France -
Georges Frêche : "Martine Aubry peut être élue en 2012" (France Inter/"Le Monde")http://lemonde.fr/opinions/article/2010/03/25/georges-freche-martine-aubry-peut-etre-elue-en-2012_1324342_3232.html "[...] - Si Martine Aubry peut être élue, vous vous rallierez à elle ?
- J'ai dit que, personnellement, je ferai tout pour faire désigner soit Dominique Strauss-Kahn, soit François Hollande, soit Ségolène Royal. Mais si Martine Aubry est désignée, nous ferons sa campagne, parce que je suis un homme de gauche. Je ne me trompe jamais d'adversaire.
- Mardi soir, Claude Bartolone, chargé des relations extérieures au PS, vous a qualifié d'
"homme d'extrême droite qui joue les Fernandel". - Claude Bartolone, c'est un forcené. Il n'a aucune importance.
- Vous appelez à la réconciliation ?
- Je suis pour l'intelligence des choses. Martine Aubry ne peut rester fâchée avec tout le Languedoc-Roussillon, parce que, qu'elle le veuille ou non, je représente un peuple. [...]"
-
La dérive des pro-Palestiniens, par Michaël Ghnassia (Le Monde) - la suite du petit florilège de réactions haineuses, qui pulullent depuis hier (apparemment la détestation d'Israël fait vraiment l'unanimité, et on bat des records - déjà plus de 64 réactions !) :
http://lemonde.fr/opinions/reactions/2010/03/24/la-derive-des-pro-palestiniens-par-michael-ghnassia_1323970_3232_2.html -
Camass (22h32)
"Que cela vous déplaise ou pas: à chaque fois je regarde l'origine des produits que j'achete. S'ils sont de labà, je ne les achete pas. et point. [...]" -
VISITEUR DU SOIR (22h51)
"
Boycotter les produits d’Israël, ne signifie pas être pro-palestinien et anti-israélien, mais pro-Justice. La passivité occidentale, face à l'attitude d'Israël est la meilleure façon de nourrir les fantasmes antisémites sur "les juifs maitres du Monde"! [...]" -
mo (23h38)
"Bof, moi à petite échelle, ça fait des années que je fais en sorte de ne pas acheter des produits origine israel. [...]" -
M CONSTANT (00h52)
"Que fait cet "opinion" dans un journal comme le monde? [...]" -
Michel Bailly (08h01)
"Lamentable article, voila comment défendre l'indéfendable. C'est pas moi c'est les autres." -
Sabra (8h23)
"Justes? Oui ils le sont ceux qui tentent de sauver les Palestiniens, des destructions de leurs maisons, de leur expulsion, voire un jour de leur déportation, puisque le "transfert" est au programme, mais aussi de la mort, que ce soient à l'occasion des massacres de Gaza, ou de raids moins puissants ou même par le blocus dont on sait qu'il tue à petit feu une population de Gazaouis constituée pour la plupart de jeunes et de mineurs. Monsieur Ghnassia, que comptez-vous faire des Palestiniens ?" -
Bingo ! (8h27)
"Monsieur Ghnassia, vous nous demandez de soutenir les crimes israéliens? Mais nous ne faisons que ça et d'autant plus facilement que vous nous le demandez. N'oubliez pas d'aller supplier la classe politique de ce soutien, vous savez celle pour qui les Français ne se déplacent plus." -
Sarah (8h43)
"[...] Je suis juive, et bien décidée à prôner le BDS, c'est la solution la plus visible pour dire mon indignation et l'indignation de tant de citoyens." -
Jean Claude MEYER (9h23)
"ce texte est scandaleux de mauvaise foi; il omet de dire que le BDS est prôné non seulement par des dizaines d'ONG palestiniennes mais aussi par de courageuses associations juives israéliennes, ce qui suffit à faire tomber l'accusation de discrimination nationale collective; le boycott a été une arme pacifique très efficace contre l'Afrique du Sud de l'apartheid; réponse citoyenne à l'inaction des États démocratiques par rapport à l'État-voyou isrélien" -
le droit et la pratique (9h35)
"[...] Les blancs de l'afrique du sud étaient bien ségrégationistes eux aussi, mais au moins ils n'étaient pas en plus parfaitement hypocrites." -
Réalisto (10h49)
"Ce texte est ignoble : d'abord la menace, face à un droit inaltérable, celui de ne pas consommer les produits d'un Etat-voyou provenant de colonies illégales, et de le faire savoir ! Ensuite, dans le droit fil de la propagande israélienne (hasbara), il inverse la réalité : "l'hérésie morale", c'est le sionisme, projet colonisateur dix-neuviémiste et suprématiste en plein XXIe siècle. La "punition collective" est tous les jours pratiquée par Israël qui massacre à Gaza et emprisonne des enfants !" -
Claude. C (12h17)
"La sanction collective n'est pas completemnt illégitime. Les sondages qui montrent que certains israeliens se soucient des palestiniens ne valent rien. Les israéliens élisent réguilièrement des Parlement et des gouvernements d'extrème droite [...]" -
ERNEST E. (13h22)
""Sauf à considérer que l'ensemble de l'Etat d'Israël est une colonie."on ne peut mieux dire. La création d'Israël a été effectuée et se maintient par la force des armes corroborées par l'Onu. Ce qui laisse à penser que nous avons été devant une instance internationale qui a ratifié l'occupation d'un territoire par des forces armées pour donner une sorte de légitimité de circonstance à l'occupant et aux transferts de populations dans des résidus. C'est toute l'histoire des colonisations" -
Eh beh... (13h29)
"[...] Israël se comporte de façon qui peut sembler inacceptable? Le boycott peut être efficace. Le but: qu'ils arrêtent dans cette zone géographique... Et surtout que chacun puisse vivre dignement." -
JULES (16h42)
"[...] Le Monde n'aurait pas du publier un tel plaidoyer sans publier une contrepartie, d'un avocat proche de la cause palestinienne par exemple. Quant à moi, cher maître, humblement et inefficacement, je continuerai à boycoetter tout ce qui est made in Israël. [...]" -
genrupt (17h15)
"Il faudra bien un jour qu'un tribunal des peuples ou international juge Israël (et ses complices occidentaux) pour les crimes qu'il n'a cessé de commettre pendant des décennies en toute impunité. Alors que faire pour restaurer le droit et la dignité des palestiniens que le monde a l'obligation de protéger." -
A. G-C. (17h30)
"Bien sûr, cet article est idéologiquement inacceptable dans un pays où chacun est en principe libre d'exercer son discernement. Nous sommes libres et non contraints -- non ? Voilà un moment que je trouve que Le Monde devient le porte parole d'une propagande de droite radicale à ce sujet, car sans informer par exemple l'ampleur du mouvement juif pur la paix, devenu récemment solidaire du boycott aux Etats-Unis et en Europe [...]" -
diedey (17h53)
"L'article est révélateur de cette forme de déni dans laquelle sont les défenseurs d'Israel. La colonisation, le régime d'apartheid,les frappes disproportionbées, la punition collective sont le fait des israéliens (Ben Gourion entre autre dont on s'apprète à honorer l'action)et qui ne se privent pas de détruire la société palestinienne. Le sionisme est en cause car il se révèle être idéologie de guerre. Les israéliens sont responsables collectivement, car les crimes se commettent en leur nom." -
http://palestine.blog.lemonde.fr/ (18h03)
"[...] Le Monde doit être juste, et doit maintenant laisser les représentants de la Campagne BDS répondre à ces mensonges patents. [...]" -
d (18h03)
"[...] La légitimité enfin d'Israel est remise en cause car cet état ne respecte pas le droit. Le boycott est une des rares options non violente qui reste pour appeler le monde." -
DANIEL SALHORGNE (18h48)
"[...] Quand jugera t-on Israël pour ses infamies!Même les pacifistes israéliens ne savent plus quoi faire." -
Dico (20h14)
"Etonnante propagande! Si Israël est un état légitime, ses actes, eux, ne le sont pas. [...]" -
Louis et Claude RAYMOND (20h15)
"Nous venons de lire l'article et les 56 réactions de lecteurs. De toute évidence la mauvaise foi du défenseur des dirigeants d'Israël ne trompe pas grand monde. Pas plus que les arguments fallacieux de M. Fillon. Ce boycott a l'air d'être efficace si j'en crois cet article. Il est beaucoup moins inhumain que le blocus de Gaza,l'affaire est entendue : BOYCOTTONS !"
Crise Washington/Jérusalem -
Israël: échec cuisant de Netanyahu à Washington pour les médias israéliens (AFP) -
"Obama réclamerait un arrêt de la construction de logements dans les quartiers israéliens à Jérusalem-Est".http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00240354-israel--echec-cuisant-de-netanyahu-a-washington-pour-les-medias-israeliens.htm "Les médias israéliens tiraient jeudi un bilan très négatif de la visite que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a effectuée à Washington, soulignant que la crise entre les deux pays s'était aggravée. [...] la radio de l'armée a affirmé que toutes
"les tentatives pour surmonter les tensions avec l'administration ont échoué". La radio publique a estimé elle que cette visite s'achevait au mieux par une
"déception" et au pire par un
"échec cuisant". Selon la radio publique, M. Netanyahu devait convoquer un cabinet resserré composé de sept ministres dès son retour jeudi à Jérusalem. Le chef du gouvernement leur soumettra un document écrit reprenant les exigences de M. Obama pour relancer les discussions avec les Palestiniens gelées depuis plus d'un an. Dans ce document, le président américain exige que le Premier ministre s'engage à ne pas reprendre la colonisation en Cisjordanie en septembre à la fin d'un moratoire partiel de 10 mois décrété par M. Netanyahu pour la construction de logements, a précisé la radio militaire.
