France
- La libération de Shalit n’apportera pas la légitimation du Hamas aux yeux de la France (JSS)
http://jssnews.com/2011/06/23/la-liberation-de-shalit-napportera-pas-la-legitimation-du-hamas-aux-yeux-de-la-france/
"[...] Interrogé mercredi soir par téléphone pour JSSNews et 90 FM, l’ambassadeur de France en Israël a rappelé sa détermination à “tout faire pour que Gilad Shalit retrouve la liberté au plus vite.” Et à la question de savoir si ce fameux “tout faire” pourrait être une légitimation du Hamas par la France, Son Excellence Christophe Bigot a été très clair : “tant que le Hamas n’accepte pas les 3 conditions imposées par la communauté internationale, à savoir l’arrêt des violences, la reconnaissance d’Israël et la reconnaissance des accords passés entre Israël et l’OLP, il est impossible de reconnaître le Hamas.” L’ambassadeur coupe ainsi court avec les rumeurs publiés dans la presse internationale affirmant que la France et l’Allemagne serait prêts à reconnaitre le mouvement terroriste comme acteur politique majeur de la région."
- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/23/israel-pret-a-intercepter-une-flottille-vers-gaza_1540144_3218.html
- Claude 208 (19h37)
"Une preuve de plus qu'Israël ne VEUT PAS LA PAIX."
- palladio (20h52)
"le blocus est illégal et criminel. La seule attitude digne est donc d'agir contre ce blocus illégal et criminel. C'est ce que fait la flottille. Bravo ! Les gouvernements occidentaux, eux, sont complices de ce blocus illégal et criminel"
- lm23 (21h45)
"Israël de plus en plus au ban des nations; voyons combien l'armée la plus morale du monde tuera d'innocents désarmés cette fois-ci"
- Israel Facilitates 1,200 new homes and 18 new schools in Gaza (The Israel Project) - "Israel now transports some 50,000 tons of goods to Gaza biweekly".
http://www.theisraelproject.org/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=hsJPK0PIJpH&b=689705&ct=10883903
"Israel approved the delivery of $100 million of materials needed to build 1,200 new homes and 18 new schools in Hamas-ruled Gaza Tuesday. The step was lauded by United Nations officials. “I welcome this significant step,” said U.N. Middle East Envoy Robert Serry. Major Guy Inbar, spokesman for the Defense Ministry’s unit that coordinates Israel’s activities with Gaza and the West Bank, said the projects will be handled by the U.N. agencies that deal with Palestinians.
Israel’s moves make the “Freedom flotilla,” a convoy of 10-ships ostensibly sailing to Gaza for humanitarian purposes, unnecessary. Israel now transports some 50,000 tons of goods to Gaza biweekly. In addition to accelerating the flow of construction materials to Gaza, Israel received 1,500 applications from Gazans for healthcare in Israel since the start of 2011. Eighty percent of the applicants were approved by April. One of the ships sailing from Greece, for example, is not carrying any humanitarian aid. [...]"
France
- Agression antisémite : un jeune frappé à coups de marteau (Le Progrès, journal lyonnais) - « Trace ta route, sale fils de p. de juif ! »
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/22/agression-antisemite-un-jeune-frappe-a-coups-de-marteau
"Deux mois après l’agresssion dont avait été victime un étudiant de confession juive à Villeurbanne, un autre événement de nature similaire s’est produit samedi après-midi, dans la même ville. Cette fois encore, c’est un jeune de 21 ans qui a été visé par un homme guère plus âgé que lui. Nathaniel avait prévu de passer la journée de samedi chez son amie, à Villeurbanne. Il choisit de s’y rendre à pied et comme c’est jour de shabbat, il a coiffé sa kippa.
Alors qu’il approche de l’angle des rues Jean-Jaurès et Antonin-Perrin, il croise à l’arrêt de bus un passager qui le regarde. Nathaniel passe son chemin. Dans son dos, selon les déclarations de Nathaniel, l’homme lui lance : « Marche ta route ! ». Puis il l’insulte et lui crie : « Trace ta route, sale fils de p. de juif ! ». Le jeune homme tente de se défendre par la parole. En vain. Il a droit à une réponse lapidaire : « Tu vas voir, je vais te ramener mon cousin ».
Un peu secoué par l’échange, Nathaniel continue de marcher sur le trottoir, quand il voit une masse surgir devant lui et le frapper avec un marteau. Il chute au sol et se protège le visage. Puis se relève et court en direction de l’appartement de son amie. Mais il n’est pas débarrassé de son agresseur, qui revient à la charge en compagnie de sept autres individus. Là encore, Nathaniel déclare avoir été frappé avec une matraque et avoir reçu des coups de pied. Hospitalisé, il a bénéficié de trois jours d’ITT.
Contacté, le président régional du CRIF (conseil représentatif des institutions juives) juge les faits « gravissimes ». « Ces événements sont affligeants et inacceptables pour toute la communauté juive », s’est ému Marcel Amsallem. L’enquête a été confiée au commissariat de Villeurbanne."
- Manifestation pro-flottille à Marseille : violences contre des pro-israéliens (Vidéo 2mn54) - La foule "pacifiste" crie "Nous sommes tous des Palestiniens !" après le court passage à tabac d'un homme qui avait osé brandir un drapeau israélien.
http://www.dailymotion.com/video/xjff0d_acte-antisemite-contre-des-juifs-a-marseille_lifestyle
- Commentaire haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/21/l-onu-va-construire-plus-d-un-millier-de-logements-et-18-ecoles-a-gaza_1539026_3218.html
- mohand (21/06/11 23h43)
"[...] ce petit pays par sa géographie est un géant politique,économique qui n'en fait qu'a sa guise.Cette hégémonie acquise par la guerre peut être perdue par un changement des rapports de force dans la région."
France
- Le parti socialiste s’invite dans le conflit israélo-palestinien, Julien Bahloul (Guysen, 15 juin)
http://www.guysen.com/articles.php?id=15784&art_mail=1
"[...] Le Parti socialiste français a publié mardi 14 juin un communiqué officiel de son Bureau National. Il appelle la France et l'Union Européenne à appuyer, ni plus ni moins, le projet palestinien de reconnaissance d'un état en septembre devant l'ONU. Le communiqué évoque également ce qu'il nomme la colonisation, mais semble ''oublier'' de parler du Hamas. ''Soutenir toutes les initiatives utiles qui permettront de trouver les voies de la paix'' : voilà ce que prône en somme le parti socialiste français. Et pour le PS, la reconnaissance en septembre devant l'ONU d'un état palestinien fait partie de ces ''initiatives utiles''. Il l'a fait savoir, dans un communiqué officiel, publié hier.
''Le Parti socialiste appelle la France à reconnaître l’Etat palestinien, et à faire tous les efforts possibles, pour que l’Union européenne défende cette reconnaissance, à l’occasion de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies'', peut-on notamment lire. ''C’est une étape décisive, pour donner une réalité à la coexistence pacifique de deux États, israélien et palestinien, et à la réconciliation de leurs peuples'', poursuit le texte. Le parti "considère que la France et l'Europe doivent sans attendre, œuvrer à une solution de paix juste, et durable dans la région''. Il s'agit, pour les socialistes, de saisir le ''profond mouvement d’aspiration à l’émancipation, à la liberté et à la démocratie, qui offre de nouvelles chances pour l’avenir''. Référence aux révoltes arabes.
Autre point sensible évoqué par le PS : les frontières, entre les deux Etats. Là aussi, le parti de gauche, a son avis sur la question. ''La colonisation des territoires palestiniens doit cesser, et la décolonisation doit être engagée. Sur la base des frontières de 1967, il appartiendra aux Israéliens et aux Palestiniens de procéder à des échanges égaux de territoires en vue d’établir les frontières définitives de l’Etat palestinien, de régler la question du statut de Jérusalem, qui a vocation à être la capitale des deux Etats, et la question des réfugiés'', affirme le parti. [...]"
- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/21/obama-met-en-garde-netanyahou-contre-des-desaccords-tactiques-sur-le-processus-de-paix_1538931_3218.html
- TOLSTOI (15h26)
"[...] quand on liste les diktats de Netanyahou on est plutôt dubitatif ! En il demande que les Palestiniens acceptent un "bantoustan" ... NI plus, ni moins ! En fait ce serait plutôt un "ghetto" dans lequel les Israéliens puiseraient à leur bon gré de la main d'oeuvre quasi gratuite ... Comment peut on exprimer de telles exigences alors que l'occupation dure depuis 60 ans [donc depuis la création d'Israël] ..."
- Joker (15h34)
"Netanyahou saura se montrer généreux avec les Palestiniens :s'ils restent tranquilles il ne leur volera pas tout, monsieur est trop bon. [...]"
- palladio (16h03)
"Obama (Obla-bla) dit qu'il faut de l'imagination mais n'utilise son imagination que pour baratiner. Faut-il de l'imagination pour décider de sanctionner l'occupation-colonisation israélienne, pour prendre des décisions concrètes et sanctionner l'Etat d'Israël qui pratique un blocus contre la bande de Gaza ? Obama est délibérément hors sujet, il baratine mais est d'accord avec la stratégie de Netanyahou : pourrir la vie des Palestiniens pour pouvoir continuer de les occuper-coloniser."
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/06/20/jerusalem-une-ville-a-partager_1538338_3232.html
- Christian Eypper (11h28)
"Comprendre la vie sous occupation, c’est comprendre la lutte des palestiniens pour leurs existence et leurs droits humains auxquels Israël oppose un déni absolu. [...]"
- Sabonadière (17h23)
"à l'origine de ce drame, une série d'actes internationaux, depuis la déclaration Balfour jusqu'au vote de l'Onu sur la création de l'Etat d'Israël, actes qui n'ont aucune valeur juridique [...]"
- Manifestation anti-israélienne en Italie (JSS) - "macellaio" signifie "boucher". Voir aussi cette vidéo de la manifestation (18 juin).
http://jssnews.com/2011/06/19/une-semaine-au-proche-orient-en-photos-12-19-juin-2011/
France
- Boycottage de produits israéliens : le parquet s'en remet "à l'appréciation du tribunal", Patricia Jolly (Le Monde) - Voir aussi cette vidéo autour du procès par les pro-palestiniens. Monseigneur Gaillot dénonce les "discriminations" contre les Palestiniens "depuis plus de soixante ans" (c'est-à-dire même avant 1967 et dès la création d'Israël, qui est donc une injustice à réparer). On peut voir Alain Krivine à 2mn38 dénoncer la "situation insoutenable" des Palestiniens et la "politique colonialiste, répressive" des Israéliens. Olivia Zémor explique elle aussi ensuite qu'Israël "martyrise un peuple depuis plus de soixante ans". Un bel aveu : la campagne BDS a bien plus un problème à régler avec l'existence même de l'Etat juif qu'avec la Guerre des Six jours.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/20/boycottage-de-produits-israeliens-le-parquet-s-en-remet-a-l-appreciation-du-tribunal_1538305_3224.html
"Les réquisitions de la procureure, Anne de Fontette, n'ont duré qu'une poignée de secondes. Fait rare, la représentante du parquet supposée soutenir l'accusation dans l'affaire Zemor contre le ministère public - un dossier de boycott des produits israéliens - devant la 17e chambre correctionnelle du TGI de Paris, s'en est remise, vendredi 17 juin vers 23 heures, "à l'appréciation du tribunal". Cette juridiction spécialisée dans le droit de la presse jugeait alors depuis plus de six heures Olivia Zemor, 62 ans, directrice éditoriale du site Europalestine.com. Directement citée par le parquet de Paris, cette dernière répondait du délit de "provocation à la discrimination, à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance (à la nation israélienne)".
En cause, la mise en ligne d'une vidéo de 4 minutes 35 relatant une action collective de boycott des produits israéliens menée début juillet 2009 par différentes associations dans le magasin Carrefour d'Evry (Essonne). Sur fond de musique orientale et aux slogans de "boycott Israël" et "Palestine vaincra", des militants y engageaient les clients de l'enseigne de grande distribution à ne pas acheter les produits israéliens, susceptibles d'être fabriqués dans les territoires occupés. Le maire d'un village de Cisjordanie venu sur place y expliquait que l'achat d'un produit israélien correspond à celui d'"une balle qui va tuer un enfant palestinien".
Cette action avait fait suite à l'opération militaire Plomb Durci, menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. "L'opération Plomb Durci a fait 1 400 morts dont 400 enfants palestiniens", a rappelé [???] Mme Zemor. Ces raids avaient donné auprès de la société civile internationale un écho particulier à Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS). Ce mouvement issu de la société civile palestinienne, lancé en juillet 2005, inspire des actions de boycott telle celle menée à Evry.
En juillet 2009, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait déposé directement auprès de Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la justice, une plainte visant la diffusion sur Europalestine.com de l'action d'Evry. La garde des sceaux avait donné ordre au parquet général de la cour d'appel de Paris d'engager les poursuites. Cette instruction avait été adressée par écrit au procureur de la République, qui n'a eu d'autre choix que d'aller jusqu'au procès. Quatre associations s'étaient constituées partie civile : le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVAC), l'Association France-Israël, la chambre de commerce France-Israël et Avocats sans frontières.
Vendredi, assistée de Me Antoine Comte, Mme Zemor a contesté la qualification des faits et les poursuites invoquant "la liberté d'expression d'opinions politiques". "Il est temps de mettre fin à un odieux chantage à l'antisémitisme, a expliqué la prévenue. En tant que consommateurs avertis, nous avons le devoir moral de ne pas encourager une action criminelle et de soutenir un peuple qui subit une occupation et un régime d'apartheid."
Olivia Zemor s'est étonnée d'être seule poursuivie dans ce dossier. Récupérée sur Youtube, la vidéo incriminée a en effet été mise en ligne en 2009 par dix organisations. Au nombre de celles-ci, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). "J'ai été un des premiers signataires de la charte BDS, a expliqué M. Krivine, pour le NPA, à la barre. Il ne faut voir dans l'action d'Evry qu'un geste politique symbolique qui vise à alerter l'opinion." La sénatrice Alima Boumediene-Thiery (EE-LV), elle-même mise en cause il y a quelques mois pour une action de ce type, puis relaxée pour des questions de procédure, a défini à la barre l'action d'Evry comme "un boycott contre le non-respect par l'Etat d'Israël du droit international".
Les avocats des parties civiles ont collectivement dénoncé un procès "fait à l'Etat d'Israël", réclamant 5 000 à 10 000 euros de dommages et intérêts. Me Aude Weil-Raynal, conseil d'Avocats sans Frontière, a en outre fustigé "la violence morale (de ce type d'action)". Après leurs plaidoiries, la procureure, Mme de Fontette s'est affranchie des consignes données par la Chancellerie dont elle dépend pour ne réclamer aucune peine spécifique, mettant en cause l'opportunité de telles poursuites. Me Comte a, lui, plaidé la relaxe de sa cliente. "Un appel au boycott n'est pas une incitation à la haine", a-t-il martelé. Jugement le 8 juillet."
- Avec «Terra Nova» : une nouvelle génération pour vaincre les populistes, Eve Gani (CRIF) - Pascal Boniface et un directeur du Nouvel Obs ont fustigé Israël. Mais Manuel Valls, de son côté, s'est prononcé contre l'unilatéralisme palestinien et a critiqué la politesse onusienne envers Ahmadinejad.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25236&returnto=accueil/main&artyd=10
"Grâce au think tank de la gauche progressiste Terra Nova et au Nouvel Observateur, 15000 personnes se sont retrouvées à Strasbourg, les vendredi 17 juin et samedi 18 juin pour proposer « 100 idées pour la France ». [...]
