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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 19:20

France

- La discussion animée du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2010/12/15/negociations-avec-israel-la-ligue-arabe-veut-une-offre-serieuse-des-etats-unis_1454053_3218.html
- bruno-s (01h15)
   "Que la Ligue arabe fasse une offre sérieuse : qu'elle se décide à indemniser les Juifs que ses membres ont expulsés et les familles de Juifs lynchés, assassinés ou torturés lors des guerres israélo-arabes. Après, on verra qui colonise qui !"
- blabla (10h11)
   "[...] en lisant Seguev [historien israélien d'extrême gauche] vous vous rendrez compte que beaucoup de juifs vivaient très bien dans les pays arabes et qu'ils ont été encouragés par l'Agence juive pour venir en Israel...."
- bruno-s (11h13)
   "Vous direz ça à mon père, expulsé du Caire en 24h, à son oncle, interné dans un camp et torturé en Egypte en 56, ou à ses cousins lynchés et pendus dans la rue à Bagdad en 51. Un livre, aussi bon soit-il, n'est pas suffisant à établir une culture, cher Blabla. Aussi, faire de la propagande pour venir n'a rien à voir avec le fait que des centaines de milliers de Juifs ont été expulsés des pays arabes ou fortement poussés au départ, en abandonnant tout derrière eux. Ouvrez les yeux !"
- blabla (13h39)
   "[...] Aujourd'hui les juifs des pays arabes vivent en Israel et y sont très heureux non ? on leurs on donné une maison, une terre, une nationalité. Qu'en est-il des palestiniens ? ils sont expropriés toujours et encore. [...]" Il ne viendrait jamais à l'esprit de Blabla de s'en prendre aux dirigeants arabes qui ont refusé d'intégrer les "réfugiés" palestiniens en leur donnant citoyenneté et droits égaux. C'est pourtant son propre parallélisme qui devrait l'y conduire (les Israéliens ayant eux-mêmes intégrés les Juifs orientaux réfugiés), mais tirer des conclusions non anti-israéliennes de son propre raisonnement lui demanderait trop d'effort.


Processus de paix

- La Ligue arabe : Il n’y aura pas de pourparlers avec Israël sans une « proposition sérieuse », Avi Issacharof & Barak Ravid (Haaretz) - "les Etats-Unis ont remis à l’Autorité palestinienne un document non-officiel dans lequel sont précisées les positions de base de Washington en vue des pourparlers indirects".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-16-decembre.html
   "Les ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé hier les Palestiniens à ne pas reprendre les pourparlers, directs ou indirects, avec Israël sans une « proposition sérieuse » quant à la question des frontières. Cette décision a été prise au terme d’une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe, en présence du président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), qui s’est tenue au Caire. Les ministres ont décidé de s’adresser prochainement au Conseil de sécurité des Nations-Unies afin que celui-ci réclame d’Israël l’arrêt de la construction dans les implantations.
    Plusieurs journaux arabes affirmaient hier que les Etats-Unis ont remis à l’Autorité palestinienne un document non-officiel dans lequel sont précisées les positions de base de Washington en vue des pourparlers indirects. Contrairement à ce que réclame l’Autorité palestinienne, le document n’évoque pas les "frontières de 1967" mais il parle d’une solution juste et raisonnable au problème des réfugiés, de partage des ressources en eau et d’une solution au problème des frontières.
    Saëb Erekat, qui dirige l’équipe de négociation palestinienne, se rendra prochainement à Washington pour de nouveaux entretiens avec la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, concernant les pourparlers indirects. Un responsable palestinien a déclaré hier à l’Agence France Presse que ces pourparlers, qui reprendront dès dimanche et dureront six semaines, traiteront en premier lieu des frontières et de la sécurité. Les ministres du Forum des sept se réuniront aujourd’hui pour débattre des pourparlers avec les Palestiniens. Le Premier ministre Binyamin Netanyahu devrait présenter aux ministres la formule que propose le gouvernement américain pour les négociations et débattre des positions israéliennes concernant les différentes questions fondamentales."

- La Ligue arabe se tourne vers l'ONU, Herb Keinon (JP) - "Les négociations entre Palestiniens et Israéliens sont futiles".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993750780&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'Autorité palestinienne (AP) espérait que les membres de la Ligue arabe lui "lieraient les mains" et lui interdiraient de reprendre les négociations - même indirectes - avec les Israéliens tant que les constructions ne seront pas suspendues dans les implantations. Voilà ce qu'affirmaient plusieurs hauts-responsables à Jérusalem mercredi, et c'est effectivement ce qui s'est produit lors de la dernière réunion des ministres arabes.
    "Les négociations entre Palestiniens et Israéliens sont futiles. Il n'y aura aucune reprise des pourparlers. Le seul moyen de reprendre les négociations sera de proposer une offre sérieuse garantissant la fin du conflit israélo-arabe à partir des 'références' du processus de paix", ont affirmé les ministres arabes dans un communiqué. Ils ont également décidé de se tourner vers le Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir une résolution contre les constructions dans les implantations. La Ligue arabe veut "obtenir une décision confirmant, entre autres, la nature illégale de cette activité et obligeant ainsi l'Etat hébreu à y mettre un terme", poursuit le communiqué. [...]
    Netanyahou prévoit, de son côté, de réunir son cabinet de sécurité jeudi, afin d'aborder l'état actuel du processus de paix. Le Premier ministre informera également les ministres du contenu de sa dernière conversation avec le conseiller adjoint de la Maison Blanche, Dennis Ross, arrivé mardi à Jérusalem. Ross serait notamment l'homme derrière le "paquet" de garanties offert par les Etats-Unis en échange d'un nouveau moratoire sur les constructions."

