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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 22:09

France

- France : les actes antisémites ont chuté de 50 % en 2010, Gil Shefler (JP) - "Cet incident [de la flottille turque] aurait pu provoquer plus d'attaques, mais nous avons constaté une diminution".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325547535&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le nombre d'attaques antisémites en France a diminué de moitié en 2010, a annoncé mercredi l'ambassadeur de France en Israël Christophe Bigot. Selon les chiffres officiels présentés, 466 incidents antisémites ont été rapportés en France en 2010, contre 832 en 2009. "Les raisons de cette diminution : la police, le travail de la justice, le travail dans l'éducation et la vigilance des médias", a expliqué Bigot.
    "Ce n'est pas seulement dû au calme relatif dans la région. Il y a eu l'incident de la flottille". Le raid israélien sur ce bateau destiné à Gaza avait fait neuf morts et des dizaines de blessé au début 2010. "Cet incident aurait pu provoquer plus d'attaques, mais nous avons constaté une diminution." [...] Les attaques contre les institutions et les individus juifs ont connu un pic en 2009 en France, en grande partie en raison de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Les chiffres de 2010 sont un retour à ceux de 2008, où l'on avait dénombré 474 incidents antisémites.
    Depuis 2004, le gouvernement français a alloué 15 millions d'euros pour augmenter la sécurité autour des 349 synagogues et écoles de la communauté juive de France, estimée à 600.000 âmes. La deuxième plus grande communauté juive dans le monde en dehors d'Israël. [...]"

- ENS Paris : le conseil d'Etat va statuer vendredi (VousNousIls.fr)
http://www.vousnousils.fr/2011/03/02/ens-paris-le-conseil-detat-va-statuer-vendredi-502002
   "Le Conseil d'Etat va statuer en urgence vendredi sur une affaire d'autorisation de conférence sur le conflit israélo-palestinien, dans les locaux de l'Ecole normale supérieur (ENS) de Paris, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier. Contacté à plusieurs reprises, la direction de l'ENS n'avait pas répondu mercredi soir. [...]"

- 11ème Festival du Cinema Isralien à Paris - 23 au 29 mars 2011 (Just Interesting)
http://www.justinteresting.com/article-11eme-festival-du-cinema-isralien-a-paris-23-au-29-mars-2011-68463671.html
    "Parrainé cette année par le comédien et réalisateur Pascal ELBE, ce festival proposera, du 23 au 29 mars à Paris, un programme d’une quinzaine de longs métrages et d’une dizaine de documentaires ainsi que les meilleurs courts-métrages d’animation de l’Ecole Bezalel (Académie des Arts et du Design de Jérusalem). [...] Les bandes-annonces, le lieu de diffusion et le détail de la programmation se trouvent sur le site du festival : http://www.isratim.co.il/2011/index.php"

- Chronique matinale de Bernard Guetta (France Inter, jeudi 3 mars) - Le chroniqueur en "géopolitique" phare de France Inter dénonce des Israéliens "frappés de paralysie intellectuelle", égoïstes, individualistes et aveuglés par le court terme (pour ne rien dire de ceux, apparemment nombreux, qui carrément "n’ont jamais voulu de la paix"). Il dénonce un "refus du compromis" de la part d'Israël "depuis deux ans" (non non détrompez-vous ce ne sont pas du tout les Palestiniens qui sont intransigeants et qui refusent toute négociation). Il dénonce enfin un Etat juif coupable "d'ignorer allègrement le droit international". C'est faux, c'est injuste, c'est partial et déconnecté de la réalité, certes, mais c'est aussi un condensé parfaitement représentatif et symptomatique de la vision française - il fallait signaler cette perle !
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/geopolitique/
   "C’est ce qui s’appelle un état de sidération. Depuis les débuts tunisiens de ce printemps arabe et depuis, surtout, que le président égyptien avec lequel ils entretenaient des liens tellement étroits est apparu menacé, les Israéliens semblent frappés de paralysie intellectuelle, plongés qu’ils sont dans un mutisme effaré que ne rompent que de rares déclarations incohérentes. [...] Autrefois si militante et ardemment pacifiste, la jeunesse israélienne s’est réfugiée dans l’individualisme et ne croit plus qu’au plaisir et à la réussite individuelle quand elle n’émigre pas purement et simplement. [...] Quant à la droite, elle est partagée entre ceux qui n’ont jamais voulu de la paix et en voudraient moins que jamais dans ce nouveau contexte et ceux - dont le Premier ministre - qui commencent à mesurer que l’isolement diplomatique d’Israël a toutes chances d’être accru par ce changement de donne régional.
    [...] le souci prioritaire des Occidentaux est désormais de consolider leurs positions dans des mondes musulmans en transition vers la démocratie. Ils seront d’autant moins disposés, Américains compris, à laisser leur solidarité avec Israël compromettre les chances qui s’offrent à eux au sud et à l’est de la Méditerranée que l’actuel gouvernement israélien a refusé, depuis deux ans, d’entendre leurs appels au compromis et que l’image internationale d’Israël s’est considérablement dégradée.
    Israël doit aujourd’hui repenser toute sa diplomatie car, maintenant que l’islamisme fait moins peur et que l’état de droit et la démocratie vont lentement progresser dans la région, il ne pourra plus aussi allégrement ignorer le droit international qu’auparavant. Israël doit accompagner le printemps arabe et vite, très vite, trouver les moyens et la manière de le faire."

