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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 21:47

France

- France - Agression d'un étudiant juif (CFCA) - “Je n’aime pas les Juifs, vous avez fait la misère aux Arabes, on va vous faire la misère”.
http://antisemitism.org.il/fra/events/49621/France-Agressiond%27un%C3%A9tudiantjuif
   "Alors qu’il attendait le bus à la sortie scolaire à Aubervilliers (93), un collégien de 14 ans, portant kippa et accompagné de deux camarades, été agressé par un groupe de 8 individus qui lui ont demandé “s’il était juif”. Répondant par la positive les propos suivants ont été tenus : “Je n’aime pas les Juifs, vous avez fait la misère aux Arabes, on va vous faire la misère”. En s’enfuyant, le collégien est tombé et les individus lui ont porté des coups de pied au visage et sur le corps alors qu’il était au sol. Egratignures et hématomes. Fortement choqué. Rdv aux UMJ demain. Source: http://www.spcj.org"

- BDS : Un responsable du Syndicat de la magistrature dénonce la pénalisation du boycott d’Israël (Europalestine) - Selon Wiki, le Syndicat de la Magistrature "regroupe environ 10 % du corps judiciaire" et "est politiquement ancré à gauche".
http://www.europalestine.com/spip.php?article5621
   "Qualifiant d’"attentat juridique" la circulaire envoyée par Alliot-Marie aux procureurs pour qu’ils répriment le boycott d’Israël, Benoist Hurel, Secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature, conteste la notion de "discrimination" dans le cas de la campagne de boycott contre les produits israéliens et estime "inadmissible" "l’instrumentalisation d’un texte qui visait à combattre le racisme, le nationalisme et le sexisme". Tribune de BENOIST HUREL Secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature, dans Libération [...]."


Processus de paix

- Netanyahou: du nouveau sur le gel ?, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "le prochain gel consisterait en l’arrêt des travaux déjà entamés, alors que le précédent décret ne concernait pas les bâtiments dont les fondations avaient déjà été placées".
http://www.israel7.com/2010/11/netanyahou-du-nouveau-sur-le-gel/
   "Au cours d’une session spéciale organisée entre les députés du Likoud, dimanche après-midi, le Premier ministre leur a promis de ne pas soumettre la question d’un nouveau décret d’interdiction de construire au cabinet ministériel, dans le cas où les Américains s’abstiendraient de remettre à Israël le document écrit consignant les accords qu’il aurait obtenu oralement lors de ses différentes réunions avec la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, et avec le vice-président américain Joe Biden, lors de son dernier voyage aux Etats-Unis.
    En outre, il a démenti, au cours de cette même réunion qui s’est tenue dimanche, qu’il se serait engagé à achever les tractations concernant le tracé des frontières dans les quatre-vingt-dix jours à compter de la reprise des pourparlers: «Il n’y aura pas de discussions séparées sur les frontières, mais des conférences concernant un ensemble de sujets essentiels. Nous avons l’intention de nous engager dans des pourparlers sérieux à propos de tous ces sujets».
    Le chef de la coalition, Zéev Elkin, a déclaré au micro de la chaîne de Tsahal, après avoir pris part à la réunion: «J’ai compris que le Premier ministre est inflexible en ce qui concerne des questions qui sont pour lui fondamentales, et qui sont suffisamment importantes pour justifier une telle démarche (le gel ndlr). Il est clair qu’un terrain d’entente sera difficilement envisageable. Je n’ai pas entendu qu’il soit certain que les Américains allaient remettre un document contenant intégralement tous les thèmes sur lesquels le Premier ministre et l’Administration américaine se sont mis d’accord, de sorte qu’il lui soit possible de soumettre au cabinet une demande de gel de la construction.» [...]
    Plus tôt dans la journée de dimanche, le Premier ministre a fait savoir que le point le plus noir du prochain gel consisterait en l’arrêt des travaux déjà entamés, alors que le précédent décret ne concernait pas les bâtiments dont les fondations avaient déjà été placées."

- Abbas : "Un gel à Jérusalem-Est, sinon rien", Khaled Abu Toameh (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993716700&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'Autorité palestinienne (AP) ne retournera à la table des négociations qu'à une seule condition : qu'Israël suspende les constructions dans les implantations ainsi qu'à Jérusalem-Est. C'est ce qu'a fait savoir le chef de l'AP, Mahmoud Abbas, dimanche, selon Reuters. Il prenait la parole suite à une réunion avec le président égyptien Hosni Moubarak, au Caire. "Bien sûr… si le développement des implantations n'est pas totalement suspendu, dans tous les territoires palestiniens y compris à Jérusalem, nous n'accepterons pas [de reprendre les négociations]", a déclaré Abbas. Et d'ajouter que les Etats-Unis n'avaient pas officiellement demandé aux Palestiniens de retourner à la table des négociations.
    L'AP et l'Egypte ont précisé, ce week-end, qu'elles n'avaient toujours pas été informées de l'ensemble des détails de la dernière proposition américaine - qui consisterait à offrir un ensemble de garanties sécuritaires et diplomatiques à Israël en échange d'un nouveau gel de 90 jours.
    Selon le journal arabe Asharq Al-Awsat, le leader palestinien estime qu'il ne devrait y avoir aucun lien entre la suspension des constructions israéliennes et l'approvisionnement en armes dont bénéficie l'Etat hébreu. Un haut-responsable palestinien aurait, par ailleurs, fait savoir au journal que l'émissaire américain David Hale - qui s'est entretenu avec Mahmoud Abbas la semaine dernière - confirme que les Américains ne se sont pas encore mis d'accord avec les Israéliens au sujet de la formule la plus adéquate pour imposer un nouveau gel.
    "Hale nous a fait comprendre que tout ce qui avait été publié jusqu'à présent [au sujet d'un accord entre Israël et l'administration américaine] ne sont rien que des fuites israéliennes", a-t-il ajouté. "Le président Abbas maintient, de son côté, qu'aucun accord ne sera acceptable s'il ne concerne pas Jérusalem"."
- Abbas exige un gel des constructions y compris à Jérusalem-Est, Marwa Awad (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20101121/twl-palestiniens-israel-pourparlers-38cfb6d.html
   "[...] "Depuis un an, nous voyons Abou Mazen (Abbas) refuser de s'engager sur des pourparlers directs et invoquer divers prétextes pour ne pas (parlementer)", a déclaré samedi à la télévision israélienne Uzi Arad, conseiller pour la sécurité nationale. [...]"