- Le cabinet restreint de sécurité discute des dernières propositions américaines (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-cabinet-restreint-de-securite-discute-des-dernieres-propositions-americaines_297731.html
   "Le cabinet restreint de sécurité s'est réuni ce matin pour discuter des propositions américaines présentées par l'émissaire George Mitchell pour tenter de relancer des négociations avec les Palestiniens. Un responsable gouvernemental a estimé que "le processus de paix est actuellement dans une impasse en raison du refus systématique des Palestiniens de mener des négociations directes"."

- Le retour des réfugiés palestiniens selon Saeb Erekat, Marc Knobel (CRIF) - "comme le monde (entier) est focalisé exclusivement sur la question des implantations, le monde (entier) feint d’ignorer que les exigences et les revendications maximalistes des palestiniens vont aussi à l’encontre de la paix".
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=22870&returnto=accueil/main&artyd=10
   "Dans l’interview accordée récemment au quotidien britannique « The Guardian », Saeb Erekat, responsable de l’équipe des négociateurs palestiniens affirme « qu’il y a aujourd’hui plus de sept millions de réfugiés palestiniens dans le monde, qu’il faut qu’ils puissent réintégrer les villes et villages d’où ils sont originaires et en plus leur verser des indemnités ». Il ajoute « que dans tout accord de paix avec Israël, ces réfugiés doivent pouvoir se réinstaller en Israël ».
    Au moins, cette déclaration a le mérite de la franchise. Les exigences palestiniennes sont exprimées ici avec brutalité et sans détour. Et elles interviennent après que les Palestiniens ont menacé de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, après qu’ils ont menacé Israël de violence. Alors que le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples, la position palestinienne au cours de ces dix-sept dernières années a-t-elle bougé en ce qui concerne leurs exigences maximalistes ?
    Prenons quelques exemples : Les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ? Non. Les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître qu’il y a des réfugiés juifs chassés des pays arabes ? Non. Les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ? Pas forcément.
    Or, la question des réfugiés palestiniens est certainement un des dossiers les plus sensibles dans le processus de paix. De fait, cette exigence palestinienne sur les réfugiés est totalement inacceptable pour les Israéliens car elle équivaudrait à la disparition programmée, pure et simple de l’Etat Juif. Cela, Saeb Erekat le sait très bien et il connaît la position des israéliens à ce sujet.
    Résumons. Dans les années 90, les israéliens ont expliqué les motifs qui ont amené Israël à refuser de reconnaître la question des réfugiés palestiniens. Selon Israël, cette question a été créée par les Etats arabes et n'est pas le résultat d'une politique d'expulsion menée par l'armée israélienne. Tout au plus leur situation de réfugiés peut être la conséquence de faits de guerres et non d'une volonté d'expulsion. De plus, Israël estime que le chiffre avancé par les Etats arabes est surestimé, et que le nombre de réfugiés palestiniens en 1948 était compris entre 540 000 et 720 000 personnes. Ce qui correspond à peu près au nombre de Juifs qui viennent des pays arabes et se sont installés en Israël.
    Depuis, les gouvernements israéliens successifs ont évité de mettre à l'ordre du jour la question des réfugiés. L'axe majeur retenu par Israël est sa volonté de voir les réfugiés palestiniens s'installer dans leur (futur) pays d'accueil grâce à l'aide international ou à des compensations. Le paiement de compensations étant négociable à un niveau collectif et non individuel. Par ailleurs, les Israéliens insistent sur le fait que les parties doivent négocier le sort de l'ensemble des réfugiés de la région, donc des Kurdes, des Arméniens, ainsi que des Juifs émigrés des pays arabes, qu’Israël considère comme étant des réfugiés. En définitive, Israël estime que les réfugiés Palestiniens appartiennent à leur propre état et n’ont pas un droit de retour en Israël.
    Seulement voilà, comme le monde (entier) a porté toute son attention sur la construction des implantations, les palestiniens prétendent que le processus engagé par les Américains restera bloqué tant qu’Israël ne cessera pas de construire dans les localités de Judée-Samarie et dans certains quartiers de Jérusalem. Ils rejettent ainsi la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël. Et comme le monde (entier) est focalisé exclusivement sur la question des implantations, le monde (entier) feint d’ignorer que les exigences et les revendications maximalistes des palestiniens vont aussi à l’encontre de la paix."

- Refugees - Clarifications needed, Itamar Rabinovich (Israel's former ambassador in Washington and chief negotiator with Syria ; professor emeritus at Tel Aviv University and distinguished global professor at New York University) - "There are ways in which Israel can demonstrate its empathy and take part in a rehabilitation effort, but it cannot and must not accept the principle of "return" or endorse its own "original sin"."
http://www.bitterlemons-api.org/inside.php?id=16
   "[...] The time [will] come to probe the refugee issues. The difficulties are well known. Moderate Palestinians tell their Israeli counterparts that they are only interested in the principle of "return" and in the actual return of a small number. This is not acceptable to the mainstream of Israeli moderates. They are not interested in a "principle" that smears Israel with an "original sin", nor are they interested in accepting even a small number of Palestinians into a country grappling with its relationship with an Arab minority of 20 percent that will soon enough amount to 25 percent.
    Israel will have to be crystal clear and firm on this issue. There are ways in which Israel can demonstrate its empathy and take part in a rehabilitation effort, but it cannot and must not accept the principle of "return" or endorse its own "original sin". Israel successfully absorbed the Jewish communities of the Arab world. The massive refugee issues of the immediate post-WWII years, whether in Europe or in Southeast Asia, have all been resolved and practically forgotten. Now it is time to resolve the Palestinian refugee issue on a rational, practical basis. Any effort to keep it simmering or to adhere to open-ended formulae will not be acceptable. [...]"

