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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 22:22

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 22:21

France

- La libération de Shalit n’apportera pas la légitimation du Hamas aux yeux de la France (JSS)
http://jssnews.com/2011/06/23/la-liberation-de-shalit-napportera-pas-la-legitimation-du-hamas-aux-yeux-de-la-france/
   "[...] Interrogé mercredi soir par téléphone pour JSSNews et 90 FM, l’ambassadeur de France en Israël a rappelé sa détermination à “tout faire pour que Gilad Shalit retrouve la liberté au plus vite.” Et à la question de savoir si ce fameux “tout faire” pourrait être une légitimation du Hamas par la France, Son Excellence Christophe Bigot a été très clair : “tant que le Hamas n’accepte pas les 3 conditions imposées par la communauté internationale, à savoir l’arrêt des violences, la reconnaissance d’Israël et la reconnaissance des accords passés entre Israël et l’OLP, il est impossible de reconnaître le Hamas.” L’ambassadeur coupe ainsi court avec les rumeurs publiés dans la presse internationale affirmant que la France et l’Allemagne serait prêts à reconnaitre le mouvement terroriste comme acteur politique majeur de la région."

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/23/israel-pret-a-intercepter-une-flottille-vers-gaza_1540144_3218.html
- Claude 208 (19h37)
   "Une preuve de plus qu'Israël ne VEUT PAS LA PAIX."
- palladio (20h52)
   "le blocus est illégal et criminel. La seule attitude digne est donc d'agir contre ce blocus illégal et criminel. C'est ce que fait la flottille. Bravo ! Les gouvernements occidentaux, eux, sont complices de ce blocus illégal et criminel"
- lm23 (21h45)
   "Israël de plus en plus au ban des nations; voyons combien l'armée la plus morale du monde tuera d'innocents désarmés cette fois-ci"


Israël

- Apple retire l'application "3e Intifada" de son magasin en ligne, Herb Keinon (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257359800&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La firme informatique Apple Inc. basée en Californie a retiré une application appelée "3e Intifada" de son magasin en ligne. C'est ce qu'a indiqué le ministère de la diplomatie publique et de la Diaspora dans un communiqué jeudi. L'annonce de ce retrait intervient alors que Youli Edelstein, le ministre de la Diplomatie publique, avait envoyé une lettre au président de la société, Steve Jobs, lui demandant qu'Apple arrête de vendre cette application. Plus tôt cette année, une page Facebook avec le même titre avait soulevé un tollé et avait été finalement retirée. La direction de l'entreprise avait décidée que le créateur de la page avait posté des incitations à la la violence contre Israël et les Juifs."

- Un site archéologique de la période du premier Temple dévoilé à Jérusalem, Benjamin Katane (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/ISRAEL--Un-site-archeologique-de-la-periode-du-premier-Temple-devoile-a-Jerusalem--6835.html
   "Un grand complexe, des ruines des murs de la ville d'Ophel, datant de l'époque du Premier Temple a été inauguré ce mardi autour des murs du parc national de Jérusalem. Une inauguration mettant en avant l'une des fouilles les plus complètes autour de cette période. Le site est considéré comme la "porte des eaux" mentionnée dans la Bible. Il été mis à jour par le docteur Eilat Mazar, de l'Université Hébraïque de Jérusalem.
    Selon ses descriptions, le site abriterait des Mikvot (Bains rituels), des salles de magasins, un tour de guet et des bâtiments royaux où les archéologues ont découvert des douzaines de grands pots en argile de différentes tailles. Mazar estime que les ruines avaient plutôt été bien conservées : des murs intérieurs ont même conservé leur hauteur originelle de cinq mètres. "Notre avenir réside dans le fait que nous pouvons reconstruire notre passé", a déclaré le maire de Jérusalem, Nir Barkat lors de l'inauguration du complexe archéologique.
    Avi Mashiah, qui a supervisé les efforts de conservations, a révélé que certaines poteries ont été noircies par les incendies de la destruction du Premier Temple. Ces fouilles ont également permis aux archéologues de mieux comprendre les méthodes de constructions utilisées à l'époque. [...]"

- Drones : Israël à la pointe de l'innovation, Véronique Guillermard (Le Figaro) - "Israël a souvent été pionnier en matière de défense. Son armée a été la première à utiliser les drones".
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06/22/04015-20110622ARTFIG00446-drones-israel-a-la-pointe-de-l-innovation.php
   "Co-leader mondial des drones, les avions sans pilotes, avec les États-Unis, Israël est venu en force au Salon du Bourget. Sous la houlette du «Israël export & international Cooperation Institute» et du département commercial de l'ambassade d'Israël à Paris, une quinzaine d'entreprises représentant le fleuron de l'industrie aérospatiale, exposent leurs dernières créations. En visitant le pavillon d'Israël, le visiteur peut «toucher du doigt» les dernières innovations. [...]
    Israël est un acteur important du marché de la défense avec une part de marché mondial estimée à 7,5%. En 2010, selon le ministère de la défense israélien, les ventes à l'exportation d'armements ont atteint 10 milliards de dollars, soit deux fois plus qu'en 2008. L'industrie occupe 150 entreprises dont les leaders sont le groupe Rafael, Elbit ou IAI, qui emploient quelque 44.000 salariés. Israël a souvent été pionnier en matière de défense. Son armée a été la première à utiliser les drones, ces avions pilotés à partir de stations terrestres, de façon massive en 1982 dans la plaine de la Bekaa lors de la guerre au Liban.
    Ces entreprises leaders jouent depuis des années la carte des partenariats avec les industriels américains et européens. Le groupe IAI fournit ainsi la plateforme Heron qui sert de base à le Harfang, le drone MALE militarisé par EADS qui est utilisé par l'armée de l'air française en Afghanistan. En Grande-Bretagne, Thales a installé une joint-venture avec le groupe Elbit pour fabriquer la plate-forme du drone tactique Wachtkeeper qui bénéficie d'un transfert de technologie de la plateforme Hermes 450. Wachtkeeper a été développé pour l'armée britannique qui en a commandé 60 exemplaires. Il doit entrer en service fin 2011.
    Au total, Israël a développé une gamme de drones à double vocation (civile et militaire) qui va du micro-engin au grand drone d'observation haute altitude longue endurance (HALE). Cette flotte en service sur les cinq continents a accumulé 700.000 heures de vols, un record mondial."


Gaza & Hamas

- Des profanateurs de la mémoire au Hamas, Marc Knobel (CRIF)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25299&returnto=accueil/main&artyd=10
   "Le 19 janvier 2011, le site Palestine-info.info, associé au Hamas, mettait en ligne un article antisémite du chroniqueur Abdel Aziz Kahil. Le lendemain, le journal Falastin, basé à Gaza, publiait un autre article antisémite de Huda Baroud. Ces articles négationnistes, qui remettent en question le nombre des victimes de l´Holocauste et l´existence des chambres à gaz, affirment que les Juifs auraient cyniquement exploité le récit du génocide pour créer en Occident un sentiment de culpabilité, dans le but d´atteindre leurs objectifs nationaux et économiques.
    Extrait :
   « L´Holocauste est l´une des principales portes d´entrée des Juifs dans le monde occidental. Grâce à lui, les Juifs ont bénéficié de soutien, suscité de l´émotion, formé des idées, empêché les gens de se servir de leurs têtes, et accumulé une immense fortune. En son nom, ils ont commis et continuent de commettre [plusieurs] actes de terreur mentale et idéologique et ont pris le contrôle des médias. Ils ont fait de la persécution des Juifs par les nazis – sans égards pour la véracité des faits, leur étendue et leurs secrets – un péché que le monde entier porte sur les épaules…, [en présentant l´Holocauste] non comme un évènement historique, mais comme une vérité scientifique qui ne pourra jamais être réévaluée… mais uniquement confirmée ou exacerbée, à tel point qu´en Europe de l´Ouest, l´étudier est devenu un crime abjecte, qui envoie les [enquêteurs] devant le tribunal, même s´ils se reposent sur des documents officiels, des témoignages de rescapés, des recherches journalistiques et des articles universitaires.
    Ce faisant, les Juifs ont créé une accusation grave et infâme pour "antisémitisme", dont ils se servent pour salir quiconque ose critiquer l´entité sioniste ou toute autre organisation juive pour quelque raison que ce soit, sans s´intéresser au fait qu´ils aient raison ou tort, que leurs conclusions soient, ou non, fondées. »
(MEMRI)
    Voilà ce que l’on écrit dans les colonnes des brûlots du Hamas. Voilà ce que publie le Hamas. Voilà ce que le Hamas exploite. Voilà ce qui est sa substantielle moelle et c'est insupportable. [...]"

- Le CICR exige du Hamas des preuves de vie de Gilad Shalit, Stephanie Nebehay (Reuters) - "Gilad Shalit n'est pas considéré comme un prisonnier de guerre car il a été capturé par un groupe armé et non par les forces d'un Etat signataire de la Troisième Convention de Genève. Néanmoins, comme tous les autres prisonniers capturés lors d'un conflit, il doit être traité humainement aux termes des Conventions de Genève".
http://fr.news.yahoo.com/le-cicr-exige-du-hamas-des-preuves-vie-125143189.html
   "Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé jeudi le Hamas à fournir la preuve que le soldat franco-israélien Gilad Shalit, capturé par des groupes armés palestiniens il y a cinq ans, est vivant. Dans une déclaration publique inhabituelle, l'agence humanitaire indépendante précise que la famille est en droit d'être en contact avec son fils au regard du droit humanitaire international. Il est détenu depuis le 25 juin 2006. "En l'absence de tout signe de vie de Gilad Shalit depuis près de deux ans, le CICR exige aujourd'hui que le Hamas prouve qu'il est vivant", dit l'agence humanitaire.
    Le CICR a par ailleurs formulé une nouvelle demande de visite au prisonnier. Un porte-parole du Hamas a rejeté ces requêtes qui, selon des responsables du CICR, avaient été transmises en privé il y a plusieurs semaines au groupe islamiste. "La Croix-Rouge ne devrait pas se mêler des manoeuvres israéliennes destinées à joindre Shalit. Elle devrait prendre une position visant à mettre fin aux souffrances des prisonniers palestiniens", a déclaré à Reuters à Gaza Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas.
    Jean-Pierre Schaerer, chef de la délégation du CICR en Israël et dans les territoires occupés, a souligné que le CICR se tenait prêt à faciliter un échange de prisonniers si Israël et le Hamas parviennent à un accord. Il a cependant ajouté : "Il n'y a pas de réciprocité entre la situation de Gilad Shalit et celle des personnes détenues par Israël. Les deux parties ont des obligations, indépendamment de ce que fait l'autre camp".
    Gilad Shalit n'est pas considéré comme un prisonnier de guerre car il a été capturé par un groupe armé et non par les forces d'un Etat signataire de la Troisième Convention de Genève. Néanmoins, comme tous les autres prisonniers capturés lors d'un conflit, il doit être traité humainement aux termes des Conventions de Genève, estime le CICR."
- Gilad Shalit's family: Red Cross has been a complete failure, Revital Hovel (Haaretz) - "I did not hear them condemn Hamas on its crime against Gilad".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/gilad-shalit-s-family-red-cross-has-been-a-complete-failure-1.369275
   "The family of abducted Israel Defense Forces soldier Gilad Shalit denounced Thursday the way the International Red Cross has been handling Shalit's captivity, and demanded that the aid agency be more resolute against Hamas. "We demand that the Red Cross' approach be more active and decisive," Noam Shalit, Gilad's father, said after Hamas on Thursday dismissed the agency's call that they provide proof that Shalit is still alive. "I would like to believe that they would give us a sign of life from Gilad. We are conducting ongoing dialogue with the Red Cross but it has not been much help, I did not hear them condemn Hamas on its crime against Gilad. The Red Cross has been a complete failure in this affair." [...]"

- Israël prêt à intercepter une flottille pour Gaza (AFP) - une fois n'est pas coutume, l'ONU soutient Jérusalem : "l'assistance à la population de Gaza doit être livrée par les canaux officiels".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/23/israel-pret-a-intercepter-une-flottille-vers-gaza_1540144_3218.html#xtor=AL-32280184
   "Israël "est déterminé" à intercepter une flottille d'une dizaine de bateaux qui doivent appareiller de Grèce la semaine prochaine pour transporter de l'aide humanitaire à Gaza, a prévenu jeudi l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Ron Prosor. "Israël est déterminé à stopper la flottille. Israël a le droit à l'autodéfense", a déclaré l'ambassadeur aux journalistes, en marge d'une réunion du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient. La flottille "entre clairement dans le cadre d'une démarche politique", a ajouté l'ambassadeur. "La flottille ne présente rien de constructif", relève de la "provocation et n'a rien à voir avec une aide humanitaire", a-t-il insisté. [...]
    Lynn Pascoe, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires politiques, a rappelé de son coté devant le Conseil de sécurité que l'ONU était opposée à toute flottille tentant de forcer le blocus israélien de Gaza. "Je souhaite réitérer aujourd'hui la position forte des Nations unies qui est que l'assistance à la population de Gaza doit être livrée par les canaux officiels", a-t-il dit. "Le secrétaire général [Ban Ki-moon] a demandé et écrit une lettre aux gouvernements concernés pour qu'ils usent de leur influence pour décourager les flottilles, qui représentent un potentiel d'escalade dangereuse", a-t-il ajouté. [...]"

- Islamic Jihad leader re-affirms commitment to utterly destroy Israel (Elder of Ziyon) - "Zionist terrorism will not deter the Palestinian people from trying to establish their state of the river to the sea through the resistance and jihad."
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/islamic-jihad-leader-re-affirms.html
   "Islamic Jihad leader Ahmed Mudallal has reiterated that Palestinian Arabs will not rest from their jihad until every grain of sand of Palestine is under their control. He said that "Zionist terrorism will not deter the Palestinian people from trying to establish their state of the river to the sea through the resistance and jihad." He added that the Palestinian Arabs cannot rely on the UN to give them what they demand, but it must come from jihad and resistance.
    There isn't much room for interpretation in his words. None of this is new, but good luck finding the Western media bothering to quote a leader of the second-largest terror group in Gaza."


Judée-Samarie

- Tsahal démonte la barrière à Bilin, Yossi Yehoshua & Roni Shaked (Yediot Aharonot)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-23-juin-2011.html
   "Le ministère de la Défense a entamé ces derniers jours le démontage de la barrière de séparation près de Bilin, conformément à la décision de la Cour suprême qui a ordonné ce changement de tracé afin de permettre aux villageois d’accéder à nouveau à leurs terres. Des équipes de la direction responsable de la zone frontalière ont commencé cette semaine à démonter une section de près de trois kilomètres à l’ouest du village de Bilin. Le nouveau tracé, dont la construction a débuté l’année dernière, remplacera la barrière. Il sera constitué en majeure partie d’un mur de béton, à cause de la proximité de la localité de Modiin Ilit et la crainte de tirs en direction d’Israël.
    Il n’est cependant pas du tout certain que ce nouveau tracé mette fin aux manifestations qui se déroulent face à la barrière chaque vendredi depuis sept ans et qui sont devenues un des symboles de la lutte contre la barrière de séparation. « De notre point de vue, tant que l’armée reste présente sur les lieux et qu’au lieu de la barrière on a un poste militaire, rien n’aura changé », a déclaré hier Samir Bornat, du comité populaire contre la barrière."
- IDF takes down Bilin fence, Hanan Greenberg (Ynet) - "The IDF is not convinced that the move to the new route will bring an end to the clashes and the protestors have already made it clear that they will continue to demand the return of what they see as all occupied land".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4085986,00.html
   "[...] The IDF is not convinced that the move to the new route will bring an end to the clashes and the protestors have already made it clear that they will continue to demand the return of what they see as all occupied land. [...] The IDF's Binyamin Division has recently been preparing for every scenario that could result from the move to the new route. An IDF source told Ynet that "it is possible that the protests will stop or alternatively in light of the fact that the Palestinians have turned the struggle into a symbol, they will continue after the route is fixed." Meanwhile the protestors say they intend to continue to protest but might do so less frequently. "We will continue to struggle until all our lands, without exception are given back and the occupation is over," Mohammad Khatib, a member of the Bilin people's committee told Ynet."


"Processus de paix"

- 1967, sous réserves, Eli Berdenstein (Maariv) - "Netanyahu a accepté tout en réclamant en contrepartie certaines choses afin de pouvoir présenter ces ententes plus facilement à ses ministres et aux Israéliens".
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Jeudi-23-juin-2011.html
   "Le Premier ministre Netanyahu serait prêt à reprendre les pourparlers avec les Palestiniens sur la base des "frontières de 1967", avec des échanges de territoires, mais réclame en contrepartie une formule comprenant la reconnaissance d’un Etat juif et l’acceptation du fait que le problème des réfugiés sera résolu à l’intérieur de l’Etat palestinien et non en Israël. C’est ce qu’ont affirmé au Maariv deux sources distinctes. M. Netanyahu aurait déclaré cela la semaine dernière lors de ses rencontres avec le conseiller du président Obama, Dennis Ross, et avec David Hale, qui remplace l’émissaire américain George Mitchell. Il aurait répété ces propos lors de sa rencontre en début de semaine avec le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et l’émissaire du Quartette, Tony Blair.
    Dans une tentative pour sortir de l’impasse de septembre prochain, ces quatre interlocuteurs ont demandé au Premier ministre Netanyahu d’accepter le cadre proposé par le président Obama pour la relance des pourparlers et d’admettre notamment le principe selon lequel les frontières de l’Etat palestinien se baseront sur les "frontières de 1967". A leur grande surprise, M. Netanyahu a accepté tout en réclamant en contrepartie certaines choses afin de pouvoir présenter ces ententes plus facilement à ses ministres et aux Israéliens. Selon des diplomates européens qui se sont entretenus avec Catherine Ashton, celle-ci s’est dite très encouragée à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre Netanyahu, laissant entendre que ce dernier lui a fourni des éléments qui lui permettront de travailler face aux Palestiniens. « C’est la première fois qu’elle sort encouragée d’une rencontre avec lui », ont affirmé ces diplomates.
    Par ailleurs, l’émissaire du Premier ministre Netanyahu, Yitzhak Molho, a rencontré cette semaine des représentants arabes qu’il a tenté de convaincre d’intervenir dans le processus de réconciliation entre Fatah et Hamas afin de le freiner. Selon la presse égyptienne, M. Molho était en Egypte."

- Les Palestiniens renonceraient-ils au gel de la construction dans les implantations ? (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-Palestiniens-renonceraient-ils-au-gel-de-la-construction-dans-les-implantati_317695.html
   "Sur fond des difficultés rencontrées dans les négociations entre le Fatah et le Hamas pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, un haut responsable palestinien qui a requis l’anonymat a affirmé jeudi que les Palestiniens seraient prêts à renoncer au gel complet de la construction dans les implantations comme condition préalable à la reprise des négociations avec Israël."

- Dernier comptage : 118 pays sur 192 soutiennent la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dernier-comptage-118-pays-sur-192-soutiennent-la-demande-de-reconnaissance-d-un-_317659.html
   "Selon un dernier comptage effectué par le ministère des Affaires étrangères, 118 pays sur les 192 membres de l'Onu soutiendraient une demande de reconnaissance d'un Etat palestinien en septembre prochain. Avigdor Lieberman a donc demandé au directeur du ministère des Affaires étrangères de préparer une liste des pays qui n'ont pas encore pris leur décision et d'y envoyer des députés de la Knesset afin d'exposer la position d'Israël."
- Ayalon : le courant en faveur d'une reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien à l'ONU est "endigué" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ayalon-le-courant-en-faveur-d-une-reconnaissance-unilaterale-d-un-Etat-palestini_317672.html
   "Israël estime avoir endigué le "courant" en faveur de l'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU en septembre, a indiqué jeudi le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon. "Bien qu'il n'y ait pas de changements dans la majorité automatique pro-palestinienne à l'Assemblée générale de l'ONU, le courant en faveur des Palestiniens au sein de la communauté internationale en Europe et en Amérique latine est endigué", s'est félicité M. Ayalon à la radio publique. "Il y a une bien meilleure compréhension des positions d'Israël. Même si la décision (d'adhésion) est prise au sein de l'ONU par une majorité automatique, il s'agira d'une victoire à la Pyrrus pour les Palestiniens qui perdront la sympathie des pays de premier plan sur le plan politique et économique, sans que cela change quoi que ce soit sur le terrain", a ajouté le vice-ministre."
- La diplomatie israélienne tous azimuts contre une reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-diplomatie-israelienne-tous-azimuts-contre-une-reconnaissance-d-un-Etat-pales_317674.html
   "Dans une interview accordée à Kol Israël, le nouvel ambassadeur d'Israël à l'ONU Ron Prossor a affirmé qu'il "fallait agir pour mobiliser une minorité morale" au sein de l'ONU, contre une reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien. "Nous nous adressons aux pays pour leur expliquer que toute décision unilatérale ne peut que déboucher sur la violence", a affirmé le diplomate. "On nous écoute plus attentivement", a ajouté M. Prossor."

- Ayalon : "Israël prêt à négocier pour stopper l'initiative à l'ONU", Khaled Abu Toameh (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257359669&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Israël est prêt à revenir à la table des négociations avec l'Autorité palestinienne (AP) si elle empêche l'initiative de déclaration d'un Etat à l'ONU en septembre. C'est ce qu'a déclaré le ministre adjoint des Affaires étrangères Danny Ayalon mercredi, dans une interview à la chaine de télévision palestinienne Maan. "Le gouvernement israélien est prêt à discuter de tous les détails avec les Palestiniens tant qu'ils ne vont pas à l'ONU", a-t-il déclaré.
    Le ministre a aussi évoqué la différence entre l'initiative palestinienne actuelle pour une reconnaissance d'un Etat indépendant, et la Résolution 181 de l'ONU en 1947 qui a conduit à la création d'Israël. En 1947, a-t-il expliqué, les Nations Unies ont appelé à la création de deux Etats, pas seulement un. Le plan palestinien est un plan unilatéral. [...]"

- Catherine Ashton : "il n'y aura peut-être pas de vote à l'Onu en septembre" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Catherine-Ashton-il-n-y-aura-peut-etre-pas-de-vote-a-l-Onu-en-septembre-_317650.html
   "La chef de la diplomatie européenne n'est pas persuadée que l'Onu vote la reconnaissance d'un Etat palestinien en septembre prochain. "Tout dépendra du contenu du texte qui sera proposé. Il y a effectivement une possibilité que l'Union européenne ne puisse pas accepter certains mots et donc ne puisse voter le texte", a déclaré Ashton."
- EU's Ashton to Haaretz: UN vote on Palestinian state not a done deal, Akiva Eldar (Haaretz) - "At this time of all times, with Greece in turmoil, the Spanish economy crashing and the political arena in France in an uproar, EU leaders, Ashton included, are deepening their involvement in the Israeli-Palestinian conflict".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/eu-s-ashton-to-haaretz-un-vote-on-palestinian-state-not-a-done-deal-1.369149
   "The European Union's foreign policy chief, Catherine Ashton, says she is not sure that there will be a vote in the United Nations in September on recognition of a Palestinian state and that the wording of the resolution is still uncertain. "It will depend very much on what the resolution says as to how the international community in general and the EU in particular, votes," Ashton told Haaretz in an interview this week in her office in the EU headquarters in Brussels. Ashton said: "It's quite possible that that there could be a vote at the UN where the European Union has no difficulty in voting for that."
    At this time of all times, with Greece in turmoil, the Spanish economy crashing and the political arena in France in an uproar, EU leaders, Ashton included, are deepening their involvement in the Israeli-Palestinian conflict. [...] Ashton wrote the members - the United States, the European Union, the United Nations and Russia - that the situation requires quick progress toward a solution of the conflict. [...]
    Ashton confirmed, in response to a question, that during her recent meeting with Foreign Minister Avigdor Lieberman, he said "something to the effect that" if the United Nations recognized a Palestinian state, Israel would declare the Oslo Accords void. "I'm not sure that it's up to him to declare that Oslo is void really," she said, adding, "I don't accept that Oslo is void, [if] so, it would be a different world"."
- Ashton: Israel cannot back out of Oslo (but the PLO can do what it wants) (Elder of Ziyon) - "Apparently, the EU interpretation of the previous agreements between Israel and the PLO is that the PLO can violate the agreements with impunity but Israel must still adhere to them".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/ashton-israel-cannot-back-out-of-oslo.html
   "[...] I'm not sure about the specific 1993 Oslo agreement, but a unilateral declaration of a Palestinian Arab state is definitely an abrogation of the 1995 Interim Agreement that was part of the Oslo process under Article XXXI: "7. Neither side shall initiate or take any step that will change the status of the West Bank and the Gaza Strip pending the outcome of the permanent status negotiations."
    It is also an abrogation of the 1998 Wye River Memorandum: "V. Unilateral Actions - Recognizing the necessity to create a positive environment for the negotiations, neither side shall initiate or take any step that will change the status of the West Bank and the Gaza Strip in accordance with the Interim Agreement." Not to mention the identical wording in the 1999 Sharm el-Sheikh Memorandum: "10. Recognizing the necessity to create a positive environment for the negotiations, neither side shall initiate or take any step that will change the status of the West Bank and the Gaza Strip in accordance with the Interim Agreement."
    Apparently, the EU interpretation of the previous agreements between Israel and the PLO is that the PLO can violate the agreements with impunity but Israel must still adhere to them. This is not exactly the textbook definition of an "agreement"."

- Another reason the "demographic threat" is meaningless (Elder of Ziyon) - "It is based on a very flawed assumption".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/another-reason-demographic-threat-is.html
   "Once again, a top US official has warned about the supposed demographic threat facing Israel:
   "Chief Middle East Adviser Dennis Ross said at the President’s Conference in Jerusalem on Wednesday that the greatest risk at a time of sweeping change in the Middle East was to think that this was the time to sit still and “do nothing.” Ross said that while he understood the impulse to “stand pat” and avoid taking risks, certain realities – such as demographic trends that will present Israel with the dilemma of being either a Jewish or a democratic state – could not be “wished away.”
    Ross’s comments seemed a gentle criticism of voices in the Israeli government saying that at a time when everything is changing in the Middle East, this is not the time for Israel to take far-reaching risks, not knowing what will be tomorrow in countries such as Syria, Egypt and even Jordan. Obama, in his speech on the Middle East at the State Department last month, made a very similar statement."

    The argument is not new; it has been around for a long time. Simply put, the "demographic threat" argument is that if Israel does not give the territories to the Palestinian Arabs, then Israel will be faced with a majority of the people living in the area of the Palestine Mandate being Arab in a few years. Others, notably Yoram Ettinger, have spent a lot of time debunking the basic argument that demographics are so much in the Arabs' favor. But there is another more subtle issue with the "demographic threat" argument.
    It is based on a very flawed assumption. The people who make this argument may not entirely realize the logical flaws in their assertions. Their assumption is that a Palestinian Arab state must be based on the 1949 armistice lines. However, even if a much smaller Palestinian Arab state is created, one that takes into account Israel's security requirements, then the demographic issue disappears as well. Over 95% (perhaps as many as 98.5%) of Palestinian Arabs in the West Bank live in Areas A or B. If there is going to be a Palestinian Arab state, it will include all of Areas A and B. In other words, over 95% of the Palestinian Arabs in Judea and Samaria already live in areas that would become part of a Palestinian Arab state under any Israeli peace offer, right or left wing.
    To put it bluntly: if Mahmoud Abbas declared a Palestinian Arab state in Areas A and B (and Gaza) today, even though they take up less than half of the West Bank, the demographic issue disappears. So the "demographic threat" is a fantasy. If the Palestinian Arabs would accept any of Israel's peace offers, their state - no matter what size - would eliminate this threat. The viewpoint that Israeli intransigence is creating a demographic threat is exactly backwards. It is Palestinian Arab refusal to compromise with Israel - and bring freedom to their people - that is artificially creating and aggravating this issue.
    In fact, this threat is part of a Palestinian Arab strategy to pressure Israel to make concessions, because Palestinian Arabs have insisted on an "all or nothing" approach to peace with Israel. The slightest compromise on their part would create a Palestinian Arab state that would take away this so-called threat completely. The world has swallowed this "all or nothing" thinking, believing that Palestinian Arab insistence on its maximal demands cannot be modified. So the world tends to conflate the "demographic threat" with "1967 lines." [...]"


Liban & Hezbollah

- Hezbollah cartoon teaches kids to throw stones at Israelis and to seek death as Martyrs (Vidéo 1mn40) - Une fascinante illustration de l'idéologie du martyr telle qu'elle est enseignée aux enfants.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=f34BBha6z2g


Egypte

- Egypte : Condamnations à vie pour espionnage au profit d'Israël (Reuters)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257360225&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Jeudi, une cour égyptienne a condamné un homme d'affaires et deux Israéliens à des peines de prison à vie pour espionnage au profit d'Israël. Les deux Israéliens ont été condamnés par contumace. [...] Ce cas est séparé de celui impliquant Ilan Grapel, le citoyen israélo-américain de 27 ans détenu depuis le 12 juin sur une suspicion d'espionnage. Israël a nié qu'il était un espion. Au cours des dernières années, l'Egypte a arrêté un certain nombre de personnes accusées d'espionnage au profit d'Israël. [...]"


Iran

- Plus de 200 livres antisémites exposés à la Foire internationale du livre de Téhéran (lettre d'information du Projet Aladin n°4 – juin 2011)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25315&returnto=accueil/main&artyd=5
   "Le Projet Aladin a répertorié plus de 200 livres antisémites exposés à la Foire internationale du livre de Téhéran qui s’est déroulée entre le 4 et le 14 mai 2011. Cette foire avec plus de 5,5 millions de visiteurs est, selon les organisateurs, la plus grande du Moyen-Orient. Parmi les livres antisémites exposés cette année, figuraient les nouvelles éditions de Mein Kampf et des Protocoles des Sages de Sion. Selon l’agence de presse iranienne, IBNA, la foire a organisé une conférence pour le lancement d'un nouveau livre en persan : L'Holocauste et le révisionnisme, réunissant une compilation d’écrits de 37 négationnistes originaires d’Europe, des États-Unis, d’Australie et du Japon. Lors de cette conférence, les participants ont qualifié l'Holocauste de « mythe » et de « mensonge propagés par les sionistes ayant d’énormes moyens politiques et financiers », selon l’agence gouvernementale Iran Book News Agency, IBNA."

- Iran 'not afraid' to make nuclear weapons (AP)
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4086219,00.html
   "Iranian President Mahmoud Ahmadinejad said Thursday that the Islamic Republic is not afraid of manufacturing nuclear weapons but does not intend to do so. Tehran's state television quoted Ahmadinejad as saying: "If we do want to make a bomb, we are not afraid of anybody." Iran has long insisted that its nuclear programs are peaceful and were meant only to generate power for a future nuclear reactor network. [...]"

- All signs say Iran is racing toward a nuclear bomb, Yossi Melman (Haaretz) - "It is difficult for a Western rationalist to accept the possibility, even if its likelihood is negligible, that Iran is motivated by religious belief in its determination to obtain a nuclear weapon, and might even use such a weapon for religious reasons".
http://www.haaretz.com/print-edition/features/all-signs-say-iran-is-racing-toward-a-nuclear-bomb-1.369186
   "[...] Two crucial new questions are now worrying all those who follow Iran's nuclear program. One is whether Qom was chosen as a site for uranium enrichment due only to its strategic location, or if any meaning should be attached to the fact that Shi'ites consider it a holy city, the place of residence of Ayatollah Khomeini, founder of the Islamic Republic.
    Ahmadinejad and several of his ministers, as well as senior commanders in the Revolutionary Guards, belong to a small but influential group in the Iranian government that adheres to a mystical belief in the coming of the Mahdi - the Twelfth, or hidden, Imam - who is considered the Shi'ite messiah. One of the conditions for the Mahdi's coming is that a huge proportion of the world's population be annihilated in a great war.
    This radical Shi'ite doctrine has parallels in the idea of the War of Gog and Magog in Christian eschatology, which is prophesied to take place in the Jezreel Valley not far from Tel Megiddo (Armageddon in the Greek translation ). Is the site at Qom Ahmadinejad's Armageddon, where a weapon will be developed that will annihilate the unbelievers and hasten the coming of the Messiah?
    Another cause for concern is an article published about two months ago on a Revolutionary Guards website. In it, for the first time, the author talked about "the day after" Iran carries out a successful nuclear test that would transform it into a nuclear power. Previously, Iranian government officials had always maintained strict silence on this subject. Was the article a fluke, the result of negligence by inattentive censors, or was it written to prepare public opinion, both at home and abroad?
    It is difficult for a Western rationalist to accept the possibility, even if its likelihood is negligible, that Iran is motivated by religious belief in its determination to obtain a nuclear weapon, and might even use such a weapon for religious reasons. After all, aside from Ahmadinejad's domestic troubles, including calls in parliament for his ouster, the one who decides on sensitive strategic issues like the nuclear one in Iran is not the president, but supreme leader Ali Khamenei, who is not known to have any messianic leanings.
    But the sum total of all these developments - the appointment of Abbasi Davani, his announcements about the acceleration of enrichment and its transfer to Qom, the unusual article - all these, especially in light of the Arab revolutions that have diverted the world's attention from Tehran, may indicate that Iran is closer to reaching a decision than experts had previously thought. This may also be the background for the outspoken warnings by Dagan, who fears a hasty, reckless decision by the prime and defense ministers to order the Israel Air Force to attack Iran."

- La guerre froide pétrolière entre Iran et Arabie saoudite (Atlantico)
http://www.atlantico.fr/pepites/arabie-saoudite-iran-petrole-guerre-froide-127239.html
   "Pour l'Arabie saoudite, tous les moyens sont bons pour minimiser l'influence de son rival iranien. Un ancien ambassadeur saoudien, le prince Turki al-Faisal, a fait des déclarations remarquées en petit comité, devant un aréopage de soldats britanniques et américains. D'après le Wall Street Journal, il s'est prononcé pour une intensification de l'embargo contre l'Iran, pour asphyxier son gouvernement et l'empêcher de développer son programme nucléaire. Il s'agirait de ne plus acheter son pétrole, qui représente près de la moitié des revenus de l'Iran. Et pour ne pas déstabiliser la production et le cours du pétrole, il propose aussi que l'Arabie saoudite compense elle-même la production iranienne :
    "Pour mettre cela en perspective, l'Arabie saoudite a tellement de capacité de production sous-exploitée - près de 4 millions de barils par jour - que l'on pourrait instantanément remplacer l'ensemble de la production de pétrole de l'Iran." L'Arabie saoudite s'est empressée d'expliquer que le prince Turki al-Faisal n'avait plus de position officielle, et que ses déclarations n'engageaient que lui. Mais le gouvernement aurait bien l'habitude de tester à travers lui ses nouvelles idées d'orientations diplomatiques."


USA

- Alice Walker participera à la flottille pour Gaza la semaine prochaine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Alice-Walker-participera-a-la-flottille-pour-Gaza-la-semaine-prochaine_317721.html
   "L’écrivaine américaine Alice Walker sera à bord de l’Audacity of Hope, un bateau qui participe à la prochaine flottille pour Gaza, malgré les mises en garde de Washington, a-t-on appris ce jeudi."

