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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 22:43

France


- Agression antisémite au coeur de Paris (Times of Israel) - "Un enfant de 13 ans portant une kippa a été agressé alors qu’il sortait de l’école".
http://fr.timesofisrael.com/agression-antisemite-au-coeur-de-paris/
"Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) fait état d’une agression antisémite qui a eu lieu le 6 juillet dernier dans le 19e arrondissement de Paris. Le jeune garçon de 13 ans sortait de son école et portait une kippa sur la tête. Il s’est fait suivre par une bande d’individus qui l’ont appréhendé rue Pailleron où ces derniers l’ont passé à tabac.
Le BNVCA rapporte que les agresseurs auraient insulté la victime en le traitant de « sale juif », puis lui auraient volé son portable. Le jeune garçon a été conduit à l’hôpital, ou il a été pris en charge pour avoir des points de suture. La police a interpellé un témoin sur les lieux des faits."

- «Vanity Fair» raconte l'angoisse des juifs de France (Libération) - "L’attentat du 9 janvier aura scellé le départ de nombreux juifs français vers Israël. Marie Brenner revient sur les causes de cette nouvelle montée de l’antisémitisme".
http://www.liberation.fr/societe/2015/07/08/vanity-fair-raconte-l-angoisse-des-juifs-de-france_1345180
- Paris En Flammes, Marie Brenner (Vanity Fair) - « C’est vrai que si je vivais en Amérique je pourrais porter une chaîne avec une petite étoile de David ou un sweatshirt de l’université israélienne de Technion ? » L'article est intéressant même si le titre est franchement stupide (ce n'est d'ailleurs pas le titre choisi pour la version en langue anglaise).
http://www.vanityfair.com/news/2015/07/paris-en-flammes
"[...] La France a la population juive la plus importante d’Europe (et la troisième du monde, après Israël et les Etats-Unis) et a toujours été considérée comme le laboratoire pour observer la situation en Europe. Mais les juifs représentent moins de 1 pour cent de la population française. Malgré cela, selon le S.P.C.J., les juifs sont la cible de 51 pour cent de tous les actes racistes en France. Le pays est devenu la source majeure d’immigrés en Israël.
Certains remettent en question ces terribles statistiques. « Est-ce que vous pouvez imaginer qu’un philanthrope de New York se trouvait ici la semaine dernière et qu’il nous a dit qu’il était venu nous offrir une aide ‘humanitaire’ ? » a dit Sacha Reingewirtz, le président de l’Union des Etudiants Juifs de France, qui a remporté un procès contre Twitter en 2013, obligeant la société à communiquer à la justice les données en sa possession de nature à permettre l’identification des auteurs de tweets antisémites en France. Reingewirtz, diplômé d’Oxford et de la Sorbonne, essaie de minimiser le fait que des croix gammées ont fait leur apparition dans les facs. Les juifs établis de Paris vivent depuis longtemps une forme de double vie ; la religion en France est traditionnellement considérée comme une question privée. « Il y a toujours une volonté de dédramatisation au sein de la classe moyenne supérieure », a déclaré Clémence Boulouque, ancienne critique littéraire pour Le Figaro qui habite aujourd’hui à New-York. « Il y a un sentiment de fierté. Une réticence à partager nos sentiments et nos peurs ».
C’est précisément cette attitude que Ghozlan combat depuis des décennies, une attitude qui semble bien persistante, compte tenu du climat actuel à Paris. La section anti-terroriste de la police judiciaire tente aujourd’hui de lutter contre ce qu’on appelle communément en France la « troisième vague d’antisémitisme ». La première vague des années 90, venant de l’extrême droite, s’est transformée en croisades néo-nazies, qui visaient non seulement les juifs de France mais aussi la population croissante de musulmans, isolée dans les grands ensembles de banlieue. La seconde vague vint de l’extrême gauche – prenant ses racines dans des positions pro-palestiniennes et anti-sionistes – et émergea pendant la première et la deuxième Intifada, avec quelques éruptions dans les années 90 et au début des années 2000.
La troisième vague a été propulsée par la montée en puissance récente de Daesh, s’est métastasée via les résaux sociaux et les milliers de sites web et, en France, a commencé à se développer localement au sein d’une population vulnérable de jeunes musulmans. Un expatrié juif américain, habitant avec sa jeune famille dans un quartier calme du Neuf Trois, juste de l’autre côté du Boulevard périphérique par rapport à Montmartre, m’a dit : « On a l’impression qu’il n’y a que deux choix possibles pour un jeune homme des cités : vendre de la drogue ou se tourner vers l’Islam ». [...]
Je suis allée rendre visite à une famille juive du 6e arrondissement, un quartier où l’existence des juifs est aussi assimilée et privilégiée qu’on peut l’imaginer à Paris. La fille de 18 ans, une élève de terminale qui prévoit d’aller faire ses études en Angleterre m’a demandé : « C’est vrai que si je vivais en Amérique je pourrais porter une chaîne avec une petite étoile de David ou un sweatshirt de l’université israélienne de Technion ? » « Que se passerait-il si tu le portais dans ce quartier ? » lui ai-je demandé en retour. « Tu crois que tu serais agressée ? » « Ce serait l’angoisse », m’a-t-elle répondu. Cette adolescente était sûre qu’on la regarderait de travers et qu’elle serait harcelée, peut-être même que cela entraînerait une bagarre.