- Refugees - Permission to return or right of return?, Maurice Stroun (cofounder of the International Center for Peace in the Middle East in 1982) - "After bitter discussions, the [resolution's] text adopted did not speak of a "right" of return for the refugees but simply of "permission" to return" ; "There is no doubt that the responsibility for the tragedy of the Palestinian refugees rests on the shoulders of the Arab leaders".
http://www.bitterlemons-api.org/inside.php?id=14
   "The Arab Peace Initiative (API) of March 28, 2002, "calls upon Israel to affirm. . . . Achievement of a just solution to the Palestinian refugee problem to be agreed upon in accordance with U.N. General Assembly Resolution 194." Arab League members have consistently argued that this means Israel accepting the right of return of the 1948 refugees. Indeed, at the same Arab League summit in 2002, the day after passing the API the participants demanded that in addition to mentioning Resolution 194, King Abdullah's initiative should also mention Arab League Resolution 14/224B, which states that Resolution 194 should be interpreted as requiring recognition of the right of return.
    Yet this Arab position regarding 194 has no basis in an objective reading of the history of the conflict. In late November 1947, after the United Nations General Assembly passed resolution 181 in favor of partitioning Mandatory Palestine into a Jewish and an Arab state, the Arab League declared this decision null and void. The Palestinian leaders of the day refused to accept their own state in order not to give legitimacy to the Jewish state, while pointing out that Palestine as such did not exist, being merely southern Syria. This position was maintained until the creation of Fateh in 1959 by Yasser Arafat and his companions.
    At first, the Arab nationalist movement in Palestine was totally helpless and had to put its fate in the hands of the Arab states. As pointed out by Abu Iyad, Arafat's deputy, "The Palestinians...were deprived of a political and military leadership that, if it had existed, could have organized their resistance."
    According to data from the UN Relief and Works Agency for Palestine, in 1948 some 720,000 Arab inhabitants left Israel before and in the midst of the war. The exodus began in December 1947, with the flight of part of the upper and middle classes from towns such as Haifa, which was to become part of Israel. More than 100,000 Arabs fled Haifa in spite of an Israeli appeal to remain in their homes. For the Israelis, it was very important at the time to demonstrate that Jews and Arabs could live together in peace.
    Some of the Palestinian refugees were indeed expelled from their land by the Israeli army during the war of 1948. However an important proportion simply fled, encouraged by the local Arab National Committees that had asked the Arab populations of the Jewish state to leave their homes and take refuge in Arab territory so as to facilitate the action of the Arab armies. This is confirmed by, among others, both the great nationalist poet Mahmoud Darwish and Abu Iyad, as well as by the Jordanian newspaper Filastin, which wrote on May 19, 1949, "The Arab states encouraged the Arabs of Palestine to leave their homes temporarily so as not to hinder the advance of the Arab armies."
    At the end of hostilities, the UN General Assembly passed resolution 194. It states that, "refugees wishing to return to their home and live at peace with their neighbors should be permitted to do so at the earliest practicable date."
    After bitter discussions, the text adopted did not speak of a "right" of return for the refugees but simply of "permission" to return. In this respect Abba Eban, Israel's representative at the UN, who had suggested the term "permission" rather than the word "right" demanded by the Arab governments, wrote, in a letter to this author, "The fact that to return to the territory which is now Israeli needs permission, for anyone who is not Israeli, demonstrates that it is not a question of an inherent right of any refugee, but of a sovereign act of the State of Israel."
    For more than 60 years, the Arab states parked the refugees in camps. The Arab states were hoping that by preventing a reasonable solution to the refugee problem, the world would force Israel to commit suicide by accepting the settling on its territory of millions of Palestinian Arabs who had been raised to hate Israel. The Arab leaders played on the tragedy of the refugees to make up for their inability to destroy Israel militarily.
    If the children of the millions of Pakistani, Indian or German refugees from the 1940s are today citizens of the country they live in, it is because they were not exploited to compensate for the political and military failures of the states of their parents or grandparents. Moreover, about 700,000 Jews were forced to leave the Arab states in the years following 1948. Not one of them, their children or grandchildren lives today in a camp.
    There is no doubt that the responsibility for the tragedy of the Palestinian refugees rests on the shoulders of the Arab leaders. Israel can deal with the relevant clause of the API with this clear knowledge."

- Richard Holbrooke : la fin des incitations à la haine est un préalable à des négociations viables (discours de 2007) - "This was true in Bosnia, as in Nazi Germany".
http://www.jcpa.org/text/resolution242-holbrooke.pdf
   " [...] What Resolution 242 calls for is a negotiated solution which includes mutual recognition between the parties. One of the areas where diplomats rarely tread is exploring how to create the necessary environment in which bilateral peacemaking will work. In the Balkans, there was a common myth that the peoples of the area were victims of “ancient hatreds,” which made diplomacy appear hopeless. Yet hatred is frequently the product of deliberate incitement. This was true in Bosnia, as in Nazi Germany. To make a negotiated settlement possible, incitement to hatred must be tackled at an early stage of negotiations. It cannot be ignored or swept under the rug. [...]"