M. Obama réclamerait également un arrêt de la construction de logements dans les quartiers israéliens à Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat, a ajouté la radio. Sur ce point, M. Netanyahu a jusqu'à présent exclu tout moratoire. Le président américain a également insisté sur la nécessité de discuter de toutes les questions clés, notamment les frontières du futur Etat palestinien alors que le Premier ministre estime que la priorité doit être accordée aux arrangements de sécurité que doivent fournir les Palestiniens, selon les médias.
Les quotidiens présentent le Premier ministre comme un homme traqué.
"Le dos au mur", titre le quotidien
Maariv, tandis que l'éditorial est intitulé
"embuscade à la Maison Blanche". "Bras de fer à Washington, atmosphère de crise", proclame Israël
Hayom (droite). Le
Yédiot Aharonot barre sa une du mot
"pression" imprimé en rouge vif.
"Guerre froide à Washington", titre un des commentateurs. Plusieurs commentateurs soulignent que la fermeté du président américain place M. Netanyahu devant un dilemme. Il pourrait être contraint pour surmonter la crise de changer de majorité en faisant entrer Kadima, un parti centriste, au gouvernement, pour lui permettre de faire des concessions que ses alliés actuels d'extrême droite et ultra-orthodoxes se refusent à envisager.
Ofir Akounis, député du Likoud, le parti du Premier ministre a lui critiqué M. Obama.
"L'approche qui consiste à n'exercer des pressions que sur une des partie, en l'occurence Israël, est erronée. Washington se trompe en pensant qu'agir ainsi va faciliter la reprise des négociations, au contraire cela ne peut que les éloigner", a affirmé ce proche de M. Netanyahu. Le député Roni Baron (Kadima) a pour sa part regretté
"le manque total de confiance qu'inspire le Premier ministre aux Etats-Unis". "Le président Obama a décidé de ne plus accepter la tactique de Netanyahu qui consiste à gagner du temps"."
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Aucun signe d'accord entre les Etats-Unis et Israël, Allyn Fisher-Ilan (Reuters) -
"Il y a des zones d'accord et il y a des zones de désaccord".http://fr.news.yahoo.com/4/20100325/twl-usa-israel-netanyahu-38cfb6d.html "[...] Benjamin Netanyahu
"n'est apparemment pas parvenu à s'entendre avec les Etats-Unis d'Amérique", a déclaré le président israélien Shimon Peres. [...]
A Washington, le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs, a résumé ainsi les entretiens Obama-Netanyahu:
"Le président a demandé au Premier ministre de prendre des mesures pour établir la confiance en faveur des négociations de proximité de sorte que des progrès soient faits en vue d'une paix globale". "Il y a des zones d'accord et il y a des zones de désaccord", a-t-il ajouté sans fournir de précisions. [...]
Benjamin Netanyahu devait convoquer des hauts membres de son cabinet en fin de journée jeudi pour discuter de gestes de bonne volonté établis par ses conseillers et ceux d'Obama avant son départ de Washington.
"Nous pensons avoir trouvé un juste milieu qui permette aux Américains de faire avancer le processus de paix tout en préservant nos intérêts nationaux", a-t-il dit avant d'embarquer à bord de l'avion le ramenant en Israël. [...]"
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La Maison Blanche parle de progrès (Guysen)http://www.guysen.com/news_La-Maison-Blanche-parle-de-progres_268890.html "La Maison Blanche a évoqué jeudi des
"progrès" dans les pourparlers avec Israël après la visite du Premier ministre Binyamin Netanyahou à Washington.
"Je pense que nous faisons des progrès sur les questions importantes", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs."
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Selon Robert Gates, la situation au Proche-Orient "sape les intérêts américains" (AFP)http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/25/selon-robert-gates-la-situation-au-proche-orient-sape-les-interets-americains_1324489_3218.html#xtor=AL-32280184 "Le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, a déploré, jeudi 25 mars, la situation au Proche-Orient, estimant que celle-ci nuisait aux intérêts des Etats-Unis dans la région. [...]
"L'absence de progrès dans les négociations de paix au Moyen-Orient est exploitée par nos adversaires dans la région" et
"sape les intérêts américains en matière de sécurité nationale" dans cette zone, a déclaré M. Gates lors d'une conférence de presse. [...]
Robert Gates et le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Mike Mullen, ont toutefois souligné jeudi que les relations entre forces armées israéliennes et américaines restaient solides. En outre, a tempéré M. Gates,
"les Etats-Unis considèrent la paix au Moyen-Orient comme un enjeu de sécurité nationale depuis des décennies". [...]"
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Petraeus : je n'ai jamais dit qu'Israël met en danger les Etats-Unis (Guysen)http://www.guysen.com/news_Petraeus-je-n-ai-jamais-dit-qu-Israel-met-en-danger-les-Etats-Unis_268900.html "Le général David Petraeus a téléphoné cette semaine au chef d'état major israélien, Gabi Ashkenazi, pour démentir des rapports selon lesquels il aurait accusé Israël de mettre en danger les intérêts américains et d'être responsable du manque de solutions dans la région."
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Nétanyahou et Obama s'expliquent à huis clos, Laure Mandeville (Le Figaro) - Selon un proche du dossier, Obama a toujours vu les constructions juives comme le coeur du conflit :
"Cela a été son instinct depuis le début". A mon avis, nous sommes donc bien en plein terrain idéologique.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/25/01003-20100325ARTFIG00411-netanyahou-et-obama-s-expliquent-a-huis-clos-.php "[...] Le déroulement même des entretiens entre les deux hommes suscite une grande curiosité à Washington. Le président américain et le premier ministre israélien se sont retrouvés à 17h30, en tête à tête, pour une conversation de 90 minutes. Selon la correspondante de CNN, Jill Dougherty, Benyamin Nétanyahou aurait ensuite demandé à s'entretenir avec ses collaborateurs dans la salle Roosevelt, où il aurait croisé le chef de l'Administration présidentielle américaine, Rahm Emanuel, très impliqué dans le dossier, et l'assistant à la sécurité nationale du président, Jim Jones, avant de retrouver le président pour une nouvelle demi-heure de dialogue. Cette
«chorégraphie extraordinaire» est signe de la tension qui règne et de l'absence de résultats obtenus, notait hier la journaliste Jill Dougherty.
«Le président ne voulait pas de photo, son obsession a toujours été d'apparaître comme un médiateur honnête entre Palestiniens et Israéliens, au Moyen-Orient», ajoute le journaliste Chuck Todd. [...]
Dans la géographie des décideurs de la politique étrangère, Biden et Hillary ont la réputation d'être les amis d'Israël, même s'ils défendent la même position de fermeté que le président. Rahm Emanuel et Jim Jones défendraient une ligne plus ferme encore. Mais, selon une source proche du dossier, c'est Barack Obama en personne qui a dicté le script de la position américaine sur la nécessité de geler la colonisation.
«Cela a été son instinct depuis le début. Et on peut imaginer qu'encouragé par son succès sur le dossier de la santé, où il a suivi son instinct de voir grand, il continuera de faire pression sur les Israéliens, pour les pousser à lâcher le maximum de lest lors des pourparlers de proximité avec les Palestiniens», prédit cette source."
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Le dos au mur, Shimon Shiffer (Yediot Aharonot) -
"Selon des sources israéliennes, le président ne croit tout simplement pas à Netanyahu".http://ambafrance-il.org/spip.php?article7810 "Après sa rencontre difficile avec Obama, Netanyahu a décidé de consulter Jérusalem à partir de la salle sécurisée de l’ambassade d’Israël à Washington et non à partir de sa suite à l’hôtel Mayflower. Ainsi, a estimé le Premier ministre, les Américains auront beaucoup plus de mal à entendre ce qui est dit. La dernière fois qu’une telle chose était arrivée était il y a douze ans. Le Premier ministre à l’époque s’appelait également Binyamin Netanyahu et le président des Etats-Unis était Bill Clinton.
Même le « politiquement correct » américain ne peut aujourd’hui travestir ce qui s’est passé au cours des dernières quarante-huit heures à Washington : entre Netanyahu et Obama règne une défiance profonde. Tout le monde a compris hier que cette fois-ci, Obama a placé Netanyahu au pied du mur. Il lui a demandé de prendre des décisions qui risquent de lui faire perdre sa coalition. S’il refuse, il se retrouvera seul face à la menace iranienne.
Selon des responsables qui ont eu vent des concertations qu’a tenues le Premier ministre, Obama a présenté à Netanyahu treize requêtes auxquelles il « attend » une réponse positive, son objectif étant d’obtenir des « gestes de confiance » vis-à-vis des Palestiniens, afin de les rasseoir à la table des négociations et de les convaincre que les Etats-Unis sont un intermédiaire « équitable ». Parmi ces « attentes », une promesse selon laquelle le gel de la construction se poursuivra au-delà des dix mois approuvés par le gouvernement israélien, soit après le 26 septembre. Obama souhaite aussi que les dispositifs mis en place par Netanyahu à Jérusalem fassent effectivement en sorte qu’il n’y ait pas de construction dans les quartiers palestiniens de l’est de la ville.
L’autre « attente » d’Obama est qu’Israël redonne à l’Autorité palestinienne le plein contrôle de tous les territoires qui étaient sous sa responsabilité en septembre 2000 et dont le contrôle a été repris par Israël durant la deuxième Intifada. Les autres attentes concernent une série de gestes vis-à-vis d’Abou Mazen, dont la libération de plusieurs centaines, voire d’un millier, de prisonniers. Ces gestes, bien entendu, seront unilatéraux et Israël devra les effectuer sans aucune contrepartie de la part des Palestiniens. Vient ensuite ce qui est, du point de vue d’Obama, la cerise sur le gâteau : l’ouverture de pourparlers sur un accord permanent qui devront être complétés sous deux ans.
