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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 22:05

France

- Le boycott d'Israël est une arme indigne (Texte collectif publié dans Le Monde) - "rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature". On notera que quelques figures du PS s'opposent ici à la position de Michel Rocard : François Hollande, Manuel Valls et Bertrand Delanoë.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/le-boycott-d-israel-est-une-arme-indigne_1433857_3232.html
   "Une entreprise commence à faire parler d'elle en France, consistant à promouvoir un embargo d'Israël tant dans l'ordre économique que dans celui des échanges universitaires ou culturels. Ses initiateurs, regroupés dans un collectif intitulé Boycott, désinvestissement, sanctions, ne s'embarrassent pas de détails. Au vu de leur charte, tout ce qui est israélien serait coupable, ce qui donne l'impression que c'est le mot même d'Israël que l'on souhaite, en fait, rayer des esprits et des cartes.
    L'illégalité de la démarche ne fait pas de doute et la justice française ne tardera pas à la confirmer. Mais la justice sera bien en peine de sanctionner ce qui est essentiel dans cette affaire. C'est pourquoi, nous, associations, citoyens de tous bords, acteurs de la vie de notre pays, tous également attachés à la paix au Moyen-Orient et, donc, à l'avènement d'un Etat palestinien viable et démocratique aux côtés d'Israël, nous sommes convaincus que les boycotteurs se trompent de combat en prenant le parti de la censure plutôt que celui de la paix, celui de la séparation plutôt que celui de la possible et nécessaire coexistence - celui, en un mot, de la haine et non de la parole et de la vie partagées.
    La possibilité de critiquer, même de manière vive, le gouvernement israélien concernant sa politique vis-à-vis des Palestiniens n'est pas ici en cause. Peu de gouvernements sont autant sévèrement jugés, y compris par certains d'entre nous. Mais la critique n'a rien à voir avec le rejet, le déni, et, finalement, la délégitimation. Et rien ne saurait autoriser que l'on applique à la démocratie israélienne un type de traitement qui n'est réservé aujourd'hui à aucune autre nation au monde, fût-elle une abominable dictature.
    D'autant que, de plus, la globalité du rejet et sa bêtise font que l'on emporte dans le même mouvement les forces qui, en Israël, oeuvrent jour après jour au rapprochement avec les Palestiniens en sorte que les partisans du boycott sont, aussi, des saboteurs et des naufrageurs d'espérance.
    La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d'origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l'appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c'est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n'est plus dans le champ du possible.
    Nous n'acceptons pas cet aveu d'échec. Nous pensons que notre rôle est de proposer un chemin de dialogue. C'est pourquoi, nous, signataires, sommes résolument contre le boycott d'Israël et pour la paix - et, précisément, contre le boycott parce que nous sommes pour la paix.
Signataires :
    Yvan Attal, comédien ; Pierre Arditi, comédien ; Georges Bensoussan, historien ; Michel Boujenah, comédien ; Patrick Bruel, comédien et chanteur ; Pascal Bruckner, essayiste ; David Chemla, secrétaire général de JCALL, ; Bertrand Delanoë, maire de Paris ; Frédéric Encel, géopolitologue ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Patrick Klugman, avocat ; François Hollande, député (PS) de Corrèze ; Georges Kiejman, avocat ; Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ; Bernard-Henri Lévy, philosophe ; Mohamed Sifaoui, essayiste ; Yann Moix, écrivain ; Bernard Murat, directeur de théâtre ; Jean-Marie Le Guen, député ; Pierre Lescure, directeur de théâtre ; Serge Moati, journaliste ; Daniel Racheline, vice-président de JCALL ; Arielle Schwab, présidente de l'UEJF ; Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ; Gérard Unger, président de JCALL ; Manuel Valls, député-maire d'Evry ; Michel Zaoui, avocat."

- Quelques commentaires hargneux sur Le Monde.fr - sur les 36 réactions à cette heure, seulement trois soutiennent le texte :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2010/11/01/le-boycott-d-israel-est-une-arme-indigne_1433857_3232_1.html
- Toutestclair (01.11.10 | 14h42)
   "Au moins on sait maintenant qu'il vaudra mieux voter pour les Verts aux prochaines municipales parisiennes que pour le PS..."
- A.B. Cédé (01.11.10 | 15h48)
   "Mais oui, mais oui... En somme, si on lit bien ces "intellectuels" : vive la critique, pourvu qu'elle reste impuissante. [...]"
- Louis A (01.11.10 | 15h58)
   "Je ne suis pas pour un boycott mais, vous qui êtes "pour la paix" de quels résultats en 60 ans pouvez- vous vous prévaloir? Votre dialogue a-t-il stoppé la colonisation, la ségrégation raciale de cet état, l'enfermement programmé d'une population dans ce bantoustan qu'est la bande de Gaza? [...]"
- Sabonadière (01.11.10 | 17h04)
   "[...] les socialistes français choisissent une fois encore de défendre l'impérialisme israélien, confondant résistance et terrorisme, démocratie et colonialisme. On s'en souviendra"
- chérifa TOUMANI (01.11.10 | 17h17)
   "j'aurais aimé entendre toutes ces personnes nous parler de la prison à ciel ouvert qu'est la palestine et des palestiniens colonisés sous le joug de la seule "démocratie" de cette région !!!! quelle infamie de défendre ce colonisateur."
- Toror (01.11.10 | 17h42)
   "Deux mots me viennent à l'esprit a propose de cet injuste article: QUEL CULOT !"
- Moïse (01.11.10 | 19h23)
   "Un grand merci aux auteurs de cette tribune de faire connaitre le mouvement de boycott au plus grand nombre. Leur logomachie alambiquée pour que se perpétue le statu-quo en Palestine ne peut tromper qu'eux-mêmes et montre que ce boycott est efficace."
- Cath Blot-Zweig (01.11.10 | 19h33)
   "De qui vous moquez vous? Avez-vous oublié l'Afrique du Sud? En ce qui me concerne, je boycotte et j'espère que nous serons nombreux à le faire. C'est cet article qui est indigne"
- André Daïc Parienty (01.11.10 | 19h54)
   "Les signataires de ce texte,malgrès la présence de M.Finkiekraut qui jette un doute sérieux sur les intention de paix juste,devrait en écrire un autre à destination des faucons Israëliens. [...]"
- ANCIEN AMI D'ISRAEL (01.11.10 | 19h55)
   "[...] Cet article me donne une raison supplémentaire de ne pas acheter les produits d'Israel"
- Claire T (01.11.10 | 20h28)
   "Ils auraient eu plus de poids s'ils avaient dénonçé les armes indignes de Tsahal en janvier 2009 à Gaza. [...]"
- Hubert BERTRAND (01.11.10 | 21h18)
   "Il y a des lustres que je boycotte tout produit israélien. Et rien depuis ne m'a fait changé d'avis, au contraire. [...]"
- Valdo (01.11.10 | 21h37)
   "[...] il faut ne pas être allé en Israel pour parler de "démocratie israélienne". C'est un état colonial, avec ses "indigènes"."

