Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 22:10

France

- Débat sur Israël : l'ENS condamnée pour entrave à la liberté d'expression, Nabil Wakim (Le Monde.fr) - "l'ENS a la volonté de saisir le Conseil d'Etat sur cette question".
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/03/01/debat-sur-israel-l-ens-condamnee-pour-entrave-a-la-liberte-d-expression_1486931_3224.html
   "Le Tribunal administratif de Paris a condamné, samedi 26 février, la direction de l'Ecole normale supérieure (ENS) pour avoir refusé la réservation d'une salle pour un débat sur la question israélo-palestinienne. Le collectif Palestine de l'ENS avait déposé, début février, une demande de réservation de salle pour organiser un nouveau débat, dans le cadre de la "semaine contre l'apartheid israélien". Selon ses membres, ce débat avait pour objectif de "réfléchir à la pertinence de la qualification juridique d'apartheid pour décrire la situation israélo-palestinienne". Le collectif avait invité Omar Barghouti, initiateur en Cisjordanie de la campagne de boycott des produits israéliens ("Boycott, désinvestissement, sanctions", aussi appelée BDS) et la réalisatrice franco-israélienne Simone Bitton, ainsi que des étudiants israéliens et palestiniens.
    L'ENS a refusé, par la voix de sa directrice, Monique Canto-Sperber, fin février, la réservation de la salle, estimant que "'l'ENS n'a pas pour vocation d'abriter des meetings de partis politiques ou des réunions organisées par des groupes militants, nationaux ou internationaux, dans lesquels s'exprimerait un point de vue univoque", comme l'expliquait le blog du Monde de l'éducation.
    Le collectif Palestine a dénoncé une "censure". Après avoir essuyé un nouveau refus de la direction de l'école, il a décidé de porter l'affaire en justice. Qui lui a donné en partie raison. Dans ses conclusions, le juge des référés estime que les plaignants "sont fondés à soutenir que la directrice de l'ENS, dans l'exercice de ses fonctions, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion, qui constitue une liberté fondamentale". Le juge ordonne à l'ENS de suspendre sa décision de réexaminer la demande du collectif Palestine. Il note également que les plaignants ont "fait part de leur volonté d'assurer un caractère contradictoire aux débats programmés". (Voir la décision du tribunal sur Le Monde.fr.)
    Contacté par Le Monde.fr, l'un des avocats de l'école, Patrick Klugman, estime que "cette décision est un dangereux précédent". "La semaine contre l'apartheid d'Israël  est un événement susceptible de poursuites pénales, donc je ne vois pas comment la direction de l'école aurait pu l'autoriser", explique-t-il, estimant que l'emploi du terme "apartheid" concernant l'Etat d'Israël est illégal en France. Il ajoute que l'ENS a la volonté de saisir le Conseil d'Etat sur cette question.
    Conformément à la décision du juge, la direction de l'école a réexaminé, mardi, la demande du collectif. Et a de nouveau refusé la salle, au motif que le débat aurait dû être contradictoire, et qu'il ne peut être inclut dans la "semaine contre l'apartheid israélien". Le collectif assure que le débat organisé n'est pas une promotion du boycott d'Israël mais un débat de fond sur la notion d'"apartheid". Et entend saisir le juge administratif mercredi pour obtenir satisfaction. [...]"

- André et ses élucugluksmannations, Pascal Boniface (IRIS, 1er mars) - Boniface en veut beaucoup à Glucksmann pour avoir osé avancer que « le conflit avec Israël n'est pas central » dans les bouleversements actuels du monde arabe. Pour Boniface c'est clairement l'alpha et l'oméga de toute politique internationale sérieuse. Il s'indigne du fait que Glucksmann puisse dénoncer les massacres russes en Tchétchénie (entre 100.000 et 300.000 morts en 15 ans, sur 2 millions d'habitants) et non l'opération Plomb fondu, et qu'il n'ait pas condamné cet ignoble gouvernement israélien "d'extrême droite". Voilà en effet bien la preuve que Boniface est un analyste infiniment plus sérieux et objectif, lui.
http://www.iris-france.org/informez-vous/blog_pascal_boniface_article.php?numero=53
   "« Les néocons ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît. » Rendons hommage à André Glucksmann : il permet de réactualiser la formule de Michel Audiard. Dans un article publié dans Le Monde du 18 février intitulé « Le conflit avec Israël n'est pas central », il estime que les événements en Tunisie et en Égypte viennent confirmer ses analyses. Les manifestations n'ont pas conduit à piétiner les effigies d’Obama ou à brûler des drapeaux américains ou israéliens, elles ne se sont pas faites sur les slogans « Palestine vaincra » ou « mort à Israël ». Cela démontre que le conflit avec Israël n'est pas central et qu'il n'était pas la cause de l'absence de modernité démocratique dans le monde arabe.
    Il faut en effet oser beaucoup pour affirmer de telles élucubrations (presque aussi fantaisistes que celles d’Antoine, il y a déjà fort longtemps). [...] Ce n'est évidemment pas au nom de la cause palestinienne que Moubarak et Ben Ali ont été chassés du pouvoir. Mais pour affirmer que la cause palestinienne n'est pas un élément mobilisateur et fédérateur dans tout le monde arabe, il faut ne s'être jamais rendu dans aucun de ces pays ou n'avoir pas discuté depuis des lustres avec aucun intellectuel arabe. C'est une affirmation purement idéologique qui ne résiste pas au simple examen des réalités. [...]
    Il est pour le moins paradoxal que Glucksmann affirme que le conflit du Proche-Orient n'est pas central alors que manifestement il en constitue son horizon principal et sa grille de lecture quasi unique. C’est ce qui explique par exemple qu’il condamne les bombardements aériens de populations civiles lorsqu’ils sont pratiqués par les Russes contre les Tchétchènes qui, selon lui, stimulent le terrorisme. Lorsqu’il s’agit d’avions américains ou israéliens, il les voit comme une lutte contre le terrorisme.
    Et surtout en affirmant que le conflit du Proche-Orient n’est pas central, Glucksmann sous-entend que sa résolution n’est pas urgente. Si la paix arrive, tant mieux, si elle n’est pas possible, il n’y a pas lieu de s’en inquiéter. C’est sa façon de dire, d’ailleurs, qu’il ne faut exercer aucune pression sur le gouvernement israélien. Qui a entendu Glucksmann protester contre la forte présence de l’extrême droite dans ce gouvernement ?"

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/03/01/cisjordanie-incidents-anti-palestiniens-avec-des-colons-israeliens-en-colere_1486582_3218.html
- GC (11h17)
   "J'attends avec impatiences les justifications pitoyables de ce crime raciste par les professionnels de la propagande israélienne."
- chérifa TOUMANI (12h08)
   "[...] ils sont fous ces israéliens.. ils sont tellement auto-concentrés sur eux mêmes, qu'ils font semblant de ne pas savoir que les peuples arabes sont en train de faire des révolutions !! ils ne tirent pas d'enseignement pour eux-mêmes ?? ils se prétendent la seule démocratie dans la région !!! ils oublient que colonisation et démocratie sont antinomiques !"
- lindesve (13h00)
   "Et ils recommencent. Ils vont nous refaire Sabra et Chatila." [Ainsi le massacre commis par les chrétiens des Phalanges libanaises est désormais attribué... aux Juifs de Judée-Samarie.]
- Ogmios (13h06)
   "C'est tout simplement révoltant et indigne de la démocratie que prétend être Israël face aux autres pays arabes sauf que désormais les révolutions arabes montrent le peu de cas que fait Israël de la démocratie."
- Edmond (15h58)
   "Une nouvelle preuve de plus, parmi des milliers d'autres, que colonialisme et racisme sont consubstantiels. Impunité totale garantie pour les colons comme pour leur gouvernement quand il viole le droit international et commet des crimes de guerre, ils auraient tort de s'en priver. Carte blanche, grâce aux dizaines de vétos américains à l'ONU. Un état "démocratique", quelle fumisterie."


"Processus de paix"

- B. Begin : un accord de paix imposé par le Quartette échouera (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-un-accord-de-paix-impose-par-le-Quartette-echouera-B_305004.html
   "Le ministre Benny Begin a vivement critiqué ce matin l'intention du Quartette de mettre au points les lignes directrices d'un accord de paix israélo-palestinien. ''Un accord imposé aboutira à un échec'', a déclaré M. Begin sur les ondes de la radio militaire, Galei Tsahal. Les représentants du Quartette doivent se réunir mercredi à Bruxelles et débattre de l'éventuelle ouverture d'un dialogue indirect entre Israël et les Palestiniens, qui inclura aussi les dossiers-clés du conflit."

