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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 01:22
France

- Manifestation contre Israël à Paris, samedi 6 février (Vidéo 2mn54) - On peut voir Marie-George Buffet, dont le cortège crie : "Israël assassin, Sarkozy complice ! Israël assassin, boycott !", et même un drapeau des Verts dans le cortège du collectif Cheikh Yassine qui assène "Hamas, résistance !" Bref que du beau...
http://www.dailymotion.com/video/xc4tdh_manif-gazalextreme-gauche-dans-tous_news

- Marc-Edouard Nabe reçu chez Franz-Olivier Giesbert (Vidéo 19mn45) - toujours aussi... Nabe. Pour les antisionémites, il s'agit naturellement du "meilleur écrivain français".
http://www.dailymotion.com/video/xc4p1e_marcedouard-nabe-chez-franzolivier_news
   "- Nabe, à 8mn53, sur l'antisémitisme : Tout le monde ne parle que de ça, tout le monde est soupçonné plus ou moins de ça. Pourquoi ? Parce qu'en France, c'est le pays de la culpabilité totale sur cette question et nous payons encore Vichy aujourd'hui ! C'est de ça dont j'ai voulu me délivrer [lors de l'affaire du "Régal des Vermines"]. [...] Je n'ai pas, moi, à prendre ça en charge. Que la France se démerde. [...]
    - Giesbert : Vous restez toujours très sulfureux, parce que vous avez beaucoup soutenu Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien...
    - Non, je ne l'ai pas vraiment soutenu...
    - ... qui est négationniste, antisémite, et surtout aujourd'hui qui pend tous ses opposants pour délit d'opinion. Il a beaucoup pendu ces temps-ci.
    - Oui, je m'en fous, c'est pas mon...
    - Donc vous ne le soutenez plus ?
    - Quand il exige d'avoir la bombe atomique - soi-disant, car alors qu'il ne veut même pas l'avoir -, quand il estime avoir le droit d'avoir son propre projet nucléaire, là je le soutiens oui bien sûr ! Ce qui est normal ! [...] Vous savez, politiquement, je me suis très très peu trompé.
    - Vous trouvez sain qu'un type comme ça puisse avoir l'arme nucléaire, vous avez vu les propos qu'il tient ?
    - Il y a bien d'autres pays qui ont l'arme atomique ! Heureusement qu'on est en direct sinon ce serait peut-être coupé au montage [petit moment de paranoïa nabienne], mais Israël a aussi l'arme nucléaire et tout le monde trouve ça très bien... [Nabe est applaudi dans le public, il affiche une mine réjouie par son succès.]
    - Enfin vous ne pouvez pas comparer les deux pays ! Non mais sérieusement, on ne peut pas mettre sur le même plan Israël et l'Iran.
    - Il y en a un qui vraiment s'est acharné sur un peuple, celui de Gaza, et l'autre pas.
    - Attendez, le président iranien a demandé la destruction d'Israël, et Israël n'a jamais parlé de la destruction de l'Iran.
    - C'est faux ! [En général, à ce moment Nabe "explique" qu'en réalité Ahmadinejad ne veut pas rayer Israël de la carte, mais, en persan, "l'effacer de la carte du temps". Super, c'est tellement mieux !] [...]
    - Vous noyez le poisson là, j'ai envie de revenir sur Ahmadinejad. [...] Vous l'avez soutenu, vous l'avez soutenu à travers des textes... Vous le soutenez aujourd'hui ?
    - [...] Il a le droit de ne pas être soupçonné par le monde entier de vouloir la bombe atomique alors qu'il veut simplement faire un projet nucléaire civil, c'est tout.
    - Il est négationniste, il est antisémite, il est militariste...
    - Non plus. [...]
    - Vous aimez défendre l'indéfendable, mais là quand même il y a des limites...
    - Oui, c'est vous qui les fixez. [...]
    - Giesbert à 14mn16 à propos du livre de Nabe : Le passage sur Bernard-Henri Lévy, on se dit mais pourquoi tant de haine ? [...]
    - Ce que je veux dire, c'est que tout le monde tremble devant lui, moi j'ai pas peur et d'ailleurs il le sait. [...]"

- Nabe contre Klugman chez Franz-Olivier Giesbert (Vidéo 18mn08) - Selon Nabe : soutenir Israël est du racisme anti-arabe ; la seule manière d'être politiquement incorrect, c'est d'être anti-israélien. Quand Nabe s'insurge contre le "massacre de Gaza", il obtient un applaudissement spontané du public (vers 8mn15). On apprend aussi que "Frêche sera toujours protégé par son sionisme".
http://www.dailymotion.com/video/xc4p81_marcedouard-nabe-chez-franzolivier_news
    - Nabe, à 5mn13, sur Frêche : "On oublie un peu qu'il a fait un discours, que vous pouvez voir sur Internet, en 2007 à Montpellier, où il prônait un sionisme absolument invraisemblable, en justifiant le mur de séparation, en se foutant de la gueule des Palestiniens, en racontant qu'il était copain avec Sarkozy, qu'il était pas du même bord que lui, mais que pour Israël il était absolument du même bord que lui, et qu'il adorait Israël, etc. C'est ça qui pour moi m'a choqué énormément, c'est ça qui est choquant en 2007, de penser encore comme ça avec un tel racisme anti-arabe. [...] On tourne tous autour de cette question : c'est que le seul sujet qui fait qu'on est soi-disant politiquement incorrect ou pas, c'est Israël. Il faut pas avoir peur de le dire ! Il n'y a que ça, après le reste ce n'est pas politiquement incorrect ! Joey Starr ou Stéphane Guillon ne sont pas politiquement incorrects parce qu'ils ne parlent pas de ça ! [...] [Je fais partie] des antisionistes viscéraux depuis toujours parce qu'ils sont anticolonialistes, comme je le suis moi. [...] Les autres ce sont des clowns.
    - Patrick Klugman : Moi je suis un sioniste, je n'ai aucun problème [...], je suis sioniste et propalestinien. Parce que quand on est sioniste, on veut qu'il y ait un Etat juif sur la terre d'Israël et on veut qu'il y ait un Etat palestinien à côté, les choses s'organisent calmement comme cela. [...] Mais il y a une chose, ce n'est pas Israël qui fait débat, Israël est le seul Etat dont il faut toujours remettre en cause l'existence, alors que c'est que le seul Etat qui provient d'une décision du droit international des Nations Unies. Mais je n'ai pas envie de revenir là-dessus. [...] Qui peut nier que les mots tuent ? C'est ça le problème !
    - Nabe : Les bombes aussi tuent ! A Gaza l'année dernière, ce sont des bombes qui ont tué et massacré le peuple palestinien ! Et ça c'est un crime que le journaliste français n'a pas fini de payer, et vous le savez très bien ! [Le public applaudit spontanément]
    - Klugman : Vous savez la dernière que des mots ont tué, c'était pas en Israël, c'était pas au Moyen-Orient, c'était en Afrique, au Rwanda : Radio Liberté, en un mois, en juillet 94...
    - Nabe : Ah oui, là je vous parle de 2009  !
    - Klugman : Très bien. 800 000 morts sur des mots, parce qu'on a mis dans la tête des gens des saloperies qui tuent, et après on prend des machettes. Qui peut nier que les mots tuent ? Pourquoi le racisme n'est pas opinion comme une autre ? Parce que c'est une opinion dangereuse, parce que c'est une opinion qui arme les gens. Et c'est un acquis de la liberté d'expression !
    - Nabe : Oui, mais vous savez très bien que Frêche sera toujours protégé par son sionisme. Vous verrez, ça s'écrasera, à tort d'ailleurs, parce qu'il a tort.
    - Giesbert : ça ne complote pas autant que ça, en France... [...]"