J’ai souvent entendu le mot « angoisse » à Paris. Aussi bien établi soit-on en tant que juif, m’a-t-on expliqué, on n’a plus le loisir de se sentir invisible. C’est comme si les juifs de France étaient de nouveau forcés à vivre dans un ghetto d’identification culturelle. Et cela, malgré les profondes traditions françaises d’égalité et de fraternité, sans parler de la « laïcité » – cet engagement farouche en faveur d’un sécularisme strict. Comme un membre d’une famille juive l’a récemment dit à la journaliste Anne-Elisabeth Moutet du Telegraph : « Depuis quand sommes-nous redevenus des étrangers ? » [...]
Pour mieux comprendre pourquoi Ghozlan a décidé de partir, j’ai décidé d’aller rendre visite à son ami et collègue, Yossi Malka, homme d’affaires à la retraite qui travaille pour le B.N.V.C.A. Malka m’a retrouvée à la station de Stains, une banlieue du Neuf Trois. Si l’on ne savait pas où l’on se trouvait, on aurait pu se croire dans le Bronx. Ce sont les mêmes grands ensembles gris, la lessive en train de sécher sur les balcons.
Malka portait une veste en cuir usée, une cravate chic et un borsalino – ce qui pour moi est l’uniforme des banlieues – et m’a conduite à Sarcelles, une ville à 20 minutes de distance qui fait partie de ce qu’on appelle la Ceinture rouge, un ensemble de villes de banlieue qui ont historiquement été dirigées par des maires communistes ou socialistes, mais qui aujourd’hui cèdent de plus en plus de terrain au Front National. « Ce n’est pas le Paris de Woody Allen », remarqua Malka tandis que nous approchions d’une petite synagogue entourée d’immeubles peu élevés couronnés d’antennes satellites. « Ce Paris-là n’existe plus ».
Sarcelles, en bordure du Neuf Trois, est parsemé de petites maisons, de centres commerciaux, de grands ensembles et de marchés, et représente le premier arrêt pour les marocains, algériens et tunisiens de la classe moyenne qui, comme la famille de Ghozlan, ont immigré en France dans les années 60. Pendant des décennies, c’était une zone tranquille, mélange vibrant de citoyens français et d’immigrés, cherchant tous à se frayer un chemin dans un pays qui se souciait peu de leurs identités spécifiques.
« Bienvenue à la synagogue la plus menacée de France », me dit Malka tandis que nous pénétrons dans une petite allée à Garges-lès-Gonesse, une ville de banlieue proche de Sarcelles. « Regardez-moi ça », s’exclame-t-il en pointant le doigt à travers le pare-brise. « Toute la journée, ils lancent des choses – des melons, des ordures, des pierres, des bouteilles ». Une grosse camionnette de la section anti-terroriste, Vigipirate, est garée à l’extérieur.
A Garges, en juillet dernier, une semaine après les échauffourées de la rue de la Roquette, dans un abribus, une imposante affiche publicitaire pour des sucettes avait été recouverte d’un long graffiti :
"PALESTINE VIVRA, PALESTINE VIVRA.
MANIFESTATION:
GARE GARGES-SARCELLES, DIMANCHE 20 JULY 2014.
VENEZ NOMBREUX!
DESCENTE AU QUARTIER JUIFS À SARCELLES.
VENEZ ÉQUIPÉ: MORTIER, EXTINCTE[UR], MATRAQUE."
Les auto
rités françaises intervinrent et les manifestations pro-palestiniennes prévues pour le week-end, qui clairement promettaient une nouvelle vague de violences antisémites, furent interdites. Mais rien n’y fit. Le samedi 19 juillet, des milliers de manifestants apparurent dans et autour de Paris, brûlant des voitures, attaquant des bus. A quatorze heures le lendemain, une foule de plusieurs centaines de personnes se massa dans l’étroite rue près de la synagogue de Garges, et les premières pierres firent voler en éclats la fenêtre ornée d’une étoile de David. Des marteaux s’en prirent au cadenas de la porte ; les marques étaient toujours visibles lors de ma visite en mars. La police refusa d’intercéder. Ghozlan fut averti immédiatement, mais parvenait à peine à entendre ce qu’on lui disait, par-dessus ce qui était devenu le cri de ralliement habituel : « MORT AUX JUIFS ! » Leur destination suivante : le centre commercial de Sarcelles et sa grande synagogue, deux pâtés de maison plus loin, un autre arrêt sur la sinistre route de Malka.
Ghozlan envoya un texto collectif : « Urgence à Sarcelles. Magasins attaqués. Synagogue aux mains des manifestants. La police ne va pas à Sarcelles ». Dans l’heure, une pharmacie était en flammes. Puis des centaines de manifestants traversèrent en courant la place centrale en direction d’un marché juif, et celui-ci aussi partit en flammes. Puis en direction de la synagogue. Ghozlan textait furieusement tous les membres de la Ligue de Défense Juive des environs pour qu’ils se rendent à la synagogue et la protègent, tout en conseillant à la population générale d’« éviter Sarcelles ». [...]
Quand j’interrogeai Ghozlan sur cette journée, ses yeux se remplirent de larmes. « J’ai revécu mon enfance. En Algérie, les français disaient qu’ils nous protégeraient. Et puis les foules sont arrivées et ont mis le feu aux entreprises juives et nous avons dû nous enfuir ». [...]"