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr - contre "cet Etat terroriste, belliciste et colonialiste qu'est Israël" :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/03/02/israel-envisagerait-un-accord-interimaire-avec-les-palestiniens_1487545_3218.html
- andre-daic-parienty (02/03/11 22h41)
   "[...] De jour en jour ce gouvernement Isrëlien devient de plus en plus insupportable."
- jean-robert-velveth (02/03/11 23h03)
   "Des bantoustans en CDD ! Quelle offre magnifique de cet Etat terroriste, belliciste et colonialiste qu'est Israël !!!"
- bf (02/03/11 23h08)
   "Netanyahou veut encore gagner du temps? Qui est surpris? Il n'a JAMAIS VOULU UN ACCORD DE PAIX! Tous ce qui l'intéresse? Coloniser toujours plus...."
- palladio (00h17)
   "Non contents d'avoir soutenu les dictateurs Ben Ali et Moubarak, les Etats européens s'obstinent à soutenir l'occupation, la colonisation et l'oppression israéliennes ainsi que l'odieux blocus contre Gaza. [...]"
- mongin (01h36)
   "[...] Chacun sait qu'il n'y a aucune volonté d'Israel de négocier ni de détruire leurs colonies (crimes de guerre)et qu'Israel a le soutien de ces mêmes occidentaux. Un jour aussi il faudra que cette complicité criminelle entre Israel et l'occident soit mise à jour et condamnée. C'est une ruse de plus du fait accompli et du diktat israelien."
- guerre-ou-paix-il-faudra-choisir (09h54) - un appel clair aux armées arabes à entrer en guerre contre l'Etat juif (après mon signalement, ce commentaire a été supprimé... on dirait que les modérateurs sont enfin devenus réactifs sur Le Monde.fr)
   "[...] en intensifiant la colonisation, Israel rend impossible toute creation d un etat palestinien. Cette creation devra passer par une guerre, je vois mal l'etat hebreu dementeler ses colonies... le nouveau paysage dans le monde arabe signe la fin de toutes les humiliations.d'abord celle des dirigeants ensuite celle infligé par israel au palestinien.Je prend acte pour ma part et une offensive armée de futures coalitions egyptiennes, jordanienne syrie et surtout iranienne trouvera grace"
- palladio (14h00)
   "[...] il est temps de comprendre que c'est bien le système sioniste qui est la seule cause de la guerre. Il faut remplacer l'Etat sioniste (anti-indigènes) par un Etat unitaire et égalitaire. En attendant, la seule solution pacifique est le boycott contre l'Etat sioniste."
http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2011/03/01/debat-sur-israel-l-ens-condamnee-pour-entrave-a-la-liberte-d-expression_1486931_3224.html
- Albatus (10h53)
   "[...] j'ai des amis juifs ca ne m'empêche pas de regarder d'un œil sévère la politique Israélienne et même d'un œil septique la création même de cet état il y a 60 ans."
- gauthier-s (11h27)
   "[...] ce n'est pas parce que le peuple [juif] a été victime d'une discrimination allant jusqu'à la mort qu'il a la légitimité d'en commettre un en toute impunité."
- Commentaires rassurants sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2011/03/01/debat-sur-israel-l-ens-condamnee-pour-entrave-a-la-liberte-d-expression_1486931_3224.html
- Malamok (14h19)
   "Le thème du colloque était suffisament provocateur pour qu'il lui vaille une annulation. Quels que soient les nombreux tords d'Israël vis à vis des Palestiniens, il est grotesque de parler d'apartheid."
- Albert N. (14h29)
   "Tant que les organisateurs de ce meeting n'auront pas publié les noms des contradicteurs invités, la directrice de l'ENS ne pourra pas faire autrement que de l'interdire. Nous sommes en démocratie, la liberté d'expression implique qu'il y ait débat contradictoire et non pas discours unilatéral, qui s'apparente à de la propagande pure et simple."


"Processus de paix"

- Les Palestiniens rejettent le plan intérimaire de paix israélien (CRIF) - quelle surprise.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23922&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Un officiel palestinien a annoncé, mercredi 2 mars 2011, le rejet par la partie palestinienne de toute proposition israélienne pour des solutions intérimaires ou partielles au processus de paix. « Les Palestiniens veulent la fin de l'occupation israélienne des terres occupées en 1967, dont Jérusalem Est, et une solution juste au problème des réfugiés », a déclaré Yasser Abed Rabbo, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine."

- Netanyahu a été invité au Congrès américain, Eli Berdenstein (Maariv)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-jeudi-3-mars-2011.html
   "Le Premier ministre envisage de se rendre dans les prochaines semaines au Congrès américain et d’y prononcer un « discours de Bar-Ilan 2 » dans lequel il présentera son nouveau plan de paix. Plusieurs parlementaires américains de premier plan ont rencontré ces derniers jours le Premier ministre Netanyahu à Jérusalem et lui ont fait part de cette possibilité. Pour l’heure, M. Netanyahu ne prévoit pas de se rendre aux Etats-Unis avant le mois de mai, mais il pourrait avancer sa visite."

- Fatah officials also express opposition to teaching "enemy's false claims and lies", Khaled Abu Toameh (JP) - les négationnistes du Fatah s'indignent aussi, à la suite du Hamas, contre la mention de la Shoah - ce "grand mensonge" (dixit Fatah) - dans les cours de l'UNRWA (qui par ailleurs ne l'enseigne même pas vraiment).
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=210371
   "[...] Zakariya al-Agha, a senior Fatah official in the Gaza Strip and head of the PLO “refugee department,” said he was also opposed to teaching the Holocaust in Palestinian schools. Salah al-Wadiyeh, a Fatah representative in the West Bank, said that the Holocaust was a “big lie.” The Palestinians, he said, “know more than any other people the history of their enemies and their false claims and lies.” He, too, lashed out at UNRWA for reportedly agreeing to educate Palestinian school children about the Holocaust."

- Arab Peace Initiative: Not a clear enough incentive, Yossi Alpher (former director of the Jaffee Center for Strategic Studies at Tel Aviv University) - "it would be very useful for any peace-minded Israeli government to cite the prospective Arab payoff for the next peace agreement as a way of reassuring the Israeli public that the concessions and risks entailed are worthwhile".
http://www.bitterlemons-api.org/inside.php?id=37
   "According to the Arab Peace Initiative of 2002 and 2007, once Israel has made peace with all its neighbors in accordance with a specific list of conditions (1967 borders, a just and agreed solution to the refugee issue, the Palestinian capital in East Jerusalem), "the Arab countries . . . consider the Arab-Israeli conflict ended, and enter into a peace agreement with Israel." This, together with "security for all the states of the region" (an important issue that warrants a separate discussion), is the Arab "payoff" to Israel in return for peace.
    How substantive and serious is the API's offer of an end to the conflict and a comprehensive Arab-Israel peace? Undoubtedly, it is without precedent in the annals of the Arab-Israel conflict. It should have been (and still could be) greeted far more warmly by Israel. Nevertheless, from the Israeli standpoint there are also many questions to discuss here.
    First and perhaps most important, do all the Arab countries enter into a peace agreement with Israel? Is this a collective agreement with the Arab League? Or is Israel simply invited to make peace with each and every Arab League member on its own? What happens if, say, Lebanon and Libya refuse to make peace with Israel--the former because Hizballah with its extreme Islamist ideology holds sway over the government and the latter because Moammar Gaddafi, assuming he's still in power--and if not, someone like him in an Arab country--holds out for a bi-national "Isratine".
    Obviously, for Israel, Lebanon is the bigger problem. Let's assume Israel has carried out its part of the API's Lebanon bargain and has withdrawn from "the remaining occupied Lebanese territories in the south of Lebanon" by turning them over to Syria, to Lebanon or to the United Nations, yet Lebanon refuses either to consider the conflict ended or to sign a peace treaty. Given Hizballah's preeminence in Lebanon today and Iran's influence over that movement, this is a realistic, even likely, scenario. Will the Arab League, in accordance with the commitment embodied in the API, somehow enforce the peace and end-of-conflict provision regarding Lebanon? Will it, by the same token, compel Hamas in the Gaza Strip to comply with an Israeli-Palestinian peace treaty?
    A second set of issues involves the possibility of implementing the peace provision of the API in stages. Egyptian Foreign Minister Ahmed Abul Gheit made this offer a few years ago when he visited Israel to "present" the API. Suppose Israel makes peace with Syria and fulfils the API territorial requirement (1967 lines) on that front to the satisfaction of Damascus, yet has not yet found a way to end the Palestinian conflict. Or, vice versa, Israel makes peace with Palestine first, with Syria left to a later stage. After all, it's very unlikely that Israel will make peace simultaneously on all fronts, and it will reasonably seek recognition from the Arab world for a specific stage of peace and explain that this could serve as an important incentive to the Israeli public to proceed with further territorial concessions.
    Peace in stages presumably means either that all Arab countries will respond by offering Israel some significant element of peace, with the remaining elements withheld pending completion of all peace agreements with all neighbors, or that some Arab countries (besides Syria or Palestine) will respond by offering full peace agreements. The API says nothing about this; it would be very useful for any peace-minded Israeli government to cite the prospective Arab payoff for the next peace agreement as a way of reassuring the Israeli public that the concessions and risks entailed are worthwhile.
    Finally, there is another very specific Israeli approach to peace that is relevant here. If we go back two or three decades, when Israel made peace with Egypt and Jordan and was negotiating seriously with Syria, Israelis by and large viewed peace with our neighbors as implying not only "end of conflict" but also normalization and even acceptance into the region. We would be greeted in the market places of Cairo and Damascus as members in equal standing of the Middle East community. But years of cold peace have taught us that this is not the reality: the end of conflict is there, but not the rest.
    Of course, we ourselves are partly to blame for the cold peace, but only partly. Many Israelis honestly believe, after assessing the wages of peace, that by and large our neighbors will not, in the foreseeable future, come to terms with the equal standing of a Jewish state in the midst of an Arab and primarily Muslim world. The revolutionary changes currently rocking the Arab world and the possibility that in neighboring countries like Egypt and Jordan they will bring to the fore political actors who oppose even a cold peace with Israel, give additional pause to skeptical Israelis.
    This explains, at least in part, why the API's offer of an end-of-conflict and peace agreement with Israel in return for withdrawal to the 1967 lines has not generated the kind of enthusiasm in Israel that might qualify the offer as a tempting incentive. Here again, and having acknowledged Israel's need to be more forthcoming toward the API, the Arab side could do better--if and when the revolution on the Arab street comes to an end."