- Manifestation anti-gel (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993716486&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les habitants de Judée-Samarie prévoient de manifester à Jérusalem, dimanche, contre l'éventuel renouvellement du gel des constructions dans les implantations. Les écoles des régions du Shomron et de Binyamin, ainsi que dans les villages de Kedoumim, Karnei Shomron, Efrat, Kiryat Arba et Beit El resteront fermées et tous les services municipaux seront en grève. Les manifestants qualifient leur initiative de "grève d'avertissement", destinée à interpeller le gouvernement sur les dangers d'un nouveau moratoire. Plus de 70 autobus devaient se rendre devant le bureau du Premier ministre, dimanche à 10 heures. [...]"

- Gel des constructions : divisions au sein du parti Shaas (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gel-des-constructions-divisions-au-sein-du-parti-Shaas_295133.html
   "Les députés du parti ultra-orthodoxe séfarade Shaas sont divisés quant à un nouveau gel des constructions en Judée-Samarie. Tandis que leur chef Eli Yshai pourrait l'accepter sous certaines conditions (notamment si Jérusalem n'est pas concernée), certains élus sont fermement décidés à s'y opposer. C'est par exemple le cas de Haïm Amsellem qui a affirmé "ne pas se soucier" des consignes de son parti car "le peuple" lui "demande de continuer"."

- Netanyahou fulmine contre Yaalon, Shraga Blum (Arouts 7) - « Il est inadmissible que quelqu’un qui est arrivé récemment au Likoud me double par la droite ! »
http://www.israel7.com/2010/11/netanyahou-fulmine-contre-yaalon/
   "[...] Après les rumeurs qui faisaient état du limogeage probable de Zeev Elkin comme Président de la coalition, c’est le ministre Moshé Boggy Yaalon qui se trouve sous les feux de la colère du Premier ministre. « Il est inadmissible que quelqu’un qui est arrivé récemment au Likoud me double par la droite ! » aurait dit Binyamin Netanyahou. Moshé Yaalon est en effet depuis quelques jours très « courtisé » par les médias, et il ne se gêne pas d’avertir sur tous les fronts des dangers stratégiques pour Israël d’une acceptation [de la] reconduction du gel. [...] Et dans l’entourage du Premier ministre, on accuse Yaalon « d’être à la tête du mouvement croissant d’opposition au Premier ministre au sein du Likoud mais aussi du côté de Shass »."

- Ben-Eliezer: Le Premier ministre Netanyahou doit s'engager (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ben-Eliezer-Le-Premier-ministre-Netanyahou-doit-s-engager_295115.html
   "S'exprimant sur une Radio Israélienne dimanche matin, Binyamin Ben-Eliezer, le ministre [travailliste] de l'Industrie et du commerce, a déclaré que le Premier ministre Binyamin Netanyahou devait prendre une décision historique qui permettra de déterminer les frontières d'Israël et de l'Autorité Palestinienne Ben-Eliezer a ajouté que si l'un des partenaires de la coalition de Netanyahou quittait le gouvernement, des membres du parti Kadima pourraient le remplacer."

- More results from the poll of Palestinian Arabs (Elder of Ziyon) - 55% souhaitent que la Sharia s'applique dans le futur Etat palestinien.
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/11/more-results-from-poll-of-palestinian.html
   "Here are some more highlights from The Israel Project poll of Palestinian Arabs [...].
   "- A Palestinian state should be run by Sharia Law: 55%. A Palestinian state should be run by civil law: 35%.
    - The best goal is for a two state solution that keeps two states living side by side: 30%. The real goal should be to start with two states but then move to it all being one Palestinian state: 60%.
    - Israel has a permanent right to exist as a homeland for the Jewish people: 23%. Over time Palestinians must work to get back all the land for a Palestinian state: 66%.
    - In 2000, President Bill Clinton proposed a Palestinian-Israeli peace agreement in which the Palestinians would receive an independent state, which included Gaza and nearly all of the West Bank, using the 1967 green line, exchanging Israeli land for larger settlements. It made East Jerusalem the capital of the Palestinian state, with control over Palestinian quarters of the Old City. Yasir Arafat rejected this offer. In retrospect, do you wish Arafat had accepted this peace agreement - yes or no? Yes: 24%. No: 71%."
    Some of the answers, to be sure, seemed to contradict these, as in the abstract they seem to support a two-state solution. But when specific compromises are mentioned, they reject every one. [...]"

- Jerusalem must remain undivided, and Palestinians must stop pretending it's an obstacle to peace, Nathan Diament (director of public policy for the Union of Orthodox Jewish Congregations of America ; tribune publiée dans le Daily News) - "Dividing a city never works. No city in all of recorded history has been cleaved into two halves without damaging the whole" ; "only 52% of Palestinians living in Jerusalem support Palestinian sovereignty over eastern portions of the city".
http://www.nydailynews.com/opinions/2010/11/21/2010-11-21_jerusalem_must_remain_undivided__and_palestinians_must_stop_pretending_its_an_ob.html
   "Jerusalem, the historic capital of Israel, should not be an impediment to Mideast peace. But thanks to the current intransigence of Palestinian leaders, that is precisely what it has become. When Prime Minister Benjamin Netanyahu announced a 10-month moratorium on settlement construction in November 2009 to coax Palestinian leaders back to the negotiating table, Israel stated clearly that construction in Jerusalem would continue. Despite this important caveat, Special Envoy George Mitchell lauded the move as "substantial" and Secretary of State Clinton called it "unprecedented." Even now, as the Obama administration described the recently announced building projects in the Har Homa and Ramot neighborhoods as "counterproductive" through Clinton, it acknowledges that more construction in Jerusalem is inevitable. It has done so by exempting Jerusalem from a proposed 90-day extension of Israel's prior settlement freeze.
    Yet the Palestinians demand a total freeze in Jerusalem as a precondition for talks. This is a new demand. Construction in Jerusalem has never been an impediment to peace or peace negotiations. Historic agreements were reached with both Egypt and Jordan despite ongoing construction in the city. While cement trucks rolled through Jerusalem, indirect talks were held with Syria in 2008. More than 15 years of construction in Jerusalem went on while Israel held meaningful peace talks with the Palestinian Authority.
    The simple reason is that previous Arab negotiators understood reality. Jerusalem is not a settlement and will forever remain the undivided capital of Israel - every prime minister dating back to 1967, including Golda Meir, Yitzhak Rabin and Ehud Barak, has held to this policy. This also happens to be the policy and goal of the United States, as described by multiple measures and resolutions passed by Congress.
    Jerusalem enjoys this status for historic and religious reasons, but also because dividing a city never works. No city in all of recorded history has been cleaved into two halves without damaging the whole. This is the assessment of experts in the fields of public planning and urban design. Their scholarship indicates that a divided city faces daunting challenges from a social, civic and economic perspective. Without fail, divided cities suffer either intense economic stagnation or general atrophy. It is frankly unimaginable that this prime minister, or any responsible prime minister for that matter, would allow the city to falter in such a way on his watch.
    And a divided capital would not only be worse for Jews, it would be worse for the Palestinians. Today, the Palestinians living within Jerusalem's municipal area enjoy the benefits of free movement and access to Israeli work and services. Such rights would likely disappear under Palestinian rule. Indeed, in a July 2010 poll by the Palestinian Center for Policy and Survey Research, only 52% of Palestinians living in Jerusalem support Palestinian sovereignty over eastern portions of the city.
    While we support a two-state solution that guarantees Israel's security and Jewish character, the choices required to bring us to that point must be grounded in reality. To keep Jerusalem growing socially and economically in the 21st century and beyond, the city must be unified under a single flag that recognizes and guarantees the rights of all its citizens. It is time for the U.S. government to make that point clear - rather than continuing to equate building in Jerusalem with building elsewhere in disputed land.
    For the Palestinians, relenting on Jerusalem will be a painful compromise, but no more painful than the litany of compromises the Israelis are already willing to make. At some point during any successful peace negotiations, the Palestinian leadership will have to choose between an opportunity to build a Palestinian state, or pursuing a weak and unrealistic claim to Israel's capital."


