France
- "La Vallée des Loups : Palestine", film turc anti-israélien, diffusé à Lyon (Lyon Poche) - "voir tous ces Israéliens crever, ça fait trop plaisir !"
http://www.lyonpoche.com/cinema/fiche-film/la-vallee-des-loups-palestine-28860.html
"Synopsis :
Un commando turc est chargé d'éliminer le commandant israélien Moshe Ben Eliezer, responsable de la tuerie lors de l'abordage de la flottille pour Gaza.
Public : Interdit aux moins de 18 ans
En VO : 15:00 - 17:15"
Commentaire sur le site (supprimé ensuite par la modération) :
- Ramzy :
"J'ai vu le film en turquie... Trop bon quand les turc explosent les israéliens. Un bon film de sang. Un peu gore mais ca va. C'était la folie dans le cinoch a ankara. Mieux qu'au stade. Voilà un james bond local qui a de la gueule... Et encore une fois, voir tous ces israéliens crever, ca fait trop plaisir!"
"Processus de paix" -
"L'AP est sur le point d'enterrer le processus de paix", Herb Keinon (JP) -
"Abbas doit choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas". http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1300962195520&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Israël cessera de traiter avec l'Autorité palestinienne. si le Hamas rejoint le gouvernement. Quelques heures après la rencontre entre le dirigeant du Fatah, Mahmoud Abbas, et une délégation du mouvement terroriste, à Ramallah, un porte-parole du gouvernement israélien s'est exprimé.
"Abbas doit choisir entre la paix avec Israël et la paix avec le Hamas", a commenté l'officiel.
"Il ne pourra avoir les deux. S'il choisit le Hamas, il enterre le processus de paix !" A la question de savoir si Israël préfère une scission permanente entre la Judée-Samarie, dirigée par le Fatah de Mahmoud Abbas, et la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, le diplomate répond que l'Etat hébreu souhaite voir l'Autorité palestinienne reprendre le contrôle de l'étroite bande côtière.
L'hostilité israélienne à l'égard du Hamas s'estomperait si le mouvement accédait à trois conditions : renoncer à la violence, reconnaître l'Etat hébreu et accepter les précédents accords israélo-palestiniens. Dans une récente interview accordée à la chaîne CNN, le Premier ministre Binyamin Netanyahou s'exprimait sur la question.
"Désormais, l'AP parle d'unité nationale et de réconciliation ; mais comment pouvons nous espérer la paix avec le Hamas qui appelle à notre destruction ? C'est l'un ou l'autre, pas les deux." La rencontre entre Abbas et la délégation du Hamas avait pour but de discuter des moyens de mettre fin aux différends qui les opposent. Elle était la première du genre, depuis plus d'un an."
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Abbas adds a new condition for "peace": Release all terrorists! (Elder of Ziyon) http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/abbas-adds-new-condition-for-peace.html "Mahmoud Abbas, that intransigent leader that the world considers "moderate," had added
another condition for "peace" with Israel: Abbas now demands that Israel release every single Palestinian Arab prisoner. This includes, of course, the most heinous terrorists - those that have murdered and slaughtered Israelis - that have been captured by Israel.
Abbas is not distinguishing between prisoners with "blood on their hands" and those who merely planned or facilitated terror attacks. Abbas is saying that peace depends on Israel releasing murderers. Not only that, he is implicitly threatening to support terrorism against Israel until every last of those prisoners are released. [...]"
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Fayyad's duplicity about support for terror on day of Jerusalem bombing (PMW) -
il condamne le soir ce qu'il a promu le matin. http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=4843 "On Wednesday afternoon, Palestinian Authority Prime Minster Salam Fayyad condemned as
"terror" the bomb at a Jerusalem bus stop that killed one woman. On Wednesday morning, Fayyad honored Palestinian women terrorists, including two who drove suicide bombers to terror attacks killing five. He also honored a terrorist who placed a bomb in a bus station, an action identical to the one he condemned just a few hours later.
Fayyad condemned Jerusalem bombing Wednesday afternoon:
"I condemn this terror operation in the harshest terms, no matter who stands behind it." Fayyad praised Palestinian terrorists Wednesday morning:
"I will not fail to mention with honor and admiration the resolve of the female prisoners, the fighters, and of all the prisoners of freedom who are imprisoned in the Israeli prisons, experiencing indescribable suffering. This requires that all of us intensify the effort to ensure their liberation from the occupation's chains and from the abuse of its [Israel's] executioners." In a radio speech, Fayyad then specifically named the following terrorists:
- Qahira Al-Sa'adi, who drove suicide bomber to attack killing 3 in Jerusalem in 2002.
- Irena Sarahneh, who drove suicide bomber to attack killing 2 and injuring dozens, in Israeli city Rishon LeZion in 2002.
- Iman Ghazawi, who in 2001 placed a bomb at the central bus station in Tel Aviv that was discovered before it exploded.
- Latifa Abu Zara'a, who in 2003 smuggled a bomb into Israel for suicide terror attack that was uncovered before it was implemented. [...]"
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Facebook appelé à retirer la page "Troisième Intifada" (JP) -
"la page enregistre plus de 312 601 membres et propose des textes "véhéments et anti-israéliens"." http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1300962195799&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Une page Facebook intitulée "Troisième Intifada palestinienne". Un abus, selon la Ligue Anti Diffamation qui considère que le réseau social est utilisé pour
"promouvoir la violence terroriste". Pour le directeur de l'association, Abraham H. Foxman, cette page n'appelle pas à des manifestations pacifiques puisqu'elle demande à ses adhérents de
"suivre l'exemple des deux Intifada précédentes". "Cet appel intervient alors que le climat de violence s'intensifie entre Israël et la bande de Gaza, après le meurtre de la famille Fogel en Judée-Samarie et l'attentat terroriste à Jérusalem", s'inquiète-t-il.
