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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 19:20

France

- La discussion animée du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2010/12/15/negociations-avec-israel-la-ligue-arabe-veut-une-offre-serieuse-des-etats-unis_1454053_3218.html
- bruno-s (01h15)
   "Que la Ligue arabe fasse une offre sérieuse : qu'elle se décide à indemniser les Juifs que ses membres ont expulsés et les familles de Juifs lynchés, assassinés ou torturés lors des guerres israélo-arabes. Après, on verra qui colonise qui !"
- blabla (10h11)
   "[...] en lisant Seguev [historien israélien d'extrême gauche] vous vous rendrez compte que beaucoup de juifs vivaient très bien dans les pays arabes et qu'ils ont été encouragés par l'Agence juive pour venir en Israel...."
- bruno-s (11h13)
   "Vous direz ça à mon père, expulsé du Caire en 24h, à son oncle, interné dans un camp et torturé en Egypte en 56, ou à ses cousins lynchés et pendus dans la rue à Bagdad en 51. Un livre, aussi bon soit-il, n'est pas suffisant à établir une culture, cher Blabla. Aussi, faire de la propagande pour venir n'a rien à voir avec le fait que des centaines de milliers de Juifs ont été expulsés des pays arabes ou fortement poussés au départ, en abandonnant tout derrière eux. Ouvrez les yeux !"
- blabla (13h39)
   "[...] Aujourd'hui les juifs des pays arabes vivent en Israel et y sont très heureux non ? on leurs on donné une maison, une terre, une nationalité. Qu'en est-il des palestiniens ? ils sont expropriés toujours et encore. [...]" Il ne viendrait jamais à l'esprit de Blabla de s'en prendre aux dirigeants arabes qui ont refusé d'intégrer les "réfugiés" palestiniens en leur donnant citoyenneté et droits égaux. C'est pourtant son propre parallélisme qui devrait l'y conduire (les Israéliens ayant eux-mêmes intégrés les Juifs orientaux réfugiés), mais tirer des conclusions non anti-israéliennes de son propre raisonnement lui demanderait trop d'effort.


Processus de paix

- La Ligue arabe : Il n’y aura pas de pourparlers avec Israël sans une « proposition sérieuse », Avi Issacharof & Barak Ravid (Haaretz) - "les Etats-Unis ont remis à l’Autorité palestinienne un document non-officiel dans lequel sont précisées les positions de base de Washington en vue des pourparlers indirects".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-16-decembre.html
   "Les ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé hier les Palestiniens à ne pas reprendre les pourparlers, directs ou indirects, avec Israël sans une « proposition sérieuse » quant à la question des frontières. Cette décision a été prise au terme d’une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe, en présence du président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), qui s’est tenue au Caire. Les ministres ont décidé de s’adresser prochainement au Conseil de sécurité des Nations-Unies afin que celui-ci réclame d’Israël l’arrêt de la construction dans les implantations.
    Plusieurs journaux arabes affirmaient hier que les Etats-Unis ont remis à l’Autorité palestinienne un document non-officiel dans lequel sont précisées les positions de base de Washington en vue des pourparlers indirects. Contrairement à ce que réclame l’Autorité palestinienne, le document n’évoque pas les "frontières de 1967" mais il parle d’une solution juste et raisonnable au problème des réfugiés, de partage des ressources en eau et d’une solution au problème des frontières.
    Saëb Erekat, qui dirige l’équipe de négociation palestinienne, se rendra prochainement à Washington pour de nouveaux entretiens avec la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, concernant les pourparlers indirects. Un responsable palestinien a déclaré hier à l’Agence France Presse que ces pourparlers, qui reprendront dès dimanche et dureront six semaines, traiteront en premier lieu des frontières et de la sécurité. Les ministres du Forum des sept se réuniront aujourd’hui pour débattre des pourparlers avec les Palestiniens. Le Premier ministre Binyamin Netanyahu devrait présenter aux ministres la formule que propose le gouvernement américain pour les négociations et débattre des positions israéliennes concernant les différentes questions fondamentales."

- La Ligue arabe se tourne vers l'ONU, Herb Keinon (JP) - "Les négociations entre Palestiniens et Israéliens sont futiles".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993750780&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'Autorité palestinienne (AP) espérait que les membres de la Ligue arabe lui "lieraient les mains" et lui interdiraient de reprendre les négociations - même indirectes - avec les Israéliens tant que les constructions ne seront pas suspendues dans les implantations. Voilà ce qu'affirmaient plusieurs hauts-responsables à Jérusalem mercredi, et c'est effectivement ce qui s'est produit lors de la dernière réunion des ministres arabes.
    "Les négociations entre Palestiniens et Israéliens sont futiles. Il n'y aura aucune reprise des pourparlers. Le seul moyen de reprendre les négociations sera de proposer une offre sérieuse garantissant la fin du conflit israélo-arabe à partir des 'références' du processus de paix", ont affirmé les ministres arabes dans un communiqué. Ils ont également décidé de se tourner vers le Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir une résolution contre les constructions dans les implantations. La Ligue arabe veut "obtenir une décision confirmant, entre autres, la nature illégale de cette activité et obligeant ainsi l'Etat hébreu à y mettre un terme", poursuit le communiqué. [...]
    Netanyahou prévoit, de son côté, de réunir son cabinet de sécurité jeudi, afin d'aborder l'état actuel du processus de paix. Le Premier ministre informera également les ministres du contenu de sa dernière conversation avec le conseiller adjoint de la Maison Blanche, Dennis Ross, arrivé mardi à Jérusalem. Ross serait notamment l'homme derrière le "paquet" de garanties offert par les Etats-Unis en échange d'un nouveau moratoire sur les constructions."

- Le cabinet restreint de sécurité discute des dernières propositions américaines (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-cabinet-restreint-de-securite-discute-des-dernieres-propositions-americaines_297731.html
   "Le cabinet restreint de sécurité s'est réuni ce matin pour discuter des propositions américaines présentées par l'émissaire George Mitchell pour tenter de relancer des négociations avec les Palestiniens. Un responsable gouvernemental a estimé que "le processus de paix est actuellement dans une impasse en raison du refus systématique des Palestiniens de mener des négociations directes"."

- Le retour des réfugiés palestiniens selon Saeb Erekat, Marc Knobel (CRIF) - "comme le monde (entier) est focalisé exclusivement sur la question des implantations, le monde (entier) feint d’ignorer que les exigences et les revendications maximalistes des palestiniens vont aussi à l’encontre de la paix".
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=22870&returnto=accueil/main&artyd=10
   "Dans l’interview accordée récemment au quotidien britannique « The Guardian », Saeb Erekat, responsable de l’équipe des négociateurs palestiniens affirme « qu’il y a aujourd’hui plus de sept millions de réfugiés palestiniens dans le monde, qu’il faut qu’ils puissent réintégrer les villes et villages d’où ils sont originaires et en plus leur verser des indemnités ». Il ajoute « que dans tout accord de paix avec Israël, ces réfugiés doivent pouvoir se réinstaller en Israël ».
    Au moins, cette déclaration a le mérite de la franchise. Les exigences palestiniennes sont exprimées ici avec brutalité et sans détour. Et elles interviennent après que les Palestiniens ont menacé de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, après qu’ils ont menacé Israël de violence. Alors que le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples, la position palestinienne au cours de ces dix-sept dernières années a-t-elle bougé en ce qui concerne leurs exigences maximalistes ?
    Prenons quelques exemples : Les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ? Non. Les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître qu’il y a des réfugiés juifs chassés des pays arabes ? Non. Les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ? Pas forcément.
    Or, la question des réfugiés palestiniens est certainement un des dossiers les plus sensibles dans le processus de paix. De fait, cette exigence palestinienne sur les réfugiés est totalement inacceptable pour les Israéliens car elle équivaudrait à la disparition programmée, pure et simple de l’Etat Juif. Cela, Saeb Erekat le sait très bien et il connaît la position des israéliens à ce sujet.
    Résumons. Dans les années 90, les israéliens ont expliqué les motifs qui ont amené Israël à refuser de reconnaître la question des réfugiés palestiniens. Selon Israël, cette question a été créée par les Etats arabes et n'est pas le résultat d'une politique d'expulsion menée par l'armée israélienne. Tout au plus leur situation de réfugiés peut être la conséquence de faits de guerres et non d'une volonté d'expulsion. De plus, Israël estime que le chiffre avancé par les Etats arabes est surestimé, et que le nombre de réfugiés palestiniens en 1948 était compris entre 540 000 et 720 000 personnes. Ce qui correspond à peu près au nombre de Juifs qui viennent des pays arabes et se sont installés en Israël.
    Depuis, les gouvernements israéliens successifs ont évité de mettre à l'ordre du jour la question des réfugiés. L'axe majeur retenu par Israël est sa volonté de voir les réfugiés palestiniens s'installer dans leur (futur) pays d'accueil grâce à l'aide international ou à des compensations. Le paiement de compensations étant négociable à un niveau collectif et non individuel. Par ailleurs, les Israéliens insistent sur le fait que les parties doivent négocier le sort de l'ensemble des réfugiés de la région, donc des Kurdes, des Arméniens, ainsi que des Juifs émigrés des pays arabes, qu’Israël considère comme étant des réfugiés. En définitive, Israël estime que les réfugiés Palestiniens appartiennent à leur propre état et n’ont pas un droit de retour en Israël.
    Seulement voilà, comme le monde (entier) a porté toute son attention sur la construction des implantations, les palestiniens prétendent que le processus engagé par les Américains restera bloqué tant qu’Israël ne cessera pas de construire dans les localités de Judée-Samarie et dans certains quartiers de Jérusalem. Ils rejettent ainsi la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël. Et comme le monde (entier) est focalisé exclusivement sur la question des implantations, le monde (entier) feint d’ignorer que les exigences et les revendications maximalistes des palestiniens vont aussi à l’encontre de la paix."

- Refugees - Clarifications needed, Itamar Rabinovich (Israel's former ambassador in Washington and chief negotiator with Syria ; professor emeritus at Tel Aviv University and distinguished global professor at New York University) - "There are ways in which Israel can demonstrate its empathy and take part in a rehabilitation effort, but it cannot and must not accept the principle of "return" or endorse its own "original sin"."
http://www.bitterlemons-api.org/inside.php?id=16
   "[...] The time [will] come to probe the refugee issues. The difficulties are well known. Moderate Palestinians tell their Israeli counterparts that they are only interested in the principle of "return" and in the actual return of a small number. This is not acceptable to the mainstream of Israeli moderates. They are not interested in a "principle" that smears Israel with an "original sin", nor are they interested in accepting even a small number of Palestinians into a country grappling with its relationship with an Arab minority of 20 percent that will soon enough amount to 25 percent.
    Israel will have to be crystal clear and firm on this issue. There are ways in which Israel can demonstrate its empathy and take part in a rehabilitation effort, but it cannot and must not accept the principle of "return" or endorse its own "original sin". Israel successfully absorbed the Jewish communities of the Arab world. The massive refugee issues of the immediate post-WWII years, whether in Europe or in Southeast Asia, have all been resolved and practically forgotten. Now it is time to resolve the Palestinian refugee issue on a rational, practical basis. Any effort to keep it simmering or to adhere to open-ended formulae will not be acceptable. [...]"

- Refugees - Permission to return or right of return?, Maurice Stroun (cofounder of the International Center for Peace in the Middle East in 1982) - "After bitter discussions, the [resolution's] text adopted did not speak of a "right" of return for the refugees but simply of "permission" to return" ; "There is no doubt that the responsibility for the tragedy of the Palestinian refugees rests on the shoulders of the Arab leaders".
http://www.bitterlemons-api.org/inside.php?id=14
   "The Arab Peace Initiative (API) of March 28, 2002, "calls upon Israel to affirm. . . . Achievement of a just solution to the Palestinian refugee problem to be agreed upon in accordance with U.N. General Assembly Resolution 194." Arab League members have consistently argued that this means Israel accepting the right of return of the 1948 refugees. Indeed, at the same Arab League summit in 2002, the day after passing the API the participants demanded that in addition to mentioning Resolution 194, King Abdullah's initiative should also mention Arab League Resolution 14/224B, which states that Resolution 194 should be interpreted as requiring recognition of the right of return.
    Yet this Arab position regarding 194 has no basis in an objective reading of the history of the conflict. In late November 1947, after the United Nations General Assembly passed resolution 181 in favor of partitioning Mandatory Palestine into a Jewish and an Arab state, the Arab League declared this decision null and void. The Palestinian leaders of the day refused to accept their own state in order not to give legitimacy to the Jewish state, while pointing out that Palestine as such did not exist, being merely southern Syria. This position was maintained until the creation of Fateh in 1959 by Yasser Arafat and his companions.
    At first, the Arab nationalist movement in Palestine was totally helpless and had to put its fate in the hands of the Arab states. As pointed out by Abu Iyad, Arafat's deputy, "The Palestinians...were deprived of a political and military leadership that, if it had existed, could have organized their resistance."
    According to data from the UN Relief and Works Agency for Palestine, in 1948 some 720,000 Arab inhabitants left Israel before and in the midst of the war. The exodus began in December 1947, with the flight of part of the upper and middle classes from towns such as Haifa, which was to become part of Israel. More than 100,000 Arabs fled Haifa in spite of an Israeli appeal to remain in their homes. For the Israelis, it was very important at the time to demonstrate that Jews and Arabs could live together in peace.
    Some of the Palestinian refugees were indeed expelled from their land by the Israeli army during the war of 1948. However an important proportion simply fled, encouraged by the local Arab National Committees that had asked the Arab populations of the Jewish state to leave their homes and take refuge in Arab territory so as to facilitate the action of the Arab armies. This is confirmed by, among others, both the great nationalist poet Mahmoud Darwish and Abu Iyad, as well as by the Jordanian newspaper Filastin, which wrote on May 19, 1949, "The Arab states encouraged the Arabs of Palestine to leave their homes temporarily so as not to hinder the advance of the Arab armies."
    At the end of hostilities, the UN General Assembly passed resolution 194. It states that, "refugees wishing to return to their home and live at peace with their neighbors should be permitted to do so at the earliest practicable date."
    After bitter discussions, the text adopted did not speak of a "right" of return for the refugees but simply of "permission" to return. In this respect Abba Eban, Israel's representative at the UN, who had suggested the term "permission" rather than the word "right" demanded by the Arab governments, wrote, in a letter to this author, "The fact that to return to the territory which is now Israeli needs permission, for anyone who is not Israeli, demonstrates that it is not a question of an inherent right of any refugee, but of a sovereign act of the State of Israel."
    For more than 60 years, the Arab states parked the refugees in camps. The Arab states were hoping that by preventing a reasonable solution to the refugee problem, the world would force Israel to commit suicide by accepting the settling on its territory of millions of Palestinian Arabs who had been raised to hate Israel. The Arab leaders played on the tragedy of the refugees to make up for their inability to destroy Israel militarily.
    If the children of the millions of Pakistani, Indian or German refugees from the 1940s are today citizens of the country they live in, it is because they were not exploited to compensate for the political and military failures of the states of their parents or grandparents. Moreover, about 700,000 Jews were forced to leave the Arab states in the years following 1948. Not one of them, their children or grandchildren lives today in a camp.
    There is no doubt that the responsibility for the tragedy of the Palestinian refugees rests on the shoulders of the Arab leaders. Israel can deal with the relevant clause of the API with this clear knowledge."

- Richard Holbrooke : la fin des incitations à la haine est un préalable à des négociations viables (discours de 2007) - "This was true in Bosnia, as in Nazi Germany".
http://www.jcpa.org/text/resolution242-holbrooke.pdf
   " [...] What Resolution 242 calls for is a negotiated solution which includes mutual recognition between the parties. One of the areas where diplomats rarely tread is exploring how to create the necessary environment in which bilateral peacemaking will work. In the Balkans, there was a common myth that the peoples of the area were victims of “ancient hatreds,” which made diplomacy appear hopeless. Yet hatred is frequently the product of deliberate incitement. This was true in Bosnia, as in Nazi Germany. To make a negotiated settlement possible, incitement to hatred must be tackled at an early stage of negotiations. It cannot be ignored or swept under the rug. [...]"

- Quand Richard Holbrooke critiquait à l'avance la méthode Obama (discours de 2007) - "If negotiators for one side believe that the U.S. will deliver the other side, then the chances of any dynamic of mutual compromise emerging is very unlikely".
http://www.jcpa.org/text/resolution242-holbrooke.pdf
   "[...] If negotiators for one side believe that the U.S. will deliver the other side, then the chances of any dynamic of mutual compromise emerging is very unlikely. Indeed, the hardest concessions in negotiations have traditionally been made by the parties themselves. Recognizing this truth, President Lyndon Johnson stated on September 10, 1968, that “we are not the ones to say where other nations should draw lines between them that will assure each the greatest security.”
    Former Secretary of State Warren Christopher essentially also adopted this position when he wrote to Israel a letter of assurances on January 17, 1997, stating that: "The key element in our approach to peace, including the negotiation and implementation of agreements between Israel and its Arab partners, has always been recognition of Israel’s security requirements. Moreover, a hallmark of U.S. policy remains our commitment to work cooperatively to seek to meet the security needs that Israel identifies."
    Anyone looking back at the history of U.S. declaratory statements about the territorial question in Resolution 242 will find the expression of varied positions. In 1969, Secretary of State William Rogers spoke about “insubstantial alterations” in the 1967 lines. This position was later overtaken by Secretary of State George Shultz’s statement in 1988 that “Israel will never negotiate from, or return to, the lines of partition or to the 1967 borders.” Secretary of State Warren Christopher wrote about Israel’s right to “defensible borders.” This position was repeated in a letter from President George W. Bush to Prime Minister Ariel Sharon in April 2004, presented to the House of Representatives on June 23, 2004. The next day the Senate passed a long resolution specifically referring to this letter, which included a statement strongly endorsing the principles articulated in the letter, and the strengthening of the security and well being of the State of Israel. It also expressed support of continued efforts, along with others in the international community, to build the capacity of Palestinian institutions to fight terrorism, dismantle terrorist organizations, and prevent the areas from which Israel has withdrawn posing a threat to the security of Israel. Although this is not law in the sense of a treaty, it was a unanimously supported act of resolution on the part of both Houses. [...]
    Resolution 242 remains relevant to modern-day peacemaking and constitutes part of the guidelines, or tools, to be used in finding a solution to the Arab-Israeli conflict. The emphasis on a solution negotiated by the parties themselves, not forcibly imposed by external powers, is extremely important — only such a solution can provide a long-lasting, secure peace. [...]"


Israël

- Tsahal : ouverture d'un cours d'officiers "humanitaires" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-armee-morale-et-ethique-ouverture-d-un-cours-d-officiers-humanitaires-_297750.html
   "Tsahal a ouvert un cours d'officiers spécialistes de "l'aide humanitaire". Le commandant de l'école militaire, où ce nouveau cours se déroule, a déclaré : "les officiers sont conscients que sans une attention particulière aux aides concrètes et aux soins donnés à la population civile, la réussite opérationnelle d'une mission sera médiocre". Ces officiers auront également l'obligation d'apprendre l'arabe."


Gaza & Hamas

- Israël : une roquette Qassam dans le Sha’ar Hanegev, pas de blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-une-roquette-Qassam-dans-le-Sha-ar-Hanegev-pas-de-blesses_297692.html
   "Une roquette Qassam a atterri mercredi [soir] dans le Conseil régional de Sha’ar Hanegev , sans faire de blessés."

- A Gaza, le Hamas tente de concilier son discours radical avec les impératifs de la gestion, Benjamin Barthe (Le Monde) - "l'affluence, quoique imposante, semblait en deçà de ce qu'a pu rassembler le Hamas par le passé", malgré "la propension de nombreux Gazaouis à venir manifester uniquement par peur de se voir priver des précieux coupons de ravitaillement que les islamistes distribuent dans les mosquées". Ou comment l'aide humanitaire est instrumentalisée politiquement par le Hamas.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/12/16/a-gaza-le-hamas-tente-de-concilier-son-discours-radical-avec-les-imperatifs-de-la-gestion_1454248_3218.html
   "ur la place centrale de Gaza, les dizaines de milliers de chaises en plastique soigneusement disposées par les militants du Hamas pour la célébration du 23e anniversaire de la création de leur mouvement ont été empilées et rangées. De la gigantesque kermesse islamiste organisée mardi 14 décembre, il reste une image, diffusée en boucle sur tous les écrans du Proche-Orient : celle d'Ismaïl Haniyeh, le chef du gouvernement de Gaza, en train de proclamer sur un ton rageur que le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël, avec, en arrière-plan, une maquette géante du Dôme du rocher, la mosquée au bulbe doré de la vieille ville de Jérusalem. "L'occupation n'a aucun avenir sur notre terre, et quand je dis notre terre, je parle de la Palestine de la mer au fleuve et de Rafah jusqu'à Naqoura", a ajouté le premier ministre, pour mieux signifier que l'exercice du pouvoir et le blocus de Gaza n'ont pas changé le Hamas et qu'il reste fidèle à son dogme fondateur, celui d'une Palestine musulmane, débarrassée de "l'entité sioniste".
    Cette rhétorique inflexible a ravi l'immense foule de sympathisants agglutinés sur la place. "Il ne faut pas renoncer à la résistance, il ne faut pas oublier nos principes", a dit Abdel Hamid Yassine, le fils de cheikh Ahmed Yassine, le guide spirituel du mouvement islamiste, tué par Israël en 2004. "Quand mon père a fondé le Hamas, il n'avait que quelques dizaines de personnes avec lui. Aujourd'hui, une marée humaine est venue le soutenir." Bien décidé à contredire les sondages qui le donnent en perte de vitesse, le Hamas avait préparé ce jour longtemps à l'avance.
    Durant l'automne, ses cadres ont mené une campagne de porte-à-porte baptisée "Amitié et communication", dans le but de propager la bonne parole du parti. Munis de corbeilles de bonbons et de chocolats, certains d'entre eux sont même allés saluer les familles de quelques célèbres martyrs du Fatah, tués durant la miniguerre civile du printemps 2007 soldée par la prise de contrôle de Gaza. Cette opération de séduction, qui démontre combien le Hamas est attentif à l'humeur de la rue, visait autant à dissiper les inquiétudes générées par les pratiques musclées de ses services de sécurité qu'à rassurer les radicaux, frustrés par la tactique d'apaisement du gouvernement Haniyeh, qui interdit les tirs de roquettes sur Israël.
    Ces efforts ont-ils payé ? Difficile à dire. Observée depuis un toit de Gaza, l'affluence, quoique imposante, semblait en deçà de ce qu'a pu rassembler le Hamas par le passé, notamment en 2007, au lendemain de sa prise de pouvoir. La propension de nombreux Gazaouis à venir manifester uniquement par peur de se voir priver des précieux coupons de ravitaillement que les islamistes distribuent dans les mosquées ne facilite pas non plus la lecture de l'événement. "Le nombre exact de participants n'a pas vraiment d'importance, relativise Omar Sha'ban, un analyste politique indépendant. La réalité est que le Hamas s'enracine, s'institutionnalise et se diversifie. C'est vrai que la trêve en vigueur avec Israël a poussé certains cadres de niveaux intermédiaires à s'éloigner. Mais d'autres militants, plus jeunes souvent, ont rejoint le mouvement." [...]"

- Pro-Hamas Islamic Scholars Abd Al-Jabbar Sa'id and Sallah Sultan Rejoice over Israeli Casualties in Mount Carmel Fire (Al-Aqsa TV, 9 décembre, Vidéo 1mn18) - le public hurle de joie et applaudit en entendant que 40 Israéliens sont morts pendant l'incendie.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2726.htm

- Bruxelles presse Israël de faire un effort aux points de contrôle de la bande de Gaza (AP) - l'ouverture des frontières israéliennes devrait être "inconditionnelle", malgré les roquettes et les infiltrations de terroristes, mais aucune ouverture des frontières égyptiennes n'est demandée, malgré un péril sécuritaire infiniment moindre pour Le Caire. Cherchez l'erreur.
http://fr.news.yahoo.com/3/20101216/twl-israel-palestiniens-ue-951b410.html
   "L'Union européenne a appelé jeudi Israël à accentuer son assouplissement du blocus de la Bande de Gaza et garantir l'ouverture "inconditionnelle" des frontières du territoire palestinien aux mains du Hamas. A l'issue de son entretien avec l'envoyé spécial américain au Proche-Orient George Mitchell, la cheffe de la diplomatie européenne Catherine Ashton a estimé que l'Etat hébreu a besoin "d'opter pour un changement fondamental de politique, qui permette la reconstruction et la reprise économique de Gaza". Mme Ashton a expliqué qu'elle appréciait la décision israélienne de permettre la semaine dernière d'intensifier les exportations depuis la Bande de Gaza. [...]"

- Le Hamas accuse l'Autorité palestinienne d'avoir arrêté 12 de ses membres (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-accuse-l-Autorite-palestinienne-d-avoir-arrete-12-de-ses-membres_297745.html
   "Le Hamas accuse l'Autorité palestinienne, dans un communiqué publié aujourd'hui jeudi, d'avoir arrêté 12 de ses membres à Naplouse, Qalqilya, Hébron et Tulkarem."


Liban & Hezbollah

- Nouvelles menaces de Nasrallah, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - « Nous ne reconnaîtrons pas Israël, nous ne lui céderons pas la moindre parcelle de notre terre. »
http://www.israel7.com/2010/12/nouvelles-menaces-de-nasrallah-2/
   "[...] Dans un discours qu’il a prononcé ce jeudi depuis son bunker, et qui a été relayé par la télévision de l’organisation terroriste, il a déclaré notamment que « les menaces d’Israël ne l’intimidaient pas et que la résistance le frapperait dans un avenir proche ». Evoquant ensuite les nouveaux efforts déployés en vue de relancer les pourparlers entre Israël et les Palestiniens, Nasrallah a commenté les déclarations des membres de la Ligue arabe qui se sont réunis mercredi pour déclarer que les discussions avec Israël étaient « une perte de temps ». Les appelant à le rejoindre dans son combat, il a ajouté: « Nous ne reconnaîtrons pas Israël, nous ne lui céderons pas la moindre parcelle de notre terre. Personne ne peut nier les droits de la communauté islamique et sa foi sacrée ». Il a ensuite revendiqué « la Palestine et Jérusalem »."
- Nasrallah : "le projet du Grand Israël a échoué grâce aux sacrifices de la résistance" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nasrallah-le-projet-du-Grand-Israel-a-echoue-grace-aux-sacrifices-de-la-resistan_297726.html
    "Le secrétaire du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué que "le projet du Grand Israël a été voué à l'échec grâce aux sacrifices des martyrs et de la résistance", affirmant que "l'entité sioniste" n'est plus en mesure "ni d'imposer ses diktats ni de déclencher une guerre à sa guise". Prononçant un discours à l'occasion de la célébration de "Achoura", la grande fête chiite, Nasrallah a noté que la "déroute du projet du Grand Israël était due au mouvement de la résistance palestinienne dans les années 70 et à la guerre de 1973"."

- L’Iran réduit son aide au Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Iran-reduit-son-aide-au-Hezbollah_297755.html
   "L'Iran s'est vu contraint de réduire de 40% son aide au Hezbollah libanais, en raison des sanctions internationales imposées à Téhéran pour son programme nucléaire, rapportait jeudi le quotidien israélien en langue anglaise, Jerusalem Post. Jusqu’à présent, précise le journal, l'Iran fournissait au Hezbollah une aide militaire directe d'un milliard de dollars par an, les fonds servant à l'achat d'armement et à l'entraînement militaire."

- Le rocher qui surplombe Beyrouth, Amit Cohen (Maariv) - "l’armée libanaise a affirmé à plusieurs reprises avoir découvert des engins d’espionnage israélien".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-16-decembre.html
   "L’armée libanaise affirme avoir découvert hier deux dispositifs d’espionnage israéliens dissimulés dans des rochers au cœur du pays. Le plus important de ces engins, découvert sur le mont Sannine, un sommet qui surplombe Beyrouth, serait doté d’un équipement optique avancé d’une portée d’environ vingt kilomètres. Dans un communiqué officiel, l’armée libanaise a annoncé que des troupes du génie avaient démonté un engin « d’espionnage et de prise d’images » caché par Israël sur le mont Sannine. Ce mont, situé à l’ouest de Beyrouth est un des points les plus élevés du Liban. L’armée a reconnu que ce sont des hommes du Hezbollah qui sont à l’origine de cette découverte. Un autre engin à été découvert plus au sud, dans la région du mont Barouk.
    Selon les images publiées par l’armée libanaise, il semble que l’engin était dissimulé dans une cache semblable aux rochers des alentours. « L’engin était composé de cinq éléments : du matériel optique, un transmetteur, un système de contrôle, un dispositif de commande à distance et une batterie. C’est un engin de haute technologie, capable d’identifier avec précision des cibles situées à longue distance et de fournir leurs coordonnées pour permettre une attaque. L’engin dispose d’un marqueur laser de vingt kilomètres de portée », a fait savoir l’armée libanaise. Tsahal n’a pas réagi à ces affirmations.
    Au cours de ces derniers mois, l’armée libanaise a affirmé à plusieurs reprises avoir découvert des engins d’espionnage israélien, surtout dans la région frontalière. Dans la plupart des cas cependant, ces engins se sont autodétruits. L’armée libanaise a d’ailleurs appelé les citoyens à ne pas s’approcher d’installations suspectes, de crainte qu’elles n’explosent.
    La presse libanaise a rapporté hier que des avions de Tsahal ont survolé hier soir la côte dans la région de Saïda. Des habitants de Saïda ont dit avoir entendu une forte explosion qui a retenti dans toute la ville. La presse a tout d’abord évoqué l’explosion d’une mine sous-marine, avant d’affirmer que la détonation avait pour origine le bang supersonique d’un des appareils israéliens. Tsahal a de son côté affirmé ne pas avoir connaissance d’activités inhabituelles dans la région."


Monde arabe

- Who Will Win the Battle for the Hearts and Minds of the Arab Street: Turkey or Iran?, Harold Rhode (JCPA) - "Jerusalem does not matter for traditional Shiites. They see the city's sanctification as a Sunni innovation and therefore summarily reject it." "The Iranian Shiite interest in Jerusalem is, therefore, nothing more than a political tool the Iranian government uses to bash their Arab Sunni enemies."
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=442&PID=0&IID=5488&TTL=Who_Will_Win_the_Battle_for_the_Hearts_and_Minds_of_the_Arab_Street:_Turkey_or_Iran?
Abstract :
   "- Iran and today's Turkish government are engaged in a battle for the hearts and minds of the Arab street. Iran represents the Shiites and Turkey represents the Sunnis. The Arab world is largely Sunni, with the exception of many of the Persian Gulf Arab countries and Iraq.
    - Iran and the Turkish government are also working together against the non-Muslim world - most specifically against the U.S. and Israel.
    - Both the Saudi government and private Saudi individuals are funding Islamist extremism throughout the Muslim world, most importantly in Turkey. They have a willing partner in the current Turkish government.
    - It appears that the Saudis and the present Turkish government are interested in reestablishing the Caliphate - at first culturally, but later possibly even politically - most likely in Istanbul, the seat of the last Sunni Caliph until the early 1920s.
    - Iran is Shiite and is appealing to the Arab Sunni street by trying to co-opt the agenda of the Sunni masses - the existence of Israel and the sanctity of Jerusalem - neither of which are traditional Shiite issues.
    - In doing so, Iran seeks to undermine the existing autocratic and dictatorial Arab Sunni regimes by going over the heads of their leaders and appealing directly to the Arab street. That is the major reason why almost all of the regimes in the region hate the Iranian regime more than they hate Israel."
Extraits :
   "- The Sunni-Shiite Divide
    Iranian Shiites and Turkish Sunnis are engaged today in a huge battle to capture the hearts and minds of the Arab street, most of which, outside of Iraq, the Persian Gulf, and southern and eastern Lebanon, are largely Sunni. Sunni Arabs feel more of a bond with Turkish Sunnis than with Iranian or Arab Shiites, in spite of the Arab Sunni world's historical animosity toward what they define as Turkish/Ottoman imperialism.
    When Muhammad died, the question arose as to who was going to inherit the mantle of Islam. Some supported the family of Muhammad, and later became known as the Shiites. Others - much stronger - who supported the aristocracy in Mecca, later became known as the Sunnis. The Sunni-Shiite divide occurred more than 1,400 years ago, but it is still alive and well. Iran represents the Shiites and Turkey represents the Sunnis in today's battle for the leadership of Islam.
    Sunnis and Shiites have very different world views, and their disputes have often descended into violence (with the Sunnis almost always winning military confrontations). Even so, this basic disagreement has not prevented them from working together against the non-Muslim world - most specifically today against America (the leader of the West) and Israel.
    Iran is at a terrible disadvantage in the Arab and Muslim worlds because it is Shiite. Besides a god they call Allah and a prophet named Muhammad, they do not have much else in common. They do not even agree on the role of Muhammad, because the main figure in Shiism is Ali, Muhammad's first cousin and son-in-law who was married to Muhammad's daughter, Fatima. From this line come the Shiite imams. The Shiites believe that the Twelfth Imam will return and their version of Islam will triumph.
    Shiites and Sunnis often do not view each other as fellow Muslims. In Iran, it is not uncommon to hear Iranian Shiites ask foreign Middle Easterners, "Are you Muslim or Sunni?" The Sunnis - especially the Saudis and other Wahhabis - return the "complement" by labeling the Shiites "apostates" or even "Jews." The punishment for apostasy in Islam is death.
    About 85 percent of the Muslim world is Sunni and most of the Arab world, except for Iraq, other Persian Gulf countries, and parts of Lebanon, does not really know what Shiism is. Therefore, the Shiites are at a disadvantage because their brand of Islam seems, at best, strange, if not heretical, to most of the people in the Arab world.
    Some two-thirds of Turkey's population is Sunni. The Ottoman Empire, on whose embers modern Turkey was founded, was a Sunni empire which treated the Shiites and their allies - like the Alevis in Turkey - badly. About a third of Turkey's population are Alevis. Historically, Alevism is closer to Shiism than Sunnism, as Alevis venerate Ali and traditionally have made pilgrimages to Najaf, where Ali is buried. Alevis are being terribly discriminated against by this Turkish regime. The government refuses to fund Alevi religious houses of worship - called Cemevis - but does fund mosque construction for Sunnis. The government also forces Alevi schoolchildren to take classes on Sunnism, trying to convert Alevis to Sunnism. [...]
    Until the 1500s, Iran was largely Sunni, but for various political reasons it became very Shiite within a hundred years, largely as a means of protecting Iranian culture from the Arab/Turkish/Sunni non-Iranian world around it.
    Now, both Iran and this Turkish government are working together to undermine the West and to advance the Islamic cause around the world. The battle will continue until the entire world becomes Muslim. But deep down, they also loathe each other.
    - Jerusalem Is Not Holy to Shiites
    Jerusalem is an important case in point in understanding the Iranian-Turkish battle for the Arab street.
    Jerusalem does not matter for traditional Shiites. They see the city's sanctification as a Sunni innovation and therefore summarily reject it. In the late 680s CE, the Sunni Umayyad rulers of Damascus built a dome over the Rock on the Temple Mount as a way to help smother a local revolt in Mecca at that time. The Umayyads were afraid that people who made the pilgrimage to Mecca would join the rebels' cause, and therefore blocked pilgrims from going to Mecca. That is when and why they turned the Temple Mount into an alternative pilgrimage site. Jerusalem, in short, became holy in Islam as a result of a local revolt in Mecca, some 55 years after Muhammad's death.
    The Shiites hate the Umayyads and all that the Umayyads did. Some Shiite Grand Ayatollahs even have argued that Jerusalem was given to the children of Isaac, while Ishmael, Abraham's older son, received Najaf, which is in Iraq. In other words, from a Shiite perspective, Jerusalem is a Sunni heresy.
    Why then did Shiite Iran adopt the Jerusalem and Israel issues as its own, given Shiism's historical antipathy to the Sunnis? Because these issues are so close to the hearts and minds of the Arab Sunni masses whose leaders have been unable to dislodge Israel from Jerusalem or to eliminate that country. Additionally, the Iranians named their most elite unit the "Quds/Ghods" forces - the Arabic and Persian Muslim names for Jerusalem.
    The Jerusalem/Israel issue has proven to be a wonderful tool for Iranian leaders to use to garner support for the Islamic Republic in its fight against the Arab Sunni rulers. The Iranian Shiite interest in Jerusalem is, therefore, nothing more than a political tool the Iranian government uses to bash their Arab Sunni enemies." [...]
   "- Which Side Is Winning?
    So how have Turkey and Iran fared in their battle to win the hearts and minds of the Arab street?
    The press in every Arab country besides Iraq is government-controlled, so we cannot get a true reading of what the masses think from the press. Nevertheless, a foreign polling company recently asked Arabs what they thought about foreign leaders. No one could get in trouble if they mentioned Turkey positively, but had they mentioned Iran favorably, they might have suffered consequences at the hands of their authoritarian and totalitarian rulers. We must keep this in mind when trying to analyze who is winning this battle.
    The pollsters asked, "Which is the foreign country friendliest to the Arabs?" France came in first, Turkey was second, and Iran did not even make the top ten. In essence, public opinion in the Arab world is by and large fickle. What is important is who can destroy Israel, and the Iranians have been working at it since 1979 and seem to be doing a much better job than their own Arab rulers. Yet even though Iran has gone to great lengths to win the hearts and minds of the Arabs, they come up short because the Turkish government is Sunni, as are most Arabs.
    In the end, Iran will always remain at a tremendous disadvantage. The Turkish government has only been engaged in efforts to win the hearts and minds of the Arab street since 2002, when Erdogan's party came to power, while the Iranians have been at this for 31 years. Only if Sunni Muslims converted en masse to Shiism would Iran really be able to gain the upper hand. This does not seem to be in the cards for the foreseeable future.
    What would happen if Turkey and Iran switched places? Let's say, for argument's sake, that Turkey abandoned any pretense of secularism and re-established the (Sunni) Caliphate in Istanbul, while Iran returned to secular non-clerical rule. While we can only speculate, it is likely that, with the exception of Shiite-dominated Iraq and the Arab Shiites of the Persian Gulf and parts of Lebanon, the Sunni Arabs would look to Turkey and abandon any pro-Iranian feeling because they would no longer see Iran as the center of the battle to defeat the non-Muslim world. In that case, Turkey would clearly be the winner in the battle for the hearts and minds of the Arab world."
   "Dr. Harold Rhode studied in Iran at Ferdowsi University in Mashhad in 1978 during the early and middle stages of the Islamic Revolution. In 1979, he received his Ph.D. from Columbia University in Islamic history. He joined the Office of the U.S. Secretary of Defense in 1982 as an advisor on Turkey, Iraq, and Iran. Since then he has served in the Office of the Secretary of Defense and as advisor on Islamic affairs on the Pentagon's policy planning staff. From 1994 until his recent retirement, Dr. Rhode served in the Pentagon's Office of Net Assessment. He is currently a Senior Advisor at the Hudson Institute, New York."


USA

- Congrès US : pas de reconnaissance d’un Etat palestinien, Claire Dana-Picard (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/12/congres-us-pas-de-reconnaissance-d%E2%80%99un-etat-palestinien/
   "Il n’est pas question pour le Congrès américain de reconnaître l’existence d’un Etat palestinien sans accord avec Israël. C’est ce qu’ont décidé dans la nuit (de mercredi à jeudi) les élus de la Chambre des Représentants, dans une résolution officielle dans laquelle ils ont clairement exprimé leur opposition à cette démarche unilatérale. Suite à cette décision, les Etats-Unis opposeront leur veto à toute proposition visant à faire entériner l’existence d’un tel Etat lors d’un vote au Conseil de Sécurité de l’Onu.
    Cette décision revêt une grande importance lorsque l’on sait que les Palestiniens tentent, ces derniers temps, d’impliquer les Nations unies, et cherchent l’appui de certains pays qui les soutiennent ouvertement. On peut citer par exemple l’Argentine, le Brésil ou l’Uruguay, en Amérique Latine, dont les dirigeants ont déjà répondu présents à l’appel de l’AP et ont annoncé au début de ce mois qu’ils « reconnaissaient l’Etat palestinien délimité par les frontières de 67 ».
    Côté israélien, on dénonce bien entendu ces nouvelles manœuvres entreprises par les Palestiniens : dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a indiqué qu’il s’agissait « d’une violation flagrante des accords intérimaires signés entre Israël et l’AP, selon lesquels le statut de la Judée-Samarie et de la bande de Gaza devaient être fixés dans le cadre de pourparlers ». [...]"
- Congress opposes unilateral PA moves - and J Street is upset (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/congress-opposes-unilateral-pa-moves.html
   "[...] which purportedly pro-Israel group opposed the resolution? From Ha'aretz:
   "The pro-Israel lobby J Street issued a statement on Wednesday criticizing Berman's resolution, saying "it addresses only one issue standing in the way of peace." In the statement, J Street President Jeremy Ben-Ami said that the resolution continued "a pattern in which overly one-sided resolutions are introduced and moved to the floor of the House without an adequate opportunity for debate, discussion and modification by the Members"." [...]
    It seems that J Street is more pro-"Palestinian" than the PA prime minister!"

- Interview Bloomberg de Michael Oren (Vidéo 6mn37) - Une interview frappante par contraste : aucun journaliste français ne poserait jamais les questions traitées ici avec précision (lignes rouges, sécurité, frontière, etc.), et qui sont pourtant les plus intéressantes et les plus essentielles.
http://www.dailymotion.com/video/xg4mg5_oren-says-israel-u-s-see-critical-period-ahead-on-iran-video_news
   "Israel's Ambassador to the U.S. Michael Oren talks with Bloomberg's Indira Lakshmanan about Iran's nuclear weapons program. Oren also discusses Israel's efforts to reach a peace agreement with the Palestinian Authority."


Europe

- Même le minuscule Luxembourg est très irrité contre Israël (Philosémitisme) - "Il est temps de geler un peu les relations entre l'UE et Israël".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/12/meme-le-minuscule-luxembourg-est-tres.html
   "Source: EJP
    Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, est partisan d'une ligne "dure" à l'égard d'Israël. "Il est temps de geler un peu les relations entre l'UE et Israël si on n'est pas capable de reprendre le cours des négociations de paix", a-t-il dit lundi au cours de la réunion ministérielle à Bruxelles. [...]"

- L'Europe priée de reconnaitre un Etat palestinien (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993752056&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les négociateurs palestiniens ont pour la première fois sommé les pays européens de reconnaître un Etat palestinien en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza. Ces déclarations font suite aux campagnes répétées menées par l'Autorité palestinienne pour obtenir un Etat indépendant en dehors du cadre des négociations de paix avec l'Etat hébreu. Les Palestiniens brandissent la menace d'un recours au Conseil de sécurité de l'ONU pour une reconnaissance de facto de leur Etat.
    Des responsables palestiniens ont appelé les consuls généraux de France, de Grande-Bretagne, de Suède, du Danemark ainsi que l'émissaire de l'Union européenne (UE) en charge du processus de paix de reconnaître les frontières de 1967 entre Israël et la "Palestine". L'UE a pour sa part déclaré qu'elle reconnaîtrait un Etat palestinien "le cas échéant" tout en précisant que les négociations restent le seul moyen pour parvenir à un accord de paix. [...]"

- La Norvège resserre ses liens avec l’AP, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - "Il s’agit, pour les Palestiniens, d’une nouvelle victoire diplomatique".
http://www.israel7.com/2010/12/la-norvege-resserre-ses-liens-avec-l%E2%80%99ap/
   "La Norvège vient d’entreprendre une démarche qui ne surprendra personne. Après avoir accueilli les fameux accords d’Oslo, du nom de sa capitale, ce pays scandinave a décidé d’accorder, dès l’an prochain, un statut plus favorable que par le passé aux Palestiniens dont les représentants feront désormais partie d’une « délégation diplomatique » dont le chef obtiendra le titre « d’ambassadeur ». Ces démarches sont entreprises dans le cadre d’une politique visant à reconnaître l’existence d’un « Etat palestinien indépendant ».
    Cette décision a été prise au cours de la visite dans le pays du chef de cabinet de l’AP, Salam Fayyad. Ce dernier a notamment signé un accord de coopération, dans le domaine de l’éducation, avec le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre. Fayyad a indiqué que le montant de l’aide internationale accordée à l’AP avait diminué ces deux dernières années, passant de 1,8 milliards de dollars à 1,2 milliards. Il a ensuite affirmé que d’ici 2013, « l’AP se libérerait de sa dépendance économique vis-à-vis du monde ».
    Il s’agit, pour les Palestiniens, d’une nouvelle victoire diplomatique après l’appui qu’ils ont obtenu de plusieurs pays d’Amérique Latine, l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay, disposés à reconnaître « l’Etat palestinien sur les frontières de 67 ». Cette démarche a bien entendu suscité l’indignation du gouvernement israélien, qui a rappelé qu’elle constituait une violation flagrante des accords conclus avec l’AP et portait atteinte aux prochaines négociations."


Monde

- Quatre soldats afghans tués dans un raid aérien américain, Sayed Salahuddin (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20101216/twl-afghanistan-usa-armee-41953f5.html
   "Quatre soldats afghans ont été tués par erreur dans une frappe aérienne américaine menée dans la nuit de mercredi à jeudi, a fait savoir le ministère afghan de la Défense. Il s'agit du deuxième incident de ce genre en un peu plus d'une semaine. Les pertes civiles et les "tirs amis" faisant des morts parmi les forces afghanes sont une source fréquente de frictions entre le gouvernement afghan et les troupes occidentales déployées à travers l'Afghanistan. [...]"
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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 22:24

synagogue-alger1.jpg

 

algiers.jpg

 

- 50th anniversary of sacking of Algerian synagogue (Elder of Ziyon) - "Muslims attacked Jews, whom they lived with in peace for years. The usual, tired  excuse - Zionism - is entirely absent from this story".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/50th-anniversary-of-sacking-of-algerian.html
   "From Jewish Refugees website:

   "It is exactly 50 years, on 11 December 1960, since Algerian Arabs attacked the Great Synagogue in Algiers. They had been incensed by the visit of General de Gaulle and violence by the 'pieds-noirs' (Algerians of French descent) and the OAS. The Algerian Jews had hitherto tried to remain studiedly neutral between the FLN fighters for independence and the pro-French paramilitary (OAS). Now they understood that their bread was buttered on the French side. Two years later, almost the entire Algierian Jewish community fled, nearly all to France. "What better way of expressing weakness and cowardice than by attacking the greatest symbol of Algerian Judaism, hitherto always respected and untouched, in the heart of the Casbah," write Albert Bensoussan and Julien Zenouda.
    They go on to describe the scene: "In the centre of the old city, Jews and Arabs had always lived in harmony. The Jews came and went among them without fear. We spoke the same language, they respected us and we had esteem and affection for them. They entered the holy place and went on the rampage, tore the memorial plaques off the walls, ripped up the symbols of our faith, sullied books and Torah scrolls, emptied the lockers where people stored tallit, tephilin and prayer books, and torched everything. "The (French) Paras then came with their red berets, occupied the place, camped on the floor of our Temple, ate, drank and fornicated with the clear conscience of soldiers, and, adding insult to injury, set up a Christmas tree"."

    Here is how AP reported it [cf. image jointe]. Muslims attacked Jews, whom they lived with in peace for years. The usual, tired  excuse - Zionism - is entirely absent from this story. They were angry at the French - and took their anger out on Jews, the easy to find and weak neighbors."

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 22:23

France

- Casse-tête à Belleville, Laurent Rigoulet (Télérama, 15 décembre) - "La vie communautaire était bien huilée, une cohabitation tranquille s'est étoffée jusqu'à la guerre des Six-Jours", et "beaucoup de juifs ont fini par quitter Belleville".
   "Dans ce quartier de l'Est parisien, carrefour des communautés arabe, juive, kabyle ou chinoises, la tranquille cohabitation a peu à peu cédé à la crispation. A la rencontre d'une Babel aux frontières mouvantes."
   "[...] Un commerçant juif tunisien, qui habite le quartier depuis près de cinquante ans, dresse, avec une pointe d'amertume, le portrait d'un passé englouti. Dans les années 60, il a débarqué rue Denoyez, qui longe les Folies et porte le nom d'une taverne du XIXe siècle. Aujourd'hui, sa boutique est perchée trois rues plus haut et il n'en redescend plus. La communauté séfarade, qui tenait la plupart des rues et des commerces et qui avait réinventé la Goulette, quartier populaire de Tunis, entre les métros Belleville et Couronnes, s'est éparpillée aux quatre vents. "Nous formions un groupe soudé, dit-il. Les nouveaux arrivants étaient pris en charge par les anciens, et nous vivions de manière plutôt conviviale avec nos voisins. Qu'ils soient français ou arabes. La frontière, alors, c'était le boulevard de Belleville. Nous au nord, les algériens musulmans sur le trottoire d'en face." [...]
    La vie communautaire était bien huilée, une cohabitation tranquille s'est étoffée jusqu'à la guerre des Six-Jours (en juin 1967). "Les manifestations sur le boulevard de Belleville étaient terrifiantes, raconte un patron de café algérien. Les jeunes cassaient tout et s'insultaient si violemment qu'on n'en est jamais revenu. Beaucoup de juifs ont fini par quitter Belleville." [...]"


Processus de paix

- Le relais américain, Itamar Eichner & Roni Shaked (Yediot Aharonot) - "Il semble que George Mitchell et Dennis Ross se soient partagés le travail".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-15,8528.html
   "Les Américains intensifient leur implication dans les négociations israélo-palestiniennes. Au lendemain de la venue de George Mitchell, Dennis Ross, un des artisans de la politique américaine au Proche-Orient, a lui aussi atterri hier en Israël pour deux jours d’entretiens avec les responsables des services de sécurité.
    Dennis Ross a été envoyé dans la région par le président Obama et la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, pour comprendre quels sont les besoins d’Israël sur le plan de la sécurité dans le cadre des pourparlers sur un accord permanent. Pour cela, il s’entretiendra avec le chef d’état-major, Gaby Ashkenazi, le directeur du Shabak, Yuval Diskin, et de haut responsables des renseignements militaires. Cette visite, entourée du plus grand secret, à pour but de déterminer les limites qu’Israël n’est pas prêt à franchir et à discuter des dispositifs de sécurité à long terme qui accompagneront tout futur accord de paix.
    Il semble que George Mitchell et Dennis Ross se soient partagés le travail, le premier étant chargé des discussions sur les questions fondamentales entre le Premier ministre Netanyahu et Abou Mazen tandis que le second traite des questions de sécurité dans le cadre des négociations.
    En attendant, au lendemain de la reprise des pourparlers indirects, des désaccords apparaissent déjà entre le Premier ministre Netanyahu et le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, quant aux chances de réussite de ces pourparlers. Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue australien, M. Liberman a déclaré que ces pourparlers ne donneront rien et a mis en garde que la violence risque d’éclater en cas d’échec : « Je n’ai pas changé d’avis, je pense que si on veut réellement parvenir à quelque chose, la seule possibilité est un accord provisoire à long terme », a-t-il déclaré.
    Le Premier ministre Netanyahu a en revanche exprimé son optimisme quant aux chances de réussite des négociations avec les Palestiniens : « J’ai eu hier un très bon entretien avec l’émissaire George Mitchell. Nous avons évoqué les moyens concrets de faire progresser la paix et de parvenir à un accord-cadre entre les Palestiniens et nous. C’est là l’objectif d’Israël et j’espère que les Palestiniens, eux aussi, répondront présents », a déclaré hier le Premier ministre.
    Par ailleurs, le comité de suivi de la Ligue arabe se réunira aujourd’hui au Caire pour un compte rendu sur la position américaine concernant la poursuite des négociations. Abou Mazen demandera au comité d’approuver sa décision de ne pas reprendre les pourparlers tant que la construction se poursuivra dans les implantations, y compris à Jérusalem-est.
    George Mitchell était hier à Ramallah et, au cours de son entretien avec Abou Mazen, a réaffirmé l’engagement du président Obama en faveur de la solution de deux Etats pour deux peuples. M. Mitchell a fait savoir qu’il poursuivrait ses efforts pour résoudre les désaccords entre les deux camps. Les Palestiniens ont quant à eux accusé Israël d’être responsable de l’échec des pourparlers et ont fait part de leur pessimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord avec le gouvernement Netanyahu."

