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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 18:01

France

- Ce qu'a dit Mohamed Merah aux négociateurs, Laurent Borredon & Emeline Cazi (Le Monde) - "il a raté sa cible, et a décidé de passer à la catégorie suivante sur la liste de ses "ennemis", les juifs".
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/07/09/ce-qu-a-dit-mohamed-merah-aux-negociateurs_1730970_3224.html
   "Les mots qui s'échappent des talkies-walkies sont bruts, parfois naïfs, souvent exaltés. Inaudibles certaines fois. Ils sont les derniers de Mohamed Merah. Retranché dans sa salle de bains, les pieds dans l'eau glacée depuis que son chauffe-eau a été transpercé de plusieurs balles ce mercredi 21 mars, le tueur de Toulouse a accepté d'engager le dialogue avec les policiers. L'échange a duré plusieurs heures. Le Monde a pu prendre connaissance des retranscriptions de l'enregistrement de cette conversation dont TF1 a révélé, dimanche 8 juillet, des extraits audio. [...]
    Jamais Merah n'aura de mot pour les victimes. Avec une précision clinique, il liste toutes les autres cibles qu'il envisageait d'abattre. Ses "frères" lui auraient soufflé quelques idées : des "diplomates", l'ambassadeur d'Inde notamment. Mais l'enfant du quartier des Izards avait son propre programme. Les militaires d'abord, parce qu'ils "sont engagés en Afghanistan". Le 19 mars, c'est à nouveau l'un d'eux qu'il visait.
    Mais il a raté sa cible, et a décidé de passer à la catégorie suivante sur la liste de ses "ennemis", les juifs. Ce sera l'école Ozar Hatorah. Il avait également "repéré une maison juive où il y a beaucoup d'habitants dedans", et la "synagogue à Bagatelle", une cité de Toulouse. Il avait aussi noté l'adresse d'un gendarme, celles de policiers. [...]"

- «Merah maniait les lieux communs du djihad», Judith Duportail (Le Figaro) - "Pour un djihadiste, la mort est une délivrance. Merah a pu lire cette phrase sur n'importe quel forum islamiste. Cela ne prouve pas qu'il a reçu une instruction spécifique".
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/07/09/01016-20120709ARTFIG00328-merah-maniait-les-lieux-communs-du-djihad.php
   "Les discussions entre Merah et les négociateurs de la DCRI diffusées par TF1 révèlent que Mohamed Merah «avait une culture très basique de l'islam» et n'appartenait probablement pas à al-Qaida, estime Dominique Thomas, spécialiste de la culture islamiste."
   "- «Moi la mort, je l'aime comme vous aimez la vie», a indiqué Mohamed Merah aux enquêteurs. S'agit-il selon vous d'une référence à Ben Laden qui a déclaré aimer «la mort sur la voie de Dieu autant que vous aimez la vie» ?
    - Cette phrase est un lieu commun de la culture djihadiste. Elle est très utilisée par ceux qui veulent mettre en avant leur absence de peur de la mort en opposition aux Occidentaux attachés selon eux à leur vie et à leur confort matériel. Pour un djihadiste, la mort est une délivrance. Merah a pu lire cette phrase sur n'importe quel forum islamiste. Cela ne prouve pas qu'il a reçu une instruction spécifique ou qu'il s'est rendu au Pakistan comme il l'affirme. Ces enregistrements viennent confirmer que Mohamed Merah avait une culture très faible et répétait aux enquêteurs des phrases toutes faites entendues ça et là.
    - Merah affirme faire une référence au Coran en déclarant «Al Harb Khoudaa, la guerre est une ruse.» Cette référence est-elle exacte ?
    - Oui, Merah a sûrement eu accès à des traductions du Coran, car il n'est pas arabophone. Il peut l'avoir apprise par cœur. Cette référence est toutefois très pauvre et trahit une nouvelle fois une culture très basique, Merah n'était pas un érudit de la culture islamique. Je suis surpris par le fait qu'il ne cite directement aucun idéologue de la pensée djihadiste comme Abou Moussab al-Zarqaoui ou Abdullah Yussuf Azzam. Sans même citer leur nom, il pourrait faire référence à leurs actions, une opération célèbre... Cette absence de référence me fait notamment douter de son appartenance au réseau d'al-Qaida. Un stage de préparation au djihad orchestré par al-Qaida comprend des lectures de manuels, une formation spirituelle et idéologique aussi importante que la formation au maniement des armes.
    - Pourtant Merah affirme avoir été «envoyé par al-Qaida» ?
    - Comme un grand nombre d'Occidentaux, Merah mélange sans doute toutes les organisations djihadistes et emploie le mot al-Qaida à mauvais escient. Il est possible que Merah ait rencontré le groupe des Soldats du Califat, qui se situe entre le Pakistan et Tadjikistan et qui a revendiqué les attaques. Merah fait l'amalgame, car il sait bien que dire «j'appartiens à al-Qaida» est plus percutant que de dire «j'ai rencontré un groupe terroriste à la frontière du Tadjikistan». Le terme al-Qaida est devenu en Occident synonyme de violence ou de terrorisme, il est complètement dénaturé de son sens premier. Même le forcené de Toulouse qui a retenu en otage quatre employés dans une banque en juin dernier s'est revendiqué d'al-Qaida."