Pour l'heure, la page enregistre plus de 312 601 membres et propose des textes
"véhéments et anti-israéliens", souligne Foxman. Ce dernier s'est donc tourné vers les administrateurs de Facebook et leur demande de
"prendre en compte sa demande et retirer la page du site, dont le titre même constitue un appel à la violence". Mercredi dernier, le ministre de la Diplomatie publique et de la Diaspora, Youli Edelstein, a adressé un courrier au fondateur du célèbre site Web, Mark Zuckerberg.
"Je me tourne vers vous [Zuckerberg] et vous prie d'ordonner le retrait immédiat de cette page Facebook. Je suis sûr que vous défendez également des valeurs et que vous préférez que toutes les pages présentes sur votre site respectent ces valeurs", écrit-il. Le créateur du groupe Facebook, quant à lui, déclare avoir eu l'idée de cette page à la suite des récents évènements au Moyen-Orient, qui ont conduit au renversement des régimes tunisien et égyptien."
Israël -
Un blessé par jets de pierres, Yéochoua Sultan (Arouts 7) http://www.israel7.com/2011/03/un-blesse-par-jets-de-pierres/ "Le chauffeur d’une voiture particulière a été blessé en Galilée au cours d’une attaque à coups de pierres. La police de Carmiel est intervenue et a arrêté deux suspects arabes israéliens du village de Nahaf. Les deux individus, qui se tenaient au bord de la route avec des pierres qu’ils avaient ramassées ont été placés en garde-à-vue. Le tribunal de police d’Akko doit prolonger lundi l’ordre de détention."
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Israel's Dissidents are Saving the Country, Gideon Levy (Haaretz) -
Pour le chroniqueur préféré des Européens, c'est Israël qui est la cause de sa diabolisation, et ce sont les Israéliens diabolisant l'Etat juif qui sont en réalité les "vrais" défenseurs d'Israël. Le raisonnement est tordu, mais au fond tout ce que souhaite dire Gidéon Lévy se résume à ceci : "le verus Israël, c'est moi !" http://www.miftah.org/Display.cfm?DocId=23277&CategoryId=5 Traduction :
http://www.france-palestine.org/article17052.html "Pas de B’Tselem, de Briser le Silence (
Breaking the Silence), d’Anarchistes contre le mur (
Anarchists Against the Fence), pas de Gush Shalom. Il n’y aurait pas de New Israel Fund et pas de petits groupes de radicaux ni d’intellectuels et journalistes critiques. Imaginez un différent Israël, qui contraigne toutes ces voix au silence et les écrase. Imaginez quelle image cela donnerait au monde. Le peu de sympathie dont Israël bénéficie encore, c’est à ces groupes qu’il la doit.
La campagne de délégitimation contre Israël, la seule vraie et celle qu’on invente, on la doit à Avigdor Lieberman et Israel Beiteinu, à Benjamin Netanyahou et au déferlement de lois anti-démocratiques venant de ses amis et de Kadima, on la doit aux Forces de Défense d’Israël, incontrôlées, et aux colons qui ne connaissent pas de limites. Une seule journée de l’opération Plomb durci a fait plus de dégâts pour Israël que tous les articles critiques pris ensemble ; l’attaque mortelle contre le Mavi Marmara en route vers Gaza a détérioré l’image d’Israël plus que toutes les conférences contre Israël prises ensemble ; la loi sur la Nakba révolte plus que toutes les pétitions. [...]
Il y a quinze jours environ, j’étais invité à la Semaine du livre juif à Londres, suite à la publication en anglais de mon livre
"La punition de Gaza" (
the Punishment of Gaza). La communauté juive bien pensante de Grande Bretagne menaça de boycotter l’événement [...] Je me suis exprimé, comme toujours, contre l’ occupation, les injustices et le dégât que cela cause à Israël et aux Palestiniens, contre les attaques à l’encontre de la démocratie israélienne, comme je l’ai fait dans les centaines d’articles qui ont été publiés dans Haaretz en hébreu et en anglais, et comme je l’ai fait à la London School of Economics ou à Trinity University à Dublin. [...]
Ces voix sont celles des véritables patriotes d’Israël, qui ont peur pour son avenir et sont soucieux de son image bien plus que les gens qui menacent de les faire taire. Les dissidents n’ont pas besoin de s’excuser devant leur pays pour quoi que ce soit. Leur pays leur doit beaucoup : ils sont la force qui sauve son image aux yeux du monde. [...]"
Gaza & Hamas -
Gaza : 2 terroristes éliminés dans un raid israélien (Guysen) http://www.guysen.com/news_Gaza-2-terroristes-elimines-dans-un-raid-israelien_307922.html "L'armée de l'air israélienne a éliminé 2 terroristes palestiniens qui s'apprêtaient à tirer des roquettes sur Israël, à Djebaliya, au nord de la Bande de Gaza. Trois autres terroristes ont été blessés."
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Gaza : les terroristes tués et blessés par Tsahal appartenaient au Djihad islamique (Guysen) http://www.guysen.com/news_Gaza-les-terroristes-tues-et-blesses-par-Tsahal-appartenaient-au-Djihad-islamiqu_307938.html "Le Djihad islamique a indiqué que les deux terroristes tués et ceux blessés par Tsahal dans la Bande de Gaza font partie de ses troupes. Le mouvement terroriste a déclaré que sa réaction
"arrivera en temps et en heure"."
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Deux activistes palestiniens tués dans la bande de Gaza, Nidal al Moughrabi (Reuters) http://fr.news.yahoo.com/4/20110327/twl-po-violences-38cfb6d.html "Deux activistes palestiniens ont été tués dimanche par l'aviation israélienne dans le nord de la bande de Gaza, a-t-on appris de sources médicales. Le Djihad islamique, qui a repris ces derniers jours les tirs de roquettes sur Israël, a annoncé que les morts étaient deux de ses membres. L'armée israélienne n'a fait aucun commentaire. [...]"
