Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 23:23

France

- Le Quai d'Orsay piégé par "le dialogue des cultures", Nathaniel Herzberg (Le Monde) - "Coup sur coup, le ministère français des affaires étrangères vient de soutenir le boycottage d'un film réalisé par une étudiante israélienne, puis de faire volte-face, et de désavouer son ambassade au Caire". Le copinage avec l'opinion arabe trouve-t-elle ses limites même au sein du Quai d'Orsay ?
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/03/31/le-quai-d-orsay-piege-par-le-dialogue-des-cultures-par-nathaniel-herzberg_1326778_3232.html
   ""Aujourd'hui, le dialogue des cultures et la réaffirmation de l'importance de la coexistence universelle sans frontières sont devenus indispensables." Cette profession de foi, les Rencontres de l'image, festival de cinéma organisé par le centre culturel du Caire, l'ont inscrite en français et en arabe sur leur site Internet. Du 8 au 15 avril, ce "lieu d'ouverture et de liberté" présentera une série de films réalisés en France et en Egypte. Un jury binational y remettra cinq prix. Joli programme, soutenu par le Centre national de la cinématographie égyptienne et la Femis, la grande école française des métiers du cinéma.
    Sauf que depuis vingt-quatre heures, le dialogue s'est transformé en combat. Coup sur coup, le ministère français des affaires étrangères vient de soutenir le boycottage d'un film réalisé par une étudiante israélienne, puis de faire volte-face, et de désavouer son ambassade au Caire. "Une affaire assez pénible", convient-on dans l'entourage de Bernard Kouchner.
    Flash-back : le 28 mars, le centre culturel du Caire annonce sa décision de déprogrammer Presque normal, un court métrage de Keren Ben Rafael. Un des membres du jury, le réalisateur égyptien Ahmed Atef, s'est violemment opposé à sa projection. Il ne lui reproche pas son contenu : cette comédie raconte l'histoire d'un garçon de 12 ans en quête d'anniversaire. Simplement, la jeune femme de 31 ans qui l'a réalisé, diplômée de l'école parisienne en 2009, est israélienne. Or M. Atef refuse "toute sorte de normalisation culturelle avec Israël ou des artistes israéliens". Il a annoncé sa démission. A l'Agence France-Presse, les services de l'ambassade confirment le retrait du film. Ils n'entendent pas prendre parti, assurent-ils. Du reste, le juré n'est pas réintégré. Mais il importe de clore une polémique et de protéger le festival.
    Cette "mesure d'apaisement" est défendue à Paris. "Nous soutenons la décision qui a été prise par l'ambassade de retirer le film et de ne pas réintégrer M. Atef, déclare le ministère au Monde. Au niveau local, c'est un non-événement." Tonalité presque identique à la Femis. Marc Nicolas, son directeur, juge certes ce retrait "pas très sympathique". Mais vantant la qualité de l'équipe du centre culturel, il "ne peut pas croire (qu'elle ait) pris cette décision sans raison". Keren Ben Rafael, elle, ne dramatise pas. Les cinéastes israéliens ont l'habitude de voir leurs films boycottés dans les pays arabes. Et même si, cette fois, le festival était aussi français, elle se dit juste "étonnée" et "triste" d'avoir été la cible "d'un autre réalisateur".
    Enfin, mardi après-midi, virage sur l'aile. Interrogé une nouvelle fois par Le Monde, le Quai d'Orsay déclare, dans un premier temps, avoir décidé de projeter le film hors festival... puis que le film est "réintégré dans la compétition". "Notre message, c'est jugez le film pour ce qu'il est, pas en fonction du CV du metteur en scène", précise-t-on dans l'entourage du ministre. Un principe ? "Disons que cette position présente plus d'avantages que d'inconvénients"."

- Le Quai d’Orsay et les « manifestations pacifiques », David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "le choix de l’itinéraire choisi pour cette manifestation, qui devait aboutir à la « Tombe de Rachel », ne pouvait être innocent". Vidéo de la manifestation ici.
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17901
   "Lors de son point de presse du lundi 30 mars, le porte-parole du Quai d’Orsay a été interrogé sur « l’arrestation de certains Palestiniens qui manifestaient pacifiquement à Jérusalem, à l’occasion du dimanche des Rameaux ». Le diplomate a ainsi présenté cet événement, tel qu’a dû le lui raconter le Consul général de France à Jérusalem, dont l’impartialité dans le conflit israélo-palestinien reste encore à démontrer : « Abbas Zaki, membre du Comité central du Fatah, a été arrêté dimanche avec une quinzaine d’autres personnes à l’occasion d’une marche pacifique  depuis la basilique de la Nativité à Bethléem jusqu’au checkpoint dit de la "Tombe de Rachel" ».
    Il est évident, tout d’abord, que l’évocation de la qualité de dirigeant politique du leader de la manifestation ne pouvait laisser insensibles les autorités israéliennes, chargées de faire respecter l’ordre à Jérusalem, où un rien peut envenimer la situation. En second lieu, c’est faire preuve d’une grande naïveté que de feindre d’ignorer que, surtout, au Moyen-Orient, une manifestation sur la voie publique peut rapidement dégénérer.
    Enfin, et surtout – ce que ne fait, évidemment, pas le porte-parole du Quai d’Orsay – le choix de l’itinéraire choisi pour cette manifestation, qui devait aboutir à la « Tombe de Rachel », ne pouvait être innocent. Bien évidemment, le point d’arrivée avait été très vraisemblablement choisi par rapport à la décision annoncée il y a quelques semaines par le Premier ministre israélien d’inscrire le « tombeau de Rachel » sur la liste des lieux saints juifs, situés en Cisjordanie, auxquels le gouvernement israélien entendait veiller pour assurer leur maintien en bon état. Jusqu’à preuve du contraire, le « tombeau de Rachel » ne fait pas partie des lieux saints chrétiens, même si le retour à leurs sources pourrait conduire certains chrétiens à le revendiquer également…
    Le fait qu’officiellement, « cette marche était organisée par une ONG chrétienne pour protester contre les restrictions d’accès à Jérusalem imposées aux chrétiens palestiniens à l’occasion du dimanche des Rameaux » ne justifie en rien la place de choix occupée dans cette manifestation, non pas par un dignitaire religieux, mais par un responsable politique. Et lorsque le diplomate français appelle à « la remise en liberté d’Abbas Zaki et des personnes arrêtées à l’occasion d’une manifestation pacifique, en soutien à la liberté d’accès à la Ville sainte pour une importante fête religieuse chrétienne », il nous semble que le porte-parole du Quai d’Orsay laisse entendre, insidieusement, qu’Israël porterait atteinte à la liberté religieuse des chrétiens.
    Il n’est évidemment jamais venu à l’idée des autorités françaises de s’interroger sur les raisons pour lesquelles – heureusement - aucun désordre n’est jamais survenu dans ou aux alentours des lieux de culte chrétiens, sauf précisément en novembre 2002 à l’Eglise de la Nativité à Bethléem, qui avait été prise d’assaut par des terroristes palestiniens. La leçon a été tirée de cet incident et malheureusement les autorités israéliennes sont amenées, parfois, à prendre des mesures de sécurité pour éviter des débordements de nature à troubler gravement l’ordre public. Il est évident que les autorités israéliennes doivent trouver un équilibre entre deux libertés publiques fondamentales : d’une part la liberté religieuse et d’autre part le maintien de la sécurité et de l’ordre public.
    Malgré les mesures de sécurité prises par la police israélienne pour retreindre l’accès de l’Esplanade des Mosquées, on n’a jamais entendu dire que les mosquées étaient désertes. Il en a certainement été de même pour le dimanche des Rameaux pour les Eglises chrétiennes de Jérusalem. Que n’eut-on pas entendu si, par malheur, des incidents violents s’étaient produits, sinon lors de cette « manifestation pacifique », du moins à sa suite ? A croire que les diplomates français ignorent les débordements violents constatés au cours de manifestations tout aussi pacifiques à Paris… Alors de grâce, un peu plus de réalisme et moins de « prêchi-prêcha »."