- Philippe Tesson : "La majorité des Polonais sont antisémites, il faut le dire !" (Vidéo 1mn07)
http://www.dailymotion.com/video/xc4ri9_la-majorite-des-polonais-sont-antis_news

- Nétanyahou prêt à négocier mais «sans préalables» (Libération) - Un article merveilleux de Libération, le prototype parfait de l'article français tournant la réalité de manière à toujours retomber sur ses pattes idéologiques : Israël est mauvais. Dès la première phrase, magnifique, on apprend que demander de ne pas poser de conditions c'est précisément... poser des conditions ! On pointe ensuite une "attaque virulente" contre la Syrie de la part de Lieberman, sans rappeler que Bachar al-Assad avait commencé par accuser Israël de "pousser la région vers la guerre", et sans citer les propos de son ministre Mouallem qui avait menacé explicitement les civils - "cette guerre arrivera dans leurs villes". Enfin on stigmatise la partie israélienne "intransigeante", même si pourtant celle-ci appelle à des négociations ouvertes et si plusieurs ministres ont évoqué la possibilité d'un retrait, et même si chez l'autre partie aucune, mais vraiment aucune flexibilité n'est seulement palpable. C'est d'ailleurs très intéressant : plutôt que de signaler que plusieurs ministres israéliens sont favorables à un retrait partiel, Libération préfère signaler que "plusieurs de ses ministres écartent même un retrait partiel". Pour Libération, si du côté syrien absolument personne n'est prêt à un compromis pour se partager cette place éminemment stratégique pour Israël et obtenue à la suite d'une guerre défensive, c'est tout à fait normal. Forcément, puisqu'Israël doit avoir tort. C'est sa destination d'ordre métaphysique si l'on peut dire, son statut ontologique irrémédiable.
http://www.liberation.fr/monde/0101617901-netanyahou-pret-a-negocier-mais-sans-prealables
   "Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a réaffirmé dimanche qu'Israël est prêt à négocier avec les Palestiniens et la Syrie… à condition qu’il n’y ait pas de «conditions préalables». [...]
    Le chef du gouvernement a ajouté, à cette occasion, qu'«Israël aspire à la paix avec ses voisins, comme il y est parvenu avec l'Egypte et la Jordanie». Ces déclarations interviennent après une attaque virulente du ministre israélien des Affaires étrangères, jeudi, contre le régime syrien. «Notre message doit être clair à (Bachar al-Assad, président syrien, ndlr): non seulement tu perdras la prochaine guerre mais tu perdras aussi le pouvoir, toi et ta famille», avait menacé Avigdor Lieberman. Mardi, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, avait mis Israël en garde contre tout projet de guerre contre la Syrie, estimant qu'un tel conflit se transformerait en «guerre généralisée».
    La Syrie et Israël avaient engagé, en mai 2008, des négociations indirectes, par l'intermédiaire de la Turquie, portant sur le plateau du Golan occupé par Israël en 1967 puis annexé, ainsi que sur un éventuel accord de paix. Mais ces discussions ont été rompues après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza il y a un an. L'actuel gouvernement israélien exclut un retrait intégral du Golan exigé par la Syrie et plusieurs de ses ministres écartent même un retrait partiel. [...]"

- Candidate voilée : Besancenot accusé de coup électoral et invité à relire Marx (AFP) - "ils sont dans une dérive idéologique totale".
http://www.lesechos.fr/depeches/politique/afp_00228514-candidate-voilee---besancenot-accuse-de-coup-electoral-et-invite-a-relire-marx.htm
   "Olivier Besancenot et le NPA ont été accusés dimanche par le PS et l'UMP d'avoir voulu faire un "coup électoral" avec la candidature d'une femme voilée aux régionales et ils ont été ironiquement invités à revenir aux sources en relisant Marx et Trotski. [...] "Je ne savais pas jusqu'à présent que le port du voile était un signe de laïcité", a-t-il [Laurent Fabius] aussi ironisé, en conseillant aux troupes du NPA "qui sont, paraît-il, les héritiers de Trotski de le relire". "Ils devraient relire Marx", a suggéré de son côté la députée socialiste Aurélie Filippetti. "C'est juste n'importe quoi ce que fait le NPA, ils sont dans une dérive idéologique totale. Peut-être qu'ils devraient relire Marx: « la religion c'est l'opium du peuple »", a estimé la députée de la Moselle. [...]
    Pour Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, la décision d'investir une jeune femme voilée est tout simplement "une aberration". "Je ne sais même pas où Olivier Besancenot a été chercher ça. C'est tellement aberrant que les gens de l'ex-Ligue Communiste, le NPA, mettent sur leurs listes une jeune femme voilée alors que toute la société française, tous les républicains français, tentent en ce moment de s'élever contre le port de la burqa et d'une manière générale contre la condition qui est faite aux femmes".
    Enfin, tout en affirmant que "la religion n'a rien à voir avec la politique", Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, s'est montré moins sévère avec le NPA. "Ce n'est pas eux qui ont déclenché l'affaire, c'est le journal Le Figaro (...) Ce n'est pas le NPA qui a surgi sur la scène en gesticulant et en disant « vous avez vu, on a voilé quelqu'un ! »" a-t-il fait valoir. [...]"