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Deux militants du Jihad islamique abattus par Israël dans la Bande de Gaza (AP) http://fr.news.yahoo.com/3/20110327/twl-israel-palestiniens-dome-951b410.html "L'aviation israélienne a tué deux militants palestiniens dans la Bande de Gaza, au jour de l'activation par l'Etat hébreu d'un nouveau système de défense anti-missiles, baptisé "Dôme de fer". Le Jihad islamique a confirmé la mort de deux de ses militants, un troisième étant grièvement blessé. Le groupe terroriste, qui s'en prend fréquemment à Israël, n'a pas précisé si ces hommes étaient en train d'activer une batterie lance-roquettes, comme l'affirme l'armée israélienne. [...]"
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Israël : le Jihad Islamique menace de frapper Ashdod et Beer Sheva (Guysen) http://www.guysen.com/news_Israel-le-Jihad-Islamique-menace-de-frapper-Ashdod-et-Beer-Sheva_307950.html "Les terroristes du Jihad Islamique ont menacé de lancer d'autres roquettes contre les villes israéliennes de Beer Sheva et Ashdod si
"l'escalade militaire dans la Bande de Gaza continue de viser nos enfants". Ces propos auraient été tenus par un haut responsable de la mouvance islamiste au journal arabe Al-Hayat basé à Londres."
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Djihad islamique: le système anti-missile Dôme de fer ne protègera pas les citoyens israéliens des roquettes (Guysen) http://www.guysen.com/news_Djihad-islamique-le-systeme-anti-missile-Dome-de-fer-ne-protegera-pas-les-citoye_307986.html "Un haut responsable des Brigades al-Qods, la branche militaire du Djihad islamique, a indiqué dimanche que le système anti-missile Dôme de fer, déployé par Israël dans le sud du pays,
«ne protègera pas les citoyens israéliens des roquettes»."
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Le système Iron Dome en place (JP) http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1300962195571&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Le Hamas se disait prêt, jeudi, à cesser les tirs de roquettes sur Israël, si le pays mettait fin aux bombardements sur la bande de Gaza. Pourtant, au lendemain de ces déclarations, une roquette Kassam explosait dans la région d'Eshkol, causant des dommages matériels mais aucun blessé. Les autorités locales ont déclaré être à la recherche d'une seconde roquette qui serait tombé dans la zone.
"Le chaos règne au sein du mouvement terroriste", explique le général Tal Russo.
Jeudi, des roquettes tirées depuis Gaza avaient explosées au nord d'Ashdod. Les tirs avaient provoqué de vives réactions au sein de la classe politique israélienne. Le ministre de la Défense, Ehoud Barak avait d'ailleurs confirmé, le même jour, la mise en place du système de défense de missiles Iron Dome.
"J'ai autorisé l'armée à déployer le système Iron Dome dans le sud du pays", précisait le ministre en visite dans la région. Car même si la technologie reste à l'essai,
"les tests devraient se poursuivre pendant plusieurs semaines". Et de souligner que cette technologie est
"une avancée extraordinaire" bien qu'elle ne représente pas
"la solution miracle contre les tirs de roquettes"."
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Le « Dôme d’acier » installé près de Beer-Shev’a, Claire Dana-Picard (Arouts 7) -
"les autorités militaires pourraient décider d’installer une seconde batterie pour protéger le secteur d’Ashkelon". http://www.israel7.com/2011/03/le-dome-d%E2%80%99acier-installe-pres-de-beer-shev%E2%80%99a/ "Une première batterie de défense antimissiles
Kipat Barzel (Dôme d’acier) est déployée ce dimanche dans la région de Beer-Shev’a pour protéger la population civile d’éventuelles attaques provenant de la bande de Gaza. L’installation devrait durer plusieurs heures et il est fort possible que le système soit déjà opérationnel dans la journée. L’armée de l’Air a précisé que la batterie serait mobile et se déplacerait en fonction des besoins sécuritaires. Au cours de la semaine, les autorités militaires pourraient décider d’installer une seconde batterie pour protéger le secteur d’Ashkelon. Cela fait plusieurs semaines que Tsahal effectue des exercices pour tester l’efficacité du Dôme d’acier en simulant des attaques similaires à celles provenant de la bande de Gaza.
Les services de sécurité ont toutefois tenu à rappeler qu’il ne s’agissait pour l’instant que d’un premier essai et qu’il ne pourrait pas intercepter toutes les roquettes tirés sur les agglomérations israéliennes. Le ministre de la Défense Ehoud Barak a donné son accord officiel lors d’une visite dans les localités situées près de Gaza. Il a précisé que l’expérience durerait plusieurs semaines et que les batteries se déplaceraient chaque fois en fonction des nécessités de l’opération expérimentale."
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Les habitants du Sud scandalisés, Yéochoua Sultan (Arouts 7) -
"Aucun pays dans le monde n’accepterait une situation pareille". http://www.israel7.com/2011/03/les-habitants-du-sud-scandalises/ "Le système de défense «dôme de fer» doit commencer à être opérationnel pour une partie des habitants du Néguev, bien que la date de sa mise en œuvre ait été avancée en raison des impératifs dus aux agressions en provenance de la bande de Gaza. Or, les élus des collectivités locales se sont mis en colère, étant donné que les mesures concrètes qui ont été prises pour protéger la région ne concerneront, dans un premier temps du moins, que les habitants de la ville de Béer-Cheva. En effet, des batteries antimissiles n’ont pas été positionnées aux alentours des localités qui, à l’instar de Sederot, sont plus régulièrement touchées, parce que plus proches de la bande de Gaza. Les maires et représentants des conseils locaux et régionaux ont protesté auprès des membres de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset à Béer-Cheva, dimanche, où ils se sont déplacés.
