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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 01:36
France

- Le professeur s'explique : « J'ai senti que ça dérapait » (Le Progrès) - Le professeur qui a exclu une élève pro-palestinienne rapporte le déroulement des événements.
http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2746831/Le-professeur-s-explique-171-J-ai-senti-que-231-a-d-233-rapait-187.html
   "- Que s'est-il passé ce fameux 29 janvier dans la salle de classe ?
    - Le 26, dans le cadre de mon cours d'histoire-géo, j'évoque la fin des Trente Glorieuses causée par la hausse du prix du pétrole, consécutive à la victoire d'Israël dans la guerre du Kippour. Cela a duré trois minutes.
    - C'est à ce moment-là que votre élève a protesté ?
    - Non, elle s'est présentée le 29 avec ce tee-shirt et je lui ai demandé de le cacher en lui expliquant que c'était interdit par le règlement. Elle refuse, s'obstine, me répond puis ramasse ses affaires. Je la préviens des conséquences de son geste et lui dis que je ferai un rapport. Elle a quitté la salle de cours.
    - Quelle a été la réaction des autres élèves ?
    - Les clashs en cours, cela arrive. Dans le cas présent, c'est un problème d'indiscipline classique. Les élèves ont posé des questions. Je leur ai expliqué que la liberté d'expression était nécessairement réduite au sein d'un établissement. J'ai dit également que le problème palestinien était une cause bien trop grave pour être défendue par des « charlots », des personnes qui ne maîtrisent pas tous les enjeux de ce conflit. Cette parenthèse (l'incident et le dialogue) a duré dix minutes.
    - Zeyneb vous reproche d'avoir tenu des propos pro-israéliens dans vos cours...
    - C'est faux. Je n'ai jamais tenu de tels propos. Dix jours après, elle a été convoquée avec ses parents par la direction. Ce jour-là, elle est venue avec sa mère et un membre du collectif pro-palestinien. J'ai senti que ça dérapait. J'étais en colère et en même temps abasourdi par ces reproches que l'on me faisait. Je m'efforce d'être le plus carré possible dans mes cours, dans le respect de la neutralité politique, idéologique et religieuse. Le collectif a publié un message le lundi sur Internet et tout s'est emballé.
    - Vous avez rencontré aujourd'hui l'inspectrice d'académie. Comment s'est passée cette entrevue ?
    - Très bien. J'ai l'impression que l'on me soutient.
    - Que ressent-on quand on est au cœur d'une telle polémique ?
    - C'est une polémique qui dépasse les frontières. J'ai lu dans la presse et sur Internet des choses fausses. C'était toujours le même son de cloche, celui du collectif. C'est choquant : pour moi, ce problème d'indiscipline doit rester au sein de l'établissement. Tout le monde est venu mettre son nez dans mon travail et raconter n'importe quoi. C'est inadmissible. Je suis inquiet des conséquences d'une telle affaire. Que se passera-t-il le jour de la rentrée ?"

- Christine Coulon, candidate aux élections régionales, soutient le boycott des produits israéliens (NPA & Parti de Gauche) - "Le gouvernement Israelien organise l’apartheid, l’isolement, l’asphyxie des Palestiniens. Isolons Israël". Charmant programme de régionales. Mais c'est vrai que, depuis les Européennes, on sait qu'aucun scrutin n'est trop hors sujet pour défendre la haine d'Israël.
http://liste-unitaire-anticapitaliste.over-blog.fr/article-action-boycott-produits-israeliens-45043173-comments.html
   "Christine Coulon, tête de liste unitaire anticapitaliste, antilibérale et écologiste, soutenue par le NPA et le Parti de Gauche aux élections régionales de Basse-Normandie, apporte son soutien aux actions de Boycott contre les produits Israéliens en soutien à la résistance Palestinienne à Carrefour Market à Alençon le 13 février. Communiqué de Christine Coulon :
    "Le gouvernement Israélien ne respecte pas les droits de l’homme, il maintient l’asphyxie des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, il poursuit une politique d’apartheid, d’implantation de colonnies juives dans les territoires palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem Est. L’assemblée Générale de l’ONU a voté majoritairement le rapport Goldstone, qui dénonce l’existence de crimes guerre perpétrés par Israel contre la population de Gaza en Décembre 2000. Les dirigeants d’Israel doivent être sanctionnés devant le tribunal pénal international.
    C’est pourquoi, nous apportons notre soutien aux actions de BDS « BOYCOTT-DESINVESTISSEMNT-SANCTIONS » contre Israël, ses produits, ses exportations et les entreprises qui y contribuent, à l’image des actions de boycott des ORANGES OUTSPAN qui avaient contribué à isoler le gouvernement raciste d’Afrique du Sud. Le gouvernement Israelien organise l’apartheid, l’isolement, l’asphyxie des Palestiniens. Isolons Israël, soyons solidaires de la résistance du peuple palestinien.
    Si nous étions élu-es, nous nous engagerions à tout faire pour que la région cesse toute participation économique, financière ou culturelle avec des entreprises ou banques ou universités qui soutiennent le gouvernement Israélien (la Banque Dexia, l’entreprise Véolia, l’entreprise Soda-Club en sont des exemples ….)."
[...]"

- Ehoud Barak annule sa venue en France (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631180928&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Ehoud Barak a annulé sa visite en France prévue mardi, a-t-on appris lundi de l'ambassade d'Israël. "Des raisons d'agenda" ont été invoquées. Le ministre de la Défense devait s'entretenir avec le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. Ce dernier n'a pas fait de commentaire sur cette annulation, qui survient deux jours après ses propos concernant la reconnaissance "immédiate" d'un Etat palestinien indépendant par la communauté internationale, "avant même la négociation sur les frontières" définitives avec Israël. [...]"

- Conspirationnisme et mauvaise foi... (Vidéo anti-conspi 3mn13) - ou comment un conspi montre le mépris que lui inspire l'histoire des victimes, certainement une version pour "moutons".
http://www.dailymotion.com/video/xcbunq_conspirationnisme-et-mauvaise-foi_news
Quelques commentaires brillantissimes pour le sourire de la journée :
- magic733 :
   "[...] Moi je crois sincerement que 2000 personnes pour un systeme mondial, c'est quedal.
Mais je conçois que ce soit dur ne serait-ce qu'à envisager du fait du lavage cérébral médiatique qui nous fait classer le 11 sept à coté d'évènements comme la shoah."

- abdelwahidz :
   "aucune explication sur les problèmes physiques relevés lors du 11.09, réponds à cela et tu auras plus de crédibilité. Cette vidéo est un copier-coller de ce que nous disent les médias, donc pour toi la télé dit la vérité, t'es vraiment pathétique mon pauvre. En fait je suis en train de me demander pourquoi tu te fais l'avocat de la théorie officielle bidon, au fond qu'est-ce que tu y gagnes à part passer pour un abruti? [...]"
- chamsdin13 :
   "je vois que Zion recrute toujours chez les moutons... ils ont tué plus de 5000 personnes rien que dans les 2 tours, croyez vous qu'ils étaient génés de liquider les centaines de personnes dans les avions... vous avez des yeux mais vous etes aveugles... vous avez raison apres tout c'est sur c'est les "Islamistes" (j'en sui un et fier de l'etre) puisqu'on a retrouvé leur passeport parmi les débris, intact en plus... [...]"


Israël

- Où est le Goldstone d'Afghanistan? demande un journal israélien, Jeffrey Heller (Reuters) - "Serait-il possible qu'il y ait deux poids deux mesures dans notre monde?"
http://fr.news.yahoo.com/4/20100223/twl-afghanistan-israel-38cfb6d.html
   "La presse israélienne saisit l'occasion de la "bavure" commise par l'aviation de l'Otan en Afghanistan ce week-end pour accuser la communauté internationale de pratiquer une politique des "deux poids deux mesures". Une frappe aérienne de l'Alliance atlantique dimanche dans le sud de l'Afghanistan a tué 27 civils, pris par erreur pour des taliban, un des plus lourds bilans civils enregistrés ces derniers mois. Le régime de Kaboul a condamné un acte "injustifiable", mais le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a défendu son compatriote le général Stanley McChrystal, chef des forces de l'Otan, en déclarant: "Il faut se rappeler que nous sommes en guerre."
    "Où est Goldstone?" s'interroge mardi le chroniqueur Eitan Haber dans les colonnes du quotidien israélien à grand tirage Yedioth Ahronoth, en référence au juge sud-africain Richard Goldstone, qui a mené pour l'Onu une enquête sur l'intervention de Tsahal à Gaza l'hiver dernier concluant à de possible crimes de guerre israéliens. [...] Dans une tribune libre jouxtant la photo d'un soldat américain en tenue de combat, Haber prédit que le monde restera silencieux, ou presque, après cette bavure en Afghanistan, "alors qu'il crie et vocifère à la moindre égratignure d'une enfant palestinien".
    Dans les colonnes d'Israël Hayom, autre journal à grand tirage, le chroniqueur Boaz Bismuth écrit qu'"un permis de tuer a été délivré en Afghanistan" dans le cadre du "consensus international sur la guerre contre le terrorisme" qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001. "Serait-il possible qu'il y ait deux poids deux mesures dans notre monde?" ajoute Bismuth, résumant une opinion largement répandue dans les médias israéliens [et pas que là-bas, désolé Reuters]."

- Rapport Goldstone : C’est reparti pour un tour ?, Itamar Eichner & Yani Halili (Yediot Aharonot) - Quand on parle du loup...
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7692
   "Le ministère des Affaires étrangères a donné instruction à toutes les ambassades d’Israël à travers le monde de lutter pour freiner l’initiative arabe qui prévoit un nouveau débat sur le rapport Goldstone à l’assemblée générale de l’ONU vendredi prochain et l’adoption d’une résolution inconfortable pour Israël. Les pays arabes ont diffusé la semaine dernière un projet de résolution qu’ils veulent faire adopter par l’assemblée générale et dont le but principal est que le rapport Goldstone reste à l’ordre du jour de l’assemblée.
    Selon ce projet de résolution, l’assemblée générale appelle Israël à mettre en place des enquêtes indépendantes et fiables sur l’opération Plomb durci et encourage aussi les Palestiniens à effectuer des enquêtes indépendantes et fiables qui répondent aux normes internationales. La résolution appelle le secrétaire général de l’ONU à rédiger un rapport sur sa mise en œuvre d’ici cinq mois."

- Rivline : si Israël se conforme au rapport Goldstone, il met en danger ses citoyens (Guysen) - "pourquoi ne pas poursuivre les chefs de l'armée américaine, britannique et de l'Otan pour les dizaines de milliers de morts en Afghanistan, en Irak et à Belgrade ?"
http://www.guysen.com/news_Rivline-si-Israel-se-conforme-au-rapport-Goldstone-il-met-en-danger-ses-citoyens_264992.html
   "Le président de la Knesset Réouven Rivline, a déclaré devant les ambassadeurs étrangers réunis au Parlement : ''Si Israël agit conformément aux valeurs malsaines et bien-pensantes du rapport Goldstone, il mettra ses civils voire son existence, en danger concret de mort''. ''Vous pouvez vous demander : pourquoi ne pas poursuivre les chefs de l'armée américaine, britannique et de l'Otan pour les dizaines de milliers de morts en Afghanistan, en Irak et à Belgrade ?'', les a-t-il interpellés."

- La loi de la Nakba, amendée à la Knesset (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-loi-de-la-Nakba-amendee-a-la-Knesset_265000.html
   "La commission parlementaire de législation a adopté en première lecture ''la loi sur la Nakba, assouplie''. Selon le projet de loi amendé, la commémoration du jour de l'Indépendance d'Israël comme un jour de deuil (pour les Palestiniens) ne sera pas considérée comme un délit pénal. Toutefois le Trésor pourra décider de ne pas verser de fonds aux établissements qui financeront des activités ébranlant le caractère juif et démocratique de l'Etat."

- Mohamed Ali apprécie Israël (Arouts 7) - un allié de poids ?
http://www.actu.co.il/2010/02/ali-apprecie-israel/
   "Le boxeur Cassius Clay devenu Mohamed Ali suite à sa conversion à l’Islam, voudrait se faire soigner en Israël auprès de la célèbre structure de recherche Brainstorm qui propose des traitements innovants d’une forme de sclérose proche de la maladie de Parkinson dont il est atteint.
    L’initiative vient de sa fille, elle-même boxeuse professionnelle, à laquelle son père n’a jamais caché son respect du peuple Juif qu’il avait déclaré être « le premier accueilli au Paradis par Allah » du temps de sa gloire, en reconnaissance aux Juifs Américains d’alors, qui donnaient leurs chances aux Noirs à l’époque de la ségrégation."

- Pub Israélienne : la taille n'a pas d'importance ! (Vidéo 54 secondes) - diffusée au Canada, une publicité osée et amusante pour le tourisme en Israël.
http://www.dailymotion.com/video/xccabq_pub-isra%E9lienne-la-taille-n-a-pas-d_fun

- Biblical accuracy supported by new find (Reportage ITN News 1mn58)
http://www.dailymotion.com/video/xcbui6_biblical-accuracy-supported-by-new_news
   "Archaeologist claims ancient fortifications found in Jerusalem support the accuracy of the bible's narrative."


Gaza & Hamas

- Haniyeh : commencer une nouvelle intifada (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Haniyeh-commencer-une-nouvelle-intifada_265031.html
   "Le Premier ministre du Hamas de la bande de Gaza Ismail Haniyeh a appelé mardi les Palestiniens à lancer une nouvelle intifada pour protester contre l'ajout du Tombeau des patriarches et du Tombeau de Rahel à la liste du patrimoine national israélien. Il a ajouté que les mesures prises par Israël n'engageaient pas les Palestiniens."

- Gaza : un terroriste du Hamas tué lundi (Guysen) - nouvel "accident de travail".
http://www.guysen.com/news_Gaza-un-terroriste-du-Hamas-tue-lundi_264991.html
   "Un terroriste du Hamas a été tué lundi dans une explosion dans un camp d'entraînement de l'organisation, à Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza. Le Hamas a indiqué qu'il faisait partie de l'unité des roquettes au nord du territoire côtier et participait activement aux tirs de roquettes et de mortier sur Israël. Un autre Palestinien a été blessé dans l'''accident de travail''."

- Protestation pour la libération de Shalit (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631181299&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Pour protester contre la captivité du soldat israélien Guilad Shalit, des militants ont empêché, mardi, les transporteurs de gaz de pénétrer dans la bande de Gaza en bloquant le terminal de Kerem Shalom. Ils ont brandi des banderoles appelant les Gazaouis à soutenir la libération du soldat. "Le Hamas vous ment et vous garde enfermés dans la plus grande prison du monde : la bande de Gaza", pouvait-on lire. Noam, le père de Guilad, faisait parti de la manifestation. Il a déclaré qu'il n'avait encore vu aucune action politique pour la libération de son fils. Le médiateur allemand continue toutefois son travail de négociations entre le Hamas et Israël. [...]"

- Egypte: annonce de l'ouverture du passage de Rafah lundi prochain pour trois jours (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-annonce-de-l-ouverture-du-passage-de-Rafah-lundi-prochain-pour-trois-jou_264959.html
   "Selon l'agence de presse jordanienne "Petra", les autorités égyptiennes ont annoncé qu'ils allaient ouvrir la frontière de Rafah avec la bande de Gaza à partir de lundi prochain. Une source égyptienne citée par l'agence aurait déclaré que le passage sera ouvert pendant trois jours pour permettre aux patients palestiniens, aux étudiants et aux étrangers détenteurs de visas d'entrer dans l'enclave palestinienne. "Les Palestiniens bloqués en Égypte seront également autorisés à pénétrer dans l'enclave côtière", a ajouté la source."


Al-Mabhouh

- Meurtre d'un cadre du Hamas à Dubaï: du "terrorisme d'Etat" de la part d'Israël, estime Téhéran (AFP) - "L'existence d'Israël est en elle-même fondée sur des activités terroristes".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00232739-meurtre-d-un-cadre-du-hamas-a-dubai--du--terrorisme-d-etat--de-la-part-d-israel--estime-teheran.htm
   "Le meurtre d'un responsable du Hamas à Dubaï, pour lequel Israël est soupçonné, constitue du "terrorisme d'Etat" de la part de l'Etat hébreu, a estimé mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast. "L'assassinat de Dubaï est une marque de terrorisme d'Etat de la part d'Israël (...). L'existence d'Israël est en elle-même fondée sur des activités terroristes", a déclaré ce porte-parole, cité par la télévision d'Etat en anglais Press-TV. [...]"

- Israël : Tzipi Livni défend l'élimination de terroristes (AFP) - "Il est immoral de comparer les terroristes et ceux qui luttent contre eux".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/23/israel-tzipi-livni-defend-l-elimination-de-terroristes_1310445_3218.html#xtor=AL-32280184
   "[...] "Je n'attends pas du monde entier qu'il applaudisse quand des terroristes sont tués, mais du moins qu'il s'abstienne de critiquer" de telles actions, a déclaré la dirigeante du parti Kadima (centriste) lors d'une réunion à Jérusalem. "Il est immoral de comparer les terroristes et ceux qui luttent contre eux", a estimé Mme Livni, 51 ans, qui avait été pendant quatre ans un agent du Mossad, basée un temps à Paris. Elle a quitté ce service quand elle s'est mariée en précisant qu'elle "ne pouvait plus vivre ce genre de vie". [...]"

- La dissuasion israélienne (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/la-dissuasion-israelienne/
   "L’ex-chef d’état major de Tsahal, Dan Haloutz, s’est adressé au public de l’université de Tel-Aviv, mardi, lors d’un colloque sur la dissuasion israélienne: « Puisque le monde entier nous attribue l’élimination de Mabhouh, tous ceux qui, comme lui, auraient l’intention de nous faire du mal, réfléchiront deux fois avant de mettre leurs projets à exécution, et avant de prendre l’avion ou de commander une chambre d’hôtel par internet »."

- Shama : "L'assassinant de Mabhouh est une sorte de mitzvah" (JP) - "c'est une honte que les députés arabes soient ici pour représenter les terroristes de Gaza plutôt que les Arabes israéliens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631182390&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "En réponse aux demandes d'explications des députés arabes de la Knesset, Carmel Shama, député Likoud, a qualifié mardi de "sorte de mitzvah (bonne action)" l'assassinat du terroriste du Hamas, Mahmoud al Mabhouh. Lors de cette séance parlementaire, le député Taleb Al-Saana (Liste arabe unifiée-Taal) a vivement reproché aux parlementaires leur refus de s'exprimer sur l'assassinant de Mabhouh à Dubaï, le mois dernier. "Israël se comporte comme une mafia. Pourtant le crime a bien été commis, et toute l'opération a été enregistrée par des caméras de surveillance. Il doit y avoir enquête et les coupables doivent être traduits devant la justice. Dans un Etat civilisé, le Premier ministre assumerait les conséquences et démissionnerait", a déclaré le député israélo-arabe.
    Puis, au tour de Ahmed Tibi (LAU- Taal) d'alimenter la controverse : "Le vrai héros de cette affaire, c'est le chef de la police de Dubaï", a t-il lancé. Et Shama de répondre : "Ce clown ?", avant d'ajouter : "Israël n'a pas admis sa responsabilité, mais je serais vraiment navré d'apprendre qu'Israël n'était pas derrière cet assassinat. Tuer un terroriste comme Mabhouh est une sorte de mitzvah et c'est une honte que les députés arabes soient ici pour représenter les terroristes de Gaza plutôt que les Arabes israéliens", a-t-il conclu. [...]"


Judée-Samarie & AP

- Nouvelles violences à Hébron (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/nouvelles-violences-a-hebron/
   "Une trentaine de Palestiniens ont attaqué mardi matin les forces de sécurité dans la région de Hébron, en lançant notamment des pierres sur les soldats de Tsahal et en brûlant des pneus. Fort heureusement, personne n’a été blessé. Les militaires ont dispersé les émeutiers en utilisant des gaz lacrymogènes."

- Abbas : l'ajout des sites de Judée Samarie de la liste du patrimoine est une dangereuse provocation (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-l-ajout-des-sites-de-Judee-Samarie-de-la-liste-du-patrimoine-est-une-dange_265030.html
   "Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré mardi au cours d'un discours donné devant le Parlement belge à Bruxelles que l'addition du Tombeau des patriarches et du tombeau de Rahel constituait une dangereuse provocation pouvant déboucher sur une guerre de religion."

- Netanyahou s'insurge contre une campagne ''mensongère et hypocrite'' des Palestiniens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-s-insurge-contre-une-campagne-mensongere-et-hypocrite-des-palestinien_265053.html
   "Le premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a qualifié ce soir les attaques palestiniennes contre sa décision d'inscrire au patrimoine national les sites du caveau des patriarches et du tombeau de Rachel ''d'hypocrites et mensongères''. Rappelant que l'État d'Israël était engagé dans la préservation des lieux saints de toutes les religions, il a assuré qu'il était ''plus que normal qu'Israël préserve et entretienne des lieux qui abritent les pères et mères fondateurs de la nation juive''."

- « Abbas renie l’histoire juive » (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/%C2%AB-abbas-renie-lhistoire-juive-%C2%BB/
   "Le président du Conseil de Judée-Samarie, Dani Dayan, a déclaré que le chef de l’Autonomie, Mahmoud Abbas, ne se contente pas d’être négationniste et de prétendre que la Shoah n’a pas existé, comme il l’a soutenu dans son doctorat. « Aujourd’hui, il va jusqu’à renier l’ensemble de l’histoire juive, ainsi que l’existence du peuple juif… Que voulez-vous ? Les patriarches et les mères du peuple juif ont leurs caveaux à Hébron et à Bethlehem, et David a établi sa royauté à Hébron, que cela plaise ou non à Abbas. »"

- L’Autorité Palestinienne a déjoué un attentat-suicide en Israël, Avi Issacharof (Haaretz) - "Plusieurs autres attentats contre des soldats et des civils israéliens auraient été déjoués ces derniers temps par les services palestiniens".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7692
   "L’Autorité Palestinienne aurait déjoué, il y a un mois et demi, un attentat-suicide qu’une jeune femme de Naplouse projetait de commettre en Israël. C’est ce qu’ont rapporté au Haaretz des services de sécurité palestiniens. Membre du Jihad islamique, cette jeune femme aurait été arrêtée par les forces de sécurité palestiniennes. Le porte-parole de ces services, Adnan Damiri, a indiqué n’avoir aucune information à ce sujet.
    Par ailleurs, on a appris hier de sources palestiniennes que les forces de sécurité palestiniennes ont remis à Israël une roquette improvisée fabriquée dans une maison du village de Beit Sira, non loin de la ville israélienne de Modi’in. Plusieurs membres du Hamas ont été interpellés et sont soupçonnés d’être à l’origine de la fabrication de cette roquette. Plusieurs autres attentats contre des soldats et des civils israéliens auraient été déjoués ces derniers temps par les services palestiniens, ont ajouté ces sources palestiniennes. [...]"

- 2 membres du Hamas condamnés par un tribunal militaire de l'Autorité palestinienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_2-membres-du-Hamas-condamnes-par-un-tribunal-militaire-de-l-Autorite-palestinien_265094.html
   "Le tribunal militaire de Sichem, sous l'Autorité palestinienne a déclaré mardi avoir condamné deux membres du Hamas, l'un à un an de prison, et l'autre à sept mois. Ils sont accusés d'avoir porté des armes dans le but d'agresser la police palestinienne et d'avoir transporté une forte somme d'argent illégale."