- Les profanations sont en hausse constante, Stéphanie Le Bars (Le Monde) - 2009 : "une explosion spectaculaire de 340 % sur les sites juifs (66 actes recensés), en réaction à l'attaque israélienne sur la bande de Gaza en janvier".
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/01/les-profanations-sont-en-hausse-constante_1433830_3224.html
   "C'est une litanie quasi quotidienne, qui, à travers la France, désole et inquiète. Vendredi 29 octobre, des policiers, alertés par un promeneur, ont découvert quarante-neuf tombes profanées au cimetière israélite de Bar-le-Duc (Meuse) ; le 18 octobre, à la mosquée d'Haguenau, un début d'incendie a été enrayé ; le 16, des dégradations ont été commises sur celle de Bron ; le 10, des inscriptions appelaient à la "croisade pour l'islam" sur une église de Strasbourg ; fin septembre, une vingtaine de tombes catholiques ont été endommagées dans les Deux-Sèvres ; quelques jours plus tard, à Strasbourg, une trentaine de tombes musulmanes ont été vandalisées... L'année 2010 est en passe de battre un record en matière de profanations de lieux de culte et de cimetières. [...]
    Tous les chiffres sont à la hausse depuis 2008, année au cours de laquelle 275 sites chrétiens, 14 sites musulmans et 15 sites israélites avaient été endommagés. En 2009 déjà une augmentation de 42 % avait été observée sur les profanations de sites chrétiens, une hausse de 28 % sur les sites musulmans et une explosion spectaculaire de 340 % sur les sites juifs (66 actes recensés), en réaction, selon la DCSP, à l'attaque israélienne sur la bande de Gaza en janvier. [...]"


Processus de paix

- Payer des fermages aux Palestiniens ?, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - "le Premier ministre aurait accueilli favorablement cette proposition mais aurait demandé que la période soit beaucoup plus longue".
http://www.israel7.com/2010/11/payer-des-fermages-aux-palestiniens/
   "Alors que les pourparlers entre Israël et les Palestiniens sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, on apprend par la presse israélienne qu’une sorte de « solution de compromis » aurait été proposée il y a environ deux mois par les Américains, au cours des discussions entre les représentants des deux camps. De quoi s’agit-il exactement ? D’après de hauts responsables israéliens, les Américains auraient proposé qu’après la signature d’un accord permanent, Israël paie des fermages aux Palestiniens pour conserver la vallée du Jourdain pendant encore sept ans. Cette idée aurait apparemment été émise lors de la rencontre à Washington entre Binyamin Netanyahou et le chef de l’AP Mahmoud Abbas.
    Selon cette source, le Premier ministre aurait accueilli favorablement cette proposition mais aurait demandé que la période soit beaucoup plus longue. Lors de conversations privées, indique Galei Tsahal qui relaie l’information, il aurait déclaré: « Sept ans, ce n’est pas suffisant. Un tel arrangement doit être prolongé pendant des dizaines d’années ». Un ministre membre du Forum des sept aurait même renchéri en affirmant « qu’il n’était pas question de discuter sur moins de 99 ans ». Pour les Américains, cette option répondrait aux arguments de Netanyahou, qui insiste toujours sur les besoins sécuritaires d’Israël. Si cette formule est adoptée, estiment-ils, Tsahal conserverait le contrôle « à la frontière entre l’Etat palestinien et la Jordanie ».
    Le ministre Daniel Herzkowitz, leader du parti Habayit Hayehoudi, a fermement repoussé cette solution, même s’il est question de 99 ans. Et d’expliquer: « Si nous acceptons, nous laisserons entendre aux Palestiniens que ces territoires sont à eux. Je ne suis pas le seul à avoir cette opinion, de nombreux ministres partagent mon point de vue. Pourquoi leur payer un fermage pour des terres qui nous appartiennent ? » La gauche n’est pas de cet avis. Le ministre Braverman, du parti travailliste, trouve que l’idée est bonne: « Ce qui est important maintenant, a-t-il précisé, c’est que nous entamions, dès la fin des élections aux USA, des débats sérieux sur les frontières prévues dans le cadre du règlement permanent »."

- Palestine: Le plan B de Mahmoud Abbas, Benjamin Barthe (L'Express) - "On ne sait pas jusqu'où les Etats-Unis sont prêts à nous suivre. Mais les pays européens ne devraient pas s'opposer à nous, au contraire".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/palestine-le-plan-b-de-mahmoud-abbas_932811.html#xtor=AL-447
   "[...] Le plan B des Palestiniens est une stratégie à options multiples. La première vise à convaincre les Etats-Unis de reconnaître un Etat de Palestine, incluant Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza. En cas d'échec, le deuxième scénario consiste à demander cette reconnaissance au Conseil de sécurité des Nations unies. Les responsables palestiniens postulent qu'Israël aurait beaucoup plus de mal à maintenir l'occupation d'un véritable Etat que celle de simples "territoires", comme c'est le cas actuellement. Ils tablent sur le fait qu'une fois la Palestine membre à part entière de l'Onu, le Conseil de sécurité pourrait voter des résolutions coercitives à l'encontre d'Israël, ce qui n'a jamais été le cas jusque là.
    "On ne sait pas jusqu'où les Etats-Unis sont prêts à nous suivre, concède Mohamed Shtayyeh. Mais les pays européens ne devraient pas s'opposer à nous, au contraire". Ce dimanche, le quotidien libéral israélien Haaretz rapportait une conversation téléphonique houleuse survenue une dizaine de jours plus tôt entre Benyamin Netanyahou et Nicolas Sarkozy, "furieux" que le dirigeant israélien ait annulé à la dernière minute sa participation à une conférence prévue à Paris, avec Mahmoud Abbas. Si Washington usait de son veto onusien, le président palestinien pourrait abattre une troisième carte : exiger que les Territoires occupés soient placés sous tutelle internationale et qu'une force d'interposition soit déployée sur le terrain. En cas d'échec, une ultime option, à très hauts risques, consisterait à remettre les clés du régime palestinien au gouvernement israélien, à charge pour lui de subvenir aux besoins de la population locale.
    Sans surprise, le cabinet israélien a rejeté ce plan, évoquant des représailles en cas de "mesures unilatérales." "Les Nations unies n'ont pas le pouvoir de créer un Etat, fait remarquer Ygal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Et de toute façon, la Ligne verte (qui sépare Israël de la Cisjordanie) n'est pas une démarcation officielle. Les Palestiniens obtiendront au mieux une déclaration de soutien. Ils marqueront quelques points sur la scène diplomatique. Mais cela ne fera pas bouger les colons [traduction française malhonnête mais coutumière des propos israéliens] et ne changera rien sur le terrain." [...]"
- AP: ''l'Onu doit faire pression sur Israël pour geler les constructions'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_AP-Onu-doit-faire-pression-sur-Israel-pour-geler-les-construstrctions-_293834.html
   "L'Autorité palestinienne envisage de demander à l'Organisation des Nations Unies de contraindre Israël à reconduire le gel de la construction juive en Judée et en Samarie. Selon un rapport publié, cette initiative serait appuyé par l'Egypte, qui soutient aussi l'initiative arabe visant à demander à l'ONU d' accorder la création unilatérale d'un état palestinien."