- Palestinian Arab delegation walked out of Clinton's speech at UNHRC (Elder of Ziyon) - Shocking : Clinton a osé dénoncer le "biais structurel contre Israël" au Conseil des Droits de l'Homme.
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/palestinian-arab-delegation-walked-out.html
   "Hillary Clinton gave a speech at the UN Human Rights Council in Geneva. Most of the speech was dedicated to talking about Libya and about the events happening in the Arab world as a whole. She spoke about the importance of democracy and freedom. In a very brief section of the speech, she said: "And I must add, the structural bias against Israel – including a standing agenda item for Israel, whereas all other countries are treated under a common item – is wrong. And it undermines the important work we are trying to do together." This was the only mention of Israel in the speech.
    According to Palestine Press Agency and other Arabic news agencies, quoting unnamed Arab diplomatic sources, the Palestinian delegation walked out because of her remarks, saying that she has double standards by speaking about Libyan human rights but downplaying (in their minds) Palestinian Arab human rights. Here is another insult that the Palestinian Arabs have hurled at the US - and another insult that goes unreported by the media. Imagine the outcry if an Israeli delegate walked out during any speech by an American!"

- 28 PA municipalities boycott US aid (PMW) - "they explained that the Americans "cannot extort the Palestinian people and humiliate it with a bit of aid"."
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=4736
   "Twenty eight Palestinian Authority municipalities in the West Bank have announced "a boycott of the American consulate, its diplomats, and the American institutions in Jerusalem." The announcement was made by Hatem Abd Al-Qader, holder of the Jerusalem portfolio in the Fatah party, who explained that the Americans "cannot extort the Palestinian people and humiliate it with a bit of aid." This message repeats PA Chairman Mahmoud Abbas's snub of US financial support , reported last week by Palestinian Media Watch . Abbas said he would not allow US aid to "dictate" PA policy. [...]"


Israël

- Interview exclusive de Nir Barkat (Maire de Jérusalem), Avraham Azoulay (Le P'tit Hebdo) - "Les sites chrétiens sont gérés par les Chrétiens, les sites musulmans par les Musulmans et les lieux saints juifs par les Juifs. En dehors de l'interdiction faite aux Juifs d'aller sur le Mont du Temple, chacun peut circuler librement partout où il le désire".
http://www.aschkel.info/article-interview-exclusive-de-nir-barkat-maire-de-jerusalem-par-avraham-azoulay-68347471.html
   "[...] - Lph : Puisque vous parlez de la population arabe de Jérusalem, pensez-vous qu'elle se sent israélienne ou palestinienne ?
    - N.B : Il y a quelques mois, nous avons réalisé une enquête. Il en est sorti que les Arabes de Jérusalem se définissent d'abord comme des habitants de Jérusalem. Je me rends deux fois par semaine dans des écoles de la ville, sans distinction. Lorsque je suis en visite dans une école arabe, je remarque que les parents ont les mêmes objectifs et les mêmes envies que ceux des écoles juives religieuses ou non. Ils sont tous fiers de résider à Jérusalem. La plate-forme commune aux habitants de la ville est bien plus grande qu'on ne le pense, malgré les différences apparentes.
    Mon rôle en tant que Maire de Jérusalem est de réduire les fossés qui existent entre ces composantes de la population. Dans le budget 2011, l'Etat et la ville de Jérusalem ont débloqué une somme sans précèdent pour la construction de classes dans les quartiers arabes. Nous projetons également d'améliorer la qualité des routes dans les quartiers est de la ville. Cela fait partie de cette politique de rapprochement. Je pense que si l'on veut Jérusalem unifiée, il faut penser au bien de tous les habitants de la ville. Notre objectif est que tout le monde soit gagnant, nous devons donner à chacun une réponse adaptée à ses besoins.
    - Lph : Quel est votre point de vue sur un éventuel partage de Jérusalem ?
    - N.B : Ma position est très claire. Jérusalem doit s'ouvrir sur le monde. Lorsque j'affiche un objectif de 10 000 touristes c'est pour créer 10 000 ambassadeurs amoureux de Jérusalem à travers le monde. Cette volonté d'ouverture vers le monde se concrétisera uniquement avec Jérusalem unifiée. Tout le monde sait que la liberté de culte à Jérusalem date de la réunification de la ville en 1967. Les sites chrétiens sont gérés par les Chrétiens, les sites musulmans par les Musulmans et les lieux saints juifs par les Juifs. En dehors de l'interdiction faite aux Juifs d'aller sur le Mont du Temple, chacun peut circuler librement partout où il le désire. De plus, nous avons programmé le développement de nombreux quartiers ainsi que des infrastructures de la ville. Tous ces plans sont sur la base d'une ville unie et unifiée. Il n'existe dans l'histoire aucun exemple de ville divisée qui soit un succès. Alors pourquoi y penser ?
    - Lph : Avez-vous le pouvoir d'influencer les décisions gouvernementales concernant l'avenir de Jérusalem ?
    - N.B : Je pense avoir un poids bien que je ne sois pas mandaté pour. L'Etat est dirigé par le gouvernement.
    - Lph : Pouvez-vous faire passer vos idées et votre attachement à Jérusalem unifiée aux gouvernements occidentaux ?
    - N.B : Il arrive qu'ils s'adressent à moi. Je leur dis exactement ce que je viens d'expliquer : Jérusalem est une ville unifiée qui utilise son potentiel pour rayonner. Lorsque l'on parle de gel des constructions à Jérusalem , je réponds par la question suivante : Geler quoi ? La construction des 285 classes dans les quartiers arabes ? La construction des routes dans ces mêmes quartiers ? Ou avez-vous l'intention de geler les constructions en fonction de la religion de celui qui en profite ? En tant que maire de Jérusalem, respectueux du droit en vigueur dans toute démocratie, je n'ai pas le droit de pratiquer la discrimination ! Je rejette totalement cette idée. Lorsque je pose ces questions aux Américains, par exemple, ils ne savent pas quoi me répondre. Tout le monde a le droit de construire et de vivre à Jérusalem, sous la condition du respect des lois.
    - Lph : A l'heure actuelle, il n'y a vraiment aucun gel des constructions à Jérusalem ?
    - N.B : A mon grand regret, les constructions ne sont pas suffisamment importantes dans les parties de la ville qui sont sous autorité gouvernementale. Pour le reste, que ce soit des projets privés ou publics, s'ils sont dans le cadre de la loi, la municipalité autorise. Plus des 2/3 des projets à Jérusalem ne sont pas gouvernementaux et ces projets avancent. [...]"

- Affirmative Action for Jaffa's Arabs, In time for Apartheid Week (CAMERA)
http://blog.camera.org/
   "When you're planning an international event, all kinds of inconvenient and unpredictable factors can pop up in the last moment and present obstacles to your success. Indeed, the Jaffa municipality just announced an affirmative action housing plan for the city's Arab population. Tough break for the Israeli Apartheid Week folks who are gearing up for their annual campaign."

- Le dimanche férié en Israël ? (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23881&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Un week-end qui comprendra le vendredi après-midi, le samedi et le dimanche, bouleversera la physionomie de l’économie israélienne: le vice-premier ministre Sylvan Shalom en est convaincu. Dans une interview au quotidien économique Globes, il a estimé que le moment est venu de présenter un projet de loi en ce sens à la Knesset.
    Sylvan Shalom voit dans l’allongement du temps libre un grand avantage pour l’économie israélienne. Davantage de temps libre favorisera les activités liées aux loisirs, à la détente, à la culture et aux sports. « Le fait que les Israéliens jouiront d’une longue fin de semaine de repos apportera un certain calme au pays ; la sensation de vacances permettra aux individus d’arriver décontractés à leur travail le lundi et ils auront une motivation plus forte », a estimé le vice-premier ministre."

- S’occuper du problème du logement, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/03/s%E2%80%99occuper-du-probleme-du-logement/
   "Fortement critiqué pour les conséquences sociales de sa politique économique et alors même qu’une manifestation a lieu contre lui à Haïfa, le ministre des Finances, Youval Steinitz, déclare qu’il prendre à bras le corps le problème de la pénurie de logements. Selon lui, aucune nouveau quartier n’a été créé dans aucune vile du pays depuis huit ans et c’est cela qui a engendré la pénurie alors que la croissance démographique s’est maintenue. [...]"