Lors de ces deux journées, une table ronde sur l’avenir du Proche-Orient a permis à Claude Weil, directeur délégué du Nouvel Observateur de s’exprimer sur le sujet. Il a exprimé son regret envers « l’insensibilité de la population israélienne au Martyr de Gaza ». La formulation laissera le lecteur bien méditatif. Le « Martyr » de Gaza : les Palestiniens représenteraient-ils la nouvelle figure du Christ, que le peuple juif serait coupable d’avoir voulu « punir » ? [...]
On peut fortement regretter qu’à cette table-ronde sur le Proche-Orient, Pascal Boniface se soit encore illustré pour expliquer à la salle que la demande par Israël de démilitarisation de l’Autorité palestinienne était une gageure au vue de sa supériorité militaire. Ignorer la logique préventive, c’est dénigrer aux israéliens leur réel volonté, celle qu’un Claude Weil souhaite certainement pour Israël : ne pas avoir à utiliser la force.
Sur le conflit israélo-palestinien, Manuel Valls, qui incarne cette nouvelle génération de la gauche progressiste, a fait preuve d’une véritable connaissance des enjeux. Il l’a dit clairement à la communauté juive de Strasbourg : « La déclaration unilatérale n’est pas une solution pour la paix, de même que d’entendre la voix du président iranien à l’ONU ». Se plaçant dans la lignée de Lionel Jospin, qui fut le seul ministre français à dénoncer clairement le Hezbollah comme organisation terroriste, le maire d’Evry a le souci et la conscience des héritages politiques et culturels. [...]"
- Royal chahutée par des femmes voilées (TF1.fr) - "disant "Ségolène Royal s'est opposée à l'excision, aux femmes voilées" et dénonçant son soutien "inconditionnel à Israël" ainsi qu'au mouvement "Ni putes ni soumises"."
http://lci.tf1.fr/politique/royal-chahutee-par-des-femmes-voilees-6541044.html
"La chantre de l'ordre juste chahutée... Ségolène Royal, candidate aux primaires socialistes, a tenu samedi un meeting dans un quartier populaire de Montpellier, qui a été perturbé par quelques manifestants, dont des femmes voilées. Face à ses opposants, elle a rétorqué : "Je ne laisserai pas le champ libre à des intégristes".
Le meeting, qui avait lieu à la "Maison pour tous", à La Paillade, quartier populaire de Montpellier, avait bien commencé. Quelque 700 personnes scandaient "Ségolène, Ségolène" et des calicots "Ségolène 2012" étaient sortis. Mais alors qu'elle déclinait ses "nouvelles règles de la République" - "ordre social juste, ordre économique juste, ordre éducatif juste" -, un brouhaha s'est formé sur le côté de la salle. Des femmes voilées et des hommes ont voulu se rapprocher de la scène et criaient "Ségolène, casse-toi ! La Paillade n'est pas à toi", alors que le service d'ordre essayait de les intercepter. La salle a tenté, avec des "Ségolène ! Ségolène !", de couvrir les cris de la poignée de manifestants. [...]
Un bref message téléphonique émanant du MIB (Mouvement Immigration Banlieue) avait circulé avant le meeting, dont l'entourage de Mme Royal a été avertie, disant "Ségolène Royal s'est opposée à l'excision, aux femmes voilées" et dénonçant son soutien "inconditionnel à Israël" ainsi qu'au mouvement "Ni putes ni soumises". "Nous sommes là pour dénoncer la politique du PS", a expliqué un manifestant, se revendiquant d'un "mouvement des révoltés des quartiers populaires", dénonçant pèle-mêle le coût pharaonique des Archives de Montpellier et le logement de Dominique Strauss-Kahn à New York."
- ONU : vote de la France contre Israël (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/06/onu-vote-de-la-france-contre-israel.html
"Si l'affaire de la fameuse "flotille pour la paix" pour Gaza, organisée par une bande d'excités professionnels, a suscité beaucoup de réactions, le vote anti-israélien de la France à l'ONU est passé inaperçu. Inquiétant, car la France ne défend jamais Israël à l'ONU.
Une fois de plus la France - tout comme les deux grandes démocraties que sont l'Arabie Saoudite et le Pakistan, la Libye ayant été suspendue ne peut plus voter - a voté une résolution CONTRE Israël du Conseil des droits de l'homme, complètement discrédité car il discrimine systématiquement l'Etat juif au détriment d'autres régimes dictatoriaux . Aucun pays européen ne s'est joint aux États-Unis pour voter contre la résolution. Faisant preuve d'une belle unanimité, les pays européens ont voté pour la résolution ou se sont abstenus.
"Aux termes de sa résolution sur la suite donnée au rapport de la mission internationale indépendante d'établissement des faits concernant l'incident de la flottille humanitaire (A/HRC/17/L.1), adoptée par 36 voix pour, une contre et 8 abstentions, le Conseil déplore la non-coopération de la puissance occupante, Israël, avec la mission internationale indépendante."
Vote des pays européens et des États-Unis :
- Ont voté pour : Belgique, Espagne, France, Norvège, Royaume-Uni, Suisse.
- Ont voté contre : États-Unis.
- Abstentions : Hongrie, Pologne, Slovaquie. [...]"
- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr - "Sûrs de leur force, par aveuglement liée à la convoitise de quelques uns et la paranoïa entretenue de tous, les gouvernements Israeliens successifs ont toujours refusé la paix".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/19/a-jerusalem-la-colonisation-avance_1538045_3218.html
- Henry Faÿ (08h58)
"Cette revendication parfaitement scandaleuse de prétendre faire reconnaître le caractère juif d'Israël reviendrait à légitimer une mesure totalement illégitime et qui mettrait Israël au ban des Nations. Si le caractère juif d'Israël était reconnu, les non juifs ne seraient que des citoyens de deuxième zone, ce serait la légalisation de l'apartheid. Cette revendication est aussi une façon de faire obstacle à la paix car aucune instance palestinienne ne pourra jamais l'accepter"
- ismenes (10h16)
"Pour la colonisation, pas d'illusions : Israël ne cédera pas un pouce de Jérusalem "réunifiée", pour des raisons symboliques très fortes (et les revenus d'opérations immobilières juteuses). Le camp de la paix a peu de chance de revenir au pouvoir, chaque nouvelle génération passant par le rouleau compresseur de l'armée. [...]"
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2011/06/20/jerusalem-une-ville-a-partager_1538338_3232.html
- Ludovic Noémie (13h54)
"[...] Aujourd'hui, Jérusalem est aujourd'hui pratiquement vidée de sa population chrétienne et la politique extrémiste du gouvernement israélien vise à expulser aussi les musulmans. C'est une ville avec beaucoup de zones juives orthodoxes qui n'ont rien à envier à l'Arabie saoudite au niveau de l'intolérance. [...]"
- Dram (14h03)
"[...] Sûrs de leur force, par aveuglement liée à la convoitise de quelques uns et la paranoïa entretenue de tous, les gouvernements Israeliens successifs ont toujours refusé la paix (pour mémoire une paix se signe toujours avec un ennemi, jamais avec un esclave, et le plus fort doit tendre la main au plus faible). Certe les Palestiniens ne sont pas irréprochable, mais le faible se bat avec ses armes."
Israël
- L'Iran, priorité numéro un, Gil Shefler (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257355405&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le projet de déclaration unilatérale palestinienne devant les Nations unies en septembre prochain est "important, mais pas extrêmement important". C'est ce qu'a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, lundi, deuxième jour du Conseil des Gouverneurs du Congrès juif mondial, à Jérusalem. Pour Lieberman, l'Iran reste la priorité numéro 1. "La communauté internationale a oublié la question iranienne et le désir de Téhéran de se doter de capacités nucléaires", dit-il. "Il est clair que les Iraniens n'essaient plus du tout de dissimuler leurs projets."
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que le gouvernement était disposé à relancer les négociations avec les Palestiniens à tout moment, sans conditions préalables et malgré ce qu'il qualifie de "campagne diffamatoire" menée contre Israël.
Au sujet des troubles du monde arabe, Lieberman espère voir des changements démocratiques s'instaurer dans la région. "L'Egypte, notre plus grand voisin, est peut-être notre partenaire le plus fiable du monde arabe depuis 1978", a-t-il poursuivi. "Nous surveillons la situation de très près. Je souhaite à la société égyptienne de connaître une transition prospère et démocratique"."
Gaza & Hamas
- IDF relieved by Turkish group's pullout from Gaza flotilla but still goes ahead with preparations, Anshel Pfeffer (Haaretz) - "Soldiers will bring photographers with them to document any resistance they face on board the ships".
http://www.haaretz.com/print-edition/news/idf-relieved-by-turkish-group-s-pullout-from-gaza-flotilla-but-still-goes-ahead-with-preparations-1.368602
"Israel's navy is going ahead with preparations to stymie a planned flotilla slated to attempt to break the blockade on Gaza in two weeks, despite the fact that the Turkish group IHH has pulled out of the effort. Israeli security experts believe that flotilla participants could violently oppose the navy's effort to stop the ships and plan to bring photographers with them to document any resistance they face. [...]
Top navy officers were relieved yesterday by the announcement that the Marmara, the largest vessel slated for the flotilla, would not sail. "That saves a lot of work for us," said one navy officer. "The Marmara would have carried 500 passengers; its exclusion scales down the operation." Despite the IHH pullout, a coalition of 23 pro-Palestinian organizations have announced their intention to take part in this new flotilla.
The IDF expects the ships to embark from several parts in the Mediterranean toward the end of this month; eight or nine ships should be in the flotilla. Last Wednesday, the navy conducted a large-scale drill at sea; its soldiers, including members of the Shayetet 13 commando unit, practiced boarding the flotilla ships, in the face of various forms of non-violent or violent resistance. The IDF intends to bring a crew of several photographers on the operation to stop the ships to document what happens. As part of last week's drill, photographers were trained to relay photographs to shore in real time. [...]"
- Gaza : 270 camions de vivres transférés dans la journée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-270-camions-de-vivres-transferes-dans-la-journee_317265.html
"Pas moins de 270 camions remplis de vivres et d'aide humanitaire vont entrer dans la Bande de Gaza ce lundi, via le terminal de Kerem Shalom, ont indiqué des sources palestiniennes."
- L'Egypte a autorisé un convoi «humanitaire» à entrer dans la bande de Gaza (Xinhua Chine Nouvelle)
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=25248&returnto=accueil/main&artyd=5
"L'Egypte a autorisé, dimanche 19 juin 2011, un convoi humanitaire à entrer dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, ont affirmé des officiels palestiniens. Le convoi, incluant 62 activistes, pour la plupart européens, ainsi que des ressortissants sud-africains, tunisiens et libanais, transporterait « des ambulances, des médicaments et des équipements médicaux ». Le bateau « Miles of Smiles » est arrivé samedi 18 juin dans le port égyptien d'El-Arish, à quelque 45 km du point de passage de Rafah, qui sépare Gaza du Sinaï."
- "Miles of Smiles" exposes the lies of the flotilla (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/miles-of-smiles-exposes-lies-of.html
"From Bikya Masr (Egypt):
"An aid convoy heading to the Gaza Strip was allowed to cross into the embattled Mediterranean enclave on Sunday evening, Palestinian officials confirmed on Monday morning to Bikya Masr. The vessel, Miles of Smiles, is carrying aid and some 60 activists, most Europeans, a few South Africans, Tunisian and Lebanese nationals, had docked at the northern Sinai town of al-Arish on Saturday before making the 45 kilometer journey to the Gaza border. The activists are also carrying ambulances, medicine and medical equipment for the Hamas-controlled Gaza Strip, which has been suffering from an Israeli-Egyptian led blockade on the area."
To summarize:
- Miles of Smiles brings real aid, including ambulances / Flotilla pretends to bring aid, but the aid it brings is useless
- Miles of Smiles works modestly without huge publicity; doesn't even have a website / Flotilla: publicity whores
- Miles of Smiles has not acted violently / Flotilla justifies violent actions of IHH in May 2010 flotilla; supports terrorism
- Miles of Smiles adheres to international law / Flotilla violates international law in trying to break legal blockade
- Miles of Smiles brings aid through Egypt / Flotilla has come out publicly against humanitarian aid delivered legally
- Miles of Smiles doesn't lie to the media / Flotilla always lies to the media."
- Cooking gas shortage in Egypt - because it is all being smuggled to Gaza (Elder of Ziyon) - "Meanwhile, residents of the Sinai are also alarmed at the huge amount of smuggling of other items into Gaza, including building materials that are being taken from their area".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/cooking-gas-shortage-in-egypt-because.html
"Palestine Press Agency reports that there is a severe shortage of cooking gas in El Arish and the Sinai - because smugglers are sending the gas over to Gaza for a profit. Bakeries are having trouble staying open because of the shortages.
Meanwhile, residents of the Sinai are also alarmed at the huge amount of smuggling of other items into Gaza, including building materials that are being taken from their area. Residents report seeing many trucks filled with gravel and other materials going to Rafah to be smuggled into Gaza, and last week some 150 Libyan cars were smuggled into Gaza in one shot through a Rafah tunnel."
- Union méditerranéenne : le Hamas doit accepter les conditions du Quartet (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Union-mediterraneenne-le-Hamas-doit-accepter-les-conditions-du-Quartet_317277.html
"L'Assemblée Parlementaire de la Méditerranée (APM), réunie en Croatie, a appelé lundi le Hamas à accepter les conditions du Quartet pour relancer les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens. Le Vice-président de la Knesset, L'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (Kadima), et le député Dov Henin (Hadash) ont participé à cette réunion de 23 pays, et de l'Autorité palestinienne. Selon Whbee, "c'est la première fois, après 17 réunions de l'assemblée, qu’Israël n'est pas le thème central des débats et n'est pas attaqué de toutes parts"."
Judée-Samarie
- Huit habitations palestiniennes illégales démolies près d'Hébron (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Huit-habitations-palestiniennes-illegales-demolies-pres-d-Hebron_317271.html
"L'administration civile a démoli ce lundi matin 8 habitations palestiniennes illégales construites dans le village d'Al-Aïd, près d'Hébron. Les forces de Tsahal qui supervisaient les opérations, ont mis en garde à vue un individu qui avait troublé l'ordre. On ne signale pas d'incident notoire."
- Localités juives en Judée-Samarie (Slideshare) - Un diaporama pédagogique sur les aspects politiques et légaux de ce qui obsède tant les Européens.
http://www.slideshare.net/Aschkel/localits-juives-en-judesamarie
Accord Hamas/Fatah
- Fatah et Hamas campent sur leurs positions pour le choix du Premier ministre, Nasser Abou Bakr (AFP) - "Fayyad est le candidat du président Abbas et non pas du Fatah en tant que tel, où certains sont d'avis de renoncer à sa candidature pour en proposer d'autres".
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00353931-fatah-et-hamas-campent-sur-leurs-positions-pour-le-choix-du-premier-ministre-183224.php
"Le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et le Hamas ne parviennent toujours pas à s'entendre sur le prochain chef du gouvernement, bloquant une réconciliation pour laquelle le mouvement islamiste a déjà donné des gages. Une rencontre prévue mardi au Caire entre Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal pour trancher la question de la formation d'un gouvernement d'indépendants a été reportée sine die.
"La véritable raison du report de la formation du gouvernement et de la rencontre est le désaccord sur (l'actuel Premier ministre de l'Autorité palestinienne Salam) Fayyad pour diriger le nouveau gouvernement", a indiqué à l'AFP un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat. "Le président Abbas insiste pour présenter Salam Fayyad, que le Hamas refuse catégoriquement et sans appel, ce qui a conduit les deux parties à reporter la réunion, plutôt que de devoir annoncer l'effondrement de la réconciliation" conclue le 27 avril au Caire, a expliqué ce responsable.
