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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 22:39
France

- Sketch de Groland sur Dieudonné, 27 mars (Voir à 12mn22) - Groland épingle clairement le livre en duo de Bruno Gaccio - pour qui Dieudonné ne fait jamais que "déconner" -, en concluant : "Quand un chien a la gale, c'est dur de dire qu'il a juste un gros rhume". La sympathie pour Dieudonné est donc bien de l'histoire ancienne chez les Grolandais, et c'est tant mieux !
http://player.canalplus.fr/#/330031
Pour éviter la pub, vidéo aussi ici :
http://www.tagtele.com/videos/voir/53965

- Siné Hebdo ferme boutique (AFP) - Je crois que je ne le pleurerai pas. (Philippe Torreton non plus d'ailleurs.) (Petit rappel sur l'amitié antisionémite de Siné avec Soral ici.)
http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/03/29/sine-hebdo-ferme-boutique_1326080_3236.html
   "Lancé il y a un an et demi, l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo a annoncé lundi 29 mars qu'il ne serait plus publié après le 28 avril. "Bien que le chiffre des ventes soit resté tout à fait honorable en ces temps de crise économique (37 000), Siné Hebdo perd chaque semaine de l'argent", explique le journal dans un communiqué. "Tout aura été tenté : impression sur un papier moins cher, réduction des piges acceptée unanimement par tous les collaborateurs et appel aux dons lancé le 10 mars dernier", ajoute-t-il. "Mais cela ne suffit pas. La décision a donc été prise de fermer le journal. On n'allait tout de même pas risquer qu'un administrateur judiciaire impose sa loi à Siné Hebdo !" poursuit le communiqué.
    D'après le site BibliObs.com, le dernier numéro "fera l'objet d'un enterrement joyeux lors de la manif du 1er mai ou tout l'équipe de Siné Hebdo vendra ce collector en fanfare." Le "journal mal élevé" avait été lancé le 10 septembre 2008, peu après la polémique autour du licenciement de l'ancien dessinateur de Charlie Hebdo par Philippe Val et accueilli de ce fait comme un "contre-Charlie"."

- France : les manifestations de boycott d'Israël et d'H&M se poursuivent (Guysen)
http://www.guysen.com/news_France-les-manifestations-de-boycott-d-Israel-et-d-H-M-se-poursuivent_269272.html
   "Plusieurs villes de France ont été les témoins de manifestations anti-israéliennes ce week-end ainsi que de rassemblements de protestations contre la marque H&M qui s'est récemment implantée dans le pays. Ces évènements s'inscrivent dans le cadre de la campagne "Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) visant à forcer Israël à respecter le droit international"."

- Le boycott de produits est une discrimination prévue et réprimée par le Code Pénal, Caroline Yadan Pesah (Avocat à la Cour) - "la Cour Européenne des Droits de l’Homme a confirmé que cette condamnation prononcée par les juges français était conforme à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales". Le point juridique sur le mouvement BDS en France.
http://www.legavox.fr/blog/yadan-pesah-caroline/boycott-produits-discrimination-prevue-reprimee-1791.htm
   "Depuis plusieurs années (apparition de l’appel au boycott en juin 2002) des associations anti-israéliennes « pro-palestiniennes » et/ou islamistes radicales multiplient les opérations « commandos » d’intimidations dans les grandes surfaces afin de dissuader les clients d’acheter les produits en provenance d’Israël et les grandes enseignes de les distribuer. [...] Cette campagne agressive se concentre exclusivement sur Israël, et sur aucun autre pays du monde. Il n’existe ainsi aucun boycott contre la Chine Populaire, l’Iran, la Corée, la Russie, la Syrie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou de manière plus générale contre les nombreux gouvernements de terreur qui empoisonnent la planète. [...]
    Or le boycott contre des produits israéliens est illégal. Il constitue, en effet, un délit prévu et réprimé par le Code Pénal, notamment par l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881, qui dispose : « Ceux qui (…) auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 45 000 € ou de l’une de ces deux peines seulement (…) ».
    La Cour de Cassation a défini la discrimination  en application des articles 225-2, 2° et 225-1 du Code Pénal comme « le fait d’entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque en opérant une distinction entre les personnes notamment en raison de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une nation déterminée ». C’est ce qu’a rappelé ce 10 février le Tribunal correctionnel de BORDEAUX, en condamnant à une amende une personne qui avait apposé dans un supermarché des étiquettes autocollantes sur des produits en provenance d’Israël, portant entre autres, les mentions « Boycott Apartheid Israël ».
    Cette décision est parfaitement conforme à la jurisprudence de la Cour de Cassation, qui avait déjà affirmé que ledit boycott constituait une provocation à la discrimination raciale, en confirmant la décision d’une Cour d’Appel qui avait condamné un Maire en raison de propos tenus en réunion municipale, puis relayés sur le site internet de la Commune, suivant lesquels les produits en provenance d’Israël devaient être boycottés pour protester de la politique de son gouvernement à l’égard du peuple palestinien (Crim. 28 sept. 2004 : Dr. Pénal 2005, comm. 4, obs. M. Veron).
    Par un Arrêt en date du 16 juillet 2009, la 5ème Section de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, a confirmé que cette condamnation prononcée par les juges français était conforme à la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Cette décision de la Cour de Strasbourg, d’une très haute importance, considère notamment que la justification du boycott exprimée en réunion municipale et sur un site internet correspond à une démarche discriminatoire et, de ce fait, condamnable.
    La Cour de Cassation avait également sanctionné en 2007 une société française qui avait accepté de fournir à une entreprise des Emirats Arabes Unis une attestation certifiant que le matériel qu’elle lui vendait ne serait pas livré par le canal d’un transporteur israélien ni ne transiterait par Israël (Crim. 18 déc. 2007 : n° pourvoi : 06-82245).
    Plusieurs élus de la République ont néanmoins cru devoir passer outre ces décisions de justice, soit en participant à ces opérations commandos (sénatrice des Verts Madame Boumediene-Thiery à Montigny-Lès-Cormeilles), soit en tenant des propos susceptibles de faire l’objet d’une condamnation (Monsieur Sylvain Pastor, élu Vert au Conseil Régional du Languedoc Roussillon, selon le journal Midi Libre du 28 septembre 2009), soit en cédant à des menaces directes (Monsieur Daniel VAILLANT, Maire PS du 18ème arrondissement de Paris, en annulant la participation d’une société israélienne à la Fête des Vendanges de Montmartre en octobre 2009). Les juges répressifs de BORDEAUX viennent de réaffirmer une nouvelle fois, si besoin en était, qu’on ne peut donc impunément se livrer à un boycott à l’égard d’Israël, ou appeler à ce boycott, sauf à prendre le risque d’une condamnation pénale."


Crise Washington/Jérusalem

- Netanyahou affirme ne pas avoir qualifié de "désastre pour Israël" le président Obama (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Netanyahou-affirme-ne-pas-avoir-qualifie-de-desastre-pour-Israel-le-presi_269274.html
   "Selon le quotidien israélien 'Yediot Aharonot', le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou aurait déclaré à un de ses proches : "Nous avons un réel problème. On pourrait dire qu’Obama est le plus grand désastre pour Israël – une catastrophe stratégique". Des propos démentis par le bureau du chef du gouvernement."