Israël

- Jérusalem : rénovation prévue du Mur des Lamentations (Guysen) - plus d'infos ici sur ce projet de rénovation (préservation du site, aménagements pour touristes, amélioration des conditions d'accès, développement des activités pédagogiques).
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-renovation-prevue-du-Mur-des-Lamentations_295157.html
   "Le gouvernement israélien a approuvé ce dimanche un plan prévoyant la rénovation du Mur des Lamentations, plus important lieu saint du Judaïsme. Les travaux doivent durer cinq ans."
- Jérusalem : l'Autorité Palestinienne condamne la rénovation du Mur des Lamentations (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-l-Autorite-Palestinienne-condamne-la-renovation-du-Mur-des-Lamentation_295166.html
   "L'Autorité Palestinienne a dénoncé le projet israélien d'investir 23 millions de dollars dans la rénovation du Mur des Lamentations (le lieu le plus saint du Judaïsme) et de développer la place sur laquelle il se trouve dans la Vieille Ville. "Il s'agit d'une action illégale. Les Israéliens n'ont pas le droit de construire dans les territoires occupés et dans Jérusalem", a ainsi déclaré le porte-parole de l'Autorité Palestinienne."
- Al Aqsa Sheikh (and PA): Israel "Judaizing" the Kotel (Elder of Ziyon) - "He said that there is nothing Jewish about the Kotel, that it is an integral part of the Al Aqsa Mosque".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/11/al-aqsa-sheikh-and-pa-israel-judaizing.html
   "Sheikh Yusuf Juma Salama, a preacher at Al Aqsa mosque and First Deputy of the Chairman of the Supreme Islamic Council in Jerusalem, is complaining about a new plan to expand the Western Wall plaza to accommodate more visitors. He said that there is nothing Jewish about the Kotel, that it is an integral part of the Al Aqsa Mosque, and the objective of this plan is to Judaize the "Wailing Wall." He also complained about the rebuilding of the Hurva synagogue and about plans to another major synagogue in the Jewish Quarter of Jerusalem, possibly referring to this rumor. In case you think that only radical Islamist nutjobs refer to Israeli renovation of the Kotel Plaza as "Judaizing," the exact same word is used by the official Palestinian Arab WAFA news agency."

- Amos Yadlin : "Tel-Aviv pourrait être sur la ligne de front" (JP) - "la République islamique tente d'atteindre Israël à travers un réseau de pays alliés".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993717708&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Ne pas se laisser berner. Le chef sortant de l'Aman (renseignements militaires), le général Amos Yadlin, appelle l'Etat hébreu à ne pas se leurrer. Le calme relatif que les Israéliens ont pu récemment savourer ne doit pas leur faire oublier les dangers de la région. L'Iran, dirigé par le président Mahmoud Ahmadinejad, reste guidé par des ambitions nucléaires. Les ennemis d'Israël, rappelle-t-il, sont de plus en plus puissants, et dangereusement armés. Pour Yadlin, le potentiel nucléaire de Téhéran est loin de constituer le seul pouvoir de nuisance à l'endroit d'Israël. Et de fait, la République islamique tente d'atteindre Israël à travers un réseau de pays alliés, ennemis d'Israël. Et d'ajouter que "Tel-Aviv peut se retrouver prochainement sur la ligne de front."
    Après quarante années de bons et loyaux services dans le renseignement, Yadlin a été l'objet d'un hommage de la part du Premier ministre Binyamin Netanyahou et du ministre de la Défense, Ehoud Barak. Aux dires des deux dirigeants, Tsahal a fait un "formidable bond en avant", sous l'égide de Yadlin. Il sera remplacé, ce mois-ci, par Aviv Kochavi."

- Prison avec sursis pour les deux soldats Guivati, Yaakov Katz (JP) - "Ils sont l'objet d'une enquête depuis 2009, avant même la publication du rapport Goldstone".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993716596&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les deux soldats de la brigade Guivati, accusés d'avoir ordonné à un Palestinien de neufs ans d'ouvrir un sac susceptible de contenir des explosifs pendant l'opération Plomb durci, ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis, dimanche. Les deux hommes ont également été rétrogradés au sein de l'armée. En dépit des recommandations des procureurs, le tribunal militaire a choisi de ne pas condamner les deux soldats à des peines de prison ferme. [Les soldats ont aussi été rétrogradés.]
    Les accusés, dont l'identité ne peut être révélée, ont été inculpés le mois dernier, pour avoir outrepassé leur autorité militaire. Les procureurs avaient demandé qu'ils soient incarcérés, au motif d'avoir violé les droits de l'Homme ainsi que le principe de "pureté des armes" de Tsahal. Les deux soldats, "A" et "H", ont complété leurs périodes obligatoires de service militaire. Ils sont l'objet d'une enquête depuis 2009, avant même la publication du rapport Goldstone."
- Israël : Ahmed Tibi condamne la décision du tribunal vis-à-vis des soldats ayant utilisé un enfant palestinien comme bouclier (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Ahmed-Tibi-condamne-la-decision-du-tribunal-vis-a-vis-des-soldats-ayant-u_295136.html
   "Le député arabe israélien Ahmed Tibi a dénoncé la décision du tribunal militaire qui a condamné deux soldats israéliens à trois mois de prison avec sursis pour s'être servis d'un enfant palestinien comme bouclier humain durant l'opération Plomb Durci à l'hiver 2008-2009. Selon lui, cette décision "dégrade la valeur de la vie d'un Arabe". Il aurait souhaité une condamnation plus lourde."