David Bouskila, le maire de Sederot, a déclaré :
«Sederot, Ashkelon et Ashdod ont également besoin d’une protection. Nous ne sommes pas des habitants illégitimes.» Il a toutefois ajouté :
«A Béer-Cheva, les batteries n’ont pas soulevé l’enthousiasme. Ils leur ont dit que ça défendrait Béer-Cheva pour les faire taire. Il n’y a pas assez de rampes, et le gouvernement doit faire des choix. Nous avons été sacrifiés inutilement pendant des années. L’armée ne s’est pas introduite à Gaza pour nous, mais pour Béer-Cheva et pour Ashdod.» Le chef de la Commission de la Knesset, Saül Mofaz, a déclaré au cours de sa visite :
«A mes yeux, il n’y a aucune différence entre Ofakim, Kiryat-Malachie, Béer-Cheva, Sederot, Netivot, la région d’Eshkol et Tel-Aviv en ce qui concerne tout ce qui a trait à la sécurité. La sécurité doit être la même partout. L’Etat d’Israël ne peut pas se barricader derrière des dômes de fer alors qu’à Gaza, la vie continue normalement. Nous sommes obligés de préserver nos moyens d’attaque et notre force de dissuasion. Tous ceux qui touchent aux enfants d’Israël doivent en assumer les conséquences.» Le maire de Béer-Chéva, Rubik Danilovitch, était présent également à la session :
«La routine des tirs d’obus sur notre ville et sur les localités du Sud est inadmissible. Quand c’est la guerre, c’est la guerre, a-t-il déclaré.
Il est impossible de continuer comme si de rien n’était quand d’un seul coup un missile s’abat. Aucun pays dans le monde n’accepterait une situation pareille, et l’Etat d’Israël ne peut pas non plus se laisser faire. Les gens ici sont attachés à cette terre et nous ne pouvons pas rendre l’avenir de la vie des habitants incertain, nous ne pouvons pas risquer la vie de nos habitants. Nous comprenons tous ce que signifie le poids d’une opération militaire supplémentaire, mais s’il n’y a pas le choix, alors il n’y a pas le choix.»"
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Netanyahou s’adresse à la population, Yéochoua Sultan (Arouts 7) -
"nous risquons de devoir supporter cette situation pendant de longues années". http://www.israel7.com/2011/03/netanyahou-sadresse-a-la-population/ "Le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, s’est rendu à Béer-Cheva, pour prendre la parole au cours de la session extraordinaire qui a rassemblé les élus locaux avec la Commission des Affaires étrangères et de la défense de la Knesset.
«Nous subissons les attaques de missiles, a déclaré le Premier ministre.
Et nous risquons de devoir supporter cette situation pendant de longues années.» Il a cependant ajouté :
«Nous ne voulons pas d’une escalade de la violence, mais nous n’hésiterons pas à faire usage de toute la force nécessaire pour ramener le calme et protéger nos civils.»"
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B. Netanyahou : "Dôme de fer" ne constitue pas une réponse parfaite à la menace des missiles (Guysen) http://www.guysen.com/news_B_307943.html "Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a indiqué au sujet de la mise en place du dispositif anti-missiles "Dôme de fer" au dessus de Beershéva :
"il ne fournit pas une réponse parfaite ou intégrale à la menace des missiles, la réponse véritable est une combinaison d'outils d'attaque avec des dispositifs de protection"."
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Gaza : Shaul Mofaz plaide en faveur du retour aux éliminations ciblées (Guysen) http://www.guysen.com/news_Gaza-Shaoul-Mofaz-plaide-en-faveur-du-retour-aux-eliminations-ciblees_307973.html "Le président de la commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense, le député Shaoul Mofaz, a critiqué dimanche
« la passivité » du gouvernement face aux tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza. Faisant référence au système de défense antimissile, il a salué les
« capacités sophistiquées d’Israël » mais a prôné pour des actions offensives comme l’élimination ciblée des responsables des tirs de roquettes."
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Intensification des tirs de roquettes de Gaza : Ouzi Landau critique l’absence de réponse du gouvernement (Guysen) "Le ministre des Infrastructures, Ouzi Landau, a critiqué la gestion de la crise à Gaza par le Premier ministre et le ministre de la Défense.
"Ce gouvernement parle de défense du pays, sans traduire ces paroles en actes", a dénoncé Ouzi Landau. "La politique actuelle légitime une réalité dans laquelle il est permis de tirer des roquettes contre les villes d’Israël", a-t-il poursuivi."
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Reprise du transfert de marchandises vers la Bande de Gaza (Guysen) http://www.guysen.com/news_Reprise-du-transfert-de-marchandises-vers-la-Bande-de-Gaza_307958.html "Un signe d’apaisement ? Le transfert de produits agricoles israéliens vers la Bande de Gaza a repris ce dimanche. Le président de l’Union des agriculteurs, Ilan Eshel, a précisé que cette reprise de l’exportation des marchandises avait pour but, entre autre, d’éviter les surplus sur les marchés israéliens."
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Hamas military wing says it won't guarantee Abbas' safety in Gaza, Avi Issacharoff (Haaretz) -
"PA officials interpreted these statements as a threat to Abbas". http://www.haaretz.com/print-edition/news/hamas-military-wing-says-it-won-t-guarantee-abbas-safety-in-gaza-1.351986 "Senior members of Hamas' military wing told aides of Palestinian President Mahmoud Abbas that it would not guarantee the Fatah leader's safety if he visited the Gaza Strip, Haaretz has learned. PA officials interpreted these statements as a threat to Abbas. As of last night, an Abbas trip to Gaza for reconciliation talks with Hamas has been dropped from the agenda.