Le choix de "M. Fayyad n'est pas souhaitable car son nom est lié à la division palestinienne, à l'endettement de l'économie palestinienne et aux campagnes des services de sécurité contre la résistance", a affirmé lundi à l'AFP Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas à Gaza. "La réunion est reportée jusqu'à ce qu'une nouvelle date soit fixée dans les prochains jours afin de garantir la meilleure atmosphère possible pour le succès de l'accord de réconciliation", a déclaré dimanche le responsable de ce dossier au sein du Fatah, Azzam al-Ahmad. M. Ahmad a précisé que le Fatah avait pris l'initiative de ce report afin de "créer le climat approprié", et de donner davantage de temps aux discussions, M. Abbas étant attendu mercredi pour une visite en Turquie.
Selon Samir Awad, professeur de science politique à l'Université de Bir Zeit, près de Ramallah, "Fayyad est le candidat du président Abbas et non pas du Fatah en tant que tel, où certains sont d'avis de renoncer à sa candidature pour en proposer d'autres". "Le Hamas a coupé tous les ponts pour accepter Fayyad et persiste dans son refus", a souligné M. Awad, dans une déclaration à l'AFP.
Une renonciation du Hamas à ce rejet paraît d'autant plus improbable qu'il a consenti à des concessions significatives pour sceller la réconciliation, déclenchant une passe d'armes entre Mahmoud Zahar, principal idéologue du mouvement islamiste à Gaza, et Khaled Mechaal, chef du bureau politique, en exil à Damas. M. Zahar, qui a participé aux discussions avec le Fatah en avril, a reproché à M. Mechaal ses propos au Caire lors de la cérémonie officielle de réconciliation le 4 mai et dans les médias les jours suivants, estimant qu'il n'était "pas mandaté pour faire de telles déclarations". [...]"
- Survey: Majority of Palestinians want Fayyad as prime minister (DPA) - par crainte d'une fin de l'aide internationale dans le cas contraire.
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/survey-majority-of-palestinians-want-fayyad-as-prime-minister-1.368749
"A majority of Palestinians want current Prime Minister Salam Fayyad to run the proposed Palestinian national unity government, according to a public opinion poll published Monday. The survey, conducted by the Ramallah-based Palestinian Center for Policy and Survey Research (PSR), said the public believes that if Fayyad remains as prime minister, the threat of international boycott and sanctions would diminish or disappear. According to the poll, 45 percent of respondents want Fayyad to head the new government. Jamal Khoudari, the choice of the Islamist Hamas movement, received the backing of only 22 percent. [...]
The PSR poll also found that 61 percent of Palestinians want the unity government to follow Abbas' peace policies and program, compared to only 18 percent who said they want it to follow Hamas' course. The poll, conducted between June 16 and 18, more than a month after the reconciliation agreement was signed, found that 59 percent of respondents believe the deal will work, despite the problems facing its implementation, particularly in forming the new government. The survey interviewed 1,200 adults and had a margin of error of 3 percent."
- Salam Fayyad: No Savior, Nathan J. Brown (professor of political science and international affairs at George Washington University and nonresident senior associate at the Carnegie Endowment for International Peace) - "There was no domestic foundation for Fayyad's efforts; for Palestinians, he was simply an unsolicited gift from the United States and Europe" ; "For years, Fayyad's soft talk and cheery dedication enabled policymakers throughout the world to ignore the brewing crisis. And this may be where Fayyad, despite his impressive management skills, did Palestinians a disservice".
http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/06/17/no_savior?page=0%2C1#.Tf3Lnm8YLQU;email
"His first and most impressive accomplishment was to gain the trust of Western governments. The unrealistic hopes placed in his premiership were partly a testimony to the esteem in which he was held in some international circles. Secretary of State Hillary Clinton has spoken of her pride in his efforts and informed Palestinian youth that Fayyad has given them hope. No diplomatic statement from Western governments is complete without a kind word for his accomplishments. Fayyad was even able to earn a grudging Israeli trust through renewed security cooperation and efforts to rebuild the Palestinian security services. These accomplishments allowed him to pay government salaries, redeploy police, and attract enormous amounts of aid.
And Fayyad was able to win some modest victories in Palestinian governance. The security services became less partisan, public finances became more transparent (even without any domestic oversight), corruption likely decreased, pockets of the civil service were rebuilt on a more professional basis, and basic order in Palestinian cities was improved. When it comes to progress in these areas -- sharply limited but still significant -- Fayyad can even claim to have gone beyond maintenance to improving the Palestinian situation beyond where it stood in 1999.
- The Poverty of Politics
All along, however, this was a difficult juggling act. Enthusiastic international support would continue only so long as it was possible to pretend that Fayyad was making dramatic gains; domestic acceptance of Fayyad was dependent on his continuing to pay salaries and provide for basic order. Pulling aside the curtain and revealing that Palestinians were not building a state thus risked undermining Western support for him, which would in turn remove the raison d'être of his premiership in Palestinian eyes.
Thus Fayyadism was a political house of cards. There was no domestic foundation for Fayyad's efforts; for Palestinians, he was simply an unsolicited gift from the United States and Europe -- a welcome one for some, but not for others. And to his international backers, Fayyad was completely frank about his limitations: His efforts, he said, would only pay off in the context of a meaningful diplomatic process that reinforced the drive toward statehood. This was an ingredient that has been missing for many years, and Fayyad was powerless to procure it.
Earlier this year, there were signs that Fayyad himself had begun to look for ways to escape Fayyadism. It was Fayyad, rather than Fatah and Palestinian President Mahmoud Abbas, who reached out to Hamas in February. The reconciliation file was quickly snatched out of his hands, however, and his hold on the premiership is now on the bargaining table.
What is remarkable, however, is how Fayyadism soldiered on in some Western eyes even after Fayyad himself had begun to distance himself from it. American pundits continued to trumpet his successes without missing a beat right up until the April reconciliation agreement. In March, Thomas Friedman was still writing about Fayyad's gaining momentum and even upped the ante by claiming that his program posed the "biggest threat to Iran's strategy." Meanwhile top policymakers continued to be mesmerized by Fayyad's poll numbers, which were less bad than those of most other leaders, and simply ignored the hollowness at the core of their own policies. Nor did the polls translate into any kind of political party or movement that could have run in, much less won, an election -- if one were ever held.
- The Perils of Positive Thinking
For years, Fayyad's soft talk and cheery dedication enabled policymakers throughout the world to ignore the brewing crisis. And this may be where Fayyad, despite his impressive management skills, did Palestinians a disservice. [...] Fayyad cannot be held primarily responsible for this collective self-delusion; at most, he facilitated it. And in the process he provided all actors with a breathing space that is now disappearing. Ultimately, the ones who convinced themselves he was capable of completely transforming Palestine are most responsible for squandering the brief respite his premiership offered."
"Processus de paix"
- L'AP verse plus de 44 millions de shekels par mois aux terroristes incarcérés en Israël et aux familles des "martyrs" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-AP-verse-plus-de-44-millions-de-shekels-par-mois-aux-terroristes-incarceres-en_317319.html
"Selon le journal Al Khaya Al Jedidya, l'Autorité palestinienne aurait versé pour le mois de mai 17.678.247 shekels aux terroristes incarcérés en Israël. Chaque Palestinien prisonnier en Israël reçoit un salaire mensuel de 3.129 shekels. Par ailleurs, les familles des "martyrs" ont reçu 26.458.137 shekels toujours pour le mois de mai. L'Autorité palestinienne débourse donc mensuellement 44.136.384 shekels pour les terroristes et les familles des "martyrs"."
- Nabil Shaath : même si les négociations avec Israël reprennent, nous demanderons la reconnaissance de l’Onu (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nabil-Shaath-meme-si-les-negociations-avec-Israel-reprennent-nous-demanderonsla-_317303.html
"Dans une interview accordée ce lundi à Radio Palestine, Nabil Shaath, membre du comité central du Fatah, a affirmé lundi que même si les négociations avec Israël venaient à reprendre, cela n’empêchera pas les Palestiniens de réclamer en septembre la reconnaissance par l’Onu d’un Etat palestinien indépendant."
- IDF prepares for September declaration, Hanan Greenberg (Ynet) - "the IDF is taking two main scenarios into consideration: Popular protests without the Palestinian Authority's direct support, maybe even with prevention efforts from the Palestinian security apparatus. The second scenario is an all out Intifada organized by the Palestinian Authority".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4084712,00.html
"The Israel Defense Forces is finding it hard to predict what will happen after the possible declaration of a Palestinian state at the United Nations in September, but in the meantime it is holding training exercises, maps are being updated and even the state of mind on Facebook is being looked into. The IDF is also preparing engineering resources, purchasing and expanding existing crowd dispersion equipment and mainly, preparing for every eventuality – from the mainstream to the extreme. Ynet is taking a first look at the "Migdal Oz" plan which details how the IDF is planning on maintaining order in the West Bank on the "day after".
Deliberations held over the last few weeks among senior GOC Central Command officials have raised one major question – the status of IDF officers and troops after the planned Palestinian declaration of statehood: Will an officer seeking to arrest a terror suspect in Nablus or Ramallah be required to present a visa or passport? And how is he supposed to act in such a situation? None of those present at the deliberations could supply an answer, which indicates that the Defense Establishment is heading for a period of uncertainty in the West Bank. The defense and civil coordination outlook remains hazy: What kinds of protests should they expect? Which side will the Palestinian Authority take?
And yet the defense establishment's calendars don't have any special mentions or substantial alterations ahead of events in September. Military officials believe it will take some time for the Palestinian citizens to examine their new status against the actual changes. A different theory sees the Palestinians quickly reaching a state of frustration and disillusionment which could lead them to "let off steam". Among the extreme scenarios: riots, and confrontations on settlements and IDF bases. A third theory states that the IDF's chief mission is to prepare for war and expected riots cannot become the troops' main pursuit. "I don't intend to halt training at any price. We need to remember that this is not a large tactical event," the commander of one of the divisions noted.
Central Command Chief Major-General Avi Mizrahi who has been keeping a close eye on the deployment has passed on his recommendations to the Chief of Staff Major General Benny Gantz. They include expanding the ring of troops set to deal with riots in other sectors. A large part of the "Migdal Oz" plan deals with the acquisition and expansion of crowd dispersal methods. GOC Central Command recently acquired more than double of their usual annual crowd dispersal resources order. In addition to the usual resources they have also purchased the "Scream" acoustical system which basically makes noise at an increased volume that assists in dispersing crowds. The IDF has also purchased appropriate protection methods for riot areas. The equipment is all set to be in IDF hands by August.
The IDF has also been carrying out infrastructural adjustments, for example, elevating military outposts. They have also prepared concrete barricades which will be put in place if the need arises during massive protests. Nevertheless the IDF has made it clear that while it hopes to stop protestors in a way that would keep the number of casualties at a minimum, if there is no other option they will open fire. Military sources said that from the army's perspective, if the Palestinians were to infiltrate the fence surrounding Beit El or Yitzhar, this would be dealt with in the same manner as the infiltrators from Syria. "We will fire at the lower extremities," said one military official.
Within the framework of all these preparations the IDF is taking two main scenarios into consideration: Popular protests without the Palestinian Authority's direct support, maybe even with prevention efforts from the Palestinian security apparatus. The second scenario is an all out Intifada organized by the Palestinian Authority. The first option is obviously easier to deal with from the IDF's standpoint. And yet, the IDF would be able to strike at the new state's infrastructure, including security installations thus sending a very assertive message. A "bank" of possible targets is being collected under the radar. No one wishes to make use of it but the option is firmly on the table.
The Palestinians will not be in a hurry to endanger their infrastructure so it is hard to estimate whether the protests will be organized by the newly formed state. If security coordination continues then it can be hoped that the incidents will be confined. There is an additional variable that must be taken into account – the Hamas who, in light of the unity agreement with Fatah is more prominent in the West Bank and so could be a fermenting factor.
"We are heading for a murky period that hides many dangers," summarized one senior officer. "As an army we need to be prepared for every possible scenario. It is possible that we will have to face a complicated situation that will change all that we have become familiar with in the West Bank over the last few years. That is what we are preparing for." The Israeli policy which will be decided on in Jerusalem will have a critical influence on the future. As he prepared to end his term in office, the outgoing Shin Bet Chief Yuval Diskin said that Israel, without recognizing the newly formed state, would face opposition from the international community which could hurt its own status."
- Jérusalem, une ville à partager..., Arno Klarsfeld (Le Monde) - "La racine du conflit, ce n'est ni Jérusalem ni l'étendue des territoires dévolus au futur Etat palestinien".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/20/jerusalem-une-ville-a-partager_1538338_3232.html
"Dans le Grand Dictionnaire Larousse du XIXe siècle publié en 1875, à l'entrée "Jérusalem", on lit : "Ville de Turquie d'Asie, capitale de la Judée, chef-lieu d'un sandjak du pachalik de Saïda. La population ne peut guère être évaluée à plus de 18 000 ou 20 000 habitants : 8 000 juifs, 5 000 musulmans, 3 000 Grecs, 1 500 Latins, 1 000 Arméniens, 100 à 200 Syriens et Coptes." En 1899, Jérusalem compte 70 000 habitants, dont 45 000 juifs.
Si Jérusalem est le coeur du monde juif, si c'est là son centre religieux et politique, il suffit de déplacer le regard d'un peuple à l'autre pour ressentir qu'il est aussi un des points névralgiques du monde musulman, même s'il fut longtemps délaissé. La Mosquée d'Omar est inscrite dans le paysage de Jérusalem, c'est un symbole qui pourrait appartenir aux deux peuples, même si les juifs ont interdiction de prier sur le lieu le plus saint du judaïsme, le mont du Temple. L'enthousiasme, l'ardeur et la dévotion du peuple juif ont arraché Jérusalem à la poussière d'une indifférence glorieuse. Grâce à lui, la Jérusalem à demi morte est redevenue une capitale.
Selon le plan de partage des Nations unies, Jérusalem devait rester une ville internationale dont le statut aurait été décidé ultérieurement [par référendum, or la population juive étant majoritaire à Jérusalem, la ville serait sans doute et de toute façon devenue israélienne]. Ce plan a été accepté par les juifs et rejeté par les Arabes. L'ONU elle-même, "dépassée par les événements", selon ses propres termes, au lieu de mettre au point un statut définitif, a laissé les événements le dicter pour elle. Le statut de Jérusalem a été abandonné à cette imprécision, dans l'attente que l'histoire débrouille par elle-même un écheveau trop compliqué.
Il suffit pourtant de se rendre dans les villages arabes de Jérusalem-Est pour saisir que l'on n'y est pas en Israël. Dans ces villages, quand les ambulances israéliennes viennent chercher les malades, elles essuient parfois des coups de feu et souvent des jets de pierres. Combien de fois, quand j'y étais soldat, avons-nous dû escorter les ambulances jusqu'au domicile des malades arabes pris en charge par les hôpitaux israéliens !
La paix est pourtant simple : partage de Jérusalem, solution innovante pour la Vieille Ville, renonciation à un droit de retour, impossible à obtenir, pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants. Aucun gouvernement israélien ne peut accorder un tel droit qui ferait des juifs une minorité dans leur propre Etat. Les Palestiniens contrôleraient démographiquement les trois terres qui constituaient la Palestine historique : Israël avec plus de 50 % de Palestiniens, la Palestine avec 100 % de Palestiniens et la Jordanie avec plus de 60 %. Les réfugiés palestiniens et leurs descendants doivent être indemnisés, mais il faudra aussi indemniser les centaines de milliers de juifs qui ont dû fuir les pays arabes en abandonnant leurs possessions.
La racine du conflit, ce n'est ni Jérusalem ni l'étendue des territoires dévolus au futur Etat palestinien : l'écrasante majorité des Israéliens s'accorde pour un retour aux frontières de 1967 avec des échanges de territoires à condition de ne pas recevoir de roquette sur la tête comme lorsqu'ils se sont retirés du Liban sud ou de Gaza. Il semble encore que cela soit possible d'accepter Israël comme l'Etat du peuple juif. Et c'est pour cela que remettre en selle le Hamas est une nouvelle funeste...
