Boucle du 7 mars

France

- De quoi Hessel est-il le nom ?, Aude Lancelin (Nouvel Observateur, 24 février) - Après un panégyrique de la "statue du commandeur" et de son "aura insurpassable", le Nouvel Observateur ne prend guère de gants contre ceux qui ont osé reprocher au grand Hessel son obsession anti-israélienne : ce sont des "accusations infamantes", des "calomnies insensées" pleine d'un "venin" si puissant que même "des gens sincères s'y laissent prendre" ; les critiques ne sont que des "lyncheurs médiatiques d'Hessel qui, souvent plus attentifs à leurs effets de manches qu'au sort d'Israël [car au fond les boycotteurs sont davantage soucieux de l'Etat hébreu, puisqu'ils souhaitent mettre fin à ce régime raciste et colonial...], font souffler un vent mauvais". Comble de l'indignation : "c'est la première fois que cette lâche arme de dissuasion est utilisée contre une grande figure de la Résistance". C'est en effet proprement scandaleux. Mais il n'est pas impossible que le Nouvel Observateur puisse nous pardonner si nous achetons chacun dix exemplaires d'"Indignez-vous".
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20110224.OBS8604/de-quoi-hessel-est-il-le-nom.html
   "Un an et demi avant l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy ne connaît pas encore le nom du principal candidat de gauche qu'il devra affronter. Mais il se retrouve d'ores et déjà aux prises avec une bien embarrassante statue du commandeur. Stéphane Hessel, 93 ans, un adversaire qui n'a ni pouvoir circonscrit ni parti défini, seulement la force mouvante que procurent des millions de lecteurs, l'aura insurpassable que confère la Résistance de la première heure dans un pays qui ne s'est jamais remis d'avoir vu une large partie de son élite collaborer, et la détermination entêtée à défendre le «socle des conquêtes sociales» issues de la Libération. [...]
    Deux pages d'«Indignez-vous!» évoquent l'engagement propalestinien d'Hessel, lequel s'est radicalisé depuis l'opération Plomb durci de 2009. L'auteur n'y appelle pas au boycott des «produits fabriqués dans les colonies», mais chacun sait qu'il est un des soutiens emblématiques de cette campagne controversée, visant à obtenir d'Israël un respect des traités internationaux. Le Conseil représentatif des Institutions juives de France se mobilise.
    Claude Lanzmann va jusqu'à affirmer dans «le Point» que la prétendue «haine d'Israël» de Stéphane Hessel «semble garante de sa longévité». Stakhanoviste de l'accusation infamante, l'essayiste Pierre-André Taguieff se surpasse une fois encore en tentant de salir le passé de déporté politique d'Hessel à Buchenwald. «De Nicolas Donin, qui incitait à brûler le Talmud, à Stéphane Hessel, on connaît un certain nombre de gens qui, ayant de lointaines origines juives, sont passés à l'ennemi», lance-t-il fin octobre sur Radio J. Autant de calomnies insensées contre lesquelles se battent pied à pied les proches d'Hessel, parmi lesquels Dominique Vidal [du Monde Diplomatique], dont le propre oncle fut déporté à Buchenwald et dont le grand-père mourut à Dachau.
    Il n'empêche, le venin se diffuse, et des gens sincères s'y laissent prendre. A l'occasion d'une conférence donnée par Alain Finkielkraut au cercle juif progressiste Bernard Lazare, le 8 février, c'est une salle réellement inquiète que nous avons pu entendre s'exprimer sur le cas Hessel. Ce dernier a-t-il tort de cautionner l'opération de boycott ? Il est en effet permis de trouver celle-ci désagréable, et même périlleuse, en ce qu'elle revient à légitimer une forme de représailles collectives. Un soutien fervent d'Hessel comme Régis Debray s'en tient d'ailleurs soigneusement à l'écart, «par crainte de dérapages vers un boycott global et indiscriminé».
    Reste que pour l'heure ce sont les lyncheurs médiatiques d'Hessel qui, souvent plus attentifs à leurs effets de manches qu'au sort d'Israël, font souffler un vent mauvais sur toutes ces questions. Une fois encore voici le soupçon d'antisémitisme manié avec une légèreté ahurissante contre un homme qui, le 22 janvier, évoquait publiquement «le souvenir de la joie éprouvée lorsque, à l'unanimité, le Conseil de Sécurité a déclaré qu'enfin, après des siècles d'errance et de persécutions, les juifs allaient avoir leur Etat.» A notre connaissance, c'est cependant la première fois que cette lâche arme de dissuasion est utilisée contre une grande figure de la Résistance. Une autre date et un autre sujet d'indignation."

---

"Processus de paix"

- Nétanyahou : "Les Palestiniens cherchent des excuses" (JP) - "Je n'ai pas vu de réelle volonté du côté palestinien. Ils se reposent sur le réflexe pavlovien de la communauté internationale."
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325550028&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rencontré, dimanche, le président chilien Sebastian Pinera à Jérusalem. Les deux dirigeants se sont entretenus des pourparlers de paix israélo-palestiniens. Netanyahou a répété être prêt à s'asseoir à la table des négociations, soulignant que les Palestiniens "ont trouvé une série d'excuses pour ne pas faire de même". Le chef du gouvernement répondait ainsi à l'appel du président chilien à "ne pas manquer l'occasion d'arriver à la paix". "Je n'ai pas vu de réelle volonté du côté palestinien", a commenté Netanyahou. "Ils se reposent sur le réflexe pavlovien de la communauté internationale."
    Le Chili fait parti des nombreux pays d'Amérique du Sud à avoir reconnu l'existence d'un Etat palestinien, dans les frontières de 1967. "Nous avons toujours pensé qu'Israël a le droit d'exister, dans les frontières reconnues par la communauté internationale ; afin que les Palestiniens aient leur propre Etat, libre et démocratique", a expliqué Pinera. Le président chilien s'est également entretenu avec le dirigeant de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, au cours du week-end.
    Lors de leur réunion, Abbas a déclaré que le moment était venu pour les Palestiniens de devenir un membre permanent des Nations unies. Et de réitérer son opposition à l'idée d'un Etat aux frontières temporaires. Abbas a exprimé l'espoir de voir un Etat palestinien dans les frontières de 1967 ; et a accusé Israël d'être responsable de l'impasse dans laquelle se trouve actuellement le processus de paix. Pour le dirigeant palestinien, les membres du Quartet devraient adopter des mesures "forçant Israël à mettre fin à sa politique d'agression et d'occupation des terres palestiniennes"."