Ehud Barak, un invité apprécié à la Maison Blanche, a dit à ses interlocuteurs américains que, s’ils continuent à faire pression sur Netanyahu, son gouvernement se disloquera et Israël entrera dans une période de chaos politique. Pour Barak, les demandes de la Maison Blanche ne permettront pas de rasseoir Israël à la table des négociations. Pas avec la coalition dont dispose Netanyahu.
Tout ceci ne semble pas impressionner Obama : selon des sources israéliennes, le président ne croit tout simplement pas à Netanyahu. Il estime qu’après avoir fait faire des allées et venues à son émissaire, George Mitchell, il est temps de mettre à l’épreuve le Premier ministre. S’il n’est pas capable de faire ce qu’on attend de lui aujourd’hui, estime le président, il n’en sera pas capable non plus à un stade avancé des pourparlers."
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Un bizutage en plusieurs étapes, Orly Azoulay (Yediot Aharonot) -
"Le président parlait de démarches pratiques, tandis que le Premier ministre essayait de parler de théorie. On ne voyait aucune entente à l’horizon."http://ambafrance-il.org/spip.php?article7810 "Une limousine noire arborant les drapeaux américain et israélien s’est arrêtée avant-hier devant le porche de la Maison Blanche. Binyamin Netanyahu en est sorti souriant et plein d’énergie. Le président Barack Obama a accepté de lui consacrer une heure de son emploi du temps. Pour Netanyahu, c’était là une occasion en or de remettre sur pied ses relations avec le président américain, une occasion qu’il ne comptait pas laisser passer. Mais, dès son entrée dans le bureau ovale, ce qui l’attendait était une humiliation incessante.
Une heure à peine avant l’arrivée de Netanyahu à la Maison Blanche, on a appris que la construction de vingt logements au cœur du quartier arabe de Sheikh Jarrah, à Jérusalem, avait été validée. La confiance fragile qui venait de se créer a alors volé en éclats : les officiels américains ont dit avoir eu l’impression que
« Netanyahu nous crachait une nouvelle fois au visage ». La rencontre n’a pas été annulée, mais la Maison Blanche n’a pas ménagé ses efforts pour humilier le Premier ministre : Les photographes n’ont pas été autorisés à photographier le Premier ministre avec le président Obama, comme il est d’usage avant ce genre de rencontres. Un photographe de la Maison Blanche a bien sûr immortalisé les deux hommes, mais les photos n’ont pas été publiées.
Lorsqu’à 17 h 34 (heure de Washington), Netanyahu est entré dans le bureau ovale, il est tombé dans une embuscade. Le Premier ministre n’a pas pris en compte le fait que face à lui il avait un président plus fort et plus sûr de lui qui, quelques heures auparavant, avait fêté une victoire historique, celle du vote de sa réforme de l’assurance-santé.
Obama a immédiatement réclamé de savoir quels gestes Netanyahu est prêt à faire vis-à-vis des Palestiniens, en vue des pourparlers indirects avec Israël. Insatisfait par les réponses du Premier ministre, le président Obama a souligné que dès les pourparlers indirects, les questions fondamentales du conflit devront être discutées, et, en premier lieu, celle du tracé des futures frontières. Selon une source à la Maison Blanche, Netanyahu a accepté que des idées générales concernant la résolution du conflit soient évoquées lors des pourparlers indirects. Quant aux détails, a proposé le Premier ministre, nous en discuterons uniquement quand débuteront les pourparlers directs. Les minutes ont passé. Le président parlait de démarches pratiques, tandis que le Premier ministre essayait de parler de théorie. On ne voyait aucune entente à l’horizon.
A 19 h 03, une heure et demie après le début de la rencontre, Obama s’est levé.
« Je vais à la résidence pour dîner avec Michelle et mes filles », a-t-il fait savoir. Il est vrai que depuis son entrée à la Maison Blanche, le président tient à passer du temps avec sa famille, mais on peut supposer que, si la rencontre s’était déroulée dans une atmosphère amicale, Obama, une fois n’est pas coutume, serait resté en compagnie de Netanyahu et l’aurait même invité à dîner. Le président a proposé au Premier ministre de rester à la Maison Blanche pour consulter ses collaborateurs et pour, s’il change de position, le lui faire savoir immédiatement.
« Je reste dans les environs, faites-moi savoir s’il y a du nouveau », a indiqué Obama.
Pendant qu’Obama était au troisième étage de la Maison Blanche, Netanyahu et ses collaborateurs se sont retrouvés dans l’aile Roosevelt, au premier étage. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, qui venait de terminer son entretien avec le conseiller pour la sécurité nationale, James Jones, s’est joint aux concertations. A 20 h 20, Netanyahu et Obama se sont entretenus une nouvelle fois en tête à tête, pendant près de vingt-cinq minutes.
« Le président a demandé à Netanyahu de prendre des mesures afin de bâtir la confiance, en vue des pourparlers indirects. Il y a eu des accords et des désaccords. Les discussions se poursuivront », a affirmé un haut responsable américain.
Comme il est d’usage, la Maison Blanche a mis un téléphone à la disposition du Premier ministre Netanyahu, mais celui-ci n’était semble-t-il pas certain que ses hôtes n’essaieraient pas d’écouter la conversation. Au terme du deuxième entretien avec Obama, le Premier ministre et le ministre de la Défense, ont quitté la Maison Blanche pour l’ambassade d’Israël à Washington. Ce n’est que là, dans le bureau de l’ambassadeur Michael Oren et sur une ligne de téléphone sécurisée, que Netanyahu a pu parler en confiance.
Les conseillers du Premier ministre, Yitzhak Molho, Ron Dermer et Nir Héfetz, sont restés eux à la Maison Blanche pour tenter de s’entendre sur une déclaration commune, mais sans succès. La Maison Blanche a répondu par un silence assourdissant et, contrairement à l’usage, aucun communiqué n’a été publié. L’affrontement avec Obama a obligé Netanyahu à modifier son emploi du temps et, après une mauvaise nuit, il s’est rendu à nouveau dans la matinée à l’ambassade pour tenter d’élaborer des réponses susceptibles de satisfaire le président Obama. Netanyahu a également rencontré George Mitchell, pour tenter de mettre fin à la crise."
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Des micros à l’Hôtel Mayflower, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7)http://www.actu.co.il/2010/03/des-micros-a-lhotel-mayflower/ "[...] Obama exige du Premier Ministre d’annoncer officiellement et publiquement le gel de la construction à Jérusalem Est, y compris dans les quartiers israéliens densément peuplés (Guilo, Armon Hanatsiv, Pigat Zeev, Har Homa, Ramot, Neve Yaacov), ceci jusqu’au terme des négociations avec Mahmoud Abbas. Au rythme où avancent les négociations, cela risque de durer une éternité.
Le résident de la Maison Blanche a ajouté que cet engagement israélien devait aussi inclure des compromis israéliens territoriaux supplémentaires. Selon les termes de cet ultimatum par deux fois réitérés, dans la mesure où les Israéliens n’obtempèrent pas à ce diktat, la Maison Blanche publiera un communiqué présidentiel condamnant Israël et la construction à Jérusalem, et fera porter la responsabilité de l’échec des négociations sur le gouvernement israélien.
Ce n’est pas tout. Le communiqué présidentiel comportera également pour la première fois le détail des positions américaines quant au règlement du conflit israélo-arabe. Positions à partir desquelles les dirigeants arabes ne pourront minorer les leurs. [...]"
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Quelqu’un a-t-il dit "Bérézina" ?, Stéphane Juffa (Mena) -
"Jérusalem constitue la pierre angulaire du désaccord de principe entre les USA et Israël : pour Washington, Jérusalem est une question intensément importante pour toutes les religions, "les Juifs, les musulmans et les chrétiens". Tandis que, pour la nation d’Israël, et presque tous ses membres, Jérusalem, c’est notre capitale".http://www.menapress.org/ "Le 1er ministre israélien, Benyamin Netanyahu, est tombé, mardi et mercredi, dans un véritable guet-apens diplomatique à Washington. A qui la faute ? D’un point de vue technique, au premier ministre. Ce dernier a négligé les règles élémentaires en vigueur en matière de relations internationales. Des usages qui veulent que les différends, de même que les initiatives bilatérales soient discutés à un niveau inférieur. Les chefs d’Etat confirmant, lors de leurs rencontres, le contenu des entretiens préliminaires de façon symbolique. Dans le cas qui prévaut, M. Netanyahu s’est trouvé au centre de pressions massives de la part de l’administration US et a été contraint de négocier une situation de crise – pratiquement soumis à un ultimatum - en première ligne. Au plan symbolique, il est ainsi à l’origine d’un sévère camouflet infligé à l’Etat hébreu de par son attitude "téméraire".
Les présidents américains utilisent un protocole consommé afin de signaler publiquement l’importance qu’ils accordent aux hôtes qui les visitent. Les invités de marque sont accueillis à la résidence Blair House. Ceux qui retiennent une attention supérieure de la part du président en exercice sont conviés à partager un week-end avec lui à la base de Camp David. Dans la quasi-totalité des cas, une déclaration commune, suivie d’une conférence de presse, ponctue les rencontres internationales à la Maison Blanche. Dans celui des meetings de mardi dernier, les journalistes et les photographes ont été empêchés de couvrir la visite du 1er ministre à l’intérieur de la Maison Blanche, et Bibi Netanyahu a été raccompagné sur le parvis par une assistante subalterne. Du jamais vu depuis l’entrée en fonction de Barack Obama, il y a un an. Le Président du Conseil israélien a décollé de Washington dans l’indifférence et le dédain général, le porte-parole américain n’attendant pas même son départ pour établir le bilan médiatique négatif de sa visite.