- NY Times, CNN to Travel Aboard Flotilla, Alana Goodman (Commentary) - "these reporters are giving the flotilla activists exactly what they’re aiming for – media attention".
http://www.commentarymagazine.com/2011/06/21/ny-times-cnn-to-travel-aboard-flotilla/
   "Journalists from a variety of news outlets – including the New York Times and full camera crews from CNN, CBS – will be covering the anti-Israel flotilla from aboard one of the ships, according to The Nation correspondent Joseph Dana (who will also report from the flotilla).
    While it’s hard to blame reporters for seeking out a colorful story, they should realize by joining the activists on the boat they are actually making themselves a part of the story. They will be with the flotilla when it attempts to violate international law by trying to break Israel’s legally-established naval blockade. And they could potentially interfere with the Israeli military’s ability to do its job if IDF soldiers are forced to board the ships.
    The one upside of this development is at least now flotilla activists will have a more difficult time attacking IDF soldiers with knives once the network news cameras are rolling. But the unfortunate downside is these reporters are giving the flotilla activists exactly what they’re aiming for – media attention. Seeing as there’s no humanitarian reason for the flotilla (which is even more obvious now that the Egyptian border with Gaza has been opened), its only point is to generate publicity. The activists are sure to receive a lot of media coverage this time around – and they won’t even have to resort to stabbing soldiers to get it."


Monde

- Israël pourrait perdre la bataille de l'opinion publique en Amérique latine, David Koskas (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/Israel-pourrait-perdre-la-bataille-de-l-opinion-publique-en-Amerique-latine--6837.html
   "Israël est sur le point de perdre la bataille auprès de l'opinion publique en Amérique du Sud, selon les dires des représentants des organisations juives de la région, lors de la dernière session du Congrès juif mondial. À travers le continent, l'Etat hébreu est associé au pays qui lui sert de "modèle" sur bien des points et qui est aussi son plus fidèle allié : les Etats-Unis. Or, pour cette place forte du Mouvement des non-alignés, le voisin du Nord a tout de l'ennemi idéologique. [...]
    Le Venezuela, où le nombre de Juifs est passé en une dizaine d'années de 22 000 à 10 000, est peut-être le pays le plus touché de la région par l'antisionisme. Le vénézuélien Robert Croitorescu, président de la branche sud-américaine de l'organisation sportive internationale Macabi, a décrit la situation au Jerusalem Post : "Au Venezuela, nous avons un antisémitisme et un antisionisme d'Etat", a-t-il déploré, en expliquant que le pays ne fait pas la différence entre Juifs et Israéliens. "Les médias publics laissent les intervenants arabes s'exprimer mais ne nous permettent pas de leur répondre". [...]"


Histoire

- Jewish bodies found in medieval well in Norwich (BBC) - "The skeletons date back to the 12th or 13th Centuries at a time when Jewish people were facing persecution throughout Europe".
http://www.bbc.co.uk/news/uk-13855238
   "The remains of 17 bodies found at the bottom of a medieval well in England could have been victims of persecution, new evidence has suggested. The most likely explanation is that those down the well were Jewish and were probably murdered or forced to commit suicide, according to scientists who used a combination of DNA analysis, carbon dating and bone chemical studies in their investigation. The skeletons date back to the 12th or 13th Centuries at a time when Jewish people were facing persecution throughout Europe. [...]
    Regarding the nature of the discovery, Professor Black said: "We are possibly talking about persecution. We are possibly talking about ethnic cleansing and this all brings to mind the scenario that we dealt with during the Balkan War crimes." Eleven of the 17 skeletons were those of children aged between two and 15. The remaining six were adult men and women. "In terms of the brutality of the ethnic cleansing, it was thought women and children quite frankly weren't worth wasting the bullets on," added Professor Black. "Pregnant women were bayoneted because that way you got rid of a woman because that wasn't important and you got rid of the next generation because you didn't want them to survive. So I know what sort of pattern I am looking for."
    Pictures taken at the time of excavation suggested the bodies were thrown down the well together, head first. A close examination of the adult bones showed fractures caused by the impact of hitting the bottom of the well. But the same damage was not seen on the children's bones, suggesting they were thrown in after the adults who cushioned the fall of their bodies. The team had earlier considered the possibility of death by disease but the bone examination also showed no evidence of diseases such as leprosy or tuberculosis. [...]
    Norwich had been home to a thriving Jewish community since 1135 and many lived near the well site. But there are records of persecution of Jews in medieval England including in Norwich. Sophie Cabot, an archaeologist and expert on Norwich's Jewish history, said the Jewish people had been invited to England by the King to lend money because at the time, the Christian interpretation of the bible did not allow Christians to lend money and charge interest. It was regarded as a sin. So cash finance for big projects came from the Jewish community and some became very wealthy - which in turn, caused friction. [...]
    The findings of the investigation represented a sad day for Norwich. Ms Cabot added: "It changes the story of what we know about the community. We don't know everything about the community but what we do know is changed by this"."


Points de vue

- Pourquoi les Palestiniens devraient apprendre l’histoire de la Shoah ?, Mohammed Daoudi Dajani (professeur à l’Université Al-Quds de Jérusalem) & Robert Satloff (historien) (lettre d'information du Projet Aladin n°4 – juin 2011) - "Nous exhortons les Palestiniens à se renseigner sur la Shoah afin qu'ils puissent avoir en main les outils nécessaires pour rejeter cette comparaison. Ainsi la paix sera plus accessible qu’aujourd’hui".
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25304&returnto=accueil/main&artyd=116
   "Devrait-on enseigner l’histoire de la Shoah dans les écoles palestiniennes et arabes ? Ce n'est pas une question d’ordre académique. Beaucoup d’organisations politiques arabes et palestiniennes ont réagi brusquement à l’annonce récente d’un nouveau programme en cours d'élaboration par l'UNRWA, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens. Ce programme, destiné aux écoles de Gaza, prévoit d’inclure des références historiques à la Shoah. Leur réaction souligne l'urgence de répondre à cette question fondamentale : Les palestiniens (et les autres Arabes) doivent-ils en apprendre plus sur la Shoah ? L’histoire de cette tragédie doit-elle être incluse dans les programmes scolaires ?
    Pour nous - un sociologue palestinien, et un historien juif américain - la réponse est oui. En effet, plusieurs raisons démontrent qu’il est important, voire essentiel, que les Arabes en apprennent davantage sur la Shoah. Et plusieurs d’entre elles n’ont rien à voir avec les Juifs. L'une des tristes réalités des sociétés arabes modernes est que les étudiants arabes se sont vu refuser l’enseignement de leur histoire ainsi que celle du monde. Pendant des décennies, des millions d'Arabes ont vécu sous le règne des dictateurs marqués par un ressentiment à l’encontre du chef qu'ils ont remplacé et par la crainte de celui qui les destituerait. Bien que les Arabes vénèrent l'étude, l'écriture et l'enseignement de l'Histoire, et ont compté parmi eux de nombreux historiens célèbres, leurs dirigeants ont souvent tendance à voir l'Histoire comme une menace. Le résultat en est que beaucoup d'historiens dans les pays arabes ne sont plus que les chroniqueurs de dynasties mortes depuis longtemps ; et des pans entiers de l'Histoire ont été expurgés des programmes que les gouvernements arabes enseignent à leurs élèves.
    Cela est particulièrement vrai pour la Shoah. Notre monde qui a vu tant d’atrocités n’en a pourtant jamais vécu d’aussi grande que celle de l’extermination des Juifs par les Nazis. Cet effort fut si méthodique et si vicieux qu'un nouveau mot a été inventé pour le décrire : « Génocide ». Tous les génocides qui ont eu lieu avant et depuis lors sont aujourd’hui mis en comparaison avec la Shoah. Comprendre la cause des génocides est essentiel pour empêcher qu’ils surviennent dans l’avenir. Parler des génocides en refusant de parler de la Shoah n’a pas de sens.
    Mais les Palestiniens, et les Arabes plus généralement, ne connaissent pas bien la Shoah et ce qu'ils en savent est souvent biaisé par le prisme pervers de la culture populaire arabe, par les velléités d'extrémistes religieux, par les distorsions de certaines chaînes satellites ou encore par de nombreux auteurs mal informés. Ce qui est arrivé aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas enseigné dans les écoles ou universités arabes. Les Arabes n'ont rien à craindre d’ouvrir les yeux sur ce chapitre de l'histoire humaine. Comme le dit le Coran : « Et dis : Ô Seigneur, fais- moi avancer vers la connaissance. » Si les Arabes en savaient plus sur les génocides et la Shoah en particulier, peut-être leurs voix auraient-elles une portée plus grande dans la prévention d’atrocités similaires.
    Les Palestiniens ont des raisons plus spécifiques de se renseigner sur la Shoah. Il ne s’agit pas seulement ici de comprendre avec plus d’empathie l'héritage de la souffrance juive et son impact sur la psyché de ce peuple. Bien qu'il soit important pour les Palestiniens et les Israéliens de connaitre l’héritage historique qui a façonné leurs visions du monde et leurs identités nationales, enseigner la Shoah aux Palestiniens pour cette seule raison aboutit à l'équation simpliste selon laquelle «les Juifs ont eu la Shoah et les Palestiniens ont la Nakba. » Nous exhortons les Palestiniens à se renseigner sur la Shoah afin qu'ils puissent avoir en main les outils nécessaires pour rejeter cette comparaison. Ainsi la paix sera plus accessible qu’aujourd’hui.
    Malgré toutes les souffrances qu’ont endurées les Palestiniens, leur lutte avec Israël reste, à sa base, un conflit politique qui peut prendre fin par des accords diplomatiques. Aujourd'hui, la diplomatie est certes dans l'impasse. Mais la nature même de la politique c’est que les réalités d’aujourd’hui peuvent changer demain. La Shoah n’était pas un conflit politique : l'idée même d'un «processus de paix nazi-juif» est absurde. Enseigner la Shoah aux Palestiniens est un moyen de s'assurer qu'ils ne s’engouffrent pas dans la croyance que leur processus de paix avec Israël est aussi désespéré que la situation entre les Nazis et les Juifs. L’enseignement de la Shoah prouverait que l’idée de paix est possible.
    Il y a près de deux ans, des millions d'Arabes musulmans écoutèrent attentivement le président Barack Obama qui s'exprimait au Caire. Il a respectueusement récité des versets du Coran et a proclamé l'approbation des Etats-Unis pour une solution à deux Etats afin de parvenir à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens. Peu d’entre eux, se rappellent cependant qu’il a également condamné le négationnisme. Aujourd’hui, au moment où les peuples arabes appliquent les leçons universelles de démocratie, des droits de l'homme
et de la primauté du droit en destituant leurs gouvernements autoritaires, il est temps de reprendre l'apprentissage de l'Histoire. Cela implique d’enseigner à leurs enfants les leçons universelles qui sont à tirer de la Shoah."

- Les voies de la criminalisation des «sionistes», Pierre-André Taguieff (directeur de recherche au CNRS attaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po) - "De telles projections des traits du bourreau sur la victime font partie des mécanismes élémentaires de la propagande visant à rendre acceptables des pratiques criminelles contre un ennemi" ; "Cette vision intrinsèquement négative d’Israël et du « sionisme » est au principe de toutes les tactiques visant à isoler, stigmatiser et intimider les Juifs".
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25301&returnto=accueil/main&artyd=128
   "La criminalisation des « sionistes » est devenue un thème majeur de propagande avec l’application du schème du meurtre rituel aux opérations israéliennes de maintien de l’ordre à l’époque de la première Intifada (lancée le 9 décembre 1987), où les jeunes Palestiniens étaient cyniquement placés en première ligne, voués à faire des victimes émouvantes idéologiquement exploitables. D’une façon croissante à partir de la seconde Intifada, en réalité la première guerre israélo-palestinienne, lancée le 29 septembre 2000, les « sionistes » ont été construits et dénoncés par leurs ennemis comme des « tueurs d’enfants » ‑ précisons : d’enfants non juifs. L’exploitation internationale, par la propagande anti-israélienne, des images de la mort supposée du jeune Mohammed al-Dura a marqué l’entrée dans ce nouveau régime d’accusation des « sionistes », et, par synecdoque, des Juifs. Le stéréotype du Juif comme « criminel rituel » était réinventé et adapté au nouveau contexte de l’affrontement israélo-palestinien [10].
    Sur la représentation du meurtre rituel attribué aux « sionistes » s’est greffé un abominable retournement contre eux d’une accusation portant historiquement sur un aspect significatif de la « Solution finale » mise en œuvre par les nazis, à savoir l’extermination physique des femmes et des enfants juifs par gazages ou par fusillades. En outre, l’accusation de « tuer des enfants » relève d’un classique mécanisme de projection, tant il est vrai que les « opérations martyre » visent le plus souvent des civils israéliens, dont des femmes et des enfants, souvent en bas âge. Il s’agit bien d’une attribution projective, impliquant une inversion causale : on accuse les ennemis dont on tue les enfants, les Juifs, de tuer les enfants de leurs ennemis. Accusation dénuée bien sûr de fondements empiriques : les Israéliens n’ont pas pour objectif final d’éliminer physiquement les Palestiniens, femmes et enfants, et aucun soldat israélien ne vise intentionnellement des enfants palestiniens pour les tuer de sang-froid. Comment ne pas voir, à moins d’être totalement endoctriné, que cette accusation mensongère est absolument diffamatoire ?
    De telles projections des traits du bourreau sur la victime font partie des mécanismes élémentaires de la propagande visant à rendre acceptables des pratiques criminelles contre un ennemi. Mais, visant les Juifs à travers les Israéliens, ce processus d’attribution abusive par inversion causale est particulièrement pervers : on ne saurait l’analyser sans en souligner l’abjection.
    Les crimes réellement commis par les nazis contre le peuple juif, les nouveaux ennemis des Juifs les attribuent désormais aux Juifs eux-mêmes. Avec ce retournement de l’accusation de crime génocidaire, est atteint le stade suprême de la diffamation d’un groupe humain. Il n’est pas de pire calomnie. C’est sur cette base idéologique et sur ce mode rhétorique que s’est opérée, au cours des années 1990 et 2000, une radicalisation de l’accusation de « racisme » visant les Juifs en tant que « sionistes ». Dans l’antisionisme démonologique contemporain, on retrouve les deux grandes accusations déjà présentes dans la judéophobie antique : l’accusation de « haine du genre humain » ou de « misoxénie » (devenue l’accusation de « racisme ») et celle de meurtre rituel ou de cruauté sanguinaire, supposée constituer chez les Juifs une seconde nature – les nazis théoriseront la « criminalité héréditaire » attribuée en propre aux Juifs [11]. Cette dernière accusation a été transformée par la propagande anti-israélienne radicale (d’obédience arabo-musulmane et d’extrême gauche), un demi-siècle plus tard, en celle de « génocide » ou de « crime contre l’humanité », et illustrée par la figure répulsive du soldat israélien « tueur d’enfants palestiniens » [12].
    Dès lors, combattre Israël et le « sionisme » revenait à lutter « contre le racisme et pour la paix », pour le « respect de l’autre » et la fraternité universelle. C’est sur cette base que s’est opérée la grande instrumentalisation de l’antiracisme qui nourrit le discours « antisioniste » depuis une quarantaine d’années. La machine à criminaliser, une fois mise en route,  fonctionne quels que soient les faits. C’est ainsi que, malgré l’autocritique de Richard Goldstone, reconnaissant qu’il s’était fondé sur des faits mal établis ou de pure invention, la campagne de diffamation contre Israël, accusé de « crimes de guerre à Gaza », s’est poursuivie. Début mai 2011, on lisait sur les sites pro palestiniens cet appel à signer une pétition rédigée en 2009 : « Forte de plus de 153 800 signatures (auxquelles s’ajoutent des milliers de signatures papier) émanant de 121 pays, au 5 mai 2011, la pétition internationale adressée à l’Assemblée Générale des Nations unies, demande la mise en place d’un tribunal pénal international ad hoc afin de juger les crimes de guerre israéliens, notamment à Gaza [13]. »
    Cette vision intrinsèquement négative d’Israël et du « sionisme » est au principe de toutes les tactiques visant à isoler, stigmatiser et intimider les Juifs. Le 11 mai 2011, Stéphane Hessel était en Belgique, à l’invitation de l’Université Libre de Bruxelles et du Centre d’action laïque, présidé par Pierre Galand, promoteur de la campagne BDS contre Israël en France et en Belgique, membre du Comité organisateur du Tribunal Russell sur la Palestine. Le prédicateur pro palestinien a donné une conférence triomphale à l’ULB. La presse francophone a presque unanimement célébré « le Monument », « l’homme multiple » qui est « homme de son siècle », comme l’a qualifié La Libre Belgique. Or, pendant que se déroulait la conférence du « grand humaniste », un tract judéophobe intitulé « Israël : cancer du colon », signé Maurice de Toledo, était distribué en toute liberté dans l’enceinte de l’ULB [14].  Le contenu de ce tract présente l’intérêt de dévoiler quelques-uns des fantasmes partagés par les auditeurs enthousiastes de Hessel, celui qui transforme la haine antijuive en exigence du « droit international humanitaire ». Citons donc quelques extraits de ce tract titré « Israël : cancer du colon », qui présente la particularité de s’adresser à chaque Juif, dans une perspective d’intimidation :
    « Toi Juive, toi Juif, d’ici et de partout... dont Israël est la plus ancienne part de toi-même, l’État qui porte ce nom se présente comme État juif et donc te représente. Ainsi, chaque fois qu’un vol, un crime ou un massacre collectif est commis par l’État ainsi nommé, c’est toi qui est désigné comme le voleur, l’assassin ou le barbare, puisque où que tu sois, que tu le veuilles ou non, il agit et s’exprime en ton nom.  (…) Oui, les Sabra et Chatila, les occupations, les expulsions, les apartheid et les asphyxies ont eu et continuent à avoir lieu en ton nom. (…) Tes médias, sensibles au langage de la force et du mépris, à répétition te parlent de la Shoah, pour te faire oublier Gaza. Tu as connu le national-socialisme, voici venu le national-judaïsme. Peuple juif, peuple de veaux, le Dieu d’Israël n’est pas le Dieu du gouvernement d’Israël (…) Renonce publiquement à ton Droit du Retour [sic] (…) Fais part de ta honte et explique-la dans ton entourage, non-juif en particulier. »
    Le message est clair : il consiste à exiger de chaque Juif qu’il se transforme en un Alterjuif conçu sur le modèle des « amis israéliens » de Stéphane Hessel, militants d’extrême gauche qui tous participent à la nazification de l’État juif et donc à sa délégitimation, prélude à sa destruction.
Notes :
[10] Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes, Paris, Éditions Odile Jacob, 2008, pp. 300-308 ; Id., La Nouvelle Propagande antijuive, Paris, PUF, 2010, pp. 281-374.
[11] Voir, par exemple, du grand spécialiste du « crime rituel juif » qu’était Johann von Leers (1902-1965) : « Die Kriminalität des Judentums », in Das Judentum in der Rechtswissenschaft, vol. 3 : Judentum und Verbrechen, Berlin, Deutscher Rechts-Verlag, 1936, p. 5-60 ; Id., préface (« Vorwort ») à Hellmut Schramm, Der jüdische Ritualmord. Eine historische Untersuchung, Berlin, Theodor Fritsch Verlag, 1943 (3e éd., 1944), p. XI-XVII ; Id., Die Verbrechernatur der Juden, Berlin, Paul Hochmuth, 1944. Sur ce type d’argumentation antijuive, voir Pierre-André  Taguieff, La Judéophobie des Modernes, op. cit., pp. 287 sq.
[12] Voir Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes, op. cit., pp. 300 sq., 407 sq. ; Id., La Nouvelle Propagande antijuive, op. cit., passim.
[13] « Signez et faites signer la pétition ! »
[14] « Tract antisémite distribué à l’Université Libre de Bruxelles en toute impunité », 13 mai 2011"
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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 20:00

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- Israel Facilitates 1,200 new homes and 18 new schools in Gaza (The Israel Project) - "Israel now transports some 50,000 tons of goods to Gaza biweekly".
http://www.theisraelproject.org/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=hsJPK0PIJpH&b=689705&ct=10883903
   "Israel approved the delivery of $100 million of materials needed to build 1,200 new homes and 18 new schools in Hamas-ruled Gaza Tuesday. The step was lauded by United Nations officials. “I welcome this significant step,” said U.N. Middle East Envoy Robert Serry. Major Guy Inbar, spokesman for the Defense Ministry’s unit that coordinates Israel’s activities with Gaza and the West Bank, said the projects will be handled by the U.N. agencies that deal with Palestinians.
    Israel’s moves make the “Freedom flotilla,” a convoy of 10-ships ostensibly sailing to Gaza for humanitarian purposes, unnecessary. Israel now transports some 50,000 tons of goods to Gaza biweekly. In addition to accelerating the flow of construction materials to Gaza, Israel received 1,500 applications from Gazans for healthcare in Israel since the start of 2011. Eighty percent of the applicants were approved by April. One of the ships sailing from Greece, for example, is not carrying any humanitarian aid. [...]"

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 19:59

France

- Agression antisémite : un jeune frappé à coups de marteau (Le Progrès, journal lyonnais) - « Trace ta route, sale fils de p. de juif ! »
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/22/agression-antisemite-un-jeune-frappe-a-coups-de-marteau
   "Deux mois après l’agresssion dont avait été victime un étudiant de confession juive à Villeurbanne, un autre événement de nature similaire s’est produit samedi après-midi, dans la même ville. Cette fois encore, c’est un jeune de 21 ans qui a été visé par un homme guère plus âgé que lui. Nathaniel avait prévu de passer la journée de samedi chez son amie, à Villeurbanne. Il choisit de s’y rendre à pied et comme c’est jour de shabbat, il a coiffé sa kippa.
    Alors qu’il approche de l’angle des rues Jean-Jaurès et Antonin-Perrin, il croise à l’arrêt de bus un passager qui le regarde. Nathaniel passe son chemin. Dans son dos, selon les déclarations de Nathaniel, l’homme lui lance : « Marche ta route ! ». Puis il l’insulte et lui crie : « Trace ta route, sale fils de p. de juif ! ». Le jeune homme tente de se défendre par la parole. En vain. Il a droit à une réponse lapidaire : « Tu vas voir, je vais te ramener mon cousin ».
    Un peu secoué par l’échange, Nathaniel continue de marcher sur le trottoir, quand il voit une masse surgir devant lui et le frapper avec un marteau. Il chute au sol et se protège le visage. Puis se relève et court en direction de l’appartement de son amie. Mais il n’est pas débarrassé de son agresseur, qui revient à la charge en compagnie de sept autres individus. Là encore, Nathaniel déclare avoir été frappé avec une matraque et avoir reçu des coups de pied. Hospitalisé, il a bénéficié de trois jours d’ITT.
    Contacté, le président régional du CRIF (conseil représentatif des institutions juives) juge les faits « gravissimes ». « Ces événements sont affligeants et inacceptables pour toute la communauté juive », s’est ému Marcel Amsallem. L’enquête a été confiée au commissariat de Villeurbanne."

- Manifestation pro-flottille à Marseille : violences contre des pro-israéliens (Vidéo 2mn54) - La foule "pacifiste" crie "Nous sommes tous des Palestiniens !" après le court passage à tabac d'un homme qui avait osé brandir un drapeau israélien.
http://www.dailymotion.com/video/xjff0d_acte-antisemite-contre-des-juifs-a-marseille_lifestyle

- Commentaire haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/21/l-onu-va-construire-plus-d-un-millier-de-logements-et-18-ecoles-a-gaza_1539026_3218.html
- mohand (21/06/11 23h43)
   "[...] ce petit pays par sa géographie est un géant politique,économique qui n'en fait qu'a sa guise.Cette hégémonie acquise par la guerre peut être perdue par un changement des rapports de force dans la région."


Israël

- Le projet de rapport du contrôleur de l’Etat sur la flottille a été remis aux ministres : « des conclusions difficiles », Shimon Shifer (Yediot Aharonot)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-22-juin.html
   "Le contrôleur de l’Etat, Micha Lindenstrauss, devrait critiquer de façon virulente la politique du Premier ministre et des ministres des Affaires étrangères et de la Défense dans l’affaire de la prise d’assaut de la flottille turque à Gaza. C’est ce qui a été révélé par des responsables impliqués dans l’enquête menée par le contrôleur. En juillet 2010, le contrôleur avait surpris le monde politique en annonçant sa décision d’ouvrir sa propre enquête sur l’affaire du Marmara, en plus de celle conduite par la commission de vérification nommée par le gouvernement et présidée par l’ancien juge Yaakov Turkel.
    Ces derniers jours, le bureau du contrôleur a remis le projet de rapport aux ministres qui y sont convoqués. Selon des responsables impliqués dans l’enquête, les critiques du contrôleur se focalisent sur le processus de prise de décisions par le Premier ministre et le ministre de la Défense qui avait précédé l’opération de la prise d’assaut du Marmara. Selon les responsables cités, le contrôleur affirmera que Binyamin Netanyahu et Ehud Barak n’avaient pas convoqué de réunions formelles du cabinet restreint comme le veut la loi. Ainsi, le Premier ministre avait eu des entretiens séparés avec Barak et avec le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, pour débattre des préparatifs en vue de la flottille, mais il n’avait pas pris le soin d’en informer le cabinet, qui détient, lui, la responsabilité légale de la prise de décisions politiques et sécuritaires à l’échelle nationale. Le contrôleur devrait donc soutenir que Netanyahu et Barak avaient répété les mêmes erreurs commises par l’ancien Premier ministre Olmert et son ministre de la Défense, Amir Peretz, lors de la deuxième guerre du Liban. Netanyahu, Barak et Liberman devraient répondre dans les jours à venir aux allégations qui ressortent de ce rapport par le biais de leurs avocats.
    Par ailleurs, le rapport de la commission de l’ONU sur le Marmara doit lui aussi voir le jour prochainement. Selon les responsables cités plus haut, Israël refuse de s’excuser publiquement, comme l’exige la Turquie, pour la mort de neuf passagers du Marmara. Lors de discussions entre le représentant israélien à la commission, Yossef Ciechanover, et son homologue turc, Özdem Sanberk, Israël n’a donné son accord que pour exprimer ses regrets. Toutefois, selon ce qui se profile, Israël serait prêt à verser des indemnités aux familles des victimes."

- Un projet immobilier pour les habitants arabes de Jérusalem, Misha Uzan (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/Un-projet-immobilier-pour-les-habitants-arabes-de-Jerusalem-6822.html
   "Pour la première fois depuis 1967 le comité de planification des constructions de Jérusalem envisage un large projet destiné aux résidents arabes de Jérusalem, à Arab e-Sawahra (entre Jabal Mukaber et Abu Dis). Le projet comprend 500 nouveaux appartements sur 153 hectares mais également une école, un country club et une nouvelle route. Il est également envisagé de légaliser rétroactivement 2000 appartements construits illégalement dans le quartier.
    Controversé au sein de la coalition municipale, le vote a été repoussé de deux semaines. Le maire de la ville Nir Barkat qui a initié le projet fait face à l'opposition du courant religieux–orthodoxe qui a mal accueilli la nomination de Rachel Azaria (du Mouvement hiérosolomitain) comme maire-adjoint. Le conseiller municipal Meïr Margalit (de Meretz, gauche sioniste) a en revanche salué l'initiative, ajoutant que si le projet n'était pas voté, la population arabe en serait très frustrée.
    Pour le conseiller municipal Elisha Peleg (du Likud) toutefois, le vote n'a pas été repoussé pour des raisons politiques : "le projet est illégal car il se trouve dans une zone verte", a-t-il déclaré, signifiant par là les larges zones de la ville qui ont été désignées comme espaces verts par le plan initial du maire pour la ville. Peleg a également dénoncé la construction pour une seule partie de la population, "planifier pour les Arabes et pas pour les Juifs à Jérusalem est inacceptable, c'est du racisme", a-t-il ajouté. "Si on dit que les Juifs ne peuvent pas construire parce que ça menace la paix, pourquoi les Arabes le pourraient ? Pourquoi Obama ne reproche-t-il pas à Netanyahou qu'on construise des maisons pour les Arabes à Jérusalem-est ?"
    L'ONG Ir Amin en revanche a applaudi l'ampleur du projet : "c'est un bon geste mais ce ne sont pas 500 appartements qui vont résoudre les problèmes de logement à Jérusalem-est", a déclaré Orly Noy, le porte-parole de l'organisation."

- Un programme pour lutter contre les tensions raciales entre élèves juifs et arabes à l'école, David Koskas (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/ISRAEL-Un-programme-pour-lutter-contre-les-tensions-raciales-entre-eleves-juifs-et-arabes-a-l-ecole--6810.html
   "Le ministre de l'Education Gideon Saar devrait approuver un programme de lutte contre le racisme à l'école, selon des informations obtenues par le site internet Ynet. Des études récentes ont montré qu'il existe de fortes tensions raciales entre élèves juifs et arabes de l'enseignement secondaire en Israël. Une commission du ministère de l'Education a soumis à Saar un programme, qu'elle a mis au point avec des spécialistes en résolution de conflit, destiné à combattre ce phénomène.
    Nommé "Education pour la coexistence", ce plan propose que les élèves israéliens, Juifs et Arabes, depuis l'équivalent du cours préparatoire jusqu'à la Terminale, étudient aussi la culture, la langue et le patrimoine de l'ethnie à laquelle ils n'appartiennent pas. La tolérance sera enseignée en instruction civique, mais aussi en histoire, en géographie et en littérature. Les professeurs seront encouragés à enseigner dans les établissements scolaires de l'autre groupe, et les élèves participeront à des projets communs : événements sportifs, excursions et sorties scolaires."


Gaza & Hamas

- Tirs de roquettes sur le sud du pays, Gerard Fredj (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/ISRAEL--tirs-de-roquettes-sur-le-sud-du-pays-6832.html
   "Une roquette de type Qassam a explosé dans des champs dans la zone d'Eshkol mardi soir, peu de temps après des tirs de mortiers sur cette région du sud d'Israël. Jeudi dernier, des roquettes identiques avaient été tirées dans la même zone. Le Président de la région, Haim Yalin, a déploré ces tirs après une période d'accalmie depuis le mois d'avril dernier : "Ce n'est pas ce tir qui nous a surpris, c'est la période de calme qui l'a précédé", a-t-il déclaré, ajoutant : "car nous savons qui vit de l'autre côté de la frontière"."

- Tsahal frappe Gaza après le tir de roquette, Or Schwartz (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257357911&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Un hélicoptère de l'armée de l'air a attaqué dans la nuit de mardi à mercredi un tunnel de contrebande dans la bande de Gaza. La frappe a eu lieu en réponse à un tir de roquette et d'obus de mortier sur le district d'Eshkol, a indiqué Tsahal. Le tunnel était utilisé par les terroristes pour entrer dans le territoire israélien et conduire des attaques terroristes contre des civils israéliens et des soldats de Tsahal, d'après un porte-parole de l'armée.
    Tsahal a fait savoir qu'il ne tolérerait pas les attaques de roquettes contre sa population civile et que l'armée continuera de mener des opérations contre ceux qui participent à la terreur. Mardi, une roquette Kassam tirée depuis Gaza a explosé dans une zone ouverte de la région du district d'Eshkol. Peu avant ce tir, des terroristes ont tiré un obus de mortier qui a explosé dans la même zone. Dans les deux cas il n'y a eu ni blessés ni dégâts.
    Jeudi dernier, une roquette Kassam avait touché un champ dans le conseil régional. Il s'agissait de la première roquette à être tirée sur le territoire israélien après deux mois de calme le long de la frontière avec Gaza. Avant cela, la dernière roquette sur Israël avait été tirée le 18 avril, une semaine avant Pessah. La région de la frontière avec Gaza avait connu la plus grande escalade de violence depuis l'opération Plomb durci entre fin 2008 et début 2009."

- Feu vert à la construction de nouveaux bâtiments à Gaza, Ari Rabinovitch (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/feu-vert-%C3%A0-la-construction-nouveaux-b%C3%A2timents-%C3%A0-183125016.html
   "Israël a accepté que de nouveaux bâtiments - des maisons et des écoles - soient construits avec l'aide des Nations unies dans la bande de Gaza, pour une valeur de 100 millions de dollars, ont annoncé mardi des responsables israéliens et onusiens. Malgré le blocus imposé au petit territoire palestinien contrôlé depuis juin 2007 par les islamistes du Hamas, les autorités israéliennes ont autorisé l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) à fournir le matériel nécessaire à l'édification de 18 écoles et de 1.200 maisons, a précisé Guy Inbar, porte-parole de Tsahal. L''émissaire de l'Onu au Proche-Orient, Robert Serry, a salué cette "importante initiative"."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/21/l-onu-va-construire-plus-d-un-millier-de-logements-et-18-ecoles-a-gaza_1539026_3218.html#xtor=AL-32280184
   "[...] "Nous avons approuvé de gros projets supplémentaires de l'UNRWA (Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens), la construction de dix-huit écoles, d'une part, et d'environ douze cents unités de logement à Rafah et à Tall al-Sultan [sud de la bande de Gaza]", a déclaré le porte-parole du coordinateur des activités gouvernementales israéliennes dans les territoires palestiniens.
    Le coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, a "salué ce pas important", précisant que la valeur totale de ces projets s'élevait à près de 100 millions de dollars. "Nous allons continuer à travailler avec les agences de l'ONU compétentes pour mettre en œuvre ces projets dans un délai approprié afin d'améliorer la situation à Gaza", a déclaré son porte-parole. [...]"

- "Le bateau européen montre que la flottille est une provocation", Yaakov Katz (JP) - "Il n'y a pas besoin d'essayer de briser le blocus sur Gaza pour fournir les Palestiniens si c'est vraiment ce qu'ils veulent".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257359036&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Depuis longtemps, Israël répète que la flottille organisée par le Mouvement Free Gaza est une provocation inutile et que toute aide humanitaire peut être transférée par la route à la place. Plus tôt cette semaine, un bateau parti depuis l'Europe l'a prouvé.
    Il est arrivé au port d'El-Arish en Egypte, et a débarqué environ 30 tonnes de médicaments, des chaises roulantes, de la nourriture pour bébé et 12 ambulances. Ensuite, les marchandises sont passées par la voie terrestre vers le point de passage de Rafah où elles ont été autorisées à entrer dans Gaza. Le navire est parti depuis Venise un peu plus tôt ce mois-ci, dans le cadre du projet humanitaire appelé "Miles of Smiles" qui regroupe une dizaine d'ONG européennes. Le bateau avait à son bord neuf membres d'équipage, et les 62 militants européens se sont rendus par avion au Caire et sont ensuite entrés à Gaza par voix terrestre.
    Un responsable israélien de la Défense indique que le programme "Miles of Smiles" montre que la flottille qui prévoit de briser le blocus maritime de Gaza imposé par Israël plus tard dans le mois n'est rien d'autre qu'une "provocation". "Il n'y a pas besoin d'essayer de briser le blocus sur Gaza pour fournir les Palestiniens si c'est vraiment ce qu'ils veulent", selon les responsables de la Défense. Ce transfert de marchandises vers la bande de Gaza a été coordonné conjointement par des responsables égyptiens et le gouvernement du Hamas en place à Gaza. Il s'agit du troisième convoi de ce type à entrer à Gaza depuis 2008 et un autre est attendu dans les prochains mois."