Gaza & Hamas

- Gaza : tirs contre un véhicule blindé de Tsahal le long de la frontière, pas de blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-tirs-terroristes-contre-un-vehicule-blinde-de-Tsahal-le-long-de-la-frontier_305032.html
   "Un véhicule blindé de Tsahal patrouillant le long de la frontière a essuyé des tirs de terroristes palestiniens, cet après-midi, dans le secteur de Nir Oz au sud de la bande de Gaza. Il n'est heureusement pas fait état de blessé parmi les militaires israéliens."
- Un tank sauvé par le nouveau système de défense, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "Le système a repéré, donné l’alerte et neutralisé le missile".
http://www.israel7.com/2011/03/un-tank-sauve-par-le-nouveau-systeme-de-defense/
   "Le système de défense «Méil Roua’h» (coupe-vent) qui avait soulevé une vive émotion quand il avait été question de le tester sur un tank dans lequel se trouvaient des soldats, vient de faire ses preuves en temps réel. Un missile antitank a été tiré mardi contre un blindé de Tsahal. Cette agression a été perpétrée en direction du sud de la bande de Gaza. Le système a repéré, donné l’alerte et neutralisé le missile. Les terroristes ont été repérés à leur tour par Tsahal qui a donné l’assaut et les a touchés. Le porte-parole de Tsahal a fait savoir que le Hamas est considéré comme responsable de l’agression."

- Bande de Gaza - Un palestinien tué par l'armée israélienne sur la barrière de sécurité (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/
   "Un palestinien qui ramassait des graviers a été tué par des tirs de l'armée israélienne, tandis qu'un autre homme était blessé. Selon l'armée israélienne, les deux hommes n'auraient pas répondu aux sommations des soldats, alors qu'ils avaient pénétré dans l'espace interdit autour de la barrière de défense."

- GAZA - Le Hamas demande à l'ONU de retirer l'enseignement de la Shoah des programmes scolaires, Gerard Fredj (Israël Infos) - "Nous ne permettrons pas que nos écoles deviennent une plateforme pour qu'Israël fasse passer ces desseins et ses complots, ni pour qu'il enjolive son visage hideux au moyen de l'UNRWA".
http://www.israel-infos.net/GAZA--Le-Hamas-demande-a-l-ONU-de-retirer-l-enseignement-de-la-Shoah-des-programmes-scolaires-6429.html
   "Le Hamas s'est étranglé à la suite d'une interview donnée au magazine jordanien "Al Ghad" par le porte parole de l'UNRWA, Sami Mshasha, expliquant que la Shoah serait enseignée dans les écoles du l'UNRWA, comme une partie de son programme sur les droits de l'Homme. "Le programme a pour but de renforcer la compréhension par les étudiants palestiniens de ce que sont les droits de l'Homme, de leurs droits civil et politiques, même sous occupation israélienne ;ce qui est arrivé pendant la seconde guerre mondiale, l'oppression est l'extermination des juifs et d'autres, est une tache sur l'histoire de l'Humanité".
    Mshasha explique par ailleurs qu'il s'agit de combattre également de combattre les mythes palestiniens : négationnisme, ou prétendue collaboration des organisations sionistes avec les nazis, se plaignant également que si l'ONU a un jour dédié à la Shoah, mais aucune journée dédiée à "l'Holocauste palestinien". Mais ce n'était pas suffisant pour le Hamas.
    Palestine info publie une réaction des islamistes qui ne s'est pas faite attendre : Le Service des réfugiés du Hamas déclare qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour veiller à ce que l'UNRWA n'intègre pas l'holocauste dans les programmes d'enseignement palestiniens. "L'UNRWA essaie d'empoisonner les esprits de nos enfants en prenant des mesures qui ne servent que l'occupation israélienne," a dit le service dans un communiqué de presse dimanche.
    Le Département des Réfugiés pense que la démarche vise à justifier les abus israéliens contre les Palestiniens en incluant l'holocauste dans le programme sur les droits de l'homme dans les écoles de l'UNRWA en Palestine, et d'enseigner aux élèves la persécution et le nettoyage ethnique des juifs pour les dépeindre comme un peuple opprimé. L'UNRWA aurait dû soutenir les Palestiniens et illustrer les souffrances et les tragédies qu'ils ont vécues depuis la Nakba palestinienne en 1948, dit le communiqué.
    "Nous ne permettrons pas que nos écoles deviennent une plateforme pour qu'Israël fasse passer ces desseins et ses complots, ni pour qu'il enjolive son visage hideux au moyen de l'UNRWA", précisant par ailleurs que "ces contenus sont contraires à la culture palestinienne" et menaçant l'UNRWA de "mesures draconiennes". L'Union européenne a financé l'UNRWA à hauteur d'environ 358 millions d'euros en 2010."

- Les laïcs de Gaza traqués par le Hamas, David Koskas (Israël Infos) - "À la fin, ceux qui pensent différemment s'en vont".
http://www.israel-infos.net/Les-laics-de-Gaza-traques-par-le-Hamas-6434.html
   "En quatre années de pouvoir, le Hamas a causé de sérieux dégâts à la communauté séculière en imposant sa vision extrême de l'Islam. Policiers qui vérifient les certificats de mariage des couples dans la rue, tenues conformes exigées, livres confisqués, interdiction récente aux coiffeurs d'avoir des femmes pour clientes, interdiction pour les femmes de fumer le narguilé en public, la liste est longue.
    Mais le Hamas ne porte pas seul la responsabilité de l'essor de l'Islam dans la région. Les bars et les cinémas, tolérés sous le contrôle égyptien d'avant 1967, ont fermé peu à peu leurs portes les années suivantes, à mesure que le fondamentalisme religieux s'installait, souvent au rythme des conflits avec Israël. Le dernier cinéma s'est éteint en 1987, alors que la première Intifada éclatait.
    Séculiers, laïques, non-religieux, les qualificatifs se confondent pour désigner ceux qui ne s'identifient pas avec l'Islam du Hamas : ce sont les femmes qui s'habillent à l'occidentale, les hommes qui ne prient pas, ceux qui demandent une séparation entre la foi et la politique. Ils n'étaient déjà pas nombreux, ils sont de moins en moins, souvent militants dans des associations pour les droits de l'homme, artistes, jeunes attirés par les valeurs occidentales.
    Et quand ils obtiennent un visa pour l'Europe, en tant qu'étudiant ou comme réfugié, ils partent et ne reviennent pas toujours. "À la fin, ceux qui pensent différemment s'en vont", confie Rami, activiste d'un groupe laïc qui préfère ne pas dévoiler son nom de famille par crainte de représailles. (sources Ynet)"


Judée-Samarie

- Netanyahu a décidé que les implantations sauvages bâties sur des terres palestiniennes privées seraient détruites, Barak Ravid & Haïm Levinson (Haaretz)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-1er-mars.html
   "Le Premier ministre a décidé que l’Etat ferait savoir à la Cour suprême que toutes les implantations sauvages qui sont situées sur des terres palestiniennes privées seraient détruites, à l’exception de la maison d’Eliraz Péretz, officier de Tsahal mort au combat. Cette décision concerne au moins trois implantations dans lesquelles vivent une centaine de familles.
    M. Netanyahu s’est entretenu avec les ministres Ehud Barak, Benny Begin, Moshé Yaalon, Yaakov Nééman et Yitzhak Aharonovitch ainsi qu’avec le conseiller juridique du gouvernement, Yehuda Weinstein, afin de décider de la politique à adopter concernant les quinze recours engagés devant la Cour suprêmes pour la démolition des implantations sauvages dont certaines ont été bâties sur des terres palestiniennes privées et d’autres sur des terres appartenant à l’Etat mais sans autorisation du ministre de la Défense. Le Premier ministre a donc décidé que celles situées sur des terres privées seraient démolies mais a par ailleurs convenu avec M. Barak que celui-ci régulariserait la situation des localités dans lesquelles il est possible d’approuver un plan d’urbanisme.
    Plus tard, lors d’une réunion du groupe parlementaire du Likoud, le Premier ministre Netanyahu a cependant expliqué qu’Israël aura du mal à poursuivre la construction dans les implantations face à l’atmosphère qui règne sur la scène internationale. « Nous faisons des efforts pour préserver ce qui a d’ores et déjà été construit, mais il faut comprendre que nous sommes dans une situation internationale très difficile. On pourrait foncer droit dans le mur, mais ce n’est pas comme cela que j’agis. Le veto américain a lui aussi été obtenu au prix de nombreux efforts. On pourrait tout ignorer, mais moi j’ai une responsabilité globale », a-t-il déclaré."