Israël

- Israël : baisse des actes terroristes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-baisse-des-actes-terroristes_305278.html
   "Selon les données publiées ce jeudi par les services généraux de renseignements (Shin Bet), 61 actes terroristes ont été enregistrés en février 2011 contre 83 en février 2010. La baisse des attentats est particulièrement sensible autour de la Bande de Gaza : 18 actes terroristes en février contre 30 en janvier."

- L'état d'Israël est-il un état d'apartheid comparable à l'Afrique du Sud ? (Israel Valley)
http://www.israelvalley.com/news/2011/01/14/29895/israelvalley-bon-a-savoir-israel-non-a-l-apartheid-non-au-boycott-question-du-jour-letat-disrael-est-il-un-regime-daparth
   "REPONSE : Non. Israël n’a rien à voir avec un régime d’apartheid. 18 % de la population ne sont pas juifs : Arabes musulmans et chrétiens, Druzes, Baha’is, Circassiens, etc…y sont représentés sans aucune discrimination.
    * Pendant l’apartheid les Noirs étaient majoritaires mais n’avaient pas le droit de vote. En Israël, la minorité arabe a le droit de vote et même des représentants au parlement israélien.
    * Pendant l’apartheid, les Noirs ne pouvaient avoir de relations sexuelles avec les Blancs, ils ne pouvaient pas prendre les mêmes moyens de transport, ni donner ou recevoir du sang et des organes des Blancs, ils ne pouvaient pas se faire soigner dans les hôpitaux réservés aux Blancs. En Israël, les Palestiniens sont libres de toutes relations sexuelles (y compris homosexuelles), les moyens de transport ne sont bien sûr pas réservés aux seuls juifs israéliens (et ce, malgré le risque d’attentat), chacun peut donner ou recevoir du sang et des organes, les hôpitaux sont ouverts à tous, sans aucune distinction (180.000 Palestiniens ont été soignés dans les hôpitaux israéliens en Israël durant l’année 2010).
    * Pendant l’apartheid, les Noirs ne bénéficiaient d’aucun droit au travail. En Israël, les salaires et les avantages sociaux des travailleurs arabes sont les mêmes que ceux de leurs homologues israéliens. Le droit syndical est le même pour tous.
    * Pendant l’apartheid, les Noirs n’avaient pas accès aux écoles et universités. En Israël près de 59 % des jeunes filles arabes israéliennes fréquentent l’école durant plus de huit ans. Plus de 300.000 enfants arabes vont en classe dans les écoles israéliennes.
    * Pendant l’apartheid, les Noirs avaient des places réservées au cinéma, les plages étaient séparées. En Israël, chacun est parfaitement libre de se rendre au cinéma ou à la plage, sans discrimination.
    * L’arabe, comme l’Hébreu est langue officielle en Israël. Israël n’est ni un Etat raciste, ni ségrégationniste, mais démocratique et favorisant la liberté d’expression."


Gaza & Hamas

- Le Hamas s'empare de fonds appartenant à l'AP (Reuters) - "la police est partie avec des sacs remplis de shekels à hauteur de 250.000 dollars".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325547974&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les banques de Gaza ont fermé jeudi pour protester contre la saisie par le Hamas de 250.000 dollars en cash dans un conflit avec l'Autorité palestinienne (AP). Un responsable de banque indique que la police du Hamas est entrée mercredi dans une banque d'investissement palestinienne, la Palestine Investment Bank (PIF), et a réclamé l'argent d'un compte du Fonds d'investissement de Palestine de l'AP. Le Hamas prétend que cette banque tranfère illégalement de l'argent depuis ce compte à l'extérieur de Gaza. De son côté, la PIF indique que ces retraits sont légitimes.
    "La police du Hamas a affirmé que si l'argent ne lui était pas remis, elle le prendrait par la force", indique le responsable. Il explique que la police est partie avec des sacs remplis de shekels à hauteur de 250.000 dollars, après plusieurs heures de discussion. "Toutes les banques ont fermé leurs portes pour protester contre l'assaut du Hamas sur la Palestine Investment Bank", a affirmé l'officiel qui a requis l'anonymat. Pour un responsable de l'Autorité Monétaire palestinienne, qui supervise les banques à Gaza et en Judée Samarie, le Hamas a commis "une attaque à main armée". Dans un communiqué, l'Autorité monétaire réclame le retour de l'argent."