- Shimon Pérès : "il faut que les Palestiniens reviennent à la table des négociations" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Shimon-Peres-il-faut-que-les-Palestiniens-reviennent-a-la-table-des-negociations_305555.html
   "Le président de l'Etat, Shimon Pérès, a réitéré son appel pour un retour des Palestiniens à la table des négociations lors de sa rencontre avec le président chilien, Sebastian Pinera, actuellement en visite en Israël. "Je lance un nouvel appel à nos voisins pour qu'ils reviennent aux pourparlers, ils doivent savoir que c'est par la seule voie de la négociation qu'ils pourront obtenir davantage satisfaction", a déclaré le président Pérès."

- Netanyahou plus tôt que prévu à Washington ?, Shraga Blum (Arouts 7) - pour « présenter le plus tôt possible son plan devant les deux chambres du Congrès. »
http://www.israel7.com/2011/03/netanyahou-plus-tot-que-prevu-a-washington/
   "Au cabinet du Premier ministre, on attend l’invitation officielle de se rendre à Washington, mais dans l’entourage de Binyamin Netanyahou on évoque l’éventualité d’un voyage avancé afin « qu’il puisse présenter le plus tôt possible son plan devant les deux chambres du Congrès US. » Ce sont les sénateurs John McCain et Joe Lieberman qui avaient officieusement invité le Premier ministre, mais le protocole veut que ce soient le Président du Congrès, John Bohener et le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid qui le fassent en bonne et due forme.
    Une certaine effervescence règne à Jérusalem où l’on s’attend à une déclaration du Quartet la semaine prochaine, demandant à Israël de geler totalement toute la construction en Judée-Samarie et dans la partie orientale de Jérusalem et de revenir aux négociations directes avec les Palestiniens. Durant toute cette semaine, un va-et-vient d’émissaires du Quartet aura lieu en Israël pour préparer la rencontre de Paris."

- Ligue arabe : les propositions de Netanyahou sont une "manœuvre" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ligue-arabe-les-propositions-de-Netanyahou-sont-une-manoeuvre-_305576.html
   "La Ligue arabe a qualifié dimanche les propositions du Premier ministre Binyamin Netanyahou de "manoeuvre qui traduit le non sérieux d'Israël à régler le conflit". Le secrétaire général adjoint aux "affaires de la Palestine et des territoires arabes occupés" de la Ligue arabe, Mohamed Sbih, a indiqué dans une déclaration à la presse, que "la voie de la paix est claire et Israël la connaît parfaitement". "Les propositions de Netanyahou sont vouées à l'échec", a-t-il dit. Il a ajouté que la position arabe et palestinienne à l'égard de la solution est "claire" et réside dans le processus de paix et les décisions de la légalité internationale y afférant, soulignant que "l'établissement d'un Etat provisoire est inacceptable aux plans arabe et palestinien"."

---

Israël

- Israël : la droite en campagne contre Netanyahou (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-la-droite-en-campagne-contre-Netanyahou_305504.html
   "La direction du conseil des localités juives de Judée-Samarie lance ce dimanche une campagne contre le Premier ministre intitulée ''Construis, Bibi ! Construis !'' Les habitants juifs de Judée-Samarie ont pris cette mesure, déçus par Binyamin Netanyahou qui n'a pas repris pleinement la construction dans la région après la fin du moratoire. Dans le cadre de cette campagne, ils publieront dans les journaux mais aussi sur des affiches placardées dans tout le pays, des citations de députés et ministres Likoud appelant à la reprise de la construction en Judée-Samarie et principalement dans les grands blocs d'implantations."

- Les protestations se poursuivent, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "Alors que j’étais en plein service militaire, Tsahal a envoyé des forces pour détruire ma maison et tirer sur mes amis. Je n’ai pas l’intention de revenir à la base tant que je n’aurai pas terminé de réparer les dégâts".
http://www.israel7.com/2011/03/les-protestations-se-poursuivent/
   "[...] Un rassemblement s’est tenu samedi soir près de la prison 6. Une centaine de personnes ont manifesté devant le portail de la prison, pour prendre le «quatrième repas», qui accompagne traditionnellement la sortie du shabbat. Le soldat Shimon Weizmann a été incarcéré à la suite de la destruction de son domicile à Havat Guilad, quand il a déclaré qu’il ne voulait pas réintégrer sa base. Il a été condamné manu militari à 30 jours d’emprisonnement. Ils se sont réunis sous la devise : «Nous sommes tous Shimon Weizmann».
    Un proche du prévenu a déclaré : «C’est un acte de basse vengeance de l’armée.» Avant d’être emprisonné, Weizmann avait lui-même déclaré : «J’ai fait beaucoup d’efforts pour m’engager à l’armée, pour défendre le peuple d’Israël et pour donner mon âme à l’Etat. Alors que j’étais en plein service militaire, Tsahal a envoyé des forces pour détruire ma maison et tirer sur mes amis. Je n’ai pas l’intention de revenir à la base tant que je n’aurai pas terminé de réparer les dégâts.»
    Les compagnons d’arme de Weizmann ont signé une lettre qu’ils ont remise à leurs supérieurs : «Nous sommes affectés par la façon de traiter notre compagnon d’armes Shimon. Nous estimons que Tsahal doit considérer son soldat avec réserve, et non pas dans la brutalité. Nous demandons le retour de Shimon dans notre unité»."