- Tir d’ouverture, Akiva Novick & Roni Shaked (Yediot Aharonot) - "Au cours de ces affrontements, les policiers ont fait usage de grenades aveuglantes et de balles de peinture qui n’ont presque jamais été utilisées dans ce genre d’opération".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-1er-mars.html
   "Après une longue période de calme relatif, la démolition de bâtiments dans l'implantation sauvage de Havat Guilad, près de Naplouse, a entraîné une réaction violente de la part de mitnahalim [habitants juifs] et d’une riposte dans le cadre de leur politique du « prix à payer ». Des centaines d’autres ont manifesté et bloqué des routes dans la région ainsi qu’à Jérusalem.
    Hier à quatre heures et demie du matin, des inspecteurs de l’Administration civile, accompagnés de nombreux soldats et policiers, se sont rendus à Havat Guilad pour démolir une maison et une tente. L’objectif était d’opérer rapidement et de profiter de l’élément de surprise et de l’obscurité mais, très vite, des habitants de l'implantation et de celles des alentours sont parvenus sur les lieux. S’en sont suivis des affrontements violents au cours desquels huit personnes ont été interpellées.
    Au cours de ces affrontements, les policiers ont fait usage de grenades aveuglantes et de balles de peinture qui n’ont presque jamais été utilisées dans ce genre d’opération. Quinze mitnahalim ont été blessés. Le député Michaël Ben Ari de l’Union Nationale, qui s’est rendu sur les lieux, a affirmé avoir subi lui aussi des violences.
    Ces incidents violents et surtout, selon les mitnahalim, l’usage exceptionnel d’armes anti-émeute, ont entraîné des incidents dans toute la région : des oliviers ont été abattus, des pierres jetées vers des véhicules palestiniens et des routes ont été bloquées autour de plusieurs villages arabes dans la région de Naplouse. Dans la soirée, les affrontements se sont étendus à Jérusalem où plusieurs militants de droite ont bloqué pendant une heure deux grands axes de la ville. Les manifestants ont brûlé des pneus, et crevé les pneus de trois voitures de polices. Vingt-trois manifestants ont été arrêtés. Des militants d’extrême droite ont annoncé hier que jeudi serait une « journée de colère » et ont promis de bloquer des routes dans tout le pays et à l’entrée des villes palestiniennes."
- Israël : la police ordonne une enquête sur l'évacuation de Havat Guilad (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-la-police-ordonne-une-enquete-sur-l-evacuation-de-Havat-Guilad_305017.html
   "Le commandant en chef de la police Dudi Cohen a ordonné l'ouverture d'une enquête sur l'évacuation lundi de l'avant-poste de Havat Guilad, près de Shehem (Naplouse). ''Il faut faire preuve de responsabilité et de retenue et éviter à tout prix une escalade'', a-t-il souligné."
- A Hébron, des voitures palestiniennes endommagées (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325545794&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Des dizaines de vitres de voitures brisées. C'est ce qu'ont découvert ce matin des Palestiniens de Hébron, à la suite de l'attaque supposée par des activistes de droite. Cette action a lieu un jour après le blocage de rues à Jérusalem par des habitants des implantations, qui auraient aussi mis le feu à des pneux et lancé un cocktail Molotov dans le village palestinien d'Hawara.
    Les activistes ont indiqué que l'action de briser les vitres de voiture était une vengeance de "tag mehir" (le prix à payer) face à la violence utilisée par la police pour évacuer les Fermes de Guilad. Les habitants ont indiqué que la police des frontières avait tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pendant la démolition de trois constructions de l'avant-poste non autorisé des Fermes de Guilad en Judée Samarie. Les habitants ont demandé une enquête immédiate sur l'incident.
    Le député Michael Ben Ari (Union Nationale), qui était présent aux Fermes de Guilad, affirme que la police l'a poussé au sol. Il ajoute qu'il a récupéré une balle en caoutchouc sur les lieux. Sous l'autorité du Conseil régional de Samarie, les fermes de Guilad est un des 26 avant-postes construit après mars 2001, et qu'Israël a promis à Washington de démanteler."
- "On ne peut pas laisser les citoyens faire la loi" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325546222&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le ministre de la Défense a réagi aux affrontements de lundi à l'avant-poste des Fermes de Guilad en Judée Samarie. "Nous ne pouvons pas laisser la loi entre les mains des citoyens. Ces perturbations nuisent à l'autorité de la loi dans le pays", a déclaré Ehoud Barak, qui visitait la Brigade Givati dans le Néguev. "Ils ne sont pas représentatifs de la population. Les actions sont menées par de petits groupes de personnes dont le comportement est déplacé et nous continuerons de gérer le problème", a poursuivi le ministre de la Défense. [...]"

- Samarie : véhicules israéliens lapidés sur la route 55, près d'Azoun (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-vehicules-israeliens-lapides-sur-la-route-55-pres-d-Azoun_305057.html
   "Des véhicules israéliens sont la cible de jets de pierres par des Palestiniens sur la route 55 dans le secteur d'Azoun entre Alfey Menashe et Karneï Shomron, en Samarie. On ne signale pas de blessés pour l'instant."

- Les Palestiniens utilisent les nouvelles technologies pour gérer les checkpoints israéliens, David Koskas (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/Les-Palestiniens-utilisent-les-nouvelles-technologies-pour-gerer-les-checkpoints-israeliens--6435.html
   "Des programmeurs informatiques palestiniens ont développé Ezma, un outil qui permet de surveiller la circulation. Les programmes mesurant le trafic des axes routiers existent dans de nombreux pays, mais celui-ci affiche une particularité : il renseigne ses utilisateurs sur l'attente aux checkpoints israéliens.
    "En Cisjordanie, les barrages routiers nous handicapent beaucoup, particulièrement ceux entre les villes. Ce sont parfois des checkpoints surprises, ils sont vite bondés, ce qui fait qu'un voyage d'une heure et demie peut finalement durer 5 heures. Il arrive aussi que les checkpoints disparaissent. Les conducteurs ont besoin de ces informations", explique Muath Al-Badawi, un de concepteurs du programme. Le Fonds Monétaire International a qualifié les checkpoints, qu'Israël juge nécessaires pour empêcher les terroristes de circuler, de plus gros obstacle à la reprise économique de la Cisjordanie après la Seconde Intifada.
    Le programme fonctionne par envois de SMS. Ce système a été choisi parce que les Palestiniens qui possèdent un "smartphone" avec internet et GPS sont encore peu nombreux. Des négociations sont en cours avec les compagnies de téléphone palestiniennes. Ezma a été présenté au "Week-end des Startups", organisé par le Centre Peres pour la Paix."


Jordanie

- Des salafistes jordaniens demandent la libération de prisonniers (AP) - "C'est la première manifestation publique en Jordanie menée par des salafistes".
http://fr.news.yahoo.com/3/20110301/twl-jordanie-manifestation-1be00ca.html
   "Plus de 400 militants salafistes ont manifesté mardi dans les rues d'Amman, la capitale jordanienne, pour demander la libération de leurs camarades emprisonnés. C'est la première manifestation publique en Jordanie menée par des salafistes, un groupe musulman ulstraconservateur interdit dans le pays. Les manifestants ont affirmé que des dizaines de leurs coreligionnaires se trouvaient dans les prisons jordaniennes et que leur arrestation était liée à une discrimination religieuse et des allégations de terrorisme. Selon l'organisation Human Rights Watch, les autorités jordaniennes arrêtent plus de 10.000 personnes chaque année sans jugement, dont beaucoup restent en prison plusieurs années."


Egypte

- Les exportations de gaz égyptien vers Israël vont reprendre vendredi (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-exportations-de-gaz-egyptien-vers-Israel-vont-reprendre-vendredi_305008.html
   "Selon l'entreprise israélo-américaine Ampal, les exportations du gaz naturel égyptien vers Israël devraient reprendre ce vendredi 4 mars. Le pipeline avait été fermé depuis son sabotage le 5 février dernier lorsque les manifestations égyptiennes avaient pris une nouvelle ampleur, menant à la démission de Hosni Moubarak."


Monde arabe

- Le président yéménite accuse les Etats-Unis et Israël de tenter de déstabiliser son pays (AP) - il a dénoncé "une salle d'opérations à Tel Aviv dont l'objectif est de déstabiliser le monde arabe". Voir aussi ce court reportage vidéo.
http://fr.news.yahoo.com/3/20110301/twl-yemen-usa-israel-224d7fb.html
   "Le président yéménite Ali Abdullah Saleh a accusé mardi les Etats-Unis et Israël de tenter de déstabiliser son pays et le monde arabe. Dans un discours à l'Université de Sanaa, il a affirmé qu'il y avait "une salle d'opérations à Tel Aviv dont l'objectif est de déstabiliser le monde arabe" et qui est "dirigée par la Maison Blanche". Une heure après son discours, plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé jusqu'à l'université, rejoints pour la première fois par des partis de l'opposition. Cheikh Abdul-Majid al-Zindani, soupçonné de liens avec Al-Qaïda par les Etats-Unis, a participé au rassemblement."

- Netanyahou : "des sanctions sévères contre la Libye auront un effet dissuasif à l'égard de l'Iran" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-des-sanctions-severes-contre-la-Libye-auront-un-effet-dissuasif-a-l-e_305047.html
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait parvenir un message aux membres de l'Onu dans lequel il estime que "la prise de sanctions contre le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pourrait avoir un effet dissuasif à l'égard des dirigeants iraniens". "L'Iran, comme la Libye, viole systématiquement les droits de l'homme, et, de ce fait, leurs dirigeants ne doivent bénéficier d'aucune immunité", a poursuivi le chef du gouvernement. "Si la communauté internationale envisage des sanctions sévères contre la Libye, elle doit les appliquer également à l'égard de l'Iran", a conclu Netanyahou."