- Les chrétiens palestiniens révoquent le 6ème commandement (Philosémitisme) - "C'est évident que la manière dont les chrétiens palestiniens attaquent Israël est un progrès par rapport à l'approche islamiste. Les chrétiens ne disent pas que les Juifs sont les descendants des singes et des porcs"...
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/02/les-chretiens-palestiniens-revoquent-le.html
   "Source: article de Brian Henry Palestinian Christians revoke 6th commandment repris du site SPME (Scholars for Peace in the Middle East) via Harry's Place.
    Juste avant Noël, un rassemblement oeucuménique de chrétiens palestiniens s'est tenu à Bethléem pour le lancement du document Kairos Palestine. Celui-ci prône le boycott d'Israël.
    Le document approuve la "résistance armée" telle qu'elle est menée par "certains partis politiques" ("D’autres partis politiques ont eu recours à la résistance armée. Israël s’en est servi comme prétexte pour accuser les Palestiniens d’être des terroristes, ce qui lui a permis d’altérer la véritable nature du conflit, le présentant comme une guerre israélienne contre le terrorisme et non comme une résistance palestinienne légitime à l’occupation israélienne"), ce qui pointe clairement le Hamas et d'autres groupes terroristes. Toutefois, le document rejette l'accusation de terrorisme, qualifiant les attaques armées contre des Israéliens comme de "la résistance légitime". [...]
    Le rassemblement à Bethléem s'est tenu sous les auspices du Conseil œcuménique des Eglises, et a pu compter sur la présence de représentants des églises anglicanes et protestantes libérales venus des quatre coins du monde. L'Église Unie du Canada était là aussi, représentée par Bruce Gregerson. [...] Parmi les signataires se trouvent deux noms importants: ceux de Michel Sabbah, l'ancien Patriarche de l'Eglise catholique de Jérusalem, et d'Atallah Hanna Theodosios, archevêque du Patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem. Ce sont deux électrons libres qui ne représentent qu'eux-mêmes. [...]
    Quand j'ai l'ai interrogé sur la caution que le document apporte au terrorisme en l'assimilant à de la "résistance légitime", il est apparu que Gregerson ne s'en était pas rendu compte et déclara qu'il n'était pas en mesure de s'exprimer sur le sujet. Il ajouta que selon lui les Palestiniens étaient clairement acquis à l'idée de la nécessité de la non-violence et que "son intime conviction était que le document avait été rédigé sur base des principes d'amour chrétien".
    C'est évident que la manière dont les chrétiens palestiniens attaquent Israël est un progrès par rapport à l'approche islamiste. Les chrétiens ne disent pas que les Juifs sont les descendants des singes et des porcs. Au contraire, ce qu'ils nous disent c'est que l'occupation "défigure l’image de Dieu dans les Israéliens", et le document est émaillé d'allusions au "mal" et au "péché" en évoquant les Israéliens. Il contient également quelques citations bibliques adroitement choisies. Les Palestiniens sont comparés aux premiers chrétiens martyrisés pour leur foi: "A cause de toi, l’on nous met à mort tout le long du jour", suggérant ainsi que, comme les Romains, Israël persécute et assassine des chrétiens.
    Contrairement aux islamistes qui proclament leur amour de la mort, les églises parlent d'une "culture de la vie". Ils parlent même "d'amour et de respect mutuel." Mais dans un document qui cautionne le meurtre de masse, de tels les mots suintent d'hypocrisie. Sinon, le document suit les règles classiques de la propagande palestinienne. Il dénonce "la guerre cruelle déclenchée par Israël", mais ne mentionne pas les huit années de bombardements de civils israéliens qui ont mené à la l'opération militaire. [...]
    Cependant, pendant notre entretien, Gregerson a convenu que l'activisme anti-Israël est parfois antisémite. Il précise que la ligne de démarcation est franchie lorsque qu'il s'agit de tentatives saper le droit à l'existence d'Israël. En outre, Gregerson reconnaît que l'antisémitisme reste un problème au sein de l'Église unie. Il a spécifiquement mentionné les dossiers "très préoccupants" préconisant le boycott d'Israël et les motions présentées (et rejetées) à la conférence nationale de l'Eglise en 2009. [...]"


Liban, Syrie & Hezbollah

- Samir Geagea: "le Hezbollah n'est pas seulement une résistance libanaise" (Guysen) - "le peuple libanais n'a pas accordé à Nasrallah le droit de décider d'une confrontation totale avec Israël".
http://www.guysen.com/news_Samir-Geagea-le-Hezbollah-n-est-pas-seulement-une-resistance-libanaise-_264955.html
   "Le chef des FL (Forces Libanaises, parti chrétien maronite du Liban), Samir Geagea, a vivement critiqué le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, à l'issue d'une conférence de presse tenue lundi à Maarab. "Le discours de Nasrallah ne concerne pas tous les Libanais, le peuple libanais n'a pas accordé à Nasrallah le droit de décider d'une confrontation totale avec Israël (...). Les propos de Nasrallah montrent que le Liban est un État défaillant", a t-il déclaré. "La résistance constitue un danger parce que le Hezbollah n'est pas seulement une résistance libanaise, Nasrallah avait lui-même fait part de sa fierté d'appartenir à wileyat el-faqih [soumission du politique au religieux à l'iranienne] le 26 mai 2008", a indiqué Geagea."

- Entretien au sommet Mechaal-Nasrallah-Ahmadinejad (Guysen) - ont-ils seulement pensé à inviter le Mossad pour la fête ?
http://www.guysen.com/news_Entretien-au-sommet-Mechaal-Nasrallah-Ahmadinejad_264985.html
   "Une réunion au sommet entre le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad devrait avoir lieu ce week-end en Syrie, selon des sources libanaises ''fiables'' citées par le journal saoudien Oukaz. Lors de sa visite à Damas, le président iranien devrait également rencontrer son homologue syrien Bachar al-Assad pour évoquer le renforcement des relations entre les deux pays."


Iran

- La patience de la Maison Blanche atteint ses limites au sujet du nucléaire iranien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-patience-de-la-Maison-Blanche-atteint-ses-limites-au-sujet-du-nucleaire-irani_265067.html
   "Le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gates a déclaré ce soir lors d'une conférence de presse devant un parterre de journalistes que ''la patience de l'Amérique concernant l'Iran et son programme nucléaire atteignait ses limites'', ajoutant que ''rien dans les agissements de Téhéran ne conduisaient la communauté internationale à accorder du crédit à ses déclarations''."


Europe

- UK officer says views of Israeli forces 'anti-Semitic' (BBC) - Richard Kemp : "When we [UK soldiers] go into battle we do not get the same knee-jerk, almost Pavlovian response from many, many elements of the international media and international groups, humanitarian groups and other international groups such as the United Nations".
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/8527563.stm
   "Col Richard Kemp, who was a commander in Afghanistan, said some international criticism of the Israeli Defence Force (IDF) was motivated by anti-Semitism. He was speaking at a dinner in London hosted by a pro-Israel lobby group. Col Kemp had defended the actions of the IDF at the UN Goldstone Hearings into the Gaza incursion of 2008. [...]
    Col Kemp, who is now retired from the Army and makes a living from writing, said the advice he received from the Israeli armed forces on how to tackle Afghan suicide bombers had been invaluable, and formed the basis of official army guidelines used by soldiers on the ground there. There were some "bad" soldiers in the IDF, Col Kemp acknowledged.
    But he added that despite similarities between the IDF and British forces, UK soldiers did not have to deal with the same amount of criticism from the international community. "When we go into battle we do not get the same knee-jerk, almost Pavlovian response from many, many elements of the international media and international groups, humanitarian groups and other international groups such as the United Nations which should know better... of utter automatic condemnation. We don't have to put up with that." [...]"
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 23:34
Dry-Bones---Shopping-for-poison-with-Goldstone.gif

Dry Bones - Shopping for poison

- La Ligue arabe remet à l’ordre du jour le rapport Goldstone (Info Live)

http://www.ragazou.com/article-la-ligue-arabe-remet-a-l-ordre-du-jour-le-rapport-goldstone-45482487.html
   "Nouvelle tentative arabe de conserver à l’ordre du jour le rapport Goldstone. En effet, à l’issue d'une réunion samedi au Caire, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amir Moussa, a exhorté à la tenue d’une réunion d’urgence de l'Assemblée générale des Nations unies pour discuter du Rapport Goldstone. L’objectif de la ligue arabe est clair : s’assurer de l’adoption d’une nouvelle résolution, dans le sillage de la première adoptée début novembre qui validait les recommandations du juge Goldstone et ainsi accusait Israël et le Hamas de crimes de guerre durant l’opération « Plomb durci ». [...]"
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 23:32
Afpak

- Afghanistan: 27 civils tués dans un raid aérien de l'OTAN, qui reconnaît une nouvelle erreur (AP) - "Au total 2.412 civils afghans ont été tués en 2009", ce qui équivaut à 6 fois Plomb fondu. Y aura-t-il un rapport Goldstone contre l'OTAN ? Ou au moins quelques manifestations d'indignation dans les capitales européennes ? Même pas la petite une d'un journal pour cette quasi-trentaine de civils tués, "dont quatre femmes et un enfant" ? Pour qui se souvient de janvier 2009 et la couverture obsessionnelle des médias, la pilule passe mal...
http://fr.news.yahoo.com/3/20100222/twl-afghanistan-otan-bombardement-synthe-fcd69a8.html
   "Vingt-sept civils ont été tués par un bombardement de l'OTAN dans le sud de l'Afghanistan dimanche, selon le gouvernement afghan. L'Alliance atlantique a présenté des excuses lundi pour cette nouvelle bavure, la troisième en moins d'un mois. Le conseil des ministres afghan a condamné fermement cette attaque "injustifiable", survenue dimanche dans la province d'Uruzgan. Selon le gouvernement, des avions de l'OTAN ont ouvert le feu sur un convoi de trois minibus civils qui se dirigeaient vers Kandahar (sud), empruntant un des principaux axes routiers de cette région montagneuse. Ce raid a fait 27 morts, dont quatre femmes et un enfant, ainsi que 12 blessés. [...]
    L'Alliance atlantique a confirmé que ses appareils avaient ouvert le feu contre le convoi, qu'elle soupçonnait d'appartenir à des insurgés sur le point d'attaquer une patrouille de la coalition. L'OTAN s'est par la suite rendu compte que les véhicules ne transportaient que des civils, au nombre de 42 selon le ministère afghan de l'Intérieur. [...]
    Le 14 février, 12 civils afghans ont été tués par des tirs de roquettes de l'OTAN qui ont manqué leur cible, lors de la vaste offensive lancée par la coalition dans le secteur de Marjah. Ces combats destinés à desserrer l'emprise de l'insurrection sur le sud du pays ont tué 16 civils, selon un bilan de l'OTAN. Le 19 février, dans la province de Kunduz (nord), ce sont sept policiers qui ont été tués par erreur. [...]
    Au total 2.412 civils afghans ont été tués en 2009, selon un bilan des Nations unies. Les décès attribués à l'action des forces de la coalition ont cependant baissé de près de 30% depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle stratégie établie par le général McChrystal, ajoute l'ONU. [...]"



Processus de paix

- Kouchner persiste et signe (JP) - "Au peuple israélien, il faut l'assurance que sa sécurité et son identité juive seront garanties". Cela signifie-t-il la reconnaissance d'un Etat juif, comme préconisé dans la résolution 181 ?
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631178945&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos (dont le pays assure actuellement la présidence de l'Union européenne), se sont exprimés sous une même plume, lundi. Dans une tribune du Monde, intitulée "A quand l'Etat palestinien ?", les deux ministres n'ont fait que confirmer les propos martelés en fin de semaine dernière par Kouchner : "Deux ans après, le processus d'Annapolis a déçu, mais la construction des bases de l'Etat palestinien a nettement progressé, constituant aujourd'hui une base solide pour une reprise des négociations israélo-palestiniennes en vue d'un accord de paix", lit-on.
    Tout en saluant l'efficacité de la Conférence internationale des donateurs pour l'Etat palestinien, le 17 décembre 2007 - qui "a permis de collecter 7,7 milliards de dollars pour l'Autorité palestinienne (AP)" -, les diplomates rendent également hommage aux "réformes mises en œuvre par le gouvernement du Premier ministre palestinien, Salam Fayyad". Réformes qui ont "logiquement démontré le potentiel économique des territoires palestiniens". Sans oublier l'importance du moratoire sur les constructions dans les implantations, décrété par le Premier ministre Binyamin Netanyahou fin novembre dernier, les deux diplomates appellent désormais l'Europe à "prendre ses responsabilités". L'heure est désormais "aux garanties politiques, sécuritaires, financières, pour aider Israéliens et Palestiniens à surmonter les 'risques de la paix'." Un processus auquel l'Union européenne devrait enfin ouvrir la voie.
    Certaines prérogatives restent cependant non négligeables, précisent les diplomates : "Au peuple israélien, il faut l'assurance que sa sécurité et son identité juive seront garanties ; au peuple palestinien, il faut la certitude de recouvrer la dignité en gagnant le droit de vivre dans un Etat viable, démocratique et indépendant"."

- Sarkozy et Abbas insistent sur la nécessité d'un Etat palestinien négocié, Verena von Derschau (AP) - "Mahmoud Abbas, tout sourire, s'est félicité du soutien du chef de l'Etat français".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100222/twl-israel-palestiniens-sarkozy-abbas-951b410.html
   "Pressé de faire repartir le processus de paix israélo-palestinien, Nicolas Sarkozy a cependant refusé lundi d'abonder dans le sens de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a suggéré la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien si Israël tardait de revenir à la table des négociations. [...] "Les négociations d'abord, la proclamation d'un Etat après", a tempéré en souriant le président palestinien lors d'une conférence de presse avec M. Sarkozy à l'issue d'un déjeuner de travail à l'Elysée. S'il n'a pas exclu que les Palestiniens saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU si les négociations tardaient encore, il a précisé qu'ils ne le feraient qu'avec "l'accord de tous les Etats du monde, des Etats-Unis et de l'Union européenne".
    "Bernard Kouchner s'est interrogé effectivement, et à juste titre, sur le temps que prenait tout ceci. Et il a mis sur la table un certain nombre de possibilités, d'alternatives, au cas où on ne débloquait pas les choses", a aussi souligné Nicolas Sarkozy. Il a cependant pris ses distances avec la proposition de proclamer un Etat palestinien pour forcer la main aux Israéliens. Et de rectifier la position "officielle" de la France: "nous voulons un Etat palestinien" mais "un Etat réel, qui puisse donner une espérance en l'avenir aux millions de Palestiniens", "un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec un échange de territoires" et Jérusalem comme capitale. [...]
    Mahmoud Abbas, tout sourire, s'est félicité du soutien du chef de l'Etat français, assurant que les Palestiniens allaient continuer sur "la voie démocratique" qu'ils avaient "choisie" et qui allait les conduire vers des élections. "La paix ne viendra que par les négociations. Je souhaite que la partie israélienne nous aide et accepte les propositions internationales", a-t-il ajouté. [...]"

- Un espoir pour les "réfugiés juifs", Rachelle Kliger (Media Line) - "après 62 ans, la Knesset est sur le point de reconnaître nos droits".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631178532&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "De nombreux députés continuent de militer pour le vote d'une loi de compensation des Juifs expulsés des pays arabes après 1948. Plus encore, cette loi devra faire partie intégrante de tout futur accord de paix, selon eux. Le projet exige la compensation de citoyens israéliens, obligés de quitter leurs maisons et d'abandonner leurs biens après la proclamation de l'Etat d'Israël. Soumise il y a presque un an à la Knesset, la proposition a été validée en première lecture il y a deux semaines. Les deuxième et troisième lectures parlementaires sont prévues la semaine prochaine.
    Défendu par le député Nissim Zeev (Shas), le projet de loi est venu répondre à une résolution votée par la Chambre des Représentants aux Etats-Unis, en 2008. Celle-ci appelait à étendre la reconnaissance du statut de réfugiés aux Juifs et aux Chrétiens, tout comme elle l'avait été aux Palestiniens au cours des négociations de paix. Selon l'organisation internationale Justice pour les Juifs de Pays arabes (JJPA), quelque 850 000 Juifs ont été expulsés après 1948. Il s'agit d'individus originaires de Syrie, de Transjordanie, d'Egypte, du Liban, du Yémen, d'Iran, d'Irak, d'Algérie, de Tunisie et du Maroc. L'Iran est aussi concerné par la législation, précise Zeev, bien qu'il ne soit pas défini comme un pays arabe.
    Pour le président de la Knesset, Reouven Rivlin, ce sujet est particulièrement important afin de contrebalancer les exigences palestiniennes de droit au retour des individus expulsés ou contraints de quitter le nouvel Etat d'Israël [et surtout de leurs descendants - cas unique dans l'histoire des revendications -, pour atteindre plus de 4 millions aujourd'hui pour 750.000 en 1948]. "L'initiative de paix arabe, avancée par les Saoudiens, contient une clause appelant à une solution juste pour les réfugiés palestiniens", rappelle Rivlin. "Israël est opposé à leur retour… Et nous devons nous en préoccuper dès aujourd'hui, dire qu'il n'y a pas de place pour un droit de retour palestinien sans résoudre d'abord le problème des réfugiés juifs."
    Le projet de loi stipule que "l'Etat d'Israël ne signera, ni directement ni via un intermédiaire, aucun traité de paix avec un pays dans lequel les droits des réfugiés juifs n'ont pas été respectés conformément au traité de l'ONU". "Dans toute discussion concernant le sort des réfugiés palestiniens", poursuit le texte, "le gouvernement israélien exigera la compensation des expulsés juifs". Levana Zamir, directrice de l'organisation internationale des Juifs égyptiens, salue l'initiative parlementaire. "Finalement, après 62 ans, la Knesset est sur le point de reconnaître nos droits", dit-elle."


Israël

- Jérusalem: d'anciennes fortifications appuieraient les récits bibliques, Matti Friedman (AP) - "Eilat Mazar a suggéré qu'elles dataient du règne de Salomon, fils de David, et qu'elles étaient mentionnées dans le Livre des Rois de l'Ancien Testament".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100222/twl-israel-archeologie-fortifications-951b410.html
   "D'anciennes fortifications récemment mises au jour à Jérusalem datent de l'époque du roi Salomon, il y a 3.000 ans, et apportent du crédit aux récits bibliques concernant cette époque, a affirmé lundi une archéologue israélienne. Si la datation du mur est correcte, cela suggérerait que Jérusalem était le siège d'un gouvernement central fort qui disposait des ressources et de la main-d'oeuvre nécessaires pour construire d'imposantes fortifications au Xe siècle avant Jésus-Christ. Cela concorderait avec le récit biblique selon lequel les rois David et Salomon ont gouverné à cette époque depuis Jérusalem, question qui fait débat entre les spécialistes de cette période. [...]
    S'exprimant lundi devant des journalistes sur les lieux des fouilles, Eilat Mazar, de l'Université hébraïque de Jérusalem, a estimé que les fortifications mises au jour étaient les "constructions les plus significatives dont nous disposions" de la période "du Premier temple en Israël". "Cela signifie qu'à cette époque, le Xe siècle (avant Jésus-Christ), il y avait à Jérusalem un régime capable de réaliser de telles constructions", a-t-elle ajouté. Sur la base de l'emplacement des fortifications et de l'époque à laquelle elles ont été, selon elle, édifiées, Eilat Mazar a suggéré qu'elles dataient du règne de Salomon, fils de David, et qu'elles étaient mentionnées dans le Livre des Rois de l'Ancien Testament.
    Les fortifications, qui comprennent une section de 70m de long d'un ancien mur, sont situées à l'extérieur des murs actuels de la Vieille Ville de Jérusalem, à côté du lieu saint connu sous le nom de Mont du temple pour les juifs et de Noble sanctuaire pour les musulmans. Selon l'Ancien Testament, Salomon a construit le premier Temple juif en ces lieux. Ce temple fut détruit par les Babyloniens, reconstruit, et rénové par le roi Hérode il y a 2.000 ans avant d'être à nouveau détruit par les légions romaines en 70 après Jésus-Christ. Le site abrite désormais deux hauts lieux de l'Islam, le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa. [...]"

- Débat gauche-droite dans un lycée de Tel Aviv, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - Une enseignante de Judée-Samarie invitée pour faire face à Gidéon Lévy devant des lycéens : « Ils avaient l’air heureux qu’on leur apporte enfin quelqu’un de "là-bas". »
http://www.actu.co.il/2010/02/debat-entre-une-enseignante-de-judee-samarie-et-un-journaliste-dextreme-gauche/
   "Gideon Levi, journaliste pour les uns, polémiste pour les autres, a été invité à défendre ses idées, identifiées avec la mouvance d’extrême-gauche de l’éventail politique, par le directeur du lycée Tichon ‘Yroni Aleph de Tel-Aviv. (Il s’est notamment illustré en 2007 en s’opposant farouchement aux révélations sur le faux reportage de l’enfant Doura). En effet, une habitante du village d’Ofra, en Judée-Samarie, Mme Gold, s’est sentie personnellement visée par les propos tenus dans un article du journaliste.
    Cet événement, passé inaperçu dans la presse, a été relevé par le site d’Aroutz 7. Mme Gold, ex enseignante et directrice de la maison pour tous de son village, s’est sentie interpelée par un article intitulé « Le colon, quel est son but ». Elle résume ce qu’elle a retenu de son article: « Il prétend décrire le bourrage de crâne subi par les jeunes des villages juifs de Judée-Samarie. Il nous accuse de les empêcher de penser par eux-mêmes, et de leur imposer arbitrairement notre vision politique. »
    Elle explique que cette démonstration n’a pas été le déclic qui l’a poussée à réagir: « Quelques jours plus tard, voici qu’il écrit un autre article, intitulé cette fois "Un bon professeur", dans lequel il ne tarit pas d’éloges pour le directeur du Tichon ‘Yroni Aleph de Tel-Aviv, qui soutient le militantisme d’extrême gauche qui trouble l’ordre public tout près de chez nous, et qui se déclare opposé au service militaire là où il faut être en contact avec des Arabes. » Elle s’est décidée alors à s’emparer de son stylo pour envoyer une lettre à Lévi, lui demandant pourquoi dans ce cas empêcher les jeunes de penser en leur imposant un point de vue politique ne le dérangeait pas. Après un échange épistolaire entre l’enseignante de Judée-Samarie et le journaliste, le directeur du lycée concerné les a invités à prendre la parole devant les élèves de son établissement.
    Quelque peu décontenancée par cette offre, elle a décidé d’y répondre positivement, bien qu’elle s’attendît un peu à se retrouver dans un environnement hostile, ne serait-ce qu’au niveau des idées. Elle raconte avoir été agréablement surprise par l’attention que portaient les élèves au débat, et par la correction de ses hôtes qui lui ont permis de s’exprimer sans l’interrompre. « Ils avaient l’air heureux qu’on leur apporte enfin quelqu’un de "là-bas" ».
    Elle décrit ensuite brièvement le contenu du débat: « Ils m’ont parlé des droits de l’homme. Je leur ai dit que nous étions aussi des hommes et de surcroît des Juifs revenus vivre et faire revivre leur terre ancestrale. Ils m’ont dit que la situation sur le terrain allait plus loin que les idéaux, et qu’il fallait tenir compte d’une autre population. » Elle a soutenu que l’expérience du Goush Katif et de l’abandon de la bande de Gaza à des terroristes était une expérience que tous considèrent aujourd’hui comme désastreuse, et qu’il ne fallait l’empêcher de se répéter à une échelle beaucoup plus grande, en cherchant toujours à vouloir déplacer spécifiquement les populations juives.
    Mais pour elle, l’essentiel était l’ambiance ouverte, l’acceptation d’écouter des idées différentes: « Il n’y a pas eu d’agressivité, ni d’ironie, la discussion était équilibrée. Je ne prétends pas les avoir convaincus, mais ils sont peut-être conscients qu’il peut exister un autre regard, qu’il ne faut pas nécessairement museler ceux qu’on a tendance à prendre pour ses adversaires. »"


Gaza & Hamas

- Attentat manqué contre un chef militaire du Hamas à Rafah, au sud de la bande de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Attentat-manque-contre-un-chef-militaire-du-Hamas-a-Rafah-au-sud-de-la-bande-de-_264815.html
   "Plusieurs radios locales de Gaza ont annoncé une tentative d’assassinat contre un chef militaire du Hamas, Ateyya Abu Nukeira, ce dimanche, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Une explosion aurait visé sa voiture. Déjà en début de mois, un autre chef du Hamas, Yussuf Sarsour avait été la cible d’un attentat à Khan Yunis mais il avait survécu à la destruction de son véhicule."