- "'Boycott, désinvestissement, sanctions', une campagne pour la justice", par Ivar Ekeland, Annick Coupé, Nahla Chahal et Michèle Sibony (Le Monde.fr) - Un plaidoyer pour boycotter Israël trouve sa place sur Le Monde.fr, pour la plus grande joie des internautes haineux. Un des signataires est ancien président de l'université Paris-Dauphine.
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/03/31/boycott-desinvestissement-sanctions-une-campagne-pour-la-justice-par-ivar-ekeland-annick-coupe-nahla-chahal-et-michele-sibony_1326939_3232.html


Washington/Jérusalem

- Barack Obama souhaiterait un gel des constructions à Jérusalem (Reuters) - "l'idée de ne pas déclarer ouvertement un gel des constructions à Jérusalem-Est mais de tenter de trouver un "arrangement silencieux" ferait consensus parmi les ministres".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100331/twl-po-israel-jerusalem-38cfb6d.html
   "Barack Obama souhaite qu'Israël gèle pendant quatre mois les constructions à Jérusalem-Est en échange d'une nouvelle tentative de relance des pourparlers de paix avec les Palestiniens, rapporte le quotidien israélien Haaretz. Par le biais de cette concession, le président américain espère amener l'Autorité palestinienne à reprendre un dialogue direct avec l'Etat juif, plutôt que les "entretiens de proximité" indirects envisagés jusqu'ici par Washington, selon une source politique israélienne citée par Haaretz. Un porte-parole du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'est refusé à commenter ces informations.
    Interrogé à ce propos, un proche conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré: "Ce qui est nécessaire avant tout retour à des négociations, directes ou indirectes, c'est un gel des colonies à Jérusalem et dans le reste de la Cisjordanie." Barack Obama a également pressé Israël de ne plus construire à Jérusalem-Est [...].
    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré ce week-end au journal Maariv que la principale exigence adressée par Washington à Israël visait à "geler les constructions dans la plupart des quartiers juifs". Il en a cité quatre [dont Neve Yaakov, French Hill et Ramat Shlomo] situés dans l'est de Jérusalem. Lieberman a jugé cette exigence "totalement déraisonnable", ajoutant qu'aucun des principaux ministres du cabinet ne l'avait acceptée.
    Selon Haaretz, l'idée de ne pas déclarer ouvertement un gel des constructions à Jérusalem-Est mais de tenter de trouver un "arrangement silencieux" ferait consensus parmi les ministres. [...]"

- Obama : Netanyahou doit prendre des décisions courageuses (Guysen) - Problème : un courage qui n'est pas partagé en face mènera à tout sauf à la paix.
http://www.guysen.com/news_Obama-Netanyahou-doit-prendre-des-decisions-courageuses_269362.html
   "Dans une interview diffusée ce mardi soir sur MSNBC, le président américain Barack Obama a révélé ce qu'il a vraisemblablement dit au Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou la semaine dernière lors de leur entretien en tête à tête à la Maison Blanche. ''Je pense que Netanyahou comprend qu'il doit faire des actions courageuses, et je pense qu'il le ressent également au niveau politique'', a-t-il notamment affirmé, tout en soulignant que les relations entre les deux pays sont ''solides comme du roc''."

- « Remplacer le Likoud », Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "Israël laisserait entendre qu’aucun projet de construction massive particulier n’était prévu pour les quatre prochains mois, ce qui pourrait coïncider intentionnellement avec la demande du président des États-Unis".
http://www.actu.co.il/2010/03/%C2%AB-remplacer-le-likoud-%C2%BB/
   "Le président du parti d’Union Nationale, Ya’acov Katz, s’est déclaré profondément déçu par l’attitude du forum des sept, réunis pour se concerter au sujet des pressions américaines et internationales relatives à la construction à Jérusalem. Cette démarche visait au départ à renforcer la position d’Israël et à formuler un avis sans équivoque. Cependant, d’après le quotidien Haaretz, la fermeté escomptée ne concernerait que les déclarations officielles et rendues publiques.
    Le président des États-Unis, Barack Obama, a exigé le gel de la construction pour les Juifs à Jérusalem pendant une période de 4 mois. Les Sept ont été unanimes sur un point: Israël n’acceptera en aucun cas d’annoncer publiquement l’arrêt de la construction à Jérusalem. [...] le forum a évoqué l’éventualité de parvenir à un accord tacite avec l’administration américaine. Selon le quotidien, Israël laisserait entendre qu’aucun projet de construction massive particulier n’était prévu pour les quatre prochains mois, dans les secteurs tombant sous la nomination de « Jérusalem-Est», ce qui pourrait coïncider intentionnellement avec la demande du président des États-Unis. [...]
    [Yaakov Katz] propose la solution suivante: « Le peuple d’Israël doit changer de direction politique et s’en choisir une qui ne renonce pas à ses principes, ni officiellement, ni en se cachant. Toute concession n’apporte pas la paix mais durcit davantage des ennemis d’Israël jusqu’à ses alliés. »"


Israël

- Teh History of Israel (Vidéo 2mn18) - Un exposé sur Israël à partir de Wikipédia... Très marrant !
http://www.youtube.com/watch?v=G5fct53p7nI

- Israël Betenou exige des poursuites contre le maire de Sakhnin (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Betenou-exige-des-poursuites-contre-le-maire-de-Sakhnin_269436.html
   "Le député du parti Israël Betenou, Alex Miller, a écrit une lettre au ministre de l'Intérieur dans laquelle il exige l'ouverture d'une enquête suite à la commémoration de "la journée de la terre" à Sakhnin, localité israélienne arabe à l'est d'Akko, lors de laquelle des manifestants, au nombre de 60000, ont brandi des drapeaux du Hezbollah et des photos de son chef, Hassan Nassrallah."