Hamas also announced yesterday that all Palestinian factions in Gaza have agreed to abide by a cease-fire if Israel halts its attacks in the Strip. Hamas met with Islamic Jihad, the Popular Resistance Committees and the Popular Front for the Liberation of Palestine to discuss the rising tensions in the south. Some Palestinian commentators attributed the increase in hostilities with Israel to Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh's proposal that Abbas visit Gaza for reconciliation talks. In response, Abbas declared that he would be willing to travel to Gaza "as early as tomorrow" for negotiations on a unity government with Hamas."
Judée-Samarie -
Jets de pierres et de cocktails Molotov en Judée-Samarie (Guysen) http://www.guysen.com/news_Jets-de-pierres-et-de-cocktails-Molotov-en-Judee-Samarie_307879.html "Des Palestiniens ont lancé des pierres sur des véhicules israéliens à Louban a-Sharkia. Ils ont également massivement agressé à coups de pierres les gardes-frontières au barrage de Shouafat, au nord-est de Jérusalem. Ils ont lancé des cocktails Molotov et des grenades fumigènes à Silwan, à Jérusalem-est, et à Madma, au sud de Shehem (Naplouse)."
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Une Israélienne blessée par des jets de pierres, Shraga Blum (Arouts 7) http://www.israel7.com/2011/03/une-israelienne-blessee-par-des-jets-de-pierres/ "Une automobiliste israélienne a été légérement blessée samedi soir lorsque son véhicule a été la cible de jets de pierre à l’est de Kalkilya. Elle a subi des traitements sur place. Des unités de Tsahal ratissent le secteur pour retrouver les agresseurs."
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Une Israélienne blessée par des jets de pierres en Samarie (Guysen) http://www.guysen.com/news_Une-Israelienne-blessee-par-des-jets-de-pierres-en-Samarie_307880.html "Une Israélienne a été blessée par des jets de pierres palestiniens près d'Azoun, en Samarie. Elle est soignée à Karnei Shomron."
Egypte -
Tentative d’attentat déjoué contre un gazoduc égyptien, Claire Dana-Picard (Arouts 7) http://www.israel7.com/2011/03/tentative-dattentat-dejoue-contre-un-gazoduc-egyptien/ "Les forces de sécurité égyptiennes ont déjoué un attentat visant le gazoduc transportant, depuis l’Egypte, du gaz naturel vers Israël et la Jordanie. Six hommes armés ont tenté de faire exploser un engin piégé au terminal du Nord du Sinaï mais il a été neutralisé à temps. Il s’agit de la seconde tentative de ce genre depuis que les émeutes ont éclaté en Egypte."
Syrie -
Les événements en Syrie inquiètent Israël, Claire Dana-Picard (Arouts 7) -
"ce qui inquiète par-dessus tout, c’est que l’Iran et des éléments du Hezbollah aident activement le gouvernement de Damas à réprimer dans le sang cette insurrection". http://www.israel7.com/2011/03/les-evenements-en-syrie-inquietent-israel/ "Les événements en Syrie ne suscitent, pour l’instant du moins, aucune protestation internationale, alors que près de 150 manifestants ont déjà été tués par les forces de sécurité locales. L’épicentre de la révolte contre le régime de Bachar El Assad se situe actuellement dans la ville de Deraa, à la frontière avec la Jordanie. Dans la seule journée de vendredi, 20 émeutiers ont perdu la vie au cours des émeutes. A Damas et à Lattaquié, la révolte gronde aussi et les autorités réagissent avec une main de fer, n’hésitant pas à se montrer particulièrement brutales face à des contestataires aux mains nues. Il s’agirait, selon les experts, de la crise la plus grave ayant éclaté en Syrie depuis l’avènement au pouvoir de Bachar El Assad, qui dirige le pays depuis la mort de son père Hafez el Assad, survenue il y a onze ans.
En Israël, ce qui inquiète par-dessus tout, c’est que l’Iran et des éléments du Hezbollah aident activement le gouvernement de Damas à réprimer dans le sang cette insurrection. Un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a cité les propos de manifestants locaux témoignant qu’une partie des hommes de la sécurité déployés pour disperser les manifestations parlaient entre eux en persan, attestant du lien étroit unissant Damas à Téhéran.
Dans les jours qui viennent, estime-t-on en Israël, on pourra discerner plus clairement l’ampleur de l’intervention iranienne dans les tentatives visant à stopper les masses protestant dans les rues. Et de préciser :
« La Syrie est une acquisition iranienne, et il est clair que les Iraniens craignent de perdre tout ce qu’ils y ont investi. C’est pour cette raison qu’ils interviennent davantage dans ce pays que partout ailleurs dans le monde arabe ». [...]"
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L'épreuve de force syrienne, Michael Young (éditoraliste au Daily Star de Beyrouth) -
"L’Arabie Saoudite compte toujours sur Damas pour contenir l’influence chiite au Liban et en Irak". http://www.slate.fr/story/36195/syrie-assad "[...] Des manifestations ont eu lieu la semaine dernière dans toute la Syrie, et ont persisté à Deera, dans le sud du pays. Mercredi, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur les manifestants près de la mosquée Al-Omari et sur un cortège funéraire, faisant au moins 15 morts, selon les opposants. Jeudi, la répression sanglante ne faiblissant pas, l’opposition estimait que 100 personnes avaient été tuées et beaucoup d’autres arrêtées. Des centaines d’arrestations auraient également eu lieu à Damas, Alep, As-Suwayda et Banias.
Pour apprécier l’ampleur de la révolte, il faudra observer si la situation se durcit après la prière de vendredi. La famille Al-Assad ne veut prendre aucun risque. La brutalité employée à Deera prouve son sentiment de vulnérabilité. Le régime, issu de la minorité alaouite, contrôle tous les leviers de l’intimidation et du pouvoir en Syrie, y compris les unités militaires d’élite et les services de renseignements.
Des rapports indiquent que des troupes normalement affectées à la protection du régime ont été précipitamment envoyées dans le sud. D’après le dissident syrien Ammar Abdulhamid, ces détachements incluraient des unités de la Garde Républicaine, et selon la rumeur, ce serait Maher, le petit frère de Bachar, qui aurait pris la tête des opérations. [...]