- Hamas : le gouvernement d'union de l'Autorité palestinienne est mort-né, Gerard Fredj (Israël Infos) - "le plan de Fayyad apparaît comme une option personnelle".
http://www.israel-infos.net/GAZA--Hamas--le-gouvernement-d-union-de-l-Autorite-palestinienne-est-mort-ne-6478.html
   "Pour Yousef Rizqa, conseiller politique d'Ismael Hanyeh, Premier ministre du Hamas, le projet de Salam Fayyad, Premier ministre de l'Autorité palestinienne de créer un gouvernement d'union nationale est "mort-né, et sans aucune valeur politique". Rizqa a précisé que le Hamas n'a jamais reçu de Salam Fayyad le projet détaillé de la constitution du gouvernement, que celui-ci s'est contenté détaler dans la presse palestinienne. Dans son discours hebdomadaire à la radio, Fayyad a pourtant déclaré qu'il se préparait à constituer ce gouvernement d'union, qui devrait nécessairement refléter tous les courants des factions palestiniennes, ainsi que la société civile. A aucun moment il n'a cité le Hamas.
    Pour les islamistes, le plan de Fayyad apparaît comme une option personnelle dont il est le porteur, et pas du tout la vision du Hamas, rendu amer par une déclaration du comité central du Fatah (le parti de Mahmoud Abbas) rappelant que le lieu central du futur cabinet devrait être Jérusalem et pas Gaza. Selon le conseiller du Hamas, "l'intention n'est pas sérieuse alors que les militants du Hamas sont arrêtés, enfermés, torturés". Le Fatah a également rejeté le plan de Fayyad.
    Mais pour Fayyad comme pour Mahmoud Abbas, la constitution de ce gouvernement d'union, comme la fin de la rivalité entre Autorité Palestinienne et Hamas sont vitaux : tant que la division persiste, Abbas n'a aucune chance de faire aboutir la stratégie qui consiste à faire reconnaître un État palestinien par la communauté internationale, en évitant le retour à la table des négociations avec Israël."

- Le Hamas ne contrôle pas les groupes radicaux à Gaza, Gerard Fredj (Israël Infos) - "les roquettes qui avaient touché Beer Sheva étaient fabriquées en Chine".
http://www.israel-infos.net/Le-Hamas-ne-controle-pas-les-groupes-radicaux-a-Gaza-6472.html
   "Même si le nombre de tirs sur le sud d’Israël s’accroit ces dernières semaines, un certain nombre d’éléments tend à faire penser que le Hamas cherche à les stopper. L’agence Palestine Press Agency, traditionnellement hostile aux islamistes, publie une note interne de la police du Hamas qui recommande de rechercher et stopper « toutes les attaques de roquettes contre Israël », précisant que ce type d’actes sera considéré comme une sévère violation de la loi.
    Selon GANSO (Gaza Strip NGO Safety Office Project), une ONG liée à Care International financée par l’Union européenne, le Hamas aurait stoppé le lancement d’une roquette depuis le centre de Gaza le 10 février dernier. Dans le même rapport de février, GANSO déclare avoir observé un test de tirs vers la mer, depuis Gaza le 8 février ; il pourrait s’agir d’essais concernant de nouveaux types de roquettes GRAD. L’ONG précise qu’il lui a été impossible de déterminer si le tir avait été effectué par le Hamas ou un autre groupe. Le Jihad islamique, ou d’autres groupes salafistes, qui tentent depuis plusieurs mois d’importer des engins de portée plus longue pourraient en être à l’origine.
    Fin décembre 2008 déjà, avant l’opération Plomb durci, l’armée israélienne avait établi que les roquettes qui avaient touché Beer Sheva étaient fabriquées en Chine. Plus lourdes que les Qassams, elles ont une portée légèrement supérieures et crééent plus de dommages car elles contiennent des pièces métalliques qui peuvent être projetées jusqu'à 100 mètres du lieu d’impact. [...]"


Judée-Samarie

- Journée de la colère, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/03/journee-de-la-colere/
   "La police a réussi à intercepter jeudi 3 mars dans l’après-midi les tentatives des activistes d’Eretz-Israël de bloquer les axes routiers.  Cela a été une âpre journée de protestation nommé « la Journée de la Colère ». [...] Mardi 1er mars, l’évacuation brutale et les tirs de balles en caoutchouc au point de peuplement Havat Gilad a suscité cette vague de protestattion sans précédent depuis Amona en 2006. Cette fois-ci, la protestation à l’évacuation s’est faite en dehors de la Judée Samarie et s’est transférée au centre du pays. [...]
    Près de l’aéroport international Ben-Gourion, le carrefour EL AL a été fermé pendant une heure et demie par des manifestantes. Trente jeunes filles y ont brandi des pancartes sur lesquelles était écrit : « A Havat Gilad, on tire des balles en caoutchouc sans aucune raison. Alors, on paralyse le pays » et « La guerre, c’est avec les Arabes, pas avec les Juifs ». De nombreux policiers sont arrivés sur place pour évacuer ces jeunes filles. [...]"
- Journée de la colère : plusieurs véhicules palestiniens incendiés dans le secteur de Ramallah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Journee-de-la-colere-plusieurs-vehicules-palestiniens-incendies-dans-le-secteur-_305227.html
   "Plusieurs véhicules palestiniens ont été incendiés, tôt ce matin, dans le secteur de Ramallah. Les autorités suspectent des militants de la droite nationaliste d'avoir commis ces actes, dans le cadre de "la journée de colère", en représailles à l'évacuation, cette semaine, de l'avant-poste de Havat Guilad. Ce même secteur avait déjà été la cible de dégradations de "représailles" avec des slogans antiarabes sur les murs de maisons ou sur les carosseries de voitures."

- Un rabbin demande à Netanyahou de dialoguer avant de démanteler des implantations, David Koskas (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/Un-rabbin-demande-a-Netanyahou-de-dialoguer-avant-de-demanteler-des-implantations--6470.html
   "Le rav Haim Drukman, qui compte parmi les rabbins importants du courant religieux sioniste, a demandé au Premier ministre Benyamin Netanyahou d’entamer un dialogue avant d’ordonner le démantèlement d’implantations. Ce message d’un leader religieux au chef du gouvernement intervient après les violences qui ont suivi le démantèlement de l’implantation illégale Havat Guilad : des habitants des implantations ont bloqué des rues à Jérusalem, brulé des pneus et brisé des pare-brise de voitures palestiniennes. « La terre est en feu », a déclaré Drukman. Il a condamné l’usage de balles en caoutchouc par l’armée contre les habitants de l’implantation démantelée, et l’agressivité supposée des soldats vis-à-vis des femmes présentes."

- Plusieurs incidents entre Palestiniens et forces de l'ordre à Jérusalem et en Judée-Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Plusieurs-incidents-entre-Palestiniens-et-forces-de-l-ordre-a-Jerusalem-et-en-Ju_305231.html
   "Plusieurs incidents ont opposé, ce matin, des Palestiniens et les forces de l'ordre, tant à Jérusalem qu'en Judée-Samarie. On ne déplore aucun blessé du côté israélien. Des Palestiniens ont lancé des engins incendiaires contre une patrouille de gardes-frontières près du tombeau de Rachel dans le secteur de Bethléhem. Quatre engins incendiaires ont été lancés en direction des forces de l'ordre dans le quartier de Silwan à Jérusalem. Enfin, plusieurs engins incendiaires ont été lancés contre des véhicules israéliens à proximité de Beit Arieh, en Samarie, au sud-est de Rosh Haayn."