- Nouvelles propositions de Mitchell (JP) - "Mitchell aurait suggéré d'inclure l'Egypte et la Jordanie dans les discussions relatives aux frontières".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993750068&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Des idées "non officielles". L'envoyé américain au Proche-Orient, George Mitchell, a rencontré mardi le dirigeant de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas. A cette occasion, le diplomate a proposé une nouvelle série de mesures destinées à faire avancer le processus de paix. Selon le quotidien britannique en langue arabe al-Hayat, Mitchell aurait suggéré d'inclure l'Egypte et la Jordanie dans les discussions relatives aux frontières. Et de préciser qu'une solution "équitable" sera adoptée pour résoudre la question des réfugiés palestiniens, de l'eau et du statut de Jérusalem. Mitchell n'aurait cependant pas évoqué de retour aux frontières de 1967, ni de partage de Jérusalem.
    Saëb Erakat, négociateur de l'AP, a indiqué avoir rappelé à Mitchell, lors de l'entretien, la teneur des exigences palestiniennes. Selon lui, les pourparlers reposent sur la reconnaissance d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Mercredi, une délégation palestinienne rencontrera des dirigeants égyptiens avant le prochain rassemblement de la Ligue arabe qui traitera du processus de paix."

- Ligue arabe: pas de reprise des négociations avec Israël sans "offre sérieuse" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ligue-arabe-pas-de-reprise-des-negociations-avec-Israel-sans-offre-serieuse-_297680.html
   "Au cours d'une réunion au Caire ce mercredi, la Ligue arabe a soutenu qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations avec Israël sans "offre sérieuse"."
- Ligue arabe : elle va s’adresser au Conseil de Sécurité pour une résolution (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ligue-arabe-elle-va-s-adresser-au-Conseil-de-Securite-pour-une-resolution_297684.html
   "La Ligue arabe veut s'adresser au Conseil de sécurité de l'Onu pour tenter d'obtenir une résolution contre la "colonisation israélienne", selon le communiqué final d'une réunion de l'organisation mercredi au Caire."
- Hamas : la réunion de la Ligue arabe, "une couverture pour l'échec de l'AP" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hamas-la-reunion-de-la-Ligue-arabe-une-couverture-pour-l-echec-de-l-AP-_297685.html
   "La réunion de la Ligue arabe au Caire sur le processus de paix israélo-palestinien est "une couverture pour l'échec de l'Autorité palestinienne" de Mahmoud Abbas, a déclaré ce mercredi un haut dirigeant du mouvement islamiste Hamas à Gaza."

- Lieberman craint les faux espoirs, Claire Dana-Picard (Arouts 7) - « seul un accord intérimaire à longue échéance peut être une solution envisageable ».
http://www.israel7.com/2010/12/lieberman-craint-les-faux-espoirs/
   "[...] Avigdor Lieberman est nettement moins enthousiaste [que Nétanyahou], se montrant surtout particulièrement méfiant face aux nouvelles initiatives des Américains. Il l’a d’ailleurs exprimé clairement lors d’une réunion des députés de son parti, Israel Beteinou, en déclarant : « Je tiens à mettre en garde contre toute tentative visant à nous imposer un règlement global d’ici un an ».  Il a ajouté qu’un tel procédé risquait de créer de faux espoirs, entraînant par la suite de grosses déceptions et une nouvelle dégradation de la situation.
    Pour Lieberman, « seul un accord intérimaire à longue échéance peut être une solution envisageable ». Et pour illustrer ses propos, il a cité pour exemple les efforts de conciliation, sous le gouvernement Olmert, avec les rencontres d’Annapolis, et sous le mandat de Barak, avec Camp David, qui n’avaient pas abouti et n’avaient fait qu’aggraver la situation. [...]"

- L'ambassadeur d'Israël à Washington : "oui à 2 Etats, mais pas sur les frontières de 67" (Guysen) - "car celles-ci ne sont pas défendables".
http://www.guysen.com/news_L-ambassadeur-d-Israel-a-Washington-oui-a-2-Etats-mais-pas-sur-les-frontieres-de_297617.html
   "L'ambassadeur d'Israël à Washington, Michaël Oren, a déclaré qu'"Israël est en faveur de 2 Etats, mais refusera un retour aux frontières de 1967, car celles-ci ne sont pas défendables". Il a ajouté qu'Israël demandera "des garanties sécuritaires avant d'accepter le gel de la construction en Judée-Samarie et un accord sur les frontières d'un Etat palestinien". Il a précisé qu'Israël espère toujours acquérir "les 20 avions de combat qui lui ont été promis pour un arrêt de la construction, en plus des 20 autres qui sont en commande"."

- Fayyad rassure, Hélène Pagès (Arouts 7) - « Le peuple palestinien n’est pas intéressé à produire une autre déclaration unilatérale d’indépendance ».
http://www.israel7.com/2010/12/fayyad-rassure/
   "L’annonce vient de la bouche même du numéro 2 de l’Autorité palestinienne : Salam Fayyad. Dans une interview accordée à la chaîne israélienne n°2 et qui doit être diffusée dans la soirée du 15 décembre. « Le peuple palestinien n’est pas intéressé à produire une autre déclaration unilatérale d’indépendance », a-t-il assuré. Une démarche qui, selon lui, ne ferait pas avancer la « cause palestinienne » : « Nous voulons un Etat palestinien et non pas une déclaration unilatérale ». Cette dernière ne fait même pas « partie de nos plans »."

- Sondage : 69% des Palestiniens soutiennent un accord de paix avec Israël (Guysen) - 38% soutiennent l'objectif du Hamas de détruire l'Etat juif.
http://www.guysen.com/news_Sondage-69-des-Palestiniens-soutiennent-un-accord-de-paix-avec-Israel_297611.html
   "Selon un sondage de l'institut Near East Consulting publié hier mardi, 69% des Palestiniens soutiennent un accord de paix avec Israël et 31% s'y opposent. 62% des sondés appellent le Hamas à changer sa position sur la destruction d'Israël et 38% souhaitent le maintien de cette politique. Le sondage a été effectué auprès de 850 Palestiniens de Judée-Samarie, Gaza et Jérusalem-est."

- ONU : le non renouvellement du gel des constructions est un "grave revers" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_ONU-le-non-renouvellement-du-gel-des-constructions-est-un-grave-revers-_297576.html
   "L'émissaire de l'ONU au Proche-Orient Robert Serry a jugé mardi devant le Conseil de sécurité que la décision d'Israël de ne pas renouveler le moratoire sur les constructions en territoires palestiniens était un "grave revers"."


Israël

- Israël: “pendant que nous aidons Gaza, ils nous tirent dessus” (JSS) - “Même si Israël fait la différence entre terroriste et civil, il est vraiment compliqué de pouvoir faire mieux tant que le Hamas et ses mouvements affiliés lanceront des roquettes sur Israël”.
http://jssnews.com/2010/12/15/israel-pendant-que-nous-aidons-gaza-ils-nous-tierent-dessus/
   "Le Ministre israélien de la diplomatie publique, Yuli Edelstein et le coordinateur des activités dans les territoires disputés et à Gaza, le major-général. Eitan Dangot ont tenu une conférence de presse en forme de bilan annuel de la politique israélienne auprès de la population palestinienne de Judée, de Samarie et de Gaza.
    Le Major-général Dagnot a ainsi affirmé que pendant qu’Israël intensifie ses efforts pour améliorer la situation de la population palestinienne à Gaza, Israël continue de faire face à de sérieux problèmes sécuritaires. Les efforts comprennent des mesures visant à accroître la circulation des biens (par exemple avec la levée des checkpoints) autant que des personnes (augmentation du nombre de personnes soignées gratuitement dans les hôpitaux israéliens). Le Major-général Dagnot rappelé que, paradoxalement, au cours de cette même période ou Israël a fait son maximum pour faciliter la vie des palestiniens, la population terroriste de Gaza a continué à envoyer des roquettes et autres missiles sur les populations civiles israéliennes.
    “Même si Israël fait la différence entre terroriste et civil, il est vraiment compliqué de pouvoir faire mieux tant que le Hamas et ses mouvements affiliés lanceront des roquettes sur Israël. Et il faut noter nos efforts alors même que le Hamas est classée comme organisation terroriste pour le quartet et refuse toujours de reconnaitre notre droit à l’existence”, a expliqué le Major.
    Edelstein pour sa part a exprimé le souhait et les intentions d’Israël d’améliorer la situation des habitants de Gaza et des Palestiniens dans leur ensemble. Répondant aux questions concernant les droits des Palestiniens, y compris la liberté de mouvement, le ministre a dit: “Nous aussi, nous aimerions que le Gilad Shalit, kidnappé par le Hamas, ait la liberté totale de mouvement.” [...]"

- The Israel Clip (Vidéo 4mn21) - Joli, captivant et sympa.
http://www.youtube.com/watch?v=vuNGyACMixQ&feature=player_embedded
   "Created in celebration of the State's 60th Independence Day, this clip portrays a vibrant Israel which contains more than meets the eye."

 


Gaza & Hamas

- Gaza : les urgences de l'hôpital Al-Qods réhabilitées par la France (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-les-urgences-de-l-hopital-Al-Qods-rehabilitees-par-la-France_297649.html
   "La réhabilitation, grâce à l'aide de la France, du service des urgences de l'hôpital Al-Qods à Gaza a officiellement pris fin mercredi, deux ans après avoir été touché par des bombardements lors de l'opération "Plomb fondu"."


Liban & Hezbollah

- Liban : des avions israéliens survolent les régions de Saida et Zahrani (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-des-avions-israeliens-survolent-les-regions-de-Saida-et-Zahrani_297678.html
   "Des avions militaires israéliens survolaient mercredi , à basse altitude, les régions de Saida et de Zahrani, au Liban-Sud."
- Liban : Siniora dénonce le survol d'avions israéliens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-Siniora-denonce-le-survol-d-avions-israeliens_297679.html
   "L'ancien Premier ministre libanais Fouad Siniora a condamné mercredi soir la violation de l'espace aérien libanais par Israël après que des avions israéliens ont survolé les régions de Saida et de Zahrani à basse altitude."

- Un député libanais : "le Hezbollah pille l'Etat" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-depute-libanais-le-Hezbollah-pille-l-Etat-_297631.html
   "Dans une conférence de presse qu'il a donnée hier, le député Mohammad Kabbara a présenté un rapport sur ce qui se passe à l'aéroport et dans les ports du Liban, et qui selon lui peut être résumé en ces termes : "Le Hezbollah pille l'État libanais." Expliquant ses propos, M. Kabbara a accusé le parti terroriste chiite "d'utiliser le TSL" comme un paravent pour dissimuler aux yeux des Libanais l'étendue de la corruption à travers laquelle le Hezbollah "mine l'État et sape la société libanaise, élevant de la sorte le taux de chômage parmi la population"."

- Lebanon, the apartheid state (Elder of Ziyon) - "the unemployment rate of Palestinian Arabs in a sovereign Arab country is far higher than they are in "besieged" Gaza, where the rate is about 35%. The poverty rate in Lebanon for Palestinian Arabs is also higher than in Gaza."
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/lebanon-apartheid-state.html
   "From The Daily Star (Lebanon):

   "Palestinian refugees in Lebanon are two times more likely to live in poverty than other Lebanese people, preliminary report findings released Tuesday have shown. The “Socio-Economic Survey of Palestine Refugees in Lebanon” is the first comprehensive evaluation of its kind. It assesses the demographics of the Palestinian population as well as their access to the labor market and various health, education and housing needs.
    The full findings of the European Union (EU)-funded survey are not expected until the end of the month, but the initial results paint a rather bleak picture for the 260,000 – 280,000 Palestinian refugees the report found to be living in the country. This is a significantly smaller figure than the 425,000 UN registered refugees, many of whom are thought to have emigrated in search of work. [...]
    The survey, conducted by researchers at the American University Beirut (AUB) in coordination with United Nations Relief and Work Agency (UNRWA) statisticians, found jobless rates among Palestinians to be 56 percent, with only 38 percent of the working population – 53,000 out of 120,000 refugees – considered to be in stable employment. A mere 6 percent of Palestinians go on to attend university, in contrast to 20 percent of Lebanese, the report said. [In Gaza the number is closer to 46.2% - EoZ, h/t Zach]
    A large amount of blame is being placed on the perceived lack of opportunities, limited by state restrictions requiring Palestinians to obtain work permits and which, in spite of recent relaxations, still exclude Palestinians from certain professions, such as medicine."

    To put these numbers in context, it means that the unemployment rate of Palestinian Arabs in a sovereign Arab country is far higher than they are in "besieged" Gaza, where the rate is about 35%. The poverty rate in Lebanon for Palestinian Arabs is also higher than in Gaza. So where are the convoys and flotillas by "pro-Palestinian activists" to help the Arabs of Palestinian descent who live in Lebanon? Oh, sorry, no one cares about them, because "pro-Palestinian" activists only care when they can blame Palestinian Arab misery on Israel. When Arabs deliberately discriminate against their Palestinian brethren, it gets hushed up so as not to dilute the message that Israel is uniquely evil and that somehow Israel is to blame for the past six decades of Arabs treating Palestinian Arabs like dirt. In this case, their fellow Arabs are simply following  Lebanese laws specifically written to discriminate against Palestinian Arabs. You know....the textbook definition of apartheid."


Turquie

- Danny Danon : Lettre d’excuse à la Turquie, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/12/lettre-d%E2%80%99excuse-a-la-turquie/
   "Suite aux contacts entre des envoyés du Premier ministre Netanya avec des représentants turcs pour trouver une formule permettant de dégeler les relations tendues entre les deux pays, le député Danny Danon (Likoud) a lu sur le podium de la Knesset une lettre de « demande d’excuses » présentée au gouvernement turc. Pour rappel, le Premier ministre et le Président de Turquie exigent des excuses israéliennes publiques et officielles pour les tués turcs du Mavi Marmara.

   "A l’attention du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan (par l’intermédiaire de l’ambassadeur de Turquie en Israël). Au sujet de la demande d’excuses présentée par le gouvernement turc concernant le voyage en mer pour Gaza du Marmara.
    J’ai l’intention de présenter des excuses au nom de l’ensemble de l’Etat d’Israël à vous et au peuple turc en raison du fait que l’Etat d’Israël n’a pas jugé bon de contrôler préalablement le bateau de terroristes le Marmara, avant qu’il ne quitte la Turquie, ce qui aurait empêché son armement en armes blanches et en armes à feu, ainsi que le transport de miliciens terroristes sous la protection du gouvernement turc.
    En raison de nos excellentes relations et de votre grande admiration pour l’Etat d’Israël et pour les réalisations du sionisme, j’ai l’intention de m’excuser du fait que les combattants de la Chayéteth (commando marin) qui ont été confrontés en abordant le bateau à une opposition terroriste armée dont le but était de les assassiner, ne se soient pas d’emblée défendus avec des armes à feu, se contentant d’agir avec retenue envers ces «activistes pour la paix» déguisés qui ont cherché à les tuer.
    Pardon pour la logique avec laquelle les envoyés du commando ont agi pour tenir compte des nombreux civils qui étaient dans le ventre du bateau, ne tuant que 9 terroristes. Si les autorités avaient su que sur ce bateau se trouvaient des terroristes, l’ordre qui aurait été donné eût été de tuer tout individu présentant un danger pour nos hommes.
    Avec votre permission, nous vous devons aussi des excuses, car l’Etat d’Israël a libéré de dangereux terroristes qui s’étaient trouvés à bord du bateau, sans les juger pour tentative de meurtre, allant jusqu’à payer leur retour dans votre pays. Pour finir, veuillez accepter nos plus plates excuses du fait qu’Israël ne se soit pas plaint à l’ONU en exigeant une condamnation de la Turquie et en demandant l’ouverture d’une commission d’enquête pour établir le lien entre le mouvement terroriste de l’IHH et votre parti, M. Erdogan.
    Je vous prie d’agréer, etc.
    Député Danny Danon, au nom de toute la Knesset.""

 - Ankara : "la consolidation de nos liens avec Téhéran est une priorité" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ankara-la-consolidation-de-nos-liens-avec-Teheran-est-une-priorite-_297624.html
   "Le ministre-adjoint turc des Affaires étrangères a déclaré que son pays considère la consolidation de ses liens avec la république islamique d’Iran comme étant "une priorité de sa politique extérieure". Haki Âkine a tenu ses propos en accueillant son homologue iranien pour les questions économiques Amir Mansour Borkoï. Au cours de l’entretien, Âkine a jugé que "le renforcement des liens entre mon pays et l’Iran contribue à la paix et la sécurité dans la région"."


Iran

- Stuxnet fait reculer Téhéran, Yaakov Katz (JP) - "D'un point de vue militaire, c'est un énorme succès".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993749602&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Stuxnet fait reculer Téhéran. Le virus informatique qui a attaqué les installations nucléaires iraniennes semble avoir porté un sérieux préjudice au programme controversé de la République islamique. "Il faudra deux ans à l'Iran pour se remettre sur la voie", commente un expert allemand. Et de poursuivre : "L'opération a été quasiment aussi efficace que des frappes militaires, mais sans aucun décès ! D'un point de vue militaire, c'est un énorme succès." Pour l'expert, la meilleure réaction à adopter pour l'Iran, est de jeter tous les ordinateurs infectés par le virus "le logiciel le plus avancé technologiquement, malveillant et agressif de l'histoire".
    L'unité 8200 des services de renseignements militaires de Tsahal, connue pour ses avancées technologiques, est largement soupçonnée d'être à l'origine du virus. Selon Langer, deux pays au moins sont les créateurs du logiciel. Premiers désignés : Israël et les Etats-Unis. L'Etat hébreu s'est toujours refusé à tout commentaire sur l'affaire."


USA

- Richard Holbrooke on Resolution 242 (CAMERA) - Voilà ce que les nécrologies françaises ne rappelleront jamais à propos de cette figure majeure de la diplomatie américaine.
http://blog.camera.org/
   "Richard Holbrooke, the well-respected U.S. diplomat whose untimely death is being mourned today, served as ambassador to the U.N. and to Germany, Assistant Secretary of State for East Asian and Pacific, for European and Canadian affairs, and special envoy, among other positions.
    In 2007, Holbrooke delivered a talk about the principles of peacemaking and UN Resolution 242 at a Jerusalem Center for Public Affairs Conference on "Israel's Right to Secure Boundaries." His knowledgeable assessment of Resolution 242 bears repeating: "an analysis of the original meaning of the resolution, as opposed to its inadvertent or intentional misconstructions by certain people, is essential. This is especially necessary in light of the fact that numerous publications and media outlets have reiterated the misconception that the resolution calls for full withdrawal from all territories."
    Perhaps most importantly, Hobrooke noted Resolution 242 calls for "a negotiated solution which includes mutual recognition between the parties." This bears remembering in light of media pundits who continue to blame Israel for scuttling peace prospects, even while Hamas leader Ismail Haniyeh's declares that "Hamas will never recognize Israel" and while Fatah rejects any acceptance of "the so-called Jewish state"."


Monde

- Pourquoi Wikileaks travaille-t-il avec un négationniste notoire ? (Conspiracy Watch) - "sur l'ensemble des journalistes compétents qui ont de la sympathie pour la mission que s’est assigné Wikileaks, pourquoi avoir choisi de confier à Wahlström et à Shamir – c’est-à-dire à un journaliste discrédité et à un extrémiste raciste – la fuite de télégrammes diplomatiques la plus importante de l'histoire ?"
http://www.conspiracywatch.info/Pourquoi-Wikileaks-travaille-t-il-avec-un-negationniste-notoire_a601.html
   "Le négationniste Israël Shamir et son fils représentent officiellement Wikileaks en Russie et en Scandinavie. C’est l’information révélée récemment par la presse suédoise. Le journaliste Michael C. Moynihan, du magazine Reason, revient sur les fréquentations (très) douteuses de Julian Assange…
   "La semaine dernière, j’ai écrit que le long article [publié dans CounterPunch.org - NDT] affirmant que la CIA était derrière l’accusation de viol visant Julian Assange avait pour auteur un négationniste d’origine russe résidant en Suède, un antisémite multirécidiviste qui écrit sous le nom d’Israël Shamir, alias Adam Ermash ou Jöran Jermas. La question la plus importante n’est pas celle de l'efficacité ou de la moralité de Wikileaks (…). Elle porte sur la façon dont l'idéologie (…) peut conduire des personnalités de la presse traditionnelle dans les marécages boueux de la théorie du complot sur Internet.
    Il est déjà assez préoccupant de voir des journalistes, soit accidentellement, soit délibérément, convoler avec des personnes telles que Shamir. Mais il vient d’être révélé qu’Israël Shamir – lorsqu’il n’est pas en train d’accuser les accusateurs d’Assange de travailler pour la CIA – travaille avec WikiLeaks à titre tout à fait officiel.
    Selon des informations parues dans la presse russe et suédoise (…), Shamir fait office d’agrégateur de contenus du groupe Wikileaks en Russie. Selon une enquête de la radio publique suédoise, il est celui qui « sélectionne et distribue » les câbles diplomatiques aux agences de presse russes. Dans le journal suédois Expressen, Magnus Ljunggren, professeur émérite de littérature russe à l'Université de Göteborg, a mis en lumière les liens étroits qu’entretient Shamir avec Wikileaks et sa fonction de diffuseur des documents Wikileaks en Russie (l'article est d’ailleurs illustré avec une photographie montrant Assange et Shamir côte à côte dans un bureau).
    Dans une émission diffusée sur la radio Echo de Moscou, Yulia Latynina, journaliste à la Novaïa Gazeta, s’interroge : « Qu'est-ce que cela signifie qu’Assange accepte de se faire représenter par un extrémiste ? » Latynina a également constaté que (…) Shamir avait falsifié un télégramme diplomatique concernant le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l'ONU, un faux censé prouver la collusion entre les diplomates qui se sont levés et ont quitté la salle en signe de protestation. Il n’y a rien de surprenant à ce que Shamir invente un tel document. Shamir a écrit précédemment un éloge au « courageux et charismatique leader » de l’Iran.
    Rappelons rapidement les opinions politiques de Shamir. Comme je l'ai fait remarquer la semaine dernière, il a qualifié le camp d'extermination nazi d'Auschwitz de « centre d'internement, supervisé par la Croix-Rouge (par opposition au centre d'internement américain de Guantanamo) ». Il a déclaré à un journaliste suédois (par ailleurs négationniste) que « c'était le devoir de chaque musulman et de chaque chrétien que de nier l'Holocauste ». Les Juifs, dit-il, sont un « virus sous forme humaine ». Quant aux Protocoles des Sages de Sion [un célèbre faux antisémite fabriqué au début du XXème siècle par la police secrète tsariste - NDT], ils sont selon lui authentiques.
    Mais attendez, il y a pire ! Les medias suédois ont identifié le fils de Shamir, un journaliste du nom de Johannes Wahlström [qui s’est par ailleurs discrédité pour avoir fait des déclarations à caractère antisémite et pour avoir falsifié des citations – NDT], comme un porte-parole de Wikileaks en Suède. En effet, Wahlström a écrit des articles basées sur les documents de Wikileaks pour le journal Aftonbladet et est recensé comme l’un des producteurs d’un documentaire sur Wikileaks diffusé récemment sur la télévision publique suédoise.
    Mais alors qu’on ne saurait reprocher au fils d’être responsable des turpitudes de son père, ses célébrations des écrits de son père et ses contributions au site web de Shamir suggèrent une affinité idéologique (peu après la publication de cet article, Wahlström a déclaré à la radio suédoise que son « père est ce que j’appellerais l’équivalent suédois de Salman Rushdie », précisant qu’il était une personne « très controversée »). Ainsi, en 2005, Wahlström a écrit un article pour le magazine de gauche Ordfront, affirmant que les medias suédois, peu connu pour leur empathie à l’égard de l’Etat hébreu, étaient en fait manipulés par des intérêts juifs, pour le compte du gouvernement israélien.
    Trois des journalistes interviewés pour l’article (Cecilia Uddén, Lotta Schüllerqvist, et Peter Löfgren), ont affirmé par la suite que Wahlström avait falsifié leurs propos, conduisant le magazine à retirer l’article de son site et à publier des excuses. Selon l’historienne Heléne Lööw, spécialiste du fascisme et du néo-nazisme, le texte de Wahlström contient tous les « éléments qu’on trouverait dans une théorie du complot antisémite classique ». [...]
    Wahlström et Shamir, le père et le fils, sont les représentants de Wikileaks pour deux grandes zones géographiques. Selon une enquête de la radio suédoise, Wahlström a la main sur les télégrammes diplomatiques en Scandinavie et « a le pouvoir de décider » à quels journaux les fuites sont communiquées et quels documents ils sont autorisés à voir. En Russie, le magazine Russian Reporter dit qu’il a un « accès privilégié » aux documents par l’intermédiaire de Shamir, lequel a déclaré à un journal moscovite qu’il était « accrédité » pour travailler pour le compte de Wikileaks en Russie. Mais Shamir ayant un assez gros problème de crédibilité, la radio suédoise a posé directement la question au porte-parole de Wikileaks, Kristinn Hrafnsson :
    - Radio suédoise : Israël Shamir, vous savez qui c’est ? Vous le connaissez ?
    - Kristinn Hrafnsson (porte-parole de Wikileaks) : Oui. Oui, il est associé avec nous.
    - R. S. : Alors, quel est son rôle ?
    - K. H. : Eh bien, je veux dire, nous avons beaucoup de journalistes qui travaillent avec nous à travers le monde. Et ils ont des rôles différents dans notre travail sur ce projet. Je ne peux pas vous dire en détail quel est le rôle spécifique de chacun d’entre eux.
    - R. S. : Avez-vous connaissance des controverses qui entourent Israël Shamir ?
    - K. H. : Il y a beaucoup de gens controversés à travers le monde qui sont associés avec nous. Je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir.
    - R. S. : Savez-vous qu’il est réputé être antisémite ?
    - K. H. : J’ai entendu ces allégations… oui, oui. [Silence] Quelle est vraiment votre question ?
    - R. S. : La question est : est-ce que vous saviez que ce serait un problème ?
    - K. H. : Non, je ne ferai pas de commentaire là-dessus.
    [...] Après son enquête, le programme de radio suédois Medierna a conclu sans détours qu’« Israël Shamir représentait WikiLeaks en Russie ». [...] sur l'ensemble des journalistes compétents qui ont de la sympathie pour la mission que s’est assigné Wikileaks, pourquoi avoir choisi de confier à Wahlström et à Shamir – c’est-à-dire à un journaliste discrédité et à un extrémiste raciste – la fuite de télégrammes diplomatiques la plus importante de l'histoire ?""