- Un haut responsable égyptien : Au Caire on envisage de réunir une conférence de paix internationale, même sans gel de la construction dans les implantations, Avi Issacharof (Haaretz) - "l’Egypte ne comprend pas quelle logique il y a à interrompre le processus de paix au Proche-Orient uniquement à cause du refus d’Israël de geler la construction".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-1-novembre.html
   "Un haut responsable égyptien affirmait hier que Le Caire mène des contacts avec divers pays pour tenter de réunir prochainement une conférence de paix internationale. Selon ce haut responsable, cité par le journal londonien al-Hayat, l’Egypte ne comprend pas quelle logique il y a à interrompre le processus de paix au Proche-Orient uniquement à cause du refus d’Israël de geler la construction dans les implantations. Cependant, a-t-il ajouté, les pays arabes soutiennent totalement la position du président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), qui s’oppose à la reprise des pourparlers avant que cesse complètement la construction dans les implantations.
    Toujours selon ce haut responsable égyptien, l’objectif d’une conférence de paix sera de réitérer l’appel à la paix et à la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, sans lien avec la question des implantations. Il a ajouté qu’Israël n’est prêt à faire aucun geste à l’égard des Palestiniens et que l’Egypte n’a pas l’intention de rester inactive face à cette situation.
    Parallèlement, Muhammad Shtayeh, un des membres de l’équipe palestinienne de négociation, a déclaré hier qu’il n’y a même pas un pour cent de probabilité que le processus diplomatique face au gouvernement Netanyahu aboutisse. Selon lui, l’équipe israélienne de négociation a refusé de discuter d’un document que lui ont remis les Palestiniens car elle craignait que cela mette à mal la coalition gouvernementale."

- Un médiateur sur la sellette, Eli Berdenstein (Maariv) - "Ross s’est opposé aux fortes pressions exercées sur Israël, estimant que celles-ci n’atteindraient pas leur objectif, tandis que Mitchell estimait qu’il fallait presser Netanyahu".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-1-novembre.html
   "Le gouvernement américain a l’intention de remplacer dans les prochaines semaines George Mitchell qui sert aujourd’hui d’émissaire pour le Proche-Orient. C’est ce qu’estiment des responsables à Washington. D’autres hauts responsables pourraient eux aussi être remplacés. La raison à cela est l’échec de George Mitchell et de son équipe, qui ne sont pas parvenus à relancer les pourparlers entre Israël et les Palestiniens, et la volonté de Washington d’apporter du sang nouveau en vue de la reprise des pressions qui visent à redémarrer le processus diplomatique dans la région.
    Un des noms évoqués pour remplacer Mitchell est l’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Martin Indyk. Une autre possibilité qu’évoque le blog Politico est que les fonctions de George Mitchell soient partagées en deux, Martin Indyk s’occupant des Palestiniens tandis que Dennis Ross s’occupera d’Israël.
    Depuis plusieurs mois, des informations font état d’une tension de plus en plus forte entre George Mitchell et Dennis Ross, conseiller à la Maison Blanche. Les deux hommes sont en effet en désaccord concernant la manière de convaincre le Premier ministre Netanyahu de reprendre les pourparlers directs. Ross s’est opposé aux fortes pressions exercées sur Israël, estimant que celles-ci n’atteindraient pas leur objectif, tandis que Mitchell estimait qu’il fallait presser Netanyahu.
    Le Premier ministre Netanyahu partira la semaine prochaine pour la Nouvelle-Orléans où il participera à l’assemblée générale annuelle des communautés juives d’Amérique du nord. Il y rencontrera le vice-président américain, Joe Biden, avant de se rendre à New York. M. Netanyahu ne rencontrera pas lors de sa visite le président Obama qui partira, le jour même de l’arrivée du Premier ministre, pour un long déplacement en Inde, en Indonésie et en Corée du Sud."


Israël

- Expliquer Israël au monde : entretien JP avec Youli Edelstein (ministre de la Diplomatie publique et de la Diaspora) - "Dire que le problème se résume uniquement à nos politiques et qu'il suffirait de les changer pour que le monde nous aime est une théorie intéressante mais qui n'a jamais fonctionné".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?apage=2&cid=1288001884028&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] - J.P. : Comment parviendrons-nous à remporter la bataille pour la légitimité d'Israël ?
    - Y.E. : Les boycotts devraient davantage nous inquiéter. Nous devons faire en sorte que de telles initiatives ne puissent être lancées aussi facilement et changer l'idée que nous ne sommes - comme l'ambassadeur français au Royaume-Uni nous avait qualifiés en 2001 - qu'un "petit pays de merde" qui cause tant de problèmes. Beaucoup de personnes dans le monde ne comprennent pas pourquoi autant d'intérêt est porté à Israël. Et beaucoup de Chrétiens ne considèrent pas Israël comme la Terre sainte.
    A Londres, lorsque j'ai été interrogé au sujet des boycotts contre Israël, j'ai dit que j'y étais favorable seulement s'ils étaient appliqués de façon sérieuse. Ne vous contentez pas d'arrêter de manger nos tomates cerises, éteignez vos ordinateurs portables, appelez les hôpitaux et dites aux médecins de ne plus soigner vos proches avec des médicaments et des équipements israéliens. C'est tellement facile de boycotter Israël quand vous ne savez pas de quoi vous parlez.
    Nous devons diffuser des informations pour que les gens sachent quel rôle l'Etat hébreu joue dans le monde. Dire que le problème se résume uniquement à nos politiques et qu'il suffirait de les changer pour que le monde nous aime est une théorie intéressante mais qui n'a jamais fonctionné. Elle nous a seulement permis de redorer notre blason pendant quelques semaines tout au plus. Camp David et le retrait unilatéral l'ont prouvé. Lorsque j'étais à Boston et j'ai raconté comment le désengagement avait rehaussé notre image... mais pendant trois semaines seulement. Une responsable des relations publiques israéliennes sur place m'a répondu en riant : "Ces trois semaines étaient formidables, mais beaucoup trop courtes."
    - J.P. : Les efforts internationaux menés contre Israël sont-ils des manifestations d'antisémitisme ?
    - Y.E. : Lorsque je dis que la diabolisation d'Israël a des fondements antisémites, certains s'exaspèrent et répondent : "Encore ! Etes-vous incapables d'accepter la critique ?" Mais je le redis : cette délégitimation d'Israël a des fondements antisémites. Vous ne pouvez exercer la profession de journaliste dans un pays développé si vous êtes antisémite. En revanche, vous pouvez le faire sans problème si vous êtes anti-israélien. [...]"