- Le Hamas veut voir Israël placé sur la liste des Etats terroristes (AFP) - "l'entité sioniste représente un danger pour la paix internationale".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00232560-le-hamas-veut-voir-israel-placer-sur-la-liste-des-etats-terroristes.htm
   "Le mouvement islamiste palestinien Hamas a exhorté lundi les dirigeants européens à placer Israël sur la liste des pays soutenant le terrorisme en raison de son implication présumée dans le meurtre d'un de ses chefs militaires à Dubaï. "Nous appelons l'Union européenne à inscrire l'entité sioniste (Israël, ndlr) sur la liste des pays soutenant le terrorisme organisé car il représente un danger pour la paix internationale", a affirmé le Hamas dans un communiqué. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, est considéré comme une organisation terroriste par l'UE et les Etats-Unis. [...]"

- Le Hamas accuse les Etats-Unis d'avoir fait capoter la libération de Guilad Shalit (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-accuse-les-Etats-Unis-d-avoir-fait-capoter-la-liberation-de-Guilad-Shal_264916.html
   "Un haut responsable du Hamas affirme que les Etats-Unis portent la responsabilité de l'échec des négociations sur la libération de Guilad Shalit en ayant empêché Israël de signer un accord à la dernière minute. Le haut responsable du Hamas a également démenti les informations selon lesquelles Israël aurait fait de nouvelles propositions."


Al-Mabhouh

- Sarkozy condamne l'assassinat de Dubaï (AP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631179825&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le président français Nicolas Sarkozy a condamné "sans appel" lundi "l'assassinat" d'un cadre du Hamas à Dubaï que les autorités émiraties attribuent au Mossad, les services secrets israéliens. "La France condamne toutes les exécutions. Ce ne sont pas des méthodes et rien ne peut justifier ces méthodes" d'autant plus que l'assassinat a eu lieu "sur le territoire des Emiratis qui est un pays qui concourt à la paix, au rapprochement et à la coopération", a souligné Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse conjointe avec le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. [...]"

- L'UE condamne le meurtre de Dubaï sans mettre en cause Israël (AFP) - "Les ministres européens ont réservé leurs mots les plus durs pour l'utilisation par le commando à Dubaï de faux passeports utilisant les identités de citoyens européens".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00232546-l-ue-condamne-le-meurtre-de-dubai-sans-mettre-en-cause-israel.htm
   "Les pays de l'UE ont désapprouvé lundi l'assassinat d'un responsable du Hamas à Dubaï, mais sans mettre en cause directement Israël qui est soupçonné de l'avoir organisé et en concentrant leurs critiques sur l'utilisation de passeports européens dans cette opération. Le meurtre de l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, "soulève des questions qui sont profondément dérangeantes" pour l'Union européenne, indique un texte au contenu soigneusement pesé, adopté par les chefs de la diplomatie lors d'une réunion à Bruxelles. Les ministres se sont gardés de pointer directement du doigt la responsabilité d'Israël, plusieurs d'entre eux faisant valoir que rien n'était prouvé à ce jour, tout en estimant que cette opération "ne peut pas contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient".
    Selon une source diplomatique, "Israël n'est pas nommé mais le message est très clair" à l'égard de l'Etat hébreu, dont le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman se trouvait lundi en visite à Bruxelles. [...] Les ministres européens ont réservé leurs mots les plus durs pour l'utilisation par le commando à Dubaï de faux passeports utilisant les identités de citoyens européens. "L'UE condamne fermement l'utilisation de passeports falsifiés de pays membres de l'Union européenne et de cartes de crédits, obtenus via le vol d'identités de citoyens européens", indique leur texte. [...]"

- Lieberman : "Vos accusations sont fausses", Herb Keinon (JP) - "Lieberman a sous-entendu une implication arabe dans l'assassinat de Mabhouh".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631180219&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] Lieberman a rencontré un certain nombre de ses homologues européens, dans le cadre d'une rencontre des ministres européens des Affaires étrangères, à Bruxelles. Le chef de la diplomatie israélienne a fait savoir à Martin que rien ne permet de prouver une quelconque implication israélienne dans l'assassinat du responsable du Hamas, le mois dernier. Et en l'absence de davantage de renseignements à ce sujet, Lieberman estime que le débat est clos.
    Le ministre estime par ailleurs que beaucoup de fausses accusations continuent de circuler contre l'Etat hébreu sur des sujets divers. Selon lui, les pays arabes sont prêts à blâmer Israël pour tout. Plus encore, Lieberman a sous-entendu une implication arabe dans l'assassinat de Mabhouh. Il existe un certain nombre de batailles internes dans des pays et des organisations non démocratiques au Moyen-Orient, précise-t-il."

- Dubaï menace l'Union européenne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dubai-menace-l-Union-europeenne_264932.html
   "Selon des sources européennes, Dubaï aurait menacé d'annuler certains projets économiques avec l'Union européenne au cas où celle-ci retirerait de l'ordre du jour l'affaire Al Mabhouh et si elle ne prenait pas des mesures plus sévères à l'encontre d'Israël."

- Vos gueules, les mouettes !, Stéphane Juffa (Mena) - "S’il était tombé entre les mains des services égyptiens ou de ceux de l’Autorité Palestinienne, ils en auraient fait de la charpie".
http://www.menapress.org/
   "Une équipe d’agents hautement qualifiés a donc éliminé l’une des têtes pensantes du Hamas à Dubaï. Et alors ? Les media occidentaux et israéliens s’époumonent à dévoiler des détails de l’opération et à accuser le Mossad pour cette "élimination extrajudiciaire". Les chancelleries des pays développés jouent les vierges effarouchées et convoquent les ambassadeurs israéliens en place afin de leur demander des "explications". On assiste à une véritable comédie qui ne dit pas son nom, et qui va s’évaporer dans les nimbes du Golfe Persique d’ici quelques jours. Contrairement aux oracles de certains oiseaux de mauvais augures, qui prennent visiblement leurs désirs pour des réalités, la neutralisation de Mabhouh ne va pas fragiliser les relations entre Jérusalem et les capitales éclairées. Au contraire.
    A quoi fallait-il s’attendre ? A ce que les James Bond qui ont réalisé ce coup de maîtres présentent des passeports israéliens à l’aéroport de Dubaï, et expliquent aux gardes-frontières des Emirats qu’ils sont venus abattre un chef du Hamas ? Ou que la justice israélienne convoque Mahmoud-al-Mabhouh pour lui communiquer qu’une procédure pénale est ouverte contre lui, en lui demandant, en sus, de bien vouloir se laisser incarcérer en détention préventive jusqu’à la conclusion de l’enquête ? Allons donc...
    Les divers commentateurs oublient un détail de la situation : Israël se trouve en guerre contre le Hamas. Hier encore, des miliciens en armes de cette organisation djihadiste ont tenté de s’approcher de la frontière de Gaza, probablement pour tuer quelques civils de l’Etat hébreu. Quelques jours plutôt, ils ont lancé à la mer des fûts remplis de liquides explosifs, dans l’espoir qu’ils heurteraient un navire militaire, une embarcation civile, ou qu’ils arracheraient les bras d’un pêcheur à la ligne sur la plage d’Ashkelon, ce sans préférence particulière. [...]
    En fait, l’Iran et ses porte-flingues du Hamas, du Hezbollah et de Syrie ont déclaré la guerre, outre à Israël, à l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Yémen, le Liban, la Jordanie, l’Autorité Palestinienne, l’Irak, et à tous les émirats arabes, à l’exception, peut-être, du Qatar. Dans tous ces pays, on s’est réjoui de la disparition de l’ennemi al-Mabhouh, lorsqu’on n’y a pas activement participé. [...] Son rôle s’inscrivait dans le cadre de la stratégie persane visant à faire de la Bande de Gaza une grande base militaire, dirigeant ses canons et ses agents contre tous les ennemis de Téhéran dans la région. S’il était tombé entre les mains des services égyptiens ou de ceux de l’Autorité Palestinienne, ils en auraient fait de la charpie. D’ailleurs, deux membres des services palestiniens ont participé à l’opération ; ils se trouvent en détention dans les Emirats. [...]
    Je veux aussi dire à Bernard Kouchner que tous les analystes que je connais, sans aucune exception, y compris notre camarade palestinien Sami El-Soudi, s’entendent pour affirmer que la création d'un Etat palestinien viable, indépendant et démocratique, n’est pas réalisable tant que le Hamas contrôlera Gaza. Et qu’il aiderait mieux à l’avènement de la paix en distillant des conseils pour se débarrasser de ces assassins, que de regretter la disparition de l’un d’eux. [...]"


Judée-Samarie & AP

- Violences palestiniennes à Hébron (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/violences-palestiniennes-a-hebron/
   "Des affrontements sérieux ont opposé à Hébron les forces de sécurité israéliennes à des dizaines de Palestiniens protestant contre la décision du gouvernement Netanyahou d’introduire le Caveau des Patriarches dans la liste des sites historiques appartenant au patrimoine national du pays. Les protestataires ont lancé des pierres sur les soldats israéliens qui ont riposté en dispersant des  gaz lacrymogènes. Un militaire a été légèrement blessé au bras par une pierre lancée par l’un des agitateurs."

- Deux jeunes Israéliens blessés par des jets de pierres en Judée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Deux-jeunes-israeliens-blesses-par-des-jets-de-pierres-en-Judee_264864.html
   "A Havat Maon, au sud de Hébron, deux Israéliens de 15 et 16 ans ont été légèrement blessés par des pierres lancées vraisemblablement par des activistes de gauche et des Palestiniens. Ils sont soignés sur place."

- Un cocktail Molotov touche une voiture israélienne près de Kalkiliya (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-cocktail-Molotov-touche-une-voiture-israelienne-pres-de-Kalkiliya_264841.html
   "Des Palestiniens ont lancé un cocktail Molotov sur un véhicule israélien près de Kalkiliya. Les passagers sont indemnes mais la voiture a subi des dégâts."
- Jet de cocktail molotov en Judée-Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jet-de-cocktail-molotov-en-Judee-Samarie_264903.html
   "Un cocktail molotov a été en direction d'un véhicule israélien qui circulait près du carrefour Itsar Haktana, en Judée-Samarie. On ne déplore pas de blessés mais des dégâts sont à signaler."

- Une ville rêvée en Palestine, Benjamin Barthe (Le Monde) - "La ville ambitionne de compter 40 000 habitants vers 2013".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/22/une-ville-revee-en-palestine_1309598_3218.html#xtor=AL-32280184
   "[...] Les travaux sous leurs fenêtres marquent les prémices du projet immobilier le plus ambitieux de l'histoire de la Palestine : la construction d'une ville nouvelle, baptisée Rawabi. Un lotissement géant, inspiré des "suburbs" américaines, doté d'infrastructures haut de gamme, emblématique du renouveau économique que connaît la Cisjordanie sous l'impulsion du premier ministre Salam Fayyad. [...]
    Sur le papier, le déficit de logements en Cisjordanie, évalué à 200 000, promet une réponse favorable du marché. Mais, lorsqu'il dévoile son ambition à ses salariés, Bashar Masri se heurte à autant de visages hébétés. En trois heures, une liste d'une centaine d'obstacles est dressée. Le plus évident ? L'amateurisme de l'Autorité palestinienne, partenaire obligée, totalement étrangère au concept de planification urbaine. Le plus vaste ? Le fractionnement des 6 km2 du site de Rawabi en près de 3 000 parcelles, qu'il faudra racheter à leurs propriétaires, éparpillés aux quatre coins du globe, diaspora oblige. Le plus pointu ? Le fait que la future route d'accès entre Rawabi et Ramallah, distante de 9 kilomètres, traverse une zone C, ces secteurs de la Cisjordanie où l'armée israélienne a conservé la totalité des pouvoirs, sécuritaires comme civils. Sans permis de construire israélien, pas de route d'accès, et donc pas de Rawabi. [...]
    La ville ambitionne de compter 40 000 habitants vers 2013. [...] Le ministère de la défense israélien n'a toujours pas répondu à la demande de passage en zone C, déposée il y a deux ans. Le tronçon fait 2,8 km de long et 25 m de large. De l'autorisation de sa construction dépendent la viabilité du projet et les 10 000 emplois qu'il est censé générer. [...]"

- Le Qatar fait un don de 10 millions de dollars à l'Autorité palestinienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Qatar-fait-un-don-de-10-millions-de-dollars-a-l-Autorite-palestinienne_264810.html
   "Le Qatar a annoncé, ce dimanche avoir fait un don de 10 millions de dollars à l'Autorité palestinienne pour lui permettre de répondre aux besoins pressants des Palestiniens dans la bande de Gaza. L'agence officielle QNA précise que l’argent sera donné à l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas et non au mouvement islamiste Hamas. Il n’est pas précisé comment l’argent sera distribué à la population de Gaza."


Egypte

- Former IAEA Director-General Mohammed ElBaradei Discusses His Presidential Aspirations, States: Middle East Peace Process Is a Joke (Vidéo Memri 9mn28) - "In my view, the Arab and Islamic civilization is undergoing a stage of degeneration" ; "Today, we have reached the point where the Palestinian cause is being exterminated" ; "The Right of Return was guaranteed regardless of a person's religion, but today they talk about the Jewishness of the Palestinian state [sic], in the sense that the Palestinians cannot return to this state".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2395.htm
Extraits :
   "- Mohamed ElBaradei: Unfortunately, we Arabs have become our own enemies. We see how many disputes and wars there are in the Arab world today. We have become a burden on the world. I see and I hear how the world views us. It views us as a burden, as a liability, because we contribute nothing to human civilization, whether in social science, in humanities, or in natural sciences. We contribute nothing, and we have begun to talk in the language of the Middle Ages. We talk about Shiites, Sunnis, Copts, Muslims, and Kurds. The world – and we, in the Arab and Islamic world – moved on centuries ago. In my view, the Arab and Islamic civilization is undergoing a stage of degeneration. [...]
    Israel and the Palestinian cause have led to instability in the security of the region. There is no doubt about it. Ever since 1948, we have dealt with Israel in the worst possible way. We have not managed to determine a specific goal, and we have not decided how to deal with Israel – whether through war or through peace. Today, we have reached the point where the Palestinian cause is being exterminated. [...]
    We talk about something that I consider to be a joke: the peace process. We've been talking about this peace process for over twenty years, yet all we see is the erosion of the Palestinian cause. I witnessed developments in the Palestinian cause during my days in the UN. The Palestinian state used to be 44% of the Arab territory, but today we are talking about 22% of the land of Palestine. The Right of Return was guaranteed regardless of a person's religion, but today they talk about the Jewishness of the Palestinian state [sic], in the sense that the Palestinians cannot return to this state, and there are questions regarding the fate of the one million Palestinians living in Israel. [...]"


Monde arabe

- Osirak: sous la pression de Téhéran, Bagdad réclame des indemnités à Israël, Georges Malbrunot (Le Figaro) - "à travers ses alliés en Irak, l’Iran veut détourner l’attention de ses propres problèmes". Mais problème de taille : "si l’Irak décidait d’en appeler à la cour d’arbitrage de La Haye « cela voudrait dire que Bagdad devrait reconnaître Israël »" !
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/02/osirak-sous-la-pression-de-teh.html
   "Poussé par l’Iran, le gouvernement irakien veut demander à l’ONU qu’Israël indemnise Bagdad, trente ans après le bombardement de l’état hébreu sur le réacteur nucléaire d’Osirak. Membre de la coalition au pouvoir, le Conseil suprême islamique (chiite et proche de Téhéran) est à l’origine de cette demande officielle en cours de préparation à Bagdad, qui se fonde sur la résolution 478, adoptée en 1981 à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations unies.
    « Les Etats-Unis cherchent à dissuader Bagdad d’aller devant l’ONU, mais à travers ses alliés en Irak, l’Iran veut détourner l’attention de ses propres problèmes », analyse un diplomate en Irak. Un technicien français avait été tué dans l’attaque du réacteur de recherche d’Osirak par des avions israéliens, le 7 juin 1981. Cette affaire souligne une fois de plus l’influence exercée par le voisin iranien sur les autorités irakiennes. Celles-ci sont embarrassées. « Sous la pression américaine, le ministère des affaires étrangères irakien freine des quatre fers », commente la source précitée. La diplomatie irakienne conduite par le kurde Hoshyar Zebari estime disposer de « peu de moyens pour mener à bien cette délicate mission ». D’autre part, si l’Irak décidait d’en appeler à la cour d’arbitrage de La Haye « cela voudrait dire que Bagdad devrait reconnaître Israël », or l’Irak n’en a pas envie aujourd’hui. Bref, tous les opposants à cette initiative parient sur ces difficultés pour voir le projet enterré.
    En septembre 1981, le conseil de sécurité de l’ONU avait adopté à l’unanimité la résolution 478 condamnant « une menace grave contre tout le système de garanties de l’Agence internationale à l’énergie atomique ». Une résolution assez dure contre Israël : les alliés de Téhéran à Bagdad comptent en profiter, trente ans après. Un mois à peine après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, la destruction par la chasse israélienne du réacteur d’Osirak, construit par la France dans les années 70, avait embarrassé le pouvoir socialiste."

- Sheik Yousuf Al-Qaradhawi Reiterates His Support of Suicide Bombings and States: Women and Copts Are Allowed to Run for President in Egypt (Vidéo Memri 12mn) - "I will not sit on the same podium with a Jew who recognizes Israel". Il s'agit du leader spirituel des Frères musulmans, très écouté par l'intermédiaire d'Al-Jazeera. Il est passé le 8 février sur BBC Arabic. Moment amusant de l'interview : Qaradhawi proclame la primauté de la liberté de conscience, mais quand il s'agit d'un musulman désirant changer de religion, il explique qu'alors la personne n'est pas libre, qu'elle a forcément un problème puisque l'islam est la vraie religion. Pour son bien, il ne doit donc pas avoir le droit de se convertir.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2394.htm
Extraits :
    - Sheik Yousuf Al-Qaradhawi: It has been said that [Abbas] called for the [Israeli] invasion of Gaza. I said that if this is proven to be true, it is not enough to sentence him to death, but that he must be stoned, because he is the president of Palestine, and a president who calls for the invasion of his people has no right to live. His people should stone him to death. [...]
    I supported martyrdom operations, and I was not the only one. Hundreds of Islamic scholars supported these operations. When the Islamic Jurisprudence Council convened in Kuwait, hundreds of scholars signed their names to a fatwa [supporting such operations]. This is a necessary thing, as I told them in London. Give the Palestinians tanks, airplanes, and missiles, and they won't carry out martyrdom operations. They are forced to turn themselves into human bombs, in order to defend their land, their honor, and their homeland.
    - Interviewer: Sheik Al-Qaradhawi, I'd like you to explain this point calmly, if possible. Does this necessity justify the killing of civilians in such operations?
    - Sheik Yousuf Al-Qaradhawi: The [Palestinians] has been making sure that civilians are not killed. They always look for concentrations of soldiers. If a civilian is killed, it is not intentional.
    - Interviewer: So your position is different when these operations take place in places with civilians, like markets, right?
    - Sheik Yousuf Al-Qaradhawi: They didn't mean to do this, and in any case, they are not infallible. Mistakes can happen. [...]
    I will not sit down with anybody who approves of Israel. I have refused to participate in any Jewish-Christian-Islamic dialogue. I welcome Christian-Islamic dialogue, but if a Jew comes into it, I say that I will not sit on the same podium with a Jew who recognizes Israel. [...]
    - Interviewer: Am I correct in saying that you are against Christian proselytizing?
    - Sheik Yousuf Al-Qaradhawi: Yes, I am. All Muslims are against Christian proselytizing. Who can accept Muslims being converted to Christianity? No one can accept this.
    - Interviewer: Are you also against spreading the call for Islam in the West, among non-Muslims?
    - Sheik Yousuf Al-Qaradhawi: Of course not. I support the spreading of the call for Islam. I believe that Islam is the true religions, with which Allah sealed the [monotheistic] messages. But this cannot be achieved by treating people as fools – by giving people money, like they do, in order to make them convert. They convert the poor to Christianity by paying them. We condemn this. [...]
    I support all liberties, and I consider freedom to be sacred. I have often said – and this has angered some Islamists – that freedom takes precedence over implementing Islamic law. I say that before we implement Islamic law, we must achieve freedom. We cannot implement Islamic law in a society devoid of liberties.
    - Interviewer: Do you believe that when a Muslim wants to convert to Christianity, this constitutes freedom of belief?
    - Sheik Yousuf Al-Qaradhawi: If a person is really free, he has the right to change his religion. However, we must give him a chance, try to get him to repent, understand why he is changing his religion. A Muslim cannot possibly want to change his monotheistic religion, unless there is something wrong with him. This has been proven by history. Those who try to leave the fold of Islam do so, I'm sad to say, for other – non-religious – considerations. [...]"


Turquie

- Erdogan : "je n'ose pas imaginer une attaque israélienne contre l'Iran" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Erdogan-je-n-ose-pas-imaginer-une-attaque-israelienne-contre-l-Iran-_264859.html
   "Le Premier ministre turc met en garde, une fois de plus, en cas d'attaques des installations nucléaires iraniennes. Selon lui, ce serait une catastrophe pour tout le Moyen-Orient, mais il réaffirme également son opposition à toute sanction contre l'Iran."


Iran

- L'Iran travaille à la construction de deux nouveaux sites d'enrichissement de l'uranium (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100222/twl-iran-nucleaire-ba66223.html
   "Le vice-président iranien Ali Akbar Salehi a déclaré lundi que son pays envisage de débuter la construction de deux nouveaux sites d'enrichissement de l'uranium à partir de l'année prochaine selon le calendrier iranien, soit à partir du 21 mars. Egalement chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi a précisé que Téhéran avait l'intention d'utiliser ses centrifugeuses les plus avancées sur ces nouveaux sites. [...]"


USA

- Crossing the line - The intifada comes into campus (Vidéo 5mn59) - l'application du test des 3-D de Sharansky au cas des campus américains (et canadiens) aboutit à un résultat formel :  certaines manifestations pro-palestiniennes sont un paravent à l'antisémitisme. Une vidéo très bien faite.
http://campusintifada.com/widget/LP_V_W.html


Europe

- Hongrie : la négation de la Shoah est désormais illégale (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hongrie-la-negation-de-la-Shoah-est-desormais-illegale_264931.html
   "La négation de l'Holocauste est désormais illégale et passible de trois ans de prison en Hongrie, après le vote lundi d'un amendement au Parlement modifiant le Code pénal. La motion, présentée par les socialistes au pouvoir, a été adoptée par 197 voix pour, 1 contre et 144 abstentions."