Gaza & Hamas

- Gaza : la violence devrait baisser, Yaakov Katz & Herb Keinon (JP) - "C'était la première fois depuis l'opération Plomb durci que des missiles de type "Grad" frappaient Israël".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993717882&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La violence à Gaza devrait baisser. Après les récentes opérations menées par l'armée de l'air sur des cibles terroristes, la situation devrait s'améliorer dans l'enclave palestinienne. En réponse aux tirs de mortier au phosphore blanc, dans le sud du pays, Tsahal a éliminé deux responsables d'un groupe terroriste gazaouï affilié à Al-Qaïda. Vendredi, l'armée de l'air répliquait à l'agression palestinienne en bombardant trois cibles terroristes. Un tunnel permettant le trafic d'armes et un camp d'entraînement utilisé par le Djihad islamique ont été touchés. Huit Palestiniens ont été blessés lors de l'opération. C'était la première fois depuis l'opération Plomb durci que des missiles de type "Grad" frappaient Israël.
    Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères, a appelé l'ambassadeur israélien aux Nations unies, Méron Reouben, à déposer une plainte suite aux tirs de mortiers sur le sud d'Israël depuis Gaza. Pour Lieberman, ces tirs prouvent à la communauté internationale que les citoyens du sud du pays vivent constamment sous la menace terroriste du Hamas. La "brigade Saladin" a revendiqué quatre tirs de mortiers au phosphore blanc, près d'Ashkelon."

- Tsahal détruit deux dangereux tunnels, Shraga Blum (Arouts 7) - "ils devaient relier la Bande de Gaza au Nord du Néguev".
http://www.israel7.com/2010/11/tsahal-a-detruit-deux-dangereux-tunnels/
   "Les raids de l’armée de l’air israélienne visent la plupart du temps des tunnels qui relient l’Egypte à la Bande de Gaza, et qui servent à l’acheminement d’armement en faveur du Hamas. Mais les deux tunnels détruits vendredi par Tsahal étaient de nature encore différente : ils devaient relier la Bande de Gaza au Nord du Néguev, et permettre à des commandos terroristes de passer en territoire israélien [...]. L’un des tunnels partait de la région de Dir El-Balah, dans le nord de la Bande de Gaza, et devait aboutir près du Kibboutz Kissoufim. Le deuxième, creusé près de Khan Yunes, devait amener les terroristes près du Kibboutz Nir Oz."


Liban & Hezbollah

- Liban : le Hezbollah qualifie de "piège" le retrait israélien de Ghajar (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-le-Hezbollah-qualifie-de-piege-le-retrait-israelien-de-Ghajar_295161.html
   "Le mouvement terroriste chiite Hezbollah a qualifié ce dimanche de "piège" le plan israélien de retrait du village de Ghajar et a blâmé les Nations Unies qu'il estime "collaboratrices" d'Israël."


Iran

- Mahmoud Ahmadinejad prône le mariage à 16-17 ans pour les filles (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20101121/twl-iran-ahmadinejad-mariage-ba66223.html
   "Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad exhorte les jeunes filles à se marier vers 16 ou 17 ans, jugeant les noces des jeunes Iraniens trop tardives. "Jam-e Jam" rapporte dimanche que le président iranien a critiqué l'âge moyen du mariage en Iran, qui se situe actuellement entre 24 et 26 ans. "Nous devrions avancer l'âge du mariage à 20 ans pour les garçons et environ 16, 17 ans pour les filles", déclare le président cité par ce journal détenu par l'Etat. D'autres journaux iraniens rapportaient de leur côté que le président avait établi l'âge souhaité pour le mariage des filles à 17 ou 18 ans."


USA

- Nouvelles rumeurs sur le dossier Pollard, Gil Hoffman (JP) - "Netanyahou et des hauts-responsables américains auraient abordé le sujet Pollard en vue de persuader les ministres israéliens d'accepter un nouveau moratoire sur les constructions".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993716330&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Premier ministre a demandé aux Etats-Unis de libérer Jonathan Pollard, dans le cadre d'une série de gestes de bonne volonté envers Israël destinés à favoriser la reprise du processus de paix. C'est ce qu'ont fait savoir plusieurs sources proches des négociations au Jerusalem Post, ce week-end.
    Dimanche marquera le 25e anniversaire de l'arrestation de l'espion israélo-américain, aux portes de l'ambassade israélienne à Washington. Il a été condamné à la prison à perpétuité à Butner (Caroline du Nord) pour avoir transmis des informations confidentielles à un Etat allié (Israël) - accusation dont la sentence ne dépasse généralement pas 10 ans de prison.
    Les rumeurs d'un éventuel accord sur le dossier Pollard avaient déjà circulé le mois dernier. Le gouvernement israélien avait toutefois nié toute relation entre l'éventuelle libération du prisonnier et la suite des négociations de paix. Plusieurs sources ont pourtant confirmé, ce week-end, que Binyamin Netanyahou et des hauts-responsables américains avaient abordé le sujet Pollard en vue de persuader les ministres israéliens d'accepter un nouveau moratoire sur les constructions.
    Les mouvements en faveur de la libération de Jonathan Pollard appellent systématiquement à sa libération, "en tant que simple acte de justice et non dans le cadre d'un quelconque accord susceptible d'affaiblir Israël ou de mettre en danger d'autres Juifs". "S'il y a réellement une 'volonté' américaine de libérer Pollard en tant que geste de bonne volonté envers Israël, le moment est particulièrement propice puisque Washington demande à l'Etat hébreu ce qu'il veut", ont-ils toutefois ajouté."