- Grand entretien avec Richard Prasquier (Président du CRIF) - "lorsque je vois le dossier publié par le Nouvel Observateur jeudi 5 juillet, c’est un dossier qui tranche fondamentalement avec tout ce que nous avions l’habitude de voir. C’est un dossier qui pose les problèmes et je rends hommage aux journalistes qui ont effectué ce dossier" ; "Lorsque Mme Benbassa dit que « d’un côte il y a des musulmans qui n’aiment pas les juifs et que je l’autre côté il y a des juifs qui n’aiment pas les musulmans », elle est tout à fait à côté de la plaque. Il n’y a jamais eu d’attaque contre les mosquées et de violence (par des juifs) : cela se passe toujours dans un seul sens".
http://jssnews.com/2012/07/08/grand-entretien-avec-richard-prasquier-ne-pas-mettre-dans-le-meme-sac-islamophobie-et-antisemitisme/
   "- JSSNews : Richard Prasquier, vous avez rencontré, jeudi 5 juillet en fin d’après-midi, le Président français François Hollande. Que vous-êtes vous dit pendant ce rendez-vous ?
    - Richard Prasquier (RP) : Je lui ai fait part de notre inquiétude – le terme est faible – à la suite de l’explosion des actes antisémites qui sont survenus après l’attentat de Toulouse (ndlr : Mohamed Merah), et dont les derniers événements sont ceux de Villeurbanne et du train Toulouse-Lyon. Comme cet événement est survenu le jour de notre entretien, nous en avons évidemment beaucoup parlé. A cet effet, François Hollande avait fait venir tout exprès le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
    - JSSNews : Est-ce que des promesses ont été faites ou des actions mises en œuvre par François Hollande et son gouvernement ?
    - RP : Vous comprenez bien qu’avez des événements aussi complexes et qui durent depuis aussi longtemps, ce n’est pas un claquement de doigts qui va changer la situation. Ce qui va changer les choses, c’est une sérieuse prise de conscience de ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux et un refus de complaisance de ces actes, de ses auteurs et de l’idéologie qui les anime. Là, je crois que nous pouvons avoir tout à fait confiance dans cette prise de conscience de la part du Président de la République et du ministre de l’Intérieur.
    - JSSNews : Quelles sont les pistes à explorer ?
    - RP : Il y a de nombreuses pistes à exploiter et l’éducation est un point central de ces priorités. C’est un travail de longue haleine. Ceci dit, le versant répression n’est pas suffisant mais est indispensable, le versant éducation est à long terme, le versant prise de conscience – par la communauté nationale toute entière, je parle aussi bien des médias – est extrêmement important.
    - JSSNews : A quel point estimez-vous les médias coupables de cet antisémitisme ?
    - RP : Je n’ai pas utilisé le mot coupable, je dis simplement que, lorsque je vois le dossier publié par le Nouvel Observateur jeudi 5 juillet, c’est un dossier qui tranche fondamentalement avec tout ce que nous avions l’habitude de voir. C’est un dossier qui pose les problèmes et je rends hommage aux journalistes qui ont effectué ce dossier. Pour la première fois les choses ont été dites. Le témoignage du professeur d’histoire-géographie dans une zone sensible, Yannis Roder, est tout à fait éclairant. Cela fait des années qu’il tire la sonnette d’alarme et j’espère que cette fois-ci, ce sera entendu !
    - JSSNews : Pensez-vous que les médias, à travers de mauvaises informations, des insinuations, une certaine désinformation parfois, sont également coupables de ce qui se passe en France ? Pensez-vous qu’ils peuvent comprendre et accepter leur part d’erreur ?
    - RP : Je préfère ne pas utiliser le terme de coupable ou non-coupable qui ne fait qu’aggraver, par rejet, la situation. J’aimerais me concentrer sur la « prise de conscience ». Si cette dernière ne se fait pas, les conséquences sur la pérennité de la vie juive en France seront très importantes.
    - JSSNews : Vous aviez déclaré à JSSNews la semaine dernière, et vous avez été repris par Jonathan Hayoun de l’UEJF, vouloir faire de l’antisémitisme une « grande cause nationale ». Avez-vous fait cette proposition au Président François Hollande ?
    - RP : Oui, nous en avons parlé. Il y a déjà un comité interministériel sur l’antisémitisme qui a été mis en place il y a quelques années mais qui n’a jamais effectivement fonctionné. Il pourrait aujourd’hui être le lieu d’élaboration des projets qui permettront de mieux s’organiser contre le développement de ce fléau dont nous savons qu’il est devenu de plus en plus important chez certains jeunes appartenant à la communauté arabo-musulmane en France. C’est un travail qui doit être fait dans le cadre des pouvoirs publics et il est hors de question que les faits survenus récemment soient considérés comme des conflits inter-communautaires comme certains voudraient nous le faire croire.
    Lorsque Mme Benbassa dit [sur France Inter] que « d’un côte il y a des musulmans qui n’aiment pas les juifs et que je l’autre côté il y a des juifs qui n’aiment pas les musulmans », elle est tout à fait à côté de la plaque. Il n’y a jamais eu d’attaque contre les mosquées et de violence (ndlr : par des juifs) : cela se passe toujours dans un seul sens. Il faut en être conscient ! Je suis là à constamment répéter qu’il ne faut pas installer d’islamophobie mais je ne mets sûrement pas l’islamophobie et l’antisémitisme dans le même camp : ce sont deux choses complètement différentes. C’est là justement tout le problème, traiter les choses pour ce qu’elles sont et de non pas les idéologiser. [...]"