- France Drops Pro-Palestinian UN Resolution (Jewish Press) - "PA Chairman Mahmoud Abbas had already rejected out of hand the most recent French proposal for a resolution in the UN Security Council giving both sides 18 months to reach an agreement. The reason: Under the French resolution, the PA would be required to recognize Israel as a “Jewish” state".
http://www.jewishpress.com/news/breaking-news/france-drops-pro-palestinian-un-resolution/2015/07/08/

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Israël

- Le long de la bande de Gaza, la vie sous tension dans le kibboutz Nirim, Piotr Smolar (Le Monde) - "« Parfois, l’armée nous appelle pour qu’on fonce vers la barrière de sécurité, s’ils soupçonnent une infiltration de Palestiniens, explique Arnon Avni. La tension, c’est surtout la nuit. » Les adultes dressent alors l’oreille au moindre bruit suspect. Beaucoup d’enfants continuent à faire des cauchemars". Cet article inhabituel pour Le Monde suscite évidemment la polémique parmi les commentateurs (déjà près d'une centaine, un record), souvent outrés de voir une telle empathie pour les "colons" israéliens (car oui, apparemment même les kibboutz sont vus comme des "colonies").
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/07/07/le-long-de-la-bande-de-gaza-la-vie-sous-tension-dans-le-kibboutz-nirim_4673900_3218.html
"Il ne restait qu’une heure à survivre. Une heure, et la guerre prendrait fin. Les Israéliens et le Hamas allaient proclamer un cessez-le-feu, après cinquante et un jours d’hostilités. Une heure de trop. L’après-midi s’achevait, en ce 26 août 2014. Un tir de mortier est tombé au milieu du kibboutz Nirim, non loin de l’école. Deux personnes sont mortes, dont le coordinateur de la sécurité, au sein de cette communauté presque collée à la frontière est de la bande de Gaza. Une cible facile pour les combattants palestiniens.
Un an a passé depuis le début de la guerre, la troisième en six ans. Au visiteur de passage, le kibboutz offre un visage séduisant. L’herbe a une coupe impeccable, les oiseaux conversent, les palmiers font les fiers, l’odeur des fleurs est portée par la bise. Tout est calme. Tout est illusoire. On s’en rend compte en découvrant les abris, ces blocs de béton dans lesquels adultes et enfants doivent se précipiter en quinze secondes, dès le déclenchement de l’alerte. Il y a en a une dizaine dans le kibboutz, bornes d’une angoisse collective qui ne disparaît jamais vraiment.
Pendant l’opération « Bordure protectrice », les soldats avaient investi les lieux. Une unité de sauvetage avait pris l’école pour base. Elle ramenait les blessés de la bande de Gaza, lors de l’opération terrestre. Les enfants, eux, avaient été évacués vers une autre communauté, à 200 km plus au nord, avec le tiers de la population de Nirim, soit 360 personnes. Arnon Avni, 62 ans, est resté. Ses parents comptèrent parmi les pionniers du kibboutz, en 1946, avant même la création de l’Etat. L’idéal sioniste et socialiste donnait du courage. Puis le socialisme s’est dissous dans la modernité, la consommation, le désir d’épanouissement personnel. Mais le courage est resté.
A chaque nouveau conflit, le kibboutz renforce les mesures de sécurité, ses équipements, son organisation. Toutes les maisons ont été pourvues d’une pièce renforcée. Un sarcophage de béton a été bâti autour des bâtiments sensibles, comme l’école. L’équipe d’intervention, composée d’anciens militaires, réagit en un clin d’œil en cas d’alerte. « Parfois, l’armée nous appelle pour qu’on fonce vers la barrière de sécurité, s’ils soupçonnent une infiltration de Palestiniens, explique Arnon Avni. La tension, c’est surtout la nuit. » Les adultes dressent alors l’oreille au moindre bruit suspect. Beaucoup d’enfants continuent à faire des cauchemars.
« L’année écoulée a été très dure pour tous, soupire Ori Raz, 50 ans. Mais on n’a jamais pu vivre ici en se disant : on peut se détendre, tout est calme. » Père de quatre enfants, employé dans une entreprise de peinture, il se refuse à regarder les informations télévisées. « S’il se passe quelque chose, je serai au courant. » Ori Raz dirige l’équipe de sécurité. Son père a été blessé à la jambe par un éclat de mortier, début août 2014, alors qu’il rentrait chez lui. Après plusieurs mois d’hospitalisation, il peut à nouveau marcher mais a perdu une bonne partie de l’ouïe.
Ori Raz est né à Nirim, à l’époque où la communauté ressemblait à un camp militaire. Il a grandi dans le foyer des enfants, ne voyant ses parents qu’entre 16 heures et 19 h 30. Au début, le partage n’avait pas de limite entre les habitants. Puis on a commencé à mettre des noms sur les vêtements. Puis on s’est demandé s’il était admissible d’avoir une bouilloire dans sa chambre, c’est-à-dire de boire du thé seul. « Tout a changé avec la privatisation du kibboutz en 2011, explique Ori Raz. On reste une coopérative, les actifs sont tous en commun, mais on ressemble plus au monde extérieur. Ces changements étaient nécessaires pour attirer de nouveaux habitants, car la population stagnait. »
Malgré la fragilité du kibboutz, la proximité de Gaza, les guerres, les morts, des familles souhaitent s’installer là. Le coût du logement, moindre que dans les grandes villes, mais aussi le sentiment d’une mission patriotique jouent beaucoup. Anat Heffetz peut en parler à plusieurs titres. Agée de 37 ans, elle vient d’être élue à la tête du kibboutz, alors qu’elle n’y est arrivée qu’en 2010, avec ses deux enfants et son mari, originaire de Nirim.
Ancienne traductrice et journaliste, elle prépare un doctorat sur la mémoire collective et la célébration des fêtes nationales dans cinq kibboutz du Neguev. « Ici, l’histoire ne finit jamais, dit-elle. Nirim repose sur un mythe local qui s’inscrit dans la narration sioniste. En 1948, le kibboutz était situé plus au sud. Ce fut la première communauté attaquée par les Egyptiens. Il y a eu huit morts chez nous, mais les Egyptiens ne sont pas allés au-delà. »
Pendant l’opération « Bordure protectrice », Anat Heffetz s’est demandé si elle avait fait le bon choix. S’il ne fallait pas mieux vivre loin des roquettes. Et puis, la communauté a resserré les liens. « On a fait beaucoup d’efforts pour se parler, pour partager nos émotions, parfois avec un professionnel extérieur. On sait que la guerre se reproduira, mais les gens ont besoin de savoir qu’on est organisé pour faire face. » Anat Heffetz n’est ni fataliste ni passive. Au contraire. Elle a lancé un mouvement civil local, regroupant plus d’un millier de membres, appelant à un règlement du conflit avec les Palestiniens au sujet de Gaza.
« Nos politiciens veulent maintenir un statu quo, un conflit de basse intensité avec des débordements tous les deux ou trois ans. L’été dernier, on est entré dans la guerre sans stratégie. » Hier, Anat Heffetz était à la piscine, lorsque des explosions ont retenti au loin. Les adultes ont parlé à voix basse, pour ne pas alerter les enfants. Ça venait d’Egypte, où l’armée détruit les tunnels et les habitations le long de la frontière avec la bande de Gaza. « Tout un coup, en un éclair, j’ai pris conscience que tout était à présent sous ma responsabilité. »"