- En Israël, la justice militaire tente de limiter les dérives constatées dans les combats, Laurent Zecchini (Le Monde) - "entre 250 et 300 enquêtes ont été ouvertes en 2008 et en 2009, et 48 après l'opération "Plomb durci" à Gaza".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/11/01/en-israel-la-justice-militaire-tente-de-limiter-les-derives-constatees-dans-les-combats_1433819_3218.html
   "Dans la salle du tribunal militaire de Kastina, près d'Ashdod, certains de leurs camarades avaient revêtu des tee-shirts marqués d'un slogan : "Nous sommes des victimes de Goldstone". Lundi 25 octobre, ils étaient plus de 200 officiers et soldats à s'être déplacés pour apporter leur soutien aux deux sergents de la brigade Givati, reconnus coupables par la justice militaire d'avoir utilisé un Palestinien de 9 ans comme "bouclier humain" lors de la guerre de Gaza de l'hiver 2008-2009, objet d'un rapport international critique rédigé par le juge sud-africain Richard Goldstone.
    Drapeaux israéliens déployés, avec à leur tête le colonel Moni Katz, commandant de la brigade, ils avaient crié leur solidarité avec leurs amis "sacrifiés" par leurs chefs, "frappés dans le dos" dans le seul but d'"apaiser la communauté internationale". Les soldats A. et H. risquent de lourdes peines de prison. La médiatisation et l'émotion suscitée dans l'armée par ce procès hors du commun signifient cependant que les juges vont devoir peser la sentence au trébuchet.
    Une autre affaire, visant l'ancien commandant de la brigade Givati, le colonel Ilan Malka, semble illustrer la nouvelle détermination de la justice militaire à poursuivre les brebis galeuses, dont le comportement entache le prestige de l'armée. [...] "Ce qu'ils ont fait relève d'une activité criminelle, totalement contraire aux ordres. Tout soldat sait que c'est une règle de base : il est strictement interdit d'utiliser des boucliers humains", nous indique un haut responsable, qui souligne cependant que des dommages sur les biens et les personnes peuvent être "légitimes, si les lois de la guerre sont respectées". Lorsque nous sommes confrontés à de tels cas, assure ce magistrat militaire, "nous ouvrons immédiatement une enquête criminelle". Selon cette source officielle, entre 250 et 300 enquêtes de ce type ont été ouvertes en 2008 et en 2009, et 48 après l'opération "Plomb durci" à Gaza. [...]"


Gaza & Hamas

- Une protection efficace pour les localités du Sud, Claire Dana-Picard (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/11/une-protection-efficace-pour-les-localites-du-sud/
   "Les chefs des conseils locaux du Sud du pays, dont les localités se trouvent à proximité de la bande de Gaza, ont déposé une requête à la Cour suprême pour que le gouvernement installe dans leur région un système de protection efficace contre les tirs de roquettes, faisant allusion au « Dôme de Fer » (Kipat Barzel) mis au point par Tsahal. Si cette option n’est pas envisageable à l’heure actuelle, ils demandent une solution alternative, consistant dans la construction d’espaces protégés dans 2.500 nouveaux logements."


Judée-Samarie

- Samarie: Trois cocktails Molotov jetés sur des véhicules israéliens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-Trois-cocktails-Molotov-jetes-sur-des-vehicules-israeliens_293831.html
   "Trois cocktails Molotov ont été jetés lundi soir sur des véhicules israéliens près du village arabe de Madma en Samarie , entre les communautés juives de Yitzhar et Har Bracha. Aucun blessé ni dégât n'a été signalé."

- Tsahal arrêtée un Palestinien soupçonné d'avoir tiré sur une voiture (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-arretee-un-Palestinien-soupconne-d-avoir-tire-sur-une-voiture_293782.html
   "Après une course-poursuite qui a duré environ deux heures les soldats de Tsahal ont réussi à arrêter un Palestinien soupçonné d'un attentat à l'arme automatique légère samedi soir dans la localité de Har Gilo. Il avait fait feu sur un véhicule israélien qui a été endommagé , mais personne n'a été blessé. De sources militaires, le suspect, Muhannad Muhammad Mahmoud Gaza, 34 ans, est résident de Bethléem. Il a été transféré pour interrogatoire au service général de la sécurité."

- La diplomatie, au-dessus de la loi ?, Tovah Lazaroff (JP) - "une importante quantité de main-d'œuvre serait nécessaire pour exécuter les démolitions - main-d'œuvre qui a, à la place, été déployée pour s'assurer que des localités similaires ne soient pas établies ailleurs en Judée-Samarie" ; "Pendant la première moitié de l'année 2010, 71 structures juives illégales et 53 palestiniennes ont été détruites en Judée-Samarie".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1288001883980&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les considérations diplomatiques peuvent primer sur les décisions de justice, notamment quand celles-ci concernent les constructions en Judée-Samarie. C'est ce qu'a annoncé la Haute Cour de justice, dimanche 24 octobre. Une déclaration qui venait répondre à une requête déposée par Yesh Din - un groupe de défense des droits de l'Homme, qui a demandé que l'armée applique la loi et démolisse l'avant-poste d'Amona, près de l'implantation d'Ofra, dans la région de Binyamin.
    Dans un document de 14 pages, l'Etat a indiqué qu'il ne prévoyait pas de démolir l'avant-poste pour le moment. Il reconnaît, dans le même temps, que la petite localité juive avait été établie illégalement sur des terres privées palestiniennes. Le non-respect de la loi ne peut en aucun cas être justifié, précise toutefois le document, rédigé par le conseiller du ministre de la Défense sur la question des implantations, Eitan Broshi. L'Etat n'abandonne pas sa responsabilité de faire appliquer la loi - il l'a assumée dans le passé et continuera de le faire dans le futur, assure Broshi. Mais ces décisions doivent également prendre en compte les circonstances actuelles et, en l'occurrence, le processus diplomatique avec les Palestiniens. La question ne concerne alors pas l'application de la loi en soi, mais des priorités actuelles de l'Etat et du ministère de la Défense en Judée-Samarie. Et ces décisions, en raison de leur nature sensible, doivent dépasser les compétences de la Cour, estime Broshi.
    Pour étayer sa position, il cite notamment une décision selon laquelle la Haute Cour de justice a convenu d'abandonner sa propre autorité d'intervention pendant le moratoire de dix mois sur les constructions. Décision prise parce que le sujet était d'ordre diplomatique, affirme-t-il. Ce même raisonnement s'applique aujourd'hui, poursuit Broshi. La Haute Cour a compris que l'agenda diplomatique national était en jeu et que, par conséquent, elle ne devait pas intervenir.
    C'est la deuxième fois, en moins d'une semaine, que la Cour prend une telle position au sujet des démolitions d'avant-postes. Dans un premier cas, elle a affirmé qu'elle ne pouvait pas imposer la destruction de six avant-postes illégaux, dénoncés par La Paix maintenant. Dans cette affaire, comme dans celle d'Amona, quelques-uns des arguments de la Cour restent les mêmes : "Les constructions en Judée-Samarie, quelle que soit leur forme, sont devenues un sujet de fond du dialogue politique entre Israël et l'Autorité palestinienne, ainsi qu'avec les Etats-Unis et d'autres pays encore... Par conséquent, la politique du gouvernement doit être envisagée dans un cadre plus large : celui des intérêts nationaux."
    Dans le cas d'Amona, la Haute Cour a également remarqué qu'une importante quantité de main-d'œuvre serait nécessaire pour exécuter les démolitions - main-d'œuvre qui a, à la place, été déployée pour s'assurer que des localités similaires ne soient pas établies ailleurs en Judée-Samarie. [...] Pendant la première moitié de l'année 2010, 71 structures juives illégales et 53 palestiniennes ont été détruites en Judée-Samarie, conclut l'Etat."