- Yishaï menace de quitter le gouvernement (JP) - "En cause : le marché immobilier".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325549857&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le ministre de l'Intérieur a menacé, dimanche, de quitter le gouvernement. En cause : le marché immobilier. Eli Yishaï tente de faire pression sur le gouvernement pour faire accepter ses recommandations, et redresser le secteur. Lors d'une interview accordée à Radio Israël, Eli Yishaï a expliqué avoir étudié des procédures d'homologation afin d'obtenir des permis de construction pour les entrepreneurs. Le but : commencer la construction de nouvelles unités de logement, dont de petits appartements.
    Et d'ajouter vouloir soumettre une proposition qui prévoit une exemption des frais de constructions aux propriétaires qui désirent rendre leur maison conforme aux normes de sécurité anti-tremblement de terre. Pour le ministre, les jeunes couples devraient bénéficier de davantage de facilités pour acquérir un appartement. "La situation actuelle est inacceptable", affirme-t-il. Bien que 100 000 à 200 000 habitations aient été construites, les prix ne baisseront pas dans un avenir proche, souligne Yishaï qui espère que le secteur va, au moins, se stabiliser."

- Explosion au sud de Jérusalem : 2 employés de la voirie blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Explosion-au-sud-de-Jerusalem-2-employes-de-la-voirie-blesses_305510.html
   "Deux employés de la voirie à Jérusalem ont été blessés par l'explosion d'un sac de poubelle au coin de l'avenue Dérekh Hévron et de la rue Romarin, dans le quartier de Guilo (sud). L'un d'entre eux a vraisemblablement eu la main arrachée, et a été transporté à l'hôpital Hadassa d'Ein Kerem. On ne sait pas encore pour le moment quelle est l'origine de cette explosion."
- Jérusalem : une bombe artisanale à l'origine de l'explosion (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-une-bombe-artisanale-a-l-origine-de-l-explosion_305514.html
   "Une bombe artisanale fabriquée à partir d'un tuyau est à l'origine de l'explosion qui a blessé deux employés de la voirie au sud de Jérusalem, a indiqué la police qui n'a toutefois pas déterminé les circonstances de cet incident."

- Jérusalem-Est : des pompiers appelés pour contenir un incendie sont attaqués (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-Est-des-pompiers-appeles-pour-contenir-un-incendie-sont-attaques_305611.html
   "Les pompiers de Jérusalem, appelés pour éteindre un véhicule en proie aux flammes dans le camp de réfugiés de Shufat, ont été attaqués par les résidents locaux qui ont lancé des pierres en leur direction. L'équipe de pompiers a été forcée de quitter les lieux avant d’avoir pu contenir le feu."

---

Gaza & Hamas

- Raids aériens israéliens sur Gaza (Le Figaro.fr)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/05/97001-20110305FILWWW00519-raids-aeriens-israeliens-sur-gaza.php
   "L'aviation israélienne a lancé ce [samedi] soir six raids aériens dont quatre sur la ville de Gaza, sans faire de blessés, selon des témoins et des services de sécurité. Au cours de l'un de ces raids, un appareil F-16 israélien a tiré un missile air-sol contre une cible dans le quartier de Zeitoun, selon ces sources. Trois des raids ont visé à Gaza des permanences des Brigades Ezzedine al-Qassam, le bras armé du mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, causant d'importants dégâts matériels à des maisons avoisinantes. [...] Selon un bilan de l'armée, plus de soixante roquettes ou obus de mortier ont été tirés à partir de la bande de Gaza contre Israël depuis le début de l'année."
- Tsahal riposte aux tirs de roquettes : 3 raids aériens sur Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-riposte-aux-tirs-de-roquettes-3-raids-aeriens-sur-Gaza_305505.html
   "L'aviation israélienne a bombardé cette nuit [de samedi à dimanche] deux objectifs terroristes au centre de la bande de Gaza et un tunnel piégé destiné à permettre l'infiltration de terroristes en Israël, plus au nord. Des explosions secondaires ont secoué le tunnel après le passage des avions de Tsahal. Ces raids étaient une riposte aux tirs de roquettes sur le sud du pays."

- Gaza : les Palestiniens craignent la reprise de la politique des "éliminations ciblées" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-les-Palestiniens-craignent-la-reprise-de-la-politique-des-eliminations-cibl_305539.html
   "Des responsables palestiniens dans la Bande de Gaza indiquent que le Djihad islamique a augmenté le niveau de préparation de ses troupes de peur que Tsahal ne reprenne sa politique "d'éliminations ciblées" dans les prochains jours."

- Gaza : l'Egypte envisagerait d'assouplir le blocus (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-l-Egypte-envisagerait-d-assouplir-le-blocus_305590.html
   "Selon un diplomate égyptien, la direction militaire de son pays envisagerait d’alléger les restrictions imposées aux Palestiniens qui désirent quitter la bande de Gaza. Ces changements potentiels, à la frontière entre l'Egypte et l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas, seront examinés dès que la situation dans le pays se stabilisera."

- Hamas chief: Egypt revolution brought us back to life (Haaretz) - Mechaal : "The first step [to liberating Jerusalem from Israeli occupation] is refusal to negotiate with Israel... and to establish a new, reconciled Palestinian position based on jihad".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/hamas-chief-egypt-revolution-brought-us-back-to-life-1.347462
   "The popular revolts in Egypt and Tunisia have brought Hamas back to life, the French news agency AFP quoted the group's political chief Khaled Meshal as saying on Sunday, adding that Hamas and Fatah must join forces in a jihad against Israel. Former Egyptian President Hosni Mubarak, who was ousted by recent popular protests last month, was seen by Hamas as aiding Israel's blockade of the Gaza Strip – which Hamas has controlled since a bloody coup in 2007 – due to the fact that it sealed off its shared border with the coastal enclave.
    Speaking in the Al-Quds International Foundation conference in Sudan on Sunday, Meshal was quoted by AFP as saying that the "people in Egypt and Tunisia have given us back our lives." "Today we are witnessing Cairo returning to its natural state, after it disappeared from that state for a long time," Meshal said in a speech broadcasted live on Sudanese state television.
    The Damascus-based Hamas political leader also referred to attempts to reconcile Hamas with its rival Fatah – that rules the West Bank – saying that any reconciliation between the two factions would have to be based on jihad against Israel. "The first step [to liberating Jerusalem from Israeli occupation] is refusal to negotiate with Israel... and to establish a new, reconciled Palestinian position based on jihad," he said. [...]"