- L'hymne israélien de la révolution libyenne cartonne (Slateafrique.com) - «C’est excitant en tant qu’Israélien de faire un tabac dans le monde arabe.»
http://www.slateafrique.com/593/kadhafi-discours-parodie-zenga-zenga-song
   "Zenga Zenga Song est bien partie pour être LA chanson de la révolution libyenne, si l'on en croit le site du New York Times. Il s’agit d’une vidéo musicale parodique, qui remixe le discours télévisé de Mouammar Kadhafi du mardi 22 février. Elle cartonne sur Internet, avec déjà plus d’un million de visiteurs lundi 28 février, cinq jours à peine après sa publication sur YouTube.
    Dans son allocution télévisée, le chef d’Etat menaçait les Libyens d’une répression sanglante si les manifestations continuaient. Sans même comprendre l’arabe, n’importe qui peut distinguer le mot «zanga» repris plusieurs fois par le «Guide» libyen. Le colonel assurait en effet qu'il allait traquer les manifestants «de maison en maison, et de ruelle en ruelle». D’où la Zenga Zenga Song, en écho à ce mot qui signifie «ruelle», analyse The New York Times.
    La vidéo est l'oeuvre d'un Israélien, Noy Alooshe, journaliste et musicien vivant à Tel Aviv, la capitale d’Israël. Il a superposé aux beats électro de Hey Baby (une chanson du rappeur américain Pitbull) le discours de Kadhafi, puis il a ajouté des femmes dénudées dansant autour de lui. (Il a également réalisé une version sans danseuses, au cas où cela choquerait.)
    Contacté par le New York Times, Noy Alooshe explique qu’au départ, il ne voulait pas dévoiler son identité. Puis voyant toutes les réactions positives, il a fini par tomber le masque, puis révéler sa nationalité. Un opposant libyen l’aurait même encouragé en lui disant que si le régime de Mouammar Kadhafi tombait, ils danseraient tous sur la Zenga Zenga Song. Noy Alooshe est enthousiaste : «C’est excitant en tant qu’Israélien de faire un tabac dans le monde arabe.»
    Dans cette perspective, le Jerusalem Post relate l’implication des juifs de Libye. Quand Mouammar Kadhafi est arrivé au pouvoir en 1969, ils n’étaient qu’une centaine. Le Guide aurait alors ordonné que tous leurs biens soient saisis et qu’ils ne soient pas autorisés à quitter la Libye. Selon l’article, il n’y aurait plus aucun juif en Libye depuis 2002. La vidéo d'Alooshe prouve qu’ils ne sont pas pour autant indifférents au sort de leurs voisins arabes."

- Libye: un projet de résolution de la Ligue arabe s'oppose à une intervention militaire étrangère (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20110301/twl-libye-ligue-arabe-1be00ca.html
   "Un projet de résolution qui doit être soumis mercredi au vote des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe s'oppose à une intervention militaire étrangère en Libye, a rapporté mardi un responsable de l'organisation. [...] Le secrétaire général adjoint de l'organisation, Ahmed ben Heli, a déclaré mardi que le texte s'opposait à une intervention militaire étrangère, appelait à l'unité de la Libye, prévoyait l'envoi d'une aide dans le pays et soutenait la formation d'une mission d'enquête. [...]"


Turquie

- Turkey's foreign minister says Israel's human rights violations are the worst (Elder of Ziyon) - Davutoglu: “If you’re going to make a list ranking human-rights violations, Israel’s probably at the very top of the list”.
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/turkeys-foreign-minister-says-israels.html
   "From Bloomberg: "Israel is at the “very top of the list” when it came to human-rights violations, Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu said, showing little thaw in relations between the once-close countries. Davutoglu was speaking at Ankara’s Esenboga Airport before leaving for a meeting of the United Nations Human Rights Council in Geneva, where ministers from around the world will meet to discuss a coordinated response to Colonel Muammar Qaddafi’s crackdown against anti-regime rebels in Libya. “If you’re going to make a list ranking human-rights violations, Israel’s probably at the very top of the list,” Davutoglu said in remarks carried today by Turkey’s state-run Anatolia news agency."
    Turkey's human rights record is far worse than Israel's. Turkey has extrajudicially killed hundreds of citizens and is complicit in the murders of thousands of Kurds. Hundreds of others have "disappeared." It routinely tortures its citizens in prison, and hundreds of prisoners are thought to have been tortured to death. It has laws that curtail freedom of expression. Human rights activists are in constant danger. No wonder Davutoglu wants to divert the UN's attention to Israel."


Iran

- Israël : Faire encore plus pression sur l'Iran, Herb Keinon (JP) - "Pour les Israéliens, la pression économique et militaire est nécessaire, mais la seule chose sesceptible de stopper les Iraniens est de leur montrer que l'Occident a une option militaire crédible et est prêt à en faire usage".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325545728&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Un nouveau rapport de l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) montre que l'Iran chercherait à se doter d'un missile à tête nucléaire. Selon des sources gouvernementales israéliennes, cela ne fait que souligner l'importance de faire monter la pression sur Téhéran et de convaincre l'Iran que l'option militaire est une véritable possibilité, s'il ne stoppe pas son programme.
    Les officiels s'exprimaient après la divulgation d'un document confidentiel durant le week-end, dévoilant la frustration grandissante des Nations Unies face au manque de coopération de Téhéran. Le rapport montre la détermination de l'Iran de poursuivre ses activités nucélaires sensibles en dépit des sanctions imposées depuis 2006. Le pays a informé l'AIEA qu'il commencerait bientôt à faire fonctionner une deuxième usine d'enrichissement de l'uranium.
    Pour les Israéliens, la pression économique et militaire est nécessaire, mais la seule chose sesceptible de stopper les Iraniens est de leur montrer que l'Occident a une option militaire crédible et est prêt à en faire usage. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait passer ce message au cours de réunions pendant le week-end. S'il y a une option militaire crédible, ses chances d'être utilisée sont paradoxalement réduites, affirme-t-il.
    Le rappport de l'AIEA intervient alors qu'à Jérusalem on craint que les développement rapides et dramatiques dans la région en Tunisie, en Egypte ou en Libye ne détournent l'attention du programme nucléaire iranien. Ce rapport pourrait fournir aux Etats-Unis et à leurs alliés des arguments pour renforcer les sanctions contre la République islamique. En décembre et janvier, les discussions ont échoué à résoudre le problème."

- Le Comité olympique rejette les accusations iraniennes sur le logo ''sioniste'' des JO 2012 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Comite-olympique-rejette-les-accusations-iraniennes-sur-le-logo-sioniste-des-_305023.html
   "Le Comité olympique international (COI) a rejeté la plainte iranienne concernant le logo qu'il jugeait ''raciste'' des Jeux olympiques de 2012, parce qu'il ressemble au mot ''Sion''. ''Le logo de Londres 2012 représente le sigle 2012 et rien d'autre'', a affirmé le COI."


USA

- Le soutien des Américains à Israël ne se dément pas (Guysen) - 80% des Républicains et 57% des Démocrates se définissent comme pro-israéliens.
http://www.guysen.com/news_Le-soutien-des-Americains-a-Israel-ne-se-dement-pas_304995.html
   "Un sondage Gallup sur le conflit au Proche-Orient révèle que la grande majorité des Américains, soit 63%, continuaient à soutenir Israël en 2010. Seuls 17% se sont définis comme pro-palestiniens et 20% se sont dits neutres. 80% des républicains interrogés se sont déclarés pour Israël. Ce chiffre tombe à 57% dans le camp démocrate."


Europe

- Voyager incognito pour ne pas être arrêté, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - "le général de brigade Avi Benayahou a dû récemment, lors d’un déplacement en Grande Bretagne, voyager sous un nom d’emprunt pour éviter d’être arrêté à son arrivée pour « crimes de guerre »".
http://www.israel7.com/2011/03/voyager-incognito-pour-ne-pas-etre-arrete/
   "Aussi curieux que cela puisse paraître, des personnalités israéliennes craignent encore de faire l’objet de poursuites judiciaires lorsqu’elles se rendent à l’étranger, même si leur séjour doit s’effectuer dans un pays ami d’Israël. Cela a été le cas notamment pour le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Avi Benayahou, qui a dû récemment, lors d’un déplacement en Grande Bretagne, voyager sous un nom d’emprunt pour éviter d’être arrêté à son arrivée pour « crimes de guerre ».
    Il a fait cette révélation dans une interview accordée au magazine anglais Defense News, en expliquant que des militants anti-israéliens utilisaient les lois internationales pour engager des poursuites contre des dirigeants israéliens. Il a estimé que ces pratiques étaient parfaitement ridicules. Benayahou, choqué par de tels agissement, a estimé qu’il était impératif pour l’Angleterre et pour d’autres pays occidentaux de modifier au plus tôt leur législation afin d’empêcher que leurs lois soient exploitées pour l’arrestation de personnalités israéliennes. [...]"