La crainte, c’est que la situation se transforme en conflit religieux, et que les sunnites (74 % de la population) s’en prennent aux alaouites (8 à 12 % environ). En réalité, c’est une vision simpliste. La famille Al-Assad protègera bien sûr la domination alaouite dont son pouvoir dépend, mais les sunnites prospèrent dans de nombreux secteurs, en particulier économiques. Bachar Al-Assad lui-même est marié à une sunnite. Une lecture uniquement religieuse des événements ne suffit pas à englober la complexité, et l’enchevêtrement, des liens politiques, régionaux, tribaux, ethniques et de classe qui caractérisent la Syrie. C’est pourquoi l’effondrement de l’autorité pourrait provoquer une situation encore plus explosive et violente qu’en Libye.
Cela ne veut pas dire que le maintien du régime Al-Assad soit la solution. Au contraire, c’est même devenu un problème majeur. Le monde arabe connaît des transformations radicales, or la dictature syrienne ne diffère en rien de celles qui ont été récemment balayées. La République arabe syrienne n’a en effet de république que le nom, Bachar Al-Assad ayant hérité de la présidence, et du pouvoir absolu, de son père Hafez. Les membres de la famille Al-Assad ont d’ailleurs la réputation d’être à la tête de réseaux de corruption et de clientélisme. Sans le vouloir, l’écrivain britannique William Dalrymple a saisi la nature dysfonctionnelle du système quand il a écrit, avec bienveillance, que la Syrie était
«un Etat policier qui laissait ses citoyens tranquilles tant qu’ils ne se mêlaient pas de politique». Comme son père, Bachar Al-Assad a maintenu sa suprématie en sapant systématiquement tous les centres potentiels de pouvoir et de légitimité alternatifs. Le système syrien est construit de manière à n’offrir le choix qu’entre les Al-Assad et le chaos. Hafez Al-Assad a durci cet état de fait suite à l’insurrection des Frères Musulmans qui débuta au milieu des années 1970. La répression culmina avec le siège meurtrier de Hama, en février 1982, au cours duquel des dizaines de milliers de personnes furent tuées.
Bachar Al-Assad reçoit toujours le soutien des pays qui le préfèrent au chaos. Dans le Golfe et en Irak, les dirigeants aux prises avec des rébellions populaires n’ont aucune envie de voir un despote de plus se faire évincer… ni d’avoir à gérer une dangereuse vacance politique en Syrie.
L’Arabie Saoudite compte toujours sur Damas pour contenir l’influence chiite au Liban et en Irak. Ainsi, c’est ostensiblement que le gouvernement syrien a défendu le déploiement militaire des Etats du Golfe au Bahreïn en faveur de la monarchie sunnite Al-Khalifa, alors que l’Iran se rangeait auprès de la communauté chiite marginalisée. Non pas que Damas soit près de rompre avec Téhéran, mais Bachar Al-Assad a besoin du soutien des Saoudiens s’il veut avoir une chance d’apaiser la colère de ses concitoyens, et en particulier celle des sunnites.
Hors du monde arabe, Bachar Al-Assad peut également compter sur une approbation nourrie d’inquiétude. Barack Obama ne veut pas d’un nouveau casse-tête au Proche-Orient et évite soigneusement d’évoquer les événements syriens. Israël préfère encore la routine du gouvernement Al-Assad à l’inconnu, d’autant que depuis près de 40 ans, les Al-Assad font respecter leur frontière commune.
Pour l’Iran, la Syrie représente un allié stratégique au Levant, tandis que la Turquie s’est servie de ses relations avec Damas pour s’ouvrir une porte vers le monde arabe. Ce qui n’a pas empêché Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc, d’inciter la semaine dernière Bachar Al-Assad à mettre en œuvre des réformes démocratiques. Erdogan a raison. La tolérance internationale ne sera d’aucune utilité à Bachar Al-Assad si une majorité de Syriens s’unit contre lui. [...]"
Monde arabe -
Le douloureux exode des chrétiens d’Orient, Bernadette Sauvaget (Libération) -
«A mon travail, on m’a demandé de porter le voile. Ensuite, on voulait que j’aille assister à la prière. En fait, c’était une manière de me forcer à me convertir» ; "l’exode touche particulièrement la minorité chrétienne, très fragilisée. Depuis 2003, elle serait passée, en Irak, de 800 000 à 400 000 personnes". http://www.liberation.fr/monde/01012327834-le-douloureux-exode-des-chretiens-d-orient "Le 8 mars une église copte est incendiée au Caire. La communauté chrétienne d’Egypte s’inquiète à nouveau. Pourtant, quelques semaines plus tôt, place Tahrir, chrétiens et musulmans ont lutté ensemble pour la chute de Moubarak. Que peuvent attendre les minorités chrétiennes du printemps arabe ? [...]
Après avoir assisté, comme chaque dimanche, à la messe à l’église de la rue Pajol, Rana, une femme d’une trentaine d’années, raconte longuement la terreur quotidienne à Bagdad, le départ précipité et clandestin vers l’exil :
«Souvent, je dois me dire que je suis à Paris et que je ne risque plus rien.» Arrivée avec ses parents en France début 2009, Rana se surprend encore à marcher aux aguets dans la rue. «Quand nous avons quitté l’Irak, je n’ai pas prévenu à mon travail que je m’en allais, explique-t-elle. Nous y étions encore trois chrétiennes. Quelqu’un m’avait demandé pourquoi je restais, me disant que tous les chrétiens étaient partis d’Irak.» Si la menace était indirecte, le message n’en était pas moins clair.
Dans le quartier où vivaient Rana et ses parents, la vie était particulièrement dangereuse. Les autres familles chrétiennes l’avaient déjà quitté.