- Quand Richard Holbrooke critiquait à l'avance la méthode Obama (discours de 2007) - "If negotiators for one side believe that the U.S. will deliver the other side, then the chances of any dynamic of mutual compromise emerging is very unlikely".
http://www.jcpa.org/text/resolution242-holbrooke.pdf
   "[...] If negotiators for one side believe that the U.S. will deliver the other side, then the chances of any dynamic of mutual compromise emerging is very unlikely. Indeed, the hardest concessions in negotiations have traditionally been made by the parties themselves. Recognizing this truth, President Lyndon Johnson stated on September 10, 1968, that “we are not the ones to say where other nations should draw lines between them that will assure each the greatest security.”
    Former Secretary of State Warren Christopher essentially also adopted this position when he wrote to Israel a letter of assurances on January 17, 1997, stating that: "The key element in our approach to peace, including the negotiation and implementation of agreements between Israel and its Arab partners, has always been recognition of Israel’s security requirements. Moreover, a hallmark of U.S. policy remains our commitment to work cooperatively to seek to meet the security needs that Israel identifies."
    Anyone looking back at the history of U.S. declaratory statements about the territorial question in Resolution 242 will find the expression of varied positions. In 1969, Secretary of State William Rogers spoke about “insubstantial alterations” in the 1967 lines. This position was later overtaken by Secretary of State George Shultz’s statement in 1988 that “Israel will never negotiate from, or return to, the lines of partition or to the 1967 borders.” Secretary of State Warren Christopher wrote about Israel’s right to “defensible borders.” This position was repeated in a letter from President George W. Bush to Prime Minister Ariel Sharon in April 2004, presented to the House of Representatives on June 23, 2004. The next day the Senate passed a long resolution specifically referring to this letter, which included a statement strongly endorsing the principles articulated in the letter, and the strengthening of the security and well being of the State of Israel. It also expressed support of continued efforts, along with others in the international community, to build the capacity of Palestinian institutions to fight terrorism, dismantle terrorist organizations, and prevent the areas from which Israel has withdrawn posing a threat to the security of Israel. Although this is not law in the sense of a treaty, it was a unanimously supported act of resolution on the part of both Houses. [...]
    Resolution 242 remains relevant to modern-day peacemaking and constitutes part of the guidelines, or tools, to be used in finding a solution to the Arab-Israeli conflict. The emphasis on a solution negotiated by the parties themselves, not forcibly imposed by external powers, is extremely important — only such a solution can provide a long-lasting, secure peace. [...]"


Israël

- Tsahal : ouverture d'un cours d'officiers "humanitaires" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-armee-morale-et-ethique-ouverture-d-un-cours-d-officiers-humanitaires-_297750.html
   "Tsahal a ouvert un cours d'officiers spécialistes de "l'aide humanitaire". Le commandant de l'école militaire, où ce nouveau cours se déroule, a déclaré : "les officiers sont conscients que sans une attention particulière aux aides concrètes et aux soins donnés à la population civile, la réussite opérationnelle d'une mission sera médiocre". Ces officiers auront également l'obligation d'apprendre l'arabe."


Gaza & Hamas

- Israël : une roquette Qassam dans le Sha’ar Hanegev, pas de blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-une-roquette-Qassam-dans-le-Sha-ar-Hanegev-pas-de-blesses_297692.html
   "Une roquette Qassam a atterri mercredi [soir] dans le Conseil régional de Sha’ar Hanegev , sans faire de blessés."

- A Gaza, le Hamas tente de concilier son discours radical avec les impératifs de la gestion, Benjamin Barthe (Le Monde) - "l'affluence, quoique imposante, semblait en deçà de ce qu'a pu rassembler le Hamas par le passé", malgré "la propension de nombreux Gazaouis à venir manifester uniquement par peur de se voir priver des précieux coupons de ravitaillement que les islamistes distribuent dans les mosquées". Ou comment l'aide humanitaire est instrumentalisée politiquement par le Hamas.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/12/16/a-gaza-le-hamas-tente-de-concilier-son-discours-radical-avec-les-imperatifs-de-la-gestion_1454248_3218.html
   "ur la place centrale de Gaza, les dizaines de milliers de chaises en plastique soigneusement disposées par les militants du Hamas pour la célébration du 23e anniversaire de la création de leur mouvement ont été empilées et rangées. De la gigantesque kermesse islamiste organisée mardi 14 décembre, il reste une image, diffusée en boucle sur tous les écrans du Proche-Orient : celle d'Ismaïl Haniyeh, le chef du gouvernement de Gaza, en train de proclamer sur un ton rageur que le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël, avec, en arrière-plan, une maquette géante du Dôme du rocher, la mosquée au bulbe doré de la vieille ville de Jérusalem. "L'occupation n'a aucun avenir sur notre terre, et quand je dis notre terre, je parle de la Palestine de la mer au fleuve et de Rafah jusqu'à Naqoura", a ajouté le premier ministre, pour mieux signifier que l'exercice du pouvoir et le blocus de Gaza n'ont pas changé le Hamas et qu'il reste fidèle à son dogme fondateur, celui d'une Palestine musulmane, débarrassée de "l'entité sioniste".
    Cette rhétorique inflexible a ravi l'immense foule de sympathisants agglutinés sur la place. "Il ne faut pas renoncer à la résistance, il ne faut pas oublier nos principes", a dit Abdel Hamid Yassine, le fils de cheikh Ahmed Yassine, le guide spirituel du mouvement islamiste, tué par Israël en 2004. "Quand mon père a fondé le Hamas, il n'avait que quelques dizaines de personnes avec lui. Aujourd'hui, une marée humaine est venue le soutenir." Bien décidé à contredire les sondages qui le donnent en perte de vitesse, le Hamas avait préparé ce jour longtemps à l'avance.
    Durant l'automne, ses cadres ont mené une campagne de porte-à-porte baptisée "Amitié et communication", dans le but de propager la bonne parole du parti. Munis de corbeilles de bonbons et de chocolats, certains d'entre eux sont même allés saluer les familles de quelques célèbres martyrs du Fatah, tués durant la miniguerre civile du printemps 2007 soldée par la prise de contrôle de Gaza. Cette opération de séduction, qui démontre combien le Hamas est attentif à l'humeur de la rue, visait autant à dissiper les inquiétudes générées par les pratiques musclées de ses services de sécurité qu'à rassurer les radicaux, frustrés par la tactique d'apaisement du gouvernement Haniyeh, qui interdit les tirs de roquettes sur Israël.
    Ces efforts ont-ils payé ? Difficile à dire. Observée depuis un toit de Gaza, l'affluence, quoique imposante, semblait en deçà de ce qu'a pu rassembler le Hamas par le passé, notamment en 2007, au lendemain de sa prise de pouvoir. La propension de nombreux Gazaouis à venir manifester uniquement par peur de se voir priver des précieux coupons de ravitaillement que les islamistes distribuent dans les mosquées ne facilite pas non plus la lecture de l'événement. "Le nombre exact de participants n'a pas vraiment d'importance, relativise Omar Sha'ban, un analyste politique indépendant. La réalité est que le Hamas s'enracine, s'institutionnalise et se diversifie. C'est vrai que la trêve en vigueur avec Israël a poussé certains cadres de niveaux intermédiaires à s'éloigner. Mais d'autres militants, plus jeunes souvent, ont rejoint le mouvement." [...]"