- En bordure de Gaza, les Israéliens ont appris à vivre avec les tirs de roquettes (Times of Israel) - "« Je ne peux pas dire que je me suis habituée, car je ne m’y ferai jamais. Mais ici, c’est comme ça », confie une résidente du Sud".
http://fr.timesofisrael.com/en-bordure-de-gaza-les-israeliens-ont-appris-a-vivre-avec-les-tirs-de-roquettes/
"Dans un long couloir coincé entre d’immenses murs de béton, les enfants d’une crèche israélienne proche de Gaza se frayent un chemin : il ne s’agit pas de jouer dans une sorte de labyrinthe géant mais de se protéger des tirs de roquettes. Hagar Weiner, 62 ans, qui dirige ce jardin d’enfants dans le kibboutz Yad Mordechai, a pu observer les réactions des petits. « Ils sont le reflet de leurs parents », assure-t-elle. « Si les parents ont peur, leurs enfants ont peur. S’ils sont sereins, ils le sont aussi ».
Il y a un an, la peur dominait. Durant la guerre, du 8 juillet au 26 août 2014, les groupes terroristes de la bande de Gaza ont tiré des milliers de projectiles (roquettes, mortiers…) vers Israël. Les habitants vivant à proximité de la frontière avaient alors été contraints à des courses effrénées vers des abris souterrains, sous le sifflement strident des sirènes d’alerte, avec quelques secondes à peine pour s’y ruer. A ces menaces venues du ciel, s’ajoutent celles liées au passage par les tunnels d’attaques creusés depuis l’enclave palestinienne.
« On sait que la prochaine guerre commencera exactement là où on a laissé la précédente », dit, résigné, Jehan Berman. Pour ce père de famille de 34 ans qui a lui-même reçu des éclats d’obus l’été dernier alors qu’il fêtait les trois ans de son fils dans un kibboutz proche de Gaza, « on a encore plus ou moins les mêmes joueurs » pour ce nouvel accès de violences que tous anticipent. Dans ce contexte, les informations concernant des discussions indirectes et plus ou moins informelles entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza sur une possible trêve de longue durée ne convainquent pas grand-monde de ce côté-ci de la frontière.
De la simple Qassam aux M-302 fabriquées en Syrie, qui peuvent s’écraser à 160 kilomètres du lieu de tir, la portée des roquettes varie grandement. Quant aux obus de mortier, de courte portée, ils provoquent des dégâts car leurs éclats frappent dans toutes les directions.
Si Israël s’est doté d’un système de radar pour alerter les habitants et si son système de défense antimissile du Dôme de fer a intercepté une grande majorité de roquettes, la menace de tirs est loin d’avoir été éliminée. L’Etat hébreu impose donc de longue date la construction d’abris dans toutes les maisons. Dans un rayon de sept kilomètres autour de l’enclave, voire de 15 kilomètres pour certains sites, ce sont les autorités qui fournissent ces constructions en béton armé, explique à l’AFP un responsable militaire. A Sdérot, à quelques kilomètres à peine de Gaza, et touchée par de très nombreux tirs, même les arrêts de bus ont leur abri.
Dans le kibboutz Aloumime, des abris jouxtent le terrain de basket et une ferme laitière : alertés par les sirènes, les habitants y sont descendus à de nombreuses reprises pendant la guerre. Mais un seul projectile y est tombé : un missile tiré par erreur par l’armée israélienne qui s’est écrasé près d’une synagogue. « Personne n’était là. C’était un petit miracle », se rappelle Avi Fraiman, 59 ans, qui dirige la ferme laitière.
En fait, explique Anja Yitzhak du kibboutz Yad Mordechai où se trouve le jardin d’enfants de Mme Weiner, la plupart des habitants avaient quitté la zone durant la guerre. Mme Yitzhak, elle, est restée. Tous les soirs, elle dormait avec son mari et son chien dans l’abri construit dans sa maison. « Je ne peux pas dire que je me suis habituée, car je ne m’y ferai jamais. Mais ici, c’est comme ça », dit-elle."