Israël

- BD : une nouvelle génération hyperactive d’auteurs israéliens, Aurélie Champagne (Rue89) - "Une nouvelle effervescence agite la bande dessinée israélienne, et des traductions commencent à affluer en France".
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/07/09/en-israel-une-nouvelle-generation-hyperactive-dauteurs-de-bd-233641

- Israël s'oriente vers une conscription étendue aux ultraorthodoxes et Arabes israéliens, Laurent Zecchini (Le Monde) - "Personne ne pense sérieusement que les Arabes israéliens, écartelés entre leur double identité, israélienne et palestinienne, pourraient être obligés de porter les armes".
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/07/09/israel-s-oriente-vers-une-conscription-etendue_1731085_3210.html
   "Il y a beaucoup de "si" et les prochains jours vont donner lieu à d'âpres tractations ponctuées de menaces de provoquer une crise gouvernementale. Mais si le processus politique engagé, dimanche 8 juillet, va à son terme, Israël est à la veille d'adopter une réforme véritablement historique, susceptible d'ébranler le statu quo conclu en 1947 entre les dirigeants laïcs du mouvement sioniste et les représentants des partis religieux.
    Après avoir pris soin d'obtenir l'approbation de son parti, le Likoud, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s'est engagé à faire adopter avant la fin du mois par la Knesset, le Parlement israélien, une loi étendant l'obligation d'effectuer un service militaire ou civique aux ultraorthodoxes et aux Arabes israéliens, qui en étaient jusque-là exemptés.
    Lorsque, en 1950, Ben Gourion étendit le bénéfice du statu quo (respect du shabbat, cacherout, tribunaux rabbiniques) à la dispense du service militaire, les ultraorthodoxes n'étaient que quelques dizaines de milliers. Or ils représentent aujourd'hui environ 9 % de la population israélienne (7,8 millions d'habitants), alors que les Arabes israéliens en constituent 20,6 %.
    La possibilité pour les ultraorthodoxes d'échapper à la conscription pour se consacrer à l'étude de la Torah et du Talmud dans les yeshivot (les écoles religieuses) avait été inscrite dans la loi Tal, adoptée en 2002. Mais la Cour suprême israélienne l'a déclarée anticonstitutionnelle le 21 février 2012, ce qui signifie qu'elle doit être remplacée avant fin juillet, faute de quoi quelque 60 000 jeunes juifs ultraorthodoxes seront considérés comme déserteurs à partir du 1er août.
    Le débat sur une conscription universelle, c'est-à-dire sur la fin du privilège dont bénéficient les haredim ("craignant Dieu") est récurrent en Israël, mais il n'a cessé de prendre de l'ampleur ces dernières années, pour devenir de plus en plus virulent. Samedi 7 juillet, plus de 15 000 personnes ont manifesté dans les rues de Tel-Aviv pour réclamer un service militaire pour tous.
    Un slogan - "Marre d'être pris pour des cons" - résumait à lui seul le sentiment d'une majorité de jeunes Israéliens ulcérés de devoir passer trois ans à l'armée, voire d'y perdre la vie, alors que les étudiants ultraorthodoxes sont subventionnés par l'Etat pour poursuivre leurs études religieuses.
    C'est cette colère populaire qui a poussé M. Nétanyahou à agir, au risque de prendre de front ses alliés politiques traditionnels, les partis ultraorthodoxes Shass et United Torah Judaism ("Judaïsme unifié de la Torah"). Lorsque la commission présidée par le député Yohanan Plesner (Kadima, centre droit) avait rendu ses conclusions, lesquelles instituent un service militaire et civique assorti de sanctions pour ceux qui s'y refuseraient, M. Nétanyahou avait tout bonnement dissous la commission, ce qui n'a pas empêché son président de publier ses recommandations.
    Le chef du gouvernement est confronté à la surenchère politique des partis de sa coalition : les ultraorthodoxes refusent pour l'essentiel toute conscription obligatoire ; le parti ultranationaliste Israel Beitenou ("Israël, Notre maison") que préside le ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, menace de quitter le gouvernement si les Arabes israéliens échappent au service universel, et Kadima exige l'application de toutes les recommandations de la commission Plesner.
    Son président et vice-premier ministre, Shaul Mofaz, a lui aussi menacé de provoquer une crise politique, en rappelant que la fin du régime d'exception de la loi Tal était à la base du contrat de gouvernement qui a vu Kadima rejoindre la majorité, le 8 mai. Grâce à ce ralliement, M. Nétanyahou peut compter sur 94 députés sur 120 à la Knesset.
    Personne ne pense sérieusement que les Arabes israéliens, écartelés entre leur double identité, israélienne et palestinienne, pourraient être obligés de porter les armes. Quant aux ultraorthodoxes, la question des sanctions financières ainsi que celle du quota de ceux qui seront exemptés de toute forme de service national seront les points forts de la nouvelle législation qui doit être proposée dans les prochains jours. Ainsi, ce "partage équitable du fardeau", demandé par 64 % des Israéliens, risque d'être relatif. Et pour les "craignant Dieu", le diable sera, véritablement, dans les détails..."