- Bientôt cinq ans de captivité du soldat franco-israélien Shalit, Allyn Fisher-Ilan (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/bient%C3%B4t-cinq-ans-captivit%C3%A9-du-soldat-franco-isra%C3%A9lien-112444112.html
   "Un compteur à proximité de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu égrène quotidiennement le nombre de jours de captivité du soldat franco-israélien Gilad Shalit, capturé par le Hamas. Vendredi, le tableau indiquera 1825 jours. Soit le cinquième anniversaire de sa capture, le 25 juin 2006 à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Pour l'occasion, les parents du sergent passeront une nouvelle journée sous un chapiteau demandant aux autorités israéliennes de tout faire pour libérer leur enfant. "Nous resterons ici tant que nous en aurons la force", promet Noam Shalit, le père. [...]
    La dernière preuve de vie de Gilad Shalit remonte à septembre 2009. Dans une vidéo, on le voyait amaigri. La Croix-Rouge internationale n'a jamais pu avoir accès à lui. Le général Gabi Ashkenazi, ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, a indiqué le mois dernier que l'Etat hébreu n'arrivait pas à le localiser, reconnaissant l'impossibilité de monter une opération militaire. Certains militaires redoutent que Shalit, qui avait le grade de caporal lors de son arrestation, ne connaisse la même fin que Ron Arad, navigateur de l'armée de l'air israélienne, capturé au Liban en 1986. Les efforts diplomatiques et militaires avaient été vains. Aujourd'hui, il est considéré comme mort, même si son corps n'a jamais été retrouvé. [...]"
- Sondage : 63% des Israéliens en faveur d’un échange de prisonniers pour libérer Shalit (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Sondage-63-des-Israeliens-en-faveur-d-un-echange-de-prisonniers-pour-liberer-Sha_317477.html
   "Selon un sondage publié mardi par le quotidien Haaretz, près des deux tiers des Israéliens se sont déclarés favorables à un échange de prisonniers afin de libérer Gilad Shalit emprisonné dans les geôles du Hamas depuis juin 2006. Parmi les personnes interrogées, 63% d’entre eux sont en faveur de la conclusion d’un accord qui inclurait la libération de 450 prisonniers qui ont du sang sur leurs mains. Le sondage a été mené par l'Institut Rafi Smith. 19% se sont déclarés opposés à un tel accord."

- Ingrid et Jürgen à bord de la Flottille pour Gaza (Vidéo parodique 1mn07)
http://www.youtube.com/watch?v=pfCNd9VmhIM&feature=player_embedded


Judée-Samarie

- Samarie : jets d'engins incendiaires sur des véhicules israéliens près d'Ariel, pas de blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-jets-d-engins-incendiaires-sur-des-vehicules-israeliens-pres-d-Ariel-pas_317596.html
   "Des véhicules israéliens ont été la cible de jets d'objets incendiaires par des Palestiniens en fin d'après-midi au croisement Gitaï sur la route n° 5, dans le secteur d'Ariel, en Samarie. On ne signale ni blessés ni dégâts."

- Plus de sécurité dans les implantations juives de Cisjordanie, Benjamin Katane (Israël-Infos) - "ces Hotlines seront accessibles aux Israéliens comme aux Palestiniens. Les lignes directes d'alerte sont devenues nécessaires depuis le retrait de points de contrôles de l'armée".
http://www.israel-infos.net/Plus-de-securite-dans-les-implantations-juives-de-Cisjordanie-6817.html
   "Plus de 10 millions de shekels vont être alloués pour la création et la rénovation de lignes téléphoniques d'urgence, les Hotlines. Une décision prise par le comité mixte de la Knesset le lundi 20 juin. Au total, quatorze nouvelles lignes directes seront installées et fonctionneront 24 heures sur 24. Leurs fonctions seront d'alerter n'importe quel type de secours depuis la Cisjordanie : les pompiers, les ambulanciers, l'armée ou encore la police.
    Ces lignes, disponibles dans les institutions éducatives et les écoles maternelles se présentent sous forme de boutons d'appels directement reliés au centre d'aide et de sécurité. Le comité a par ailleurs précisé que ces Hotlines seront accessibles aux Israéliens comme aux Palestiniens. Les lignes directes d'alerte sont devenues nécessaires depuis le retrait de points de contrôles de l'armée dans certains coins de Cisjordanie."

- Israël retire des barbelés d'un village symbole de la lutte contre le "mur" (AFP)
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00354833-israel-retire-des-barbeles-d-un-village-symbole-de-la-lutte-contre-le-mur-184573.php
   "L'armée israélienne a commencé mercredi à retirer des barbelés près du village palestinien de Bilin, emblématique de la mobilisation contre la barrière de séparation en Cisjordanie, selon des témoins. Des bulldozers étaient à l'oeuvre pour enlever une tour de guet installée sur un monticule, ont constaté un photographe de l'AFP et des témoins. Interrogée, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat. Le ministère israélien de la Défense avait annoncé en 2010 avoir entamé des travaux pour modifier le tracé de la barrière à cet endroit pour se conformer à une décision de la Cour suprême de septembre 2007 statuant qu'elle empiétait de manière trop importante sur des terrains privés appartenant à des Palestiniens. [...] Les villages proches de Bilin et Nilin accueillent chaque vendredi des manifestations de protestation contre la barrière de séparation, auxquelles participent des militants internationaux. [...]"

- 5 settlers released after 'Price tag' allegations, Yair Altman (Ynet)
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4085439,00.html
   "Two Jerusalem courts ordered the release Tuesday of five settlers police had arrested on suspicion of carrying out revenge acts against Palestinians, commonly dubbed 'Price tag' acts. Yaska Weiss, 20, was released along with a 17-year old girl. Both were suspected of torching Palestinian vehicles in Hebron. During the hearing police appealed for a remand of their arrest, though their representative had already admitted there may not be enough evidence to charge the two. Earlier three residents of the West Bank settlement of Yitzhar – suspected of torching the car of a police commander during the razing of Ali Ayin outpost – were also released.
    Yitzhar settlers were furious at police conduct in the case, and a source in the settlement accused officers of performing unnecessary arrests instead of properly investigating the vandalism. "It has become the norm to perform stupid and baseless arrests in the small hours of the night, frightening children and infants," the source said. [...]"


"Processus de paix"

- Ehoud Barak prône la relance des pourparlers de paix, Paul Schemm (AP) - "Je crois que cela ne sert pas les Palestiniens eux-mêmes de passer par l'Assemblée générale de l'ONU pour produire une déclaration plus qu'une décision, une déclaration qui pourrait causer du tort à plusieurs égards".
http://nouvelles.sympatico.ca/monde/nouvelles%20:%20monde%20:%20radio-canada/ehoud_barak_prone_la_relance_des_pourparlers_de_paix/a5832eb4
   "Dans un entretien à l'Associated Press, Ehoud Barak, qui a rencontré dans la matinée le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, a insisté sur la nécessité de relancer les pourparlers de paix au Proche-Orient, malgré les réticences de certains membres de son gouvernement. "Nous parlons d'une région qui vit un bouleversement politique, quelque chose que nous n'avons pas connu depuis 90 ans peut-être, depuis la chute de l'empire Ottoman", a expliqué Ehoud Barak. "Je ne peux pas dire que leurs doutes ne soient pas un peu fondés", a-t-il dit au sujet des réserves d'autres membres du gouvernement, "mais je crois encore, malgré toutes les incertitudes, qu'Israël doit tenter réellement d'entrer dans des négociations".
    Alors que le monde arabe est touché par un vent de contestation populaire contre les régimes autoritaires, qui a provoqué la chute du président Zine el Abidine Ben Ali en Tunisie puis la démission d'Hosni Moubarak en Egypte, certains craignent en Israël que les nouveaux gouvernements ne soient plus hostiles envers l'Etat hébreu que leurs prédécesseurs. Ils craignent que ne soient portées au pouvoir des organisations comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais. "Il est clair pour nous avec ces événements du printemps arabe que dans certaines situations nous pourrions nous retrouver obligés de nous défendre seuls", a expliqué Ehoud Barak. [...]
    L'Autorité palestinienne a menacé de se passer des négociations et de demander en septembre prochain, un vote sur la reconnaissance officielle de l'Etat palestinien devant l'Assemblée générale des Nations unies. "Je crois que cela ne sert pas les Palestiniens eux-mêmes de passer par l'Assemblée générale de l'ONU pour produire une déclaration plus qu'une décision, une déclaration qui pourrait causer du tort à plusieurs égards", a jugé Ehoud Barak. "Je crois que beaucoup de hauts responsables palestiniens voient que la bonne route, c'est de ne pas passer par l'ONU mais de s'asseoir à la table des négociations". [...]"

- Moshé Yaalon : "Israël n'est pas la cause de l'instabilité au Moyen-Orient", Annick Berger (JP) - "Est-il réaliste de considérer que les 5 % d'implantations présentes en Cisjordanie représentent un réel problème pour la paix ?"
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257357259&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "C'est devant un parterre de journalistes français que le ministre des Affaires stratégiques, Moshe Yaalon, a voulu faire le point sur la situation d'Israël au Moyen-Orient, lundi. Le vice-Premier ministre a abordé de nombreux thèmes, du printemps arabe à l'Iran ; il est également revenu sur les "contre-vérités" présentes en Occident face au conflit israélo-palestinien. [...]
    Dernier grand thème abordé par Yaalon : le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Il a ainsi rappelé que le conflit entre les deux partis allait bien au-delà d'un "simple conflit de territoires". "Le problème ne porte pas sur l'étendue de l'Etat israélien ou sur la taille d'un éventuel futur Etat palestinien", a-t-il souligné avant d'affirmer : "C'est un combat pour la reconnaissance d'Israël en tant qu'Etat juif".
    Le ministre a déclaré que le gouvernement de Netanyahou était prêt "à s'asseoir à la table des négociations sans pré-conditions". Affirmant qu'Israël était prêt à discuter avec le Hamas si celui-ci acceptait les conditions du Quartet. Il a ensuite accusé l'Autorité palestinienne et Mahmoud Abbas de mettre un frein aux négociations pour la paix en utilisant de "fausses excuses". Il a ainsi cité en exemple les implantations de Judée-Samarie, demandant : "Est-il réaliste de considérer que les 5 % d'implantations présentes en Cisjordanie représentent un réel problème pour la paix ?"
    Yaalon a rappelé que si Israël n'avait pas de conditions pour l'ouverture des négociations, l'Etat hébreu avait trois questions pour les Palestiniens : "Êtes-vous prêts à reconnaître le caractère juif de l'Etat d'Israël ? Un partage des territoires permettra-t-il de mettre un terme définitif au conflit ? Et pouvez-vous nous garantir la sécurité d'Israël ?". Selon lui, aucune des réponses données par l'AP n'est satisfaisante aujourd'hui : "Ils refusent de reconnaître notre statut Juif. Et nous avons vu les résultats lorsque nous avons rendu des territoires aux Palestiniens : ils sont devenus des terres de terrorisme".
    Rappelant qu'un processus de paix viable devait se baser sur un changement de mentalité de la part des deux camps, Yaalon a fustigé le système d'éducation palestinien : "Pour eux, le conflit n'a pas débuté en 1967, mais lors de notre création en 1948", s'est-il exclamé. "Tant que le drapeau israélien n'apparaîtra pas dans leurs livres d'éducation ou sur leurs cartes, il n'y aura pas de paix possible", a expliqué le ministre. Avant d'ajouter : "Le problème est que les enfants palestiniens sont éduqués dans la haine d'Israël. Ils célèbrent encore la Nakba et la Naksa. Comment voulez-vous ainsi préparer la population à une réconciliation avec Israël ? Selon moi tout le problème est là".
    Soulignant le désir de l'Etat hébreu de "vivre en paix" Yaalon a enfin qualifié le projet palestinien de reconnaissance d'un Etat devant l'ONU de "problème pour l'AP". Il explique : "Pour moi ce projet représente plus une menace qu'une réelle option. Le Fatah est conscient qu'une telle mesure pourrait représenter un handicap pour lui : Israël ne pourrait plus alors lutter contre le terrorisme à Gaza et Mahmoud Abas [dirigeant de l'Autorité israélienne] a fait l'expérience de la bande de Gaza : il y a été défait".
    Il a enfin conclu en affirmant qu'Israël n'était pas prêt à "céder aux pressions internationales et à faire des concessions en vue de septembre". Et ce, "dans l'intérêt du peuple israélien"."


Egypte

- Entretien avec Amr Moussa (Secrétaire général de la Ligue arabe), Jean-Pierre Stroobants (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/06/22/amr-moussa-le-temps-est-venu-pour-une-demarche-politique-en-libye_1539232_1496980.html
   "- Bruxelles tente de relancer une discussion entre Palestiniens et Israéliens, notamment pour éviter un vote sur la création d'un Etat palestinien qui illustrerait les divisions des Européens, en septembre, à l'ONU. Accordez-vous une chance à cette tentative ?
    - Je ne vois aucune chance pour une négociation sensée après ce que M. Nétanyahou (le premier ministre israélien) a affirmé récemment devant le Congrès américain. Son "non" clair et catégorique à tout élément pouvant conduire à une paix a été très décevant. Nous ne voulons pas d'une négociation pour la négociation, pour les caméras, pour le grand public. Les Palestiniens prendraient certainement en considération une offre sérieuse des Etats-Unis ou de l'Union européenne, mais elle n'est pas sur la table. On ne peut laisser les Israéliens dire tranquillement "non" à tout et mettre les Palestiniens le dos au mur. Nous les soutenons donc dans leur démarche. On veut impliquer la communauté internationale ? Elle existe : c'est l'ONU. On ne peut convoquer une conférence, simplement pour éviter que les Palestiniens se rendent à New York et demandent qu'on y reconnaisse leur Etat.
    - Mais leur victoire, en cas de vote favorable de l'Assemblée générale, ne serait que purement symbolique...
    - Quelle est l'alternative ? Y a-t-il autre chose à discuter ? Symbolique ou non, ce n'est pas le sujet... [...]
    - Comment voyez-vous le rôle de votre pays, l'Egypte ?
    - Il doit assumer le leadership et, en tant que pays arabe, soutenir politiquement les Palestiniens en quête d'une solution qui envisagerait tous les aspects de ce conflit : un Etat, sa capitale - qui doit être Jérusalem-Est -, les réfugiés, les frontières, l'eau, etc. [...]"

- Egyptian Cleric Safwat Higazi: Our Generation Will Be the One to Liberate Jerusalem and "to Be Martyred on the Threshold of Jerusalem" (Al-Aqsa TV, 10 juin, Vidéo 1mn48)
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2989.htm
    - Safwat Higazi: "Jerusalem will not be liberated through conferences, accords, or agreements. Jerusalem will be liberated only through a sacred march by millions. Millions of young Arabs will set out from all Arab countries in order to liberate Jerusalem once again. This will happen in the near future, Allah willing, whether people like it or not.
    Before the [Egyptian] revolution, we would say: "Never mind if we do not live to see victory and the liberation of Jerusalem. The important thing is that we lay another brick on that path. Our children, our grandchildren, or our great-grandchildren will liberate Jerusalem." After the Egyptian revolution, I do not say this anymore. Allah willing, we will be liberating Jerusalem ourselves, and we will pray in Jerusalem, Allah willing. We will be the ones to be martyred on the threshold of Jerusalem. We shall not wait for our children, grandchildren, or great-grandchildren. Time is pressing. We will be liberating Jerusalem, Allah willing."

- Egyptian Muslim Brotherhood Member Muhammad Abd Al-Mun'am Reminisces about the 1948 War: If Not for the Arab Betrayal, "There Would Have Been No Such Thing as 'Israel' Crawling on the Face of the Earth" (Al-Aqsa TV, 30 mai, Vidéo 1mn12) - "When the Jews would hear the cry of "Allah Akbar," they would flee wailing. Not a single Jew was shot in the chest. All the Jews who were killed were shot in the back."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2990.htm

- Egypte : les jeunes des Frères Musulmans créent leur parti, Nadéra Bouazza (L'Express)
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/egypte-les-jeunes-des-freres-musulmans-creent-leur-parti_1005173.html#xtor=AL-447
   "Selon le quotidien égyptien al-Masry al Youm, les jeunes Frères musulmans (Ikhwan al- muslimin en arabe) ont annoncé ce mardi la formation de leur parti, distinct du parti des Frères Musulmans, lui-même créé récemment sous l'étiquette "Parti de la liberté et de la justice". Ce geste approfondit le fossé générationnel au sein de l'organisation fondée en 1928 en Egypte. [...] Des jeunes avaient déjà exprimé leur désenchantement à l'égard des caciques des Frères musulmans. Nombre d'entres eux se sentaient marginalisés au sein d'une structure bien ficelée. Des divisions existaient déjà dans le groupe il y a quelques mois. Le mois dernier, Mohammed Affan révélait au Masry al-Youm que "la querelle entre les jeunes et la direction du parti était presque dans l'impasse". Il pensait déjà à créer un parti indépendant. [...] La formation de ce nouveau parti change-t-elle vraiment la donne, en divisant l'épouvantail des Frères musulmans ? A moins qu'il ne s'agisse d'une stratégie pour séduire des jeunes déçus? Reste à savoir à quel point "le parti du courant égyptien" s'émancipera de la confrérie-mère."

- Sinaï : 2 policiers égyptiens tués par des hommes armés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Sinai-2-policiers-egyptiens-tues-par-des-hommes-armes_317540.html
   "Dans la zone de El Arish dans le Sinaï, deux policiers égyptiens qui effectuaient une patrouille ont été tués par des hommes armés, deux autres membres des forces de l'ordre ont également été blessés. Les tireurs n'ont pas été identifiés mais il pourrait s'agir de Bédouins qui profitent de l'instabilité en Egypte pour tenter de prendre le contrôle des routes du Sinaï."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Une nouvelle guerre Israël-Hezbollah pour sauver Assad ?, Mariam Karouny (Reuters) - "La région va évidemment vers des changements radicaux".
http://fr.news.yahoo.com/une-nouvelle-guerre-isra%C3%ABl-hezbollah-pour-sauver-assad-171803090.html
   "Le Hezbollah libanais envisage de se lancer dans un nouvelle confrontation armée avec Israël pour détourner les pressions occidentales en faveur du renversement du président syrien Bachar al Assad, son allié et protecteur, dit-on de source proche du mouvement chiite. Ses dirigeants, qui disposent d'une milice solide, armée à la fois par Damas et Téhéran, s'inquiètent du soulèvement populaire entamé à la mi-mars en Syrie et sont décidés à tout faire pour empêcher les Etats-Unis et leurs alliés d'encourager la contestation pour obtenir le départ d'Assad.
    "Le Hezbollah n'interviendra jamais en Syrie. Il s'agit d'une affaire intérieure pour le président Bachar. Mais, quand il voit l'Occident s'en mêler pour le renverser, il ne peut pas se contenter du rôle de spectateur", explique un responsable libanais idéologiquement proche du mouvement pro-iranien. "Il s'agit d'une bataille existentielle pour le groupe et le moment est venu de rendre la politesse (du soutien syrien). Il le fera en détournant une partie de la pression internationale."
    Les puissances occidentales ont perdu un allié de poids avec le renversement d'Hosni Moubarak en Egypte et s'efforcent désormais de redessiner la carte stratégique du Proche-Orient en poussant Assad vers la sortie pour le remplacer par quelqu'un de mieux disposé à l'égard d'Israël et hostile au Hezbollah, estiment les dirigeants du mouvement. "La région est en guerre, une guerre entre le bien et ce qui est soutenu par Washington (...) La Syrie est le bien", résume un responsable arabe proche de Damas basé au Liban.
    Si une guerre ouverte entre Syrie, Iran et Liban d'un côté, et Israël de l'autre semble exclue, l'hypothèse d'un nouvel embrasement avec le seul Hezbollah l'est beaucoup moins. "Des conflits limités sont envisageables ici ou là mais personne n'a intérêt" à une guerre régionale, confirme l'observateur libanais Oussama Safa. "La région va évidemment vers des changements radicaux (...) On ne sait pas très bien comment ce sera géré et où cela mènera."
    Fondé il y a près de trente ans pour combattre l'occupation israélienne du Sud-Liban, le Hezbollah a livré il y a cinq ans à l'Etat hébreu une guerre de 34 jours qui n'a pas modifié le rapport de forces. Ses roquettes ont infligé de sérieux dégâts en Israël et l'incursion de Tsahal en territoire libanais ne l'a pas empêché de poursuivre ses tirs. Depuis, son arsenal, alimenté via la frontière syrienne, s'est encore enrichi, malgré la vigilance des casques bleus de la Finul, selon les services de renseignement occidentaux. "Aucun allié de la Syrie n'accepterait sa chute, même si cela rebat les cartes (...) La guerre avec Israël pourrait être une option", poursuit le responsable arabe. Tout est possible, jugent certains analystes, "y compris l'ouverture de fronts sur le plateau du Golan et au Sud-Liban".
    A Beyrouth, les alliés de Bachar al Assad ont d'ores et déjà accompli un premier geste en sa faveur. Après cinq mois de vacance du pouvoir, le Premier ministre Nadjib Mikati a formé la semaine dernière un gouvernement qui fait la part belle à la coalition pro-syrienne emmenée par le Hezbollah. Najbi Mikati a été désigné après la démission en janvier de Saad Hariri, dont le gouvernement d'union nationale n'a pas résisté au départ des ministres issus du Hezbollah. [...]"

- Un haut responsable sécuritaire : C’est l’Iran qui avait organisé les affrontements à la frontière israélo-syrienne, Avi Issacharof & Amos Harel (Haaretz)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-22-juin.html
   "Un responsable israélien de premier plan déclare que l’implication iranienne dans la répression des manifestations en Syrie était bien réelle. Selon lui, les Gardiens de la Révolution et les Forces Qods, dirigées par le général Qassem Suleimani, opèrent à travers la Syrie. Des militants du Hezbollah participent également à ces activités, qui ne se limitent pas à la répression de manifestations mais se manifestent également par la fourniture de matériel à l’armée syrienne, notamment des fusils de sniper, et par l’introduction de systèmes pour brouiller les communications Internet dans le pays.
    L’implication iranienne a atteint son apogée lorsque les Gardiens de la Révolution ont organisé les manifestations contre Israël à la frontière du Golan, dans le cadre de la journée de la Nakba, le 15 mai dernier, et la journée de la Naksa, le 5 juin. Lors de ces deux journées, les Gardiens ont affreté les bus qui conduisaient les manifestants à la frontière. La Syrie n’était pas à l’initiative de cette démarche mais l’armée Syrienne a autorisé le passage des autocars. Lors de la journée de la Nakba, ce sont encore les Gardiens qui ont organisé les manifestations à la frontière libanaise. Le responsable cité estime que la récurrence de ce genre d’incidents n’est pas probable dans un avenir proche."

- Dagan : un régime sunnite en Syrie portera atteinte au Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dagan-un-regime-sunnite-en-Syrie-portera-atteinte-au-Hezbollah_317507.html
   "L'ancien chef du Mossad, Méir Dagan, estime que l'arrivée au pouvoir de sunnites en Syrie portera atteinte à la milice chiite libanaise Hezbollah, réduira l'influence iranienne au Moyen-Orient et renforcera celle des pays pragmatiques dans la région."
- Dagan doubts 'Arab Spring', Yoav Zitun (Ynet)
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4085419,00.html
   "Former Mossad chief Meir Dagan doubted the 'Arab Spring' Tuesday and said a Sunni government could succeed that of Syrian President Bashar Assad, which may inhibit Hezbollah. Speaking at a Netanya College ceremony in which he received an honorary degree, Dagan urged listeners not to make too much of the 'Arab Spring'. "Difficult times are destabilizing regimes all around us. They have received labels such as 'Arab Spring' and 'Democratic Tsunami', but I would recommend not making too much of labels and definitions because a deeper look reveals rifts and conflicts that existed before and which have been swept under the rug, but are now bursting out in the form of protests and in many places purposeful violence," he said.
    But Dagan also allowed for a sliver of optimism, saying that Sunnis may replace the current Alawite regime in Syria. "They may not be lovers of Israel, but there is no doubt this would harm Hezbollah, weaken it, harm the strategic backing it receives from Syria, minimize the Iranian influence in the field, increase influence by Saudi Arabia and Gulf States on it, and increase chances it will open up to the West," Dagan said. [...]"


Iran

- Les Etats-Unis : l’Iran aura une bombe nucléaire d’ici un ou deux ans, Alex Fishman (Yediot Aharonot)
http://www.ambafrance-il.org/REVUE-DE-PRESSE-Mercredi-22-juin.html
   "Cette estimation a été communiquée par de hauts responsables des renseignements américains à plusieurs pays alliés des Etats-Unis soutenant les sanctions contre l’Iran. Elle contredit celle qu’avait présentée il y a six mois le chef sortant du Mossad, Meïr Dagan, selon laquelle les Iraniens ne franchiront le seuil nucléaire militaire qu’en 2015. Cet écart entre les deux prévisions s’expliquerait par une surestimation de Dagan de l’efficacité des différentes mesures prises contre l’Iran : sanctions internationales d’une part, activités internationales secrètes pour torpiller son programme nucléaire d’autre part. Ces activités secrètes parviennent en effet à retarder le programme nucléaire militaire de l’Iran, mais de quelques mois seulement, et non pas de quelques années."


Europe

- Anti-Semitism in Norway, Manfred Gerstenfeld (Ynet)
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4085695,00.html
   "Earlier this month, a survey by the Oslo Municipality found that 33% of Jewish students in the town are physically threatened or abused by other high school teens at least two to three times a month. The group thta suffered the next highest amount of bullying was Buddhists at 10%. “Others” were at 7% and Muslims at 5.3%. Furthermore, the survey found that 51% of high school students consider “Jew” a negative expression and 60% had heard other students use the term. [...]"

- Germany's Left Party Faces Charges of Anti-Semitism, Markus Deggerich (Spiegel Online) - "Swatiskas intertwined in the Star of David, a map of the Middle East with Israel missing, boycotts of Israeli products: Germany's far-left Left Party, many feel, has a growing anti-Semitism problem."
http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,769487,00.html#ref=nlint
   "Germany's far-left Left Party has been struggling for months to have its voice heard on the national political stage. Falling membership numbers, shrinking support and a very public leadership battle this spring have all left the party struggling to find relevance.
    Now, though, the party is facing yet another challenge. For years, the Left Party -- a partial outgrowth of the East German communists -- has been criticized for harboring anti-Semitism and being overtly critical of Israel. Just recently, Left Party floor leader Gregor Gysi pushed a resolution through the party's parliamentary faction stating: "In the future, the representatives of the Left Party faction will take action against any form of anti-Semitism in society." The party, the resolution read, will no longer participate in boycotts of Israeli products, will refrain from demanding a single-state solution to the Middle East conflict and will not take part in this year's Gaza flotilla.
    That resolution, however, did not sit well with the party's left wing. The group protested against being "muzzled," complaining that Gysi's declaration was "undemocratic" and "dangerous," as Left Party parliamentarian Annette Groth complained. [...]
    Still, it seems unlikely that the Left Party will be able to quickly silence the debate. On Monday, Dieter Graumann, president of the Central Council of Jews in Germany, wrote a guest commentary for the daily Süddeutsche Zeitung in which he accused Left Party members, particularly those from western Germany, of "downright pathalogical hatred of Israel." He also wrote that the "old anti-Zionist spirit from East Germany still stains the party." There are many within the party who agree. Chief among them is Benjamin-Christopher Krüger, a founding member of a Left Party working group which aims at rooting all forms of anti-Semitism out of the party. "We have an anti-Semitism problem," he said.
    A recent study by the University of Leipzig quoted in the daily Frankfurter Rundschau would seem to support Krüger's claim. The study said that positions hostile to both Israel and Jews are "increasingly dominant within the party" and critics of anti-Semitic positions are "increasingly isolated."
    Several recent incidents bear witness to the problem. In April, the website of the district chapter of the Left Party in the western city of Duisburg featured a swastika entangled with a Star of David. The symbol linked to a pamphlet which called Israel a "rogue nation" and called for a boycott of Israeli products. The Duisburg Left Party chapter distanced itself from the pamphlet and claimed that the site had been illegally manipulated -- but the head of the Duisburg Left Party has long supported a boycott of Israeli products.
    In May, Inge Höger, a member of the Bundestag from the western state of North Rhine-Westphalia, appeared at a Palestinians in Europe conference attended by numerous Hamas sympathizers. She was wearing a scarf printed with a map of the Middle East that did not include Israel. Höger claimed that she was handed the scarf and didn't want to be impolite. In Bremen in March, the party refused to join a multi-party appeal against a further call to boycott Israeli products. The party allowed that the call was reminiscent of Nazi campaigns against patronizing Jewish shops in the 1930s, but said that boycotts against Israel were not anti-Semitic.
    The recent incidents are of a kind with several similar transgressions in the past. In May 2010, three Left Party parliamentarians took part in the Gaza flotilla which sought to break the Israeli embargo on the Gaza Strip. Also that year, three parliamentarians remained seated following Israeli President Shimon Peres' address in the Bundestag. In 2009, nine Left Party parliamentarians were at a demonstration at which "death to Israel" was chanted. In 2008, 11 Left Party members of the Bundestag refused to support a resolution against anti-Semitism.
    The party has frequently defended itself against criticism by saying that it should be possible to find fault with Israel without being accused of anti-Semitism. But Andrej Hermlin, a well-known pianist and Left Party member, finds the defense disingenuous. He calls it the "cowardly strategy of leftist anti-Semitism" and says the debate in recent weeks has been "repellent and nauseating."
    He's not alone. Anetta Kahane, a Jew raised in the east who heads the Amadeu Antonio Foundation, which usually focuses on fighting right-extremism, said that the party has plenty of work to do. "Without a painful confrontation with its own history of anti-Semitism in East Germany, but also with anti-Semitism within the West German left, the Left Party cannot be a credible partner in the fight against discrimination of all kinds," she said. This week, she is hosting a podium discussion on the topic. It's title: "The Renaissance of Anti-Semitism on the Left?""
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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:13
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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:11

France

- Le parti socialiste s’invite dans le conflit israélo-palestinien, Julien Bahloul (Guysen, 15 juin)
http://www.guysen.com/articles.php?id=15784&art_mail=1
   "[...] Le Parti socialiste français a publié mardi 14 juin un communiqué officiel de son Bureau National. Il appelle la France et l'Union Européenne à appuyer, ni plus ni moins, le projet palestinien de reconnaissance d'un état en septembre devant l'ONU. Le communiqué évoque également ce qu'il nomme la colonisation, mais semble ''oublier'' de parler du Hamas. ''Soutenir toutes les initiatives utiles qui permettront de trouver les voies de la paix'' : voilà ce que prône en somme le parti socialiste français. Et pour le PS, la reconnaissance en septembre devant l'ONU d'un état palestinien fait partie de ces ''initiatives utiles''. Il l'a fait savoir, dans un communiqué officiel, publié hier.
    ''Le Parti socialiste appelle la France à reconnaître l’Etat palestinien, et à faire tous les efforts possibles, pour que l’Union européenne défende cette reconnaissance, à l’occasion de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies'', peut-on notamment lire. ''C’est une étape décisive, pour donner une réalité à la coexistence pacifique de deux États, israélien et palestinien, et à la réconciliation de leurs peuples'', poursuit le texte. Le parti "considère que la France et l'Europe doivent sans attendre, œuvrer à une solution de paix juste, et durable dans la région''. Il s'agit, pour les socialistes, de saisir le ''profond mouvement d’aspiration à l’émancipation, à la liberté et à la démocratie, qui offre de nouvelles chances pour l’avenir''. Référence aux révoltes arabes.
    Autre point sensible évoqué par le PS : les frontières, entre les deux Etats. Là aussi, le parti de gauche, a son avis sur la question. ''La colonisation des territoires palestiniens doit cesser, et la décolonisation doit être engagée. Sur la base des frontières de 1967, il appartiendra aux Israéliens et aux Palestiniens de procéder à des échanges égaux de territoires en vue d’établir les frontières définitives de l’Etat palestinien, de régler la question du statut de Jérusalem, qui a vocation à être la capitale des deux Etats, et la question des réfugiés'', affirme le parti. [...]"

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/21/obama-met-en-garde-netanyahou-contre-des-desaccords-tactiques-sur-le-processus-de-paix_1538931_3218.html
- TOLSTOI (15h26)
   "[...] quand on liste les diktats de Netanyahou on est plutôt dubitatif ! En il demande que les Palestiniens acceptent un "bantoustan" ... NI plus, ni moins ! En fait ce serait plutôt un "ghetto" dans lequel les Israéliens puiseraient à leur bon gré de la main d'oeuvre quasi gratuite ... Comment peut on exprimer de telles exigences alors que l'occupation dure depuis 60 ans [donc depuis la création d'Israël] ..."
- Joker (15h34)
   "Netanyahou saura se montrer généreux avec les Palestiniens :s'ils restent tranquilles il ne leur volera pas tout, monsieur est trop bon. [...]"
- palladio (16h03)
   "Obama (Obla-bla) dit qu'il faut de l'imagination mais n'utilise son imagination que pour baratiner. Faut-il de l'imagination pour décider de sanctionner l'occupation-colonisation israélienne, pour prendre des décisions concrètes et sanctionner l'Etat d'Israël qui pratique un blocus contre la bande de Gaza ? Obama est délibérément hors sujet, il baratine mais est d'accord avec la stratégie de Netanyahou : pourrir la vie des Palestiniens pour pouvoir continuer de les occuper-coloniser."
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/06/20/jerusalem-une-ville-a-partager_1538338_3232.html
- Christian Eypper (11h28)
   "Comprendre la vie sous occupation, c’est comprendre la lutte des palestiniens pour leurs existence et leurs droits humains auxquels Israël oppose un déni absolu. [...]"
- Sabonadière (17h23)
   "à l'origine de ce drame, une série d'actes internationaux, depuis la déclaration Balfour jusqu'au vote de l'Onu sur la création de l'Etat d'Israël, actes qui n'ont aucune valeur juridique [...]"