Processus de paix

- Processus de paix : les Palestiniens auraient cédé aux pressions américaines (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Processus-de-paix-les-Palestiniens-auraient-cede-aux-pressions-americaines_263022.html
   "Selon le quotidien israélien "Haaretz", les Palestiniens auraient fini par accepter la demande américaine de plus en plus pressante de débuter des négociations indirectes avec Israël."

- Israël - Palestiniens : il y a 5 ans, la "fin de l'Intifada" était déclarée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Palestiniens-il-y-a-5-ans-la-fin-de-l-Intifada-etait-declaree_263021.html
   "Le 8 février 2005, le Premier ministre Ariel Sharon rencontrait le président palestinien fraichement élu Mahmoud Abbas à Sharm el Sheikh autour d'un sommet pour la paix. A cette occasion, Ariel Sharon avait déclaré "qu’Israël n’a aucunement l’intention de continuer à vous [les Palestiniens] gouverner et contrôler votre destin", tandis que le leader palestinien proclamait "la fin de l’Intifada". Quelques jours après un attentat-suicide était commis à Tel-Aviv, puis, en août 2005, Tsahal procédait à l'évacuation civile et militaire de la Bande de Gaza."


Israël

- Menaces sur le concert d'Elton John en Israël (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/article.php?id=5323
   "Elton John doit se produire le 17 juin prochain à Ramat Gan. Comme pour le concert de Carlos Santana finalement annulé, les pressions sur l’artiste se multiplient en Grande Bretagne, avec notamment un courrier-pétition en ligne initié par le BRICUP Commitee, le comité anglais pour les universités palestiniennes.
    Une lettre ouverte destinée à E. John a été mise en ligne. Elle est initiée par plusieurs universitaires dont les professeurs Haim Bresheeth, professeur de cinéma, Jonathan Rosenhead, professeur à la London School of Economics, et Steven Rose, professeur de biologie et neurobiologie à l’université ouverte de Londres, tous trois juifs et très engagés dans les campagnes de boycott d’Israël en Grande-Bretagne. La pétition est relayée en France par une plate forme d’organisations pro-palestiniennes."

- Tennis : les manifestations anti-israéliennes ont motivé Shahar Peer (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tennis-les-manifestations-anti-israeliennes-ont-motive-Shahar-Peer_262937.html
   "La joueuse israélienne de tennis, Shahar Peer, affirme que les récentes manifestations anti-israéliennes lors de sa participation à des tournois à l'étranger (Nouvelle-Zélande et Australie), l'ont motivée à donner le meilleur d'elle-même lors des matches."


Gaza & Hamas

- Une roquette sur le Néguev: pas de blessés (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/une-roquette-sur-le-neguev-pas-de-blesses/
   "Une roquette Kassam, tirée par des terroristes depuis le Nord de la bande de Gaza, a explosé dans une zone inhabitée du Néguev occidental. On ne déplore fort heureusement ni victimes ni dégâts matériels."

- L'Egypte augmente ses mesures de sécurité sur ses frontières maritimes (Guysen) - "pour empêcher la contrebande par la mer".
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-augmente-ses-mesures-de-securite-sur-ses-frontieres-maritimes_263005.html
   "L'Egypte a augmenté ses mesures de sécurité sur sa frontière maritime avec Gaza pour empêcher la contrebande par la mer, alors que continuent les travaux de construction d'une barrière souterraine le long de sa frontière terrestre. Les autorités ont commencé à construire un port pour les navires des forces de sécurité égyptiennes pour "prévenir toute tentative d'introduire des marchandises de contrebande par sa frontière maritime", a déclaré dimanche un responsable sécuritaire égyptien."

- "A full life with Allah and 72 wives" - Hamas TV sermon details Martyrs' rewards in Paradise (PMW) - "For years, both the Palestinian Authority and Hamas have promoted the ideal of dying as a Martyr for Allah. The promotion has been successful".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1638
   "When dying as a Martyr for Allah, the Shahid is immediately forgiven his sins, he is crowned with honor and he marries 72 dark-eyed wives. These are among the rewards promised the Muslim believer who dies in battle for Allah. Six privileges, or kindnesses, to be granted the holy Martyr are mentioned in a hadith (tradition attributed to the Prophet Muhammad in Islam) and were explained in a recent Friday sermon broadcast on Hamas TV. The privileges that are bestowed upon the one who dies for Allah and mentioned in the hadith are:
    1- The Shahid's sins are forgiven
    2- He sees his place in Paradise and lives a full life of joy with Allah
    3- He is protected from "the Great Shock" on Judgment Day
    4- He is crowned with a crown of honor
    5- He marries 72 dark-eyed wives
    6- He will be able to intervene on behalf of 70 of his family members on Judgment Day, thereby ensuring them the reward of Afterlife.
    For years, both the Palestinian Authority and Hamas have promoted the ideal of dying as a Martyr for Allah. The promotion has been successful. Palestinian Media Watch has collected many examples of Palestinian children and adults expressing belief in and desire for Shahada. Men and women aspire to become Shahids, and parents express pride and happiness when their children fulfill their aspirations and become Martyrs for Allah. (see links below.) [...]"