Point de vue

- Abraham H Foxman (National Director of the Anti-Defamation League) on Anti-semitism, Anna Blundy (Five Books, 15 décembre) - "the most significant basis for anti-Semitism stems from the teachings of Christianity" ; "The UK is unfortunately among the places where there are more anti-Semitic acts than in many other places. But the FBI just issued a report in the US saying that there are ten times as many attacks now against Jews than there are against Muslims. This is in the United States. We think we’re better but we’re not immune".
http://fivebooks.com/interviews/abraham-h-foxman-on-anti-semitism
   "- Abraham H Foxman : [...] The roots of Western anti-Semitism, going back to Christianity, is the charge of deicide – that the Jews, not the Romans, crucified Jesus, and therefore if the Jews killed the Lord then it’s OK to do whatever it is with them unless they convert. So you had expulsions, you had the Inquisition, and therefore everything was legitimate. Then the thesis developed that Christianity superseded Judaism. That the promise from God to Abraham was superseded by the promise of Jesus. Somebody once wrote that first they came and said to the Jews, ‘You cannot live amongst us as Jews. You have to convert.’ Then somebody came and shortened that phrase to, ‘You cannot live amongst us,’ and therefore they were expelled. It was because of those antecedents that Hitler was able to shorten that to, ‘You cannot live.’
    The reason I wrote my book was that it’s the other side of the coin in the roots of Christianity in terms of anti-Semitism. That’s the greed. Why is there is such a preoccupation in anti-Semitism about Jews and money? That’s because when you go back to deicide, the other side of it is that Judas sold out Jesus not for theology but for 30 pieces of silver. So that becomes another fundamental basis for anti-Semitism: ‘The Jews are greedy, they’ll do anything for money, even sell out the Lord.’
    - Anna Blundy : When were the first expulsions and forced conversions?
    - Abraham H Foxman : Well, in Britain, York was the first one, in 1190. The conversions were in Spain with the Inquisition, when those who wouldn’t convert fled or were expelled or were burnt at the stake. In the Middle Ages you have all kinds of issues. Jews were blamed for the Plague, for example. So there wasn’t one version, but the most significant basis for anti-Semitism stems from the teachings of Christianity. That’s why the book [Constantine's Sword] is important and why what the Vatican did 45 years ago in Vatican II by Pope Paul, which was to, not forgive, but to remove the blame for the crucifixion from the Jews, was probably the most important modern-day message relating to anti-Semitism and the Christian church. [...]
    - Anna Blundy : I’m always shocked by the way people hide their anti-Semitism in the way they speak about foreign affairs, Israel’s foreign policy and so on. Though, obviously, this is a view you could hold without being anti-Semitic, what would you say to people who would say: ‘I’m not anti-Semitic, I just don’t like Israel’s foreign policy’?
    - Abraham H Foxman : I would say that Israel is a democracy. You can criticise its policies. There is more criticism of Israel’s policies within Israel per square kilometre than any place I know of in the world. So, it’s not a question of not criticising the government. My question is when somebody applies a certain standard only to Israel, I would ask: ‘Why aren’t you applying the same standard to Saudi Arabia, to China, to Cuba, to Rwanda?’ If it’s only setting a standard for Israel that is not set for anywhere else, that’s anti-Semitism. On the issue of anti-Zionism, Zionism is the national liberation movement of the Jewish people. Now there are some people who are opposed to nationalism. So, if you are opposed to nationalism and you don’t like British, American or Palestinian nationalism, then it’s OK for you not to like Jewish nationalism. But if the only nationalism that bothers you is Jewish nationalism then you’re an anti-Semite. If in your mind Jews are the only people in the world who have no right to self-determination, to want their own home, their own state, their own flag – that’s racist. You’re a bigot. [...]
    - Anna Blundy : I’d like to hear about the history of anti-Semitism in Britain. A 65-year-old rabbi in London told me that things were worse now than he could ever remember, and he was telling his children and their children not to wear their yarmulkes [kippas] to and from school for the first time in his life.
    - Abraham H Foxman : It’s not only in London, it’s the whole of Europe. It started in 2000; that’s when people started talking about the new anti-Semitism, linked to criticism and attacks relating to Israel. In Europe it’s rife. There are two more elements. One is the internet, which has spread anti-Semitism and even legitimised it because it’s an instrument of knowledge, and the other element is the growth of Arab Muslim communities, many of them fundamentalist and anti-Semitic, and they act as a human conveyor belt of the anti-Semitism of the Middle East. Anti-Semitism in the Muslim world in the Middle East is horrendous. It’s horrific. It only matches the rhetoric of Nazism, the cartoons, the books. That’s being brought to Europe on the conveyor belt of the fundamentalist imams. So, much of the anti-Semitism is expressed through them.
    In Paris a young Jewish man, Ilan Halimi, was abducted for money, because all Jews have money, and killed. The kidnappers had been fed this anti-Semitism and it’s in the streets. The Chief Rabbi of France also advised Jews not to walk in the streets in yarmulkes. Spain is bad, Poland is bad, Norway is bad. The UK is unfortunately among the places where there are more anti-Semitic acts than in many other places. But the FBI just issued a report in the US saying that there are ten times as many attacks now against Jews than there are against Muslims. This is in the United States. We think we’re better but we’re not immune. Here too there are significant anti-Semitic public manifestations.
    - Anna Blundy : When you’re talking about attacks are you talking about verbal abuse or physical attacks?
    - Abraham H Foxman : I’m talking about attacks on synagogues, cemeteries, Jewish institutions and individuals. [...]"
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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 18:05

eldertoons1.jpg

 

- ElderToons: The comic strip (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/eldertoons-comic-strip.html

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 18:04

France

- Commentaire haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2010/12/14/le-boycott-d-israel-va-envenimer-le-conflit-israelo-palestinien_1452950_3232.html
- elie-staub (10h11)
   "[...] quant à Israël il y a longtemps que je boycotte tous les produits réputés issus de cet Etat dominateur et expansionniste, criminel de guerre, assassin délibéré de femmes et d'enfants comme au Liban et à Gaza, qui continue d'être étouffé. [...]"


Processus de paix

- George Mitchell recommence à faire la navette, Itamar Eichner & Lior Zilberstein (Yediot Aharonot) - "Les Américains accordent quelques mois à ces pourparlers indirects mais aspirent à relancer les pourparlers directs entre les deux camps".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mardi-14-decembre.html
   "Pour la énième fois, l’émissaire américain George Mitchell est de retour depuis hier dans notre région pour tenter de relancer les pourparlers entre Israël et les Palestiniens, le but étant toujours de parvenir à un accord-cadre d’ici un an. Hier, il a rencontré le Premier ministre Netanyahu pendant une longue heure. Face aux caméras, les deux hommes étaient souriants mais George Mitchell a été clair : dans les prochains jours, il s’entretiendra avec les deux camps des différentes questions fondamentales. Il posera des questions précises auxquelles il attend des réponses.
    On sait notamment que George Mitchell demandera au Premier ministre Netanyahu de lui montrer sur une carte ce qu’il offre aux Palestiniens et quels dispositifs de sécurité il réclame. Cela risque de provoquer un conflit car Netanyahu refuse de débattre des frontières avant de savoir précisément quels seront les dispositifs de sécurité qui seront mis en place.
    Avant sa rencontre avec le Premier ministre, M. Mitchell a déclaré : « Dans les prochains jours nous aurons avec les deux parties des entretiens substantiels et réciproques dans l’espoir de parvenir à une véritable avancée concernant l’accord-cadre final ». Les Américains accordent quelques mois à ces pourparlers indirects mais aspirent à relancer les pourparlers directs entre les deux camps. Auparavant, le Premier ministre Netanyahu a déclaré : « Après un an et demi de débat stérile sur la question marginale de la construction dans les implantations, les Etats-Unis ont compris qu’il est important d’en venir aux questions de fond. Pour parvenir à la paix, il faut débattre des sujets qui sont de véritables obstacles : la reconnaissance, la sécurité, les différents dispositifs, les réfugiés et bien d’autres ».
    Face à l’échec des pourparlers directs, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, qui étaient réunis hier à Bruxelles, se sont dits prêts à « reconnaître un Etat palestinien, le moment venu ». Cette déclaration fait suite à la requête adressée par Abou Mazen à la haute représentante pour la politique extérieure, Catherine Ashton, à qui il a demandé que l’UE aille en direction de la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Dans la déclaration adoptée hier, l’UE regrette le refus israélien de prolonger le gel de la construction en Cisjordanie, une construction qualifiée d’« illégale » aux yeux du droit international [selon l'UE]. L’UE affirme aussi qu’elle ne reconnaîtra pas les modifications de frontières du futur Etat palestinien, hormis celles qui seront adoptées dans le cadre de négociations."

- Mahmoud Abbas exige des garanties américaines (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mahmoud-Abbas-exige-des-garanties-americaines_297527.html
   "Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a demandé aux Etats-Unis des garanties sur les implantations de Judée-Samarie et les grandes lignes d'un accord de paix avant des négociations avec Israël, a indiqué un responsable mardi. M. Abbas attend des réponses de Washington lors de sa rencontre avec l'émissaire américain George Mitchell mardi à Ramallah en Cisjordanie. "M. Abbas a transmis un message par l'intermédiaire du principal négociateur palestinien Saëb Erakat à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton demandant des garanties américaines et des réponses à des demandes d'explication sur toutes éventuelles négociations, directes ou indirectes", a précisé ce responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat."
- Mahmoud Abbas d'accord pour des échanges de territoires (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mahmoud-Abbas-d-accord-pour-des-echanges-de-territoires-responsables-palestinien_297514.html
   "Selon le journal Al-Hayat édité à Londres, citant de hauts responsables palestiniens, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas aurait accepté le principe d'échanges de territoires. Les responsables palestiniens auraient ajouté : "c'est maintenant au tour d'Israël de faire des propositions par écrit"."

- Barak croit en la reprise des négociations, Hilary Leila Krieger (JP) - "Ehoud Barak a souhaité souligner une menace à laquelle l'Etat hébreu est confrontée aujourd'hui : celle des campagnes de délégitimisation".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993748032&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Au terme d'une visite de quelques jours à Washington, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, est confiant que les négociations avec les Palestiniens pourront bientôt reprendre. "Nous aurons des échanges sérieux dans les semaines à venir sur les questions de sécurité, des frontières, de Jérusalem et des réfugiés", a-t-il annoncé aux journalistes lundi.
    Ehoud Barak a, par ailleurs, minimisé les reproches récemment formulés par le Premier ministre concernant certains de ses commentaires vendredi dernier. Le ministre de la Défense a notamment déclaré au cours de la Conférence Saban que le futur accord de paix israélo-palestinien se solderait par la division en deux de Jérusalem. Ce à quoi Binyamin Netanyahou a réagi en précisant qu'il ne s'agit en aucun cas de la position du gouvernement.
    Lundi, Barak s'est entretenu avec le Secrétaire américain de la Défense Bob Gates, le directeur de la CIA Léon Panetta, le conseiller adjoint de la Maison Blanch Dennis Ross et le vice-président Joe Biden. La conversation avec Gates aurait notamment concerné l'engagement américain à défendre les intérêts sécuritaires d'Israël dont son besoin de maintenir "une avance militaire qualitative".
    Au cours de leur réunion, le ministre de la Défense a, par ailleurs, évoqué les craintes israéliennes concernant l'armement régulier du Hezbollah en provenance de la Syrie. Les deux hommes ont également parlé de l'Iran, des systèmes de défense anti-missiles et de la situation au Liban en amont de la publication des inculpations dans le procès Hariri. Enfin, Ehoud Barak a souhaité souligner une autre menace à laquelle l'Etat hébreu est confrontée aujourd'hui : celle des campagnes de délégitimisation."
- Ehoud Barak : "faute d'accord, la situation d'Israël va se détériorer" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ehoud-Barak-faute-d-accord-la-situation-d-Israel-va-se-deteriorer-_297491.html
   "A l'issue de sa visite aux Etats-Unis, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a déclaré que "la situation internationale d'Israël va se détériorer si un accord n'est pas signé avec les Palestiniens". Selon lui, "ce danger est bien plus important que le Hamas ou le Hezbollah". Barak a rencontré le secrétaire à la Défense, Robert Gates, et le vice-président Jo Biden."

- Négociations israélo-palestiniennes : la Ligue Arabe adoptera une position "ferme" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Negociations-israelo-palestiniennes-la-Ligue-Arabe-adoptera-une-position-ferme-A_297529.html
   "Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a affirmé, lundi à Alger, que la Ligue arabe adoptera prochainement une position "ferme" concernant l'avenir des négociations avec Israël. "Il y a une réunion importante qui sera consacrée à la situation en Palestine et nous allons adopter une position ferme" concernant l'avenir des négociations avec Israël, a déclaré M. Moussa qui a salué la position du Brésil et de l'Argentine qui ont reconnu "l'Etat de Palestine", soulignant que "le président Lula Da Silva a été à la tête d'une importante action politique pour se rapprocher du monde arabe, le continent africain et le reste des forces mondiales"."

- Le cul-de-sac américain, Herb Keinon (JP) - "Qu'a donné ce gel ? Aujourd'hui, le monde arabe continue de refuser catégoriquement de faire le moindre geste."
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993749251&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] Depuis que le président américain Barack Obama et le Premier ministre Netanyahou se sont rencontrés à la Maison Blanche en mai 2009, pour la première fois en tant que leaders respectifs de leurs pays, la politique américaine au Moyen-Orient vers une solution à deux Etats peut se résumer en trois mots : stopper les implantations. Comme si l'administration Obama avait infiltré toutes les chroniques du New York Times qui réduit de façon simpliste le conflit israélo-arabe à cette question. Pour conclure qu'il suffit de les arrêter pour que tout se mette en place. "Les implantations doivent être stoppées pour que nous puissions aller de l'avant", avait déclaré Obama lors d'une conférence de presse dans le bureau ovale de la Maison Blanche après cette première rencontre avec Netanyahou.
    Le Premier ministre israélien n'avait montré aucun signe extérieur d'étonnement à cette annonce. Mais en réalité, comme il le révélera plus tard, il avait été complètement pris par surprise par l'insistance d'Obama sur ce moratoire. Aucun ancien président ne s'était ainsi positionné, même si dans les semaines précédant la rencontre avec Obama, quelques signes avant-coureurs pouvaient indiquer que telle pourrait être la nouvelle position américaine. Mais c'est devenu plus qu'une position : la pierre angulaire, le fondement de la politique américaine au Proche-Orient. Objectif de cette politique : parvenir à un règlement négocié avec à terme deux Etats (Palestine et Israël) vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Et pour y parvenir : stopper toute construction d'implantations.
    Stopper les constructions pour que les Palestiniens, qui refusent de parler avec Netanyahou depuis son élection, reviennent à la table des négociations. Stopper les constructions, et le monde arabe suivra, aidera le processus, et se proposera de rétablir la confiance avec les Israéliens, par exemple en les laissant survoler l'espace aérien de l'Arabie Saoudite. Stopper les constructions, et le monde arabe travaillera de concert avec les Etats-Unis pour arrêter la marche en avant nucléaire de l'Iran. Mais d'abord, bien sûr, arrêter de construire quelques centaines d'unités d'habitation à Ariel, dans le Goush Etsion ou à Beit El. Cela n'a pourtant pas marché.
    Même si cette solution allait à l'encontre de l'idéologie du gouvernement Netanyahou et n'a pas été coordonnée avec lui, le Premier ministre israélien, conscient de l'importance du rôle des Etats-Unis à ses côtés, est entré dans le jeu. Certes, les USA souhaitaient un gel total des implantations pendant deux ans, et qui englobe Jérusalem. Netanyahou n'a concédé que dix mois, mais un fait tout de même sans précédent. Un gel qui, même s'il n'incluait pas Jérusalem sur le papier, englobait en pratique la capitale, ce qu'a admis le ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman plus tard.
    Et qu'a donné ce gel ? Aujourd'hui, le monde arabe continue de refuser catégoriquement de faire le moindre geste. Il a fallu huit mois aux Palestiniens pour accepter de reprendre les négociations directes, qu'ils ont quittées trois semaines plus tard.
    Surviennent alors les révélations de WikiLeaks : exit l'argument qui voulait qu'un accord israélo-palestinien soit crucial pour amener le monde arabe modéré à se joindre aux forces contre Téhéran. Les câbles montrent que les uns après les autres, les régimes "modérés" (Tunisie, Jordanie, Egypte, Arabie Saoudite) implorent presque les Etats-Unis de mener une action contre l'Iran, sans rapport aucun avec les pourparlers de paix israélo-palestiniens.
    En bref, la politique américaine ne marche pas, comme l'indique le porte-parole P.J. Crowley dans un briefing la semaine dernière : "Nous voulions renouveler le moratoire à la demande de la délégation palestinienne, et, après des efforts intenses, nous sommes parvenus à la conclusion que telle n'était pas la bonne façon de procéder en ce moment."
    Ce n'est pas la meilleure manière, simplement parce qu'elle n'a mené nulle part. Selon des responsables israéliens, suite à la rencontre entre Netanyahou et la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton le 11 novembre à New York, et l'accord de principe pour renouveler le moratoire pour 90 jours en échange d'importants engagements américains, les Etats-Unis se sont rendu compte que cela ne résoudrait pas le problème. Les Palestiniens voulaient inclure Jérusalem dans le gel : Israël a refusé. Ils voulaient résoudre la question de la frontière en 90 jours : Israël a fait savoir qu'il était impossible de séparer la question des frontières d'une démilitarisation ou d'une future présence israélienne sur le Jourdain, et que cela ne pouvait pas être réglé en aussi peu de temps.
    Consciente des divergences et craignant une rupture des pourparlers à l'issue d'un nouveau moratoire, Washington a donc décidé de "changer de vitesse", comme l'annonce Crowley . Mais "la position sur les implantations n'a pas changé, et ne changera pas. Les Etats-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite des implantations, et continueront d'exprimer cette position."
    Exprimer cette position, oui ; en faire le cœur de tout le processus, probablement pas. Le député américain Gary Ackerman (Démocrate, New York), président sortant de la sous-comission de la Chambre sur le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est, ne mâche pas ses mots. Cet ardent défenseur d'Israël espère que la décision récente représente un virage stratégique dans l'approche américaine au Moyen-Orient. "En s'éloignant de la question des implantations, qui était et reste importante pour le futur de la région, nous avons l'occasion de nous concentrer sur la question la plus cruciale : arrêter l'Iran dans ses efforts pour acquérir l'arme nucléaire", affirme-t-il.
    Comme l'affaire WikiLeaks le montre clairement, le fait est que la question des ambitions nucléaires de l'Iran n'est pas seulement décisive pour Israël ou les Etats-Unis. C'est aussi la première menace existentielle pour les gouvernements arabes sunnites. Rien n'est aussi prioritaire et important, estime Ackerman. "Il est temps pour Abou Mazen (le chef de l'AP Mahmoud Abbas) de redescendre sur terre et de commencer des pourparlers directs avec le Premier ministre Netanyahou, la seule chance réelle pour les Palestiniens de réaliser leurs aspirations légitimes." Des propos prononcés par un Démocrate du Congrès qui jusqu'à l'été dernier était réticent à critiquer publiquement la politique d'Obama au Moyen-Orient.
    A quoi ressemblera la nouvelle "avenue" diplomatique, comme l'a nommée Crowley ? Interrogés à ce sujet, quelques hauts responsables israéliens ont été avares de détails, sans doute parce qu'ils ne savent pas. Et parce que les contours de cette nouvelle voie n'ont pas été finalisés, au-delà d'amener les représentants des deux parties à parler séparément aux Américains des questions principales, dans l'espoir de créer une dynamique pour entamer des pourparlers directs.
    Israël est susceptible de mettre l'accent sur ce que Netanyahou a appelé par le passé l'approche ascendante vers la paix. L'idée : la paix peut être obtenue avec des négociations politiques au sommet, mais aussi à travers une coopération économique et sécuritaire depuis la "base". Il faut donc créer des bénéfices économiques et en matière de sécurité, que les gens ressentent réellement sur le terrain.
    Ce n'était donc pas une coïncidence si, le lendemain de l'annonce américaine quant à la fin du chemin emprunté jusqu'alors, Israël annonçait l'assouplissement des restrictions sur les exportations de Gaza. Plus les leaders semblent s'enfoncer dans l'obscurité, plus il y aura de chances que des gestes de ce type laissent entrevoir aux hommes sur le terrain un peu plus de lumière. Pas dans l'idée que cela conduira nécessairement à un accord de paix, mais pour s'assurer que pendant que l'on construit une nouvelle voie vers la paix, tout ne soit pas si noir."


Israël

- Déchirement rabbinique, Lidar Gravé-Lazi (JP) - "Cette pétition ne s'inscrit en rien dans la tradition juive".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993748928&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Des centaines de rabbins du monde entier protestaient, cette semaine, contre la pétition signée par [certains de] leurs confrères israéliens. En cause : l'interdiction halakhique de vendre, ou louer, des biens immobiliers aux non-Juifs en Israël. [...] "Des déclarations comme celles-ci nous portent préjudice. Elles nuisent à nos efforts pour encourager les gens à aimer et soutenir Israël", s'insurge l'un des protestataires. "Les Juifs doivent pouvoir s'installer sur l'ensemble de la Terre sainte", précise Asher Lopatin, rabbin orthodoxe de Chicago. "Mais les Arabes et autres non-juifs doivent pouvoir y vivre aussi !"
    Et de poursuivre : "Discriminer un citoyen de l'Etat d'Israël, quelque soit sa religion ou son origine ethnique, revient à s'abaisser à une forme de haine et d'intolérance contre laquelle nous luttons, afin de maintenir notre intégrité en tant que Juifs." "Nous qui vivons en diaspora n'avons pas le droit de porter un jugement contre ceux qui mettent leur vie en péril chaque jour en vivant en Israël", reconnaît-il. "Cependant, nous avons l'obligation de nous adresser à nos frères et sœurs israéliens, et de leur dire combien cette affaire est grave. Cette pétition ne s'inscrit en rien dans la tradition juive", a-t-il nuancé.
    Cette réaction est la dernière d'une série de critiques : 235 universitaires israéliens ont également envoyé une lettre de protestation au grand rabbin de Safed, rav Shmouel Eliyahou, signataire de la pétition controversée. Le ministre chargé des Minorités, Avishay Braverman, a quant à lui appelé le ministre de la Justice, Yaakov Neeman, à suspendre Eliyahou."


Gaza & Hamas

- Hamas: récupérer "toute la Palestine" (Le Figaro.fr) - On attend encore que Védrine et Hessel nous expliquent ce qu'il faut négocier sur cette base, malgré toute la "modération" et le "pragmatisme" qu'ils attribuent au leaders du Hamas.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/13/97001-20101213FILWWW00540-hamas-recuperer-toute-la-palestine.php
   "Le mouvement islamiste palestinien Hamas a réaffirmé son ambition de recouvrer toute la Palestine, de la Méditerranée au Jourdain, à la veille du 23e anniversaire de sa création - ce qui impliquerait la disparition d'Israël. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait affirmé le 1er décembre que son mouvement respecterait les termes d'un accord de paix avec Israël s'il était approuvé par referendum "même si les résultats contredisent les convictions politiques du Hamas".
    "Nous affirmons que la Palestine, de la mer au fleuve, est intégralement la terre des Palestiniens, nous n'en céderons aucune partie et nous ne reconnaîtrons pas le soi-disant Etat d'Israël", a rappelé le Hamas lundi dans un communiqué. Le mouvement au pouvoir dans la bande de Gaza a ajouté qu'il avait l'intention de faire de Jérusalem la "capitale de l'Etat de Palestine", promettant "l'échec de toutes les méthodes de judaïsation" de la ville par Israël. [...]"

- Haniyeh : le Hamas prêt à une "trève" avec Israël, mais pas à le reconnaître (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Haniyeh-le-Hamas-pret-a-une-treve-avec-Israel-mais-pas-a-le-reconnaitre_297544.html
   "Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a de nouveau soutenu mardi que le mouvement islamiste palestinien était prêt à une "trêve" avec Israël, mais en aucun cas à reconnaître l'Etat juif."


Liban & Hezbollah

- Kibboutzim à portée de guerre, Delphine Matthieussent (Libération) - "après autant d'années passées à côté de la frontière, elle fait partie de ma vie".
http://www.liberation.fr/monde/01012307852-kibboutzim-a-portee-de-guerre
   "Ada Sereni, âgée de «plus de 80 ans», comme elle le dit avec coquetterie, n'a pas quitté sa terrasse dans le kibboutz Yiron, à la frontière israélo-libanaise durant la guerre de 2006 avec le Hezbollah, malgré les 4 000 roquettes qui se sont abattues sur Israël. Elle y a fumé, les unes après les autres, ses cigarettes sans filtre en regardant les violents combats qui se déroulaient dans le village libanais de Maroun-al-Ras, visible sur une hauteur à un peu moins d'un kilomètre des maisons de Yiron, une communauté de 150 membres. «Tout le monde me disait de descendre dans l'abri mais je voulais voir ce qui se passait», raconte, de sa voix rauque, l'énergique octogénaire.
    Ada en a vu d'autres. Elle fait partie du petit groupe de combattants de la Haganah, une des forces armées à l'origine de l'armée israélienne, qui a participé aux combats de la guerre d'indépendance en 1948 et a fondé le kibboutz. L'ex-députée du Parti travailliste vit «normalement», malgré les risques d'un embrasement avec la milice chiite. «Tout peut recommencer demain, il y a un gros risque que le Hezbollah, aidé par les Syriens et les Iraniens, prenne le contrôle du Liban et provoque un nouveau conflit avec Israël, confie-t-elle. Mais après autant d'années passées à côté de la frontière, elle fait partie de ma vie. Je n'y fais plus attention. Ce n'est pas de l'héroïsme, c'est une donnée de mon existence.»
    Yiron fait partie des dizaines de communautés de l'extrême nord d'Israël, ayant pour la plupart privatisé le système collectiviste qui avait présidé à leur fondation en tant que kibboutz. La frontière près de laquelle elles sont installées s'inscrit dans le paysage escarpé de la Haute Galilée comme une ligne ténue, marquée seulement par une barrière électronique sous haute surveillance. [...]" (suite payante)


Iran

- Ahmadinejad to Gaza convoy: Israel an insult to humanity (JP)
http://www.jpost.com/IranianThreat/News/Article.aspx?id=199241
Résumé CRIF :
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=22834&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié Israël d'«insulte à l'humanité» dans un discours devant les participants d'un convoi pour Gaza à Téhéran, lundi 13 décembre 2010. Dans son discours, Ahmadinejad a déclaré que "la libération de la Palestine" est une "question clé" dans le monde d'aujourd'hui, et a affirmé que si les pays de la communauté internationale travaillent ensemble, ils pourront "mettre fin à cette crise"."


Europe

- L'UE fait pression pour un gel des constructions israéliennes, Justyna Pawlak (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20101213/twl-po-israel-union-38cfb6d.html
   "L'Union européenne a pressé lundi le gouvernement israélien de geler les constructions dans les implantations juives et a proposé d'accroître son aide à la bande de Gaza contrôlée par le Hamas en prônant une plus grande ouverture des frontières de l'enclave à l'activité commerciale. [...] La semaine dernière, d'ancienne personnalités de l'UE ont adressé une lettre aux Vingt-Sept pour les inciter à adopter une attitude plus ferme envers Israël sur le processus de paix. [...]
    Lundi, les ministres de l'UE ont décidé d'aider les autorités de Gaza à augmenter leurs activités frontalières en installant des équipements de sécurité, en formant du personnel douanier et en développant le réseau routier. Israël a annoncé ce mois-ci un nouvel assouplissement de son blocus [en fait embargo] en faisant savoir qu'il autoriserait les exportations de produits manufacturés. Il avait réduit les restrictions aux importations en juin, mais l'UE considère que la circulation des marchandises reste insuffisante [mais ne fait aucune pression sur l'Egypte pour ouvrir le couloir de Rafah !]. [...]"

- Israël satisfait de la position de l'UE sur la non reconnaissance, dans l'immédiat, d'un Etat palestinien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-satisfait-de-la-position-de-l-UE-sur-la-non-reconnaissance-dans-l-immedia_297515.html
   "Israël a exprimé mardi sa satisfaction à la suite de la décision de l'Union Européenne de ne pas reconnaître dans l'immédiat un Etat palestinien comme le souhaitent les dirigeants palestiniens. "J'espère que le sens des responsabilités de ceux qui jouent un rôle de leaders, tels que les Américains et l'Union européenne, va mettre fin aux menaces de mesures unilatérales agitées par les Palestiniens", a affirmé le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon. Le porte-parole des Affaires étrangères Ygal Palmor a, pour sa part affirmé, qu'Israël est "satisfait du communiqué de l'Union européenne qui a mis l'accent sur le nécessité absolue de parvenir à une solution uniquement par la négociation". "C'est un grand principe que l'UE a ainsi réitéré", s'est félicité le porte-parole."


Histoire

- Mufti de Jérusalem : nouveaux documents accablants, Shraga Blum (Arouts 7) - « Al Husseini revêtait une importance considérable pour le pouvoir nazi ».
http://www.israel7.com/2010/12/mufti-de-jerusalem-nouveaux-documents-accablants/
   "[...] Un document émanant des Archives Nationales américaines apporte des confirmations et des éclairages nouveaux sur le rôle de la Grande-Bretagne et de la France au Proche-Orient notamment concernant le Mufti nazi Hadj Amin Al-Husseini, ainsi que sur les pays arabes. Sous le titre « L’ombre de Hitler, les criminels Nazis et la Guerre Froide », le document en question révèle par exemple qu’en 1945, des responsables Britanniques, bien qu’opposés au nazisme, désiraient fortement le retour en Palestine du sinistre Mufti, pourtant recherché pour collaboration avec les nazis, afin qu’il unifie la population arabe locale et organise des violences contre les Juifs du Yishouv.
    Le Rapport, s’inspirant notamment des archives secrètes de la CIA, veut montrer de manière générale comment des criminels de guerre nazis – dont Al Husseini faisait partie – ont pu bénéficier d’appuis et de mansuétude pendant et après la 2e Guerre Mondiale.
    Le Directeur du Département des Investigations de la Police Britannique de l’époque, confiait à l’attaché militaire américain au Caire « que le Mufti était le seul capable de rassembler les Arabes de Palestine [le terme "Palestinien" renvoyant plutôt à l'époque aux Juifs de la région] et de calmer les ardeurs sionistes ». Il rajoutait « que les Britanniques n’étaient pas capables de le faire mais que c’était une bonne idée ».
    Le Rapport en question a été publié par un groupe de recherche nommé par le Congrès US, et apporte des éléments nouveaux sur le personnage du Mufti de Jérusalem, qui était entre autre l’oncle de Yasser Arafat. On y apprend par exemple que le Mufti de Jérusalem, pendant la guerre, recevait des sommes énormes chaque mois de la part des Allemands, de l’ordre de 50.000 marks mensuels, ce qui correspondait à la moitié d’un salaire annuel d’un officier supérieur de la Wehrmacht. Ce qui fait dire aux membres de la Commission de Recherches qu’« Al Husseini revêtait une importance considérable pour le pouvoir nazi ». Hitler lui avait promis qu’il serait nommé à la tête d’une Palestine arabe une fois les Britanniques chassés et les Juifs du Yishouv exterminés.
    Le Rapport montre ensuite comment, en 1945, le Mufti put se rendre en Syrie pour échapper aux Britanniques, qui le recherchaient. De là, il se rendit à Constance, en Allemagne, mais fut arrêté par les troupes françaises. Là, se déroula un scénario bien français: transféré en région parisienne, il fut placé dans plusieurs résidences successives dans des conditions très confortables et avec une relative liberté, bénéficiant de la protection du Quai d’Orsay, qui refusait notamment de le livrer aux Britanniques et aux Yougoslaves qui le réclamaient. Mais ne voulant pas se froisser avec les pays arabes, qui accueillaient allègrement les criminels nazis en fuite, le Quai d’ Orsay décidait de le faire quitter la France et il s’envola le 29 mais 1946 par un vol régulier à destination du Caire, doté d’une identité d’emprunt. Il mourut à Beyrouth en 1974.
    Le Rapport américain précise également « que tout comme beaucoup d’autres criminels nazis accueillis à bras ouverts par les pays arabes, le Mufti Hadj Amin Al-Husseini devint un conseiller écouté et put distiller en tout quiétude ses théories antisémites et nazies au sein de la société dans laquelle il vécut ». Et de dresser ce triste constat: « Après la guerre, le nazisme à continué à fleurir dans les pays arabes ». [...]"


Points de vue

- Le boycott d'Israël va envenimer le conflit israélo-palestinien, Denis MacShane (député travailliste britannique, ancien ministre des affaires européennes) - "Ceux qui désavouent les politiques de la droite israélienne doivent trouver d'autres outils de langage que ceux de l'antisémitisme classique".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/14/le-boycott-d-israel-va-envenimer-le-conflit-israelo-palestinien_1452950_3232.html
   "Kauf nicht bei Juden – "N'achetez pas chez les juifs" – est de retour. L'appel au boycott du commerce juif est une vielle lubie politique de l'Europe. Une fois de plus, alors qu'une avalanche de haine s'abat contre Israël, a droite comme à gauche, des idéologues islamistes aux élites culturelles, on souhaite punir les juifs. Que les actions du gouvernement israélien soient critiquables est un fait. Mais quels sont les arguments au fond ?
    Premièrement, qu'Israël à tort de défier le droit international en tant que force d'occupation de la Cisjordanie. Mais que dire de la Turquie ? Celle-ci compte 35 000 soldats occupant le territoire d'une république souveraine – Chypre. Ankara a envoyé des centaines de milliers de colons dans le nord de Chypre. La Turquie a été appelée maintes fois par les Nations unies à retirer ses troupes. Au lieu de cela, elle se voit encore accusée de la destruction d'anciennes églises chrétiennes de Chypre du Nord.
    A-t-on appelé à un boycott de la Turquie ou incité les entreprises à se désinvestir du pays ? Non, seuls les juifs d'Israël sont visés. Et que penser de l'Inde ? 500 000 soldats indiens occupent aujourd'hui le Cachemire. Selon Amnesty International, 70 000 musulmans ont été tués au cours des vingt dernières années par les forces de sécurité et les soldats indiens. Ce nombre dépasse de loin les musulmans palestiniens tués par les forces israéliennes pendant la même période [environ dix fois moins]. Cependant, les idéologues de l'islamisme se concentrent sur les juifs, pas les Indiens.
    Se permet-on de parler du Sahara occidental et de la fermeture de la frontière du Maroc par l'Algérie qui rend la vie sur place bien plus difficile que celle des Palestiniens à Ramallah ou à Hébron ? Non, on ne risque pas. Voltaire – aussi antisémite qu'il fut – aurait sans doute raillé l'hypocrisie de ces nouveaux grands prêtres qui souhaitent uniquement attirer la malédiction sur la tête des juifs en Israël.
    Deuxièmement, le désir de paix au Proche-Orient est une priorité mondiale. Mais la paix exige la reconnaissance de l'existence de l'Etat juif d'Israël. Quarante Etats membres de l'Organisation des Nations unies ont le mot "musulman" ou "islamique" dans leur titre. Nul ne conteste leur droit à exister ou à se défendre. Israël s'est retiré unilatéralement de Gaza, mais sa récompense fut de voir le territoire transformé en champ de tir de missiles destinés à tuer des juifs. Il y a eu plus de missiles tirés depuis Gaza contre Israël que de missiles V1 ou V2 tombés sur Londres en 1944. Personne n'a reproché à Churchill d'avoir riposté avec autant de force que possible, lorsque des villes comme Hambourg ou Dresde subissaient la colère de la Royal Air Force. En revanche, si les Israéliens engagent la moindre action contre les tueurs de juifs du Hamas, alors toute la haine du monde s'abat sur eux.
    Troisièmement, il est difficile de voir comment on peut faire la paix avec un Israël que beaucoup cherchent à discréditer en tant qu'"Etat d'apartheid". J'ai travaillé dans les années 1980 avec le mouvement syndical noir en Afrique du Sud. On devait se cacher dans les fossés quand la police de l'apartheid parcourait les cantons pour traquer les activistes politiques. Je ne pouvais pas nager depuis la même plage que ma femme, une française vietnamienne, à cause des lois racistes de l'Afrique du Sud. A l'inverse, les Musulmans et les Juifs nagent au large des mêmes plages de Tel Aviv. Ils peuvent séjourner dans les mêmes hôtels, être élus au même Parlement et faire appel à un système judiciaire indépendant. Par définition, un Etat d'apartheid n'a pas le droit d'exister et ne peut pas être membre de l'Organisation des Nations unies. La campagne de stigmatisation d'Israël en tant qu'Etat d'apartheid vise à en faire un "non-Etat", n'ayant ainsi pas le droit d'exister. Comment la paix peut-elle être conclue avec un Etat dont les opposants nient son existence-même ?
    Au Royaume-Uni, au Canada et en France, des journalistes ou professeurs ont appelé au boycott des médias et des universités israéliens. Mais les écrivains, journalistes et professeurs israéliens sont en réalité les principaux opposants aux politiques contre-productives de leur gouvernement. Les boycotter revient à donner encore plus de pouvoir entre les mains des nationalistes russes qui contrôlent désormais la droite en Israël. Les attaques contre la liberté des médias, contre les femmes, les homosexuels, ou les avocats sont mille fois pires en Iran ou en Arabie saoudite. En Syrie ou en Lybie, il n'y a pas de démocratie. En Jordanie, la démocratie reste limitée. Enfin, dans tout le monde arabe, les mouvements des frères musulmans affichent ouvertement leur antisémitisme. Appelle-t-on au boycott de ces Etats, de leurs journalistes ou de leurs professeurs ? Non. On appelle plutôt – à juste titre – à l'engagement, aux contacts, au débat et à la discussion. Beaucoup même réclament des négociations avec le Hamas, qui emploie dans sa Charte un langage des plus antisémites, à l'image d'un Alfred Rosenberg ou des autres idéologues nazis.
    Pourtant on estime que les négociations avec les leaders politiques, les avocats ou intellectuels juifs doivent être boycottés. Cette politique visant à rendre les citoyens juifs d'Israël victimes d'un désaveu mondial va envenimer la crise au Moyen-Orient. Si elle était appliquée de façon uniforme à tous les Etats qui occupent et oppriment des territoires qui ne sont pas les leurs, elle pourrait avoir un certain fondement moral. Si le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions appelait également à un boycott et des sanctions contre le nouvel antisémitisme de l'extrême droite en Europe, cela aurait alors plus de sens. Un parti ouvertement antisémite, le parti Jobbik, parcourt aujourd'hui la Hongrie dans un uniforme d'avant-guerre fasciste. Des hommes politiques antisémites sont élus au Parlement européen. En Allemagne, l'économiste et politicien Thilo Sarrazin se permet de décrire les Juifs comme ayant "des gènes différents" des autres. Et de nos jours, des Européens de tous les peuples font à nouveau entendre leur voix pour s'écrier Kauft nicht bei Juden.
    Ceux qui désavouent les politiques de la droite israélienne doivent trouver d'autres outils de langage que ceux de l'antisémitisme classique. Moi-même je ne suis pas juif. En tant que député britannique, je travaille avec des milliers de musulmans dans ma circonscription. Je me retrouve plus souvent dans les mosquées que dans les églises. Je suis fier de mes amis musulmans qui sont pairs, députés, conseillers municipaux, ou qui occupent des postes importants en tant que journalistes, avocats, médecins et intellectuels. Les 20 millions de musulmans européens sont confrontés à de nouvelles haines et nouveaux rejets qui doivent être combattus. Mais ils ne tireront aucun profit des campagnes de haine contre les juifs en Israël. En tant qu'Européens, nous devons dépasser le vieux langage du boycott et des campagnes économiques contre les juifs en Israël. Israël, la Palestine et l'Europe doivent construire leur avenir et faire le XXIe siècle, non pas revenir à la haine du passé."

- Why do the losers get to define the terms of victory? (Elder of Ziyon) - "Not one person has ever yet explained why Jerusalem must be a part of a Palestinian state" ; "People have to start realizing that Palestinian Arab demands do not equal rights".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/why-do-losers-get-to-define-terms-of.html
   "A New York Times op-ed by Robert Wright [...]: "If there is no two-state solution, Israel can either (a) give Palestinians in the occupied territories the vote and watch as the Arab birth rate turns Israeli Jews into a minority; or (b) keep denying the vote to Arabs it has ruled for decades, thus incurring charges of apartheid, moving toward pariah status among nations, continuing to give propaganda fuel to regional troublemakers and raising the chances of disastrous war. ...Every day, settlement construction — especially in East Jerusalem — makes it harder to imagine two-state borders that would leave Palestinians with the minimal dignity necessary for lasting peace." That word, "dignity," is the linchpin.
    When Germany and Japan were defeated in World War II, no one said that the resulting, greatly reduced powers they had were too few to maintain the "dignity" of the vanquished and that they should be given more - or else there would be a threat of no "lasting peace." Peace was dependent on limiting their powers. How did this concept of "dignity" for the losing side become a sine qua non for peace? In larger terms, why do a people and their leaders who have consistently worked towards the destruction of Israel deserve the dignity that they demand as a minimal starting point towards a reward of a state?
    Palestinian Arabs did not accept any partition plan before 1948; they did not agitate for a "dignified" state when Jordan and Egypt controlled the territories, they universally supported Saddam Hussein against the allies, even recent polls show that they support terror attacks against Jews in Israel and argue that there is a legal obligation for "resistance" - so why, exactly, is their definition of "dignity" being accepted as a legitimate demand? Beyond that, why does the party that has lost every single war get to define the terms of victory?
    If there is to be a two-state solution, it must be a viable state - not a "dignified" state. Dignity is an elastic concept, with no objective definition, and the arbitrary definitions being bandied about by Palestinian Arabs have zero basis in reality. Not one person has ever yet explained why Jerusalem must be a part of a Palestinian state. Not only that, but the Palestinian Arabs discount the very real rights of the Jews who live in Judea and Samaria: while Arabs in Jerusalem can easily accept Israeli citizenship, Jews across the Green Line cannot be expected live in safety in a Palestinian Arab state - yet the demand that hundreds of thousands of Jews can be forced out of their homes is considered acceptable but a Jewish Jerusalem is not. This is not logical nor is there any real basis for such a demand.
    The only reason people like Wright insist that Jerusalem must be divided and that Jews cannot live in the historic heartland of Israel is because Palestinian Arabs demand it. What is not explained by anybody is why they have the right to demand such a thing.
    If the goal is a state, they can have one and they could have had one for decades. If the goal is a "dignified" state, then they are being given the unilateral right to define Israel to be a state without defensible borders and without real access to religious and historic sites that are unquestionably Jewish.
    Which means that the world has accepted that Palestinian Arabs, consistent supporters of the wrong side in every single war and whose "moderate" leaders demand to this very day the demographic destruction of Israel, have more of a right to dignity than the Jewish nation does to dignity and security.
    People have to start realizing that Palestinian Arab demands do not equal rights, and that a Palestinian Arab state cannot and should not be defined in a way that deprives the Jewish state and people of their own competing rights. Insistence is not the same as reality, but the world has confused the two for way too long."
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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 22:53

anti-israeli-convoy.jpg

 

- New Asian convoy: India to Iran to Turkey to Syria to Gaza (Elder of Ziyon) - "They plan to arrive in Gaza in time for the second anniversary of Cast Lead".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/new-asian-convoy-india-to-iran-to.html
   "A potentially dangerous new convoy, whose ultimate goal is the destruction of Israel, is currently in Iran where they are being encouraged by Ayatollahs and government officials. The planned route looks like this [cf. image jointe] (via Israeligirl). The final leg seems to be intended to be a ship from Syria to Gaza.
    The group behind it is called Asian People's Solidarity for Palestine, and they claim that some of the members of the journey were injured on the Mavi Marmara, making it clear that these are not "peace activists." (Their manifesto also calls for the "right of return," showing that they are anti-Israel activists as well.) They plan to arrive in Gaza in time for the second anniversary of Cast Lead.
    I believe that Israel would regard a ship sailing from an enemy state to be an act of war, and that threat (as I recall) was what scuttled the Lebanese "women's flotilla" last summer, as they could not find a country willing to host the final part of the journey. I think it is doubtful that Syria would risk this, but it is a story that needs to be followed."

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 22:52

France

- La France "n'accepte pas que l'Iran déstabilise" le Moyen-Orient et le monde (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-France-n-accepte-pas-que-l-Iran-destabilise-le-Moyen-Orient-et-le-monde_297370.html
   "La France "n'accepte pas que l'Iran déstabilise" le Moyen-Orient et le monde, a déclaré dimanche devant le Congrès juif européen la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, assurant que Paris, "ami d'Israël", était toujours engagé pour une "paix durable"."

- Le Crif "indigné" par les propos de Marine Le Pen (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Crif-indigne-par-les-propos-de-Marine-Le-Pen_297463.html
   "Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est déclaré "indigné" par les propos de Marine Le Pen comparant les prières de rue à l'Occupation, "dans le seul but de stigmatiser la communauté musulmane". "Ces propos, ajoute le Crif dans un communiqué, constituent une double et mensongère manipulation, de l'histoire et du langage". Le président du Crif Richard Prasquier "a fait part de sa solidarité" au président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui."


Processus de paix

- Benjamin Netanyahu salue le changement de position de Washington, Stephen Sheer (Reuters) - "Pour parvenir à la paix, nous devons débattre des questions qui entravent réellement la paix".
http://fr.news.yahoo.com/4/20101213/twl-israel-usa-netanyahu-38cfb6d.html
   "Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué lundi la décision des Etats-Unis de renoncer à obtenir un gel des nouvelles constructions dans les implantations juives de Cisjordanie et de s'atteler au règlement des "questions centrales" du conflit israélo-palestinien. "Je salue cette décision américaine, qui est bonne pour Israël, qui est bonne pour la paix", a déclaré Netanyahu à quelques heures de l'arrivée de l'émissaire américain George Mitchell pour une nouvelle mission dans la région. [...]
    "Pour parvenir à la paix, nous devons débattre des questions qui entravent réellement la paix", a commenté Netanyahu dans un discours prononcé lors d'un forum sur l'économie. "Nous allons maintenant commencer à débattre de ces questions et essayer d'aplanir nos divergences et je m'en félicite", a ajouté le Premier ministre.
    Côté palestinien, on s'inquiète que la partie israélienne cherche à saboter les négociations indirectes en évitant de débattre des futures frontières d'un éventuel Etat palestinien en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Netanyahu demande quant à lui que les Palestiniens reconnaissent Israël comme un Etat juif, ce qu'il a rappelé dans son discours lundi, mentionnant également la sécurité et les réfugiés palestiniens comme questions à débattre."
- Netanyahou à Mitchell : "travaillons ensemble en vue d'une nouvelle voie vers la paix" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-a-Mitchell-travaillons-ensemble-en-vue-d-une-nouvelle-voie-vers-la-pa_297458.html
   "A l'issue de la rencontre entre le Premier ministre et l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, Binyamin Netanyahou a émis l'espoir d'aboutir à un accord "dans les prochains mois". Il a ajouté à l'adresse de Mitchell : "travaillons ensemble pour établir une nouvelle voie vers la paix". Ce dernier a déclaré que les parties aborderont toutes les questions du statut final."

- Abou Mazen dit « non » à Hillary Clinton, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/12/abou-mazen-dit-non-a-hillary-clinton/
   "Le Comité Central du Fatah aurait repoussé lundi après-midi le programme proposé par la Secrétaire d’Etat US Hillary Clinton, consistant à reprendre la formule des « discussions indirectes » entre Israéliens et Palestiniens par l’intermédiaire de George Mitchell. Clinton avait annoncé la reprise des navettes du sénateur – qui est déjà arrivé au Proche-Orient – en avertissant que « les Etats-Unis exigeraient désormais des réponses claires des deux parties sur les questions les plus cruciales ».
    Il règne cependant un certain flou selon les agences de presse: selon l’agence palestinienne « Wafa », « Abou Mazen a simplement discuté avec les autres membres du Comité des derniers développements politiques », alors que selon une autre agence, « Maan », « le Fatah a bel et bien dit non à l’appel de Clinton, et s’en tient aux exigences palestiniennes: arrêt total de la construction juive en Judée-Samarie et à Jérusalem et garanties américaines quant à la création d’un Etat palestinien dans les lignes de 1967 avec Jérusalem pour capitale ».
    Jamal Muhissin, membre du Comité Central, a insisté sur le fait que « l’AP ne reviendrait pas aux négociations tant qu’Israël ne gèlerait pas totalement la construction ». Dimanche, à l’occasion du 62e anniversaire de la Résolution 194 de l’ONU concernant les « réfugiés » arabes palestiniens [selon l'interprétation palestinienne abusive de la résolution], Yasser Abed Rabbo a déclaré que « l’OLP ne céderait pas sur l’exigence de retour de tous les réfugiés dans les demeures desquels ils ont été chassés ». Parallèlement, les ministres des Affaires Etrangères du groupe des pays arabes membres de la « Commission de la Paix » se réuniront mercredi, en présence d’Abou Mazen. "

- Les sujets qui fâchent, Herb Keinon (JP) - Saëb Erekat et ses 7 millions de "réfugiés" palestiniens : "Leur retour sur leur terre est absolument nécessaire pour arriver à une situation stable".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993746329&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Nouvelle phase du processus diplomatique. L'émissaire spécial américain, George Mitchell, rencontrera, lundi, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, à Jérusalem. A l'ordre du jour : la question des réfugiés, les impératifs sécuritaires d'Israël et implantations juives en Judée-Samarie. Le représentant des Etats-Unis rencontrera séparément les dirigeants israéliens et palestiniens, dans le cadre d'une nouvelle stratégie visant à trouver un terrain d'entente entre les deux parties. Durant les jours à venirs, Mitchell fera la navette entre Jérusalem et Ramallah et tentera de palier au refus palestinien de relancer des négociations directes avec Israël.
    Dans une interview accordée au Guardian, et publiée vendredi, le principal négociateur de l'Autorité palestinienne (AP), Saëb Erakat, a réaffirmé la position palestinienne relative aux réfugiés. Selon lui, ils seraient plus de 7 millions à travers le monde, et représentent plus de 70 % de la population palestinienne. "Leur retour sur leur terre est absolument nécessaire pour arriver à une situation stable", explique-t-il. En réponse à ces allégations, les responsables israéliens ont rappelé que la guerre de 1948, à la suite de laquelle le problème s'est posé [avec 700.000 départs palestiniens, dont un tiers sont de véritables "réfugiés" au sens précis où ils ont changé de pays], a été causée par le refus arabe d'accepter une solution à deux Etats. "Ils ont déclaré une guerre violente, destinée à renverser la décision officielle de la communauté internationale", précise un diplomate de l'Etat hébreu."

- Israël : pas question de négocier un "chronomètre à la main" (DesInfos)
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=22099
   "Un ministre israélien du parti Likoud (droite, au pouvoir) a averti dimanche que son gouvernement n’était pas prêt à discuter des sujets clés du conflit avec les Palestiniens "un chronomètre à la main", en réaction aux déclarations de la secrétaire d’Etat américaine. "Il n’est ni logique ni dans l’intérêt d’Israël de négocier un chronomètre à la main", a déclaré à la radio publique le ministre de l’Environnment, Gilad Erdan, considéré comme un proche du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu."