«Les deux dernières années, je n’allais plus dans le garage ni dans le jardin, dit-elle.
Dès la fin de l’après-midi, nous nous barricadions.» Avaient-ils été déjà attaqués ? La jeune femme ne souhaite pas en dire davantage.
«A nos voisins, poursuit-elle,
nous avons dit que nous partions quelque temps en Jordanie pour les soins médicaux dont avait besoin mon père.» Prévenue par un canal diplomatique, la famille, après avoir obtenu son visa pour la France, a retrouvé un petit groupe de gens à l’aéroport. C’est seulement, à l’escale dans un pays voisin, que tous ont compris qu’ils partaient ensemble vers Paris.
«Nous n’avons plus de famille en Irak», dit encore Rana. Soudain inquiète, elle gomme les détails trop marquants, négocie ce qui peut être écrit et ce qui ne peut l’être…
Même loin de l’Irak, les habitudes résistent et la peur poisseuse demeure. «Je me réveille la nuit et je crois que je suis encore à Bagdad. Auprès de mon lit, je cherche l’arme que j’avais là-bas», raconte Dinka, qui, à 56 ans, a tout laissé derrière lui, magasin et maison cossue. [...]
Entre elle, la famille parle en soureth, un dialecte araméen. Croyante, [Sara] achève les trois jours de jeûne des rogations de Ninive, une fête religieuse chaldéenne qui commémore la prédication de Jonas, épargnant la ville de la colère divine par son appel à la repentance.
«J’avais d’abord mis à l’abri mes deux aînés en Syrie, poursuit Dinka.
Ils allaient à l’université et avaient été menacés.» Chaque jour, pour la protéger, le père conduisait sa fille cadette à l’école, s’opposait à ce qu’elle porte le voile islamique, devenu une obligation aussi pour les chrétiennes en Irak.
Professeure de sport à l’université, Nadia a, elle aussi, subi à Bagdad cette pression quotidienne exercée à l’encontre des femmes.
«A mon travail, on m’a demandé de porter le voile, raconte-t-elle.
Ensuite, on voulait que j’aille assister à la prière. En fait, c’était une manière de me forcer à me convertir.» Dès 2005, Youssif, son mari, avait, lui, cessé son travail car le magasin de ventes d’alcool où il était employé avait été attaqué. Il était devenu trop dangereux de continuer à travailler. [...]
De fait, l’exode touche particulièrement la minorité chrétienne, très fragilisée. Depuis 2003, elle serait passée, en Irak, de 800 000 à 400 000 personnes. [...]
A Bagdad, Salwan possédait un commerce de gros en balais. Il a fui en 2009. Agé d’une vingtaine d’années, il montre la longue cicatrice qui lui barre la paume de la main.
«J’ai reçu une lettre de menaces», raconte-t-il. Il n’y a pas pris garde. Son français reste hésitant. Il ne trouve pas le mot et fait le geste de déchirer la lettre.
«Plus tard, poursuit-il,
j’ai été assommé dans la rue.» Lors de l’agression, il a eu deux doigts tranchés, à l’hôpital, on a pu les lui regreffer.
«Mon père voulait que je quitte l’Irak et a vendu le magasin. Il pensait que la prochaine fois, ils me tueraient», explique-t-il. [...]
Sur place, ils sont suspectés par les extrémistes islamistes d’être la cinquième colonne des «croisés» occidentaux. Début novembre, Al-Qaeda affirmait que les chrétiens étaient des
«cibles légitimes». Puis est arrivé l’attentat contre une église copte à Alexandrie, dans la nuit de la Saint-Sylvestre, mobilisant davantage l’Occident à la cause des chrétiens d’Orient. [...] à terme, l’exode pourrait être fatal. Lors d’un synode sur la situation au Moyen-Orient, qui s’est tenu en octobre à Rome, l’Eglise catholique a réaffirmé son souhait que perdure une présence chrétienne dans le berceau originel du christianisme. Mais à quel prix ?
«Personne ne peut dire qu’un chrétien n’est pas en danger en Irak. Comment peut-on demander à un père de famille d’y rester ?» s’insurge Elish Yako, l’un des responsables de l’Aemo. L’association affirme avoir une liste d’attente de 4 000 personnes qui voudraient partir d’Irak. [...]"
Iran -
L'Argentine donne la priorité à l'Iran, Gil Shefler (JP) -
"la République islamique aurait demandé au pays d'Amérique du Sud d'abandonner l'enquête sur les attentats qui impliquent le Hezbollah". http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1300962195652&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "L'argentine prête à suspendre l'enquête sur les attentats à la bombe de 1992 et de 1994 contre l'ambassade d'Israël et le centre juif de Buenos Aires, qui ont fait 114 morts. En échange : un rapprochement économique privilégié avec l'Iran. A l'origine de cette information : le tabloïde argentin Perfil. Selon lui, la République islamique aurait demandé au pays d'Amérique du Sud d'abandonner l'enquête sur les attentats qui impliquent le Hezbollah et l'Iran. L'enquête pourrait également mettre en cause le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi.
"L'Argentine n'a plus pour priorité la résolution de ces deux attaques mais préfère améliorer ses relations avec l'Iran", affirme le magazine qui cite un document iranien.
Perfil, journal d'opposition au gouvernement de Cristina Kirchner, affirme que l'offre a été faite au ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timmerman, lors de sa récente visite à Damas. Il y avait rencontré le président syrien Bashar el-Assad, allié de l'Iran. Les échanges entre l'Iran et l'Argentine représentent chaque année plus de 1,2 milliards de dollars d'investissements pour les deux pays."