- Dubaï : les assassins d'Al-Mabhouh n'avaient pas de passeports irlandais (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dubai-les-assassins-d-Al-Mabhouh-n-avaient-pas-de-passeports-irlandais_262942.html
   "L'ambassadeur palestinien à Dubaï affirme que les assassins présumés du chef terroriste du Hamas, Mahmoud Abdel Raouf al-Mabhouh, il y a 3 semaines dans l'émirat, ne détenaient pas des passeports irlandais, mais ''européens'', contrairement aux informations publiées dans les médias ce week-end. Il a ajouté ne pas être autorisé à divulguer le nom du pays ayant délivré les passeports. Interrogé à la radio israélienne, l'ambassadeur a indiqué que la strangulation avait été la principale cause du décès."


Judée-Samarie

- Jets de pierres en Judée Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jets-de-pierres-en-Judee-Samarie_262992.html
   "On signale des jets de pierres sur des véhicules israéliens près de la localité de Louban, près de Bet Arieh. Il n'y a pas de blessés, mais des dégâts matériels."

- L’administration civile à Psagot (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/ladministration-civile-a-psagot/
   "Des inspecteurs de l’administration civile se sont rendus dimanche matin dans la localité de Psagot, dans la région de Binyamin, pour s’assurer sur place que l’ordre du gel de la construction était respecté. Plusieurs résidents se sont rassemblés pour les empêcher de sortir à l’issue de leur contrôle. Les inspecteurs, escortés de deux jeeps de la police des frontières, ont finalement réussi à s’en aller en démontant un portail latéral."