Gaza & Hamas

- "Guerre de l'argent" entre l'Autorité palestinienne et le Hamas (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Guerre-de-l-argent-entre-l-Autorite-palestinienne-et-le-Hamas_269504.html
   "L'Autorité monétaire palestinienne et l'Association des banques palestiniennes ont fermé les banques de Gaza en signe de protestation contre le million et demi de shekels volé par le Hamas."

- Rivalité entre le Hamas et le Djihad Islamique dans la course au meilleur terroriste (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Rivalite-entre-le-Hamas-et-le-Djihad-Islamique-dans-la-course-au-meilleur-terror_269486.html
   "Dans le cadre de la lutte que se livrent le Hamas et le Djihad islamique par médias interposés pour gagner le soutien de la rue palestinienne, la branche armée du mouvement terroriste Hamas a publié une vidéo des échanges de tirs intervenus vendredi dernier au cours desquelles deux soldats israéliens avaient trouvé la mort. Un porte parole du mouvement terroriste a indiqué que via ce ''documentaire'' le ''Hamas prouvait sa capacité de faire mal à l'ennemi sioniste''."

- Le soldat blessé à Gaza reprend connaissance (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-soldat-blesse-a-Gaza-reprend-connaissance_269453.html
   "Guy Elmakayes, le soldat grièvement blessé à la poitrine au cours de heurts avec des terroristes dans la bande de Gaza a été transféré à l'hôpital Sheba de Tel Hashomer après avoir repris connaissance. Sa situation a été définie comme stable."

- L'Égypte saisit 41 véhicules qui servaient à la contrebande d'armes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-egypte-saisit-41-vehicules-qui-servaient-a-la-contrebande-d-armes_269491.html
   "La police égyptienne a saisi aujourd'hui 41 véhicules qui servaient pour la contrebande d'armes entre l'Égypte et la bande de Gaza. C'est ce qu'a annoncé une source officielle des services de sécurité de l'état. Les policiers égyptiens continuent leurs patrouilles pour tenter d'enrayer les contrebandes entre le territoire égyptien et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas."

- Le Hamas ferme sur ses positions au sujet de Guilad Shalit (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-ferme-sur-ses-positions-au-sujet-de-Guilad-Shalit_269498.html
   "Dans le cadre des festivités de la ''journée de la terre'' organisées à Gaza, les responsables du Hamas ont indiqué que la libération du soldat israélien Guilad Shalit ne sera ''possible'' que dans le cas où Israël ''accepterait de libérer également des arabes israéliens'' qu'ils ont qualifié de ''combattants pour la liberté'' qui luttent pour prouver au monde que cette terre ne ''restera pas aux mains des juifs''."


Judée-Samarie

- Trois gardes frontières blessés dans des manifestations à Bitouniya (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Trois-gardes-frontieres-blesses-dans-des-manifestations-a-Bitouniya_269464.html
   "Les forces de sécurité ont dispersé mercredi quelque 200 manifestants palestiniens et militants de gauche qui avaient protesté au point de passage de Bitouniya au nord de Jérusalem. Les manifestants ont lancé des pierres sur les gardes frontières et les soldats de Tsahal. Trois gardes frontières ont été légèrement blessés et ont été soignés sur place. Deux manifestants ont été arrêtés et le point de passage a été fermé."

- Heurts entre soldats israéliens et manifestants palestiniens en Cisjordanie (AFP) - "Des dirigeants du Fatah ont pris part à cette manifestation".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/31/heurts-entre-soldats-israeliens-et-manifestants-palestiniens-en-cisjordanie_1327019_3218.html
   "Les forces de sécurité israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes, mercredi 31 mars, pour disperser des manifestants palestiniens qui lançaient des pierres pour protester contre la détention d'un cadre du Fatah en Cisjordanie occupée, selon des témoins. Quelque 300 Palestiniens s'étaient rassemblés devant le point de contrôle de Beitounia, près de la prison militaire d'Ofer, où une dizaine d'activistes palestiniens, dont un chef du Fatah, Abbas Zaki, sont détenus depuis dimanche. [...] Des dirigeants du Fatah ont pris part à cette manifestation de solidarité qui devait coïncider avec la comparution en justice des 10 militants palestiniens. L'audience a été repoussée à jeudi. [...]"

- Un militaire blessé près du caveau de Makhpela à Hébron (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/un-militaire-blesse-pres-du-caveau-de-makhpela-a-hebron/
   "Un militaire a été blessé par des éclats qui se sont logés sous son œil. Il a été soigné au dispensaire de Kyriat Arba, son état ne nécessitant pas d’hospitalisation. L’incident a eu lieu près du Caveau de Makhpela suite à des jets de pierres."

- Des journalistes "traitres", Khaled Abu Toameh (JP) - Une rencontre avec des Israéliens leur vaut une exclusion de leur syndicat, lequel "prévoit aussi de tenir une réunion d'urgence la semaine prochaine pour discuter de mesures punitives à l'encontre de ces reporters qui défient l'interdiction de normalisation avec Israël".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045713940&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Des journalistes palestiniens conspués par le Hamas et le Fatah. Leur crime ? Avoir rencontré la semaine dernière des confrères israéliens et un porte-parole de Tsahal à Tel-Aviv. La rencontre et le voyage avaient été arrangés par l'organisme israélien Israel project. Les journalistes ont rencontré Avichaï Eddri, responsable de la branche arabophone du bureau du porte-parole de Tsahal. Trois de ces journalistes - Lana Shaheen, Mueen al-Hilu et Abdel Salam Abu Askar - viennent de la bande de Gaza, les deux autres sont originaires de Judée-Samarie. Ils sont aujourd'hui exclus du syndicat palestinien des journalistes - organisme contrôlé par le Fatah.
    Le syndicat est même allé jusqu'à créer une commission pour connaitre les véritables desseins des journalistes et l'identité de leurs hôtes. Le syndicat prévoit aussi de tenir une réunion d'urgence la semaine prochaine pour discuter de mesures punitives à l'encontre de ces reporters qui défient l'interdiction de normalisation avec Israël. De son côté, le Hamas a également haussé le ton à l'égard de ces "collaborationnistes" qui seront inscrits sur une "liste noire". Autrement dit, le boycott des journaux et des institutions. Une mort professionnelle. Des représentants du Hamas affirment que plusieurs d'entre eux sont connus pour être des partisans de Mohammed Dahlan, un ancien commandant de sécurité du Fatah dans la bande de Gaza.
    L'Association de la presse démocratique, a appelé les journalistes à se «repentir» et à exprimer publiquement des excuses pour s'être rendus dans l'«entité sioniste». Wisam Afifed, rédacteur en chef du journal du Hamas Al-Resalah veut même aller plus loin. Il a appelé les journalistes palestiniens à "désavouer" et à "prendre leurs distances" avec les journalistes "traitres"."

