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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 22:20

Cargo Victoria

- Les commandos marins ont arraisonné un cargo d’armes destiné à Gaza, Amos Harel (Haaretz) - "Ces missiles auraient pu permettre aux organisations palestiniennes de la bande de Gaza d’atteindre les bateaux de la marine qui imposent le blocus maritime au large de Gaza, le terminal pétrolier de l’oléoduc Eilat-Ashkelon et la plateforme gazière Yam-Tetis". Vidéo reportage ici.
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-16-mars.html
   "La marine israélienne a déjoué hier [mardi] un nouvel trafic important d’armement iranien destiné à la bande de Gaza. A bord du navire de commerce « Victoria », pris d’assaut en pleine méditerranée par les commandos marins, a été découverte une grande quantité d’armement et de munitions dont des missiles sol-mer de fabrication chinoise. Ces missiles devaient permettre aux organisations terroristes de la bande de Gaza de toucher des navires de la marine israélienne, le port d’Ashdod et d’autres cibles israéliennes.
    Le lieutenant-général Rani Ben Yehuda de la marine a déclaré hier que les missiles saisis étaient « sans doute des armes stratégiques » qui pouvaient représenter une menace significative pour des sites israéliens d’infrastructures, le long de la côte comme en pleine mer. Il s’agit de missiles C-704 d’une portée de 35 km et dotés d’un système de guidage interne.
    L’Iran, et probablement le Hezbollah aussi, possèdent des missiles semblables mais à ce jour les organisations palestiniennes n’en disposaient pas. Ces missiles, a expliqué le lieutenant-général Ben Yehuda, auraient pu permettre aux organisations palestiniennes de la bande de Gaza d’atteindre les bateaux de la marine qui imposent le blocus maritime au large de Gaza, le terminal pétrolier de l’oléoduc Eilat-Ashkelon et la plateforme gazière Yam-Tetis. Une telle évolution aurait eu des implications économiques et morales importantes.
    Battant pavillon libérien, le Victoria a quitté le port turc de Mersin en direction du port d’Alexandrie, en Egypte. Il a été arraisonné à 200 milles marins (380 km) à l’ouest d’Israël. Selon le lieutenant-général Ben Yehuda, le capitaine n’a pas résisté et l’équipe a descendu une échelle pour que les commandos puissent monter à bord. « Cette opération », soutient-il, « a été effectuée en respectant la loi internationale qui nous permet d’arraisonner des bateaux dont nous soupçonnons la nature de la cargaison ».
    Le lieutenant-général Ben Yehuda a présenté un manuel en persan saisi avec les missiles et qui porte l’emblème des gardes révolutionnaires iraniennes. « L’Iran pratique une méthode cynique en trafiquent des armements tout en mettent en danger des civils innocents sur le navire et aux ports où il a accosté », a-t-il déclaré. Il a souligné le fait que les autorités turques et égyptiennes ainsi que l’équipage du navire ne savaient rien sur la nature de la cargaison.
    Le Premier ministre Binyamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak se sont félicités hier de l’opération de Tsahal."

- La saisie d'armes en mer justifie le blocus de Gaza selon Israël, Ran Tzabar (Reuters) - "C'est notre devoir, pas juste notre droit, d'intercepter ces navires et de saisir leurs armements".
http://fr.news.yahoo.com/4/20110316/twl-israel-gaza-armes-bd5ae06.html
   "Israël a exhibé mercredi les armes saisies la veille par ses commandos à bord d'un cargo en Méditerranée et qui justifient, selon lui, le blocus de Gaza. "Pour ceux qui ont mis en cause, attaqué ou critiqué Israël pour ses contrôles de navires à destination de Gaza, voici la réponse", a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
    Ce dernier a montré à la presse au port d'Ashdod les missiles, obus d'artillerie et munitions saisis à bord du cargo Victoria parti du port syrien de Lattaquié et qui faisait route vers Alexandrie, en Egypte, après une escale en Turquie. "Leur origine, c'est l'Iran. Ces armes ont transité par la Syrie et étaient destinées aux éléments terroristes à Gaza", a précisé le chef du gouvernement israélien en assurant que "la cible ultime était des civils israéliens". "C'est notre devoir, pas juste notre droit, d'intercepter ces navires et de saisir leurs armements", a-t-il ajouté, justifiant le blocus imposé à la bande de Gaza aux mains des islamistes du Hamas depuis 2007. [...]
    Certains médias israéliens avancent l'hypothèse que les armes n'étaient pas nécessairement destinées au Hamas, qui évite d'affronter Israël depuis l'offensive dévastatrice de Tsahal à Gaza en 2009, mais peut-être à d'autres groupes extrémistes. La cargaison saisie incluait, selon un porte-parole militaire israélien, six missiles sol-mer radioguidés de conception chinoise de type C-704, des milliers d'obus de mortier et quelque 67.000 balles de kalachnikov. Le Hezbollah avait utilisé des C-704 contre des bâtiments de la marine israélienne qui tentaient de surveiller les côtes libanaises durant la guerre de 2006 au Sud-Liban, tuant quatre marins. [...]"

- Cargo d'armes pour le Hamas : ''une infime partie visible de l'iceberg'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Cargo-d-armes-pour-le-Hamas-une-infime-partie-visible-de-l-iceberg-_306773.html
   "Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a affirmé devant des diplomates étranger que ''les armes saisies à bord du (navire) Victoria ne sont que l'infime partie visible de l'iceberg''. ''Si par le passé la contrebande d'armes se faisait au compte-goutte, aujourd'hui il s'agit d'un véritable déluge par mer, air et terre. Un déluge orchestré par la Syrie et l'Iran''. Il a mis en garde contre ces infiltrations d'armes qui risquent de bouleverser l'équilibre stratégique au Moyen-Orient et menacer toute la région, y compris les côtes méridionales de l'Europe."
- Cargo Victoria : Israël demande à l'Onu d'appliquer des sanctions contre la Syrie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Cargo-Victoria-Israel-demande-a-l-Onu-d-appliquer-des-sanctions-contre-la-Syrie_306741.html
   "Suite à la saisie de la cargaison d'armes chargées dans le port syrien de Lattaquié sur le navire Victoria au profit des terroristes du Hamas, le vice-ministre des Affaires étrangères a déclaré que Jérusalem allait demander au conseil de Sécurité des Nations Unies l'instauration de sanctions internationales contre la Syrie pour livraison d'armes à des organisations terroristes."

- Cargo d'armes arraisonné : l'équilibre stratégique au PO menacé (Guysen) - "le front maritime est devenu le front principal face à l'Iran".
http://www.guysen.com/news_Cargo-d-armes-arraisonne-l-equilibre-strategique-au-PO-menace_306774.html
   "Selon des experts militaires cités par les médias israéliens, les armes découvertes à bord du cargo Victoria, dont le Hamas ne disposait apparemment pas, sont susceptibles de "bouleverser l'équilibre stratégique" dans la région. "L'armement aurait renforcé l'infrastructure terroriste en mer et à terre et menacé directement la marine israélienne et des navires civils au port d'Ashdod", a estimé l'armée dans un communiqué. Le ministre israélien en charge de la Défense passive, Matan Vilnaï, a affirmé à la radio que "le front maritime est devenu le front principal face à l'Iran"."