Israël

- The Palestinians of 1967, Michael J. Totten (American journalist who has reported from the Middle East, the Balkans, and the Caucasus) - "They have a completely different state of mind than the Palestinians in the West Bank. And in the past three years, there has been an ever-growing movement among them to acquire full-fledged Israeli citizenship". Un excellent reportage (avec images sur le site) qui vaut la lecture.
http://pajamasmedia.com/michaeltotten/2011/06/19/the-palestinians-of-1967/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
   "Last time I visited Jerusalem I met an Arab who said he’s ready to die in a nuclear holocaust as long as the bomb destroys Israel.
    Every time I visit the country I try to talk to Arabs so that I don’t hear only the Jewish perspective. Not that there’s only one Jewish perspective, of course. Anyone who pays even the slightest attention to Israel knows the politics there are famously fractious. The overwhelming majority of Jewish Israelis agree on some things, however, and you either have to talk to people on the lunatic fringe of the spectrum, to radical foreign activists, or to Palestinians if you want to hear something different. A Palestinian man who asked me to quote him as “Ghazi” did not disappoint when I sought something different.
    He sells jewelry in the Muslim Quarter of Jerusalem’s Old City, a place I like to go once in a while to talk politics with the shopkeepers. They’re unfailingly pleasant to sit with, and they’re interesting. They don’t always say what you’d expect. Ghazi certainly didn’t.
    Some of them, though, don’t want to talk about politics whether or not I tell them I’m a journalist. It isn’t their job. That’s not what they’re there for. [...] Ghazi, though, said I had come to the right place when I asked if we could talk politics. I made it clear, though, that I didn’t want him to tell me what he thought Americans wanted to hear. Every journalist worthy of the title eventually figures out that this sort of thing happens a lot in the Middle East and needs to be factored in. I wanted to know what Ghazi really thought, and I said so.
    “Promise you won’t get mad at me,” he said. “I’ve been working in this region for years,” I said. “I’ve heard everything. So, no, I won’t get mad, and I won’t take it personally.” “Promise me,” he said again. The last thing he needed as a shopkeeper catering to tourists was an American yelling at him in his store. “I promise you I won’t get mad,” I said and grinned. I liked where this was going and that he was nervous. He was gearing up to be honest. “You’re sure?” he said. “Yes,” I said. “I’m a journalist, and I’ve heard it all. There’s no point talking to you if you won’t be honest with me.” “Okay,” he said, relieved. “Then I will tell you what’s in my heart.”
    Around 20 percent of Israeli citizens are Arabs. Unlike their brethren in the region’s refugee camps, they remained in Israel after the Jewish state’s declaration of independence from the post-Ottoman British Mandate, and so they were naturalized. Some people refer to them as the Palestinians of 1948, and they’re politically and culturally distinct from the Palestinians on the West Bank and in Gaza, most of whom will eventually become citizens of Palestine rather than Israel.
    Israeli Arabs get precious little attention in the media, and as a consequence are largely ignored and even forgotten outside Israel. There’s a third group, only a few hundred thousand in number, that gets even less attention than the Palestinians of 1948, and they are who I think of as the Palestinians of 1967.
    I’m referring here to the Arab residents of Jerusalem. Like Israel’s Arabs, they were offered citizenship, only this time in the wake of the 1967 war rather than the 1948 war. In June of that year Israel defensively took the West Bank from Jordan and the Gaza Strip from Egypt, but it never annexed the territories. Both remain beyond the borders of Israel not only according to the “international community,” but also according to the Israeli government.
    Israel did, however, annex the formerly Jordanian-occupied parts of Jerusalem. Everyone who lived in those neighborhoods at that time were Arabs because Jordan ethnically-cleansed the Jewish residents when it completed its conquest of the eastern half of the city in 1949. Victorious Israel didn’t ethnically cleanse anyone, though, so annexing east Jerusalem meant annexing its people, and the Palestinians there were offered Israeli citizenship.
    Some happily accepted, but most turned it down. Unlike the Palestinians of 1948, they weren’t interested in living in Israel. They said no to annexation and therefore no to naturalization. Since the Israelis didn’t want to impose citizenship upon the unwilling, the government declared them “residents of Jerusalem,” issued them the same identification cards Israelis use, and gave them all the rights of citizenship but one. The only thing they can’t do is vote for members of the Knesset, the Israeli parliament, unless they first take out citizenship.
    Recently, more and more of Jerusalem’s Palestinians have taken Israel up on its offer. The number was but a trickle for decades, but it increased dramatically a few years after the second Intifada. “For forty or so years,” historian Yaacov Lozowick explain to me, “between 1967 and the mid-2000s, they enjoyed having this limbo status. They didn’t even vote in the municipal elections, even though they have the right to. They were able to vote in the Palestinian elections, and most of them didn’t exercise that right either. They don’t vote because they don’t want to take sides.”
    It must be excruciatingly difficult at least for some Palestinians living in Israel. They naturally sympathize with their fellow Palestinians in a general sort of way. How could they not? And yet they enjoy nearly all the benefits of living in Israel, benefits they would instantly lose if they were placed under Palestinian sovereignty.
    “Their standard of living is considerably higher than the Palestinians in the West Bank,” Lozowick said. “It’s lower than on the western side of the city, but it’s moving up. And the people there did not participate in the second Intifada. They have a completely different state of mind than the Palestinians in the West Bank. And in the past three years, there has been an ever-growing movement among them to acquire full-fledged Israeli citizenship. Twelve to fifteen thousand of them have recently filed citizenship papers. And around 20,000 of them were already Israeli citizens. The number is growing all the time.
    “There is tremendous social and political pressure on them from the Palestinians in the West Bank,” he continued, “not to do that because everybody recognizes that if the number of Arabs in east Jerusalem reaches a critical mass of Israeli citizens, then Israel will not be able to divide Jerusalem. The entire city will be made up of Israeli citizens.”
    The man I met who called himself Ghazi, however, is emphatically not one of the Palestinians of 1967 who wants to stay in Israel. “The whole process is useless,” he told me back in his jewelry store. “Israel has all of Jerusalem with American support. Where is our state? Where is our freedom? Everyone else has a state. The international community cares more about animal rights than Palestinian rights.”
    “Are you interested in a two-state solution,” I said, “or taking back all of historic Palestine from the Israelis?” “Israel has 80 percent of Palestine,” he said. “I’ll compromise on the 1967 lines even though I don’t like it because if I don’t compromise on the 1967 lines, I will get nothing.”
    The first time I wandered into the Old City to interview Arabs, I met a very different kind of Palestinian, the kind Lozowick was telling me about, named Samir. “When there is, eventually, a two-state solution,” I said, “do you want to live on the Israeli side or the Palestinian side?” “The Israeli side!” he said instantly and emphatically as if there were no other possible answer. “None of us want anything to do with the Palestinian Authority. They are corrupt. They are impossible. They are not straight. No one can deal with those people.” “Are the Israelis straight?” I said. “No!” he said. “But they are better. Which side would you rather live on?”
    Ghazi, though, had no interest whatsoever in living in Israel under any circumstances. “Of course I’d rather live in a Palestinian state!” he said.
    Jerusalem’s Old City might someday be divided between Israel and Palestine. Ehud Barak offered to give the Palestinians three of its four quarters while keeping only the Jewish Quarter for Israel. Yasser Arafat, instead of taking the deal, ignited the war of the suicide bombers. Bill Clinton told Arafat in no uncertain terms that if he turned down the offer that he wouldn’t get a second chance later, but the Palestinians were offered something similar by Israel’s last prime minister, Ehud Olmert, and someday their leaders might be in the mood to say yes.
    I wanted to know what that might mean to me as an American. I had just walked to the Muslim Quarter from the German Colony on the Jewish side of the city. Might I someday need a visa to make that same journey? Would a border between Israel and Palestine even be open? No one can cross the Lebanese-Israeli border, nor can anyone but a handful of Druze holy men cross the Syrian-Israeli border.
    “When I come here to visit,” I said, “will I be able to quickly and easily cross the border from Israel into Palestine, or will there be a hard impenetrable border like the one up north with Lebanon?” “You will be able to walk here,” Ghazi said. “It won’t be like Lebanon. Lebanon, unlike Jordan, is a country of men. Hezbollah fights for its rights much better than we do. Hezbollah is more honest than me. I only care about money.” I didn’t want to argue with him, but he deals with people for a living and could see by the look on my face that I was dismayed by his praise for Hezbollah.
    “There can be no real peace with Israel or with Jews, believe me,” he said. “You are dreaming of peace, but there will never be peace.” “But you just had Jewish customers in your store,” I said, “and you were friendly to them.” “Yes,” he said, “because I need their money and don’t care if they are Jewish. If this was a Hezbollah store, Hezbollah would tell them to leave.” He admires Hezbollah, but isn’t necessarily willing to emulate them or to run off and join Hamas as a fighter or suicide bomber.
    “I don’t want to fight,” he said. “I just want my rights.” He could acquire the final right of Israeli citizenship—the right to vote for members of the Knesset—just by filling out paperwork, but that’s not what he meant. He wasn’t talking about individual rights, which are far better established in Israel than in any other country around. No, he was referring to community rights, the right of his community to be sovereign in at least part of the Holy Land.
    “You don’t sound optimistic,” I said. “There will never be peace here,” he said. “It’s quiet now, though,” I said. “Yes,” he said, “because we can’t fight. Hezbollah can, though. Israel is not ready to fight Hezbollah. The Israelis could invade Syria and have lunch in Damascus tomorrow, but they can’t fight Hezbollah.” Even though he’s a Sunni he wasn’t bothered in the least when I reminded him that Hezbollah, which is Shia, invaded Sunni West Beirut in 2008. “Hezbollah is more honest than me,” he said. “How so?” I said. “They will fight,” he said, “and they will die for what they believe in. I care about my shop and supporting my family, my children.”
    I’m not sure “honest” is precisely the word he was looking for. Perhaps what he meant is that Hezbollah fighters are more true to themselves than he is. American counterinsurgency officers under the command of General David Petraeus helped middle class shopkeepers with microgrants precisely to turn radical would-be insurgents into people like Ghazi. Iraqis with families and a stake in the local economy, those with responsibilities and something to lose, are far less likely to fight or to tolerate fighting.
    I needed to know how many of Jerusalem’s Palestinians secretly or not-so secretly had opinions like Ghazi’s compared with those with more moderate opinions. With only a few notable exceptions, hardly any of them have committed acts of terrorism, but might they in the future in a worst-case scenario? What if there’s a third Intifada? Can Jerusalem’s Arabs behave as neutrals indefinitely?
    There’s no way I could find out just by talking to Arabs at random on the east side of the city. So I met up with Hillel Cohen, an Israeli who knows the Palestinian residents of Jerusalem better than almost anyone. He used to be a journalist, but now he’s a university lecturer. He has written a number of books, and his newest one available in English is a translation of The Rise and Fall of Arab Jerusalem where he describes Palestinian politics in the city, mostly since the Oslo Agreement, but also during and after the second Intifada.
    “So you’re an expert on the Arab side of the city,” I said. “In Israeli eyes, yes,” he said. “What about in Arab eyes?” I said. “They say I’m an expert on Israeli issues,” he said. I chuckled. “No,” he said, “I’m serious. I wrote a column for years about Israeli affairs. And of course everyone knows their own society better than they can ever know somebody else’s.” Still, he knows Palestinian society far better than I do, and I hoped he could explain it to me in Western terms.
    “Is it true,” I said, “that the Arab Nationalist wing of the Palestinian movement in Jerusalem is more or less finished?” “No,” he said, “but it’s hollowed out. They’re much weaker than they were before. They’re isolated. The Palestinians in Jerusalem, including members of the nationalist movement, are physically separated from the main body of Palestinians in the West Bank. Many of them are detached from politics. They’re not less attached to Palestinian ideology, but they are less likely to practice it.”
    “What’s the political mainstream now among Jerusalem’s Arabs?” I said. “Passivism,” he said. “They’re passive. This is actually true of most people in most societies, but here you feel it more. They used to be extremely politicized, but now they are much less so.” I know that he’s right about that. Hardly any of Jerusalem’s Arabs participated in the second Intifada, and they interact politely and peaceably with Israeli Jews every day in the Old City and in the historical basin’s adjacent areas.
    “There has been a development of a new identity,” he said. “They have a separate identity within the larger Palestinian identity. There are many sub-identities. They can be Christian, Israeli, Gazan, from the West Bank and the Diaspora. Now there is a Jerusalem-Palestinian identity.” Much hay is made out of the fact that a Palestinian identity did not really exist before the creation of Israel, and that’s true, but that hardly means it doesn’t exist today. The Jordanian identity is also new in the world and stands in marked contrast with the Palestinian identity that coexists uneasily in the same country. (An enormous percentage of Jordanian citizens are Palestinians.) And it’s equally true that, like Cohen says, there are sub-identities including the Jordanian-Palestinian identity that he forgot to mention. [...]
    “There are many different streams in the society,” he said, “but this is also true of many individuals. There are two different political lexicons among the Palestinians, and you can hear both from the same people. A person will tell you the Jews should be killed because they’re the enemies of God, they don’t have any rights here, and so on. But the next day he’ll say we’re all brothers, we’re all human beings, we have to co-exist here in the Holy Land. I hear both from the same people.”
    “What do you make of that?” I said. “I don’t understand it,” he said. “If they say one thing to one person and something different to somebody else, that I can understand. I don’t have an explanation for why I hear such different things from the same person. The culture does have two different lexicons, though. It has one of peace and one of struggle, one of human rights and one of…I don’t know what.”
    The only explanation I can think of is that they have two contradictory yet sincere thoughts in their hearts and their minds at the same time. Most humans have mixed feelings about some things, and it only makes sense that a Palestinian who lives in Israel and has nearly all the same rights as Israeli Jews will be pulled in opposing directions more than most people are.
    “Do you think they’re sincere when they say each contradictory thing?” I asked Cohen. “Yeah,” he said. “Do you have ever ask them about this?” I said. “Yes, of course,” he said. “What do they say?” I said. “Nothing memorable,” he said. “I don’t remember anything significant. I became aware of this many years ago. Of course, at the beginning I was shy to ask, but then I started asking the people I knew better before I finally had to stop. They’re confused, but they don’t have anything interesting to say about it. They’ll say something like, ‘Yes, you know, well, this is Islam, it’s written in our book, so we have to say it, but we don’t always mean it.’ They’ll also say, ‘in Islam you can also find other things, not only that we should kill the Jews’.”
    He wanted to know why I came to him to learn about Arabs, which is a very good question. And I have a good reason. “Because you’ll tell me things that they won’t,” I said. “That’s because they tell me things that they won’t tell you,” he said. “Exactly,” I said. “They’ll tell you about the Jews, though,” he said. “They will tell you many interesting things. They wanted to say ‘Stop using Muslim blood in your Matzoh’ at their demonstrations, but it didn’t pass the slogans committee of the Israeli left.” He laughed. He’s a jokey kind of guy even in a serious interview. I don’t know if he was kidding about both halves of that sentence or only the second part.
    Jews and Arabs are integrated in Haifa. They live in the same neighborhoods, hang out in the same coffeeshops, and go to the same parties. People on both sides of the ethnic and religious divide are proud of the fact that they’ve overcome most of their differences. There’s a coexistence center there that I intend to visit next time I’m in town. In Jerusalem, relations are cooler. They aren’t ice cold by any means, and they certainly aren’t violently hostile as they are in Hebron, but each community for the most part keeps to itself. I almost never see Arabs in Jewish restaurants, or vice versa, outside the Old City.
    “The only relations are in places where Jews and Arabs work together,” Cohen said. “You will often see very good relations among people who work together, but it doesn’t mean they like each other or that it has any political significance. When Palestinians talk about the period before the first Intifada, they’ll say we used to work together. They say, ‘we used to have many Jewish friends, they used to come to our weddings.’ And it’s true. There were many cases like that, usually with the lower-middle class in Israel, or with Mizrahi Jews. It’s easier for them than for upper-middle class Ashkenazi Jews.”
    I can’t help but think the Arab side of the city will never be integrated with the Jewish side. Very few friendships exists across that civilizational divide. Aside from the Old City, hardly anyone crosses from one side to another unless they work on the other side, which also is rare. Aside from the Old City and its immediate surroundings, east Jerusalem doesn’t even appear on most tourist maps of the city. It’s as though the Arab side is not even there. Beirut is also divided by religion, with Christians on the east side and Muslims on the west side, but it’s still a single living city and downright homogenous compared with Jerusalem.
    “Jews and Arabs famously get along so well in Haifa, though,” I said. “I hear this all the time. Why do you suppose the two groups are more separate here?” “In Haifa,” he said, “the Arabs are citizens of Israel. The Palestinians in Jerusalem aren’t. I don’t think they can be on good terms if there is no equality. That’s one reason. The Palestinians of Jerusalem are also, at least according to the narrative, in a struggle for independence. The Palestinians in Haifa aren’t struggling for independence, they’re struggling for equality inside the State of Israel. So it’s much easier for them.”
    The Palestinian residents of Jerusalem aren’t allowed to vote for the Israeli Knesset unless they take out citizenship, but they can vote in Jerusalem’s municipality elections. Very few of them, however, do. “Why don’t they vote?” I asked Cohen. “They don’t like to vote,” he said. “They also don’t put letters in the mail. They don’t like to put envelopes into boxes.” He laughed at his own joke. I chuckled, too, partly because hardly anyone cracks jokes while I’m recording an interview. “Seriously, though, they don’t have any reason to vote.” “But they could run their own candidates and vote for their own candidates and get representation in the government if they don’t like being governed by Jews.” “It would be wrong, politically, from their perspective,” he said.
    “What’s their political mainstream?” I said. “Is there even a mainstream?” “No,” he said. “There’s not.” “Which faction is the biggest?” “I don’t know,” he said. “You’d have to conduct polls, and you’d have to ask the right questions. It’s very difficult. If you ask them if they’d rather have 1967 borders or an Islamic caliphate, well, neither is ever going to happen. But the mainstream is against armed struggle in Jerusalem. That doesn’t mean the problem will be solved soon, but I think this will continue to be the mainstream. I think it’s very difficult to be a Palestinian in Jerusalem.”
    “What do you expect to see happen in Jerusalem?” I said. “If you had to guess what it will be like here in 50 years, what would you say?” “Some war,” he said. “Some peace. Some negotiations. The usual stuff.” We both laughed. That’s more or less what everyone in the Middle East thinks.
    “What do you think the Israeli government should do?” I said. “The government should resign,” he said. “I don’t mean the Netanyahu government in particular,” I said, “I mean the government in general.” “So do I,” he said. “In general, the government should resign.” I laughed. “And I mean governments in general,” he said, “not only in Israel.” Both of us laughed.
    But one man who doesn’t think any of this is funny is Ghazi back in the Old City. [...] “I will cut off my hand if Obama makes peace in this country,” he said. “He can’t. And when he’s gone, the next president will be the same. Obama is on Israel’s side. I don’t know if it’s because of the Jewish lobby or what, but he will never force Israel to give us a state.” “All our recent presidents,” I said, “including Bill Clinton and George W. Bush, supported a Palestinian state.” He dismissed what I said with a wave of his hand. “What about Israel’s withdrawal from Gaza?” I said. Again, he dismissed what I said with a wave of his hand.
    I asked him about Barak’s and Clinton’s offers for a final settlement in 2000, which would have given the Palestinians all of Gaza, almost all of the West Bank and parts of Jerusalem, including the Muslim, Christian and Armenian quarters of the Old City. “They wouldn’t give us the mosque,” he said. “The Al Aqsa Mosque,” I said. “Yes, the mosque,” he said. “Israelis don’t care about keeping the mosque,” I said. “They just want to keep the Western Wall of the temple.”
    “I hope Iran gets the bomb,” he said. “Then we’ll be equal.” “Don’t you think that will make the Middle East even more dangerous than it already is?” I said. “I am ready to die,” he said. “If Israel can be destroyed, I am willing to die.” Ghazi may be part of a political minority among the Palestinian residents of Jerusalem. But how many who live in the West Bank and Gaza think like he does? “I’m not ready to die,” I said. “And I don’t want to die here.” He placed his hand on my arm and said, “then you should go back to your country”."


Gaza & Hamas

- Hamas : "Abbas n'a pas le droit de choisir le Premier ministre" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257357131&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Hamas a dénoncé les déclarations de Mahmoud Abbas. Dans une interview à la chaîne de télévision libanaise LBC, le chef de l'Autorité palestinienne (AP) a déclaré qu'il avait le droit de choisir le Premier ministre du gouvernement d'unité palestinien, en mentionnant particulièrement l'actuel Premier ministre de l'AP Salam Fayyad. [...] Selon Abu Zuhri, les déclarations du chef de l'AP sont erronées et nuisent aux efforts d'union des Palestiniens. Il explique que le nouveau gouvernement doit être approuvé par le Conseil législatif palestinien, dominé par le Hamas, selon Al-Qassam. Abu Zuhri a aussi accusé le chef de l'AP de persécuter les membres et les soutiens du Hamas en Cisjordanie."

- Gaza : Israël autorise l'ONU à importer des matériaux pour la construction de 1.200 logements et 18 écoles (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-Israel-autorise-l-ONU-a-importer-des-materiaux-pour-la-construction-de-1_317444.html
   "Le gouvernement israélien a autorisé l'ONU à importer des matériaux de construction dans la bande de Gaza pour y construire deux projets immobiliers de 1.200 logements au total et 18 écoles, ont annoncé mardi les deux parties."


Judée-Samarie

- Samarie : jets d'engins incendiaires sur véhicules israéliens à Dayr Abou Mashal, pas de blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-jets-d-engins-incendiaires-sur-vehicules-israeliens-a-Dayr-Abou-Mashal-p_317432.html
   "Des véhicules israéliens, circulant dans le secteur de Dayr Abou Mashal, au nord-ouest de Ramallah, en Samarie, ont été la cible de jets d'engins incendiaires par des émeutiers palestiniens, cet après-midi. On ne signale pas de blessés."

- Des habitations illégales démolies dans la vallée du Jourdain (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-habitations-illegales-demolies-dans-la-vallee-du-Jourdain_317390.html
   "Selon des sources palestiniennes, Tsahal et l'administration civile ont démoli ce matin des tentes servant de logements dans la région d'Al-Hadidiya, au nord de la vallée du Jourdain. Jusqu'à présent on ne signale aucun incident notoire. L'administration civile précise que 7 habitations construites en zone de feu de Tsahal, pour la plupart illégalement, ont été détruites pour l'instant."


"Processus de paix"

- Netanyahu: Israel needs to separate from the Palestinians, Barak Ravid (Haaretz) - "I am interested that there be a solid Jewish majority inside the State of Israel. Inside its borders, as these will be defined".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/netanyahu-israel-needs-to-separate-from-the-palestinians-1.368795
   "Prime Minister Benjamin Netanyahu surprised many of the participants in the weekly cabinet meeting Sunday when he embarked on a monologue praising the idea of parting from the Palestinians and in relinquishing portions of the West Bank. Netanyahu said the number of Palestinians and Jews between the Jordan River and the sea "is irrelevant" and that it's more important to "preserve a solid Jewish majority inside the State of Israel."
    The PM made these statements during a discussion on a report by the Jewish People Policy Institute on demographic changes among Jews and Palestinians in Israel and the West Bank. Members of the institute presented the demographic data of Prof. Sergio DellaPergola, which show that, in a number of years, the demographic trends will result in a Palestinian majority between the Jordan River and the Mediterranean Sea. Ministers Limor Livnat and Uzi Landau were surprised by the data and asked that the data of other experts be presented - for example, the data of Yoram Ettinger, who is affiliated with the right. The right argue that the demographic threat to the State of Israel is not so serious.
    The prime minister cut short the discussion and surprised those present with previously unspoken sentiments about the future Israeli presence in the West Bank. "The debate over how many Jews and how many Palestinians will be between the Jordan and the sea is irrelevant," Netanyahu said. "It does not matter to me whether there are half a million more Palestinians or less because I have no wish to annex them into Israel. I want to separate from them so that they will not be Israeli citizens. I am interested that there be a solid Jewish majority inside the State of Israel. Inside its borders, as these will be defined," Netanyahu explained.
    Aides of the PM realized how politically explosive his statements were and asked all those present in the room to avoid disseminating the details. The Prime Minister's Office did not brief the media on the statements and refused to respond to questions on the issue or provide any quotes about the statements of the PM."

- Abbas: Palestinians will not turn to UN if given alternative solution (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/abbas-palestinians-will-not-turn-to-un-if-given-alternative-solution-1.368892
   "If Israel, the United States and Europe do not want the Palestinians to seek unilateral recognition in the United Nations then they must present an alternative, Palestinian President Mahmoud Abbas said in an interview to the Lebanese television network LBC. Abbas stressed that in the absence of peace talks with Israel, the Palestinian leadership will turn to the United Nations in September. "I cannot enter negotiations blindly, without guarantees or a freeze on settlements," Israel Radio quoted Abbas as telling LBC. [...]"

- Senior U.S. official: Israeli-Palestinian impasse is unsustainable, Natasha Mozgovaya (Haaretz) - "the official said the administration agrees Israel shouldn’t be expected to negotiate with Hamas". Juppé et Sarkozy pourront-ils, eux, le comprendre ?
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/senior-u-s-official-israeli-palestinian-impasse-is-unsustainable-1.368927
   "A senior U.S. administration official outlined Tuesday the efforts by American negotiators to find a way out of the Palestinian-Israeli stalemate. “This is a difficult task and the gaps between the parties are challenging,” said the senior official in a conference call with reporters. [...] “The status quo is unsustainable," said the official, "and the only way forward is through the negotiations." He added that meetings and conferences have to be “linked to the willingness of the parties to resume negotiations”.
    Answering a question from Haaretz about the U.S. expectations from Israel, the official said the administration agrees Israel shouldn’t be expected to negotiate with Hamas. "The (Palestinian) reconciliation issue is a significant one and there are profound questions that only Palestinians can answer," he said. "We need to face these questions, but right now we are dealing with them with a 'wait and see' attitude."
    Commenting on the situation in Syria, the official said that “our objective remains comprehensive peace, and Syria is part of it, but we can’t contemplate peace agreement with someone who is killing his own people"."

- Le conflit israélo-palestinien est-il insoluble ?, Emmanuel Navon (professeur en Relations internationales à l’université de Tel Aviv) - "La raison pour laquelle beaucoup de gens en Israël et dans le monde continuent d’essayer une solution qui ne cesse d’échouer, est qu’ils ne peuvent pas se résoudre à l’idée qu’il n’y a pas de solution. Ils préfèrent se mentir à eux-mêmes plutôt que de faire face à une réalité terrifiante".
http://jforum.fr/forum/israel/article/le-conflit-israelo-palestinien-est
   "Je crois qu’après 17 ans de négociations qui ont, il faut bien le dire, abouti jusqu’à présent à des échecs, je crois qu’il est temps de se poser la question. Comme vous le savez, l’administration américaine a récemment relancé les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne mais ces négociations sont déjà bloquées et les deux parties s’accusent mutuellement du blocage. Et donc, est-ce qu’il faut encore continuer comme ça pendant 17 ans, 30 ans, 50 ans, ou bien est-ce qu’il faut songer peut-être à une autre direction ? Y a-t-il une autre direction ?
    [...] commençons par les idées reçues, je cite les plus connues : "tout le monde sait quelle est la solution au conflit", "le statu quo est intenable, donc il faut une solution", "sans un Etat palestinien, Israël deviendra un Etat binational dans dix ans", je cite les idées reçues bien sûr, "la colonisation est un obstacle à la paix", "Israël est le plus fort, donc c’est à Israël de faire un geste", "Israel Beiteinou est un parti d’extrême-droite et si Nethanyahu le remplace par Kadima, il pourra faire la paix". La liste est beaucoup plus longue mais je m’arrête là, vous connaissez sans doute cette liste, elle vous est familière.
    Maintenant, je pose les questions suivantes : d’abord, si tout le monde sait quelle est la solution, comment se fait-il que personne ne parvienne à résoudre le problème ? Deuxièmement, si le statu quo est intenable, comment se fait-il qu’il tienne depuis un siècle ? Et depuis quand avons-nous une solution à tous les problèmes ? Est-ce que l’homme a réussi à éradiquer toutes les maladies, à faire disparaître la pauvreté, à mettre fin à la guerre ? Ensuite, cela fait maintenant de puis plus de 40 ans qu’on entend dire qu’Israël deviendra un Etat binational dans 10 ans alors même que la croissance démographique juive ne cesse d’augmenter. Si la colonisation est un obstacle à la paix, comment se fait-il qu’il n’y avait pas de paix avant que la première colonie n’ait été construite et comment se fait-il que la bande de Gaza a intensifié sa guerre contre Israël après le démantèlement de toutes les colonies israéliennes ?
    En quoi Israël, un pays de 7 millions d’habitants, entouré par 300 millions d’Arabes et menacé par un Iran nuclaire est-il le plus fort ? En quoi le parti Israël Beiteinou qui est en faveur de la création d’un Etat palestinien et qui se veut le fer de lance de la laïcité en Israël est-il un parti d’extrême-droite ? Et enfin, s’il suffit de faire entrer Kadima au gouvernement pour avoir la paix, comment se fait-il que le gouvernement dirigé par Kadima entre 2006 et 2009 ait déclenché deux guerres, la deuxième guerre du Liban et l’opération Plomb Durci et n’ait pas réussi à conclure un accord de paix avec les Palestiniens ?
    C’est peut-être parce que les contrevérités sont devenus des idées reçues que la théorie ne cesse d’être contredite par la réalité. Le but de ma conférence ce soir est de remettre en cause les idées reçues mais surtout d’offrir une alternative à la pensée unique et d’ouvrir une porte de sortie à une solution qui semble, qui semble sans issue.
    On entend souvent dire que revenir au statu quo ante de 1967 résoudra le conflit entre Israël et les Palestiniens. Je vous rappelle qu’il n’y avait pas de paix entre Israël et les Palestiniens avant 1967. Et c’est la raison pour laquelle le conflit n’est toujours pas résolu, et qu’il ne le sera pas tant que les écoles et la télévision de l’Autorité palestinienne continueront d’enseigner que Haïfa, Jaffa et Ashkelon sont des villes occupées et que les sionistes sont des étrangers qui doivent être chassés de Palestine. (...). Alors même que la plupart des Israéliens sont prêts à revenir plus ou moins à 1967 comme le demande la communauté internationale. Le problème est que les Palestiniens, eux, veulent revenir à 1947, c’est-à-dire avant la création de l’Etat d’Israël, et avant la naissance du problème des réfugiés. Et c’est la raison pour laquelle toutes les propositions de partage et de compromis entre Juifs et Arabes ont été acceptées par les Juifs et rejetées par les Arabes à 6 reprises :
    - En 1937, au moment de la commission Peel
    - En 1947, au moment du partage de l’ONU
    - En 1979 au moment des accords de Camp David
    - En juillet 2000 au moment du sommet de Camp David
    - En décembre 2000 au moment de la proposition Clinton
    - En septembre 2008 avec la proposition d’Ehud Olmert. Et je vous rappelle que la dernière proposition en date, celle d’Ehud Olmert, avait accepté :
    1°) l’’établissement d’un Etat palestinien sur la totalité des territoires,
    2°) le partage de Jérusalem
    3°) l’internationalisation du Mont du Temple
    4°) l’acceptation de certains réfugiés palestiniens en Israël sur la base de réunifications familiales. Et non seulement Mahmoud Abbas a dit non à ce que tout le monde dit être la solution que tout le monde connaît, mais il a déclaré en mai 2009 au journal Washington Post que le fossé entre ce qu’a proposé Ehud Olmert et ce que les Palestiniens sont prêts à accepter est, je cite, "énorme".
    Et, par ailleurs, l’évolution de la société palestinienne ces dernières années, ne laisse pas optimiste sur ce "fossé énorme" puisque la société palestinenne est une société qui se radicalise et qui s’islamise. Je vous rappelle que le Hamas a gagné les élections législatives de janvier 2006. Je me souviens encore jusqu’à aujourd’hui que la veille, littéralement la veille de ces élections, le Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Olmert, avait lancé un appel public aux Palestiniens en leur disant qu’Israël était prêt à faire les concessions nécessaires pour arriver à la paix si les Palestiniens choisissaient des dirigeants pragmatiques le lendemain, et la réponse le lendemain était très claire : le Hamas a gagné les élections avec une majorité énorme.
    Donc les Palestiniens, c’est un fait historique, n’ont jamais accepté, n’acceptent pas, et à mon avis n’accepteront jamais un Etat juif souverain sur ce qu’ils considèrent être une terre d’islam, et par conséquent même si Israël se retirait aux lignes d’armistice de 1949, c’est-à-dire si Israël revenait au statu quo ante de juin 1967, il n’y aura pas de paix. Et c’est la raison pour laquelle il n’y avait pas de paix avant 1967 avec les Palestiniens, et c’est la raison pour laquelle les Palestiniens ont rejeté ces dernières années tous les plans de paix qui aurait consisté en un retour avec quelques modifications à l’Israël d’avant 1967. Je ne fais là que dire des faits. Je ne dis pas cela pour des raisons idéologiques, la preuve c’est que j’ai soutenu le processus d’Oslo en 1993 et j’ai fini par comprendre que je me suis trompé.
    D’abord, il y a eu le discours d’Arafat à Johannesburg le 23 mai 1994, dans lequel il compara les accords d’Oslo au pacte de Hudaybiya signé entre Mohamed et les Quraych de la Mecque, c’est-à-dire un traité temporaire signé de mauvaise foi et en position de faiblesse uniquement pour mieux vaincre l’ennemi dans l’avenir.
    Ensuite, il y a eu cette interview de l’ancien député arabe à la Knesset Azmi Bishara, au journal Haaretz le 29 mai 1998, dans lequel il dit explicitement qu’Israël n’obtiendra jamais la paix en revenant à 1967 mais uniquement en revenant à 1947. Autrement dit, que les Arabes ne laisseront Israël tranquille que lorsque Israël aura cessé d’exister...
    Enfin, bien entendu, cette interview de Fayçal Husseini, ce soi-disant modéré de l’OLP dans le journal égyptien Al-Arabi le 24 juin 2001, dans lequel il admet ouvertement et explicitement, je le cite, que les accord d’Oslo, n’étaient qu’un cheval de Troie pour détruire Israël de l’intérieur.
    La liste est beaucoup plus longue et il ne s’agit pas là de simples déclarations mais bien d’une stratégie qui s’est traduite dans les faits lorsque Arafat rejeta les propositions de Camp David en juillet 2000 et les propositions Clinton en décembre 2000 et lorsqu’il déclencha une guerre terroriste et une campagne médiatique internationale contre Israël. On aurait pu penser qu’il s’agissait d’un problème de leadership. Mais le fait est, comme je l’ai dit, que Mahmoud Abbas, a rejeté lui aussi le plan Olmert de septembre 2008, un plan qui, je le répète, consistait en l’établissement d’un Etat palestinien sur tous les territoires, la division de Jérusalem et l’acceptation de réfugiés palestiniens par Israël.
    Même Benny Morris, un historien israélien qui s’est fait connaître il y a un peu plus de 20 ans pour ses écrits très critiques à l’égard d’Israël et pour son militantisme en faveur de la paix, s’est rendu aujourd’hui à l’évidence. Si nous voulons maintenir un Etat juif souverain même dans ses frontières d’avant 1967, eh bien nous devrons semble-t-il nous battre pour toujours. Et en disant cela bien entendu, vous vous mettez automatiquement au banc de la société bien-pensante et des cercles politiquement corrects. D’ailleurs Benny Morris se compare à Albert Camus. Il dit que de la même manière que Camus a fait passer sa mère avant ses idéaux au moment de la guerre d’Algérie, eh bien Morris aujourd’hui dit qu’il fait passer la survie de son peuple avant les idéaux de la paix.
    Mais ce n’est pas seulement qu’en disant la vérité vous êtes automatiquement excommuniés comme hérétique par le culte de la paix, on vous demande et à juste titre, ce que vous proposez. C ’est une excellente question et il est temps d’y répondre avec franchise.
    La raison pour laquelle beaucoup de gens en Israël et dans le monde continuent d’essayer une solution qui ne cesse d’échouer, est qu’ils ne peuvent pas se résoudre à l’idée qu’il n’y a pas de solution. Ils préfèrent se mentir à eux-mêmes plutôt que de faire face à une réalité terrifiante. Pourquoi une réalité terrifiante ? Parce que, disent-ils, si Israël ne fait rien et laisse perdurer le statu quo, nous finirons par devenir un Etat binational et c’en sera fini du projet sioniste. Donc il faut la paix.
    Mais il s’agit là d’un raisonnement sophiste. Ce n’est pas parce que le statu quo est menaçant pour Israël que la paix est possible. Les Israéliens qui supplient les Palestiniens de signer un accord de paix à n’importe quel prix pour sauvegarder Israël comme Etat juif commettent à mon avis une grave erreur de jugement. Pourquoi ? Parce que le cauchemar d’Israël est le rêve des Palestiniens. Eux veulent que le statu quo perdure pour que la démographie arabe entre la Méditerranée et le Jourdain leur permette à long terme d’en finir avec Israël et d’appliquer le modèle sud-africain. Et c’est la raison pour laquelle les Palestiniens ne sont pas pressés et jouent la carte du temps. Pourquoi voulez-vous qu’ils nous sauvent du piège qu’ils nous ont eux-mêmes tendu ? C’est ce que beaucoup d’Israéliens ne comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre. Ceux qui disent qu’il faut un accord de paix pour sauver Israël attendent en fait des Palestiniens qu’ils collaborent avec le projet sioniste. C’est à la fois naïf et absurde.
    Donc d’un côté la paix est impossible, et d’un autre côté le statu quo est intenable. C’est ce qui s’appelle en anglais un catch twenty-two, c’est-à-dire une situation sans issue quel que soit le choix que nous faisons. Mais en réalité, la situation n’est pas sans issue.
    Nous n’avons pas besoin de la paix pour mettre fin au statu quo. De la même manière qu’Israël n’a pas eu besoin de l’approbation des Palestiniens et d’un accord de paix pour se débarrasser de la bande de Gaza, Israël n’a pas besoin de l’approbation des Palestiniens et d’un accord de paix pour neutraliser la pression démographique palestinienne. Israël, théoriquement, peut se séparer unilatéralement de l’Autorité palestinienne en terminant la construction de la barrière de séparation commencée en 2003, en annexant les blocs israéliens de peuplement et en démantelant les villages juifs isolés. Une telle politique comporte évidemment un risque sécuritaire puisque de l’autre côté du mur émergera évidemment une entité militarisée comme la bande de Gaza mais Israël a les moyens technologiques et militaires pour faire face à cette menace. En revanche, Israël n’a pas de réponse à la menace démographique en-dehors de la séparation unilatérale. C’est un scénario qui ne me réjouit pas mais, honnêtement, je n’y vois pas d’alternative. Si ce scénario à mon avis inévitable se réalise, Israël ne vivra pas en paix, mais israël vivra. C’est l’essentiel. Et comme l’a prouvée l’expérience de ces 60 dernières années, Israël peut réussir malgré l’absence de paix. Et ce n’est pas seulement ça, mais j’affirme que ce n’est pas l’économie israélienne qui a besoin de la paix, c’est la paix qui a besoin de l’économie israélienne. [...]"