Jordanie

- Un blâme pour l'émissaire israélien en Jordanie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-blame-pour-l-emissaire-israelien-en-Jordanie_305201.html
   "Le ministère jordanien des Affaires étrangères a blâmé l'ambassadeur d'Israël en poste à Amman suite aux propos tenus par le député Aryeh Eldad, a rapporté l’agence Petra. Mardi, Eldad avait déclaré que la Jordanie était en fait l'Etat palestinien."


Egypte

- Amr Moussa : montrer sa différence en étant dur avec Israël, Gerard Fredj (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/EGYPTE-Amr-Moussa--montrer-sa-difference-en-etant-dur-avec-Israel-6469.html
   "Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe et désormais candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle égyptienne, a rappelé dans une interview au journal égyptien Al-Masry Al-Youm son position constante à la position d'Hosni Moubarak à l'égard d'Israël. "J'ai toujours pensé que nus devions être honnêtes avec les israéliens, et adopter une attitude et des mesures ferme contre eux", ajoutant qu'il avait toujours préconisé des actions diplomatiques offensives contre le programme nucléaire d'Israël. Moussa a par ailleurs déclaré être informé "qu'Israël tente d'empêcher sa candidature en manœuvrant avec certains courants politiques" ; il se dit persuadé que personne, en Egypte, ne coopèrera avec Israël pour "empêcher la candidature d'un citoyen égyptien"."

- Un prédicateur égyptien vante les mérites d’un manuel universitaire qui consacre des chapitres entiers à la haine du Juif et au djihad (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23924&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Ci-dessous des extraits d’une interview du prédicateur égyptien Miqdam Al-Khadhari, diffusée sur Al-Rahma/Al-Rawdha TV le 23 décembre 2010 :
     « C’est un livre très important, un manuel scolaire largement étudié à L'université al-Azhar du Caire… Prenons, par exemple, la classe de Première... Après quatre ou cinq chapitres, le livre commence un [nouveau] chapitre avec un titre clair comme le jour : "La trahison des Juifs"… Ce titre indique ce que l’élève va apprendre. Ce n’est pas un thème marginal. C’est un sujet important. Je n’ai vu aucun manuel présenter le sujet de façon aussi explicite... Juste après "La trahison des Juifs" - qui fait plusieurs pages… vient "le djihad islamique et ses différentes formes"… Ils enseignent ces sujets afin que l’élève soit militarisé au moment de recevoir son diplôme de fin d’études secondaires… Après la Première, il peut quitter Al-Azhar pour une académie militaire »."


Monde arabe

- Les pays arabes indignés par le veto américain contre le projet d'une résolution arabe (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-pays-arabes-indignes-par-le-veto-americain-contre-le-projet-d-une-resolution_305253.html
   "Les ministres arabes des Affaires étrangères se sont indignés mercredi soir du veto américain contre le projet d'une résolution arabe au Conseil de sécurité de l'ONU portant sur la condamnation de la politique israélienne en Judée-Samarie. A l'issue de leur 135e réunion ordinaire les ministres ont estimé que le changement de la position américaine et celle du président Barack Obama "confirme l'échec de l'administration américaine et le non-respect de son engagement à œuvrer pour l'arrêt de la politique de construction israélienne en Judée-Samarie". Ils ont appelé les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne (UE) à assumer pleinement leurs responsabilités dans la question palestinienne, à exercer des pressions sur Israël pour l'amener à "cesser ses violations de la légalité internationale" et à respecter les engagements pris pour permettre la poursuite du processus de paix"."

- Mais où est donc passé le conflit israélo-palestinien ?, Hugues Serraf (Atlantico.fr)
http://www.atlantico.fr/decryptage/mais-ou-est-donc-passe-conflit-israelo-palestinien-46554.html
   "Je ne sais pas si vous vous en souvenez ― tout va si vite de nos jours, entre le Web à haut-débit et les potages en sachets ―, mais il y a encore deux mois, le gros souci du monde arabe, c’était Israël. Stéphane Hessel expliquait qu'aux Oscars de l’indignation, Netanyahou raflait toutes les statuettes ; les spécialistes du Moyen-Orient affirmaient que si l’islamisme prospérait, c’était parce qu’il se nourrissait du combat palestinien ; les boycotteurs à la recherche d’une cause fédératrice arpentaient les allées des Carrefour à la recherche de produits cashers…
    Il y avait pourtant quelques dictatures dans le quartier dont on aurait pu signaler les agissements, de Tunis au Caire, de Tripoli à Sanaa… Mais non : nous étions bien trop concentrés sur la « mère de tous les problèmes », comme disait l’homme fort de Bagdad avant qu’il ne soit déboulonné par les Yankees. C’est curieux parce qu’en autant de décennies de pouvoir incontesté (3 pour Ben Ali et Moubarak, 4 pour Kadhafi, 2 pour Saleh), les motifs de protestation s’étaient largement multipliés à l’égard de ces crapules. Et je ne parle pas ici de protestations officielles par voie d’ambassade mais bien de protestations citoyennes… De celles que l’on organise à coups de pétitions, de manifestations, de flottilles humanitaires et autres meetings à Normale Sup.
    Mais aujourd’hui, alors que l’on se bat encore dans les rues des grandes villes libyennes et que la situation reste instable dans les autres pays touchés par ce jeu de domino révolutionnaire, s’il y a un endroit qui semble à peu près calme, un endroit où l’on serait plutôt dans l’observation distante des événements et dans le business as usual, c’est bien le bout de terrain du couple maudit Israël-Palestine. Il faut dire que, avec le nombre de journalistes internationaux présents dans la zone (la plus « couverte » au monde, dit-on) et d’universitaires chevronnés publiant trois bouquins par an chacun sur les subtilités du conflit, s’il avait dû se passer quelque chose, on imagine que les chancelleries auraient été au courant à l’avance ! [...]"


Iran

- Clinton : "Téhéran contacte les oppositions d'Egypte, du Bahreïn et du Yémen, par le Hezbollah et le Hamas" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Clinton-Teheran-contacte-les-oppositions-d-Egypte-du-Bahrein-et-du-Yemen-par-le-_305223.html
   ""L'Iran cherche à contacter les oppositions arabes pour influer sur l'issue des événements", a déclaré cette nuit la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton en citant les situations en Egypte, à Bahreïn et au Yémen. "Bien que l'Iran n'ait pas de relations avec l'opposition, et dans certains cas ait de mauvaises relations avec les sunnites, avec les groupes de Frères musulmans ou d'autres groupes qui n'ont pas ses faveurs, il fait tout ce qu'il peut pour influer sur le résultat dans ces endroits", a affirmé Hillary Clinton qui a révélé que l'Iran utilise le Hezbollah, son "intermédiaire" au Liban, pour contacter le mouvement palestinien Hamas "qui à son tour communique avec des homologues en Egypte". "Nous savons qu'ils contactent l'opposition à Bahreïn. Nous savons que les Iraniens sont très impliqués dans les mouvements d'opposition au Yémen", a-t-elle poursuivi."