- Terrorist celebrates his masters degree in Israeli prison (Elder of Ziyon) - "Yes, Hamas terrorists can still earn their advanced degrees in those awful, inhumane Israel prisons".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/07/terrorist-celebrates-his-masters-degree.html

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Gaza & Hamas

- Un an après, Tsahal tire les leçons de la guerre de Gaza pour se préparer à la prochaine (Times of Israel) - "En termes de tactique des combats à Gaza, les leçons les plus criantes concernent le domaine souterrain". Un article intéressant sur l'évolution des tactiques militaires du Hamas, surtout depuis Iron Dome.
http://fr.timesofisrael.com/un-an-apres-tsahal-tire-les-lecons-de-la-guerre-de-gaza-pour-se-preparer-a-la-prochaine/

- Éreintés, les Palestiniens de Khouzaa ont perdu leurs dernières illusions, Cyrille Louis (Le Figaro) - "Son discours tranche étrangement avec la rhétorique martiale du Hamas, qui s'est juré de détruire l'État hébreu. Mais Shehda Mohamed Abou Rock n'en démord pas : «L'heure est venue d'établir une trêve avec Israël et d'apprendre enfin à se comporter comme des partenaires»" ; "Prié de désigner les responsables de cette situation, l'homme évoque à peine Israël mais renvoie dos à dos les islamistes du Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas".
http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/06/01003-20150706ARTFIG00296-ereintes-les-palestiniens-de-khouzaa-ont-perdu-leurs-dernieres-illusions.php?redirect_premium
"[...] Ces habitants ont tout perdu, ou presque, dans les bombardements israéliens et attendent désespérément les matériaux nécessaires à la reconstruction de leur foyer. Pour passer le temps, ils déblaient les gravats ou tentent de remettre en état leurs champs dévastés par les blindés. Hagards et comme médusés par l'ampleur des destructions, ils n'ont que le mot «paix» à la bouche - et ce «quel qu'en soit le prix». Le concept de «résistance» à l'ennemi israélien semble avoir disparu de leur vocabulaire.
«Les Juifs sont nos voisins et nous n'avons pas de véritable problème avec eux», assure le maire de ce village martyr situé le long de la frontière, et déjà largement détruit lors de l'opération «Plomb durci» (2009). Son discours tranche étrangement avec la rhétorique martiale du Hamas, qui s'est juré de détruire l'État hébreu. Mais Shehda Mohamed Abou Rock n'en démord pas : «L'heure est venue d'établir une trêve avec Israël et d'apprendre enfin à se comporter comme des partenaires».
Dans la bande de Gaza, plus encore qu'ailleurs, de tels mouvements d'humeur doivent être interprétés avec prudence. Quelques bombardements suffiraient sans doute à remobiliser la population contre le voisin honni. Mais en ce début d'été, les habitants de Khouzaa expriment sans ambiguïté leur rejet des violences qui opposent sempiternellement le Hamas à l'armée israélienne.
«Nous n'en pouvons plus d'être pris otage», s'insurge Radi Abou Reida, dont la maison a été réduite en miettes le 20 juillet dernier par un avion de chasse. Depuis plus de huit mois, ce quinquagénaire et douze membres de sa famille logent dans deux containers reconvertis en mobil-home. Au total, plus de 320 personnes vivent ainsi dans un campement aménagé à la lisière du village. De larges toiles ont été tendues entre leurs abris pour ménager un peu d'ombre. «Voici des mois qu'on nous promet le début de la reconstruction, mais rien ne bouge», se désole Radi Abou Reida, qui dit avoir reçu, pour toute aide, 1200 dollars versés par les Nations unies.
Prié de désigner les responsables de cette situation, l'homme évoque à peine Israël mais renvoie dos à dos les islamistes du Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas. «Leur interminable conflit décourage les donateurs et perpétue l'instabilité, dénonce-t-il, alors que nous aurions tant besoin de répit» [...]"