Quand je suis pessimiste, je me dis que les choses évolueront de manière bien plus dramatique. Le leadership palestinien appellera à la constitution d'un Etat unique entre le Jourdain et la Méditerranée (Israël et Cisjordanie) et demandera le principe d'"un homme, une voix". Cette demande trouvera de fervents supporteurs dans tous les pays arabes, en Europe, dans une partie de l'intelligentsia juive en diaspora et, pis encore, parmi les Arabes israéliens, lesquels organiseront des manifestations qui dégénéreront.
Israël se trouvera de plus en plus isolé et sera comparé à l'Afrique du Sud d'avant Nelson Mandela. Les ingrédients de cette situation explosive existent et il n'y a pas grand-chose à faire. Les menaces stratégiques pour l'avenir démocratique et démographique d'Israël sont réelles. Surtout, enfin, je vois mal comment les dirigeants palestiniens pourraient proposer à leur peuple une solution qui leur apporterait moins que ce qu'ils auraient pu obtenir pacifiquement voici plus de soixante ans.
Quand je suis optimiste, je me dis que jamais ceux qui entraient dans les chambres à gaz n'auraient pu imaginer que plus de 5 millions de juifs vivraient libres dans leur propre Etat. Les deux peuples ont tant à gagner s'ils s'entendent et tant à perdre s'ils continuent à se battre. L'Allemagne et la France ont sacrifié des millions de leurs enfants pour la Grande Guerre, dont les petits Français et les petits Allemands seraient bien incapables de désigner les causes."
Syrie
- Malgré de récents incidents, Israël ne redoute pas d'escalade militaire syrienne sur le Golan, Laurent Zecchini (Le Monde) - "La Syrie a profondément changé, son régime est durablement affaibli et il sera encore plus dépendant de l'Iran".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/20/malgre-de-recents-incidents-israel-ne-redoute-pas-d-escalade-militaire-syrienne-sur-le-golan_1538287_3218.html
"[...] La puissance militaire de Tsahal n'est un secret pour personne, à commencer par la Syrie. C'est ce qui rend curieux les événements du 5 juin et l'apparente provocation du gouvernement du président syrien, Bachar Al-Assad. Un récent rapport de l'ONU basé sur les observations de la Fnuod, a clairement indiqué que les forces syriennes ne sont pas intervenues pour empêcher les manifestants palestiniens de franchir la ligne de cessez-le-feu, une manière diplomatique de confirmer que Damas a agi délibérément.
"Les Syriens, analyse le professeur Eyal Zisser, de l'université de Tel-Aviv, savent que tout incident frontalier, même de faible ampleur, avec Israël, a le potentiel de dégénérer en conflit, ce qui serait catastrophique pour le régime de Bachar. S'il tente de jouer cette "carte israélienne" pour faire diversion sur la situation intérieure syrienne, Israël est en mesure de détruire son potentiel militaire. Or, il en a besoin... contre son propre peuple."
Les autorités israéliennes relativisent également la portée de ce qui s'est passé le 5 juin. "Je pense que les Syriens se sont dit que cela n'entraînerait pas de grandes conséquences de tester la réaction israélienne, y compris au prix de la mort de quelques Palestiniens", avance un diplomate bon connaisseur du dossier.
"On croit toujours que, dans ce type de régime, tout est contrôlé, organisé, note le professeur Zisser, mais il n'en est rien. Ces manifestations palestiniennes ont été un feu de paille : le lendemain, tout était fini, preuve que les Syriens ne recherchaient pas la confrontation."
Les autorités israéliennes sont cependant persuadées qu'un changement stratégique durable est en train de se dérouler à la frontière nord de l'Etat juif. [...] "Le Bachar Al-Assad que nous avons connu n'est plus. Ses jours sont probablement comptés, analyse le diplomate. La Syrie a profondément changé, son régime est durablement affaibli et il sera encore plus dépendant de l'Iran. Nous devons nous habituer à une Syrie instable, une instabilité qui est désormais la règle au Proche-Orient." Autant dire que l'improbable négociation d'un accord de paix israélo-syrien, avec pour enjeu la restitution du plateau du Golan à la Syrie, ne sera pas d'actualité de sitôt."
- Bachar continue à parler, les Turcs se préparent à agir, Gil Mihaely (Causeur) - "Les Turcs comprennent parfaitement qu’une telle situation risque de dégénérer en conflit".
http://www.causeur.fr/bachar-continue-a-parler-les-turcs-se-preparent-a-agir,10331
"Faut-il croire Bachar el-Assad ? Certes, le troisième discours du président syrien sonne comme un best of des deux précédents : le « grand dialogue national », les condoléances aux familles de martyrs (il ne manque pas d’air) et l’engagement solennel d’écraser les « gangs armés » et le fameux « complot de l’étranger »… Mais en même temps, Assad innove un peu et promet des élections en août (donc pendant le ramadan) et des réformes en septembre… On est un peu perplexe et comme Daoud Boughezala, on se demande s’il ne vaut pas mieux regarder ce que fait Maher plutôt qu’écouter ce que dit son frère aîné Bachar…
En Turquie, grande voisine et –géostratégie oblige– acteur clé de la crise syrienne, on n’a pas hésité : Bachar el-Assad était encore en train de savourer ses applaudissements que le communiqué d’Ankara était déjà diffusé par les agences de presse : Ersat Hurmuzlu, conseiller du président turc, Abdullah Gul, a accordé au président syrien une petite semaine avant « une intervention extérieure ». Ni septembre, ni août : la semaine prochaine et en espèces !
En clair, Erdogan commence à en avoir marre de son « ami », et si Bachar ne bouge pas rapidement et radicalement, la Turquie se sentira autorisée à ne plus respecter la souveraineté syrienne et ses forces armées établiront une zone tampon le long de la frontière où les réfugiés seraient à l’abri de la répression. Autrement dit, Ankara deviendrait garant de la sécurité des Syriens se réfugiant sur leur propre territoire à cause des exactions de leur propre gouvernement…
Les Turcs comprennent parfaitement qu’une telle situation risque de dégénérer en conflit (comment réagir si les services syriens procèdent à des arrestations parmi les réfugiés massés du côté syrien de la frontière ?) mais croient pouvoir le contenir. Et surtout, quels que soient les risques encourus, on sent bien que l’envie démange très très fort Erdogan, un an à peine après l’arraisonnement Mavi Marmara, de s’inviter à nouveau dans le kriegspiel proche-oriental, histoire de démontrer au monde entier, et plus spécialement aux Européens, à quel point il est indispensable…"
Egypte
- Au Caire, les libéraux veulent le report des élections, Cécile Hennion (Le Monde) - "Si le parti des Frères musulmans jouit d'une "image positive" chez 31 % des interrogés, seuls 12 % d'entre eux disent vouloir voter pour lui. Au final, une majorité de 49 % des sondés ne se prononcent pas".
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/06/20/au-caire-les-liberaux-veulent-le-report-des-elections_1538288_3212.html
"Les forces libérales égyptiennes, inquiètes d'une victoire probable des Frères musulmans aux élections législatives prévues en septembre, ont peut-être réussi à convaincre les autorités de revoir leur calendrier. Dimanche 19 juin, le premier ministre, Essam Charaf, s'est déclaré favorable à un "report" des législatives qui "permettrait d'offrir à la scène politique une chance de se renforcer". M. Charaf s'exprimait à titre personnel, mais ses propos ont été repris en "une" du quotidien gouvernemental Al-Ahram. D'autres déclarations officielles récentes laissent, en outre, penser que la principale revendication des libéraux - la rédaction d'une Constitution avant la tenue de ces élections - pourrait obtenir gain de cause.
Dans l'euphorie qui a suivi la chute du président Hosni Moubarak, vingt-deux partis ont été créés (certains sont en cours d'enregistrement), auxquels s'ajoute une pléthore de "comités" composés de manifestants de la place Tahrir, qui, tous, veulent avoir leur mot à dire au moment où s'ébauche l'avenir. Entre les anciennes formations, pour certaines moribondes et qui peinent à s'adapter, et les nouvelles qui tâtonnent encore, le clan libéral s'est étiolé. "Il existe une foule de mouvements et d'idéologies, mais aucun leader politique ni coalition capables de faire le poids aux prochaines élections", résume Ahmed Maher, cofondateur du Mouvement des jeunes du 6 avril. [...]
Ce que redoute Ahmed Maher et, avec lui, beaucoup d'activistes libéraux, c'est la confiscation du Parlement par d'autres partis mieux organisés. Le Parti national démocrate (PND, de l'ex-président Moubarak), malgré sa dissolution et des purges jugées superficielles, disposerait ainsi de ressources suffisantes pour renaître de ses cendres sous une autre étiquette. Quant au parti des Frères musulmans, Justice et Liberté, il serait le principal adversaire.
La capacité de mobilisation de la confrérie n'est plus à démontrer, mais sa cote de popularité réelle demeure inconnue. Une enquête menée par l'International Institute for Peace et le centre de recherche Charney basé à New York note qu'avec "la prolifération des nouveaux partis, l'incertitude (des électeurs) augmente". Selon ce sondage, qui doit être rendu public mardi 21 juin, les partis laïques (hors l'ex-PND) remportent 25 % d'intentions de vote, contre 19 % pour les partis islamistes. Si le parti des Frères musulmans jouit d'une "image positive" chez 31 % des interrogés, seuls 12 % d'entre eux disent vouloir voter pour lui. Au final, une majorité de 49 % des sondés ne se prononcent pas.
En attendant un éventuel report des élections, les forces libérales tentent de s'unir. Le 7 mai, a été fondé un Conseil national, qui, selon l'un de ses instigateurs, actuel porte-parole, Mamdouh Hamza,
Monde arabe
- La Libye affirme qu'une frappe de l'OTAN a fait 15 morts à Tripoli (AP) - dont "trois enfants".
http://fr.news.yahoo.com/libye-affirme-quune-frappe-lotan-fait-15-morts
"Le gouvernement libyen affirme lundi qu'une frappe de l'OTAN contre un complexe familial appartenant à un associé proche de Moammar Kadhafi a tué 15 personnes, à l'ouest de Tripoli. Mais un responsable de l'Alliance atlantique basé à Naples (Italie) a affirmé que l'OTAN n'avait pas mené de frappe contre cette zone ces 24 dernières heures. Le porte-parole du gouvernement libyen Moussa Ibrahim a déclaré que l'OTAN avait bombardé la résidence de Khoweildi el-Hamidi, près de la ville de Surman, à 60km à l'ouest de la capitale. Moussa Ibrahim a expliqué aux correspondants étrangers emmenés par bus sur le site qu'Al-Hamidi s'en était sorti indemne mais que trois enfants avaient été tués, dont deux petits-enfants d'Al-Hamidi."
Iran
- Stuxnet: Anatomy of a Computer Virus (Vidéo 3mn21) - Une très jolie vidéo pédagogique sur le virus qui a probablement ralenti le programme nucléaire iranien.
http://vimeo.com/25118844
"An infographic dissecting the nature and ramifications of Stuxnet, the first weapon made entirely out of code. This was produced for Australian TV program HungryBeast on Australia's ABC1"
Europe
- Netanyahou appelle à une "égalité de franchise", Herb Keinon (JP) - "certains Européens n'hésitent jamais à dire à Israël ce qu'il doit faire, alors qu'ils font preuve de beaucoup plus de réserve à l'égard des Palestiniens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257354672&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Certains dirigeants européens traitent les Palestiniens comme des "enfants gâtés", alors qu'ils feraient mieux de "leur dire la vérité". C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre Binyamin Netanyahou, dimanche, lors d'une rencontre avec le chef de la diplomatie bulgare, Nikolay Mladenov. De sources gouvernementales, Netanyahou estime que certains Européens n'hésitent jamais à dire à Israël ce qu'il doit faire, alors qu'ils font preuve de beaucoup plus de réserve à l'égard des Palestiniens. Mladenov est considéré comme l'un des diplomates européens les plus proches d'Israël.
Le Premier ministre faisait notamment référence aux réticences de certains responsables européens à appeler les Palestiniens à renoncer au "droit au retour des réfugiés" et à reconnaître le caractère juif de l'Etat d'Israël, alors qu'ils ne semblaient pas hésiter à encourager les Israéliens à retourner aux lignes d'avant 1967 et à re-diviser Jérusalem. En évitant de faire preuve d'une égalité de traitement auprès des deux camps, ces responsables "font préjudice aux Palestiniens qui sont prêts à faire des compromis et qui méritent leur soutien". Les noms des responsables européens et palestiniens auxquels faisait allusion Netanyahou n'ont pas été précisés.
Pour avancer la paix, il faut s'opposer aux projets de l'Autorité palestinienne à l'ONU, a-t-il par ailleurs affirmé. [...] Toujours de sources gouvernementales à Jérusalem, Mladenov a donné l'impression que la Bulgarie s'opposerait à l'initiative palestinienne. [...]"
- Flotille vers Gaza : des activistes irlandais demandent l'appui de Dublin (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Flotille-vers-Gaza-des-activistes-irlandais-demandent-l-appui-de-Dublin_317312.html
"Des militants irlandais participant à la flotille pour Gaza ont appelé lundi le gouvernement irlandais à intervenir auprès d'Israël pour autoriser le passage des bateaux vers la bande de Gaza. Environ 25 militants irlandais prendront place à bord du "Saoirse" (liberté en gaélique), un des navires de la flotille d'une douzaine de bateaux embarquant de ressortissants de plus de 20 pays vers Gaza, selon les organisateurs irlandais. "Nous appelons le gouvernement irlandais à demander à Israël qu'il autorise l'acccès à Gaza. Israël n'a absolument aucun droit, légal ou moral, d'arrêter la flotille", a indiqué le coordinateur des militants irlandais Fintan Lane, qui participait déjà à la première flotille en mai 2010."
Monde
- Les pays pauvres accueillent 80% des réfugiés dans le monde (AP) - "Les Palestiniens représentent un tiers des réfugiés, soit presque cinq millions de personnes au total, dont beaucoup ont toujours vécu dans les pays voisins". Les Palestiniens étant les seuls à avoir droit à une définition du statut de "réfugié" qui leur est propre (héréditaire et permanent même après accès à la citoyenneté et même s'ils ne sont pas nés en "Palestine"), leur prédominance n'est pas étonnante. Ce privilège n'en demeure pas moins particulièrement choquant car il éclipse les véritables réfugiés : Afghans, Irakiens, Somaliens, Congolais, qui n'ont pas la chance de pouvoir doubler régulièrement leurs chiffres (par hérédité) et n'attirent pas une attention médiatique équivalente.
http://fr.news.yahoo.com/pays-pauvres-accueillent-
"Les quatre cinquièmes des 15,4 millions de réfugiés dans le monde vivent dans des pays pauvres où leurs chances d'être naturalisés et leurs perspectives économiques sont limitées, selon un rapport des Nations unies publié lundi. Plus d'un quart des réfugiés se trouvent dans trois pays : le Pakistan, l'Iran et la Syrie. [...] Les Palestiniens représentent un tiers des réfugiés, soit presque cinq millions de personnes au total, dont beaucoup ont toujours vécu dans les pays voisins.
Les Afghans, qui ont fui les guerres successives depuis l'invasion soviétique en 1979, représentent un cinquième des réfugiés. Beaucoup vivent dans des conditions difficiles au Pakistan et en Iran voisins. Les autres grandes sources de réfugiés sont l'Irak (près de 1,7 millions de réfugiés), la Somalie (770.000) et la République démocratique du Congo (RDC, 477.000). [...]"
- Les réfugiés de plus en plus nombreux submergent les pays en développement (AFP) - "Les Afghans continuent de représenter la majeure partie des réfugiés dans le monde". Une fois n'est pas coutume, l'AFP est ici plus rigoureuse qu'Associated Press.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00353763-les-refugies-de-plus-en-plus-nombreux-submergent-les-pays-en-developpement-183025.php
"[...] Les Afghans continuent de représenter la majeure partie des réfugiés dans le monde (3 millions), suivis par les Irakiens (1,6 million), les Somaliens (770.200) ainsi que les ressortissants de République démocratique du Congo (476.700) et de Birmanie (415.700). [...]"
- Un réfugié sur cinq vit dans un pays en développement, Stephanie Nebehay (Reuters) - l'agence britannique est aussi plus rigoureuse ici que l'agence américaine.
http://fr.news.yahoo.com/un-r%C3%A9fugi%C3%A9-sur-cinq-vit-dans-un-pays
"[...] Les Afghans représentent la majeure partie des réfugiés dans le monde (3 millions), suivis par les Irakiens, les Somaliens, les Congolais et les Birmans. [...]"
- Pakistan : 12 morts dans des attaques de drones (AP) - "Sept des 12 tués sont des militants islamistes afghans". Autrement dit, les cinq autres sont vraisemblablement des victimes civiles. Vous noterez que la dépêche ne le mentionne même pas.
http://fr.news.yahoo.com/pakistan-12-morts-attaques-drones-103041774.html
"Des responsables pakistanais rapportent que des attaques présumées de drones américains ont fait 12 morts lundi dans le nord-ouest du Pakistan, une zone abritant des militants islamistes. Une première attaque a visé un véhicule dans la zone tribale de Kurram, faisant cinq morts, selon Noor Alam, un responsable local. Alors que des membres d'une tribu accouraient sur les lieux, le véhicule a été à nouveau frappé, faisant deux autres morts. Quelques minutes plus tard, un drone américain présumé a attaqué une maison voisine, tuant cinq personnes, a précisé M. Alam. Sept des 12 tués sont des militants islamistes afghans dont les corps ont été emmenés de l'autre côté de la frontière pour être enterrés, a-t-il ajouté. Les tirs de missiles ont été confirmés par deux responsables du renseignement pakistanais ayant requis l'anonymat. [...]"
Points de vue
- Pour diriger heureux, dirigeons cachés, Gil Mihaely (Causeur) - "Le Hezbollah, le Hamas palestinien et les Frères musulmans égyptiens sont de véritables mouvements politiques tels que l’Occident n’en connaît plus depuis l’écroulement du communisme européen, c’est-à-dire qu’ils sont portés par des forces sociales".
http://www.causeur.fr/pour-diriger-heureux-dirigeons-caches,10326
"Le Liban a un Premier ministre. Après cinq mois d’atermoiements et de subtiles négociations, Mohammed Najib Mikati, homme d’affaires à la tête d’un véritable empire, succède à Saad Hariri. Forcé de démissionner le 20 janvier dernier après une crise politique liée aux travaux du tribunal de l’ONU en charge de l’enquête sur l’assassinat de son père Rafic, en février 2005, celui-ci était formellement chef d’un gouvernement par intérim, mais il a quitté le pays il y a presque deux mois pour des raisons de sécurité.
Cette normalisation institutionnelle n’en est pas moins une mascarade dès lors que le véritable pilote ne se trouve pas dans le cockpit. En effet, le Hezbollah, première force politique du pays, ne compte que deux ministres sur trente. Dix-sept portefeuilles – assurant une majorité au sein de l’exécutif – ont été confiés aux alliés du « Parti de Dieu », les fidèles du chrétien Michel Aoun, ancien chef d’état-major de l’armée libanaise, et de Nabih Berri, président du Parlement et chef du parti chiite Amal.
Comment expliquer cette surprenante modestie ? Pourquoi le Hezbollah ne profite-t-il pas de sa force pour diriger le gouvernement ? C’est tout simplement que le pouvoir n’est pas là. Si le Hezbollah se montre discret et surtout généreux avec ses partenaires, ce n’est nullement par manque d’envie de présider aux destinées du pays mais plutôt parce que le gouvernement libanais est dénué de toute influence réelle. A l’instar de l’équipe de physiciens du CERN qui ont réussi récemment à « capter » des atomes d’antimatière pendant un peu plus d’un quart d’heure, les laboratoires du Hezbollah sont parvenus à créer un « anti-pouvoir » qu’on appelle pudiquement « le gouvernement libanais ».
Le gouvernement, son chef ainsi que le président de la République sont des figurants chargés d’arborer les attributs du pouvoir et de la souveraineté. Affublés de tous les colifichets régaliens, présidents et premiers ministres fainéants occupent le devant de la scène, laissant les choses sérieuses à la milice chiite dirigé par le cheikh Nasrallah, véritable « Maire du Palais ». Les deux ministres qu’il a nommés – Mohamed Fneish au Développement administratif et Hussein Hajj Hassan à l’Agriculture – n’ont d’autre mission que de surveiller M. Mikati et son équipe.
La milice-parti chiite a ainsi élaboré une nouvelle théorie de l’exercice du pouvoir, l’improvisation initiale devenant une stratégie éprouvée : tirer les ficelles sans jamais assumer la responsabilité, faire tourner la mécanique dans la coulisse sans s’exposer aux feux de la rampe. Si le Hezbollah a œuvré pour mettre fin à la crise gouvernementale, c’est moins par souci du bon fonctionnement des institutions libanaises que par crainte d’être désigné, en l’absence de paravent, comme le véritable patron du pays. Quand la scène est vide, les regards se tournent vers les coulisses.
Confrontés aux problèmes liés à l’exercice du pouvoir, d’autres mouvements islamiques de la région évoluent vers le modèle Hezbollah. Le Hamas palestinien, par exemple, est en train de tirer – avec beaucoup de lucidité – les leçons de cinq ans de gouvernement à Gaza. Suite à l’accord récent avec le Fatah, le mouvement est confronté aux questions restées en suspens depuis la guerre civile du printemps 2006 à Gaza et occultées par le conflit avec Israël. Les institutions, le caractère de l’Etat, les tensions inter-palestiniennes n’ont qu’un lointain rapport avec « l’ennemi sioniste ».
Au sein du Hamas, certains appellent donc la direction à abandonner complètement l’exécutif pour viser exclusivement le législatif, histoire de bénéficier des avantages de la légitimité politique sans en subir les contraintes. Le jeu du pouvoir, pensent-ils, n’en vaut tout simplement pas la chandelle. Les récents sondages montrent à quel point l’usure du pouvoir coûte cher au Hamas : la cote du mouvement islamique s’est effondrée à 15 % contre 44 % en 2006.
Dans le jeu parlementaire, cette stratégie des coulisses peut s’avérer payante : un bloc solide de députés peut « taxer » lourdement la coalition qui dépend de son soutien. Même s’il n’est que la deuxième force politique palestinienne, le Hamas pourrait avoir le beurre du pouvoir et l’argent du beurre de l’opposition, des financements pour ses multiples activités et institutions (et, le échéant, des lois pour faciliter ses actions) et la virginité politique de la contestation.
Les Frères musulmans égyptiens qui s’interrogent sur l’avenir du mouvement après la révolution pourraient adopter cette pratique de l’ombre qui préserverait leur capital de sympathie et leur image – souvent justifiée – de « mains propres ». Pourquoi aller les tremper dans le cambouis, alors que l’économie va mal, quand on peut peser sur les choix concrets tout en faisant porter la responsabilité des échecs sur les exécutants ? Autant patienter pendant que les « nouveaux » dirigeants tirent les marrons du feu postrévolutionnaire.
Cette stratégie n’est pas uniquement politicienne et cynique – ce qui la rend peut-être plus inquiétante. Le Hezbollah, le Hamas palestinien et les Frères musulmans égyptiens sont de véritables mouvements politiques tels que l’Occident n’en connaît plus depuis l’écroulement du communisme européen, c’est-à-dire qu’ils sont portés par des forces sociales. À la différence du PS, de l’UMP et des autres, les islamistes n’ont pas pour seul objectif d’exercer le pouvoir. Ils entendent changer la société en profondeur. Comme les communistes des années 50, ils sont sur le terrain, palliant les carences de l’Etat grâce à leur réseau d’institutions : écoles, cliniques, hôpitaux, activités sportives, encadrement de la jeunesse et syndicats.
Il faut croire que la foi est un bon carburant politique. Le Hezbollah n’avait pas besoin d’aller chercher son inspiration dans les banlieues ouvrières françaises de la grande époque. Il aurait pu se contenter d’observer les partis orthodoxes israéliens : forts d’un électorat discipliné et fidèle, ils arrivent à faire payer à l’Etat un système qui court-circuite les services publics. Ce n’est peut-être pas très halal ni casher, mais ça marche !"
- Amnesty International is losing its way, Gerald Steinberg & Jason Edelstein (NGO Monitor) - "Amnesty’s anti-Israel obsession is part and parcel of its wider ethical degradation".
http://www.jpost.com/Opinion/Op-EdContributors/Article.aspx?id=224870
"Outside its London headquarters last week, Amnesty International (AI) hosted “Complicity in Oppressions: Do the Media Aid Israel” – organized by the Palestine Solidarity Campaign and the pro-Hamas group, Middle East Monitor Online (MEMO). In promoting the event, MEMO explained that “realities do not deter Zionists and the well-oiled pro-Israel lobby from purveying distortions of the truth as ‘facts’ in their hasbara (propaganda).” MEMO also called Zionism a “pernicious ideology which is both racist and unjust – an ideology backed by governments across the Western world.”
As Amnesty International celebrates 50 years, it is clear that something has gone terribly wrong with this once-respected moral watchdog. Hosting such events, like allying with these groups, highlights the moral decline of the organization, which now embraces racial and religious prejudice. According to the EU, “claiming that the existence of a State of Israel is a racist endeavor” is a form of anti-Semitism. Providing a platform for this ideology, therefore, contradicts the principles of a supposed human rights organization.
To make matters worse, these activities divert Amnesty’s resources away from real human rights abuses. As a result, the millions of people in the Middle East – from Algeria to Syria and Iran – whose human rights truly are being abused will continue to receive marginal attention from this self-proclaimed human-rights watchdog.
Instead of protecting these individuals under its original mandate, Amnesty has lost sight of these clear moral principles. In another example, in 2010, Amnesty suspended the head of its women’s rights division, Gita Saghal, after she condemned AI’s alliance with an alleged Taliban supporter. Christopher Hitchens wrote that Amnesty’s actions in this case exemplified the organization’s “degeneration and politicization,” reflecting “a moral crisis that has global implications.”
Amnesty's ideological agenda was further illustrated following the January 2011 conviction and sentencing of Ameer Makhoul, head of Ittijah (a major Palestinian NGO promoting anti-Israel campaigns), for spying on behalf of Hezbollah. AI claimed: “Ameer Makhoul’s jailing is a very disturbing development... [He] is well known for his humanrights activism on behalf of Palestinians in Israel and those living under Israeli occupation. We fear that this may be the underlying reason for his imprisonment.” This statement followed the 2010 blog post of Amnesty- Finland director Frank Johansson, in which he referred to Israel as “a scum state.”
Amnesty’s anti-Israel obsession is part and parcel of its wider ethical degradation. Since 2009, the organization has published seven reports on Israel and the “Occupied Palestinian Territories,” compared to its miniscule output on totalitarian regimes, including only one report on Saudi Arabia, three on Libya, and one on Syria. The recent increase in short statements from Amnesty following the uprisings in these countries only highlights the lack of interest that preceded these events.
Amnesty’s UK branch has a particular anti-Israel obsession. On April 12, Amnesty-UK hosted “The Denial of Economic, Social and Cultural Rights in the Occupied Palestinian Territories.” One speaker accused IDF soldiers of using glass shards to carve a Star of David into the arm of a Palestinian child. An audience member reported that after he challenged the source of the image depicting the Palestinian boy’s arm, Amnesty-UK’s crisis response and country priorities campaigns manager Kristyan Benedict said he would “smack me in my little bald head.”
Another event, the “Russell Tribunal on Palestine,” was held at Amnesty’s London headquarters on November 8, 2010, dealing with alleged “Corporate complicity in Israel’s violations of International Law.” The Tribunal, with roots in Marxist and anti-Western ideology, is a mock court putting Israel and its allies “on trial.” The Tribunal’s “Support Committee” includes anti-Israel activists and representatives of extremist NGOs such as the Palestinian Center for Human Rights, and the Israeli Committee Against Housing Demolitions, among others. [...]"
- Palestinians present Oslo Accords as tragedy like Israel’s creation and the Six Day War (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=5194
"There are signs that the Palestinian Authority is beginning to present the signing of the Oslo Accords with Israel as a negative event as bad as Israel's creation and the defeat of the three Arab states, Syria, Jordan and Egypt, in the Six Day War. Two visual expressions of this message appeared in the last two weeks in the official PA media.
One was a cartoon in the official PA daily, depicting a man preparing a headstone for a grave, who is wondering which date to inscribe to complete the text. The headstone reads: "The deceased: 'Arab History' [Date of] death..." The man considers which year to add to the inscription as the year Arab history died. The dates he thinks possible are: "1948, 1967, 1993, 2003, 2008 and 2010." The dates refer to events considered negative for and by the Arab world. Significantly 1993, the year the Oslo Accords were signed, is included. (1948 - Israel's creation ; 1967 - The Six Day War ; 1993 - Signing of Oslo Accords between Israel and the PLO ; 2003 - US invasion of Iraq ; 2008 - The Gaza War ; 2010 - Possibly refers to the Flotilla to Gaza that ended in violence.)
The second visual appeared in a music video of a song encouraging Palestinians to overcome their tragedies. Children are seen sitting around a table drawing. One drawing included in the video shows the dates "1948, 1967, 1993"."
France
- Gaza : un bateau français partira de Grèce (Reportage AFP, Vidéo 1mn31)
http://www.dailymotion.com/video/xjdrtp_gaza-un-bateau-francais-partira-de-grece_news
- Pascal Boniface invité chez Ruquier pour la promotion de son pamphlet (Vidéo 13mn37) - Naulleau & Zemmour apprécient l'anti-américanisme de Boniface (sa dénonciation de "l'empire américain") et sa haine de BHL, Naulleau aimant aussi particulièrement la défense de Tariq Ramadan contre Caroline Fourest. Zemmour critique cependant l'obsession anti-israélienne démesurée de Boniface, lequel reconnaît que ce conflit n'a en fait qu'une "importance symbolique" ; mais ce constat qu'il fait lui-même ne semble pourtant pas l'ébranler le moins du monde, Boniface semblant in fine se justifier en soulignant les très bons retours qu'il a eus du public - comme si son obsession était légitime parce que partagée par bien des Français...
http://www.dailymotion.com/video/xjdy03_boniface-vs-zemmour-et-naulleau-les-intellectuels-faussaires_news
- Eric Naulleau à 1mn35 : "J'aurais adoré écrire ce livre [qui fustige Caroline Fourest, BHL, Alexandre Adler, etc., que Naulleau a toujours détestés], moi, ça m'aurait fait un bien fou. Surtout ça fait un petit résumé des quatre saisons que j'ai passées ici, parce que plusieurs des "intellectuels faussaires" ont pris votre place sur cette chaise, et on a pu admirer à peu près tout ce que vous dénoncez, qui va du terrorisme intellectuel à la mauvaise foi, à la palinodie, enfin on a eu droit à peu près à tout. [...] BHL, c'est quand même très très difficile de trouver les gens qui portent une parole critique sur BHL."
- Laurent Ruquier à 4mn50 : "Vous avez fait partie de cabinets ministériels, à la Défense, Chevènement, Pierre Joxe... Vous étiez membre du Parti Socialiste, et vous l'avez quitté en quelle année ?"
- Boniface : "En 2002, à cause du conflit du Proche-Orient."