- Arraisonnement d’armes iraniennes en pleine mer, malaise pour une société française, Stéphane Juffa (Mena) - "Quoi qu’il en soit, le cheminement des armes à destination du Hezbollah et du Hamas est désormais clairement établi".
http://www.menapress.org/
   "[...] Tsadik a été prévenu que demain, dans la journée, le ministère de la Défense avait l’intention d’inviter les correspondants de presse en poste à Jérusalem à venir contempler les armes qui auront été saisies et alignées sur le quai. A Metula, on prévoit que certains journalistes étrangers, notamment français, ne répondront pas à l’invitation des autorités, affichant ainsi leur désintéressement pour la portée de l’événement.
    Ce fut déjà le cas lors de l’arraisonnement, en janvier 2002, du Karin A, un autre transport d’armes, affrété par Yasser Arafat. A l’époque, la presse tricolore avait repris à son compte les affirmations d’Arafat, qui accusait Israël d’avoir mis en scène l’opération. Ce ne fut que plusieurs mois plus tard que la vérité fut avérée, mais la quasi-totalité des organes de presse français omirent volontairement de rectifier les informations erronées qu’ils avaient publiées au moment des faits. [...]
    Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, ce sont les sanctions internationales imposées à l’Iran par le même Conseil de sécurité qui ont été bafouées. Ces dispositions interdisent en effet tout achat ou livraison de matériel militaire vers ou en provenance de Téhéran. Or, les armes transportées par le Victoria ont fait route d’Iran vers le port de Lattaquié, en Syrie, très probablement à bord de l’un des deux vaisseaux iraniens qui avaient franchi le canal de Suez il y a de cela un mois environ. L’un de ces bâtiments était un paquebot vétuste qui avait été, de manière assez superficielle, déguisé en navire de guerre.
    A Lattaquié, les armes et munitions que contenait ce paquebot ont été, pour partie, livrées, par voie de surface, au Hezbollah. Cette milice compte désormais plus de 50,000 roquettes et missiles, qu’elle pointe à la fois contre l’Etat hébreu et les autres communautés de l’Etat libanais. La part des armes destinées au Hamas a ainsi été chargée à Lattaquié sur le Victoria, qui a fait route pour le port turc de Mersin. En Turquie, le bateau a accueilli des conteneurs supplémentaires, puis il a repris la mer en direction d’Alexandrie. D’Alexandrie, les armes devaient être chargées sur des camions afin de traverser le canal de Suez, la péninsule du Sinaï et rejoindre l’arsenal du Hamas par les centaines de galeries souterraines creusées à Rafah. [...]
    Quoi qu’il en soit, le cheminement des armes à destination du Hezbollah et du Hamas est désormais clairement établi. Toutes les armes partent d’Iran, font escale à Damas, et sont ensuite ventilées soit sur le Liban soit sur le Sinaï à destination du Hamas. Selon la législation internationale, il est bien entendu que l’Iran, la Syrie, le Liban et l’Egypte, qui sont membres de l’ONU, se trouvent obligés par les provisions des résolutions décrétées par le Conseil de sécurité. De manière très étrange, les Nations Unies, jusqu’à présent et en toute connaissance de cause, n’ont pris aucune décision répressive, au moins contre les deux acteurs actifs de ce trafic, que sont l’Iran et la Syrie.
    L’arraisonnement du Victoria met aussi directement en cause un autre chaînon de ce trafic, à l’identité beaucoup plus surprenante et dérangeante, s’agissant de la plus grande entreprise française de transport maritime. C’est en effet CMA-CGM qui gère le Victoria, comme en témoigne la fiche officielle des caractéristiques de ce porte-conteneurs. Si le gouvernement israélien a déjà mis hors de cause les autorités turques, quant à une éventuelle coopération avec les Etats trafiquants, ce n’est certes pas le cas de cette compagnie maritime, la troisième par sa dimension à l’échelle planétaire.
    Comment pourrait-il en aller autrement, alors qu’un autre vaisseau exploité par la CMA-CGM avait, en octobre dernier, été arraisonné au Nigéria, alors qu’il transportait un important chargement d’armes iraniennes à destination d’un groupe de terroristes nigérians soutenu par Téhéran ? En juillet 2009, c’était un autre cargo de la CMA-CGM, l’ANL-Australia, qui avait été saisi par les autorités des Emirats Arabes Unis. Il faisait alors route de Corée du Nord vers l’Iran, avec, à son bord, des composants qui auraient dû servir aux essais du missile balistique iranien BM-25, un missile capable d’emporter une charge nucléaire. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, l’Association Contre un Iran Atomique avait exigé de la société française qu’elle cesse de faire des affaires illicites avec Téhéran.
    L’identité des propriétaires de la CMA-CGM, à savoir M. Jacques Saadé et sa famille, largement représentée au conseil d’administration, fait craindre une collusion avec les régimes dictatoriaux de Téhéran et de Damas. Dans l’enquête qui vient de commencer, il sera difficile aux investigateurs de ne pas prendre en compte le fait que M. Saadé est un Libanais d’origine, né à Beyrouth, et que son défunt père, Rodolphe Saadé, était, quant à lui, de Lattaquié en Syrie. Autre élément éveillant la méfiance concernant cette famille d’armateurs, les difficultés financières récurrentes de la CMA-CGM, qui avaient atteint un paroxysme il y a environ deux mois. De là à accepter d’effectuer des transports illégaux afin de renflouer les caisses, voilà une interrogation qui donnera du grain à moudre aux enquêteurs. [...]"


France

- Fascisme, antisémitisme, la mémoire sélective de Marine Le Pen (L'Express) - "Nombre de compagnons de Jean-Marie Le Pen avaient choisi la collaboration pendant la guerre".
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fascisme-antisemitisme-la-memoire-selective-de-marine-le-pen_970971.html
   "Après l'annulation de l'invitation à participer au Forum de Radio J, ce dimanche, Marine Le Pen a dénoncé le comportement des associations ayant fait pression sur la station pour qu'elle renonce à la recevoir. Notamment visée, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui s'était émue de l'initiative de Radio J et avait qualifié le Front national de parti politique "fasciste et antisémite". "La volonté de ces associations, en m'empêchant de parler, c'est qu'ils ne veulent pas que nos compatriotes juifs s'aperçoivent que le FN n'est ni antisémite, ni raciste, ni xénophobe", a rétorqué la présidente du FN.
    Interrogée sur les déclarations de son père sur les chambres à gaz durant la guerre, Marine Le Pen a récemment expliqué qu'elle ne partageait pas la même vision. Façon de tourner la page des sufureuses déclarations et relations paternelles. Nombre de compagnons de Jean-Marie Le Pen avaient choisi la collaboration pendant la guerre. La plupart sont aujourd'hui disparus. Mais ils ont façonné le parti que préside aujourd'hui Marine Le Pen.
    François Brigneau, co-fondateur et vice-président du Front national de 1972 à 1973, était collaborationniste pendant la Seconde guerre mondiale et engagé dans la Milice. Après un séjour en prison à la Libération, il devient écrivain et journaliste, notamment au journal d'extrême droite Minute. Il a été plusieurs fois condamné pour des écrits et des propos antisémites, notamment, en 1983, à 130 000 francs d'amende avec sursis et à 10 000 francs de dommages et intérêts à Anne Sinclair, à 15 000 francs à Philippe Alexandre et à 1 franc symbolique à la Licra. François Brigneau avait qualifié Philippe Alexandre de "marchand de bretelles à RTL, juif assimilé de tendance centriste", Anne Sinclair de "marchande de soutiens-gorge à TF1, juive mal assimilée de tendance socialiste".
    Autre collaborationniste, Léon Gaultier était un proche de Paul Marion, secrétaire général à l'Information du gouvernement Pétain et chroniqueur sur Radio Vichy. Léon Gaultier a combattu sous l'uniforme Waffen-SS sur le front de l'Est à l'été 1944. Il compte parmi les membres fondateurs du conseil national du FN. Proche de Jean-Marie Le Pen, avec qui il cofonde la maison d'édition musicale S.E.R.P, il prend ses distances avec le parti au début des années 80.
    Lui aussi rescapé du front de l'Est sous l'uniforme allemand, ce qui lui valut le surnom de "Tonton Panzer", André Dufraisse intègre le bureau politique du FN en 1972, avant d'être nommé responsable de la fédération de Paris en 1983. Parmi les compagnons de route de Jean-Marie Le Pen, on peut encore citer Roland Gaucher. Mort en 2007, ce très proche de Marcel Déat cofonda le FN. Tout comme Victor Barthélémy, l'ancien secrétaire de Jacques Doriot, devenu secrétaire général du FN de 1973 à 1978 avant de décéder en 1985.
    François Duprat était enfant pendant l'Occupation. Ce qui ne l'empêcha pas de se jeter à corps perdu dans les combats d'extrême droite. Mort en 1978 dans l'explosion de sa voiture piégée, il avait oeuvré au rapprochement du groupuscule Ordre nouveau et du FN, dont il devint le no2. Ce militant national-révolutionnaire avait auparavant collaboré avec le journal Défense de l'Occident, de Maurice Bardèche, considéré comme l'un des fondateurs du courant négationniste. En mars 2008, pour le 30e anniversaire de la mort de Duprat, Jean-Marie Le Pen a rendu un vibrant hommage à ce "combattant", "mort comme un martyr de la liberté de l'esprit", avant de l'assurer de son "amical et fidèle souvenir"."

- Un antisémite très ordinaire, Meïr Waintrater (Billet diffusé sur RCJ le 16 mars) - "Comme quoi l'on peut être un musulman de fraîche date et rester fidèle à l'antisémitisme catholique d'autrefois".
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1570
   "Le nom de Paul-Eric Blanrue a longtemps baigné dans la pénombre qui lui convenait. Auteur polygraphe se présentant comme historien, il a fait des «piges» un peu partout. Son parcours politique semble avoir été aussi erratique que son parcours littéraire, puisqu'on l'a signalé un jour à l'extrême droite et un autre jour à l'extrême gauche.
    J'ai appris l'existence de Paul-Eric Blanrue quand il a publié en 2007 un livre intitulé «Le monde contre soi». Se présentant comme une «anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme», c'était en réalité un petit abécédaire à l'usage de l'antisémite ordinaire. L'auteur, cependant, protestait de sa bonne foi. Il faisait oeuvre d'historien, affirmait-il.
    Mêmes protestations vertueuses quand il publia en 2009 «Sarkozy, Israël et les Juifs». Ce livre puait l'antisémitisme à plein nez; mais comme il était aussi très anti-israélien, il bénéficia de quelques bonnes paroles de la part d'Alain Gresh, directeur adjoint du mensuel «Le Monde diplomatique», et reçut le soutien enthousiaste de l'universitaire belge Jean Bricmont, un militant d'extrême gauche dont l'antisionisme est une des obsessions.
    En 2010, avec le même Jean Bricmont, il se lance dans une nouvelle croisade. Blanrue et Bricmont publient une pétition exigeant l'abrogation de la loi Gayssot, qui réprime la négation de la Shoah, et demandant la libération de Vincent Reynouard, un militant néo-nazi qui purge une peine de prison pour ce motif.
    En février 2011, on retrouve Paul-Eric Blanrue à Téhéran, en compagnie du conspirationniste Thierry Meyssan, de la négationniste Maria Pommier, et de Dieudonné dont la réputation n'est plus à faire. Il explique aux Iraniens pourquoi Hollywood refuse de dévoiler «les secrets du sionisme».
    Début mars 2011, Paul-Eric Blanrue déclare à un média algérien qu'il s'est converti à l'islam en décembre 2009. Au même moment, M. Blanrue prend la plume pour dénoncer les propos du pape dans son dernier livre sur Jésus. En effet, Benoît XVI déclare que les Juifs ne sont pas responsables de la mort du Christ. Paul Eric Blanrue exhibe en réponse des textes sortis des fonds de tiroir de la propagande antijuive, censés prouver que les Juifs sont bien un peuple déicide. Comme quoi l'on peut être un musulman de fraîche date et rester fidèle à l'antisémitisme catholique d'autrefois."

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/03/15/israel-des-centaines-d-arrestations-apres-le-massacre-d-une-famille-de-colons_1493355_3218.html
- gus (15/03/11 21h10)
   "Les informations fournies par Israel sont sujettes à caution : ce pays est le principal bénéficiaire du crime commis [à Itamar], car il lui sert de prétexte pour intensifier le dépouillement palestiniens au profit de migrants du monde entier."
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/03/16/oui-il-faut-intervenir-en-libye-et-vite_1493895_3232.html
- Artémidore (16h15)
   "Qu'est ce qui peut bien réunir ce "Collectif" [qui appelle à intervenir contre Kadhafi] ? Le sens de l'humain me direz-vous. Mais alors ce sens de l'humain est-il à géométrie variable ou adaptable au gré des situations. Sinon comment auraient-ils pu se taire lorsque l'armée israélienne tiraient un torrent d'obus à partir d'armes de destruction massive sur la population civile de Gaza? Leur silence assourdissant à cet occasion discrédite leur démarche aujourd'hui."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/03/15/la-marine-israelienne-affirme-avoir-arraisonne-un-cargo-d-armes-pour-gaza_1493496_3218.html
- cyril-rusterholz (16h57)
   "Ce pays ne respecte aucune loi !! il devrait être sanctionné !! (plus de commerce, et plus aucun traité avec ce pays serait juste de la part d'une démocratie)."


Massacre d'Itamar

- Abbas sur le massacre d'Itamar : Israël accuse les Palestiniens avant d'avoir attrapé les auteurs (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-sur-le-massacre-d-Itamar-Israel-accuse-les-Palestiniens-avant-d-avoir-attr_306757.html
   "Mahmoud Abbas se plaint qu'Israël accuse les Palestiniens du massacre d'Itamar, avant d'avoir mis la main sur l'auteur de cette boucherie. Lors d'une réunion de l'OLP à Ramallah, le président de l'Autorité palestinienne a répété que ce massacre est ''un crime immoral et inhumain'' appelant à infliger de lourdes peines dissuasives aux responsables. Il a toutefois ajouté : ''Bien que les habitants des implantations commettent tous les jours des crimes, cela ne justifie pas l'assassinat d'Itamar''."

- Real PalArabs seem genuinely upset at Itamar slaughter (Elder of Ziyon) - "The atmosphere in Shchem [Naplouse] today is that the murder of the Fogel family was a terrible crime" ; "It would be nice if this represents a change in attitude".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/real-palarabs-seem-genuinely-upset-at.html
   "I mentioned in passing on Sunday that I did not see too much support for the slaughter of the Fogel family on Palestinian Arabic forums, even those that are pro-Hamas. This is in great contrast to the universal reactions of joy that we've seen after other terror attacks. This observation has been strengthened by a Hebrew video report by Shlomi Eldar in Shechem (Nablus). Yaakov Lozowick summarizes:

   "I've been reporting in the Palestinian territories for many years, and the responses I recorded today in Shchem (Nablus) really surprised me. They seem to show a substantial distance between the PA leadership and regular people. The leadership (he cites Abbas and others) are muttering a condemnation of the murder, mostly not in Arabic and not in front of their public, and then they're condemning Israeli settlements. Nothing new here. On the other hand, I went to Shchem today, and was very surprised. People on the street were willing to condemn the murder unequivocally, in Arabic and in Hebrew, with no embarrassment, in front of the camera, and even identify themselves. [He shows some examples.] I've been covering the Palestinian territories for years, but this I've never seen before. In the middle of town, publicly, people had no compunctions openly to condemn the murder of children.
    At this point one of the two anchormen asks if this is real, or perhaps a one-off encounter with unusual townsmen. Eldar insists: the interviews I've just shown were representative, and I made lots of them, not only the snippets I just screened. Moreover, I didn't find anyone saying the usual things about how it's settlers and Israelis and IDF violence and all that. The atmosphere in Shchem today is that the murder of the Fogel family was a terrible crime."

    Yaacov goes on to give possible reasons for the change, including:

   "1. Netanyahu's economic peace is working. Look at the store fronts of Shchem: the economy is obviously booming, people are beginning to live normal lives, and this allows them to think normal thoughts. The fact that the IDF has largely moved out of the West Bank and has dismantled most of the roadblocks, even as the settlements aren't growing, no matter what the international media reports, is creating a new breathing space for the Palestinians, and they're beginning to breathe normally.
    ...
    4. Settlements aren't as aggravating as we've endlessly been told. If there really is a sea change underway in the West Bank, it has started even though the Jewish settlements are still there. This doesn't necessarily mean the Palestinian populace is willing to have them stay there, but it may mean they're open to a process where reconciliation happens in the minds before the reality is foolishly and irrevocably changed."

    He concludes:

   "Over the past few months, perhaps a year, I've been wandering a lot through East Jerusalem, and occasionally through parts of the West Bank, and the calm and normality have been striking. I've also had more simply normal human interactions with Palestinians than in many years. Something may be happening - unreported in the media, in a dynamic which contradicts the endless chatter of the diplomats - but potentially very important.
    If so, it needs to be carefully and warily nurtured. Carefully, warily, and nurtured. And patiently. Not words that are easily compatible with the instincts of the people who've got it wrong so far, who need to see their pet solutions applied NOW, and are intoxicated with their certainties."

    It would be nice if this represents a change in attitude. I'm not quite so optimistic. It may be as simple as the mental image of a baby being slashed to death is a lot more gut-wrenching - more personal - than a bomb or bullet is. Also, keep in mind that unlike the August 2010 murder of a carload of Jews near Kiryat Arba, including a pregnant woman, this attack was not claimed by any major terror group. Since there was a vacuum where the bragging used to be, there was no reason for the public to follow their leaders' party line and support the attack - and no reason to fear publicly condemning it."

- Toujours pas de plan d’urbanisation pour la localité d’Itamar, Claire Dana-Picard (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/03/toujours-pas-de-plan-d%E2%80%99urbanisation-pour-la-localite-ditamar/
   "Même après le massacre de cinq membres de la famille Fogel à Itamar, le Premier ministre ne serait toujours pas disposé à ordonner au ministre de la Défense Ehoud Barak de signer un plan d’urbanisation pour la localité, située en Samarie, qui permettrait la mise en place d’une barrière autour du village.
    C’est ce qui ressort des déclarations du député Yaakov Katz, du Ihoud Leoumi, du général de réserve Ouzi Dayan, et du président du Conseil de Judée-Samarie Dany Dayan, qui se sont rendus à Itamar. Dayan a précisé que dès samedi soir, après l'assassinat, le dossier concernant la modification du schéma directeur a été déposé sur le bureau du Premier ministre. Mais ce dernier aurait refusé de le faire signer.
    Yaakov Katz (Ketselé) a dénoncé avec virulence l’attitude de Netanyahou, lui reprochant notamment de « n’avoir pas la force de tenir tête à son ministre de la Défense, qui a raflé quatre portefeuilles, et d’exiger de lui qu’il signe ce document permettant de sauver la vie d’autres Juifs »."


"Processus de paix"

- "Security for all the states of the region": The Arab world cannot deliver, Efraim Inbar (professor of political studies at Bar-Ilan University and director of the Begin-Sadat (BESA) Center for Strategic Studies) - "While Israel understands the political importance of a peace agreement, it is fully aware that since an agreement might be violated in the future as national interests change, it still needs a defensible line to parry a potential invasion".
http://www.bitterlemons-api.org/inside.php?id=38
   "The Arab Peace Initiative is a positive development, as it accepts the state of Israel and displays willingness to enter into peace agreements with it. Unfortunately, its "take it or leave it" approach prevents Israel from engaging the Arab League in any sort of meaningful dialogue.
    The Arab League's offer to "provide security for all states of the region" in return for Israel meeting API conditions highlights the problematic nature of the API. The attempt to ease Israel's legitimate security concerns indicates a misunderstanding of Israel's psyche and approach to national security problems. Moreover, this API clause is disconnected from regional realities, particularly in light of recent Middle East developments.
    Israel has always emphasized self-reliance as part of its national security doctrine. Such a "go it alone" orientation is rooted in the Jewish historic experience of living in a hostile world. In the early years of the state, Israel faced diplomatic woes as well as difficulties securing a reliable supplier of adequate arms. Here, self-reliance led to the establishment of a large military industry, capable of producing an array of weapon systems, and to the development of nuclear capabilities.
    Despite Israel's preference to be part of the western security architecture in its region, Israel has never formally been an integral part of any alliance since before the Cold War. After a short period of seeking security guarantees from the West and dashed hopes of belonging to NATO in the 1950s, Israel realized that only self-reliance could provide the freedom of action needed in its rough neighborhood. Israelis do not trust outsiders when it comes to the national security of their state; security guarantees have little appeal.
    Israel insists instead on "defensible borders," topographical lines that enhance its ability to defend against potential aggressors. United Nations Security Council Resolution 242 of November 1967 lent international legitimacy to this demand for defensible borders. Israel rejects, however, the Arab interpretation of "defensible borders," which is that any border recognized by Arab states becomes defensible because it is not disputed. While Israel understands the political importance of a peace agreement, it is fully aware that since an agreement might be violated in the future as national interests change, it still needs a defensible line to parry a potential invasion.
    An offer by the Arab League to station peacekeeping forces along the borders of a future Palestinian state with Israel is not very enticing. Israel's experience with such international forces is negative. The Arab-Israel arena has witnessed the failure of peacekeeping forces a number of times. The UN forces placed on the Egyptian border did not fulfill their role in 1967; they were evacuated upon Egyptian demand, with Israel's opinion ignored. UNIFIL forces in southern Lebanon have also been unsuccessful in providing an efficient buffer; at times they have even cooperated with Israel's enemies. America's record at peacekeeping in the Middle East is not any better. After facing terrorist attacks and suffering casualties, US troops withdrew within a short time from Lebanon and Somalia.
    Arab military contingents are even less likely to be trustworthy peacekeepers, as they do not have a good track record. The Arab League force in Lebanon, stationed there in 1976, was unsuccessful in preventing the renewal of civil war. Arab League attempts at ending the chaos in Somalia and the genocide in Darfur also failed miserably. The Israeli-Palestinian joint patrols established in the framework of the Oslo agreements ended with the Palestinians shooting at their Israeli patrol colleagues, which undermined Israeli trust in Arab partners. It is highly unlikely that military units under Arab League tutelage can successfully police Gaza and prevent terrorist attacks by Hamas against Israeli civilians. Thus, the Arab League has little credibility when it promises security to Israel.
    Moreover, the Arab state system is increasingly under pressure from domestic grievances and the ascendance of Islamic radical elements. The recent turmoil in the Arab world, from Morocco to Bahrain, accentuates the frailty of these governments. With great uncertainty looming in the domestic sphere of these countries as well as in their foreign policy conduct, even sincere promises to Israel can be easily violated if and when a new regime takes over.
    Even states at peace with Israel may be unable to implement their commitments. For example, Egypt has difficulty imposing its sovereignty in the Sinai Peninsula. The gradual erosion of Egyptian control in Sinai has led to a flow of smuggled arms to Hamas in Gaza, endangering Israel. Recently, Bedouin in Sinai attacked Egyptian police stations there. Sinai--a territory turned over to Egypt by Israel in the context of the 1979 peace treaty--could become a haven for Islamist terrorists.
    The promise of the API to provide security to Israel communicates good intentions. Yet Israel needs more than that. When Arab states slide into chaos and fail to fulfill the basic responsibilities of a sovereign government, such a promise looks very shaky."

- The price of moderation, Martin Sherman (Yediot Aharonot, "Opinion" du 6 mars) - "by accepting the admissibility of a Palestinian state, one necessarily admits the inadmissibility of measures required to ensure Israeli security".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4038453,00.html
   "“…The maximum that any government of Israel will be ready to offer the Palestinians … is much less than the minimum that any Palestinian leader can accept.” Maj.-Gen. (res.) Giora Eiland, Febuary 2009.
    The foregoing citation from the former chairman of Israel's National Security Council underscores the essential futility of pursuing what has become to be regarded as the sine qua non for a resolution of the Palestinian issue and hence a lasting Middle East Peace - and by implication for eradicating the basic cause of friction between the West and Islam: The two state solution.
    Future historians will be baffled as to how such a manifestly disastrous and unworkable concept came to be so widely and warmly embraced - not only by those who had a vested interested in feigning support for it, but by those who had a vested interest in exposing it as the duplicitous subterfuge it is. They will be mystified as to why - despite the fact that it entailed devastatingly detrimental consequences for all involved - both Arabs and Jews - it became the acknowledged hallmark of refined reason.
    An instructive example was the recent defense, by prominent Harvard law professor Alan Dershowitz, of Israel's right to present its case which focused on the February 2010 incident at UC, Irvine, when Ambassador Michael Oren was prevented from addressing students by Palestinian hecklers. What made this particularly egregious in Dershowitz's eyes was the fact that Oren was "a moderate supporter of the two-state solution", thus, inadvertently perhaps, hinting that this would not be so had he opposed such an approach.
    The point that many well-intentioned pro-Israeli advocates seem be to missing is that it is precisely "moderate supporters of the two-state solution" that have in large measure sown the seeds for the de-legitimization of Israel. While initially this contention may appear somewhat counter-intuitive, the logic behind it is unassailable. For, once the legitimacy of a Palestinian state is conceded, the de-legitimization of Israel cannot be avoided. The chain of reasoning for this is clear:
    If the legitimacy of a Palestinian state is accepted, then necessarily any measures incompatible with its viability are illegitimate. However, Israel's minimum security requirements necessarily obviate the viability of Palestinian state.
    Ever since Abba Eban's characterization of the 1967 Green Line as "Auschwitz Borders" it has been generally accepted that such a frontier cannot afford Israel acceptable levels of security – except under wildly optimistic and unrealistic assumptions. Iconic Labor party moderates such as Yigal Allon declared that "One does not have to a military expert to easily identify the critical defects of the armistice lines that existed until June 4, 1967," warning that for Israel they could herald "the physical extinction of a large part of its population and the political elimination of the Jewish state."
    Shimon Peres concurred that the 1967 lines "constituted almost compulsive temptation to attack Israel from all directions …" and warned that "without a border which affords security, a country is doomed to destruction in war."
    Significantly, both Allon and Peres derided the oft-aired claim that modern weaponry largely diminished the strategic value of geographical expanse and topological structures. Allon observed that it "... not only fail to diminish the value of strategic depth and natural barriers, but in fact enhance their importance"; while Peres again concurred that with the advances in modern military prowess "the defensive importance of territorial expanse has increased."
    This view has been endorsed by US military experts. A study conducted by the US Joint Chiefs of Staff to inform the president on the security concerns of Israel advised that "the security of Israel required Israel to receive parts of the territory of the West Bank as essential to its defense….(including) the prominent high ground running north-south."
    Eugene Rostow, who as under-secretary of state was the senior US diplomat involved in the formulation of UN Security Council Resolution 242 and hence clearly familiar with the its intent, remarked that "all the studies of the Israeli security problem reached the same conclusion – from the security point of view, Israel must hold the high points in the West Bank and areas along the Jordan River."
    The position of the Joint Chiefs of Staff was reaffirmed by a 1974 US Army Command and Staff College study which also concluded that Israel must control the high ground east of the central axis along the West Bank's mountain ridge.
    In a recent study by a host of senior Israeli military and diplomatic figures - including a former IDF chief of staff, a former head of Military Intelligence and the National Security Council, and ambassadors to the UN, US and France – concluded that to maintain minimum security requirements Israel must retain control of the mountain range in Judea and Samaria that commands the coastal metropolis, the Jordan Valley, and the air space up to the Jordan River
    So what do these minimum requirements, which require Israeli control of wide swathes of territory in the "West Bank," entail for the viability of Palestinian statehood?
    The answer is provided by an article, The Myth of Defensible Borders, in the January edition of Foreign Affairs. In it, the authors Omar Dajani and Ezzedine correctly point out that: “A policy of defensible borders would...perpetuate the current sources of Palestinian insecurity, further delegitimizing an agreement in the public's eyes. Israel would retain the discretion to impose arbitrary and crippling constraints on the movement of people and goods... For these reasons, Palestinians are likely to regard defensible borders as little more than occupation by another name.”
    Recent events in the Mid-East, with the specter of an ascendant Muslim Brotherhood in Jordan and Egypt, are hardly likely to contribute to reducing Israeli threat perception and thus serve only to heighten the incompatibility between a viable Palestinian state and a secure Israel.
    Thus, by accepting the admissibility of a Palestinian state, one necessarily admits the inadmissibility of measures required to ensure Israeli security. Conversely any measures required to ensure the viability of Israeli security, necessarily negate the viability of a Palestinian state. Accordingly for Israel to regain legitimacy, the notion of a Palestinian state must be discredited and removed from the discourse over the resolution of the Israel-Arab conflict. [...]"


Gaza & Hamas

- Deux morts dans un raid israélien sur la Bande de Gaza, selon le Hamas (AP) - "deux membres de son aile militaire, les Brigades al-Qassam".
http://fr.news.yahoo.com/3/20110316/twl-israel-palestiniens-951b410.html
   "Des avions israéliens ont bombardé une installation de la sécurité du Hamas dans la Bande de Gaza, tuant deux militants palestiniens et en blessant quatre autres, selon le Mouvement de la résistance islamique au pouvoir dans le territoire palestinien. Selon des responsables de la sécurité du Hamas, qui ont requis l'anonymat, l'aviation israélienne a bombardé un site de la sécurité du mouvement islamiste au sud de la ville de Gaza, tuant deux membres de son aile militaire, les Brigades al-Qassam. Un responsable des services de santé dans la Bande de Gaza, Adham Abu Salmiya a fait état de son côté de quatre autres personnes blessées. Le raid intervient alors qu'Israël avait affirmé la veille avoir intercepté un navire transportant une importante cargaison d'armes envoyées par l'Iran au Hamas."
- Deux objectifs détruits, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7) - "une réplique au tir direct depuis la Bande de Gaza vers l’Etat d’Israël aujourd’hui".
http://www.israel7.com/2011/03/deux-objectifs-detruits/
   "Porte-parole de Tsahal – Aujourd’hui, mercredi 16 mars, dans l’après-midi, l’armée de l’air a engagé deux objectifs dans le centre de la Bande de Gaza. Les touches ont été identifiées et ont été bien précises sur chacune des cibles. Tous les appareils sont revenus à leur base sans dommage. Cette attaque constitue une réplique au tir direct depuis la Bande de Gaza vers l’Etat d’Israël aujourd’hui, un tir qui n’a pas fait de victimes. [...]"

- L'Egypte saisit des véhicules transportant des armes à destination de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-saisit-des-vehicules-transportant-des-armes-a-destination-de-Gaza_306659.html
   "Selon des responsables de la sécurité, les forces armées égyptiennes ont saisi cinq véhicules transportant des armes en provenance du Soudan destinées à la bande de Gaza. Les véhicules ont été interceptés dimanche en territoire égyptien, près de la frontière avec le Soudan, suite à une fusillade. Les camions transportaient de grandes quantités de mortiers, de lance-grenades, de fusils ainsi que des explosifs. Les responsables sécuritaires assurent que la marchandise était destinée au Hamas."

- Mahmoud Abbas se dit prêt à se rendre dans la Bande de Gaza (AP) - "dans les deux à quatre jours".
http://fr.news.yahoo.com/3/20110316/twl-israel-palestiniens-abbas-hamas-951b410.html
   "Mahmoud Abbas s'est dit prêt à se rendre immédiatement dans la Bande de Gaza pour promouvoir la réconciliation entre son parti le Fatah et ses rivaux du Hamas et tenter de former un gouvernement d'union. "Je déclare que je suis prêt à me rendre à Gaza demain pour mettre fin à la rupture et former un nouveau gouvernement", a dit Mahmoud Abbas devant de hauts responsables de son parti, le Fatah. La veille, le chef du gouvernement du mouvement islamiste, Ismail Haniyeh, avait invité Mahmoud Abbas à venir dans le territoire, après des manifestations à Gaza et en Cisjordanie appelant à la réconciliation entre Palestiniens.
    Mahmoud Abbas a appelé Ismail Haniyeh à prendre les dispositions nécessaires pour qu'il puisse venir dans les deux à quatre jours "pour que nous puissions clore ce sombre et déshonorant chapitre de division". Le Hamas a aussitôt salué la proposition de Mahmoud Abbas, un porte-parole Taher Nunu disant que son gouvernement "examinait les arrangements nécessaires pour cette visite".
    Mahmoud Abbas, de son nom de guerre Abou Mazen, n'est pas venu dans la Bande de Gaza depuis que le Mouvement de la résistance islamique y a pris le pouvoir par la force en juin 2007, ne lui laissant plus que le contrôle de la Cisjordanie. Mais il s'était dit dans le passé disposé à se rendre dans le territoire palestinien, sans le faire. [...]"

- Israël a commencé à payer les retraites des Gazaouïs qui travaillaient en Israël avant le désengagement (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=24088&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Israël a commencé, mardi 15 mars 2011, à transférer les paiements des retraites des habitants de Gaza qui travaillaient en Israël avant le désengagement unilatéral. Selon le ministère de l’Intérieur et l’Autorité palestinienne, Israël a déposé la somme de 1,6 millions de shekels à la Banque de Palestine de Ramallah. De là, l’argent a été envoyé sur les comptes bancaires des bénéficiaires dans la branche de la banque de Gaza. La plupart d’entre eux travaillaient à l’époque dans les hôpitaux israéliens et de l’argent avait été déduit de leur salaire pour leurs fonds de pension, tel que requis par la loi. Désormais, leur allocation de retraite sera transférée de manière mensuelle, en vertu de la loi israélienne.
    Source : JSS News"

- Gaza : incidents entre le Hamas et les étudiants de l'Université d'Al-Azhar, 10 blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-incidents-entre-le-Hamas-et-les-etudiants-de-l-Universite-d-Al-Azhar-10-ble_306743.html
   "Plusieurs dizaines de policiers et des membres des forces de sécurité du Hamas ont pénétré dans l'Université d'Al-Azhar à Gaza et frappé plusieurs étudiants qui s'apprêtaient à sortir de l'enceinte pour manifester, selon des témoins. Au moins 10 étudiants ont été hospitalisés pour des coups infligés par les policiers, et une vingtaine ont été arrêtés. Un porte-parole du ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas a démenti que la police soit entrée dans les locaux de l'université."

- Video of clashes at Gaza "unity" rally yesterday (Elder of Ziyon, Vidéo 1mn30)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/video-of-clashes-at-gaza-unity-rally.html


Judée-Samarie

- Mahmoud Abbas annonce qu'il ne se représentera pas (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20110316/twl-israel-palestiniens-abbas-hamas-951b410.html
   "Mahmoud Abbas a déclaré mercredi qu'il ne se représenterait pas à la présidence de l'Autorité palestinienne. C'est la première fois qu'il dit aussi explicitement qu'il ne briguera pas un nouveau mandat. [...] Mahmoud Abbas prévoit de convoquer de nouvelles élections dans les six mois, mais il a précisé qu'il ne se représenterait pas à la présidence. La tenue des élections reste toutefois incertaine, le dirigeant palestinien ayant expliqué qu'elles ne pouvaient avoir lieu qu'en cas de réunion de la Cisjordanie et la Bande de Gaza. [...]"


Egypte

- La livraison de gaz égyptien a repris, Amir Ben-David (Yediot Aharonot)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-16-mars.html
   "Après une rupture de plus de cinq semaines et des annulations successives, la livraison de gaz naturel égyptien vers Israël a enfin été reprise hier. Les quantités de gaz qui sont acheminées par le gazoduc devraient augmenter dans les jours à venir, et il reste désormais à voir si les Egyptiens tenteront à nouveau d’augmenter les tarifs de sa commercialisation en Israël comme ils ont menacé de le faire ces derniers jours."


Syrie

- Syrie : Israël est derrière les manifestations anti-gouvernementales (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Syrie-Israel-est-derriere-les-manifestations-anti-gouvernementales_306698.html
   "Le régime syrien a accusé Israël d’être derrière les manifestations anti-gouvernementales organisées la veille dans les pays. «De nombreux Syriens ont reçu des SMS provenant d’une base armée de Palestine», ont déclaré des responsables syriens. Des centaines de Syriens ont pris part hier à la «journée de la colère» contre le régime de Bashar Al Assad à Damas, Deir ez-Zor et Halab. Les premières manifestations du genre dans le pays depuis le début du soulèvement arabe."
- Syrie : 2e manifestation pour les libertés en 24h (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Syrie-2e-manifestation-pour-les-libertes-en-24h_306778.html
   "Plus de 25 personnes ont été arrêtées mercredi à Damas lors d'une manifestation de familles de prisonniers politiques, le deuxième rassemblement dans la capitale syrienne en 24 heures qui pourrait être le point de départ à un mouvement de contestation pour la liberté et la démocratie."


Monde arabe

- La révolution Al-Jazira, Emmanuelle Anizon (Télérama n°3192, 16 mars) - "Al-Jazira ne s'est jamais montrée très critique envers l'Iran ou la Syrie".
   "[...] Al-Jazira n'a jamais été neutre. Populiste, sensationnaliste, elle met en scène ses indignations et celles de ses journalistes sur le terrain, martèle dans ses clips "ses" morts et "ses" blessés, sur fond de musique grandiloquente. Quand elle couvre la guerre en Irak, en 2003, la coalition occidentale est qualifiée de "forces d'invasion" et les Irakiens de "résistants". Quand Gaza est bombardée, en 2008, ses journalistes parlent des "martyrs" et pleurent à l'écran. Quand l'Egypte gronde, elle enflamme les foules et passe ce bandeau : "Ensemble pour faire chuter le pouvoir égyptien".
    Est-elle islamiste ? "Al-Jazira donne la parole à l'opposition. Or, dans ces dictatures arabes, l'opposition politique est bien souvent islamiste", explique Mohammed El Oifi. Ce n'est pas un hasard si Ben Laden a choisi Al-Jazira pour parler, après l'attentat du 11 septembre. Ni si, après ceux de décembre 2007 à Alger, la chaîne osait poser cette question sur son site Web : "Soutenez-vous les attentats d'Al-Qaida en Algérie ?" Face à la levée de boucliers, la chaîne a plaidé l'erreur.
    N'empêche : en 2003, l'émir a remplacé le directeur, tendance libérale, accusé d'être trop proche du déchu Saddam Hussein, par un Jordano-Palestinien proche du Hamas, Wadah Khanfar. Toujours en poste aujourd'hui. Les chefs de plusieurs bureaux, dont Paris, Bruxelles, Moscou, Washington, ont alors été virés ou poussés à partir. En 2010, cinq présentatrices ont démissionné pour protester contre les pressions, notamment sur leur façon de s'habiller. Leur harceleur islamiste a été muté et promu. Aujourd'hui tout est officiellement apaisé. Mais à Doha, sous le sceau de l'anonymat, des journalistes "libéraux" nous confient être placardisés parce que "hors ligne". Et leur main caresse alors leur menton, d'un geste imitant une barbe.
    Al-Jazira se dit affranchie de son émir. Notons que celui-ci est son principal actionnaire, et que son président de conseil d'administration est aussi un membre de la famille royale. Notons aussi qu'Al-Jazira ne s'est jamais montrée très critique envers l'Iran ou la Syrie, ou encore, comme le souligne Mohammed El Oifi, "qu'elle n'invite plus d'opposants saoudiens depuis 2007, date à laquelle le Qatar a réglé à son profit un conflit frontalier avec l'Arabie Saoudite." Disons donc qu'Al-Jazira, "vitrine valant toutes les ambassades", selon l'expression d'un de ses journalistes, a "librement" accompli sa mission : faire exister le Qatar sur la carte régionale arabe. [...]
    Dans ses locaux, la chaîne arabe a déjà mis en scène sa mythologie, collé au mur les portraits géants de ses journalistes morts en mission, et dédié une pièce entière, de marbre gris et noir, aux plus valeureux - et stratégiques - martyrs : sous la garde austère de deux femmes voilées de noir de la tête aux pieds, on nous présente les restes carbonisés des bureaux afghans bombardés par les Américains, la veste du correspondant en Irak tué par les mêmes Américains, la tenue de prisonnier d'un autre, détenu pendant six ans à Guantanamo. Et celle d'un autre correspondant, en Afhanistan, condamné à sept ans de prison à cause de ses liens avec... Ben Laden. [...]
    Combien de temps la chaîne restera-t-elle si fédératrice ? Comment se positionnera-t-elle si ces révolutions tournent mal ? Comment traitera-t-elle la révolution chez ses voisins (l'Arabie Saoudite) ou ses alliés (la Syrie, l'Iran) ? Récemment, au Bahreïn, elle n'a couvert les premiers signes de soulèvement que timidement.
    Et au Qatar ? Al-Jazira, "télé off-shore", incarne paradoxalement des valeurs dont elle est privée : au pays de l'émir polygame, la démocratie et les droits de l'homme - surtout de la femme - sont des concepts incertains. Une femme qui se marie avec un étanger perd sa nationalité qatarie. Les travailleurs immigrés pakistanais, philippins, que l'on voit sortir des bus au petit matin et repartir exténués le soir vers des baraquements en dehors de la ville, sont exploités, parfois jusqu'à l'esc

lavage... Autant de sujets qu'Al-Jazira ne couvre pas : "Nous sommes une chaîne d'infos internationales, nous ne traitons que ce qui peut intéresser au niveau international", plaident les directeurs des deux rédactions [au Qatar et à Londres]. Qui ne s'interdisent pourtant pas de diffuser des sujets de société très sovuent négatifs sur la France, sa corruption, son racisme, l'interdiction du voile, etc. [...]
    A l'heure où les médias restreignent leurs dépenses, Al-Jazira, elle, continue son expansion : de nouveaux correspondants en Afrique, en Amérique latine, en Europe. Une future chaîne dans les Balkans. [...]"


Iran

- Un avion iranien intercepté en Turquie (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325561445&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Un avion iranien forcé d'atterrir à Diyarbakir par les forces de l'air turques. La raison rapportée par l'agence de presse turque Dogan : la présence à bord de l'appareil d'un équipement nucléaire à destination de la Syrie. Les forces turques et la police ont inspecté l'avion. Les autorités auraient appelé des experts nucléaire d'Ankara pour examiner en détail le chargement de l'appareil. [...]"
- Un avion iranien transportant des armes à destination de Syrie intercepté en Turquie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-avion-iranien-transportant-des-armes-a-destination-de-Syrie-intercepte-en-Tur_306721.html
   "Un avion cargo iranien transportant des armes à destination de Syrie a été intercepté en Turquie. Les forces de sécurité turques l'ont forcé à atterrir dans le sud-est du pays."


USA

- J-Street co-founder: Maybe Israel isn't a good idea if Arabs reject it (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/j-street-co-founder-maybe-israel-isnt.html
   "From Lori Lowenthal Marcus at The American Thinker:
   ""Maybe, if this collective Jewish presence" -- that is, the Jewish State in the Middle East -- "can only survive by the sword, then Israel really ain't a good idea." So said Daniel Levy, one of J Street's founders, at the 2011 J Street Conference. You can hear him, and the lack of any objection from even one of the 2000-strong audience, here, at 1:26:15 on the J Street Conference video, on J Street's own website.
    Are we there yet? Is this clear statement by one of J Street's founders -- that if the Arabs will force Israel to defend herself, then the Jews should abandon the Middle East -- enough to prove that J Street is not "pro-Israel" at all? Is this confession enough to enable (or force) people to see that it is this belief: that the Jews are simply wrong to defend themselves ever, including against Gazan terrorism or a nuclear Iran, that constitutes the foundation of J Street?"
    I clipped the quote itself from the much longer video."


Europe

- L'antisémitisme gagne l'Allemagne, Marie-Rose Granget (Guysen) - Près de la moitié des Allemands estiment que les Israéliens génocident les Palestiniens. Un Allemand sur deux et un Français sur trois estiment que les Juifs "essaient de prendre l'avantage en mettant en avant l'argument d'avoir été des victimes sous l'ère nazie".
http://www.guysen.com/article_L-antisemitisme-gagne-l-Allemagne_15223.html
   "Un think-tank affilié au Parti Social-démocrate allemand a publié un nouveau rapport révélant un regain du sentiment antisémite en Allemagne, en Pologne et en Hongrie, ainsi que les différentes manifestations que prennent le racisme, l'homophobie et les préjugés au sein de huit pays européens. Le Docteur Beate Küpper, chercheur à l'université de Bielefeld et co-auteure de l'étude de la Fondation Friedrich Ebert avec ses collègues Andreas Zick et Andreas Hoevermann, a déclaré que l'étude révélait la forte présence d'un ''antisémitisme lié à Israël et caché derrière la critique d'Israël''. Elle a notamment qualifié ce regain d'antisémitisme en Allemagne ''d'étonnant'', puisque le pays avait organisé de grandes commémorations de l'Holocauste et des événements dans les établissements scolaires pour éduquer les jeunes allemands sur l'horreur de la Shoah.
    L'étude, intitulée ''Intolérance, préjugé et discrimination : un rapport européen'', a été réalisée auprès de quelque mille personnes dans chaque pays de l'Union européenne choisi. L'enquête s'est limitée à la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie, le Portugal, la Hongrie, la Pologne et la France du fait des restrictions financières et de la capacité qu'ont chacun des pays d'étudier le suivi des attitudes antidémocratiques.
    47.7% des personnes interrogées en Allemagne ont ainsi estimé que la phrase ''Israël conduit une guerre d'extermination contre les Palestiniens'' était juste. Ce chiffre représente le résultat le plus haut enregistré parmi les pays d'Europe de l'Ouest. L'affirmation relève d'une question typique utilisée pour sonder les attitudes concernant l'assimilation de la politique d'Israël à la campagne nazie d'extermination de la communauté juive. Le Département d'Etat américain, ainsi que l'Union européenne, ont défini la comparaison comme une expression moderne de l'antisémitisme. [...]
    L'affirmation ''Considérant la politique d'Israël, je peux comprendre pourquoi les gens n'aiment pas les Juifs'' a recueillit 35.6% de soutien parmi la population allemande interrogée et 35.9% parmi les britanniques ayant répondu au sondage. Aux Pays-Bas, 41.1% des sondés ont déclaré être d'accord avec cette affirmation et ils étaient 55.2% en Pologne, 45.6% en Hongrie, et 48.8% au Portugal.
    Les chercheurs ont également demandé si ''les Juifs essaient de prendre l'avantage en mettant en avant l'argument d'avoir été des victimes sous l'ère nazie''. Presque la moitié (48.9%) des Allemands interrogés ont répondu par l'affirmative, les Pays-Bas ont quant à eux enregistré le taux le plus bas (17.2%) alors que la Pologne a recueilli un résultat de 72.2%, la Hongrie 68.1%, la France 32.3%, la Grande-Bretagne 21.8%, le Portugal 52.2% et l'Italie 40.2%.
    [...] pour expliquer le décalage qu'il existe au sein de la République fédérale entre les commémorations de la Shoah et la haine croissante d'Israël, certains universitaires en Allemagne invoquent fréquemment la notion d'un ''antisémitisme secondaire''. Selon cette notion,  les Allemands seraient atteints d'une culpabilité pathologique du fait de l'Holocauste et rejetteraient la faute du sentiment antisémite sur Israël dans l'espoir d'apaiser leurs complexes. [...]"

- Reconnaissance européenne d'un Etat palestinien ? (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325561325&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""La France ne reconnaîtra pas seule l'existence d'un Etat palestinien", affirmait mardi le ministre français des Affaires étrangères. "Le projet d'une reconnaissance globale par l'Union européenne (UE) est une hypothèse qu'il faut garder en tête", précisait toutefois Alain Juppé. "Reconnaître un Etat palestinien tout seul ne sert à rien. Il faut le faire ensemble", a affirmé le ministre français lors d'une réunion avec son comité parlementaire rattaché aux Affaires étrangères. Et d'ajouter : "Nous n'en sommes pas là mais personnellement je pense que c'est une possibilité qu'il faut avoir en tête".
    Plus tôt ce mois-ci, l'Irlande a renforcé ses relations avec l'Autorité palestinienne (AP). Le gouvernement n'est cependant pas allé jusqu'à reconnaître l'Etat. La Grande-Bretagne, elle, a annoncé avoir ré-haussé le statut de la délégation de l'Autorité palestinienne à Londres. Une initiative qui pourrait signifier l'accès à un statut diplomatique de la délégation sous peu ; et la reconnaissance d'un Etat palestinien.
    Mercredi, c'est l'Uruguay qui reconnaissait officiellement un Etat Palestinien, annonçait un communiqué publié par le ministre des Affaires étrangères uruguayen, Luis Almagro. Ce pays d'Amérique du sud rejoint ainsi les dix autres pays du contient à avoir reconnu un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Le Paraguay, l'Argentine, la Bolivie, le Brésil et l'Equateur étaient les précurseurs. Le Chili et le Pérou ont également aussi reconnu la souveraineté de la Palestine. Ils ont cependant précisé que les problèmes de frontières devaient être résolus et discutés entre Israéliens et Palestiniens."


Monde

- Somalie : 17 civils tués (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Somalie-17-civils-tues_306694.html
   "Au moins 17 civils ont été tués dans des combats à l'artillerie lourde opposant depuis hier soir les insurgés shebab aux troupes gouvernementales appuyées par la force de l'Union africaine (Amisom), a-t-on appris aujourd'hui de source médicale et auprès de témoins."

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