- Pro-Hamas Islamic Scholars Abd Al-Jabbar Sa'id and Sallah Sultan Rejoice over Israeli Casualties in Mount Carmel Fire (Al-Aqsa TV, 9 décembre, Vidéo 1mn18) - le public hurle de joie et applaudit en entendant que 40 Israéliens sont morts pendant l'incendie.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2726.htm

- Bruxelles presse Israël de faire un effort aux points de contrôle de la bande de Gaza (AP) - l'ouverture des frontières israéliennes devrait être "inconditionnelle", malgré les roquettes et les infiltrations de terroristes, mais aucune ouverture des frontières égyptiennes n'est demandée, malgré un péril sécuritaire infiniment moindre pour Le Caire. Cherchez l'erreur.
http://fr.news.yahoo.com/3/20101216/twl-israel-palestiniens-ue-951b410.html
   "L'Union européenne a appelé jeudi Israël à accentuer son assouplissement du blocus de la Bande de Gaza et garantir l'ouverture "inconditionnelle" des frontières du territoire palestinien aux mains du Hamas. A l'issue de son entretien avec l'envoyé spécial américain au Proche-Orient George Mitchell, la cheffe de la diplomatie européenne Catherine Ashton a estimé que l'Etat hébreu a besoin "d'opter pour un changement fondamental de politique, qui permette la reconstruction et la reprise économique de Gaza". Mme Ashton a expliqué qu'elle appréciait la décision israélienne de permettre la semaine dernière d'intensifier les exportations depuis la Bande de Gaza. [...]"

- Le Hamas accuse l'Autorité palestinienne d'avoir arrêté 12 de ses membres (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-accuse-l-Autorite-palestinienne-d-avoir-arrete-12-de-ses-membres_297745.html
   "Le Hamas accuse l'Autorité palestinienne, dans un communiqué publié aujourd'hui jeudi, d'avoir arrêté 12 de ses membres à Naplouse, Qalqilya, Hébron et Tulkarem."


Liban & Hezbollah

- Nouvelles menaces de Nasrallah, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - « Nous ne reconnaîtrons pas Israël, nous ne lui céderons pas la moindre parcelle de notre terre. »
http://www.israel7.com/2010/12/nouvelles-menaces-de-nasrallah-2/
   "[...] Dans un discours qu’il a prononcé ce jeudi depuis son bunker, et qui a été relayé par la télévision de l’organisation terroriste, il a déclaré notamment que « les menaces d’Israël ne l’intimidaient pas et que la résistance le frapperait dans un avenir proche ». Evoquant ensuite les nouveaux efforts déployés en vue de relancer les pourparlers entre Israël et les Palestiniens, Nasrallah a commenté les déclarations des membres de la Ligue arabe qui se sont réunis mercredi pour déclarer que les discussions avec Israël étaient « une perte de temps ». Les appelant à le rejoindre dans son combat, il a ajouté: « Nous ne reconnaîtrons pas Israël, nous ne lui céderons pas la moindre parcelle de notre terre. Personne ne peut nier les droits de la communauté islamique et sa foi sacrée ». Il a ensuite revendiqué « la Palestine et Jérusalem »."
- Nasrallah : "le projet du Grand Israël a échoué grâce aux sacrifices de la résistance" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nasrallah-le-projet-du-Grand-Israel-a-echoue-grace-aux-sacrifices-de-la-resistan_297726.html
    "Le secrétaire du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué que "le projet du Grand Israël a été voué à l'échec grâce aux sacrifices des martyrs et de la résistance", affirmant que "l'entité sioniste" n'est plus en mesure "ni d'imposer ses diktats ni de déclencher une guerre à sa guise". Prononçant un discours à l'occasion de la célébration de "Achoura", la grande fête chiite, Nasrallah a noté que la "déroute du projet du Grand Israël était due au mouvement de la résistance palestinienne dans les années 70 et à la guerre de 1973"."

- L’Iran réduit son aide au Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Iran-reduit-son-aide-au-Hezbollah_297755.html
   "L'Iran s'est vu contraint de réduire de 40% son aide au Hezbollah libanais, en raison des sanctions internationales imposées à Téhéran pour son programme nucléaire, rapportait jeudi le quotidien israélien en langue anglaise, Jerusalem Post. Jusqu’à présent, précise le journal, l'Iran fournissait au Hezbollah une aide militaire directe d'un milliard de dollars par an, les fonds servant à l'achat d'armement et à l'entraînement militaire."