- 10% du produit national brut palestinien provient du travail en Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_10-du-produit-national-brut-palestinien-provient-du-travail-en-Israel_269448.html
   "Israël a compté jusqu'à 44000 travailleurs palestiniens par jour sur son sol entre 2002 et 2008, dont la plupart ont travaillé de manière illégale."

- Givat Hayovel sauvé par ses soldats ?, Yaakov Katz (JP) - "le Groupe de la ligne bleue, une branche du bureau du procureur militaire responsable du tracé des frontières, va réétudier la situation de l'avant-poste".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045713149&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le ministère de la Défense veut faire un geste. L'avant-poste de Givat Hayovel pourrait échapper aux démolitions. En particulier, les maisons de deux soldats disparus : Eliraz Peretz et Roi Klein. Le major Eliraz Peretz a été tué vendredi dernier dans la bande de Gaza, laissant derrière lui une femme et quatre jeunes enfants qui ont grandi dans l'avant-poste situé dans le groupe d'implantations Eli. Le sujet était déjà sensible car un autre soldat de Givat Hayovel a connu lui-aussi une fin tragique. Il s'agit du soldat Roi Klein tué durant la seconde guerre du Liban en 2006. Sa veuve et ses deux enfants résident également dans l'avant-poste.
    Dans les prochaines semaines le Groupe de la ligne bleue, une branche du bureau du procureur militaire responsable du tracé des frontières, va réétudier la situation de l'avant-poste Givat Hayovel. Puis le ministère de la Défense soumettra sa réponse à la Haute cour de justice. L'avant-poste a été fondé en 1998 mais est considéré comme illégal car la localité a été construite sans toutes les autorisations préalables. Givat Hayovel avait pourtant reçu une enveloppe de 250 000 shekels du ministère du Logement. Treize des dix-sept maisons de l'avant-poste et 30 caravanes ont été construites sur une terre appartenant partiellement aux Palestiniens. D'où un ordre de démolition qui n'a jamais été appliqué jusqu'à présent. Dans le passé, la Haut cour a toujours rejeté les appels en faveur de Givat Hayovel."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Hezbollah : des Palestiniens et des Syriens ont aidé le Mossad à assassiner Imad Moughnyeh (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hezbollah-des-Palestiniens-et-des-Syriens-ont-aide-le-Mossad-a-assassiner-Imad-M_269440.html
   "Le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem, a déclaré que, d'après une enquête menée par l'organisation terroriste chiite, le Mossad a été aidé par des Palestiniens et des Syriens dans l'affaire de l'assassinat d'Imad Moughniyeh, l’ancien chef des opérations militaires de l’organisation terroriste, en février 2008."

- Le Hezbollah affirme qu'il ne dispose pas d'armes au sud du Litani (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hezbollah-affirme-qu-il-ne-dispose-pas-d-armes-au-sud-du-Litani_269446.html
   "Naïm Kassem, numéro 2 du Hezbollah affirme que son organisation respecte scrupuleusement la résolution1701 du Conseil de sécurité de l'Onu qui interdit la présence de la milice chiite libanaise terroriste au sud du fleuve Litani, mais a ajouté que le Hezbollah poursuivait son réarmement en parallèle à celui de l'armée libanaise pour se préparer au "jour de la future offensive sioniste"."

- Première rencontre depuis six ans entre Bachar el-Assad et Walid Joumblatt (AP) - "Hassan Nasrallah jouait depuis plusieurs mois les médiateurs entre les Syriens et Joumblatt".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-syrie-liban-joumblatt-2844f0d.html
   "Le président syrien Bachar el-Assad et le leader druze libanais Walid Joumblatt se sont rencontrés mercredi pour la première fois depuis six ans, signe de réconciliation entre Damas et l'un de ses plus féroces détracteurs au Liban, a annoncé l'agence de presse officielle syrienne SANA. Un réchauffement des relations entre Walid Joumblatt et Damas pourrait accélérer la reprise de l'influence syrienne dans la vie politique libanaise, cinq ans après le retrait des troupes syriennes du Pays du Cèdre. Les Syriens avaient quitté le Liban en avril 2005, accusés d'être derrière l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, et mettant un terme à près de trente ans d'emprise sur son voisin. [...]
    Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, jouait depuis plusieurs mois les médiateurs entre les Syriens et Joumblatt. Cette esquisse de rapprochement pourrait également affaiblir la coalition gouvernementale, dont Joumblatt, chef du Parti socialiste progressite (PSP) a claqué la porte en août. Le chef druze, connu pour ses revirements d'alliance, avait été en son temps un des plus proches alliés de la Syrie, pendant les années de la guerre civile libanaise, où il fut l'un des principaux chefs de milice."


Monde arabe

- Des soucis en Algérie, Amit Cohen, Ronen Solomon & Eli Berdenstein (Maariv) - "l’Israélien aurait utilisé un faux passeport espagnol".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7816
   "Un nouveau scandale comme celui de Dubaï ou bien une prudence excessive de la part des autorités ? Un Israélien a été arrêté dans le sud de l’Algérie, suspect d’être un agent du Mossad. C’est ce qu’a rapporté un journal algérien. La semaine dernière, les journaux rapportaient que cet Israélien de 35 ans aurait été enlevé par Al-Qaïda, mais maintenant il s’avère qu’il a été arrêté par les services de sécurité locaux.
    Selon le journal algérien A-Nahar Al-Jadid, l’Israélien aurait utilisé un faux passeport espagnol portant le nom d’« Alberto ». Après un séjour à Alger, il s’est installé à Hassi Messaoud, ville pétrolière située à 850 km au sud de la capitale, où il se serait présenté comme un arabe-israélien au nom d’Abou Amar, habitant de Jérusalem-ouest et partisan de la résistance palestinienne, s’identifiant avec le Hamas. Il aurait pu entrer en Algérie grâce à des garanties que lui avaient accordées quatre ressortissants égyptiens, résidents de Hassi Messaoud qui travaillent pour une filiale de la société égyptienne Orascom, spécialisée dans le bâtiment.
    Depuis son arrestation, « Alberto » a été interrogé en profondeur puis a été transféré vers la capitale pour une vérification des réelles circonstances de son séjour dans le pays. Il a été autorisé de parler avec sa famille à Tel-Aviv suite aux rumeurs selon lesquelles il aurait été kidnappé par la branche locale d’Al-Qaïda."