- Benny Begin : "les pressions américaines obtiennent le résultat inverse de celui désiré" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Benny-Begin-les-pressions-americaines-obtiennent-le-resultat-inverse-de-celui-de_269293.html
   "Dans une interview à la radio israélienne, ce lundi matin, le ministre Benny Begin a déclaré que "les pressions américaines sur Israël obtiennent le résultat inverse de celui désiré car elle provoque un durcissement de l'Autorité palestinienne et des positions arabes". Il a ajouté "qu’il n’y a aucune chance pour qu’Israël revienne sur une Jérusalem unifiée, sur notre souveraineté dans la capitale et sur nos intérêts vitaux"."

- Les Etats-Unis envisageraient de s’abstenir en cas de résolution onusienne contre les constructions à Jérusalem  (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-Etats-Unis-envisageraient-de-s-abstenir-en-cas-de-resolution-onusienne-contr_269303.html
   "Selon la BBC, les États-Unis envisage sérieusement de s'abstenir d’utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU en cas du vote d’une résolution contre les constructions dans l’est de Jérusalem."

- Israël : vers une crise avec l'UE "pire qu'avec les Etats-Unis" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-vers-une-crise-avec-l-UE-pire-qu-avec-les-Etats-Unis-_269279.html
   "Selon des sources gouvernementales israéliennes citées par le quotidien 'Haaretz', l'Etat juif pourrait connaitre dans les prochains jours une crise avec l'Union européenne "encore pire" que celle qui sévit actuellement avec les Etats-Unis."

- Obama joue la diaspora contre Israël, Luc Rosenzweig (Causeur) - "Contrairement à ce qui avait été affirmé au moment de son élection, Barack Obama n’est pas un centriste pragmatique du genre de Bill Clinton". "Il veut remplir le maximum des objectifs qu’il s’est fixé au cours de l’actuel mandat pour rendre irréversible le nouveau cours imprimé par lui à la puissance américaine dans le monde".
http://www.causeur.fr/obama-joue-la-diaspora-contre-israel,6040
   "Cette fois-ci, il est inutile de se voiler la face ou même de relativiser la crise qui s’est tout récemment envenimée entre l’administration de Barack Obama et le gouvernement israélien. À l’humiliation du vice-président Jo Biden, cueilli au plexus par l’annonce de la construction de 1600 logements juifs à Jérusalem-est lors de sa visite en Israël, a répondu la maltraitance calculée de Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche, où il avait été convoqué mardi 23 mars par le président américain et ses conseillers. Ni photographes, ni conférence de presse commune, ni même de communiqué final de la rencontre, il fallait que le monde entier sache que le premier ministre d’Israël était là pour se faire sévèrement remonter les bretelles, sinon plus.
    En même temps, le président américain faisait passer un message sans équivoque à l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien de Washington, qui venait d’ovationner Netanyahou et de lui signifier son plein soutien sur la question de Jérusalem, capitale indivisible de l’Etat juif. On peut résumer ce message à un bras d’honneur symbolique, indiquant qu’il n’était plus à l’ordre du jour de suivre les consignes de l’AIPAC en matière de politique proche-orientale des Etats-Unis d’Amérique.
    Netanyahou est revenu à Jérusalem nanti d’une liste d’exigences formulées par Obama et ses conseillers sur laquelle il est en train de se concerter avec son cabinet restreint, et auxquelles il devrait donner réponse après les fêtes de Pessah. On peut deviner ce que veut la Maison Blanche : cessation totale des constructions au-delà des frontières de 1967 [non pas "frontières" mais lignes], reprise immédiate des pourparlers avec Mahmoud Abbas englobant les questions qui fâchent : frontières, Jérusalem, droit au retour des réfugiés palestiniens, levée du blocus de Gaza.
    Pourquoi ce durcissement ? Barack Obama avait très mal commencé son approche du conflit israélo-arabe en exigeant d’emblée le gel de toute construction dans les implantations juives en Cisjordanie sans pouvoir l’imposer dans les faits. Il avait donc le choix entre deux attitudes : soit remettre les choses à plat en réfléchissant aux raisons de l’échec des tentatives de ses prédécesseurs de mettre un terme à ce conflit interminable, soit persévérer dans sa ligne consistant à accentuer les pressions sur Israël jusqu’à ce que l’Etat juif vienne à résipiscence et passe sous les fourches caudines de Washington. Il a apparemment choisi la seconde, en faisant une analyse de la situation essentiellement fondée sur son intérêt en politique intérieure.
    Contrairement à ce qui avait été affirmé au moment de son élection, Barack Obama n’est pas un centriste pragmatique du genre de Bill Clinton. C’est un véritable et sincère liberal au sens anglo-saxon du terme qui tient à faire passer les thèses de cette mouvance dans la réalité sociale américaine, quel qu’en soit le prix électoral payé par ses amis démocrates, comme on a pu le voir avec le débat sur l’assurance-maladie. Contrairement à ses prédécesseurs, il ne craint pas ce lobby juif qu’il exècre. En cela, il n’a pas fondamentalement tort puisque la sociologie électorale américaine révèle un vote juif indécrottablement ancré chez les démocrates, et la sociologie tout court une prise de distance croissante de la jeune génération de juifs américains des Etats-Unis avec Israël.
    Même s’il en allait autrement, on ne comprend rien à l’attitude d’Obama en pensant qu’il est obnubilé par sa réélection en 2014. Il veut remplir le maximum des objectifs qu’il s’est fixé au cours de l’actuel mandat pour rendre irréversible le nouveau cours imprimé par lui à la puissance américaine dans le monde, et accessoirement assurer sa place dans l’Histoire. Il s’agit de la réconciliation avec le monde arabo-musulman, de la reprise d’un dialogue stratégique avec la Russie, des accommodements avec la Chine, de la prise de distance avec l’Europe. On murmure, mais ce ne sont là peut-être que supputations et calomnies, que Barack Obama aurait déjà pris son parti d’un Iran pourvu d’armes nucléaires, faute de pouvoir engager l’ensemble du Conseil de sécurité de l’ONU dans des sanctions efficaces contre le régime de Téhéran. On n’aura pas longtemps à attendre pour savoir ce qu’il en est vraiment.
    On comprend alors qu’il n’est plus question de tergiverser avec le peuple à la nuque raide qui persiste à vouloir rester ce qu’il est sur une minuscule portion du territoire proche-oriental. S’il ne suit pas à la ligne près le diktat de Washington, ce peuple est menacé du pire : arrêt de l’aide militaire, fin du veto systématique aux résolutions anti-israéliennes de l’ONU et autres punitions propre à faire monter les ovations de la rue arabe et pro-arabe en faveur de l’hôte de la Maison Blanche. L’isolement diplomatique et moral d’Israël dans le contexte international actuel (rapport Goldstone, Mossad à Dubaï) est tel que la politique israélienne d’Obama ne devrait pas susciter, en dehors des communautés juives à travers le monde, de levées de bouclier.
    On pourrait alors en conclure que la suite des événements est écrite d’avance : ne pouvant se couper d’un allié stratégique indispensable, Nétanyahou va céder sur tout, au risque de fâcher ses alliés ultranationalistes et ultrareligieux, se débarrasser d’Avigdor Lieberman et faire entrer Tzipi Livni au gouvernement. Cela n’est pas si sûr. Il est un élément qu’Obama ne peut pas maîtriser, le temps, qui comme chacun, sait ne se comporte pas de la même manière en Orient et en Occident. Obama veut aller vite, très vite : que toute l’affaire soit réglée en moins de deux ans. Israël, et là il ne s’agit pas seulement de son gouvernement mais également de sa société, ne ressent aucune hâte à sortir du statu quo actuel.
    Depuis la fin de la seconde Intifada, la situation sécuritaire du pays a rarement été aussi bonne (mise à part la menace nucléaire iranienne, mais celle-ci est largement indépendante du règlement du contentieux avec les Palestiniens). Les Européens regardent avec envie les taux de croissances de l’économie israélienne qui est déjà en sortie de crise. Les menaces au nord (Hezbollah) et au sud (Hamas) sont observées avec attention, mais les intéressés savent qu’ils seront l’objet de représailles impitoyables s’ils s’avisent de reprendre leur harcèlement sur les populations israéliennes. L’avantage d’une image internationale profondément dégradée, c’est qu’elle permet de se défendre avec les moyens appropriés sans crainte de la réprobation mondiale, qui persistera de toute façon. Alors pourquoi se presser ? Il y aura un après-Obama dans lequel les cartes ont toutes les chances d’être rebattues.
    Pour que Netanyahou se retrouve vraiment en difficulté, il faudrait que le troisième larron, Mahmoud Abbas, mette rapidement Israël au pied du mur en venant à la table des négociations avec un plan qui montre vraiment son désir d’avoir au plus vite un Etat, et qui ne soit pas le simple ressassement des exigences exprimées par Yasser Arafat, qui ont bloqué jusque là toute solution dite à deux Etats pour deux peuples. Il faudrait pour cela que monsieur Obama le leur demande poliment."