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Probable annulation d’une visite officielle, Yéochoua Sultan (Arouts 7) -
«Nous attendons la réponse du ministère argentin des Affaires étrangères». http://www.israel7.com/2011/03/probable-annulation-dune-visite-officielle/ "Israël serait en train de reconsidérer la visite officielle prévue pour la semaine prochaine du ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, en raison des récentes informations concernant une proposition faite par ce pays à l’Iran, et qui consisterait en la suspension des enquêtes sur les attentats contre la communauté juive de Buenos-Aires, en 1992 et en 1994. En effet, les pistes se tournent en direction de la république islamique, qui semble être responsable des massacres perpétrés contre les Juifs d’Argentine. Le ministère des Affaires étrangères cherche à vérifier l’authenticité des informations parues dans le
Perfil, le journal argentin qui a propagé l’information concernant la suspension des poursuites des enquêtes.
Selon le journal, la présidente de l’Argentine, Kirchner Fernandez, cherche à intensifier les échanges commerciaux entre son pays et l’Iran, et ce serait la raison pour laquelle elle aurait pris cette initiative. Les responsables du ministère se sont entretenus au téléphone pendant la journée avec des diplomates argentins et des diplomates israéliens en fonction dans ce pays, mais l’information n’a toujours pas été confirmée.
«Nous attendons la réponse du ministère argentin des Affaires étrangères», a indiqué le porte-parole du ministère israélien, Ygal Palmor.
Aucun suspect n’a encore été inculpé, malgré les recherches, pour les attentats commis contre le bâtiment de la communauté juive de Buenos-Aires, où 85 innocents ont péri, et plus de 300 ont été blessés ; et contre l’ambassade d’Israël, quand 29 personnes ont été assassinées et plus de 200 autres blessées. [...]"
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Revolutionary Guards’ Influence Grows in Iran as Opposition Falters, Lt. Col. (ret.) Michael Segall (JCPA) -
"The Revolutionary Guards see in the current developments in the Middle East fertile ground to expand its activities in order to gain influence among Islamist elements in Arab countries that are experiencing great historic changes" ; "They aim to turn Iran into a world player that can influence global events". http://jerusalemcenter.wordpress.com/2011/03/27/revolutionary-guards%E2%80%99-influence-grows-in-iran-as-opposition-falters/ "On March 8, 2011, Ayatollah Mohammad-Reza Mahdavi Kani, 80, was elected Chairman of the Assembly of Experts, the body that will elect the next Supreme Leader of Iran. The election was called after the incumbent, Ayatollah Akbar Hashemi Rafsanjani, fearing defeat, withdrew his candidacy, stating that he did not want to hurt the standing of the assembly. [...] The Assembly of Experts, which consist of 86 senior Islamic scholars, represents one of the most powerful and important center’s of Iran’s religious and Islamic establishment. [...]
Today, the Revolutionary Guards are gradually completing their takeover of Iran, as Rafsanjani and other senior figures of the first generation of the revolution are being pushed out of positions of power and are being replaced by the Guards and their allies in positions of religious leadership. Despite international sanctions and growing international attention to the political developments in the Middle East, the Iranian regime is still confident enough to act against those, among them Rafsanjani, who played a central role in the history of revolutionary Iran.
Additionally, Mir-Hossein Mousavi, Mehdi Karroubi, Mohammad Khatami, and other leaders of the reform movement have felt the regime’s noose tightening around them in the past few weeks. While in the past the Iranian regime avoided cracking down on them harshly, it seems that today they are showing less restraint.
Since its establishment, the Revolutionary Guards have built up their role to
“guard the Revolution and its achievements.” Ahmadinejad’s presidency represents a golden opportunity for the organization, which is attempting, now more than ever, to recreate in practice the first days of the revolution – expressing revolutionary passion through the support of terrorist groups and “liberation movements” in the Middle East and beyond.
The Revolutionary Guards see in the current developments in the Middle East fertile ground to expand its activities in order to gain influence among Islamist elements in Arab countries that are experiencing great historic changes. Currently, the Guards can easily activate sleeper cells in the Arab countries and increase assistance to the rising Islamist elements (especially to Shiites). This happens at a time when the opponents of such an adventurous policy, like Rafsanjani, are getting weaker. In this context, the changes within the Revolutionary Guards and the appointment of Ali Akbar Salehi as Minister of Foreign Affairs indicate the eroding constraints facing the policy of exporting the revolution.
The growing self-confidence of the Revolutionary Guards is displayed decisively in its continuous weapons shipments to terror groups in Africa and the Middle East. For example, most recently, the ship Victoria carried advanced weaponry including C-704 anti-ship missiles and mortars (like those that are fired at Israeli towns) to Hamas and the Islamic Jihad in Gaza. This also testifies to the strengthening of Iran’s strategic cooperation with Syria.
Ahmadinejad and the Revolutionary Guards are taking revenge on the old guard of the revolution and are turning towards the outside world – the Middle East, Africa, and Latin America. They aim to turn Iran into a world player that can influence global events. Weapons smuggling to the Middle East and Africa, and drug trafficking in Latin America present opportunities for changing the playing field.
In the shadow of the changes in Middle East and the catastrophe in Japan, Iran continues to pursue its nuclear program. The missions undertaken by the Revolutionary Guards since its establishment, and even more so since the end of the Iran-Iraq War, have changed the organization and its role in Iranian society. Since its foundation at the time of the revolution as scattered groups in various Iranian cities with loose ties, the Revolutionary Guards have developed into an economic-military-political powerhouse, in practice, the central power and influence in Iran. All those who were able to oppose this process – Rafsanjani and others – have been pushed aside in order for the Revolutionary Guards to slowly complete their takeover of Iran."
Europe -
Boycott Israel! Stop Carmel Agrexco (Rome, March 6th, 2010) (Vidéo 3mn37) -
Une manifestation de boycotteurs italiens. L'un d'eux, portant un drapeau israélien, y étale le "sang" qu'il a sur les mains... http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZodIbMMrhXc "[...] Don't be an accomplice to apartheid and colonialism! Boycott the fruits of Israeli Apartheid! Boycott CARMEL-AGREXCO!"