- Pour le Luxembourg le conflit israélo-arabe est le problème le plus crucial au monde (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/03/pour-le-luxembourg-le-conflit-israelo.html
   "Si Israël ne s'estime pas en droit de donner des leçons aux Luxembourgeois, les Luxembourgeois - comme la plupart des Européens - par contre ne s'en privent pas. Le Grand-Duché de Luxembourg ne compte qu'un demi million d'habitants, mais son gouvernement s'y connaît en Israël-bashing. En effet Jean Asselborn, le jovial ministre des Affaires étrangères, dit haut et fort qu'Israël est le seul responsable de l'impasse dans le processus de paix entre Isréliens et Palestiniens et voudrait que la très vertueuse Union européenne gèle ses relations avec Israël. En visite au Proche-Orient, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a confié au Jerusalem Post : "Il y a d'autres problèmes dans le monde, mais ce problème-ci est pour moi le plus crucial". (Source: JPost '‘How can an intelligent people only see the short term?", Herb Keinon) [...]"


ONU

- Le Conseil des droits de l’homme comme si vous y étiez, Bernardo Stenhof (ambassadeur à l'ONU - le prénom est d'emprunt pour préserver l'anonymat du diplomate) - "Ahmet Davutoglu, le ministre turc, fut le premier orateur de la journée à s’en prendre à Israël" ; "le représentant égyptien a lui aussi évoqué l’incident de la flottille".
http://www.menapress.org/
   "Aujourd’hui, le 28 février 2011, est un jour important pour le Conseil des Droits de l’Homme à Genève ; en fait, tout avait déjà commencé vendredi dernier. Pour la première fois, de mémoire d’ambassadeur, un Etat - et quel Etat, la Lybie ! - se trouvait dans le siège éjectable de cette institution. Une motion réunissant la plupart des pays civilisés avait été préparée, négociée à l’initiative de la Grande-Bretagne, bientôt suivie par d’autres cosignataires. Les pays du groupe africain se montrèrent frileux au début des discussions préparatoires et avaient du mal à se décider à monter dans le train. J’ignore exactement ce qui les a fait changer d’avis en dernière minute, vendredi soir, toujours est-il qu’ils nous ont informés qu’ils ne s’opposeraient pas à l’adoption de cette proposition.
    Un commentaire entendu dans les couloirs, prédisait que les pays proposants obtiendraient l’adoption de leur texte pour des "raisons mathématiques" (liées au nombre de pays qui s’étaient impliqués). Je n’ai pas réussi à m’empêcher de remarquer que, pour une fois, avec un vote africain non aligné sur le groupe des pays islamiques, nous voyions émerger une majorité "automatique" issue d’un aligotage original, que c’était le moment que cela survienne, et que c’était pour une cause légitime et urgente.
    Une autre considération, teintée d’inquiétude, cavalait dans les couloirs : "le fait d’éjecter la Libye créerait un précédent". C’est exact, mais il faut tout de même aller de l’avant. Bref, grâce à toute cette activité fébrile, je n’ai guère regretté de passer le week-end au Palais des Nations ; car depuis cinq ans environ que je suis les diverses séances de l’ONU, ce fut une authentique première : il s’y passait enfin quelque chose de consistant et de politiquement nécessaire.
    Ce lundi matin, j’étais arrivé de bonne heure au Palais des Nations, pour avoir une place de parking non loin des entrées. Vu l’atmosphère qui régnait dans le garage déjà, tout laissait présager un grand jour. Les premiers intervenants furent Joseph Deiss, le président de la 65ème session de l’assemblée générale, suivi de Micheline Calmy Rey, la présidente de la Confédération Helvétique, hôte de la session. Tous attendaient impatiemment la venue de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. On l’annonça initialement dans la matinée, puis son intervention à la tribune fut re-planifiée pour 15h.
    Les orateurs inscrits étaient nombreux ; certains avaient quelque chose d’enrichissant à dire, d’autres, beaucoup de choses inutiles à redire. Le ministre des Affaires Etrangères de Russie, Sergei Lavrov, s’exprima à coups d’envolées lyriques sur le thème de la liberté et de l’engagement de son pays afin de la soutenir.
    Kevin Rudd, son homologue australien, partagea avec l’assistance son expérience vécue sur la place Tahrir du Caire, où il se vit remettre une liste de "héros morts pour la liberté". Rudd fit en outre connaître la décision de l’Australie de s'engager à fournir une aide substantielle à ces nouveaux pays libres. Ce discours était intelligent, clair et courageux.
    Radhouane Nouicer, le Secrétaire d’Etat tunisien auprès du ministère des

Affaires Etrangères, a déçu les espérances des délégations ; il a parlé avec si peu d’enthousiasme, que mon voisin m’a soufflé cyniquement qu’il était sans doute préoccupé de savoir s’il allait pouvoir conserver son poste après la révolution.
    La baronne Catherine Ashton nous a infligé de nombreuses leçons de choses, plus trempées dans l’emphase que véritablement dignes d’un intérêt transcendant. Rien de très étonnant lorsque l’on fréquente le personnage. Mais où se trouvait donc Hillary Clinton ?
    William Hague, Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères britanniques, a donné des détails sur l’engagement de la Grande-Bretagne, en sa qualité de puissance démocratique, de ne pas laisser tomber les pays nouvellement libres. Il fut également question, dans son speech, du besoin d’assister les bonnes volontés des habitants de ces contrées, qui ne suffiront pas, à elles seules, à créer des instances démocratiques et solides. L’accent et la diction parfaite du gentleman anglais étaient une véritable musique qui enchanta mes oreilles.
    Quant à Ahmet Davutoglu, le ministre turc, après avoir fait étalage de l’engagement de son pays pour la liberté, il fut le premier orateur de la journée à s’en prendre à Israël, un sujet "vraiment lié aux milliers de morts qui jonchent le soulèvement des populations arabo-musulmanes…". La flottille ne tint rien moins que les dix dernières minutes de son discours pro domo.
    Harangue déphasée, en trompe l’œil, pour dissimuler la gêne d’Ankara face aux événements actuels. Pour faire oublier que Recep Tayyip Erdogan, le 1er ministre turc, a reçu, en novembre dernier, le "Prix international Kadhafi pour les Droits de l´Homme". Un Prix, dont le jury mentionne qu’il "est décerné chaque année à l´une des personnalités internationales, l´un des organismes ou organisations ayant rendu un service exceptionnel à l´être humain et ayant accompli de grandes choses pour la défense des Droits de l´Homme, défendant la cause de la liberté et apportant son soutien à la paix partout dans le monde".
    A noter que Louis Farrakhan, Fidel Castro et Hugo Chavez comptent également parmi les récipiendaires antérieurs honorés par cette reconnaissance internationale. Israël continue d’avoir bon dos et d’être le produit cosmétique le plus efficace pour dissimuler les rides hideuses.
    A l’instar de l’ambassadeur d’Erdogan, le représentant égyptien a lui aussi évoqué l’incident de la flottille financée par une puissante ONG islamiste turque. "Nul doute" que les déboires du forceur de blocus Mavi Marmara méritent d’être mentionnés au nombre des préoccupations les plus urgentes de l’Egypte actuelle en matière de droits humains. Sur les accents de la propagande biaisée des diplomates de l’ère Moubarak, reprise à la virgule par la nouvelle Egypte, plusieurs chefs de délégations sont venus me demander si j’allais sortir en cas de dérapage dans les propos qu’allait nous administrer le ministre iranien. Evidemment "que" je quitterais la salle…
    J’ai fait l’impasse sur nombre d’intervenants qui ne m’intéressaient pas pour rallier le buffet, clairement pas à la hauteur de la session qui suivait son cours. Au retour de ma collation, je constatai que la salle du Conseil était pleine comme je ne l’avais jamais vue. Mme Clinton n’était pas encore apparue sur la scène, qu’accaparait un ministre uruguayen qui avait brûlé la politesse à l’orateur vedette de la journée. Le Sud-Américain se montra surpris par l’immensité de l’audience et déclencha l’hilarité générale, car ce qu’il avait à dire n’intéressait absolument personne.
    A sa suite, ce fut enfin le tour de la Secrétaire d’Etat US. Elle a immédiatement rejoint le podium et commencé son intervention, regardant le public, parlant sans notes, d’une voix claire et distincte. Hillary Clinton a abordé tous les sujets d’actualité, se référant à la volonté de la jeunesse "qui ne peux plus être ignorée" et qui se tient au courant de tout ce qui ce passe dans le monde. Les USA ne laisseront pas les peuples se faire rouler dans la farine, car c’est à eux qu’appartient le monde de demain.
    Mais une autre option menace, celle des extrémistes, qui considèrent que tout se règle par la force et qui n’ont jamais rien réalisé de concret. Elle affirmera aussi que le Conseil devait modifier ses routines et cesser de toujours attaquer Israël à la place de s’occuper des problèmes des droits de l’homme, pour lesquels il a été créé. Hillary Clinton s’est prononcée pour la solution des deux Etats souverains, Israël et la Palestine, coexistant pacifiquement côte à côte. L’un de mes amis m’a averti que lors du discours de la secrétaire d’Etat US, les délégués palestiniens ont quitté la salle. J’ignore ce qui a motivé cet acte hostile dans les paroles prononcées par l’épouse de l’ancien président.
    Une Madame Clinton qui n’a pas pris de gants avec l’Iran, qu’elle décrivit comme un pays dans lequel la liberté était absente. Lorsqu’elle a abandonné le micro, elle a été fortement applaudie. Nous avons encore attendu le discours d’Ali Akbar Salehi, le ministre iranien des Affaires Etrangères nommé il y a deux mois et demi, afin de réagir si nécessaire. En fin de compte, il s’est montré conforme à l’argumentation traditionnelle des représentants de la "République" Islamique. Taillée dans un moule et dénuée du moindre trait d’intelligence. Mentionnant les sionistes et non Israël, comme d’habitude. Mais sans excès dans le décompte des termes inacceptables. Ce qui était à la fois vraiment intéressant et particulièrement repoussant, ce fut l’éloge des droits de l’homme, faite par un haut dirigeant d’un pays immoral, qui passe le plus clair de son temps à les transgresser.
    Quant à la raison de notre réunion à Genève, à savoir l’éviction de la Libye du Conseil des Droits de l’Homme en raison des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par Kadhafi contre son peuple, elle sera décidée à l’issue d’un vote qui se déroulera cet après-midi à l’assemblée générale de l’ONU à Manhattan.
    Des questions demeureront ouvertes cependant, qui hypothèquent la crédibilité de ce Conseil, ce, quelle que soit la décision qui sera prise à New York : il n’y a pas très longtemps, les délégués avaient élu, dans cette même salle, Najat Al-Hajjaji, ex-ambassadrice de la "Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste", à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme. Précisément à l’endroit dans lequel nous discutons aujourd’hui de son éviction. La Lybie avait dirigé la 59ème session annuelle de cette instance onusienne."