- Bande de Gaza : le Hamas arrête un leader religieux intégriste (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Bande-de-Gaza-le-Hamas-arrete-un-leader-religieux-integriste_305553.html
   "Le mouvement radical islamiste du Hamas qui contrôle la Bande de Gaza a arrêté la semaine dernière le sheikh Abu Walid al-Maqdasi, leader intégriste musulman. Il serait proche, ou membre, d'un groupe affilié à Al-Qaeda qui a revendiqué plusieurs attentats dans le Sinaï égyptien en 2004 et 2005."

- Shaul Mofaz à la Croix-Rouge : "pourquoi ne rendez-vous pas visite à Guilad Shalit ?" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Shaul-Mofaz-a-la-Croix-Rouge-pourquoi-ne-rendez-vous-pas-visite-a-Guilad-Shalit-_305559.html
   "A l'occasion d'une visite à la prison Ofer où sont détenus des terroristes du Hamas, le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, Shaul Mofaz (Kadima), accompagné d'une délégation de militants pour la libération de Guilad Shalit, a interpellé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) : "je souhaite savoir quelle est la raison officielle et précise pour laquelle Guilad Shalit ne bénéficie pas de visites de représentants du CICR, alors que les détenus terroristes palestiniens ont droit à une visite du CICR tous les 3 mois et une visite de leur famille toutes les 2 semaines". Mofaz a poursuivi en exigeant que "Guilad reçoive la visite de représentants internationaux afin d'être tenus au courant de son état et des conditions de sa détention"."

- Hamas, the Gaza War, and Accountability Under International Law (Rapport JCPA)
http://www.jcpa.org/text/Hamas_Gaza_War_Accountability_Under_International_Law.pdf
   "This monograph critically examines the laws of war, as well as their application to Hamas and its supporters and allies. It is aimed to produce workable suggestions for increasing legal accountability for Hamas and other similar non-state violators of international law in the age of terrorism."

---

Judée-Samarie

- Les municipalités de l'Autorité palestinienne boycottent l'aide américaine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-municipalites-de-l-Autorite-palestinienne-boycottent-l-aide-americaine_305570.html
   "Vingt-huit municipalités de l’Autorité palestinienne en Judée-Samarie ont annoncé "un boycott du consulat américain, de ses diplomates, et des institutions américaines à Jérusalem". L’annonce a été faite par Hatem Abd Al-Qader, "responsable de Jérusalem" au Fatah, expliquant que les Américains "ne peuvent extorquer le peuple palestinien et l’humilier avec une petite aide"."

---

Jordanie

- Jordanie : manifestations pour la libération d'islamistes détenus à cause des "cochons américains et israéliens" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jordanie-manifestations-pour-la-liberation-d-islamistes-detenus-a-cause-des-coch_305565.html
   "Quelque 300 Jordaniens parents de détenus islamistes salafistes, dont Abou Mohammed al-Makdessi, l'ancien mentor d'un chef d'Al-Qaïda en Irak tué en 2006, ont manifesté dimanche à Amman pour réclamer leur libération. "Nos fils sont torturés", proclamaient des banderoles, tandis que les manifestants scandaient : "Le peuple veut la loi islamique".
    "Abou Mohammed al-Makdessi est en prison pour faire plaisir aux cochons américains et israéliens et à leurs agents", a déclaré Abed Tahawi, un des manifestants réunis devant le bureau du Premier ministre à Amman. "Makdessi et les autres prisonniers doivent être libérés. Nous ne devrions pas avoir peur de l'Amérique car elle a tout perdu. Nous continuerons notre protestation jusqu'à ce que tous les détenus soient libérés", a-t-il ajouté. Près de 400 membres de familles de détenus islamistes avaient déjà manifesté mardi à Amman pour demander leur libération, alors que 27 prisonniers annonçaient une grève de la faim."

---

Egypte

- "Maintenir les Frères musulmans à l'écart", Hilary Leila Krieger (JP) - "nous devons être très clairs à ce sujet : les Frères musulmans ne doivent pas faire partie du prochain gouvernement égyptien".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325549793&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le nouveau président de la commission de la Chambre américaine déléguée au Moyen-Orient fustige la politique de Barack Obama. Selon Steve Chabot, le président des Etats-Unis devrait adopter une ligne plus dure à l'encontre des Frères musulmans, et de leur possible intégration dans le gouvernement égyptien. "Je pense que nous devons être très clairs à ce sujet : les Frères musulmans ne doivent pas faire partie du prochain gouvernement égyptien", a-t-il affirmé vendredi, lors d'un entretien accordé au Jerusalem Post.
    D'après lui, les Etats-Unis devraient soumettre leur aide financière au Caire à plusieurs conditions. Notamment : l'exclusion du parti islamiste du gouvernement. "Ils obéissent à la sharia, portent atteinte aux droits des femmes et je pense que nous ne devrions pas fermer les yeux. Ils ne doivent pas faire partie du futur du pays", poursuit-il. "Nous devons apporter notre soutien financier, et encourager ce qui servira, sur le long terme,les intérêts des Etats-Unis et d'Israël."
    De la même façon, Chabot s'oppose au soutien des Forces armées libanaises dans un gouvernement porté par le Hezbollah. Et de critiquer la position d'Obama. Le président estime que l'aide encourage les acteurs laïcs de Beyrouth et contrebalance l'argent provenant d'Iran et de ses alliés."

---

Iran

- Iran claims to have "crushed" Israeli navy (Elder of Ziyon) - "our behavior caused fear and distress for the Zionist regime".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/03/iran-claims-to-have-crushed-israeli.html
   "Fantasy from Iran's PressTV:
   "A commander says during the Iranian naval mission in the Mediterranean the Israeli navy attempted to make contact at sea but was given a crushing response.
    A two-vessel Iranian naval group received threatening signals from the Israeli navy, while sailing through Egypt's Suez Canal towards the Syrian coast in the Mediterranean. “They (Israelis) mounted pressure on Egypt and even Syria to prevent necessary coordination with us from taking place,” Rear Admiral Habibollah Sayyari was quoted by Fars News Agency as saying on Saturday. “[They] even threatened [us] during the journey and tried to portray [the situation in] the region as dangerous but we paid no attention,” he added.
    “Even at sea, Zionist (Israeli) forces asked our naval group to introduce itself, to which our naval group responded by saying, 'Shut up! It is none of your business' and then, ignoring the request from the Zionist regime [of Israel], it (the naval group) continued on its course.” He hailed the Navy's reaction as a “determined response.”
    Composed of two Iranian warships named Khark and Alvand, the group has successfully conducted the mission and returned via the Suez Canal. Sayyari said the mission was intended to “convey the message of peace” to regional countries and to “strengthen relations with other countries.” “They (the Israelis) tried very hard to obstruct our path, but we did not fear these issues and our behavior caused fear and distress for the Zionist regime [of Israel].” [...]"