- "Shoah" de Claude Lanzmann, traduit à destination des musulmans (France 24) - Diffusion prévue lundi en Iran : "Ce sera un véritable test pour la liberté d'expression".
http://www.france24.com/fr/20110303-shoah-claude-lanzmann-traduit-a-destination-musulmans
   ""Shoah" de Claude Lanzmann, la plus grosse somme de témoignages filmés sur le génocide des juifs d'Europe, traduite en arabe, en farsi et en turc plus de 15 ans après sa sortie, va être diffusée pour la première fois dans le monde arabo-musulman. L'Iran et l'Afghanistan, via des chaînes satellitaires basées à Los Angeles, seront lundi les premiers pays destinataires de ce programme en version originale sous-titrée - pour respecter les nombreuses langues parlées dans le film. "Il est évident que si les autorités iraniennes veulent couper la diffusion, elles sont en mesure de le faire", indiquait jeudi Anne-Marie Revcolevschi, présidente du projet Aladin à l'origine de cette initiative. "Ce sera un véritable test pour la liberté d'expression".
    Présenter "Shoah" à un public arabo-musulman répond à une volonté d'information et d'éducation sur l'Holocauste, la mission que s'est donnée le projet Aladin : "faire comprendre la Shoah, comme événement universel dont la portée s'étend bien au-delà du sort des juifs", résume Mme Revcolevschi. "Aladin a commencé sur un constat : le manque total de sources d'information disponibles dans le monde arabo-musulman, alors que ces pays étaient confrontés au négationnisme", explique-t-elle. [...]
    Diffusé par tranches de 50 minutes, cinq fois par semaine, impossible de savoir quel public le film, terminé en 1985, pourra toucher. "Mais on ne cherche pas à faire de l'audience. On parie simplement sur le fait qu'un téléspectateur éclairé, quelle que soit sa langue, est capable d'écouter et de comprendre". Comme l'ont fait déjà les Chinois ou les Japonais, tout aussi éloignés du sort des juifs d'Europe. "Par respect pour eux, nous ne voyons pas pourquoi il en irait différemment des Iraniens ou des Afghans: nous considérons qu'ils ont la même capacité d'écoute". [...]"

- La malédiction des mascottes et logos des Jeux olympiques (Slate.fr) - "le patron du comité olympique iranien prévient que «d'autres pays, notamment musulmans, vont à coup sûr réagir à ce logo raciste, ce qui portera atteinte aux objectifs des JO dans le monde»."
http://www.slate.fr/lien/34961/malediction-logo-jeux-olympiques-plagiat
   "Trois logos des JO, trois scandales –plus ou moins gros. Celui des Jeux olympiques de 2012, prévus à Londres, d'abord: d'après le Comité national olympique iranien, le logo, composé du nombre «2012» en version stylisée et destructurée, dissimule le mot «Zion», qui désigne notamment la cité de Jérusalem. Soit la capitale d'Israël, alors que l'Etat juif n'est pas reconnu par la République islamique d'Iran. Dans un courrier adressé au Comité international olympique, le patron du comité olympique iranien prévient que «d'autres pays, notamment musulmans, vont à coup sûr réagir à ce logo raciste, ce qui portera atteinte aux objectifs des JO dans le monde». Menaçant même de ne pas participer aux JO si ses remarques ne sont pas prises en compte. Le comité d'organisation des Jeux de Londres a rappelé que le logo des Jeux avait été dévoilé en 2007, sans que personne ne s'en émeuve jusque-là, et le CIO a répondu dans un communiqué que le logo de Londres représentait simplement les chiffres 2012. [...]"


USA

- Obama : Israël doit faire les premiers pas, Claire Dana-Picard (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/03/obama-israel-doit-faire-les-premiers-pas/
   "[...] Il l’a clairement exprimé cette semaine au cours d’une rencontre avec une cinquantaine de dirigeants de communautés juives américaines, qui s’est tenue à la Maison Blanche.
    Lors de cet entretien, rapporte l’Agence de presse américaine JTA (Jewish Telegraphic Agency), Obama a notamment déclaré que « les Palestiniens n’avaient pas l’impression que le gouvernement Netanyahou était réellement prêt à faire des concessions territoriales ». Et d’ajouter : « Le président palestinien Abou Mazen souhaite ardemment figurer dans les livres d’histoire, en étant présenté comme celui qui a permis la création d’un Etat palestinien, et il est disposé à accepter toute proposition honnête ». Le président américain a en outre demandé à Israël de prendre davantage en considération le « processus de paix » face aux Palestiniens.
    Un certain nombre de participants, s’apparentant plutôt à la droite israélienne, ont estimé que les propos d’Obama étaient assez hostiles vis-à-vis d’Israël. Ils ont ajouté que ces déclarations ne faisaient que confirmer leurs impressions concernant les positions d’Obama. Des commentaires qu’ont réfutés d’autres leaders, convaincus qu’Obama s’est montré compréhensif et sincère et qu’il a exprimé une nouvelle fois son soutien à l’Etat juif.
    Dans le communiqué publié par la Maison Blanche après cette rencontre, qui a duré environ une heure, il est indiqué que « le président a réitéré son soutien indéfectible pour la sécurité d’Israël, son opposition à toute tentative de délégitimation ou d’isolement, et s’est engagé à tout mettre en œuvre pour qu’une paix soit finalement instaurée, garantissant l’avenir des Arabes et des Israéliens »."