- The US and French negotiations initiatives: What next?, Amnon Lord (senior editor with Makor Rishon daily newspaper) - "The Obama Middle East speech last month in the State Department was, as far as the peace process is concerned, a repeat of the same mistake the US president made with the settlements freeze demand on Israel".
http://www.bitterlemons.org/inside.php?id=100
   "The root cause for the impasse in the peace process is the international community's refusal to accept the Israeli public's verdict about developments in Israeli-Palestinian relations and in the surrounding international envelope. A short review of the reasons for this negative Israeli verdict on the peace process is due because it seems as if everybody is constantly surprised by the failure of peace initiatives like those presented recently by France and the United States.
    In early 2006, following the disengagement from Gaza, the Israeli public seemed to have found a path to its liking. It was the policy of unilateral withdrawal from areas in which there was a consensus that Israel would not remain. The proof was that Kadima, led by an unpopular leader like Ehud Olmert, won the elections, while the Likud led by Binyamin Netanyahu crashed and became a small 12-member faction in the Knesset.
    What followed was a lesson to Israelis. Everything went contrary to the seemingly rational interest of both sides, resulting in two small but cruel wars. Those unhappy consequences were augmented by the Hamas takeover of the Gaza Strip four years ago this month. Now, Israelis no longer want to engage in human experiments such as the withdrawals from the security strip in Lebanon or the disengagement from Gaza.
    Consequently, there emerged a broad consensus in the Israeli public and among security experts, whether from the left or the right, that an Israeli withdrawal from the West Bank would result eventually in a similar Hamas coup and takeover of the Palestinian Authority. Even Kadima leader Tzipi Livni in her naivete is talking about a "shelf agreement" to be implemented gradually and in accordance with realities on the ground. This state of mind led to the great victory of the rightist bloc in Israel two and a half years ago.
    Enter US President Barack Obama. It's largely his fault that negotiations between Israel and the Palestinians are stalled. PLO leader Mahmoud Abbas has stated in meetings with Jewish leaders in the US and in press interviews that he couldn't be less demanding than the US president regarding preconditions to the negotiations. When the negotiations were restarted briefly in September last year, I heard from an adviser to Abbas that he feared failure caused by mismanagement. And he was right. The mismanagement was American.
    The Obama Middle East speech last month in the State Department was, as far as the peace process is concerned, a repeat of the same mistake the US president made with the settlements freeze demand on Israel. Everybody noticed it: this time it was the demand for a peace deal based on withdrawal to the 1967 boundaries, which now appears in the new American and French conditions for reconvening negotiations.
    But still, PM Binyamin Netanyahu gave Obama and the Palestinians a very generous response in his speech in Congress: he spoke of readiness for Palestinian statehood on most parts of the West Bank and actually left the Jerusalem issue open. The fact that Obama did not embrace that formulation as a starting point for negotiations while accepting the Palestinian approach means that he doesn't have a peace settlement in mind, but rather an un-wise policy towards the government of Israel. Obama and his advisers think in terms of trapping Netanyahu in an existential vice: accept my outline for a peace deal or face the consequences in September in the United Nations.
    This is of course a false choice. Obama maintains the pressure in order to push Israel permanently into the international corner or precipitate internal collapse in Israel that ushers in a more convenient prime minister. This is delusional. Netanyahu enjoys a very stable government and wide public support for his stand: according to a poll administered by the Jerusalem Center for Public Affairs, 85 percent support a united Jerusalem under Israeli sovereignty and 77 percent reject a withdrawal to the 1967 lines even if that withdrawal results in a peace agreement and an a
ll-Arab end-of-conflict declaration.
    Netanyahu appears to have effectively made Israel's point about both conditions for peace negotiations and the negative consequences of a unilateral Palestinian move in September. In parallel, Abbas-Netanyahu relations could be described as a love story between two people who hate one another. Despite holding a very bad political hand that leaves almost no room for maneuver by both sides, the two leaders have managed to improve the reality on the ground considerably for the benefit of Palestinians and Israelis alike. They maneuvered firmly through bumpy stretches like a couple of terrorist attacks in the West Bank, a mini-escalation in Gaza a while ago and the clashes of the Nakba and the Naksa days.
    Netanyahu and Abbas seem to have found the formula to render President Obama irrelevant. Looking ahead to September, this experience leaves room for optimism."


Liban & Hezbollah

- Le Hezbollah redéploie ses troupes et change leur localisation (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hezbollah-redeploie-ses-troupes-et-change-leur-localisation_317385.html
   "Un journal du Golfe persique révèle qu'à la suite des révélations sur l'infiltration du Hezbollah par des espions, la direction de l'organisation terroriste a décidé de redéployer à nouveau ses bases et de changer la localisation de ses "unités sensibles" stationnées au Liban."


Monde arabe

- Palestinian Arab family killed - by NATO. Where are the condemnations? (Elder of Ziyon) - "Why the double standard?"
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/palestinian-arab-family-killed-by-nato.html
   "From Ma'an:
   "A Palestinian family of four was killed in a NATO airstrike Monday on the Libyan capital of Tripoli, according to the Palestinian Authority’s Ministry of Foreign Affairs. The ministry explained in a statement published Tuesday on the government news agency Wafa, that the International Red Crescent Association had relayed the news. The family, according to Wafa’s report, had lived in the Yarmouk refugee camp in Damascus, before moving to Tripoli. Palestinian ambassador to Libya Atif Udah told Ma'an radio the family was in a three-story building targeted by a NATO air attack. He identified the victims as Abdullah Muhammad Ash-Shihab, his wife Karima and his 6-month-old twins Khalid and Jumanah."
    Some 19 civilians were claimed to have been killed in that airstrike, which came only a day after another errant airstrike from NATO killed 9 civilians. NATO insists that they hit a military target on Monday.
    While the increasing number of civilian deaths at the hands of NATO in both Libya and Afghanistan does get some news coverage, the amount and emotional content of that coverage pales next to news coverage of Palestinian Arab deaths from Israeli actions - and the vitriol that accompanies Israeli actions is virtually nonexistent when discussing Western killings of civilians. It is telling that NATO didn't manage to kill its target in the Monday strike.
    There is simply no comparison between the sanitized news coverage and lack of world reaction of these NATO attacks with that of Israel's attack in July 2002 that killed Hamas master terrorist Salah Shehadeh - and some 14 civilians who were in the same building. No wailing relatives in Libya. No Arab leaders calling it a "horrible act." No condemnation by the White House and UN. No statements from Sweden calling it a war crime and calling into question NATO's democratic values. Why the double standard?"


Turquie

- Israël espère recoller les morceaux avec la Turquie (AFP)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/21/israel-espere-recoller-les-morceaux-avec-la-turquie_1538583_3218.html
   "Israël et la Turquie mènent secrètement des pourparlers pour tenter de trouver une issue à la crise diplomatique entre les deux pays, indique mardi 21 juin le journal Haaretz. Selon le quotidien, qui cite un responsable israélien sous le sceau de l'anonymat, ces efforts sont appuyés par les Etats-Unis. D'après Haaretz, les contacts secrets sont menés par un envoyé du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et par le sous-secrétaire au ministère des affaires étrangères turc, Feridun Sinirlioglu. [...]"
- Netanyahou écrit à Erdogan : "Israël espère améliorer ses relations avec la Turquie" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-ecrit-a-Erdogan-Israel-espere-ameliorer-ses-relations-avec-la-Turquie_317441.html
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou aurait écrit une lettre au chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, récent vainqueur des élections, pour lui faire part de son espoir d'améliorer les relations bilatérales. "Mon gouvernement se fera un plaisir de coopérer avec votre nouveau gouvernement", écrit en substance Binyamin Netanyahou."


USA

- Obama tells Jewish donors that U.S.-Israel disagreements are only 'tactical', Natasha Mozgovaya (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/obama-tells-jewish-donors-that-u-s-israel-disagreements-are-only-tactical-1.368864
   "U.S. President Obama told a group of his Jewish supporters in Washington on Monday night that "there may be tactical disagreements" in terms of how to resolve the Palestinian-Israeli conflict, but added that everyone shares the goal of achieving peace where kids can go to bed at night and not worry about missiles falling on them. Obama also said to the group of Jewish donors that his most important message was that the U.S. and Israel "will always be stalwart allies and friends” and the bond between the countries is unbreakable. However, the U.S. President warned that the Palestinian-Israeli conflict needs a fresh approach, otherwise the results won’t be different than before. [...]"


Europe

- Le mouvement de boycott en Grande Bretagne et la délégitimisation d’Israël, Robert Fine (Premier colloque européen de JCall à Paris, 19 juin) - "Chaque année, depuis six ans, notre syndicat, qui est beaucoup plus large qu’avant et qui s’appelle maintenant UCU (University and College Union), propose un boycott des universités en Israël et chaque année la résolution est adoptée" ; "On a converti la compassion pour les Palestiniens en une haine pour les Israéliens. On réserve toute compassion pour un parti et rien pour l’autre".
http://engageonline.wordpress.com/2011/06/20/le-mouvement-de-boycott-en-grande-bretagne-et-la-delegitimisation-d%E2%80%99israel-robert-fine/
   "D’abord je veux exprimer mon plaisir à assister à ce colloque européen de JCall et m’excuser pour mon français pénible.
    Commençons par un rappel historique. Il ya six ans quelques activistes, longtemps antisionistes, ont réussi à gagner pour la première fois un vote dans notre syndicat, la Association of University Teachers, pour un boycott des universitaires Israéliens. On a remis en question ce vote pour des raisons de procédure. Une assemblée spéciale a été convoquée par le syndicat. Beaucoup de délégués sont venus, y compris moi, et après un grand débat la proposition de  boycott  a été rejetée. Les opposants au  boycott ont eu la majorité  des voix et aussi à mon avis de meilleurs arguments.
    Bien sûr un mouvement antisioniste a longtemps existé dans une fraction de la gauche. Dans les années quatre-vingts,  le plus grand parti de la gauche radicale en Grande Bretagne a appelé Israël ‘l’état illégitime’ et a refusé de  reconnaître dans les universités les associations  juives parce ce que l’on a pensé qu’elles étaient  sionistes. Mais c’était la première fois que le mouvement antisioniste essaye de convaincre le syndicat de soutenir un boycott et il a perdu.
    Pourquoi le parti du boycott a-t-il perdu à ce temps là ? A mon avis il ne pouvait pas expliquer deux problèmes en particulier. D’abord, la question de ‘pourquoi Israël ?’ Il y avait beaucoup d’autres pays, bien sûr, où l’histoire de violation des droits de l’homme était bien  pire que les violations commises par Israël. C’est vrai que l’occupation du territoire Palestinienne mène nécessairement aux abus contre le peuple Palestinien, mais le niveau des violations est quand même beaucoup moindre qu’en Chine ou au Sri Lanka ou en Syrie ou peut-être moins que les abus commis par les forces Américaines et Britanniques  en Iraq. Alors le premier problème : pourquoi sélectionner l’état juif ? Pourquoi exclure les universitaires Israéliens et seulement les Israéliens de la communauté scientifique mondiale ? C’est sûr que ce n’était pas seulement une question de droits de l’homme.
    Et puis la question de : pourquoi les universitaires ? Pourquoi cette cible ? Pourquoi tenir les universitaires responsables pour les actions de leur gouvernement ?  D’habitude dans le syndicat on apporte un soutien à  la société civile contre un gouvernement ou un appareil étatique répressif. On supporte les syndicats étrangers contre leurs propres gouvernements. Mais cette fois c’est une exception à la règle. Cela a semblé bien imprudent car les universités Israéliennes  fournissaient une espace important pour des voix plurielles, y compris des voix pour la paix et des voix pour la fin de l’occupation. Il semble que le parti du boycott n’a pas fait la distinction essentielle entre le peuple et leur état et qu’elle a voulu discriminer quelques universitaires à cause de leur nationalité.
    De toute façon nous avons gagné et les boycotteurs ont perdu. On pourrait imaginer alors que c’était la fin de cette campagne mais en fait ce n’était que le début. Depuis, tout est devenu de pire  en  pire dans notre syndicat.
    Première problème : la rhétorique contre Israël est devenue encore plus fantasmagorique. Israël est assimilé à l’apartheid d’Afrique du Sud, le Sionisme au Nazisme, Gaza au ghetto de Varsovie. Les Israéliens rient quand les Palestiniens souffrent. Le Sionisme est essentiellement expansionniste. Le but de Sionisme est toujours la purification ethnique.
    Deuxième problème : la rhétorique contre les supporteurs de l’Israël est aussi devenue fantasmagorique. Le ‘lobby’ sioniste : ce n’est pas seulement un groupe de pression, c’est une puissance mondiale à laquelle même le gouvernement Américain ne peut pas résister. Il est responsable  des guerres : non seulement des guerres auxquelles Israël prend part mais aussi la guerre en Iraq et peut-être en Afghanistan. Nous entendons que le ‘lobby’ sioniste est si puissant qu’il peut forcer les journaux à ne jamais publier les critiques robustes d’Israël, si puissant qu’il peut forcer l’Union Européenne à appeler toute critique d’Israël « antisémitisme », si puissant qu’il peut pousser la commémoration de la Shoah vers la défense des Juifs, uniquement des Juifs, et contre l’humanité universelle. Nous commençons à entendre que les victimes de la  Shoah, les Juifs, sont devenus maintenant – selon un processus d’éducation intergénérationnelle - les bourreaux des Palestiniens. La plupart des Juifs, dit-on, sont devenus indifférents à la souffrance des autres.
    Troisième problème : on voit le développement dans la rhétorique contre Israël et contre les supporteurs d’Israël des tropes classiquement antisémites pour comprendre et traduire les conflits du Moyen-Orient. Quelquefois ces manières de voir antisémites sont bien vulgaires. Un petit exemple : une commission d’enquête des syndicats Irlandais a récemment  rendu compte d’une visite en Israël et Palestine. Le contenu était très critique à l’égard d’Israël et l’exposé décrit  un meurtre rituel d’un prêtre par les ‘colons’ Israéliens : ‘Il était tué avec une hache de  façon rituelle par les colons sionistes qui ont voulu purifier la région de toutes traces de Christianisme. Assassiné quand il faisait les vêpres, ses yeux étaient  arrachés et trois de ses doigts étaient tranchés – les doigts avec lesquels il faisait le signe de Croix.’ On a écrit ce passage dans  l’enquête d’un syndicat. Bien sûr cela a  troublé la petite communauté juive en Irlande. Quand on parle des meurtres rituels par les colons – ou dans un autre exemple le vol des organes corporels par l’armée Israélienne – on franchit  une ligne.
    Chaque année, depuis six ans, notre syndicat, qui est beaucoup plus large qu’avant et qui s’appelle maintenant UCU (University and College Union), propose un boycott des universités en Israël et chaque année la résolution est adoptée. Chaque année il y a un préambule qui dit que la critique d’Israël ne peut pas être considérée comme antisémite. On annule même la possibilité que certaines formes de ‘critique’ d’Israël puissent être antisémites.
    Le syndicat n’exclut personne de la communauté universitaire mondiale, sauf les Israéliens. Pas antisémite, dit-on. Le syndicat invite un syndicaliste Sud Africain à faire un tour en Grande Bretagne pour appuyer le boycott – un syndicaliste qui était reconnu coupable de ‘discours de haine’ contre les Juifs par la Commission Sud Africaine des Droits de l’Homme. Pas antisémite. Israël meurtre d’enfants. Pas antisémite. Israël contrôle la politique extérieure des Etats Unis. Pas antisémite. Les Juifs inventent l’antisémitisme uniquement pour invalider la critique d’Israël. Pas antisémite donc.
    C’est le quatrième problème : la négation de l’antisémitisme. On dit que l’antisémitisme n’est plus un problème en Europe, que c’est un préjudice du passé, d’une époque évanouie, et qu’il n’existe plus dans la nouvelle Europe post-nationaliste. Et s’il y a de l’antisémitisme, c’est d’abord la faute des Israéliens et de leurs supporteurs. Il ne faut pas exprimer la peur de l’antisémitisme, car on répond que les ‘pourvoyeurs de l‘antisémitisme’ (c’est le mot utilisé par Alain Badiou) sont fondamentalement malhonnêtes et réactionnaires. Cette réponse est ce que David Hirsh appelle la ‘Livingstone formulation’ en référence a l’ancien maire de Londres.
    Maintenant le parti du boycott annonce que la définition de l’antisémitisme avancée par la commission monitoring de l’Union Européenne est invalide parce qu’elle confond la critique d’Israël et l’antisémitisme. Ce n’est pas vrai, bien sur,  mais le syndicat a voté pour se débarrasser de cette contrainte sur la parole libre, sur la liberté d’expression, et quelques intellectuels antisionistes ont assuré que le syndicat n’a rien fait de mal. Quelle formulation de l’antisémitisme est mise à la place ? Aucune. Ici on attaque les institutions intégrales de la nouvelle Europe, on fait marche arrière dans la lutte Européenne contre cette haine prolongée.
    En  cinq ans beaucoup de choses ont  changé. Plusieurs Juifs et démocrates sont sortis du syndicat à cause du boycott ; de dedans et du dehors des critiques parlent du racisme institutionnel dont le syndicat fait preuve ; Engage, le mouvement contre le boycott et contre l’antisémitisme de la gauche, continue à fonctionner ; et les accusations d’antisémitisme qui sont portés contre le syndicat sont absolument rejetées par l’exécutif.
    Jusqu’ici les gagnants sont évidemment le parti de boycott. Et qui sont les perdants ? A mon avis, ce n’est pas le gouvernement réactionnaire en Israël ou les juifs ultranationalistes. Les perdants sont surtout les voix pour la paix, les voix contre le racisme n’importe où, les voix qui veulent entendre les voix des autres. On a converti la compassion pour les Palestiniens en une haine pour les Israéliens. On réserve toute compassion pour un parti et rien pour l’autre. Enfin la haine se substitue à la compassion et à la compréhension.  Le but de ceux qui résistent à la délégitimation d’Israël doit rester l’antiracisme universel – en Israël, en Palestine, au Moyen-Orient et ici entre nous en Europe."


Point de vue

- What If Jews Had Followed the Palestinian Path?, Warren Kozak (Wall Street Journal) - "Perhaps in the end, the greatest crime of the Jews was that they quietly created something from nothing. And in the process, they transformed themselves".
http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304432304576371771855162448.html?mod=googlenews_wsj
   "It is doubtful that there has ever been a more miserable human refuse than Jewish survivors after World War II. Starving, emaciated, stateless—they were not welcomed back by countries where they had lived for generations as assimilated and educated citizens. Germany was no place to return to and in Kielce, Poland, 40 Jews who survived the Holocaust were killed in a pogrom one year after the war ended. The European Jew, circa 1945, quickly went from victim to international refugee disaster.
    Yet within a very brief time, this epic calamity disappeared, so much so that few people today even remember the period. How did this happen in an era when Palestinian refugees have continued to be stateless for generations?
    In 1945, there were hundreds of thousands of Jewish survivors living in DP Camps (displaced persons) across Europe. They were fed and clothed by Jewish and international relief organizations. Had the world's Jewish population played this situation as the Arabs and Palestinians have, everything would look very different today.
    To begin with, the Jews would all still be living in these DP camps, only now the camps would have become squalid ghettos throughout Europe. The refugees would continue to be fed and clothed by a committee similar to UNRWA—the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (paid for mostly by the United States since 1948). Blessed with one of the world's highest birth rates, they would now number in the many millions. And 66 years later, new generations, fed on a mixture of hate and lies against the Europeans, would now seethe with anger.
    Sometime in the early 1960s, the Jewish leadership of these refugee camps, having been trained in Moscow to wreak havoc on the West (as Yasser Arafat was) would have started to employ terrorism to shake down governments. Airplane hijackings in the 1970s would have been followed by passenger killings. There would have been attacks on high-profile targets as well—say, the German or Polish Olympic teams.
    By the 1990s, the real mayhem would have begun. Raised on victimhood and used as cannon fodder by corrupt leaders, a generation of younger Jews would be blowing up buses, restaurants and themselves. The billions of dollars extorted from various governments would not have gone to the inhabitants of the camps. The money would be in the Swiss bank accounts of the refugees' famous and flamboyant leaders and their lackies.
    So now it's the present, generations past the end of World War II, and the festering Jewish refugee problem throughout Europe has absolutely no end in sight. The worst part of this story would be the wasted lives of millions of human beings in the camps—inventions not invented, illnesses not cured, high-tech startups not started up, symphonies and books not written—a real cultural and spiritual desert.
    None of this happened, of course. Instead, the Jewish refugees returned to their ancestral homeland. They left everything they had in Europe and turned their backs on the Continent—no "right of return" requested. They were welcomed by the 650,000 Jewish residents of Israel.
    An additional 700,000 Jewish refugees flooded into the new state from Arab lands after they were summarily kicked out. Again losing everything after generations in one place; again welcomed in their new home.
    In Israel, they did it all the hard way. They built a new country from scratch with roads, housing and schools. They created agricultural collectives to feed their people. They created a successful economy without domestic oil, and they built one of the world's most vibrant democracies in a region sadly devoid of free thought.
    Yes, the Israelis did all this with the financial assistance of Jews around the world and others who helped get them on their feet so they could take care of themselves. These outsiders did not ignore them, or demean them, or use them as pawns in their own political schemes—as the Arab nations have done with the Palestinians.
    I imagine the argument will be made that while the Jews may have achieved all this, they did not have their land stolen from them. This is, of course, a canard, another convenient lie. They did lose property all over Europe and the Mideast. And there was never an independent Palestine run by Palestinian Arabs. Ever. Jews and Arabs lived in this area controlled first by the Turks and then by the British. The U.N. offered the two-state solution that we hear so much about in 1947. The problem then, and now, is that it was accepted by only one party, Israel. No doubt, the situation of Arab residents of the Middle East back then may have been difficult, but it is incomprehensible that their lot was worse than that of the Jews at the end of World War II.
    We don't hear about any of this because giving human beings hope and purpose doesn't make great copy. Squalor, victimhood and terror are always more exciting. Perhaps in the end, the greatest crime of the Jews was that they quietly created something from nothing. And in the process, they transformed themselves.
    Golda Meir is credited with having said that if the Jews had not fought back against the Arab armies and had been destroyed in 1948, they would have received the most beautiful eulogies throughout the world. Instead, they chose to stand their ground and defend themselves. And in winning, they received the world's condemnation. Meir said she would take the condemnation over the eulogies."
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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 22:29

manifestation-italienne.jpg

 

- Manifestation anti-israélienne en Italie (JSS) - "macellaio" signifie "boucher". Voir aussi cette vidéo de la manifestation (18 juin).
http://jssnews.com/2011/06/19/une-semaine-au-proche-orient-en-photos-12-19-juin-2011/

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 22:28

France

- Boycottage de produits israéliens : le parquet s'en remet "à l'appréciation du tribunal", Patricia Jolly (Le Monde) - Voir aussi cette vidéo autour du procès par les pro-palestiniens. Monseigneur Gaillot dénonce les "discriminations" contre les Palestiniens "depuis plus de soixante ans" (c'est-à-dire même avant 1967 et dès la création d'Israël, qui est donc une injustice à réparer). On peut voir Alain Krivine à 2mn38 dénoncer la "situation insoutenable" des Palestiniens et la "politique colonialiste, répressive" des Israéliens. Olivia Zémor explique elle aussi ensuite qu'Israël "martyrise un peuple depuis plus de soixante ans". Un bel aveu : la campagne BDS a bien plus un problème à régler avec l'existence même de l'Etat juif qu'avec la Guerre des Six jours.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/20/boycottage-de-produits-israeliens-le-parquet-s-en-remet-a-l-appreciation-du-tribunal_1538305_3224.html
   "Les réquisitions de la procureure, Anne de Fontette, n'ont duré qu'une poignée de secondes. Fait rare, la représentante du parquet supposée soutenir l'accusation dans l'affaire Zemor contre le ministère public - un dossier de boycott des produits israéliens - devant la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris, s'en est remise, vendredi 17 juin vers 23 heures, "à l'appréciation du tribunal". Cette juridiction spécialisée dans le droit de la presse jugeait alors depuis plus de six heures Olivia Zemor, 62 ans, directrice éditoriale du site Europalestine.com. Directement citée par le parquet de Paris, cette dernière répondait du délit de "provocation à la discrimination, à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance (à la nation israélienne)".
    En cause, la mise en ligne d'une vidéo de 4 minutes 35 relatant une action collective de boycott des produits israéliens menée début juillet 2009 par différentes associations dans le magasin Carrefour d'Evry (Essonne). Sur fond de musique orientale et aux slogans de "boycott Israël" et "Palestine vaincra", des militants y engageaient les clients de l'enseigne de grande distribution à ne pas acheter les produits israéliens, susceptibles d'être fabriqués dans les territoires occupés. Le maire d'un village de Cisjordanie venu sur place y expliquait que l'achat d'un produit israélien correspond à celui d'"une balle qui va tuer un enfant palestinien".
    Cette action avait fait suite à l'opération militaire Plomb Durci, menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. "L'opération Plomb Durci a fait 1 400 morts dont 400 enfants palestiniens", a rappelé [???] Mme Zemor. Ces raids avaient donné auprès de la société civile internationale un écho particulier à Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS). Ce mouvement issu de la société civile palestinienne, lancé en juillet 2005, inspire des actions de boycott telle celle menée à Evry.
    En juillet 2009, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait déposé directement auprès de Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la justice, une plainte visant la diffusion sur Europalestine.com de l'action d'Evry. La garde des sceaux avait donné ordre au parquet général de la cour d'appel de Paris d'engager les poursuites. Cette instruction avait été adressée par écrit au procureur de la République, qui n'a eu d'autre choix que d'aller jusqu'au procès. Quatre associations s'étaient constituées partie civile : le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVAC), l'Association France-Israël, la chambre de commerce France-Israël et Avocats sans frontières.
    Vendredi, assistée de Me Antoine Comte, Mme Zemor a contesté la qualification des faits et les poursuites invoquant "la liberté d'expression d'opinions politiques". "Il est temps de mettre fin à un odieux chantage à l'antisémitisme, a expliqué la prévenue. En tant que consommateurs avertis, nous avons le devoir moral de ne pas encourager une action criminelle et de soutenir un peuple qui subit une occupation et un régime d'apartheid."
    Olivia Zemor s'est étonnée d'être seule poursuivie dans ce dossier. Récupérée sur Youtube, la vidéo incriminée a en effet été mise en ligne en 2009 par dix organisations. Au nombre de celles-ci, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). "J'ai été un des premiers signataires de la charte BDS, a expliqué M. Krivine, pour le NPA, à la barre. Il ne faut voir dans l'action d'Evry qu'un geste politique symbolique qui vise à alerter l'opinion." La sénatrice Alima Boumediene-Thiery (EE-LV), elle-même mise en cause il y a quelques mois pour une action de ce type, puis relaxée pour des questions de procédure, a défini à la barre l'action d'Evry comme "un boycott contre le non-respect par l'Etat d'Israël du droit international".
    Les avocats des parties civiles ont collectivement dénoncé un procès "fait à l'Etat d'Israël", réclamant 5 000 à 10 000 euros de dommages et intérêts. Me Aude Weil-Raynal, conseil d'Avocats sans Frontière, a en outre fustigé "la violence morale (de ce type d'action)". Après leurs plaidoiries, la procureure, Mme de Fontette s'est affranchie des consignes données par la Chancellerie dont elle dépend pour ne réclamer aucune peine spécifique, mettant en cause l'opportunité de telles poursuites. Me Comte a, lui, plaidé la relaxe de sa cliente. "Un appel au boycott n'est pas une incitation à la haine", a-t-il martelé. Jugement le 8 juillet."

- Avec «Terra Nova» : une nouvelle génération pour vaincre les populistes, Eve Gani (CRIF) - Pascal Boniface et un directeur du Nouvel Obs ont fustigé Israël. Mais Manuel Valls, de son côté, s'est prononcé contre l'unilatéralisme palestinien et a critiqué la politesse onusienne envers Ahmadinejad.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25236&returnto=accueil/main&artyd=10
   "Grâce au think tank de la gauche progressiste Terra Nova et au Nouvel Observateur, 15000 personnes se sont retrouvées à Strasbourg, les vendredi 17 juin et samedi 18 juin pour proposer « 100 idées pour la France ». [...]
    Lors de ces deux journées, une table ronde sur l’avenir du Proche-Orient a permis à Claude Weil, directeur délégué du Nouvel Observateur de s’exprimer sur le sujet. Il a exprimé son regret envers « l’insensibilité de la population israélienne au Martyr de Gaza ». La formulation laissera le lecteur bien méditatif. Le « Martyr » de Gaza : les Palestiniens représenteraient-ils la nouvelle figure du Christ, que le peuple juif serait coupable d’avoir voulu « punir » ? [...]
    On peut fortement regretter qu’à cette table-ronde sur le Proche-Orient, Pascal Boniface se soit encore illustré pour expliquer à la salle que la demande par Israël de démilitarisation de l’Autorité palestinienne était une gageure au vue de sa supériorité militaire. Ignorer la logique préventive, c’est dénigrer aux israéliens leur réel volonté, celle qu’un Claude Weil souhaite certainement pour Israël : ne pas avoir à utiliser la force.
    Sur le conflit israélo-palestinien, Manuel Valls, qui incarne cette nouvelle génération de la gauche progressiste, a fait preuve d’une véritable connaissance des enjeux. Il l’a dit clairement à la communauté juive de Strasbourg : « La déclaration unilatérale n’est pas une solution pour la paix, de même que d’entendre la voix du président iranien à l’ONU ». Se plaçant dans la lignée de Lionel Jospin, qui fut le seul ministre français à dénoncer clairement le Hezbollah comme organisation terroriste, le maire d’Evry a le souci et la conscience des héritages politiques et culturels. [...]"

- Royal chahutée par des femmes voilées (TF1.fr) - "disant "Ségolène Royal s'est opposée à l'excision, aux femmes voilées" et dénonçant son soutien "inconditionnel à Israël" ainsi qu'au mouvement "Ni putes ni soumises"."
http://lci.tf1.fr/politique/royal-chahutee-par-des-femmes-voilees-6541044.html
   "La chantre de l'ordre juste chahutée... Ségolène Royal, candidate aux primaires socialistes, a tenu samedi un meeting dans un quartier populaire de Montpellier, qui a été perturbé par quelques manifestants, dont des femmes voilées. Face à ses opposants, elle a rétorqué : "Je ne laisserai pas le champ libre à des intégristes".
    Le meeting, qui avait lieu à la "Maison pour tous", à La Paillade, quartier populaire de Montpellier, avait bien commencé. Quelque 700 personnes scandaient "Ségolène, Ségolène" et des calicots "Ségolène 2012" étaient sortis. Mais alors qu'elle déclinait ses "nouvelles règles de la République" - "ordre social juste, ordre économique juste, ordre éducatif juste" -, un brouhaha s'est formé sur le côté de la salle. Des femmes voilées et des hommes ont voulu se rapprocher de la scène et criaient "Ségolène, casse-toi ! La Paillade n'est pas à toi", alors que le service d'ordre essayait de les intercepter. La salle a tenté, avec des "Ségolène ! Ségolène !", de couvrir les cris de la poignée de manifestants. [...]
    Un bref message téléphonique émanant du MIB (Mouvement Immigration Banlieue) avait circulé avant le meeting, dont l'entourage de Mme Royal a été avertie, disant "Ségolène Royal s'est opposée à l'excision, aux femmes voilées" et dénonçant son soutien "inconditionnel à Israël" ainsi qu'au mouvement "Ni putes ni soumises". "Nous sommes là pour dénoncer la politique du PS", a expliqué un manifestant, se revendiquant d'un "mouvement des révoltés des quartiers populaires", dénonçant pèle-mêle le coût pharaonique des Archives de Montpellier et le logement de Dominique Strauss-Kahn à New York."