- Le ministre algérien de l'Intérieur dément l'arrestation d'un Israélien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-ministre-algerien-de-l-Interieur-dement-l-arrestation-d-un-Israelien_269468.html
   "Le ministre algérien de l'Intérieur a déclaré mercredi que son pays n'avait aucune information sur un quelconque citoyen israélien qui aurait disparu dans la région de Hassi Masoud."

- Une chef terroriste? Impossible, Brian Palmer (Slate.fr) - "Les femmes de la famille al-Qaida sont souvent bonnes à marier, point. De nombreux terroristes de haut rang marient leurs filles à un collègue basé à l'étranger, ce qui permet de renforcer les liens entre les organisations terroristes régionales et internationales".
http://www.slate.fr/story/19345/une-chef-terroriste-impossible-plafond-verre-parite
   "[...] C'est un fait, les femmes n'occupent pas de postes de chef au sein des grandes organisations terroristes islamistes. Interrogé sur le plus haut rang tenu par une femme au sein d'al-Qaida, Ayman al-Zawahiri a répondu qu'aucune femme n'appartenait à l'organisation. Toutefois, le rôle de «femme au foyer» de l'épouse d'un djihadiste est colossal.
    Chez les auteurs d'attentats-suicides, les femmes peuvent devenir des citoyennes de seconde zone. Des interviews de femmes kamikazes ayant manqué leur attentat portent à croire que beaucoup ont été envoyées sur le terrain alors qu'elles n'étaient pas ou peu entraînées. Il arrive même que leur chef (un homme) ne leur dise pas où agir et où déclencher leurs explosifs. En outre, les femmes sont rarement entraînées au combat.
    Il existe pourtant des emplois de djihadiste pour les femmes au-delà de leur fonction de mère et d'épouse. Nombre d'entre elles sont chargées du recrutement et de l'endoctrinement: Noralwizah Lee Abdullah, la femme du chef terroriste indonésien Hambali, est devenue active dans ce domaine lorsque son mari est parti en exil. Des femmes auraient également contribué à al-Hansa, l'ancien magazine en ligne d'al-Qaida destiné aux femmes, bien que d'aucuns soupçonnent les auteurs d'être des hommes utilisant un pseudonyme féminin.
    Les femmes qui ambitionnent de prendre la tête d'un groupe terroriste ont des raisons de se sentir lésées. Dans les années 1950, les séparatistes algériens se sont servis de combattantes en burqa contre les forces françaises, mais elles ont ensuite été exclues des postes d'encadrement et de direction après l'indépendance de l'Algérie. Les leaders du PKK kurde et des Tigres tamouls du Sri Lanka ont expliqué aux femmes kamikazes que leurs sacrifices permettraient à leurs consœurs d'évoluer dans la hiérarchie de l'organisation. Ils n'ont pas tenu leurs promesses.
    Les femmes de la famille al-Qaida sont souvent bonnes à marier, point. De nombreux terroristes de haut rang marient leurs filles à un collègue basé à l'étranger, ce qui permet de renforcer les liens entre les organisations terroristes régionales et internationales. Exactement comme le faisaient jadis les monarques européens. Oussama Ben Laden serait marié à la fille du mollah Omar et vice-versa. Autre exemple, le terroriste indonésien Haris Fadhilah a offert sa fille à Omar Al-Farouk, un éminent agent d'al-Qaida. Ces mariages arrangés serviraient à approfondir la collaboration et la communication entre les groupes terroristes. Mais les signes de véritable pouvoir exercé par les femmes font défaut. (De nombreuses combattantes tchétchènes ont également acquis leur statut à travers le mariage. Les Veuves noires sont un groupe de kamikazes qui s'efforcent de terminer les missions que leur mari, leur père ou leur frère martyr avait commencées.) [...]"


Iran

- Un rapport de la CIA confirme : l'Iran poursuit sa course à l'arme nucléaire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-rapport-de-la-CIA-confirme-l-Iran-poursuit-sa-course-a-l-arme-nucleaire_269438.html
   "Selon un rapport de la centrale de renseignements américaine, l'Iran poursuit ses efforts en vue d'acquérir l'arme nucléaire en enrichissant de l'uranium, en dépit des condamnations de la communauté internationale."

- La Chine prête à discuter de nouvelles sanctions sur l'Iran (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-usa-iran-sanctions-chine-224d7fb.html
   "La Chine s'est dit prête à examiner une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur de nouvelles sanctions contre l'Iran, après avoir été longtemps opposée à des sanctions internationales contre le programme nucléaire iranien, ont confié mercredi deux responsables américains. [...] L'un de ces responsables a précisé que la Chine s'était engagée à discuter des détails d'une résolution du Conseil de sécurité et que les Etats-Unis envisageaient, sur cette base, de faire pression pour faire adopter une résolution. Ces deux responsables ont toutefois reconnu que cela ne signifiait pas qu'il y avait, d'ores et déjà, un consensus global sur des sanctions. [...]"

- Mullen : l'Iran a une influence de plus en plus négative sur l'Afghanistan (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mullen-l-Iran-a-une-influence-de-plus-en-plus-negative-sur-l-Afghanistan_269470.html
   "Le chef d'état-major interarmées américain Mike Mullen a déclaré mercredi que l'Iran avait une influence de plus en plus négative sur l'Afghanistan. "L'Iran œuvre à augmenter son influence dans la région. D'un côté ce n'est pas surprenant, il s'agit d'un Etat voisin, d'un pays voisin. D'un autre côté cette influence est trop souvent négative", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse à Kaboul."

- Un scientifique iranien porté disparu a fait défection vers les Etats-Unis (AP) - il "avait disparu en juin dernier lors d'un pèlerinage en Arabie saoudite".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-usa-iran-scientifique-224d7fb.html
   "Un scientifique iranien spécialiste du nucléaire, porté disparu depuis l'été dernier, a fait défection vers les Etats-Unis et aide la CIA à tenter de bloquer le développement du programme nucléaire de Téhéran, a rapporté mardi ABC. La CIA n'a pas commenté l'information. Shahram Amiri, qui travaillait à l'université de Téhéran Malek Ashtar, une institution proche des Gardiens de la Révolution, avait disparu en juin dernier lors d'un pèlerinage en Arabie saoudite. Des informations avaient déjà circulé sur son possible passage à l'Ouest et de son aide aux pays occidentaux pour surveiller le programme de développement nucléaire iranien. Citant des personnes impliquées dans l'opération des services de renseignements, ABC News affirme que la disparition d'Amiri était une opération prévue de longue date par la CIA pour le persuader de rejoindre aux Etats-Unis."