- La Libye suspendue du Conseil des droits de l'homme de l'ONU (AFP)
   "L'Assemblée générale des Nations unies a voté à l'unanimité, mardi 1er mars, la suspension de la Libye du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, en raison des violences commises par les forces libyennes à l'encontre des manifestants anti-Kadhafi."


Monde

- Chiffre : 65 civils tués (Libération) - "dont une quarantaine d’enfants", par les forces de l'OTAN. Non non vous lisez bien : cette information figure dans un entrefilet de trois lignes sur Libération. Il faut croire que 40 enfants afghans ne valent pas, de loin, un seul turc fanatique du Mavi Marmara.
http://www.liberation.fr/monde/01012322624-chiffre
   "65 civils, dont une quarantaine d’enfants, ont été tués en Afghanistan par les forces de l’Otan lors d’une opération, à la mi-février, dans la province de Kunar (est). Ce bilan a été publié hier par une mission d’enquête mandatée par le président afghan, Hamid Karzaï. Le porte-parole de l’Otan s’est déclaré «profondément désolé»."

- Afghanistan : une bavure de l'Otan tue neuf enfants dans un bombardement (Guysen) - Toujours pas d'indignation ? Ah bon ?
http://www.guysen.com/news_Afghanistan-une-bavure-de-l-Otan-tue-neuf-enfants-dans-un-bombardement_305050.html
   "Neuf enfants afghans ont été tués dans un bombardement des forces de l'Otan dans le district de Manogai, dans l'est du pays, rapporte l'agence d'information afghane Pajhwok. Selon l'agence, qui cite de nombreux témoins oculaires, un groupe d'enfants, âgés de 10 à 15 ans, s'est rendu dans la vallée de Nanglam située dans le district pour aller chercher du bois. Des pilotes de l'Otan les ont pris pour des talibans et les ont bombardés. De son côté, le service de presse de l'Alliance a fait savoir que le bombardement a été effectué après l'attaque d'une base de l'Organisation perpétrée par des insurgés dans le même district et que les victimes de ce raid aérien étaient des talibans."


Points de vue

- Et si les néoconservateurs avaient raison..., Jacques Rollet (politologue, université de Rouen) - "Les Américains, avec tous leurs défauts, ne sont pas seulement matérialistes comme le pense le cynisme français ; ils sont également idéalistes comme nous ne le sommes pas suffisamment".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/01/et-si-les-neoconservateurs-avaient-raison_1486738_3232.html
   "Une telle suggestion - les néoconservateurs auraient eu raison - ne peut susciter en France qu'ironie et indignation ; elle est proportionnée au scepticisme quant à la valeur de la démocratie au sein de la classe politique française et des politologues spécialistes de l'étude des relations internationales, qui se caractérisent par leur mutisme et leur absence de véritable théorisation.
    On a en effet beaucoup glosé en France sur les néoconservateurs américains tels que Robert Kagan, Irving et Bill Kristol, Paul Wolfowitz, Francis Fukuyama. On les a accusés d'être de pauvres idéologues, ignares, propagandistes de l'impérialisme américain. La réception en France de l'ouvrage majeur de ce dernier, La Fin de l'histoire et le dernier homme (Flammarion, 1992), est particulièrement typique. Il est courant aujourd'hui encore d'entendre des intellectuels et des journalistes français déclarer que l'ouvrage est stupide puisque l'histoire ne s'est pas arrêtée, qu'il y a eu le 11 septembre 2001, etc.
    C'est n'avoir rien compris à cet ouvrage magnifique qui unit comme jamais la science et la philosophie politiques. S'appuyant sur Hegel et sa relecture par Kojève, Francis Fukuyama dit tout simplement que l'histoire politique est désormais normée par la démocratie fondée sur les droits de l'homme et l'économie de marché. Il ne pense évidemment pas qu'il n'y aura plus d'événements, de soubresauts, de contestation de la démocratie ; il affirme que la démocratie est devenue la norme même pour ceux qui s'y opposent, tels les islamistes qui la prennent pour référence, quelque fureur qu'ils en conçoivent.
    Même si les néoconservateurs américains, comme le dit justement Justin Vaïsse, ont fait preuve d'arrogance et de paresse intellectuelle lors de la deuxième guerre d'Irak (voir son ouvrage : Histoire du néoconservatisme aux Etats-Unis, Odile Jacob, 2008), il n'en reste pas moins qu'ils ont déployé une authentique philosophie politique selon laquelle la démocratie est un bien qu'il faut propager sans arrière-pensées et sans réserves nées de la realpolitik.
    On peut consulter sur le messianisme de cette vision les travaux d'universitaires (à titre d'exemple, Sébastien Fath) et de journalistes français. N'oublions pas que Bill Clinton déclarait en 1999 : "Les Etats-Unis ont l'opportunité, et je dirais, la responsabilité solennelle de modeler pour le XXIe siècle un monde plus paisible, plus prospère, plus démocratique." Les Américains, avec tous leurs défauts, ne sont pas seulement matérialistes comme le pense le cynisme français ; ils sont également idéalistes comme nous ne le sommes pas suffisamment.
    Il est notable à cet égard de constater avec regret le silence et la peur des experts tels qu'Hubert Védrine, devenu sur France Culture le grand spécialiste des relations internationales, alors même que les peuples tunisien et égyptien nous montrent le désir de démocratie dans le monde musulman. Ils sont désormais suivis au Yémen, à Bahreïn, en Libye et des mouvements se développent au Maroc et en Algérie. Hubert Védrine est intervenu déjà quatre fois dans sa nouvelle chronique du vendredi matin sur France Culture et au terme de ces émissions sous forme d'interview, on ne sait pas ce qu'il pense et propose véritablement, si ce n'est qu'il faut être prudent et réaliste...
    Les politologues français spécialistes des relations internationales se caractérisent souvent par une grande pauvreté en termes de théorie, pauvreté due à l'absence d'une véritable philosophie politique, exclue en France, de la science politique. La question n'est pas académique ou anecdotique. Les nombreux travaux de philosophie politique depuis une vingtaine d'années n'ont pas changé la vision sceptique de la classe politique française concernant la démocratie.
    Il se trouve que Leo Strauss a montré dans Qu'est-ce que la philosophie politique ? (PUF, 1992) qu'une science politique qui ne veut pas poser la question du meilleur régime est un néant de science ! Il en va de même pour les acteurs politiques quand ils se contentent de se dire réalistes.
    Si donc la démocratie est le meilleur régime ou le moins mauvais, elle est valable pour tous les peuples et pas seulement pour les Occidentaux. Il est vrai qu'il faut analyser les conditions de son établissement selon l'état d'avancement des cultures et des économies, mais il faut vouloir cet établissement.
    Le monde de culture musulmane ne doit pas être tenu à l'écart, ce qu'établissent les Tunisiens et Egyptiens avant d'autres au Moyen-Orient ou au Maghreb. La présence de mouvements islamistes n'est pas une raison valable pour les décourager.
    Il y aura des luttes, des contradictions apportées à la démocratie, qui finiront par en établir la vérité humaine, incontestable. Notons à cet égard que les "révolutionnaires" qui se manifestent depuis un mois ne font pas appel à l'islam pour justifier leurs révoltes. Ils demandent d'être reconnus dans leur dignité d'hommes et de femmes.
    Il est clair en effet que l'Etat de droit et les droits de l'homme définissent les limites du pouvoir souverain et que le devoir d'ingérence humanitaire théorisé par Mario Bettati et Bernard Kouchner ne peut être récusé. Rappelons enfin que la liberté est toujours un surgissement, une création, une naissance, comme l'a admirablement écrit Hannah Arendt, récusant par là la pensée déterministe, mortifère pour la science politique dominée par les disciples intempestifs de Pierre Bourdieu."