Point de vue

- On ne peut pas accepter un Iran nucléaire, Fred Kaplan (Slate.fr) - "Si les Iraniens réussissent à fabriquer des bombes atomiques, il n'est pas certain du tout en fait, il est sans doute peu probable, qu'ils instituent ce genre de dispositifs de contrôle élaborés" comme ceux des Occidentaux ; "si Saddam Hussein avait fabriqué quelques armes nucléaires avant d'envahir le Koweït en 1990, le président George H.W. Bush et son secrétaire d'État, James Baker, auraient eu bien plus de difficultés à rassembler une aussi vaste coalition-voire une coalition tout court-pour le repousser".
http://www.slate.fr/story/17657/iran-bombe-nucleaire-inacceptable
   "[...] L'exemple le plus récent de cette école de pensée [qui considère qu'un Iran nucléaire est sans danger ou même bénéfique] est un article publié par Adam Lowther, analyste de la défense à l'Air Force Research Institute, dans le New York Times du 10 février. Lowther y avance qu'une bombe iranienne pourrait bien servir les intérêts des États-Unis: les Saoudiens et les Égyptiens nous demanderaient de les protéger et de leur promettre des représailles contre l'Iran au cas où ce dernier les attaquerait. En contrepartie, nous pourrions insister pour qu'ils mettent en place de grandes réformes économiques et démocratiques, et pour qu'ils fassent la paix avec Israël. En outre, ajoute Lowther, les Palestiniens se hâteraient également de faire la paix, puisque les retombées radioactives d'une attaque iranienne sur Jérusalem les tueraient aussi.
    C'est l'un des articles d'opinion les plus cinglés qui ait jamais été publié dans un grand journal américain. Quelques mots suffisent à le réfuter: aucun président américain ne va aborder une attaque du Caire ou de Riyad sur le même plan qu'une attaque contre les États-Unis. Même si un président affirmait le contraire, aucun dirigeant égyptien ou saoudien ne le croirait. Et même s'ils le croyaient, ils estimeraient que les États-Unis le font dans leur propre intérêt; ils ne verraient pas la nécessité d'adopter ni la démocratie ni le capitalisme, ou de se rapprocher d'Israël; il est certain qu'ils n'accepteraient jamais un marché de ce type. Cet argument est trompeur de la première à la dernière ligne.
    Certains, plus malins-des «réalistes internationaux» comme Kenneth Waltz de l'université de Columbia et Barry Posen du MIT -avancent des arguments plus pondérés: selon eux, si l'Iran construisait des bombes atomiques, il serait possible de le dissuader de les utiliser grâce à une menace crédible de représailles par les États-Unis, Israël ou des pays arabes susceptibles de réagir en construisant leur propre arsenal nucléaire. D'aucuns estiment qu'une course aux armements au Moyen-Orient, dans ce sens, pourrait stabiliser les tensions, car chaque puissance dissuaderait les autres de tenter une agression nucléaire. Certains disent aussi que les régimes révolutionnaires ont tendance à modérer un peu leur comportement quand la bombe A entre dans le jeu. Sachant qu'en cas de guerre la surenchère est toujours possible, ils ont tout intérêt à étouffer les conflits dans l'œuf.
    Cet argument est assez valable. Sans la bombe, la Chine et l'Union Soviétique se seraient sans doute déclaré la guerre à la fin des années 1960; les accidents de frontières entre Allemagne de l'Est et de l'Ouest auraient pu déboucher sur des affrontements pendant la Guerre froide, et les conflits entre Inde et Pakistan auraient sans doute été encore plus intenses au cours des dernières décennies. La bombe a réellement réduit la probabilité de conflit majeur entre grandes puissances.
    Cependant, elle n'en a pas éliminé la possibilité. Moscou et Washington ne sont pas passés loin de la guerre atomique par deux fois au moins. Pendant la crise de Berlin de 1961, le Pentagone avait mis au point des projets très précis de frappe nucléaire contre l'Union Soviétique. Le dernier jour de la crise des missiles de Cuba de 1962, tous les conseiller du président John F. Kennedy, civils et militaires, le pressaient d'attaquer la base soviétique (JFK et Nikita Khrouchtchev mirent un terme à la crise en passant un accord secret). Si l'U.S. Strategic Air Command avait exercé un contrôle indépendant de l'arsenal atomique pendant ces crises ou à d'autres moments de tension des années 1950 et du début des années 1960 (quand les généraux Curtis LeMay et Thomas Power commandaient le SAC), il est fort probable que des bombes auraient été larguées sur l'Union Soviétique à un moment ou un autre. Et c'est peut-être valable pour les généraux soviétiques qui auraient tout aussi bien pu bombarder les États-Unis.
    Pendant la crise cubaine et celle de Berlin, les dirigeants américains et soviétiques ont eu le temps de réfléchir au problème; et le président comme le Premier secrétaire avaient le contrôle de la bombe. Cela fait plusieurs décennies que les deux camps ont entrepris des démarches coûteuses pour rendre leurs armes moins vulnérables aux attaques (en plaçant les missiles dans des silos de béton souterrains, dans des sous-marins ou des bombardiers capables de décoller très vite). Ils ont aussi mis au point des technologies -bouton rouge, codes, et pléthore de liens de commande et de contrôle- réduisant au maximum les risques de lancements accidentels ou non-autorisés. Toutes les autres nations qui se sont ensuite construit des arsenaux nucléaires (Grande-Bretagne, France, Chine, Israël, Inde et Pakistan) ont adopté le même genre de système, parfois avec l'aide des États-Unis (pour la Corée du Nord, c'est une autre histoire, mais elle n'a pas encore d'arme nucléaire utilisable).
    C'est là que les arguments des réalistes prônant l'insouciance devant une bombe iranienne ne tiennent plus debout. Si les Iraniens réussissent à fabriquer des bombes atomiques, il n'est pas certain du tout en fait, il est sans doute peu probable, qu'ils instituent ce genre de dispositifs de contrôle élaborés. Vu les schismes au sein même du régime, nous ignorons qui aura -ou arrachera- le pouvoir de les utiliser (et si c'est les Gardiens de la révolution, ce sera de mauvais augure).
    Et si une bombe iranienne incite d'autres puissances de la région à élaborer leur propre bombe comme force de dissuasion, cela pourra en effet «stabiliser» les tensions -en donnant à chacun un pouvoir «dissuasif»- mais il est bien plus probable que cela ne fera qu'aggraver les choses. Les autres régimes ne disposeront sans doute pas non plus de dispositif de contrôle, en tout cas pas au début. Et il y a le facteur géographique: ces pays sont très proches les uns des autres, quelques minutes de vol suffiraient à un missile nucléaire pour atteindre sa cible. En cas de crise, un dirigeant pourra lancer une première attaque pour devancer une première frappe par le dirigeant d'un autre pays. (Si les frontières russes et américaines n'étaient qu'à 150 km de distance, nous n'aurions probablement pas survécu à la Guerre froide sans un «échange nucléaire.» C'est une des raisons, d'ailleurs, pour lesquelles les missiles soviétiques à Cuba et les missiles américains en Turquie étaient un tel sujet d'angoisse).
    À un autre niveau, le danger d'une bombe iranienne n'est pas que les mollahs de Téhéran se réveillent un matin et atomisent Jérusalem. Ils doivent savoir que les représailles les réduiraient à néant. La dissuasion fonctionne à ce niveau très basique, en tout cas contre tout régime qui possède un instinct de survie (et les dirigeants iraniens n'en sont pas dépourvus). Le danger, ou un des dangers, est que des armes nucléaires ne poussent leurs possesseurs à prendre des risques, surtout à commettre des agressions à un moindre niveau. Un exemple: si Saddam Hussein avait fabriqué quelques armes nucléaires avant d'envahir le Koweït en 1990, le président George H.W. Bush et son secrétaire d'État, James Baker, auraient eu bien plus de difficultés à rassembler une aussi vaste coalition-voire une coalition tout court-pour le repousser. Au cours de cette guerre, Baker avait aussi déclaré que les États-Unis considéreraient une attaque chimique et biologique contre Israël comme équivalente à une attaque nucléaire contre les États-Unis, et qu'ils réagiraient en conséquence. Cette déclaration aurait semblé moins crédible si Saddam avait eu ses propres armes nucléaires pour négocier. [...]"
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 00:22
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Sergeï Lavrov : «Nous sommes très inquiets et nous ne pouvons pas accepter le refus iranien de coopérer avec l'AIEA.»

- Les Occidentaux haussent le ton face à Téhéran (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/22/01003-20100222ARTFIG00012-les-occidentaux-haussent-le-ton-face-a-teheran-.php
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 00:19
France

- Mosquée de Drancy : il n'y a pas d'Islam de France, Simon Saadoun (Israël-Infos) - "leur nouveau projet est de formater des imams et de nous les imposer".
http://www.israel-infos.net/Mosquee-de-Drancy--il-n-y-a-pas-d-Islam-de-France-5443.html
   "Vendredi après la prière, plusieurs dizaines de musulmans se sont rassemblés devant la mosquée de Drancy pour demander le départ de l'imam Chalghoumi, qui avait notamment pris position contre la burqa et témoigné à plusieurs reprises de sa volonté d'établir des liens solides avec la communauté juive. Plusieurs hommes, fidèles de la mosquée, et d'autres membres du collectif pro-palestinien "Cheikh Yassine" ont violemment critiqué Hassen Chalghoumi, le traitant à plusieurs reprises d'"imam des sionistes" ; ils contestent d'ailleurs son titre d'imam.
    Un tract a été distribué qui affirme : "les politiques ont franchi un pas supplémentaire dans le mépris des musulmans et de l'islam : leur nouveau projet est de formater des imams et de nous les imposer avec des mosquées livrées clé en main comme ce fut le cas pour Hassen Chalghoumi à Drancy". Un fidèle, Karim Hachani, s'est emparé du micro pour affirmer : "Rendez la mosquée de dieu à dieu. Il y a qu'un seul islam, celui d'Allah. Il n'y a pas d'islam de France, pas d'islam de Norvège", a-t-il ajouté."

- Manifestation du 19 février devant la mosquée de Drancy contre Chalghoumi (Vidéo 18mn27) - la "bourgeoisie juive" est fustigée pour avoir pris le "contrôle" de la mosquée.
http://www.dailymotion.com/video/xcb0sm_nettoyage-de-mosquee-a-drancy_news
    La foule écoute Abdelhakim Serfioui, leader du collectif Cheikh Yassine (antenne française du Hamas), qui explique la "stratégie sioniste" à laquelle participerait l'imam de Drancy : "ils ont vu que dans quelques décennies, les Juifs seront très peu nombreux, alors qu'est-ce qu'ils ont décidé ? La bourgeoisie juive a décidé (...) de faire de l'islam tout simplement un outil pour eux". Puis il parle en arabe de "l'islam de France" (instrument du sionisme ?), suivi de nombreux "Allahu akbar !" Abdelhakim Serfioui poursuit : "Tout le monde doit se positionner, et celui qui ne se positionne pas, il est avec ceux qui veulent détourner la religion d'Allah. Cette mosquée [de Drancy] a été fabriquée de toutes pièces à M. Chalghoumi, qu'ils avaient préparé auparavant pour servir tout sauf les intérêts de l'islam et des musulmans. Donc tous ceux qui ne prennent pas aujourd'hui position de manière déclarée doivent savoir qu'ils ont déjà pris position contre l'islam". "Oui parce que lorsque le conseiller de M. Chalghoumi est un membre du CRIF, c'est-à-dire qu'on a donné notre mosquée au CRIF !"
    Une femme prend le micro : "Et puis il y a la question de l'islam, ô combien importante du devenir de l'islam en France, je parle bien de l'islam EN France, et non de l'islam DE France. Il n'y a pas et il n'y aura jamais un islam de France [applaudissements de la foule], c'est une notion claire, précise, que l'islam est unique, que l'islam est universel, et l'islam n'a pas besoin d'être adapté à telle ou telle société parce que l'islam se suffit à lui-même."

- Exclue pour un tee-shirt pro-palestinien (Le Parisien) - "Zeyneb déclare avoir été « choquée, même révoltée » par les propos de son professeur" dont le cours portait sur la naissance d'Israël.
http://www.leparisien.fr/societe/exclue-pour-un-tee-shirt-pro-palestinien-20-02-2010-822761.php
   "Le 2 mars prochain, jour de la reprise après les vacances dans son académie, Zeyneb n’ira peut-être pas en cours. Cette jeune fille de 16 ans est priée de rester chez elle. Son établissement scolaire, le collège Claude-Bernard de Villefranche-sur-Saône (Rhône), a décidé de la renvoyer temporairement. Trois jours d’exclusion, voilà la punition pour avoir porté un tee-shirt avec une inscription pro-palestinienne.
    A l’origine de l’affaire, une altercation survenue avec son professeur d’histoire-géo, le 29 janvier, après un cours, la veille, où l’enseignant avait abordé la création de l’Etat d’Israël et la colonisation des territoires palestiniens [c'est-à-dire ??], au programme en 3e. Zeyneb déclare avoir été « choquée, même révoltée » par les propos de son professeur. Le lendemain, elle décide de venir avec un tee-shirt sur lequel est inscrit « Palestine libre ». Une initiative qui, selon elle, déclenche la fureur de son enseignant. La tension étant à son comble, la jeune fille quitte la classe sans autorisation et part se réfugier, en pleurs, sur le lieu de travail de sa mère. Aujourd’hui, elle jure qu’elle n’a pas voulu provoquer son enseignant : « Mon tee-shirt n’avait rien de choquant. »
    Dans un courrier adressé à la famille, que nous nous sommes procuré, le proviseur justifie la décision de renvoi par deux motifs : « Départ d’un cours sans autorisation avec refus d’obéissance » et « acte de prosélytisme ». Pour l’inspection académique du Rhône, la sanction est pleinement justifiée. Zeyneb « n’a pas respecté le règlement intérieur en quittant le cours sans autorisation », argumente Maryline Remer, inspectrice adjointe. « Lorsqu’elle refuse d’obéir à son professeur, elle se met en faute. Même si elle voulait faire valoir ses idées, elle est allée au-delà de son métier d’élève. »
    Fortement ébranlée, la maman de l’adolescente réclame la levée de la sanction. Une demande restée sans réponse. Selon le Collectif caladois pour le peuple palestinien, plus d’un millier de mails et lettres de soutien ont été envoyés, soit au proviseur du collège, soit à la famille. Coïncidence ou pas, hier en début de soirée, l’inspection académique a décidé de réexaminer tous les éléments du dossier. Dans un communiqué, elle déclare vouloir notamment prendre en compte « les positions exprimées par l’ensemble de la communauté éducative et les parents »."

- Elie Semoun & Dieudonné les retrouvailles en 2010 (Reportage Envoyé Spécial 4mn37) - assez surprenant. Je doute que la scène se déroule vraiment en 2010...
http://www.dailymotion.com/video/xcapda_elie-semoun-dieudonn%C3%A9-les-retrouvai_fun


Processus de paix

- EU initiative: Recognition of Palestinian state by next year, Barak Ravid (Haaretz) - Jérusalem : « Si l’Union Européenne détermine les résultats à l’avance et promet aux Palestiniens de reconnaître leur Etat, ceux-ci n’auront aucune motivation à reprendre les négociations. »
http://haaretz.com/hasen/spages/1151219.html
Traduction :
http://questionscritiques.free.fr/edito/haaretz/Barak_Ravid/Bernard_Kouchner_Etat_palestinien_Salam_Fayyad_210210.htm
   "Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, et son homologue espagnol, Miguel Moratinos, font la promotion d’une initiative par laquelle l’Union Européenne reconnaîtrait un Etat palestinien dans 18 mois, même avant la conclusion des négociations entre Israël et l’Autorité Palestinienne pour un règlement permanent. Selon d’éminents diplomates européens et des hauts fonctionnaires israéliens, Israël a transmis son opposition à cette initiative – mettant en garde que cela saperait toute chance de réussite au processus de paix.
    Un diplomate européen de premier plan a fait remarquer qu’Israël avait été informé de cette initiative, il y a plusieurs semaines, ce qui a été confirmé par un responsable israélien. Ce dernier a déclaré que cette initiative a été lancée par Kouchner, lequel est allé chercher le soutien du ministre espagnol des affaires étrangères, dont le pays tient actuellement la présidence tournante de l’Union Européenne. Des sources israéliennes ont dit que les deux ministres des affaires étrangères préparaient un article qu’ils ont l’intention de publier ensemble dans les principaux quotidiens européens. Le message principal de cet article est que l’Union Européenne devrait reconnaître un Etat palestinien avant que les négociations soient achevées, dans l’hypothèse où le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, ferait une telle déclaration.
    Cette initiative repose sur un projet du Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui établirait un Etat palestinien dans les deux ans, le temps nécessaire, selon lui, pour déployer les institutions d’Etat, mettre en place les réformes économiques et achever l’entraînement des forces de sécurité palestiniennes, nécessaire pour ramener l’ordre et la loi en Cisjordanie. Le projet de Fayyad a été développé il y a plus de six mois et l’initiative franco-espagnole est censée lui donner du poids, en promettant la reconnaissance du bloc européen.
    Israël a répondu à Kouchner et à Moratinos en exprimant clairement son opposition à cette initiative et en disant qu’elle était contraire aux principes du processus de paix. « Une solution imposée ne réalisera pas les objectifs » ["et ne fera que jeter de l'huile sur le feu" dans la version longue], a souligné Israël dans son message. « Si l’Union Européenne détermine les résultats à l’avance et promet aux Palestiniens de reconnaître leur Etat, ceux-ci n’auront aucune motivation à reprendre les négociations », stipule le message israélien. [...]"

- Fillon recadre Kouchner sur le dossier palestinien, Sophie Landrin (Le Monde.fr) - "Notre volonté, c'est d'accélérer une négociation qui tarde trop à commencer".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/21/fillon-recadre-kouchner-sur-le-dossier-palestinien_1309346_3218.html#xtor=AL-32280184
   "En visite à Amman, en Jordanie, dimanche 21 février, François Fillon a tempéré les propos de son ministre des affaires étrangères sur la question palestinienne. Alors que Bernard Kouchner avait évoqué dans le Journal du dimanche l'idée d'une "reconnaissance immédiate de l'Etat palestinien avant même les négociations sur les frontières", le premier ministre français s'est refusé à dissocier les deux questions. "Notre but est la création d'un Etat palestinien viable, indépendant, démocratique, vivant en paix aux côtés d'Israël dans des frontières sûres et reconnues sur la base des décisions du Conseil de sécurité des Nations unies". [...]
    Le chef du gouvernement français, qui recevra lundi, à Matignon, Mahmoud Abbas, a souligné "l'urgence" à "reprendre les négociations". "Le temps qui passe ne joue pas en faveur de la paix (…). Il faut proposer des termes de référence, un calendrier, des objectifs clairs", a-t-il plaidé, avant de rappeler que la France "soutient les efforts entrepris par les Américains". "Notre volonté, c'est d'accélérer une négociation qui tarde trop à commencer", a-t-il poursuivi. Il a indiqué que Nicolas Sarkozy "aura bientôt l'occasion de rencontrer le président Barack Obama" pour évoquer cette question."

- Munir Al-Maqdah, Head of Fatah Militia in Lebanon: In a Few Years, the Jewish State Will Be Driven Out of Palestine, and They Will Go to Hell (Vidéo Memri 2mn50) - "When I joined the Fatah movement, the oath we took was to liberate Palestine from the River to the Sea. Why should this be changed?"
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2393.htm
    Sur ON TV (Egypte) le 25 décembre dernier, le leader d'une milice du Fatah au Liban : "First of all, Fatah has not abandoned the armed struggle. So far, Fatah has not revoked its platform or its charter, which talk about the liberation of Palestine in its entirety.
    Interviewer - This has not changed ?
    Munir Al-Maqdah - The Fatah convention was held in Bethlehem, under Israeli occupation, but Fatah adheres to the option of armed struggle, so long as there is Palestinian land under occupation, and a single Palestinian refugee remains away from his land and home. [...]
    I often leave the 'Ein Al-Hilweh camp, as part of my work for the sake of Palestine and the Palestinian people. I get out of 'Ein Al-Hilweh, and I meet with people. I have no problem. However, I cannot imagine myself ever passing through an Israeli checkpoint, except as a fighter with a gun in hand.
    Interviewer - What about a martyrdom operation ?
    Munir Al-Maqdah - As a fighter. [...] When I joined the Fatah movement, the oath we took was to liberate Palestine from the River to the Sea. Why should this be changed? [...] I am always optimistic. I can assure you that within a few years, you will see the beginning of the end of the Jewish state in Palestine. I swear that it will be driven out of the land of Palestine, and they will go to hell. Not into the sea. They would defile the sea if they entered it. Allah willing, they will go to hell."

- Le retour des vieilles lunes : Une proclamation unilatérale d’un Etat palestinien ?, David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "le droit international exige que cette création suppose comme préalable la délimitation de son territoire, ce qui implique nécessairement des négociations avec l’autre partie, en l’occurrence l’Etat d’Israël".
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17201
   "[...] Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons déjà dit à propos du caractère irréaliste de cette proposition, notamment en raison de l’absence de frontières du futur Etat et de l’impossibilité (juridique) pour les Palestiniens de les définir unilatéralement. Et, par ailleurs, une reconnaissance éventuelle par un certain nombre d’Etats aussi large soit-elle ne saurait, au regard du droit international, avoir pour effet de créer cet Etat. La preuve en est que la proclamation de l’établissement de l’Etat de Palestine, par le Conseil national de l’OLP, en 1988, n’avait eu aucune portée pratique, malgré une reconnaissance par près d’une centaine de pays (v. indication donnée par M. Aubin de la Messuzière, dans Le Monde daté des 21-22 février 2010, article sur lequel nous allons revenir).
    Certes, Guysen.Israel.News fait état d’un accord qui serait intervenu entre le ministre français et son homologue espagnol, Miguel Moratinos, qui assume actuellement la présidence du conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne. Mais, Bernard Kouchner ne se fait guère d’illusions : « Je ne suis pas sûr d’être suivi, ni même d’avoir raison » déclare-t-il dans son interview. On ne peut que partager cette manière de voir les choses. Il ne suffit pas en effet de prendre ses désirs pour une réalité.
    La même remarque vaut, également, pour M. Yves Aubin de La Messuzière, dans l’article que nous avons cité un peu plus haut. Cet « ancien directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient du Quai d’Orsay » devenu « chercheur associé à l’Institut d’études politiques de Paris » (v. notre point de vue du 12 décembre 2008), après avoir tenté d’expliquer à l’époque « Pourquoi l’Europe doit parler au Hamas », évoquant aujourd’hui une proclamation unilatérale de l’Etat palestinien, voudrait nous convaincre qu’« avec l’aide de l’Europe, cette initiative peut favoriser la paix ». Malheureusement ce n’est pas en invoquant de vrais principes du droit international tel celui de l’effectivité que sa démonstration est exacte, dès lors que sa présentation des faits est inexacte.
    Ainsi en est-il de la comparaison qu’il prétend faire avec le Kosovo, lorsqu’il affirme qu’« il n’est pas nécessaire, pour que l’effectivité soit établie, que les frontières du territoire soient définitivement fixées ». Il n’est pas inutile de signaler que la question de la reconnaissance du Kosovo est, actuellement, soumise pour avis à la Cour internationale de justice, appelée à se prononcer sur « la conformité au droit international de la déclaration unilatérale d’indépendance des institutions provisoires d’administration autonome du Kosovo ». Il ne présente aucun intérêt d’évoquer ici les divers aspects juridiques et politiques soulevés par cette affaire, dès lors qu’il est admis que le Kosovo, précédemment « province socialiste autonome » à l’époque de la République fédérative de Yougoslavie, puis « province de la République de Serbie-et-Monténégro », faisait l’objet d’une délimitation administrative au sein des entités étatiques dont ce territoire faisait partie.
    Tel n’est pas le cas des territoires aujourd’hui « disputés » entre Israël et une population qui aspire à constituer un Etat sur un espace qui relevait de l’Etat ottoman, avant 1920, comme c’était le cas à l’époque du territoire actuel de l’Etat d’Israël, de la Syrie, du Liban, de l’Irak, de la Jordanie… Il ne suffit pas d’appeler à une « révolution conceptuelle », susceptible de « déclencher une nouvelle dynamique » (ou plutôt, de notre point de vue, susceptible de constituer un baril de dynamite…).
    Des incantations en faveur de la paix seront toujours les bienvenues, mais à condition qu’elles soient fondées sur des considérations sérieuses. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on appelle à une « inversion de la perspective, les négociations devant suivre la création de l’Etat palestinien ». On ne répétera jamais assez que le droit international exige que cette création suppose comme préalable la délimitation de son territoire, ce qui implique nécessairement des négociations avec l’autre partie, en l’occurrence l’Etat d’Israël."