- Le rocher qui surplombe Beyrouth, Amit Cohen (Maariv) - "l’armée libanaise a affirmé à plusieurs reprises avoir découvert des engins d’espionnage israélien".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-16-decembre.html
   "L’armée libanaise affirme avoir découvert hier deux dispositifs d’espionnage israéliens dissimulés dans des rochers au cœur du pays. Le plus important de ces engins, découvert sur le mont Sannine, un sommet qui surplombe Beyrouth, serait doté d’un équipement optique avancé d’une portée d’environ vingt kilomètres. Dans un communiqué officiel, l’armée libanaise a annoncé que des troupes du génie avaient démonté un engin « d’espionnage et de prise d’images » caché par Israël sur le mont Sannine. Ce mont, situé à l’ouest de Beyrouth est un des points les plus élevés du Liban. L’armée a reconnu que ce sont des hommes du Hezbollah qui sont à l’origine de cette découverte. Un autre engin à été découvert plus au sud, dans la région du mont Barouk.
    Selon les images publiées par l’armée libanaise, il semble que l’engin était dissimulé dans une cache semblable aux rochers des alentours. « L’engin était composé de cinq éléments : du matériel optique, un transmetteur, un système de contrôle, un dispositif de commande à distance et une batterie. C’est un engin de haute technologie, capable d’identifier avec précision des cibles situées à longue distance et de fournir leurs coordonnées pour permettre une attaque. L’engin dispose d’un marqueur laser de vingt kilomètres de portée », a fait savoir l’armée libanaise. Tsahal n’a pas réagi à ces affirmations.
    Au cours de ces derniers mois, l’armée libanaise a affirmé à plusieurs reprises avoir découvert des engins d’espionnage israélien, surtout dans la région frontalière. Dans la plupart des cas cependant, ces engins se sont autodétruits. L’armée libanaise a d’ailleurs appelé les citoyens à ne pas s’approcher d’installations suspectes, de crainte qu’elles n’explosent.
    La presse libanaise a rapporté hier que des avions de Tsahal ont survolé hier soir la côte dans la région de Saïda. Des habitants de Saïda ont dit avoir entendu une forte explosion qui a retenti dans toute la ville. La presse a tout d’abord évoqué l’explosion d’une mine sous-marine, avant d’affirmer que la détonation avait pour origine le bang supersonique d’un des appareils israéliens. Tsahal a de son côté affirmé ne pas avoir connaissance d’activités inhabituelles dans la région."