Israël

- Lieberman met gravement en cause Abbas lors de la guerre à Gaza, Dan Williams, Ali Saouafta & Nidal al Moughrabi (Reuters) - Lieberman pointe l'hypocrisie d'Abbas qui a demandé à Israël d'être plus dur pendant Plomb fondu, tout en portant plainte ensuite contre Tsahal devant la CPI. "Est-ce cela un partenaire ?"
http://fr.news.yahoo.com/4/20100329/twl-po-lieberman-abbas-38cfb6d.html
   "Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, met gravement en cause l'attitude du président palestinien Mahmoud Abbas au moment de l'intervention de Tsahal contre le Hamas à Gaza, à l'hiver 2008-09. [...] "Au cours de l'année écoulée, j'ai pu voir (Abbas) au sommet de son art. Lors de l'opération 'plomb durci', ils nous a appelé personnellement, faisant pression pour que nous renversions le Hamas", raconte Avigdor Lieberman. "Un mois après la fin de l'opération, il a déposé plainte contre nous devant la Cour internationale de justice de La Haye pour crimes de guerre", poursuit-il, faisant apparemment référence à la Cour pénale internationale (CPI). "Est-ce cela un partenaire ?" s'interroge Lieberman [...].
    Nabil Abou Rdaïnah, conseiller d'Abbas, a nié avec véhémence les accusations du ministre israélien des Affaires étrangères, un habitué des déclarations à l'emporte-pièce. "Ce n'est pas vrai. C'est la poursuite d'une campagne de dénigrement visant à créer un climat qui détruirait toute chance de sauver le processus de paix", a-t-il assuré. [...] Un porte-parole du ministre israélien s'est refusé à dire sur quoi celui-ci se fondait pour formuler ses allégations. Mais un ancien responsable du gouvernement d'Olmert a assuré qu'elles étaient "essentiellement exactes".
    Le Hamas, qui avait déjà accusé Mahmoud Abbas d'avoir applaudi à l'intervention israélienne, a dit voir dans les propos d'Avigdor Lieberman une justification des soupçons qu'il nourrit à l'égard du président de l'Autorité palestinienne. "Cette grave déclaration confirme que Mahmoud Abbas, qui a conspiré contre son peuple pendant une guerre, n'est plus digne de représenter notre peuple", a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis juin 2007. [...]"

- Israël restreint l'accès de l'esplanade des Mosquées avant la Pâque juive (AFP) - Arrestation de Juifs qui "voulaient se rendre dans la Vieille Ville pour y sacrifier rituellement deux chèvres pour la Pâque, un geste susceptible de déclencher des troubles avec les musulmans".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00241292-israel-restreint-l-acces-de-l-esplanade-des-mosquees-avant-la-paque-juive.htm
   "Israël a restreint lundi peu avant la célébration de la Pâque juive l'accès de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, dans un climat de tensions politico-religieuses avec les Palestiniens. L'accès de l'esplanade dans la Vieille ville est limité aux Palestiniens de plus de 50 ans détenteurs du statut de résident permanent, ce qui exclut les habitants de Cisjordanie, a précisé le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld. Le site sera également interdit aux visiteurs non-musulmans mais restera ouvert aux femmes, a ajouté M. Rosenfeld sans préciser la durée des restrictions. [...]
    Dimanche, un officier de police a indiqué que des milliers de policiers seraient déployés à Jérusalem durant la Pâque juive. "La police n'autorisera aucune manifestation ou trouble à l'ordre public au Mont du Temple, de la part de quiconque, ni des extrémistes de droite (israéliens) ni de la part de musulmans extrémistes". Quatre militants israéliens d'extrême droite ont été brièvement interpellés alors qu'ils voulaient se rendre dans la Vieille Ville pour y sacrifier rituellement deux chèvres pour la Pâque, un geste susceptible de déclencher des troubles avec les musulmans, selon la police. Par ailleurs, un petit groupe de Palestiniens a attaqué à coup de pierres les forces de sécurité israéliennes qui ont riposté avec des grenades assourdissantes, au checkpoint séparant Bethléem de Jérusalem, selon des témoins. [...]"

- La police de Jérusalem interdit l’accès du Mont du Temple aux Juifs (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-police-de-Jerusalem-interdit-l-acces-du-Mont-du-Temple-aux-Juifs_269298.html
   "Sans avertissement préalable, la police de Jérusalem a interdit, depuis ce lundi matin, l’accès du Mont du Temple aux visiteurs juifs."