Europe

- Les Verts allemands rêvent de gouverner et déclenchent l'offensive contre Merkel, Audrey Kauffman (AFP) - "Les délégués Verts ont voté dans l'harmonie des motions sur l'énergie, le Proche-Orient (en critiquant fortement Israël) ou encore la santé". La condamnation de l'Etat juif fait donc bien l'une des trois priorités des Verts allemands.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00299987-les-verts-allemands-revent-de-gouverner-et-declenchent-l-offensive-contre-merkel.htm
   "Stars des sondages à la veille d'une année électorale cruciale pour Angela Merkel, les Verts allemands ont déclenché l'offensive contre la chancelière ce week-end pendant un congrès destiné à convaincre qu'ils sont capables de conquérir et de gouverner. [...] Les délégués Verts ont voté dans l'harmonie des motions sur l'énergie, le Proche-Orient (en critiquant fortement Israël) ou encore la santé. [...]"

- Benoît XVI : Pie XII "a sauvé plus de juifs que quiconque" (AP) - Elan Steinberg craint une "une ombre menaçante sur les relations entre le Vatican et les juifs".
http://fr.news.yahoo.com/3/20101121/twl-vatican-pape-pie-xii-juifs-0ef7422.html
   "Des rescapés de la Shoah se déclarent attristés par les louanges du pape Benoît XVI sur son prédécesseur Pie XII, qui pendant la Seconde guerre mondiale n'a pas dénoncé les déportations de juifs par le régime nazi allemand. Dans un livre à paraître mardi, Benoît XVI affirme que Pie XII "a été l'un des grands Justes et qu'il a sauvé plus de juifs que quiconque".
    Ces "commentaires nous remplissent de douleur et de tristesse", a réagi dimanche Elan Steinberg, vice-président du Rassemblement américain des rescapés juifs de l'Holocauste et de leurs descendants. Ils "jettent une ombre menaçante sur les relations entre le Vatican et les juifs".
    Dans son ouvrage, Benoît XVI refuse de suspendre le procès en béatification de Pie XII. Pape de 1939 à 1958, Pie XII ne s'est pas élevé contre les déportations de masse organisées par le IIIe Reich. Selon Benoît XVI, "il est parfaitement clair que s'il avait protesté publiquement, les Allemands auraient aussitôt cessé de respecter" l'extraterritorialité vaticane des couvents et des monastères de Rome, où se cachaient des juifs. "Les milliers d'entre eux qui y avaient trouvé refuge (...) auraient certainement été déportés", avance le pape."