Monde arabe

- Who Will Win the Battle for the Hearts and Minds of the Arab Street: Turkey or Iran?, Harold Rhode (JCPA) - "Jerusalem does not matter for traditional Shiites. They see the city's sanctification as a Sunni innovation and therefore summarily reject it." "The Iranian Shiite interest in Jerusalem is, therefore, nothing more than a political tool the Iranian government uses to bash their Arab Sunni enemies."
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=442&PID=0&IID=5488&TTL=Who_Will_Win_the_Battle_for_the_Hearts_and_Minds_of_the_Arab_Street:_Turkey_or_Iran?
Abstract :
   "- Iran and today's Turkish government are engaged in a battle for the hearts and minds of the Arab street. Iran represents the Shiites and Turkey represents the Sunnis. The Arab world is largely Sunni, with the exception of many of the Persian Gulf Arab countries and Iraq.
    - Iran and the Turkish government are also working together against the non-Muslim world - most specifically against the U.S. and Israel.
    - Both the Saudi government and private Saudi individuals are funding Islamist extremism throughout the Muslim world, most importantly in Turkey. They have a willing partner in the current Turkish government.
    - It appears that the Saudis and the present Turkish government are interested in reestablishing the Caliphate - at first culturally, but later possibly even politically - most likely in Istanbul, the seat of the last Sunni Caliph until the early 1920s.
    - Iran is Shiite and is appealing to the Arab Sunni street by trying to co-opt the agenda of the Sunni masses - the existence of Israel and the sanctity of Jerusalem - neither of which are traditional Shiite issues.
    - In doing so, Iran seeks to undermine the existing autocratic and dictatorial Arab Sunni regimes by going over the heads of their leaders and appealing directly to the Arab street. That is the major reason why almost all of the regimes in the region hate the Iranian regime more than they hate Israel."
Extraits :
   "- The Sunni-Shiite Divide
    Iranian Shiites and Turkish Sunnis are engaged today in a huge battle to capture the hearts and minds of the Arab street, most of which, outside of Iraq, the Persian Gulf, and southern and eastern Lebanon, are largely Sunni. Sunni Arabs feel more of a bond with Turkish Sunnis than with Iranian or Arab Shiites, in spite of the Arab Sunni world's historical animosity toward what they define as Turkish/Ottoman imperialism.
    When Muhammad died, the question arose as to who was going to inherit the mantle of Islam. Some supported the family of Muhammad, and later became known as the Shiites. Others - much stronger - who supported the aristocracy in Mecca, later became known as the Sunnis. The Sunni-Shiite divide occurred more than 1,400 years ago, but it is still alive and well. Iran represents the Shiites and Turkey represents the Sunnis in today's battle for the leadership of Islam.
    Sunnis and Shiites have very different world views, and their disputes have often descended into violence (with the Sunnis almost always winning military confrontations). Even so, this basic disagreement has not prevented them from working together against the non-Muslim world - most specifically today against America (the leader of the West) and Israel.
    Iran is at a terrible disadvantage in the Arab and Muslim worlds because it is Shiite. Besides a god they call Allah and a prophet named Muhammad, they do not have much else in common. They do not even agree on the role of Muhammad, because the main figure in Shiism is Ali, Muhammad's first cousin and son-in-law who was married to Muhammad's daughter, Fatima. From this line come the Shiite imams. The Shiites believe that the Twelfth Imam will return and their version of Islam will triumph.
    Shiites and Sunnis often do not view each other as fellow Muslims. In Iran, it is not uncommon to hear Iranian Shiites ask foreign Middle Easterners, "Are you Muslim or Sunni?" The Sunnis - especially the Saudis and other Wahhabis - return the "complement" by labeling the Shiites "apostates" or even "Jews." The punishment for apostasy in Islam is death.
    About 85 percent of the Muslim world is Sunni and most of the Arab world, except for Iraq, other Persian Gulf countries, and parts of Lebanon, does not really know what Shiism is. Therefore, the Shiites are at a disadvantage because their brand of Islam seems, at best, strange, if not heretical, to most of the people in the Arab world.
    Some two-thirds of Turkey's population is Sunni. The Ottoman Empire, on whose embers modern Turkey was founded, was a Sunni empire which treated the Shiites and their allies - like the Alevis in Turkey - badly. About a third of Turkey's population are Alevis. Historically, Alevism is closer to Shiism than Sunnism, as Alevis venerate Ali and traditionally have made pilgrimages to Najaf, where Ali is buried. Alevis are being terribly discriminated against by this Turkish regime. The government refuses to fund Alevi religious houses of worship - called Cemevis - but does fund mosque construction for Sunnis. The government also forces Alevi schoolchildren to take classes on Sunnism, trying to convert Alevis to Sunnism. [...]
    Until the 1500s, Iran was largely Sunni, but for various political reasons it became very Shiite within a hundred years, largely as a means of protecting Iranian culture from the Arab/Turkish/Sunni non-Iranian world around it.
    Now, both Iran and this Turkish government are working together to undermine the West and to advance the Islamic cause around the world. The battle will continue until the entire world becomes Muslim. But deep down, they also loathe each other.
    - Jerusalem Is Not Holy to Shiites
    Jerusalem is an important case in point in understanding the Iranian-Turkish battle for the Arab street.
    Jerusalem does not matter for traditional Shiites. They see the city's sanctification as a Sunni innovation and therefore summarily reject it. In the late 680s CE, the Sunni Umayyad rulers of Damascus built a dome over the Rock on the Temple Mount as a way to help smother a local revolt in Mecca at that time. The Umayyads were afraid that people who made the pilgrimage to Mecca would join the rebels' cause, and therefore blocked pilgrims from going to Mecca. That is when and why they turned the Temple Mount into an alternative pilgrimage site. Jerusalem, in short, became holy in Islam as a result of a local revolt in Mecca, some 55 years after Muhammad's death.
    The Shiites hate the Umayyads and all that the Umayyads did. Some Shiite Grand Ayatollahs even have argued that Jerusalem was given to the children of Isaac, while Ishmael, Abraham's older son, received Najaf, which is in Iraq. In other words, from a Shiite perspective, Jerusalem is a Sunni heresy.
    Why then did Shiite Iran adopt the Jerusalem and Israel issues as its own, given Shiism's historical antipathy to the Sunnis? Because these issues are so close to the hearts and minds of the Arab Sunni masses whose leaders have been unable to dislodge Israel from Jerusalem or to eliminate that country. Additionally, the Iranians named their most elite unit the "Quds/Ghods" forces - the Arabic and Persian Muslim names for Jerusalem.
    The Jerusalem/Israel issue has proven to be a wonderful tool for Iranian leaders to use to garner support for the Islamic Republic in its fight against the Arab Sunni rulers. The Iranian Shiite interest in Jerusalem is, therefore, nothing more than a political tool the Iranian government uses to bash their Arab Sunni enemies." [...]
   "- Which Side Is Winning?
    So how have Turkey and Iran fared in their battle to win the hearts and minds of the Arab street?
    The press in every Arab country besides Iraq is government-controlled, so we cannot get a true reading of what the masses think from the press. Nevertheless, a foreign polling company recently asked Arabs what they thought about foreign leaders. No one could get in trouble if they mentioned Turkey positively, but had they mentioned Iran favorably, they might have suffered consequences at the hands of their authoritarian and totalitarian rulers. We must keep this in mind when trying to analyze who is winning this battle.
    The pollsters asked, "Which is the foreign country friendliest to the Arabs?" France came in first, Turkey was second, and Iran did not even make the top ten. In essence, public opinion in the Arab world is by and large fickle. What is important is who can destroy Israel, and the Iranians have been working at it since 1979 and seem to be doing a much better job than their own Arab rulers. Yet even though Iran has gone to great lengths to win the hearts and minds of the Arabs, they come up short because the Turkish government is Sunni, as are most Arabs.
    In the end, Iran will always remain at a tremendous disadvantage. The Turkish government has only been engaged in efforts to win the hearts and minds of the Arab street since 2002, when Erdogan's party came to power, while the Iranians have been at this for 31 years. Only if Sunni Muslims converted en masse to Shiism would Iran really be able to gain the upper hand. This does not seem to be in the cards for the foreseeable future.
    What would happen if Turkey and Iran switched places? Let's say, for argument's sake, that Turkey abandoned any pretense of secularism and re-established the (Sunni) Caliphate in Istanbul, while Iran returned to secular non-clerical rule. While we can only speculate, it is likely that, with the exception of Shiite-dominated Iraq and the Arab Shiites of the Persian Gulf and parts of Lebanon, the Sunni Arabs would look to Turkey and abandon any pro-Iranian feeling because they would no longer see Iran as the center of the battle to defeat the non-Muslim world. In that case, Turkey would clearly be the winner in the battle for the hearts and minds of the Arab world."
   "Dr. Harold Rhode studied in Iran at Ferdowsi University in Mashhad in 1978 during the early and middle stages of the Islamic Revolution. In 1979, he received his Ph.D. from Columbia University in Islamic history. He joined the Office of the U.S. Secretary of Defense in 1982 as an advisor on Turkey, Iraq, and Iran. Since then he has served in the Office of the Secretary of Defense and as advisor on Islamic affairs on the Pentagon's policy planning staff. From 1994 until his recent retirement, Dr. Rhode served in the Pentagon's Office of Net Assessment. He is currently a Senior Advisor at the Hudson Institute, New York."