- For J Streeters, pro-Palestinian is pro-Israel, Uriel Heilman (JTA) - "In their mind, standing up for Palestinian rights, criticizing Israel's policies in the West Bank and advocating for more pressure on the Israeli government is a way of supporting Israel by helping, or forcing, Israel to become the kind of place they believe it ought to be" ; "For this crowd, the Israeli government is to blame for the lack of peace in the Middle East". Voir aussi ces interviews éloquentes (Vidéo 1mn45) de membres de JStreet (il faut garder à l'esprit, en les écoutant, que ceux-ci se qualifient officiellement de "pro-israéliens"). Le mouvement BDS leur paraît bien moins antipathique (pour ne pas dire même sympathique) que l'AIPAC.
http://www.jta.org/news/article/2011/03/01/2743137/for-j-streeters-pro-palestinian-is-pro-israel
   "The detractors of J Street, the “pro-Israel, pro-peace” lobbying organization, like to portray the organization's leader, Jeremy Ben-Ami, as so far to the left of mainstream American Jewish opinion as to be out of bounds. If they think Ben-Ami is too much of a lefty on Israel, just wait till they meet J Street's rank and file.
    At the organization's conference in Washington this week, which organizers say drew 2,400 people, the crowd was emphatic in its insistence on Palestinian rights, offered only weak, scattered applause for an Obama administration official's line about America's strong support for Israeli security, and complained that more Palestinians should have been featured on conference panels. For Arnold Moses, an activist in his 70s who came to the conference from Reston, Va., J Street just wasn't reflective of his politics. “They're too kind to the Israelis,” he said of J Street. “Obama's too soft on Israel. The Palestinians need to get out of the jail they're in.”
    Activists from the traditional pro-Israel camp have seized upon such sentiment as evidence that J Street is not pro-Israel but pro-Palestinian. They question the organization's funding sources, its association with certain Arab and far-left organizations, and its advocacy of U.S. pressure on Israel. But in J Street's view, this misses the point. For Ben-Ami and J Street supporters, being pro-Palestinian is not incompatible with being pro-Israel. In their mind, standing up for Palestinian rights, criticizing Israel's policies in the West Bank and advocating for more pressure on the Israeli government is a way of supporting Israel by helping, or forcing, Israel to become the kind of place they believe it ought to be.
    “We don't view this as a zero-sum conflict," Ben-Ami said Monday in a question-and-answer session with reporters. "You can be pro-Israel and be an advocate for the rights of the Palestinian people.”
    This approach explains why many audience members applauded when a questioner on one panel asked why the United States doesn't impose economic sanctions on Israel if Israeli settlements in the West Bank are a violation of the Geneva Convention. It's why they clapped when panelist Marwan Bishara, an Al Jazeera political analyst, wondered aloud why Dennis Ross, the Obama administration's senior envoy on Middle East issues, was invited to the conference at all. It's why the introduction of New York Times columnist Roger Cohen, a fierce critic of U.S. aid to Israel, drew enthusiastic whooping before he had even uttered a word.
    For this crowd, the Israeli government is to blame for the lack of peace in the Middle East. Their main beef is with the traditional pro-Israel camp, not with the Palestinians. “I would have liked to see an Israeli uprising of the people against our government,” Ron Pundak, director general of the Peres Center for Peace, said in a panel discussion Sunday about the implications of the uprisings in the Arab world. “We don't have today an Israeli partner or leadership,” Pundak said to applause. The Israeli people should “get rid of this terrible government which today is governing Israel.”
    Ben-Ami wasn’t entirely comfortable with every speaker at the conference. But borrowing a line long recited by the New Israel Fund -- another Jewish organization that has come under heavy criticism for its support of Palestinian groups and the Israeli organizations that help them -- Ben-Ami said J Street is committed to having an open conversation, including with parties with which it disagrees.
    That's why, he said, he invited Jewish Voice for Peace, an organization classified by the Anti-Defamation League as one of the top 10 anti-Israel groups in the United States and which promotes the Boycott, Divestment, Sanctions movement targeting Israel, even though, Ben-Ami says, he and J Street are against the BDS campaign. “The conversation within the Jewish community will be best served if you have different points of view,” he said.
    If any Jewish voices were absent from the conference, it was those on the right side of the political spectrum. Even centrist voices were few and far between. Their absence became glaring as panelists at session after session agreed with and applauded one another. The lack of diversity did not go unnoticed by some of the younger people at the conference. “They could have used some more right-leaning speakers to balance their perspective,” said Avi Fine, a student at Carleton College. “There wasn't enough disagreeing,” said another student, Mika Gang of Toronto’s Ryerson University. “It would be cool to have more right-wing, more dissenting viewpoints.”
    In the lineup at J Street, the most right-wing speakers seemed to be Ross, who represents a White House criticized by many American Jews as too left-wing on Israel, and Nachman Shai, an Israeli Knesset member from Kadima, whose centrist party leads the opposition to the right-wing coalition of Prime Minister Benjamin Netanyahu. Judging from the panelists and the crowd’s reaction to their remarks, even Ben-Ami would find himself on the right end of the J Street spectrum, with his positions supporting sanctions against Iran and opposing the BDS movement, and his red line against J Street associating with those who deny Israel's right to exist.
    When Ben-Ami told reporters, “This is unapologetically and unabashedly a pro-Israel organization that believes in the state for the Jewish people,” he spoke while sitting in the same chair where an hour earlier a young Jewish J Street attendee was casually chatting with a friend about how he considers himself an anti-Zionist. For his part, Ben-Ami claims to be the pole at the center of J Street's “big tent.”
    One of the few conference sessions featuring sharp disagreement was about the BDS movement. Rebecca Vilkomerson, the executive director of Jewish Voice for Peace, compared the campaign's tactics to those of Gandhi, the Rev. Martin Luther King Jr. and Cesar Chavez, saying it’s “the most hopeful strategy we can engage in.” Kenneth Bob, the president of Ameinu, a labor Zionist group whose motto is “Liberal values, progressive Israel,” argued that BDS seeks to displace Israel, not simply end the occupation of the West Bank. He said he sees “no common cause” with BDS leaders.
    The crowd at the conference, the organization's second since its inception about three years ago, was hardly monolithic. It included men and women in kipot and the odd woman in a hijab; Israeli politicians and Palestinian journalists; gray-haired rabbis from California and college students from Vermont, including non-Jewish ones.
    The conference's location at the same site as the annual spring policy conference of the American Israel Public Affairs Committee -- the Washington Convention Center -- begged comparisons between the two. J Street sees itself as the left-wing alternative to AIPAC, while AIPAC insists it is centrist, not right wing, and has been waging a behind-the-scenes battle to malign and sideline J Street ever since its creation.
    The battle in the Jewish community over whether or not J Street is kosher extends to the halls of Congress and the Knesset. The Israeli Knesset members who came to the conference were slammed in the Israeli media for their decision to participate, and Michael Oren, the Israeli ambassador to the United States, declined to attend. Though some 60 Congress members came to the organization's gala dinner Monday night, it was a fraction of the number that regularly show up for AIPAC's gala dinner.
    One former J Street ally in Congress, Rep. Gary Ackerman (D-N.Y.), publicly severed ties with the organization in January when J Street petitioned the Obama administration not to veto a U.N. Security Council resolution condemning Israeli settlements. He called J Street “so open-minded about what constitutes support for Israel that its brains have fallen out,” saying in a statement, “America really does need a smart, credible, politically active organization that is as aggressively pro-peace as it is pro-Israel. Unfortunately, J Street ain’t it."
    Nevertheless, by any measure, the massing of 2,400 people for a conference by a 3-year-old Jewish organization is a sign of notable success and an indication that in the future this “pro-Israel, pro-peace” lobby may have greater influence over U.S.-Israeli issues -- or, at least, the discourse within the Jewish community. Ben Ami says AIPAC should recognize that. “I think the time has come for them to agree to take the stage with us and with these issues,” Ben-Ami said of AIPAC. “We are a legitimate, established part of the communal conversation”."