- Bashing Israel? Amnesty has an app for that (Elder of Ziyon) - "Israel is always the first and usually only target of these "innovative" tools. Will Amnesty do the same research into Saudi airstrikes in Yemen? Of course not, because they don't put the same resources into Yemen, and it is more dangerous to be there than it was to be in Gaza last summer".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/07/bashing-israel-amnesty-has-app-for-that.html
- Amnesty's true colors revealed with fake civilians, even fake children, in their "Gaza Platform" tool (Elder of Ziyon) - "Amnesty apparently spent much more time and money to create an application to bash Israel than to Google the names of the "civilians" - a simple exercise that would prove that the Al Mezan Center and PCHR are completely unreliable when they claim that dead Gazans are civilians"; "Amnesty ignores any evidence that contradicts its pre-determined verdict".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/07/amnestys-true-colors-revealed-with-fake.html

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Judée-Samarie

- Where's the Coverage? Three Palestinian Prisoners Die in Palestinian Jails (CAMERA) - "Two of the men died in Palestinian Authority security facilities in Bethlehem; the third was found dead in a Hamas-controlled jail in the Gaza Strip. According to the PA and Hamas, all three committed suicide. Hmm…"
http://blog.camera.org/archives/2015/07/wheres_the_coverage_three_pale_1.html
- When Palestinians Die in Jail, Khaled Abu Toameh (Gatestone Institute) - "When three detainees die in less than a week in Palestinian detention, this should sound an alarm bell, especially among so-called pro-Palestinian groups and human rights activists in different parts of the world. [...] The story of the three men who died in Palestinian jails is yet another example of the double standards that the international community and media employ when it comes to the Israeli-Palestinian conflict".
http://www.gatestoneinstitute.org/6110/palestinian-prisoners-death

- How the boycott hurts Palestinians, Brett Kline (Haaretz) - "In this small West Bank town, business with Jewish settler neighbors is crucial for economic survival. Calling for a boycott may be fashionable, but these everyday Palestinians are the people who will get hurt".
http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.664969
"Thirty-four year old Samir is busy slicing wood on his ban saw for a kitchen cabinet he is building for neighbors in the Beitar Ilit sttlement across the road.
The planks of wood were imported from Sweden and purchased in Israel. They are stacked in his carpentry workshop on the muddy main street in the village of Husan, in the Jerusalem hills near Bethlehem. "I have clients from Beitar and Gilo, and if I could make contacts in Efrat, I would," he says in fluent Hebrew, referring to nearby Jewish settlements. "We trust each other. It is not about politics; it is about cooperation for survival."
Outside, workshops, construction supply depots, garages and stores all have signs in Arabic and Hebrew, and they are relatively busy with contractor customers, both Israeli and Palestinian. A young, bearded Haredi man drives his van away from a gas station after filling up. Nobody looks twice.
The BDS movement in Europe and the United States, which includes activist groups and student unions, has been stepping up calls to cut off Israel in the fields of culture, business and education, in order to protest the occupation. But why are they not calling on Palestinians in the West Bank to take part on a local level - to cut contacts with Israelis, and stop buying Israeli goods and services? It might sound like a logical move, but it is here, in the West Bank, that the boycott movement loses its logic.
The push by BDS leaders has made the boycott the most fashionable way for Europeans and Americans to protest against the Israeli occupation. But for Palestinians, this is a problem, to say the least. How much contact do boycott proponents have with average Palestinians, not those who work in offices in Ramallah? If they were to come to Husan and dozens of other villages like it in the West Bank, the European and American activists would find that Palestinian entrepreneurs and workers want and need more contact with Israelis, not less.
"We small-time entrepreneurs in Palestine cannot survive without working with Israelis, and the benefits are mutual," Samir states. "For us, the boycott, the moukata'a, is ridiculous. Nobody here likes the Israeli occupation, but cutting ties would be a death wish" [...]"

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"Processus de paix"

- Un émissaire palestinien : les Juifs complotent la domination du monde (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/un-emissaire-palestinien-les-juifs-complotent-la-domination-du-monde/
"Lors d’une conférence de la paix au Chili, l’ambassadeur palestinien dans le pays a cité le texte antisémite tsariste Les Protocoles des Sages de Sion comme preuve que le sionisme a été créé pour dissimuler un plan juif pour la domination du monde. Imad Nabil Jadaa a également affirmé à la Conférence pour la paix en Palestine et en Israël, qui s’est tenue à Santiago, au Chili, le 15 mai, qu’il n’y a « pas de peuple juif » et que les Palestiniens ne reconnaissent pas l’existence d’un peuple juif.
« Jusqu’à 1896, lorsque un groupe d’intellectuels universitaires, de conseillers financiers, pour la plupart des Européens non juifs, a décidé de créer le mouvement sioniste avec un prétexte/excuse ; la création d’une patrie pour le peuple juif », a-t-il dit. « Alors que la vérité est que cet (objectif) est de protéger leurs plans de domination sur l’ensemble de la planète. » « Selon le livre Les Protocoles des Sages de Sion, publié en 1923, découvert par Lénine après la fin du triomphe de la révolution bolchevique en Russie, ils mentionnent la destruction des valeurs morales des autres religions, » a poursuivi Jadaa. « Dans ce livre, ils ont fomenté des plans de manipulation de l’appareil financier, économique et industriel du monde entier. Ils traitent de la manipulation des forces politiques locales des différents pays. »
Jadaa, né à Beyrouth, représente l’Autorité palestinienne dans un pays qui a souvent été en désaccord avec Israël sur la question palestinienne, rappelant même son ambassadeur en Israël pendant la guerre de l’été dernier avec le Hamas à Gaza. Une traduction en anglais des déclarations de Jadaa, livrées en espagnol, a été publiée la semaine dernière par l’Institut pour l’étude de l’antisémitisme et de la politique mondiale (ISGAP).
Dans son discours prononcé en mai, Jadaa a également fait valoir que les Juifs ne forment pas un peuple distinct. « A propos de la haine que nous éprouvons contre le peuple juif, en tant que Palestiniens, d’abord, nous ne ressentons pas de haine. Deuxièmement, nous ne reconnaissons pas l’existence du peuple juif – il n’y a pas de peuple juif », a déclaré Jadaa. « Ce n’est pas mon analyse personnelle. Nous pouvons ici nous référer au professeur juif israélien de l’Université de Tel Aviv, Dr Shlomo Sand, et à son livre L’Invention du peuple juif. Un Juif avec un passeport israélien annonce que la nation dite juive est en fait une invention. Parce qu’une religion ne peut être un peuple. »
Certains commentaires de Jadaa reflètent une opinion largement répandue dans le Moyen-Orient et fait écho à la rhétorique des dirigeants palestiniens, iraniens et autres. La reconnaissance d’Israël comme un Etat-nation juif par les Palestiniens était une exigence israélienne clé dans les pourparlers de paix infructueux de l’an dernier, menés sous l’égide des Etats-Unis. Elle est toujours exigée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. [...]"
- PLO ambassador claims "Protocols" are real, says no such thing as Jewish people (Elder of Ziyon) - "So there you have it: "Palestine"'s ambassador to Chile is an antisemite who believes that the Protocosl of the Elders of Zion was a blueprint for Khazars to take over the world and that Israel is following that blueprint. Note that this happened in May, and no one in the audience thought the ambassador's Jew-hatred was a problem".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/07/plo-ambassador-claims-protocols-are.html

- Fatah official calls terrorist who led killing of 37 a "hero" (PMW, Vidéo 1mn11)
https://www.youtube.com/watch?v=GwdVXCbgHi4
"Fatah Revolutionary Council member, Muwaffaq Matar: "No one would have believed that this baby, ‎this toddler in her mother’s arms, is the one that would become the hero and commander Dalal ‎Mughrabi. During the Kamal Adwan operation (i.e., bus hijacking and killing of 37) in the 1970’s, she ‎declared the Republic of Palestine, on the occupied seashore of Palestine, when she commanded an ‎operation with 12 self-sacrificing fighters. It was a heroic operation, which is studied in the military ‎academies until this day. Who would have imagined that the man in this photograph, the father of this ‎toddler, would be the father of the hero and commander, Martyr Dalal Mughrabi?‎"
[Fatah-run Awdah TV, April 5, 2015]
Note: Dalal Mughrabi led the most lethal terror attack in Israel's history, known as the Coastal Road ‎massacre, in 1978, when she and other Fatah terrorists hijacked a bus on Israel's Coastal Highway, ‎killing 37 civilians, 12 of them children, and wounding over 70. The "Kamal Adwan operation" is the ‎Palestinian name for this terror attack.‎"