- Deux Palestiniens arrêtés pour incendie volontaire à Maale Hahamisha (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Deux-Palestiniens-arretes-pour-incendie-volontaire-a-Maale-Hahamisha_356246.html
   "Deux palestiniens ont été arrêtés pour avoir lancé des engins incendiaires, il y a deux semaines, aux environs du kibboutz Maalé Hahamisha, provoquant un incendie d'une ampleur considérable. Les deux suspects ont avoué avoir agi pour des motifs nationalistes. Ils avaient déjà, par le passé, été arrêtés pour des faits similaires. Leur détention a été prolongée de 8 jours par le tribunal militaire d'Ofer."

- A shrine to the 1930's terrorist Izz al Din al-Qassam - in Haifa (Elder of Ziyon) - "While it is admirable for Israel to give maximum rights to Muslim citizens of Israel, it is outrageous that the Islamist movement that explicitly seeks to destroy Israel is given free reign to build monuments to terror within Israel itself."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/shrine-to-1930s-terrorist-izz-al-din-al.html


Gaza & Hamas

- Gazans shoot Kassam into southern Israel (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/kassam-falls-in-southern-israel/
   "A Kassam rocket launched from Gaza landed in the Eshkol region of the western Negev Monday afternoon. The rocket landed in an open area and no damage or injuries were reported. Rocket fire from Gaza has become sporadic in the last several weeks after a round of fighting ended in mid-June. [...]"

- Les "joyeuses colonies de vacances" du Hamas, Grégory Philipps (France Info, Audio 2mn51) - "Comme chaque été depuis 2001, des dizaines de milliers d'enfants de Gaza passeront une partie de leurs vacances dans un camp d'été organisé par le Hamas. Au programme : jeux, religion et... maniement des armes." Edifiant.
http://www.franceinfo.fr/monde/cinq-jours-a-la-une/les-joyeuses-colonies-de-vacances-du-hamas-653785-2012-06-23

- Fatah, Hamas deadlocked on unity gov't, Khaled Abu Toameh (JP) - "the PA security crackdown on Hamas supporters in the West Bank was one of the main reasons behind the failure of the Doha Accord".
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=276804
   "Efforts to end the ongoing power struggle between Hamas and Fatah have reached a deadlock due to disagreements over several issues, including holding presidential and parliamentary elections, Hamas leaders in the Gaza Strip said Monday. [...] Hamas abruptly decided to suspend the work of the Palestinian Elections Commission in the Gaza Strip, dealing a severe blow to efforts to achieve reconciliation with Fatah. On Sunday, Abbas said that the decision to suspend the work of the elections commission would hinder efforts to end the dispute with Hamas.
    Hamas justified the decision by saying that it had good reason to believe that Fatah was planning to steal the vote. Hamas officials also cited security coordination between the PA and Israel in the West Bank as another reason for suspending the work of the elections commission. Mahmoud Zahar, a senior Hamas official in the Gaza Strip who is strongly opposed to Mashaal's rapprochement with Fatah, said that the continued PA security clampdown on his movement's supporters in the West Bank is an indication that the planned elections would not be fair and free.
    Zahar also claimed that Mashaal and Abbas had agreed to form a Fatah-Hamas unity government and not a cabinet dominated by independent figures. In an interview with the Algerian newspaper Al-Shurouk, Zahar accused the PA leadership in the West Bank of working with Israel and the US to forge the next elections to prevent Hamas from winning. "The elections are a big deception," he remarked. Zahar also charged the Palestinian Elections Commission with colluding with Fatah to forge the results of the vote. He said that commission officials had failed to register voters whom they believed were affiliated with Hamas.
    In the West Bank, Zahar added, no Hamas candidate would dare run in an election because he or she would be arrested either by Israel or by the Fatah-controlled security forces. The Hamas leader boasted that his government was able to pay salaries to civil servants while the PA government in the West Bank was facing a severe financial crisis. "The debts of the Palestinian Authority are the result of corruption," Zahar said. "We have been able to pay salaries although we don't receive financial aid from the Americans, Europeans or even the Arab countries."
    Ismail Radwan, a spokesman for Hamas in the Gaza Strip, said that the PA security crackdown on Hamas supporters in the West Bank was one of the main reasons behind the failure of the Doha Accord. He said that the elections commission would be allowed to resume its work in the Gaza Strip only if Abbas stops pursuing Hamas supporters and abides by the Qatari-sponsored agreement. Mohammed Askoul, secretary-general of the Hamas government, said that reconciliation with Fatah has "become like a mirage - you can see it with your eyes but you don't feel it in reality."
    But Mashaal, who is currently visiting Jordan, told reporters in Amman that efforts to achieve reconciliation with Fatah have made significant progress, especially with regards to the formation of a Palestinian unity government. He said that efforts were underway to arrange another meeting between him and Abbas to discuss ways of overcoming obstacles hindering the implementation of the Doha Accord."