- La plupart des Israéliens ne mangeront pas de hamets pendant Pessah (Juif.org) - "49% des juifs laïques ne mangeront pas de hamets".
http://www.juif.org/communaute-juive/125130,la-plupart-des-israeliens-ne-mangeront-pas-de-hamets-pendant-pessah.php
   "La majorité du public juif en Israël ne mangera pas de pain pendant Pessah, selon un sondage Ynet / Gesher paru avant la fête. La majorité de la population juive envisage aussi de faire le seder, qui comprend la lecture de la Haggada. L’enquête a été réalisée auprès de 300 adultes juifs résidants dans tous le pays.
    En réponse à la question si ils ont prévu de manger du hamets pendant la fête, 69% ont répondu non, 19% ont déclaré qu’ils le feraient uniquement en privé dans leurs propres maisons pour ne pas choquer le public religieux. Seuls 12% ont répondu qu’ils mangeraient du pain en public. Lorsque le sondage est séparé en secteurs de population, il révèle que 49% des juifs laïques ne mangeront pas de hamets, et comme prévu, 100% du public religieux ne mangera pas de pain. 63% des juifs israéliens prévoient de faire un seder traditionnel de Pessah, en incluant toute la lecture de la Haggada, tandis que 23% déclarent qu’ils liront uniquement la partie concernant le repas. Seulement 4% répondent qu’ils ne liront pas du tout la Haggada. [...]
    Ilan Geal-Dor, le directeur général de Gesher, est satisfait du résultat. « Plus de 90% de la population marque le Seder, ce qui est incroyable ! » s’exclame-t-il. « Parfois il semble que le public israélien se démarque des caractéristiques du judaïsme, mais cette enquête montre que ce n’est pas le cas. La société israélienne veut l’identité juive dans la sphère publique. Il ne veut toutefois pas de pression, et c’est pourquoi le judaïsme doit être laissé à la liberté de choix de chacun. »"

- Il y a 8 ans, l’attentat du Park Hôtel de Netanya faisait 30 morts et 150 blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Il-y-a-8-ans-l-attentat-du-Park-Hotel-de-Netanya-faisait-30-morts-et-150-blesses_269292.html
   "Triste anniversaire, il y a huit ans, un terroriste palestinien se faisait exploser au Park Hôtel de Netanya tuant 30 personnes et en blessant 150. Le terroriste s'était introduit dans la salle à manger de l'hôtel, se faisant exploser au milieu des familles qui célébraient le seder de Pessah."

- Un Israélien sur deux estime que la réputation internationale du pays est très mauvaise (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-Israelien-sur-deux-estime-que-la-reputation-internationale-du-pays-est-tres-m_269342.html
   "Selon un sondage, suite à la crise des relations israélo-américaines, presque un Israélien sur deux (48%) estime que la réputation internationale du pays est mauvaise. Le sondage note également une inquiétude grandissante sur l'avenir des relations entre les deux pays."


Gaza & Hamas

- Le Hamas craint des représailles israéliennes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-craint-des-represailles-israeliennes_269311.html
   "Moussa Abou Marzouk, le vice-président du bureau politique du Hamas, qui réside à Damas, a déclaré craindre une escalade avec Israël après le meurtre des deux soldats de Tsahal vendredi dernier. Il a appelé les responsables du Hamas et d'autres organisations terroristes das la Bande de Gaza à se préparer à une attaque israélienne."

- Source palestinienne : Israël autorise l'acheminement de vêtements dans la bande de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Source-palestinienne-Israel-autorise-l-acheminement-de-vetements-dans-la-bande-d_269338.html
   "De source palestinienne, on apprend qu'Israël permettra jeudi prochain l'entrée de vêtements et de chaussures dans la bande de Gaza. C'est la première fois depuis l'entrée en vigueur du blocus, il y a trois ans, que des vêtements seront ainsi acheminés dans Gaza."

- Video: une voiture entre dans Gaza par un tunnel (Reportage israélien 1mn10) - Et ce n'est pas une twingo.
http://www.youtube.com/watch?v=eTSzxwPHSIs&feature=player_embedded


Judée-Samarie

- Reprise des négociations indirectes : M. Abbas estime qu'on en saura plus dans une semaine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Reprise-des-negociations-indirectes-M_269329.html
   "M. Abbas estime qu'il faut attendre une semaine pour savoir si une reprise des négociations indirectes sera possible ou pas. Le président palestinien s'est félicité, par ailleurs, de la déclaration du sommet de la Ligue arabe condamnant la politique israélienne à Jérusalem."

- Purge dans les rangs de l'AP, Khaled Abu Toameh (JP) - "Ces dispositions ont pour objectif d'empêcher la prise du pouvoir du Hamas dans les territoires palestiniens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045712442&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La chasse aux sorcières a lieu dans l'ombre. Elle ne fait pas les titres de la presse internationale. Ces deux dernières années, l'Autorité palestinienne a licencié des centaines de professeurs et d'imams suspectés d'être affiliés au Hamas : "Ces dispositions ont pour objectif d'empêcher la prise du pouvoir du Hamas dans les territoires palestiniens", expliquent des sources à Ramallah. Les professeurs et imams licenciés ont menacé d'intenter des actions légales contre l'AP, sur le motif que leur renvoi étaient "motivés par des choix politiques".
    En parallèle, les "cours militaires" de l'Autorité palestinienne ont commencé à condamner les partisans du Hamas à des peines variables de prison. Mais Ramallah a essuyé une volée de critiques concernant la détention sans procès de centaines de partisans du camp ennemi. Certains membres du Hamas passent des cellules israéliennes à celles de l'AP. C'est le cas de Mohammad Fataftah, qui a été condamné à 34 mois de prison à Hébron peu de temps après sa libération d'une prison de l'Etat hébreu."

- Australian Christian charity funds terrorist Abu Jihad Youth Center (PMW) - "World Vision supplied the seed money to build the sport center named after the terrorist Abu Jihad".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1943
   "The Australian Christian charity World Vision Australia, which according to its website is "Australia's largest charitable group," is reported to have financed a youth center named after the Palestinian terrorist Abu Jihad. The official Palestinian Authority daily reported that representatives of World Vision Australia met with Palestinian representatives from the Jenin Youth and Sport Administration to plan the operation of the "World Vision Stadium - Palestine / Qabatiya," which is in the "Shahid (Martyr) Abu Jihad Youth Center", and to discuss future cooperation. According to the newspaper, World Vision supplied the seed money to build the sport center named after the terrorist Abu Jihad and at the recent meeting the youth center thanked "the heads of World Vision... mentioning that the organization had provided the seed financing of the Shahid (Martyr) Abu Jihad Youth Center." [...]
    Abu Jihad, who the center is named after, was one of the founders of Fatah and ran its terror activities from the mid-1960's. Second to Arafat, he headed the military wing of PLO and served as deputy military commander of Fatah. Abu Jihad planned many of the major Fatah terror attacks, including the worst in Israel's history, in which 37 civilians were murdered in a bus hijacking led by Dalal Mughrabi in 1978. [...]"


Egypte

- Un Soudanais qui tentait de pénétrer en Israël tué par des tirs de l'armée égyptienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-Soudanais-qui-tentait-de-penetrer-en-Israel-tue-par-des-tirs-de-l-armee-egypt_269312.html
   "A la frontière entre l'Egypte et Israël, un Soudanais qui tentait de pénétrer en Israël a été tué par des tirs de l'armée égyptienne, trois autres clandestins ont été blessés et sont soignés par Tsahal. 34 personnes qui tentaient également de pénétrer sur le territoire israélien ont été arrêtées. Pendant la nuit, 17 clandestins avaient déjà été interpellés."