Il importe d’observer que Barack Obama n’a pas été à l’origine du séjour de Netanyahu dans la capitale fédérale. Le but avoué du passage du premier israélien consistait en un discours qu’il devait délivrer lundi à un parterre de représentants d’un lobby pro-israélien. Suite au scandale provoqué par l’annonce par le ministre de l’Intérieur Eli Yishaï d’un nouveau projet de construction à l’Est de Jérusalem, en pleine visite du Vice-président US Joe Biden, M. Netanyahu aurait été bien inspiré d’annuler son voyage, en attendant que la situation avec les Etats-Unis se clarifie. On remarquera cependant, à charge pour Barack Obama, que celui-ci avait déjà réservé une réception glaciale à Netanyahu lors de ses précédentes visites, ainsi qu’au président de l’Etat d’Israël, le Prix Nobel de la paix Shimon Pérès. Et que ces visites s’étaient déroulées des mois avant l’incident Yishaï.
Barack Obama n’est pas un ami d’Israël et il fait montre d’une vénération exagérée pour l’islam, on se le tenait pour su. Raisons supplémentaires qui auraient dû inspirer la prudence au premier ministre et le pousser à suivre les chemins battus en matière de relations internationales. Faisant fi des usages, Binyamin Netanyahu s’est présenté au Salon Ovale de la Maison Blanche, mardi soir, pensant, à tort, pouvoir centrer son entretien sur la crise de l’atome iranien et sur les demandes de son pays en matière de fournitures militaires.
Il y fut cueilli à froid par un Barack Obama, sorti grandi et en pleine confiance du vote favorable par la Chambre des représentants sur sa proposition d’instauration d’un régime national d’assurance santé. Le Président américain soumit alors une liste toute prête d’exigences à l’attention de son interlocuteur. Obama lui signifia qu’il désirait que le chef du cabinet israélien lui livrât un engagement signé de sa part, avant son retour à Jérusalem. La liste en question comprend neuf points qui n’ont pas tous été communiqués à la presse. Le 1er ministre en réserve sans doute la primeur à la cellule de crise de son gouvernement, qu’il rencontrera deux heures seulement après son retour, au milieu de la nuit de jeudi à vendredi.
On sait que ces revendications incluent l’engagement de geler effectivement toutes les implantations, y compris dans la partie orientale de Jérusalem. Y figurent aussi des mesures concrètes d’assouplissement du siège de Gaza, l’acceptation d’inclure toutes les questions centrales du différend avec l’Autorité Palestinienne dès le stade des négociations indirectes, dites de proximité. On y trouve également un recensement de "gestes de bonne volonté" en direction de l’AP de Mahmoud Abbas, comprenant notamment la relaxe de terroristes jugés et détenus en Israël ainsi que la levée de barrages routiers en Cisjordanie. A en croire des sources autorisées s’étant confiées à la Ména, la liste mentionnerait des exigences
"revêtant un caractère dégradant" pour l’Etat hébreu, et d’autres, limitant sa marge de manœuvre militaire.
Au cours de l’entretien qui dura quatre-vingt-dix minutes, Binyamin Netanyahu demanda un certain nombre de clarifications de la part de son interlocuteur et s’enquit de la marge de divergence qu’il était disposé à lui concéder. Au fait de ces précisions, le 1er ministre réclama une pause, qu’il mit à profit pour présenter les conditions du Président à sa délégation qui patientait dans une salle annexe. Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, en faisait partie. A son retour en tête-à-tête avec Obama, Netanyahu révéla à son vis-à-vis qu’il utiliserait la nuit et la journée de mercredi pour étudier avec ses experts les réponses à faire aux demandes qu’il lui avait présentées.
Il posa à Barack Obama la question maîtresse, celle qui allait conditionner la réponse d’Israël, et qui ne figurera, probablement, pas noir sur blanc dans les autres media : "Si nous acceptons de signer un document très proche de celui que vous m’avez soumis, accepterez-vous de rendre public un échéancier d’action concernant l’Iran ?" Obama rétorqua par la négative, insistant sur le fait que personne ne dictait leur planning aux Etats-Unis. Le Président assura toutefois à son locuteur que les alliés de l’Amérique étaient au courant de sa proposition, et, qu’en cas de réaction constructive de la part d’Israël, ils étaient tous disposés à durcir sensiblement leur position à l’encontre de Téhéran.
Ce qui précède relate, à peu de choses près (nous n’y étions pas), les entretiens dramatiques qui se sont déroulés dans le Salon Ovale. Durant le restant de la nuit et la journée de mercredi, les conseillers de Netanyahu, Yitzhak Molkho et Ron Dermer, entamèrent d’intenses discussions avec leurs homologues étasuniens, dirigés par George Mitchell, l’envoyé spécial du Président au Moyen-Orient. Le 1er ministre passa le plus clair de son temps à l’ambassade d’Israël, où il pouvait jouir de la quiétude nécessaire à ses réflexions. Une dernière tentative de médiation eut lieu à son hôtel, où Mitchell l’avait rejoint. L’émissaire d’Obama tenta, mais en vain, d’enlever un accord "au moins" au sujet de la cessation des constructions à Jérusalem. Le Président Obama informa téléphoniquement Mme Merkel, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown de l’échec de son initiative.
Au moment d’embarquer dans son avion, aux premières lueurs de l’aube washingtonienne, ce jeudi, Bibi Netanyahu a déclaré :
"Nous sommes en train de trouver le chemin doré entre notre volonté d’avancer dans le processus de paix, de pair avec les Etats-Unis et maintenir la politique traditionnelle de tous les gouvernements israéliens". Quelqu’un d’autre que lui distingue-t-il le chemin doré ? On l’avait déjà compris lors de l’intervention d’Hillary Clinton devant l’AIPAC, lundi : Jérusalem constitue la pierre angulaire du désaccord de principe entre les USA et Israël : pour Washington, Jérusalem est une question intensément importante pour toutes les religions, "les Juifs, les musulmans et les chrétiens". Tandis que, pour la nation d’Israël, et presque tous ses membres, Jérusalem, c’est notre capitale.
Au-delà de cette question, Barack Obama a imposé le lien entre le processus de paix israélo-palestinien et la résolution de la crise iranienne. Rapport artificiel et sans fondement, n’en déplaise à Hillary et au général Petraeus, qui prennent le risque de propager la fadaise explosive, selon laquelle, la stagnation du processus de paix porterait atteinte aux autres objectifs américains dans le monde, tout en ravitaillant les extrémistes. Si seulement ils prenaient la peine de simuler une situation virtuelle dans laquelle Israël n’existerait pas, et s’ils cherchaient à savoir si les USA s’en trouveraient renforcés ou affaiblis, les auteurs de cette proto-analyse, à la limite de l’antisémitisme rupestre, réaliseraient l’étendue abyssale de leurs errements.
En dépit de la puissance à sa disposition, l’apprenti sorcier Obama va se retrouver, s’il poursuit dans le cadre de ses visions, avec un Iran superpuissance et avec le conflit proche-oriental toujours sur les bras. Aura-t-il alors puni ou pénalisé Israël ou, plutôt, précipité, un peu plus, le monde dans un état de menace permanente et d’instabilité ? Croire que prendre à bras le corps le problème perse c’est faire le jeu d’Israël, procède d’une conception immature de la stratégie planétaire.
La force de l’Amérique est tombée dans de mauvaises mains, mais elle demeure une force colossale. Bibi désirait présenter mercredi à la presse les grandes lignes de son désaccord avec Obama. Rendez-vous étaient pris. Obama a dit : "No, you can’t !" (Non, vous ne pouvez pas) et toutes les interviews ont été décommandées. Obama place Netanyahu devant un choix qui vaut immixtion dans la politique intérieure d’un Etat démocratique et allié : les implantations ou l’Amérique !" (suite payante)
Jérusalem & Kadima -
La visite de Benyamin Nétanyahou n'a pas résolu la crise avec Washington (AP) - Silvan Shalom :
"s'ils ne soutiennent qu'une partie et qu'ils n'exercent la pression que sur Israël, cette attitude n'apporte rien et pourrait avoir l'effet contraire".http://fr.news.yahoo.com/3/20100325/twl-usa-israel-palestiniens-224d7fb.html "[...] Soumis à la pression américaine et internationale, Benyamin Nétanyahou a en tout cas conservé l'appui de son gouvernement. Le vice-Premier ministre Silvan Shalom a déclaré sur Radio Israël qu'il le
"soutenait complètement". Et de prévenir que la pression de Washington à
"sens unique" sur Israël pourrait compromettre le processus de paix.
"La question de la construction à Jérusalem est sans condition", a-t-il martelé.
"Le Premier ministre a reçu un mandat, pas seulement des électeurs du Likoud ou du peuple juif, mais du peuple juif pour toutes les générations. De ce fait, nous n'avons pas d'autres options que cette décision et aucun autre décision ne peut être prise". Si la relation avec Washington est cruciale pour Israël,
"les Etats-Unis doivent comprendre que s'ils ne soutiennent qu'une partie et qu'ils n'exercent la pression que sur Israël, cette attitude n'apporte rien et pourrait avoir l'effet contraire", a-t-il estimé. [...]"
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Le Likoud défend la politique de Jérusalem (JP)http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045708770&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Le Premier ministre a été chaleureusement accueilli en Israël, jeudi. De retour des Etats-Unis, Binyamin Netanyahou a notamment été félicité par les membres du Likoud pour sa prise de position ferme au sujet des constructions à Jérusalem.