- Father of bomb maker on PA TV: “Praise Allah who gave me this hero, noble fighter”‎ (PMW, Vidéo 1mn35) - "I am ‎proud of him and I say: Praise Allah who gave me this hero, noble fighter for Palestine ‎and its cause... Abdallah fought for Palestine and left his family... and sacrificed ‎everything for the Palestinian cause. I ask every noble Palestinian to follow in the ‎footsteps of Abdallah Barghouti for Palestine and Jerusalem". Son fils est notamment responsable de la mort de plus d'une centaine de civils israéliens pendant la seconde intifada.
https://www.youtube.com/watch?v=l4TNXGDvYOY

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Monde arabe

- Un raid aérien saoudien fait 30 morts [civils !] dans le nord du Yémen (Reuters) - "Des frappes aériennes de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite ont tué une trentaine de civils sur un marché du nord du Yémen". Imaginez juste une petite seconde le scandale médiatique si cette trentaine de civils avait été décimée par une frappe... israélienne.
https://fr.news.yahoo.com/un-raid-a%C3%A9rien-saoudien-fait-30-morts-dans-121753023.html
- UN: Civilian Death Toll in Yemen Conflict Tops 1,500 (AP) - "The United Nations' human rights office says the number of civilians killed in three months of violence in Yemen has risen above 1,500". C'est déjà beaucoup plus que le nombre de civils tués à Gaza l'année dernière, même d'après les chiffres faussés (et repris par l'ONU) des services du Hamas.
http://mobile.nytimes.com/aponline/2015/07/07/world/europe/ap-eu-united-nations-yemen-deaths.html?_r=0
- The double standards of Gaza and Yemen continue (Elder of Ziyon) - "When Amnesty and HRW flatly declare Israel violated those laws, they are lying. But when Saudi Arabia acts with less precision, less care and more lethality, suddenly these organizations are sticklers for accuracy. It really is a sickening double standard".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/07/the-double-standards-of-gaza-and-yemen.html

- Syrie : 22 morts dont 6 civils dans les frappes de la coalition anti-EI à Raqa (i24) - "dont un enfant". On ne parle étonnamment jamais des civils tués lors des frappes de cette coalition... dont fait notamment partie la France.
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/77200-150704-syrie-l-ei-diffuse-une-video-montrant-une-execution-de-masse-a-palmyre

- Tunisie : un mur contre les terroristes (i24) - "La Tunisie a dévoilé son plan de construction d'un mur le long de sa frontière avec la Libye pour contrer la menace djihadiste, rapporte la BBC aujourd'hui. Le mur s'étendra sur 160 kilomètres à l'intérieur des terres et devrait être achevé d'ici la fin de l'année 2015". Qui condamnera ici ce mur sécuritaire ?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/07/08/97001-20150708FILWWW00208-tunisie-un-mur-contre-les-terroristes.php

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Iran

- Rafsandjani : Israël est un régime faux et temporaire (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/rafsandjani-israel-est-un-regime-faux-et-temporaire/
"L’ancien président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani a déclaré à un média affilié au Hezbollah qu’il était confiant que « l’entité israélienne falsifiée et temporaire » serait rayée de la carte, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.
Selon la dépêche, Rafsandjani, souvent décrit par les médias occidentaux comme un politicien iranien modéré, a affirmé qu’Israël était une entité etrangère forgée dans le corps d’une nation qui serait finalement détruite. « Quand, et comment cela va se produire, cela dépend des conditions qui évoluent rapidement. Ces conditions peuvent être remplies très prochainement si la période d’utilité d’Israël arrive à expiration », a-t-il expliqué. [...]"

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Europe

- 90% des Grecs estiment que les Juifs ont trop de pouvoir dans la finance (Le Monde Juif)
http://www.lemondejuif.info/2015/07/haine-du-juif-90-des-grecs-estiment-que-les-juifs-ont-trop-de-pouvoir-dans-la-finance/
"Un récent sondage de l’Anti-Defamation League (ADL) a révélé qu’une très large majorité de Grecs continue d’avoir des opinions extrêmement antisémites et ce malgré une baisse récente des attitudes antijuives dans d’autres parties de l’Europe.
Selon les résultats de l’enquête, sept Grecs sur dix (67%) nourrissent des attitudes antisémites (69 % en 2014). Neuf Grecs sur dix (90%) estiment que les Juifs ont « trop de pouvoir dans le monde des affaires » et 85% d’entre eux estiment que les Juifs ont « trop de pouvoir dans les marchés financiers internationaux ». En outre, 70% des sondés estiment que les Juifs parlent « trop de la Shoah » et 51% affirment que les Juifs « ne se soucient que d’eux-mêmes ».
Un Grec sur quatre (25%) estime aussi que le nombre de Juifs assassinés pendant la Shoah a été « grandement exagéré ». Un Grec sur trois tient les Juifs pour « responsables de la plupart des guerres dans le monde » et près d’un Grec sur deux (41 %) estime que les Juifs sont détestés en raison de « la façon dont ils se comportent ». Les personnes interrogées, qui ont répondu « probablement vrai » à au moins six stéréotypes négatifs sur 11 à propos des Juifs, ont été jugées comme détenant des attitudes antisémites. [...]"

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