Liban, Syrie & Hezbollah

- De la suite de l’engloutissement des Libanais vivants dans les entrailles d’un monstre, Michaël Béhé à Beyrouth (Mena) - "Assad s’est exprimé comme le maître du Liban, garantissant au Hezbollah sa position d’Etat armé dans l’Etat, et exigeant de notre pays qu’il s’aligne parfaitement sur sa propre politique étrangère d’alliance avec l’Iran, et qu’il n’entreprenne aucune négociation de paix séparée avec Israël".
http://www.menapress.org/
   "Au Liban on assiste ces jours à une tentative en règle de la part des Syriens et des prosyriens d’affaiblir et de délégitimer les institutions de l’Etat. Lors d’un discours prononcé avant-hier, le Dr. Samir Geagea, Président du Conseil exécutif des Forces Libanaises (FL, chrétiens), a parlé de "la guerre qui vise toutes les institutions constitutionnelles de l’Etat". A la base de la nouvelle offensive, un assaut frontal perpétré par l’ancien ministre Wi'am Wahhab, l’un des nombreux porte-parole de Damas au Liban, affilié au bloc du Hezbollah.
    Wahhab, le leader du parti islamiste sunnite de Tripoli al-Tawhid (Harakat al-Islami al-Tawhid, Mouvement d'unification islamique), a accusé le Président de la République, Michel Suleiman, "de ne pas être suffisamment fort" et d’être "trop consensuel", l’invitant, pour ces raisons, à démissionner. Revirement symptomatique, puisque Suleiman n’avait pu être élu à Baabda [le palais présidentiel. Ndlr.], qu’avec l’appui de Damas et de ses partisans au parlement. Michel Suleiman, qui a toujours été un proche des Al-Assad, paie ainsi ses bonnes relations avec les Occidentaux – les Américains en particulier -, et surtout, ses efforts, autour d’une table ronde nationale, visant à rendre à l’Etat l’exclusivité des décisions en matière de défense et de politique étrangère.
    Wahhab a reconnu que la politique consensuelle avait sans doute été utile lors des deux dernières années, mais a affirmé que désormais, "elle constitue un facteur de blocage". Parlant dans l’intérêt du Courant du 8 mars (Hezbollah & prosyriens), Wahhab a déclaré que le Liban avait maintenant besoin d’un "président fort", capable de "contrôler" tout le monde (lisez le gouvernement, les services de sécurité, les partis politiques et l’armée) ainsi que toutes les institutions.
    Les députés du bloc parlementaire du Hezbollah ont joint leurs voix à l’assaut, y mêlant, en plus du Président, les Forces de la Sécurité Intérieure (FSI), de même que les ténors du 14 mars (souverainistes-loyalistes), et l’aide américaine et occidentale. Hussein Moussaoui (député Hezbollah) a, dans cet élan, fustigé "les programmes d’entraînement américains, organisés à l’intention des officiers et des membres des FSI (...)" dont il affirme qu’ils ont pour but de réaliser "un lavage de cerveau des Libanais, des Arabes et des musulmans, pour que le résistant faisant face à l’agression sioniste et américaine soit considéré comme un terroriste".
    Il n’est pas étonnant de trouver les FSI parmi les cibles du front syro-iranien, les Forces de Sécurité libanaises ayant aidé les enquêteurs et les juges internationaux à faire la lumière sur l’assassinat de l’ex-1er ministre Rafic Hariri. Or on sait que le procureur Bellemare, du Tribunal International (TSL, Tribunal Spécial pour le Liban), est à deux doigts de publier l’acte d’accusation. Dans son viseur, outre des agents syriens, des personnalités du Hezbollah, dont les dossiers épais contiennent le détail des communications de téléphonie portable, des enregistrements sonores, des empreintes digitales et des relevés ADN.
    Pas surprenant donc, que Wi'am Wahhab, ait indiqué qu'il "ne faisait pas confiance au Tribunal Spécial pour le Liban". Et qu’il menace du même coup le tribunal de mener à la guerre civile et à des attaques contre les force de l’ONU stationnées au Liban : "Il est nécessaire que le TSL ne se transforme pas en outil politique avec l'objectif évident de déstabiliser le Liban". D’après Wahhab, le déroulement du procès "ne pourra que se répercuter sur l'ensemble du climat dans le pays, et notamment sur les institutions internationales se trouvant sur son territoire". Ajoutant : "A cet instant-là, personne ne pourra plus contrôler la situation", dans une menace à peine voilée adressée aux Casques Bleus patrouillant au Liban-Sud.
    Le président syrien est intervenu longuement (interminablement) sur la chaîne de télévision du Hezb Al-Manar, quelques jours après s’être moqué du Courant du 14 mars. Il avait alors déclaré, depuis Damas, que toutes les tentatives de ce mouvement populaire pour modifier la situation s’étaient soldées par un lamentable échec et que ses élites se sont disqualifiées. Traduction de cette profession de foi dénuée de fioritures : les efforts des souverainistes libanais – dont le 1er ministre en poste et la majorité des députés élus au parlement – de mettre fin à la domination du Liban par la Syrie ont échoué.
    Sur Al-Manar, Assad s’est exprimé comme le maître du Liban, garantissant au Hezbollah sa position d’Etat armé dans l’Etat, et exigeant de notre pays qu’il s’aligne parfaitement sur sa propre politique étrangère d’alliance avec l’Iran, et qu’il n’entreprenne aucune négociation de paix séparée avec Israël. En dépit des ouvertures chaleureuses dont la Syrie vient de bénéficier de la part de l’Union Européenne, en général, et de la France, en particulier, le despote damascène a sèchement contesté tout droit d’ingérence à Nicolas Sarkozy dans les relations entre la Syrie et le Liban. A propos du Tribunal Spécial pour le Liban, qui met directement son régime en cause, Al-Assad junior a affirmé que "les tribunaux internationaux ne sont que contes et récits qui pourraient éventuellement trouver acheteurs...". Il a ajouté que le TSL était "un bazar pour lequel il n'avait que mépris...".
    Les loyalistes, au sein desquels émergent Samir Geagea, Samy Gemayel (Phalanges chrétiennes) et l’ancien premier ministre sunnite, Fouad Siniora, ont, évidemment, dénoncé cette campagne visant à saper l’autorité des institutions de l’Etat afin de poursuivre leur remplacement par la milice chiite du Hezbollah. Tous savent parfaitement que l’armement de la milice, fourni en quantité par l’ennemi syrien, empêche l’Etat de faire prévaloir ses privilèges et son indépendance. Tous savent également que, devant l’inconsistance absolue de l’"ami français" au Liban, de l’Europe, des Etats-Unis, des Nations-Unies, devant leur incapacité à exiger l’instauration des conditions de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité, le Liban va continuer à perdre le peu de ce qui lui reste de libanité au profit des Iraniens et des Syriens.
    La position de ces puissances sur la scène internationale et leur rôle dans l’élaboration et l’acceptation de la 1701, fait que la situation qui prévaut ici est binaire. Il n’y a, en effet, sur la scène internationale, personne d’autre que ceux qui ont promulgué cette résolution, qui provisionne que la FINUL doit aider le gouvernement légitime de mon pays à éliminer les organisations armées tenant son autorité en joug, pour s’exécuter. Soit on reprend leurs armes et on les affronte, soit on les tolère et on sert leur projet !" (suite payante)