"Personne ne devrait se préoccuper des intérêts israéliens mis à part Israël", a déclaré la ministre de la Culture et des Sports, Limor Livnat.
"Il est irrationnel de s'attendre au gel des constructions. Je soutiens entièrement la décision du Premier ministre de ne pas se soumettre aux exigences américaines." Le président de la coalition, Zeev Elkin, confirme. Les membres du gouvernement, tout comme ceux de l'opposition, ont apprécié le fait que le Premier ministre ait ainsi défendu les intérêts nationaux, dit-il.
"Sans constructions dans les quartiers juifs de Jérusalem, cette ville n'a aucun avenir en tant que capitale de l'Etat d'Israël à majorité juive." Jeudi, le ministre des Sciences et des Technologies a également pris la parole pour défendre la position de Netanyahou.
"Nous ne formons pas un gouvernement de gauche et la construction à Jérusalem, la capitale d'Israël, fait partie d'un consensus", a-t-il annoncé sur la Chaîne 10. [...]"
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Yishaï, heureux d'être au gouvernement (JP)http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045707834&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Les constructions se poursuivront. Le ministre de l'Intérieur, Eli Yishaï, a affirmé que le gouvernement poursuivrait sa politique de construction à Jérusalem. Il apparaît clairement qu'aucun moratoire ne sera décidé concernant la capitale de l'Etat hébreu.
"Je remercie Dieu qui m'a permis de servir comme ministre et d'approuver les constructions de milliers de logements à Jérusalem", a déclaré Yishaï, leader du parti Shas. [...]"
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Le maire de Jérusalem : nous allons continuer à construire (Guysen)http://www.guysen.com/news_Le-maire-de-Jerusalem-nous-allons-continuer-a-construire_268879.html "Lors de la réunion du conseil municipal de Jérusalem, le maire de la capitale Nir Barkat a tenu à soutenir le Premier ministre Binyamin Netanyahou dans ses positions et à souligner l’importance de la construction dans la ville.
« Je tiens à ce que notre meilleure amie, les Etats-Unis, comprenne que la construction à Jérusalem est vitale pour le pays. Nous allons continuer à construire aussi bien dans la partie occidentale que dans la partie orientale »."
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Israël : Orlev appelle à une coalition avec Kadima (Guysen)http://www.guysen.com/news_Israel-Orlev-appelle-a-une-coalition-avec-Kadima_268828.html "Zevouloun Orlev, président du groupe parlementaire du Foyer juif, appelle à former un gouvernement d'urgence nationale avec Kadima pour
''repousser la demande américaine du gel de la construction et de la division de Jérusalem face aux pressions indues du président Obama''. Selon lui, un tel cabinet sera plus efficace pour mobiliser la communauté internationale contre la menace iranienne."
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Les intrigues de Haïm Ramon et Kadima, Shraga Blum (Arouts 7) - info ou intox ?
http://www.actu.co.il/2010/03/les-intrigues-de-haim-ramon-et-kadima/ "[...] Des sources venant des Renseignements Généraux et déposées sur le bureau du Premier ministre et de celui de la Défense attestent que Haïm Ramon [Kadima] agit en coulisses auprès de hauts responsables de l’Autorité Palestinienne afin de saboter l’éventuelle reprise de pourparlers entre Israël et l’AP. Cette information a d’ailleurs été confirmée du côté palestinien. Il semblerait même que Ramon ne soit pas seul dans le coup, mais que d’autres éléments de Kadima oeuvrent avec Ramon dans le même sens, et qu’ils conseilleraient aux Palestiniens, mais aussi aux pays européens
« d’attendre le retour de Kadima » au pouvoir pour
« reprendre des négociations qui seraient alors plus favorables aux Palestiniens ». Au Likoud, on se dit
« ne pas être étonnés », et on rappelle
« que Haïm Ramon est entouré d’un groupe de personnes influentes dont le dénominateur commun est la volonté de faire tomber Binyamin Netanyahou ». [...] Un cadre de Kadima a confirmé ce « Lobbyisme » de Ramon auprès des palestiniens, car il est convaincu qu’il s’agit d’un bon moyen pour faire tomber le gouvernement Netanyahou.
Ramon nie pourtant catégoriquement tous ces témoignages et allégations, et accuse le journal Israël Hayom, qu’il surnomme
« Bibi-ton », de
« diffuser des calomnies pour faire diversion sur le fait que Netanyahou et Barak ont mené Israël dans la plus grave crise diplomatique depuis longtemps ». Ofir Akounis (Likoud) a déclaré
« qu’il y avait de nombreux éléments concordants qui démontraient que Ramon et certains membres de Kadima agissent en ce sens ». [...]"
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Kadima pose ses conditions, Claire Dana-Picard (Arouts 7) -
"Livni ne semble pas particulièrement pressée d’entrer dans le gouvernement de Netanyahou".http://www.actu.co.il/2010/03/kadima-pose-ses-conditions/ "Le Premier ministre devra-t-il faire des changements dans la composition de son gouvernement s’il décide finalement de céder aux exigences de l’administration Obama et d’accepter un certain nombre de concessions pour continuer de jouir du soutien des Américains ? C’est la question que se pose la presse israélienne, alors que Netanyahou est en route pour Israël après un séjour de quelques jours aux Etats-Unis. [...]
Kadima compte sur ces changements mais pose ses conditions:
« Si Netanyahou surmonte cette crise (avec les USA) et prouve que ses intentions sont sincères, nous n’agirons pas pour faire tomber son gouvernement ». Se montrant plutôt conciliants, vu leurs ambitions, les hauts responsables du parti de Tsippi Livni ont encore précisé:
« Nous n’œuvrerons pas à l’encontre des motivations de nos électeurs. Mais avant cela, (c’est-à-dire avant l’entrée de Kadima au gouvernement), il faudra que Netanyahou prouve qu’il ne nous utilise pas uniquement pour renforcer sa coalition et lui permettre de survivre ».
Toutefois, malgré ces déclarations, la cheffe de l’opposition Livni ne semble pas, en tout cas face au public, particulièrement pressée d’entrer dans le gouvernement de Netanyahou. D’après les commentateurs, elle aurait réussi à conserver la force de Kadima, voire même à la renforcer en tant que principal parti d’opposition. Selon certains analystes politiques, Livni jouirait en ce moment d’un certain prestige, suite au revers qu’aurait essuyé le Premier ministre lors de son voyage aux USA. Mais il n’est pas certain que ces tensions soient plus graves que les précédentes et que Netanyahou ne bénéficie pas, comme par le passé, du soutien de la majorité de la population. L’avenir le dira.
Un haut responsable de Kadima a clairement laissé entendre que si Netanyahou voulait réellement associer son parti à son gouvernement, il lui faudra
« faire des efforts »: « Il y a quelques mois, a-t-il rappelé,
il nous a invités à entrer dans la coalition, sans nous offrir de portefeuilles. Cette fois, il devra améliorer sa proposition en nous indiquant clairement quelle sera sa politique et en nous cédant des ministères influents ». Un autre membre important du parti a encore souligné que Kadima pourrait alors demander une
« rotation à parts égales »."
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Dore Gold : Past Negotiations Were Unaffected by Israeli Construction in Jerusalem (Vidéo 3mn11) - Les accords d'Oslo de 1993 n'avaient jamais prévu de gel des constructions juives en Judée-Samarie ou à Jérusalem-Est, qui n'étaient pas vues comme des obstacles ; en 1993 et 1995, les accords distinguaient radicalement Jérusalem de la Judée-Samarie (divisée en zones A, B et C), et aucune restriction n'était envisagée pour la capitale ; de 1993 jusqu'aux accords de Camp David, aucune partie (donc y compris l'OLP) ne considérait les constructions comme préjugeant des frontières futures, qui devaient être tracées d'après les négociations ; à aucun moment depuis 1993 un gel des constructions n'a été demandé pour obtenir une "meilleure atmosphère" ; surtout depuis le retrait forcé de 9.000 Israéliens de la Bande de Gaza, il est absurde de dénoncer quelques constructions comme préjugeant des accords futurs.
http://www.youtube.com/watch?v=w_v56NeiGcM
Israël -
Rivlin : le plan pour le secteur arabe sur 5 ans est un message d'engagement (Guysen)http://www.guysen.com/news_Rivlin-le-plan-pour-le-secteur-arabe-sur-5-ans-est-un-message-d-engagement_268885.html "Le président de la Knesset Réouven Rivlin a déclaré jeudi:
"le plan sur cinq ans approuvé cette semaine par le gouvernement pour venir en aide au secteur arabe est un message positif." "C'est un message d'engagement, qui montre que nous ne parlons pas seulement de coexistence et d'égalité, mais que nous agissons aussi pour leur faciliter la vie", a déclaré M.Rivlin lors d'une conférence au Collège universitaire arabe de Haïfa."
Gaza & Hamas -
Deputy Hamas Minister of Religious Endowments Abdallah Jarbu': Only a Madman Would Think Jews Are Human (Vidéo Al-Aqsa TV, 19 mars, 4mn18) - Promotion d'une
"opération martyr au coeur de Jérusalem" pour
"terrifier" les Juifs et leur faire
"perdre le sommeil". C'est la définition même du terrorisme. Mais pour les médias occidentaux, tant qu'il ne s'agit que d'attaquer des Israéliens (c'est-à-dire des oppresseurs), il s'agit de "militantisme".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2430.htm Abdallah Jarbu' : "The Jews, the brothers of apes and pigs, have gathered from all corners of the world, in order to defile the Al-Aqsa Mosque. They have come to rob it of its purity, and they replaced it with their impurity, their filth, and their abomination. [...] You cannot go on living, oh Arab and Islamic nation, while the Al-Aqsa Mosque is being defiled by the Jews, the most despicable people on this Earth. By Allah, they are not human beings. They are not men who deserve to live, as long as we are alive. [...] Only a madman, who does not understand a thing, can possibly think that the Jews are human and should be treated as such [...].