- Can Cold War Deterrence Apply to a Nuclear Iran?, Shmuel Bar (JCPA) - "The most powerful driver that has the potential to impel the region to nuclear war is religion".
http://www.jcpa.org/text/cold_war_deterrence_nuclear_iran.pdf
Abstract :
   "- The policy documents published over the last year by the Obama administration indicate that it believes in the efficacy of traditional Cold War deterrence as the remedy to the challenge of rogue states acquiring nuclear weapons. This does not seem to be based on a sound strategic analysis but on the desire to project a purely defensive posture. Another assumption emerging from the administration’s policy statements is that the Iranian regime is “rational” and hence deterrable.
    - It is argued that a nuclear Iran will be risk averse and that “the Iranians are a rational people” and are not “suicidal.” But the cultural propensity of a people toward “rationality” does not determine the behavior of their autocratic leadership. The claims by President Mahmoud Ahmadinejad that he communicates with the Hidden Imam should be taken seriously and should be seen in the context of an
ideology purportedly held by key elements within the IRGC [Gardiens de la révolution] and the Basij.
    - We should ask whether a polynuclear Middle East could be avoided in the wake of Iran’s acquisition of nuclear weapons. The answer to this question seems to be clearly negative. Failure to prevent Iran from nearing the nuclear threshold will undoubtedly intensify the drive of other states in the region for nuclear weapons.
    - How will a polynuclear Middle East function? It is nearly certain that it will not look like the latter years of the Cold War. The religious and political drivers that will determine nuclear decision-making in the countries of the region will preclude integration of many of the checks and balances which evolved between the superpowers in the Cold War era.
    - The most powerful driver that has the potential to impel the region to nuclear war is religion. Both Sunni and Shiite traditions of Jihad view the willingness to challenge superior force as an exemplary deed. In Shiite Islam, this is augmented by the idealization of suffering and martyrdom.
    - Given weak command and control structures in the region, nuclear weapons may filter down to quasi-states (such as Kurdistan or the Palestinian Authority), terrorist organizations, and rival ethnic groups for whom the acquisition of nuclear weapons by a hostile state would be an incentive to acquire at least a limited WMD [weapons of mass destruction] capability.
    - The countries of the region will probably be more predisposed than the Cold War protagonists to brandish their nuclear weapons not only rhetorically but through nuclear alerts or nuclear tests, leading to situations of multilateral nuclear escalation. However, such multilateral escalation will not be mitigated by Cold War-type hotlines and means of signaling, and the absence of a credible secondstrike capability may well strengthen the tendency to opt for a first strike."

---

Europe

- Le chanteur des Pink Floyd, du côté des boycotteurs, Michal Toiba (JP) - contre un "gouvernement raciste et ses politiques coloniales".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1297325550205&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Il soutient la résistance pacifique des Palestiniens. Roger Waters, ancien chanteur et bassiste du célèbre groupe des Pink Floyd, a affirmé, dimanche, soutenir l'organisation BDS qui appelle au boycott d'Israël. Dans une déclaration publiée sur le site de l'association AIC "pour une information alternative", l'artiste explique ses positions.
    "Les individus doivent, avec tous les moyens pacifiques à leur disposition, agir là où le gouvernement ne fait rien. Pour certains, cela signifie rejoindre la Marche pour la liberté de Gaza ; pour d'autres, il s'agissait de soutenir la flottille qui a tenté d'apporter de l'aide humanitaire à l'enclave palestinienne. Pour moi, cela veut dire rester solidaire, non seulement avec le peuple de Palestine, mais également avec les milliers d'Israéliens opposés à leur gouvernement raciste et à ses politiques coloniales ; et me joindre au mouvement Boycott, Sanctions et Désinvestissement contre Israël."
    L'engagement du chanteur remonte à 2006. Il entreprend alors une visite à Jérusalem et Bethléem, au cours de laquelle il estime que la barrière de sécurité érigée en Judée-Samarie est "épouvantable". "Rien n'aurait pu me préparer à ce que j'ai vu ce jour-là. Le mur est un édifice effroyable à voir, surveillé par de jeunes soldats israéliens qui m'ont traité avec une attitude dédaigneuse. J'ai su alors que ma conscience ne me permettrait pas m'éloigner de ce mur, et du sort des Palestiniens. J'ai rencontré des gens dont la vie quotidienne est écrasée, d'une multitude de façons, par l'occupation israélienne", poursuit-il. Mais précise Water, sa position n'a rien d'antisémite. Son seul but : boycotter culturellement l'Etat hébreu."

---

Monde

- Karzaï demande à l'Otan d'arrêter de tuer des civils une fois pour toutes (AFP) - "Au nom du peuple afghan, je veux que vous arrêtiez de tuer des civils". Les manifestants se rassemblent... à Kaboul. Mais aucune "indignation" ne se fait sentir dans les capitales occidentales.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00327630-karzai-demande-a-l-otan-d-arreter-de-tuer-des-civils-une-fois-pour-toutes.htm
   "Le président afghan a demandé dimanche à l'Otan d'"arrêter de tuer des civils", jugeant insuffisantes les excuses formulées par son commandant en chef après la mort de neuf enfants, une nouvelle bavure qui a provoqué la colère de la population. Dans la journée, environ 500 personnes ont manifesté dans le centre de Kaboul pour dénoncer les récentes victimes civiles des opérations militaires de l'Otan, dont les enfants tués mardi dernier dans l'est du pays.
    "Au nom du peuple afghan, je veux que vous arrêtiez de tuer des civils", a déclaré le président Hamid Karzaï au général américain David Petraeus au cours d'un conseil des ministres auquel assistait le commandant de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf). "Les excuses du général Petraeus ne sont pas suffisantes", a-t-il également déclaré, soulignant que "les victimes civiles sont la cause principale de la détérioration des relations entre l'Afghanistan et les Etats-Unis". "La population en a assez et ni les excuses ni les condamnations ne suppriment la douleur" des familles de victimes, a-t-il conclu.
    L'Isaf est accusée d'avoir tué de nombreux civils à deux reprises dans la province de Kunar (est), bastion taliban situé à la frontière du Pakistan, relançant une polémique récurrente entre Kaboul et son alliée internationale. Selon les autorités afghanes, l'Isaf a tué mardi dernier neuf enfants qui ramassaient du bois, alors qu'elle était déjà accusée d'y avoir tué 65 civils dix jours plus tôt. M. Karzaï a dénoncé ces deux incidents, en appelant l'Otan à cesser ces "meurtres" qui jettent, selon lui, la population dans les bras de la rébellion menée par les talibans. La mort des neuf enfants a eu un tel retentissement que le président américain Barack Obama a exprimé jeudi ses "profonds regrets" à M. Karzaï. La veille, le général Petraeus, avait présenté des excuses pour cette "tragédie", ajoutant en assumer la responsabilité. Selon l'Isaf, qui a diligenté une enquête, les victimes ont été tuées par erreur par un hélicoptère de combat appelé en renfort après que des rebelles eurent attaqué une base militaire américaine.
    A Kaboul, les manifestants ont défilé dans le centre en scandant notamment "Mort à l'Amérique, mort à l'envahisseur" ou "Mort au gouvernement du président Karzaï", porté au pouvoir à la fin 2001 avec le soutien des Etats-Unis et de leurs alliés. "Occupation = meurtres + destruction", pouvait-on lire sur une pancarte portée par une femme, parmi les nombreuses affiches barrées de slogans anti-américains brandies par les manifestants. [...]"