Monde arabe

- Tunis dénonce les "pratiques agressives" d'Israël (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100329/twl-tunisie-israel-palestiniens-951b410.html
   "Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a exhorté lundi "la communauté internationale et toutes les forces éprises de paix" à agir pour "amener Israël à respecter la légalité internationale et à se conformer aux référentiels du processus de paix". Dans un message adressé au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l'occasion de la célébration de "la journée de la terre" proclamée par les Nations Unies, il a dénoncé les "pratiques agressives" d'Israël [...]."


Iran

- Des chercheurs américains travaillent sur l'hypothèse d'une attaque nucléaire israélienne sur l'Iran (Guysen) - "Israël, n'ayant pas la possibilité d'attaquer l'Iran en une fois, pourrait avoir recours à des armes nucléaires tactiques".
http://www.guysen.com/news_Des-chercheurs-americains-travaillent-sur-l-hypothese-d-une-attaque-nucleaire-is_269322.html
   "De nombreuses rumeurs circulent actuellement à Washington sur des scénari d'attaque potentielle israélienne sur l'Iran, le plus souvent sans l'assentiment des Etats-Unis. Ces rumeurs sont en contradiction avec l'impression donnée par Binyamin Netanyahou lorsqu'il a évoqué le problème de l'Iran, la semaine dernière, avec le président Obama. Deux chercheurs américains citent pourtant des cercles militaires du Pentagone qui pensent qu'Israël, n'ayant pas la possibilité d'attaquer l'Iran en une fois, pourrait avoir recours à des armes nucléaires tactiques."

- Entretien avec le général Stanley McChrystal (Le Monde) - "l'Iran aide les talibans".
http://lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/29/mcchrystal-les-talibans-ne-sont-pas-si-forts_1325554_3216.html
Extrait :
   "- On connaît les liens historiques étroits entre le Pakistan et les talibans, mais Washington accuse également l'Iran d'aider les talibans. Où sont les preuves ?
    - Selon les éléments dont je dispose, l'Iran aide les talibans. L'ampleur de leur aide n'est pas immense, mais nous voyons des munitions arriver d'Iran, et avons des preuves que des gens sont entraînés en Iran."


USA

- Nazi scandal engulfs Human Rights Watch, Jonathan Foreman (Sunday Times) - "a human-rights expert at a competing organisation in Washington" à propos de HRW : "Let’s face it, the thing that really excites them is Israel". "Garlasco himself apparently resented what he felt was pressure to sex up claims of Israeli violations of laws of war in Gaza and Lebanon, or to stick by initial assessments even when they turned out to be incorrect". L'article du Sunday Times est vraiment fascinant.
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article7076462.ece
Quelques extraits supplémentaires :
   "[...] Some conflict zones get much more coverage than others. For instance, HRW has published five heavily publicised reports on Israel and the Palestinian territories since the January 2009 war. In 20 years they have published only four reports on the conflict in Indian-controlled Kashmir, for example, even though the conflict has taken at least 80,000 lives in these two decades, and torture and extrajudicial murder have taken place on a vast scale. Perhaps even more tellingly, HRW has not published any report on the postelection violence and repression in Iran more than six months after the event.
    When I asked the Middle East director Sarah Leah Whitson if HRW was ever going to release one, she said: “We have a draft, but I’m not sure I want to put one out.” Asked the same question, executive director Kenneth Roth told me that the problem with doing a report on Iran was the difficulty of getting into the country.
    I interviewed a human-rights expert at a competing organisation in Washington who did not wish to be named because “we operate in a very small world and it’s not done to criticise other human-rights organisations”. He told me he was “not surprised” that HRW has still not produced a report on the violence in Iran: “They are thinking about how it’s going to be used politically in Washington. And it’s not a priority for them because Iran is just not a bad guy that they are interested in highlighting. Their hearts are not in it. Let’s face it, the thing that really excites them is Israel.” [...]
    The revelation of Marc Garlasco’s hobby was also significant because he was the first and only person at Human Rights Watch with any kind of military expertise. While staff members at HRW tend to be lawyers, journalists or political activists, Garlasco, 40, had worked as a civilian employee at the Pentagon for seven years before joining HRW in 2004. According to his HRW biography, he had served as “a senior intelligence analyst covering Iraq” and his last position there was as “chief of high-value targeting” at the very beginning of the Iraq war.
    This apparently meant that it was he who selected targets for air strikes. According to an interview Garlasco gave to Der Spiegel, he was a key player in an air strike on Basra on April 5, 2003 intended to kill Ali Hassan al-Majid, better known as Chemical Ali, but which instead took the lives of 17 civilians. In another interview, Garlasco said he was responsible for up to 50 other air strikes — none of which killed anyone on the target list but which accounted for several hundred civilian deaths.
    Soon after the Chemical Ali air strike, he left to join Human Rights Watch. In interviews he has suggested that he did so because he was sickened by his responsibility for these deaths, and had always been opposed to the war to overthrow Saddam Hussein. Associates of Garlasco have told me that there had long been tensions between Garlasco and HRW’s Middle East Division in New York — perhaps because he sometimes stuck his neck out and did not follow the HRW line. Garlasco himself apparently resented what he felt was pressure to sex up claims of Israeli violations of laws of war in Gaza and Lebanon, or to stick by initial assessments even when they turned out to be incorrect. [...]"

- Lors d'une conférence universitaire, Norman Finkelstein estime que les Israéliens sont des nazis génocidaires (Vidéo 3mn20) - Une fille du public s'élève contre la comparaison ; violemment rabrouée, elle se met à pleurer. Finkelstein est applaudi par la majorité de l'assistance. Aussi déprimant qu'écœurant.
http://www.youtube.com/watch?v=U3Y3AO5AdBk&feature=player_embedded#