Israël

- Un "carnaval" de protestation, Ben Hartman (JP) - Manifestation conjointe Shalom Arshav et Meretz contre Bibi et Barak.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631175590&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une semaine avant Pourim, les membres de La Paix Maintenant ont distribué une dizaine de masques à l'effigie du Premier ministre, Binyamin Netanyahou, et du ministre de la Défense, Ehoud Barak, dans le cadre d'une "manifestation satirique" organisée samedi soir à Tel-Aviv. Leur intention : dénoncer les "politiques dangereuses" du gouvernement. Baptisée "Le Carnaval de Bibi et de Barak", la manifestation devait "révéler les vrais visages qui se cachent derrière les masques, à savoir les défenseurs d'une politique d'extrême droite", explique La Paix Maintenant. A l'aide de pancartes sur lesquelles était inscrit "Fin à l'occupation" et "Gouvernement de Bibi : aucune vision, aucune paix, aucun avenir", des centaines de manifestants se sont rassemblés devant la cinémathèque de la rue Carlebach, dans une ambiance plutôt festive.
    Le député Nitzan Horovitz (Meretz), présent au défilé, était venu "protester contre l'affaiblissement de la démocratie, encouragé par l'actuel gouvernement". Interrogé au sujet des différences qu'il perçoit entre Netanyahou et Barak, Horovitz répond : "Je ne vois aucune différence. Même le parti de Barak n'en voit plus." Pour Yariv Oppenheimer, secrétaire général de La Paix maintenant, "notre gouvernement est un gouvernement de stagnation, de fraude, de mensonge et d'isolation démocratique qui n'a aucune intention de conclure la paix". Des propos soutenus par le leader du parti Meretz, Haïm Oron : "Nous avons un partenaire au sein de l'Autorité palestinienne mais, côté israélien, il n'y a aucun partenaire pour la paix"."

- Le fils du rabbin Ovadia Yossef attaqué au Mexique (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-fils-du-rabbin-Ovadia-Yossef-attaque-au-Mexique_264783.html
   "Le rabbin David Yossef, fils de l'ancien grand rabbin d'Israël et chef spirituel du parti religieux Shass, qui se trouve actuellement au Mexique pour recueillir des dons, a été attaqué avec son assistant à leur sortie d'une synagogue à Mexico City par des jeunes qui les ont matraqués, leur ont jeté des œufs et les ont battus. Les deux hommes sont en bonne santé."


Gaza & Hamas

- Tirs de l'armée à la frontière avec Gaza, Yaakov Lappin (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631176772&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Samedi matin [dimanche matin ?], l'approche de Gazaouïs non-identifiés à la frontière avec Israël a suscité une réplique de l'armée israélienne à coup de mortier et de mitrailleuse. Selon des sources palestiniennes trois personnes ont été blessées dans l'incident. L'armée a affirmé que des terroristes essayaient sans arrêt d'installer des explosifs contre les troupes de Tsahal, et qu'une recrudescence des tentatives d'attaque avait été remarquée ces derniers jours. Les différentes sources palestiniennes se contredisent quant à l'identité du groupe palestinien : selon certains il s'agit d'hommes armés, pour d'autres, certains blessés sont des "fermiers". [...]"

- Nouvelles révélations sur l’aide de l’Iran au Hamas (Guysen) - le Soudan comme terrain d'entraînement du Hamas par Téhéran.
http://www.guysen.com/news_Nouvelles-revelations-sur-l-aide-de-l-Iran-au-Hamas_264801.html
   "Selon le site internet libanais Al-Qanat, les Gardiens de la Révolution iraniens formeraient, au Soudan, des terroristes du Hamas à l’utilisation de missiles sol-sol. Se basant sur des sources de renseignements occidentaux, 14 terroristes du Hamas de Gaza auraient participé à une première session de formation, il y a deux mois. Le site révèle également que l’Iran aurait livré des missiles aux forces soudanaises et qu’ils seraient entreposés près de Khartoum, la capitale."

- Aboul Gheit : le Hamas n’a pas l’intention de se réconcilier avec le Fatah (Guysen) - Le Caire s'irrite.
http://www.guysen.com/news_Aboul-Gheit-le-Hamas-n-a-pas-l-intention-de-se-reconcilier-avec-le-Fatah_264743.html
   "Le ministre égyptien des Affaires étrangères a estimé dimanche que le Hamas n’était pas « sérieux » dans son intention de signer un accord de réconciliation avec le Fatah. A propos des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, M. Aboul Gheit a déclaré que son pays « déployait tous ses efforts pour qu’elles reprennent dans le plus bref délai »."


Al-Mabhouh

- Israël peu menacé par une crise diplomatique après Dubaï, Jeffrey Heller & Luke Baker (Reuters) - "La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne sont des pays qui ont des intérêts communs avec Israël dans la lutte contre le terrorisme".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100221/twl-israel-emirats-38cfb6d.html
   "[...] Au-delà des condamnations officielles et des remontrances en privé, le gouvernement israélien ne devrait pas pâtir diplomatiquement de cet épisode, estime l'ancien général israélien Uzi Dayan, qui dirigea le Conseil de sécurité nationale. "Ce qui compte, c'est qu'un acte important dans la guerre contre le terrorisme ait été accompli, quels qu'en soient les auteurs", a-t-il dit dimanche à la radio israélienne. "Personne n'a rappelé son ambassadeur (en Israël), personne n'a expulsé quiconque", a-t-il souligné, en s'interrogeant en retour sur le type de passeport que détenait Mabhouh en entrant aux Emirats.
    Samedi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères a dit ne pas s'attendre à une crise avec l'Europe sur ce dossier. "La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne sont des pays qui ont des intérêts communs avec Israël dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il dit."

- Diplomate européen : l’élimination de Mabhouh va porter préjudice à Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Diplomate-europeen-l-elimination-de-Mabhouh-va-porter-prejudice-a-Israel_264762.html
   "A la veille de la rencontre des ministres des Affaires étrangères européens à Bruxelles, un diplomate européen qui a requis l’anonymat a estimé dimanche que l’élimination d’Al Mabhouh allait porter atteinte aux relations entre Israël et l’UE."


Judée-Samarie & AP

- Un véhicule israélien lapidé près de Bethléem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-vehicule-israelien-lapide-pres-de-Bethleem_264736.html
   "Des Palestiniens ont lancé des pierres sur un véhicule israélien circulant dans le sud-ouest de Bethléem. Aucun blessé n'a été signalé, mais la voiture a été endommagée."
- Jets de pierres en Judée Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jets-de-pierres-en-Judee-Samarie_264766.html
   "On signale des jets de pierres sur des véhicules entre les localités d'Ofra et de Shilo, en Samarie, ainsi que près de Nevé Daniel, dans le Goush Etsion. Dans tous les cas, il y a eu des dégâts mais pas de blessés."
- Jets de pierres en Judée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jets-de-pierres-en-Judee_264772.html
   "On signale des jets de pierres lancés par des Palestiniens sur des véhicules israéliens entre les localités d'Efrat et de Tekoa. Il n'y a pas de blessés."

- Mother celebrates son's Martyrdom death: "All mothers should sacrifice their child for Palestine" (PMW) - "By Allah, we welcome every Martyr as if he were a groom among us".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1662
   "Palestinian Authority TV news recently chose to feature a Palestinian mother promoting her son's death as a positive goal. Upon learning of her son's death in an Israeli air strike, the mother explained that she had always hoped for her son's Shahada - death as a Martyr -- and recommended that other mothers likewise "sacrifice their child for Palestine." The words of another woman, chosen by PA TV news for the pre-recorded news report, described how Palestinian society sees Martyrs as grooms. This is based on the Islamic tradition, promoted actively by the PA and Hamas, that Martyrs will marry 72 virgins in Paradise.
    PA TV news report: "Mother upon news of son's death in an Israeli air strike: "We had always hoped for his [my son's] Martyrdom (Shahada), knowing he wanted to die as a Martyr (Shahid). Every time he went out, we would say to him, 'May Allah be with you.' We knew that he wanted to die as a Martyr. Praise to Allah, he sought Martyrdom, and he achieved it. My message to every mother is to sacrifice her child for Palestine." Second woman: "By Allah, we welcome every Martyr as if he were a groom among us"." [PA TV (Fatah), Feb. 11, 2010]"

- Patrimoine national, Tovah Lazaroff (JP) - financer la restauration des tombeaux des Patriarches et de Rachel va faire du bruit.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631176872&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a annoncé dimanche lors de la réunion de cabinet que le tombeau des Patriarches (à Hébron) et la tombe de Rachel (à Bethléem) seraient enregistrés sur les listes du patrimoine national pour la rénovation et la préservation. Cette annonce vient à la suite de pressions des ministres Shas, du ministre des Infrastructures Ouzi Landau ainsi que de certains groupes de droite. [...]"
- Israël inscrira des lieux saints de Cisjordanie à son patrimoine (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20100221/twl-palestiniens-israel-sites-38cfb6d.html
   "[...] A Ramallah, Ghassan Khatib, porte-parole du gouvernement palestinien a dénoncé une "violation particulièrement dangereuse parce qu'elle accroît la composante religieuse du conflit d'une manière qui pourrait avoir des conséquences dangereuses". [...] On ignore si la synagogue de Jéricho figure sur la liste des monuments à réhabiliter, une opération qui devrait coûter environ 400 millions de shekels (107 millions de dollars), selon le Premier ministre israélien. [...]"
- 82% soutiennent la décision de Netanyahou (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/82-soutiennent-la-decision-de-netanyahou/
   "Selon un sondage publié sur le site du grand quotidien israélien, Yédioth Ha’haronoth, 82% du public approuvent la décision de Netanyahou d’inclure le tombeau des Patriarches, des pères fondateurs du peuple d’Israël, situé dans la ville de Hébron, berceau de la royauté, dans la liste des sites du patrimoine israélien."
- Yesha félicite la décision sur les sites du patrimoine à restaurer (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Yesha-felicite-la-decision-sur-les-sites-du-patrimoine-a-restaurer_264731.html
   "Le conseil des localités juives de Judée-Samarie (Yesha) a félicité dimanche la décision du cabinet d'inclure le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel sur la liste des sites du patrimoine historique et culturel d'Israël. "Si l'objectif du plan est de renforcer le lien avec la terre de nos pères, le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel ont toute leur place sur la liste", a indiqué le conseil dans un communiqué."

- « Rendre Jéricho à l’Etat d’Israël » (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/%C2%AB-rendre-jericho-a-letat-disrael-%C2%BB/
   "Une marche a été organisée dimanche en direction de la ville biblique de Jéricho par l’association du « Noyau pour Jéricho ». Ichaï Guilad, l’un des organisateurs de cet événement, a expliqué pourquoi le 7 adar, jour du décès de Moshé, le guide d’Israël, a été tout particulièrement désigné: « La forte volonté de Moshé de se rendre en terre d’Israël, et la position de Jéricho en tant que première ville de la conquête, ont motivé le choix de notre association. »"
- Des militants de droite arrêtés (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/des-militants-de-droite-arretes/
   "Les garde-frontières et l’armée ont arrêté 35 militants qui luttent pour la souveraineté d’Israël à Jéricho, et qui se sont barricadés à l’intérieur de la synagogue Na’aran de la cité biblique. Les militants ayant refusé de quitter les lieux, et s’étant allongés sur le sol, les forces les ont transpostés dans un autobus d’où ils ont été remis à la police. Parmi les personnes arrêtées se trouvent deux femmes et plusieurs mineurs. Ces derniers refusent  de décliner leur identité."
- Evacuation des militants de droite à Jéricho : deux soldats blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Evacuation-des-militants-de-droite-a-Jericho-deux-soldats-blesses_264795.html
   "Le Commandant de Brigade de la vallée du Jourdain, le colonel Yochai Ben-Yishai, a déclaré qu’une femme officier des gardes frontières et un officier de Tsahal ont été blessés en essayant d'évacuer les militants de droite qui s'étaient infiltrés dans Jéricho, ce dimanche. "L'entrée dans les territoires palestiniens est inutile. Il y a des possibilités pour se rendre dans les synagogues et il n'y a pas besoin de faire des provocations. L’action des militants de droite auraient pu mettre en danger des vies", a-t-il conclu."


Jordanie

- Financement français de centrales nucléaires en Jordanie (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/financement-francais-de-centrales-nucleaires-en-jordanie/
   "Le Premier ministre français, François Fillon, outre l’exploitation de filons d’uranium estimés à 70000 tonnes de roches carbonatées, a évoqué avec son homologue jordanien, Samir Rifaï, l’offre d’entreprises françaises pour la construction de centrales nucléaires dans le Golfe d’Eilat."


Egypte

- Le Caire : attaque manquée contre une synagogue (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631176292&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "L'explosion d'une bombe artisanale, faite de bombonnes de gaz, visait la principale synagogue du centre-ville du Caire dimanche matin. Un homme est rentré dans l'édifice en face de la synagogue tôt dans la matinée. Soudain, il a jeté une mallette contenant la bombe sur le l'édifice religieux depuis la fenêtre du quatrième étage. Les quatre bombonnes de gaz que contenait la mallette étaient attachées à une bouteille d'acide sulfurique, qui devait déclencher l'explosion de celles-ci au moment de l'impact. Le sac a échoué sur le trottoir devant la synagogue et a brièvement pris feu, avant de s'éteindre sans faire de victimes ni endommagé la synagogue. L'individu, qui a quitté en hâte les lieux, est actuellement recherché par la police.
    La communauté juive d'Egypte, autrefois très prospère, a quitté le pays dans sa quasi-totalité il y a 50 ans, au début des hostilités entre l'Egypte et Israël. Le traité de paix signé en 1979 n'exclut pas une certaine hostilité envers Israël, et les clichés antisémites sont largement répandus en Egypte. Au cours des années 1990, l'insurrection - réprimée - de groupes islamistes avait engendré quelques attaques terroristes au Caire et dans la Vallée du Nil, ainsi que des tentatives d'attaques contre des étrangers. Un adolescent français avait ainsi été tué en février 2009 lors d'une explosion provoquée par un engin artisanal dans un marché touristique."


Liban & Hezbollah

- Glorification of Martyrdom on Al-Quds TV Children's Show: All Palestinians Suckle the Use of the Gun with Their Mother's Milk (Vidéo Memri 6mn36) - Dans cette superbe émission libanaise, des enfants armés de kalachnikovs écoutent un "sage" leur expliquer toutes les horreurs des sionistes. Le tout sur une musique épique qui ne craint pas le ridicule.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2390.htm

- Hariri accuse Jérusalem de chercher la guerre (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hariri-accuse-Jerusalem-de-chercher-la-guerre_264739.html
   "A l'issue de son entretien à Rome avec le pape Benoît XVI, le chef du gouvernement libanais Saad Hariri a accusé Israël de chercher à provoquer un conflit armé avec son pays ainsi qu'avec la Syrie et l'Iran. Il a en outre estimé que Jérusalem "parlait de paix mais ne faisait rien pour réaliser cet objectif"."

- Des avions israéliens violent l'espace aérien libanais (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-avions-israeliens-violent-l-espace-aerien-libanais_264784.html
   "Le commandement de l'armée libanaise a annoncé dans un communiqué qu'un avion de reconnaissance israéliens avait survolé dimanche matin les territoires entre Nakoura et Jezine. Le vol aurait duré environ trois heures."


Turquie

- Un poster dénonçant Israël brièvement déployé à Istanbul (AFP)
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/21213663
   "Un poster représentant le président israélien Shimon Pérès s'inclinant devant le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, réponse présumée au traitement humiliant infligé par Israël à l'ambassadeur de Turquie, a été brièvement déployé dimanche à Istanbul, selon un journal local. Le poster, de grande taille, suspendu à une grue dans la banlieue de la ville où M. Erdogan devait participer dimanche à l'inauguration d'une route, a été rapidement retiré par ses services avant son arrivée, rapporte le journal Aksam sur son site internet. [...] Le poster, fruit d'un photomontage, montrait d'un côté M. Erdogan debout, et face à lui M. Pérès en train de se pencher, comme s'il s'inclinait devant son interlocuteur. Aksam ne donne aucune information sur l'identité des personnes qui ont déployé l'affiche. [...]"


Iran

- Les Occidentaux haussent le ton face à Téhéran (Le Figaro) - "Des pays comme le Brésil, le Liban ou la Turquie ont déjà fait part de leurs réticences" envers des sanctions.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/22/01003-20100222ARTFIG00012-les-occidentaux-haussent-le-ton-face-a-teheran-.php
   "L'Occident ne laissera pas passer sans réagir la publication, la semaine dernière, du dernier rapport de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) de Vienne sur le dossier nucléaire iranien. Initié par son nouveau directeur général, le diplomate japonais Yukiya Amano - un homme beaucoup plus strict que son prédécesseur, l'Égyptien Mohammed ElBaradei -, le rapport s'interroge sur un possible programme secret iranien de développement d'une ogive nucléaire, et critique les autorités de Téhéran pour ne pas avoir répondu à toutes les questions des inspecteurs de l'AIEA sur les aspects potentiellement militaires des recherches nucléaires poursuivies par les savants iraniens.
    Dimanche, dans un entretien à la chaîne de télévision NBC, le général David Petraeus, chef du Centcom (Central Command, commandement régional américain couvrant le Moyen-Orient et l'Asie centrale), a déclaré qu'il était «temps d'emprunter la voie des pressions» à l'égard de l'Iran, même si, selon lui, ce pays était encore relativement loin d'avoir atteint une capacité nucléaire militaire. Le général a jugé que les États-Unis avaient tout fait pour trouver une solution amiable à la crise mais que l'attitude du régime des mollahs les forçait à agir de façon plus stricte, à travers des sanctions au Conseil de sécurité de l'ONU. [...] «Nous sommes très inquiets, vient d'affirmer le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et nous ne pouvons pas accepter le refus iranien de coopérer avec l'AIEA.» [...]
    La route vers un quatrième train de sanctions au Conseil de sécurité risque cependant d'être longue et ardue. D'une part, rien ne garantit que la Chine n'y opposera pas son veto. D'autre part, même sans veto, les neuf voix nécessaires (sur les quinze membres que comprend le Conseil) sont loin d'être acquises. Des pays comme le Brésil, le Liban ou la Turquie ont déjà fait part de leurs réticences. En revanche, il est certain que l'Union européenne prendra prochainement son propre train de sanctions."


Europe

- Russie – Une menace à la bombe et insultes antisémites ont retardé la première à l'opéra russe (CFCA) - "Le théâtre historique Mikhailovsky devait présenter "La Juive"."
http://www.antisemitism.org.il/fra/events/45911/Russie%E2%80%93Unemenace%C3%A0labombeetinsultesantis%C3%A9mitesontretard%C3%A9lapremi%C3%A8re%C3%A0l%5C%27op%C3%A9rarusse
   "La première de l'opéra 'La Juive' à Saint Petersburg a été retardée jeudi après qu'un inconnu a menacé de faire exploser une bombe dans le théâtre, a dit la police. Le théâtre historique Mikhailovsky devait présenter "La Juive" du compositeur français Jacques Fromental Halevy quand la menace a été reçue, a déclaré le porte-parole de la police. "Un inconnu a téléphoné au théâtre Mikhailovsky et a dit qu'il y aurai une explosion avant le début de 'La Juive', ainsi a déclaré Vyacheslav Stepchenko, le porte-parole du théâtre à l'agence de presse AFP. L'agence de presse local Azhur, sans dévoiler ses sources, a rapporté que l'homme qui avait téléphoné s'était identifié comme un membre du parti national russe et avait fait référence à l'opéra en utilisant des insultes antisémites."

- Amnesty International s'égare, Christopher Hitchens (Slate.fr) - "Il est presque incroyable qu'Amnesty puisse donner une tribune à des gens qui ont des points de vue aussi glauques".
http://www.slate.fr/story/17499/amnesty-international-egare-extremistes
   "[...] Amnesty International n'a pas été créée pour défendre tout le monde, quoique ces personnes aient fait. Aucune organisation dans le monde ne pourrait espérer faire cela. Les poseurs de bombes de l'IRA, les assassins Khmer Rouges, les généraux Pinochet et Videla n'étaient pas des prisonniers défendus par Amnesty quand ils se sont, un jour, ou l'autre, retrouvés devant la justice. Toute la raison d'être de cette noble fondation a été de défendre et de protéger ceux qui avaient à souffrir de leurs points de vue. En théorie, j'imagine que cela devrait inclure l'idée selon laquelle les femmes peuvent être réduites en esclavage, les homosexuels, les juifs et les hindous marqués comme du bétail à abattre, et tout ce qui constitue le reste de ce joli canon jihadiste. Mais [...] les Cageprisoners soutiennent des gens qui sont encore allés un peu plus loin que la simple défense de ces choses-là. Il est presque incroyable qu'Amnesty puisse donner une tribune à des gens qui ont des points de vue aussi glauques sur ces questions, et proprement scandaleux qu'elle suspende un employé de renom pour avoir exprimé ouvertement ses doutes, si sincères et profonds.
    L'autre point important des premiers jours d'Amnesty International résidait dans son principe de volontariat. Tout ce qui comptait, c'était que des individus libres puissent donner de leur temps et de leur argent pour les droits des autres. Certains chiffres estiment à 2 millions le nombre de ses adhérents dans le monde. Il devient désormais obligatoire pour tout membre qui prend la charte originale au sérieux de suspendre ses versements tant que Begg continue à faire tourner sa magnifique organisation, et tant que Saghal n'a pas été réintégrée.
    Mise à jour du 15 février: Les soutiens de Gita Saghal ont maintenant un site Web, qui contient d'autres faits relatifs à la trahison d'Amnesty International de ses principes fondateurs. Je vous incite très fortement à aller y faire un tour."