- L'improbable "plan B" des Palestiniens, Georges Malbrunot (Le Figaro) - "Jouer la carte de l’ONU sans appui américain est une erreur. Jamais Washington ne reconnaîtra un état palestinien contre le gré de son allié israélien".
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/12/limprobable-plan-b-des-palesti.html
   "[...] l’Autorité palestinienne (AP) menace d’en appeler à l’ONU pour arracher la reconnaissance de son futur Etat. [...] Ce passage en force est défendu par le négociateur en chef, Saeb Erakat, qui rencontre la secrétaire d’Etat, Hilary Clinton, ce week-end à Washington. « Mais les Américains exercent une forte pression pour que les Palestiniens ne mettent pas leur plan à exécution », prévient un diplomate français à Jérusalem. En effet, leur initiative inquiète fortement la communauté internationale.
    Soutenu par Mahmoud Abbas, le chef de l’AP, ce plan à étapes est le suivant : d’abord demander à l’administration Obama de reconnaître l’Etat palestinien. Face au probable véto des Etats-Unis, Erakat et ses amis envisagent de porter, ensuite, la requête devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Et en cas de nouvel échec, leur exigence serait transmise, cette fois, à l’Assemblée générale des Nations unies, qui pourrait adopter une résolution – non contraignante.
    « Nous comprenons cette stratégie, mais elle est dangereuse, et elle ne peut pas porter ses fruits », relève, de son côté, un diplomate d’un autre pays européen. « Jouer la carte de l’ONU sans appui américain est une erreur. Jamais Washington ne reconnaîtra un état palestinien contre le gré de son allié israélien ». Ce virage ne fait pas, non plus, l’unanimité parmi la direction palestinienne. Salam Fayyad, le Premier ministre à qui la communauté internationale a confié la mission de bâtir les fondations d’un Etat, épouse les réserves occidentales. [...]
    Dans son bras de fer, Saeb Erakat n’hésite pas à brandir la menace d’une autodissolution de l’Autorité palestinienne. [...] Pour Abbas et les siens, un tel geste constituerait un aveu d’échec cinglant, sur lequel ses adversaires islamistes capitaliseraient. Et puis, ce serait la population qui en serait la première victime. [...]
    Dans six mois, Salam Fayyad prendra à témoin les pays donateurs, en leur disant qu’il a accompli sa mission (« State building »), et que c’est à eux, désormais, de prendre leurs responsabilités. « Que ferons-nous ? », s’interroge-t-on au Quai d’Orsay. Accorder un certificat de naissance à l’Etat palestinien ? Le Brésil, la Norvège et d’autres pays y sont prêts. [...]"


Israël

- Intempéries : Israël au bord de l'inondation, Ben Hartman (JP) - "La tempête a déraciné des arbres et des feux de circulation, inondé des rues et privé d'électricité des milliers de foyers". En vidéo ici.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993746445&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'une des pires tempêtes de ces dernières années. Les intempéries de dimanche ont semé le chaos sur la côte, avec des vents soufflant à plus de 100 km/heure. Lundi matin, de fortes pluies accompagnées de vents violents continuaient de balayer le nord et le centre du pays. Des rafales de 80km/heure sont prévues pour cet après-midi. Dans la nuit de dimanche, plus d'un mètre de neige est tombé dans la zone du Hermon. La partie supérieure de la montagne était recouverte de près de deux mètres de flocons. Les résidents de Samarie et des communautés d'Efrat et Ofra ont également signalé de la neige.
    Le port de Haïfa a été contraint de fermer, tandis qu'au large, un cargo moldave coulait, à environ 11 km du port d'Ashdod. Les 11 membres d'équipage ont été secourus par un navire taïwanais qui se trouvait à proximité. La tempête a déraciné des arbres et des feux de circulation, inondé des rues et privé d'électricité des milliers de foyers. Plus de trente personnes ont été blessées par la chute d'objets, à Netanya, Tel-Aviv et Ashdod."

- Enseigner la Shoah aux Arabes israéliens (JP) - "Pour de nombreux Palestiniens et Arabes israéliens, la Shoah et la création de l'Etat hébreu sont intrinsèquement liés".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993746622&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Six décennies après l'assassinat de six millions de Juifs par les nazis, le mémorial de la Shoah, Yad Vashem, lance une nouvelle campagne de sensibilisation. Il table sur l'éducation des jeunes arabes israéliens et souhaite réviser les programmes scolaires en cours. Le mémorial offrira des séminaires aux enseignants arabes dans l'espoir de marquer la distinction entre l'horreur de la Shoah et la politique du Moyen-Orient. Pour de nombreux Palestiniens et Arabes israéliens, la Shoah et la création de l'Etat hébreu sont intrinsèquement liés.
    Selon une étude menée en 2009, environ 30 % des Arabes israéliens ne croient pas que la Shoah a réellement existé. Les Juifs israéliens, qui fréquentent des écoles séparées, étudient ce chapitre d'histoire dès leur enfance. En revanche, les élèves arabes n'abordent le sujet que lors d'un cours d'histoire obligatoire, nécessaire aux examens universitaires. Le programme de sensibilisation de Yad Vashem a débuté en 2008, avec la mise en ligne d'une version arabe de leur site Internet. Le nombre de visiteurs reste cependant très faible."

- Le Rav Ovadia Yossef déplore l'initiative d'interdire la vente de maison à des Arabes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Rav-Ovadia-Yossef-deplore-l-initiative-d-interdire-la-vente-de-maison-a-des-A_297364.html
   "Le rabbin Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël, a refusé de signer le mandement rabbinique auquel ont adhéré de nombreux rabbins. Ce dernier interdit la vente ou location de maison à des Arabes. Le Rav juge inutile et dangereuse cette action."

- Incendie du Carmel : Avigdor Lieberman remercie les ambassadeurs des pays qui sont venus en aide à Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Incendie-du-Carmel-Avigdor-Lieberman-remercie-les-ambassadeurs-des-pays-qui-sont_297432.html
   "Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a reçu lundi à Jérusalem les ambassadeurs des pays qui ont aidé Israël à venir à bout du gigantesque incendie dans le Carmel et les a remerciés pour leur geste noble. A cette occasion, il a loué « la réelle fraternité entre les peuples, qui, en cas d’urgence arrive à surmonter toutes les divergences »."


Gaza & Hamas

- Pour son 23ème anniversaire, le Hamas veut "toute la Palestine" et la disparition d'Israël (Guysen) - "Nous affirmons que la Palestine, de la mer au fleuve, est intégralement la terre des Palestiniens, nous n'en céderons aucune partie et nous ne reconnaîtrons pas le soi-disant Etat d'Israël".
http://www.guysen.com/news_Pour-son-23eme-anniversaire-le-Hamas-veut-toute-la-Palestine-et-la-disparition-d_297448.html
   "Le mouvement terroriste palestinien Hamas a réaffirmé son ambition de recouvrer toute la Palestine, de la Méditerranée au Jourdain, à la veille du 23e anniversaire de sa création, impliquant de facto la disparition d'Israël. Le chef du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait pourtant affirmé le 1er décembre que son mouvement respecterait les termes d'un accord de paix avec Israël s'il était approuvé par référendum. "Nous affirmons que la Palestine, de la mer au fleuve, est intégralement la terre des Palestiniens, nous n'en céderons aucune partie et nous ne reconnaîtrons pas le soi-disant Etat d'Israël", a rappelé le Hamas lundi dans un communiqué."

- Hamas TV Puppet Show: The Criminal Zionists Are Plotting to Destroy the Al-Aqsa Mosque (Al-Aqsa TV, 2 décembre, Vidéo 2mn41) - "My children, the criminal Zionists are digging tunnels under the Al-Aqsa Mosque, because the Zionists want to destroy it. My dear children, for the sake of Allah – you must take action, strive, plan, and contemplate how to save the Al-Aqsa Mosque."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2717.htm

- Mofaz met en garde le Hamas contre de nouveaux tirs de roquettes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mofaz-met-en-garde-le-Hamas-contre-de-nouveaux-tirs-de-roquettes_297353.html
   "Le président du Comité des Affaires étrangères et de la Défense Shaul Mofaz, a déclaré que "si le Hamas attaque avec des missiles à longue portée, Israël fera chuter le régime à Gaza"."

- Tsahal : le soldat blessé samedi soir à la frontière de Gaza a été touché par des tirs amis (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-le-soldat-blesse-samedi-soir-a-la-frontiere-de-Gaza-a-ete-touche-par-des-_297343.html
   "A l’issue de l’enquête menée sur l’incident qui a opposé samedi soir des forces de Tsahal avec des terroristes palestiniens, le commandement militaire Sud de Tsahal a fait savoir dimanche soir que le soldat, sérieusement blessé, a été touché par les balles de ses camarades."

- La Russie poursuit ses relations avec le Hamas (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Russie-poursuit-ses-relations-avec-le-Hamas_297410.html
   "Selon les média du Hamas, Alexandre Soultanov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a rencontré hier le chef du bureau politique de l'organisation terroriste, Khaled Mechaal, à Damas."


Judée-Samarie

- La loi du talion, Kamoun Ben Shimon (JP) - "Les radicaux du "Prix à payer" semblent être une émanation extrême des "jeunes des collines", terme général appliqué à des centaines de jeunes habitants d'implantations désœuvrés, qui ont établi leurs camps dans les avant-postes illégaux et isolés de Judée-Samarie" ; selon Shaï, les autorités développent "une certaine apathie car elles ont le sentiment que peu importe ce que fait Israël, le monde lui sera hostile de toute façon et le déteste quoi qu'il arrive".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993747314&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Les scènes sont sinistrement familières. Début octobre, alors que le Premier ministre Binyamin Netanyahou envisage l'extension du moratoire sur les constructions en Judée-Samarie, quelques habitants des implantations se livrent à des actes de vandalisme contre les Palestiniens. Des vandales non identifiés mettent le feu à une mosquée dans le village de Beit Fajar, près de Bethléem. Ils brûlent des textes sacrés, y compris le Coran, et laissent derrière eux des slogans : "(Le leader nationaliste d'extrême droite Rabbi Meir) Kahana avait raison". Leur signature : "Le Prix à payer".
    Quelques semaines plus tard, c'est un cimetière musulman du village de Kadum, près de Kalkilya, qui est vandalisé, avec, une nouvelle fois les mêmes graffitis : "Le Prix à payer", "Kahana avait raison", et des Magen David peintes à l'aérosol sur les murs. Le jour suivant, à Luben a-Sharkya, 14 oliviers sont abattus. Les auteurs de ces actes ne sont pas identifiés. Mais les signes qu'ils laissent fournissent des preuves évidentes.
    "Le Prix à payer" est la signature d'un réseau librement organisé de jeunes, issus pour la plupart d'avant-postes isolés de Judée-Samarie. Leur politique : répondre à chaque initiative des autorités israéliennes, qu'ils considèrent contre les implantations ou les avant-postes illégaux, en s'attaquant à la communauté voisine palestinienne. Objectif : faire en sorte que chaque décision ou action contre les habitants des implantations ait un "prix" trop élevé pour le gouvernement, et qu'elle n'en vaille dès lors pas la peine.
    "Lorsque le gouvernement agit de façon antijuive contre les Juifs, ne soyez pas surpris que des Juifs fiers et fidèles répondent. Et permettez-moi de ne pas exprimer du chagrin ou de l'inquiétude pour les Palestiniens", répond froidement Itamar Ben-Gvir, partisan déclaré de la politique farouchement anti-arabe de l'ancien Rabbi Meir Kahana. Il est considéré comme un soutien ou même comme un participant aux activités du "Prix à payer". Le nombre réel des activistes est inconnu, mais on estime leur nombre à quelques dizaines, tout au plus.
    "Personne ne les soutient", explique pourtant Pinchas Wallerstein, ancien chef de file des habitants des implantations, en se référant à la génération des fondateurs. Presque proche du désespoir, Wallerstein ajoute : "mais ils réussissent à inspirer une crainte telle, que personne n'ose s'opposer à eux". Selon des données de B'Tselem, organisme de surveillance des violations des droits de l'Homme en Judée-Samarie, le réseau du "Prix à payer" aurait commis près d'une dizaine d'actes de violence contre des biens palestiniens depuis 2008.
    Pendant ce temps, les Palestiniens continuent de commettre des attentats meurtriers en Judée-Samarie. Fin août, quatre Israéliens de l'implantation Beit Hagai trouvent la mort dans une attaque destinée a priori à torpiller les pourparlers de paix. Fin septembre, une femme enceinte de neuf mois et son mari sont blessés par des tirs sur la route 60. La femme a dû être hospitalisée suite à ses blessures après avoir donné naissance par césarienne à un bébé en bonne santé. Pourtant, la politique du "Prix à payer" n'est pas une réponse à la violence palestinienne. Elle veut empêcher les autorités d'Israël à mettre en œuvre toute action qui pourrait empiéter sur l'entreprise d'implantations, de la démolition de caravanes à l'évacuation totale.
    Cette politique a été mentionnée pour la première fois publiquement par Itaï Zar, le frère du charismatique Gilad Zar, activiste tué lors d'une attaque terroriste. S'exprimant devant la presse après le meurtre de son frère en juillet 2008, Zar déclare : "A chaque fois qu'il y aura une évacuation, qu'il s'agisse d'un bus, d'une maison ou d'une caravane, nous répondrons." Certains lient la fondation du groupe au désengagement de Gaza en août 2005, ou au retrait imposé des implantations illégales de Judée-Samarie en février 2006. Deux événements qui ont scindé la population des implantations en deux grands courants.
    Le courant dominant, qui même opposé à tout retrait, moratoire ou démolition, croit de façon pragmatique à des mesures non violentes et continue de se déclarer fidèle à l'Etat et ses institutions. Et une frange plus radicale, constituée en grande partie de jeunes, dirigée par des rabbins charismatiques, qui placent la fidélité à leurs interprétations des préceptes de la Torah au-dessus de la loyauté à l'Etat. Les radicaux du "Prix à payer" semblent être une émanation extrême des "jeunes des collines", terme général appliqué à des centaines de jeunes habitants d'implantations désœuvrés, qui ont établi leurs camps dans les avant-postes illégaux et isolés de Judée-Samarie.
    Profondément religieux, beaucoup adoptent des discours et des vêtements du type New-Age. Ils sont généralement retirés de la plupart des activités normatives et choisissent de se tourner vers des Rabbis qui vont appuyer leurs comportements et leurs motivations, même si aucun d'entre eux ne reconnaît officiellement avoir donné son approbation. [...]
    "Tout le monde sait comment ça marche", explique Abraham (pseudonyme), né et élevé dans une implantation de Judée-Samarie. Il se dit proche des "jeunes des collines" sans être un activiste et requiert l'anonymat pour pouvoir s'exprimer : "Cela se passe toujours de la même façon : après une attaque terroriste, il y a des manifestations. Puis des attaques contre les Palestiniens. Ou alors nous construisons un nouvel avant-poste. Le gouvernement essaie de le démanteler, et alors il y a du vandalisme contre les villages palestiniens."
    Fin octobre, le député Nahman Shaï (Kadima), ancien porte-parole de Tsahal, avait appelé le procureur général Yehouda Weinstein à prendre des mesures immédiates contre ces groupes. "Des dizaines de cibles arabes religieuses sont attaquées en Judée-Samarie", avait écrit Shaï à Weinstein dans une lettre rendue publique. "Les auteurs de ces actes causent des dommages irréversibles aux relations toujours très fragiles dans les territoires et détériorent la position d'Israël dans le monde. Malgré le caractère provocateur de ces actions, aucun acte d'accusation n'a été prononcé. Je demande que vous fassiez usage de votre autorité pour réclamer une enquête de l'armée sur les incidents du "Prix à payer", et que cette investigation devienne la plus haute priorité sur l'application de la loi et des services de sécurité. Il est totalement inacceptable que l'Etat d'Israël doive se résigner à l'existence d'une zone similaire au Far West, au sein de laquelle n'importe qui fait ce qui lui plaît."
    Dans une longue interview téléphonique, Shaï explique ce qu'il croit être derrière l'incapacité des autorités à agir. "Toutes ces années, la prévention des actes de terreur palestiniens était le principal objectif, et il est aussi probablement plus facile de recevoir des renseignements sur ces auteurs que sur les Juifs. Mais la situation est urgente et potentiellement explosive. Le monde musulman est composé d'1,3 milliard de personnes dans 57 pays, et c'est pourquoi le danger est grand. Cela doit être stoppé avant que tout explose." De plus, selon Shaï, les autorités développent "une certaine apathie car elles ont le sentiment que peu importe ce que fait Israël, le monde lui sera hostile de toute façon et le déteste quoi qu'il arrive." Cette résignation de l'autorité morale et légale "est terriblement dangereuse", prévient-il.
    En 2005, la procureure Talia Sasson, alors chef du département d'Etat aux affaires criminelles publiait, à la demande du Premier ministre d'alors Ariel Sharon, un rapport sur "les violations flagrantes de la loi" en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza. Aujourd'hui, la situation ne s'améliore pas, explique-t-elle. "Les autorités doivent réagir, à la violence des habitants juifs, comme aux attaques terroristes. C'est leur travail." Sasson évolue actuellement dans le privé, après avoir échoué à entrer à la Knesset en 2009. Selon la loi, précise-t-elle, la responsabilité de l'application des lois, du maintien de l'ordre public et de la sécurité dans les territoires est du ressort du ministre de la Défense, puisque ces terres n'ont jamais été formellement annexées à Israël.
    [...] un petit groupe d'habitants juifs, connu sous le nom de "Tazpit" (Observation) affirme que les activités du "Prix à Payer" sont perpétrées par les Palestiniens eux-mêmes, assistés par des groupes de gauche comme la Paix maintenant, pour essayer de délégitimer le mouvement des implantations. [...]
    Quant au porte-parole de Tsahal, Peter Lerner, il refuse de dire "que l'armée ne fait pas son travail". Il ajoute que Tsahal considère ces activités comme immorales qui risquent de compromettre la loi et l'ordre dans les territoires. Et de préciser : "Dans de trop nombreux cas, l'armée met la main sur les jeunes responsables de ces actes et les emmène au tribunal. Mais les juges les relâchent parce que les témoignages des officiers ne seraient pas assez clairs ou parce que l'accusation n'apporterait pas de preuve suffisante." Il conclut : "Ce sont des jeunes gens, plein d'hormones et désireux de perpétrer des actes de vandalisme comme partout ailleurs, mais ils bénéficient d'un soutien nationaliste, et particulièrement de la part de certains rabbins qui les encouragent."
    Un petit groupe essaye de réparer les dégâts causés aux Palestiniens. Mené principalement par le Rabbi Menachem Froman, de l'implantation Tekoa de Judée-Samarie, et célèbre avocat d'une coexistence interconfessionnelle, ses activités se concentrent dans le bloc du Goush Etzion, au sud de Jérusalem et autour de Bethléem. En réponse à l'incendie de la mosquée de Beit Fajar en octobre, par exemple, Froman a emmené une petite délégation de Juifs pour offrir aux villageois de nouvelles copies du Coran.
    Certains ont apprécié le geste. Cinq Palestiniens se sont joints au petit groupe de Juifs qui portait des panneaux sur lesquels était écrit : "Le bon voisinage et la paix sont la volonté de Dieu". Mais d'autres, ont réagi avec dédain. Un Palestinien, qui souhaite rester anonyme, a déclaré : "C'est comme s'ils tuaient leurs parents et ensuite nous demandaient d'avoir pitié d'eux parce qu'ils sont orphelins. Ils volent notre terre pour construire des implantations, puis viennent nous réconforter quand certains d'entre eux brûlent nos livres. ça ne marche pas comme ça." [...]"


Liban & Hezbollah

- Liban: Les sunnites de Tripoli s'en prennent au Hezbollah et à l'armée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-Les-sunnites-de-Tripoli-s-en-prennent-au-Hezbollah-et-a-l-armee_297373.html
   "Des leaders sunnites représentant tout l'éventail politique libanais ont appelé dimanche leurs partisans à résister à la pression du Hezbollah et de l'armée, alors que les tensions s'accentuent entre les deux communautés musulmanes."


Egypte

- Fouad Jamal Abd Al-Qader, Head of Egyptian National Program for Legislative Reforms: Israel Is the Source of the Wikileaks Documents (Egyptian TV, 6 décembre, Vidéo 1mn28) - "Today, the Zionist lobby controls the entire world. They do whatever they like. What was the goal of the revelations about Egypt, Saudi Arabia, and the other Arab countries on this website, and the publication of some confidential documents? The goal was to destabilize the regimes of these countries."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2718.htm

- WikiLeaks : l'armée égyptienne est "en déclin" mais elle reste "puissante", Patrice Claude (Le Monde) - L'armée égyptienne est furieuse du fait que l'aide américaine s'élève désormais à 2/5e de l'aide à Tsahal, au lieu du ratio de 2/3 qui avait cours pour récompenser Le Caire après les accords de paix de 1979.
http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/13/wikileaks-l-armee-egyptienne-en-declin_1452890_1446239.html#ens_id=1446075
   "Il y a trois ans déjà, notait un télégramme diplomatique de l'ambassade américaine, obtenu par WikiLeaks et révélé par Le Monde, rien n'allait plus, en août 2007, entre l'armée égyptienne et les Etats-Unis. "Les généraux furent longtemps nos meilleurs alliés, mais la situation a changé", regrettait le diplomate signataire. Les choses ne se sont guère améliorées par la suite. [...]
    Bien sûr les Etats-Unis apprécient que l'Egypte leur garantisse un accès libre au canal de Suez ainsi que son espace aérien. "Depuis 1980, écrit l'ambassadrice Margaret Scobey dans un mémo envoyé en décembre 2008 au général David Petraeus, qui s'apprête alors à se rendre au Caire en tant que commandant en chef des forces américaines au Moyen-Orient, les Etats-Unis ont investi 36 milliards de dollars [27,1 milliards d'euros] dans les forces armées égyptiennes."
    Problème, l'armée ne cesse, avec ces fonds, de renforcer ses forces conventionnelles (avions, chars d'assaut) et "refuse" les réformes stratégiques que lui suggère son généreux donateur. Pas moyen, par exemple, de l'intéresser à la mise en place en commun de nouveaux outils "antiterroristes" dans la région. [...] Certes, Américains "et Israéliens", note un mémo de février 2010, se "félicitent" de "l'efficacité" des efforts égyptiens pour contribuer au blocus de Gaza et "combattre le flot d'armes et les fonds illicites" destinés au territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
    Pour autant, lors d'une rencontre, le 31 janvier 2010, à l'ambassade américaine du Caire entre Colin Kahl, sous-secrétaire à la défense de Barak Obama, et trois pontes du ministère de la défense égyptienne, les généraux en retraite Mohamed Al-Assar, Ahmed Moataz et Fouad Arafa, ce dernier n'y va pas par quatre chemins. Selon les accords de paix de Camp David signés en 1979 aux Etats-Unis entre Israéliens et Egyptiens, Washington avait promis de "récompenser" Le Caire en lui octroyant, chaque année, une aide économique et, surtout, militaire. Considérée comme "une intouchable compensation" par l'armée égyptienne, celle-ci s'établit aujourd'hui à 1,3 milliard de dollars par an.
    Cela peut paraître beaucoup, laissait entendre la diplomate, mais ce n'est pas assez pour les généraux égyptiens. En 1979, rappelle le général Arafa, "le ratio" entre l'aide accordée à l'armée d'Israël et celle réservée à son homologue égyptienne s'établissait à 2 pour 3 (environ 2 milliards l'an pour Le Caire, 3 milliards pour Tel Aviv). "Ce ratio, note le général Al-Assar, numéro deux du ministère de la défense au Caire, est passé à 2 contre 5" en faveur de l'Etat juif. Pour le général égyptien, note un mois plus tard l'ambassadrice, "c'est une violation des accords de Camp David".
    Lors de la même entrevue, le général Al-Assar revient sur les propos tenus par le président Obama lors de son "adresse aux musulmans", le 9 juin 2009, de travailler à la construction d'un Moyen-Orient sans armes nucléaires. D'après le télégramme de l'ambassadrice Scobey, le général "nous appelle à ne pas oublier le programme nucléaire israélien. Celui-ci, ajoute-t-il, fournit à l'Iran une justification pour créer le leur". Colin Kahl ne se laisse pas démonter : "Il n'est pas possible de tracer un strict parallèle : l'Iran est le seul pays du monde à menacer d'effacer de la carte, un autre pays [Israël]." [...]
    Un an plus tôt, soulignait un mémo rédigé par l'ambassadrice en avril 2009, c'est "Aboul Gheit, le ministre égyptien des affaires étrangères", qui mettait les points sur les "i". Washington "ne perçoit peut-être pas l'arme nucléaire israélienne comme une menace, mais nous-mêmes, et partout au Moyen-Orient, si". Si les Etats-Unis "poussaient Israël à renoncer au nucléaire", ajoutait le ministre égyptien, "ils seraient en bien meilleure position d'exiger la fin du programme iranien". Non que les Egyptiens cherchent à ménager l'Iran, "un cancer qui s'étend du Golfe jusqu'au Maroc", avait lâché le président égyptien, Hosni Moubarak."

- Egypte : M. Elbaradei prêt à s'allier avec les Frères Musulmans (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-M_297405.html
   "En Egypte, Mohammed Elbaradei, ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et chef de l’opposition égyptienne, a déclaré que son organisation envisageait un partenariat avec les Frères Musulmans dans le but d’encourager des réformes politiques."


Monde arabe

- More Christians Flee Iraq After New Violence, Yasmine Mousa (New York Times) - “It’s exactly what happened to the Jews. They want us all to go.”
http://www.nytimes.com/2010/12/13/world/middleeast/13iraq.html?_r=3&pagewanted=1&ref=middleeast
   "A new wave of Iraqi Christians has fled to northern Iraq or abroad amid a campaign of violence against them and growing fear that the country’s security forces are unable or, more ominously, unwilling to protect them. The flight — involving thousands of residents from Baghdad and Mosul, in particular — followed an Oct. 31 siege at a church in Baghdad that killed 51 worshipers and 2 priests and a subsequent series of bombings and assassinations singling out Christians.
    This new exodus, which is not the first, highlights the continuing displacement of Iraqis despite improved security over all and the near-resolution of the political impasse that gripped the country after elections in March. It threatens to reduce further what Archdeacon Emanuel Youkhana of the Assyrian Church of the East called “a community whose roots were in Iraq even before Christ.”
    Those who fled the latest violence — many of them in a panicked rush, with only the possessions they could pack in cars — warned that the new violence presages the demise of the faith in Iraq. Several evoked the mass departure of Iraq’s Jews after the founding of the state of Israel in 1948. “It’s exactly what happened to the Jews,” said Nassir Sharhoom, 47, who fled last month to the Kurdish capital, Erbil, with his family from Dora, a once mixed neighborhood in Baghdad. “They want us all to go.” [...]"