---

Point de vue

- No Appeasement: 11 Reasons Why Israeli Concessions Will Not Bring Peace (Elder of Ziyon) - "It is not fun to contemplate that some problems are insoluble, but wishful thinking does not create reality". Une vision sans doute excessivement pessimiste, mais qui a le mérite de pointer des problèmes aussi fondamentaux que négligés.
http://www.newsrealblog.com/2011/03/06/no-appeasement-11-reasons-why-israeli-concessions-will-not-bring-peace/
   "The peace process. For years, we’ve been hearing how important the peace process is. We are constantly being told that the Palestinian/Israeli conflict is the root of all the problems in the Middle East (and, sometimes, the world). Even if a solution were to be found, we are constantly led to believe, the entire Arab world will become friendly and cooperative with the West.
    The Europeans are frustrated, because they think they know what the major obstacle to peace is. Of course, it is Israeli intransigence. It is the existence of Jews wanting to live in the so-called West Bank, it is the hardheadedness of the Israeli government (especially the Likud,) it is “occupation,” it is Israeli refusal to negotiate on water, and Jerusalem, and descendants of refugees. it is a whole host of seeming issues. Once Israel sees the light and gives a few more concessions, the thinking goes, then the Arab world will welcome Israel with open arms as a full member of the Middle East. Terrorism will stop, Westerners will no longer need to go through security checks on airplanes, birds will sing Bach concertos in harmony and the lion will lie down with the lamb.
    There is only one problem: peace is impossible. Not “difficult.” Not “unlikely.” But literally impossible, at least for the foreseeable future. Israeli concessions will not bring peace. They can bring temporary lulls, they can bring short-term goodwill from Western nations, but they cannot and will not bring peace. Here are the top eleven reasons why this is so.
    1. The lessons of the Arab uprisings
    At the moment, the world is witnessing unrest in Morocco, Algeria, Tunisia, Libya, Egypt, Sudan, Jordan, Syria, Bahrain, Iraq , Iran, Oman and Yemen – for starters. None of these events have the slightest relationship to the Israel/Arab conflict. The major motif of journalists, politicians and diplomats for the past few years has been that a peace agreement between Israel and Palestinians would result in peace throughout the region and the world. Yet the Arab world has had deep-rooted problems for hundreds of years, with war and oppression being the norm.
    This has never been more apparent with the current uprisings. In fact, it shows how gullible Western analysts have been to Arab lies, as it was the leaders of these countries who would blame Israel for their problems to avoid dealing with their own domestic issues. Their constant lie that “Palestine” must be solved before they can possibly attack their own problems was eventually believed by otherwise intelligent people, who could not believe that someone would lie to their faces so consistently.
    If Israel would be at peace – or if Israel would disappear – the major problems of the Arab world would still be there. Iran and Turkey would still be there, opposing the West. Russia would still be selling missiles to Syria. There would still be problems of poverty, of no freedom of speech, of religious discrimination, of restrictions on freedom of assembly, and above all of discrimination against women in the Arab and Muslim worlds. This should be obvious, but it doesn’t stop stupid world leaders and pundits from still claiming, even today, that Israel must make more concessions to bring peace to the region.
    For these (and other) reasons, there is nothing Israel can do that would bring the peace everyone craves. It is not fun to contemplate that some problems are insoluble, but wishful thinking does not create reality.
    The irony is that if you define peace as the absence of war, then Israel has been at peace with Syria for decades, she has been at peace with the PA for four or five years, and even Hamas has not been very aggressive since the Gaza war. Things are not so bad right now for Israelis – or for West Bank Palestinians. And things would improve rapidly for Gazans if they would stop lobbing rockets towards Israel. (Only this week, Israel started allowing Gaza to export cherry tomatoes, on top of the carnation, bell pepper and strawberry crop.) In other words, managing the conflict can bring real benefits to everybody. But a peace agreement, as it is defined today, cannot.
    2. Gaza demographics
    Gaza has a very high birth rate. It also has nowhere to expand. So even if there is a peace agreement, there would be a powder keg waiting to explode on Israel’s border. Gazans would generally not want to leave their families and move even to the West Bank, where the culture and even the Arabic accent are different. While smart land and water management might be able to forestall the problem, it won’t take long before Gazans look towards Israel to solve their demographic problem. This is only one small example of how peace negotiators are fixated on an agreement as if that would be the end of the matter, not realizing that there will be a myriad of Day One problems that are not being considered.
    3. Lessons from Egypt
    Ever since the Egyptian revolution began, all the potentially new leaders of this country have been unanimous: The Camp David Accords will need to be reviewed. Whether the peace agreement with Israel holds up or not, the fact that it is in question points to a very uneasy fact: Any agreement Israel makes with the leader of a country is only a bullet or an uprising away from becoming worthless.
    When negotiations were still alive, the Palestinian Authority did not prepare its people for concessions or compromise. Quite the opposite. The public statements of Mahmoud Abbas have been very much at odds with the private negotiations indicated in the Palestine Papers, which means that the people would never have accepted the deal. One only has to look at the uproar that the release of the papers caused – Palestinians were shocked that their leaders were apparently willing to compromise on issues that everyone knows must be dealt with.
    The PA leadership has not been preparing its people to live in peace with Israel, and as a result the people would not willingly accept any peace agreement thrust on them. As soon as the leadership would change (Abbas is 75 years old) then all agreements would be endangered again depending on the new leaders. In other words, peace with “Palestine” would not be permanent, just as peace with Egypt only lasted as long as it did because of billions of dollars that the US shoveled into Egypt to keep the peace.
    Peace has to ultimately reflect the desire of the people to be lasting. The Arab people will never, ever accept a permanent Jewish state in their midst.
    4. The “right of return”
    One of the many fictions that Palestinian leaders tell their people, and the world, is that they have a “right of return” to Israel. There is no such human right for descendants of refugees to go back to their grandparents’ lands, but this lie has taken on a life of its own by sheer repetition.
    Depending on how you want to count them, there are between 7 and 10 million Palestinians who are considered “refugees” by the UN. The vast majority remain stateless, forced by their Arab hosts to live in misery, in anticipation of their “returning” to Israel. Israel will never accept more than a tiny token amount in the context of a peace agreement. The Palestine Papers showed that – surprise! – the Palestinian Authority doesn’t want these “refugees” either.
    But the propaganda of “return” has become an integral part of Palestinian Arab identity, and any agreement that does not allow them to go back to Israel will be rejected by the so-called “Palestinian diaspora.” This means that they have no incentive to stop terrorism until they get their impossible demands met. Peace with the leaders of the PA will only radicalize the people who have been lied to for decades. The result will not be peaceful. This means that a peace agreement, meant to end all claims that Palestinian Arabs have against Israel, is literally impossible.
    The assumption – again mentioned in the Palestine Papers – is that Arab governments will naturalize most of their Palestinian population in the context of any peace agreement. Yet have never been part of the negotiations, and they will never allow such a condition to be imposed on them. Lebanon is rightly worried that another 250,000 Sunnis will upset its demographic balance. Syria will not agree to anything as long as the so-called “refugees” can still be used as pawns against Israel. Even the hundreds of thousands of Palestinians living in Gulf states will not be welcomed by their hosts. Six decades of keeping them stateless has worked well for the Arab world, and their leaders have no incentive to take in millions of new citizens.
    The only solution is to tell the people the truth and force the Arab nations to naturalize their Palestinian population. That will not happen, as evidenced by the firestorm that occurred last year when a UNRWA official mentioned that it will have to happen eventually.
    5. Palestinian unity
    Everyone agrees that Israel cannot make peace with Fatah alone, and that eventually somehow the Palestinian Arabs must be united again before any peace agreement can go into effect. What would this mean? Hamas simply cannot accept Israel’s existence, which means that Fatah would be forced to become even more intransigent than they have been to accommodate Hamas in any unity government. Yet the current Fatah leadership has been unable to make peace with Israel despite nearly two decades of negotiations; if Hamas is part of the government they would be even more extreme.
    Beyond that, there is no way that the two groups will unify. Hamas refuses to allow any elections that might prove that they have lost popularity and it similarly refuses to give up the stranglehold it has on Gaza. Years of unification talks have yielded nothing. And you can be certain that Hamas would not actively arrest members of Islamic Jihad and other terror groups, as would be required in any agreement.
    There have been recent rumblings of a new initiative to unify the two parties, but it is as useless as the previous attempts. Hamas is addicted to power and the only way they can join Fatah is if the PA and PLO renounce some of their promises under Oslo and subsequent agreements – which Israel would never agree to.
    6. Jerusalem
    It is no coincidence that the 1929 Arab riots were concentrated in the ancient holy cities of Jerusalem, Hebron and Safed, and not in the newer towns like Tel Aviv. If the early goal of Palestinian Arab nationalism was to fight against the Zionists and not Jews, then why were these old Jewish communities attacked and not the newer Zionist ones? The fact is that ever since Haj Amin al Husseini was appointed to be the Mufti of Jerusalem, the overarching goal of the Palestinian leadership was to evict Jews from their holy places. And nowhere is this more apparent than in Jerusalem.
    Like a mantra, the current Arab leadership says they require a Palestinian Arab state with Jerusalem as its capital. But when Arabs controlled the city, it was in ruins. Even Jordan didn’t do anything to beautify it (although they spent quite a bit of effort to destroy every synagogue and much of the historic Mount of Olives cemetery.) The Arab interest in Jerusalem begins and ends with getting rid of the Jews.
    If there is any consensus in Israel today, it is that the Western Wall, much of the Old City and the Jewish neighborhoods that surround Jerusalem remain a part of Israel. But that is not what the Palestinians want. Even in the Palestine Papers, after years of arm twisting by the US, the Palestinian position remained that completely Jewish neighborhoods in Jerusalem like Maaleh Adumim should go to the Arabs.
    Also, as has been documented by Yaacov Lozowick, it is literally impossible to divide Jerusalem even if the parties could somehow agree. Since 1967, Jerusalem has turned from an ugly slum into a beautiful city that keeps in touch with its rich historic past and the modern day. Under Israeli rule, the number of Arabs living in Jerusalem more than tripled since 1967, proving that allegations of ethnic cleansing are baseless. One thing is certain: Jerusalem would simply wither and die if it became divided again.
    7. Israeli concessions have been answered with terror
    It is an axiom in diplomacy that when one party makes concessions or goodwill gestures, they will be reciprocated by the other party. The thinking goes that this turns into a cycle of goodwill that would lead to real peace. In August 2005, Israel forced thousands of its citizens to move out of their homes along the Mediterranean Sea. Every single Jew left Gaza. By diplomatic logic, this move – decided unilaterally, but implemented with the full cooperation of the Palestinian Authority – should have been followed by major concessions from the PA and from the Arab leaders in Gaza.
    Instead, the Jewish residents of communities in the Negev were rewarded with thousands of rockets. The Palestinian residents of Gaza chose Hamas to lead them in their local elections. Greenhouses left behind to help Gaza build a peaceful economy were smashed and looted. The Gush Katif communities were turned into terrorist training camps. Gaza has turned into a giant arms cache run by a terror government that is dedicated to destroying Israel. Ultimately, Israel was forced to invade its former territory to give the Israeli residents of the Negev a chance to live normal lives.
    And this is not the only time that Israeli concessions led to more war. In 2000, Israel withdrew from Lebanon, using the UN to demarcate the border between the two states. The thinking was that there is no way any Lebanese group could possibly make a plausible claim that Israel is still holding onto any Arab land, and use that as a pretext for attacks. Yet that is exactly what Hezbollah does, insisting that Israel is still occupying parts of Lebanon. The bogus claim is one reason why Hezbollah maintains its army and provokes Israel with border incidents, such as the kidnapping of soldiers that lead to the Second Lebanon War. Only last August, the Lebanese army ambushed the IDF and killed one officer in an unprovoked attack.
    Even though these prove that Israeli concessions do not lead to peace, diplomats and wishful thinkers in the West still stubbornly hold on to their fantasies that if only Israel would give up a little more, then peace will come naturally. For Arabs, unfortunately, there is nothing natural about peace.
    8. The PLO itself remains a terrorist organization
    Don’t be fooled by the smooth-talking Saeb Erekat, former chief negotiator for the Palestinians. Even though the PA has been working to arrest members of Hamas and Islamic Jihad in the West Bank, there are some terrorists who they mostly stay away from: their own Al Aqsa Martyrs’ Brigades. Back in 2007, the PLO announced that the Al Aqsa Brigades had been dismantled. Yet that group still makes statements, still takes credit for terror attacks and still issues threats – and the so-called “moderate” PLO doesn’t do anything.
    This is because Al Aqsa is a part of Fatah and gets its funding from Fatah. Fatah is the major party that dominates the PLO. So while terror has definitely decreased, the terrorist arm of Fatah is still alive and kicking – and almost certainly funded with money that comes, in one way or another, from the PLO. Peace is not possible with those who actively support terror. How else can you characterize the PLO?
    9. The current Palestinian government was not democratically elected
    Even if you believe that the Palestinian Authority is flexible and wants a peace agreement with Israel, they have no mandate from their people. Firstly, Fatah was not elected. As we just noted, Hamas won the last elections. Secondly, Mahmoud Abbas is breaking Palestinian law every day because his official term in office expired in January of 2009. He is not the legitimate president, even though everyone ignores this.
    Thirdly, the Palestinian Authority prime minister Salam Fayyad was not elected either – he was appointed. Practically no one voted for him when he did run for office. He has practically no followers. While he is the only Palestinian Arab leader in history who is not tainted with terrorism, he is only in his position in order to make Western powers happy – which is easier for him to accomplish because he has a U.S. education and a background in economics.
    Fourthly, the entire idea that the Palestinian Authority has any power is a carefully nurtured lie. Officially, the PA reports to the PLO, which still defines itself as the sole legitimate representative of the Palestinians. The PLO is the organization that does all of the diplomacy and all of the negotiations. And the PLO is not even almost democratic.
    What all of this means is that if world pressure succeeds somehow in forcing the Palestinian leadership to make real concessions and sign an agreement, the people will not support it, simply because the government has no mandate to make any concessions (and no Israeli government will give in to all the demands being made.) Any peace plan signed by the PLO, that involves the concessions that are necessary for Israel to survive, would be worthless in the eyes of the Palestinian people.
    10. Palestinian Arabs freely elected a terror government
    The one time that ordinary Palestinian Arabs had a chance to vote freely for any party, they chose the terrorists. One could argue that this is an unfair characterization of the 2006 elections, because the Palestinian Arabs really voted against the corruption of Fatah more than the terrorism of Hamas. Yet even so…they knew what Hamas represented. Rather than choose, say, Salam Fayyad’s party, they still went for Hamas.
    More importantly, in every poll where the so-called Palestinians are asked how they feel about specific terror attacks against civilians in Israel, they overwhelmingly support those attacks. They name schools, streets, parks and public squares after people whose only notable accomplishment is that they’re internationally known terrorists. Even so-called “moderate” president Abbas has praised the architect of the