Histoire

- “Français!… Il faut redevenir” (Tristan Mendès-France) - un document antisémite de Vichy scanné, c'est beaucoup de boulot mais ça vaut le coup d'oeil !
http://egoblog.net/2010/02/20/francais-il-faut-redevenir/
   "[...] L’ouvrage historique provient de la collection de notre cher ami Francis Lévy qui vient de nous quitter (1930-2010 RIP). Le bouquin a été publié par l’Institut de la question juive en mai 1941, un organisme antisémite de l’État français. J’ai voulu partager ce document avec vous pour qu’on oublie pas ce que l’administration française a pu produire, sans la contrainte nazie. Vous y retrouverez certains traits de ce qu’on peut lire parfois aujourd’hui en ligne… Et puis, à l’heure du questionnement autour de l’identité nationale, ça donne un peu de recul. Et puis j’aime l’idée de partager avec vous des documents d’avant le net. J’ai l’impression d’être un passeur. NB : ce livre est un ouvrage de propagande antisémite édité par le régime de Pétain."
Extraits (attention les yeux) :
    - "Lisez le terrible diagnostic de notre mal. Le virus c'est le JUIF. Vite ! Car il y a des maux qu'on connaît trop tard, tel le cancer."
    - "Il n'a pu vous échapper que des maux effroyables nous accablent depuis longtemps et tout particulièrement depuis quelques années. La plupart des Français ignoraient quelle était et quelle est encore la cause de leurs maux.
    Cependant, ces malheurs ont bien une cause vivante, intelligente, organisée, qui les a conçus, les a voulus, les a réalisés. Mais cette puissance est occulte. Elle s'est enveloppée de tous les camouflages nécessaires, et voilà pourquoi l'oeuvre de ruine s'est accomplie devant nous, en nous, sans que nous ayons pu soupçonner le ténébreux ouvrier de cette oeuvre horriblement malfaisante. [...]
    Nous vivons dans les réalités et nous souffrons de l'odieux parasitisme des JUIFS. Cette tyrannie effroyable doit disparaître : nous avons la prétention d'en guérir le plus rapidement possible.
    La religion des JUIFS a un sens profondément politique. Elle a fait des JUIFS un peuple qui s'est voué à l'adoration de soi-même et de sa race qui s'est crue supérieure et prédestinée à la domination du monde. Leur Talmud, livre sacré, les a enfermés dans cette formule orgueilleuse et les a irrévocablement isolés de l'humanité pour en faire une Nation anti-sociale de révoltés qui a voué une haine implacable aux autres Nations et qui avait entrepris d'asservir celles-ci."
    - "Certaines professions, avocats et médecins, étaient envahies à raison de 30 et 35 %. Cette noble profession de médecin qui comporte à nos yeux d'Aryens un véritable sacerdoce avait été polluée à tel point que, parmi les médecins marrons, 91 % étaient JUIFS. On est effrayé de penser au nombre de femmes aryennes passées dans leurs mains criminelles et devenues stériles."
    - "Les Juifs n'ont donc acquis aucun droit sur la FRANCE et le fait d'appartenir à la Nation Juive doit leur suffire. De sorte que, de même que tous les Français suivent le sort de leur Nation la FRANCE, tous les Juifs devront subir avec héroïsme le sort de leur Nation, LA JUIVERIE.
    Les bons Juifs ! oui, certes, les maniaques de l'exception ne manqueront pas de vous faire cette objection. Nous ne nous arrêterons pas à ces bons Juifs toujours prêts à vous rendre service avec l'arrière-pensée, que votre bonhomie de Goy n'a pas saisie, d'avoir ensuite barre sur vous en toute éventualité, espérant trouver quelque jour le centuple de ce qu'ils avaient donné."
    - "La conclusion s'impose : la Nation Juive est depuis longtemps en guerre avec la France. Elle mine le monde Aryen comme elle mina sourdement l'Empire ROMAIN, cette grande merveille politique qui devait s'écrouler sous les coups répétés des servants du culte Juif de l'Or. Il ne resta que des ruines éparses et une anarchie qui dura plus de 400 ans.
    Quand vous serez instruit de toutes ces choses, vous ne pourrez plus dire qu'un Juif est un homme comme un autre. Pareille sottise dite devant un Juif le ferait s'esclaffer dans son for intérieur de la naïveté du Goy qui l'aurait prononcée. Le Juif est un homme si peu comme un autre et la Juiverie est une Nation si étrangère à toutes les autres, que la question Juive pose un redoutable problème Français, Européen, Mondial, qui contient l'inconnue de l'avenir de toute la race blanche."
    - "Faire l'histoire minutieuse de la syphilis, c'est certainement très intéressant. Contribuer à en débarrasser rapidement l'humanité c'est infiniment mieux."


Point de vue

- Antisemitism in 3-D, Natan Sharansky (Israel’s minister for Diaspora affairs and Jerusalem, texte de 2005) - les bonnes lunettes pour discerner la présence ou non d'un antisémitisme derrière la critique d'Israël.
http://www.forward.com/articles/4184/
Traduction JSS :
http://jssnews.com/2010/02/21/critique-disrael-ou-critique-antisemite-le-test-des-3d/
   "Pourquoi est-il si difficile de lutter contre le “nouvel” antisémitisme ? Aux yeux des gens modernes, l’antisémitisme classique est facile à reconnaître. Films montrant les Juifs buvant le sang des enfants goy ou complotant pour s’emparer du monde. Voilà l’antisémitisme classique. Un antisémitisme non seulement vulgaire et illégal mais aussi socialement inacceptable dans le monde libre. [...]
    Bien trop souvent, lorsque nous critiquons les anti-israéliens comme étant antisémites, nos adversaires prétendent que nous essayons d’étouffer les critiques légitimes d’Israël par manipulation et par étiquetage mensonger. Pourtant, il est désormais clair aux dirigeants du monde libre que toutes les critiques d’Israël sont légitimes. [...]
    Une question importante est la distinction entre la critique légitime des politiques, les pratiques de l’État d’Israël, et le commentaire qui suppose un caractère anti-sémite. La diabolisation d’Israël, ou la diffamation des dirigeants israéliens, parfois grâce à des comparaisons avec les dirigeants nazis, et grâce à l’utilisation de symboles nazis pour les caricaturer, indique un préjugé antisémite plutôt qu’une critique valable de la politique concernant un sujet de controverse. [...] où pouvons-nous définir la ligne de démarcation ? Pour cela, mettons nous au 3D. C’est un test permettant de différencier la critique légitime de l’antisémitisme. Ce test des 3D s’applique à tout antisémitisme mais encore plus au nouvel antisémitisme.
    Le premier “D” est la diabolisation. [...] Les juifs ont été diabolisés pendant des siècles comme l’incarnation du mal, que ce soit sous la forme théologique d’une accusation collective de déicide, ou dans la description généralisée des Juifs comme des démons cupides. Aujourd’hui, nous devons noter que l’Etat juif ou ses dirigeants sont continuellement diabolisés. On les compare par exemple aux nazis et l’on compare les camps de réfugiés palestiniens à Auschwitz. Ces comparaisons fréquemment entendues dans toute l’Europe et sur les campus universitaires nord-américains sont clairement antisémites. Ceux qui tirent de telles analogies sont soit volontairement dans l’ignorance en ce qui concerne l’Allemagne nazie soit, plus couramment, veulent faire passer le message que l’Etat Juif est l’incarnation du mal.
    Le deuxième «D» est celui du doubles standard ou double norme. De nombreuses nations ont, par le passé, promulguées des lois discriminatoires édictées contre les Juifs, le but étant de définir par critère la différence entre le juif et l’autre, le normal. De la même manière, nous devons aujourd’hui savoir faire la différence [...]. Par exemple, lorsque Israël se singularise par la condamnation de  l’Organisation des Nations Unies pour des abus présumés sur les droits de l’homme alors que ses accusateurs, des nations comme la Chine, l’Iran, Cuba, l’Arabie saoudite, le Soudan et la Syrie ne sont pas même mentionnées. De même lorsque la croix rouge israélienne, le Magen David Adom, est le seul parmi les services d’ambulance dans le monde à se voir refuser l’admission à la Croix-Rouge internationale (ndlr: cela a été le cas plus tard contre le remplacement de l’étoile de David comme signe. On a par contre jamais demandé aux nations musulmanes d’enlever le croissant vert sur les véhicules).
    Le troisième “D” est celui de la délégitimation. Traditionnellement, les antisémites nient la légitimité de la religion juive, le peuple juif, ou les deux. Aujourd’hui, ils tentent de nier la légitimité de l’Etat juif, le présentant comme, entre autres choses, le premier vestige du colonialisme impérialiste.
    Alors que la critique d’une politique israélienne ne devrait pas être antisémite, le déni du droit d’Israël à exister est antisémite par définition. Si les autres peuples, dont 21 Etats arabes musulmans – et en particulier les nombreux états créés dans la période postcoloniale suivant la Seconde Guerre mondiale – ont le droit de vivre en sécurité dans leur patrie, le peuple juif en a aussi le droit. La remise en cause de la légitimité d’Israël est de l’antisémitisme pur.
    On se souvient de ces films 3-D nous voyions lorsque nous étions enfants. Jusqu’à la mise sur le nez des lunettes de couleur rouge et verte, l’image était floue. Mais avec ces lunettes, l’écran devenait parfaitement clair. De même, si nous ne portons pas les lunettes permettant de différencier la critique légitime d’Israël et l’antisémitisme, l’écran peut paraître complètement flou. Dès lors, on ne peut peux pas le combattre. Mais lorsque nous mettons les lunettes 3-D et que nous nous demandons si Israël est diabolisé, délégitimé ou soumis à une double norme, l’antisémitisme devient facilement identifiable. Le test des 3D offre une réalité simple et précise. [...]"
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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 10:32
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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 10:30
France

- Mosquée de Drancy: Chalghoumi dépose une nouvelle plainte pour menaces de mort (AFP) - traité "d'imam des sionistes", il est soumis à forte pression.
http://www.lesechos.fr/depeches/france/afp_00232188-mosquee-de-drancy--chalghoumi-depose-une-nouvelle-plainte-pour-menaces-de-mort.htm
   "Une plainte pour "menaces de mort" a été déposée vendredi soir au commissariat de Drancy (Seine-Saint-Denis) par Hassen Chalghoumi, président de l'association gérant la mosquée de la ville, a-t-on appris samedi auprès du parquet. Selon un proche de M. Chalghoumi, interrogé par l'AFP, des hommes qui participaient à un rassemblement devant la mosquée sont entrés pour la prière du vendredi et auraient insulté Hassen Chalghoumi, le traitant entre autres "d'imam des sionistes". Toujours selon ce proche, s'en seraient suivies des bousculades et des menaces de mort, par gestes mimant un égorgement, à l'encontre de M. Chalghoumi dont la prise de position contre la burqa a déclenché l'ire de certain fidèles.
    Cette version est cependant contestée par un opposant à M. Chalghoumi, présent à la mosquée au moment des faits, mais qui a refusé de donner son nom. Selon lui, une réunion a bien eu lieu juste après la prière, durant laquelle M. Chalghoumi est intervenu quelques secondes. Le dialogue n'a pas pu s'installer, plusieurs personnes tentant de prendre la parole en même temps. Il réfute cependant toute insulte ou bousculade, "surtout pas à l'intérieur de la mosquée, et de toute manière Hassen Chelghoumi était entouré de gardes du corps", a-t-il déclaré.
    Un peu avant la prière, un rassemblement s'était tenu vendredi devant la mosquée de Drancy pour demander le départ de M. Chalghoumi, via entre autres une pétition qui avait recueilli environ 200 signatures. Hassen Chalghoumi avait déjà porté plainte pour menaces de mort le 25 janvier, affirmant avoir été pris à partie dans la mosquée avant d'admettre ne pas avoir été présent sur place ce jour-là."

- Fillon appelle la Syrie à faire "des efforts" pour la paix au Proche-Orient (AFP) - "Nous souhaitons que la Syrie nous aide dans cet effort pour que l'Iran renonce à des décisions dangereuses pour la paix dans le monde".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00232161-fillon-appelle-la-syrie-a-faire--des-efforts--pour-la-paix-au-proche-orient.htm
   "Le Premier ministre français, François Fillon, a appelé samedi la Syrie à "des efforts" pour la paix au Proche-Orient, notamment dans le dossier du nucléaire iranien, liant ces questions au développement des relations économiques bilatérales. "L'une des conditions de la poursuite d'un développement économique en Syrie est la paix et la sécurité dans la région", a déclaré M. Fillon à l'ouverture d'un forum économique à Damas, où il effectue une visite de 24 heures. "Si la France a choisi de reprendre et de renforcer le dialogue avec la Syrie, c'est parce que nous pensons que la Syrie a un rôle fondamental dans l'établissement de la paix au Proche-Orient, a-t-il ajouté. Ce qui doit prévaloir, c'est la vérité et la transparence. Pour que la situation s'améliore, il faut que chacun fasse des efforts".
    Evoquant les dossiers régionaux où la Syrie peut jouer un rôle, il a notamment mentionné l'Iran, qui refuse de suspendre ses activités nucléaires sensibles malgré trois trains de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU depuis 2006. [...] "La paix passe par un changement d'attitude du gouvernement iranien", a lancé le chef du gouvernement français, ajoutant que "l'Iran ne respecte pas les règles internationales et viole en permanence les résolutions du Conseil de sécurité" de l'ONU.  "Nous avons tendu la main au gouvernement iranien, sans succès", a dit M. Fillon, en allusion à la proposition de l'Agence internationale de l'énergie atomique, rejetée par Téhéran, d'un échange de l'uranium iranien enrichi à 3,5% contre du combustible nucléaire. "Nous souhaitons que la Syrie nous aide dans cet effort pour que l'Iran renonce à des décisions dangereuses pour la paix dans le monde", a expliqué le Premier ministre français."


Processus de paix

- Le président Mahmoud Abbas en visite à Paris, Agnès Rotivel (La Croix) - "les Arabes israéliens se sont de plus en plus radicalisés dans leur rejet de l’État juif".
http://www.la-croix.com/Le-president-Mahmoud-Abbas-en-visite-a-Paris/article/2415442/55351
   "Mahmoud Abbas vient-il chercher un peu de réconfort à Paris ? Le président palestinien en a grand besoin et deux jours de visite en France, dimanche 20 et lundi 21 février, au cours de laquelle il doit rencontrer Nicolas Sarkozy, ne seront pas de trop pour lui changer les idées. [...]
    « Le président Obama a perdu de sa crédibilité auprès du président Abbas, du monde arabe et des Israéliens », résume Robert Malley du centre d’études International Crisis Group (ICG), en visite à Paris à l’Académie diplomatique. Selon lui, « l’administration américaine n’a pas une bonne compréhension des changements et de la dynamique dans la région. Elle fonctionne sur des paramètres largement dépassés. » [...]
    « Nous n’avons ni une réponse militaire, ni politique à la question palestinienne », constate de son côté l’Israélien Yossi Alpher, directeur adjoint de Bitterlemons, une publication sur Internet. Cet ancien membre des services de renseignement dresse une liste des obstacles : « Benyamin Netanyahou a accepté le principe de deux États, mais il n’a pas de vision de ce qu’il doit faire pour cela. Les Israéliens ont le sentiment qu’il n’y a pas de partenaire fiable. Ils constatent que, chez eux, les Arabes israéliens se sont de plus en plus radicalisés dans leur rejet de l’État juif. Et nous savons tous qu’il est difficile pour un quelconque gouvernement, de droite comme de gauche, de revenir en arrière sur la colonisation. D’ailleurs, l’opinion publique a très mal réagi à ce qui s’est passé après notre retrait de Gaza et pense que si l’on se retire de la Cisjordanie, on sera remplacé par le Hamas. »
    « Côté palestinien, il y a un problème de leadership. Les Palestiniens ont besoin d’un mouvement et d’un gouvernement national cohérent », ajoute Robert Malley. Et les Français ? Comme les autres européens, ils n’ont pas de solution miracle. « Ce dont on est sûr, constate un diplomate du Quai d’Orsay, c’est que chaque jour qui passe sans processus de paix, sans soutien aux modérés, c’est le Hamas qui en tire profit. » « Tout le monde est d’accord pour reprendre les négociations, mais personne ne sait comment. » [...]"

- Entretien avec Mahmoud Abbas, Laurent Zecchini (Le Monde) - Des menaces ? "Si les gens ne croient plus que l'avenir leur apportera un Etat palestinien, s'il y a un blocage, alors j'ai peur qu'ils retournent à la violence". Une méthode coué ? "Je représente l'ensemble du peuple palestinien, celui de Cisjordanie comme de Gaza. Tout le monde le reconnaît, y compris le Hamas".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/20/mahmoud-abbas-j-ai-peur-du-retour-de-la-violence_1309003_3218.html
   "- Votre gouvernement poursuit le développement économique de la Cisjordanie, mais le processus politique est bloqué. Croyez-vous à la possibilité d'ouvrir des des discussions avec Israël ?
    - Quand nous parlons du développement économique, nous parlons aussi de sécurité. Tout le monde reconnaît que nous avons fait un excellent travail. S'agissant de la piste politique, les Américains ont proposé des "discussions de proximité", et nous leur avons posé des questions : la première concerne les "termes de référence" de ces discussions, la deuxième le calendrier. Et la troisième se résume ainsi : si ces discussions échouent, quelle sera la position américaine ? Quand nous aurons obtenu les réponses, ce qui n'est pas encore le cas, nous les examinerons, y compris au sein de la Ligue arabe.
    - Si les termes de référence, pour les Palestiniens, c'est un Etat dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, n'est-ce pas préempter le résultat des négociations ?
    - Non, nous ne faisons que reprendre la "feuille de route" (2003), qui a été acceptée par tout le monde. Elle mentionne deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant et viable à côté d'Israël, la fin de l'occupation (israélienne>, les résolutions des Nations unies, y compris l'Initiative de paix arabe (2002). [La Feuille de route ne mentionne pas les "frontières de 1967" (qui n'existent pas d'ailleurs), ni la division de Jérusalem]
    - Pensez-vous que les Israéliens se satisfont du statu quo ?
    - Nous sommes arrivés à cette conclusion dans le passé. Aujourd'hui, les Américains lancent ces discussions de proximité, et nous verrons si eux-mêmes aboutissent à la même conclusion.
    - Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, va-t-il accepter de reprendre les négociations là où vous vous étiez arrêtés avec son prédécesseur, Ehoud Olmert ?
    - C'est exactement ce que nous demandons, et ce qu'ils ne veulent pas. Pendant les négociations avec M. Olmert, Condoleezza Rice (la secrétaire d'Etat) nous a confirmé la position de Washington concernant les frontières et les territoires occupés. Ceux-ci sont composés de la bande Gaza, de la Cisjordanie, c'est-à-dire Jérusalem-Est, la mer Morte et la vallée du Jourdain. Les deux parties ont dit d'accord. Le jour d'après, M. Olmert et moi avons commencé à confronter nos positions concernant les échanges de territoires. Malheureusement, nous n'avons pas pu conclure. Donc je demande aux Américains : "Etes-vous d'accord avec les positions confirmées par Condoleeza Rice ?" S'ils ne le sont pas, les Israéliens vont nous dire : "Recommençons à zéro !"
    - Comment envisagez-vous ces discussions ?
    - Si nous recevons une réponse positive, nous les reprendrons sur la base, bien sûr, du principe selon lequel rien n'est acquis tant que tout n'est pas acquis [selon Udi Dekel, négociateur sous Olmert, c'est précisément ce principe qui est parmi les causes majeures de l'échec des négociations d'Annapolis : "The biggest mistake was that everything was based on the premise that nothing is agreed until everything is agreed. We thought at the time that this could provide the necessary flexibility in the negotiations, but in practice, every time someone showed flexibility, the other side tried to pin him down. Therefore, I suggest that the model be changed and that whatever is agreed is implemented."]. En commençant par la question des frontières, parce que si ce problème est réglé, cela voudra dire que la question des colonies, celle de Jérusalem, et celle (du partage) de l'eau seront également réglées.
    - Si les discussions ne reprennent pas, peut-il y avoir une réaction populaire palestinienne violente ?
    - S'il n'y a pas de perspectives d'avenir, j'ai peur que la population fasse d'autres choix. Pour le moment, nous contrôlons la situation, du moins en Cisjordanie. Si les gens ne croient plus que l'avenir leur apportera un Etat palestinien, s'il y a un blocage, alors j'ai peur qu'ils retournent à la violence.
    - L'autre perspective, c'est votre démission ?
    - Je n'ai pas parlé de démission, mais d'élections . Que nous soyons parvenus ou non à des progrès, lorsque le temps des élections arrivera, je ne me représenterai pas.
    - Ce qui vous laisse du temps...
    - Si le Hamas signe le document de réconciliation palestinienne, elles auront lieu le 28 juin. Le problème est que le Hamas croit que des pays arabes vont l'aider à faire accepter des modifications à ce document. Or nous n'en accepterons aucune.
    - Pensez-vous que les Israéliens puissent faire des concessions sans pression américaine ?
    - Non, en effet, je ne crois pas qu'ils s'y résoudront sans les bons offices des Etats-Unis. Nous attendons donc d'autres initiatives des Américains. Nous comptons sur le président Obama, comme nous comptons sur le président Sarkozy. Le président français veut jouer un rôle, et je pense qu'il le peut, parce qu'il est à la fois ami des Palestiniens et des Israéliens.
    - Si des discussions reprennent, vous négocierez pour la seule Cisjordanie ?
    - Non, au nom de tout le peuple palestinien. Je représente l'ensemble du peuple palestinien, celui de Cisjordanie comme de Gaza. Je suis le président du comité exécutif de l'OLP. Tout le monde le reconnaît, y compris le Hamas.
    - La réconciliation palestinienne signifierait un gouvernement d'union nationale avec des ministres du Hamas. Les Israéliens et les Américains en veulent-ils ?
    - Les Israéliens n'en veulent pas parce que la situation actuelle leur donne une excuse pour dire qu'il n'y a pas d'interlocuteur palestinien, un prétexte pour le statu quo. Quant aux Américains, je pense qu'ils veulent la réconciliation, même s'ils ne font pas confiance au Hamas."

- Ce que Abbas vient chercher en France, Jacques Benillouche (Slate.fr) - "Les chantres de la gauche [israélienne] sont eux-mêmes déroutés parce qu'ils ne comprennent plus la stratégie palestinienne" ; "le président palestinien n'est pas demandeur sur le plan économique car la situation s'est complètement améliorée avec un taux de croissance de 8% en Cisjordanie. Le chômage a baissé et la situation de ni-guerre ni-paix lui permet de recevoir tous les mois de la part du Trésor israélien près de 60 millions d'euros" ; "à force d'attendre, il finira par convaincre le monde occidental qu'il ne peut y avoir de paix véritable dans la région".
http://www.slate.fr/story/17459/palestine-mahmoud-abbas-etat-france-kouchner-gaza-israel-netanyahou
   "Dans un entretien dans le Journal du dimanche du samedi 20 février, le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, a plaidé pour la création d'un Etat palestinien. Le chef de la diplomatie française s'est dit «tenté» par «une reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières». «Je ne suis pas sûr d’être suivi, ni même d’avoir raison», a-t-il toutefois tempéré.
    Coïncidence, le président palestinien Mahmoud Abbas se rend en France les 21 et 22 février après plusieurs voyages à travers le monde. Cette visite fait partie d'une tournée diplomatique tout azimut qui, après le Japon et la Corée du Sud, le conduira en Inde, au Pakistan, au Qatar et à Oman. Il exploite en fait, pour faire avancer ses pions, l'incurie de la diplomatie israélienne et l'absence sur les théâtres internationaux du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, consigné dans son bureau par décision des Américains et des Européens.
    Les Israéliens estiment cependant que la stratégie du chef de l'Autorité palestinienne n'est pas claire, «brouillonne» même. Elle n'est pas claire parce qu'elle ne s'appuie sur aucun programme politique élaboré, sur aucune proposition bien définie ou sur aucun acte tangible. Les chantres de la gauche sont d'ailleurs eux-mêmes déroutés parce qu'ils ne comprennent plus la stratégie palestinienne. [...]
    Il ne semble pas que Mahmoud Abbas vienne à Paris pour annoncer une politique originale, d'autant plus que les relations avec ses ennemis du Hamas sont au point mort. Le programme officiel de la visite stipule qu'il a seulement l'intention de discuter avec le président Sarkozy de la relance du processus de paix: «Le but de cette visite est d'informer les dirigeants français des derniers développements dans la région et nous solliciterons le soutien du président Sarkozy pour les discussions avec Israël afin de parvenir à un accord sur les frontières palestiniennes.» [...]
    S'il le fallait, la France serait prête comme en 2007 à accueillir une nouvelle conférence des donateurs à Paris «à condition qu'il y ait eu des avancées sur le plan politique». Mais le président palestinien n'est pas demandeur sur le plan économique car la situation s'est complètement améliorée avec un taux de croissance de 8% en Cisjordanie. Le chômage a baissé et la situation de ni-guerre ni-paix lui permet de recevoir tous les mois de la part du Trésor israélien près de 60 millions d'euros correspondant aux taxes prélevées à la source. Les Européens l'aident par ailleurs sur des projets concrets comme la création d'usines électriques palestiniennes pour tendre vers une indépendance énergique vis-à-vis de leur voisin. Par ailleurs, la France cofinance la création, au sud de Bethlehem, d'une zone industrielle de 300 km2 devant attirer de nouvelles entreprises et de nouveaux capitaux pour créer de nouveaux emplois. [...]
    Mahmoud Abbas ne peut plus se cantonner dans une position stérile de refus du dialogue, même s'il est bridé en cela par les dirigeants du Hamas. Ilan Greilsammer, professeur de Sciences politiques et l'un des fondateurs de La Paix maintenant, a dit son amertume le 13 février, à la conférence d'Herzlia: "Je pense que les Palestiniens font une erreur en ne venant pas à la table des négociations avec leurs demandes légitimes. Ils seraient soutenus par les Etats-Unis et les Européens et ils auraient tout à gagner. A l'heure actuelle, la droite israélienne se réjouit de cette situation et donne le sentiment que son intérêt est de ne rien faire. On peut expliquer l'attitude des Palestiniens par le fait que le Hamas se trouve derrière eux et qu'ils ont peur de perdre leur position dans le cadre de négociations avec Israël." [...]
    Les pays dits «modérés» comme l'Egypte, l'Arabie saoudite ou la Jordanie sont devenus complètement hors-jeu et ne peuvent plus tenir le rôle d'intermédiaires américains. Ils ne sont plus en état de peser sur les décisions régionales parce qu'ils ont été relayés par l'Iran, la Syrie et depuis quelque temps par la Turquie qui a négocié brutalement un tournant pro-arabe. Ces pays ne sont pas particulièrement pro-palestiniens et ne souhaitent pas s'immiscer dans les querelles internes palestiniennes de crainte de faire le mauvais choix entre le Fatah et le Hamas.
    Mahmoud Abbas doit donc comprendre que les marges de manœuvre sont limitées et qu'à force d'attendre, il finira par convaincre le monde occidental qu'il ne peut y avoir de paix véritable dans la région. Il doit donc faire preuve de courage politique en prenant des initiatives allant à contre-courant de ses décisions actuelles. Les conseils de Nicolas Sarkozy sur la méthode pour se renouveler seront, de ce point de vue, d'un immense intérêt."

- La France et l'Espagne reconnaitraient un Etat palestinien d'ici deux ans (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-France-et-l-Espagne-reconnaitraient-un-Etat-palestinien-d-ici-deux-ans_264699.html
   "Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue espagnol Miguel Moratinos veulent promouvoir une initiative selon laquelle l'Union européenne reconnaîtrait d'ici 18 mois un Etat palestinien, avant même que des négociations pour un accord final entre Israël et l'Autorité palestiniennes ne trouvent leur conclusion."


Israël

- Un millier d'Israéliens dénoncent la politique du gouvernement à Tel-Aviv (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-millier-d-Israeliens-denoncent-la-politique-du-gouvernment-a-Tel-Aviv_264649.html
   "Un millier de militants d'extrême gauche réunis par le mouvement La Paix maintenant ont manifesté samedi soir devant la cinémathèque de Tel-Aviv pour dénoncer la politique du gouvernement. Ils accusent le Premier ministre Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak de participer à un carnaval masquant un gouvernement d'extrême droite."

- Une première à Jérusalem : un juge arabe à la cour des magistrats (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Une-premiere-a-Jerusalem-un-juge-arabe-a-la-cour-des-magistrats_264705.html
   "La commission de nomination des juges a choisi vendredi Abbas A'asi pour être le premier juge arabe à siéger à la cour des magistrats de Jérusalem. Le nouveau juge a 38 ans et est diplômé de l'Université hébraïque de Jérusalem."


Gaza & Hamas

- Egypte : trois tunnels de contrebande détruits (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-trois-tunnels-de-contrebande-detruits_264582.html
   "Les forces égyptiennes ont détruit vendredi trois tunnels de contrebande le long de la frontière entre l’Egypte et Gaza."

- Amnesty International : l’enquête du Hamas peu fiable (Guysen) - un euphémisme ?
http://www.guysen.com/news_Amnesty-International-l-enquete-du-Hamas-peu-fiable_264577.html
   "L’organisation a soutenu samedi que l’enquête menée par le Hamas sur les crimes de guerre à Gaza était peu fiable."


Al-Mabhouh

- Dubaï : un traître du Hamas aurait livré Al-Mabhouh (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dubai-un-traitre-du-Hamas-aurait-livre-Al-Mabhouh_264712.html
   "Un mois après l'élimination du chef terroriste du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, la police de Dubaï qui accuse le Mossad, continue à révéler des détails de l'enquête, et cette fois-ci sur le Hamas. Selon le journal Al Khaleej, le chef de la police de Dubaï, Dhahi Khalfan, un membre du très proche entourage d'Al-Mabhouh aurait donné des indications sur son arrivée à Dubaï. Khalfan estime même que ce traître du Hamas est le ''véritable assassin'' d'Al-Mabhouh. Il appelle le cadre du Hamas Mahmoud A-Zahar à mener une enquête interne."

- Le cadre du Hamas a été imprudent, selon un député du mouvement islamiste (AP) - Une mauvaise idée que d'utiliser internet et le téléphone...
http://fr.news.yahoo.com/3/20100220/twl-israel-palestiniens-hamas-951b410.html
   "Mahmoud al-Mabhouh, un cadre du Hamas assassiné lors d'un déplacement à Dubaï en janvier, s'est mis en danger en faisant ses réservations de voyage sur Internet, a déclaré samedi à Gaza un député du mouvement islamiste palestinien, Salah Bardawil. Selon M. Bardawil, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse, Mahmoud al-Mabhouh a également pris un risque en informant par téléphone sa famille à Gaza de l'endroit où il devait résider. [...]"

- Netanyahou aurait donné son aval pour l’élimination de Mabhouh (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/netanyahou-aurait-donne-son-aval-pour-lelimination-de-mabhouh/
   "D’après le Times londonien de ce  dimanche matin, le Premier ministre israélien Netanyahou aurait donné son accord final pour l’élimination du chef terroriste du Hamas Al Mabhouh à Dubaï lors d’une rencontre en janvier avec des membres du commando chargé de l’opération. Au cours de l’entretien, qui se serait déroulé au siège du Mossad à Tel Aviv, Netanyahou leur aurait dit notamment : « La population d’Israël vous fait confiance, bonne chance ».  Autre information publié par le journal: les agents se seraient entraînés dans un hôtel de Tel Aviv."

- Israeli intelligence exploits (Reportage CNN 3mn08) - Une petite rétrospective sur les opérations les plus célèbres du Mossad depuis l'enlèvement d'Eichmann en 1961.
http://www.dailymotion.com/video/xca8mk_israeli-intelligence-exploits_news


Judée-Samarie & AP

- Tirs sur des soldats près de Bethléem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tirs-sur-des-soldats-pres-de-Bethleem_264641.html
   "Des Palestiniens ont tiré sur des soldats de Tsahal en patrouille dans le village de Houssan, au sud de Bethléem. Les soldats ont riposté par des coups de feu sur le véhicule d'où provenait la fusillade. La voiture a pris la fuite."

- Cisjordanie: deux Palestiniens blessés par des tirs israéliens (source hospitalière) (AFP) - "le chauffeur d'un des véhicules a tenté d'écraser un soldat".
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41744738@7-60,0.html
   "Deux Palestiniens ont été blessés samedi matin en Cisjordanie occupée par des tirs de soldats israéliens alors qu'ils tentaient de s'infiltrer en Israël, a-t-on appris de source hospitalière palestinienne. Ghaleb Driss, 23 ans, a été grièvement atteint à la tête par des éclats de balle, et son frère, Sliman Driss, 25 ans, a été blessé à la main, près de Yatta, au sud-est de la ville d'Hébron, a-t-on précisé de même source. Ils n'étaient pas armés et voulaient se rendre en territoire israélien pour y travailler clandestinement, a ajouté cette source.
    Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire a indiqué que "plusieurs véhicules" avaient "forcé l'entrée d'un parking proche d'Hébron, où l'armée rassemble des voitures récupérées après avoir été volées par des Palestiniens". Il a ajouté que "durant la tentative d'effraction, le chauffeur d'un des véhicules a tenté d'écraser un soldat, qui a ouvert le feu en direction de ses agresseurs, sans parvenir à les arrêter". Toujours selon le porte-parole, "l'armée a ensuite été informée d'une plainte selon laquelle deux Palestiniens ont été blessés par des tirs de soldats, et cette plainte fait l'objet d'un examen"."


Egypte

- Egypte : 2 migrants africains abattus dans le Sinaï (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-2-migrants-africains-abattus-dans-le-Sinai_264714.html
   "Les policiers égyptiens ont abattu 2 migrants africains qui tentaient de s'infiltrer en Israël, près de Rafah, au sud de la Bande de Gaza. Trois autres ont été blessés. La police égyptienne a précisé que les 5 individus n'avaient pas obtempéré aux coups de semonce."


Syrie

- La Syrie ne donnera pas un accès total aux inspecteurs de l'AIEA, Khaled Yacoub Oweis (Reuters) - "L'agence internationale a franchi un pas cette semaine en apportant pour la première fois un soutien public aux soupçons des pays occidentaux qui jugent que le site détruit par Israël était un réacteur nucléaire en formation".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100220/twl-syrie-nucleaire-bd5ae06.html
   "La Syrie a rejeté samedi la demande de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de garantir à ses inspecteurs un accès total à ses sites nucléaires. Un rapport de l'AIEA publié jeudi a révélé la présence de particules d'uranium sur un site détruit par un bombardement israélien en 2007, dans le désert syrien. Dans ce rapport, l'agence internationale exige que Damas signe un protocole additionnel permettant aux inspecteurs de l'AIEA de conduire des enquêtes dans n'importe quel site nucléaire, ce que la Syrie a refusé catégoriquement samedi. [...]
    Moualem n'a pas commenté davantage les conclusions du dernier rapport de l'AIEA et a répété que les intentions syriennes en matière de nucléaire demeuraient pacifiques, et principalement destinées à développer la recherche en médecine. "Contrairement à Israël, notre programme est pacifique", a-t-il ajouté. Des inspecteurs de l'AIEA s'étaient rendus sur le site de Daïr Alzour en juin 2008 mais les autorités syriennes leur en avaient interdit l'accès, ainsi qu'à trois autres complexes militaires.
    L'agence internationale a franchi un pas cette semaine en apportant pour la première fois un soutien public aux soupçons des pays occidentaux qui jugent que le site détruit par Israël était un réacteur nucléaire en formation. Washington estime notamment que le réacteur anéanti était de confection nord-coréenne et qu'il était destiné à produire du plutonium à des fins militaires. [...]"


Monde arabe

- La Ligue arabe demande une session de l'Onu sur le rapport Goldstone (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Ligue-arabe-demande-une-session-de-l-Onu-sur-le-rapport-Goldstone_264697.html
   "Le secrétaire-général de la Ligue arabe Amr Moussa a demandé une réunion de l'assemblée générale des Nations Unies dès que possible pour discuter du rapport Goldstone sur l'opération Plomb durci à Gaza."


Iran

- Le drapeau de l’Azerbaïdjan brûlé à Téhéran (Nouvelles d'Arménie) - "Les Iraniens accusant l’Azerbaïdjan de collaboration avec Israël".
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=58580
   "Jeudi 18 et vendredi 19 février, une foule de manifestants s’étaient réunis devant l’Ambassade d’Azerbaïdjan à Téhéran. Lors de cette manifestation le drapeau azéri fut brûlé. Selon le journal « Express », le Congrès mondial azéri aurait appelé à son tour à une manifestation le 22 février devant l’Ambassade d’Iran à Bakou. Les relations entre l’Iran et l’Azerbaïdjan se sont particulièrement tendues à l’occasion de la visite du ministre israélien des Affaires étrangères à Bakou.
    Les Iraniens accusant l’Azerbaïdjan de collaboration avec Israël dans les attaques anti-palestiniennes à Gaza. La chaîne de télévision iranienne « Sahar » montrant des images reliant l’armée et le drapeau azéri aux corps des enfants Palestiniens assassinés. Sans doute une provocation de plus de la part de l’Iran, mais qui traduit le malaise de Téhéran face au rapprochement et à la coopération économico-militaire entre Bakou et Tel Aviv."


USA

- Israël toujours « populaire » aux Etats-Unis (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/israel-toujours-populaire-aux-etats-unis/
   "Un sondage a été effectué comme chaque année auprès de la population américaine au sujet de 20 pays qui font l’actualité. Comme d’habitude, ce sont le Canada, voisin des USA et la Grande-Bretagne qui ont la faveur des citoyens américains, avec respectivement 87% et 80% d’opinions favorables. L’Allemagne est 3e avec 80%. Israël arrive en 5e place avec 67% d’opinions favorables, suivi de la France (63%), de l’Egypte (58%) et de la Russie (53%). Au bas de tableau, on trouve l’Autorité Palestinienne, avec 20% d’opinions favorables, la Corée du Nord (14%) et en dernier… l’Iran avec 10% !"

- USA : 3 arrestations pour transfert de fonds au Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_USA-3-arrestations-pour-transfert-de-fonds-au-Hezbollah_264647.html
   "A Miami, trois individus ont été arrêtés pour transfert de fonds présumé au Hezbollah, via une société d'électronique. Ils sont accusés d'avoir exporté illégalement des produits électroniques et des jeux vidéos à un centre commercial au Paraguay servant de paravent pour le transfert de fonds au Hezbollah. Les 3 hommes, deux habitants de Miami, et un Paraguayen, nient en bloc."


Europe

- Salman Rushdie critique la faillitte morale d'Amnesty International (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/02/salman-rushdie-critique-la-faillitte.html
   "Salman Rushdie : "En s'alliant avec Moazzam Begg et son organisation Cageprisoners et en les présentant comme des défenseurs des droits de l'homme, Amnesty International a porté une atteinte incalculable à sa réputation. Il semble bien clairement que les dirigeants d'Amnesty International sont atteints d'une sorte de faillite morale et ont perdu la capacité de discerner le bien et le mal." Lire la déclaration complète de Salman Rushdie sur le site du Sunday Times : "Salman Rushdie's statement on Amnesty International"."

- The conscience stifled by Amnesty, Margarette Driscoll (Sunday Times) - "Sahglal avait touché le point sensible : la naïveté de la classe moyenne, blanche et libérale, en matière de traitement des intégristes islamiques" ; "On a beaucoup débattu de la question de savoir si c’est parce qu’ils sont mus par un sentiment pavlovien d’anti-américanisme, que des Blancs libéraux ont sympathisé avec des intégristes islamiques, et donc implicitement toléré leur intolérance, particulièrement envers les femmes".
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article7026143.ece
Traduction Menahem Macina :
http://www.debriefing.org/29969.html
   "Amnesty International s’est fait une réputation de champion de la liberté d’expression en faisant campagne pour des prisonniers qui avaient protesté contre des régimes d’oppression dans le monde. Mais quand on en vient à protester contre l’organisation elle-même… alors, il semble que ce soit une tout autre affaire. La semaine dernière, Gita Sahgal, militante très respectée, qui consacre sa vie à la défense des droits humains, et est à la tête du département en charge des problèmes afférents au "sexe", a dit au Sunday Times qu’elle était préoccupée par les relations d’Amnesty avec Cageprisoners [prisonniers en cage], une organisation dirigée par Moazzam Begg, un ancien détenu de Guantanamo.
    Depuis sa libération en 2005, Begg a parlé aux côtés d’Amnesty dans nombre de manifestations et participé à l’organisation d’une manifestation à Downing Street, le mois dernier. Sahgal a senti que l’étroite relation entre Amnesty et Cageprisoners - qui semble soutenir ceux qui croient au djihad mondial – constituait une menace pour l’intégrité d’Amnesty. « Apparaître sur des podiums aux côtés du plus célèbre partisan des Talibans en Grande-Bretagne est une grande erreur de jugement », a-t-elle écrit aux dirigeants d’Amnesty, suite à la manifestation de Downing Street.
    Estimant que sa préoccupation n’avait pas été prise en compte, elle décida de l’exprimer publiquement. Quelques heures après la parution de notre article, elle a été suspendue. Son téléphone s’est mis à sonner occupé en raison des nombreuses demandes d’interview d’organes de presse. L’affaire a également enflammé la blogosphère, en partie du fait de l’importance d’Amnesty – qui a quelque 2 millions 800 000 membres et une quantité de prestigieux partisans -, mais aussi parce que Sahglal avait touché le point sensible : la naïveté de la classe moyenne, blanche et libérale, en matière de traitement des intégristes islamiques.
    Dire que la semaine passée a été difficile pour Gita Sahgal serait un euphémisme. Elle craint pour sa sécurité et celle de sa famille. Elle a - temporairement du moins - perdu son emploi et a constaté qu’il est presque impossible de trouver quelqu’un pour la défendre dans un conflit potentiel afférent au droit du travail. Elle a pourtant téléphoné de tous côtés aux avocats de défense des droits de l’homme qu’elle connaît, mais ils ont tous refusé de l’aider, en invoquant un conflit d’intérêts.
    « Alors qu’on prétend que nous devons défendre tout le monde, quels que soient les faits, il semble que si vous êtes une femme laïque, athée, britannique d’origine asiatique, pour nos cabinets de droit civil, vous ne méritez pas d’être défendue », dit-elle avec ironie. Il ne se trouve donc personne dans le monde de la défense des droits de l’homme pour croiser le fer avec Amnesty. Ce n’est une surprise pour personne et encore moins pour Gita Sahgal. « Je connais la nature de ce que j’affronte, je n’ai pas fait ce que j’ai fait à la légère », affirme-t-elle.
    Elle est fougueuse et impénitente et ne manque pas de soutiens : nous la rencontrons, par exemple, dans un bureau prêté par un ami de la famille de Peter Benenson, l’avocat qui a fondé Amnesty en 1961. Elle a eu de nombreux messages privés d’anciens collègues. « Les gens sont choqués. Il y a beaucoup d’inquiétude dans l’organisation, et c’est très encourageant », dit-elle.
    Amnesty et Begg sont en désaccord avec ce que Sahgal (53 ans) a à dire. Claudio Cordone, secrétaire général d’Amnesty International, a écrit au Sunday Times pour dire qu’il était « ridicule » d’accuser Amnesty d’avoir quelque lien que ce soit avec les Talibans. Selon lui, « Amnesty International travaille avec Moazzam Begg en sa qualité d’ancien détenu de la Baie de Guantanamo et de victime des violations de ses droits humains qu’il a subies là-bas […]. Moazzam Begg n’a jamais été jugé ni reconnu coupable de délits liés au terrorisme, et il a réfuté publiquement les accusations à son encontre en cette matière. »
    Cordone s’insurge contre le fait que Begg soit « jugé par les médias », mais, pour une part, la position de Sahgal consiste à affirmer que les organisations de défense des droits de l’homme doivent être hyper scrupuleuses non seulement dans le choix des gens qu’elles choisissent d’aider, mais aussi à propos des relations que ces gens continuent d’entretenir – et que les décisions qu’elles prennent doivent accepter d’être l’objet d’un examen public.
    Le traitement infligé aux détenus de Guantanamo continue de faire les manchettes des journaux, le cas le plus récent remonte à la semaine dernière, lorsque le gouvernement a été forcé de dévoiler des preuves attestant  que le MI5 [Services du Renseignement intérieur] avait connaissance du fait que Binyam Mohamed avait été torturé à la requête des États-Unis. Sahgal reconnaît : « Amnesty souligne l’importance du cas de Binyam Mohamed, et avec raison, bien entendu. Moazzam Begg a des procès en cours et j’espère qu’il les gagnera. Mais là n’est pas le problème ».
    Etant donné le caractère sensible de ce qui est en cause, il semble raisonnable de se demander à qui vont les sympathies de Begg. Dans son autobiographie, il raconte qu’il a commencé à s’intéresser à la politique islamique vers ses vingt ans, et que, plus tard, il a tenu une librairie qui avait en rayons des ouvrages islamistes. Il s’est rendu en Bosnie et en Afghanistan, et il admet avoir donné de l’argent à des combattants musulmans, mais il nie avoir pris part à quelque combat que ce soit.
    En 2001, il est parti vivre en Afghanistan avec sa femme et ses jeunes enfants, afin, dit-il, de réaliser son rêve de devenir enseignant. Il a contribué à fonder une école avec des sections pour garçons et filles, et il a installé des pompes à eau. Quand commença l’attaque des alliés contre l’Afghanistan, à la fin de cette année-là, la famille s’enfuit au Pakistan, où Begg, alors âgé de 42 ans, fut arrêté. Sa famille a toujours maintenu qu’il s’agissait d’une erreur d’identité.
    Dans son livre, il dit que les Talibans étaient ce que l’Afghanistan avait eu de mieux au cours des 25 années passées. « J’ai parlé de ce que je croyais à l’époque, dit-il à présent. C’est ce que je comprenais, sur la base de ma connaissance du pays, à savoir, qu’il n’y avait ni loi ni ordre, que des chefs de guerre avaient pris le contrôle du pays, que des enfants servaient d’esclaves sexuels, que la production de drogue était très importante, et que les Talibans avaient mis un terme à tout cela. Telle était la réalité sur le terrain. C’était le meilleur du pire. »
    Il croit qu’il est approprié de parler avec les Talibans maintenant, parce que, dit-il : « Les Talibans sont des Afghans et nous ne le sommes pas. Les Britanniques ne sont pas des Afghans, ni les Américains. Et même si l’on n’aime pas ce qu’ils défendent, ils ont plus de droits que quiconque dans ce pays. Finalement, ce que nous faisons maintenant dans le cadre de notre politique étrangère, c’est de parler avec les Talibans, nous collaborons avec les Talibans, ces gens que nous avons diabolisés durant les neuf années passées, et c’est exactement ce que nous avons fait en Irlande du Nord. Je n’ai jamais dit que nous devrions donner de l’argent aux Talibans – toutefois, c’est ce que fait le gouvernement. Mais nous devons collaborer avec ces gens même si nous estimons qu’ils sont extrêmement désagréables. Alors, le dialogue avec les Talibans est quelque chose que non seulement je souhaite, mais que j’ai préconisé depuis très, très longtemps. »
    Quant aux atteintes aux droits de l’homme perpétrées par les Talibans, Begg dit qu’il les a constatées lui-même et qu’il a écrit à leur propos : « Je les ai constatées parce que je vivais là-bas. Mais j’ai vu les Américains perpétrer plus d’atteintes aux droits de l’homme, je peux vous l’assurer. Mais je n’ai pas dit pour autant qu’il ne fallait pas parler avec les Américains. » Il contredit le point de vue de Sahgal en disant qu’elle est, à sa manière, une fondamentaliste : « Elle préconise que le gouvernement ne collabore même pas avec le Conseil musulman de Grande-Bretagne. Ce n’est pas une position normale. » Et il rejette la description qu’elle fait de lui comme étant le plus célèbre partisan du régime Taliban en Grande-Bretagne : « C’est ridicule de dire ça. J’ai parcouru le pays avec des anciens soldats américains, plusieurs fois... ce qui ne semble pas être un comportement très Taliban ou Al-Qaeda, n’est-ce pas ? »
    Ce ne l’est pas, en effet. Mais quand Asim Qureshi, l’un de ses collègues de haut rang à Cageprisoners, a participé à un programme radiophonique avec Sahgal, la semaine dernière, on lui a rappelé que dans une allocution qu’il avait faite lors d’une rencontre organisée par le Hizb ut-Tahrir, un parti politique islamiste, il avait soutenu le "djihad" en réaction à l’oppression des musulmans, et n’avait pas pris ses distances avec ces sentiments. Cageprisoners ne fait pas seulement campagne au nom de ceux qui sont détenus sans procès, mais aussi pour les islamistes intégristes qui ont fait l’objet de procès en bonne et due forme devant les tribunaux britanniques, tels Abu Hamza et Abu Qatada. Sahgal croit que l’organisation a un programme « qui va au-delà de ce qu’est une organisation pour les droits des prisonniers ».
    Pour avoir une perception plus large de la situation, il faut savoir comment les organisations humanitaires — et la société dans son ensemble — doivent considérer les intégristes islamiques. On a beaucoup débattu de la question de savoir si c’est parce qu’ils sont mus par un sentiment pavlovien d’anti-américanisme, que des Blancs libéraux ont sympathisé avec des intégristes islamiques, et donc implicitement toléré leur intolérance, particulièrement envers les femmes.
    « Pour moi c’est une forme de racisme », dit Sahgal, « parce que ce qu’ils font, c’est détruire les expériences des personnes qu’ils oppriment. Et le discours sur le ’choc des civilisations’, ne résout rien parce qu’il élude les idéologies djihadistes en les considérant comme un concept musulman normal. Ce qui est très dommageable pour les musulmans ordinaires. » « Si les hommes incarcérés à Guantanamo avaient été des Blancs fascistes », dit-elle, « j’espère que nous les aurions défendus. Nous aurions eu l’obligation de les défendre – mais il n’aurait pas été nécessaire pour autant de les faire monter sur 50 ou 100 podiums. » Le problème, estime-t-elle, c’est que les organisations de défense des droits de l’homme se persuadent qu’ils constituent des « victimes parfaites ». « Mais une victime peut aussi être un criminel », dit-elle. « C’est une réalité élémentaire ».
    Une réalité qui l’a troublée durant longtemps. Il y a quelques années, avant qu’elle fasse partie du personnel d’Amnesty, on lui a demandé de prendre la parole aux côtés d’un homme dont le fils avait été arrêté durant une insurrection dans le nord de l’Inde : « Son fils avait disparu et il était allé à sa recherche de poste de police en poste de police. C’était un récit très émouvant et il était difficile de retenir ses larmes. Il était venu remercier Amnesty pour les cartes postales que l’organisation avait envoyées et pour les lettres qu’elle avait écrites au gouvernement. Il estimait que c’est à cela que son fils devait la vie, et c’est là, évidemment, la force de notre travail. Le problème est qu’il était entouré d’hommes qui étaient visiblement des activistes politiques sikhs, alliés au groupe qui avait assassiné Indira Gandhi. Une personne évidemment pleine de bonnes intentions m’avait invitée à prendre la parole sur un podium près d’une victime parfaitement authentique, mais elle n’avait pas prêté attention à ceux qui l’accompagnaient. »
    C’est pour avoir mis en évidence cette sorte d’erreur, que Sahgal se retrouve dehors, dans le froid. Elle dit qu’elle a besoin de parler de ce problème parce qu’elle sent qu’il ne se résoudra pas de lui-même. Elle va suivre la situation avec intérêt pour voir si les relations entre Amnesty et Cageprisoners vont se refroidir. « Tous les signes indiquent que ce ne sera pas le cas », dit-elle. « Ils indiquent que c’est moi qui suis l’objet du refroidissement de ces relations. »"


Monde

- Karzaï juge insuffisants les efforts de l'OTAN pour épargner les civils lors de ses opérations, Heidi Vogt (AP) - "Le président afghan a brandi la photo d'une petite fille de huit ans qui a survécu aux tirs de deux roquettes de l'OTAN qui se sont abattues sur la maison de sa famille et ont tué ses 12 proches". Pourquoi les médias français n'en parlent-ils pas ? Pourquoi ces images atroces-là ne suscitent-elles pas l'indignation dans les capitales européennes ? Double-standard, on ne se lasse pas de toi.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100220/twl-afghanistan-otan-karzai-fcd69a8.html
   "Le président Hamid Karzaï a estimé samedi que les efforts déployés par l'OTAN pour épargner les civils dans le cadre de ses opérations étaient insuffisants, alors que les soldats de la Force internationale d'assistance à la sécurité poursuivent leur offensive dans un bastion taliban du sud de l'Afghanistan. Dans un discours prononcé devant le Parlement afghan en ouverture de session, Hamid Karzaï a observé que des innocents continuaient d'être victimes d'interventions militaires de l'OTAN. Il a par ailleurs de nouveau appelé les talibans à déposer les armes et à rejoindre le gouvernement. "Arrêtez la guerre. Revenez chez vous et contribuez à la reconstruction", a-t-il lancé.
    Le président afghan a brandi la photo d'une petite fille de huit ans qui a survécu aux tirs de deux roquettes de l'OTAN qui se sont abattues sur la maison de sa famille et ont tué ses 12 proches, lors de l'offensive à Marjah, dans le sud du pays. C'est une tragédie pour tout l'Afghanistan, a-t-il dit, estimant que les efforts de l'OTAN pour éviter la mort de civils lors d'opérations n'étaient pas suffisants. "Nous devons atteindre le point où il n'y a aucune victime civile", a-t-il souligné. "Nos efforts et nos critiques se poursuivront jusqu'à ce que cet objectif soit atteint". [...]"


Point de vue

- What Makes a Terrorist, Alan Krueger (Bendheim Professor of Economics and Public Policy at Princeton, novembre 2007) - "almost 60 percent of the suicide bombers had more than a high school education, compared with less than 15 percent of the general [palestinian] population" ; "countries with a higher GDP per capita were actually more likely to have their citizens involved in the insurgency than were poorer countries", but "countries with fewer civil liberties and political rights were more likely to be the birthplaces of foreign insurgents". Il faut donc juguler le terrorisme non pas en donnant la priorité à l'économie, mais plutôt : "by degrading terrorist organizations’ financial and technical capabilities, and by vigorously protecting and promoting peaceful means of protest, so there is less demand for pursuing grievances through violent means".
http://www.american.com/archive/2007/november-december-magazine-contents/what-makes-a-terrorist
   "In the wake of the terrorist attacks on September 11, 2001, policymakers, scholars, and ordinary citizens asked a key question: What would make people willing to give up their lives to wreak mass destruction in a foreign land? In short, what makes a terrorist? A popular explana­tion was that economic deprivation and a lack of education caused people to adopt extreme views and turn to terrorism. [...]
    Despite these pronouncements, however, the available evidence is nearly unanimous in rejecting either material deprivation or inadequate educa­tion as important causes of support for terrorism or participation in terrorist activities. Such explana­tions have been embraced almost entirely on faith, not scientific evidence. [...]
    The Pew Research Center’s Global Attitudes Project conducted public opinion surveys in February 2004 in Jordan, Morocco, Pakistan, and Turkey, involving about 1,000 respondents in each country. One of the questions asked was, “What about suicide bombing carried out against Americans and other Westerners in Iraq? Do you personally believe that this is justifiable or not justifiable?” Pew kindly provided me with tab­ulations of these data by respondents’ personal characteristics. The clear finding was that people with a higher level of education are in general more likely to say that suicide attacks against Westerners in Iraq are justified. I have also broken this pattern down by income level. There is no indication that people with higher incomes are less likely to say that sui­cide-bombing attacks are justified.
    Another source of opinion data is the Palestinian Center for Policy and Survey Research, headquar­tered in Ramallah. The center collects data in the West Bank and Gaza Strip. One question, asked in December 2001 of 1,300 adults, addressed attitudes toward armed attacks on Israeli targets. Options were “strongly support,” “support,” “oppose,” “strongly oppose,” or “no opinion.” Support turned out to be stronger among those with a higher level of education. For exam­ple, while 26 percent of illiterates and 18 per­cent of those with only an elementary education opposed or strongly opposed armed attacks, the figure for those with a high school education was just 12 percent. The least supportive group turned out to be the unemployed, 74 percent of whom said they support or strongly back armed attacks. By comparison, the support level for merchants and professionals was 87 percent. [...]
    Public opinion is one thing; actual participation in terrorism is another. There is striking anecdotal evidence from Nasra Hassan, a United Nations relief worker in the West Bank and Gaza Strip who described interviews with 250 militants and their associates who were involved in the Palestinian cause in the late 1990s. Hassan concluded that “none of them were uneducated, desperately poor, simple-minded, or depressed. Many were middle class and, unless they were fugitives, held paying jobs. Two were the sons of millionaires.”
    Claude Berrebi, now of the RAND Corporation’s Institute for Civil Justice, wrote his dissertation at Princeton on the characteristics of Palestinians from the West Bank and Gaza Strip who were involved in terrorist activities. For example, he compared suicide bombers to the whole male population aged 16 to 50 and found that the suicide bombers were less than half as likely to come from families that were below the poverty line. In addition, almost 60 percent of the suicide bombers had more than a high school education, compared with less than 15 percent of the general population.
    Jitka Malecková and I performed a similar study of militant members of Hezbollah, a multifaceted organization in Lebanon that has been labeled a ter­rorist organization by the U.S. State Department. We were able to obtain information on the biogra­phies of 129 deceased shahids (martyrs) who had been honored in the group’s newsletter, “Al-Ahd.” We turned translations by Eli Hurvitz at Tel Aviv University into a data­set and then combined it with information on the Lebanese population from the 1996 Lebanese Ministry of Social Affairs Housing Survey of 120,000 peo­ple aged 15 to 38. These deceased mem­bers of Hezbollah had a lower poverty rate than the Lebanese population: 28 percent versus 33 percent. And Hezbollah members were better educated: 47 percent had a secondary or higher education versus 38 percent of adult Lebanese. [...]
    Political involvement requires some understanding of the issues, and learning about those issues is a less costly endeavor for those who are better educated. I argue that better analogies than crime are vot­ing and political protest. Indeed, better educated, employed people are more likely to vote. On the demand side, terrorist organizations want to succeed. The costs of failure are high. So the organizations select more able participants—which again points to those who are better educated and better off economically. [...]
    People who are willing to sacrifice themselves for a cause have diverse motivations. Some are motivated by nationalism, some by religious fanaticism, some by historical grievances, and so on. If we address one motivation and thus reduce one source on the supply side, there remain other motivations that will incite other people to terror. That suggests to me that it makes sense to focus on the demand side, such as by degrading terrorist organizations’ financial and technical capabilities, and by vigorously protecting and promoting peaceful means of protest, so there is less demand for pursuing grievances through violent means. Policies intended to dampen the flow of people willing to join terrorist organizations, by contrast, strike me as less likely to succeed.
    [...] countries with a higher GDP per capita were actually more likely to have their citizens involved in the insurgency than were poorer countries. Consistent with the work on international terrorist incidents, countries with fewer civil liberties and political rights were more likely to be the birthplaces of foreign insurgents. Distance also mattered, with most foreign insurgents coming from nearby nations. The model predicted that the largest number of insurgents—44 percent—would have emanated from Saudi Arabia, a nation not known for its
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 23:33
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- 1.200 manifestants démolissent une partie de la clôture de sécurité (Guysen)
http://www.guysen.com/news_1_264534.html
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 23:30
France

- Kouchner: "Vite, un Etat palestinien" (Journal du Dimanche) - Le JDD est très remonté contre Israël. Voilà qui certes n'est pas très original. Pour Kouchner, Israël a perdu ses valeurs.
http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Kouchner-Vite-un-Etat-palestinien-173756/
   "- JDD : Israël est-il un Etat voyou, qui utilise des passeports de pays amis pour exécuter ses ennemis?
    - Bernard Koucher : Nous condamnons les exécutions ciblées et l’utilisation de faux. Les agents n’ont pas usurpé l’identité d’un de nos ressortissants, contrairement aux Britanniques, mais ont utilisé un faux passeport français et un faux nom. Notre condamnation est sans nuance.
    - Jusqu’où peut aller cette crise entre Européens et Israéliens?
    - Ce qui doit faire dépasser cette crise, c’est l’affirmation du rôle politique de l’Europe, pour imposer, vite, le chemin de la paix et la création d’un Etat palestinien. Recevoir Mahmoud Abbas, le président palestinien, avec qui je dîne dimanche, c’est soutenir l’homme qui porte la solution des deux États. La question qui se pose, en ce moment, c’est la construction d’une réalité : la France forme des policiers palestiniens, des entreprises se créent en Cisjordanie… Ensuite, on peut envisager la proclamation rapide d’un Etat palestinien, et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières [NB : ce genre de démarche unilatérale signifierait la mort des accords d'Oslo]. Je serai tenté par cela. Je ne suis pas sûr d’être suivi, ni même d’avoir raison.
    - Mais cette affaire dit-elle quelque chose sur ce que devient Israël?
    - Elle dit la nécessité de la paix et d’un État palestinien, immédiatement. Un Israël en paix retrouverait pleinement les valeurs qui l’ont fondé [autrement dit, aujourd'hui Israël est dénué de valeurs. Merci M. Kouchner pour ce regard impartial !] et pour lesquelles nous tenons à sa sécurité et à son existence – pour lesquelles nous tenons à lui. [...]"

- Iran : il est "urgent" d'agir, selon la France (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Iran-il-est-urgent-d-agir-selon-la-France_264529.html
   "Le dernier rapport de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien "montre combien il est urgent d'agir avec détermination pour répondre à l'absence de coopération de l'Iran", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères. "Ce rapport confirme avec précision les très graves préoccupations de la communauté internationale. Il montre combien il est urgent d'agir avec détermination pour répondre à l'absence de coopération de l'Iran", a affirmé le porte-parole du ministère, Bernard Valero."

- "Nous ne perdrons pas notre âme" en soutenant M. Frêche, assure M. Rebsamen (Le Monde) - "nous n'allons pas donner des leçons de socialisme depuis Paris".
http://lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/19/nous-ne-perdrons-pas-notre-ame-en-soutenant-m-freche-assure-m-rebsamen_1308259_1293905.html
   ""Il faut un apaisement" en Languedoc-Roussillon, déclare François Rebsamen. Le maire (PS) de Dijon et sénateur de Côte-d'Or explique, dans un entretien au Monde, que "changer de candidat à un mois" des élections régionales n'est "pas une bonne méthode" et qu'en se rangeant derrière la liste conduite par Georges Frêche, président sortant de la région, "nous ne perdrons pas notre âme". L'ancien numéro deux du PS a décidé d'apporter son soutien aux socialistes présents sur les listes de Georges Frêche, président (divers gauche) de la région Languedoc-Roussillon. [...] "S'il avait fallu poser la question de la tête de liste, cela aurait du être fait il y a quatre ou cinq mois", estime M. Rebsamen, qui considère que "la direction du PS à surréagi aux propos tenus par le président du conseil régional" sur Laurent Fabius.
    Il écarte l'idée d'une exclusion des socialistes présents sur les listes Frêche : "à ces candidats qui sont souvent des élus, des maires, des conseillers généraux et des députés, nous n'allons pas donner des leçons de socialisme depuis Paris". "Il faut que tous les socialistes se retrouvent au second tour derrière la liste qui sera la mieux placée pour battre la droite", conclut-il. Les sondages donnent gagnantes les listes conduites par M. Frêche."

- Le Nouveau Parti anticapitaliste, ou la schizophrénie en bandoulière, Michel Onfray (philosophe et écrivain) - "Quelle étrange folie peut permettre à une femme de revendiquer le port d'un voile que toutes ses congénères vivant en pays musulman rêvent d'enlever, tout en se disant solidaire d'elles qui mènent l'exact contraire de son combat... médiatique !"
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/02/19/le-nouveau-parti-anticapitaliste-ou-la-schizophrenie-en-bandouliere-par-michel-onfray_1308485_3232.html
   "[...] Désormais, il nous faudra également compter avec une femme voilée, laïque et féministe, qui défend l'avortement et la cause homosexuelle ! Cherchez l'erreur... Car le voile signifie la soumission à une religion dont la première qualité n'est pas la séparation du théologique et du politique, mais leur confusion. Une religion qui revendique la subordination de la femme à l'homme et affirme ouvertement son infériorité et la supériorité ontologique et juridique des mâles. Une religion qui n'autorise pas l'avortement, le suicide ou l'euthanasie. Une religion qui criminalise la relation homosexuelle. Nombre de sourates du Coran définissent ce champ idéologique avec une incontestable clarté.
    La schizophrénie se porte ces temps-ci en bandoulière, avec affectation même. Le symbole planétaire de l'exploitation des femmes par les hommes sous régime idéologique musulman deviendrait donc l'emblème de la libération des femmes et celui de la laïcité ! Depuis quand un symbole religieux ostentatoire est-il devenu un signe de la laïcité ? Quelle étrange folie peut permettre à une femme de revendiquer le port d'un voile que toutes ses congénères vivant en pays musulman rêvent d'enlever, tout en se disant solidaire d'elles qui mènent l'exact contraire de son combat... médiatique ! [...]
    Inventer un voile islamique laïc, voilà la première pierre d'un édifice qui ne manquera pas de décevoir ceux qui, comme moi, croient à la nécessité d'un combat à gauche qui réactiverait vivement "Liberté, Egalité, Fraternité", certes, mais également, et surtout, "Solidarité, Laïcité, Féminisme", et qui, loin des effets de voile, comme on dit effet de manche, créerait les conditions d'une démocratie radicale aux antipodes d'une extrême gauche kantienne qui, certes, a les mains propres, mais parce qu'elle n'a pas de mains..."

- Le voile du NPA : la farce qui cache la burqa…, Hamid Zanaz (auteur de L'Impasse islamique, la religion contre la vie) - "les responsables de cette formation poussent le ridicule à son extrême en affirmant que le voile est compatible avec l'épanouissement de sa porteuse, sa libération, voire son militantisme féministe !" ; "En arabe parlé, dans les territoires perdus de la République, la non-voilée, c'est Arianna, ce qui veut dire "à poil", salope".
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/02/19/le-voile-du-npa-la-farce-qui-cache-la-burqa-par-hamid-zanaz_1308182_3232.html
   "Quand le réel échappe aux politiques, ils commettent des imprudences ! C'est le cas du Nouveau Parti anticapitaliste. Oser présenter une candidate voilée sur une liste régionale n'est ni courageux, ni provocateur, ni populiste. Mais simplement une confirmation de l'alliance de cette secte politique avec le fondamentalisme islamique. Un cheminement logique. Se voiler, ce n'est qu'un "refus de la dictature du corps imposée par l'Occident aux femmes", disait Salma Yacoub, une voilée communautariste anglaise d'origine pakistanaise à Londres. Devinez qui était à côté d'elle sur la même tribune. L'anticapitaliste intentionnaliste Besancenot...
    Mais – faut-il le rappeler ? –, l'extrême gauche avait combattu la loi interdisant les signes religieux ostentatoires à l'école. Elle a toujours défendu le voile. Pis encore, les gauchistes ne se sont jamais opposés à l'islamisme, ni dans le discours ni sur le terrain. Ni ici ni ailleurs. En Algérie, ils ont soutenu le FIS, ils étaient même prêts à vivre dans un Etat islamique !
    Tout cela est connu, la presse en avait parlé longuement de ce rapprochement semi-clandestin. Mais là où la chose devient risible voire dangereuse, c'est dans l'explication de cet acte odieux. Car pour ne pas assumer leur connivence avec l'archaïsme religieux, les responsables de cette formation poussent le ridicule à son extrême en affirmant que le voile est compatible avec l'épanouissement de sa porteuse, sa libération, voire son militantisme féministe !
    Le voile révolutionnaire ! Allons voir de près pour ne pas se faire avoir. L'étymologie nous renseigne mieux que les slogans creux du postier : la langue arabe de tous les jours nous dévoile parfaitement la réalité du voile : les femmes "hidjabisées" sont des femmes moultazimates, c'est-à-dire engagées ! Islamistes. Le titre d'une cassette du missionnaire et ami des trotskistes français Tariq Ramadan est révélateur : La Femme musulmane face à son devoir d'engagement. Les autres sont des moutabaridjates, des dépravées. En arabe parlé, dans les territoires perdus de la République, la non-voilée, c'est Arianna, ce qui veut dire "à poil", salope. Cela fait partie de l'action psychologique islamique qui consiste à faire pression sur la non-voilée pour qu'elle se voile, sur la voilée pour qu'elle se "niqabise", et ainsi de suite… [...]"

- Pour Ilham Moussaid, par Karima Delli,... (Le Monde) - Cinq membres des Verts et/ou d'Europe Ecologie soutiennent la candidate NPA au nom de la lutte contre le néo-colonialisme raciste.
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/02/19/pour-ilham-moussaid-par-karima-delli_1308173_3232.html
   "[...] ce débat [sur l'identité nationale] a échappé aux apprentis sorciers gouvernementaux : il a ouvert la porte à la manifestation d'un inconscient colonial, qui mêle peurs de toutes sortes et racisme latent. [...] C'est ainsi que nous interprétons les attaques dont est victime Ilham Moussaid, jeune femme, étudiante et militante du groupe local d'Avignon du Nouveau Parti anticapitaliste [NPA], dont elle assure par ailleurs la trésorerie. [...] Nous ne voterons pas NPA aux prochaines élections régionales, mais nous tenons à affirmer notre soutien à Ilham Moussaid. Nous avons lu ses déclarations et ne mettons pas en doute son engagement féministe. [...]"


Processus de paix

- Après un an de paralysie, Abou Mazen a accepté de reprendre les négociations avec Israël la semaine prochaine, Barak Ravid (Haaretz) - "Pour l’heure on ignore si les pourparlers se tiendront en Israël ou à Washington".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7678
   "Les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne reprendront la semaine prochaine, après une période de paralysie de plus d’un an. Selon un haut responsable israélien, le ministre autrichien des Affaires étrangères, qui était cette semaine en Israël et dans les territoires palestiniens, a informé de hauts responsables israéliens que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), a confirmé qu’il donnerait au gouvernement américain son accord pour la reprise des pourparlers.
    Selon ce haut responsable, Abou Mazen a dit au ministre autrichien que les négociations, qui seront indirectes et se feront par le biais des Américains, reprendront la semaine prochaine. Hier, Abou Mazen a rencontré l’adjoint de l’émissaire américain George Mitchell, David Hale. