuite validée par le Conseil de sécurité des Nations unies. Mais Israël redoute les effets politiques de cette manoeuvre diplomatique. Les Palestiniens disposent pour l'heure d'un statut d'observateur à l'Onu, sans droit de vote."

- Police: Recognition of Palestinian state could ignite violent protests, Tomer Zarchin (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/police-recognition-of-palestinian-state-could-ignite-violent-protests-1.364811
   "Israel is preparing itself for large-scale violent unrest, Police Commissioner Yohanan Danino said on Sunday, adding that social networks such as Facebook have changed the type of threats to Israel's sovereignty. Israeli officials have voiced their concern that a plan by the Palestinian Authority to seek United Nations recognition of Palestinian independence would ignite West Bank violence, as well as bring about unrest in Israeli Arab communities. [...]"

- Netanyahu asked Canada PM to thwart G8 support for 1967 borders, Barak Ravid (Haaretz) - Harper: "I think if you're going to get into other elements, obviously I would like to see reference to elements that were also in President Obama's speech. Such as, for instance, the fact that one of the states must be a Jewish state. The fact that the Palestinian state must be de-militarized."
http://www.haaretz.com/print-edition/news/netanyahu-asked-canada-pm-to-thwart-g8-support-for-1967-borders-1.364635
   "[...] Tuesday, after Netanyahu's speech to Congress, he telephoned Harper, who heads a rightist government under whose leadership Canada has become one of Israel's greatest allies. The senior government official said Netanyahu told Harper that mentioning the issue of the 1967 borders in the statement, without mentioning the other issues, such as Israel as a Jewish state or opposition to the return of Palestinian refugees to Israel, will be detrimental to Israeli interests and a reward to the Palestinians. "The prime minister is in constant contact with various leaders in moving ahead the diplomatic process," Netanyahu's bureau said. Since a decision on the statement requires consensus, Canada's efforts led to a release of the statement without reference to the 1967 borders.
    The statement released expressed general support for the Obama speech, but called for the establishment of a Palestinian state through negotiations, not unilaterally, and for Hamas to accept the Quartet's conditions. Harper said Friday that he thought the statement issued was "balanced." He also said it was important not to "cherry-pick" Obama's statement. "I think if you're going to get into other elements, obviously I would like to see reference to elements that were also in President Obama's speech. Such as, for instance, the fact that one of the states must be a Jewish state. The fact that the Palestinian state must be de-militarized."
    Foreign Minister Avigdor Lieberman spoke over the weekend with Canada's foreign minister, John Baird, and thanked him for Canada's position during the G-8 deliberations. "Canada is a true friend of Israel and with a realistic and proper view of things, it understands that the 1967 borders do not conform to Israel's security needs and with the current demographic reality," Lieberman said."

- A UN Resolution to Recognize a Palestinian State within the "1967 Borders" Would Be Illegal (JCPA, Signed by jurists and international lawyers) - "While the UN has maintained a persistent policy of non-recognition of Israel's sovereignty over Jerusalem pending a negotiated solution, despite Israel's historic rights to the city, it is inconceivable that the UN would now recognize a unilaterally declared Palestinian state, the borders of which would include eastern Jerusalem".
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=442&PID=0&IID=7267&TTL=A_UN_Resolution_to_Recognize_a_Palestinian_State_within_the_%E2%80%9C1967_Borders%E2%80%9D_Would_Be_Illegal
   "[...] By all standards and criteria, such a resolution, if adopted, would be in stark violation of all the agreements between Israel and the Palestinians, as well as contravening UN Security Council Resolutions 242 (1967) and 338 (1973) and those other resolutions based thereon. Our reasoning is as follows:
    1. The legal basis for the establishment of the State of Israel was the resolution unanimously adopted by the League of Nations in 1922, affirming the establishment of a national home for the Jewish People in the historical area of the Land of Israel. This included the areas of Judea and Samaria and Jerusalem, and close Jewish settlement throughout. This was subsequently affirmed by both houses of the U.S. Congress.
    2. Article 80 of the UN Charter determines the continued validity of the rights granted to all states or peoples, or already existing international instruments (including those adopted by the League of Nations). Accordingly, the above-noted League resolution remains valid, and the 650,000 Jews presently resident in the areas of Judea, Samaria and eastern Jerusalem reside there legitimately.
    3. "The 1967 borders" do not exist, and have never existed. The 1949 Armistice Agreements entered into by Israel and its Arab neighbors, establishing the Armistice Demarcation Lines, clearly stated that these lines "are without prejudice to future territorial settlements or boundary lines or to claims of either Party relating thereto." Accordingly, they cannot be accepted or declared to be the international boundaries of a Palestinian state.
    4. UN Security Council Resolutions 242 (1967) and 338 (1973) called upon the parties to achieve a just and lasting peace in the Middle East and specifically stressed the need to negotiate in order to achieve "secure and recognized boundaries."
    5. The Palestinian proposal, in attempting to unilaterally change the status of the territory and determine the "1967 borders" as its recognized borders, in addition to running squarely against Resolutions 242 and 338, would be a fundamental breach of the 1995 Israeli-Palestinian Interim Agreement on the West Bank and the Gaza Strip, in which the parties undertook to negotiate the issue of borders and not act to change the status of the territories pending outcome of the permanent status negotiations.
    6. The Palestinians entered into the various agreements constituting what is known as the "Oslo Accords" in the full knowledge that Israel's settlements existed in the areas, and that settlements would be one of the issues to be negotiated in the permanent status negotiations. Furthermore, the Oslo Accords impose no limitation on Israel's settlement activity in those areas that the Palestinians agreed would continue to be under Israel's jurisdiction and control pending the outcome of the permanent status negotiations.
    7. While the Interim Agreement was signed by Israel and the PLO, it was witnessed by the UN together with the EU, the Russian Federation, the U.S., Egypt, and Norway. It is thus inconceivable that such witnesses, including first and foremost the UN, would now give license to a measure in the UN aimed at violating this agreement and undermining major resolutions of the Security Council.
    8. While the UN has maintained a persistent policy of non-recognition of Israel's sovereignty over Jerusalem pending a negotiated solution, despite Israel's historic rights to the city, it is inconceivable that the UN would now recognize a unilaterally declared Palestinian state, the borders of which would include eastern Jerusalem. This would represent the ultimate in hypocrisy, double standards, and discrimination, as well as an utter disregard of the rights of Israel and the Jewish People.
    9. Such unilateral action by the Palestinians could give rise to reciprocal initiatives in the Israeli Parliament (Knesset) which could include proposed legislation to declare Israel's sovereignty over extensive parts of Judea and Samaria, if and when the Palestinians carry out their unilateral action. [...]"

- End the refugee problem, Nicole Brackman (former Soref Fellow at The Washington Institute for Near East Policy) & Asaf Romirowsky (lecturer in history at Pennsylvania State University) - "The US helps perpetuate the quagmire through continued financial support of UNRWA (the UN body solely devoted to aiding Palestinian refugees) notwithstanding clear evidence that UNRWA has been co-opted by terrorist elements and despite directives from the US Congress to demand by UNRWA transparency and accountability" ; "it is long past due that Palestinian and Arab leaders stop using their people as negotiating chips and start recognizing them as citizens with full rights where they live today".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4075292,00.html
   "In President Barack Obama’s speech of May 19, he credits the recent “Arab Spring” with opening the first windows onto the prospect of burgeoning democracy across the Arab world. Crediting technology and the availability of information via the Internet with revealing the possibility of freedom to the oppressed masses under the thumbs of dictators, the president described his vision of a grass-roots inspired movement to grace Arab states with democratic governments and its people with human rights and the dignity of freedom.
    However, the president – and the Department of State – is still convinced that the “root cause” of problems in the Middle East is the Israeli-Palestinian conflict. The reality on the ground paints quite a different picture. While Obama began by examining the rising unrest across the Arab world and its potential consequences both for those countries and the world at large, in the end the focus reverted by force of habit to the perennial “black sheep” of the Middle East – Israel and the Palestinian conflict. Despite overwhelming evidence that the Israeli/Palestinian conflict is not in fact responsible for all the region’s ills, the president’s (and the State Department) reflex is to conflate the “lack of progress” in Israeli/Palestinian negotiations to an absurd magnitude.
    Historically, US presidents at the behest of the Department of State, have remained fixated on what Israel should “do” to “advance the cause of peace” at the expense of discerning the trends of disquiet rolling through the Middle East in ways which have profoundly threatened regional (and global) stability. In that regard, Obama is no different. That said, Obama did state that resolution between Israelis and Palestinians will come about by basing the disposition of territory on the 1948 Armistice lines. Though that expectation is a foregone conclusion in the eyes of all but Israel (which - somewhat naively - insists that there be no preconditions to negotiations), President Obama laid down the gauntlet to Israel.
    In a departure for American foreign policy, Obama did not preface his statement by saying that the 1967 boundaries are a “Palestinian goal” but rather articulated it as a specifically American initiative. This contravenes stated US policy to protect Israel’s security; the 1948 Armistice lines, which were hardly defensible in 1967, are only more precarious now.
    There are real (and realistic) ways for the President to assert American interests in the “peace process” and take concrete steps not only toward establishing a real premise for a workable negotiation between the Palestinians and Israelis – but also toward improving and gaining traction in bilateral relationships with Arab countries. Palestinian “refugeeness” has become a central symbol of their struggle and the raison d'être of their cause; Palestinian proponents argue that as long as they are refugees, no peace with Israel can ever come about.
    This issue has been poorly understood and handled by America since the 1950s. It has been used – first by the Arab League, then by the Palestinians themselves – as a diversion; as a “ticking bomb;” and as an ideological, no-holds-barred, Armageddon-esque threat to topple negotiations and destroy Israel from within and without. The US helps perpetuate the quagmire through continued financial support of UNRWA (the UN body solely devoted to aiding Palestinian refugees) notwithstanding clear evidence that UNRWA has been co-opted by terrorist elements and despite directives from the US Congress to demand by UNRWA transparency and accountability.
    Defusing this threat is not only possible, but relatively simple (although not easy). The United States has disparate interests in, relationships with, and goals for Arab states which have significant Palestinian refugee populations (Palestinian Authority; Gaza; Jordan; Syria; Lebanon). Conversely each of those states (or entities) have something they want or need from the US. Treating the Palestinian refugee issue as a matter for bilateral negotiations between America and each state significantly mutes the ideological component, and defuses its potential use as a “weapon” in negotiations.
    This strategy re-focuses the context of the refugee issue - making it a matter for logistical and operational-oriented solutions. It obliges the Arab states to confront their own responsibility for the treatment of the Palestinians within their borders as chattel (not to mention their outright persecution in Syria and Lebanon) and highlights the incongruous irony that Palestinians are still living in refugee “camps” while under the autonomous jurisdiction of their own (ostensibly democratically elected) governments in the Palestinian Authority areas and Gaza.
    Such a refocusing is also a boon for US policy interests, both in the short and long term. In re-evaluating a long-held but faulty axiom of 20th century American foreign policy, the Obama administration can signal its intent to establish “cooperative dominance” that is oriented toward productive results rather than ideological posturing for the new, 21st century realities in the Middle East. President Obama can establish a pattern of pragmatic diplomacy that alerts both the new and old Arab regimes that the United States is interested not in ceaseless dogmatic whining but in brass-tacks negotiating intended to produce real payoffs.
    Finally, employing such approach would go a long way toward compelling the Arabs and Palestinians to stop rewriting history to accommodate the myth that the West (and specifically Israel) created the refugee problem. Palestinian recidivism and a selective historical memory prevent the acknowledgement that it was the Arab rejection of UN Resolution 181 and the Partition Plan that created the Palestinian refugee problem. Ending the refugee problem means (among other things) dismantling UNRWA and other enabling NGOs and requiring the Palestinians and Arab states to step up and take responsibility for both past actions and the future disposition of those who would be citizens.
    As Israel absorbed approximately a million Jewish refugees from Arab and Muslim nations in the wake of independence in 1948 alone, it is time for the Palestinians to be freed of refugee “servitude” by their leaders. Whatever the timetable for an independent Palestinian state – and it is coming, as part of a viable two-state solution – it is long past due that Palestinian and Arab leaders stop using their people as negotiating chips and start recognizing them as citizens with full rights where they live today."

- 1967 lines? No, thanks, Raanan Shaked (Ynet) - "This is the kind of psyche that Americans are unfamiliar with".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4074829,00.html
   "To be honest, I don’t want to return to the 1967 borders. It’s too damn crowded here as it is. I realize that this is a crappy reason for giving up on comprehensive regional peace, but I’m almost willing to bet that this is the reason why most Israelis, including professional peace fans such as myself, do not really want to return to the 1967 lines.
    It appears to us that we have a very small state as it is. Indeed, as it is, everyone around here steps on each other’s foot. As it is, a residential tower is being constructed under my sink. As it is, the feeling around here on Shabbat is that there’s nowhere else to run – the ce

ment, the dirt, the tin signs, and mostly... these Israelis – they’re everywhere! And we’re out of space.
    Am I joking here? Well, not entirely. The notion of a “Jewish State” to be established on land roughly 10% of Idaho’s size was a bad joke to begin with. This is a simple calculation error: If you take into account the fact that there are some 14 million Jews in the world who are all supposed to live here eventually, and if you take into account the fact that the State of Israel’s size is what is known as “George’s farm” in Texas, you immediately understand that a “home for the Jewish people” in fact meant “slums for the Jewish people.”
    I realize that the “it’s too crowded here” argument doesn’t sound impressive, yet nonetheless, it is the only reason why Israelis don’t really want to hear about the “1967 borders.” It’s not that we are actually using most of this extra territory, yet when we are being asked to crowd a little more, we feel they went a little too far.
    This is the kind of psyche that Americans are unfamiliar with: For them, there is no such thing as “crowded.” They can always disappear in the endless spaces of South Dakota or in the deserts of Nevada. Space is not a problem. There’s space, and right next to it there’s more space.
    In Israel we’re out of space. Not only don’t we have another state, the existing state it too small for us by two sizes. Our beloved Obama, how about you get stuck in the holiday traffic jams for an hour and a half in an attempt to make it to your vacation at the Bed & Breakfast, where 15 Israeli families with their vocal children are already waiting for you?
    This Bed & Breakfast, by the way, is on the Golan Heights – territory that the 1967 lines also seek to deprive from us, and now of all times, when the Cross-Israel Highway makes the drive so much shorter! The Golan Heights – apparently the only Tuscany we shall ever be able to reach without flying there – is Israel’s only ventilation outlet and escape route these days. How did we ever manage to live without it before 1967? Well, there used to be fewer than three million people here back then and we had a whole state at our disposal, including some nature. Since then, we used all of it. Twice.
    I realize that “it’s really crowded here, and besides, haven’t you been to the Golan Heights? Isn’t it lovely? Wouldn’t it be a shame to give it up?” doesn’t quite sound like the kind of argument we can present in Washington: It will melt on the plane. Yet nonetheless, at least for Israelis my age and younger – those who were born in the extended version of the State of Israel – The “1967 borders” sound a little like “go back to your room and stay there.”
    It’s childish, it’s retarded, and it’s completely inadmissible. Yet still, this is what all of us think to ourselves when we are told “1967 lines” – we don’t feel like it. So at least let’s be honest with ourselves: This is not about “defensible borders” or any kind of similar security nonsense; we refuse to return to the 1967 borders simply because it seems too crowded and depressing. Besides, you can’t relocate the Golan Heights Winery to the Negev without changing the brand name."


Egypte

- Abbas : nouvelle rencontre avec les dirigeants égyptiens, Khaled Abu Toameh (JP) - "Dans le passé, les dirigeants de l'AP étaient contre la réouverture du terminal [de Rafah], craignant qu'une telle mesure renforcerait le Hamas et son emprise sur la bande de Gaza".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257329872&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le chef de l'Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas devrait rencontrer lundi au Caire le général Mohammed Tantawi, qui est à la tête de Conseil suprême des Forces armées égyptiennes. Il s'agira de la seconde visite d'Abbas au Caire depuis la chute de Moubarak.
    Les discussions devraient se concentrer sur les derniers développements régionaux et sur les efforts de l'AP pour s'assurer des soutiens sur son intention de demander à l'ONU de reconnaître un Etat palestinien sur les "frontières" de 67, en septembre. Les deux hommes devraient également évoquer les résultats de la réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe au Qatar samedi, convoquée pour discuter des discours du président américain Obama et du Premier ministre Netanyahou sur le processus de paix.
    L'envoyé de l'OLP au Caire Barakat Farra a fait savoir qu'Abbas souhaitait aussi remercier Tantawi pour sa décision de rouvrir de façon permanente le point de passage de Rafah avec Gaza, ainsi que ses efforts pour permettre la réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Dans le passé, les dirigeants de l'AP étaient contre la réouverture du terminal, craignant qu'une telle mesure renforcerait le Hamas et son emprise sur la bande de Gaza.
    Enfin, les discussions devraient également porter sur les efforts pour établir un gouvernement d'union nationale, comme c'est prévu par l'accord de réconciliation. Les deux parties, Hamas et Fatah, ne se sont pas entendues sur le nom d'un Premier ministre. Samedi, le Hamas a répété son opposition à la nomination de l'actuel chef du gouvernement de l'AP, Salam Fayyad."

- Judo : un Egyptien refuse de serrer la main de son adversaire juif israélien (JSS)
http://jssnews.com/2011/05/29/judo-un-egyptien-refuse-de-serrer-la-main-de-son-adversaire-juif-israelien/
   "Lors du Grand Chelem de Moscou, en quart de finale, l’Israélien Arik Zeevi a battu Ramadan Darwish. Ce dernier a refusé de lui serrer la main alors qu’il venait de se faire (sportivement) humilier. Le problème de Zeevi ? C’est un Juif israélien [...]
    Le match contre l’Égyptien se déroulait parfaitement et était plein de suspens. Mais à 40 secondes, l’Israélien a passé une fois de plus un Yuko à son adversaire, gagnant ainsi la rencontre. A ce moment-là, comme le veut la tradition et le respect des judokas, les deux hommes doivent se serrer la main. L’Égyptien, humilié de s’être fait battre par Israël, refuse. L’arbitre l’appelle, lui demande à trois reprises de revenir sur le tatamis. Darwish revient, s’incline devant l’arbitre et baisse les yeux devant son adversaire qu’il ignore. [...]"


Jordanie

- Etat palestinien : le Parlement jordanien contre l'initiative de députés israéliens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Etat-palestinien-le-Parlement-jordanien-contre-l-initiative-de-deputes-israelien_314815.html
   "Le Parlement jordanien a condamné l'initiative du député Aryeh Eldad pour diffuser une pétition appelant à reconnaître la Jordanie comme l'Etat national des Palestiniens. Cette pétition signée par 6000 personnes, a été présentée mardi dernier aux ambassades de Jordanie dans 10 pays, dont celle d'Israël. Le Parlement d'Amman a condamné cette ''provocation raciste visant à exporter la crise israélienne dans le royaume hachémite''. Les députés jordaniens demandent à leur gouvernement une ''réaction claire''."

- If the world supports the Arab Spring, shouldn't Jordan become Palestine? (Elder of Ziyon) - "shouldn't there be more talk about Palestinian Arabs gaining a proportionate amount of political power in Jordan?"
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/05/if-world-supports-arab-spring-shouldnt.html
   "I linked last week to an article by Victor Shikhman pointing out that the Arab Spring should have important consequences for Jordan: "The real question, in light of the Arab Spring, and the mass uprisings which we are told are driven by the universal human urge towards democracy and freedom, isn't whether Jordan is Palestine, or even whether it could be Palestine. The real questions are whether Jordan should be Palestine, and whether Jordan will be Palestine. Is this not the most moral, just and inevitable outcome for an overwhelming majority ruled, against its will, by a minority? We should consider the possibility."
    Apparently, a new movement led by Jordanians is aiming to do exactly that. From IsraelSeen, in an interview with Mudar Zahran, a Jordanian dissident:
   "Were the Hashemites not ruling the eastern part of Palestine then the Palestinians already would have had a country for sixty years and nobody would have pressured Israel to give away its land. Yet this is not the case and the Hashemites are ruling the place and constantly telling the Palestinians they are merely refugees.
    However, the world will only change its views on the location of the future Palestinian state if it wakes up to the problem of Jordanian apartheid. This is something my colleagues and I are constantly trying to do. As much as we can we’re telling the world that the Palestinian majority in Jordan is oppressed and discriminated against. Yet I am stunned by how little interest the world, the International Criminal Court, the US and other Western governments show in our rights. I believe they are more interested in bashing the “evil Jews” in Israel rather than securing our rights. Anti-Semitism has surely made a well-groomed comeback. Jordan is a vicious apartheid state; how come there is no Jordanian Apartheid week in the UK or the US?"

    His party, the New Jordan Party, recently wrote to Secretary of State Clinton about Jordan's discrimination against and demonizing of Palestinian Arab residents of that country. The problem is that both the Jordanian protesters and the Hashemite government hate Palestinian Jordanians, and the majority Palestinian Jordanians are not willing to speak upfor fear of more persecution. Yet if the West truly cares about getting rid of Arab dictatorships with minority rule, then shouldn't there be more talk about Palestinian Arabs gaining a proportionate amount of political power in Jordan?"


Syrie

- Les forces syriennes interviennent dans le centre du pays, Khaled Yacoub Oweis (Reuters) - "Les manifestations se poursuivent en Syrie malgré le recours de plus en plus important à la force pour écraser la contestation".
http://fr.news.yahoo.com/les-forces-syriennes-assi%C3%A8gent-rastan-dans-le-centre-122454573.html
   "Les forces syriennes ont abattu au moins trois civils et blessé plusieurs dizaines de personnes dimanche, dans le cadre d'opérations de reprise en main de plusieurs villes et localités du centre du pays où ont eu lieu des manifestations hostiles au régime baassiste. Des soldats, appuyés par des chars, ont ouvert le feu à la mitrailleuse lourde dans les villes de Talbisseh et de Rastan, non loin de Homs, ainsi que dans plusieurs villages de la région. Il s'agit du dernier bassin de population en date à être la cible d'une reprise en main par les forces de sécurité. [...]
    Les manifestations se poursuivent en Syrie malgré le recours de plus en plus important à la force pour écraser la contestation. Les organisations de défense des droits de l'homme estiment qu'au moins 1.000 civils ont été tués par les forces de sécurité, l'armée et des miliciens pro-Assad depuis la mi-mars. Dans le même temps, 10.000 personnes ont été arrêtées, et les passages à tabac et les tortures sont monnaie courante. [...] Les manifestations se tiennent le plus souvent le soir, désormais, afin d'échapper plus facilement aux forces de sécurité à la faveur de l'obscurité."


Monde

- Les Protocoles des Sages de Sion s'invitent sur la radio nationale vénézuélienne (Conspiracy Watch)
http://www.conspiracywatch.info/Les-Protocoles-des-Sages-de-Sion-s-invitent-sur-la-radio-nationale-venezuelienne_a679.html
   "Le 4 avril dernier, Cristina González, animatrice de l’émission « La Noticia Final », diffusée sur la Radio Nacional de Venezuela (RNV), a encouragé ses auditeurs à lire les Protocoles des Sages de Sion, le célèbre faux exposant un plan secret de domination du monde par les Juifs. La RNV dépend directement du Ministère de la communication et de l’information du gouvernement d’Hugo Chavez. C’est la principale chaîne de radio publique du pays.
    Prenant soin de préciser qu’elle n’est « pas antisémite », Cristina González a dénoncé le pouvoir des « enfants d’Israël » dans la finance et les médias. Après avoir lu plusieurs passages des Protocoles à l’antenne, la journaliste a expliqué qu'un plan juif de « domination du monde » aurait été adopté lors du Congrès sioniste de Bâle de 1897 et aurait pris forme avec la révolution russe de 1917.
    Ancienne présidente de la chaîne de radio YVKE Mundial (2003-2009) et de Radio del Sur (2010-2011), Cristina González est lauréate de plusieurs prix de journalisme dans son pays et professeure à l’Université centrale du Venezuela. Les Protocoles des Sages de Sion sont considérés comme le faux antisémite le plus diffusé à travers le monde au cours du XXème siècle.
    Voir aussi : Extraits des propos de Cristina González lors de son émission du 4 avril 2011 (en espagnol)"

- Quatorze civils tués dans une frappe de l'Otan en Afghanistan, Abdul Malek (Reuters) - "sept jeunes garçons, cinq filles et deux femmes ont été tués". Vous n'en entendrez pas parler (ou si peu), vous ne constaterez aucune indignation médiatique, ni dénonciation de telles opérations "disproportionnées" et "indiscriminées", ni appel à des enquêtes "indépendantes". Vous pouvez aussi noter que Reuters insiste sur le caractère "accidentel" de ce bombardement de l'OTAN, ce qu'aucune agence ne fait jamais quand il s'agit de Tsahal.
http://fr.news.yahoo.com/quatorze-civils-tu%C3%A9s-dans-une-frappe-lotan-en-081643705.html
   "Douze enfants et deux femmes ont été tués dans le sud de l'Afghanistan dans une frappe aérienne de l'Otan, rapportent dimanche des responsables afghans qui dénoncent une bavure d'une ampleur sans précédent depuis des mois. Ce bombardement accidentel s'est produit dans la province du Helmand où des "marines" américains assiégés dans leur base par des insurgés ont réclamé un appui aérien de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), sous commandement de l'Otan.
    "La frappe aérienne de l'Isaf a touché deux habitations civiles. Malheureusement, 14 civils innocents ont été tués et six autres blessés", indique le gouverneur du Helmand dans un communiqué, précisant que sept jeunes garçons, cinq filles et deux femmes ont été tués. Selon des habitants et des responsables locaux, le bombardement aérien a eu lieu de nuit, tard dans la soirée de vendredi. A Kaboul, un porte-parole de l'Isaf a déclaré que la force internationale tentait de vérifier ces informations. [...]"
- Quatorze civils tués par un bombardement de l'OTAN en Afghanistan (AP) - "deux maisons civiles ont été touchées, tuant deux femmes et 12 enfants".
http://fr.news.yahoo.com/quatorze-civils-tu%C3%A9s-bombardement-lotan-afghanistan-054919337.html

- Afghanistan : l'OTAN accusée d'avoir tué 32 civils et 20 policiers (Le Monde.fr) - C'est énorme en une seule frappe. Mais les médias continuent de considérer l'événement comme négligeable (les radios n'en parlent toujours pas, et cette article est caché dans les tréfonds du Monde.fr).
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/05/29/afghanistan-20-policiers-et-18-civils-tues-dans-une-frappe-de-l-otan_1529026_3216.html#xtor=AL-32280184
   "Vingt policiers afghans et dix-huit civils sont morts le 25 mai dans une frappe aérienne de l'OTAN dans le nord-est de l'Afghanistan, qui a également tué une trentaine de talibans, annonce dimanche le gouverneur de la province du Nouristan.
    D'intenses combats avaient opposé ce jour-là les forces afghanes et de l'OTAN, dont certaines avaient été héliportées, aux insurgés talibans qui menaçaient de s'emparer d'un district du Nouristan, une province montagneuse inexpugnable frontalière du Pakistan où la rébellion est largement implantée. "Les policiers ont été tués par des tirs fratricides", affirme Jamalddin Badar, "les civils ont été tués parce qu'ils ont été confondus avec les talibans, vêtus d'habits civils et qui, à court de munitions, se sont réfugiés dans des habitations". [...]"

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 21:20

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- Nevada isn't only larger than Israel... (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/05/nevada-isnt-only-larger-than-israel.html
   "Five Nevada counties have a larger area than Israel!"

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 21:18

France

- Proche-Orient : rendez-vous à la prochaine explosion de violence, Pierre Haski (Rue89) - Sans surprise, Rue89 est outré par le discours de Nétanyahou, mais peine à fournir des arguments pour justifier son courroux. Seul élément présenté ici : une interprétation fallacieuse mais habituelle de la résolution 242. C'est très faible, mais apparemment il n'en faut pas plus au blog de gauche pour présenter les Israéliens comme le premier obstacle à la paix. On dirait presque que Rue89 espère ardemment que la région explose bientôt afin de calmer ces insupportables Juifs "intransigeants" et satisfaire la soif des Palestiniens qui, eux, sont si "flexibles". Enfin c'est vrai que juste avant Rue89 avait affirmé, sans craindre de dire n'importe quoi ou même de trahir ses propres préjugés obsessionnels sur les "colonies", que nous avions affaire au "gouvernement israélien le plus à droite de l'histoire de l'Etat hébreu, peu disposé à la moindre concession sur l'une des questions centrales, celle des colonies juives de Cisjordanie". Mieux vaut en rire !
http://www.rue89.com/2011/05/28/proche-orient-rendez-vous-a-la-prochaine-explosion-de-violence-206380-0
   "Une nouvelle période de dupes vient de s'achever autour du conflit israélo-palestinien, laissant l'impasse entière, et le risque d'explosion bien réel. Rendez-vous est déjà pris pour septembre, avec un nouveau bras de fer autour de la reconnaissance d'une Palestine indépendante, mais quelque peu irréelle. [...] Ce discours [devant le Congrès] contient tous les ingrédients de l'attitude inflexible de Netanyahou, y compris la négation que les Israéliens qui habitent dans les Territoires occupés de Cisjordanie sont des « occupants », comme le définit la légalité internationale basée sur la résolution 242 du Conseil de sécurité, dont la force s'impose pourtant à tous. [...]
    Une nouvelle fois, donc, le Proche-Orient a tous les ingrédients de la bombe à retardement dont le compte à rebours est enclenché. Personne ne sait quand la bombe explosera, ni où, ni si cette explosion ressemblera aux précédentes, en particulier la première et la seconde Intifada. Mais il faut être aveugle pour ne pas voir la catastrophe qui s'annonce inexorablement sans que ceux qui auraient les moyens de l'arrêter ne se les donnent réellement."


"Processus de paix"

- Abbas déterminé à recourir à l'Onu pour reconnaître l'Etat palestinien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-determine-a-recourir-a-l-Onu-pour-reconnaitre-l-Etat-palestinien_314801.html
   "Lors d'une réunion de la Ligue arabe ce samedi à Doha (Qatar), le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé que ''le discours de Netanyahou a torpillé toute base de négociation'' avec Israël. Il s'est dit déterminé à demander à l'ONU de reconnaître en septembre prochain un Etat palestinien. Il a tout de même fait part de ses inquiétudes au cas où l'AP prendrait des mesures diplomatiques auxquelles s'opposent farouchement Israël et les Etats-Unis : l'AP risquerait de se voir exposer à des sanctions économiques. Il a appelé les pays arabes à aider les Palestiniens si un tel scénario se réalisait."

- L’Etat palestinien ne deviendra pas membre de l’ONU sans recommandation du Conseil de sécurité (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Etat-palestinien-ne-deviendra-pas-membre-de-l-ONU-sans-recommandation-du-Conse_314738.html
   "Le président de l’Assemblée générale de l’ONU, Joseph Deiss, a déclaré vendredi qu’il était impossible que l’Etat palestinien devienne membre des Nations unies sans recommandation du Conseil de sécurité."
- Top UN official: U.S. veto would block vote on Palestinian statehood (AP)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/top-un-official-u-s-veto-would-block-vote-on-palestinian-statehood-1.364506
   "The president of the United Nations General Assembly said Friday there is no way that a Palestinian state could become a member of the United Nations without a recommendation from the Security Council. Joseph Deiss told a news conference that if the United States or any other permanent council member used its veto, the General Assembly would not be able to vote on membership for Palestine. The Palestinian UN Observer Mission had no immediate comment. [...]
    Asked if there was any other way for the Palestinians to achieve UN membership if a Security Council resolution is vetoed, Deiss replied: "No. No." Deiss, a former president of the Swiss Confederation and a former foreign minister who led Swiss voters to approve joining the UN in 2002, made a distinction between UN membership and recognition of Palestine as a state. He said the requirements for UN membership are clearly stated in the UN Charter: A state has to fill out an application stating its adherence to the Charter, the 15-member Security Council must then make a recommendation the requires nine yes votes and no veto by a permanent member, and only then can the General Assembly vote on membership, which must be approved by a two-thirds majority. [...]"
- Ayalon satisfait des propos du président de l'Assemblée générale de l'ONU (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ayalon-satisfait-des-propos-du-president-de-l-Assemblee-generale-de-l-ONU_314761.html
   "Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, s'est dit satisfait ce samedi des propos tenus la veille par le président de l'Assemblée générale de l'ONU, qui avait soutenu qu'un Etat palestinien ne pouvait pas devenir membre des Nations unies sans une recommandation du Conseil de sécurité."

- Harper blocks mention of 1967 border in G8 Mideast statement, Campbell Clark (The Globe and Mail) - "Mr. Harper judged that the draft other G8 leaders wanted wasn’t balanced, and didn’t refer to key Palestinian concessions that Mr. Obama also outlined in his speech". A l'inverse de Sarkozy, pour qui le seul point intéressant et "courageux" du discours d'Obama était la mention des lignes de 1967.
http://www.theglobeandmail.com/news/politics/harper-blocks-mention-of-1967-border-in-g8-mideast-statement/article2037144/
   "Stephen Harper blocked G8 leaders from declaring in their summit statement that Middle East peace talks should be based on returning to Israel’s pre-war 1967 borders, plus negotiated land swaps. [...] G8 leaders meeting in Deauville, France had sought to include the reference to 1967 borders as a way to prod talks by signalling concessions must be made – they argued embracing the Arab Spring of pro-democracy movements should be combined with an urgent press for Mideast peace. But Mr. Harper judged that the draft other G8 leaders wanted wasn’t balanced, and didn’t refer to key Palestinian concessions that Mr. Obama also outlined in his speech.
    “You can’t cherry pick elements of that speech,” Mr. Harper told reporters at the close of the summit. “In terms of being balanced and even-handed and tying to resolve the Middle East peace conference, all of the elements of that speech have to be looked at as a totality, and I think that’s the basis on which we have to approach the situation.”
    “I think if you’re going to get into other elements, obviously I would like to see reference to elements that were also in President Obama’s speech. Such as, for instance, the fact that one of the states must be a Jewish state. The fact that the Palestinian state must be de-militarized. I think it’s important that any statement on this be balanced, as was President Obama’s.” [...]
    An aide to Mr. Harper, speaking on condition he not be named, said the Prime Minister played a significant role in talks on the text of the statement. Members of other delegations said the Canadians had pressed hard. “The Canadians were really very adamant, even though Obama expressly referred to 1967 borders in his speech last week,” one European diplomat told Reuters News Agency.
    At his closing press conference, the summit’s host, French President Nicolas Sarkozy said – without mentioning Mr. Harper –he thought it useful to refer to 1967 borders in discussions of peace talks. “I think it’s appropriate to talk about 1967 borders, because we can’t talk about borders without specifying which ones,” he said. “I think precisely what made Mr. Obama’s speech courageous is that he evoked the 1967 borders.” [...]"
- Lieberman remercie le Canada d’avoir soutenu Israël au G8 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Lieberman-remercie-le-Canada-d-avoir-soutenu-Israel-au-G8_314739.html
   "Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est entretenu avec son homologue canadien John Baird et l’a remercié lui ainsi que le Premier ministre canadien Stephen Harper pour avoir refusé d’inclure les "frontières" de 1967 dans la base des négociations entre Israël et les Palestiniens."

- Is Obama a "Zionist Agent"?, Khaled Abu Toameh (Hudson Institute) - "While Fatah leaders have remained mum, however, they have unleashed a scathing attack on the U.S. and Obama in their media outlets".
http://www.hudson-ny.org/2153/obama-zionist-agent
   "The Palestinians are furious with U.S. President Barack Obama. Abbas, for his part, has rejected Obama's opposition to his plan to ask the U.N. to recognize a Palestinian state in September, and says that he will proceed with his efforts. Both Fatah and Hamas have responded to the speeches of Obama and Netanyahu by declaring that they will go ahead with plans to establish a unity government.
    Hamas and Fatah are now hoping to rally as many Arab countries as possible in favor of both their reconciliation agreement and their plan to seek U.N. recognition of a Palestinian state. The two parties are hoping that the current crisis in relations between the US and the Palestinians will turn into a confrontation between the Arab world and the Obama Administration. They believe he has "finally shown his true colors," and are convinced that he's "biased" in favor of Israel. Both Fatah and Hamas have condemned Obama for "succumbing" to pressure from Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and the pro-Israel "Jewish lobby" in the U.S.
    But while Hamas officials have been honest about their views toward Obama, the Fatah leaders in the West Bank have been extremely cautious about expressing their opinion in public. In private, Fatah leaders have strongly denounced not only Obama, but also Congress for its warm welcome of Netanyahu. Obama, who until recently was seen as a "friend" of the Palestinians, is now being dubbed, in private, by Fatah representatives, a "Zionist agent" and "pawn" in the hands of Israel and the "Jewish lobby." While Fatah leaders have remained mum, however, they have unleashed a scathing attack on the U.S. and Obama in their media outlets. There, the tone is much more clear and straightforward, and the bottom line is that Obama is not an honest broker in the Middle East conflict.
    It is as if both Fatah and Hamas were expecting Obama to fully endorse their positions. They were expecting the U.S. president to support the Palestinian Authority's intention to ask the United Nations in September to recognize a Palestinian state on the 1967 lines. They were also expecting Obama to call for a full cessation of settlement construction, and an Israeli withdrawal to the pre-1967 lines, including east Jerusalem.
    For Fatah and Hamas, Obama's speech before AIPAC and the standing ovations in Congress for Netanyahu are proof that the Americans are "not on our side." In their eyes, what happened at AIPAC and Congress shows that no U.S. president dares to alienate American Jews. The reason Fatah has refrained from attacking Obama in public is because it needs Washington's financial and political backing. What Hamas is saying in public about Obama is what Fatah thinks in private, but is afraid to say."

- 15 millions de hors-du-monde (L'Histoire n°365, juin 2011) - "Les camps palestiniens font donc partie de ces "ghettos" qui ont la particularité d'être devenus des formes urbaines. Le mot "réfugié", dans ce cas, désigne la condition inférieure du citadin" ; "ils n'ont pas le même statut : les réfugiés n'ont ni le droit de vote municipal ni le droit de posséder une terre ou une maison". Mais pas une fois l'auteur n'expliquera que ce sont les Arabes eux-mêmes qui contraignent les "réfugiés" (en réalité, descendants de déplacés) à vivre ainsi.
   "- L'Histoire : A propos des réfugiés, vous avez développé dans vos livres la notion d'"encampement". Qu'entendez-vous par ce terme ?
    - Michel Agier (anthropologue, directeur d'études à l'EHESS) : "Encampment" - c'est le terme anglais - est une notion utilisée par Barbara Harrell-Bond, fondatrice du Centre d'études sur les réfugiés à l'université d'Oxford. En transposant ce mot en français, j'ai voulu mettre en évidence un sens qui n'existe pas dans le mot "camp", c'est l'idée de la mise en camp comme choix politique. J'ai tenu aussi à souligner la nouveauté d'un processus apparu à la fin de la Guerre froide. Jusque-là, la dimension humanitaire, compassionnelle, urgente de l'accueil en camp semblait indiscutable. Ce qui se passe depuis une vingtaine d'années, c'est que cette dimension protectrice semble se retourner contre les personnes sur lesquelles on est censé veiller. Le camp est devenu le lieu d'une mise à l'écart, d'une quarantaine et d'un contrôle. Il s'installe dans la durée, et avec elle cette vie en suspens pour ceux qui y vivent.
    - L'Histoire : Ce que vous décrivez là, n'est-ce pas le modèle du camp palestinien ?
    - M. A. : Oui. En 1948, avec la création de l'Etat d'Israël, 700 000 réfugiés palestiniens ont été expulsés [?? ce n'est pas l'avis des historiens eux-mêmes - mais c'est vrai que ce n'est pas comme si nous avions affaire à un magazine historique spécialisé...] et se sont installés à Jéricho, à Naplouse et au-delà en Jordanie, en Syrie et au Liban, dans des camps qui sont devenus des sortes de villes ou des quartiers dans lesquels ils vivent encore, bloqués là par un conflit qui s'enlise [bloqués là en réalité par leurs "frères" arabes]. Si beaucoup d'entre eux ont gardé la clé de leur maison, ils savent très bien qu'elle incarne le rêve d'un retour impossible. Les camps palestiniens font donc partie de ces "ghettos" qui ont la particularité d'être devenus des formes urbaines. Le mot "réfugié", dans ce cas, désigne la condition inférieure du citadin. C'est le cas, par exemple, à Naplouse, où se côtoient des Palestiniens qui vivaient déjà là en 1948 (dans ce qui est maintenant la Cisjordanie) et des réfugiés palestiniens logés dans un des quatre camps de la ville. Mais ils n'ont pas le même statut : les réfugiés n'ont ni le droit de vote municipal ni le droit de posséder une terre ou une maison. [...]
    - M. A. : [...] les camps de réfugiés gérés par le HCR [Haut Commissariat aux réfugiés] sont parfois clos. Les gens ne sont bien sûr pas "prisonniers" mais beaucoup se considèrent comme tels. En Thaïlande ou au Sud-Liban, certains camps sont entourés de barbelés et de miradors, ailleurs simplement d'un mur. On peut alors parler d'enfermement et de privation légale de la liberté de circuler. [...]"

- What Obama did to Israel, Charles Krauthammer (Washington Post) - "Obama’s response to this relentless Palestinian intransigence? To reward it — by abandoning the Bush assurances, legitimizing the ’67 borders and refusing to reaffirm America’s rejection of the right of return".
http://www.washingtonpost.com/opinions/what-obama-did-to-israel/2011/05/26/AGJfYJCH_story.html
   "Every Arab-Israeli negotiation contains a fundamental asymmetry: Israel gives up land, which is tangible; the Arabs make promises, which are ephemeral. The long-standing American solution has been to nonetheless urge Israel to take risks for peace while America balances things by giving assurances of U.S. support for Israel’s security and diplomatic needs.
    It’s on the basis of such solemn assurances that Israel undertook, for example, the Gaza withdrawal. In order to mitigate this risk, President George W. Bush gave a written commitment that America supported Israel absorbing major settlement blocs in any peace agreement, opposed any return to the 1967 lines and stood firm against the so-called Palestinian right of return to Israel.
    For 21 / 2 years, the Obama administration has refused to recognize and reaffirm these assurances. Then last week in his State Department speech, President Obama definitively trashed them. He declared that the Arab-Israeli conflict should indeed be resolved along “the 1967 lines with mutually agreed swaps.” Nothing new here, said Obama three days later. “By definition, it means that the parties themselves — Israelis and Palestinians — will negotiate a border that is different” from 1967.
    It means nothing of the sort. “Mutually” means both parties have to agree. And if one side doesn’t? Then, by definition, you’re back to the 1967 lines. Nor is this merely a theoretical proposition. Three times the Palestinians have been offered exactly that formula, 1967 plus swaps — at Camp David 2000, Taba 2001, and the 2008 Olmert-Abbas negotiations. Every time, the Palestinians said no and walked away. And that remains their position today: The 1967 lines. Period. Indeed, in September the Palestinians are going to the United Nations to get the world to ratify precisely that — a Palestinian state on the ’67 lines. No swaps.
    Note how Obama has undermined Israel’s negotiating position. He is demanding that Israel go into peace talks having already forfeited its claim to the territory won in the ’67 war — its only bargaining chip. Remember: That ’67 line runs right through Jerusalem. Thus the starting point of negotiations would be that the Western Wall and even Jerusalem’s Jewish Quarter are Palestinian — alien territory for which Israel must now bargain. The very idea that Judaism’s holiest shrine is alien or that Jerusalem’s Jewish Quarter is rightfully or historically or demographically Arab is an absurdity. And the idea that, in order to retain them, Israel has to give up parts of itself is a travesty.
    Obama didn’t just move the goal posts on borders. He also did so on the so-called right of return. Flooding Israel with millions of Arabs would destroy the world’s only Jewish state while creating a 23rd Arab state and a second Palestinian state — not exactly what we mean when we speak of a “two-state solution.” That’s why it has been the policy of the United States to adamantly oppose this “right.” Yet in his State Department speech, Obama refused to simply restate this position — and refused again in a supposedly corrective speech three days later. Instead, he told Israel it must negotiate the right of return with the Palestinians after having given every inch of territory. Bargaining with what, pray tell?
    No matter. “The status quo is unsustainable,” declared Obama, “and Israel too must act boldly to advance a lasting peace.” Israel too ? Exactly what bold steps for peace have the Palestinians taken? Israel made three radically conciliatory offers to establish a Palestinian state, withdrew from Gaza and has been trying to renew negotiations for more than two years. Meanwhile, the Gaza Palestinians have been firing rockets at Israeli towns and villages. And on the West Bank, Palestinian President Mahmoud Abbas turns down then-Israeli Prime Minister Ehud Olmert’s offer, walks out of negotiations with Binyamin Netanyahu and now defies the United States by seeking not peace talks but instant statehood — without peace, without recognizing Israel — at the United Nations. And to make unmistakable this spurning of any peace process, Abbas agrees to join the openly genocidal Hamas in a unity government, which even Obama acknowledges makes negotiations impossible.
    Obama’s response to this relentless Palestinian intransigence? To reward it — by abandoning the Bush assurances, legitimizing the ’67 borders and refusing to reaffirm America’s rejection of the right of return. The only remaining question is whether this perverse and ultimately self-defeating policy is born of genuine antipathy toward Israel or of the arrogance of a blundering amateur who refuses to see that he is undermining not just peace but the very possibility of negotiations."


Israël

- Tel-Aviv sur France 2 : la ville qui ne dort jamais (Reportage, Vidéo 11mn09)
http://www.youtube.com/watch?v=PtrWXUt3NyM&feature=player_embedded


Gaza & Hamas

- Une roquette tirée depuis Gaza tombe dans le Conseil régional d'Eshkol (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Une-roquette-tiree-depuis-Gaza-tombe-dans-le-Conseil-regional-d-Eshkol_314771.html
   "Une roquette tirée depuis la Bande de Gaza est tombée cette nuit dans le Conseil régional d'Eshkol, sans faire de blessé, rapporte la radio de Tsahal samedi."

- L'Egypte assouplit les restrictions pour les habitants de Gaza, Nidal al Moughrabi (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/legypte-assouplit-les-restrictions-pour-les-habitants-gaza-102836459.html
   "L'Egypte a assoupli samedi les restrictions aux frontières imposées aux habitants de la bande de Gaza, permettant à près de 300 Palestiniens d'entrer sur son territoire par le poste-frontière de Rafah dans l'heure qui a suivi son ouverture. [...] "Je pense que c'est une décision unique, une évolution positive", a déclaré Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas. [...]"
- Egypt permanently opens Rafah crossing with Gaza (AP) - "Rafah's opening is a violation of an agreement reached in 2005 between the United States, Israel, Egypt, and the European Union, which gives EU monitors access to the crossing".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/egypt-permanently-opens-rafah-crossing-with-gaza-1.364552
   "After four years, Egypt on Saturday permanently opened the Gaza Strip's main gateway to the outside world Saturday, bringing long-awaited relief to the territory's Palestinian population and a significant achievement for the area's ruling Hamas militant group. [...]
    But Saturday's move also raises Israeli fears that militants will be able to move freely in and out of Gaza. Highlighting those fears, Israel Defense Forces officials said militants from inside Gaza fired a mortar shell into southern Israel overnight. There were no injuries, and Israel did not respond.
    Israel and Egypt imposed the blockade after Hamas seized control of Gaza in June 2007. The closure, which also included tight Israeli restrictions at its cargo crossings with Gaza and a naval blockade, was meant to weaken Hamas, an Islamic militant group that opposes peace with Israel. But since the ouster of Egyptian President Hosni Mubarak in February, Egypt's new leadership has vowed to ease the blockade and improve relations with the Palestinians. [...]
    Rafah's opening is a violation of an agreement reached in 2005 between the United States, Israel, Egypt, and the European Union, which gives EU monitors access to the crossing. The monitors were to reassure Israel that weapons and militants wouldn't get into Gaza after its pullout from the territory in the fall of 2005."

- Rafiah’ : Le Hamas ne veut pas d’observateurs, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/05/rafiah-le-hamas-ne-veut-pas-doservateurs/
   "Razi Hamed, l’un des responsables du Hamas à Gaza considère qu'il n'y a pas « besoin d’obervateurs internationaux du côté palestinien du Passage de Rafiah », qui a été rouvert samedi entre l’Egypte et la Bande de Gaza. Du temps de Hosni Moubarak, ce dernier avait accepté que le passage des personnes et des marchandises soit contrôlé pour tenter d’empêcher l’acheminement d’armes au profit du Hamas. Par ailleurs, le Hamas a fait savoir que « la réouverture du Passage ne signifiait pas pour autant que l’occupation de la Bande de Gaza par Israël était terminée », et il a demandé à l’Egypte de « permettre également aux marchandises de pouvoir passer dans les deux sens ». Pour l’instant, la décision du Caire n’autorise que le passage des personnes dans les deux sens."

- Kadima critique Netanyahou pour avoir laissé l'Egypte rouvrir le terminal de Rafah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Kadima-critique-Netanyahou-pour-avoir-laisse-l-Egypte-rouvrir-le-terminal-de-Raf_314752.html
   "Le parti Kadima a vivement critiqué samedi le Premier ministre Binyamin Netanyahou pour avoir laissé l'Egypte rouvrir le terminal de Rafah."
- Kadima blames Netanyahu government for opening of Gaza border (Haaretz) - "a national failure".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/kadima-blames-netanyahu-government-for-opening-of-gaza-border-1.364561
   "The Israeli opposition party Kadima responded to Egypt's decision to open the Rafah border to Gaza Saturday, stressing the dangers of such a move for Israel's security and blaming Netanyahu's government for failing to prevent the move. [...] "The Rafah border was opened for the first time [Saturday] in direct opposition to Israel's interests," Kadima said in a statement Saturday, adding that Egypt had "breached the blockade that the Kadima government had brokered with international assistance against Hamas."
    The opposition party blamed Netanyahu's government, saying it was a "national failure" that was caused by its "inability to create international cooperation". The Kadima statement added that Israel is "isolated, its security is weakened and Hamas is gaining power". The statement concluding saying the opening of the border is testimony that "Netanyahu's government talks a hard line against Hamas, but in reality during the time of its leadership, Hamas has become stronger than it has ever been in the past"."

- UN chief: Discourage new Gaza flotilla (Reuters) - "an said all aid for Gaza should go through "legitimate crossings and established channels"."
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4074876,00.html
   "UN chief Ban Ki-moon called on governments on Friday to discourage pro-Palestinian activists from sending a new aid flotilla to Gaza a year after Israeli commandos killed nine people aboard a previous convoy. In letters to Mediterranean governments, Ban said all aid for Gaza, which is blockaded by Israeli forces, should go through "legitimate crossings and established channels" – which in practice in recent years has meant through Israel. But he also called on Israel to "act responsibly" to avoid violence. [...]"

- Timeline of the Mavi Marmara Incident (Vidéo Tsahal 21mn18) - Une excellente présentation détaillée du déroulement de l'opération qui a dégénéré l'année dernière.
http://www.youtube.com/watch?v=z31GesVrBjc&feature=player_embedded
   "The film, based on findings by the Eiland Team of Experts, breaks down the events of the flotilla using a timeline that alternates between 3D models and footage captured throughout the incident. The events leading up to and throughout the flotilla incident are recounted in the video, as presented by the team of experts led by Maj. Gen. (res.) Giora Eiland in the IDF's internal inquiry. [...]"


Egypte

- L’Egypte sous le contre-coup de la révolution, Claude Guibal (Libération) - "l’aile dure de la confrérie [des Frères musulmans] qui, à l’issue de la révolution, a gagné le droit d’être considérée comme un acteur politique à part entière, se met à flirter avec les revendications populistes de groupes salafistes".
http://www.liberation.fr/monde/01012340064-l-egypte-sous-le-contre-coup-de-la-revolution
   "[...] Voilà plus de trois mois qu’Hosni Moubarak est parti, que le système sécuritaire - symbole de la répression - a implosé, que l’économie va mal. La gueule de bois, terrible, a remplacé l’ivresse. [...] Le taux de croissance florissant - presque 6% avant la colère de Tahrir - a chuté à 1%. Les hôtels sont vides : 90% de touristes en moins au Caire. «D’ici aux législatives [fin septembre, ndlr], tout est bloqué. Les investisseurs ont peur. Personne ne met une piastre dans le moindre projet.» L’homme qui parle est cadre commercial dans une multinationale de l’agroalimentaire. Il ne veut pas parler à la presse, «on va me reprocher d’être trop pessimiste, de ne pas être patriote». Il est loin d’être le seul.
    Par-dessus la table, un couple se jette un regard furtif. Leurs passeports ont été refaits. Leurs biens mis pour partie à l’étranger. S’il faut partir, ils partiront. «C’est normal que certains y pensent, n’est-ce pas, vous comprenez», plaident-ils. Ils sont sexagénaires et catholiques, la minorité de la minorité copte, majoritairement orthodoxes, qui représente environ 10% de la population. Avant, seuls les Frères musulmans les inquiétaient. Leur peur tient en un mot, «salafiste», découvert, ces derniers mois. Sous ce vocable, ils mettent tous les extrémistes, y compris ces anciens des mouvements terroristes tels que la Jamaa al-Islamiya, qui vient d’annoncer la création de son propre parti.
    Cet islam radical qui a désormais pignon sur rue, s’incarne dans le visage, barbu, des cousins Tarek et Aboud el-Zommor, entôlés pendant presque trente ans, longtemps après avoir purgé leur peine, pour leur participation à l’assassinat d’Anouar el-Sadate. Ils ont été libérés à la faveur de la révolution. Ce sont eux, ces «salafistes» dont la presse et la vox populi dénoncent l’implication dans tous les affrontements interconfessionnels de ces derniers mois qui n’ont jamais été aussi fréquents et meurtriers, s’étendant des provinces au Caire. Ainsi, le 9 mars, 13 personnes ont été tuées au pied de la butte du Moqqatam.
    Début mai, dans le quartier populaire d’Imbaba, ce sont encore les salafistes qui auraient été à la manœuvre dans les émeutes ayant fait des bords du Nil un décor d’apocalypse. Deux églises en feu, au moins 15 morts, des dizaines de blessés. Sous le regard de l’armée, quasi-paralysée par son incapacité à gérer la rue. Certains témoins ont mis en doute l’implication des salafistes, rappelant que la majorité d’entre eux sont quiétistes, uniquement préoccupés par leur salut.
    Ils voient là des manipulations de la contre-révolution, de membres de l’ancien régime qui cherchent à sauver les meubles, à revenir en force en semant le chaos, en provoquant la terreur afin de reprendre le pouvoir. Peu importe que parmi ces islamistes aux divers visages, certains, notamment les jeunes Frères musulmans, se fassent les hérauts de la démocratie. Beaucoup d’Egyptiens, effrayés, ne font plus le tri. Ils le constatent : l’aile dure de la confrérie qui, à l’issue de la révolution, a gagné le droit d’être considérée comme un acteur politique à part entière, se met à flirter avec les revendications populistes de groupes salafistes. [...]"


Histoire

- Enquête sur un massacre (L'Histoire n°365, juin 2011) - après une tuerie de 71 civils, voici la manière française de répliquer : "ratissage de mechtas et napalmages de villages, arrestations de masse et exécutions sommaires, déplacements forcés de populations et viols de femmes ; plus de 7500 morts du côté algérien". Dans le genre des "réactions disproportionnées", cela reste un modèle difficilement égalé. Une chose est sûre : n'en déplaise à la doxa contemporaine, Tsahal n'aura jamais dans son histoire ne serait-ce qu'approché la méthode française (les pires massacres pendant la guerre d'indépendance furent de l'ordre de la centaine de morts - par exemple 107 Arabes tués à Deir Yassin selon les Palestiniens, et de l'autre côté environ 130 Juifs désarmés tués à Kfar Etzion).
   "Que s'est-il exactement passé le 20 août 1955 dans le Constantinois ? Claire Mauss-Copeaux, que l'on connaît notamment pour son travail sur "la parole confisquée" des appelés du contingent pendant la guerre d'Algérie, l'explique de manière documentée - grâce aux archives et aux sources secondaires à disposition, confrontées à l'enquête orale, très rigoureuse, que l'auteur a menée auprès des témoins algériens et français - mais aussi avec une grande sensibilité.
    Premier temps des événements : l'insurrection orchestrée, dans le Constantinois, par le chef FLN/ALN de la wilaya II, Zighoud Youssef. Sont alors commis, par des Algériens (appartenant au FLN ou pas), des massacres - deuxième temps des événements - contre des Européens, et ce tout particulièrement à El-Alia et Aïn Abid qui comptent 42 morts (sur les 71 victimes civiles européennes totales de l'insurrection) dont plusieurs femmes et des enfants. Claire Mauss-Copeaux dissèque enfin le troisième temps des événements, celui de la répression, brutale, menée par les militaires français, soutenus par les "groupes d'auto-défense" européens : ratissage de mechtas et napalmages de villages, arrestations de masse et exécutions sommaires, déplacements forcés de populations et viols de femmes ; plus de 7500 morts du côté algérien.
    Face à cet "indicible" pourtant toujours "travaillé" par la mémoire des individus et souvent "instrumentalisé" par les groupes de mémoire (ce qui n'est pas la même chose), la tâche de l'auteur s'avérait bien difficile. Son livre - respectueux de la parole des uns et des autres sans en être l'esclave - rappelle que quand l'histoire est bien faite, elle peut permettre justement de réconcilier toutes les mémoires, même celles qui paraissent les moins réconciliables."

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 22:19

Oslo-subway-delinquents-Free-Palestine.jpg

 

- Métro d'Oslo : tagger "Free Palestine" pour réhabiliter de jeunes délinquants (Philosémitisme) - "pour créer des conditions propices - par l'expression artistique de leurs sentiments anti-israéliens - à la réhabilitation des jeunes délinquants". Si le croque-mitaine israélien n'existait pas, il faudrait l'inventer ! D'ailleurs en réalité c'est bien ce qu'on a fait.
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/05/metro-doslo-tagger-free-palestine-pour.html
   "Le quotidien Aftenposten a publié cette photo de jeunes délinquants en train de peindre au pochoir le slogan "Free Palestine" ainsi que le drapeau palestinien sur les murs d'une station du métro d'Oslo. C'est la voie choisie par des éducateurs pour créer des conditions propices - par l'expression artistique de leurs sentiments anti-israéliens - à la réhabilitation des jeunes délinquants. Le journal consacre un long article élogieux à cette brillante initiative. Ce projet est pris très au sérieux, une école y participe ainsi que le peintre Anders Gjennestad.
    Le blog Norway, Israel and the Jews rapporte cette histoire en titrant : "Un projet artistique qui incite des jeunes délinquants à tagger "Free Palestine" sur les murs d'une station de métro" (nous vous conseillons de lire l'article)."

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 22:17

G8

- Israël attend d'autres choses de l'Europe, Julia Feinberg & Herb Keinon (JP) - "les Européens ne mettent en avant que certaines parties des discours d'Obama, et ignorent les autres".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257328615&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Israël veut entendre l'Europe saluer d'autres aspects des récents commentaires du président américain Barack Obama sur le processus diplomatique israélo-palestinien. Pas seulement la partie appelant à des négociations basées sur un retour aux "frontières" de 1967, avec des échanges de terre, selon des diplomates. L'Union européenne, en tant que telle, et les Etats la représentant, ont salué les éléments sur les "frontières" de 1967, lors du discours d'Obama au département d'Etat la semaine dernière, mais sans les précisions qu'il a ajoutées lors de celui de l'AIPAC (Comité pour les Affaires publiques Amérique Israël). Ils n'ont pas soutenu aussi favorablement les autres éléments de ses discours, comme l'appel ferme du président envers les Palestiniens de ne pas chercher à déclarer leur Etat devant l'ONU. Ou encore que le récent accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas constituait un "obstacle énorme pour la paix". [...] Le problème, selon un responsable diplomatique, est que les Européens ne mettent en avant que certaines parties des discours d'Obama, et ignorent les autres.
    Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré lors du G8 qui se tient actuellement à Deauville, que son pays considère que la réconciliation entre le Hamas et le Fatah est un bon signe pour la paix et pour le Proche-Orient. Depuis des années, on dit que la paix ne peut pas être conclue avec les Palestiniens parce que ce n'est pas un peuple uni, a indiqué Sarkozy, ajoutant que maintenant ce n'était plus le cas. [...] Le président français a cependant indiqué que la paix n'est pas possible si le Hamas ne reconnaît pas Israël. Dans le même temps, il a déclaré qu'Israël devait comprendre que la paix était nécessaire pour la région."

- G8 leaders omit mention of 1967 borders in Middle East statement (Reuters) - les Canadiens, seuls mais avec succès, se sont opposés à cette nouvelle pression internationale contre Israël.
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/g8-leaders-omit-mention-of-1967-borders-in-middle-east-statement-1.364459
   "Group of Eight leaders had to soften a statement urging Israel and the Palestinians to return to negotiations because Canada objected to a specific mention of 1967 borders, diplomats said on Friday. Canada's right-leaning Conservative government has adopted a staunchly pro-Israel position in international negotiations since coming to power in 2006, with Prime Minister Stephen Harper saying Canada will back Israel whatever the cost.
    Diplomats involved in Middle East discussions at the G8 summit said Canada had insisted that no mention of Israel's pre-1967 borders be made in the leaders' final communique, even though most of the other leaders wanted a mention. "The Canadians were really very adamant, even though Obama expressly referred to 1967 borders in his speech last week," one European diplomat said. [...]
    Canada's strong backing for Israel was cited by diplomats last year as one reason why Canada failed to win a rotating two-year seat on the United Nations Security Council. Harper has made is position on Israel very clear, saying last year: "When Israel, the only country in the world whose very existence is under attack, is consistently and conspicuously singled out for condemnation, I believe we are morally obligated to take a stand"."

- Le G8 promet 40 milliards de dollars pour le printemps arabe (AFP)
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-g8-promet-40-milliards-de-dollars-pour-le-printemps-arabe_997319.html#xtor=AL-447
   "La Tunisie et l'Egypte ont reçu vendredi, au G8 de Deauville, la promesse d'une aide économique de 40 milliards de dollars, pour soutenir le printemps arabe. Les Premiers ministres de Tunisie, Béji Caïd Essebsi, et d'Egypte, Essam Charaf étaient présents lors de cette séance rassemblant les 8 puissances mondiales. Détaillant ce paquet, le président français a indiqué que "20 milliards" proviendraient des banques de développement (hors Fonds monétaire international) d'ici 2013, plus "une dizaine de milliards de dollars d'engagements bilateraux" et "une dizaine de milliards des pays du Golfe" comme l'Arabie saoudite, le Qatar ou le Koweït dans un fonds financier spécialement dédié. [...]"


France

- Juppé dépêché pour relancer le processus israélo-palestinien, Yves Clarisse (Reuters) - Paris s'oppose clairement à Obama sur la leçon à tirer du rapprochement Abbas/Hamas : "La France considère que l'amorce d'une réconciliation interpalestinienne est une bonne nouvelle".
http://fr.news.yahoo.com/jupp%C3%A9-d%C3%A9p%C3%AAch%C3%A9-pour-relancer-le-processus-isra%C3%A9lo-palestinien-182459409.html
   "La France a accueilli comme une bonne nouvelle l'amorce du rapprochement interpalestinien et va dépêcher son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé dans la région pour tenter de relancer le processus de paix avec Israël. "La France considère que l'amorce d'une réconciliation interpalestinienne est une bonne nouvelle", a dit Nicolas Sarkozy à propos de l'accord conclu entre le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et ses rivaux islamistes du Hamas en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.
    "Il y a contradiction à dire pendant des années que la paix n'était pas possible parce que les Palestiniens étaient divisés et maintenant qu'ils essayent de se rapprocher, dire qu'on ne discute pas avec eux parce qu'ils se rapprochent", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse au sommet du G8 à Deauville. Il critiquait implicitement la position d'Israël, qui écarte toute idée de discussion avec un gouvernement palestinien soutenu par le Hamas.
    Le président français a annoncé le départ d'Alain Juppé la semaine prochaine pour le Proche-Orient "muni d'un message de ma part (...) pour dire aux Palestiniens comme aux Israéliens que la paix a trop attendu, que la paix est à portée de main". Il leur dira "que les paramètres de la paix sont parfaitement connus et que le temps ne travaille pas pour les hommes de paix, il travaille pour les terroristes et les extrémistes", a ajouté Nicolas Sarkozy. La France espère réunir avant la fin juin une conférence des bailleurs de fonds des Palestiniens qui, selon elle, devra avoir aussi un volet politique."

- Extraits de "Marine Le Pen" de Caroline Fourest et Fiammetta Venner (Le Monde Magazine) - "son entourage compte tout de même de drôles de personnages".
   "[...] Si Marine Le Pen s'est démarquée des positions de son père concernant la Shoah, Jean-Marie Le Pen est toujours président d'honneur du FN. Quant à Bruno Gollnisch, l'une de ses figures clés, il a toujours soutenu les thèses négationnistes dans son université de Lyon-III. En 2011, il a même signé une pétition pour qu'on abroge la loi Gayssot et qu'on libère le négationniste Vincent Reynouard, condamné à un an de prison ferme pour contestation de crime contre l'humanité. (...) Comparé à lui, c'est vrai, Marine Le Pen est loin d'être aussi caricaturale. Mais son entourage compte tout de même de drôles de personnages. A commencer par Frédéric Chatillon, l'ami et l'ex-mari de Marie d'Herbais, l'une des attachées de presse du FN. Lorsqu'il présidait le GUD, son slogan préféré était : "Que crèvent les marxistes, les juifs capitalistes, au son des hauts tambours des lansquenets". Avec Marine Le Pen, ils peuvent se disputer, mais ils travaillent ensemble à la mise en forme de la propagande du FN. Comme l'affiche de la "beurette" de 2007 ou les plaquettes de sa campagne pour les primaires. (...)
    Chatillon n'est pas le seul proche de Marine Le Pen à nager en eaux troubles. L'un de ses tout proches conseillers, celui avec qui Marine Le Pen a contribué au discours de Valmy, Philippe Peninque, vient de la même mouvance. Quand il était au GUD, il a rédigé un mémoire pour rendre hommage à ceux qui dont de "La Politique à coups de poing". Il fait partie des membres fondateurs d'Egalité et réconciliation, l'organisation pro-islamiste d'Alain Soral. Ce qui se marie fort mal avec les positions actuelles de la présidente [sur la défense de la laïcité]. Il fait d'ailleurs son possible pour rester discret...
    Mais Marine Le Pen compte dans ses rangs une autre figure d'Egalité et réconciliation, moins influent auprès d'elle, mais plus visiblement proche de l'Iran : Christian Bouchet. C'est l'un des poids lourds du courant nationaliste révolutionnaire, dont il anime le site Internet de ralliement : VoxNR. Tout en soutenant la candidature de Marine Le Pen à la primaire du Front, il entretient des liens avec de nombreuses formations néo-fascistes à l'étranger et vomit dès qu'il peut la tendance pro-sioniste du mouvement identitaire, qu'il qualifie de "sionardo-identitaire". Il vient de la branche des nationaux-révolutionnaires qui a plutôt choisi les Arabes et les musulmans contre les juifs. Pour lui, "il n'y a pas de péril musulman, c'est une idée des Américains". En revanche, l'élection d'Ahmadinejad [le 3 juin 2005] résonne comme la victoire "des mal-pensants et celle des résistants". (...)
    Marine Le Pen sera interpellée à son sujet lors de son passage sur la radio israélienne 90 FM, mais dit à peine le connaître : "Bouchet n'est en aucun cas un des mes plus proches collaborateurs. C'est un secrétaire départemental adjoint d'un des cent départements français, que j'ai rencontré deux fois dans ma vie. Je sais très bien qu'il existe une tendance au FN à se coaliser avec tous les réprouvés de la planète. Il suffit que quelqu'un soit réprouvé pour qu'on lui trouve des qualités. Je ne fonctionne pas comme ça." La prise de distance ne va pas jusqu'à vouloir exclure Christian Bouchet du FN, même quand on lui rappelle que Bouchet est fan d'Ahmadinejad. "Je ne sais pas dans quel cadre il a fait cette déclaration, en tout cas pas dans le cadre du FN. Et s'il le faisait dans le cadre du FN, il dépasserait largement le mandat, qui n'est pas non plus extraordinaire, mais qui lui a été confié. J'en ai soupé que le FN soit victime d'une caricature." Visiblement, l'argumentaire a été préparé. Sans aucun doute, Marine Le Pen souffre de traîner certaines "caricatures".
    Difficile pourtant de croire qu'elle connaît à peine Christian Bouchet... Il est non seulement secrétaire départemental, mais candidat aux cantonales, tout comme son fils et sa compagne, Oriane Borja, élue au comité central du FN. Son fils, Gauthier Bouchet, gère la page Facebook officielle de Marine Le Pen. Membre du Front national de la jeunesse depuis 2007, il est chargé de la communication sur Internet et des réseaux sociaux au niveau national. Sur Facebook, il encourage volontiers son ami David Rachline, le chef de file des jeunes marinistes, lui aussi ancien national-révolutionnaire. Avec son père, il se rend souvent en Iran, pour de longs séjours à la recherche des racines de l'aryanisme. Comme en août 2009 où Bouchet, père et fils, ont été reçus en tant que membres du FN par des officiels du régime. Admirateur de Khomeiny, Christian Bouchet s'est fait photographier devant la maison de l'imam. Dernière précision, c'est un intime de Louis Alliot, le compagnon actuel de Marine Le Pen... qui pencherait plutôt pour Israël et la priorité au combat contre l'"islamisation". [...]"

- Le soutien trop timoré aux démocraties arabes (Le Monde éditorial) - Voici donc le jugement officiel du Monde sur le discours de Nétanyahou : "après le discours du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, devant un Congrès américain acquis à sa cause, on ne voit guère qui pourrait encore négocier quoi". Donc apparemment Nétanyahou a dit des choses absolument contraires à la paix. On ne saura pas quoi, mais on peut supposer que le simple fait que les Palestiniens l'aient rejeté doit suffire au "journal de référence" pour condamner Israël. En effet, comment diable les Palestiniens pourraient-ils avoir tort ?
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/05/26/le-soutien-trop-timore-aux-democraties-arabes_1527620_3232.html
   "[...] ce n'est pas le dossier israélo-palestinien qui fournira d'autres raisons d'espérer dans cette région du monde. Là encore, les divisions sont patentes parmi les Etats rassemblés à Deauville, entre ceux qui, de guerre lasse, sont prêts à reconnaître symboliquement un Etat palestinien en septembre, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, et ceux qui entendent s'y opposer au motif que seules des négociations peuvent permettre cette naissance trop longtemps retardée. A vrai dire, après le discours du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, devant un Congrès américain acquis à sa cause, on ne voit guère qui pourrait encore négocier quoi."

- L'Egypte rouvre sa frontière avec Gaza (20 minutes) - Le biais anti-israélien continue d'atteindre les sommets de l'absurde. L'article proclame ici que l'ouverture de Rafah par l'Egypte met fin à "cinq ans de blocus israélien". A croire donc que c'était Jérusalem qui tenait hermétiquement fermée la frontière égyptienne... (Le passage de Rafah était bien plus strictement fermé que le passage de Kerem Shalom, qui laisse transiter personnes et marchandises.)
http://www.20minutes.fr/article/731518/egypte-rouvre-frontiere-gaza
   "Après cinq ans de blocus israélien, les Palestiniens de la bande de Gaza vont voir s'ouvrir demain l'une de leurs frontières. L'Egypte a en effet décidé de rouvrir, dès samedi et « sur une base quotidienne » (de 9 heures à 17 heures) son point de passage de Rafah. [...]"

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr - "Il est grand temps que l'on écoute les victimes de la création d'Israël".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/05/25/m-netanyahou-multiplie-les-conditions-pour-la-creation-d-un-etat-palestinien_1527053_3218.html
- Juan Manuel CUESTA (05h03)
   "[...] Depuis des années tout est fait pour humilier les Palestiniens afin de les pousser dans les bras du Hamas et justifier l’intransigeance alors qu’on sait bien que de toute manière il n’y a plus rien à négocier si ce n’est un Etat croupion constitué de bantoustans. C’est du pur cynisme. [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/05/26/des-figures-de-la-gauche-israelienne-pressent-l-europe-de-reconnaitre-l-etat-de-palestine_1527998_3218.html
- Gérard AUSSEIL (26/05/11 20h58)
   "[...] l'Europe est un continent sous tutelle. Les dirigeants européens reconnaitront l'Etat palestinien quand ils auront le feu vert des USA ou plutôt quand ils découvriront dans les médias que le fait est accompli. En France il faudra aussi la bénédiction du CRIF (plus sioniste que le CRIF, tu meurs!)"
- André Daïc Parienty (26/05/11 21h05)
   "Il y a toujours un petit espoir, une petite flamme qui empêche de dire "Delanda Israël"... Mais comment aider les partisans Israéliens et palestiniens de la Paix avant qu'il ne soit trop tard, pour Israël surtout ?"
- kibezki (06h48)
   "Merci à la gauche Israélienne de représenter la tradition hébraïque et l'intelligence juive que nous aimons. Pas la junte militaire au pouvoir que nous abhorrons"
- diedey (19h38)
   "[...] A washington, le sénat ovationne le chef d’un état qui admet avoir sournoisement expulsé 140000 palestiniens de Cisjordanie, c'est-à-dire… de chez eux. Des juifs américains hurlent leur désaccord devant Netanyahou. En Israël, d’autres juifs, s’opposent à la colonisation parfois au péril de leur vie. Mais en Europe et en France en particulier, l’information ne franchi le mur de plomb qui recouvre ce genre de vérités."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/05/26/israel-condamne-l-ouverture-par-l-egypte-du-point-de-passage-de-rafah_1527567_3218.html
- bf (18h00)
   "Israël critique, Israël pose des conditions inacceptables avant de commencer à discuter de la paix.... Il est grand temps que l'on écoute les victimes de la création d'Israël [...]"


"Processus de paix"

- Maliki : le "mauvais" discours de Netanyahou va aider les Palestiniens à obtenir davantage de soutiens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Maliki-le-mauvais-discours-de-Netanyahou-va-aider-les-Palestiniens-a-obtenir-dav_314708.html
   "Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a déclaré vendredi que l'Autorité palestinienne prévoyait d'"utiliser le mauvais discours de Netanyahou devant le Congrès américain" pour convaincre davantage de pays de soutenir la reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU."

- Mitchell: 'Obama trying to head off trainwreck at UN in September' (Haaretz) - Le résultat des manoeuvres palestiniennes unilatérales à l'ONU selon George Mitchell : "very harmful for Israel, for the United States, and not good for the peace process."
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/obama-trying-to-head-off-trainwreck-at-un-in-september-1.364474
   "Outgoing U.S. Mideast envoy George Mitchell told Charlie Rose in a PBS interview on Thursday that U.S. President Barack Obama is trying to head off a "train wreck" at the United Nations this September, when the Palestinians plan on bringing the issue of an independent state to the General Assembly. "The United Nations does not have the authority to recognize states," Mitchell said. Recognition of a state, especially if passed by an overwhelming margin at the UN, would be "very harmful for Israel, for the United States, and not good for the peace process."
    The United States has consistently expressed the opinion that bringing the issue of a Palestinian state to the UN is harmful to the peace process with Israel. Despite this, several countries, have already granted recognition to an independent Palestinian state of their own accord. In a recent meet with Palestinian President Mahmoud Abbas, German Chancellor Angela Merkel warned against unilateral recognition of a Palestinian state, saying "We do not think that unilateral steps are helpful."
    The way the Middle East conflict is going to end, Mitchell said is "by an agreement in which the United States plays an active and substantive role but an agreement that will be owned by, be the property of, and be the result of negotiation by Israelis and Palestinians." [...]"

- White House: Jewish “refugees” right of return should be “on the table”, Josh Rogin (Blog Foreign Policy)
http://thecable.foreignpolicy.com/posts/2011/05/24/white_house_jewish_refugees_right_of_return_should_be_on_the_table
   "The right of Jews to return to the Arab and predominantly Muslim countries they fled from or were kicked out of over several decades could be "on the table" as part of the Middle East peace negotiations, according to a senior White House official. Ben Rhodes, the deputy national security advisor for communications and President Barack Obama's chief speechwriter on foreign policy, talked about what's known as the "Jewish right of return" during an off-the-record conference call with Jewish community leaders on May 20, only one day after Obama's major speech on the Middle East. A recording of the call was provided to The Cable.
    In response to a question asking why there is a great deal of focus on the Palestinian refugee issue but almost no focus on the Jews who departed Arab lands, Rhodes declared that the Israelis and Palestinians should negotiate on the Jewish right of return to Arab and Muslim countries and that the United States could play in role in mediating that issue. Here's the full exchange:
   "While Palestinian refugees have concerns that are understandable and need to be dealt with in the peace process, there was no reference in the president's speech to the approximately one million Jewish refugees that emerged from the same Middle East conflict. I'm talking about Jews from Arab and Muslim countries who were forced out of their homelands where they had lived for centuries," said B'nai B'rith International Director of Legislative Affairs Eric Fusfield. "The international community has never acknowledged their rights and their grievances," Fusfield continued, "[C]an the U.S., as the peace process move forward, play a role in advancing the rights and concerns of these Jewish refugee groups and help ensure that as refugee issues are dealt with... that the focus will not just be on one refugee group but on all refugee groups emerging from the same conflict?"
   Rhodes responded: "Certainly the U.S., in our role, is attuned to all the concerns on both sides to include interests among Israel and others in Jewish refugees, so it is something that would come up in the context of negotiations. And certainly, we believe that ultimately the parties themselves should negotiate this. We can introduce ideas, we can introduce parameters for potential negotiation." "We believe those types of issues that you alluded to could certainly be a part of that discussion and put on the table and it's something that we would obviously be involved in."
    The issue of refugees can be a confusing one. GOP Presidential candidate Herman Cain said on May 21 that the Palestinian refugees' right of return was "something that should be negotiated." Cain later admitted that he didn't fully understand the issue. [...] Noah Pollak, the executive director of the Emergency Committee for Israel, said that the Jewish right of return is actually not an issue that's part of the peace negotiations, largely due to the fact that a) there are no Jewish refugees, and b) they don't have any desire to claim lands in Arab states. "I would like to congratulate the administration for even-handedness, but in fact there are no Jewish refugees today. That's because the Jews who were expelled from Arab countries have been citizens of Israel for decades, where they live in freedom and prosperity," he said."

- Diplomacy: Netanyahu and ‘The Book of Why’, Herb Keinon (JP) - "when reviewing the major events of Netanyahu’s 2011 Washington trip, it’s instructive to ask one simple question: Why?"
http://www.jpost.com/Features/FrontLines/Article.aspx?id=222437
   "When Prime Minister Binyamin Netanyahu fired off an unprecedentedly sharp response to US President Barack Obama’s Middle East speech last Thursday night just two hours before boarding a plane to meet the president, it was clear this prime minister’s five-day trip to the American capital was going to be unlike any other.
    And, indeed, it was. From the pre-boarding surprises that included Obama’s reference to a return to the 1967 borders and Netanyahu’s angry reaction, to the astonishing media session after their meeting in which Netanyahu essentially told Obama he was wrong; to Obama’s clarifications at AIPAC and his dig that Netanyahu was misrepresenting what he said; to the overwhelmingly warm reception Netanyahu received in Congress – this trip was exceptional.
    And yet it remains full of questions. In the world of diplomacy, things don’t generally just happen. They are thought out, considered, weighed. And they have reasons. As such – when reviewing the major events of Netanyahu’s 2011 Washington trip – it’s instructive to ask one simple question: Why?
    - Why did Obama surprise Netanyahu with a speech that clearly stated the 1967 lines as the negotiation baseline?
    Of all the “why” questions, this is perhaps the most difficult to answer, especially since sources close to the prime minister had been saying for days prior to the trip that there was close coordination between the White House and the Prime Minister’s Office regarding the substance of both Obama’s speech and Netanyahu’s address to Congress. In the final analysis, there wasn’t. Close coordination would have prevented the unpleasant surprises.
    Yet Obama’s speech was full of them: In addition to the 1967 reference, there was also a failure to rule out talks with a PA government that includes Hamas, and an unwillingness to lay down a clear marker on the refugee issue and say – as George W. Bush once did – that the descendants of 1948 Palestinian refugees would return to a Palestinian state, not to Israel.
    One reason proffered for the surprise was a White House fear that if the information were shared with the Prime Minister’s Office a number of days, not hours, before the speech’s delivery, then it would have been leaked, triggering a chain of events that would have altered the content of the speech – content that Obama believes in.
    According to one senior diplomatic source, the White House views the Israeli-Palestinian conflict through the following prism: Palestinian Authority President Mahmoud Abbas has the will to make peace, but not the power; Netanyahu has the power, but not the will. The presidential tactics, therefore, are informed by that overall assumption. How to give Abbas the power, and Netanyahu the will.
    Well, one way to give Abbas the power is not to undercut him in the eyes of his public – which an unequivocal “no” to the refugee issue would have done. Another way is not to completely rule out Hamas, especially when the Hamas-Fatah reconciliation is so popular on the Palestinian street. A third way to give Abbas power is to raise his stature among his people – something that is done by adopting a position he has put forward for months: a return to the 1967 lines, with mutually agreed swaps, as the basis for negotiations.
    And how, if you are Obama, do you give Netanyahu the will to make peace? Show him where the US stands; box him into a corner, force his hand. Which is what Obama did. The time to procrastinate is over, Obama seemingly said Thursday night: “I want to see action now” – and then he laid out in what direction he wanted to see the action. This, he thought, would inject some will into a Netanyahu he viewed as recalcitrant.
    Since taking office in January 2009, Obama’s policies on Israel seem infused by the assumption – long popular among some Israeli pundits and opposition leaders – that the Israeli public would never tolerate a direct confrontation with a US president, and if it came to that, the public would rally around the president, rather than their prime minister, so as not to risk the vital US-Israel relationship. With that as an assumption, the president had no problem surprising Netanyahu – almost daring the prime minister to take him on. Obama apparently thought, mistakenly, that if Netanyahu did pick a fight, he would lose politically in Israel.
    - Why did Netanyahu choose to pick a fight with Obama, issuing an extremely tough response to the president’s Mideast speech?
    The speech Obama delivered Thursday night was complex. It is probably fair to state that for most people watching on television or listening on the radio, it did not seem that egregious. The casual listener heard Obama come out against the delegitimization of Israel and the planned PA end-around run to the UN in September seeking recognition; restate his commitment to the country’s security; and acknowledge that the Fatah-Hamas agreement raised “profound and legitimate” questions for Israel.
    Sure, the casual listeners also heard the reference to the 1967 lines, with mutual agreed swaps, and that Jerusalem and the refugee issue must be deferred down the line. But, many probably thought, that has all been said many times before. Indeed, one could – after hearing and reading that speech – choose to emphasize either the good or the bad, to find the cup half full or half empty. Netanyahu took a calculated decision to focus on the half-empty part of the cup.
    Why? First of all, because he was genuinely angered, as was apparent in a furious phone call he had with US Secretary of State Hillary Clinton after he was informed of what would be placed in the speech. Netanyahu felt ambushed, as he felt during his first visit to the White House in May 2009 when the president sprung on him – unannounced – a demand for a complete settlement freeze.
    Second, Netanyahu saw an opportunity to rally political support. As one of his aides put it on the plane to Washington early Friday morning, soon after Netanyahu’s sharp retort, “If I had to give the response a headline, I’d say the prime minister restored national pride.”
    Netanyahu went to the US wanting to stand up to the president – feeling that following the pictures last Sunday of hundreds of Palestinians rushing the country’s northern borders, there would be huge public backing for saying clearly to the president that Israel could not return to the 1967 lines or tolerate any wishy-washy language on Hamas or the refugee issue.
    Obama, the aide said, simply does not understand the Israeli psyche, and his failure to address the refugees – saying this would be dealt with later – just a few days after refugees rushed the Israeli borders, showed the degree to which he is tone deaf to the Israeli public. Netanyahu, on the other hand, understands the public very well, and crafted his comments to align with the vulnerability much of the country feels. Indeed, a Haaretz poll Thursday showed that Netanyahu’s popularity skyrocketed as a result of the Washington trip.
    - Why, after issuing this response, did Netanyahu feel the need to cross swords with Obama when they issued joint statements after their Friday meeting?
    According to Israeli sources, the Friday meeting was divided into two parts. The first part was a one-on-one meeting of about 90 minutes, followed by the public statements. The second part was an additional 30- minute talk, followed by a walk on the White House lawn.
    According to one version of events, when Obama failed to clarify to the degree Netanyahu thought necessary what he meant about the 1967 lines, Hamas and the refugees, Netanyahu decided to challenge him publicly – saying that his call the night before about a return the 1967 lines would not happen, and reiterating that a return of refugee descendants or talks with Hamas was also nowhere in the cards.
    Yet even before that meeting, Netanyahu had made clear during private conversations that his statement following his meeting with the president would be very important – an indication even before the meeting that he was going to publicly challenge Obama over his speech. And indeed, it was extraordinary watching him do so even as Obama was hosting and sitting next to him.
    The statement, together with the meeting, had an obvious impact, as Obama then felt compelled to clarify what he meant during his AIPAC speech – clarifications that brought his positions more in line with those of Israel.
    - Why did Obama decide to speak before AIPAC, and why did he say what he said?
    Obama’s decision to speak at AIPAC three days after delivering a major Middle East address echoed his decision in 2009 to go to Buchenwald after delivering his landmark address to the Arab world in Cairo. A pattern is emerging: Deliver a speech to the world that is difficult to Israeli ears in one forum, and follow up with a speech geared toward American Jews in another, seemingly designed to reduce the fallout. While Obama’s visit to Buchenwald in 2009 resonated with American Jews who were touched by the symbolism of an American president visiting the concentration camp, it did not strike any chord with Israelis. Likewise, in his AIPAC speech, Obama seemed to be trying to pave over, for American Jews, the pot-holes he had created in his Mideast speech.
    And of course, a speech to AIPAC makes good political sense. Obama can tell his critics on the Left that he had the “courage” to stand before 10,000 passionate Israel supporters and speak forthrightly about what was needed to forge Middle East peace. But at the same time, he can tell Jewish critics of his Israel policies that he went to AIPAC and explained fully what he meant. To the world, he didn’t call Hamas a terrorist organization; to the Jews, he did. To the world, he didn’t say that settlement blocs would remain inside Israel; to the Jews, he hinted that they would. To the world, he didn’t rule out once and for all any Palestinian refugee return; to the Jews, he stepped closer in that direction.
    Obama, for all his bluster during the speech about not taking the easy path and avoiding controversy, knows that he is going to need Jewish support in the next elections: both financial support and the votes. He also knows that with his Israel policy, he risks losing a few percentage points of the 78% of the Jewish vote he garnered in 2008, and that those percentage points, in key battleground states like Florida and Ohio, could be critical in a close presidential race. Or, as Ari Fleischer, former spokesman to president George Bush, said at a panel at the AIPAC conference, if Obama wins over the Jews 4:1, as he did last time, he wins the next election; if he only takes the Jews 3:1, he’s in trouble. Obama went to AIPAC and made his policy clarifications with those considerations obviously in mind.
    - Why was Netanyahu’s speech to Congress important, especially since he did not chart any radically new course?
    While Netanyahu’s speech Tuesday did not detail a new Israeli program, it did set down basic markers that are not irrelevant. Or, as Netanyahu himself said in private conversations, what he was trying to do was pound some policy stakes into the ground that would not be moved by the swirling winds in the region. And those stakes are: No return to 1967, no refugees, no Hamas, and the absolute necessity of the Palestinians recognizing Israel as the nation-state of the Jewish people.
    Yet there were some other elements of the speech that deserve notice. The first is that Netanyahu signaled flexibility – that he said he was willing to be “generous” if the Palestinians uttered six key words: “We will accept a Jewish state.”
    Second, it is important to notice that Netanyahu never speaks of dismantling, destroying or uprooting settlements. Instead, as he said to Congress, “in any real peace agreement, in any peace agreement that ends the conflict, some settlements will end up beyond Israel’s borders.” Close aides to Netanyahu have said in the past that if a million Arabs live in Israel, there is no reason in the world why a Palestinian state must be cleansed of all Jews.
    Third, when talking about a future Palestinian state – saying that Israel will be generous about the size but firm on where the border is put so the lines are defensible – Netanyahu never used the word “contiguity.” This was not an oversight, and it is not clear how exactly he envisions a link between the West Bank and Gaza.
    And fourth, he indicated – for the first time publicly – some wiggle room on Jerusalem, saying that while it “must remain the united capital of Israel,” he also believed that “with creativity and with goodwill a solution can be found.”
    Although these points are significant, they don’t give the speech its importance. That comes from the reception the address received. That Israel’s prime minister received a rock-star ovation from both sides of the aisle of both houses of Congress sends an important message of support to both friend and foe alike.
    Netanyahu knows this, and he knew it before walking into the House chamber. He knew the symbolic value of a speech by a foreign leader to a joint meeting of Congress, something that only happens about four times a year. He knew that he had the rhetorical abilities to get the congressmen on their feet repeatedly. He knew that the speech, and its reception, would fill many of his countrymen – and Jews around the world – with pride, and would boost his popularity at home. And even if he knew Obama was probably not applauding either the content of the speech, or the fact that he went to Congress to deliver it, he gambled that in the long run, both he and the country would gain more by – in his mind – “speaking truth to power”."

- Bi Bi Pro American (Vidéo 1mn24) - Un clip musical amusant sur le discours de Nétanyahou.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_5lsbp7YmHI


Israël

- Tsahal : première femme major-général, Yaakov Katz (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257328512&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le brigadier général Orna Barbivaï, chef adjointe du Conseil d'administration des Ressources humaines de l'armée, entrera dans l'histoire dans quelques semaines en devenant la première femme major-général de Tsahal. Agée de 49 ans et mère de trois enfants, elle remplacera l'actuel directeur du Conseil d'admnistration, le major-général Avi Zamir, qui prend sa retraite. Le chef d'état-Major, le lieutenant général Benny Gantz a proposé sa nomination, qui a ensuite été approuvée par le ministre de la Défense Ehoud Barak. [...]"

- Arrivée d'Arabes israéliens en Turquie pour marquer le premier anniversaire du raid lancé contre la flottille (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Arrivee-d-Arabes-israeliens-en-Turquie-pour-marquer-le-premier-anniversaire-du-r_314695.html
   "Des leaders arabes israéliens sont arrivés vendredi en Turquie pour marquer le premier anniversaire du raid lancé contre la flottille internationale à Gaza."


Gaza & Hamas

- L'Egypte a expliqué à Israël sa décision d'ouvrir le point de passage de Rafah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-a-explique-a-Israel-sa-decision-d-ouvrir-le-point-de-passage-de-Rafah_314681.html
   "Selon la radio israélienne, Le Caire a expliqué à Israël que le point de passage de Rafah, qui sera ouvert de manière permanente à partir de samedi, ne servira pas à tranférer de la marchandise vers Gaza et que des restrictions seront bien imposées."
- Washington : L'Egypte est capable d'assurer la sécurité au point de passage de Rafah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-est-capable-d-assurer-la-securite-au-point-de-passage-de-Rafah-Etats-Un_314685.html
   "Les Etats-Unis se sont dits confiants hier concernant l'ouverture permanente du point de passage de Rafah, en soutenant que l'Egypte était capable d'en assurer la sécurité. Le porte-parole du département d'Etat américain, Mark Toner, a affirmé que les Egyptiens avaient notamment conscience de la nécessité d'empêcher tout trafic d'armes vers Gaza."


Judée-Samarie

- De nombreuses manifestations contre la barrière de sécurité en Judée Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_De-nombreuses-manifestations-contre-la-barriere-de-securite-en-Judee-Samarie_314709.html
   "Des activistes de gauche manifestent ce vendredi à Bilin, Naalin et Nabi Saleh, en Judée Samarie. Certains protestataires ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en tentant de disperser les rassemblements."

- La valeur des implantations juives en Judée Samarie estimées à 18,8 milliards de dollars (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-valeur-des-implantations-juives-en-Judee-Samarie-estimees-a-18-8-milliards-de_314714.html
   "Selon une étude réalisée par le Centre Macro pour l'économie politique, la valeur des implantations juives situées en Judée Samarie se chiffrerait à 18,8 milliards de dollars, rapporte le journal Yedioth Ahronoth ce vendredi."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Liban : Six Casques bleus italiens blessés dont 2 grièvement dans un attentat (AFP) - "Le dernier attentat contre la Finul remonte à janvier 2008".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00347690-liban-six-casques-bleus-italiens-blesses-dont-2-grievement-dans-un-attentat-169700.php
   "Six Casques bleus italiens ont été blessés, dont deux grièvement, vendredi dans un attentat à la bombe au Liban sud, condamné par les autorités libanaises et italiennes, ainsi que par l'ONU. "Six soldats italiens ont été blessés, dont deux grièvement, dans l'attentat", a déclaré le ministre italien de la Défense d'Italie Ignazio La Russa, précisant que l'un d'entre eux "risque de perdre un oeil, tandis que l'autre est blessé à la carotide et a déjà été opéré". "L'attentat a touché des éléments du Commandement logistique de notre contingent, dans une zone normalement tranquille, qui se trouve hors de la zone des opérations", a-t-il ajouté devant des journalistes à Milan. [...]
    L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, a été condamné par les autorités libanaises, italiennes et l'ONU. "Cet acte criminel vise à nuire à la stabilité et à la sécurité dans le pays", a indiqué le président Michel Sleimane dans un communiqué à Beyrouth. Le Premier ministre sortant Saad Hariri a parlé d'un "acte terroriste qui vise non seulement les pays amis qui défendent la souveraineté du Liban mais le pays lui-même", mettant en garde contre "les tentatives de transformer de nouveau le Liban en zone de guerre". [...]
    Le dernier attentat contre la Finul remonte à janvier 2008 quand deux militaires du contingent irlandais ont été blessés dans l'explosion d'une bombe près de Beyrouth. La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Sa mission a été prolongée après la guerre de 2006 opposant l'Etat hébreu et les militants libanais chiites du Hezbollah. [...] Actuellement sous le commandement de l'Espagne, elle a été la cible depuis 2006 de plusieurs attentats, le plus meurtrier ayant fait six morts parmi les Casques bleus, trois Colombiens et trois Espagnols, en juin 2007. La Finul a perdu depuis sa création 260 hommes, dont 250 soldats."

- Nouvelles manifestations réprimées en Syrie, Khaled Yacoub Oweis (Reuters) - "des manifestants ont brûlé des photographies du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah".
http://fr.news.yahoo.com/nouvelles-manifestations-r%C3%A9prim%C3%A9es-en-syrie-114047658.html
   "Les forces de sécurité syriennes ont ouvert le feu vendredi sur deux manifestations antigouvernementales dans la province de Deïr al Zor, dans l'est du pays, ont rapporté des témoins et des militants des droits de l'homme. Depuis plusieurs semaines, l'opposition au président Bachar al Assad organise des rassemblements à travers le pays chaque vendredi, jour de la grande prière hebdomadaire.
    Dans la ville d'Albou Kamal, à la frontière irakienne, des manifestants ont brûlé des photographies du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, qui a prononcé cette semaine à Beyrouth un discours favorable au président Assad. Près de la frontière libanaise, à Zabadani, cinq manifestants ont par ailleurs été blessés par les tirs des forces de l'ordre, a déclaré un habitant de la ville. Des tirs ont également retenti à Homs, dans le centre du pays, où des milliers de personnes se sont rassemblées."
- Les forces syriennes tireraient à balles réelles à Deraa, Suleiman al Khalidi (Reuters) - "Des manifestations ont lieu quotidiennement le soir, désormais".
http://fr.news.yahoo.com/les-forces-syriennes-tireraient-%C3%A0-balles-r%C3%A9elles-%C3%A0-195127332.html
   "Les forces de sécurité syriennes ont tiré à balles réelles jeudi soir sur des centaines de manifestants qui s'étaient rassemblés dans les rues de Deraa, dans le sud du pays, pour réclamer le départ du président Bachar Al-Assad, ont rapporté deux témoins. Des manifestations ont lieu quotidiennement le soir, désormais, à Deraa et dans d'autres villes du pays, pour mieux échapper, à la faveur de l'obscurité, à l'important dispositif de sécurité qui s'est mis en place ces dernières semaines pour étouffer le mouvement de contestation. Le mouvement de contestation a vu le jour en Syrie à Deraa à la mi-mars. Depuis lors, des chars sont intervenus dans cette ville proche de la frontière jordanienne pour mater les manifestants."


Egypte

- Un parti nazi aux élections égyptiennes ? (Slate.fr)
http://www.slate.fr/lien/38713/parti-nazi-elections-egyptiennes
   "Les prochaines élections égyptiennes sont annoncées pour septembre 2011. Or, le quotidien Al Masry Al Youm révèle qu'un groupe d’Egyptien sort de l'ombre et tente de créer un parti nazi avec «un cadre contemporain de référence». Ce parti donnerait tous les pouvoirs à un président qui sera bientôt selectionné. Ce parti aurait pour but de «mieux représenter l’opinion publique», explique Emad Abdel Sattar, un des membres fondateurs [article en arabe]. Selon lui, ce parti existait déjà secrètement sous le régime de Moubarak mais peut maintenant s'exprimer au grand jour. Le parti aurait déjà le soutien de personnalités politiques connues en Egypte, ajoute-t-il [article en arabe].
    Selon Al Masry Al Youm, deux pages Facebook ont été créées sous les titres «le parti nazi égyptien» et «le retour des hommes du parti nazi égyptien» (mais nous n’avons pas trouvé ces pages sur Facebook [Elder of Ziyon a trouvé certaines de ces pages]).  Emad Abdel Sattar, explique aussi que les membres sont en étonnante augmentation. Les gens viendraient sur les groupes Facebook pour avoir des détails sur l’adhésion à ce parti."

- Des milliers d'Egyptiens se rassemblent place Tahrir, Yasmine Saleh & Sami Aboudi (Reuters) - "L'absence des "frères" a provoqué la colère de certains protestataires".
http://fr.news.yahoo.com/des-milliers-degyptiens-se-rassemblent-place-tahrir-154428137.html
   "Des milliers d'Egyptiens se sont rassemblés vendredi sur la place Tahrir au Caire pour "une deuxième révolution" censée accélérer le rythme des réformes et juger rapidement le président déchu Hosni Moubarak et son entourage. Une partie de la rue égyptienne se plaint des retards mis par le nouveau pouvoir, assuré à titre provisoire depuis le mois de février par l'armée, pour envoyer l'ex-"raïs", sa famille et les caciques de son régime devant les tribunaux. Certains reprochent aussi aux généraux de ne pas avoir rétabli l'ordre assez rapidement dans la foulée de "la révolution du Nil" qui a déposé Hosni Moubarak le 11 février. La rue réclame en outre la fin de la corruption, endémique à tous les niveaux de la société. [...]
    Certains partis, comme les Frères musulmans, affirment que manifester est superflu et redoutent que cela ne conduise à des heurts avec l'armée. L'absence des "frères" a provoqué la colère de certains protestataires de la place Tahrir, qui ont scandé : "Mais où sont les Frères musulmans ?" [...]"


Europe

- La conférence d’un officier supérieur de l’armée israélienne boycottée à Bruxelles (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25026&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Le colonel Liron Libman, chef du Département du droit international au siège de l'avocat général militaire de l'armée israélienne, devait prendre la parole mercredi  25 mai 2011 au Palais des Académies à l'invitation de la section belge de l'Association de droit international sur le thème : "les défis dans une guerre asymétrique: une expérience israélienne".
    Il y a quelques jours, les organisateurs ont informé l’orateur que la conférence était annulée pour "des raisons hors de leur contrôle". Plusieurs groupes propalestiniens belges avaient appelé à un boycott de la conférence dans une lettre au président de la section belge de l'International Law Association, Kim Van der Borght.
    Source : EJP"

- Guardian highlights ‘Global Peace Index’ 2011; Israel ranked 145/153 (Just Journalism) - "One of the most striking features of the Global Peace Index is the rating given to Israel in the category of ‘Disrespect for human rights’. Israel is given a 5/5 – the worst possible rating – alongside countries such as North Korea".
http://justjournalism.com/the-wire/guardian-highlights-%E2%80%98global-peace-index%E2%80%99-2011-israel-ranked-145153/
   "Yesterday The Guardian’s Datablog published the results of the Global Peace Index, which ranks the ‘calm’ and ‘peacefulness’ of 153 countries across the world. The index takes into account a broad array of factors, including crime rates, internal and external relations and conflicts, arms sales, military size, democratic indices and social indicators. In the overall ranking of countries Israel – not including the Palestinian territories – ranks 145 out of 153, its lowest ever rating. [...]
    The Guardian makes it clear that the 2011 Global Peace Index takes into account events during the Arab Spring, as it ‘sees dramatic falls in middle east countries after the Arab spring’. However, several key Arab states that have typified the last several months of regional unrest, seeing mass demonstrations and thousands of deaths, continue to rank far above Israel on the peace scale.
    Egypt, which this year saw hundreds of thousands of people take to the streets of Cairo to bring down their government, witnessed pitched battles in Tahrir Square and which saw over 800 civilians deaths in the uprising, is ranked 73rd of 153 countries. Libya, which has been in the throes of a full civil war for the last two months, still ranks two above Israel on the peace index.
    Syria, with nearly 1,000 deaths reported during the repression of protests there since March, and with reports of mass graves found outside the city of Deraa and the apparent mass execution of soldiers who refused to fire on civilians, ranks 29 places above Israel.
    Israel even ranks seven places below Yemen in the index, regardless of the fact that even before the recent uprising Yemen was considered one of the least stable countries in the world, with The Guardian’s Brian Whitaker asking back in 2009 whether Yemen was about to become a fully ‘failed state’. Interestingly, that year Yemen ranked 22 places above Israel on the index, an even bigger margin than today.
    Analysing the Global Peace Index in greater detail is also highly illustrative. Israel scores well on indices indicating the state of its democracy, with its ‘Electoral process’ scoring 8.75/10, ‘Political participation’ scoring 8.33/10 and with a ‘Political Democracy Index’ of 7.48/10. This compares to countries such as Saudi Arabia, which scored 0/10 for Electoral process, 1.11/10 for Political participation and 1.84/10 on the Political Democracy Index. However, regardless of these positive characteristics of the Israeli state, it still stands 44 places below Saudi Arabia in the overall ranking.
    One of the most striking features of the Global Peace Index is the rating given to Israel in the category of ‘Disrespect for human rights’. Israel is given a 5/5 – the worst possible rating – alongside countries such as North Korea. Iran, which has killed between 4,000 and 6,000 people for their sexual preference since 1979, gets a 4/5 disrespect for human rights rating. Saudi Arabia, which arrests women who drive, also received a better rating (4/5) than Israel in the same category. [...]"

- The Scottish disgrace, Giulio Meotti (Ynet) - "the Scottish decision marks the first time that a European region has been officially cleansed of the presence of Israeli books".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4074612,00.html
   "Europe has a shameful history of burning of Jewish books. The first event in the Western world was ordered by Pope Gregory IX, who in 1239 consigned the Talmud to the flames. In Toulouse, the Catholic Inquisition burned the books of Rashi in 1319. In Venice 1,000 copies of the Talmud were destroyed in the fire. Throughout the German spring of 1933, students, professors and librarians worked on a list of “degenerate” Jewish books. The list included Stefan Zweig, Erich Maria Remarque, Thomas Mann and Heinrich Heine, whose conversion to Christianity didn’t wipe off the stain of the Jew. In the largest event outside Berlin, 18,000 Jewish books were destroyed.
    The orgiastic hatred against Israeli intellectualism has recently raised its ugly head in the placid Scotland, in the

form of banning Israeli books from public libraries. A provincial council near Glasgow, West Dunbartonshire, where the trade union has already pursued a policy of boycotting Israel, will ban Israeli books from local libraries. A spokesman for West Dunbartonshire says that the ban will “only” affect books printed in Israel. Ten more Scottish councils may join the boycott next. [...]
    The process of Israel’s de-legitimization, which began with the Soviets’ pathological assault on its legitimacy, has penetrated mainstream media and intellectual circles. The British Guardian ran an editorial titled “Israel Has No Right to Exist.” Last week, acclaimed Danish director Lars von Trier defined Israel “a pain in the ass.”
    However, the Scottish decision marks the first time that a European region has been officially cleansed of the presence of Israeli books. Book burning and banning is aiming to cut off cultural transmission from generation to generation. Anyone familiar with the history of books under the Holocaust can easily understand how abominable is Scottish decision is. The judenrein libraries in Scotland are a new example of Heinrich Heine’s dictum that “where they burn books, in the end it is men that they will burn.” [...]"


Histoire

- WW2 Britain Blew Up Jewish Refugee Ships, Andrew Roberts (Historian, fellow of the Royal Society of Literature and the Royal Society of Arts) - "blowing up one ship and damaging two more vessels of a genuinely humanitarian flotilla that was trying to bring Jewish survivors of the Nazi death camps to their people’s ancient homeland".
http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2010-09-19/mi6-attacked-jewish-refugee-ships-after-wwii/?cid=tag:all1#
   "As Jewish survivors of the Holocaust, the pitiful remnants of History’s greatest crime, tried to make their way across an often hostile Europe at the end of the Second World War, toward at least a semblance of safety in the Holy Land, they had no shortage of problems with which to contend, including disease and malnutrition, Polish anti-Semitism, Soviet indifference, Allied bureaucracy, and Arab nationalism. Now we discover that they faced yet another peril in the shape of bombs planted on their transport ships by Britain’s Secret Intelligence Service, better known as MI6.
    A new book to be published next week entitled MI6: The History of the Secret Intelligence Service 1909-1949, by the distinguished British historian Keith Jeffery, reveals the existence of Operation Embarrass, a plan to try to prevent Jews getting into Palestine in 1946-'48 using disinformation and propaganda but also explosive devices placed on ships. Nor is this some speculative spy story that can be denied by the authorities: Dr. Jeffrey’s book is actually, in their own words: “Published with the permission of The Secret Intelligence Service and the Controller of Her Majesty’s Stationery Office.”
    When on June 1 this year the British government denounced as “completely unacceptable” the way that the Israelis landed troops on the Turkish flotilla to Gaza we did not know that its predecessor had done much the same, actually blowing up one ship and damaging two more vessels of a genuinely humanitarian flotilla that was trying to bring Jewish survivors of the Nazi death camps to their people’s ancient homeland.
    Of course the hostility of the British establishment toward Jewish immigration into Palestine since long before the notorious 1939 White Paper on the subject is well-known—even King George VI wrote that year to say that he was “glad to think that steps are being taken to prevent these people leaving their country of origin”—nonetheless this is the first indication of the violent lengths to which post-war Britain was willing to go in order to appease the oil-rich Arab states of the region. For it now emerges that in late 1946 the Labour government of Clement Attlee asked MI6 for “proposals for action to deter ships masters and crews from engaging in illegal Jewish immigration and traffic,” adding, “Action of the nature contemplated is, in fact, a form of intimidation and intimidation is only likely to be effective if some members of the group of people to be intimidated actually suffer unpleasant consequences.” Among the options contemplated were “the discovery of some sabotage device, which had ‘failed’ to function after the sailing of a ship,”  “tampering with a ship’s fresh water supplies or the crew’s food,” and “fire on board ship in port.” Sir Stewart Menzies, the chief of the SIS, suggested these could be blamed on an invented Arab terrorist group called The Defenders of Arab Palestine.
    Operation Embarrass was therefore launched after a meeting held on February 14, 1947 between officials from MI6, the armed services, the Colonial Office and the Foreign Office, the last represented by William Hayter, the head of Foreign Office Services Liaison Department, a high-flier who later became ambassador to Moscow. I knew Sir William Hayter in later life, but needless to say he never breathed a word about this operation. In his defense, it must be said that Hayter did order MI6 to ensure that arson “must be arranged, if at all, when the ship is empty.”
    The Operation Embarrass team was told that “the primary consideration was to be that no proof could ever be established between positive action against this traffic and His Majesty’s Government [HMG].” A special communications network, codenamed Ocean, was set up with a budget of £30,000 ($47,000), a great deal of money in 1947. The operation had three aspects: direct action against refugee ships, a “black” propaganda campaign, and a deception scheme to disrupt immigration from Black Sea ports. A team of former Special Operations Executive agents—with the cover story of a yachting trip—was sent to France and Italy with limpet bombs and timers. If captured, “they were under no circumstances to admit their connection with HMG” but instead claim to have been recruited in New York “by an anti-Communist organization formed by a group of international industrialists, mainly in the oil and aircraft industries,” i.e. to lay the blame on rich, right-wing, unnamed Americans. They were told that this cover “was their final line of defense and, even in the event of a prison sentence, no help could be expected from HMG.”
    During the summer of 1947 and early 1948, five attacks were undertaken on ships in Italian ports, of which one was rendered “a total loss” and two others were damaged. Two other British-made limpet mines were discovered before they went off, but the Italian authorities did not find their country of origin suspicious, “as the Arabs would of course be using British stores.” Operation Embarrass even considered blowing up the Baltimore steamship President Warfield when in harbor in France, which later became famous in Israeli history as the “Exodus” ship that “launched a nation.”
    The country that ought to be embarrassed by Operation Embarrass—indeed shamed—is Great Britain, which used explosives to try to stop truly humanitarian flotillas after the Holocaust, but now condemns embattled Israel for halting entirely politically inspired flotillas to Gaza despite her rights of legitimate self-defense. The depth of the animosity that Establishment Britain, especially the Foreign Office, felt toward the Jews of Palestine clearly went even further than we had ever imagined, and even 70 years later is by no means extinguished."


Point de vue

- Editorial de Richard Prasquier : Hamas et Autorité Palestinienne, faut-il se réjouir ? (CRIF) - "Les diplomates occidentaux étant gens courtois, ils n’ont pas eu l’indélicatesse de demander au Hamas d’abroger sa charte, dont l’article 7 préconise pour plus tard l’extermination des Juifs".
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=25014&artyd=70
   "Il est de bon ton de se féliciter de l’accord de réconciliation entre les différentes organisations palestiniennes, signé au Caire le 4 mai 2011. Notre Ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, a dit que cet accord était une excellente chose, tout en précisant qu’il impliquait pour le Hamas de reconnaître l’existence de l’Etat d’Israël, de renoncer à la violence et d’admettre la validité des traités antérieurement signés entre Israël et l’Autorité Palestinienne.
    Allevai, plût au ciel, comme disait mon père. Ces exigences sont nécessaires, et leur formulation est bienvenue, mais au fond personne n’est dupe. Pour ceux qui l’auraient été, Ismaïl Haniye, d’habitude considéré comme la face « modérée » [ainsi que l'avait qualifié Stéphane Hessel] du Hamas, opposé au « dur » Khaled Mechaal, s’est chargé le jour anniversaire de la Neqba d’annoncer que le Hamas continuait d’appeler à la destruction d’Israël. La semaine précédente, il avait déjà douché quelques enthousiasmes prématurés en décrivant le défunt Ben Laden comme un combattant héroïque de l’Islam. Clairement le Hamas n’a aucune intention d’être « un partenaire pour la paix » ; il laissera l’Autorité Palestinienne se compromettre dans d’éventuelles négociations qu’il aura beau jeu de rejeter pour préserver la pureté de la doctrine et l’attrait facile de la dénonciation violente. Il faut savoir gré à M. Haniye de sa franchise, qui jette par contraste une lumière crue sur les couleuvres que certains optimistes risquent d’avaler.
    L’espoir des diplomates est que l’Autorité Palestinienne renforce sa crédibilité, exploite ses réussites économiques, et remporte l’an prochain une victoire électorale qui mettrait le Hamas hors jeu ou l’obligerait à adopter une position modérée. Allevai encore… Entre l’Autorité Palestinienne et le Hamas lequel va influencer l’autre ? Histoire classique de cette demoiselle qui vient s’offrir à un vieil écrivain prestigieux : « Maitre, faisons un enfant ensemble : il aura ma beauté et votre intelligence ». « Peut-être, répond le maître, mais quel drame si c’est le contraire ! »
    Les mois passés où Mahmoud Abbas a glorifié les auteurs d’attentats et lâché autour de lui la bride à un discours de négationnisme historique et parfois dans les prêches de haine à l’égard des Juifs, suscitent de ce point de vue bien des inquiétudes.
    Les diplomates occidentaux étant gens courtois, ils n’ont pas eu l’indélicatesse de demander au Hamas d’abroger sa charte, dont l’article 7 préconise pour plus tard l’extermination des Juifs. On peut parier qu’une telle demande, considérée comme une atteinte à la liberté d’expression, aurait soulevé la colère de nos professionnels de l’indignation. Quant à Gilad Shalit, qui dans un mois terminera sa cinquième année d’isolement total, son sort est désormais logiquement de la responsabilité de l’Autorité Palestinienne. Il reste à voir les conséquences que celle-ci va tirer de cette abjecte prise d’otage, dont nos medias ne veulent pas rappeler qu’elle touche un de nos concitoyens.
    En ce qui concerne les Nations Unies, reconnaître en septembre l’indépendance de la Palestine est une chose, mais c’en est une autre que de lui affecter des limites territoriales sans négociation bilatérale, en détournant les principes de la résolution 242 du Conseil de Sécurité. Et faire cela pour un gouvernement palestinien dont une grande partie prônerait ouvertement la destruction d’Israël, Etat membre de l’ONU, serait une forfaiture inédite. Il serait insupportable que les Etats européens, et la France en particulier, ne veuillent pas s’y opposer."

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 18:10

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- New arrivals on Gaza streets: Luxury cars with Libyan plates, Ibrahim Barzak (The Globe & Mail)
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/international-news/new-arrivals-on-gaza-streets-luxury-cars-with-libyan-plates/article2028043/
   "Luxury cars with Libyan plates are becoming a common sight in the Gaza Strip, a surprising side-effect of the unrest in the north African country. Most of the cars in Hamas-ruled Gaza – an impoverished territory subject to border restrictions by Israel and Egypt – are old models, battered and much-repaired. The gleaming new arrivals, sold in Egypt by Libyan refugees and then smuggled through underground tunnels into Gaza, are easy to spot. [...]
    There were six cars at car dealer Mohammed Amin’s showroom, one of Gaza’s most popular, this week: one from Israel and five from Libya. The documents for one SUV at the showroom showed that it had been brought into Egypt by a Libyan man identified as Bilal Abdel Aziz Salman on April 17, a time when Libya descended further into bloodshed between the regime of Moammar Gadhafi and rebel forces. [...]
    Although Israel eased its blockade last year after a much-criticized naval raid on an international flotilla trying to reach Gaza, it still allows in only 40 cars a week, Okasha said. The Palestinians, who call the blockade a “siege,” want the closure lifted altogether. Israel fears certain items, such as construction materials, could be used by Hamas to build weapons. [...]"

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 18:08

 Discours de Nétanyahou

- Netanyahu de retour des USA : Il est temps que l'AP reconnaisse les exigences justifiées d'Israël (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=24998&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est revenu en Israël mercredi 25 mai 2011, se prévalant d'un soutien américain très fort. « Cette visite a été importante. Il y a un soutien américain très fort aux principes que nous défendons, et avant tout à notre exigence qu'Israël soit reconnu comme Etat nation du peuple juif, à la nécessité de frontières défendables et au rejet catégorique du (mouvement islamiste palestinien) Hamas », a assuré Benjamin Netanyahu aux journalistes à sa descente d'avion. « J'ai présenté aux Etats-Unis un projet politique large, qui rassemble autour d'un consensus la plus grande partie du peuple d'Israël… Il est temps que l'Autorité palestinienne reconnaisse elle aussi les exigences justifiées d'Israël », a-t-il souligné. [...]
    Source : Haaretz"
- Netanyahou appelle les partis sionistes à rejoindre le gouvernement (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-appelle-les-partis-sionistes-a-rejoindre-le-gouvernement_314542.html
   "A son retour des Etats-Unis, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a lancé un appel à tous les partis sionistes afin qu'ils rejoignent la coalition gouvernementale. Netanyahou souhaite un gouvernement d'union nationale pour aborder le mois de septembre qui risque d'être crucial avec la demande des Palestiniens à l'Onu de reconnaître un Etat de Palestine dans les frontières de 67."

- Shalom : Netanyahou à l'encontre de la politique du Likoud, Gil Hoffman (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257327202&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le vice-Premier ministre Silvan Shalom est le premier membre du cabinet du Premier ministre Binyamin Netanyahou à critiquer son discours historique devant le Congrès. A Kyriat Arba, il a déclaré que le Netanyahu avait défié les politiques de leur parti, le Likoud. Jusqu'aux remarques de Shalom, Netanyahou avait été soutenu même par les ministres les plus à droite de son cabinet, alors que les députés des partis de gauche et d'Union Nationale à droite l'avaient violemment critiqué. Tzipi Hotovely et Danny Danon sont les seuls députés du Likoud qui ont critiqué Netanyahou peu après son son discours.
    S'exprimant lors d'un quiz pour lycéennes sur la Bible, Shalom a contesté cette déclaration du Premier ministre : "Dans tout accord qui mettra un terme au conflit, certaines implantations se retrouveront en dehors des frontières d'Israël." Shalom réplique que laisser les habitants de Judée-Samarie sous le contrôle palestinien "n'est pas mon point de vue et n'est pas la politique du Likoud". Il a aussi appelé à conserver Hebron dans tout accord avec les Palestiniens et à ajouter le Tombeau de Joseph, à Naplouse, sur la liste des sites du patrimoine national.
    A son retour à Jérusalem, Netanyahou a été accueilli par un petit groupe de militants du Likoud qui ont protesté contre les concessions faites dans son discours du Congrès. Mais même les faucons du Likoud ont défendu le Premier ministre dans leurs interviews mercredi. [...] Le ministre pour la Protection de l'Environnement Gilad Erdan a appelé Kadima à "voir l'intérêt national plutôt que d'avoir d'étroites vues politiciennes" et à joindre un gouvernement d'union nationale. Kadima a immédiatement rejeté cette offre."

- Sondage Haaretz : Une hausse considérable de 13 % du soutien des Israéliens à Netanyahu après son discours au Congrès américain, Yossi Verter (Haaretz) - "l’Israélien moyen, qu’il soit de droite, de centre ou même parfois de gauche, réserve un accueil favorable à Netanyahu à son retour des Etats-Unis".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-25-mai,9001.html
   "Il est impensable que même dans ses rêves les plus optimistes, Netanyahu ait osé espérer, à la veille de son départ aux Etats-Unis, que la réaction des Israéliens à sa visite, qui s’est terminée hier, et à son discours devant les deux chambres du Congrès à Washington, soit aussi positive. En effet, un sondage réalisé hier pour le Haaretz par l’institut Dialog – premier sondage après son discours devant le Congrès – montre que le voyage du Premier ministre aux Etats-Unis, qui n’était pas dépourvu de moments difficiles, de conflits et de désaccords, bénéficie du soutien univoque des Israéliens, qui lui donnent de très bonnes voire d’excellentes notes.
    Les Israéliens tournent le dos aux commentaires politiques et diplomatiques qui ont critiqué le discours, affirmant qu’il ne contribuerait pas à la promotion de la paix entre Israël et les Palestiniens et à faire ressortir les négociations de leur immobilisme dangereux. Les Israéliens ne sont pas non plus sensibles aux mises en garde des experts, selon lesquelles Netanyahu a provoqué un conflit et une crise superflus avec le président Obama et qu’Israël risque de le payer cher.
    De manière générale, on constate à ce stade que l’Israélien moyen, qu’il soit de droite, de centre ou même parfois de gauche, réserve un accueil favorable à Netanyahu à son retour des Etats-Unis. Qui plus est, la baisse constatée depuis quelques mois de la côte de popularité de Netanyahu a non seulement été freinée, mais la tendance s’est inversée : l’indice de satisfaction générale du Premier ministre Netanyahu enregistre une forte hausse.
    - Êtes-vous satisfait du fonctionnement de Netanyahu ? Oui – 51 % (38 % dans un sondage réalisé il y a cinq mois) Non – 36 % (53 %)
    - Peut-on qualifier de succès la visite de Netanyahu aux Etats-Unis ? Succès – 47 % Échec – 10 % Ni l’un ni l’autre – 27 %
    - Est-ce que les relations israélo-américaines vont s’améliorer suite au discours de Netanyahu ? Elles vont s’améliorer – 27 % Elles vont se dégrader – 13 % Elles ne vont pas changer – 48 %"
- Israël : forte poussée de popularité pour Netanyahu après son voyage aux Etats-Unis (AFP)
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00347157-israel-forte-poussee-de-popularite-pour-netanyahu-apres-son-voyage-aux-etats-unis-168712.php
   "La côte de popularité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a connu une forte poussée après son voyage aux Etats-Unis [...]. A la question: "êtes-vous satisfait de Benjamin Netanyahu ?" 51% des personnes interrogées ont répondu oui contre 36%, le reste étant sans opinion. Deux mois auparavant, M. Netanyahu n'avait recueilli que 38% d'opinions favorables.
    Le professeur Camil Fuchs, un spécialiste des statistiques de l'université de Tel-Aviv qui a supervisé ce sondage, a attribué ce regain de popularité à l'impact de son discours mardi devant le Congrès américain. "Voir des membres du Congrès debout applaudir le Premier ministre a suscité un sentiment de fierté parmi les Israéliens, toute la question est de savoir combien de temps cela va durer", a-t-il dit à la radio. Selon le sondage, 46% des Israéliens affirment avoir ressenti de la "fierté" après avoir regardé ce discours à la télévision, 5% pensent que ce discours constitue une "occasion ratée", 20% n'avaient pas d'opinion et 19% n'ont pas regardé l'intervention.
    Ce sondage, publié par le quotidien Haaretz, a été réalisé par l'institut Dialog auprès de 477 personnes représentatives de la population israélienne avec une marge d'erreur de 4,6%. [...]"

- L’Europe déçue du discours de Netanyahu, Itamar Eichner & Eldad Beck (Yediot Aharonot)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-25-mai,9001.html
   "Des ambassadeurs et des diplomates israéliens sont d’avis qu’on peut qualifier l’intervention éloquente de Netanyahu devant le congrès de « trop peu, trop tard ». « En Europe on s’attendait à une véritable initiative, quelque chose qu’on pourra utiliser pour aller de l’avant et éviter une collision à l’ONU en septembre », indique un ambassadeur israélien en poste dans l’une des capitales européennes.
    Selon un autre diplomate de haut rang, « le Premier ministre n’est pas parvenu à freiner la dérive anti-israélienne en Europe (…) il est possible qu’au contraire, après le conflit avec Obama, les pays européens aient plus de facilité à soutenir les Palestiniens ». Les responsables européens de premier rang se sont gardés hier de faire part publiquement de leurs critiques sur le discours de Netanyahu."


France

- Politique arabe : l'aggiornamento de la France, Natalie Nougayrède (Le Monde) - "Selon des sources au Quai d'Orsay, Paris "ne va pas tarder" à prendre des contacts [avec le Hamas]" ; "Jacques Chirac, en 2006, était contre l'inscription du Hamas sur la liste européenne des organisations terroristes" ; "Le retour d'Alain Juppé aux affaires replace le curseur sur une politique française plus "gaullienne-mitterrandienne" ou "chiraquienne", comme on voudra : c'est le souvenir des choix pro-Arafat et d'une certaine "politique arabe" un peu incantatoire".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/05/26/politique-arabe-l-aggiornamento-de-la-france_1527714_3218.html
   "Face aux bouleversements historiques à l'oeuvre dans le monde arabe, comment la France reconstruit-elle sa politique extérieure ? Comment Nicolas Sarkozy, qui, en 2008, louait le pouvoir de Zine El-Abidine Ben Ali en Tunisie comme un rempart contre un "régime taliban", reconfigure-t-il sa diplomatie ? La question se pose avec acuité, au moment où le G8 de Deauville (Calvados) accueille, les 26 et 27 mai, des représentants tunisiens et égyptiens, pour annoncer des aides financières à la transition démocratique. [...]
    Après le discours fondateur de Barack Obama sur le monde arabe, silence radio à l'Elysée. Alain Juppé diffuse un communiqué affirmant que Washington "rejoint" le message français - avec des bémols s'agissant du dossier israélo-palestinien. Les hésitations du président américain avant d'ordonner des frappes sur la Libye ont agacé Nicolas Sarkozy. Mais face à la répression des opposants à Bahreïn, appuyée par les autres Etats arabes du Golfe, Français et Américains se retrouvent dans un exercice de grand écart : on s'en tient à des appels au calme et à la réforme. [...]
    Alain Juppé a annoncé, dans un discours prononcé le 26 avril à l'Institut du monde arabe, à Paris, que la France ouvrirait "un dialogue sans complexe avec les courants islamiques" qui respecteraient les règles du jeu démocratique. Sont visés, en premier lieu, le mouvement Ennahda en Tunisie et les Frères musulmans en Egypte, qui "peuvent peser 35 % aux prochaines élections", estime-t-on à Paris. "Juppé a levé un tabou", se réjouit un diplomate. Nicolas Sarkozy a validé ce choix. Dans ces pays en transition, "c'est le début d'un islamisme parlementaire", observe une source au Quai d'Orsay. La France veut combler une lacune. "Pendant des années, on s'est interdit bêtement de dialoguer avec les islamistes", au nom des bonnes relations avec les pouvoirs en place, "alors que tout le monde ou presque menait un dialogue approfondi, de façon discrète et informelle, notamment les Américains".
    Mais quel périmètre donner à ce dialogue ? Est-il envisageable dans les pays où le basculement démocratique n'a pas - encore - eu lieu ? Par exemple, en Syrie, où les Frères musulmans sont interdits ? Ou en Algérie, où le Front islamique du salut (FIS) semble préparer son retour dans le jeu politique ? A ces questions, aucune réponse claire n'est apportée. La diplomatie tâtonne encore. "Difficile d'aller voir une opposition illégale", remarque un diplomate. "On ne peut pas reproduire l'erreur algérienne (l'annulation du processus électoral en 1992) qui consiste à cautionner des généraux liberticides", dit un autre. "Il y a dans ces mouvements des gens raisonnables et des extrémistes", commente-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Un tabou est levé, mais les modalités du dialogue sont loin d'être établies.
    Le cas du Hamas reflète ces difficultés. Selon des sources au Quai d'Orsay, Paris "ne va pas tarder" à prendre des contacts. Mais cela mettrait la France en porte-à-faux vis-à-vis des Etats-Unis et d'Israël. Une première tentative a eu lieu en 2008, à l'initiative du ministre des affaires étrangères de l'époque, Bernard Kouchner. L'ambassadeur à la retraite Yves Aubin de la Messuzière [très critique envers Israël depuis longtemps, voir par exemple son apologie, l'année dernière, d'une reconnaissance unilatérale de la Palestine] se rendait à Gaza pour de longues discussions avec Mahmoud Zahar, le numéro deux du Hamas. L'affaire ayant été ébruitée, l'Elysée y a mis le holà.
    Le récent accord interpalestinien Fatah-Hamas, fruit d'une médiation de la nouvelle Egypte, pourrait changer la donne. "Jacques Chirac, en 2006, était contre l'inscription du Hamas sur la liste européenne des organisations terroristes, rappelle Yves Aubin de la Messuzière, mais il avait lâché, face aux demandes de George W. Bush." Un expert du Quai ajoute : "Sur le dossier palestinien, la France est condamnée à un maximalisme raisonnable, on va prendre une position en flèche", prévoit-il, en parlant de la possibilité d'une reconnaissance de l'Etat palestinien, à l'automne. [...]
    Le retour d'Alain Juppé aux affaires replace, par ailleurs, le curseur sur une politique française plus "gaullienne-mitterrandienne" ou "chiraquienne", comme on voudra : c'est le souvenir des choix pro-Arafat et d'une certaine "politique arabe" un peu incantatoire. Une approche moins en phase avec les préoccupations d'Israël, alors que Nicolas Sarkozy les a souvent mises en exergue. Alain Juppé a aussi la particularité d'avoir cru, dès le début des années 1990, que les courants islamistes ne devaient pas être boycottés. "Le statu quo est intenable", en Algérie, déclarait-il en 1994. [...]"

- Lars von Trier nominé par Dieudonné aux "Quenelles d'Or" (Vidéo 1mn43) - "personnellement je trouve que ce qu'il a dit, c'est intéressant".
http://www.dailymotion.com/video/xiwduf_lars-von-trier-nomine-par-dieudonne-quenelles-d-or_news
    - Dieudonné à 28 secondes : "Bien sûr il a tout mon soutien, c'est vraiment un réalisateur de talent. Son "dogme" visiblement s'est élargi aujourd'hui, il arrive à dire des choses... Hitler il le comprend, bon... quelque part si vous voulez même les Nazis il s'en fout. Je pense pas qu'il soit nazi, mais en tout cas ce qui est intéressant, c'est que voilà un homme qui nous permet quand même aujourd'hui de dire "bon on a quand même le droit de parler, de dire ce qu'on veut", si on a envie de dire des conneries. [...] En plus, personnellement [...] je trouve que ce qu'il a dit, c'est intéressant. Personnellement, je trouve ça plus intéressant que le discours d'ouverture de Cannes [...]"
- Dieudonné superstar… à Téhéran, Meïr Waintrater (Chronique Radio Chalom) - "Les Français qui ont suivi le développement de l’obsession antisémite dans l’esprit de Dieudonné connaissent ce projet depuis des années".
http://www.radiochalomnitsan.com/blog/dieudonne-superstar%E2%80%A6-a-teheran/
   "Le rideau vient à peine de tomber sur le Festival de Cannes, et déjà on nous annonce des productions qui vont renouveler le genre cinématographique au cours de l’année à venir. L’annonce à laquelle je me réfère est parue dans le «Tehran Times», le grand quotidien iranien de langue anglaise, qui reprend une information publiée le 21 mai par l’agence de presse iranienne Fars. Selon nos collègues de Téhéran, un accord vient d’être signé entre une société de production iranienne et le cinéaste français Dieudonné. Cet accord porte sur un film écrit et réalisé par Dieudonné, et dont le titre est en soi tout un programme puisqu’il s’appellera «L’antisémite». Le tournage devrait commencer dans un mois et demi, avec une équipe composée principalement de citoyens iraniens.
    Le producteur iranien Mohsen Ali-Akbari ne dissimule pas l’intérêt militant qu’il porte au sujet du film. Cela est dû, explique-t-il, à ses «convictions antisionistes». Mais il n’est pas seul dans cette entreprise. La preuve : les premiers contacts pour la production du film ont été pris entre Dieudonné et le ministère iranien de la Culture et de l’Orientation islamique, lors d’une visite que l’ex-humoriste français avait faite à Téhéran en novembre 2009. Une bonne nouvelle ne vient jamais seule. Après le tournage de «L’antisémite», fait savoir Ali-Akbari, la pensée dieudonnesque continuera de féconder l’industrie cinématographique iranienne. En effet, sa société a acheté les droits d’un scénario écrit par Dieudonné, qui a pour titre «Le Code noir».
    Les Français qui ont suivi le développement de l’obsession antisémite dans l’esprit de Dieudonné connaissent ce projet depuis des années. Mais laissons au producteur iranien le soin de résumer en une phrase l’esprit du film : il s’agira, dit-il, «de mettre en lumière le rôle du sionisme dans l’esclavage en Europe». Qui a dit que le cinéma était à court de sujets ? Jeunes diplômés de la FEMIS, prenez-en de la graine."

- Alain Gresh et le basculement du monde (Regards.fr) - Pour l'anti-israélien professionnel du Monde Diplomatique, "le gouvernement israélien de Netanyahou ne veut pas négocier". Cette simple phrase, tellement symptomatique de sa vision absolument inversée des faits, se suffit à elle-même.
http://www.regards.fr/monde/alain-gresh-et-le-basculement-du
   "Directeur adjoint du Monde Diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient, Alain Gresh lance une université populaire sur le monde arabe. Alors que s’y poursuivent les révoltes, rencontre avec ce spécialiste du Proche-Orient, ancien permanent du PCF et toujours animé d’une flamme internationaliste."
   "- Quel est votre parcours de jeunesse, d’où vous vient cette fibre internationale ?
    - Alain Gresh : Je suis né en Egypte en 1948, et y ai vécu jusqu’à l’âge de 14 ans dans une période particulièrement agitée de l’histoire égyptienne : en 1952, les officiers libres prennent le pouvoir, en 1956, c’est la guerre de Suez… Ma mère était très communiste dans sa vision du monde. J’ai donc grandi dans un milieu progressiste et dans une période agitée et cela m’a, je pense, profondément marqué. En 1956, quand Nasser reconnaît la République populaire de Chine, un centre culturel chinois s’ouvre au Caire. J’avais alors 8 ans et on allait y voir les films sur la résistance anti-japonaise ! [...]
    - Quelles conséquences peut avoir ce printemps arabe sur la situation en Palestine ?
    - Alain Gresh : D’abord, cela change la géopolitique de la région et notamment le fait que l’Egypte ne jouera plus le rôle qui a été le sien depuis vingt ans, celui de relais américano-israélien. [...] l’Autorité palestinienne perd un appui important avec l’Egypte qui a été un élément actif de la scène palestinienne en mettant des bâtons dans les roues de l’unification nationale, contre le Hamas, et en cautionnant la politique de négociations de l’Autorité nationale, alors que le gouvernement israélien de Netanyahou ne veut pas négocier. [...]"


"Processus de paix"

- PA Honors Families of Arch-Terrorists Serving Life Sentences for the Murder of Hundreds (Palestinian Authority TV, 20 mai, Vidéo 7mn46) - "The ceremony was held in the presence of PA Minister of Prisoners' Affairs Issa Karake, Governor of Bethlehem Abdel-Fattah Hamaiel and his deputy, Muhammad Tah. Also present were Suleiman Omran, the Palestinian army commander for the Bethlehem district, and Wajih Rajoub, head of the Palestinian Preventive Security Force in Bethlehem."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2950.htm

- "Obama est préoccupé par la déclaration palestinienne" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257328293&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'envoyé du Quartet au Moyen-Orient, Tony Blair, a déclaré jeudi que le président américain Barack Obama est préoccupé par la possibilité que les Palestiniens déclarent unilatéralement leur Etat en septembre, d'après Associated Press. S'exprimant à Londres, Blair a indiqué qu'Obama était "véritablement inquiet de la position dans laquelle se trouve Israël". Blair aurait déclaré que l'initiative d'Obama, selon laquelle les pourparlers de paix devraient se baser sur les "frontières" d'avant 1967, est une "tentative de remplir un vide qu'il considère comme dangereux, particulièrement dangereux pour Israël dans la perspective du mois de septembre". [...]"

- Obama explains — and makes it worse, Alan M. Dershowitz (lawyer, jurist, and political commentator) - "Once again, President Obama, by giving the Palestinians more than they asked for, has made it difficult, if not impossible, for the Palestinians to compromise".
http://www.jewishworldreview.com/0511/dershowitz_obama_israel_borders.php3?printer_friendly
   "In his press conference with British Prime Minister David Cameron in London on Wednesday, US President Barack Obama explained his thinking as to why he insisted that the first step in seeking a peaceful two-state solution between Israel and the Palestinians must be an agreement by Israel to accept the 1967 borders with mutually agreed-upon land swaps.
    Here is what the president said: "It is going to require wrenching compromise from both sides. In the last decade, when negotiators have talked about how to achieve that outcome, there have been typically four issues that have been raised. One is the issue of what would the territorial boundaries of a new Palestinian state look like. Number two: how could Israel feel confident that its security needs would be met? Number three: how would the issue of Palestinian refugees be resolved; and number four, the issue of Jerusalem. The last two questions are extraordinarily emotional. They go deep into how the Palestinians and the Jewish people think about their own identities. Ultimately they are going to be resolved by the two parties. I believe that those two issues can be resolved if there is the prospect and the promise that we can actually get to a Palestinian state and a secure Jewish state of Israel."
    This recent statement clearly reveals the underlying flaw in Obama's thinking about the Israeli-Palestinian conflict. There is no way that Israel can agree to borders without the Palestinians also agreeing to give up any claim to a "right of return." As Palestinian Prime Minister Fayyad Salaam once told me: each side has a major card to play and a major compromise to make; for Israel, that card is the West Bank, and the compromise is returning to the 1967 lines with agreed-upon adjustments and land swaps; for the Palestinians, that card is "the right of return," and the compromise is an agreement that the Palestinian refugees will be settled in Palestine and not in Israel; in other words, that there will be no right to "return" to Israel.
    President Obama's formulation requires Israel to give up its card and to make a "wrenching compromise" by dismantling most of the West Bank settlements and ending its occupation of the West Bank. But it does not require the Palestinians to give up their card and to compromise on the right of return. That "extraordinarily emotional" issue is to be left to further negotiations only after the borders have been agreed to.
    This temporal ordering — requiring Israel to give up the "territorial" card before the Palestinians even have to negotiate about the "return" card — is a non-starter for Israel and it is more than the Palestinians have privately asked for. Once again, President Obama, by giving the Palestinians more than they asked for, has made it difficult, if not impossible, for the Palestinians to compromise. Earlier in his administration, Obama insisted that Israel freeze all settlement building, despite the fact that the Palestinians had not demanded such action as a precondition to negotiating. He forced the Palestinians to impose that as a precondition, because no Palestinian leader could be seen as less pro-Palestinian than the American President. Now he's done it again, by not demanding that the Palestinians give up their right of return as a quid for Israel's quo of returning to the 1967 borders with agreed-upon land swaps.
    So it's not so much what President Obama said; it's what he didn't say. It would have been so easy for the President to have made the following statement:
   "I am asking each side to make a wrenching compromise that will be extraordinarily emotional and difficult. For Israel, this compromise must take the form of abandonment of its historic and Biblical claims to what it calls Judea and Samaria. This territorial compromise will require secure boundaries somewhat different than the 1967 lines that led to war. Resolution 242 of the Security Council recognized the need for changes in the 1967 lines that will assure Israel's security. Since 1967, demographic changes have occurred that will also require agreed-upon land swaps between Israel and the new Palestinian state. This territorial compromise will be difficult for Israel, but in the end it will be worthwhile, because it will assure that Israel will remain both a Jewish and a fully democratic state in which every resident is equal under the law.
    For the Palestinians, this compromise must take the form of a recognition that for Israel to continue to be the democratic state of the Jewish people, the Palestinian refugees and their descendants will have to be settled in Palestine. In other words, they will have a right to return, but to Palestine and not to Israel. This will be good both for Palestine and for Israel. For Palestine, it will assure that the new state will have the benefit of a large and productive influx of Palestinians from around the world. This Palestinian diaspora should want to help build an economically and politically viable Palestinian state. The Palestinian leadership must recognize, as I believe they do, that there will be no "right of return" of millions of Palestinian refugees and their descendants to Israel. Compensation can be negotiated both for those Palestinians who left Israel as a result of the 1948 wars and for those Jews who left Arab countries during and after that same period."
    It's not too late for President Obama to "explain" that that is what he really meant when he declared that Israel must remain a Jewish state and that any Palestinian government that expects compromises from Israel must recognize that reality. Central to Israel's continued existence as the nation-state of the Jewish people is the Palestinian recognition that there can be no so-called "right of return" to Israel, and that the Palestinian leadership and people must acknowledge that Israel will continue to exist as the nation-state of the Jewish people within secure and recognized boundaries. Unless President Obama sends that clear message, not only to the Israelis but to the Palestinians as well, he will not move the peace process forward. He will move it backward."