- Not all settlers and Palestinians want each other to disappear, Linoy Bar-Gefen & Meron Rapoport (Haaretz 22 janvier) - "there is no actual problem of finding room in the physical territory; the problem is finding room in the heart" ; "Between these two terrifying dreams, the left's terrifying dream of a binational state, and the right's terrifying dream of a Palestinian state, I am more panicked by a Palestinian state. I prefer a binational state" ; "We are here, with or without the state. We have Israeli citizenship, but that's only technical". Un voyage vraiment passionnant chez les mitnahalim, histoire de mieux comprendre leur rapport au sionisme, à Israël, aux Palestiniens, à la religion... J'ai relevé les meilleurs passages, mais tout le reportage vaut largement la lecture.
http://www.haaretz.com/hasen/spages/1144264.html
   "In a Palestinian village somewhere between Hebron and Bethlehem, it was so cold and misty one day last month that you could barely see more than a meter away. It was as if the fog served as camouflage, a hiding place behind which a few dozen settlers and Palestinians were concealed. They had crowded together in the hall of a local school, ostensibly to talk about joint prayers for rain - which came even without the prayers - but in essence to talk about themselves. This time, for a change, within earshot of the other side.
    It would be an exaggeration to say that brotherhood reigned in the school auditorium. Both sides spoke Hebrew, since most of the Palestinians work in settlements: one at the local council, another as a cleaner, a third as a veteran employee at a nearby yeshiva. When the son of the village elder complained that for 42 years they haven't been allowed to build even a wall, one of the settlers replied: "We're not being allowed to build, either."
    "They're building everywhere in Kfar Etzion, in Elazar, in Alon Shvut," Muhammad, the mukhtar's son, responded politely, albeit without trying to curry favor. "Why not me? We see your children. My child asks: 'Why do the Jewish children have this and that, and I don't?'" Similarly, the word "fear" held a double meaning at this session. "I don't want to be afraid any more," said Efrat resident Yael Goldstein at one stage of the conversation. Her two children took part in the meeting and introduced themselves in Arabic, which they are studying so that they can get to know the neighbors. "I want to pick up an Arab hitchhiker; I see them shivering from the cold in the rain, or in the summer, and I want to take them, but I'm afraid. What can be done so that I won't be afraid?"
    "Why does a person have fear?" Muhammad answers. "You are afraid if you've done something wrong. If I haven't done anything bad, why should I be afraid?" Muhammad did not go into specifics. [...]
    It was hard to remain altogether cynical at the sight of dozens of settlers and Palestinians sitting close to one another, so much so that it was at times difficult to distinguish who was who. It was hard to remain altogether cynical when Rabbi Menachem Froman of Tekoa said: "I am ashamed," after the hosts told how the poor-quality road they had paved in the center of their village had been plowed under by the Civil Administration, and said they were not permitted to build a minaret atop their small mosque. It was hard to remain altogether cynical when the poet Eliaz Cohen, who lives in Kfar Etzion, read the verse "Seek not in your hearts the misfortune of another man," from the words of the prophet Zechariah, above whose grave, according to Muslim tradition, stands the local mosque. There was not a bit of cynicism harbored by anyone who watched Rabbi Froman adjourning the meeting that evening with the words "Allah Akbar" accompanied by "May the Lord make peace," and bearded settlers spreading forth the palms of their hands in the Muslim prayer custom, repeating the words of the rabbi together with their Palestinian neighbors. [...]
    Right now it is still a small group, whose members are trying to navigate their way through unmapped terrain - afraid, on the one hand, of what the settlement people will think of them. They fear being construed as traitors, of having a "pulsa denura" curse invoked against them (like a threat made to one member when she tried to publicize in the local newsletter the fact that the sessions were taking place). On the other hand, they are afraid that publicizing the meetings will torpedo them and panic the Palestinians. Therefore they have opted not to reveal the name of the village where the get-togethers were held, nor the full names of the Palestinians who have taken part in them.
    Nevertheless these meetings, the attempt to encounter Palestinians on the other side of the road or the roadblock, seem to answer a real need of the settlers. It is no accident that a majority of the participants are young people, the second generation that was born, or at the very least grew up, in settlements. It is a generation that sees the state running away from it - with the separation fence, disengagement, Amona [an evacuated settlement on the West Bank] and the construction freeze - and realizes that the Palestinian neighbors are not going anywhere. [...]
    Members of the group, and the dozens of settlers who have taken part in its meetings, do not subscribe to any one political orientation. They want to defer talk of a political solution to a later stage. But the direction is clear: a binational state, which Eliaz Cohen openly preaches, and which even Amrussi prefers over the other options; or a Palestinian state in which the settlers will remain as citizens bearing equal rights, according to Pachnik, or even as people "under the protection of" - an idea attributed to Rabbi Froman during his contacts with Hamas. [...]
    Pachnik, who lives on the settlement outpost Sde Boaz, teaches his young daughters not to pick figs from the trees that are bursting with fruit only a few meters from their home, because we should not steal Palestinian property. "So there you have an example of my being a person of contrasts," he laughs. "I am teaching them this lesson while living on an illegal outpost; the State of Israel wants to evacuate me, they've issued a demolition order for my house, but I feel that I live there because I have the right to, I don't live there as an occupier. I also feel that every Palestinian has a place here," placing emphasis on the words "has a place here."
    To drive home the point, Pachnik relates an incident that occurred last Ramadan, when he was driving to the outpost. An old Palestinian signaled for him to stop. He hesitated. "One voice inside me said: 'Why should you stop?' And another voice told me: 'Stop.' I stopped". When the Palestinian walked up, it turned out that he needed help loading his donkey with the grapes he'd been picking. Pachnik helped, and for his trouble received a few clusters of grapes, and a blessing for a "kareem Ramadan." Pachnik sees the episode as an example of overcoming the fear, hatred, and alienation. [...]
    "My parents were part of the historic movement in which there is a heavy dose of redemption and messianism," says Pachnik. "They thought they were coming back to the land of the Bible, without being aware that there were people here. The biggest sin of the first generation of settlers was not the return to Judea and Samaria; the return to the land of our forefathers is not a sin. We returned to a place to which we have a historic belonging. The story of the People of Israel has much more to do with Gush Etzion than with Tel Aviv. But the big mistake for which we are now paying the price is that we did not dare, we did not agree, we were unable to look around and say: there are other people here. You have to know how to live with them and how to accept them." [...]
    What opened your eyes?
    "These are very personal things that it's not easy to go into, but if there is one thing that opened my eyes it was the deaths of my neighbors in the middle of the first intifada, Ita and Efraim Tzur. I could have taken the energies of their murder to a fanatical place, but I remember myself standing somewhere above their house, looking out at Ramallah, and telling myself: What happened here? And that is the simplest and the hardest question. Because there is room here for everyone, so why did it happen? Why are they murdering us, and we respond with helicopters over Ramallah? Suddenly it all made sense to me - there is no actual problem of finding room in the physical territory; the problem is finding room in the heart. The fear is that if I recognized the other I would give him room, and then I wouldn't have room." [...]
    What changed for you?
    "The fence led to this insight. You feel it in Talmon. The fence leaves us on the hill with our partners. The fence changed something in my consciousness. We are not first and foremost Israelis. We are first and foremost residents of Talmon."
    Has Tel Aviv forgotten the conflict and left it to settlers and Palestinians?
    "The cliche settlers will tell you is that we, who are here, understand what is happening to the Palestinians, and in Tel Aviv they don't care. But that really isn't such a cliche. People will say it's hypocritical, but I really do suffer with them. I see the Palestinian at the roadblock, and say to myself: 'Again he's standing here in the sun? He was here yesterday and he was here the day before that. Why don't they let him pass through?' I am conscious of the great suffering." [...]
    So what is the direction? A binational state?
    "Increasingly more voices are being heard among the settlers in favor of a binational state. In the very religious circles and in the political circles as well. The idea of a return to Zion is an idea of return to territory, to where it all began. Beit El, Shiloh, Hebron - they are the homeland. Therefore, the vision of two states is unsuited to the return to Zion. Between these two terrifying dreams, the left's terrifying dream of a binational state, and the right's terrifying dream of a Palestinian state, I am more panicked by a Palestinian state. I prefer a binational state." [...]
    Pachnik is somewhere in between the two others. He wants to remain part of the State of Israel, but also wants to stay where he lives. Dilemma.
    The solution, as proposed by one member of the group, is the settlers staying where they are, under Palestinian rule. "It is important that there be a Jewish democratic state, and if there were a binational state, it would be vague and distorted," explains this individual. "I believe that when we live under Palestinian rule they will very much respect us and accept us."
    "There are two processes here," says Pachnik, describing why increasingly more settlers are willing to hear new ideas. "There are those people who were in any case at a remove from the state, and the expulsion (from Gaza) moved them another step further away. They are saying: 'We are here, with or without the state. We have Israeli citizenship, but that's only technical. We'll go on from here without Israel. We will sanctify the Jewish sovereignty, not the Israeli.'
    "And there are folks like me, for whom the expulsion came as a cold, hard shock, hastening their realization that something needs to be done in order to protect the People of Israel and Israeli society, so that this crack won't turn into something irreversible."

    There was no cold, hard shock in Tel Aviv.
    "That's part of the tragedy of what happened in Gush Katif. The indifference, the alienation, the lack of concern. There are people for whom the stranger and the other are the Palestinians, and there are those for whom the stranger and the other are the settlers. The fact that the Tel Avivians didn't even blink stemmed in part from a type of hedonism, of materialism. You think Tel Aviv can lead us to a two-state agreement? If it were up to Tel Aviv, there would be hostility and hatred between these two states, because they don't want peace there. They only want to raise the fence higher. We are in the way, preventing the leftists from thinking of themselves as Westerners. Because what are we saying? This dream is going to explode! The Palestinian state would form a connection with the Syrians and with Iran, because we haven't solved the hatred problem". [...]"


Liban, Syrie & Hezbollah

- Hezbollah : toutes les villes d’Israël sont à la portée de nos missiles (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hezbollah-toutes-les-villes-d-Israel-sont-a-la-portee-de-nos-missiles_262972.html
   "Dans une interview accordée dimanche au site Internet de la chaîne Al-Manar, un haut responsable du Hezbollah, le cheikh Mohammad Yizbek, a mis en garde Israël contre les capacités militaires de son organisation. Selon lui, toutes les villes d’Israël seraient à la portée de leurs missiles."