- ONU : vote de la France contre Israël (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/06/onu-vote-de-la-france-contre-israel.html
   "Si l'affaire de la fameuse "flotille pour la paix" pour Gaza, organisée par une bande d'excités professionnels, a suscité beaucoup de réactions, le vote anti-israélien de la France à l'ONU est passé inaperçu.  Inquiétant, car la France ne défend jamais Israël à l'ONU.
    Une fois de plus la France - tout comme les deux grandes démocraties que sont l'Arabie Saoudite et le Pakistan, la Libye ayant été suspendue ne peut plus voter - a voté une résolution CONTRE Israël du Conseil des droits de l'homme, complètement discrédité car il discrimine systématiquement l'Etat juif au détriment d'autres régimes dictatoriaux . Aucun pays européen ne s'est joint aux États-Unis pour voter contre la résolution. Faisant preuve d'une belle unanimité, les pays européens ont voté pour la résolution ou se sont abstenus.
    "Aux termes de sa résolution sur la suite donnée au rapport de la mission internationale indépendante d'établissement des faits concernant l'incident de la flottille humanitaire (A/HRC/17/L.1), adoptée par 36 voix pour, une contre et 8 abstentions, le Conseil déplore la non-coopération de la puissance occupante, Israël, avec la mission internationale indépendante."
    Vote des pays européens et des États-Unis :
    - Ont voté pour : Belgique, Espagne, France, Norvège, Royaume-Uni, Suisse.
    - Ont voté contre : États-Unis.
    - Abstentions : Hongrie, Pologne, Slovaquie. [...]"

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr - "Sûrs de leur force, par aveuglement liée à la convoitise de quelques uns et la paranoïa entretenue de tous, les gouvernements Israeliens successifs ont toujours refusé la paix".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/19/a-jerusalem-la-colonisation-avance_1538045_3218.html
- Henry Faÿ (08h58)
   "Cette revendication parfaitement scandaleuse de prétendre faire reconnaître le caractère juif d'Israël reviendrait à légitimer une mesure totalement illégitime et qui mettrait Israël au ban des Nations. Si le caractère juif d'Israël était reconnu, les non juifs ne seraient que des citoyens de deuxième zone, ce serait la légalisation de l'apartheid. Cette revendication est aussi une façon de faire obstacle à la paix car aucune instance palestinienne ne pourra jamais l'accepter"
- ismenes (10h16)
   "Pour la colonisation, pas d'illusions : Israël ne cédera pas un pouce de Jérusalem "réunifiée", pour des raisons symboliques très fortes (et les revenus d'opérations immobilières juteuses). Le camp de la paix a peu de chance de revenir au pouvoir, chaque nouvelle génération passant par le rouleau compresseur de l'armée. [...]"
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/06/20/jerusalem-une-ville-a-partager_1538338_3232.html
- Ludovic Noémie (13h54)
   "[...] Aujourd'hui, Jérusalem est aujourd'hui pratiquement vidée de sa population chrétienne et la politique extrémiste du gouvernement israélien vise à expulser aussi les musulmans. C'est une ville avec beaucoup de zones juives orthodoxes qui n'ont rien à envier à l'Arabie saoudite au niveau de l'intolérance. [...]"
- Dram (14h03)
   "[...] Sûrs de leur force, par aveuglement liée à la convoitise de quelques uns et la paranoïa entretenue de tous, les gouvernements Israeliens successifs ont toujours refusé la paix (pour mémoire une paix se signe toujours avec un ennemi, jamais avec un esclave, et le plus fort doit tendre la main au plus faible). Certe les Palestiniens ne sont pas irréprochable, mais le faible se bat avec ses armes."


Israël

- L'Iran, priorité numéro un, Gil Shefler (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257355405&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le projet de déclaration unilatérale palestinienne devant les Nations unies en septembre prochain est "important, mais pas extrêmement important". C'est ce qu'a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, lundi, deuxième jour du Conseil des Gouverneurs du Congrès juif mondial, à Jérusalem. Pour Lieberman, l'Iran reste la priorité numéro 1. "La communauté internationale a oublié la question iranienne et le désir de Téhéran de se doter de capacités nucléaires", dit-il. "Il est clair que les Iraniens n'essaient plus du tout de dissimuler leurs projets."
    Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que le gouvernement était disposé à relancer les négociations avec les Palestiniens à tout moment, sans conditions préalables et malgré ce qu'il qualifie de "campagne diffamatoire" menée contre Israël.
    Au sujet des troubles du monde arabe, Lieberman espère voir des changements démocratiques s'instaurer dans la région. "L'Egypte, notre plus grand voisin, est peut-être notre partenaire le plus fiable du monde arabe depuis 1978", a-t-il poursuivi. "Nous surveillons la situation de très près. Je souhaite à la société égyptienne de connaître une transition prospère et démocratique"."


Gaza & Hamas

- IDF relieved by Turkish group's pullout from Gaza flotilla but still goes ahead with preparations, Anshel Pfeffer (Haaretz) - "Soldiers will bring photographers with them to document any resistance they face on board the ships".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/idf-relieved-by-turkish-group-s-pullout-from-gaza-flotilla-but-still-goes-ahead-with-preparations-1.368602
   "Israel's navy is going ahead with preparations to stymie a planned flotilla slated to attempt to break the blockade on Gaza in two weeks, despite the fact that the Turkish group IHH has pulled out of the effort. Israeli security experts believe that flotilla participants could violently oppose the navy's effort to stop the ships and plan to bring photographers with them to document any resistance they face. [...]
    Top navy officers were relieved yesterday by the announcement that the Marmara, the largest vessel slated for the flotilla, would not sail. "That saves a lot of work for us," said one navy officer. "The Marmara would have carried 500 passengers; its exclusion scales down the operation." Despite the IHH pullout, a coalition of 23 pro-Palestinian organizations have announced their intention to take part in this new flotilla.
    The IDF expects the ships to embark from several parts in the Mediterranean toward the end of this month; eight or nine ships should be in the flotilla. Last Wednesday, the navy conducted a large-scale drill at sea; its soldiers, including members of the Shayetet 13 commando unit, practiced boarding the flotilla ships, in the face of various forms of non-violent or violent resistance. The IDF intends to bring a crew of several photographers on the operation to stop the ships to document what happens. As part of last week's drill, photographers were trained to relay photographs to shore in real time. [...]"

- Gaza : 270 camions de vivres transférés dans la journée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-270-camions-de-vivres-transferes-dans-la-journee_317265.html
   "Pas moins de 270 camions remplis de vivres et d'aide humanitaire vont entrer dans la Bande de Gaza ce lundi, via le terminal de Kerem Shalom, ont indiqué des sources palestiniennes."

- L'Egypte a autorisé un convoi «humanitaire» à entrer dans la bande de Gaza (Xinhua Chine Nouvelle)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25248&returnto=accueil/main&artyd=5
   "L'Egypte a autorisé, dimanche 19 juin 2011, un convoi humanitaire à entrer dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, ont affirmé des officiels palestiniens. Le convoi, incluant 62 activistes, pour la plupart européens, ainsi que des ressortissants sud-africains, tunisiens et libanais, transporterait « des ambulances, des médicaments et des équipements médicaux ». Le bateau « Miles of Smiles » est arrivé samedi 18 juin dans le port égyptien d'El-Arish, à quelque 45 km du point de passage de Rafah, qui sépare Gaza du Sinaï."
- "Miles of Smiles" exposes the lies of the flotilla (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/miles-of-smiles-exposes-lies-of.html
   "From Bikya Masr (Egypt):
   "An aid convoy heading to the Gaza Strip was allowed to cross into the embattled Mediterranean enclave on Sunday evening, Palestinian officials confirmed on Monday morning to Bikya Masr. The vessel, Miles of Smiles, is carrying aid and some 60 activists, most Europeans, a few South Africans, Tunisian and Lebanese nationals, had docked at the northern Sinai town of al-Arish on Saturday before making the 45 kilometer journey to the Gaza border. The activists are also carrying ambulances, medicine and medical equipment for the Hamas-controlled Gaza Strip, which has been suffering from an Israeli-Egyptian led blockade on the area."
    To summarize:
    - Miles of Smiles brings real aid, including ambulances / Flotilla pretends to bring aid, but the aid it brings is useless
    - Miles of Smiles works modestly without huge publicity; doesn't even have a website / Flotilla: publicity whores
    - Miles of Smiles has not acted violently / Flotilla justifies violent actions of IHH in May 2010 flotilla; supports terrorism
    - Miles of Smiles adheres to international law / Flotilla violates international law in trying to break legal blockade
    - Miles of Smiles brings aid through Egypt / Flotilla has come out publicly against humanitarian aid delivered legally
    - Miles of Smiles doesn't lie to the media / Flotilla always lies to the media."

- Cooking gas shortage in Egypt - because it is all being smuggled to Gaza (Elder of Ziyon) - "Meanwhile, residents of the Sinai are also alarmed at the huge amount of smuggling of other items into Gaza, including building materials that are being taken from their area".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/cooking-gas-shortage-in-egypt-because.html
   "Palestine Press Agency reports that there is a severe shortage of cooking gas in El Arish and the Sinai - because smugglers are sending the gas over to Gaza for a profit. Bakeries are having trouble staying open because of the shortages.
    Meanwhile, residents of the Sinai are also alarmed at the huge amount of smuggling of other items into Gaza, including building materials that are being taken from their area. Residents report seeing many trucks filled with gravel and other materials going to Rafah to be smuggled into Gaza, and last week some 150 Libyan cars were smuggled into Gaza in one shot through a Rafah tunnel."

- Union méditerranéenne : le Hamas doit accepter les conditions du Quartet (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Union-mediterraneenne-le-Hamas-doit-accepter-les-conditions-du-Quartet_317277.html
   "L'Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM), réunie en Croatie, a appelé lundi le Hamas à accepter les conditions du Quartet pour relancer les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. Le Vice-président de la Knesset, L'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (Kadima), et le député Dov Henin (Hadash) ont participé à cette réunion de 23 pays, et de l'Autorité palestinienne. Selon Whbee, "c'est la première fois, après 17 réunions de l'assemblée, qu’Israël n'est pas le thème central des débats et n'est pas attaqué de toutes parts"."


Judée-Samarie

- Huit habitations palestiniennes illégales démolies près d'Hébron (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Huit-habitations-palestiniennes-illegales-demolies-pres-d-Hebron_317271.html
   "L'administration civile a démoli ce lundi matin 8 habitations palestiniennes illégales construites dans le village d'Al-Aïd, près d'Hébron. Les forces de Tsahal qui supervisaient les opérations, ont mis en garde à vue un individu qui avait troublé l'ordre. On ne signale pas d'incident notoire."

- Localités juives en Judée-Samarie (Slideshare) - Un diaporama pédagogique sur les aspects politiques et légaux de ce qui obsède tant les Européens.
http://www.slideshare.net/Aschkel/localits-juives-en-judesamarie


Accord Hamas/Fatah

- Fatah et Hamas campent sur leurs positions pour le choix du Premier ministre, Nasser Abou Bakr (AFP) - "Fayyad est le candidat du président Abbas et non pas du Fatah en tant que tel, où certains sont d'avis de renoncer à sa candidature pour en proposer d'autres".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00353931-fatah-et-hamas-campent-sur-leurs-positions-pour-le-choix-du-premier-ministre-183224.php
   "Le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et le Hamas ne parviennent toujours pas à s'entendre sur le prochain chef du gouvernement, bloquant une réconciliation pour laquelle le mouvement islamiste a déjà donné des gages. Une rencontre prévue mardi au Caire entre Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal pour trancher la question de la formation d'un gouvernement d'indépendants a été reportée sine die.
    "La véritable raison du report de la formation du gouvernement et de la rencontre est le désaccord sur (l'actuel Premier ministre de l'Autorité palestinienne Salam) Fayyad pour diriger le nouveau gouvernement", a indiqué à l'AFP un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat. "Le président Abbas insiste pour présenter Salam Fayyad, que le Hamas refuse catégoriquement et sans appel, ce qui a conduit les deux parties à reporter la réunion, plutôt que de devoir annoncer l'effondrement de la réconciliation" conclue le 27 avril au Caire, a expliqué ce responsable.
    Le choix de "M. Fayyad n'est pas souhaitable car son nom est lié à la division palestinienne, à l'endettement de l'économie palestinienne et aux campagnes des services de sécurité contre la résistance", a affirmé lundi à l'AFP Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas à Gaza. "La réunion est reportée jusqu'à ce qu'une nouvelle date soit fixée dans les prochains jours afin de garantir la meilleure atmosphère possible pour le succès de l'accord de réconciliation", a déclaré dimanche le responsable de ce dossier au sein du Fatah, Azzam al-Ahmad. M. Ahmad a précisé que le Fatah avait pris l'initiative de ce report afin de "créer le climat approprié", et de donner davantage de temps aux discussions, M. Abbas étant attendu mercredi pour une visite en Turquie.
    Selon Samir Awad, professeur de science politique à l'Université de Bir Zeit, près de Ramallah, "Fayyad est le candidat du président Abbas et non pas du Fatah en tant que tel, où certains sont d'avis de renoncer à sa candidature pour en proposer d'autres". "Le Hamas a coupé tous les ponts pour accepter Fayyad et persiste dans son refus", a souligné M. Awad, dans une déclaration à l'AFP.
    Une renonciation du Hamas à ce rejet paraît d'autant plus improbable qu'il a consenti à des concessions significatives pour sceller la réconciliation, déclenchant une passe d'armes entre Mahmoud Zahar, principal idéologue du mouvement islamiste à Gaza, et Khaled Mechaal, chef du bureau politique, en exil à Damas. M. Zahar, qui a participé aux discussions avec le Fatah en avril, a reproché à M. Mechaal ses propos au Caire lors de la cérémonie officielle de réconciliation le 4 mai et dans les médias les jours suivants, estimant qu'il n'était "pas mandaté pour faire de telles déclarations". [...]"

- Survey: Majority of Palestinians want Fayyad as prime minister (DPA) - par crainte d'une fin de l'aide internationale dans le cas contraire.
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/survey-majority-of-palestinians-want-fayyad-as-prime-minister-1.368749
   "A majority of Palestinians want current Prime Minister Salam Fayyad to run the proposed Palestinian national unity government, according to a public opinion poll published Monday. The survey, conducted by the Ramallah-based Palestinian Center for Policy and Survey Research (PSR), said the public believes that if Fayyad remains as prime minister, the threat of international boycott and sanctions would diminish or disappear. According to the poll, 45 percent of respondents want Fayyad to head the new government. Jamal Khoudari, the choice of the Islamist Hamas movement, received the backing of only 22 percent. [...]
    The PSR poll also found that 61 percent of Palestinians want the unity government to follow Abbas' peace policies and program, compared to only 18 percent who said they want it to follow Hamas' course. The poll, conducted between June 16 and 18, more than a month after the reconciliation agreement was signed, found that 59 percent of respondents believe the deal will work, despite the problems facing its implementation, particularly in forming the new government. The survey interviewed 1,200 adults and had a margin of error of 3 percent."

- Salam Fayyad: No Savior, Nathan J. Brown (professor of political science and international affairs at George Washington University and nonresident senior associate at the Carnegie Endowment for International Peace) - "There was no domestic foundation for Fayyad's efforts; for Palestinians, he was simply an unsolicited gift from the United States and Europe" ; "For years, Fayyad's soft talk and cheery dedication enabled policymakers throughout the world to ignore the brewing crisis. And this may be where Fayyad, despite his impressive management skills, did Palestinians a disservice".
http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/06/17/no_savior?page=0%2C1#.Tf3Lnm8YLQU;email
   "His first and most impressive accomplishment was to gain the trust of Western governments. The unrealistic hopes placed in his premiership were partly a testimony to the esteem in which he was held in some international circles. Secretary of State Hillary Clinton has spoken of her pride in his efforts and informed Palestinian youth that Fayyad has given them hope. No diplomatic statement from Western governments is complete without a kind word for his accomplishments. Fayyad was even able to earn a grudging Israeli trust through renewed security cooperation and efforts to rebuild the Palestinian security services. These accomplishments allowed him to pay government salaries, redeploy police, and attract enormous amounts of aid.
    And Fayyad was able to win some modest victories in Palestinian governance. The security services became less partisan, public finances became more transparent (even without any domestic oversight), corruption likely decreased, pockets of the civil service were rebuilt on a more professional basis, and basic order in Palestinian cities was improved. When it comes to progress in these areas -- sharply limited but still significant -- Fayyad can even claim to have gone beyond maintenance to improving the Palestinian situation beyond where it stood in 1999.
    - The Poverty of Politics
    All along, however, this was a difficult juggling act. Enthusiastic international support would continue only so long as it was possible to pretend that Fayyad was making dramatic gains; domestic acceptance of Fayyad was dependent on his continuing to pay salaries and provide for basic order. Pulling aside the curtain and revealing that Palestinians were not building a state thus risked undermining Western support for him, which would in turn remove the raison d'être of his premiership in Palestinian eyes.
    Thus Fayyadism was a political house of cards. There was no domestic foundation for Fayyad's efforts; for Palestinians, he was simply an unsolicited gift from the United States and Europe -- a welcome one for some, but not for others. And to his international backers, Fayyad was completely frank about his limitations: His efforts, he said, would only pay off in the context of a meaningful diplomatic process that reinforced the drive toward statehood. This was an ingredient that has been missing for many years, and Fayyad was powerless to procure it.
    Earlier this year, there were signs that Fayyad himself had begun to look for ways to escape Fayyadism. It was Fayyad, rather than Fatah and Palestinian President Mahmoud Abbas, who reached out to Hamas in February. The reconciliation file was quickly snatched out of his hands, however, and his hold on the premiership is now on the bargaining table.
    What is remarkable, however, is how Fayyadism soldiered on in some Western eyes even after Fayyad himself had begun to distance himself from it. American pundits continued to trumpet his successes without missing a beat right up until the April reconciliation agreement. In March, Thomas Friedman was still writing about Fayyad's gaining momentum and even upped the ante by claiming that his program posed the "biggest threat to Iran's strategy." Meanwhile top policymakers continued to be mesmerized by Fayyad's poll numbers, which were less bad than those of most other leaders, and simply ignored the hollowness at the core of their own policies. Nor did the polls translate into any kind of political party or movement that could have run in, much less won, an election -- if one were ever held.
    - The Perils of Positive Thinking
    For years, Fayyad's soft talk and cheery dedication enabled policymakers throughout the world to ignore the brewing crisis. And this may be where Fayyad, despite his impressive management skills, did Palestinians a disservice. [...] Fayyad cannot be held primarily responsible for this collective self-delusion; at most, he facilitated it. And in the process he provided all actors with a breathing space that is now disappearing. Ultimately, the ones who convinced themselves he was capable of completely transforming Palestine are most responsible for squandering the brief respite his premiership offered."


"Processus de paix"

- L'AP verse plus de 44 millions de shekels par mois aux terroristes incarcérés en Israël et aux familles des "martyrs" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-AP-verse-plus-de-44-millions-de-shekels-par-mois-aux-terroristes-incarceres-en_317319.html
   "Selon le journal Al Khaya Al Jedidya, l'Autorité palestinienne aurait versé pour le mois de mai 17.678.247 shekels aux terroristes incarcérés en Israël. Chaque Palestinien prisonnier en Israël reçoit un salaire mensuel de 3.129 shekels. Par ailleurs, les familles des "martyrs" ont reçu 26.458.137 shekels toujours pour le mois de mai. L'Autorité palestinienne débourse donc mensuellement 44.136.384 shekels pour les terroristes et les familles des "martyrs"."

- Nabil Shaath : même si les négociations avec Israël reprennent, nous demanderons la reconnaissance de l’Onu (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nabil-Shaath-meme-si-les-negociations-avec-Israel-reprennent-nous-demanderonsla-_317303.html
   "Dans une interview accordée ce lundi à Radio Palestine, Nabil Shaath, membre du comité central du Fatah, a affirmé lundi que même si les négociations avec Israël venaient à reprendre, cela n’empêchera pas les Palestiniens de réclamer en septembre la reconnaissance par l’Onu d’un Etat palestinien indépendant."

- IDF prepares for September declaration, Hanan Greenberg (Ynet) - "the IDF is taking two main scenarios into consideration: Popular protests without the Palestinian Authority's direct support, maybe even with prevention efforts from the Palestinian security apparatus. The second scenario is an all out Intifada organized by the Palestinian Authority".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4084712,00.html
   "The Israel Defense Forces is finding it hard to predict what will happen after the possible declaration of a Palestinian state at the United Nations in September, but in the meantime it is holding training exercises, maps are being updated and even the state of mind on Facebook is being looked into. The IDF is also preparing engineering resources, purchasing and expanding existing crowd dispersion equipment and mainly, preparing for every eventuality – from the mainstream to the extreme. Ynet is taking a first look at the "Migdal Oz" plan which details how the IDF is planning on maintaining order in the West Bank on the "day after".
    Deliberations held over the last few weeks among senior GOC Central Command officials have raised one major question – the status of IDF officers and troops after the planned Palestinian declaration of statehood: Will an officer seeking to arrest a terror suspect in Nablus or Ramallah be required to present a visa or passport? And how is he supposed to act in such a situation? None of those present at the deliberations could supply an answer, which indicates that the Defense Establishment is heading for a period of uncertainty in the West Bank. The defense and civil coordination outlook remains hazy: What kinds of protests should they expect? Which side will the Palestinian Authority take?
    And yet the defense establishment's calendars don't have any special mentions or substantial alterations ahead of events in September. Military officials believe it will take some time for the Palestinian citizens to examine their new status against the actual changes. A different theory sees the Palestinians quickly reaching a state of frustration and disillusionment which could lead them to "let off steam". Among the extreme scenarios: riots, and confrontations on settlements and IDF bases. A third theory states that the IDF's chief mission is to prepare for war and expected riots cannot become the troops' main pursuit. "I don't intend to halt training at any price. We need to remember that this is not a large tactical event," the commander of one of the divisions noted.
    Central Command Chief Major-General Avi Mizrahi who has been keeping a close eye on the deployment has passed on his recommendations to the Chief of Staff Major General Benny Gantz. They include expanding the ring of troops set to deal with riots in other sectors. A large part of the "Migdal Oz" plan deals with the acquisition and expansion of crowd dispersal methods. GOC Central Command recently acquired more than double of their usual annual crowd dispersal resources order. In addition to the usual resources they have also purchased the "Scream" acoustical system which basically makes noise at an increased volume that assists in dispersing crowds. The IDF has also purchased appropriate protection methods for riot areas. The equipment is all set to be in IDF hands by August.
    The IDF has also been carrying out infrastructural adjustments, for example, elevating military outposts. They have also prepared concrete barricades which will be put in place if the need arises during massive protests. Nevertheless the IDF has made it clear that while it hopes to stop protestors in a way that would keep the number of casualties at a minimum, if there is no other option they will open fire. Military sources said that from the army's perspective, if the Palestinians were to infiltrate the fence surrounding Beit El or Yitzhar, this would be dealt with in the same manner as the infiltrators from Syria. "We will fire at the lower extremities," said one military official.
    Within the framework of all these preparations the IDF is taking two main scenarios into consideration: Popular protests without the Palestinian Authority's direct support, maybe even with prevention efforts from the Palestinian security apparatus. The second scenario is an all out Intifada organized by the Palestinian Authority. The first option is obviously easier to deal with from the IDF's standpoint. And yet, the IDF would be able to strike at the new state's infrastructure, including security installations thus sending a very assertive message. A "bank" of possible targets is being collected under the radar. No one wishes to make use of it but the option is firmly on the table.
    The Palestinians will not be in a hurry to endanger their infrastructure so it is hard to estimate whether the protests will be organized by the newly formed state. If security coordination continues then it can be hoped that the incidents will be confined. There is an additional variable that must be taken into account – the Hamas who, in light of the unity agreement with Fatah is more prominent in the West Bank and so could be a fermenting factor.
    "We are heading for a murky period that hides many dangers," summarized one senior officer. "As an army we need to be prepared for every possible scenario. It is possible that we will have to face a complicated situation that will change all that we have become familiar with in the West Bank over the last few years. That is what we are preparing for." The Israeli policy which will be decided on in Jerusalem will have a critical influence on the future. As he prepared to end his term in office, the outgoing Shin Bet Chief Yuval Diskin said that Israel, without recognizing the newly formed state, would face opposition from the international community which could hurt its own status."

- Jérusalem, une ville à partager..., Arno Klarsfeld (Le Monde) - "La racine du conflit, ce n'est ni Jérusalem ni l'étendue des territoires dévolus au futur Etat palestinien".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/20/jerusalem-une-ville-a-partager_1538338_3232.html
   "Dans le Grand Dictionnaire Larousse du XIXe siècle publié en 1875, à l'entrée "Jérusalem", on lit : "Ville de Turquie d'Asie, capitale de la Judée, chef-lieu d'un sandjak du pachalik de Saïda. La population ne peut guère être évaluée à plus de 18 000 ou 20 000 habitants : 8 000 juifs, 5 000 musulmans, 3 000 Grecs, 1 500 Latins, 1 000 Arméniens, 100 à 200 Syriens et Coptes." En 1899, Jérusalem compte 70 000 habitants, dont 45 000 juifs.
    Si Jérusalem est le coeur du monde juif, si c'est là son centre religieux et politique, il suffit de déplacer le regard d'un peuple à l'autre pour ressentir qu'il est aussi un des points névralgiques du monde musulman, même s'il fut longtemps délaissé. La Mosquée d'Omar est inscrite dans le paysage de Jérusalem, c'est un symbole qui pourrait appartenir aux deux peuples, même si les juifs ont interdiction de prier sur le lieu le plus saint du judaïsme, le mont du Temple. L'enthousiasme, l'ardeur et la dévotion du peuple juif ont arraché Jérusalem à la poussière d'une indifférence glorieuse. Grâce à lui, la Jérusalem à demi morte est redevenue une capitale.
    Selon le plan de partage des Nations unies, Jérusalem devait rester une ville internationale dont le statut aurait été décidé ultérieurement [par référendum, or la population juive étant majoritaire à Jérusalem, la ville serait sans doute et de toute façon devenue israélienne]. Ce plan a été accepté par les juifs et rejeté par les Arabes. L'ONU elle-même, "dépassée par les événements", selon ses propres termes, au lieu de mettre au point un statut définitif, a laissé les événements le dicter pour elle. Le statut de Jérusalem a été abandonné à cette imprécision, dans l'attente que l'histoire débrouille par elle-même un écheveau trop compliqué.
    Il suffit pourtant de se rendre dans les villages arabes de Jérusalem-Est pour saisir que l'on n'y est pas en Israël. Dans ces villages, quand les ambulances israéliennes viennent chercher les malades, elles essuient parfois des coups de feu et souvent des jets de pierres. Combien de fois, quand j'y étais soldat, avons-nous dû escorter les ambulances jusqu'au domicile des malades arabes pris en charge par les hôpitaux israéliens !
    La paix est pourtant simple : partage de Jérusalem, solution innovante pour la Vieille Ville, renonciation à un droit de retour, impossible à obtenir, pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants. Aucun gouvernement israélien ne peut accorder un tel droit qui ferait des juifs une minorité dans leur propre Etat. Les Palestiniens contrôleraient démographiquement les trois terres qui constituaient la Palestine historique : Israël avec plus de 50 % de Palestiniens, la Palestine avec 100 % de Palestiniens et la Jordanie avec plus de 60 %. Les réfugiés palestiniens et leurs descendants doivent être indemnisés, mais il faudra aussi indemniser les centaines de milliers de juifs qui ont dû fuir les pays arabes en abandonnant leurs possessions.
    La racine du conflit, ce n'est ni Jérusalem ni l'étendue des territoires dévolus au futur Etat palestinien : l'écrasante majorité des Israéliens s'accorde pour un retour aux frontières de 1967 avec des échanges de territoires à condition de ne pas recevoir de roquette sur la tête comme lorsqu'ils se sont retirés du Liban sud ou de Gaza. Il semble encore que cela soit possible d'accepter Israël comme l'Etat du peuple juif. Et c'est pour cela que remettre en selle le Hamas est une nouvelle funeste...
    Quand je suis pessimiste, je me dis que les choses évolueront de manière bien plus dramatique. Le leadership palestinien appellera à la constitution d'un Etat unique entre le Jourdain et la Méditerranée (Israël et Cisjordanie) et demandera le principe d'"un homme, une voix". Cette demande trouvera de fervents supporteurs dans tous les pays arabes, en Europe, dans une partie de l'intelligentsia juive en diaspora et, pis encore, parmi les Arabes israéliens, lesquels organiseront des manifestations qui dégénéreront.
    Israël se trouvera de plus en plus isolé et sera comparé à l'Afrique du Sud d'avant Nelson Mandela. Les ingrédients de cette situation explosive existent et il n'y a pas grand-chose à faire. Les menaces stratégiques pour l'avenir démocratique et démographique d'Israël sont réelles. Surtout, enfin, je vois mal comment les dirigeants palestiniens pourraient proposer à leur peuple une solution qui leur apporterait moins que ce qu'ils auraient pu obtenir pacifiquement voici plus de soixante ans.
    Quand je suis optimiste, je me dis que jamais ceux qui entraient dans les chambres à gaz n'auraient pu imaginer que plus de 5 millions de juifs vivraient libres dans leur propre Etat. Les deux peuples ont tant à gagner s'ils s'entendent et tant à perdre s'ils continuent à se battre. L'Allemagne et la France ont sacrifié des millions de leurs enfants pour la Grande Guerre, dont les petits Français et les petits Allemands seraient bien incapables de désigner les causes."


Syrie

- Malgré de récents incidents, Israël ne redoute pas d'escalade militaire syrienne sur le Golan, Laurent Zecchini (Le Monde) - "La Syrie a profondément changé, son régime est durablement affaibli et il sera encore plus dépendant de l'Iran".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/20/malgre-de-recents-incidents-israel-ne-redoute-pas-d-escalade-militaire-syrienne-sur-le-golan_1538287_3218.html
   "[...] La puissance militaire de Tsahal n'est un secret pour personne, à commencer par la Syrie. C'est ce qui rend curieux les événements du 5 juin et l'apparente provocation du gouvernement du président syrien, Bachar Al-Assad. Un récent rapport de l'ONU basé sur les observations de la Fnuod, a clairement indiqué que les forces syriennes ne sont pas intervenues pour empêcher les manifestants palestiniens de franchir la ligne de cessez-le-feu, une manière diplomatique de confirmer que Damas a agi délibérément.
    "Les Syriens, analyse le professeur Eyal Zisser, de l'université de Tel-Aviv, savent que tout incident frontalier, même de faible ampleur, avec Israël, a le potentiel de dégénérer en conflit, ce qui serait catastrophique pour le régime de Bachar. S'il tente de jouer cette "carte israélienne" pour faire diversion sur la situation intérieure syrienne, Israël est en mesure de détruire son potentiel militaire. Or, il en a besoin... contre son propre peuple."
    Les autorités israéliennes relativisent également la portée de ce qui s'est passé le 5 juin. "Je pense que les Syriens se sont dit que cela n'entraînerait pas de grandes conséquences de tester la réaction israélienne, y compris au prix de la mort de quelques Palestiniens", avance un diplomate bon connaisseur du dossier.
    "On croit toujours que, dans ce type de régime, tout est contrôlé, organisé, note le professeur Zisser, mais il n'en est rien. Ces manifestations palestiniennes ont été un feu de paille : le lendemain, tout était fini, preuve que les Syriens ne recherchaient pas la confrontation."
    Les autorités israéliennes sont cependant persuadées qu'un changement stratégique durable est en train de se dérouler à la frontière nord de l'Etat juif. [...] "Le Bachar Al-Assad que nous avons connu n'est plus. Ses jours sont probablement comptés, analyse le diplomate. La Syrie a profondément changé, son régime est durablement affaibli et il sera encore plus dépendant de l'Iran. Nous devons nous habituer à une Syrie instable, une instabilité qui est désormais la règle au Proche-Orient." Autant dire que l'improbable négociation d'un accord de paix israélo-syrien, avec pour enjeu la restitution du plateau du Golan à la Syrie, ne sera pas d'actualité de sitôt."

- Bachar continue à parler, les Turcs se préparent à agir, Gil Mihaely (Causeur) - "Les Turcs comprennent parfaitement qu’une telle situation risque de dégénérer en conflit".
http://www.causeur.fr/bachar-continue-a-parler-les-turcs-se-preparent-a-agir,10331
   "Faut-il croire Bachar el-Assad ? Certes, le troisième discours du président syrien sonne comme un best of des deux précédents : le « grand dialogue national », les condoléances aux familles de martyrs (il ne manque pas d’air) et l’engagement solennel d’écraser les « gangs armés » et le fameux « complot de l’étranger »… Mais en même temps, Assad innove un peu et promet des élections en août (donc pendant le ramadan) et des réformes en septembre… On est un peu perplexe et comme Daoud Boughezala, on se demande s’il ne vaut pas mieux regarder ce que fait Maher plutôt qu’écouter ce que dit son frère aîné Bachar…
    En Turquie, grande voisine et –géostratégie oblige– acteur clé de la crise syrienne, on n’a pas hésité : Bachar el-Assad était encore en train de savourer ses applaudissements que le communiqué d’Ankara était déjà diffusé par les agences de presse : Ersat Hurmuzlu, conseiller du président turc, Abdullah Gul, a accordé au président syrien une petite semaine avant « une intervention extérieure ». Ni septembre, ni août : la semaine prochaine et en espèces !
    En clair, Erdogan commence à en avoir marre de son « ami », et si Bachar ne bouge pas rapidement et radicalement, la Turquie se sentira autorisée à ne plus respecter la souveraineté syrienne et ses forces armées établiront une zone tampon le long de la frontière où les réfugiés seraient à l’abri de la répression. Autrement dit, Ankara deviendrait garant de la sécurité des Syriens se réfugiant sur leur propre territoire à cause des exactions de leur propre gouvernement…
    Les Turcs comprennent parfaitement qu’une telle situation risque de dégénérer en conflit (comment réagir si les services syriens procèdent à des arrestations parmi les réfugiés massés du côté syrien de la frontière ?) mais croient pouvoir le contenir. Et surtout, quels que soient les risques encourus, on sent bien que l’envie démange très très fort Erdogan, un an à peine après l’arraisonnement Mavi Marmara, de s’inviter à nouveau dans le kriegspiel proche-oriental, histoire de démontrer au monde entier, et plus spécialement aux Européens, à quel point il est indispensable…"


Egypte

- Au Caire, les libéraux veulent le report des élections, Cécile Hennion (Le Monde) - "Si le parti des Frères musulmans jouit d'une "image positive" chez 31 % des interrogés, seuls 12 % d'entre eux disent vouloir voter pour lui. Au final, une majorité de 49 % des sondés ne se prononcent pas".
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/06/20/au-caire-les-liberaux-veulent-le-report-des-elections_1538288_3212.html
   "Les forces libérales égyptiennes, inquiètes d'une victoire probable des Frères musulmans aux élections législatives prévues en septembre, ont peut-être réussi à convaincre les autorités de revoir leur calendrier. Dimanche 19 juin, le premier ministre, Essam Charaf, s'est déclaré favorable à un "report" des législatives qui "permettrait d'offrir à la scène politique une chance de se renforcer". M. Charaf s'exprimait à titre personnel, mais ses propos ont été repris en "une" du quotidien gouvernemental Al-Ahram. D'autres déclarations officielles récentes laissent, en outre, penser que la principale revendication des libéraux - la rédaction d'une Constitution avant la tenue de ces élections - pourrait obtenir gain de cause.
    Dans l'euphorie qui a suivi la chute du président Hosni Moubarak, vingt-deux partis ont été créés (certains sont en cours d'enregistrement), auxquels s'ajoute une pléthore de "comités" composés de manifestants de la place Tahrir, qui, tous, veulent avoir leur mot à dire au moment où s'ébauche l'avenir. Entre les anciennes formations, pour certaines moribondes et qui peinent à s'adapter, et les nouvelles qui tâtonnent encore, le clan libéral s'est étiolé. "Il existe une foule de mouvements et d'idéologies, mais aucun leader politique ni coalition capables de faire le poids aux prochaines élections", résume Ahmed Maher, cofondateur du Mouvement des jeunes du 6 avril. [...]
    Ce que redoute Ahmed Maher et, avec lui, beaucoup d'activistes libéraux, c'est la confiscation du Parlement par d'autres partis mieux organisés. Le Parti national démocrate (PND, de l'ex-président Moubarak), malgré sa dissolution et des purges jugées superficielles, disposerait ainsi de ressources suffisantes pour renaître de ses cendres sous une autre étiquette. Quant au parti des Frères musulmans, Justice et Liberté, il serait le principal adversaire.
    La capacité de mobilisation de la confrérie n'est plus à démontrer, mais sa cote de popularité réelle demeure inconnue. Une enquête menée par l'International Institute for Peace et le centre de recherche Charney basé à New York note qu'avec "la prolifération des nouveaux partis, l'incertitude (des électeurs) augmente". Selon ce sondage, qui doit être rendu public mardi 21 juin, les partis laïques (hors l'ex-PND) remportent 25 % d'intentions de vote, contre 19 % pour les partis islamistes. Si le parti des Frères musulmans jouit d'une "image positive" chez 31 % des interrogés, seuls 12 % d'entre eux disent vouloir voter pour lui. Au final, une majorité de 49 % des sondés ne se prononcent pas.
    En attendant un éventuel report des élections, les forces libérales tentent de s'unir. Le 7 mai, a été fondé un Conseil national, qui, selon l'un de ses instigateurs, actuel porte-parole, Mamdouh Hamza,

abrite "tous les partis politiques et mouvements sociaux qui croient en un Etat civil et moderne" et dont l'objectif est de présenter une liste commune aux législatives. Les Frères musulmans, pense M. Hamza, ne sont "pas majoritaires mais ils cherchent à profiter du vide politique pour prendre le contrôle du Parlement" et ainsi peser sur la rédaction de la Constitution, véritable enjeu de ces législatives. [...]"


Monde arabe

- La Libye affirme qu'une frappe de l'OTAN a fait 15 morts à Tripoli (AP) - dont "trois enfants".
http://fr.news.yahoo.com/libye-affirme-quune-frappe-lotan-fait-15-morts
   "Le gouvernement libyen affirme lundi qu'une frappe de l'OTAN contre un complexe familial appartenant à un associé proche de Moammar Kadhafi a tué 15 personnes, à l'ouest de Tripoli. Mais un responsable de l'Alliance atlantique basé à Naples (Italie) a affirmé que l'OTAN n'avait pas mené de frappe contre cette zone ces 24 dernières heures. Le porte-parole du gouvernement libyen Moussa Ibrahim a déclaré que l'OTAN avait bombardé la résidence de Khoweildi el-Hamidi, près de la ville de Surman, à 60km à l'ouest de la capitale. Moussa Ibrahim a expliqué aux correspondants étrangers emmenés par bus sur le site qu'Al-Hamidi s'en était sorti indemne mais que trois enfants avaient été tués, dont deux petits-enfants d'Al-Hamidi."


Iran

- Stuxnet: Anatomy of a Computer Virus (Vidéo 3mn21) - Une très jolie vidéo pédagogique sur le virus qui a probablement ralenti le programme nucléaire iranien.
http://vimeo.com/25118844
   "An infographic dissecting the nature and ramifications of Stuxnet, the first weapon made entirely out of code. This was produced for Australian TV program HungryBeast on Australia's ABC1"


Europe

- Netanyahou appelle à une "égalité de franchise", Herb Keinon (JP) - "certains Européens n'hésitent jamais à dire à Israël ce qu'il doit faire, alors qu'ils font preuve de beaucoup plus de réserve à l'égard des Palestiniens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257354672&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Certains dirigeants européens traitent les Palestiniens comme des "enfants gâtés", alors qu'ils feraient mieux de "leur dire la vérité". C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou, dimanche, lors d'une rencontre avec le chef de la diplomatie bulgare, Nikolay Mladenov. De sources gouvernementales, Netanyahou estime que certains Européens n'hésitent jamais à dire à Israël ce qu'il doit faire, alors qu'ils font preuve de beaucoup plus de réserve à l'égard des Palestiniens. Mladenov est considéré comme l'un des diplomates européens les plus proches d'Israël.
    Le Premier ministre faisait notamment référence aux réticences de certains responsables européens à appeler les Palestiniens à renoncer au "droit au retour des réfugiés" et à reconnaître le caractère juif de l'Etat d'Israël, alors qu'ils ne semblaient pas hésiter à encourager les Israéliens à retourner aux lignes d'avant 1967 et à re-diviser Jérusalem. En évitant de faire preuve d'une égalité de traitement auprès des deux camps, ces responsables "font préjudice aux Palestiniens qui sont prêts à faire des compromis et qui méritent leur soutien". Les noms des responsables européens et palestiniens auxquels faisait allusion Netanyahou n'ont pas été précisés.
    Pour avancer la paix, il faut s'opposer aux projets de l'Autorité palestinienne à l'ONU, a-t-il par ailleurs affirmé. [...] Toujours de sources gouvernementales à Jérusalem, Mladenov a donné l'impression que la Bulgarie s'opposerait à l'initiative palestinienne. [...]"

- Flotille vers Gaza : des activistes irlandais demandent l'appui de Dublin (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Flotille-vers-Gaza-des-activistes-irlandais-demandent-l-appui-de-Dublin_317312.html
   "Des militants irlandais participant à la flotille pour Gaza ont appelé lundi le gouvernement irlandais à intervenir auprès d'Israël pour autoriser le passage des bateaux vers la bande de Gaza. Environ 25 militants irlandais prendront place à bord du "Saoirse" (liberté en gaélique), un des navires de la flotille d'une douzaine de bateaux embarquant de ressortissants de plus de 20 pays vers Gaza, selon les organisateurs irlandais. "Nous appelons le gouvernement irlandais à demander à Israël qu'il autorise l'acccès à Gaza. Israël n'a absolument aucun droit, légal ou moral, d'arrêter la flotille", a indiqué le coordinateur des militants irlandais Fintan Lane, qui participait déjà à la première flotille en mai 2010."


Monde

- Les pays pauvres accueillent 80% des réfugiés dans le monde (AP) - "Les Palestiniens représentent un tiers des réfugiés, soit presque cinq millions de personnes au total, dont beaucoup ont toujours vécu dans les pays voisins". Les Palestiniens étant les seuls à avoir droit à une définition du statut de "réfugié" qui leur est propre (héréditaire et permanent même après accès à la citoyenneté et même s'ils ne sont pas nés en "Palestine"), leur prédominance n'est pas étonnante. Ce privilège n'en demeure pas moins particulièrement choquant car il éclipse les véritables réfugiés : Afghans, Irakiens, Somaliens, Congolais, qui n'ont pas la chance de pouvoir doubler régulièrement leurs chiffres (par hérédité) et n'attirent pas une attention médiatique équivalente.
http://fr.news.yahoo.com/pays-pauvres-accueillent-
   "Les quatre cinquièmes des 15,4 millions de réfugiés dans le monde vivent dans des pays pauvres où leurs chances d'être naturalisés et leurs perspectives économiques sont limitées, selon un rapport des Nations unies publié lundi. Plus d'un quart des réfugiés se trouvent dans trois pays : le Pakistan, l'Iran et la Syrie. [...] Les Palestiniens représentent un tiers des réfugiés, soit presque cinq millions de personnes au total, dont beaucoup ont toujours vécu dans les pays voisins.
    Les Afghans, qui ont fui les guerres successives depuis l'invasion soviétique en 1979, représentent un cinquième des réfugiés. Beaucoup vivent dans des conditions difficiles au Pakistan et en Iran voisins. Les autres grandes sources de réfugiés sont l'Irak (près de 1,7 millions de réfugiés), la Somalie (770.000) et la République démocratique du Congo (RDC, 477.000). [...]"
- Les réfugiés de plus en plus nombreux submergent les pays en développement (AFP) - "Les Afghans continuent de représenter la majeure partie des réfugiés dans le monde". Une fois n'est pas coutume, l'AFP est ici plus rigoureuse qu'Associated Press.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00353763-les-refugies-de-plus-en-plus-nombreux-submergent-les-pays-en-developpement-183025.php
   "[...] Les Afghans continuent de représenter la majeure partie des réfugiés dans le monde (3 millions), suivis par les Irakiens (1,6 million), les Somaliens (770.200) ainsi que les ressortissants de République démocratique du Congo (476.700) et de Birmanie (415.700). [...]"
- Un réfugié sur cinq vit dans un pays en développement, Stephanie Nebehay (Reuters) - l'agence britannique est aussi plus rigoureuse ici que l'agence américaine.
http://fr.news.yahoo.com/un-r%C3%A9fugi%C3%A9-sur-cinq-vit-dans-un-pays
   "[...] Les Afghans représentent la majeure partie des réfugiés dans le monde (3 millions), suivis par les Irakiens, les Somaliens, les Congolais et les Birmans. [...]"

- Pakistan : 12 morts dans des attaques de drones (AP) - "Sept des 12 tués sont des militants islamistes afghans". Autrement dit, les cinq autres sont vraisemblablement des victimes civiles. Vous noterez que la dépêche ne le mentionne même pas.
http://fr.news.yahoo.com/pakistan-12-morts-attaques-drones-103041774.html
   "Des responsables pakistanais rapportent que des attaques présumées de drones américains ont fait 12 morts lundi dans le nord-ouest du Pakistan, une zone abritant des militants islamistes. Une première attaque a visé un véhicule dans la zone tribale de Kurram, faisant cinq morts, selon Noor Alam, un responsable local. Alors que des membres d'une tribu accouraient sur les lieux, le véhicule a été à nouveau frappé, faisant deux autres morts. Quelques minutes plus tard, un drone américain présumé a attaqué une maison voisine, tuant cinq personnes, a précisé M. Alam. Sept des 12 tués sont des militants islamistes afghans dont les corps ont été emmenés de l'autre côté de la frontière pour être enterrés, a-t-il ajouté. Les tirs de missiles ont été confirmés par deux responsables du renseignement pakistanais ayant requis l'anonymat. [...]"


Points de vue

- Pour diriger heureux, dirigeons cachés, Gil Mihaely (Causeur) - "Le Hezbollah, le Hamas palestinien et les Frères musulmans égyptiens sont de véritables mouvements politiques tels que l’Occident n’en connaît plus depuis l’écroulement du communisme européen, c’est-à-dire qu’ils sont portés par des forces sociales".
http://www.causeur.fr/pour-diriger-heureux-dirigeons-caches,10326
   "Le Liban a un Premier ministre. Après cinq mois d’atermoiements et de subtiles négociations, Mohammed Najib Mikati, homme d’affaires à la tête d’un véritable empire, succède à Saad Hariri. Forcé de démissionner le 20 janvier dernier après une crise politique liée aux travaux du tribunal de l’ONU en charge de l’enquête sur l’assassinat de son père Rafic, en février 2005, celui-ci était formellement chef d’un gouvernement par intérim, mais il a quitté le pays il y a presque deux mois pour des raisons de sécurité.
    Cette normalisation institutionnelle n’en est pas moins une mascarade dès lors que le véritable pilote ne se trouve pas dans le cockpit. En effet, le Hezbollah, première force politique du pays, ne compte que deux ministres sur trente. Dix-sept portefeuilles – assurant une majorité au sein de l’exécutif – ont été confiés aux alliés du « Parti de Dieu », les fidèles du chrétien Michel Aoun, ancien chef d’état-major de l’armée libanaise, et de Nabih Berri, président du Parlement et chef du parti chiite Amal.
    Comment expliquer cette surprenante modestie ? Pourquoi le Hezbollah ne profite-t-il pas de sa force pour diriger le gouvernement ? C’est tout simplement que le pouvoir n’est pas là. Si le Hezbollah se montre discret et surtout généreux avec ses partenaires, ce n’est nullement par manque d’envie de présider aux destinées du pays mais plutôt parce que le gouvernement libanais est dénué de toute influence réelle. A l’instar de l’équipe de physiciens du CERN qui ont réussi récemment à « capter » des atomes d’antimatière pendant un peu plus d’un quart d’heure, les laboratoires du Hezbollah sont parvenus à créer un « anti-pouvoir » qu’on appelle pudiquement « le gouvernement libanais ».
    Le gouvernement, son chef ainsi que le président de la République sont des figurants chargés d’arborer les attributs du pouvoir et de la souveraineté. Affublés de tous les colifichets régaliens, présidents et premiers ministres fainéants occupent le devant de la scène, laissant les choses sérieuses à la milice chiite dirigé par le cheikh Nasrallah, véritable « Maire du Palais ». Les deux ministres qu’il a nommés – Mohamed Fneish au Développement administratif et Hussein Hajj Hassan à l’Agriculture – n’ont d’autre mission que de surveiller M. Mikati et son équipe.
    La milice-parti chiite a ainsi élaboré une nouvelle théorie de l’exercice du pouvoir, l’improvisation initiale devenant une stratégie éprouvée : tirer les ficelles sans jamais assumer la responsabilité, faire tourner la mécanique dans la coulisse sans s’exposer aux feux de la rampe. Si le Hezbollah a œuvré pour mettre fin à la crise gouvernementale, c’est moins par souci du bon fonctionnement des institutions libanaises que par crainte d’être désigné, en l’absence de paravent, comme le véritable patron du pays. Quand la scène est vide, les regards se tournent vers les coulisses.
    Confrontés aux problèmes liés à l’exercice du pouvoir, d’autres mouvements islamiques de la région évoluent vers le modèle Hezbollah. Le Hamas palestinien, par exemple, est en train de tirer – avec beaucoup de lucidité – les leçons de cinq ans de gouvernement à Gaza. Suite à l’accord récent avec le Fatah, le mouvement est confronté aux questions restées en suspens depuis la guerre civile du printemps 2006 à Gaza et occultées par le conflit avec Israël. Les institutions, le caractère de l’Etat, les tensions inter-palestiniennes n’ont qu’un lointain rapport avec « l’ennemi sioniste ».
    Au sein du Hamas, certains appellent donc la direction à abandonner complètement l’exécutif pour viser exclusivement le législatif, histoire de bénéficier des avantages de la légitimité politique sans en subir les contraintes. Le jeu du pouvoir, pensent-ils, n’en vaut tout simplement pas la chandelle. Les récents sondages montrent à quel point l’usure du pouvoir coûte cher au Hamas : la cote du mouvement islamique s’est effondrée à 15 % contre 44 % en 2006.
    Dans le jeu parlementaire, cette stratégie des coulisses peut s’avérer payante : un bloc solide de députés peut « taxer » lourdement la coalition qui dépend de son soutien. Même s’il n’est que la deuxième force politique palestinienne, le Hamas pourrait avoir le beurre du pouvoir et l’argent du beurre de l’opposition, des financements pour ses multiples activités et institutions (et, le échéant, des lois pour faciliter ses actions) et la virginité politique de la contestation.
    Les Frères musulmans égyptiens qui s’interrogent sur l’avenir du mouvement après la révolution pourraient adopter cette pratique de l’ombre qui préserverait leur capital de sympathie et leur image – souvent justifiée – de « mains propres ». Pourquoi aller les tremper dans le cambouis, alors que l’économie va mal, quand on peut peser sur les choix concrets tout en faisant porter la responsabilité des échecs sur les exécutants ? Autant patienter pendant que les « nouveaux » dirigeants tirent les marrons du feu postrévolutionnaire.
    Cette stratégie n’est pas uniquement politicienne et cynique – ce qui la rend peut-être plus inquiétante. Le Hezbollah, le Hamas palestinien et les Frères musulmans égyptiens sont de véritables mouvements politiques tels que l’Occident n’en connaît plus depuis l’écroulement du communisme européen, c’est-à-dire qu’ils sont portés par des forces sociales. À la différence du PS, de l’UMP et des autres, les islamistes n’ont pas pour seul objectif d’exercer le pouvoir. Ils entendent changer la société en profondeur. Comme les communistes des années 50, ils sont sur le terrain, palliant les carences de l’Etat grâce à leur réseau d’institutions : écoles, cliniques, hôpitaux, activités sportives, encadrement de la jeunesse et syndicats.
    Il faut croire que la foi est un bon carburant politique. Le Hezbollah n’avait pas besoin d’aller chercher son inspiration dans les banlieues ouvrières françaises de la grande époque. Il aurait pu se contenter d’observer les partis orthodoxes israéliens : forts d’un électorat discipliné et fidèle, ils arrivent à faire payer à l’Etat un système qui court-circuite les services publics. Ce n’est peut-être pas très halal ni casher, mais ça marche !"

- Amnesty International is losing its way, Gerald Steinberg & Jason Edelstein (NGO Monitor) - "Amnesty’s anti-Israel obsession is part and parcel of its wider ethical degradation".
http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdContributors/Article.aspx?id=224870
   "Outside its London headquarters last week, Amnesty International (AI) hosted “Complicity in Oppressions: Do the Media Aid Israel” – organized by the Palestine Solidarity Campaign and the pro-Hamas group, Middle East Monitor Online (MEMO). In promoting the event, MEMO explained that “realities do not deter Zionists and the well-oiled pro-Israel lobby from purveying distortions of the truth as ‘facts’ in their hasbara (propaganda).” MEMO also called Zionism a “pernicious ideology which is both racist and unjust – an ideology backed by governments across the Western world.”
    As Amnesty International celebrates 50 years, it is clear that something has gone terribly wrong with this once-respected moral watchdog. Hosting such events, like allying with these groups, highlights the moral decline of the organization, which now embraces racial and religious prejudice. According to the EU, “claiming that the existence of a State of Israel is a racist endeavor” is a form of anti-Semitism. Providing a platform for this ideology, therefore, contradicts the principles of a supposed human rights organization.
    To make matters worse, these activities divert Amnesty’s resources away from real human rights abuses. As a result, the millions of people in the Middle East – from Algeria to Syria and Iran – whose human rights truly are being abused will continue to receive marginal attention from this self-proclaimed human-rights watchdog.
    Instead of protecting these individuals under its original mandate, Amnesty has lost sight of these clear moral principles. In another example, in 2010, Amnesty suspended the head of its women’s rights division, Gita Saghal, after she condemned AI’s alliance with an alleged Taliban supporter. Christopher Hitchens wrote that Amnesty’s actions in this case exemplified the organization’s “degeneration and politicization,” reflecting “a moral crisis that has global implications.”
    Amnesty's ideological agenda was further illustrated following the January 2011 conviction and sentencing of Ameer Makhoul, head of Ittijah (a major Palestinian NGO promoting anti-Israel campaigns), for spying on behalf of Hezbollah. AI claimed: “Ameer Makhoul’s jailing is a very disturbing development... [He] is well known for his humanrights activism on behalf of Palestinians in Israel and those living under Israeli occupation. We fear that this may be the underlying reason for his imprisonment.” This statement followed the 2010 blog post of Amnesty- Finland director Frank Johansson, in which he referred to Israel as “a scum state.”
    Amnesty’s anti-Israel obsession is part and parcel of its wider ethical degradation. Since 2009, the organization has published seven reports on Israel and the “Occupied Palestinian Territories,” compared to its miniscule output on totalitarian regimes, including only one report on Saudi Arabia, three on Libya, and one on Syria. The recent increase in short statements from Amnesty following the uprisings in these countries only highlights the lack of interest that preceded these events.
    Amnesty’s UK branch has a particular anti-Israel obsession. On April 12, Amnesty-UK hosted “The Denial of Economic, Social and Cultural Rights in the Occupied Palestinian Territories.” One speaker accused IDF soldiers of using glass shards to carve a Star of David into the arm of a Palestinian child. An audience member reported that after he challenged the source of the image depicting the Palestinian boy’s arm, Amnesty-UK’s crisis response and country priorities campaigns manager Kristyan Benedict said he would “smack me in my little bald head.”
    Another event, the “Russell Tribunal on Palestine,” was held at Amnesty’s London headquarters on November 8, 2010, dealing with alleged “Corporate complicity in Israel’s violations of International Law.” The Tribunal, with roots in Marxist and anti-Western ideology, is a mock court putting Israel and its allies “on trial.” The Tribunal’s “Support Committee” includes anti-Israel activists and representatives of extremist NGOs such as the Palestinian Center for Human Rights, and the Israeli Committee Against Housing Demolitions, among others. [...]"

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 22:34

Arab-cigarettes-bull.jpg

 

1993-june-19-bull.jpg

 

- Palestinians present Oslo Accords as tragedy like Israel’s creation and the Six Day War (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=5194
   "There are signs that the Palestinian Authority is beginning to present the signing of the Oslo Accords with Israel as a negative event as bad as Israel's creation and the defeat of the three Arab states, Syria, Jordan and Egypt, in the Six Day War. Two visual expressions of this message appeared in the last two weeks in the official PA media.
    One was a cartoon in the official PA daily, depicting a man preparing a headstone for a grave, who is wondering which date to inscribe to complete the text. The headstone reads: "The deceased: 'Arab History' [Date of] death..." The man considers which year to add to the inscription as the year Arab history died. The dates he thinks possible are: "1948, 1967, 1993, 2003, 2008 and 2010." The dates refer to events considered negative for and by the Arab world. Significantly 1993, the year the Oslo Accords were signed, is included. (1948 - Israel's creation ; 1967 - The Six Day War ; 1993 - Signing of Oslo Accords between Israel and the PLO ; 2003 - US invasion of Iraq ; 2008 - The Gaza War ; 2010 - Possibly refers to the Flotilla to Gaza that ended in violence.)
    The second visual appeared in a music video of a song encouraging Palestinians to overcome their tragedies. Children are seen sitting around a table drawing. One drawing included in the video shows the dates "1948, 1967, 1993"."

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 22:32

France

- Gaza : un bateau français partira de Grèce (Reportage AFP, Vidéo 1mn31)
http://www.dailymotion.com/video/xjdrtp_gaza-un-bateau-francais-partira-de-grece_news

- Pascal Boniface invité chez Ruquier pour la promotion de son pamphlet (Vidéo 13mn37) - Naulleau & Zemmour apprécient l'anti-américanisme de Boniface (sa dénonciation de "l'empire américain") et sa haine de BHL, Naulleau aimant aussi particulièrement la défense de Tariq Ramadan contre Caroline Fourest. Zemmour critique cependant l'obsession anti-israélienne démesurée de Boniface, lequel reconnaît que ce conflit n'a en fait qu'une "importance symbolique" ; mais ce constat qu'il fait lui-même ne semble pourtant pas l'ébranler le moins du monde, Boniface semblant in fine se justifier en soulignant les très bons retours qu'il a eus du public - comme si son obsession était légitime parce que partagée par bien des Français...
http://www.dailymotion.com/video/xjdy03_boniface-vs-zemmour-et-naulleau-les-intellectuels-faussaires_news
    - Eric Naulleau à 1mn35 : "J'aurais adoré écrire ce livre [qui fustige Caroline Fourest, BHL, Alexandre Adler, etc., que Naulleau a toujours détestés], moi, ça m'aurait fait un bien fou. Surtout ça fait un petit résumé des quatre saisons que j'ai passées ici, parce que plusieurs des "intellectuels faussaires" ont pris votre place sur cette chaise, et on a pu admirer à peu près tout ce que vous dénoncez, qui va du terrorisme intellectuel à la mauvaise foi, à la palinodie, enfin on a eu droit à peu près à tout. [...] BHL, c'est quand même très très difficile de trouver les gens qui portent une parole critique sur BHL."
    - Laurent Ruquier à 4mn50 : "Vous avez fait partie de cabinets ministériels, à la Défense, Chevènement, Pierre Joxe... Vous étiez membre du Parti Socialiste, et vous l'avez quitté en quelle année ?"
    - Boniface : "En 2002, à cause du conflit du Proche-Orient."
    - Ruquier : "Parce qu'on trouvait vos positions trop anti-Israël ?"
    - Boniface : "Oui, voilà, c'est ça, on peut le dire comme ça. J'ai fait une note en disant qu'on appliquait pas au conflit du Proche-Orient les mêmes règles que notamment dans les Balkans, au Kosovo, et effectivement l'accusation récurrente a été que c'était antisémite [plus d'infos sur cette affaire ici et ici]."
    - Eric Zemmour à 6mn01 : "Il y a une chose avec laquelle je suis mille fois d'accord, c'est quand vous montrez comment la "morale" est non seulement [chez ces "intellectuels faussaires"] un argument inquisitorial - il y a le camp du bien et le camp du mal -, mais c'est aussi un moyen de se soumettre à l'empire américain. Il y a toujours tout ça qui s'emboîte, c'est très intéressant d'ailleurs aujourd'hui, et ça vous le montrez très bien et je pense que vous avez tout à fait raison. [...] Vous avez raison, avec lui [BHL] c'est très emblématique ce lien entre les deux.
    Maintenant, il y a quelque chose qui me gêne dans votre livre. On a l'impression que vous réécrivez sans cesse votre livre Est-il permis de critiquer Israël ? de 2003. On a l'impression que vous nous parlez de politique étrangère, sauf que même la politique étrangère vous la réduisez un peu, beaucoup, à Israël et les Palestiniens."
    - Ruquier : "Même quasi-exclusivement !"
    - Zemmour : "Et vous dites une chose très très juste - je tiens à vous le dire car ça aussi je l'ai dit à Bernard-Henri Lévy -, c'est que beaucoup de ces intellectuels sont juifs, et ils sont obsédés par la défense d'Israël parce qu'ils sont juifs. Et moi je pense que vous avez en partie raison, ils sont devenus les intellectuels organiques d'une évolution communautariste du monde juif français, qui n'était pas ainsi avant la guerre de 67 - je le date exactement comme vous, je pense qu'il y a eu une rupture [...], donc je suis vraiment d'accord. En revanche, ce que je vous reprocherais, c'est que vous faites la même chose qu'eux à l'envers. C'est-à-dire qu'on a l'impression que vous aussi, vous êtes obsédé par le conflit israélo-arabe, que vous aussi, vous êtes obsédé par Israël.
    Après tout, on pourrait vous rétorquer : donnez-moi un pays qui respecte la légalité internationale dans un conflit... c'est un mythe ! Là où vous avez raison, c'est que l'ONU ne bombarde pas Israël, ça vous avez tout à fait raison, mais en revanche, quel pays s'est fait en dehors des injustices ? Est-ce que l'Amérique n'a pas massacré ses Indiens ? Est-ce que la Révolution française n'a pas massacré les Chouans ? A côté, les Israéliens sont de bonnes poires, si j'ose dire... Vous voyez, c'est ça que je veux dire. Alors vous allez me dire : ce n'est pas la même époque...
    Ce que je veux vous dire par là, c'est que vous en venez à faire du systématisme : vous défendez systématiquement Tariq Ramadan - alors que pour moi c'est le vrai élève de Bernard-Henri Lévy, il fait la même chose, il prend la morale et l'individualisme pour subvertir la société française de la même façon... Je trouve que vous êtes l'avers de la même face qu'eux."
    - Ruquier : "En gros, ce que vous reprochez aux autres, ne le faites pas aux autres."
    - Boniface : "Tariq Ramadan, je ne le défends pas, je montre simplement que Caroline Fourest a fait en grande partie sa carrière là-dessus avec de nombreuses erreurs [...]"
    - Zemmour : "Je vous assure qu'il y a un côté [chez vous] : l'islamophobie est le nouvel antisémitisme..."
    - Naulleau : "Je suis d'accord avec ça !"
    - Zemmour : "Non mais, sauf que "l'islamophobie" vous savez très bien que c'est un mot inventé par les Iraniens pour interdire toute attaque sur la religion, sur l'islam..."
    - Boniface : "La stigmatisation de l'islam, c'est vrai que l'Autre, qui était le Juif dans les années 30 et y compris dans les années 60, jusqu'à 67, maintenant l'Autre c'est le musulman. [...]"
    - Zemmour : "Mais on a le droit de critiquer la religion juive, la religion musulmane, etc., on a le droit de dire qu'il y a un problème d'adaptation entre une religion qui est un code civil et un autre code civil."
    - Boniface : "Oui, quoique vous savez comme moi [...] qu'il y a un terrorisme intellectuel qui est beaucoup plus fort [pour protéger les Juifs]. Mais je ne pense pas tout ramener à Israël. On ne reviendra pas sur 48, la paix c'est maintenant, on ne va pas revenir aux frontières de 48, revenons à celles de 67 et appliquons le droit. Et puis surtout, Israël n'est qu'une petite partie, une partie importante mais une partie de la composante. Il y a aussi, dans l'attitude que l'on a, des restes de l'histoire coloniale, des restes de l'histoire de la décolonisation, un racisme ordinaire [contre les Arabes], et puis le 11-Septembre et le Choc des civilisations, qui a été quand même notre pain quotidien depuis une dizaine d'années. Et au nom de la dénonciation du terrorisme, on a fait passer n'importe quoi..."
    - Zemmour : "Oui ça c'est la propagande américaine, c'est l'américanisation que dénonçait Naulleau..."
    - Boniface : "Oui, on l'a repris très largement en France, et s'opposer à la guerre d'Irak c'était devenir anti-américain. [...] Et donc très honnêtement je ne me concentre pas... je pense tout de même que le conflit du Proche-Orient est un conflit central. Quand j'ai commencé à travailler sur les questions internationales, pour moi c'était un conflit parmi d'autres, il y avait l'Amérique centrale, l'Afrique centrale... et au fur et à mesure, il a pris une importance symbolique au niveau international et interne au  niveau français plus grande que les autres conflits. Il a occupé plus d'espace que le nombre de morts qu'il génère."
    - Zemmour : "Eh ben voilà, mais pourquoi tombez-vous dans ce panneau-là ?"
    - Boniface : "Ah non mais je décris la réalité !"
    - Zemmour : "Je suis comme vous, je pense qu'il prend une place beaucoup trop importante et que c'est démesuré, donc parlez d'autre chose, c'est pas le seul conflit dans le monde !"
    - Boniface : "Je parle d'autres travaux..."
    - Zemmour : "Non vous ne parlez que de cela, je vous assure."
    - Boniface : "Mais parce que les personnes que je mets en cause en parlent beaucoup."
    - Zemmour : "Oui mais vous faites comme eux !"
    - Boniface : "Je décrypte leurs contre-vérités, et il n'y a pas que ça quand même parce qu'il y a aussi la guerre d'Irak [...]. Je pense que la plupart des mensonges et des contre-vérités qui ont été assénés avec la force d'un taureau par ces différentes personnes commencent aussi un peu à s'émousser. En tous les cas ce sont beaucoup de retours que j'ai. Jamais pour un bouquin que j'ai fait je n'ai eu autant de retours du public qui me dit : "merci de dire les choses que l'on sait en fait mais qu'on ne voyait pas noir sur blanc de cette façon, merci de confirmer l'intuition" [...]."

- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/18/deux-bateaux-francais-devraient-participer-a-la-flottille-pour-gaza_1537979_3218.html
- diedey (09h02)
   "[...] La Turquie accueille des réfugiés syriens, Israël leur tire dessus. Le blocus est une barbarie. A la frontière de Gaza, des snipers israéliens font des cartons et tuent les paysans sur leur terre, femmes et enfants à la recherche de quelques matériaux (voir site btselem). C'est une belle image de la haute civilisation israélienne."
- Citizen Of Europe (15h30)
   "Notons que les responsables des massacres de Gaza courrent toujours , et que probablement l'UE continuera à recevoir avec le tapis rouge (sang)les dirigeants Israéliens.L'UE une serpillère? [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/17/la-reconnaissance-ne-vaut-pas-admission-aux-nations-unies_1537389_3218.html
- palladio (18/06/11 20h28)
   "Créer un "Etat juif" sur un territoire peuplé d'indigènes non juifs et de colons européens juifs était une décision coloniale et raciste. [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/19/a-jerusalem-la-colonisation-avance_1538045_3218.html
- JEAN-CLAUDE MEYER (18h56)
   "les appels à la raison, les suppliques ou les fortes recommandations de la communauté internationale ne suffiront jamais à faire arreter cette colonisation rampante et scandaleuse. seule la force peut y arriver ou des méthodes cohercitives. ce gouvernement israélien est totalement menteur et malhonnete et il ne cèdera que par la peur car il se croit en toute impunité et jusqu'ici les faits et la couardise internationale lui ont donné raison."


Israël

- Jerusalem Filmed in Imax 3D (Vidéo 7mn) - Une magnifique vision aérienne dynamique de Jérusalem et d'autres sites historiques (dont Massada).
http://vimeo.com/15034110
   "After a year of research and preparation, the giant screen film JERUSALEM advanced into production with an unprecedented aerial shoot throughout Israel and the West Bank. Scheduled for worldwide release in 2013, the film will take audiences on a spectacular tour of the Holy Land and the city once believed to lie at the centre of the world."

- La communauté française en deuil, Yaakov Lappin (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257352933&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une explosion a secoué un immeuble de quatre étages, jeudi soir à Netanya, faisant quatre morts (dont trois jeunes franco-israéliennes) et plus de 90 blessés. Selon les premiers résultats d'enquête, l'explosion aurait été causée par une fuite de gaz. "Ce n'est pas une attaque terroriste", a précisé le porte-parole de la police de la ville. Il est toutefois vraisemblable que le drame soit le résultat d'un acte de malveillance volontaire.
    La police a arrêté un résident local, soupçonné d'avoir coupé une canalisation de gaz, provoquant une fuite qui a conduit à l'explosion. Les autorités le suspectent d'avoir agi suite à une querelle avec les propriétaires d'une entreprise concurrente, établie dans l'immeuble en question. L'homme a été appréhendé jeudi, puis relâché. Autre piste : une négligence commise par les inspecteurs de la compagnie Amisragas, rapporte la radio israélienne.
    L'immeuble abrite quelque 150 familles dans ses étages supérieurs, tandis que le rez de chaussée est composé de différentes sociétés. Selon les ambulanciers de Magen David Adom, trois femmes et un homme ont été tués par le souffle de l'explosion. Les nombreux blessés ont été évacués vers le centre médical de Netanya."

- 2000 appartements à agrandir, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7) - "il sera possible de construire une chambre supplémentaire pour chaque appartement". L'AFP dénonce évidemment une nouvelle "colonisation juive" dans la capitale.
http://www.israel7.com/2011/06/2000-appartements-a-agrandir/
   "L’annonce du projet de construction lors de la visite officielle du Vice-Président Joe Biden avait largement contribué à la tension entre Jérusalem et Washington il y a deux ans. C’est dans ce même quartier que d’une nouveau programme vient d’être entériné. La Commission de planification et d’urbanisation du ministère de l’Intérieur a entériné le projet d’agrandissement de 2000 logements dans le quartier orthodoxe de Ramat-Shlomo à Jérusalem. De sorte qu’il sera possible de construire une chambre supplémentaire pour chaque appartement."