Turquie

- Netanyahou dément vouloir verser des indemnités aux familles des victimes de la flottille turque (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-dement-vouloir-verser-des-indemnites-aux-familles-des-victimes-de-la-_297437.html
   "Lors de la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire Likoud, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a confirmé lundi que des pourparlers étaient en cours avec la Turquie pour tenter de normaliser les relations entre les deux pays, mais il a démenti les informations selon lesquelles Israël serait prêt à dédommager les familles des victimes turques de la flottille du Mavi Marmara."


Iran

- L'Iran pourra fabriquer une bombe nucléaire dans trois mois, Jacques Benillouche (Slate.fr) - "Ces informations ne semblent pas inquiéter outre mesure le président américain".
http://www.slate.fr/story/31435/iran-bombe-nucleaire-mois
   "Selon des informations confirmées par les services israéliens, l'Iran a constitué un stock de 23 kg d’uranium enrichi à près de 20% et sera en mesure de d'en avoir 28 kg d'ici le mois de février 2011, obtenant ainsi la quantité d’uranium nécessaire à la fabrication d'une bombe nucléaire. Cette information est confirmée par le chef de l’Agence iranienne de l’énergie atomique, Ali Akbar Salehi, qui a précisé que ce lot provenait de la mine de Gachin, au sud du pays.
    Les dirigeants de la République islamique se félicitent du résultat obtenu malgré l’arrêt de l’usine d’enrichissement de Natanz en novembre à la suite de l’infection du virus Stuxnet  et en dépit de l’assassinat du professeur Fereydoun Abbassi, l'un des spécialistes iraniens de la séparation des isotopes. Ils ont réussi à mener leurs opérations à terme et ont tenu à ce que cela se sache.
    Une information notamment destinée aux cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU et à l’Allemagne, les six Grands qui mènent les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire. Le dernier round de deux jours s'est terminé, sans surprise, le 7 décembre à Genève sur aucun résultat tangible. Les pourparlers reprendront fin janvier à Istanbul et n'aboutiront à rien puisque la seule chose que Téhéran cherche et réussit à faire est de gagner du temps pour rendre son programme irréversible. Ce qui est peut-être déjà le cas.
    Dans ces conditions, le gouvernement israélien se trouve aujourd'hui devant des décisions de plus en plus difficiles face à ce qu'il considère comme une menace pour l'existence même de l'Etat hébreu. Et il se heurte dans le même temps à l'administration Obama, frustrée de l'absence de tout progrès dans les négociations israélo-palestiniennes, et qui semble incapable de choisir une stratégie et de s'y tenir face à la République islamique.
    Le Premier ministre israélien a pris l'engagement à plusieurs reprises de s’opposer à la nucléarisation de l’Iran. Il est attendu de pied ferme par son aile nationaliste qui lui reproche sa faiblesse vis-à-vis de l'administration américaine et d'avoir déjà perdu beaucoup de temps. Benjamin Netanyahou n'a cessé d'expliquer aux Américains que les sanctions n’ont aucun effet et qu’elles ont poussé les Iraniens à concentrer tous leurs moyens et leurs forces sur leur programme nucléaires. Les informations confirmées par les experts israéliens montre que l’Iran n’aurait aujourd'hui même plus besoin de renvoyer ses barres de combustibles nucléaires à la Russie pour retraitement, comme stipulé par les accords.
    Les Iraniens auraient aussi choisi d’abandonner temporairement la filière uranium pour la filière plutonium. Le principe est plus à leur portée. La combustion des barres d'uranium dans un réacteur nucléaire produit du plutonium et des produits de fission hautement radioactifs. Un processus chimique complexe permet ensuite de séparer le plutonium des produits de fission et de l'uranium non utilisé. Si l'on sait fabriquer des barres de combustible et, ensuite, en séparer le plutonium une fois qu'elles sont consumées, on peut alors mettre à profit ce savoir pour produire les matières fissiles nécessaires à la fabrication d'armes nucléaires.
    L’Iran aurait réussi à produire son propre «Yellowcake» qui est une poudre grossière jaune de concentré d’uranium. Traitée par une méthode chimique, elle peut être purifiée sous forme de barres de combustible capables d’alimenter le cœur des réacteurs nucléaires et de produire du plutonium, une alternative à l'uranium enrichi.
    Ces informations ne semblent pas inquiéter outre mesure le président américain. Barack Obama semble même vouloir à nouveau infléchir sa position même si les négociations entre les six Grands et l'Iran ne donnent rien. Obama a donné un gage de bonne volonté à Téhéran en donnant l'ordre au porte-avions USS Harry S. Truman et à ses 70 avions de combat de réintégrer la base navale américaine de Souda Harbor, sur l’île de Crète pour ne laisser que le porte-avions Abraham Lincoln sur site. Les Israéliens ne comprennent pas qu’après avoir bombé du torse quelques semaines auparavant, en envoyant une armada au large de l’Iran, il change soudain de stratégie.
    La volonté d’Obama de changer d'approche est confirmée par le fait que le secrétaire d’Etat à la défense, Robert Gates, a été envoyé à Oman le 5 décembre pour des discussions avec le Sultan Qaboos bin Said qui entretient de bonnes relations avec l'Iran et qui fait pression auprès des Américains pour une solution diplomatique face au programme nucléaire de l'Iran. Cette visite a pour but de convaincre ses interlocuteurs que les Etats-Unis ont évolué sur l’option militaire qui aurait été définitivement écartée. Lors de sa visite aux troupes américaines, Gates a d’ailleurs précisé que les problèmes de l’Irak et de l’Afghanistan sont les deux seuls points chauds qui requièrent l’attention des américains.
    Certains Israéliens veulent interpréter ce désengagement comme un feu vert qui leur est donné pour agir selon leurs intérêts ou au contraire comme le signe que les Etats-Unis ne cautionneraient pas l’activisme éventuel d’Israël.
    Dans le même temps, Benjamin Netanyahou se donne clairement les moyens de lancer son pays dans un conflit dur. Hasard du calendrier, l'opportunité lui a été donnée de marquer d’une touche personnelle les grandes institutions sécuritaires du pays. En arrivant au pouvoir, il avait hérité des nominations de ses prédécesseurs. Il a décidé de ne pas prolonger le mandat des personnalités en place. En changeant les têtes, il pense avoir les coudées franches.
    Le nouveau chef d’état-major, Yohav Galant, catalogué comme «dur», prendra ainsi ses fonctions au début de l’année 2011. Meïr Dagan, l’homme que les Egyptiens ont affublé du sobriquet de «superman de l’Etat juif», nommé à la tête du Mossad par Ariel Sharon, est aussi remplacé. Son successeur, Tamir Pardo, un homme du sérail, est un ami personnel de Benjamin Netanyahou. C'est aussi un homme d’action puisqu’il a fait partie des commandos spéciaux de l’état-major (Sayeret Matkal) sous les ordres du colonel Yoni Netanyahou, frère du Premier ministre tombé lors de l'opération de sauvetage d'Entebbe. Le jeune général de 46 ans, Aviv Kochavi, vient de prendre le relais à la tête du renseignement militaire, plus communément connu sous le nom de «Aman». La dernière nomination concerne le président de la prestigieuse commission des Affaires étrangères et de la Défense du parlement israélien. Shaoul Mofaz, numéro 2 du parti d’opposition Kadima, ancien chef d’état-major et ancien ministre de la Défense nationale, vient d'obtenir ce poste. Malgré son appartenance au parti centriste, il est étiqueté comme «faucon» par les observateurs politiques israéliens.
    Cette nouvelle garde rapprochée, qui personnifie pour l’opinion publique la détermination, aura deux objectifs contradictoires. Elle pourrait être chargée de faire passer, auprès de l'opinion, le choc de négociations de paix accompagnées de concessions douloureuses. Elle pourrait aussi constituer l’épine dorsale d’une équipe désignée pour régler le problème iranien par la force avec ou sans l'aval des Etats-Unis. Il n'est plus question aujourd'hui en Israël de voir les Américains mettre leur veto à une opération israélienne contre les installations nucléaires iraniennes comme il y a encore quelques mois. Le temps est compté."

- WikiLeaks : une guerre nucléaire est possible (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993746534&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le conflit entre Israël et l'Iran défini comme "le plus grand défi du Proche-Orient". Selon les services de renseignements australiens, cités par le site WikiLeaks lundi, une attaque israélienne contre l'Iran risque de conduire à une guerre nucléaire. Et le pays de travailler, en collaboration avec les Etats-Unis, à empêcher l'Etat hébreu de lancer des frappes militaires contre la République islamique.
    Selon les câbles diplomatiques révélés, l'Australie se sent particulièrement concernée par le problème. D'après ses conclusions, un affrontement au Moyen-Orient mènera à une guerre conventionnelle impliquant les Etats-Unis, et par répercussion attirera l'Australie dans le conflit. En juillet 2008, le Premier ministre australien, Kevin Rudd, se disait "profondément inquiet" par la possibilité d'une opération israélienne visant à empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire."

- Des activistes iraniens menacent de détruire la tombe d'Esther (CRIF) - "nous détruirons le tombeau de ces meurtriers".
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=22812&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Des manifestants iraniens de l'Université Bu-Ali Sina, à Hamadan (ouest de l’Iran), ont averti Israël qu’ils détruiraient le mausolée de la reine Esther et de Mordechai, situé à l’Ouest de Hamadan, si la mosquée Al-Aqsa était agressée de « quelque manière que ce soit ». Le groupe d'étudiants extrémistes a déclaré dans un communiqué : « Nous, étudiants bassidjis ... avertissont les dirigeants du régime sioniste que s’ils assaillent la mosquée Al-Aqsa de quelque façon, nous détruirons le tombeau de ces meurtriers ». Source : Haaretz"


USA

- Stephen Colbert has the last word on the Mossad sharks (Elder of Ziyon, Vidéo 2mn34) - Un sketch sympa sur le conspirationnisme égyptien.
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/stephen-colbert-has-last-word-on-mossad.html
   "The Colbert Report: Israel Shark Conspiracy"


Europe

- L’ultimatum allemand, Eli Berdenstein (Maariv) - "Le premier projet de résolution allemande, rédigé la semaine dernière, imputait directement à Israël la responsabilité de l’échec des contacts et de la non-reconduction du moratoire, tout en se gardant d’évoquer la responsabilité des Palestiniens".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Lundi-11-decembre.html
   "Une fois n’est pas coutume, c’est l’Allemagne, considérée comme une amie d’Israël, qui est à l’origine d’un projet de résolution sévère qui sera soumis aujourd’hui au vote du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne. Selon ce projet, si un accord de paix dans la région n’est pas conclu d’ici un an, l’UE reconnaîtra l’indépendance de l’Etat palestinien. Le ministre d’Etat allemand, Eckart von Klaeden, a transmis hier au Premier ministre Binyamin Netanyahu un message personnel à ce sujet de la part de la chancelière allemande, Angela Merkel.
    Au cours d’un débat sur le Proche-Orient qui s’est tenu la semaine dernière au sein de l’UE, le représentant allemand a proposé, au nom du « groupe des cinq » (l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne et la France), d’adopter une résolution condamnant Israël suite à l’échec de la relance les négociations directes avec les Palestiniens. Cette résolution devait comprendre la menace de reconnaître l’Etat palestinien.
    On ignore si l’Allemagne a agi à la demande du gouvernement américain ou non, même si on sait que plusieurs entretiens téléphoniques ont eu lieu entre des officiels américains et allemands de très haut rang après l’annonce américaine quant à l’échec des contacts sur la prorogation du moratoire de la construction dans les implantations.
    Le premier projet de résolution allemande, rédigé la semaine dernière, imputait directement à Israël la responsabilité de l’échec des contacts et de la non-reconduction du moratoire, tout en se gardant d’évoquer la responsabilité des Palestiniens. Il est possible que ce soit grâce aux efforts israéliens que cette formule problématique n’ait finalement pas été retenue. En effet, Israël est intervenu de manière intensive auprès de ses amis européens dans le but de modérer le texte de la résolution. Dans les messages qu’il a adressés, Israël exprimait son étonnement face à la volonté européenne de le condamner sans examiner tout d’abord le nouveau plan américain de relance du processus de paix, et sans tenir compte du fait que dans son discours, Hillary Clinton n’a pas explicitement imputé à Israël la responsabilité de l’échec des contacts.
    Au cours de sa rencontre avec le Premier ministre Netanyahu, Eckart von Klaeden a voulu connaître quelles étaient les positions israéliennes en vue d’une reprise possible des pourparlers avec les Palestiniens. Il a demandé ce qu’Israël exigeait des Palestiniens en échange du gel de la construction dans les implantations. Netanyahu lui a répondu qu’il réclamait la reconnaissance d’Israël comme Etat-nation du peuple juif ainsi que la tenue d’un débat sur le problème des réfugiés palestiniens, qui est lié à cette reconnaissance.
    Certains responsables israéliens soutiennent depuis un certain temps que le cabinet du Premier ministre Netanyahu n’investit pas assez d’effort dans le dialogue avec les instances européennes. Selon eux, l’action du ministère des Affaires étrangères ne suffit pas, et il faudrait que Netanyahu envoie en Europe ses conseillers de premier plan, comme il le fait face à Washington."

- Grande-Bretagne – La police enquête sur un discours antisémite au London School of Economy (CFCA)
http://www.antisemitism.org.il/fra/events/49936/Grande-Bretagne%E2%80%93Lapoliceenqu%C3%AAtesurundiscoursantis%C3%A9miteauLSE
   "La police enquête sur des allégations d'antisémitisme après que le discours d'un conférencier litigieux de l'Ecole d'Economie de Londres (London School of Economy) fut transformé en chaos et que 30 étudiants juifs aient quitté la salle en signe de protestation. Le sujet auquel Abdel Bari Atwan, éditeur en chef du journal londonien Al-Quds Al-Arabi, a fait référence était : "Quelle influence exerce le lobby sioniste aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne ?"
    Pendant la conférence, Mr. Atwan, qui avait été invité par la Palestinian Society, a semble-t-il accusé les juifs de "bombarder Gaza", s'est référé au "lobby juif" et a refusé de condamner le Hamas, en disant: "Vous voudriez que je condamne ceux qui s'opposent à l'occupation ?" [...] Après l'incident, des étudiants d'Israel Society, dont la demande d'autoriser la présence d'un conférencier de leur part – afin d'équilibrer la table-ronde - avait été refusée, ont rencontré la doyenne des études de licence, Dr. Janet Stockdale. Elle leur a promis que l'incident sera examiné."

- Entretien avec Maurice Sosnowski (CCOJB) : «Juifs de Belgique, restez !», Pascal Martin (Le Soir) - "Il y a un malaise très net. Des gens se sentent de plus en plus mal dans cette société."
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-

12-11/maurice-sosnowski-ccojb-juifs-de-belgique-restez-808292.php
   "Le conflit israélo-palestinien rejaillit-il sur la communauté juive de Belgique ? Oui, selon Maurice Sosnowski, le président du Comité de coordination des associations juives de Belgique, qui s’active à modifier la perception de l’Etat hébreu en Belgique. [...]"
   "[...] - Une polémique très virulente autour de l’acteur Dieudonné a éclaté à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) en octobre dernier. Vous y avez été particulièrement malmené. [...]
    - [...] Ce qui s’est passé à l’ULB me touche particulièrement. Je suis professeur à l’ULB et libre-exaministe. M’accuser dans une pétition (signée par des gens qui n’ont pas assisté au débat) de vouloir « museler la libre expression » me touche énormément et me blesse au-delà de ma judaïté. Le libre-exaministe n’aurait plus le droit de critiquer la critique ? C’est inadmissible et l’ulbiste que je suis luttera jusqu’à la fin contre l’« intolérance » que mes opposants pratiquent mais astucieusement me reprochent.
    Nous sommes désormais en face d’un certain extrémisme, dont l’origine se trouve dans l’importation du conflit israélo-palestinien. Cette importation ternit l’image de la communauté juive via le lien qui est erronément fait avec le sionisme. « Sionisme » est devenu une insulte, alors qu’il s’agit d’un mouvement de libération nationale comme un autre, qui existait bien avant la Shoah, et qui a trouvé son ancrage en Israël dans une communauté juive qui vivait sur ces terres depuis 2000 ans. Cela n’a rien à voir a priori avec la Shoah, et donc remettre toujours sur le dos des Européens la création d’Israël est une erreur.
    Moi-même, je ne veux pas me référer à la Shoah pour défendre le sionisme, c’est-à-dire l’Etat d’Israël. Défendre la politique israélienne, actuelle, passée ou future, n’est pas mon rôle aujourd’hui. En revanche, l’Etat israélien en lui-même a été créé, admis par les Nations unies. Pour moi, le conflit n’est pas territorial. La communauté internationale pousse à ce qu’il y ait deux Etats. En Israël, la population accepte ces deux Etats. Le problème est donc purement idéologique aujourd’hui.
    - Vous dénoncez l’importation du conflit israélo-palestinien dans nos pays. Il n’empêche que c’est en montrant un Israël « normal », donc en restant attaché à l’importance de l’image d’Israël, que vous tentez aujourd’hui de lutter contre l’antisémitisme. N’auriez-vous pas intérêt au contraire à vous en détacher ?
    - J’ai voulu en effet défendre l’image de l’Etat d’Israël, c’est-à-dire une société où 5 % du PIB sont consacrés à la recherche, alors qu’en Belgique cette part est limitée à 1,4 %. Ce que l’on comprend comme un pays en guerre est en fait un pays de projets. En tant qu’humaniste, j’apprécie le fait qu’Israël se montre ouvert à la communauté arabe. [...] Ce qui veut dire que la cohabitation est possible sur le terrain et c’est cela que je veux dire en tant qu’humaniste. Mais il est vrai que l’autre partie du problème est que, si l’image d’Israël était meilleure, probablement que l’image des juifs dans le monde et en Belgique en particulier serait différente. Ce problème existe dans la réalité de ceux qui importent le conflit israélo-palestinien, et qui fait que l’antisémitisme que j’ignore personnellement, que j’ai ignoré durant ma carrière, est bien présent et que la communauté juive le ressent douloureusement aujourd’hui. [...]
    - A votre sens, y a-t-il un antisémitisme spécifique à la Belgique ?
    - Depuis que je suis président du CCOJB, j’ai une perception différente. Je reprends l’exemple de M. De Gucht qui se permet de stigmatiser la communauté juive. Il y a deux possibilités. Un : quand un homme qui a de telles responsabilités se permet de telles paroles, le citoyen lambda est libre de dire n’importe quoi. Deux : le problème, et c’est ce qu’un journaliste a mis en exergue, est qu’il s’agit peut-être d’un cheminement inverse : M. De Gucht se serait permis de dire cela parce que la base pense cela. Il aurait dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
    L’une ou l’autre hypothèse est mauvaise. Mais cela prouve qu’il y a aujourd’hui un vrai problème d’antisémitisme, dû aux conditions économiques, mais aussi à l’importation du conflit. Les problèmes de l’époque sont attribués aux Juifs, comme cela fut le cas dans les années 30. Sans paranoïa de ma part. Je constate qu’un humour antijuif s’installe. Cet humour dérape de plus en plus comme dans le jeu télévisé de la VRT (vu par deux millions de Belges où l’animateur se permet de plaisanter sur la « liquidation des juifs »). C’est inquiétant car les Allemands n’étaient pas antisémites avant la guerre. Il suffit donc que quelques personnes aient un langage approprié pour que des mots on passe aux actes. J’aurais aimé voir s’installer le vivre ensemble dont on parle tant, le respect de l’autre, quelle que soit la religion. Or au contraire on assiste au repli communautaire. [...] Le problème est pour moi le manque de réaction appropriée de nos hommes politiques et de la société en général.
    - Mais peut-on critiquer Israël sans que cela ne soit perçu comme une offense ou une attaque contre les diasporas ?
    - On a évidemment le droit de critiquer la politique d’un Etat. On est libre de critiquer. [...] On peut critiquer Israël comme le font le J-Call, le Haaretz, etc. La critique d’Israël est bonne car c’est une démocratie qui ne demande qu’à avancer. Mais en arriver à remettre en cause l’Etat d’Israël est inacceptable. L’Etat d’Israël existe. Il a été décidé par l’ensemble des nations et ça, certains n’aiment pas l’entendre. J’entends désormais moins parler des frontières de 1967 que de celles de 1948. C’est nouveau. [...]
    - Ce qui se passe aux Pays-Bas où le libéral Bolkestein vient de conseiller aux juifs d‘émigrer vous fait-il peur ? Vous y voyez une analogie avec la Belgique ?
    - Je ne connais pas le contexte des paroles de Mr Bolkestein, mais je constate que beaucoup de gens dans la communauté juive s’inquiètent du climat décrit par l’ancien commissaire européen. C’est pourquoi mon rôle aujourd’hui est de rassurer, cela veut dire communiquer, travailler avec les musulmans. Mais aussi avec les journalistes et les politiques pour faire passer le message. Je ne veux citer qu’un seul chiffre : il y a deux fois plus de juifs de Belgique cette année qui ont décidé d’émigrer en Israël. En une année, le chiffre a doublé. Il y a un malaise très net. Des gens se sentent de plus en plus mal dans cette société, probablement à cause du manque de réaction qui se généralise par rapport à l’intolérance.
    Mon message en tant que juif belge et président du CCOJ ne sera jamais de dire « partez », mais plutôt « restez ! » Pour cela, je dois essayer de restaurer un climat de confiance. J’ai entendu le vice-président des étudiants juifs, membre du comité directeur du CCOJB, dire à la radio aux jeunes juifs qu’il n’y a plus de place pour eux ici. Cela est dû au climat malsain de l’ULB où les étudiants juifs n’osent plus se promener sur le campus en raison d’un climat délétère. Autrefois, on les traitait de sionistes. Maintenant, ils se font simplement traiter de juifs. On peut comprendre – sans l’accepter – que certaines veuillent partir. Les deux cents personnes qui sont parties cette année m’inquiètent. En Suède où une synagogue a brûlé, les juifs se sont fait dire par le maire de l’endroit : « Si vous n’êtes pas contents, allez en Israël ». En Suède ! Un pays qui n’a pas connu les fascismes, les Céline et les Maurras. Je ne peux mettre cette atmosphère que sur le compte du conflit israélo-palestinien."


Monde

- Nouvelle Zélande : un Israélien provoque une alerte à la bombe à cause de ses Téfilines (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nouvelle-Zelande-un-Israelien-provoque-une-alerte-a-la-bombe-a-cause-de-ses-Tefi_297461.html
   "Le capitaine d'un ferry néo-zélandais a alerté les forces de sécurité, confondant les Téfilines (phylactères) d'un passager avec les fils d'une éventuelle bombe. Le "suspect" et ses trois compagnons israéliens ont été arrêtés par la police qui les a relâchés après avoir compris la méprise. En janvier dernier, un passager de 17 ans avait subi une mésaventure identique dans un avion aux Etats-Unis qui avait même changé de cap pour livrer le "présumé terroriste" au FBI."


Histoire

- L’exil au Maghreb - La condition juive sous l’Islam 1148-1912, de Paul B. Fenton & David G. Littman, Arnold Lagémi (Primo) - "Affirmer que Juifs et Arabes vécurent dans la paix est un mensonge éhonté".
http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Ed-806953405
   "Ecrit par Paul Fenton et David Littman, universitaires et chercheurs, publié en Novembre 2010 aux éditions PUPS dans la collection «religions dans l’histoire» que dirige Madeleine Scopello, « L’exil au Maghreb » évoque par le menu, la vie quotidienne des Juifs au Maghreb de 1148 à 1912. Ses sources s’alimentent aux archives de l’Alliance Israélite universelle, du Quay d’Orsay, du Foreign Office et sur les correspondances et rapports de diplomates ou hommes politiques.
    Sur le plan formel, cet ouvrage de près de huit cents pages peut se lire en fonction de l’intérêt pour tel ou tel sujet, sans être contraint de suivre la progression chronologique. Cette œuvre relève donc de l’encyclopédie. En ce sens, son intérêt est indéniable car c’est un livre qu’on ne lit pas une fois pour toutes mais qu’on consulte. Et les auteurs ont su éviter l’écueil de pareille production. Le décryptage est facile sans être simpliste.
    Et s’il ne s’agissait de faits tragiques, je dirais que ce livre, qui pulvérise le mythe de la coexistence judéo arabe, est de lecture agréable, quel que soit le niveau de connaissances du lecteur. Composé comme un journal, les articles se suivent, relatant chacun un fait, une réalité, démontrant que la cruauté, les vexations, les humiliations endurées par les Juifs en Algérie et au Maroc sont d’une intensité et d’une telle férocité que les persécutions subies par leurs frères d’Europe, pour la même période, paraissent plus… nuancées !
    De la bastonnade au bûcher, du pillage aux taxes arbitraires, de l’obligation de marcher pieds nus, de l’impossibilité de témoigner en justice ou de se plaindre d’un musulman à l’obligation de porter des vêtements noirs ou sombres, ce livre d’une extrême densité confirme que les Juifs furent l’objet de harcèlements permanents. Affirmer donc que Juifs et Arabes vécurent dans la paix est un mensonge éhonté.
    Toutefois, l’arrivée des Français contribuera à l’atténuation des persécutions et les auteurs évoquent les Juifs d’Alger saluant l’arrivée des Français en 1832, en abandonnant leurs vêtements noirs pour d’autres, d’étoffes resplendissantes. C’est à cette occasion que, pour la première fois, dans les rues d’Alger, on entendra « Vive la France. » Certes, la dhimmitude semblait être ressentie avec nostalgie par certains Juifs aisés qui regrettaient leur « collaboration » avec les ottomans. La majorité  opta très vite pour la France, dispensatrice de droits et non de privilèges.
    On assiste aux interventions diverses de grands personnages comme Sir Moses Montefiore ou du ministre Crémieux en faveur de Juifs livrés à l’arbitraire. A leur sujet, le Consul Américain William Shaler écrira en 1816 : « Les Juifs d’Alger sont peut-être les restes les plus malheureux d’Israël. » Situation quasi identique pour les Juifs Marocains où en 1842, le sultan Moulay Abderrahmane  explique au Consul de France le statut des Juifs : « Notre religion glorieuse ne leur attribue que les marques de l’avilissement et de l’abaissement. Aussi le seul fait pour un Juif d’élever la voix contre un Musulman constitue une violation des conditions de la protection. Si chez vous, ils sont vos égaux en tout, s’ils sont assimilés à vous, c’est très bien dans votre pays, mais pas dans le Nôtre. »
    Cette appréciation du Sultan confirme la place réelle et non fantasmée qu’occupaient les Juifs Marocains avant l’arrivée des Français. Le livre déborde de détails, comme l’obligation de courir pour aller au cimetière enterrer un mort, ou de vexations légales comme l’impossibilité de se marier sans l’accord des autorités, ou s’approcher de certaines mosquées ou tombeaux, etc. La coexistence judéo arabe : encore un rêve, une chimère que cet ouvrage démystifie."