- Le président américain et la polémique sur les drones, Corine Lesnes (Le Monde) - "le nombre de victimes civiles reste secret". A noter que Le Monde - ni aucun média - ne formule la mantra de rigueur - "enquête indépendante ! enquête indépendante !" -, mais admet la légitimité des vérifications américaines concernant la conformité au droit international. Aucune ironie, aucun scepticisme ne pointent eu égard aux déclarations de Washington assurant que ses frappes sont "conformes au droit de la guerre". Le contraste avec un certain autre conflit est patent.
http://lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/29/le-president-americain-et-la-polemique-sur-les-drones_1325674_3216.html#xtor=AL-32280184
   "[...] Selon les statistiques de l'armée de l'air, les Predators et les Reapers (version plus grande) ont tiré 219 missiles en Afghanistan en 2009, contre 183 en 2008 et 74 en 2007. Pour le Pakistan, les chiffres ne sont pas publics : les frappes sont du ressort de la CIA. La presse a compté 69 attaques en 2009.
    Dans une plainte déposée le 16 mars au nom de la loi sur la liberté de l'information, l'Association de défense des libertés civiles (ACLU) a demandé des précisions aux départements d'Etat, de la justice et de la défense. Elle s'inquiète de ce qu'un programme qui "change la manière dont la guerre est livrée" et qui consiste à "cibler et abattre" des individus, y compris éventuellement des citoyens américains, dans des lieux n'étant pas forcément le théâtre de conflits, puisse se dérouler sans débat public. Elle estime que l'emploi des avions sans pilotes pose des questions "morales, juridiques et politiques", d'autant qu'ils sont utilisés dans la zone "Afpak" (Afghanistan et Pakistan), mais aussi au Yémen. Enfin, le nombre de victimes civiles reste secret, déplore l'association, et varie, selon les sources, "de plusieurs dizaines à plusieurs centaines".
    Pour la première fois, le conseil juridique du département d'Etat Harold Koh a donné un avis public. Devant l'association américaine du droit international (ASIL), le juriste et ancien doyen de la faculté de droit de Yale a estimé, le 25 mars, que les pratiques ciblées conduites à l'aide de drones, étaient "conformes au droit de la guerre". L'administration a "revu avec soin", a-t-il dit, les procédures de désignation des cibles pour s'assurer qu'elles sont en accord avec le droit international.
    Il a répondu aussi aux critiques de passer outre l'interdiction de pratiquer l'assassinat, contenue dans le décret de 1976 émis par Gerald Ford, après les révélations sur les activités de la CIA sous Nixon. "En vertu de la loi des Etats-Unis, l'utilisation de systèmes légaux d'armement pour cibler avec précision des dirigeants rebelles n'est pas illégale et ne constitue donc pas un assassinat", déclare le juriste."


Russie

- Assad condamne les attentats de Moscou et "appelle à lutter contre le terrorisme international" (Guysen) - dixit le premier appui arabe du Hezbollah et du Hamas.
http://www.guysen.com/news_Assad-condamne-les-attentats-de-Moscou-et-appelle-a-lutter-contre-le-terrorisme-_269335.html
   "Le président syrien Bachar Al Assad a condamné les attentats qui ont frappé le métro de Moscou et a appelé la communauté internationale à "lutter contre le terrorisme dans le monde"."

- L'organisation des victimes du terrorisme demande à la Russie d'interdire le Hamas et le Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-organisation-des-victimes-du-terrorisme-demande-a-la-Russie-d-interdire-le-Ham_269330.html
   "L'organisation israélienne Almagor, qui représente les victimes du terrorisme, a envoyé une lettre de condoléances au président russe, suite aux attentats du métro de Moscou qui ont fait 38 morts. Dans cette lettre, Almagor demande au président Medvedev d'interdire le sol russe au Hezbollah et au Hamas, car il s'agit du même terrorisme islamique que celui dont sont est victime le peuple russe, qui est issu d'Al Qaïda et de groupes terroristes proches de la république islamique d'Iran."


Points de vue

- La nouvelle propagande antijuive - à paraître le 19 mai 2010 aux Editions PUF, le nouveau livre de Pierre-André Taguieff (Primo) - "la Shoah est devenue une arme idéologique contre Israël et le sionisme" ; "la nouvelle vision antijuive consiste à « nazifier » les « sionistes » en tant qu’« agresseurs » et à « judaïser » corrélativement les Palestiniens en tant que « victimes », cet amalgame polémique permettant d’accuser les « sionistes » de « génocide »".
http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Do-203316358
   "Depuis quelques années la critique d’Israël a pris la forme d'une disqualification généralisée du sionisme. [...] La délégitimation et la diabolisation d’Israël, partagées par de larges couches de l’opinion occidentale, notamment dans l’intelligentsia, apparaissent de fait comme autant d’expressions d’un aveuglement politique. C’est également, et plus encore, un scandale moral, qui se manifeste particulièrement à travers les différentes manipulations médiatiques qui ont marqué les dernières années, mais aussi à travers le détournement par lequel, paradoxalement, la Shoah est devenue une arme idéologique contre Israël et le sionisme.
    Le livre de Pierre-André Taguieff, La nouvelle propagande antijuive (Paris, PUF, 2010) analyse et critique l'idéologie perverse de la diabolisation de la victime (le Juif) et son retournement imaginaire en bourreau (l'Israélien). Le "Juif nazi" est inventé et diffusé par la nouvelle propagande antijuive. C'est cette invention d’un nouvel antisémitisme qu'il s'agit d'analyser et de dénoncer. À distance du « politiquement correct », Pierre-André Taguieff entreprend de montrer pour la première fois dans ce livre que la haine des Juifs est entrée dans un nouveau régime. Israël et le « sionisme » sont en effet devenus les cibles d’une guerre médiatique qui vise à criminaliser et à diaboliser l’ennemi, l’antisionisme radical ayant désormais pour objectif proclamé la destruction de l’État juif.
    Pour comprendre comment s’est accomplie la mondialisation de cette nouvelle configuration antijuive, Pierre-André Taguieff dissèque au scalpel le nouveau discours de propagande des ennemis déclarés d’Israël tel qu’il s’est développé au cours des années 2000. Il souligne l’importance de la reformulation « antiraciste » des thèmes judéophobes, qui a dominé les conférences internationales de Durban (2001) et de Genève (2009) et explique comment elle a structuré la nouvelle vision antijuive, qui consiste à « nazifier » les « sionistes » en tant qu’« agresseurs » et à « judaïser » corrélativement les Palestiniens en tant que « victimes », cet amalgame polémique permettant d’accuser les « sionistes » de « génocide. » Ce discours de propagande est resitué dans son contexte international, marqué par la menace islamiste autant que par les divisions et les hésitations du camp occidental/démocratique.
    Pour Pierre-André Taguieff, les thèmes d’accusation indéfiniment sollicités peuvent se réduire à trois : le « racisme », le meurtre d’enfants palestiniens (l’opération al-Dura) et la manipulation de la politique mondiale à travers la direction occulte de la politique extérieure des États-Unis (de l’action du « lobby juif » à l’organisation d’un « complot américano-sioniste »). Analysant les divers matériaux symboliques exploités par la nouvelle propagande antijuive - images ou discours -, Pierre-André Taguieff fournit ici au lecteur les moyens de comprendre comment et pourquoi la haine des Juifs, plus d’un demi-siècle après la Shoah, a pu renaître, notamment sous les habits neufs de l’« antiracisme », et, grâce aux nouveaux médias, se diffuser internationalement en recueillant l’assentiment d’individus souvent convaincus d’être étrangers à tout sentiment antijuif.
    S’il peut exister, selon la formule consacrée, un antisémitisme sans Juifs, il existe aussi une judéophobie sans judéophobes déclarés. Tel est le paradoxe mis en évidence dans cet essai : la judéophobie mondialisée des années 2000 est une judéophobie sans judéophobes."

- Media and Legal "Lenses" on the Disputed Territories, Dan Diker (JCPA, avril 2003) - "Journalists often err regarding essential facts of international law when reporting on Israel's presence in the disputed West Bank" ; "Israeli settlements are legal according to the 19
07 Hague Convention that permits the administering authority to utilize public land and to enjoy its "usufruct" ("fruits")".
http://www.jcpa.org/jl/vp495.htm
   "On 16 February 2003, the BBC's Dateline London program featured a live, televised debate on the planned U.S.-led invasion of Iraq. The program's host, journalist Nick Gowing, and distinguished guests including British Foreign Minister Jack Straw, top German and French officials, and former White House Press Secretary James Rubin, all agreed that "the conflict between Palestine and Israel" would have to be solved as part of the overall peace prescription for the region.(2)
    This premature reference to "Palestine" places Palestinian claims to the disputed West Bank and Gaza Strip - over which Israel also has longstanding claims - on an equal diplomatic and legal footing with the claims of the State of Israel. In other words, it assigns a legal status to the Palestinian claims that, in point of fact, they do not have. There is no "State of Palestine" at present and there was no Palestinian state controlling the West Bank and the Gaza Strip prior to 1967. But reference to "Palestine" has become so commonplace in recent years that even U.S. President George W. Bush has used the term in his speeches. According to Alan Baker, Legal Advisor to Israel's Foreign Ministry, use of the language "Palestine" contravenes the carefully crafted language in the Oslo Accords and UN Security Council Resolution 242.(3)
    The BBC program is not an isolated instance. Journalists often err regarding essential facts of international law when reporting on Israel's presence in the disputed West Bank and Gaza Strip. New York Times correspondent Steven Weisman reported recently on Israel's obligation to pull out of "occupied" territories according to the U.S. "roadmap." Weisman writes: "Use of the word 'occupied' is considered significant because it implies, at least for some, a full withdrawal by Israel from Palestinian territories it has occupied since the 1967 Arab-Israeli war."(4) An Associated Press article similarly asserted that: "Security Council resolutions 242 and 338 call on Israel to withdraw from all territory captured in the Arab-Israeli wars of 1967 and 1973."(5)
    These frequent references to Israel's legal obligation to withdraw to the pre-1967 borders are inconsistent with UN Security Council Resolution 242 and the Oslo Accords. UN Security Council Resolution 242 of 22 November 1967, which was the basis of the 1992 Madrid peace conference and the 1993 Oslo accords, require Israel to withdraw from "territories" to "secure and recognized borders," not from "the territories" or "all the territories" captured in the Six-Day War.(6)
    Lord Caradon, former British Ambassador to the UN and a drafter of Resolution 242, told the Beirut Daily Star on 12 June 1974: "It would have been wrong to demand that Israel return to its positions of 4 June 1967 because those positions were undesirable and artificial. After all, they were just the places the soldiers of each side happened to be the day the fighting stopped in 1948. They were just armistice lines. That's why we didn't demand that the Israelis return to them and I think we were right not to."(7) Israel's former UN Ambassador Dore Gold also noted: "this deliberate language was the result of months of painstaking deliberations." Gold adds: "Since the Soviets tried to add the language of full withdrawal but failed, there is no ambiguity in the meaning of the withdrawal clause, which was unanimously adopted by the Security Council."(8)
    In November 2002, a senior Reuters television producer participating in a media panel discussing news coverage of the Middle East conflict insisted that Reuters was "careful to maintain objective coverage of the Palestinian territories." This author asked whether the foreign news producer meant "Palestinian territories" that were ceded to the Palestinian Authority as part of the Oslo accords. The Reuters executive responded that she meant "all of the West Bank and Gaza."(9)
    This pointed exchange illustrates another common reporting error on the conflict. Arafat's PLO was not mentioned in Resolution 242 and had no legal status under that resolution.(10) In fact, the drafters of the resolution did not consider creating a second Arab state west of the Jordan River. They therefore used the carefully chosen term "refugee problem" to refer both to extant Arab (Palestinian) and Jewish refugee claims stemming from the 1948 war and the additional Arab refugee problem created by the 1967 war. Moreover, references to the entire West Bank and Gaza as "Palestinian" territories also contradict the Oslo agreement's Declaration of Principles of September 1993 and the Oslo II Interim Agreement of 1995. Neither agreement requires either Palestinians or Israelis to refrain from the construction of settlements, neighborhoods, houses, roads, or any other similar building projects pending a peacefully negotiated final agreement between the parties.(11)
    All Israeli governments since 1967 have held that Israeli settlements are legal according to the 1907 Hague Convention that permits the administering authority to utilize public land and to enjoy its "usufruct" ("fruits") [voir article 55 de la Convention].(12) Moreover, Israeli governments have consistently argued that the 1949 Fourth Geneva Convention, especially Article 49 which deals with population transfer, has no legal applicability to the West Bank and Gaza, where there was no recognized sovereign power before the entry of Israeli forces on 5 June 1967.
    The problem of inaccurate reporting of the correct legal context of the conflict raised the ire of New York Times senior editor Joseph Lelyfeld, who issued the following castigation of Times' employees soon after the outbreak of the armed conflict in September 2000: "Three times in recent months we've had to run corrections on the actual provisions of UN Resolution 242, providing great cheer and sustenance to those readers who are convinced we are opinionated and not well informed on Middle East issues."(13)
Notes :
2. "The Crisis in Iraq," BBC's Dateline London, with Nick Gowing, 16 February 2003.
3. Interview with Alan Baker, Legal Advisor to Israel's Foreign Ministry, 17 January 2003.
4. Steven Weisman, "US Joins Partners on Plan for Middle East, But Not Timing," New York Times, 21 December 2002, p. A2.
5. Jeff Helmreich, "Journalistic License, Professional Standards in the Print Media's Coverage of Israel," Jerusalem Letter #460, 15 August 2001, p. 4.
6. Dore Gold, "From Occupied Territories to Disputed Territories," Jerusalem Viewpoints #470, 16 January 2002, p. 3.
7. Beirut Daily Star, 12 June 1974, as quoted by Leonard J. Davis in Myths and Facts (Washington: Near East Report, 1989), p. 48.
8. Gold, p. 3.
9. This exchange was part of a panel on news coverage of the Israel-Palestinian conflict in Jerusalem, 17 November 2002.
10. Moshe Landau, Yehuda Blum, and Meir Rosenne, "Arafat's Web of Lies," Ha'aretz, 3 January 2001.
11. "Har Homa, Legal Aspects," Israel Foreign Ministry web site, 3 March 1997; www.israel-mfa.gov.il.
12. Ibid. This is also the position of Alan Baker, Legal Advisor to the Israeli Foreign Ministry and part of the Israeli team drafting the Oslo Accords, as stated to the author at a meeting on 17 January 2003.
13. Jeff Helmreich, "Journalistic License," p. 11."
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