Munich Olympic massacre. He has even gone out of his way to pay homage to Samir Kuntar, a man who murdered a little girl by bashing her skull. How can anyone imagine that there could be peace between Israelis and those who openly support and celebrate those who murder Israelis?
    11. Hamas and the other terror groups
    All of the negotiations that Israel has done has been with Fatah and associated groups. People are ignoring the small fact that Hamas controls Gaza, and it is not going to give that up any time soon. Hamas is implacably opposed to Israel’s existence and it explicitly plans to destroy Israel – not to mention all Jews, as its charter says. Peace is not possible while Hamas is in power, by the group’s own definition. Israel cannot have a peace agreement with only half of the Palestinian Arabs. Judging from how Hamas killed hundreds of Fatah members back in 2006, without Fatah putting up a credible fight, there is no way to expect that the latter will defeat Hamas militarily.
    So as long as Hamas is a major player in Palestinian politics, peace is simply impossible. No amount of wishful thinking can alter that inconvenient fact. And even if Hamas would extend a temporary truce, all that means is that the other major terror groups – the Islamic Jihad, the DFLP, the PFLP, the various Salafist groups – would redouble their attempts to attack Israel and consider Hamas a traitor to the cause. This is not hyperbole. Already today, Hamas is being bitterly criticized by the other terror groups for not being terrorist enough. Not only by the groups mentioned above, but by Fatah as well!"