Point de vue

- Donneurs de conseils, avec œillères, David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "nos donneurs de leçons, au lieu de s’en tenir à des questions secondaires d’origine des produits, devraient mettre l’accent sur les questions de fond, et sur ce point Israël n’est pas en tort".
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=22118
   "Il y a quelques jours, les médias ont fait écho à un appel lancé par 26 anciens dirigeants européens pour prendre des sanctions contre Israël, « en raison de la construction dans les colonies ». Ils ont également demandé qu’il soit mis « fin à l’importation de marchandises provenant des colonies mais qui sont marquées comme étant des produits d’Israël, en violation de la réglementation de l’Union européenne. » « Nous jugeons inacceptable que ces marchandises bénéficient des avantages accordés à Israël dans le cadre de ses accords avec l’Union européenne », écrivent ces vingt-six personnalités qui accusent ainsi Israël de se soustraire à son obligation de préciser l’origine des produits des colonies et de violer son accord avec l’UE.
    A notre connaissance, tous les noms de ces « personnalités » n’ont pas été publiés. Seuls reviennent les noms de Javier Solana, ancien Haut Représentant pour la politique étrangère et la sécurité commune de l’Union européenne, Richard von Weizsäcker, ancien président allemand, Felipe González, ancien Premier ministre espagnol, Romano Prodi, ancien Premier ministre italien et président de la Commission européenne et Mary Robinson, ancienne présidente irlandaise. [Pour la France figurent aussi Hubert Védrine et Jean-François Poncet.]
    Nous noterons seulement que le premier cité (Javier Solana) et la dernière (Mary Robinson) n’ont pas fait preuve, durant l’exercice de leurs fonctions, d’une parfaite impartialité dans le conflit israélo-arabe, faisant plutôt preuve d’une antipathie certaine à l’égard d’Israël. S’agissant de Mary Robinson, nous préciserons que ce n’est pas tellement en tant que présidente irlandaise (1990-1997) qu’en tant que Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, de 1997 à 2002, et qui à ce titre patronna la funeste conférence de Durban, qu’elle manifesta son parti pris. Mais peu importe dans le fond les noms et les qualités – ou l’absence de qualités – de personnes signant des pétitions, l’important est de vérifier l’exactitude des faits critiqués.
    Déjà, dans le cadre français, en mars dernier, une quinzaine d’ambassadeurs de France ou d’anciens ambassadeurs français avaient cru devoir inviter le président Sarkozy à se montrer plus sévère à l’égard de l’Etat d’Israël, en omettant de relever la responsabilité de la partie palestinienne dans l’enlisement du conflit. Or, dans la récente pétition à l’échelle européenne où il est question d’importation de marchandises faussement qualifiées quant à leur origine, il est évident que les autorités douanières des pays d’importation sont parfaitement en mesure de vérifier l’exactitude des mentions portées sur les certificats et sont en droit de demander des informations complémentaires.
    Car il a été effectivement jugé par la Cour de justice de l’Union européenne que des produits originaires de Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CE-Israël (CJUE 25 février 2010, Firma Brita GmbH / Hauptzollamt Hamburg-Hafen, aff. C-386/08). Et cette question a été tranchée dans une affaire où, précisément, les autorités israéliennes avaient confirmé que les marchandises en question étaient originaires d’une zone sous leur responsabilité, mais n’avaient toutefois pas répondu à la question de savoir si elles avaient été fabriquées en "territoires occupés". Pour cette raison, les autorités allemandes avaient finalement refusé d’accorder à l’importateur le bénéfice du régime préférentiel, au motif qu’il ne pouvait pas être vérifié avec certitude que les marchandises importées relevaient du champ d’application de l’accord CE-Israël. Et la Cour européenne leur donna raison.
    En réalité, la pétition en question met l’accent sur un aspect mineur du conflit où peut-être, parfois, des opérateurs économiques essaient de « jouer au plus fin » avec des autorités douanières. Seulement l’essentiel porte non pas sur ce genre de détails, mais sur le principe même des négociations qui, effectivement, sont à l’heure actuelle bloquées. [...]
    On aurait aimé que ces « donneurs de leçons » ne s’en prennent pas seulement à Israël, mais lancent également un appel solennel au monde arabo-musulman pour qu’en équité il admette qu’à côté de l’« Etat arabe » de Palestine Israël soit reconnu comme l’« Etat juif ». Certes cela remet en cause la vision simpliste d’un pseudo « droit de retour » pour des millions de gens qui n’ont jamais connu la Palestine mandataire. Mais précisément, Israël ne peut en aucun cas accepter ce pseudo droit qui mettrait en cause sa légitimité.
    Si on veut promouvoir la formule : « Deux peuples, deux Etats », il faut bien admettre qu’il y a un peuple juif, qui a droit à son Etat, tout en acceptant, comme c’est d’ailleurs le cas à l’heure actuelle, que 24,5% de sa population ne soit pas juive. De son côté, le monde arabo-musulman, sans le soutien duquel les Palestiniens n’auraient jamais aucune chance d’être entendus, doit donc admettre que la question des réfugiés ne peut trouver une solution, sauf exceptions, que sur le plan financier. Aussi nos donneurs de leçons, au lieu de s’en tenir à des questions secondaires d’origine des produits, devraient mettre l’accent sur les questions de fond, et sur ce point Israël n’est pas en tort."

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 17:45

fakeshalit.jpg

 

- Hamas parades fake "Shalit" in celebration (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/hamas-parades-fake-shalit-in.html
   "Hamas is celebrating the 23rd anniversary of its fonding. In one rally, they took someone to represent Gilad Shalit, in handcuffs, and paraded him around Gaza. This is probably a violation of Article 13 of the Third Geneva Convention."

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 17:44

Processus de paix

- "Nous n'imposerons aucune solution", Hilary Leila Krieger & Herb Keinon (JP) - et Hillary Clinton "de préciser que les futures frontières devront "garantir la sécurité d'Israël" - ce qui sous-entend que le retour aux "frontières d'avant 1967" [ligne d'armistice de 1949] n'est pas forcément une exigence américaine".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993744914&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le gouvernement israélien a exprimé sa satisfaction, samedi soir, en apprenant que la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, refusait d'imposer une solution diplomatique au Proche-Orient. "Ni les Etats-Unis ni la communauté internationale ne peuvent imposer de solution", a déclaré Clinton lors du Forum Saban à Washington, samedi. "J'ai parfois l'impression que les deux parties semblent penser que nous pourrions agir ainsi. Mais ce n'est pas le cas. Et même si nous pouvions le faire, nous refuserions parce que seul un accord négocié entre les parties sera viable."
    Les commentaires de Clinton sont intervenus alors que l'Autorité palestinienne continue de menacer de demander la reconnaissance internationale d'un Etat indépendant auprès du Conseil de sécurité de l'ONU. La semaine dernière, trois pays sud-américains ont officiellement reconnu l'existence d'un Etat palestinien et 26 leaders européens ont publié une lettre dans laquelle ils appellent l'ONU à fixer un délai en avril 2011. Si aucun progrès n'est constaté au-delà de cette date, alors la communauté internationale pourra "définir une vision et une stratégie pour résoudre le conflit", estiment-ils.
    Deux autres éléments du discours de la Secrétaire d'Etat semblent avoir été particulièrement appréciés par Jérusalem. D'une part, le fait de préciser que les futures frontières (qui sépareront Israéliens et Palestiniens) devront "garantir la sécurité d'Israël" - ce qui sous-entend que le retour aux "frontières d'avant 1967" [ligne d'armistice de 1949] n'est pas forcément une exigence américaine. D'autre part, Clinton a fait savoir que les "sujets-clés" des négociations devaient être débattus ensemble. L'Etat hébreu s'est systématiquement opposé à la conclusion d'un accord sur les frontières en seulement 90 jours, sans prendre le temps d'aborder les arrangements sécuritaires.
    Si Washington refuse de forcer toute résolution du conflit, l'administration américaine pourra néanmoins avancer quelques unes de ses propres propositions, selon Clinton. "Lorsqu'une stratégie échouera, nous en chercherons une autre. Nous ne perdrons jamais espoir, et les habitants de la région ne devraient pas non plus", a-t-elle poursuivi.
    Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, également présent à la conférence Saban, s'est engagé à son tour à poursuivre le processus de paix. Plus encore, Barak a annoncé que les contours des deux Etats étaient déjà bien définis et que la solution pourrait se solder par la division de Jérusalem.
    Enfin, Hillary Clinton a saisi l'occasion de samedi dernier pour renouveler l'opposition américaine au développement des implantations. "Nous ne reconnaissons pas la légitimité de la politique d'implantation", a-t-elle déclaré. "Nous estimons que leur expansion détruit non seulement les efforts de paix et de la solution à deux Etats, mais également l'avenir même de l'Etat d'Israël"."

- Scepticisme au Proche-Orient après les propositions de Clinton, Tom Perry (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20101212/twl-po-negociations-38cfb6d.html
   "La proposition d'Hillary Clinton de relancer des négociations indirectes pour mettre fin au conflit israélo-palestinien ne semble convaincre aucune partie au Proche-Orient. La secrétaire d'Etat américaine, tout en confiant sa frustration après l'échec de pourparlers directs, souhaite parvenir à un accord cadre dans les mois à venir grâce à des discussions indirectes sous l'égide de Washington.
    Mais, à la veille du retour au Proche-Orient de l'émissaire américain George Mitchell, un négociateur palestinien juge pleine de "failles" la proposition de Clinton tandis que le ministre israélien de la Défense n'y voit aucune avancée. "Je n'ai rien vu de nouveau qui nous donne l'espoir d'une approche nouvelle et plus sérieuse", a dit à Reuters le négociateur palestinien Yasser Abed Rabbo. [...] "Il y a tellement de failles dans ce qu'elle (Clinton) a dit qu'Israël va pouvoir tout perturber", a dit Abed Rabbo, en référence aux inquiétudes palestiniennes quant aux thèmes des discussions. "Les Israéliens vont soulever d'autres problèmes, ce qui signifiera qu'il y aura tout sur la table et rien à la fois. On a déjà vu le film tellement de fois." [...]
    Ehud Barak, ministre israélien de la Défense, a lui estimé que les propos de Clinton "allaient de soi". [...] Présent lui aussi à la Brookings Institution vendredi, le ministre de la Défense y a tenu des propos qui ont divisé le gouvernement israélien ce week-end. Il a estimé qu'un accord de paix laisserait probablement "Jérusalem-Ouest et les quartiers juifs à nous, les quartiers arabes densément peuplés à eux" (les Palestiniens) et comprendraient "un accord pour une solution dans la 'ville-sainte'", partie de la vieille ville où sont rassemblés les principaux sites religieux. Cette division de la ville avait été proposée par Bill Clinton [et refusée par les Palestiniens, comme Reuters ne le précise pas] lors des pourparlers organisés à Camp David il y a 10 ans.
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que les propos de son ministre n'engageaient que lui. "Le ministre de la Défense a présenté son plan en tant que chef du parti travailliste. Cela ne reflète pas la politique gouvernementale", a-t-il dit à des membres du Likoud, son parti, selon une source dans l'entourage du Premier ministre."

- Netanyahu Committed to Peace despite Change in Tactics (The Israel Project) - Ygal Palmor : “We are willing to discuss all the issues but we believe that they should all be discussed and not only the isolated matters, because borders depend on security, and so on, and we want it all on the table.”
http://www.theisraelproject.org/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=hsJPK0PIJpH&b=689705&ct=8969277
   "Jerusalem, Dec. 12 - Israel and the Palestinian Authority (PA) will renew proximity talks this week with the arrival in the region of U.S. Special Envoy for Middle East Peace George Mitchell. Despite seeking direct negotiations and urging PA President Mahmoud Abbas to return to the table, Israel has agreed to revive indirect talks until a face-to-face parley resumes.
    “On the horizon is the need to address the core issues. The next step in negotiations will be proximity talks,” Israel’s Foreign Ministry Spokesman Yigal Palmor told The Israel Project. “We hope to resume direct talk as soon as possible because it is the only way to reach an agreement. We are willing to discuss all the issues but we believe that they should all be discussed and not only the isolated matters, because borders depend on security, and so on, and we want it all on the table. We wish that the Palestinians would accept negotiating directly,” he said.
    The direct peace talks failed when the PA walked out of the negotiations nearly three months ago. [...] Borders and security are key concerns for Israel regarding a deal with the Palestinians. “Approximately 100 terror-related incidents took place near the security fence surrounding the Gaza Strip since the beginning of 2010, an average of one incident every three days,” Israel Defense Forces said in a statement on Sunday."


Israël

- Raëd Salah : "Expulser les Israéliens de Jérusalem" (JP) - "Nous continuerons à réclamer chaque pierre et chaque lopin de terre de Jérusalem". Et non pas de "Jérusalem-Est".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993745616&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Raëd Salah a été libéré, dimanche, de la prison de Ramle, où il purgeait une peine de cinq mois de détention pour s'être attaqué à un agent de police. Accueilli par ses partisans, le chef de la branche nord du mouvement islamiste leur a affirmé voir "le signe de notre victoire éternelle contre Jérusalem et la mosquée al-Aksa occupées". Et d'assurer que ce jour mènera à "la grande célébration : l'expulsion des Israéliens de Jérusalem", et que "la prison ne nous effraie pas. Nous continuerons à réclamer chaque pierre et chaque lopin de terre de Jérusalem"."


Gaza & Hamas

- Un officier blessé, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "touché au ventre et au bras par les tirs".
http://www.israel7.com/2010/12/un-officier-blesse/
   "Vers 21 heures, samedi soir, un point d’observation de Tsahal a repéré un déplacement suspect. Deux terroristes armés ont été repérés en train de ramper sur le sol à proximité de la barrière de sécurité qui longe la bande de Gaza. Des fantassins ont été appelés d’urgence et une unité de blindés a été également alertée. Les suspects ont été éliminés, mais les attaquants étaient bien plus nombreux que ceux que les soldats chargés de la surveillance ont repérés. Les parachutistes ont été pris pour cibles alors qu’ils ratissaient le secteur. Des terroristes armés ont tiré sur eux avec précision au moment même où d’autres ont lancé des roquettes. Un officier a été touché au ventre et au bras par les tirs. Il a été évacué d’urgence à l’hôpital Soroka de Béer-Cheva où il a été introduit dans le bloc opératoire. Son état est qualifié de sérieux.
    La semaine dernière, un officier de la sécurité a été blessé par une roquette tirée depuis la bande de Gaza. Tsahal, mais aussi la population civile, ont le sentiment que la situation s’aggrave ces derniers temps. Il est vrai que la plupart des attaques n’ont fait ni blessés ni dégâts, ce qui fait que la situation était considérée comme calme, y compris par le chef d’état major, qui a prévenu le gouvernement et la population, soulignant qu’il ne fallait pas se laisser endormir par le «calme apparent dans le Sud.»
    Le commandement de Tsahal considère que le Hamas, malgré les attaques répétées contre la zone périphérique de Gaza, ne cherche pas une véritable confrontation, bien qu’il s’abstienne d’agir concrètement contre les commandos terroristes qui s’activent sur le terrain. Tsahal considère malgré tout le Hamas comme responsable des attaques, puisque ce dernier détient le contrôle de la bande de Gaza. Les actions menées contre le terrorisme continueront par conséquent de viser des objectifs liés au Hamas. En revanche, le gouvernement a décidé de prendre plusieurs mesures s’allègement économique en faveur de la population de Gaza, alors que Guilad Shalit y est toujours maintenu prisonnier en dépit des conventions internationales des droits humanitaires."
- Echanges de tirs près de Gaza, Yaakov Katz (JP) - "si le Hamas n'est pas directement à l'origine de ces attaques, il n'empêche pas d'autres groupes terroristes de les perpétrer".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993744810&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'état de santé du soldat blessé samedi soir à la frontière de Gaza s'est stabilisé dimanche matin, suite à une intervention chirurgicale à l'hôpital Soroka de Beersheva. Au cours d'échanges de tirs, près de la barrière de sécurité qui longe la bande de Gaza, deux Palestiniens ont également été tués. Des soldats israéliens avaient repéré les deux hommes en train d'essayer de franchir la barrière, au nord du point de passage de Kissoufim.
    Jeudi dernier, trois semaines avant le deuxième anniversaire de l'opération Plomb durci et sur fond de nouveaux tirs de roquettes, plusieurs responsables du ministère de la Défense avertissaient de l'éventualité d'un nouveau conflit avec le Hamas dans un futur proche. Depuis le début du mois de décembre, plus d'une dizaine d'obus de mortier et de roquettes Kassam ont été tirés depuis Gaza - soit plus du double du nombre tiré début novembre. Par ailleurs, un missile anti-char a été tiré, il y a plusieurs jours, en direction d'un véhicule blindé appartenant à Tsahal, causant d'importants dégâts. De sources israéliennes, si le Hamas n'est pas directement à l'origine de ces attaques, il n'empêche pas d'autres groupes terroristes de les perpétrer."

- Dossier Shalit : rencontre entre les comités de soutien et la Croix Rouge (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dossier-Shalit-rencontre-entre-les-comites-de-soutien-et-la-Croix-Rouge_297322.html
   "Les comités de soutien à Guilad Shalit ont rencontré ce week-end des représentants de la Croix Rouge à Genève afin de lui remettre une pétition signée par des associations de 26 pays différents et qui demandent à l'organisation internationale de faire pression sur le Hamas afin qu'il accorde un droit de visite à l'otage."


Judée-Samarie

- Curieuse comparaison d’Abou Mazen, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2010/12/curieuse-comparaison-dabou-mazen/
   "Le chef de l’Autorité palestinienne a trouvé des mots pour le moins curieux pour féliciter les pompiers arabes palestiniens qui ont participé à la lutte contre les incendies sur le Mont Carmel : « Nous n’hésitons jamais à remplir notre devoir humanitaire dans des cas comme celui-ci. Vous avez été comme Salah-A-Din (Saladin) qui jadis envoya son médecin personnel pour soigner son ennemi anglais Richard qui dirigeait la Croisade pour conquérir notre terre ». [Il] a ajouté « que cette aide apportée allait contribuer à rehausser l’image des Palestiniens dans le monde, et nous aider à bâtir l’Etat de Palestine ». [...]"

- Newspaper poll: Majority of PalArab view saving Jews as "disgraceful" (Elder of Ziyon) - "but 48.7 percent said sending Palestinian firefighters to help was civilized and a humanitarian duty".
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/12/newspaper-poll-majority-of-palarab-view.html
   "From Ma'an:
   "A slim majority of the respondents to a reader poll on Ma'an's Arabic-language news site said sending Palestinian firefighters to help battle Israel's fire was "disgraceful." Firefighters from more than 16 countries helped to extinguish the blaze, the worst in Israel's history, which broke out on Dec. 2 and spread through the Carmel forest for four days. Of 48,870 readers who responded to the 7-day poll, 50.3 percent (24,524) described Palestinians' participation as a disgrace, but 48.7 percent (23,761) said sending Palestinian firefighters to help was civilized and a humanitarian duty." [...]"


Liban & Hezbollah

- Sonja Al-Rassi, Daughter of Former Lebanese President Suleiman Franjieh: The Pope Should Not Have Absolved the Jews of the Blood of Christ; Germany, Not the Arabs, Should Pay the Price for the Holocaust (NBN TV, 17 novembre, Vidéo 1mn51) - "I don't know why the Pope absolved them, but they are the ones who crucified Christ. Who killed Christ? Me? It was not the Romans who killed him. It was the Jews."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2715.htm


Turquie

- Les relations restent tendues entre Jérusalem et Ankara, Herb Keinon (JP) - "Alors que Lieberman s'oppose à l'attribution de compensations financières aux familles des victimes du Mavi Marmara, "les responsables militaires israéliens" ne seraient pas contre".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1289993745246&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Premier ministre n'a pas dit qu'il allait présenter ses excuses pour l'incident du Mavi Marmara, seulement qu'il espérait résoudre la crise diplomatique entre Israël et la Turquie. C'est ce qu'a fait savoir une source gouvernementale à Jérusalem, samedi soir.
    La source en question répondait à un article du journal turc Zaman, citant plusieurs hauts-responsables locaux. Ces derniers affirment que le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, et Tsahal ont rejoint l'opposition du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, contre la formulation d'excuses auprès d'Ankara. Alors que Lieberman s'oppose également à l'attribution de compensations financières aux familles des victimes du Mavi Marmara, "les responsables militaires israéliens" ne seraient pas contre, annonce le même article. La semaine dernière, plusieurs rumeurs circulaient concernant la disposition du gouvernement israélien à offrir 100 000 dollars à chacune des familles des victimes du Mavi Marmara. Rumeurs toutefois rapidement démenties par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. [...]"


Iran

- Téhéran : "le régime sioniste est responsable des problèmes régionaux" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Teheran-le-regime-sioniste-est-responsable-des-problemes-regionaux-_297290.html
   "Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a déclaré que la cause profonde des problèmes dans la région est "le régime sioniste" qui possède des armes nucléaires. Lors d'une rencontre avec son homologue australien, Kevin Rudd, en marge de la troisième édition Democracy Forum (BDF) sur le thème "démocratie et promotion de la paix et de la stabilité" qui se tient à Bali, il a dénoncé l'attitude des pays occidentaux qui consiste à fermer les yeux sur "les atrocités perpétrées par le régime israélien". Se référant aux politiques de l'Iran en matière d'armes nucléaires reprise par le slogan "l'énergie nucléaire pour tous, l'arme nucléaire pour personne", il a sévèrement critiqué la politique du "deux poids deux mesures" de l'Occident à ce sujet."

- Silvio Berlusconi : "Personne ne peut empêcher Israël d'attaquer l'Iran" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Silvio-Berlusconi-Personne-ne-peut-empecher-Israel-d-attaquer-l-Iran-_297324.html
   "Au cours d'une rencontre avec le Secrétaire américain à la Défense Robert Gates en février dernier, le Premier ministre italien Sivio Berlusconi aurait affirmé que "personne, y compris le président Barak Obama, ne peut arrêter Israël" si l'Etat juif "ressent qu'une menace existentielle pèse sur lui". L'information a été révélée aujourd'hui par des médias italiens."

- Iran : un journaliste de renom condamné à 16 ans de prison pour "insulte au président" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Iran-un-journaliste-de-renom-condamne-a-16-ans-de-prison-pour-insulte-au-preside_297319.html
   "Mashallah Shamsolvaezin, à la tête de l'association des journalistes du pays et de plusieurs journaux réformateurs, a été condamné ce dimanche à 16 ans de prison pour "insulte au président" et "atteinte au régime islamique"."


Europe

- USA: le Vatican taxé d'antisémitisme (Le Figaro.fr) - certains dans la hiérarchie catholique "manifestent des restes de sentiments antisémites".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/11/97001-20101211FILWWW00521-usa-le-vatican-taxe-d-antisemitisme.php
   "Les diplomates américains estiment que certains hauts responsables de la hiérarchie du Vatican "manifestent des restes de sentiments antisémites", selon un télégramme diplomatique divulgué par le site WikiLeaks. Le câble a été confié par le site au quotidien américain The New York Times et à d'autres organes de presse. Selon le New York Times, un câble diplomatique américain de 2002 indique que "malgré de réel progrès" dans les relations du Vatican avec la communauté juive sous le pape Jean Paul II, certains dans la hiérarchie catholique "manifestent des restes de sentiments antisémites".
    Le document cite "un responsable âgé d'origine française" ("older desk officer of French origin") qui se plaint dans les termes suivants: "La forte attention (du gouvernement américain) pour l'antisémitisme moderne européen dérive de l'influence excessive des Juifs dans nos médias et notre gouvernement". D'autres responsables du Vatican dont le nom n'apparaît pas sont également cités dans le télégramme comme ayant déclaré que certaines poursuites judiciaires contre l'Eglise "étaient l'oeuvre de juges juifs ayant trop d'influence" aux Etats-Unis."

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 19:30

Al-Dourah-manuel-scolaire-flamand.jpg

 

- Israël bashing: l'affaire al Doura dans un manuel scolaire en Belgique (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/12/israel-bashing-laffaire-al-doura-dans.html
   "On nous signale que les élèves flamands (âgés de 16 à 17 ans) étudient leur langue maternelle, le néerlandais, dans un manuel scolaire où l'un des thèmes est l'affaire al Doura. Le manuel est publié par la très sérieuse maison d'éditions Uitgeverij Pelckman, spécialisée dans les livres scolaires.
    Titre du chapitre: "La violence comme fondement de la nation". Au-dessus de la photo: "La vérité sort du canon d'un fusil", Mao Zedong. Légende de la photo: "La violence comme fondement de la nation. Une attaque israélienne sur un camp de refugiés palestinien: un père protège son enfant avec son propre corps. Il est quand-même tué par des tirs (2002)"."

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