We salute anyone who tried to run over Jews with his bulldozers. We salute anyone who tried to stab a Jewish settler pig. [...] There must be a third Intifada, with the blessing of Allah. We say to the Ramallah Authority: Give free rein to our brothers, so that they can wage Jihad to put an end to the attacks of the Jews. A martyrdom operation in the heart of Jerusalem, to blow up the settlements of the Jews, will terrify them and put an end to their schemes against us. A martyrdom operation in the heart of Tel Aviv will make them lose sleep, like in the past. [...] The Jews, just like a cancer, operate via dormant cells, until the body collapses. We must stop this swelling, criminal, Zionist cancer."
ONU -
Israël n'a qu'un allié, Tovah Lazaroff (JP) - Washington :
"Le Conseil est trop souvent utilisé comme une tribune pour isoler Israël. Cela le décrédibilise".http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045707195&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Les Etats-Unis sont le seul pays du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à avoir voté contre les trois résolutions anti-israéliennes, approuvées mercredi à Genève. Ils se sont également opposés à la résolution de soutien au droit des Palestiniens à l'autodétermination, en dépit de la récente crise entre les Jérusalem et Washington. A Genève, les Etats-Unis ont réprimandé le Conseil pour son attitude envers Israël.
"Nous sommes profondément troublés. Une fois de plus, les références avancées ne proviennent que d'un seul côté. Elles n'éclaircissent rien et ne font pas avancer les défis réels de la région", a déclaré l'ambassadrice américaine Eileen Chamberlain Donahoe.
"Le Conseil est trop souvent utilisé comme une tribune pour isoler Israël. Cela le décrédibilise", a-t-elle ajouté.
Donahoe est intervenue avant que ne se tienne le vote de la résolution sur le droit des Palestiniens à l'autodétermination, soumis aux 47 membres du Conseil. Elle a rappelé que son pays soutenait une solution à deux Etats, quand bien même il s'opposait à cette résolution. Le représentant de l'Oganisation de libération de la Palestine (OLP), Ibrahim Khraishi, a fait valoir qu'il n'existe aucune différence entre le soutien d'une solution à deux Etats, et celui du droit des Palestiniens à l'autodétermination. Et d'ajouter qu'il espérait faire accepter l'année prochaine, une résolution qui permettra aux Palestiniens d'accéder à leur propre Etat.
Mercredi, le Conseil a également approuvé une résolution sur la question des droits de l'Homme, dans la région polémique du Golan, ainsi que deux textes sur le traitement des Palestiniens en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est. Aharon Leshno Yaar, l'ambassadeur israélien des Nations unies à Genève, déplore la situation.
"Nous avons aujourd'hui été témoin d'une autre démonstration anti-israélienne", a-t-il déclaré. Il apprécie cependant le soutien des Etats-Unis."
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Le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU adopte 3 résolutions condamnant Israël (Guysen)http://www.guysen.com/news_Le-Conseil-des-Droits-de-l-Homme-de-l-ONU-adopte-3-resolutions-condamnant-Israel_268810.html "Le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a adopté mercredi, à 31 contre 9 avec 7 abstentions, trois résolutions condamant Israël. Il demande de retirer Tsahal des territoires qu'il considère comme
"syriens et palestiniens", de cesser toute activité militaire dans ces mêmes territoires. Une autre résolution qui prévoit une indemnistaion du gouvernement israélien aux Palestiniens ayant souffert de l'opération "Plomb Durci" devrait être adoptée jeudi. Les Etats-Unis et l'Union Européenne ont voté contre."
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L'Onu propose qu'Israël indemnise les Palestiniens pour "l'opération plomb durci" (Guysen) - aucune indemnisation n'est bien sûr prévue pour les dégâts des 8.000 roquettes pendant 8 ans, les abris construits tous les 200 mètres dans le sud, le blindage des écoles et des parcs.
http://www.guysen.com/news_L-Onu-propose-qu-Israel-indemnise-les-Palestiniens-pour-l-operation-plomb-
durci-_268851.html
"Le Conseil des Droits de l'homme des Nations unies a adopté une proposition demandant qu'Israël indemnise les Palestiniens pour les dommages causés par Tsahal lors de
"l'opération Plomb durci." Le Conseil ne mentionne aucune indemnisation d'Israël par les Palestiniens concernant les dommages subis dans le sud du pays. La proposition, à l'initiative du Pakistan, a été adoptée à 29 voix contre 6 et 11 abstentions."
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Rapport Goldstone: le Conseil des droits de l'homme crée un comité de suivi (AFP)http://www.lematin.ch/flash-info/rapport-goldstone-conseil-droits-homme-cree-comite-suivi "Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a créé jeudi un comité d'experts indépendants chargé d'évaluer les procédures judiciaires sur le conflit de décembre 2008, que pourraient engager Israël et les autorités palestiniennes, comme réclamé par le rapport Goldstone. [...] Il a recommandé la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye si les autorités israéliennes et palestiniennes refusaient d'ouvrir des enquêtes
"crédibles" sur ces crimes afin de punir les coupables. [...]"
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Des accusations antisémites sur le site de l'ONU, Tovah Lazaroff (JP) -
"Le plus absurde, ridicule et odieux de tous les mensonges peur acquérir une certaine respectabilité à l'ONU."http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045707710&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Les accusations selon lesquelles Israël s'adonne au trafic d'organes palestiniens ont refait surface. A la différence qu'elles sont désormais publiées sur le site Web de l'Organisation des Nations unies, sous la forme d'une déclaration rédigée par une ONG. L'Organisation internationale qui lutte contre toutes les formes de discrimination raciale "EAFORD" a accusé Israël de
"nettoyage ethnique et de massacres", avant d'aborder
"la mort, l'enlèvement et le meurtre" des Palestiniens.
"Leurs organes humains constituent une source immense de richesses, sur le marché mondial du trafic illicite", explique EAFORD. Et d'ajouter que
"les médecins israéliens, les centres médicaux, les rabbins et l'armée israélienne doivent être impliqués". "Après avoir prélevés les organes qu'ils pensent négociables, les médecins israéliens laissent les soldats enterrer les corps dans des fosses", affirme le texte de l'organisation humanitaire. EAFORD a appelé le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à rédiger un rapport sur la question et espère que ces accusations seront transmises à la Cour pénale internationale.
Le fait que ces propos soient lisibles sur le site des Nations unies contribue à propager la diffamation antisémite, et lui apporte du crédit en le présentant comme un document officiel.
"Je suis profondément révolté par le fait qu'une personne saine d'esprit puisse réellement avancer de telles accusations, horriblement surréalistes", s'est emporté Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Le plus absurde, ridicule et odieux de tous les mensonges peur acquérir une certaine respectabilité à l'ONU." [...]"
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Onu : condamnation de l’islamophobie (Guysen)http://www.guysen.com/news_Onu-condamnation-de-l-islamophobie_268875.html "Le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a adopté jeudi à une faible majorité une résolution condamnant l'islamophobie, le
« profilage ethnique et religieux des minorités musulmanes » ainsi que l’interdiction des minarets en Suisse."
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Incitation à la haine: l'UNICEF condamne l'ONG palestinienne PYALARA (Philosémitisme) - UNICEF :
"In light of the latest development, UNICEF will be carefully reviewing any proposed future partnerships with PYALARA".http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/incitation-la-haine-lunicef-condamne.html "Suite à l'intervention du Centre Simon Wiesenthal auprès de l'UNICEF (
SWC to UNICEF: “Stop Funding Palestinian Campaign for Boycott and Hate"), l'un des dirigeants a envoyé une mise au point. Non seulement l'ONG PYALARA incite à la haine d'Israël mais utilise abusivement le logo de l'UNICEF, qui a mis un terme à son partenariat avec PYALARA en janvier...
"Dear Dr. Samuels
UNICEF was not consulted by PYALARA about the use of its logo in a poster announcing a youth broadcast, and it condemns absolutely the use of its logo to imply endorsement of political opinions. Violent imagery like that used in the advertisement also runs counter to the UN’s values and principles. Neither the poster nor the television programme it advertizes reflect UNICEF’s policies or its views. As soon as this incorrect use of the logo came to its attention, UNICEF contacted PYALARA to demand an explanation and to seek rectification. UNICEF has also demanded clarification as to the actual process and context in which the logo was used. [...]
UNICEF's partnership agreement with PYALARA ended in January 2010. Prior to this, UNICEF had worked with PYALARA from 2000 to provide children and young people with a forum to voice their ideas and reach out to their peers. UNICEF's support was for media training, video documentation and peer-to-peer counselling, both in the West Bank and in the Gaza Strip. In light of the latest development, UNICEF will be carefully reviewing any proposed future partnerships with PYALARA.
Christopher de Bono, UNICEF"."
Al-Mabhouh -
Londres croit en la responsabilité d'Israël (JP) -
"le remplacement du diplomate expulsé est soumis à conditions".http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045707338&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Londres ne permettra pas à Israël de remplacer le diplomate expulsé de son ambassade. La décision de le renvoyer a été prise suite à l'assassinat d'un responsable du Hamas à Dubaï, imputé au Mossad. Les tueurs présumés auraient utilisé des passeports falsifiés, notamment britanniques. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a affirmé lundi au Parlement, que l'enquête menée permettait de conclure à la responsabilité d'Israël dans l'affaire.
"La situation n'est pas négociable", a commenté un diplomate. Aucune preuve tangible n'a pourtant été apportée dans cette affaire.