- Ruquier : "Parce qu'on trouvait vos positions trop anti-Israël ?"
- Boniface : "Oui, voilà, c'est ça, on peut le dire comme ça. J'ai fait une note en disant qu'on appliquait pas au conflit du Proche-Orient les mêmes règles que notamment dans les Balkans, au Kosovo, et effectivement l'accusation récurrente a été que c'était antisémite [plus d'infos sur cette affaire ici et ici]."
- Eric Zemmour à 6mn01 : "Il y a une chose avec laquelle je suis mille fois d'accord, c'est quand vous montrez comment la "morale" est non seulement [chez ces "intellectuels faussaires"] un argument inquisitorial - il y a le camp du bien et le camp du mal -, mais c'est aussi un moyen de se soumettre à l'empire américain. Il y a toujours tout ça qui s'emboîte, c'est très intéressant d'ailleurs aujourd'hui, et ça vous le montrez très bien et je pense que vous avez tout à fait raison. [...] Vous avez raison, avec lui [BHL] c'est très emblématique ce lien entre les deux.
Maintenant, il y a quelque chose qui me gêne dans votre livre. On a l'impression que vous réécrivez sans cesse votre livre Est-il permis de critiquer Israël ? de 2003. On a l'impression que vous nous parlez de politique étrangère, sauf que même la politique étrangère vous la réduisez un peu, beaucoup, à Israël et les Palestiniens."
- Ruquier : "Même quasi-exclusivement !"
- Zemmour : "Et vous dites une chose très très juste - je tiens à vous le dire car ça aussi je l'ai dit à Bernard-Henri Lévy -, c'est que beaucoup de ces intellectuels sont juifs, et ils sont obsédés par la défense d'Israël parce qu'ils sont juifs. Et moi je pense que vous avez en partie raison, ils sont devenus les intellectuels organiques d'une évolution communautariste du monde juif français, qui n'était pas ainsi avant la guerre de 67 - je le date exactement comme vous, je pense qu'il y a eu une rupture [...], donc je suis vraiment d'accord. En revanche, ce que je vous reprocherais, c'est que vous faites la même chose qu'eux à l'envers. C'est-à-dire qu'on a l'impression que vous aussi, vous êtes obsédé par le conflit israélo-arabe, que vous aussi, vous êtes obsédé par Israël.
Après tout, on pourrait vous rétorquer : donnez-moi un pays qui respecte la légalité internationale dans un conflit... c'est un mythe ! Là où vous avez raison, c'est que l'ONU ne bombarde pas Israël, ça vous avez tout à fait raison, mais en revanche, quel pays s'est fait en dehors des injustices ? Est-ce que l'Amérique n'a pas massacré ses Indiens ? Est-ce que la Révolution française n'a pas massacré les Chouans ? A côté, les Israéliens sont de bonnes poires, si j'ose dire... Vous voyez, c'est ça que je veux dire. Alors vous allez me dire : ce n'est pas la même époque...
Ce que je veux vous dire par là, c'est que vous en venez à faire du systématisme : vous défendez systématiquement Tariq Ramadan - alors que pour moi c'est le vrai élève de Bernard-Henri Lévy, il fait la même chose, il prend la morale et l'individualisme pour subvertir la société française de la même façon... Je trouve que vous êtes l'avers de la même face qu'eux."
- Ruquier : "En gros, ce que vous reprochez aux autres, ne le faites pas aux autres."
- Boniface : "Tariq Ramadan, je ne le défends pas, je montre simplement que Caroline Fourest a fait en grande partie sa carrière là-dessus avec de nombreuses erreurs [...]"
- Zemmour : "Je vous assure qu'il y a un côté [chez vous] : l'islamophobie est le nouvel antisémitisme..."
- Naulleau : "Je suis d'accord avec ça !"
- Zemmour : "Non mais, sauf que "l'islamophobie" vous savez très bien que c'est un mot inventé par les Iraniens pour interdire toute attaque sur la religion, sur l'islam..."
- Boniface : "La stigmatisation de l'islam, c'est vrai que l'Autre, qui était le Juif dans les années 30 et y compris dans les années 60, jusqu'à 67, maintenant l'Autre c'est le musulman. [...]"
- Zemmour : "Mais on a le droit de critiquer la religion juive, la religion musulmane, etc., on a le droit de dire qu'il y a un problème d'adaptation entre une religion qui est un code civil et un autre code civil."
- Boniface : "Oui, quoique vous savez comme moi [...] qu'il y a un terrorisme intellectuel qui est beaucoup plus fort [pour protéger les Juifs]. Mais je ne pense pas tout ramener à Israël. On ne reviendra pas sur 48, la paix c'est maintenant, on ne va pas revenir aux frontières de 48, revenons à celles de 67 et appliquons le droit. Et puis surtout, Israël n'est qu'une petite partie, une partie importante mais une partie de la composante. Il y a aussi, dans l'attitude que l'on a, des restes de l'histoire coloniale, des restes de l'histoire de la décolonisation, un racisme ordinaire [contre les Arabes], et puis le 11-Septembre et le Choc des civilisations, qui a été quand même notre pain quotidien depuis une dizaine d'années. Et au nom de la dénonciation du terrorisme, on a fait passer n'importe quoi..."
- Zemmour : "Oui ça c'est la propagande américaine, c'est l'américanisation que dénonçait Naulleau..."
- Boniface : "Oui, on l'a repris très largement en France, et s'opposer à la guerre d'Irak c'était devenir anti-américain. [...] Et donc très honnêtement je ne me concentre pas... je pense tout de même que le conflit du Proche-Orient est un conflit central. Quand j'ai commencé à travailler sur les questions internationales, pour moi c'était un conflit parmi d'autres, il y avait l'Amérique centrale, l'Afrique centrale... et au fur et à mesure, il a pris une importance symbolique au niveau international et interne au niveau français plus grande que les autres conflits. Il a occupé plus d'espace que le nombre de morts qu'il génère."
- Zemmour : "Eh ben voilà, mais pourquoi tombez-vous dans ce panneau-là ?"
- Boniface : "Ah non mais je décris la réalité !"
- Zemmour : "Je suis comme vous, je pense qu'il prend une place beaucoup trop importante et que c'est démesuré, donc parlez d'autre chose, c'est pas le seul conflit dans le monde !"
- Boniface : "Je parle d'autres travaux..."
- Zemmour : "Non vous ne parlez que de cela, je vous assure."
- Boniface : "Mais parce que les personnes que je mets en cause en parlent beaucoup."
- Zemmour : "Oui mais vous faites comme eux !"
- Boniface : "Je décrypte leurs contre-vérités, et il n'y a pas que ça quand même parce qu'il y a aussi la guerre d'Irak [...]. Je pense que la plupart des mensonges et des contre-vérités qui ont été assénés avec la force d'un taureau par ces différentes personnes commencent aussi un peu à s'émousser. En tous les cas ce sont beaucoup de retours que j'ai. Jamais pour un bouquin que j'ai fait je n'ai eu autant de retours du public qui me dit : "merci de dire les choses que l'on sait en fait mais qu'on ne voyait pas noir sur blanc de cette façon, merci de confirmer l'intuition" [...]."
- Commentaires haineux du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/18/deux-bateaux-francais-devraient-participer-a-la-flottille-pour-gaza_1537979_3218.html
- diedey (09h02)
"[...] La Turquie accueille des réfugiés syriens, Israël leur tire dessus. Le blocus est une barbarie. A la frontière de Gaza, des snipers israéliens font des cartons et tuent les paysans sur leur terre, femmes et enfants à la recherche de quelques matériaux (voir site btselem). C'est une belle image de la haute civilisation israélienne."
- Citizen Of Europe (15h30)
"Notons que les responsables des massacres de Gaza courrent toujours , et que probablement l'UE continuera à recevoir avec le tapis rouge (sang)les dirigeants Israéliens.L'UE une serpillère? [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/17/la-reconnaissance-ne-vaut-pas-admission-aux-nations-unies_1537389_3218.html
- palladio (18/06/11 20h28)
"Créer un "Etat juif" sur un territoire peuplé d'indigènes non juifs et de colons européens juifs était une décision coloniale et raciste. [...]"
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2011/06/19/a-jerusalem-la-colonisation-avance_1538045_3218.html
- JEAN-CLAUDE MEYER (18h56)
"les appels à la raison, les suppliques ou les fortes recommandations de la communauté internationale ne suffiront jamais à faire arreter cette colonisation rampante et scandaleuse. seule la force peut y arriver ou des méthodes cohercitives. ce gouvernement israélien est totalement menteur et malhonnete et il ne cèdera que par la peur car il se croit en toute impunité et jusqu'ici les faits et la couardise internationale lui ont donné raison."
Israël
- Jerusalem Filmed in Imax 3D (Vidéo 7mn) - Une magnifique vision aérienne dynamique de Jérusalem et d'autres sites historiques (dont Massada).
http://vimeo.com/15034110
"After a year of research and preparation, the giant screen film JERUSALEM advanced into production with an unprecedented aerial shoot throughout Israel and the West Bank. Scheduled for worldwide release in 2013, the film will take audiences on a spectacular tour of the Holy Land and the city once believed to lie at the centre of the world."
- La communauté française en deuil, Yaakov Lappin (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257352933&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Une explosion a secoué un immeuble de quatre étages, jeudi soir à Netanya, faisant quatre morts (dont trois jeunes franco-israéliennes) et plus de 90 blessés. Selon les premiers résultats d'enquête, l'explosion aurait été causée par une fuite de gaz. "Ce n'est pas une attaque terroriste", a précisé le porte-parole de la police de la ville. Il est toutefois vraisemblable que le drame soit le résultat d'un acte de malveillance volontaire.
La police a arrêté un résident local, soupçonné d'avoir coupé une canalisation de gaz, provoquant une fuite qui a conduit à l'explosion. Les autorités le suspectent d'avoir agi suite à une querelle avec les propriétaires d'une entreprise concurrente, établie dans l'immeuble en question. L'homme a été appréhendé jeudi, puis relâché. Autre piste : une négligence commise par les inspecteurs de la compagnie Amisragas, rapporte la radio israélienne.
L'immeuble abrite quelque 150 familles dans ses étages supérieurs, tandis que le rez de chaussée est composé de différentes sociétés. Selon les ambulanciers de Magen David Adom, trois femmes et un homme ont été tués par le souffle de l'explosion. Les nombreux blessés ont été évacués vers le centre médical de Netanya."
- 2000 appartements à agrandir, Meir Ben-Hayoun (Arouts 7) - "il sera possible de construire une chambre supplémentaire pour chaque appartement". L'AFP dénonce évidemment une nouvelle "colonisation juive" dans la capitale.
http://www.israel7.com/2011/06/2000-appartements-a-agrandir/
"L’annonce du projet de construction lors de la visite officielle du Vice-Président Joe Biden avait largement contribué à la tension entre Jérusalem et Washington il y a deux ans. C’est dans ce même quartier que d’une nouveau programme vient d’être entériné. La Commission de planification et d’urbanisation du ministère de l’Intérieur a entériné le projet d’agrandissement de 2000 logements dans le quartier orthodoxe de Ramat-Shlomo à Jérusalem. De sorte qu’il sera possible de construire une chambre supplémentaire pour chaque appartement."
Accord Hamas/Fatah
- Annulation du sommet palestinien de la réconciliation (AP) - "les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur l'identité du chef du gouvernement".
http://fr.news.yahoo.com/annulation-sommet-palestinien
"Le sommet de réconciliation entre le Hamas et le Fatah prévu pour mardi est annulé, a-t-on appris dimanche auprès de responsables palestiniens des deux camps s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Aucune autre date n'est encore fixée. La réunion de mardi entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le chef du Hamas en exil en Syrie, Khaled Méchaal, aurait probablement dû aboutir à la nomination d'un nouveau Premier ministre d'un gouvernement de réconciliation. Mais, à en croire les sources citées plus haut, les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur l'identité du chef du gouvernement.
Le report sine die du sommet constitue un pas en arrière après l'accord de réconciliation conclu le mois dernier entre le Hamas et le Fatah. Les dirigeants avaient assuré que c'était la fin de leur brouille. Celle-ci remonte à juin 2007, quand le mouvement islamiste du Hamas a pris le contrôle par les armes de la Bande de Gaza, tandis que le Fatah, reconnu par la communauté internationale, ne dirigeait plus que la Cisjordanie."
- L'UE prête à travailler avec le gouvernement palestinien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-UE-prete-a-travailler-avec-le-gouvernement-palestinien_317087.html
"Un diplomate européen a affirmé au journal panarabe Al-Hayyat que l'UE travaillera avec le nouveau gouvernement palestinien d'union, ''mais il est important que son Premier ministre ne soit pas issu du Hamas''. Il a ajouté que ''la libération de Guilad Shalit ouvrira la voie à l'acceptation du Hamas au sein de la communauté internationale et à des contacts avec le mouvement islamiste"."
Gaza & Hamas
- L'Egypte découvre un entrepôt rempli d'explosifs destinés à Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-decouvre-un-entrepot-rempli-d-explosifs-destines-a-Gaza_317215.html
"Les autorités égyptiennes ont découvert un entrepôt rempli d'explosifs, dont la cargaison était destinée à la bande de Gaza, a indiqué l'agence de presse palestinienne Maan citant des sources sécuritaires."
- Gaza : les familles des détenus palestiniens manifestent contre la libération d'Ilan Grapel en Egypte (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-les-familles-des-detenus-palestiniens-manifestent-contre-la-liberation-d-Il_317095.html
"Les familles des détenus palestiniens incarcérés en Israël ont manifesté jeudi à Gaza contre la libération de l'Américano-israélien Ilan Grapel, arrêté en Egypte pour ''espionnage au profit d'Israël''. Les familles palestiniennes appelaient les autorités égyptiennes à conditionner la libération de Grapel à celle de leurs proches."
Judée-Samarie
- Samarie : un soldat de Tsahal a échappé à une tentative d'attentat (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-un-soldat-de-Tsahal-a-echappe-a-une-tentative-d-attentat_317155.html
"Près de Motsav Tsofim, en Samarie, un soldat de Tsahal a échappé à une tentative d'attentat à l'arme blanche. Son agresseur a été blessé au pied alors qu'il tentait de le poignarder."
- 4 girls arrested for 'Price tag' violence, Yair Altman (Ynet) - "An ensuing investigation led to the arrests of two 15-year old girls and a 17-year old – all of whom reside in Jerusalem and the area".
http://www.ynet.co.il/english/articles/0,7340,L-4084194,00.html
"Police have arrested four female right-wing activists – three of them minors – on suspicion they torched Palestinian vehicles last month in Hebron. Officers suspect the girls have carried out a number of acts as part of the settlers' 'Price tag policy', and believe that their arrest will restore relative calm to the West Bank. The Jerusalem Magistrates' Court remanded by three days the arrest of one suspect, 20-year old Yaska Weiss of Kiryat Arba.
Police first began suspecting the girls when a Palestinian vehicle was torched early one morning near Hebron. An ensuing investigation led to the arrests of two 15-year old girls and a 17-year old – all of whom reside in Jerusalem and the area. Weiss was arrested on Sunday. The investigation has revealed a number of other crimes related to an unofficial revenge policy upheld by right-wing extremists, termed 'Price tag', police say. Two of the minors were released under house arrest while the third remains in custody. Officers are planning additional arrests.
Sources say Weiss's brother was killed during Operation Defensive Shield, and that it may have affected her judgment. But sources close to the suspects also had criticism for the manner in which police treated them. "Israel Police is pulling dirty tricks and stopping at nothing to find suspects in the case," one said. "The police's behavior is reminiscent of dark regimes in which it is not the court system that has the final say, but rather bullies, at the expense of minors, and this must stop."
The girls are being represented by Attorney Naftali Wertzbiger, who told Ynet this was one way teens relieved stress nowadays. He added that instead of educating them, the state was turning them into criminals. "Police are doing their job, but welfare and prosecution officials must understand that there is frustration and rebellion here that require positive treatment. Arresting them and cuffing them will only cause identification and in increase in these crimes, which no doubt have no justification"."
"Processus de paix"
- Abou Mazen a-t-il accepté de revenir aux négociations ?, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.israel7.com/2011/06/abou-mazen-a-t-il-accepte-de-revenir-aux-negociations/
"Les Etats-Unis déploient d’immenses efforts en coulisses pour ramener Israéliens et Arabes palestiniens à la table des négociations afin d’éviter un vote à l’ONU au mois de septembre mais aussi pour garder la haute main sur ce dossier face aux initiatives européennes. Jusqu’à présent, l’Autorité Palestinienne campait sur ses positions de refus « tant que la construction juive se poursuivrait en Judée-Samarie et à Jérusalem ». Dimanche, la chaîne Al Jazeera croit savoir qu’Abou Mazen aurait annoncé jeudi dernier à Amann à l’émissaire américain pour le Proche-Orient, David Hale « qu’il était d’accord d’accepter la proposition américaine d’un retour à la table des négociations ».
Hale avait fait part au dirigeant palestinien de certaines intentions et propositions américaines, toutes basées sur les discours de Barack Obama, et lui avait dit « qu’il attendait aussi la réponse israélienne ». Lors de leur entrevue, Abou Mazen aurait insisté sur les conditions de l’AP, c’est à dire l’arrêt de la construction et l’acceptation par Israël d’un Etat palestinien sur les lignes d’avant 1967. Mais Hale lui aurait répondu « que l’AP ne devait pas poser des conditions préalables à une reprise des pourparlers », et « qu’un vote à l’ONU bloquerait le processus qu’il ne l’encouragerait ».
Toujours selon Al-Jazeera, Abou Mazen aurait demandé aux Etats-Unis « de faire pression sur Israël afin qu’il débloque les fonds destinés à l’AP pour le paiement des fonctionnaires ». Il a également « assuré » l’émissaire « que la réconciliation Fatah-Hamas était une bonne chose pour le processus de paix ». La chaîne arabe a enfin révélé « que les Etats-Unis auraient accordé un mois à Israël pour retourner à la table des négociations ». [...]"
- Barak : la construction continuera en Judée-Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Barak-la-construction-continuera-en-Judee-Samarie_317139.html
"Dans une interview à France 24, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a souligné l'impossibilité de geler totalement la construction dans les localités juives de Judée-Samarie. ''Il y a une réalité et un accroissement naturel. Les gens doivent construire des jardins d'enfants. Mais qu'est-ce que ça peut faire aux Palestiniens ? Si un bâtiment est construit dans une région qui leur reviendra au termes de négociations, ils le recevront. Ce n'est donc pas un dossier significatif'', a-t-il estimé."
- Déclarations de Barak sur la poursuite des constructions juives en Judée-Samarie : l'AP condamne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Declarations-de-Barak-sur-la-poursuite-des-constructions-juives-en-Judee-Samarie_317208.html
"L'Autorité palestinienne a condamné une déclaration du ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, concernant la poursuite des constructions dans les localités juives de Judée-Samarie. L'AP a appelé la communauté internationale à intervenir pour faire cesser «ces activités illégales de construction sur des terres palestiniennes»."
- 80% of PalArab "refugees" have citizenship (Elder of Ziyon) - "You cannot be a citizen of a country and a refugee at the same time".
http://elderofziyon.blogspot.com/2011/06/80-of-palarab-refugees-have-citizenship.html
"On the eve of World Refugee Day, the Palestinian Central Bureau of Statistics released some interesting numbers. From Wafa: "According to UNRWA records, registered Palestinian refugees totaled 4.8 million in 2010: 41.6% in Jordan, 23.2% in the Gaza Strip, 16.4% in the West Bank, 9.9% in Syria and 8.9% in Lebanon. In the Palestinian Territory, refugees represent 43.4% of the total population in 2011, with 29.7% of them in the West Bank and 67.3% in the Gaza Strip."
The vast majority of "refugees" living in Jordan have had Jordanian citizenship since 1950, meaning that they cannot be considered refugees in any sense of the word - except for UNRWA's tortured definition. But even more bizarre is the characterization of "Palestinian refugees" living in...Palestine! How can people be considered refugees if they live in their own purported country? The most they can claim to be are "displaced persons" which is a completely different thing. If you add together the Jordanian "refugees" with citizenship and the Palestinian "refugees" who also are citizens of the Palestinian Authority, you see that about 80% of all so-called "Palestinian refugees" are nothing of the sort. You cannot be a citizen of a country and a refugee at the same time. [...]"
Egypte
- Former Egyptian Wafd Party Leader No'man Gum'a Calls for Reexamination of Camp David Accords and for Normalization of Ties with Iran, Hizbullah, and Hamas (ON TV, 23 février, Vidéo 3mn13) - "How come we have an embassy of Israel?"
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2982.htm
- Egypte : deux journalistes jugés par un tribunal militaire suite à la publication d'un article dénonçant la torture pratiquée par l'armée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-deux-journalistes-juges-par-un-tribunal-militaire-suite-a-la-publication-_317199.html
"Le rédacteur en chef et une journaliste d'un hebdomadaire égyptien vont être jugés après la publication d'un article sur la torture. Adel Hammouda et Racha Azab, de l'hebdomadaire indépendant Al-Fagr, ont été entendus par le Parquet dimanche. Mme Azab avait indiqué samedi que son article contenait des témoignages de personnes affirmant avoir été torturées par des militaires ainsi que des déclarations d'un responsable de l'armée. Selon une source militaire, ce responsable a nié les informations publiées, les qualifiant d'"infondées". La journaliste risque la prison, son rédacteur en chef une amende. Dimanche, l'Organisation égyptienne des droits de l'Homme a dénoncé ces pratiques qu'elle a qualifiées de "nouvelle violation de la liberté d'opinion et d'expression"."
Syrie
- L'unité de l'armée syrienne à l'épreuve de la répression, Khaled Yacoub Oweis (Reuters) - "L'indignation gagne du terrain parmi les militaires sunnites qui découvrent peu à peu l'ampleur de la répression dans leurs régions d'origine".
http://fr.news.yahoo.com/lunit%C3%A9-larm%C3%A9e-syrienne
"L'armée syrienne, qui multiplie les interventions pour étouffer le soulèvement en cours depuis la mi-mars, montre des signes de divisions qui pourraient être lourds de conséquences pour Bachar al Assad. Le pouvoir du chef de l'Etat, âgé de 45 ans, repose de plus en plus sur un appareil militaire dont l'état-major est en grande partie issu comme lui de la minorité alaouite. La répression du soulèvement pro-démocratie a en outre été confiée à des unités majoritairement alaouites.
Outre la colère de la majorité sunnite, cette "sectarisation" a donné lieu à des désertions, qui restent toutefois limitées. "On ignore encore quelle limite devra être franchie pour que des défections de masses commencent à avoir lieu et amènent d'autres appelés sunnites à considérer la désertion comme l'option la plus viable", admet Andrew Terrill, qui a étudié l'armée syrienne au War College américain de Carlisle Barracks, en Pennsylvanie.
Les unités les plus fidèles au pouvoir sont la Garde Républicaine et la IVe division blindée commandées par Maher Assad, frère du président, qui compte chacune 10.000 hommes majoritairement alaouites. Mieux entraînées, elles sont aussi mieux payées que le reste de cette armée forte de 200.000 hommes, appelés compris. Elles sont en outre épaulées dans certaines régions par des milices également issues de la minorité alaouite.
Si les défections sont jusqu'ici restées limitées, la poursuite de la répression pourrait leur donner une tout autre ampleur sans épargner les couches supérieures de la hiérarchie militaire, estiment certains experts. Plusieurs officiers comptent déjà parmi les 8.000 Syriens qui ont franchi la frontière turque, dans le Nord, selon l'agence de presse Anatolie.
La cohésion de l'armée, très marquée idéologiquement et vouée à la défense du régime baasiste, devrait toutefois résister aux lignes de fractures confessionnelles, jugent d'autres observateurs. "L'armée ne sera divisée que si le régime s'effondre (...) Il s'agit d'une armée idéologique et tous les officiers sont baasistes", explique ainsi un militant démocrate. L'étroite surveillance de la police secrète, explique Andrew Terril, a pour conséquence que "les soldats syriens ordinaires se considèrent comme des détenus plutôt que comme des individus avec de véritables possibilités de choix". "Le test fatidique aura lieu quand des militaires auront l'impression que leur défection pourra contribuer à la défense de leurs foyers et de leurs villages lorsqu'ils seront attaqués. Dans ce cas, une pression psychologique énorme les poussera à la désertion", ajoute-t-il.
La surreprésentation de la communauté alaouite au sein de l'état-major remonte aux première années du régime baasiste, instauré en 1963. Des officiers issus de cette minorité se sont alors emparés de postes stratégiques dans l'armée de l'air, les divisions blindées et les services de renseignement. Parmi eux se trouvait Hafez al Assad, qui devait devenir par la suite ministre de la Défense puis chef de l'Etat, en 1970.
Le soulèvement contre son fils, qui lui a succédé en 2000, a pris racine à la mi-mars dans des zones rurales, conservatrices et sunnites, avant de gagner les faubourgs de Damas et le pôle commercial d'Alep. L'indignation gagne du terrain parmi les militaires sunnites qui découvrent peu à peu l'ampleur de la répression dans leurs régions d'origine, qu'il s'agisse de la plaine d'Haourane, berceau de la contestation dans le sud, de la province de Homs, où du Nord, à la frontière turque, rapporte un diplomate. A ce jour, 1.300 civils et plus de 300 soldats et policiers ont été tués depuis le début de la contestation, selon les évaluations d'organisations syriennes de défense des droits de l'homme."
Monde arabe
- La Libye : cinq morts dans un raid de l'Otan ? (L'Express.fr) - "A l'hôpital de Tripoli, les journalistes ont par ailleurs pu voir les corps de deux enfants de moins de deux ans et celui d'une femme, tous membres de la même famille". Les radios françaises n'en ont pas du tout parlé.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/la-libye-cinq-morts-dans-un-raid-de-l-otan_1003845.html#xtor=AL-447
"L'Otan a-t-elle commis une bavure? D'après le régime libyen, au moins cinq membres d'une même famille, dont deux enfants, ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans un raid de l'Otan à Tripoli. Un immeuble de deux étages, dans lequel résidaient cinq familles, selon les autorités, a été détruit par le bombardement dans le quartier populaire d'Al-Arada, à l'est de Tripoli. Au moins deux autres maisons voisines ont été endommagées.
Deux corps ont été retirés des décombres devant les correspondants de la presse internationale, emmenés par les autorités sur place, où des dizaines d'habitants et de curieux étaient rassemblés. A l'hôpital de Tripoli, les journalistes ont par ailleurs pu voir les corps de deux enfants de moins de deux ans et celui d'une femme, tous membres de la même famille, selon les autorités.
Le porte-parole du régime libyen Moussa Ibrahim a affirmé s'attendre à un bilan plus lourd, car selon lui pas moins de 15 membres de la famille Al-Gharari, dont des enfants, habitaient l'immeuble détruit. "C'est une autre nuit de tuerie, de terreur et d'horreur, causée par l'Otan", a-t-il déploré, en affirmant qu'il n'y avait pas d'installations ou de véhicules militaires à proximité du quartier. Les dirigeants américains, français, britanniques et italiens, qui conduisent les opérations militaires, sont "responsables moralement et légalement de ces meurtres", a-t-il dit, assurant : "Ce n'est pas de la propagande. Ce n'est pas une chose qui peut être mise en scène". [...]"
- Accusée d'avoir tué des civils à Tripoli, l'OTAN ouvre une enquête (Le Monde.fr) - "Cependant, les informations données par les autorités libyennes sont sujettes à caution". Malgré les images des corps de femmes et d'enfants, dont certaines prises à l'hôpital ? Il est très amusant de voir ce scepticisme opportuniste sur Le Monde.fr, qui il y a peu avait repris sans scrupule le bilan syrien après la journée "Naksa" - il faut dire que ce bilan-là avait le mérite d'entacher Israël. On notera aussi qu'aucune image n'est jamais fournie des bombardements de l'OTAN sur Tripoli. La chose est pourtant possible, voir par exemple ici.
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/06/19/libye-l-otan-reconnait-avoir-par-erreur-pris-des-rebelles-pour-cible_1538020_1496980.html#xtor=AL-32280184
"Les autorités libyennes accusent l'OTAN d'avoir causé la mort d'au moins cinq personnes, toutes membres de la même famille, lors d'un raid aérien mené, dans la nuit de samedi à dimanche, sur le quartier populaire d'Al-Arada, à l'est de Tripoli. Un immeuble de deux étages, dans lequel résidaient cinq familles, selon les autorités, a été détruit. Au moins deux autres maisons voisines ont été endommagées. Deux corps ont été retirés des décombres devant les correspondants de la presse internationale. A l'hôpital de Tripoli, les journalistes ont par ailleurs pu voir les corps de deux enfants de moins de deux ans et celui d'une femme.
Cependant, les informations données par les autorités libyennes sont sujettes à caution. Il y a deux semaines, celles-ci, voulant démontrer la "barbarie" des opérations de l'OTAN, avaient présenté à la presse une enfant, soi-disant victime des raids aériens. Or, selon un membre du personnel de l'hôpital où elle était soignée, elle n'avait été victime que d'un accident de la route. Plus récemment, l'OTAN a été accusée d'avoir tué 12 personnes, mercredi, dans un raid à Kikla au sud de Tripoli, alors même qu'elle affirme n'avoir mené aucune frappe sur cette localité... [...]"
- L'Otan reconnaît avoir fait des victimes civiles à Tripoli, Louise Ireland (Reuters) - Au temps pour le scepticisme du Monde.fr. Le pire est que malgré ces aveux, les médias n'en parleront sans doute pas davantage.
http://fr.news.yahoo.com/lotan-reconna%C3%AEt-avoir-fait-des-victimes-civiles
"L'Otan a reconnu dimanche avoir fait des victimes civiles lors d'un raid aérien à Tripoli et parle d'une possible défaillance des armements utilisés. "(...) un site de missiles militaires était la cible des frappes aériennes de la nuit dernière à Tripoli. Il semble toutefois qu'une arme n'ait pas atteint sa cible et il est possible qu'une défaillance du système ait fait un certain nombre de victimes civiles", explique l'Alliance dans un communiqué. Selon les autorités libyennes, le raid mené dans l'est de la capitale a coûté la vie à neuf civils."
Turquie
- Le Mavi Marmara absent de la nouvelle flottille, Barbara Sofer (JP) - "bien que la Turquie soit une démocratie, l'AKP d'Erdogan détient un tel pouvoir que l'IHH ne pouvait se permettre d'ignorer les pressions".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257354579&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"L'Iran est suspecté d'avoir des liens avec la flottille IHH, du nom de l'organisme humanitaire turc de tendance islamiste et dont la fonction est controversée. Ces liens pourraient être révélés sous peu. C'est que qu'annonce le quotidien allemand Bild, citant des membres des services de renseignement. En raison des inquiétudes du gouvernement de la République islamique sur ces révélations, trois Iraniens ont été placés en maison d'arrêt. Ils auraient falsifié des passeports et des documents de transport à Istanbul. Ces papiers étaient à destination d'organisateurs de la flottille. Selon Bild, les espions se faisaient connaître sous les noms de « The Broker », « Bit Taxim » et « Hot Chai ». Ils auraient également été en contact avec Al-Qaïda et les brigades iraniennes Al-Quds. [...]