- Construction illégale d'une mosquée en Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Construction-illegale-d-une-mosquee-en-Samarie_293807.html
   "En dépit d'une ordonnance de la cour d'appel interdisant sa construction, les habitants du village de Burin près de la ville de Yizthar dans le centre de la Samarie poursuivent l'édification d'une mosquée. Cette région faisant partie de la zone C est totalement sous l'autorité d'Israël. Le chef de l'organisation ''Regavim'' pour la protection des terres, Betzalel Smotritch, se dit choqué par l'inaction du Ministère de la Défense et du Procureur général."


Turquie

- Israël déclaré "menace majeure" par la Turquie (Europalestine)
http://www.europalestine.com/spip.php?article5567
   "Le Conseil National de Sécurité turc vient de déclarer Israël comme étant une menace majeure pour la sécurité de la Turquie, et sa politique et ses actions comme incitant à une course aux armements au Moyen Orient. [...]"


Iran

- S-300 : Israël se méfie (JP) - "si le Venezuela signe un accord pour acquérir le système, Israël craint que l'Iran finisse par obtenir le S-300".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1288001883252&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Israël craint le pire. Selon les experts de l'Etat hébreu, si Moscou vend des missiles S-300 au Venezuela, le système pourrait rapidement tomber entre les mains iraniennes. Le S-300 est un système mobile multicanal russe de missiles sol-air. Il est destiné à protéger les sites stratégiques les plus importants d'un Etat et de ses forces armées contre des bombardements massifs.
    L'Iran cherche depuis le début des années 2000 à se procurer ce matériel. Malgré les démentis du président russe Dimitri Medvedev, de nombreux spécialistes de la question affirment que les négociations étaient toujours en cours en 2009 entre les deux pays. Medvedev, quant à lui, assure avoir donné l'ordre de n'effectuer aucune livraison de S-300. Le 22 septembre 2010, l'interdiction de fournir Téhéran est officialisée par les autorités russes : les armes tombent sous le coup des sanctions de l'ONU.
    Désormais, si le Venezuela signe un accord pour acquérir le système, Israël craint que l'Iran finisse par obtenir le S-300. "Il s'agit d'une possibilité réelle, compte tenu des liens étroits entre le Venezuela et l'Iran", explique un responsable israélien. Le renforcement des liens entre le président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad reste en effet une question préoccupante pour l'Etat hébreu. Chavez s'est rendu en Iran à huit reprises. Il a signé, le mois dernier, un certain nombre d'accords qui visent à accroître les relations stratégiques entre les deux pays.
    Selon d'autres stratèges israéliens, toutefois, le danger est moins pressant. Pour eux, quand le S-300 sera livré à l'Iran, Israël sera en mesure de développer un système électronique capable de le neutraliser."


USA

- Le Likoud espère une victoire des républicains aux États-Unis (L'Alsace.fr) - "Barack Obama envisagerait de nommer l’ex-président Bill Clinton envoyé spécial au Proche-Orient".
http://www.lalsace.fr/fr/france-monde/article/4066251,218/Le-Likoud-espere-une-victoire-des-republicains-aux-Etats-Unis.html
   "Les Américains sont appelés demain aux urnes pour renouveler l’intégralité de la Chambre des représentants et un tiers de leurs sénateurs. Une élection de mi-mandat cruciale aux États-Unis, où le vote des électeurs juifs, traditionnellement favorable aux démocrates, pourrait basculer dans le camp des républicains. Il s’avère en effet que Barack Obama a beaucoup déçu dans de larges couches de la population juive américaine — surtout concentrée à New York, en Floride et en Californie — non seulement à cause de son approche du conflit israélo-arabe, mais aussi de sa politique économique et sociale.
    Bien que Benjamin Netanyahu observe à ce sujet un mutisme quasi complet, son entourage, lui, se montre plus bavard. Et les critiques envers Obama fusent de toutes parts à droite de l’échiquier politique israélien. Il lui est reproché, entre autres, d’avoir pris des positions contraires aux intérêts fondamentaux de l’État d’Israël et de ne pas réellement prendre au sérieux la menace iranienne. Un député du Likoud, soucieux de conserver l’anonymat, est allé jusqu’à comparaître Obama à Chamberlain ou Daladier. Puis de souligner dans un cri du cœur : « Depuis toujours nous savons que l’enfer est pavé de bonnes intentions ! » En revanche, dans les cercles pacifistes israéliens, comme parmi les Palestiniens proches du président Mahmoud Abbas, Barack Obama bénéficie d’un fort courant de sympathie. [...]
    Pour tenter de faire remonter la côte démocrate dans l’opinion publique juive américaine, Barack Obama envisagerait de nommer l’ex-président Bill Clinton, l’époux de la secrétaire d’État Hilary Clinton, envoyé spécial au Proche-Orient. Il pourrait remplacer l’actuel médiateur américain George Mitchell. C’est du moins la rumeur qui court à Jérusalem. Bill Clinton est une figure de proue du parti démocrate. Il est à la fois admiré et respecté par nombre d’Israéliens et de Palestiniens. Mais cette éventuelle nomination sera-t-elle suffisante pour faire sortir le processus de paix de l’ornière ?"


Europe

- Meridor annule son voyage à Londres, Hélène Pagès (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/11/meridor-annule-son-voyage-a-londres/
   "Le ministre des Services de renseignement et de l’énergie atomique, Dan Meridor, a annulé un déplacement prévu de longue date en Angleterre en raison des menaces d’arrestation ou de difficultés administratives à son arrivée à Londres. L’information a été révélée par la télévision israélienne, le 1er novembre. En cause : son rôle décisionnaire lors de l’opération de Tsahal sur le Mavi Marmara, le 31 mai dernier. Les bureaux de Dan Meridor n’ont pour l’instant fait aucun commentaire."