- Hamas demolishing homes of pre-1948 Arabs (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/hamas-demolishing-homes-of-pre-1948.html
   "Really! "The Gaza government on Sunday began the demolition of several homes in Gaza City, saying they are built on government land. Abu Al-Abed Abu Omra, whose house is threatened with demolition, told Ma'an that police officers arrived late Saturday night and told residents to evacuate their homes in order to facilitate the demolition. He said that there are more than 120 families living in the 15-dunams area under threat, near Gaza's Al-Azhar University, and they have been there since 1948."
    Yes, Arabs who have lived in the same homes for at least 64 years are being threatened with expulsion and their homes destroyed. These aren't "refugees" - these are "pre-1948" Palestinians whose homes are being demolished by Hamas. This is too rich.
    Will they now be considered "refugees"? Will UNRWA provide aid for them? Will the Israeli Committee Against House Demolitions weigh in on this horror, calling it "racist"? Are they being demolished by Caterpillar bulldozers? If a neo-Rachel Corrie would stand in front of a bulldozer, would it stop? Where is the ISM, anyway? Is anyone protesting outside Hamas offices abroad? What about the internationals in Gaza now with the latest Miles of Smiles trip? Does this mean that Hamas recognizes Ottoman and British land laws as far as private ownership goes? So much irony in such a small news story..."


Judée-Samarie

- Legal report on West Bank outposts recommends authorization, Tovah Lazaroff (JP) - "the 1949 Fourth Geneva Convention against the transfer of populations is not applicable to the Israeli settlement activity in Judea and Samaria".
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=276749
   "A new government-initiated report on West Bank outposts criticized the actions of past administrations that led to the creation of the illegal West Bank Jewish communities, even as it recommended transforming them where possible into new settlements. [...] The Jerusalem Post has received a copy of that document, which provides an in-depth legal analysis of the matter. The report has yet to be approved by the Ministerial Committee on Settlements or the government. Its statements, at this stage, are only recommendations.
    The report did not overly focus on Israel’s diplomatic considerations with respect to the peace process or past pledges to the international community not to create new West Bank settlements. Instead it looked at Israel’s obligation under international and domestic law.
    The United Nations often states that Israeli settlements are illegal under international law. It bases this on its understanding that Israel “occupies” the West Bank. But the outpost report concluded that the classical laws of occupation “as set out in the relevant international conventions cannot be considered applicable to the unique and sui generis historic and legal circumstances of Israel’s presence in Judea and Samaria spanning over decades.”
    Similarly, it said, the 1949 Fourth Geneva Convention against the transfer of populations is not applicable to the Israeli settlement activity in Judea and Samaria. “Israelis have the legal right to settle in Judea and Samaria and the establishment of settlements cannot, in and of itself, be considered illegal,” according to the report.
    Still, the report noted that unauthorized Jewish building, including some 100 outposts built from 1991 to 2005, had occurred with the help of government offices and ministries. According to the report, unauthorized Jewish building in Judea and Samaria was “carried out with the knowledge, encouragement and tactic agreement of the most senior political level – government ministers and the prime minister.” This building moved forward even though it lacked the proper permits and authorizations, the report said.
    But, it added, the involvement of government offices and ministries in such activity means that “such conduct is to be seen as implied agreement.” It concluded that this “implied agreement” opened the door for Netanyahu’s government to legalize this construction if it so chooses. The committee urged the government to clean house with regard to settlement activity by clarifying its policy on West Bank Jewish building and ensuring that all future settlement construction had the proper authorizations and permits.
    Israel is no longer in a formative state, and construction must happen according to rules and procedures, the committee’s report said, adding that “all actions on this matter can only be in accordance with the law.” It then issued a series of recommendations to retroactively legalize construction and to stop any further unauthorized building. [...]"

- Fourth Geneva Conventions, Article 49 - the Travaux Préparatoires (Elder of Ziyon) - "the entire Article is concerned with forced transfer of populations against their wills, and the last paragraph is no exception".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/fourth-geneva-conventions-article-49.html
   "There has been much discussion about the intent of the sixth paragraph of the Fourth Geneva Conventions which many claim proves that Israel has violated by allowing citizens to move, voluntarily, to occupied territory. [...] The only way to determine whether the last paragraph is referring to forced transfers or to voluntary transfers as well is to read the entire discussion about the article that occurred while the Conventions were being drafted - the Travaux Préparatoires. [...]
    Here are the Travaux Préparatoires. I think they make clear that the entire Article is concerned with forced transfer of populations against their wills, and the last paragraph is no exception, even though there was remarkably little discussion specifically about that last paragraph. [...] All of the discussions of that article assumed that the entire article dealt only with forced population transfer. The final paragraph would be very out of place if it alone included voluntary transfer on the part of a population, after five paragraphs that are clearly about forced transfers, deportations and evacuations all actively done by the occupying power."