- Un berger libanais porteur d'un couteau arrêté près de la frontière nord (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-berger-libanais-porteur-d-un-couteau-arrete-pres-de-la-frontiere-nord_262994.html
   "Les forces de sécurité ont arrêté dimanche un berger libanais porteur d'un couteau commando dans un village de la frontière septentrionale du pays. Les responsables israéliens ont confirmé l'arrestation qui a eu lieu dans les Fermes de Shaba et qui a été dénoncée par un parlementaire chiite libanais."

- Assad : nous nous tiendrons aux côtés du Liban en cas d’offensive israélienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Assad-nous-nous-tiendrons-aux-cotes-du-Liban-en-cas-d-offensive-israelienne_262978.html
   "Lors de sa rencontre, dimanche, avec le président du parlement libanais, Nabih Beri, le président syrien, Bashar el-Assad, a assuré le Liban de son soutien contre « toute agression » de la part d’Israël. Les deux hommes ont discuté « des menaces incessantes d’Israël et de l’extrémisme de l’Etat hébreu qui menace d’éliminer toute chance de parvenir à la paix », a indiqué l’agence de presse syrienne, Sana."

- Bibi tend la main à la Syrie (JP) - "Ces négociations doivent nous mener à assurer les intérêts vitaux de la nation, à commencer par sa sécurité".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265206491515&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Au terme d'une semaine de tensions insidieuses entre la Syrie et Israël, le premier Ministre Netanyahou a voulu couper court : "Israël aspire à faire la paix avec tous ses voisins", a-t-il déclaré dimanche à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du Cabinet. Il a rappelé qu'Israël avait déjà signé des traités de paix avec la Jordanie et l'Égypte et pouvait "très bien faire la même chose avec la Syrie et les Palestiniens". Prêt à négocier mais sans conditions requises ou concessions poussées de la part de l'Etat hébreu à ces pourparlers. Ces conditions requises tiendraient, selon Netanyahou, lieu et place de "négociations" et n'auraient aucun sens. [...]
    Netanyahou a ajouté qu'un traité de paix avec la Syrie devrait nécessairement inclure un accord complet et ferme sur les questions de sécurité : "Ces négociations doivent nous mener à assurer les intérêts vitaux de la nation, à commencer par sa sécurité. Je doute qu'un traité de paix sans un accord complet et ferme sur les questions de sécurité ne tienne longtemps". [...]"

- Ministre syrien de l'Information : Lieberman méprisé par le monde entier (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ministre-syrien-de-l-Information-Lieberman-meprise-par-le-monde-entier_262956.html
   "L'escalade de la violence verbale se poursuit entre Israël et la Syrie. Alors qu'il effectuait une tournée dans les hauteurs du Golan syrien, le ministre syrien de l'Information a déclaré que les récentes remarques de M. Lieberman sur son pays étaient "irresponsables, sauvages, agressives et sortaient de la bouche d'un homme méprisé par le monde entier"."

- Des plans bien inquiétants, Shraga Blum (Arouts 7) - Info ou intox ?
http://www.actu.co.il/2010/02/des-plans-bien-inquietants/
   "Les Américains posséderaient depuis quelques mois des données de Renseignements montrant clairement que l’Iran et le Hezbollah ont préparé ensemble des plans en cas d’attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Ces plans ont été évoqués de manière allusive par le Général James Jones à la fin du mois de janvier, lorsqu’il a déclaré « que toute pression sur l’Iran amènerait probablement un feu vert donné par Téhéran à ses alliés au Proche-Orient – Hamas et Hezbollah – d’attaquer Israël ou d’autres objectifs ».
    Il ne s’agit plus de suppositions, mais de ce qui ressort des données récoltées par le Renseignements américains : depuis quelques années, l’Iran aurait minutieusement préparé et formé cinq bataillons de Forces Spéciales dont l’objectif serait, en cas de guerre avec lsraël, de conquérir des parties de la Galilée en même temps que de fomenter une révolte armée des Arabes israéliens. A Beyrouth et à Téhéran, on estime qu’il s’agirait de la réponse « la plus adaptée » à une intervention israélienne ou américaine contre les sites nucléaires iraniens, car cela fait 37 ans (Guerre de Kippour) qu’aucune force terrestre étrangère n’a pénétré sur le territoire israélien.
    Ces bataillons comptent environ 5.000 hommes, membres du Hezbollah, qui achèvent ces jours-ci leur entraînement dans des camps installées pour la circonstance, et situés dans la région de Téhéran. Ces « combattants » ont spécialement été formés au combat en zones habitées, chacun des bataillons sait déjà quelles zone de Galilée il serait chargée de conquérir, et a été entraîné en fonction des particularités géographiques et topographiques de la région en question. [...]"


Egypte

- Egyptian Researcher Sa'id Okasha Challenges Antisemitic Myths on Al-Faraeen TV (Vidéo Memri 18mn54) - Après un reportage négationniste et antisémite sur la chaîne égyptienne "libérale" Al-Faraeen TV (du début à -13mn44), un chercheur égyptien (apparemment aussi d'origine japonaise) essaie de faire comprendre que cette propagande n'est fondée sur aucun faits. La réaction est largement hostile, et le chercheur semble être de plus en plus effaré par ce décalage avec la réalité, au point que la présentatrice l'empêche carrément de parler et l'accuse de présenter la "version israélienne". On a l'impression que Sa'id Okasha se trouve sur une autre planète, et c'est triste à voir. Cette émission était diffusée le 29 janvier dernier ; je crois qu'on s'en souviendra.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2374.htm