USA

- Congrès US : pas de reconnaissance d’un Etat palestinien, Claire Dana-Picard (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/12/congres-us-pas-de-reconnaissance-d%E2%80%99un-etat-palestinien/
   "Il n’est pas question pour le Congrès américain de reconnaître l’existence d’un Etat palestinien sans accord avec Israël. C’est ce qu’ont décidé dans la nuit (de mercredi à jeudi) les élus de la Chambre des Représentants, dans une résolution officielle dans laquelle ils ont clairement exprimé leur opposition à cette démarche unilatérale. Suite à cette décision, les Etats-Unis opposeront leur veto à toute proposition visant à faire entériner l’existence d’un tel Etat lors d’un vote au Conseil de Sécurité de l’Onu.
    Cette décision revêt une grande importance lorsque l’on sait que les Palestiniens tentent, ces derniers temps, d’impliquer les Nations unies, et cherchent l’appui de certains pays qui les soutiennent ouvertement. On peut citer par exemple l’Argentine, le Brésil ou l’Uruguay, en Amérique Latine, dont les dirigeants ont déjà répondu présents à l’appel de l’AP et ont annoncé au début de ce mois qu’ils « reconnaissaient l’Etat palestinien délimité par les frontières de 67 ».
    Côté israélien, on dénonce bien entendu ces nouvelles manœuvres entreprises par les Palestiniens : dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’il s’agissait « d’une violation flagrante des accords intérimaires signés entre Israël et l’AP, selon lesquels le statut de la Judée-Samarie et de la bande de Gaza devaient être fixés dans le cadre de pourparlers ». [...]"
- Congress opposes unilateral PA moves - and J Street is upset (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/congress-opposes-unilateral-pa-moves.html
   "[...] which purportedly pro-Israel group opposed the resolution? From Ha'aretz:
   "The pro-Israel lobby J Street issued a statement on Wednesday criticizing Berman's resolution, saying "it addresses only one issue standing in the way of peace." In the statement, J Street President Jeremy Ben-Ami said that the resolution continued "a pattern in which overly one-sided resolutions are introduced and moved to the floor of the House without an adequate opportunity for debate, discussion and modification by the Members"." [...]
    It seems that J Street is more pro-"Palestinian" than the PA prime minister!"

- Interview Bloomberg de Michael Oren (Vidéo 6mn37) - Une interview frappante par contraste : aucun journaliste français ne poserait jamais les questions traitées ici avec précision (lignes rouges, sécurité, frontière, etc.), et qui sont pourtant les plus intéressantes et les plus essentielles.
http://www.dailymotion.com/video/xg4mg5_oren-says-israel-u-s-see-critical-period-ahead-on-iran-video_news
   "Israel's Ambassador to the U.S. Michael Oren talks with Bloomberg's Indira Lakshmanan about Iran's nuclear weapons program. Oren also discusses Israel's efforts to reach a peace agreement with the Palestinian Authority."


Europe

- Même le minuscule Luxembourg est très irrité contre Israël (Philosémitisme) - "Il est temps de geler un peu les relations entre l'UE et Israël".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/12/meme-le-minuscule-luxembourg-est-tres.html
   "Source: EJP
    Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, est partisan d'une ligne "dure" à l'égard d'Israël. "Il est temps de geler un peu les relations entre l'UE et Israël si on n'est pas capable de reprendre le cours des négociations de paix", a-t-il dit lundi au cours de la réunion ministérielle à Bruxelles. [...]"

- L'Europe priée de reconnaitre un Etat palestinien (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993752056&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les négociateurs palestiniens ont pour la première fois sommé les pays européens de reconnaître un Etat palestinien en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza. Ces déclarations font suite aux campagnes répétées menées par l'Autorité palestinienne pour obtenir un Etat indépendant en dehors du cadre des négociations de paix avec l'Etat hébreu. Les Palestiniens brandissent la menace d'un recours au Conseil de sécurité de l'ONU pour une reconnaissance de facto de leur Etat.
    Des responsables palestiniens ont appelé les consuls généraux de France, de Grande-Bretagne, de Suède, du Danemark ainsi que l'émissaire de l'Union européenne (UE) en charge du processus de paix de reconnaître les frontières de 1967 entre Israël et la "Palestine". L'UE a pour sa part déclaré qu'elle reconnaîtrait un Etat palestinien "le cas échéant" tout en précisant que les négociations restent le seul moyen pour parvenir à un accord de paix. [...]"

- La Norvège resserre ses liens avec l’AP, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - "Il s’agit, pour les Palestiniens, d’une nouvelle victoire diplomatique".
http://www.israel7.com/2010/12/la-norvege-resserre-ses-liens-avec-l%E2%80%99ap/
   "La Norvège vient d’entreprendre une démarche qui ne surprendra personne. Après avoir accueilli les fameux accords d’Oslo, du nom de sa capitale, ce pays scandinave a décidé d’accorder, dès l’an prochain, un statut plus favorable que par le passé aux Palestiniens dont les représentants feront désormais partie d’une « délégation diplomatique » dont le chef obtiendra le titre « d’ambassadeur ». Ces démarches sont entreprises dans le cadre d’une politique visant à reconnaître l’existence d’un « Etat palestinien indépendant ».
    Cette décision a été prise au cours de la visite dans le pays du chef de cabinet de l’AP, Salam Fayyad. Ce dernier a notamment signé un accord de coopération, dans le domaine de l’éducation, avec le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre. Fayyad a indiqué que le montant de l’aide internationale accordée à l’AP avait diminué ces deux dernières années, passant de 1,8 milliards de dollars à 1,2 milliards. Il a ensuite affirmé que d’ici 2013, « l’AP se libérerait de sa dépendance économique vis-à-vis du monde ».
    Il s’agit, pour les Palestiniens, d’une nouvelle victoire diplomatique après l’appui qu’ils ont obtenu de plusieurs pays d’Amérique Latine, l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay, disposés à reconnaître « l’Etat palestinien sur les frontières de 67 ». Cette démarche a bien entendu suscité l’indignation du gouvernement israélien, qui a rappelé qu’elle constituait une violation flagrante des accords conclus avec l’AP et portait atteinte aux prochaines négociations."


Monde

- Quatre soldats afghans tués dans un raid aérien américain, Sayed Salahuddin (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20101216/twl-afghanistan-usa-armee-41953f5.html
   "Quatre soldats afghans ont été tués par erreur dans une frappe aérienne américaine menée dans la nuit de mercredi à jeudi, a fait savoir le ministère afghan de la Défense. Il s'agit du deuxième incident de ce genre en un peu plus d'une semaine. Les pertes civiles et les "tirs amis" faisant des morts parmi les forces afghanes sont une source fréquente de frictions entre le gouvernement afghan et les troupes occidentales déployées à travers l'Afghanistan. [...]"
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