- Barroso inaugure une académie de police à Jéricho (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Barroso-inaugure-une-academie-de-police-a-Jericho_356208.html
   "Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso en visite pour la première fois dans les Territoires palestiniens et en Israël, a inauguré dimanche un centre de police de Jéricho chargé à terme de former toutes les forces de sécurité palestiniennes. La construction de cette douzaine de bâtiments au milieu d’une zone désertique a coûté clés en mains 15 millions d’euros. Cette année près de 300 policiers ont bénéficié de cette formation dont 10% de femmes."


"Processus de paix"

- Rencontre avec Abbas : Netanyahou prêt à libérer des détenus (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Rencontre-avec-Abbas-Netanyahou-pret-a-liberer-des-detenus-Haaretz-_356191.html
   "Israël et l'Autorité palestinienne sont en discussions sur des ''gestes'' israéliens qui paveraient la voie à une rencontre entre le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Selon le journal Haaretz citant des sources israéliennes et occidentales, M. Netanyahou s'est dit prêt à libérer dans un premier temps 25 détenus reconnus coupables du meurtre d'Israéliens, et une centaine d'autres d'ici la fin 2012."
- Netanyahu ready to free Palestinian prisoners in exchange for meeting with Abbas, sources say, Barak Ravid (Haaretz) - "According to Israeli and Western sources, the PM has expressed willingness to release initially 25 prisoners convicted of the murder of Israelis, and another 100 by the end of 2012."
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/netanyahu-ready-to-free-palestinian-prisoners-in-exchange-for-meeting-with-abbas-sources-say.premium-1.449736


Arafat

- Probe into Arafat's death could open a bigger Palestinian can of worms, Amos Harel (Haaretz) - "Several professors of medicine have expressed wonder at the total lack of any investigation into a possible reason for the Palestinian leader's death: AIDS."
http://www.haaretz.com/blogs/east-side-story/probe-into-arafat-s-death-could-open-a-bigger-palestinian-can-of-worms.premium-1.449905


Egypte

- Egypte : bras de fer entre l'armée et le président (AFP) - "La police et l'armée forment un cordon autour de l'Assemblée, rebutant quiconque s'en approche, élus compris".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/egypte-bras-de-fer-entre-l-armee-et-le-president_1135994.html#xtor=AL-447
   "L'armée ne capitule pas. Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), instance militaire toute puissante censée assurer la transition en Egypte dans l'attente d'une nouvelle constitution, a tenu une réunion en urgence après l'annulation, dimanche, de la dissolution de l'Assemblée du peuple par le président Mohamed Morsi. Le CSFA a tenu une "réunion urgente sous la présidence du maréchal Hussein Tantaoui pour examiner les mesures présidentielles", rapporte l'agence officielle Mena. 
    Le président égyptien, Mohamed Morsi, a décidé dimanche de rétablir le Parlement dominé par les islamistes, trois semaines après sa dissolution qui avait permis à l'armée de reprendre à son compte le pouvoir législatif en Egypte. Il est cependant impossible de savoir quand les députés pourront de nouveau siéger. La police et l'armée forment un cordon autour de l'Assemblée, rebutant quiconque s'en approche, élus compris, rapporte le correspondant de la BBC au Caire.
    La décision du premier président civil d'Egypte augure d'un bras de fer avec le CSFA, qui s'était attribué mi-juin le pouvoir législatif grâce à une décision de justice dénoncée comme un "coup institutionnel".  Le CSFA, dont l'impopularité croît chaque jour, détient également un droit de regard et de veto sur la future constitution.  Mohamed Morsi est issu des Frères musulmans, principaux rivaux historiques des militaires qui dominent le système dans le plus peuplé des pays arabes depuis la chute de la monarchie en 1952."
http://www.lepoint.fr/monde/le-president-egyptien-defie-l-armee-09-07-2012-1482862_24.php
   "[...] "Morsi a dit au CSFA échec et mat", écrit en une le quotidien indépendant Al-Watan, tandis qu'un autre quotidien, Al-Tahrir, titre "Morsi a battu le CSFA", le conseil militaire à qui Hosni Moubarak, emporté par une révolte populaire, a remis le pouvoir en démissionnant en février 2011. Pour certains journaux, les décisions prises par Mohamed Morsi s'apparentent à un "séisme politique" [...]
   "Dans un pays démocratique, un président ne peut manquer de respect à la justice", affirme Rifaat al-Saïd, chef du parti de gauche Al-Tagammu. "Qu'il le veuille ou non, Morsi doit respecter les décisions de la justice", a dit ce dirigeant politique à la télévision d'État. Une marche vers le parlement est prévue dans la journée, a encore déclaré Rifaat al-Saïd, affirmant que "plusieurs partis vont boycotter les sessions de la chambre".
    L'Assemblée du peuple avait été dissoute en application d'une décision de la Haute Cour constitutionnelle la déclarant illégale, une mesure contestée par les Frères musulmans, première force politique de l'Assemblée. Dans son arrêt, cette cour avait invalidé les élections législatives achevées en janvier, en raison d'un vice juridique dans la loi électorale ayant régi le scrutin. Ces élections s'étaient soldées par un raz-de-marée islamiste, près de la moitié des sièges revenant aux Frères musulmans et près d'un quart aux fondamentalistes salafistes. [...]"