Monde arabe

- Salutations forcées (JP) - à Munich, "Ayalon a déploré le fait que certains pays demandent à ne pas être assis aux côtés des représentants israéliens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265206489830&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a serré la main du prince saoudien Turki al-Faisal lors d'une réunion du conseil de sécurité de Munich mercredi. Ayalon devait normalement être assis à côté du prince d'Arabie Saoudite, du ministre turc des Affaires étrangères Hazan Zaki et d'un conseiller égyptien. Il n'en a pourtant pas été ainsi : sur demande d'al-Faisal, le groupe a été séparé de telle sorte que Lieberman et Ayalon se sont retrouvés aux côtés du délégué russe, et lui-même aux côtés des représentants turcs et égyptiens.
    Ayalon a déploré le fait que certains pays demandent à ne pas être assis aux côtés des représentants israéliens. En réponse le délégué saoudien a fait savoir qu'il n'avait aucun problème à côtoyer les Israéliens. Ayalon a alors affirmé qu'il serait ravi de serrer la main du prince. Ce que ce dernier a fait. Pendant la conférence, le vice-ministre a notamment souligné toute l'importance de la paix. "Non seulement d'un point de vue stratégique, mais aussi vis-à-vis des obligations morales israéliennes en tant qu'Etat juif et démocratique." Ayalon estime, par ailleurs, qu'Israël doit être jugé sur ses actions : "Israël a signé des accords de paix avec l'Egypte et la Jordanie et a rempli ses devoirs lors des négociations avec les Palestiniens", a-t-il affirmé."

- Arabie: pas de reconnaissance d'Israël malgré une poignée de main (AFP) - "les Israéliens ne doivent pas croire que l'Arabie saoudite leur offrira ce qu'ils désirent le plus: une reconnaissance régionale".
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41625406@7-60,0.html
   "Un membre éminent de la famille royale saoudienne a affirmé dimanche que sa poignée de main avec le vice-ministre israélien des Affaires étrangères à Munich ne présageait en rien d'une reconnaissance de l'Etat hébreu. Le prince Turki al-Fayçal, ancien chef du renseignement et ex-ambassadeur aux Etats-Unis, a expliqué que sa poignée de main samedi avec Danny Ayalon n'avait eu lieu qu'après que ce dernier eut présenté ses excuses pour les actions d'Israël.
    "Cet événement ne devrait pas être sorti de son contexte ou mal compris", écrit le prince Turki dans un communiqué. "Mes fortes objections et condamnations des politiques et actions d'Israël contre les Palestiniens demeurent inchangées". "Tant qu'Israël n'aura pas tenu compte de l'appel du président américain Barack Obama au démantèlement de toutes les colonies [on se demande quand Obama aurait pu demander une chose pareille !], les Israéliens ne doivent pas croire que l'Arabie saoudite leur offrira ce qu'ils désirent le plus: une reconnaissance régionale", poursuit-il.
    Le prince Turki, actuellement sans fonction officielle, a indiqué que la poignée de main était survenue après que Danny Ayalon l'a publiquement réprimandé pour avoir refusé de siéger avec lui à une même commission, à la conférence internationale annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne). "J'ai refusé de siéger à la même commission non pas parce qu'il est le vice-ministre des Affaires étrangères d'Israël mais à cause de son comportement grossier avec l'ambassadeur turc en Israël, Ahmet Oguz Celikkol", a-t-il dit. [...]
    "M. Ayalon m'a demandé de monter sur l'estrade pour lui serrer la main et montrer ainsi l'absence de mauvais sentiments (...). Je lui ai fait remarquer que c'était à lui de descendre de l'estrade. Lors de notre face à face, il a dit qu'il s'excusait pour ce qu'il avait dit et j'ai répondu que j'acceptais ses excuses non seulement pour moi mais aussi pour l'ambassadeur turc". Mais le bureau de M. Ayalon a démenti de telles excuses, dans un communiqué. "Tous ceux qui étaient présents à la conférence savent bien qu'aucune excuse n'a été présentée par le vice-ministre israélien au prince saoudien. A ceux qui n'ont pas pris part à la conférence, nous leur suggérons de visionner l'enregistrement vidéo pour vérifier ce qui s'est réellement passé"."


Turquie

- Erdogan : Israël doit réfléchir à un futur dans lequel nous ne serions pas alliés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Erdogan-Israel-doit-reflechir-a-un-futur-dans-lequel-nous-ne-serions-pas-allies_262988.html
   "Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a averti dimanche Israël de "réfléchir à ce que serait son futur sans la Turquie comme alliée". "La façon dont ils ont traité notre ambassadeur ne devrait pas exister dans les relations internationales", a-t-il ajouté."


Iran

- Khamenei : la disparition d'Israël est certaine (Guysen) - "Avec l'aide de dieu".
http://www.guysen.com/news_Khamenei-la-disparition-d-Israel-est-certaine_262991.html
   "Le dirigeant spirituel de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei a déclaré dimanche qu'Israël était en voie d'écroulement. Parlant au cours d'une rencontre avec le dirigeant du Jihad islamique, il a ajouté "Avec l'aide de dieu, la disparition d'Israël est certaine", et a appelé le Jihad islamique à continuer la lutte armée contre Israël."

- Téhéran affirme avoir arrêté des agents recrutés par la CIA et Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Teheran-affirme-avoir-arrete-des-agents-recrutes-par-la-CIA-et-Israel_262952.html
   "L'Iran a annoncé dimanche avoir arrêté sept personnes accusées d'être impliqués dans l'agitation post-électorale. Certains d'entre eux auraient été embauchés par les Renseignements américains et d'autres seraient liés aux "médias sionistes", selon l'agence iranienne Irna."