Rapport Goldstone

- Hamas admits what we all knew - "policemen" were terrorists (Elder of Ziyon) - "Now would be a good time to re-visit the Goldstone Report".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/11/hamas-admits-what-we-all-knew-policemen.html
   "From Ha'aretz:

   "Hamas confirmed for the first time on Monday that between 200 and 300 members of the organization's military wing were killed during Israel's offensive in the Gaza Strip at the end of 2008, Israel Radio reported. Israel launched Operation Cast Lead in December 2008 in efforts to curb missile fire from the Palestinian territory into Israel's southern communities. Immediately following the operation, Hamas reported that less than 50 of its men had been killed.
    Hamas' Interior Minister Fathi Hamad, who was confirmed the figures in an interview with the London-based Arabic language daily Al-Hayat, said that the so-called "police officers" who were killed during the first day of the operation were actually 250 Hamas fighters, and that 150 additional "security personnel" were also killed. Israel Radio indicated that these figures were consistent with the numbers initially reported by the Israel Defense Forces Spokesperson's Unit immediately following the operation, which Hamas denied."

    Ha'aretz' headline is slightly misleading, because Hamas is admitting that 250 of its members were killed on the initial day of Cast Lead (Israel's response to Hamas' own Operation Oil Stain) - but the total number of Hamas militants killed during the war was much higher. Hamas' al-Qassam website has been steadily listing these hundreds of "policemen" as Qassam Brigades "martyrs" and we have been documented that since April, 2009.
    The intriguing part is that we have only documented 210 policemen (defined by the PCHR) as terrorists - so we may have undercounted. As it is, we already have proven that 75% of the "policemen" killed during the fighting were, in fact, Hamas militants and that there Hamas never distinguished between the al-Qassam Brigades and its police force. If indeed some 250 of the policemen that were killed in only the initial day were al Qassam members, that would indicate that far more than 75% of the policemen were terrorists - because PCHR only documented 282 total policemen killed during the entire operation, plus two policewomen.
    Now would be a good time to re-visit the Goldstone Report, which said: "417. Except for the statements of the police spokesperson, the Israel Government has presented no other basis on which a presumption can be made against the overall civilian nature of the police in Gaza. It is true that the police and the security forces created by Hamas in Gaza may have their origins in the Executive Force. However, while the Mission would not rule out the possibility that there might be individuals in the police force who retain their links to the armed groups, it believes that the assertion on the part of the Government of Israel that “an overwhelming majority of the police forces were also members of the Hamas military wing or activists of Hamas or other terrorist organizations” appears to be an overstatement that has led to prejudicial presumptions against the nature of the police force that may not be justified."
    Israel was right. Goldstone was wrong. And Goldstone believed Hamas' lies about the police without reservation while being skeptical of the accurate Israeli side."

- Extrait 10 (sans notes de bas de page) de l'Analyse critique du rapport Goldstone (revue Controverses, 240 pages)
* Une méthodologie sans reproches ? Présomption de culpabilité, Anne Lifshitz-Krams (Chercheur au CNRS)
- "la mission retient sans aucun état d’âme comme « crédibles » des témoignages de Palestiniens ou de membres de l’UNRWA, pourtant reçus publiquement sous le contrôle du Hamas et des autres groupes armés palestiniens, mais rejette sans explication les dires israéliens".
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/98/99/81/FICHIERS-PDF/Analyse-critique-du-rapport-Goldstone-Controverses13_TAP.pdf
   "- Et présomption de culpabilité
    Plus question de doutes profitant à l’accusé s’agissant de la mise en cause des Israéliens. C’est au contraire la présomption de culpabilité qui est de mise. Les enquêteurs trouvent, on s’en doutait, abondance de témoignages qui ne sont à aucun moment questionnés pour confirmer cette présomption. Pourquoi vérifier les témoignages puisque l’intime conviction des enquêteurs est déjà faite ? Ainsi au paragraphe 55 qui fait le pendant exact des paragraphes 459 à 461 cités plus haut :
    « La Mission a enquêté sur quatre incidents dans lesquels les forces israéliennes ont contraint par les armes des civils palestiniens à prendre part à des recherches dans des maisons pendant les opérations militaires. Les Palestiniens avaient les yeux bandés et lesmains attachées et étaient forcés à entrer dans des maisons devant des soldats israéliens. (…) Des témoignages publiés de soldats israéliens ayant pris part aux opérations militaires confirment que cette pratique continue [Selon le colonel Avi Peled, interrogé le 15 juillet 2009 par le Jerusalem Post, l’un au moins des soldats qui témoigne dans le rapport de Breaking the Silence utilisé par la Mission n’était même pas présent sur le théâtre des opérations et n’aurait fait que rapporter des bruits entendus], en dépit des ordres clairs de la Cour suprême israélienne de les stopper et des assurances publiques répétées des forces armées que cette pratique a été interrompue. La Mission conclut que cette pratique revient à utiliser les Palestiniens comme boucliers humains et est donc prohibée par la loi humanitaire internationale. Cela met la vie des civils en danger de manière arbitraire et injuste et constitue un traitement inhumain et cruel. L’utilisation de boucliers humains est un crime de guerre ».
    Quel que soit le chef d’inculpation, Israël est déclaré « coupable » par principe. Quand le rapport lui reconnaît une vertu : « La Mission reconnaît les efforts significatifs faits par Israël pour prévenir par des appels téléphoniques, des prospectus et des émissions de radio et accepte que dans certains cas particulièrement quand les avertissements étaient suffisamment spécifiques, ils ont encouragé les résidents à quitter une zone et à échapper au danger ». Même cette vertu – qui est pourtant reconnue comme inédite et intéressante par bon nombre d’experts militaires – est retournée contre lui :
    « Néanmoins, la Mission note aussi des facteurs qui sapent de manière significative l’effectivité de tels avertissements. Cela inclut le manque de spécificité et donc de crédibilité de nombreux messages téléphoniques préenregistrés et de prospectus. La crédibilité des instructions de se déplacer vers les centres-villes pour la sécurité a aussi été diminuée par le fait que ces centres-villes eux-mêmes ont été sujets d’intenses attaques au cours de la phase aérienne des opérations militaires. La Mission a aussi examiné la pratique consistant à lancer des explosifs légers sur les toits (intitulés “toquer au toit”). Elle conclut que cette technique n’est pas efficace en tant qu’avertissement et constitue une forme d’attaque contre les civils habitant les bâtiments. Finalement, la Mission considère que le fait qu’un avertissement soit donné ne relève pas un chef et ses subordonnés de prendre toutes les autres mesures
possibles pour distinguer entre civils et combattants ».