Rapport Goldstone

- Extrait 21 de l'Analyse critique du rapport Goldstone (revue Controverses, 240 pages)
* Crimes de guerre et crimes contre l’humanité - Pourquoi le rapport Goldstone n’est pas impartial, Jacques Amar (maître de conférences en droit privé, diplômé IEP Paris) & Stéphanie Amar (diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, docteur en droit)
- "Le rapport ne s’embarrasse pas des sources internationales qui altèreraient la narration palestinienne" ; "il faut lire l’intégralité du texte pour comprendre que, quelle que soit la situation, Israël est coupable".
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/98/99/81/FICHIERS-PDF/Analyse-critique-du-rapport-Goldstone-Controverses13_TAP.pdf
   "- Le postulat de rédaction du Rapport : les Palestiniens ne peuvent pas avoir tort
    Nous reprenons ici la formule de l’éditorialiste du journal Haaretz, A. Shavit (“Watch out for the Goldstoners”, Haaretz, 8 octobre 2009) qui, d’un trait, a résumé l’esprit du rapport par la phrase suivante : Les Palestiniens ne peuvent pas avoir tort. La collecte des faits que Goldstone se vante d’avoir effectué repose en effet sur plusieurs assertions visant à soutenir le caractère juste et légitime de la cause palestinienne au regard de la Commission.
      * Première assertion : tous les Palestiniens ont souffert lors de l’Opération de Gaza
    Le rapport s’intitule : Les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés. Il a pour sous-titre : Rapport de la mission d’enquête des Nations Unies sur le conflit à Gaza. Cet intitulé oblige déjà à se poser deux questions : qu’est-ce que la Palestine pour les auteurs du rapport ? Comment en effet distinguer la Palestine des autres territoires arabes occupés ? A moins que : soit la Commission Goldstone a déjà entériné l’idée qu’il y aura en fait deux Etats palestiniens ; soit pour la Commission Goldstone, Israël constitue l’un des territoires arabes occupés – ce serait dans la logique de l’intitulé car on ne voit pas pourquoi le titre se sent obligé d’indiquer que les territoires occupés sont arabes !
    Cette approche fusionnelle du peuple palestinien n’était en rien voulue par le mandat confié à la Commission ; celui-ci ne visait expressément que les violations des droits de l’homme commises à n’importe quel moment dans le cadre des opérations militaires menées à Gaza. Déjà, le mandat présupposait l’existence de violations mais les circonscrivait à une zone géographique précise. La Commission a toutefois interprété son mandat de façon à couvrir toutes les atteintes au droit international dans l’ensemble des territoires occupés et Israël. Une telle interprétation soulève deux remarques : le terme « arabe » a cette fois disparu ; sauf erreur de notre part, il n’y a pas eu de guerre dans les territoires : ce sont plutôt les membres du Fatah qui ont réprimé les manifestations en faveur des membres du Hamas.
    Mais, comme il ne faut pas aller à l’encontre du mythe de l’unité palestinienne, le rapport va jusqu’à affirmer, sans rapporter aucune preuve en la matière que plusieurs personnes qui protestaient dans les territoires contre l’opération à Gaza ont été tuées à cette occasion par les forces israéliennes. En revanche, lorsqu’il s’agit des exactions des membres du Fatah à l’encontre de ceux du Hamas, la mention de celles-ci se conclut par un pudique : "Complaints of such practices have not been investigated" [Les plaintes concernant de telles pratiques n’ont pas fait l’objet d’enquête.] (point n° 97). On se demande bien alors à quoi a pu servir la coopération tant vantée avec l’Autorité Palestinienne, si ce n’est à valider uniquement les assertions palestiniennes.
      * Deuxième assertion : la vérité sort de la bouche des Palestiniens
    Nous rappellerons que le rapport a été rédigé principalement à partir d’auditions de témoins palestiniens. Indépendamment des problèmes de recevabilité de preuve que pose une telle démarche, la reproduction des thèses palestiniennes concerne même des faits qui n’ont strictement rien à voir avec le conflit.
    Il suffit pour s’en rendre compte de lire le contexte historique tel qu’il est détaillé dans le rapport (n° 77 et s.). On passera sur la reprise de l’interprétation dominante des faits reproduite ici comme par exemple la mention de la visite de A. Sharon comme élément déclencheur de la seconde intifada. On passera également sur la juxtaposition du nombre de victimes israéliennes et palestiniennes dont l’objectif est d’éluder la question du caractère intentionnel ou non-intentionnel des décès. On ne comprend pas trop pourquoi le rapport reprend la distinction entre les Israéliens et les étrangers pour ensuite reproduire un chiffre qui vise indistinctement des individus indépendamment de leur origine. Enfin, on relèvera la manière toute en douceur par laquelle le rapport décrit comment le Hamas a pris le pouvoir à Gaza à la suite d’un véritable coup d’Etat qui a fait, selon la Croix Rouge, plus d’une centaine de victimes (Gaza-Westbank – ICRC Bulletin No. 22/2007, 15 June 2007) – (n° 190) "By 14 June 2007, Hamas forces and armed groups had seized all Palestinian Authority security installations and government buildings in the Gaza Strip". [A partir du 14 juin 2007, les forces duHamas et des groupes armés se sont emparés de toutes les installations de sécurité de l’Autorité Palestinienne et des bâtiments du gouvernement dans la Bande de Gaza.]
    En revanche, hormis la mauvaise foi, rien ne peut justifier les passages suivants :
    – selon le rapport, l’opération « Remparts » aurait entraîné la mort de 497 Palestiniens. Cette même opération est ensuite dénigrée par la Commission qui, bien évidemment, ne rappelle pas qu’elle a été enclenchée à la suite d’une multiplication sans précédent des attentats terroristes en Israël (n° 1666). Or, comble du comble en la matière, une enquête de l’ONU a conclu qu’il y avait eu 52 victimes palestiniennes ! Le rapport, et ce n’est qu’un premier exemple, ne s’embarrasse pas des sources internationales qui altèreraient la narration palestinienne.
    – le passage (note 10, p. 53) mérite d’être reproduit in extenso : "Situated at the heart of the Old City in East Jerusalem, the site is of religious significance to both Muslims and Jews. The Temple Mount/al-Haram al-Sharif (the Noble Sanctuary) is the location of al-Aqsa and the Dome of the Rock mosques, the third most sacred place in Islam. It is also believed to be the location of the two ancient Jewish temples. The southern section of its western external perimeter is what is known as the Western Wall. Haram al-Sharif is administered by an Islamic trust (Waqf) and religious rituals performed there by non-Muslims are forbidden." [Situé au coeur de la vieille ville à Jérusalem Est, le site a une grande importance religieuse pour les musulmans et pour les Juifs. Le Mont du Temple/al-Haram Al-Sharif (le noble sanctuaire) est le site de la mosquée Al-Aqsa et du Dôme du Rocher, le troisième lieu sacré de l’Islam. On pense que c’est également le site des deux temples juifs antiques. La partie méridionale de son périmètre externe est connue sous le nom de Mur occidental. Haram Al Sharif est administré par une institution islamique (Waqf). Les rituels religieux des non-musulmans y sont interdits.]
    D’un côté, il est indiqué comme une évidence que le Mont du Temple est le troisième lieu sacré de l’Islam ; de l’autre, on relèvera la formule “it is also believed” [“on pense également”] pour rendre compte de la croyance des Juifs. De même, c’est connu que pour les Juifs la section Sud est appelée le Mur occidental. Non seulement le rapport fait délibérément abstraction de l’antériorité de la présence juive à Jérusalem mais en plus il valide la thèse musulmane selon laquelle la sainteté de l’endroit procède de l’envolement de Mahomet vers le ciel. Mais ce n’est pas tout. En dépit de l’attachement sans pareil de la Commission Goldstone au respect des droits fondamentaux, c’est avec une certaine approbation – soumission ? – qu’elle nous explique que les non-musulmans n’ont pas le droit de pratiquer leur religion à cet endroit au mépris le plus complet de la liberté de culte et de celle d’aller et de venir en démocratie.
    Cette bienveillance à l’égard des Palestiniens structure tout le rapport. D’où la troisième assertion : les Israéliens sont coupables.
      * Troisième assertion : les Israéliens sont coupables
    En dépit des déclarations de Goldstone précitées sur le caractère factuel de la mission confiée, le rapport se conclu par une condamnation sans appel d’Israël. Il faut lire et relire les passages compris entre le point 1676 à 1692 qui ne sont rien d’autres que l’affirmation sans discussion possible de la culpabilité israélienne de plusieurs crimes, accusations que l’on discutera par la suite. De ce passage d’une rare violence, on retiendra les deux extraits suivants :
    – point 1682 : The Mission recognizes that the principal focus in the aftermath of military operations will often be on the people who have been killed – more than 1400 in just three weeks. This is rightly so. [La Mission estime que le principal problème des conséquences des opérations militaires concerne souvent le nombre de personnes tuées, plus de 1400 personnes en seulement trois semaines. C’est l’exacte réalité.]
    – point 1692 : The Mission in no doubt that responsibility lies in the first place with those who designed, planned, ordered and oversaw the operations. [La Mission ne doute aucunement que la responsabilité revient en premier à ceux qui ont conçu, planifié, ordonné et supervisé les opérations]
    Bref, la Commission s’érige en toute impunité juge et partie et son jugement est sans appel. On se demande bien, dans ce contexte, à quoi peut servir un procès. Et que Goldstone ne vienne pas nous dire qu’il a également tenu compte desmilliers de roquettes qui se sont abattues sur le sud d’Israël. Là encore, il faut lire l’intégralité du texte pour comprendre que, quelle que soit la situation, Israël est coupable.
    Coupable par exemple parce que l’alarme qui aurait dû alerter ses citoyens n’a pas fonctionné, ce qui a occasionné la blessure grave d’un médecin israélien (Point 1673). Coupable, en dépit du désengagement, de ne pas avoir fourni d’abris pour les Palestiniens Israéliens (sic). Au passage, on aimerait bien savoir ce que recouvre cette réalité plusieurs fois mentionnée dans le rapport, à moins qu’une telle expression illustre la pensée profonde des auteurs du rapport : le respect des droits de l’homme ne prend sens que dans un Etat binational. L’auteur d’origine sud-africaine aurait ainsi délibérément ignoré que la base internationale de la solution du conflit repose sur le principe : deux peuples, deux Etats. Coupable de réprimer les groupes et associations qui oseraient émettre un avis contraire sur la politique israélienne. Aux dernières nouvelles pourtant, le journaliste Gidéon Levy, réputé pour la critique virulente de son pays, est toujours en liberté et tient une chronique hebdomadaire dans le supplément du weekend du journal israélien Haaretz.
    Comparativement, le rapport se garde bien, entre autres choses :
    – de rappeler que le Hamas est qualifié de mouvement terroriste par l’Union européenne, les Etats-Unis et le Canada pour ne citer qu’eux ;
    – de citer toutes les exactions du Hamas dans la Bande de Gaza. L’hypocrisie atteint un summum lorsque le rapport Goldstone cite le rapport que Human Rights Watch a consacré à ce sujet pour uniquement indiquer que les autorités gazaouites ont nommé des juges et des procureurs qui manquaient d’expérience ;
    – d’ignorer l’idéologie du Hamas [...].
    Le rapport donne plus de détails sur la répression menée par le Fatah dans la Bande de Gaza (points 1587 à 1622). On notera toutefois que :
    – là encore, l’absence délibérée de réponse de l’Autorité Palestinienne (point 1587) ne suscite aucune critique ;
    – la commission est beaucoup moins catégorique dans sa façon de qualifier les faits en dépit pourtant d’un luxe de détails que lorsqu’elle appréhende les reproches adressés à Israël [...].
    Dans ce cadre, nous pouvons conclure que le rapport est indiscutablement biaisé. Et encore, nous épargnerons au lecteur les innombrables commentaires laudateurs du rapport Goldstone sur le comportement exemplaire des Palestiniens. Tous les arguments avancés par Goldstone pour défendre son rapport s’effondrent donc après une lecture attentive du texte. Aussi, il faut comprendre ce rapport comme une tentative hallucinée d’imposer une conception délirante des droits de l’homme de façon à justifier par n’importe quel moyen une condamnation de l’Etat d’Israël." (à suivre)