De sont côté, Soner Cagaptay, directeur du programme de recherche Turc pour la politique au Proche-Orient à l'Institut de Washington, a affirmé qu'Ankara avait pression sur IHH pour retirer son bateau de la flottille et ce, afin d'éviter toute assimilation à un groupe terroriste. Cagaptay a également ajouté que, bien que la Turquie soit une démocratie, l'AKP d'Erdogan détient un tel pouvoir que l'IHH ne pouvait se permettre d'ignorer les pressions. « Leur poids politique est perçu par tous - ils sont le parti qui est resté le plus longtemps au pouvoir depuis que la démocratie multipartite à vu le jour dans le pays », explique-t-il. Avant d'ajouter que la phase de « bonheur » dans laquelle se trouvent les relations turco-américaines pouvait également avoir joué un rôle dans la décision de l'IHH. « La relations entre les deux pays est en train de prendre forme. Cela a pu jouer dans la balance pour Ankara »."
- Flottille : Israël se réjouit de la défection du Mavi Marmara (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Flottille-Israel-se-rejouit-de-la-defection-du-Mavi-Marmara_317216.html
"Israël se félicite de la défection du Mavi Marmara, le navire turc qui devait prendre la tête de la nouvelle flottille internationale en partance pour Gaza à la fin du mois, a indiqué dimanche un responsable israélien. "Nous estimons qu'il s'agit d'une décision positive, et nous espérons qu'elle contribuera au rétablissement des relations normales entre Israël et la Turquie", a déclaré ce responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat. Le Mavi Marmara a annoncé vendredi sa défection, invoquant des raisons techniques."
- Flotilla "peace activists" (Vidéo 1mn38) - Un montage non dénué d'humour des moments forts sur le Mavi Marmara l'année dernière.
http://www.youtube.com/watch?v=esitLPiqmMs&feature=player_embedded
"Anti-Israel agitators try to claim that the people killed on the Mavi Marmara in May 2010 were "peace activists." Here you can see exactly how they acted, and decide if that is an accurate description."
Europe
- Flottille pour Gaza : le bateau suisse reste bloqué en Ecosse (Tribune de Genève)
http://www.tdg.ch/depeches/suisse/flottille-gaza-bateau-suisse-reste-bloque-ecosse
""Quoi qu'il arrive, il y aura un bateau suisse" dans la nouvelle flottille, qui doit appareiller en fin de semaine, a déclaré à l'ATS Anouar Gharbi, le président de l'association Droit pour tous, à Genève. L'organisation a réservé un cargo pour transporter 1500 tonnes d'aide. Il s'agit essentiellement d'aide médicale, ainsi que de matériaux de construction, a-t-il ajouté. Les passagers suisses qui s'étaient annoncés embarqueront quant à eux sur un bateau italien. Droit pour tous avait réservé un navire de 50 places battant pavillon britannique pour participer à l'opération. Mais, à chaque fois, le propriétaire a émis de nouvelles exigences, empêchant le départ du navire. Il demande maintenant un supplément de 25'000 francs, "sans raison valable", a précisé M. Gharbi à la Radio Suisse Romande (RSR).
Le navire aurait dû partir le week-end dernier. Etant donné qu'il faut douze à treize jours pour se rendre en Méditerranée, il est désormais trop tard pour appareiller, a-t-il souligné. Anouar Gharbi soupçonne que le propriétaire fait l'objet de "pressions". "J'imagine mal qu'il s'agisse d'un comportement isolé", a-t-il dit à la RSR. Plusieurs personnalités, dont le chanteur Michel Bühler ou les conseillers nationaux Joseph Zisyadis, Carlo Sommaruga ou Jean-Charles Rielle, se sont dits prêts à embarquer sur le navire suisse."
Monde
- Des Québécois en route vers Gaza pour briser le blocus israélien (Radio-Canada)
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/06/19/005-flotille-blocus-gaza.shtml
"Des militants québécois s'envolent dimanche pour la Grèce, d'où ils entament une expédition vers Gaza pour briser le blocus imposé par Israël. Ils seront à bord de la flottille Liberté II de 11 navires, dont le bateau canadien Tahrir. [...] La délégation québécoise est formée de Stéphan Corriveau, l'un des organisateurs du bateau canadien, Marie-Ève Rancourt, avocate et représentante de la Ligue des droits et libertés du Québec, Manon Massé, représentante de Québec solidaire et Santiago Bertolino, cinéaste. Pour le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, cette initiative est une « action provocatrice ». Marie-Ève Rancourt et Manon Massé se disent conscientes des risques encourus, mais jugent l'action nécessaire. [...]"
Histoire
- Le pogrom irakien, Sarah Ehrlich (JP) - "Lorsqu'en 1950, le gouvernement irakien va finalement permettre aux Juifs de quitter le pays, à condition qu'ils renoncent à leur nationalité et se dessaisissent de tous leurs biens, la communauté s'inscrit en masse au départ" ; "Nous y avons pourtant vécu pendant 2 400 ans. Nous y étions avant l'Islam, avant les Arabes, et soudain, nous n'étions plus chez nous".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257351604&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Chaque année, à l'occasion de la fête de Shavouot, des milliers de Juifs bagdadis se souviennent de ce jour traumatique, où 2400 ans de vie juive en Babylonie prenaient subitement fin. C'était il y a 70 ans, exactement, à la veille de la fête des Moissons. Quelque 700 Juifs de la ville étaient alors assassinés dans un pogrom insufflé par les nazis, connu sous le nom de "pogrom Farhoud" ("violente dépossession", en arabe). Remake de la Nuit de Cristal, cet événement marquait la fin d'une des plus anciennes communautés juives de Diaspora et montrait l'ampleur de la haine d'Hitler pour les Juifs, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Avant cela, les Juifs d'Irak vivaient en paix à Bagdad depuis l'époque babylonienne. En 1941, la communauté s'élevait à 150000 âmes, soit plus d'un tiers de la population.
Le professeur Heskel Haddad avait 11 ans à l'époque. Ce chirurgien, qui exerce aujourd'hui à Manhattan, raconte une enfance heureuse et protégée. Avant le drame. "Nos voisins étaient soit juifs, soit arabes. Mais nous ne les appelions pas les Arabes, nous les appelions les Musulmans", se souvient-il. "Nous étions très amicaux avec eux. Nous nous sentions irakiens. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger. A la fin de Pessah, ils avaient l'habitude de venir chez nous, pour nous apporter pain et gâteaux. Nous étions régulièrement invités chez eux, dans leur maison de vacances. D'une certaine façon, j'étais juif d'un point de vue religieux, mais je me sentais très irakien. J'ai aimé l'Irak et j'ai aimé les gens, qu'ils soient musulmans ou juifs."
C'est en avril 1941 que tout va changer. La monarchie irakienne, installée par les Britanniques, est alors renversée sous l'impulsion de l'avocat Rashid Ali al-Gaylani. Un violent coup d'Etat, un mois avant le fameux pogrom Farhoud. Rashid Ali avait des liens étroits avec le parti nazi et le Grand Mufti, un proche allié d'Hitler. Son but : insuffler la propagande nazie aux quatre coins du pays, endoctriner les plus jeunes en imposant aux élèves des écoles irakiennes de louer Hitler et en instillant la haine du Juif, présenté comme un ennemi perfide.
Pendant ce temps, la radio de Berlin diffusait régulièrement des émissions en arabe. Soutenu par les nazis, Rashid Ali voulait débarrasser l'Irak des Britanniques. Et ainsi, avoir seul accès aux immenses réserves de pétrole de Kirkouk. A son initiative, les forces de défense aériennes irakiennes reçoivent l'ordre de détruire la base britannique Habbaniyeh, à l'ouest de Bagdad, où la Londonienne Royal Air Force (RAF) est stationnée. La RAF ne consiste qu'en quelques vieux appareils, résidus de la Première Guerre mondiale. Pourtant, la campagne de bombardement irakienne n'en viendra pas à bout. C'est la déroute. Les forces aériennes bagdadi ne semblent pas être capables de mieux faire que d'abattre leurs propres avions. Le 30 mai, Rashid Ali est contraint de fuir.
Avec l'avancée des troupes terrestres britanniques, et Bagdad dans le chaos, livrée à elle-même, la communauté juive se trouve alors dans une position périlleuse. Deux jours plus tard, le 1er juin, en toute insouciance, elle se prépare pourtant à célébrer Shavouot, inconsciente de la foule déchaînée de Musulmans qui envahit les rues en criant : "Cutal al Yehoud !" (A mort les Juifs !).
Salim Fattal a lui aussi 11 ans à l'époque. Il vivait dans le quartier juif de Tatran, qui allait devenir le cœur névralgique de ce déferlement de violence. "Nous n'avions pas la moindre idée du massacre qui se préparait. Tout avait l'air si calme ce matin-là. Mes deux oncles, Meir et Naim étaient partis avec leur ami Nahoum et Nissim, son fils de cinq ans, se détendre un peu et voir leurs chevaux de course dans une écurie du sud de Bagdad. Sur le chemin du retour, leur minibus a été attaqué à Bab el-Cheikh par une foule très dense de voyous armés de couteaux, de haches et même d'armes à feu. Les émeutiers ont saisi Meir, l'ont traîné hors de l'autobus et l'ont poignardé à mort. Nahoum a voulu tenter de s'échapper en sautant par la fenêtre. Mais il a été avalé par la foule et n'a jamais été revu. Pendant ce temps, le pilote a repris ses esprits, et réalisant le danger que couraient ses passagers, il a réussi à redémarrer en trombe."
Les nouvelles du massacre vont se propager rapidement. Quand le second oncle de Fattal, ébranlé, arrive chez lui et raconte les faits, sa famille l'écoute, incrédule. Personne n'était préparé à la violence qui s'abattait sur la ville. "Nous nous sommes cachés, les femmes et les enfants, dans la cave à écouter le sifflement des balles autour de notre maison. Nous n'avions pas d'armes. Quatre hommes seuls tentaient de défendre 21 femmes et enfants à l'aide de quelques bâtons et couteaux. Nous savions que nous n'avions aucune chance contre ces insurgés armés. C'était terrifiant." En l'absence de résistance organisée, il faut trouver des solutions. Certains Juifs tentent alors de soudoyer les policiers irakiens, pour monter la garde. Voyant un policier à proximité de leur ruelle, la mère de Fattal s'approche de lui avec un paquet d'argent. L'homme acceptera de les protéger en journée, jusqu'à minuit. La famille lui fournit à boire et à manger en quantité pendant qu'il monte la garde devant leur maison, et veille surtout à ce qu'il ne s'endorme pas.
Mais avec la nuit, l'hystérie meurtrière monte encore d'un cran. La foule compte désormais des dizaines de milliers d'excités, prêts à s'en prendre à tous les foyers juifs de la ville. Le mufti leur a même simplifié la tâche en suggérant au Grand Rabbin de demander aux membres dignes de confiance de sa communauté de peindre une Hamsa (main de fatma) rouge à l'extérieur de leurs maisons. Fattal pleure en silence au souvenir de cette nuit terrible : "Nous pouvions entendre les cris de nos voisins, un son horrible, un son d'agonie. Tous, tous ensemble ont commencé à crier et à hurler. Cela a duré pendant deux minutes, puis plus rien. Ensuite, le même son s'est renouvelé en d'autres endroits, dans d'autres directions. Ces voix traduisaient la tragédie des Juifs de notre quartier, je m'en souviens jusqu'à ce jour, ces voix ne m'ont jamais quitté. C'était si fort, si proche, si clair."
Au second jour, Fattal jette un coup d'œil furtif de son balcon : la foule est en train d'attaquer la maison de ses voisins, les Habas. "C'était juste sous notre nez. S'ils avaient voulu ensuite s'en prendre à nous, personne n'aurait pu les arrêter, il était très facile pour les émeutiers de se déplacer de toit en toit. Nous avons donc appelé notre policier armé posté devant notre porte et l'avons supplié de tirer quelques balles en l'air pour effrayer les hommes en délire. Notre policier a réclamé un supplément. Mon oncle Naim lui a rétorqué qu'il était déjà plus que généreusement payé. Mais notre policier ne cessait de répéter : 'Combien êtes-vous prêts à payer ?' Notre situation devenait de plus en plus menaçante de minute en minute." "Le policier réclamait un dinar par balle. Mais Naim affirmait qu'un dinar suffisait pour 50 balles. Il lui a finalement proposé un quart de dinar. Ils se sont mis d'accord sur un demi-dinar par balle. S'il avait refusé, nous lui aurions pris son fusil. Le policier a tiré deux coups de feu, marqué une pause, puis deux autres coups de feu, jusqu'à ce qu'il voie les émeutiers s'en aller."
Alors que les violences continuent sans relâche, les troupes britanniques sont postées en attente à la périphérie de la ville, avec l'interdiction d'entrer. L'historien britannique Tony Rocca, explique que selon les archives de Kew, Londres, "Sir Kinahan Cornwallis, ambassadeur de Grande-Bretagne à Bagdad, pour des raisons qui lui sont propres, avait tenu ses forces à distance, en désobéissance totale avec les ordres de Winston Churchill qui réclamait expressément la reprise du contrôle sur la ville par les Britanniques, pour assurer sa sécurité. Mais alors que le pogrom Farhoud faisait rage, Cornwallis s'en est retourné à sa résidence pour entamer une partie de bridge."
Au deuxième jour des combats, la violence de la foule s'est propagée à un degré tel que même les boutiques musulmanes sont pillées. Un couvre-feu est alors institué à 17 heures. Les contrevenants sont abattus, et un calme relatif rapidement rétabli. Haddad apprend que son cousin a été mortellement poignardé dans le dos alors qu'il essayait de sauver la vie d'un ami juif. "Je suis allé voir mon oncle, dès que j'ai ouvert la porte, je l'ai trouvé en train de pleurer. Son fils venait d'être tué. Il était comme un grand frère pour moi. C'était horrible", se souvient-il.
"C'était comme la destruction du Temple, on se croyait le jour de Tisha Beav. Cette ville était notre Temple. Nous vivions là-bas", poursuit-il. Et pour cause. "Un tiers de la population de Bagdad était juive. La ville était fermée le samedi, le gouvernement tout entier était de repos le samedi parce que les Juifs étaient majoritaires dans la ville. Et soudain, cette ville n'était plus notre Temple. C'était le leur, et ils ont décidé de le mettre à feu et à sang. Cela a fait de moi un autre homme. D'un Irakien juif, amoureux de l'Irak, amoureux des Musulmans, je suis devenu fanatiquement anti-Irakiens."
En dépit d'un calme apparent à Bagdad, les Juifs commenceront alors à être systématiquement emprisonnés sur des accusations forgées de toutes pièces. Il est devenu illégal de transporter des livres de prière juifs. Morris Zebaida, qui a réussi à fuir clandestinement Bagdad pour Israël en décembre 1948, avec ses deux jeunes sœurs, décrit la ville qu'il a quittée : "Nous avions appris à vivre comme des souris. A ne pas nous faire remarquer. Si l'on faisait du bruit, on nous crachait dessus, on nous battait. On nous jetait en prison sous prétexte d'accusations ridicules."
Avec l'Indépendance d'Israël, en 1948, la vie pour les Juifs en Irak devient insupportable. Les pendaisons publiques des dignitaires juifs sont légion et finissent d'ébranler une communauté à bout. Lorsqu'en 1950, le gouvernement irakien va finalement permettre aux Juifs de quitter le pays, à condition qu'ils renoncent à leur nationalité et se dessaisissent de tous leurs biens, la communauté s'inscrit en masse au départ. En 1952, ils ne sont plus que 2000 à être restés sur place.
"Nous étions la communauté la plus riche du monde", affirme Haddad. "Nous étions instruits, cultivés. 85 % d'entre nous étaient diplômés du secondaire, et il y avait des centaines de médecins juifs. Pour partir, nous avons dû laisser derrière nous notr