    Conclusion qui est en contradiction flagrante avec ce que dit le paragraphe 35 relevé ci-dessus : « Il est possible que les combattants Palestiniens ne se soient pas toujours différenciés de façon adéquate par rapport à la population civile ».
    Comme en témoigne le paragraphe 47 cité plus bas, même la capacité militaire d’Israël – qui pourrait être portée à décharge dans la mesure où les Israéliens sont loin d’utiliser toute leur capacité de feu – est utilisée comme circonstance à charge : puisqu’ils ont des armes modernes, aucun droit à l’erreur ne leur est concédé, l’hypothèse d’une erreur de tir ne peut donc être que fausse.
    Les témoignages palestiniens prennent le pas en toutes circonstances sur la déclaration israélienne, comme le démontre, exemple parmi d’autres, la formulation adoptée ci-dessous. « 41. (…) La Mission a examiné en détail les affirmations des représentants du Gouvernement israélien alléguant une attaque lancée en réponse à un tir au mortier d’un groupe armé Palestinien. Bien que la Mission n’exclut pas que cela ait pu être le cas, elle considère que la crédibilité de la position israélienne souffre d’une série d’inconsistances, contradictions et inexactitudes factuelles dans son justificatif de l’attaque ».
    Plus généralement, lors de sa conférence de presse du 15 septembre [2009], Richard Goldstone affirme : « Le chapitre 11 du rapport, par exemple, décrit des incidents dans lesquels les Forces de défense israéliennes ont lancé des attaques directes contre les civils, avec des conséquences mortelles. La mission n’a pas pu identifier dans ces cas un objectif militaire pouvant justifier ces attaques, ce qui en fait des crimes de guerre, a expliqué le juge Goldstone ».
    En quoi le fait que la mission « n’a pas pu [l’] identifier » est-il une preuve que l’objectif militaire n’existait pas ? Surtout s’agissant d’installations mobiles. L’absence de preuve est-elle une preuve en soi qui suffit à inculper un prévenu ? Les enquêteurs confondent manifestement leur intime conviction et les faits « établis ». On imagine mal que le Hamas, prévenu de la venue de la Mission d’enquête, ait été assez stupide pour laisser traîner les preuves qui pouvaient mettre en cause sa version et celle de ses témoins. Une hypothèse qu’il n’est pas possible que la commission d’enquête n’ait pas envisagée. Reste à comprendre pourquoi cette éventualité n’est jamais évoquée, et pourquoi, dans le doute, la commission a pu lancer ainsi une accusation aussi grave sur la foi des témoignages invérifiables d’une seule des parties sans y mettre au moins ce conditionnel que Goldstone affirme à Forward devoir être lu.
    D’autant que la logique du raisonnement est parfois surprenante, comme dans ce cas dont la formulation est reprise aussi de sa conférence de presse : « M. Goldstone a cité celui de l’attaque au mortier d’une mosquée dans la ville de Gaza, au moment où plusieurs centaines de personnes étaient réunies pour la prière, qui a entraîné la mort de 15 d’entre elles. Pour justifier cette attaque, le Gouvernement israélien et les Forces de défense israéliennes ont invoqué le fait que la mosquée était utilisée pour abriter des membres de groupes armés à Gaza et pour stocker des armes. « Après avoir interrogé plusieurs personnes, nous avons
conclu qu’il n’y avait pas de militants qui s’y étaient abrités ». Même en supposant qu’ils étaient présents dans cette congrégation et que des armes étaient cachées dans la mosquée, cela ne peut pas justifier l’attaque de la mosquée et des centaines de civils, a estimé l’expert ».

    Traduit sous forme d’argumentation, cela donne :
    • Le gouvernement israélien affirme que la mosquée était utilisée comme bâtiment militaire afin de l’attaquer
    • Les témoins palestiniens disent le contraire et nous préférons leur parole à celle des Israéliens
    • Et même si ce n’est pas vrai, de toute façon les Israéliens auraient dû accepter béatement de se laisser tirer dessus pour ne pas risquer la vie des civils qui ne servaient certainement pas de boucliers humains
    • Une autorisation en règle pour les groupes armés palestiniens d’utiliser systématiquement la protection des civils pour réaliser leurs opérations : pourquoi se gêner, puisque toute tentative de les déloger deviendrait un « crime de guerre ».
    La logique est encore plus perverse dans l’incident dont il est question au paragraphe 47 :
    • « 47. Le dernier incident concerne la largage d’une bombe sur une maison tuant 22 membres d’une famille.
    • La position d’Israël dans ce cas est une « erreur opérationnelle » et que la cible était une maison voisine où des armes étaient stockées.
    • Sur la base de ses investigations, la Mission exprime des doutes significatifs concernant le récit de l’incident par les autorités israéliennes.
    • La Mission conclut que, s’il y a bien eu erreur, on ne peut pas parler d’un cas de tuerie intentionnelle ».

    C’est heureux, mais pourquoi alors conclure : « La responsabilité d’Etat d’Israël pour un acte internationalement erroné reste entière ». Comment la commission est-elle passée de la possibilité, même douteuse, d’une erreur de tir à la condamnation directe de « l’Etat d’Israël » pour acte erroné ?
    Dans toutes ces affaires la mission retient sans aucun état d’âme comme « crédibles » des témoignages de Palestiniens ou de membres de l’UNRWA, pourtant reçus publiquement sous le contrôle du Hamas et des autres groupes armés palestiniens, mais rejette sans explication les dires israéliens." (à suivre)


Point de vue

- A-Dura : c’est maintenant qu’il y a complot (1ère partie), Stéphane Juffa (Mena) - "je désire attirer l’attention du lecteur sur la centralité de la déposition de Talal".
http://www.menapress.org/
   "Cela fait une quinzaine de jours déjà que j’ai lu "Un enfant est mort", la mise au point de Charles Enderlin sur la Controverse de Nétzarim. Certes, maintes fois diffamée dans cet ouvrage, la Ména prépare sa réaction, qui devra se faire de manière à être disponible par tous ceux qui ont pu consulter le livre d’Enderlin, mais à cela ne se limite pas notre réflexion. Depuis que j’ai terminé la lecture du credo du reporter de FR2, une démangeaison m’assaillait ; l’impression tenace que la publication d’"Un enfant est mort" et du happening médiatique qui l’a entourée dépassait le seul cadre de la dispute au sujet de l’"assassinat" de Mohamed A-Dura. [...]
    A ce stade du vieillissement de l’Affaire, il faut des preuves, ou au moins des éléments objectivement troublants, pour espérer faire bouger les murailles de quelques millimètres. Voilà donc un événement saisissant, qui prend sa source aux pages 62 et 63 du livre, l’auteur y écrit les lignes suivantes : "Le 30 septembre 2002, je demande des explications à Talal sur les déclarations qu’on lui prête selon lesquelles les militaires israéliens auraient intentionnellement tué Mohammed Al-Dura (sic). Cette dernière phrase commence à courir sur les divers sites Internet. Il (Talal) m’explique qu’il s’est contenté de répondre aux questions. C’était le 3 octobre 2000, au Palestinian Center for Human Rights. « On m’a demandé si, d’après moi, les soldats voyaient sur quoi ils tiraient. J’ai répondu que je pensais que c’était le cas. Ils ont donc écrit que les tirs étaient intentionnels. » A tout hasard, il me fait parvenir une attestation stipulant qu’il n’a jamais accusé les soldats israéliens de meurtre [le contenu de ladite attestation est parvenu à la Ména. Ndlr]".
    Or cela se déroulait certainement "au Palestinian Center for Human Rights" (Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme), mais cela ne reflète que la partie accessoire de la réalité ; quant à affirmer que Talal s’était "contenté de répondre aux questions", ou que c’était "on" qui les posait, nous dirons que Charles, pour ne pas le charger davantage, par son récit, s’essaye à minimiser outrageusement l’occurrence.
    Et ça n’est pas la première fois qu’il se lance sur ce sujet dans cet exercice très malhonnête. La fois précédente, c’était dans les colonnes de Télérama, livraison n°263 du 19 novembre 2004 – répondant à l’interview de Nicolas Delesalle – Charles Enderlin y assume les déclarations suivantes : Talal Abou Rahma "a donné des dizaines d’interviews, à beaucoup de médias, y compris des chaînes israéliennes, et la seule dont parle la Ména, c’est celle donnée à une ONG [le Palestinian Center for Human Rights. Ndlr] non reconnue par l’ONU, qui lui fait tenir (à Talal) des propos qu’il n’a pas tenus".
    En fait d’"interview", c’est d’une déposition sous serment [accéder à la déposition sur le site palestinien] effectuée par Talal Abou Rahma face à Maître Surani - dans laquelle le caméraman de France 2 affirme avoir reçu le libre choix de ses déclarations ainsi qu’avoir été dûment averti des conséquences légales d’une déclaration mensongère – Abou Rahma y décrit précisément l’assassinat de Moh