Accord Hamas/Fatah

- Annulation du sommet palestinien de la réconciliation (AP) - "les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur l'identité du chef du gouvernement".
http://fr.news.yahoo.com/annulation-sommet-palestinien
   "Le sommet de réconciliation entre le Hamas et le Fatah prévu pour mardi est annulé, a-t-on appris dimanche auprès de responsables palestiniens des deux camps s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Aucune autre date n'est encore fixée. La réunion de mardi entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas en exil en Syrie, Khaled Méchaal, aurait probablement dû aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre d'un gouvernement de réconciliation. Mais, à en croire les sources citées plus haut, les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur l'identité du chef du gouvernement.
    Le report sine die du sommet constitue un pas en arrière après l'accord de réconciliation conclu le mois dernier entre le Hamas et le Fatah. Les dirigeants avaient assuré que c'était la fin de leur brouille. Celle-ci remonte à juin 2007, quand le mouvement islamiste du Hamas a pris le contrôle par les armes de la Bande de Gaza, tandis que le Fatah, reconnu par la communauté internationale, ne dirigeait plus que la Cisjordanie."

- L'UE prête à travailler avec le gouvernement palestinien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-UE-prete-a-travailler-avec-le-gouvernement-palestinien_317087.html
   "Un diplomate européen a affirmé au journal panarabe Al-Hayyat que l'UE travaillera avec le nouveau gouvernement palestinien d'union, ''mais il est important que son Premier ministre ne soit pas issu du Hamas''. Il a ajouté que ''la libération de Guilad Shalit ouvrira la voie à l'acceptation du Hamas au sein de la communauté internationale et à des contacts avec le mouvement islamiste"."


Gaza & Hamas

- L'Egypte découvre un entrepôt rempli d'explosifs destinés à Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-decouvre-un-entrepot-rempli-d-explosifs-destines-a-Gaza_317215.html
   "Les autorités égyptiennes ont découvert un entrepôt rempli d'explosifs, dont la cargaison était destinée à la bande de Gaza, a indiqué l'agence de presse palestinienne Maan citant des sources sécuritaires."

- Gaza : les familles des détenus palestiniens manifestent contre la libération d'Ilan Grapel en Egypte (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-les-familles-des-detenus-palestiniens-manifestent-contre-la-liberation-d-Il_317095.html
   "Les familles des détenus palestiniens incarcérés en Israël ont manifesté jeudi à Gaza contre la libération de l'Américano-israélien Ilan Grapel, arrêté en Egypte pour ''espionnage au profit d'Israël''. Les familles palestiniennes appelaient les autorités égyptiennes à conditionner la libération de Grapel à celle de leurs proches."


Judée-Samarie

- Samarie : un soldat de Tsahal a échappé à une tentative d'attentat (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-un-soldat-de-Tsahal-a-echappe-a-une-tentative-d-attentat_317155.html
   "Près de Motsav Tsofim, en Samarie, un soldat de Tsahal a échappé à une tentative d'attentat à l'arme blanche. Son agresseur a été blessé au pied alors qu'il tentait de le poignarder."

- 4 girls arrested for 'Price tag' violence, Yair Altman (Ynet) - "An ensuing investigation led to the arrests of two 15-year old girls and a 17-year old – all of whom reside in Jerusalem and the area".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4084194,00.html
   "Police have arrested four female right-wing activists – three of them minors – on suspicion they torched Palestinian vehicles last month in Hebron. Officers suspect the girls have carried out a number of acts as part of the settlers' 'Price tag policy', and believe that their arrest will restore relative calm to the West Bank. The Jerusalem Magistrates' Court remanded by three days the arrest of one suspect, 20-year old Yaska Weiss of Kiryat Arba.
    Police first began suspecting the girls when a Palestinian vehicle was torched early one morning near Hebron. An ensuing investigation led to the arrests of two 15-year old girls and a 17-year old – all of whom reside in Jerusalem and the area. Weiss was arrested on Sunday. The investigation has revealed a number of other crimes related to an unofficial revenge policy upheld by right-wing extremists, termed 'Price tag', police say. Two of the minors were released under house arrest while the third remains in custody. Officers are planning additional arrests.
    Sources say Weiss's brother was killed during Operation Defensive Shield, and that it may have affected her judgment. But sources close to the suspects also had criticism for the manner in which police treated them. "Israel Police is pulling dirty tricks and stopping at nothing to find suspects in the case," one said. "The police's behavior is reminiscent of dark regimes in which it is not the court system that has the final say, but rather bullies, at the expense of minors, and this must stop."
    The girls are being represented by Attorney Naftali Wertzbiger, who told Ynet this was one way teens relieved stress nowadays. He added that instead of educating them, the state was turning them into criminals. "Police are doing their job, but welfare and prosecution officials must understand that there is frustration and rebellion here that require positive treatment. Arresting them and cuffing them will only cause identification and in increase in these crimes, which no doubt have no justification"."


"Processus de paix"

- Abou Mazen a-t-il accepté de revenir aux négociations ?, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/06/abou-mazen-a-t-il-accepte-de-revenir-aux-negociations/
   "Les Etats-Unis déploient d’immenses efforts en coulisses pour ramener Israéliens et Arabes palestiniens à la table des négociations afin d’éviter un vote à l’ONU au mois de septembre mais aussi pour garder la haute main sur ce dossier face aux initiatives européennes. Jusqu’à présent, l’Autorité Palestinienne campait sur ses positions de refus « tant que la construction juive se poursuivrait en Judée-Samarie et à Jérusalem ». Dimanche, la chaîne Al Jazeera croit savoir qu’Abou Mazen aurait annoncé jeudi dernier à Amann à l’émissaire américain pour le Proche-Orient, David Hale « qu’il était d’accord d’accepter la proposition américaine d’un retour à la table des négociations ».
    Hale avait fait part au dirigeant palestinien de certaines intentions et propositions américaines, toutes basées sur les discours de Barack Obama, et lui avait dit « qu’il attendait aussi la réponse israélienne ». Lors de leur entrevue, Abou Mazen aurait insisté sur les conditions de l’AP, c’est à dire l’arrêt de la construction et l’acceptation par Israël d’un Etat palestinien sur les lignes d’avant 1967. Mais Hale lui aurait répondu « que l’AP ne devait pas poser des conditions préalables à une reprise des pourparlers », et « qu’un vote à l’ONU bloquerait le processus qu’il ne l’encouragerait ».
    Toujours selon Al-Jazeera, Abou Mazen aurait demandé aux Etats-Unis « de faire pression sur Israël afin qu’il débloque les fonds destinés à l’AP pour le paiement des fonctionnaires ». Il a également « assuré » l’émissaire « que la réconciliation Fatah-Hamas était une bonne chose pour le processus de paix ». La chaîne arabe a enfin révélé « que les Etats-Unis auraient accordé un mois à Israël pour retourner à la table des négociations ». [...]"

- Barak : la construction continuera en Judée-Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Barak-la-construction-continuera-en-Judee-Samarie_317139.html
   "Dans une interview à France 24, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a souligné l'impossibilité de geler totalement la construction dans les localités juives de Judée-Samarie. ''Il y a une réalité et un accroissement naturel. Les gens doivent construire des jardins d'enfants. Mais qu'est-ce que ça peut faire aux Palestiniens ? Si un bâtiment est construit dans une région qui leur reviendra au termes de négociations, ils le recevront. Ce n'est donc pas un dossier significatif'', a-t-il estimé."
- Déclarations de Barak sur la poursuite des constructions juives en Judée-Samarie : l'AP condamne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Declarations-de-Barak-sur-la-poursuite-des-constructions-juives-en-Judee-Samarie_317208.html
   "L'Autorité palestinienne a condamné une déclaration du ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, concernant la poursuite des constructions dans les localités juives de Judée-Samarie. L'AP a appelé la communauté internationale à intervenir pour faire cesser «ces activités illégales de construction sur des terres palestiniennes»."

- 80% of PalArab "refugees" have citizenship (Elder of Ziyon) - "You cannot be a citizen of a country and a refugee at the same time".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/80-of-palarab-refugees-have-citizenship.html
   "On the eve of World Refugee Day, the Palestinian Central Bureau of Statistics released some interesting numbers. From Wafa: "According to UNRWA records, registered Palestinian refugees totaled 4.8 million in 2010: 41.6% in Jordan, 23.2% in the Gaza Strip, 16.4% in the West Bank, 9.9% in Syria and 8.9% in Lebanon. In the Palestinian Territory, refugees represent 43.4% of the total population in 2011, with 29.7% of them in the West Bank and 67.3% in the Gaza Strip."
    The vast majority of "refugees" living in Jordan have had Jordanian citizenship since 1950, meaning that they cannot be considered refugees in any sense of the word - except for UNRWA's tortured definition. But even more bizarre is the characterization of "Palestinian refugees" living in...Palestine! How can people be considered refugees if they live in their own purported country? The most they can claim to be are "displaced persons" which is a completely different thing. If you add together the Jordanian "refugees" with citizenship and the Palestinian "refugees" who also are citizens of the Palestinian Authority, you see that about 80% of all so-called "Palestinian refugees" are nothing of the sort. You cannot be a citizen of a country and a refugee at the same time. [...]"


Egypte

- Former Egyptian Wafd Party Leader No'man Gum'a Calls for Reexamination of Camp David Accords and for Normalization of Ties with Iran, Hizbullah, and Hamas (ON TV, 23 février, Vidéo 3mn13) - "How come we have an embassy of Israel?"
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2982.htm

- Egypte : deux journalistes jugés par un tribunal militaire suite à la publication d'un article dénonçant la torture pratiquée par l'armée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-deux-journalistes-juges-par-un-tribunal-militaire-suite-a-la-publication-_317199.html
   "Le rédacteur en chef et une journaliste d'un hebdomadaire égyptien vont être jugés après la publication d'un article sur la torture. Adel Hammouda et Racha Azab, de l'hebdomadaire indépendant Al-Fagr, ont été entendus par le Parquet dimanche. Mme Azab avait indiqué samedi que son article contenait des témoignages de personnes affirmant avoir été torturées par des militaires ainsi que des déclarations d'un responsable de l'armée. Selon une source militaire, ce responsable a nié les informations publiées, les qualifiant d'"infondées". La journaliste risque la prison, son rédacteur en chef une amende. Dimanche, l'Organisation égyptienne des droits de l'Homme a dénoncé ces pratiques qu'elle a qualifiées de "nouvelle violation de la liberté d'opinion et d'expression"."


Syrie

- L'unité de l'armée syrienne à l'épreuve de la répression, Khaled Yacoub Oweis (Reuters) - "L'indignation gagne du terrain parmi les militaires sunnites qui découvrent peu à peu l'ampleur de la répression dans leurs régions d'origine".
http://fr.news.yahoo.com/lunit%C3%A9-larm%C3%A9e-syrienne
   "L'armée syrienne, qui multiplie les interventions pour étouffer le soulèvement en cours depuis la mi-mars, montre des signes de divisions qui pourraient être lourds de conséquences pour Bachar al Assad. Le pouvoir du chef de l'Etat, âgé de 45 ans, repose de plus en plus sur un appareil militaire dont l'état-major est en grande partie issu comme lui de la minorité alaouite. La répression du soulèvement pro-démocratie a en outre été confiée à des unités majoritairement alaouites.
    Outre la colère de la majorité sunnite, cette "sectarisation" a donné lieu à des désertions, qui restent toutefois limitées. "On ignore encore quelle limite devra être franchie pour que des défections de masses commencent à avoir lieu et amènent d'autres appelés sunnites à considérer la désertion comme l'option la plus viable", admet Andrew Terrill, qui a étudié l'armée syrienne au War College américain de Carlisle Barracks, en Pennsylvanie.
    Les unités les plus fidèles au pouvoir sont la Garde Républicaine et la IVe division blindée commandées par Maher Assad, frère du président, qui compte chacune 10.000 hommes majoritairement alaouites. Mieux entraînées, elles sont aussi mieux payées que le reste de cette armée forte de 200.000 hommes, appelés compris. Elles sont en outre épaulées dans certaines régions par des milices également issues de la minorité alaouite.
    Si les défections sont jusqu'ici restées limitées, la poursuite de la répression pourrait leur donner une tout autre ampleur sans épargner les couches supérieures de la hiérarchie militaire, estiment certains experts. Plusieurs officiers comptent déjà parmi les 8.000 Syriens qui ont franchi la frontière turque, dans le Nord, selon l'agence de presse Anatolie.
    La cohésion de l'armée, très marquée idéologiquement et vouée à la défense du régime baasiste, devrait toutefois résister aux lignes de fractures confessionnelles, jugent d'autres observateurs. "L'armée ne sera divisée que si le régime s'effondre (...) Il s'agit d'une armée idéologique et tous les officiers sont baasistes", explique ainsi un militant démocrate. L'étroite surveillance de la police secrète, explique Andrew Terril, a pour conséquence que "les soldats syriens ordinaires se considèrent comme des détenus plutôt que comme des individus avec de véritables possibilités de choix". "Le test fatidique aura lieu quand des militaires auront l'impression que leur défection pourra contribuer à la défense de leurs foyers et de leurs villages lorsqu'ils seront attaqués. Dans ce cas, une pression psychologique énorme les poussera à la désertion", ajoute-t-il.
    La surreprésentation de la communauté alaouite au sein de l'état-major remonte aux première années du régime baasiste, instauré en 1963. Des officiers issus de cette minorité se sont alors emparés de postes stratégiques dans l'armée de l'air, les divisions blindées et les services de renseignement. Parmi eux se trouvait Hafez al Assad, qui devait devenir par la suite ministre de la Défense puis chef de l'Etat, en 1970.
    Le soulèvement contre son fils, qui lui a succédé en 2000, a pris racine à la mi-mars dans des zones rurales, conservatrices et sunnites, avant de gagner les faubourgs de Damas et le pôle commercial d'Alep. L'indignation gagne du terrain parmi les militaires sunnites qui découvrent peu à peu l'ampleur de la répression dans leurs régions d'origine, qu'il s'agisse de la plaine d'Haourane, berceau de la contestation dans le sud, de la province de Homs, où du Nord, à la frontière turque, rapporte un diplomate. A ce jour, 1.300 civils et plus de 300 soldats et policiers ont été tués depuis le début de la contestation, selon les évaluations d'organisations syriennes de défense des droits de l'homme."


Monde arabe

- La Libye : cinq morts dans un raid de l'Otan ? (L'Express.fr) - "A l'hôpital de Tripoli, les journalistes ont par ailleurs pu voir les corps de deux enfants de moins de deux ans et celui d'une femme, tous membres de la même famille". Les radios françaises n'en ont pas du tout parlé.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-libye-cinq-morts-dans-un-raid-de-l-otan_1003845.html#xtor=AL-447
   "L'Otan a-t-elle commis une bavure? D'après le régime libyen, au moins cinq membres d'une même famille, dont deux enfants, ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans un raid de l'Otan à Tripoli. Un immeuble de deux étages, dans lequel résidaient cinq familles, selon les autorités, a été détruit par le bombardement dans le quartier populaire d'Al-Arada, à l'est de Tripoli. Au moins deux autres maisons voisines ont été endommagées.
    Deux corps ont été retirés des décombres devant les correspondants de la presse internationale, emmenés par les autorités sur place, où des dizaines d'habitants et de curieux étaient rassemblés. A l'hôpital de Tripoli, les journalistes ont par ailleurs pu voir les corps de deux enfants de moins de deux ans et celui d'une femme, tous membres de la même famille, selon les autorités.
    Le porte-parole du régime libyen Moussa Ibrahim a affirmé s'attendre à un bilan plus lourd, car selon lui pas moins de 15 membres de la famille Al-Gharari, dont des enfants, habitaient l'immeuble détruit. "C'est une autre nuit de tuerie, de terreur et d'horreur, causée par l'Otan", a-t-il déploré, en affirmant qu'il n'y avait pas d'installations ou de véhicules militaires à proximité du quartier. Les dirigeants américains, français, britanniques et italiens, qui conduisent les opérations militaires, sont "responsables moralement et légalement de ces meurtres", a-t-il dit, assurant : "Ce n'est pas de la propagande. Ce n'est pas une chose qui peut être mise en scène". [...]"

- Accusée d'avoir tué des civils à Tripoli, l'OTAN ouvre une enquête (Le Monde.fr) - "Cependant, les informations données par les autorités libyennes sont sujettes à caution". Malgré les images des corps de femmes et d'enfants, dont certaines prises à l'hôpital ? Il est très amusant de voir ce scepticisme opportuniste sur Le Monde.fr, qui il y a peu avait repris sans scrupule le bilan syrien après la journée "Naksa" - il faut dire que ce bilan-là avait le mérite d'entacher Israël. On notera aussi qu'aucune image n'est jamais fournie des bombardements de l'OTAN sur Tripoli. La chose est pourtant possible, voir par exemple ici.
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/06/19/libye-l-otan-reconnait-avoir-par-erreur-pris-des-rebelles-pour-cible_1538020_1496980.html#xtor=AL-32280184
   "Les autorités libyennes accusent l'OTAN d'avoir causé la mort d'au moins cinq personnes, toutes membres de la même famille, lors d'un raid aérien mené, dans la nuit de samedi à dimanche, sur le quartier populaire d'Al-Arada, à l'est de Tripoli. Un immeuble de deux étages, dans lequel résidaient cinq familles, selon les autorités, a été détruit. Au moins deux autres maisons voisines ont été endommagées. Deux corps ont été retirés des décombres devant les correspondants de la presse internationale. A l'hôpital de Tripoli, les journalistes ont par ailleurs pu voir les corps de deux enfants de moins de deux ans et celui d'une femme.
    Cependant, les informations données par les autorités libyennes sont sujettes à caution. Il y a deux semaines, celles-ci, voulant démontrer la "barbarie" des opérations de l'OTAN, avaient présenté à la presse une enfant, soi-disant victime des raids aériens. Or, selon un membre du personnel de l'hôpital où elle était soignée, elle n'avait été victime que d'un accident de la route. Plus récemment, l'OTAN a été accusée d'avoir tué 12 personnes, mercredi, dans un raid à Kikla au sud de Tripoli, alors même qu'elle affirme n'avoir mené aucune frappe sur cette localité... [...]"

- L'Otan reconnaît avoir fait des victimes civiles à Tripoli, Louise Ireland (Reuters) - Au temps pour le scepticisme du Monde.fr. Le pire est que malgré ces aveux, les médias n'en parleront sans doute pas davantage.
http://fr.news.yahoo.com/lotan-reconna%C3%AEt-avoir-fait-des-victimes-civiles
   "L'Otan a reconnu dimanche avoir fait des victimes civiles lors d'un raid aérien à Tripoli et parle d'une possible défaillance des armements utilisés. "(...) un site de missiles militaires était la cible des frappes aériennes de la nuit dernière à Tripoli. Il semble toutefois qu'une arme n'ait pas atteint sa cible et il est possible qu'une défaillance du système ait fait un certain nombre de victimes civiles", explique l'Alliance dans un communiqué. Selon les autorités libyennes, le raid mené dans l'est de la capitale a coûté la vie à neuf civils."


Turquie

- Le Mavi Marmara absent de la nouvelle flottille, Barbara Sofer (JP) - "bien que la Turquie soit une démocratie, l'AKP d'Erdogan détient un tel pouvoir que l'IHH ne pouvait se permettre d'ignorer les pressions".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257354579&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'Iran est suspecté d'avoir des liens avec la flottille IHH, du nom de l'organisme humanitaire turc de tendance islamiste et dont la fonction est controversée. Ces liens pourraient être révélés sous peu. C'est que qu'annonce le quotidien allemand Bild, citant des membres des services de renseignement. En raison des inquiétudes du gouvernement de la République islamique sur ces révélations, trois Iraniens ont été placés en maison d'arrêt. Ils auraient falsifié des passeports et des documents de transport à Istanbul. Ces papiers étaient à destination d'organisateurs de la flottille. Selon Bild, les espions se faisaient connaître sous les noms de « The Broker », « Bit Taxim » et « Hot Chai ». Ils auraient également été en contact avec Al-Qaïda et les brigades iraniennes Al-Quds. [...]
    De sont côté, Soner Cagaptay, directeur du programme de recherche Turc pour la politique au Proche-Orient à l'Institut de Washington, a affirmé qu'Ankara avait pression sur IHH pour retirer son bateau de la flottille et ce, afin d'éviter toute assimilation à un groupe terroriste. Cagaptay a également ajouté que, bien que la Turquie soit une démocratie, l'AKP d'Erdogan détient un tel pouvoir que l'IHH ne pouvait se permettre d'ignorer les pressions. « Leur poids politique est perçu par tous - ils sont le parti qui est resté le plus longtemps au pouvoir depuis que la démocratie multipartite à vu le jour dans le pays », explique-t-il. Avant d'ajouter que la phase de « bonheur » dans laquelle se trouvent les relations turco-américaines pouvait également avoir joué un rôle dans la décision de l'IHH. « La relations entre les deux pays est en train de prendre forme. Cela a pu jouer dans la balance pour Ankara »."
- Flottille : Israël se réjouit de la défection du Mavi Marmara (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Flottille-Israel-se-rejouit-de-la-defection-du-Mavi-Marmara_317216.html
   "Israël se félicite de la défection du Mavi Marmara, le navire turc qui devait prendre la tête de la nouvelle flottille internationale en partance pour Gaza à la fin du mois, a indiqué dimanche un responsable israélien. "Nous estimons qu'il s'agit d'une décision positive, et nous espérons qu'elle contribuera au rétablissement des relations normales entre Israël et la Turquie", a déclaré ce responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat. Le Mavi Marmara a annoncé vendredi sa défection, invoquant des raisons techniques."

- Flotilla "peace activists" (Vidéo 1mn38) - Un montage non dénué d'humour des moments forts sur le Mavi Marmara l'année dernière.
http://www.youtube.com/watch?v=esitLPiqmMs&feature=player_embedded
   "Anti-Israel agitators try to claim that the people killed on the Mavi Marmara in May 2010 were "peace activists." Here you can see exactly how they acted, and decide if that is an accurate description."


Europe

- Flottille pour Gaza : le bateau suisse reste bloqué en Ecosse (Tribune de Genève)
http://www.tdg.ch/depeches/suisse/flottille-gaza-bateau-suisse-reste-bloque-ecosse
   ""Quoi qu'il arrive, il y aura un bateau suisse" dans la nouvelle flottille, qui doit appareiller en fin de semaine, a déclaré à l'ATS Anouar Gharbi, le président de l'association Droit pour tous, à Genève. L'organisation a réservé un cargo pour transporter 1500 tonnes d'aide. Il s'agit essentiellement d'aide médicale, ainsi que de matériaux de construction, a-t-il ajouté. Les passagers suisses qui s'étaient annoncés embarqueront quant à eux sur un bateau italien. Droit pour tous avait réservé un navire de 50 places battant pavillon britannique pour participer à l'opération. Mais, à chaque fois, le propriétaire a émis de nouvelles exigences, empêchant le départ du navire. Il demande maintenant un supplément de 25'000 francs, "sans raison valable", a précisé M. Gharbi à la Radio Suisse Romande (RSR).
    Le navire aurait dû partir le week-end dernier. Etant donné qu'il faut douze à treize jours pour se rendre en Méditerranée, il est désormais trop tard pour appareiller, a-t-il souligné. Anouar Gharbi soupçonne que le propriétaire fait l'objet de "pressions". "J'imagine mal qu'il s'agisse d'un comportement isolé", a-t-il dit à la RSR. Plusieurs personnalités, dont le chanteur Michel Bühler ou les conseillers nationaux Joseph Zisyadis, Carlo Sommaruga ou Jean-Charles Rielle, se sont dits prêts à embarquer sur le navire suisse."


Monde

- Des Québécois en route vers Gaza pour briser le blocus israélien (Radio-Canada)
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/06/19/005-flotille-blocus-gaza.shtml
   "Des militants québécois s'envolent dimanche pour la Grèce, d'où ils entament une expédition vers Gaza pour briser le blocus imposé par Israël. Ils seront à bord de la flottille Liberté II de 11 navires, dont le bateau canadien Tahrir. [...] La délégation québécoise est formée de Stéphan Corriveau, l'un des organisateurs du bateau canadien, Marie-Ève Rancourt, avocate et représentante de la Ligue des droits et libertés du Québec, Manon Massé, représentante de Québec solidaire et Santiago Bertolino, cinéaste. Pour le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, cette initiative est une « action provocatrice ». Marie-Ève Rancourt et Manon Massé se disent conscientes des risques encourus, mais jugent l'action nécessaire. [...]"


Histoire

- Le pogrom irakien, Sarah Ehrlich (JP) - "Lorsqu'en 1950, le gouvernement irakien va finalement permettre aux Juifs de quitter le pays, à condition qu'ils renoncent à leur nationalité et se dessaisissent de tous leurs biens, la communauté s'inscrit en masse au départ" ; "Nous y avons pourtant vécu pendant 2 400 ans. Nous y étions avant l'Islam, avant les Arabes, et soudain, nous n'étions plus chez nous".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257351604&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Chaque année, à l'occasion de la fête de Shavouot, des milliers de Juifs bagdadis se souviennent de ce jour traumatique, où 2400 ans de vie juive en Babylonie prenaient subitement fin. C'était il y a 70 ans, exactement, à la veille de la fête des Moissons. Quelque 700 Juifs de la ville étaient alors assassinés dans un pogrom insufflé par les nazis, connu sous le nom de "pogrom Farhoud" ("violente dépossession", en arabe). Remake de la Nuit de Cristal, cet événement marquait la fin d'une des plus anciennes communautés juives de Diaspora et montrait l'ampleur de la haine d'Hitler pour les Juifs, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Avant cela, les Juifs d'Irak vivaient en paix à Bagdad depuis l'époque babylonienne. En 1941, la communauté s'élevait à 150000 âmes, soit plus d'un tiers de la population.
    Le professeur Heskel Haddad avait 11 ans à l'époque. Ce chirurgien, qui exerce aujourd'hui à Manhattan, raconte une enfance heureuse et protégée. Avant le drame. "Nos voisins étaient soit juifs, soit arabes. Mais nous ne les appelions pas les Arabes, nous les appelions les Musulmans", se souvient-il. "Nous étions très amicaux avec eux. Nous nous sentions irakiens. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger. A la fin de Pessah, ils avaient l'habitude de venir chez nous, pour nous apporter pain et gâteaux. Nous étions régulièrement invités chez eux, dans leur maison de vacances. D'une certaine façon, j'étais juif d'un point de vue religieux, mais je me sentais très irakien. J'ai aimé l'Irak et j'ai aimé les gens, qu'ils soient musulmans ou juifs."
    C'est en avril 1941 que tout va changer. La monarchie irakienne, installée par les Britanniques, est alors renversée sous l'impulsion de l'avocat Rashid Ali al-Gaylani. Un violent coup d'Etat, un mois avant le fameux pogrom Farhoud. Rashid Ali avait des liens étroits avec le parti nazi et le Grand Mufti, un proche allié d'Hitler. Son but : insuffler la propagande nazie aux quatre coins du pays, endoctriner les plus jeunes en imposant aux élèves des écoles irakiennes de louer Hitler et en instillant la haine du Juif, présenté comme un ennemi perfide.
    Pendant ce temps, la radio de Berlin diffusait régulièrement des émissions en arabe. Soutenu par les nazis, Rashid Ali voulait débarrasser l'Irak des Britanniques. Et ainsi, avoir seul accès aux immenses réserves de pétrole de Kirkouk. A son initiative, les forces de défense aériennes irakiennes reçoivent l'ordre de détruire la base britannique Habbaniyeh, à l'ouest de Bagdad, où la Londonienne Royal Air Force (RAF) est stationnée. La RAF ne consiste qu'en quelques vieux appareils, résidus de la Première Guerre mondiale. Pourtant, la campagne de bombardement irakienne n'en viendra pas à bout. C'est la déroute. Les forces aériennes bagdadi ne semblent pas être capables de mieux faire que d'abattre leurs propres avions. Le 30 mai, Rashid Ali est contraint de fuir.
    Avec l'avancée des troupes terrestres britanniques, et Bagdad dans le chaos, livrée à elle-même, la communauté juive se trouve alors dans une position périlleuse. Deux jours plus tard, le 1er juin, en toute insouciance, elle se prépare pourtant à célébrer Shavouot, inconsciente de la foule déchaînée de Musulmans qui envahit les rues en criant : "Cutal al Yehoud !" (A mort les Juifs !).
    Salim Fattal a lui aussi 11 ans à l'époque. Il vivait dans le quartier juif de Tatran, qui allait devenir le cœur névralgique de ce déferlement de violence. "Nous n'avions pas la moindre idée du massacre qui se préparait. Tout avait l'air si calme ce matin-là. Mes deux oncles, Meir et Naim étaient partis avec leur ami Nahoum et Nissim, son fils de cinq ans, se détendre un peu et voir leurs chevaux de course dans une écurie du sud de Bagdad. Sur le chemin du retour, leur minibus a été attaqué à Bab el-Cheikh par une foule très dense de voyous armés de couteaux, de haches et même d'armes à feu. Les émeutiers ont saisi Meir, l'ont traîné hors de l'autobus et l'ont poignardé à mort. Nahoum a voulu tenter de s'échapper en sautant par la fenêtre. Mais il a été avalé par la foule et n'a jamais été revu. Pendant ce temps, le pilote a repris ses esprits, et réalisant le danger que couraient ses passagers, il a réussi à redémarrer en trombe."
    Les nouvelles du massacre vont se propager rapidement. Quand le second oncle de Fattal, ébranlé, arrive chez lui et raconte les faits, sa famille l'écoute, incrédule. Personne n'était préparé à la violence qui s'abattait sur la ville. "Nous nous sommes cachés, les femmes et les enfants, dans la cave à écouter le sifflement des balles autour de notre maison. Nous n'avions pas d'armes. Quatre hommes seuls tentaient de défendre 21 femmes et enfants à l'aide de quelques bâtons et couteaux. Nous savions que nous n'avions aucune chance contre ces insurgés armés. C'était terrifiant." En l'absence de résistance organisée, il faut trouver des solutions. Certains Juifs tentent alors de soudoyer les policiers irakiens, pour monter la garde. Voyant un policier à proximité de leur ruelle, la mère de Fattal s'approche de lui avec un paquet d'argent. L'homme acceptera de les protéger en journée, jusqu'à minuit. La famille lui fournit à boire et à manger en quantité pendant qu'il monte la garde devant leur maison, et veille surtout à ce qu'il ne s'endorme pas.
    Mais avec la nuit, l'hystérie meurtrière monte encore d'un cran. La foule compte désormais des dizaines de milliers d'excités, prêts à s'en prendre à tous les foyers juifs de la ville. Le mufti leur a même simplifié la tâche en suggérant au Grand Rabbin de demander aux membres dignes de confiance de sa communauté de peindre une Hamsa (main de fatma) rouge à l'extérieur de leurs maisons. Fattal pleure en silence au souvenir de cette nuit terrible : "Nous pouvions entendre les cris de nos voisins, un son horrible, un son d'agonie. Tous, tous ensemble ont commencé à crier et à hurler. Cela a duré pendant deux minutes, puis plus rien. Ensuite, le même son s'est renouvelé en d'autres endroits, dans d'autres directions. Ces voix traduisaient la tragédie des Juifs de notre quartier, je m'en souviens jusqu'à ce jour, ces voix ne m'ont jamais quitté. C'était si fort, si proche, si clair."
    Au second jour, Fattal jette un coup d'œil furtif de son balcon : la foule est en train d'attaquer la maison de ses voisins, les Habas. "C'était juste sous notre nez. S'ils avaient voulu ensuite s'en prendre à nous, personne n'aurait pu les arrêter, il était très facile pour les émeutiers de se déplacer de toit en toit. Nous avons donc appelé notre policier armé posté devant notre porte et l'avons supplié de tirer quelques balles en l'air pour effrayer les hommes en délire. Notre policier a réclamé un supplément. Mon oncle Naim lui a rétorqué qu'il était déjà plus que généreusement payé. Mais notre policier ne cessait de répéter : 'Combien êtes-vous prêts à payer ?' Notre situation devenait de plus en plus menaçante de minute en minute." "Le policier réclamait un dinar par balle. Mais Naim affirmait qu'un dinar suffisait pour 50 balles. Il lui a finalement proposé un quart de dinar. Ils se sont mis d'accord sur un demi-dinar par balle. S'il avait refusé, nous lui aurions pris son fusil. Le policier a tiré deux coups de feu, marqué une pause, puis deux autres coups de feu, jusqu'à ce qu'il voie les émeutiers s'en aller."
    Alors que les violences continuent sans relâche, les troupes britanniques sont postées en attente à la périphérie de la ville, avec l'interdiction d'entrer. L'historien britannique Tony Rocca, explique que selon les archives de Kew, Londres, "Sir Kinahan Cornwallis, ambassadeur de Grande-Bretagne à Bagdad, pour des raisons qui lui sont propres, avait tenu ses forces à distance, en désobéissance totale avec les ordres de Winston Churchill qui réclamait expressément la reprise du contrôle sur la ville par les Britanniques, pour assurer sa sécurité. Mais alors que le pogrom Farhoud faisait rage, Cornwallis s'en est retourné à sa résidence pour entamer une partie de bridge."
    Au deuxième jour des combats, la violence de la foule s'est propagée à un degré tel que même les boutiques musulmanes sont pillées. Un couvre-feu est alors institué à 17 heures. Les contrevenants sont abattus, et un calme relatif rapidement rétabli. Haddad apprend que son cousin a été mortellement poignardé dans le dos alors qu'il essayait de sauver la vie d'un ami juif. "Je suis allé voir mon oncle, dès que j'ai ouvert la porte, je l'ai trouvé en train de pleurer. Son fils venait d'être tué. Il était comme un grand frère pour moi. C'était horrible", se souvient-il.
    "C'était comme la destruction du Temple, on se croyait le jour de Tisha Beav. Cette ville était notre Temple. Nous vivions là-bas", poursuit-il. Et pour cause. "Un tiers de la population de Bagdad était juive. La ville était fermée le samedi, le gouvernement tout entier était de repos le samedi parce que les Juifs étaient majoritaires dans la ville. Et soudain, cette ville n'était plus notre Temple. C'était le leur, et ils ont décidé de le mettre à feu et à sang. Cela a fait de moi un autre homme. D'un Irakien juif, amoureux de l'Irak, amoureux des Musulmans, je suis devenu fanatiquement anti-Irakiens."
    En dépit d'un calme apparent à Bagdad, les Juifs commenceront alors à être systématiquement emprisonnés sur des accusations forgées de toutes pièces. Il est devenu illégal de transporter des livres de prière juifs. Morris Zebaida, qui a réussi à fuir clandestinement Bagdad pour Israël en décembre 1948, avec ses deux jeunes sœurs, décrit la ville qu'il a quittée : "Nous avions appris à vivre comme des souris. A ne pas nous faire remarquer. Si l'on faisait du bruit, on nous crachait dessus, on nous battait. On nous jetait en prison sous prétexte d'accusations ridicules."
    Avec l'Indépendance d'Israël, en 1948, la vie pour les Juifs en Irak devient insupportable. Les pendaisons publiques des dignitaires juifs sont légion et finissent d'ébranler une communauté à bout. Lorsqu'en 1950, le gouvernement irakien va finalement permettre aux Juifs de quitter le pays, à condition qu'ils renoncent à leur nationalité et se dessaisissent de tous leurs biens, la communauté s'inscrit en masse au départ. En 1952, ils ne sont plus que 2000 à être restés sur place.
    "Nous étions la communauté la plus riche du monde", affirme Haddad. "Nous étions instruits, cultivés. 85 % d'entre nous étaient diplômés du secondaire, et il y avait des centaines de médecins juifs. Pour partir, nous avons dû laisser derrière nous notr

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