- Les câbles Wikileaks révèlent les liens iraniens des Frères musulmans, Brian Fairchild (served as a career Operations Officer in the Central Intelligence Agency's Clandestine Service) - "Ainsi l'équipe Obama n'a guère besoin de se fier à des observateurs étrangers officieux et biaisés pour savoir quoi penser du danger des Frères musulmans".
http://pajamasmedia.com/blog/wikileaks-cables-reveal-muslim-brotherhood-ties-to-iran/?singlepage=true
   "L'administration Obama estime que les Frères musulmans sont un partenaire acceptable pour la formation d'un nouveau gouvernement en Egypte, malgré l'existence d'une douzaine de citations tout à fait publiques de la part des dirigeants passés et actuels de la Confrérie, citations que j'ai publiées dans un article de Pajamas la semaine dernière, et qui révèlent la vision djihadiste et salafiste de l'organisation ainsi que son soutien à Oussama Ben-Laden et Al-Qaïda.
    Ces citations sont facilement disponibles pour quiconque souhaite prendre le temps de les regarder, mais la tolérance de l'équipe d'Obama envers la Confrérie est encore plus déconcertante lorsque l'on sait que les propres documents classifiés câblés par le Département d'Etat montrent que l'Iran, notre principal ennemi dans la région, a clandestinement soutenu les Frères en tant qu'agent par procuration en Egypte.
    Cette information est contenu dans le câble classifié du 29 juin 2010 de l'ambassade américaine au Caire, titré "Réunion du général Petraeus avec le chef des renseignements Souleyman", dans lequel le général Petraeus, alors à la tête du Commandement Central, et Omar Souleyman, alors à la tête des services de renseignement égyptiens, ont discuté de cette menace spécifique.
    Au cours de cette conversation, Souleyman s'était plaint envers Petraeus que "l'Egypte souffre de l'ingérence iranienne par l'intermédiaire de ses agents du Hezbollah et du Hamas, et de son soutien (...) aux Frères musulmans (...). Nous espérons que l'Iran cessera de soutenir le Hamas, les Frères musulmans et tout autre élément."
    Il faut noter ici que le Hamas, spécifiquement qualifié de "terroriste global" par le gouvernement américain, n'est pas une ramification éloignée des Frères musulmans. Il incarne simplement un chapitre violent de l'organisation, ainsi que le prouve l'article 2 de sa propre charte, qui stipule : "le mouvement de la résistance islamique est une des ailes des Frères musulmans en Palestine".
    La charte du Hamas et l'utilisation des Frères musulmans comme agent iranien en Egypte prouve qu'il s'agit d'une organisation violente et que l'Iran manipule pour déstabiliser l'Egypte. Etant donné le style opérationnel de l'Iran, il est tout simplement prudent de croire que notre ennemi moyen-oriental fournit aussi un soutien clandestin aux filiales des Frères en Jordanie, au Yémen, en Algérie, en Tunisie et ailleurs. Disposant de cette information, il est difficile d'appréhender pourquoi le président Obama pense que la participation des Frères dans la formation d'un nouveau gouvernement égyptien serait une bonne idée.
    Mais les propres révélations de notre gouvernement sur les dangers des Frères musulmans ne s'arrêtent pas là. Si l'administration Obama avait besoin d'autres preuves du danger des Frères, elle n'a qu'à jeter un oeil au câble du Département d'Etat titré “Scenesetter for Counterterrorism Coordinator Crumpton’s Visit to the UAE.” Il a été écrit en 2006 par l'ambassade américaine d'Abou Dhabi.
    Dans ce câble, un de nos plus importants alliés dans la région, le sheikh Mohammed bin Zayed al-Nahyan, le prince couronné d'Abou Dhabi, a estimé suffisamment important d'avertir le Conseiller à la sécurité Frances Townsend et l'assistant du Secrétaire d'Etat pour les affaires proche-orientales C. David Welch des "dangers d'élections libres dans les pays où figure une présence de Frères musulmans bien organisés".
    Faisant la lumière sur la menace que posent les Frères à la sécurité des Emirats Arabes Unis eux-mêmes, le sheikh a révélé combien précaire était la situation en affirmant que "s'il y avait une élection demain à Dubaï, les Frères musulmans s'en empareraient". Le danger des Frères dans son pays est si clair que le sheikh a déclaré que les dirigeants des Emirats n'autoriseraient pas les islamistes à participer à des élections.
    En 2005, dans un câble classifié de l'ambassade américaine à Madrid titré "Espagne : un front actif de la guerre contre la terreur", la section politique de l'ambassade fournit un excellent résumé historique des groupes terroristes islamistes en Espagne qui pointe clairement les Frères musulmans en tant qu'organisation à la source de ces courants : "La première organisation terroriste islamiste fut formée par des membres syriens des Frères musulmans qui avaient fui la répression par le régime d'Assad et s'étaient établi en Espagne à la fin des années 1980."
    Enfin, dans un câble classifié de l'ambassade américaine au Qatar titré "Points de discussion pour la visite du Premier ministre du Qatar à Washington, 4-5 janvier 2010", l'ambassade communiqua les points à débattre pour une réunion future entre le Premier ministre Hamad ben Jassim al Thani et des officiels américains. Un élément clé parmi ces points était celui qui portait le blâme contre le Premier ministre pour avoir autorisé les Frères musulmans et le résident qatari Youssef al-Qaradawi à poursuivre leur soutien au Hamas.
    Un petit rappel sur M. Qaradawi sera éclairant. Youssef al-Qaradawi est considéré comme le clerc des Frères musulmans le plus influent du monde d'aujourd'hui, comme l'illustre le fait qu'on lui a proposé la position de Guide suprême des Frères musulmans en 1975 et 2004. Qaradawi, toutefois, rejeta ces propositions, estimant qu'il avait plus de liberté d'opération hors du Qatar.
    En 1999, le gouvernement américain interdit Qaradawi d'entrée aux Etats-Unis à cause de son soutien aux attentats-suicide contre des hommes, femmes et enfants israéliens, et le 15 mai 2010, Qaradawi appela les factions palestiniennes à s'unir et à lancer un "djihad" contre Israël, et a considéré le processus de paix comme rien d'autre qu'un "mirage".
    Par ailleurs, ce partisan du djihad est directement lié aux Frères musulmans américains, en tant qu'il est président de la Société Américaine Musulmane de l'Université Américaine Islamique, une position qui lui permet d'influer sur les esprits de jeunes musulmans américains.
    Ainsi l'équipe Obama n'a guère besoin de se fier à des observateurs étrangers officieux et biaisés pour savoir quoi penser du danger des Frères musulmans. Si elle jetait un oeil sur ses propres câbles issus du Département d'Etat, elle apprendrait que les Frères musulmans en Egypte sont l'agent par procuration de notre ennemi iranien, que nos alliés aux Emirats Arabes Unis les considère comme trop dangereux pour les laisser participer à des élections libres, que les Frères musulmans ont créé les premières organisations terroristes islamistes, et que le promoteur du djihad chez les Frères musulmans, Qaradawi, étroitement associé avec notre propre Société Américaine Musulmane, continue de soutenir le Hamas, que nous considérons nous-mêmes comme figurant sur la liste spécifique des organisations terroristes globales.
    M. Obama, laquelle de ces attributions revenant aux Frères musulmans peut-elle vous convaincre, vous et votre équipe, que cette organisation pourrait jouer un rôle positif pour former le nouveau gouvernement égyptien ?"

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : La Boucle d'Occam
  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
  • Contact

Recherche

Pages