Histoire

- 1948, A History of the First Arab-Israeli War, Benny Morris (professor of history in the Middle East Studies Department of Ben Gurion University) – “The war was a humiliation from which the Arab world has yet to recover – the antithesis of the glory days of Arab Islamic dominance of the Middle East and the eastern and southern Mediterranean basins” ; “Viewed from the Israeli perspective, however, 1948 wasn’t the irreversible triumph it at first appeared”.

http://www.amazon.fr/1948-History-First-Arab-Israeli-War/dp/0300126964/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1288713032&sr=8-1

Extrait 11 :

Some conclusions (suite et fin)

    […] Negotiating peace with Israel was not the only thing that undermined the legitimacy of Arab leaders. The war itself, and its outcome, had done this as well. The war seriously damaged the ancient regimes of the Arab world. All tottered; some fell within a few years. […] Perharps it is not accidental that the only 1948 regime to enjoy longevity, that of the Hashemites of Jordan, was also the only one that emerged from the war relatively victorious. […]

    But 1948 has haunted, and still haunts, the Arab world on the deepest levels of collective identity, ego, and pride. The war was a humiliation from which that world has yet to recover – the antithesis of the glory days of Arab Islamic dominance of the Middle East and the eastern and southern Mediterranean basins. The sense of humiliation only deepened over the succeeding sixty years as Israel visibly grew and prospered while repeatedly beating the Arabs in new wars, as the Palestinian refugee camps burst at the seams while sinking in the mire of international charity and terrorism, and as the Arab world shuttled between culturally self-effacing Westernization and religious fundamentalism.

    For almost a millennium, the Arab peoples were reared on tales of power and conquest. Ottoman subjugation ate away at the Arabs’ self-image; even more destructive were the gradual encroachment and dominance of (infidel) Western powers, led by Britain and France. The 1948 War was the culminating affront, when a community of some 650,000 Jews – Jews, no less – crushed Palestinian Arab society and then defeated the armies of the surrounding states. The failure was almost complete. The Arab states had failed to “save” the Palestinians and failed to prevent Israel’s emergence and acceptance into the comity of nations. And what little Palestine territory the Arabs had managed to retain fell under Israeli sway two decades later.

    Viewed from the Israeli perspective, however, 1948 wasn’t the irreversible triumph it at first appeared. True, the state had been established, Zionism’s traditional chief goal, and its territory had increased; true, the Arab armies had been crushed to such an extent that they would not represent a mortal threat to the Jewish state for two decades.

    But the dimensions of the success had given birth to reflexive Arab nonacceptance and powerful revanchist urges. The Jewish state had arisen at the heart of the Muslim Arab world – and that world could not abide it. Peace treaties may eventually have been signed by Egypt and Jordan; but the Arab world – the man in the street, the intellectual in his perch, the soldier in his dugout – refused to recognize or accept what had come to pass. It was a cosmic injustice. And there would be plenty of Arabs, by habit accustomed to think in the long term and egged on by the ever-aggrieved Palestinians, who would never acquiesce in the new Middle Eastern order. Whether 1948 was a passing fancy or has permanently etched the region remains to be seen.” (Fin)

 


Point de vue

- Pourquoi j'ai signé "Raison Garder", Matthias Küntzel (Chercheur en sciences politiques à Hambourg, membre du comité international scientifique de « Scholar for Peace in the Middle East ») - "toute discussion raisonnable et toute critique des mesures adoptées par l’Etat israélien doivent prendre en compte et reconnaître le contexte spécifique de menaces dans lequel Israël se trouve".
http://www.controverses.fr/pdf/n15/kuntzel15.pdf
   "Bien que je ne sois ni Juif ni sioniste et que je n’aie aucune relation particulière avec Israël ou son gouvernement, j’ai accueilli avec satisfaction l’appel Raison Garder. Il y avait beaucoup de bonnes raisons de s’opposer publiquement à l’Appel à la raison adressé aux Juifs européens (sous l’égide de Jcall). Je vais analyser ici l’une de ces raisons. La déclaration de JCall a suscitémon opposition, car elle fait l’impasse sur l’antisémitisme et son impact sur le conflit du Moyen-Orient.
    Il est vrai que les auteurs de l’Appel de Jcall ont raison lorsqu’ils considèrent que le processus de délégitimation auquel Israël est actuellement soumis sur la scène internationale est inacceptable. Cependant, ils ont tort lorsqu’ils en rendent responsable l’attitude blâmable des Juifs, « l’occupation et la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et dans les districts arabes de Jérusalem », suggérant qu’une politique israélienne différente mettrait fin à cette délégitimation.
    Au cours de l’été 2005, une autre politique a été menée par Israël. Cette année-là, Israël a évacué tous ses soldats et citoyens résidant dans la bande de Gaza. Cette année-là, lemonde a constaté que ce n’étaient pas les colons quimenaçaient la paix, mais que l’Etat d’Israël parvenait, si c’était important, à venir à bout des plus orthodoxes d’entre eux. Cette année-là, beaucoup demonde espérait que la Bande de Gaza s’épanouirait, qu’elle deviendrait une région palestinienne modèle et la base d’un Etat palestinien aux cotés d’Israël. Or c’est le contraire qui s’est produit. Les synagogues ont été rasées tandis que les arsenaux et les ateliers de fabrication d’armes sortaient de terre comme des champignons. En peu de temps les combattants du Hamas transformèrent la Bande de Gaza en une base avancée de leur guerre contre Israël, précipitant ses habitants dans la misère et les épreuves.
    Pourquoi le Hamas s’est-il comporté de façon si agressive ? Pourquoi les concessions du gouvernement israélien n’ont-elles pas réduit sa haine envers l’Etat juif, pourquoi l’ont-elle plutôt accrue ? Je trouve étonnant que Jcall refuse la prise en compte de ces questions et qu’en même temps ses initiateurs fassent comme s’ils étaient plus aptes que le gouvernement élu d’Israël pour traiter de ses véritables intérêts.
    Dans le conflit de Gaza, le Hamas a prouvé qu’il nemettait pas en cause une politique israélienne particulière mais l’Etat d’Israël et son existence. Sa motivation est un antisémitisme alimenté par la Tradition islamique et des sources européennes modernes. Ces deux éléments apparais