D'après
The Independant, le remplacement du diplomate expulsé est soumis à conditions. Le ministre israélien des Affaires étrangères doit fournir l'assurance publique que les Israéliens n'utiliseront pas de faux documents britanniques pour des opérations clandestines. Il est peu probable que Jérusalem accepte les termes de l'accord qui reviendrait à un aveu de la responsabilité d'Israël dans l'élimination de Mahmoud al-Mabhouh, en janvier dernier. [...]"
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Iran : l'expulsion du délégué du Mossad de Londres n'est pas ''assez efficace'' (Guysen) - il faut
"éradiquer à la racine les crimes sionistes". NB : la racine, c'est l'existence même d'Israël
.http://www.guysen.com/news_Iran-l-expulsion-du-delegue-du-Mossad-de-Londres-n-est-pas-assez-efficace-_268835.html "Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, appelle l'Occident à agir
''plus efficacement contre Israël'', à la suite de l'expulsion du délégué du Mossad à Londres.
''Il faut stopper le terrorisme d'Etat du régime sioniste par des mesures significatives dans les forums internationaux et à la Cour internationale de justice (CIJ) pour éradiquer à la racine les crimes sionistes'', a-t-il affirmé."
Judée-Samarie -
Interdiction de tirer, Yaakov Katz (JP) -
"Dans le passé, les soldats qui servaient en Judée-Samarie étaient autorisés à tirer sur les Palestiniens jetant des cocktails Molotov".http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045707388&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Le commandement central de Tsahal modifie ses règles de fonctionnement en Judée-Samarie. Il restreint encore davantage l'autorisation pour un soldat d'ouvrir le feu sur un Palestinien. En vertu des nouvelles directives, les soldats ne sont pas autorisés à tirer, même en l'air, en réplique à des jets de pierres palestiniens. Les soldats qui conduisent des jeeps blindées ne sont pas autorisés à tirer sur un Palestinien qui leur jette un cocktail Molotov.
Dans le passé, les soldats qui servaient en Judée-Samarie étaient autorisés à tirer sur les Palestiniens jetant des cocktails Molotov. Ils étaient aussi autorisés à tirer un l'air afin de disperser les Palestiniens qui jetaient des pierres. Avec les nouvelles règles, ils ne pourront que si un cocktail Molotov est jeté sur un véhicule civil. Ces nouvelles réglementations ont été instituées il y a plusieurs mois, après la nomination d'Aviv Mizrahi, à la tête du commandement central. Cette décision à pour but d'éviter la violence en Judée-Samarie. Une nouvelle étape dans l'effort israélien de soutien à l'Autorité palestinienne."
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Des chiens et des balles à couleurs (Arouts 7)http://www.actu.co.il/2010/03/des-chiens-et-des-balles-a-couleurs/ "Tsahal examine l’emploi de chiens d’attaque et de balles à couleurs pour se mesurer à des émeutes violentes. Les balles à couleurs ne sont pas des balles à blanc mais ne sont pas non plus des balles réelles. Elles font l’effet d’un coup, mais surtout elles badigeonnent l’émeutier qui ainsi ne peut ensuite argumenter qu’il ne faisait que passer par là après son arrestation. Ceci dans le cadre des leçons des évènements du début de semaine."
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A Qalandia, les jeunes Palestiniens rêvent d'Intifada, Benjamin Barthe (Le Monde) -
"Pour vaincre notre ennemi, tous les moyens sont bons, c'est écrit dans le Coran".http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/25/a-qalandia-les-jeunes-palestiniens-revent-d-intifada_1324288_3218.html "Le trafic est redevenu fluide sur la route qui mène au point de passage de Qalandia, contrôlé par les Israéliens, sas d'entrée vers Jérusalem pour les habitants du nord de la Cisjordanie. Les bacs à ordures, les pierres et les pneus calcinés qui jonchaient le bitume, stigmates d'une semaine de confrontation avec les soldats israéliens, ont été déblayés.
Ahmed, un étudiant de 27 ans, observe le défilé des voitures de l'entrée du camp de réfugiés voisin, un dédale de ruelles poussiéreuses, qui servit de base de repli aux lanceurs de pierres.
"Pour nous, c'est la routine, c'est notre vie", dit-il de ces affrontements qui ne firent que quelques dizaines de blessés légers, mais ameutèrent tous ceux à l'affût du déclenchement d'une troisième Intifada.
"Si l'Autorité palestinienne nous avait laissés faire, les heurts se seraient étendus, assure le jeune homme.
Mais au lieu de porter nos rêves de libération, ce régime les réprime. Il nous oblige à réduire nos aspirations au minimum vital : manger, nous vêtir." [...] l'Autorité palestinienne a ordonné à ses troupes de maintenir le calme. Un discret barrage de police fut érigé en surplomb du camp de réfugiés, que des dizaines de shebabs (jeunes), la rage au ventre, s'empressèrent de contourner. En dépit des appels du Hamas à un soulèvement généralisé, les affrontements sur la route de Qalandia s'étiolèrent au bout de quatre ou cinq jours.
"Il y avait un parfum d'Intifada dans l'air, dit Yacoub Asaf, le patron local du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas.
Mais le mouvement a vite capoté parce que les gens sont désemparés. Ils ne comprennent pas le jeu de l'Autorité qui, d'un côté, refuse de négocier et, de l'autre, empêche les manifestations. Il n'y a pas de consignes, pas de stratégie claire." [...]
"Avant l'Intifada, le check-point était à deux kilomètres de chez nous, raconte M. Asaf.
Puis l'armée israélienne l'a avancé sous nos fenêtres. Elle a construit le mur et un mirador en béton. Si nous lançons une troisième Intifada, elle est capable d'encercler chacune de nos maisons par un grillage. Alors, quand on a senti que les jeunes s'étaient défoulés, nous les avons calmés." Signe du désarroi, de l'impuissance et du déficit de mobilisation ambiants [Barthe cache à peine sa déception devant l'absence d'escalade violente ; il ne lui vient pas une seconde à l'esprit que ce n'est pas forcément par "désarroi" si les Palestiniens ne veulent pas ruiner l'amélioration des conditions de vie de ces dernières années], la fin de la partie a également été sifflée par les usagers de la route.
"Ils nous ont dit que les pierres faisaient plus de mal à leurs voitures qu'aux jeeps blindées de l'armée, dit, navré, Jamal Abou Leïl, l'un des cadres du camp.
Sans une meilleure organisation, ce mouvement n'ira nulle part." [...]
Les débats qui agitent la société civile de Ramallah sur l'importance de la résistance non violente ne semblent pas non plus avoir d'écho.
"Pour vaincre notre ennemi, tous les moyens sont bons, c'est écrit dans le Coran, professe Youssef, qui vient d'achever une peine de cinq ans de prison pour un projet d'attentat à Jérusalem.
Il y aura une troisième Intifada, un jour ou l'autre. Ce n'est pas le Hamas qui décidera. Ce n'est pas l'Autorité qui nous en empêchera. C'est le peuple, comme à chaque fois, qui prendra l'initiative. Et les partis seront forcés de suivre"."
Jordanie -
"Israël joue avec le feu" (JP)http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045708643&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Amman intervient. Dans une rare allocution publique, le roi Abdallah II de Jordanie a fustigé la politique israélienne d'implantation. Plus encore, il a accusé le gouvernement de Binyamin Netanyahou de
"jouer avec le feu", selon un communiqué publié jeudi. Pour Abdallah, l'Etat hébreu doit décider s'il veut
"la paix ou la guerre". [...]
"Les gens en ont assez de ce processus sans fin qui ne donne pas de résultats." [...] Le roi Abdallah s'est également montré catégorique contre "l'option jordanienne" - soit la volonté de transformer la Jordanie en un Etat palestinien. Un scénario simplement
"impossible", selon lui."
Liban, Syrie & Hezbollah -
Des membres du Hezbollah entendus sur la mort de Rafik Hariri (AP)http://fr.news.yahoo.com/3/20100325/twl-liban-justice-hariri-2844f0d.html "Les enquêteurs du tribunal international ont interrogé des membres du Hezbollah dans le cadre de l'affaire de l'assassinat en 1995 de l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, ont indiqué jeudi des responsables de la sécurité et de la justice libanais. L'équipe du tribunal spécial pour le Liban s'est entretenu avec plusieurs membres du Hezbollah à Beyrouth, parmi une douzaine de personnes. [...] Beaucoup au Liban craignent que si le mouvement chiite du Hezbollah, soutenu par l'Iran, est poursuivi par le tribunal pour l'assassinat d'Hariri, des tensions entre les communautés chiite et sunnite renaissent et ne dégénèrent en nouvelles violences. [...]"
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Bachar al-Assad: ''Israël ne comprend que le langage de la force'' (Guysen)http://www.guysen.com/news_Bachar-al-Assad-Israel-ne-comprend-que-le-langage-de-la-force-_268777.html "Dans un entretien à la télévision ''Al-Manar'' , proche du mouvement terroriste chiite Hezbollah, le président syrien Bachar Al Assad a déclaré que son pays
''était préparé à toute guerre qu'Israël lui imposerait'' avant d'ajouter que l'état juif
''ne comprenait que le langage de la force''. Assad a également souligné que la
''Syrie ne pouvait pas rester neutre quand il s'agit de la résistance''."
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Le Hezbollah félicite le président syrien (Guysen)http://www.guysen.com/news_Le-Hezbollah-felicite-le-president-syrien_268889.html "Le Hezbollah a salué jeudi soir
"l'honnêteté de la vision du président syrien Bachar al-Assad", lors d'une interview accordée mercredi sur Al-Manar. L'organisation indique dans un communiqué que le président syrien était est
"le chef le plus important dans le monde arabe". Pour rappel, dans une interview accordée à la chaîne de télévision du Hezbollah, M.Assad a précisé que son armée se préparait à l'éventualité d'une guerre avec Israël, qui selon lui
"ne comprend que la langage de la force"."