Europe

- La Norvège menace, mais la Suède soutient Israël (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23923&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Store, a déclaré à Haaretz mercredi 2 mars 2011 que son pays pourrait réévaluer sa position sur la reconnaissance d'un Etat palestinien si aucun progrès n'était réalisé dans le processus de paix d’ici à septembre 2011. S’exprimant depuis Jérusalem, où il se trouve actuellement en visite d'Etat, Jonas Gahr Store a prétendu qu'Israël court le risque d'être perçu internationalement comme «occupant permanent» si l'impasse dans le processus de paix continue.
   
La Suède, en revanche, n'est pas prête de reconnaitre unilatéralement un Etat palestinien à l'intérieur des frontières de 1967, a déclaré son ministre des Affaires étrangères Carl Bildt au Jerusalem Post le même jour. Ces déclarations interviennent au milieu de rapports préoccupants indiquant qu'un certain nombre de pays européens pourraient suivre l'exemple du Brésil, de l'Argentine, du Chili et d'autres Etats d'Amérique du Sud qui ont reconnu l’Etat palestinien."

- David Cameron : “Sur la flottille, Israël avait raison !” (JSS) - "En quelques mois, c’est donc un renversement total de Cameron".
http://jssnews.com/2011/03/03/david-cameron-sur-la-flottille-israel-avait-raison/
   "David Cameron a, une fois n’est pas coutume, déclaré un son soutien à Israël. C’était lors d’un dîner de charité organisé par la plus grande organisation juive de Grande-Bretagne. Après avoir parlé des centaines de roquettes lancées sur les populations civiles juives d’Israël par le Hamas, il a affirmé qu’Israël “a le droit d’inspecter tous les navires qui apportent leur cargaison à Gaza.” En d’autres termes, dans l’histoire de la Flottille, Israël a eu raison et la Turquie devrait s’excuser !
    En quelques mois, c’est donc un renversement total de Cameron qui déclarait à l’époque que c’était un acte “inacceptable.” Dans l’affaire du Mavi Marmara, il avait d’abord soutenu Ankara, mais il semble que les diverses commissions internationales qui ont prouvé le droit d’Israël, ont porté leurs fruits.
    Par ailleurs, Cameron a également dénoncé le double standard auquel Israël fait face. “Trop de personnes et de chefs de gouvernement tentent de juger Israël de manière plus dure qu’ils ne jugent leur propre gouvernement. Juger Israël est devenu trop facile.” Il a noté que “depuis des décennies, des régimes autocratiques arabes ont utilisé la cause palestinienne pour étouffer les espoirs et les aspirations de leurs propres peuples à la liberté, mais j’estime que les jeunes de la région ont conscience de cette duplicité.”
    Les remarques franchement amicales du premier ministre Cameron devant 1100 invités de la Community Security Trust ont suscité un accueil franchement chaleureux et amical. [...]"

- Netanyahou salue Benoît XVI pour avoir rejeté la thèse de la culpabilité des Juifs dans la mort de Jésus (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-salue-Benoit-XVI-pour-avoir-rejete-la-these-de-la-culpabilite-des-Jui_305276.html
   "Dans une lettre adressée jeudi à Benoît XVI, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a félicité le souverain pontife pour la publication de son livre dans lequel, il rejette toute culpabilité des Juifs dans la mort de Jésus. « Je vous félicite d’avoir rejeté cette accusation qui a été la cause de la haine des Juifs et de leur persécution durant des milliers d’années », a affirmé M. Netanyahou."


Monde

- La Nouvelle-Zélande remercie Israël pour son aide (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Nouvelle-Zelande-remercie-Israel-pour-son-aide_305279.html
   "Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully a remercié jeudi le gouvernement israélien pour sa disposition à venir en aide à son pays, après le grave séisme qui a frappé la ville de Christchurch. Par ailleurs, il a présenté les condoléances de son gouvernement aux familles des trois jeunes israéliens qui ont péri dans ce sinistre."


Histoire

- L'humour juif est né le 3 juillet 1661 (Slate.fr) - "une décennie après d’importants pogroms en Europe de l’Est".
http://www.slate.fr/lien/34931/humour-juif-date-naissance
   "L’info fera sans doute plaisir à, entre autres, Woody Allen et Jerry Seinfeld, qui pourront cocher la date sur leur calendrier pour en célébrer très bientôt le 350e anniversaire: selon Mel Gordon, un universitaire de Berkeley (Californie) dont les travaux sont relayés par la Jewish Telegraphic Agency, la naissance de l’humour juif pourrait être précisément datée du 3 juillet 1661, jour d'un important édit rabbinique. Selon cet auteur, l’humour juif, avec son mélange de sarcasme et de noirceur, ne s’explique pas directement par l’histoire du peuple juif : «Tout le monde dit que les Juifs sont drôles parce qu’ils ont tellement souffert. C’est ridicule. Vous pensez que le reste du monde n’a pas souffert ? Les Arméniens, les Biafrais, les Indiens d’Amérique ? Aucun d’entre eux ne sont réputés pour leur humour.»
    «Nous sommes drôles à cause du badkhn», résume Gordon. Le badkhn ? «Un cruel bouffon de la culture juive d’Europe de l’Est», explique l’article, dans lequel Gordon se souvient avoir vu ce comique «ivre dans les cimetières» dans son enfance. La mission de ce comique ancestral était notamment de se moquer des mariés lors d’une cérémonie : «Son humour était mordant, souvent vicieux. Il disait d’une mariée qu’elle était horrible, faisait des blagues sur la mère morte du marié et bouclait le tout en se moquant des invités pour avoir apporté des cadeaux sans valeur», écrit la JTA.
    En 1661, une décennie après d’importants pogroms en Europe de l’Est, les principaux rabbins de Pologne et d’Ukraine se réunissent «pour débattre de la cause des malheurs du peuple juif» et en concluent que celui-ci est «puni par Dieu». Ils décident alors d’interdire les différents types de comiques juifs, à l’exception du badkhn : «Gordon raconte qu’un rabbin a demandé à ses collègues ce qu’il en était du badkhn. Selon lui, il n’était pas vraiment drôle, plutôt grossier. Les anciens se sont mis d’accord et l’ont exempté. [...] Avant les années 1660, le badkhn était le moins populaire des comiques juifs. Après, il en était le seul survivant.»
    En 2010, Mel Gordon a sorti avec un autre auteur, Thomas Andrae, un livre intitulé Funnyman: The First Jewish Superhero, où il raconte l’histoire de Funnyman, un super-héros créé en 1948 par les auteurs de Superman et qui combattait le crime grâce à ses blagues. Publishers Weekly, qui consacrait un article au livre, expliquait à l’époque que Gordon attribuait une grande importance au personnage du badkhn dans la création de Funnyman.
    En 1995, le San Francisco Chronicle consacrait un article aux recherches de Gordon où celui-ci parlait déjà de l’importance du badkhn : «J’ai cette théorie du badkhn selon laquelle les Juifs avaient seulement le droit de pratiquer cet humour très amer et agressif, qui au XXe siècle est devenu internationalement accepté.»"
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