sent dans la charte du Hamas, sa déclaration politique de 1988. On y trouve par exemple une citation de l’Islam des premiers temps : « Le jour du jugement n’adviendra pas tant que les Musulmans n’auront pas combattu et tué les Juifs ». Le Hamas la fait sienne en l’incluant dans sa charte. Enmême temps il revient aux thèmes idéologiques des nazis. Les Juifs, dit cette charte, « sont derrière la révolution française et la révolution communiste… Ils sont à l’origine de la première guerre mondiale… et également à l’origine de la seconde. Il n’y a pas une guerre au monde qui ne porte leur empreinte… On trouve leur projet dans les Protocoles des sages de Sion. »
    Ceux qui défendent de telles positions se permettront un jour d’éliminer les Juifs pour sauver le monde. La première étape de ce programme de rédemption est la suppression de l’Etat juif. Saul Friedländer a inventé pour cette idéologie de la libération la notion « d’antisémitisme rédempteur », la rédemption par l’antisémitisme. C’est à partir de là que la politique juive des nazis a été définie. « Cette guerre », prévoit par exemple une directive du parti nazi de mai 1943, « se terminera avec une révolution mondiale antisémite et l’anéantissement des Juifs partout dans le monde. Ces deux éléments sont nécessaires pour qu’advienne la paix perpétuelle. » Le président iranien Ahmadinejad propose une recette analogue. « Le régime sioniste sera balayé et l’humanité sera libérée ». C’est ce qu’il a expliqué aux participants de la Conférence de Téhéran de 20063 où l’on a nié l’existence de l’Holocauste. « Si la paix générale l’emporte, les peuples du monde liquideront le sionisme ».
    Mon propos n’est pas de défendre à tout prix telle ou telle politique israélienne. Je suis cependant convaincu que toute discussion raisonnable et toute critique des mesures adoptées par l’Etat israélien doivent prendre en compte et reconnaître le contexte spécifique de menaces dans lequel Israël se trouve. Cependant, les milieux intellectuels de France et d’Allemagne semblent actuellement encore très loin d’admettre la logique de la libération par l’anéantissement et de comprendre ses dangers potentiels. En règle générale on ne veut pas reconnaître que le national-socialisme a favorisé la diffusion de cet antisémitisme idéologique, au niveau des personnes comme des pratiques. La plupart des observateurs européens du conflit du Proche-Orient tendent plutôt à considérer l’antisémitisme comme une réaction compréhensible à la politique d’Israël et à l’excuser.
    L’ouvrage Les Arabes et la Shoah: La guerre israélo-arabe des récits de Gilbert Achcar qui enseigne à l’École des Langues orientales et africaines de Londres, en est un exemple. Dans ce livre paru en France en 2009, il tente de différencier deux formes d’antijudaïsme. D’un coté la haine des Juifs reposant sur des fantasmes, caractéristique des racistes européens, qui existe encore et qu’il faut naturellement réprouver. De l’autre la haine compréhensible que ressentent les Arabes, envahis par la colère à cause de l’occupation et de la destruction de la terre arabe. Achcar étend cette distinction à la négation de l’Holocauste. Il se pose la question : « toutes les négations de l’Holocauste sont-elles identiques ? » Sa réponse est un « Non » retentissant formulé dans un habillage rhétorique. « Ne doit-on pas faire la différence entre la négation de l’Holocauste qui émane des oppresseurs et la négation venant des opprimés, de même que l’on fait habituellement une distinction entre le racisme des blancs détenteurs du pouvoir et celui des noirs asservis ? »
    A la différence d’Achcar, les rédacteurs de l’Appel de Jcall n’ont pas excusé l’antisémitisme existant dans certaines parties du monde arabo-musulman, mais ils l’ont ignoré. Or l’ignorance est lourde de conséquences. La question n’est pas qu’il manque un paragraphe sur l’antisémitisme chez Jcall… C’est surtout que cette l’omission est au coeur de l’analyse de Jcall. Quand on affirme que le processus de paix échoue du fait des implantations, c’est que l’on tient à ne pas parler d’antisémitisme.
    Ceux qui masquent l’antisémitisme de nombreux Palestiniens induisent du même coup l’idée que la décision de lancer des fusées Kassam, d’assassiner des habitants juifs des colonies ou de déclencher des attentats-suicides n’est qu’une réaction à une politique israélienne condamnable. Cette argumentation est un danger pour Israël en vertu de l’adage : « plus l’action antijuive est massive, plus la culpabilité juive est grande ». Elle en fait le bouc émissaire des actions violentes du monde islamique qui permettent de le délégitimer.
    Ce processus de délégitimation auquel Israël est actuellement confronté sur la scène internationale est inacceptable déclare Jcall. Cependant, au lieu de s’opposer aux forces identifiables qui alimentent ce processus de délégitimation, Jcall y ajoute en fait une voix juive : renoncer à penser avec clarté c’est devenir complice. À vrai dire, la plupart des signataires de la pétition de Jcall n’ont pas beaucoup réfléchi aux conséquences de leur propos. Ils auraient dû comprendre la réponse que nous leur avons faite, celle de Raison Garder, comme une invitation au débat. (Traduction Francine Coen)"

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