- Le chef de l'IAEA se déclare opposé à des sanction contre l'Iran (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-chef-de-l-IAEA-se-declare-oppose-a-des-sanction-contre-l-Iran_269399.html
   "Le chef de l'organisme des Nations-Unies chargé de la surveillance de l'utilisation de l'énergie nucléaire dans le monde, Yukiya Amano, s'est dit opposé à de nouvelles sanctions contre l'Iran dans le cadre du développement de son programme nucléaire car, selon lui, elles rendraient la tâche de ses inspecteurs plus difficile. "Comme l'Iran le déclare assez souvent, ils ne veulent pas agir sous la pression", a t'il ajouté."

- Amnesty International: 112 exécutions en Iran en deux mois (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Amnesty-International-112-executions-en-Iran-en-deux-mois_269390.html
   "Dans son rapport annuel sur la peine de mort dans le monde, l'ONG a affirmé que l'Iran avait exécuté 112 personnes dans les deux mois qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin et précédé son investiture en août. En outre, le rapport accuse l'Iran et l'Arabie saoudite d'avoir violé les lois internationales en exécutant des personnes - au moins sept au total pour les deux pays - pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures."

- No to containment (JP editorial) - "La compromission avec les mollahs antisémites et anti-occidentaux, qui se considèrent en phase ascendante et peuvent revendiquer des millions de partisans, ne peut être comparée à la contrepartie de la Guerre Froide, avec ses apparatchiks soviétiques âgés, idéologiquement en faillite".
http://www.jpost.com/Opinion/Editorials/Article.aspx?id=172109
Traduction Sentinelle 5770 :
http://lessakele.over-blog.fr/article-non-a-la-politique-d-endiguement-47771929.html
   "L’idée “d’endiguement” semble marginaliser toute perspective précédente de frappe militaire préventive contre les installations nucléaires de l’Iran. Des indications se multiplient sur la décision du gouvernement Obama de faire monter sévèrement la pression sur Israël : la construction à Jérusalem Est pourrait être liée à la politique de facto des USA d’éviter une confrontation militaire avec Téhéran. Bien que les officiels américains le démentent publiquement, on a vu au cours des semaines récentes les signes croissants d’une réconciliation des Etats-Unis avec un Iran nucléaire.
    L’idée « d’endiguement » – fondée sur la conception que ce qui a fonctionné pendant la Guerre Froide avec l’URSS et la Chine fonctionnera avec les mollahs aujourd’hui – semble marginaliser toute perspective récente de frappe militaire préventive contre les installations nucléaires de l’Iran si, ou plutôt quand, l’effort actuel de négociation et de sanctions sera en échec reconnu. L’idée semble être que quand un Iran nucléaire surgira, il sera dissuadé d’utiliser directement sa capacité nucléaire ou de l’exporter à ses semblables du Hezbollah et du Hamas.
    Dans une analyse récente d’informations, le journaliste du ‘New York Times’ Davis Sanger a cité intégralement le dernier titre de ‘Foreign Policy’, intitulé « Quand l’Iran disposera de la bombe », et a déclaré simplement que « le gouvernement est engagé en faveur de l’endiguement désormais – bien qu’il souligne que l’augmentation de sa puissance défensive dans le Golfe est destinée à dissuader une attaque conventionnelle de l’Iran ». Et alors que la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, intervenant à la conférence politique du Comité des Affaires Publiques Amérique Israël - AIPAC – la semaine dernière, a déclaré pas moins de quatre fois de suite qu’un Iran pourvu de l’arme nucléaire serait « inacceptable », elle s’abstint néanmoins de mentionner directement la possibilité d’une intervention militaire.
    Les révélations cette semaine de l’ordre donné par le président Mahmoud Ahmadinejad de lancer bientôt deux nouvelles usines nucléaires, à construire à l’intérieur de montagnes pour les protéger d’une attaque, n’ont pas provoqué une réponse plus agressive des USA. L’un des principaux partisans de « l’endiguement » est Zbigniew Brzezinski, conseiller national à la sécurité de Jimmy Carter, et partisan enthousiaste d’Obama qui mis en garde contre les retombées d’une frappe militaire sur l’Iran.
    Sur cet arrière-fond, la réaction délibérément excessive du gouvernement Obama à l’extension d’un quartier religieux à Jérusalem-Est peut être interprétée comme un avertissement à Israël de l’interruption du soutien inconditionnel de Washington dans tous les domaines. Comme Stephen Hayes le formule dans un article récent du ‘Weekly Standard’ : « Vous croyez que nous avons surréagi à une construction de maisons crachées à la face à Jérusalem ? Essayez de bombarder l’Iran. » En fait, Brzezinski, qui a travaillé à un dossier politique avec le secrétaire d’Etat à la défense Robert Gates en 2004 au Conseil pour les Affaires Etrangères, a déclaré dans un entretien avec ‘The Beast’ en 2009 que les Forces Armées des USA abattraient des avions de chasse israéliens s’ils allaient à l’encontre des ordres américains et attaquaient des installations nucléaires iraniennes.
    Dans le cadre de la stratégie émergente américaine de l’endiguement, Israël poussant à une intervention militaire pose une lourde responsabilité. Une frappe militaire israélienne sur les installations nucléaires iraniennes sans le soutien des USA est presque hors de question. Israël aurait besoin de la permission des USA pour survoler l’Irak, pour recharger en combustible et réparer les avions de combats des Forces Aériennes d’Israël sur les bases régionales de l’armée US. Même si Israël devait décider qu’il est obligé d’agir et d’une certaine façon d'opérer sans l’aide technique des USA, il est désormais incertain de savoir si les USA soutiendraient Israël au Conseil de Sécurité de l’ONU et au-delà, dans d’inévitables conséquences et dénonciations diplomatiques, économiques, diplomatiques.
    Pourtant Israël doit continuer de résister à l’endiguement. Un Iran nucléaire ne fait pas que remettre en cause l’équilibre de la puissance au Moyen-Orient et enhardir les islamistes dans leur lutte de rapaces contre l’Occident ; c’est une menace existentielle pour Israël. Même si l’on croit que Téhéran est suffisamment “pragmatique” pour ne pas frapper directement l’Etat juif dont il recherche ouvertement l’élimination, personne ne peut garantir que le Téhéran fondamentaliste ne glissera pas une bombe rudimentaire ou du matériel au Hamas, au Hezbollah ou à un réseau inspiré par al Qaïda.
    La compromission avec les mollahs antisémites et anti-occidentaux, qui se considèrent en phase ascendante et peuvent revendiquer des millions de partisans, ne peut être comparée à la contrepartie de la Guerre Froide, avec ses apparatchiks soviétiques âgés, idéologiquement en faillite. La confrontation actuelle ressemble davantage à la décision de Hitler en 1936 d’envoyer des troupes allemandes en Rhénanie – violant avec une détermination belliqueuse le traité de Versailles – alors que la France et la Grande-Bretagne se tenaient coites. Comme les attentats à la bombe dans le métro russe l’illustre de nouveau, l’islam radical est loin de perdre son élan, et il menace la liberté partout – pas seulement à Jérusalem, mais à Moscou et à Washington. « L’endiguement » ne l’émasculera pas."