Monde arabe -
La Ligue arabe approuve une aide aux Palestiniens de Jérusalem (Arouts 7)http://www.actu.co.il/2010/03/la-ligue-arabe-approuve-une-aide-aux-palestiniens-de-jerusalem/ "Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis à Syrte en Libye pour le sommet de la Ligue arabe qui doit se tenir ce week end, ont voté ce jeudi 25 mars une aide de 500 millions de dollars destinés aux Palestiniens de Jérusalem. Cette annonce a été faite par le président de la Ligue arabe, Amr Moussa."
Iran -
Iran : les déclarations de Netanyahou sont le fruit de "son esprit satanique" (Guysen)http://www.guysen.com/news_Iran-les-declarations-de-Netanyahou-sont-le-fruit-de-son-esprit-satanique-_268852.html "L'Iran a attaqué les déclarations du Premier ministre israélien à Washington selon lesquelles Israël avait le droit de se défendre. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré que ces déclarations sont le fruit des pensées sataniques de Netanyahou et n'ont aucune valeur aux yeux de Téhéran."
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Les USA vont adoucir les sanctions contre l'Iran (Guysen)http://www.guysen.com/news_Les-USA-vont-adoucir-les-sanctions-contre-l-Iran_268832.html "Les Etats-Unis ont l'intention d'adoucir les sanctions contre l'Iran afin de rallier le soutien de la Chine et de la Russie à leur proposition. Le projet de résolution présenté par Washington le mois dernier au Conseil de sécurité de l'Onu ne mentionnait plus les clauses sur le blocus maritime et aérien dans les échanges commerciaux avec l'Iran ainsi que les restrictions du recours iranien aux banques internationales."
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La Turquie s'éloigne de Washington et se rapproche de l'Iran (Guysen)http://www.guysen.com/news_La-Turquie-s-eloigne-de-Washington-et-se-rapproche-de-l-Iran_268822.html "Les frictions entre Ankara et Washington s'exacerbent. La Turquie a rejeté mercredi la demande américaine de soutenir des sanctions contre l'Iran. La Turquie, qui siège au Conseil de sécurité de l'Onu, a estimé que
''l'heure des sanctions n'est pas encore arrivée et qu'il y a encore une possibilité de trouver une solution''. Ankara a déjà proposé à plusieurs reprises d'assurer une médiation entre l'Iran et l'Occident, mais pour le moment son intervention n'a porté aucun fruit."
USA -
Près de 300 membres du Congrès évoquent le lien entre Israël et les USA (Guysen)http://www.guysen.com/news_Pres-de-300-membres-du-Congres-evoquent-le-lien-entre-Israel-et-les-USA_268906.html "Près de 300 membres du Congrès américain ont signé une déclaration affirmant leur attachement au
"lien inaltérable qui existe entre les Etats-Unis et l'Etat d'Israël", dans une lettre à la secrétaire d'Etat Hillary Clinton."
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Israël et Etats-Unis, le désamour, Jacob Weisberg (président et rédacteur en chef de Slate Group) -
"Il faudrait écrire un livre entier pour expliquer les origines de ce désamour des progressistes, et en particulier les juifs, vis-à-vis d'Israël".http://www.slate.fr/story/19073/israel-etats-unis-malaise-obama-netanyahou-lobby "[...] Shmuel Rosner, un journaliste israélien brillant qui blogue pour le
Jerusalem Post et écrit pour
Slate a étudié le fossé qui grandit entre les partisans démocrates et républicains d'Israël. Selon l'institut de sondage Gallup, 80% des républicains ont une opinion favorable d'Israël, contre seulement 53% des démocrates. Une
enquête récente a montré que seulement 54% des juifs de moins de 35 ans qui ne sont pas orthodoxes sont en accord avec l'idée d'un Etat juif (contre 80% des plus de 65 ans). Selon un autre sondage, chez les plus jeunes, seulement 20% se disent
«très attachés» à Israël.
Et si vous cherchez d'autres preuves de cette évolution, lisez les éditoriaux écrits par des juifs pour les grands quotidiens. Thomas Friedman, dans le
New York Times, a expliqué la semaine dernière que Biden a réagi trop gentiment à l'annonce israélienne de la poursuite des constructions de logements à Jérusalem Est. Il a même été jusqu'à comparer la politique du gouvernement israélien à de la conduite en état d'ivresse. De son côté, Richard Cohen, du
Washington Post, est en train d'écrire un livre expliquant que la fondation d'Israël, même si les intentions de départ étaient louables, s'est révélée être une erreur. Il faudrait écrire un livre entier pour expliquer les origines de ce désamour des progressistes, et en particulier les juifs, vis-à-vis d'Israël. [...] Quant au soutien des conservateurs américains millénaristes, c'est un bien pauvre substitut, notamment parce que de tels alliés n'ont qu'un poids international insignifiant. [...]"
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Ben Laden menace l'Amérique si Khaled Cheikh Mohammed est exécuté (AFP)http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00240449-ben-laden-menace-l-amerique-si-khaled-cheikh-mohammed-est-execute.htm "Le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden a menacé de tuer tout Américain capturé par son réseau si Khaled Cheikh Mohammed, principal accusé pour les attentats du 11-Septembre, et ses compagnons sont exécutés, dans un message audio diffusé jeudi par la chaîne Al-Jazira. [...]"
Point de vue -
La hasbara au-delà du manichéisme, David Brinn (rédacteur-adjoint de l'édition anglaise du Jerusalem Post) -
"Trouver un juste milieu entre ceux qui clament qu'Israël est le paradis du plaisir et de la volupté et ceux qui imaginent le conflit à chaque carrefour".http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045707830&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull "Le ministère de l'Information et de la Diaspora, Yuli Edelstein, veut mettre un grand coup pied dans la fourmilière de la
"hasbara" (information) israélienne. [...] Le titulaire de cette délicate mission au ministère des Affaires étrangères, Ido Aharoni, évoque un schéma manichéen bien ancré lors de la conférence annuelle sur le Tourisme à Tel-Aviv, le mois dernier.
Exemple : une conversation sur le conflit israélo-palestinien à l'étranger s'achève toujours de la même manière : un tank israélien face à une jeune Palestinien qui jette des pierres à main nue. David contre Goliath. A cela s'ajoute le pouvoir de la télévision. Difficile d'expliquer avec des mots et en quelques minutes la position israélienne alors que l'image, elle, reste accrochée durablement dans l'imaginaire des téléspectateurs :
"Et lorsque nous essayons encore, nous échouons inévitablement parce seule reste l'image de l'enfant devant la machinerie de guerre israélienne", explique Aharoni.
Mais qui voulons-nous réellement convaincre lorsque nous évoquons la bonté naturelle d'Israël et sa juste place dans le monde ? Il y aura toujours un petit pourcentage de personnes pour qui l'Etat hébreu sera toujours le méchant. Convaincre un activiste de "la semaine de l'apartheid contre Israël" est une cause perdue. Comme il y aura toujours ces avocats de l'Etat hébreu (en majorité issus des rangs de la droite) pour qui le pays est synonyme de perfection.
Maintenant, il reste cette majorité silencieuse en Europe et aux Etats-Unis qui ne se soucie pas franchement de politique et encore moins de notre minuscule territoire. Commencez à leur parler de la barrière de sécurité, des points de passage et des Kassams, et vous verrez une indifférence totale, voire une certaine apathie envahir leur visage. Mais heureusement, les efforts de cette campagne n'oublient pas de mettre l'accent sur cet "autre" Israël, celui dont les habitants vivent une existence parfaitement normale et font ce que tous les gens civilisés font.
Mais quelle image voulons-vous réellement donner au monde ? Nous avons certes beaucoup de choses à défendre, comme ces innovations, ces produits et ces services qui, chaque jour, sont utilisés à travers le monde sans que personne ne le sache. Sans être hostiles au pays, nombreux sont ceux qui ont une vision erronée d'Israël. Pour David Sable, le dirigeant de Wunderman, une agence de publicité, les Américains sont encore convaincus que les Israéliens mènent une vie
"aux antipodes" de la leur. Aharoni partage les mêmes conclusions. Outre Atlantique, l'Etat hébreu est perçu comme un pays sinistre marqué par la guerre et non comme la terre du high-tech, des cafés animés, et de la plage. C'est pourquoi, il y a dix ans, des visionnaires comme Aharoni et d'autres membres de l'administration israélienne avaient commencé - et tentent aujourd'hui encore - de remodeler en profondeur l'image de leur pays.
Une tâche rude face à la démission aussi bien de la gauche que de la droite. La première pour ne voir que les souffrances des Palestiniens et la seconde pour vouloir travestir le foyer juif en un immense Club Med. La communication actuelle ne fait pas l'impasse sur les réalités en demi-teinte d'Israël : elle demande simplement au monde d'analyser l'Etat hébreu sous toutes ses formes. Trouver un juste milieu entre ceux qui clament qu'Israël est le paradis du plaisir et de la volupté et ceux qui imaginent le conflit à chaque carrefour. Oui, la guerre est une réalité, tout comme les découvertes pharmaceutiques contre le cancer, les percées informatiques, les étendues de sable et les défilés de top-models.
Le monde ne devrait-il pas découvrir Israël à travers ce spectre plutôt qu'à travers le vert militaire ou le noir orthodoxe ? [...] Nous aussi avons notre part de responsabilité. Nous avons pris l'habitude, jusqu'à devenir une obsession, d'évoquer uniquement le conflit lorsque nous discutons de l'Etat hébreu à l'étranger. [...]"