ammed par l’armée israélienne, lit, persiste et signe (traduction française en annexe). Voilà ce qu’y déclare notamment le cameraman de FR2 : "C’est pourquoi, de par ma longue expérience acquise en couvrant des incidents vigoureux et des affrontements violents, et ma capacité à distinguer les bruits produits par les fusillades, je puis confirmer que l’enfant a été tué intentionnellement et de sang froid, de même que son père a été blessé par l’armée israélienne".
    Ce passage se situe manifestement en totale contradiction avec ce qu’affirme Enderlin dans "Un enfant est mort" et dans Télérama. Cette contradiction avait déjà fait l’objet, le 13 décembre 2004, d’une analyse détaillée de la part d’Ilan Tsadik, Faux témoignage sur faux témoignage. Tsadik m’avait demandé d’interviewer Maître Surani afin de dissiper d’éventuels malentendus, révélateurs quant à l’identité du "on" et au cadre dans lequel les questions furent posées à Abu Rahma. Suite à notre entrevue, l’avocat gazaoui avait menacé Enderlin de l’assigner en justice, et Enderlin lui avait présenté ses excuses écrites, mettant ses contrevérités sur le compte du stress qui l’assaillait. Visiblement, le stress ne l’a toujours pas lâché. J’avais préalablement lu à Me Surani l’entièreté de l’article de Télérama, dûment traduit par mes soins, mot pour mot, en anglais :
   "- Stéphane Juffa : Vous avez interviewé M. Talal Abou Rahma ? Pourtant, ce qui est publié sur votre site possède les apparences d’une déclaration faite sous serment dans votre bureau ?
    - Raji Surani : Que devrais-je clarifier ? Vous parlez à un avocat et l’avocat en question a reçu une déclaration effectuée sous serment, comme il en recueille tous les jours et il l’a publiée. C’est tout (en français, Ndlr.). Cela ne nécessite aucun commentaire de ma part.
    - Stéphane Juffa : La signature de M. Abou Rahma n’apparaît pas sur le fac-simile de sa déclaration publiée sur le site du PCHR. La déclaration originale est-elle signée par M. Abou Rahma ?
    - Raji Surani : Yeeees ! [Maître Surani nous a conviés à consulter tous les originaux, les documents, les enregistrements et les enregistrements vidéo relatifs à cette déposition dans son étude à Gaza. Ndlr.]
    - Stéphane Juffa : Cela n’avait donc rien à voir avec une interview ?
    - Raji Surani : Je ne permets à personne de mettre en doute ma crédibilité d’avocat (...)."
    Je vais assurément envoyer à l’avocat palestinien la traduction du passage des pages 62 et 63 du livre de Charles, ce, afin qu’il apprécie la valeur des excuses d’Enderlin.
    Mais au-delà de ce nouveau flag de manipulation du public par le reporter de France Télévisions, se pose une autre interrogation : comment se fait-il qu’aucun confrère français n’ait été, comme nous, saisi par l’antinomie existant entre les affirmations renouvelées de Charles et la déposition de Talal ? [...] Alors, superficialité dans la connaissance du dossier ou volonté d’éviter la révélation de la vérité ? Je poursuivrai la réponse à cette interrogation rhétorique dans la suite que j’entends donner à cet article.
    Mais avant cela, je désire attirer l’attention du lecteur sur la centralité de la déposition de Talal. Car, en l’absence d’Enderlin au carrefour de Nétzarim le jour de l’incident, elle constitue la thèse de nos contempteurs, de ceux qui affirment qu’un enfant est mort, à cet endroit, tué par l’Armée israélienne, ce 30 septembre 2000. Ce témoignage est rédigé par le témoin principal – nous disons le réalisateur de la mise en scène – dans les circonstances les plus sérieuses qui soient : une déposition légalisée. De plus, Talal n’a jamais produit d’autre témoignage de cette sorte, ce qui fait de ce document le manifeste incontestable de la thèse de l’assassinat.
    C’est cette déposition qui détermine seule que, de l’aveu de son auteur, il avait filmé 27 minutes de l’évènement (et non 18 !) ; qu’importe alors si, en aval, dans le bureau de Fr2 à Jérusalem ou à la réception des rushes au service juridique de la chaîne, à Paris, on ait pris la peine ou non de noter précisément leur durée : ce n’est pas eux qui les ont filmés, et celui qui les a filmés a pris soin de les minuter !
    Cette déposition définit également le contenu des 27 minutes, sur lequel le témoin-réalisateur ne saurait être plus précis. Tout ce qu’Enderlin peut dire des éléments de cette déposition appartient à la catégorie des commentaires, et s’inscrivent dans son long combat pour leur faire dire ce qu’ils ne disent pas et pour interpréter ce qu’ils disent, à la manière que l’on vient d’observer.
    Le fait que ces éléments ne suscitent aucune curiosité de la part de l’ensemble des journalistes français pose un très sérieux problème. Un problème qui a dépassé depuis longtemps la personnalité d’Enderlin. Il n’est plus qu’un enjeu dans un match qui le dépasse, et peu importe, dans ce sport politico-médiatique, si le commentateur de la mise en scène continue de débiter ses contrevérités ou s’il se mettait soudain à proclamer des choses sensées. Pour les intérêts en jeu, du point de vue de nos adversaires, mieux vaut qu’il continue à affirmer des choses marquées d’irresponsabilité." (en annexe, le début de la déposition sous serment de Talal)

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