- Mohamed Morsi défie l'armée égyptienne en annulant la dissolution du Parlement, Claire Talon (Le Monde) - "Le président corrige une erreur par une autre. Il corrige la dissolution du Parlement en s'ingérant dans les jugements de la justice".
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/07/09/m-morsi-annule-la-dissolution-du-parlement-egyption_1731168_3212.html?xtmc=morsi&xtcr=1
   "[...] Depuis son élection, Mohamed Morsi a multiplié les déclarations contradictoires : il a promis solennellement de défendre les institutions démocratiquement élues tout en réaffirmant son respect absolu des décisions de justice et sa soumission aux jugements de la Haute Cour constitutionnelle. Cette ambiguïté explique le fait que beaucoup ont accueilli négativement le décret présidentiel. La plupart des libéraux ont poussé des cris d'orfraie, se déclarant scandalisés que le président ne respecte pas une décision de justice. "Le président corrige une erreur par une autre, a déclaré le député Ziyad Al-Ellimi (Parti social-démocrate). Il corrige la dissolution du Parlement en s'ingérant dans les jugements de la justice." Ces critiques ont été relayées par des juristes, qui estiment même que ce décret pourrait être déclaré illégal.
    Mais pour l'avocat Ahmed Rageb, directeur du Centre Hisham Moubarak pour les droits de l'homme, "la Haute Cour constitutionnelle s'est contentée de juger que la loi qui a présidé à l'élection du Parlement était illégale. Mais la décision de dissoudre la Chambre basse, elle, vient de l'armée. Et elle est discutable, ce n'est qu'une interprétation du jugement : on peut tout aussi bien soutenir que seulement un tiers du Parlement doit être dissous et réélu. C'est le sens du recourt déposé par les députés devant la Cour administrative, qui doit rendre son jugement sur le sujet lundi 9 juin. En décrétant la validité du Parlement, Mohamed Morsi ne fait que reprendre au CSFA les prérogatives que ce dernier exerçait en tant que remplaçant du président de la République."
    S'achemine-t-on pour autant vers un affrontement entre les Frères musulmans et les militaires ? En appelant d'emblée les députés de l'Assemblée parlementaire dissoute à se réunir lundi 9 juillet et à reprendre leurs travaux malgré le blocus imposé par l'armée devant le siège du Parlement, le président de la Chambre basse, le Frère musulman Saad Al-Katatny, a laissé planer le spectre d'accrochages avec les forces de l'ordre. Des actes de violence ne sont pas à exclure après que les Frères ont appelé leurs partisans à venir manifester leur soutien à Mohamed Morsi sur la place Tahrir, déjà occupée depuis l'élection présidentielle par un sit-in animé par les islamistes contre le conseil militaire. [...]"

- Le parlement égyptien va se réunir malgré l'armée, Edmund Blair & Patrick Werr (Reuters) - "les députés, majoritairement islamistes, sont convoqués mardi à 10h00".
http://fr.news.yahoo.com/le-parlement-%C3%A9gyptien-va-se-r%C3%A9unir-malgr%C3%A9-larm%C3%A9e-130824317.html
   "Le bras de fer entre l'armée et les Frères musulmans a connu lundi un nouvel épisode en Egypte, le président de l'Assemblée du peuple annonçant une reprise des travaux de la chambre basse du parlement malgré sa dissolution par les généraux. Cité par l'agence de presse Mena, Saad al Katatni a annoncé que les députés, majoritairement islamistes, étaient convoqués mardi à 10h00 GMT, deux jours après la décision du chef de l'Etat Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, d'annuler la dissolution de la chambre basse prononcée en juin par l'armée. [...]
   "Le président annule la décision du maréchal", écrit le quotidien Al Masry Al Youm dans son édition de lundi, tandis que le quotidien économique Al Mal titre en une "Retournez dans vos casernes". Le quotidien Al Akhbar voit quant à lui dans le décret présidentiel une "confrontation précoce". [...] Les généraux ne semblent par ailleurs pas prêts à défier ouvertement le président. D'après l'agence Mena, ils auraient autorisé des gardiens à faire revenir des députés dans l'enceinte du parlement, dont l'accès était interdit depuis sa dissolution.
    Mais si l'armée ne cherche pas une querelle ouverte, Morsi pourrait se placer lui-même dans une situation de confrontation avec les libéraux. "Le décret renverse l'Etat de droit. Je vous conseille, M. le président, de le retirer parce que vous avez juré de respecter la loi et la constitution", a déclaré sur Twitter le militant égyptien des droits de l'homme Hafez Abou Saeda. [...]"