- Palestinian UN bid: Israel's battle for Europe, Ronen Medzini (Ynet) - "The battle isn’t for the majority but for legitimacy" ; "we’re explaining to the EU, which endorsed the Oslo Accords, that the Palestinians' unilateral steps are illegal". Les pays européens irréductiblement pro-palestiniens (c'est-à-dire sans espoir de retournement) sont le Luxembourg, la Suède, le Portugal et l'Irlande.
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4074239,00.html
   "The Foreign Ministry is focusing efforts on trying to block the Palestinian plan to win UN recognition for an independent state in September. Israel's chance of winning a majority among the 192 UN members state is miniscule, as the 116 states comprising the Non-Aligned movement tend to vote together and are likely to vote in favor of a Palestinian state. It is estimated that the large majority of non-Western nations among the remaining 76 states will also vote in favor of the Palestinian bid, which leaves Israel with a little over 40 states whose vote is still open.
    The Foreign Ministry is currently fighting to win support among those states and is targeting the European Union in particular. "The battle isn’t for the majority but for legitimacy," a state official said. "It always comes back down to Europe." Despite their small electoral power, European states have enormous influence in the international area. The Foreign Ministry is focusing on getting the support of five states: Germany, Britain, France, Italy and Spain.
    Israel has already struck two important diplomatic achievements on this score: German Chancellor Angela Merkel and Italian Prime Minister Silvio Berlusconi have announced they will oppose unilateral recognition of Palestine. France and Britain have yet to make their stand on the issue. Prime Minister Benjamin Netanyahu visited Paris and London earlier this month in an effort to get their support.
    Spain's stance is even more ambiguous. On the one hand, Madrid has close ties with Latin America which started the wave of recognition, which may affect its vote. However, state officials believe Spain will not break from the other four major European powers should they present a united front. "There is no doubt that opposition from the major states to unilateral steps will affect other countries," a senior official at the Foreign Ministry said.
    "The name of the game is to divide the European Union and get as many supporting states," another official said. Foreign Minister Avigdor Lieberman is currently attending an OECD conference in Paris and is slated to meet Slovenian and South Korean leaders as well as his counterparts in France, the Czech Republic, Denmark and Estonia. Europe, it seems, is already divided when it comes to reconciliation of Palestine. On the one hand, such friendly states as the Czech Republic and Holland are not expected to support Palestine and the Foreign Ministry is working to make them vote against the bid instead of abstaining.
    On the other hand, countries such as Portugal, Ireland, Luxemburg and Sweden are slated to support the imitative and Israel is not able to affect their decision. It does, however have a chance with the remaining states. "Most of the central European states already have Palestinian missions since 1988," a Foreign Ministry official said. "Nevertheless, the geopolitical situation was different during the 1980s in light of the Cold War and before the Oslo Accords. We hope they will have a hard time supporting a Palestinian state, though they recognized it in the past."
    Also of interest is an alliance forming between Israel and several Mediterranean states including Greece, Bulgaria, Italy, Malta and Cyprus. The countries convened last month but the meeting's content remains confidential. FM Lieberman represented Israel in the conference which discussed shared issues such as immigration, separation fences, refugees, natural gas and economic cooperation, in the backdrop of the political situation in Egypt and Libya. [...]
    Meanwhile, the Foreign Ministry is using Israel's missions in Europe to present the consequences of a unilateral Palestinian declaration. "We're going through every state and bloc to explain ourselves," one official said. "We are doing the best we can to issue press articles and illustrate the important issues. For example, we’re explaining to the EU, which endorsed the Oslo Accords, that the Palestinians' unilateral steps are illegal"."

- Palestinian Authority would keep Gilad Shalit as a hostage after "unity" (Elder of Ziyon) - "Just like Hamas".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/05/palestinian-authority-would-keep-gilad.html
   "IMRA asks Nabil Shaath, a senior Palestinian Arab official, a great question in this audio clip:
   "- IMRI: When unification is completed, of the Gaza Strip and West Bank under one authority again, what do you expect would happen with the handling of the Gilad Shalit case? Would that still be the purview of Hamas, or would it be the responsibility of this unified authority?
    - Shaath: It should be the responsibility of the unified authority, and we should proceed as soon as possible to exchange Shalit for as many Palestinian prisoners as possible..."

    It seems that Israel's "peace partner" wants to keep a Shalit as a hostage and bargaining chip. Just like Hamas."


Israël

- La vérité amère de l’ancien chef d’état-major, Yossi Yehoshoua (Yediot Aharonot) - Ashkenazi se déclare en faveur d'un contrôle du Golan et de la vallée du Jourdain.
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-25-mai,9001.html
   "Lors de sa première apparition publique en civil, l’ancien chef d’état-major Gaby Ashkenazi a qualifié hier d’échec personnel et professionnel son incapacité à faire revenir chez lui le soldat enlevé Guilad Shalit. Gaby Ashkenazi, qui a officiellement quitté ses fonctions avant-hier, s’exprimait à l’université de Bar-Ilan qui lui décernait le titre de docteur honoris causa. « Il faut admettre que nous ne sommes pas capables d’utiliser notre force militaire pour libérer Guilad Shalit », a-t-il déclaré, indiquant que « le Hamas le cache de telle manière que nous ne pouvons pas le localiser (…) Il faut l’admettre et payer un prix raisonnable pour sa libération ».
    N’étant plus contraint de garder le silence, le général Ashkenazi a donné hier pour la première fois des indices quant à son positionnement politique. D’une part, il a indiqué qu’il est « important de maintenir une présence militaire dans la vallée du Jourdain » ; d’autre part, évoquant le Golan, il a déclaré : « il est préférable, si nous devions nous battre, de le faire en possédant ce territoire, mais ce n’est pas seulement une question de contrôle d’un territoire ». En effet, le chef d’état-major sortant a souligné qu’à ses yeux, le contrôle de l’espace aérien et des ressources en eau n’était pas moins important que le contrôle physique d’un territoire."

- La police se prépare pour une déclaration palestinienne, Yaakov Lappin (JP) - "Nous nous préparons au pire scénario".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257327923&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'ancien insepcteur général de la police d'Israël, Moshé Karadi, a averti mercredi que la police israélienne avait besoin de plus de recrues pour faire face efficacement aux troubles palestiniens prévus en septembre. Devant le Collège académique d'Ashkelon, Karadi a indiqué que les effectifs actuels de la police étaient insuffisants "pour faire face aux problèmes posés par une déclaration d'un Etat palestinien", ajoutant que les récents événements du jour de la Nakba étaient un avant-goût des perturbations auxquelles il fait allusion.
    Karadi était le 15e commissaire général de la police du pays, entre 2004 et 2007, et a supervisé le désengagement de Gaza. "La police ne peut pas ne pas être préparée aux événements prévus en septembre, et nous devons supposer que des éléments extérieurs à Israël y prendront part", a-t-il affirmé. La police a commencé sa préparation pour septembre.
    Yohanan Danino, le tout nouvel inspecteur général, travaille avec les responsables des renseignements et élabore des plans avec la police des frontières, la Branche des opérations, le district de Jérusalem et le district du Nord. Le 28 avril dernier, à l'occasion d'un discours qui marquait son départ, l'ancien chef de la police, l'inspecteur général David Cohen, avait indiqué que les forces "se préparaient à l'éventualité de perturbations à grande échelle" en septembre. "Nous nous préparons au pire scénario", avait-il déclaré."

- Des officiels de la Défense préoccupés par un boycott, Yaakov Katz (JP) - "Les deux marchés à risque dans l'éventualité d'un boycott sont l'Europe et l'Amérique du Sud".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257327522&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La préoccupation grandit en Israël : si une déclaration d'indépendance unilatérale des Palestiniens a lieu cette année, des pays autour du monde pourraient boycotter les produits militaires israéliens. Cette crainte, exprimée par de hauts responsables de la Défense, intervient peu avant le Salon du Bourget le mois prochain, où du matériel israélien sera présenté en vue de nouvelles ventes. "Nous devons nous préparer à l'éventualité que la déclaration unilatérale d'un Etat palestinien indépendant aux Nations Unies en septembre puisse conduire à un boycott des équipements militaires israéliens", selon les déclarations d'un haut responsable de la Défense cette semaine.
    En 2010 et 2009, Israël était le quatrième plus gros exportateur d'armes et de palteformes militaires dans le monde, derrière les Etats-Unis, La Russie et la France. Ces exportations israéliennes ont atteint environ 7,5 milliards de dollars chaque année. Les responsables de la Défense sont déjà préoccupés par la façon dont l'année 2011 va s'achever pour les grandes sociétés de cette industrie : Israel Aerospace Industries, Elbit Systems et Rafael Advanced Defense Systems. Et ce en raison de la récession économique globale et des retraits prévus des armées occidentales d'Irak et d'Afghanistan.
    Les affaires avec la Turquie, qui fut un des clients importants, sont suspendues alors que les tensions restent vives entre Jérusalem et Ankara après le raid de Tsahal contre le Mavi Marmara l'année dernière. Les deux marchés à risque dans l'éventualité d'un boycott sont l'Europe et l'Amérique du Sud. Les ventes à l'Europe sont restées stables depuis des années mais les compagnies israéliennes sont parties à la recherche de nouveaux contrats en Amérique du Sud. [...]"


Gaza & Hamas

- Osama Hamdan, Head of the Hamas Foreign Liaisons: Armed Confrontation Will Continue to Be "the Backbone of the Resistance", the Israelis Must Return to Their Countries of Origin (Al-Jadid/New TV, 4 mai, Vidéo 1mn36) - Petite explication de texte par le Hamas : "When we talk about the liberation of Palestine, we are talking about the notion of Return: the return of the refugees to their homeland, and the return of the Israelis to the countries from which they came." Comme ça c'est clair !
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2949.htm

- L’Egypte va ouvrir sa frontière avec Gaza, Roni Shaked (Yediot Aharonot) - "Il semble que ce développement ait surpris Israël".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-25-mai,9001.html
   "Le poste-frontière de Rafah, point de passage terrestre entre la bande de Gaza et l’Egypte fermé à la circulation des Palestiniens depuis 2007, sera rouvert samedi prochain de façon permanente. Le régime égyptien a en effet décidé de le rouvrir comme geste envers le gouvernement du Hamas à Gaza. Il a ainsi répondu aux appels en Egypte à un changement de politique vis-à-vis de la bande de Gaza. Il semble que ce développement ait surpris Israël puisqu’au début du mois, les services de sécurité israéliens avaient estimé que le passage entre le Sinaï et la Bande de Gaza devait rester fermé."
- European observers: No request to return to Gaza border crossing (Haaretz) - "without the European monitors, international standards for security checks and passengers' rights may not be upheld".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/european-observers-no-request-to-return-to-gaza-border-crossing-1.364214
   "The inoperative mission of European observers, who under a 2005 agreement should be monitoring the Gaza-Egypt border crossing, said Thursday they had not received a request to return – this despite the crossing's imminent opening. Benoit Cusin, the spokesman for the European Border Assistance Mission (EUBAM) expressed concern that without the European monitors, international standards for security checks and passengers' rights may not be upheld. [...] The mission suspended its work after the Islamist Hamas movement seized sole control of Gaza in 2007. [...]"

- Le Hamas se félicite de la décision égyptienne d'ouverture permanente du terminal de Rafiah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-se-felicite-de-la-decision-egyptienne-d-ouverture-permanente-du-termina_314566.html
   "Un porte-parole du Hamas s'est félicité de la décision égyptienne d'ouverture permanente à partir de samedi prochain du terminal de Rafiah entre la bande de Gaza et le Sinaï égyptien. Le responsable terroriste a qualifié cette décision de "courageuse". "Nous espérons que cette initiative conduira à la suppression totale du blocus de Gaza. La communauté internationale doit emboîter le pas et suivre l'exemple égyptien", a ajouté le porte-parole du Hamas."
- Israël s'inquiète de l'ouverture permanente du terminal de Rafiah entre l'Egypte et Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-s-inquiete-de-l-ouverture-permanente-du-terminal-de-Rafiah-entre-l-Egypte_314568.html
   "La décision de l'Egypte d'ouvrir le point de passage de Rafiah avec la bande de Gaza de façon permanente crée une situation très problématique, selon le ministre de la Défense passive, Matan Vilnaï. Il a toutefois noté que les nouvelles autorités égyptiennes n'ont pas encore dérogé à l'accord de paix entre les deux pays. Les milieux militaires israéliens espèrent un contrôle international du point de passage."
- Silvan Shalom : "il faut tout faire pour empêcher l'ouverture du terminal de Rafiah" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Silvan-Shalom-il-faut-tout-faire-pour-empecher-l-ouverture-du-terminal-de-Rafiah_314577.html
   "Le vice-Premier ministre Silvan Shalom a déclaré qu'il "faut tout faire pour empêcher l'ouverture du terminal de Rafiah" entre la bande de Gaza et le Sinaï, une décision prise par les autorités égyptiennes. "Cette ouverture permanente de du point de passage occidental de la bande de Gaza est dangereuse et va conduire à l'entrée massive d'armes et d'explosifs au profit des terroristes et d'Al Qaïda", a souligné Silvan Shalom."

- Details on Egypt opening Rafah (Elder of Ziyon) - "There will still not be any facilities for large shipments of materials through the crossing".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/05/details-on-egypt-opening-rafah.html
   "The news that Egypt is opening up the Rafah crossing permanently starting on Saturday is being widely reported, but the details are not. According to the Hamas Palestine Times newspaper, there are still restrictions on who could cross the border.
    - Women and children under 18 are allowed to cross without prior coordination with Egypt.
    - Men over 40 can as long as they meet certain conditions.
    - Students with valid papers and medical cases will be allowed as well, along with Gazans with investments in Egypt who have the proper paperwork.
    There will still not be any facilities for large shipments of materials through the crossing, but families can go shopping in Egypt and bring back their own needs. The opening is expected to be a bonanza for taxi drivers who will be ferreting people to and from both sides of the border. And lately the number of taxis in Gaza has mushroomed as lots of cars are entering the area, both from Israel and smuggled in from Libya."

- L'Egypte rouvrira le poste-frontière de Rafah le 28 mai, Sami Aboudi (Reuters) - Rions un peu avec Reuters. L'Egypte ouvre sa frontière, ce qui signifie qu'elle était fermée, et donc que l'Egypte maintenait bien une stricte politique de "blocus" (bien plus qu'Israël qui laisse passer les marchandises à la différence du Caire). On se dit que pour le coup les agences ne pourront pas passer sous silence cette réalité. Eh bien si, ils y arrivent, en décrivant l'ouverture de Rafah comme une manière "d'alléger les restrictions pesant sur la population palestinienne de cette étroite bande côtière soumise à un blocus israélien". Comme s'ils ouvraient une brèche dans un mur construit par un autre, alors qu'il s'agit bien de leur frontière, qu'ils avaient souverainement décidé de fermer. C'est absurde, c'est injuste, c'est risible, mais bon c'est habituel.
http://fr.news.yahoo.com/legypte-rouvrira-le-poste-fronti%C3%A8re-rafah-le-28-203847911.html
   "L'Egypte rouvrira sa frontière avec la bande de Gaza au point de passage de Rafah "sur une base quotidienne" à compter du 28 mai afin d'alléger les restrictions pesant sur la population palestinienne de cette étroite bande côtière soumise à un blocus israélien, a annoncé mercredi l'agence de presse officielle Mena. [...]"
- Commentaire du même ton sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/05/25/l-egypte-va-ouvrir-la-frontiere-avec-gaza-de-facon-permanente_1527407_3218.html
- TOLSTOI (25/05/11 22h30)
   "Bravo à la révolution Egyptienne ... Mille bravo ! Libérer le peuple palestinien de la prison Israélienne est un magnifique geste d'humanité et de solidarité pour alléger ce peuple des douleurs que lui infligent au quotidien les gardiens de prison de l'Etat Hébreu. Merci aux blogeurs de la place Takrir d'en finir avec la collaboration de Mubarak avec Netanyahou"

- Israël aurait piégé des armes destinées aux terroristes de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-aurait-piege-des-armes-destinees-aux-terroristes-de-Gaza_314570.html
   "Les arroseurs auraient-ils été arrosés? Plusieurs organisations palestiniennes révèlent que des armes qui leur ont été livrées clandestinement en provenance du Sinaï auraient été sabotées, voire piégées. Selon les terroristes, il s'agirait d'une action israélienne pour contrecarrer les tirs sur les régions voisines de la bande de Gaza. Les Palestiniens soupçonnent les Israéliens de fournir les trafiquants bédouins du Sinaï qui revendraient ces armes aux organisations terroristes de Gaza. Le Front populaire de Libération de la Palestine admet que de telles armés piégées auraient été fournies à ses membres et que depuis lors ils contrôlent les armes une à une."


Judée-Samarie

- Tsahal : les assassins de la famille Fogel projetaient aussi un attentat à Elon Moré (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-les-assassins-de-la-famille-Fogel-projetaient-aussi-un-attentat-a-Elon-Mo_314595.html
   "Tsahal a confirmé jeudi que les deux terroristes qui ont assassiné le couple Fogel et trois de leurs enfants, projetaient de perpétrer un autre attentat dans la localité d’Elon Moré, qui se trouve à proximité d’Itamar."


Europe

- Lisbonne : profanation d'un monument juif par des "militants" propalestiniens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Lisbonne-profanation-d-un-monument-juif-par-des-militants-propalestiniens_314562.html
   "Un monument érigé à la mémoire des Juifs massacrés à Lisbonne (Portugal) lors des émeutes antijuives de 1506, a été profané par des militants propalestiniens. Le slogan suivant é éte tagué sur le monument : "libérez le peuple palestinien"."

- Propos choquants d’un élu Vert (CICAD, 25 mai) - il a dénoncé un "holocauste lent" des Palestiniens.
http://www.cicad.ch/index.php?id=3356&tx_ttnews[tt_news]=102822&tx_ttnews[backPid]=3352&cHash=0baec22725
   "La CICAD a réagi à un courrier de lecteur paru dans l’Hebdo du 3 février 2011 qui comparait la politique d’Israël avec celle des nazis. Le courrier émanait d’un élu Vert originaire de la Croix-sur Lutry qui se demandait notamment : « A quoi bon continuer à blâmer le peuple allemand par commémorations interposées si c'est pour tolérer que d'autres s'emploient à reconduire des opérations militaires d'occupation qui ressemblent à s'y méprendre à un holocauste lent ? Ce qui se passe en Palestine depuis plus de quarante ans est tout aussi condamnable que nombre d'événements subis lors du dernier conflit mondial (…). En Israël aujourd'hui, cette volonté de détruire et d'éradiquer un peuple en l'étouffant existe ».
    Des propos qui suggéraient clairement que les atrocités nazies sont comparables aux actions menées par les différents gouvernements israéliens qui se sont succédés ces quatre dernières décennies. Une déclaration que la CICAD a jugé parfaitement intolérable, diffamatoire et indigne d’un responsable politique. Nous avons de ce fait rappelé à son auteur la définition de l’antisémitisme sur laquelle se base la CICAD et qui a été élaborée par le Centre européen de surveillance du racisme et de la xénophobie (European Monitoring Center on Racism and Xenophobia; EUMC). Celle-ci inclut, dans la liste d’exemples au travers desquels l’antisémitisme se manifeste en rapport avec l’Etat d’Israël, le fait de dresser des comparaisons entre la politique israélienne et celle des nazis.
    Dans un même élan, l’élu Vert affirmait également que « le goulag soviétique où tant de Russes et de soldats de la Wehrmacht ont connu à leur tour les mêmes conditions inhumaines d'internement qu'ont connues tous ceux (... ) qui furent les victimes de la folie permanente d'un IIIe Reich délirant » n’est plus guère évoqué. Une manière de dresser un parallèle inacceptable entre les goulags, camps d’internement et de travail forcé, et les camps d’extermination qui, comme leur nom l’indique, avaient pour « but » d’exterminer les populations qui y étaient envoyées.
    Une banalisation aussi effarante des crimes commis par les nazis ont incité la CICAD – toujours ouverte au dialogue et soucieuse d’éviter la confrontation - à demander à l’auteur incriminé un éclaircissement sur les éléments qui l’ont conduits à une prise de position aussi inacceptable. Une opportunité pour lui d’expliquer sa « maladresse » ou de faire amende honorable. Compte tenu de ses responsabilités en tant que Conseiller communal issu des Verts à Lutry, nous avons jugé opportun de mettre en copie M. Yves FERRARI, Président des Verts vaudois.
    Cependant, l’élu Vert n’a même pas daigné nous répondre. Quant aux Verts vaudois, il aura fallu les relancer à de multiples reprises pour qu’ils se fendent d’un courrier dans lequel ils se dégagent de toute responsabilité à l’égard des propos que leur élu a tenu « à titre privé ». Sans même prendre la peine de les condamner sur le fonds…"

- L'Europe manque de sucre : Israël vient à la rescousse (Guysen) - une hérésie sucrée pour les cafés des antisionistes !
http://www.guysen.com/news_L-Europe-manque-de-sucre-Israel-vient-a-la-rescousse_314557.html
   "En raison de la récolte médiocre de la betterave sucrière, l'Union européenne a décidé de faire appel à Israël pour se fournir en sucre. La compagnie israélienne SUGAT devra approvisionner ces prochains jours l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas ainsi que quelques autres pays même en dehors de l'UE, comme la Suisse, en y exportant dans un premier temps 15.000 tonnes de sucre raffiné."


Monde

- Venezuela : la communauté juive proteste contre la diffusion sur une radio d'Etat du "Protocole des Sages de Sion" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Venezuela-la-communaute-juive-proteste-contre-la-diffusion-sur-une-radio-d-Etat-_314579.html
   "La communauté juive du Venezuela a protesté contre la diffusion sur une radio publique du "Protocole des Sages de Sion", un faux antisémite de l'époque tsariste. Le Venezuela est le théâtre d'une vague d'antisémitisme sans précédent, cautionnée par le pouvoir du président Hugo Chavez, ami personnel du président iranien Ahmadinejad."

 

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  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
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