- Gates: la communauté internationale doit s'unir pour faire pression sur l'Iran (AFP) - "chacun d'entre nous peut faire plus".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00228496-gates--communaute-internationale-doit-s-unir-pour-faire-pression-sur-l-iran.htm
   "Le secrétaire à la Défense Robert Gates a appelé dimanche la communauté internationale à "faire front commun pour faire pression" sur l'Iran, estimant que cette méthode "peut encore marcher" même si Téhéran vient d'ordonner le démarrage de la production d'uranium hautement enrichi.
    "Personne n'a tenté de dialoguer avec l'Iran plus sincèrement que le président (Barack) Obama" et "la communauté internationale a offert au gouvernement iranien de multiples occasions de fournir des garanties sur ses intentions" concernant son programme nucléaire, a-t-il affirmé. Or jusqu'ici, "les résultats ont été très décevants", a-t-il déclaré à Rome lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue italien Ignazio La Russa. "Si la communauté internationale fait front commun pour faire pression sur le gouvernement iranien, je crois que les sanctions et la pression peuvent encore marcher", a-t-il assuré. "Mais nous devons travailler tous ensemble", a prévenu le chef du Pentagone. "Je pense que chacun d'entre nous peut faire plus", a-t-il ajouté, alors que la Chine continue de plaider la patience à l'égard de l'Iran et de son programme nucléaire. [...]
    Le secrétaire américain à la Défense a refusé de donner des détails sur le type de sanctions envisagées à l'encontre de Téhéran. Il a toutefois souhaité que ces pressions épargnent autant que possible la population iranienne. "Je pense que des pressions focalisées sur le gouvernement iranien, et non sur le peuple iranien, ont potentiellement de meilleurs chances d'atteindre leur objectif", a-t-il souligné. "Nous avons vu ce qui se passe en Iran. Je pense que la communauté internationale ne veut pas que les Iraniens souffrent de plus de privations que ce qui est absolument nécessaire", a-t-il conclu. [...]"

- Allemagne : la patience de la communauté internationale envers Téhéran a des limites (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Allemagne-la-patience-de-la-communaute-internationale-envers-Teheran-a-des-limit_262957.html
   "« La communauté internationale doit faire comprendre à l’Iran que sa patience a des limites », a affirmé dimanche le ministre allemand de la Défense Karl-Theodor Guttenberg, lors d’une conférence de presse donnée à Munich. « Nous devons réfléchir aux conséquences de nos décisions mais nous n’avons plus le choix », a-t-il ajouté."

- Ahmadinejad se moque des mises en garde occidentales, Delphine Minoui (Le Figaro) - "Le président iranien est dans une position fragile et il le sait".
http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/08/01003-20100208ARTFIG00015-ahmadinejad-se-moque-des-mises-en-garde-occidentales-.php
   "À quoi joue le président iranien ? La semaine dernière, Mahmoud Ahmadinejad se disait proche d'un «deal» avec l'étranger sur la gestion du programme nucléaire iranien. Dimanche, il faisait volte-face, en annonçant, tambour battant, le démarrage prochain de la production d'uranium hautement enrichi. «Si Dieu veut, l'enrichissement à 20 % va débuter», a-t-il déclaré lors de l'inauguration d'une exposition consacrée aux réalisations de l'Iran dans le domaine des lasers.
    À l'étranger, ses propos n'ont pas tardé à susciter des réactions. «Mais c'est peut-être bien cela, justement, qu'Ahmadinejad espérait provoquer», suggère un sociologue iranien, contacté à Téhéran, qui voit dans cette annonce une volonté, à peine voilée, de détourner l'attention internationale des tensions internes qui traversent aujourd'hui l'Iran. D'autant plus que la pendaison, il y a deux semaines, de deux jeunes opposants iraniens a suscité un émoi sans précédent dans les capitales occidentales. [...]
    «Pourquoi ces arrestations de masse ? Pourquoi arrêter tous ces gens ? Juste parce qu'ils n'ont pas voté pour M. Ahmadinejad ?», s'est dernièrement emporté le député conservateur Ali Motaheri, dans un débat télévisé diffusé sur la troisième chaîne. Si l'émission a été suspendue au bout de plusieurs épisodes, des extraits continuent à circuler sur l'Internet.
    Le nucléaire, un ultime recours pour s'en sortir ? Lors des quatre années de son premier mandat, Ahmadinejad s'est rodé à l'exercice. Ses multiples déclarations sur le «droit à la science», assorties de diatribes enflammées contre Israël, lui ont souvent permis d'occulter les crises passagères en titillant la fibre nationaliste des Iraniens. Et en ralliant à sa cause de nombreux pays de la région. Mais les temps ont changé. «Ahmadinejad n'est plus le gentil M. Tout-le-Monde applaudi par la rue arabe ou par certains pays d'Amérique latine. Lors de son premier mandat, il était parvenu à s'imposer comme une sorte de leader des opprimés dans le monde arabo-musulman. Le recours à la violence contre les manifestants a changé la donne», relève un journaliste iranien, qui préfère taire son nom. [...]
    Mais certains observateurs n'excluent pas la possibilité d'un ultime marchandage du pouvoir avec l'opposition qui se ferait, alors, au détriment d'Ahmadinejad. «Si le pays s'enfonce dans une crise profonde, Khamenei et les gardiens de la révolution peuvent toujours envisager de sacrifier Ahmadinejad pour sauver la face. Le président iranien est dans une position fragile et il le sait», prédit un professeur de sciences sociales."

- L'Iran va entamer mardi la production d'uranium hautement enrichi, Laurent Maillard (AFP) - objectif iranien : "retarder d'éventuelles sanctions internationales en divisant les Six, sans rien abandonner de son programme nucléaire".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00228563-l-iran-va-entamer-mardi-la-production-d-uranium-hautement-enrichi.htm
   "L'Iran va entamer mardi la production d'uranium hautement enrichi à l'usine de Natanz, a annoncé dimanche le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi, après avoir reçu des directives en ce sens du président Mahmoud Ahmadinejad. [...] Depuis octobre, "l'Iran a multiplié les prises de position contradictoires, adoptant un ton conciliant un jour avant d'agiter des menaces le lendemain", note un expert occidental à Téhéran. Il "espère manifestement retarder d'éventuelles sanctions internationales en divisant les Six, sans rien abandonner de son programme nucléaire"."


Europe

- Jean Bricmont : Les véritables terroristes, ce sont les Occidentaux et Israël (Vidéo 1mn15)
http://www.dailymotion.com/video/xc4jxh_les-veritable-terroristes_news
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  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
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