Europe

- Reconsidérer la vente de matériel militaire à Israël (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/reconsiderer-la-vente-de-materiel-militaire-a-israel/
   "Une commission du Parlement britannique demande au gouvernement Brown de reconsidérer la vente de matériel militaire à Israël du fait de l’utilisation qui en a été faite lors de l’Opération « Plomb durci »."

- Budapest : jets de pierres sur la maison du rabbin au cours du deuxième seder (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Budapest-jets-de-pierres-sur-la-maison-du-rabbin-au-cours-du-deuxieme-seder_269465.html
   "La maison de l'émissaire Chabad à Budapest, le rabbin Samuel Raskin a subi mardi par deux fois des jets de pierres au cours du second Seder de Pessah qui réunissait 50 invités, dont de nombreux Israéliens. Une fenêtre a été brisée lors de la deuxième attaque."

- Les évêques norvégiens sont favorables au document Kairos (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/les-eveques-norvegiens-sont-favorables.html
   "Source: Kairos document popular with Norwegian Bishops, Norway, Israel and the Jews
    Cette semaine, Morgenbladet, un hebdomadaire lu par des jeunes citadins, a reproduit l'intégralité du document Kairos. Morgenbladet semble croire que ce document annonce une nouvelle ère. Peut-être que l'intention de Morgenbladet est de suggérer que ce sera une nouvelle ère où nous pourrons tous vivre en paix, en faisant abstraction des facteurs d'ethnicité et de religion. Et la meilleure manière de vérifier cette hypothèse est de la tester aux dépens de quelqu'un d'autre. Ce qui est déprimant c'est qu'un grand nombre de Norvégiens sont d'accord avec cette proposition. Dagenmagazinet a un autre avis et souligne que le document Kairos est très politisé et anti-israélien.
    Mais comme le fait remarquer Ny Tid, le Comité norvégien pour la Palestine approuve le document. Il y a un an, Line Khateeb du Comité Palestine a raconté au prestigieux Dagens Næringsliv que les chrétiens et les musulmans vivaient comme des frères en Palestine, qu'ils se rendaient souvent visite afin d'échanger des cadeaux. Dans la même interview, elle attribua l'augmentation des accidents de la route mortels en Israël à la détresse psychologique induite par l'occupation d'un pays étranger. Du n'importe quoi. Le jour viendra où les évêques norvégiens feront preuve de courage et agiront comme des hommes en insistant pour que l'Arabie Saoudite accorde les mêmes droits aux chrétiens. [...] Un avis différent sur le document Kairos: Pour l'évêque d'Anvers le boycott d'Israël peut favoriser la montée de l'antisémitisme"

- Les députés belges veulent interdire le voile intégral, Jean-Pierre Stroobants (Le Monde) - "Tous les partis se sont ralliés à la proposition déposée initialement par les libéraux francophones", malgré les réticences des écologistes francophones.
http://lemonde.fr/europe/article/2010/03/31/les-deputes-belges-veulent-interdire-le-voile-integral_1326751_3214.html#xtor=AL-32280184
   "Les députés belges membres de la commission de l'intérieur de la Chambre ont approuvé à l'unanimité, mercredi 31 mars, une proposition de loi visant à interdire le port de la burqa dans les lieux publics. Ce texte doit être approuvé prochainement en séance publique mais, selon ses auteurs, il marque déjà une importante première dans un pays européen. "Nous devons ressentir de la fierté d'oser faire cette démarche alors qu'il y a aussi des débats en France, en Suisse, en Italie", a expliqué le député Denis Ducarme, membre du Mouvement réformateur (libéral francophone).
    Le texte n'évoque pas explicitement la burqa ou le niqab. Il parle de "tout vêtement cachant totalement ou de manière principale le visage". Si la personne qui porte un tel vêtement n'est plus identifiable, elle sera punie d'une amende ou d'un emprisonnement (de 1 à 7 jours). La notion d'"espace public" évoquée par le texte recouvre les trottoirs, les accotements, les passages aériens et souterrains pour piétons, les parcs, les jardins publics, les terrains de sport, les aires de jeu, les bâtiments à vocation culturelle accessibles au public et les bâtiments des services publics.
    Tous les partis se sont ralliés à la proposition déposée initialement par les libéraux francophones. L'extrême droite xénophobe du Vlaams Belang voulait aller au-delà. Les écologistes francophones redoutaient que les dispositions puissent être remises en cause par le Conseil d'Etat belge ou la Cour européenne des droits de l'homme. Mais tous les députés ont finalement adopté un texte vu comme "un signal éthique", ainsi que l'a expliqué le député libéral flamand Bart Somers : "Il souligne la nécessaire dignité et le respect de tout un chacun dans notre société, il affirme notre solidarité avec les femmes qui sont obligées de porter la burqa". Pour le centriste francophone Georges Dallemagne, cette dernière est "un élément de rupture fondamentale dans le vivre-ensemble".
    Jusqu'ici, le monde politique belge n'est, en revanche, pas parvenu à légiférer sur le port de voile. Une carence qui plonge notamment les directions d'école dans la perplexité. Certaines autorisent le voile pour les élèves, d'autres l'interdisent. Récemment, la ville de Charleroi à dû prendre des dispositions pour interdire à une enseignante de délivrer ses cours voilée. La cour d'appel de Mons l'avait autorisée récemment à enseigner avec son foulard islamique, comme elle le faisait depuis deux ans."


Monde

- Au moins neuf morts dans de nouveaux affrontements au Cachemire (AP) - En 20 ans, le conflit a tué "plus de 68.000 personnes, des civils en majorité", c'est-à-dire 8,5 fois plus que le conflit israélo-palestinien dans la même période (selon d'autres chiffres, c'est même 80.000 morts au Cachemire). Le conflit du Cachemire subsiste depuis 1947, n'est pas résolu, et suscite des tensions régionales (Chine incluse) entre Etats nucléarisés (Inde et Pakistan). L'Inde est un Etat démocratique, mais pratique disparitions, enlèvements, exécutions extra-judiciaires et tortures dans la zone de conflit. Pourtant, malgré tout cela, le conflit du Cachemire n'a pas droit ne serait-ce qu'au dixième de la couverture médiatique du Proche-Orient.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100331/twl-inde-cachemire-violence-1be00ca.html
   "De violents combats entre islamistes cachemiris et forces de sécurité indiennes ont fait huit morts au Cachemire, et un soldat a par ailleurs été tué dans un autre affrontement, a annoncé la police mercredi. [...] Depuis 1989 et le début des affrontements entre groupes militants et forces indiennes, le conflit a causé la mort de plus de 68.000 personnes, des civils en majorité."