Iran

- Palestiniens : le président Abbas va se rendre pour la première fois en Iran (L’Orient-Le Jour)
http://www.lorientlejour.com/category/Derni%C3%A8res+Infos/article/767341/Palestiniens_%3A_le_president_Abbas_va_se_rendre_pour_la_premiere_fois_en_Iran.html
   "Le président palestinien Mahmoud Abbas a l'intention de se rendre en Iran, pour la première fois depuis qu'il est à la tête de l'Autorité palestinienne, afin de participer à un sommet des pays non-alignés, a indiqué dimanche son porte-parole. "Le président Abbas a reçu aujourd'hui une invitation officielle pour participer au sommet du Mouvement des non-alignés en Iran. Il a informé la partie iranienne qu'il se rendrait à ce sommet", a déclaré à l'AFP le porte-parole présidentiel, Nabil Abou Roudeinah.
    Le sommet des non-alignés est prévu les 30 et 31 août prochains à Téhéran. Créé dans les années 1950 dans le contexte de la Guerre froide, le Mouvement des non-alignés rassemble 118 Etats qui affirment n'être alignés sur aucune grande puissance mondiale. Il regroupe notamment l'Inde, le Pakistan, l'Algérie, l'Égypte, l'Indonésie, l'Afrique du Sud ou l'Iran.
    C'est la première fois que M. Abbas se rendra en Iran en tant que président de l'Autorité palestinienne et cette invitation survient dans un contexte de frictions récurrentes entre Ramallah et Téhéran. La République islamique est l'un des principaux alliés du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza et rival du Fatah du président Abbas, qui administre des zones autonomes en Cisjordanie.
    Un accord de "réconciliation nationale" signé le 27 avril 2011 au Caire entre le Fatah et le Hamas reste pour le moment inappliqué après de nombreuses critiques du Hamas à Gaza. Le guide suprême iranien Ali Khamenei a mis en garde en février dernier le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, en visite à Téhéran, contre "l'infiltration de partisans du compromis dans une organisation de résistance". L'entourage de M. Abbas accuse régulièrement l'Iran --qui comme le Hamas refuse de reconnaître Israël-- d'être derrière l'echec de la réconciliation interpalestinienne."

- Abbas eagerly accepts Ahmadinejad invitation (Elder of Ziyon) - "Abbas' alacrity in accepting the invitation is in marked contrast with most of the non-aligned nations, and he is not making too many friends because of it".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/07/abbas-eagerly-accepts-ahmadinejad.html
   "From Ma'an:
   "President Mahmoud Abbas has accepted an invitation from Iranian President Mahmoud Ahmadinejad to attend a summit of non-aligned countries in the Iranian capital next month, official Palestinian media said Sunday. Iranian Foreign Ministry official Hussain Amir Abdullah Yan delivered the invitation to Abbas at a meeting in Amman on Sunday, PA news agency Wafa reported. The non-aligned movement, which presents itself as independent of any world power bloc, is meeting in Tehran on August 30 and 31. According to Wafa, Abbas sent his greetings to Ahmadinejad and pledged to attend the summit."
    Iran also invited other nations to the summit - but most of them have not publicly accepted, let alone accepted immediately. Iran invited Jordan at the same time, and while the Jordanian premier said that Jordan was interested in increasing ties with Tehran, the invitation has not yet been formally accepted as far as I can tell. Iran also extended an invitation to Singapore, which reacted similarly to Jordan.
    On Thursday, Tehran invited Egypt's new president Mohemmed Morsi to the conference, and he also has yet to accept. Cambodia did accept their invitation. The Sultan of Brunei said that his country would participate, but did not say he would attend. Notably, Iran did not invite Saudi Arabia. [...] Abbas' alacrity in accepting the invitation is in marked contrast with most of the non-aligned nations, and he is not making too many friends because of it. Except in Tehran."

- Abbas hurting himself, Alex Fishman (Ynet) - "Abbas is not only providing ammunition to those who object to talks with the Palestinians; he manages to annoy every ally and body that helps and donates to the Palestinian Authority".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4252950,00.html
   "Mahmoud Abbas misses no Mideastern opportunity to fall into a pothole. What can you say, the man simply has no luck. He had a terrible year: Every international, regional or domestic initiative he touched has collapsed.
    Now, he arranged a new pothole for himself in the form of a presidential announcement that he is traveling to an Iran convention, on the invitation of the Iranian deputy foreign minister. Yet there’s one minor matter Abbas failed to notice: The chances that this convention, scheduled for August 30th, will indeed take place is very low.
    The Iranians are trying to convene it as the historic forum of the non-aligned states, yet too many states prefer not to align themselves with Iran. For example, there is a dispute between Iran and Gulf states about the very notion of holding the event in Tehran. Yet who rushes to announce that he is traveling? Abbas. Even if the convention is ultimately held, it is doubtful that heads of state will be arriving. There is a chance, if at all, that lower ranking officials will be coming. Yet the Palestinians are already sending their president.
    With the very declaration that he will be traveling to the Tehran convention, which may not even be held, Abbas is not only providing ammunition to those who object to talks with the Palestinians; he manages to annoy every ally and body that helps and donates to the Palestinian Authority. The PA receives an economic backwind from Mideastern princes and kings who despise the Iranians and fear them. It enjoys American funds, infrastructure and sympathy, and of course, the support of the Quartet – which includes the Western European states at the heart of the sanctions against Iran. So why is Abbas doing it? Because he is very weak and frustrated.
    Abbas is fighting for his regime’s legitimacy in the face of world states. Hence, he will show up in every forum where he can make it clear that he is the legitimate representative of the Palestinian people. The PA and Hamas have not held elections for long years, so his legitimacy is doubted even by parts of the Palestinian people. The Iranians, by the way, would certainly prefer to see an Islamist representative in the convention as the Palestinian people’s legitimate rep. [...]"
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