Point de vue

- Burqa : pour un référendum, Elisabeth Lévy (Causeur) - "On verra bien si la CEDH a ensuite le toupet de s’opposer à un choix aussi clairement démocratique".
http://www.causeur.fr/burqa-pour-un-referendum,6050
   "Je devais avoir la tête ailleurs. Ou peut-être étais-je en voyage. Ou alors je suis amnésique. Aussi incroyable que cela paraisse, j’ai raté une élection – et pas la moindre. Je n’ai aucun souvenir du scrutin au cours duquel nous avons désigné nos conseillers d’Etat – érigés par Le Monde en “Sages”, terme jusque-là réservé aux membres du Conseil constitutionnel (lesquels ont encore le défaut d’être nommés par des élus, autrement dit, même indirectement, de procéder du suffrage universel). Je suppose que le même jour, nous avons désigné d’autres “sages” : le patron de la Banque centrale et, parmi une palanquée d’experts, les dirigeants des agences de notation financière. S’ils ne bénéficiaient de l’onction du suffrage universel, jamais nous laisserions ceux-ci noter la République française et la menacer de punitions au cas où elle ne filerait pas droit. C’est que nous sommes démocrates, et même hyper-démocrates. Rien n’est plus sacré à nos yeux que la parole du peuple, en particulier quand il parle bien. On nous imagine mal confier nos destins à des experts que nous n’avons pas élus, aussi “sages”, énarques et talentueux soient-ils. Si nous considérons que l’avis du Conseil d’Etat doit primer sur celui du chef de l’Etat, c’est forcément que la légitimité du premier est supérieure à celle du second.
    Donc, le Conseil d’Etat a tranché. “L’interdiction générale de la burqa contraire au droit”, résume Le Monde, visiblement fort satisfait de cet avis ipso facto transformé en décision s’imposant à tous. À vrai dire, j’ai dû aussi rater quelques cours de droit administratif à Sciences Po parce que j’ignorais que, dans notre pays, le Conseil d’Etat disait le droit – sauf, bien sûr, quand il intervient en dernier res

sort comme juge de l’administration. Dans l’affaire présente, il joue le rôle de conseiller comme il le fait pour tout projet de loi et son avis est uniquement consultatif. En tout cas, c’est ce que je croyais, bêtement sans doute.
    Le Conseil met donc en garde le gouvernement : si vous votez une interdiction générale, vous vous ferez retoquer par nos copains et voisins du Conseil constitutionnel, puis par la Cour européenne des Droits de l’Homme. On se rappelle que, sur le voile à l’école, les conseillers d’Etat avaient, à la demande de Jospin, pondu un avis mi-chèvre moi-chou, refilant le mistigri aux chefs d’établissement. Le principe de laïcité, expliquait alors le Conseil, « interdit […] toute discrimination dans l’accès à l’enseignement qui serait fondée sur les convictions ou les croyances religieuses des élèves » mais « la liberté ainsi reconnue comporte pour eux le droit d’exprimer et de manifester leurs croyances religieuses à l’intérieur des établissements scolaires ». Tout juste reconnaissait-il aux proviseurs le droit d’interdire le voile en cours de gymnastique ou de sciences.
    On nous expliquait alors que la loi serait une catastrophe, qu’elle nous fâcherait avec les musulmans du monde entier, qu’elle ferait fuir les jeunes filles musulmanes de l’école publique – et bien sûr qu’elle serait retoquée par le Conseil constitutionnel. Quand la loi a été votée en 2004, rien de tel ne s’est produit. On avait juste perdu vingt ans et encouragé de nombreuses jeunes filles à adopter le hidjab. Il faut croire que nos sourcilleux gardiens des droits de la femme à être aliénée attendent que nos rues soient peuplées de fantômettes pour décider qu’il faut agir. [...]
    De brillants esprits ont trouvé intelligent de modifier la Constitution pour y introduite cette ânerie qu’est le principe de précaution, mais face à la burqa, notre droit serait immuable ? Oui, nous répugnons, au nom de la liberté qui nous est chère, à prononcer une interdiction générale concernant une habitude vestimentaire. Sauf que la burqa n’est pas une fanfreluche comme les autres. Dans le monde entier, elle est portée et préconisée par ceux qui nous promettent chaque jour mille morts. Porter la burqa en France c’est affirmer haut et fort qu’on n’adhère pas aux valeurs de la France. Et ça, ce n’est pas contraire au droit ? Autant expliquer directement aux Français qu’ils doivent renoncer à leurs valeurs au nom de leurs valeurs. [...]
    Pour peu qu’on ait la volonté d’aller jusqu’au bout, les solutions respectueuses du droit existent. La première est de modifier la Constitution pour y introduire un principe justifiant l’interdiction de la burqa – dignité humaine, civilité, décence (oui, cette prison de tissu est parfaitement indécente), respect de l’autre : les juristes sont très imaginatifs, ils trouveront. On peut comprendre cependant que le Nicolas Sarkozy préfère éviter le tunnel d’une révision constitutionnelle dans les circonstances actuelles.
    Heureusement, il existe une autre solution, simple et idéale au plan symbolique. Le Conseil constitutionnel s’étant toujours refusé à contrôler la conformité des lois référendaires – et, sauf à faire un coup d’Etat, il devrait continuer – il suffit de soumettre le texte de loi à l’approbation du peuple. On verra bien si la CEDH a ensuite le toupet de s’opposer à un choix aussi clairement démocratique. Bien sûr, si le peuple choisit le radieux avenir multiculturel contre son affreux passé assimilationniste, s’il décide de faire prévaloir les origines sur l’histoire et la géographie, il n’y aura qu’à s’incliner.
    Inutile de s’emballer, les chances de voir se réaliser un tel scénario sont pour infimes. Le plus probable est que le camp de l’apaisement l’emportera. Peu importe que le président de la République ait solennellement déclaré que “la burqa n’est pas la bienvenue en France”. Peu importe que les Français, y compris, je l’espère, musulmans, soient, selon toute vraisemblance, majoritairement favorables à cette mesure. La cohorte des trouillards bien-pensants qui se réjouissent aujourd’hui a la vue courte. Le message envoyé aux électeurs est clair : la politique est impuissante et vous n’avez pas droit au chapitre. Laissons donc décider ceux qui savent. Je ne voudrais pas être désagréable mais c’est ainsi que les démocraties finissent."

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : La Boucle d'Occam
  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
  • Contact

Recherche

Pages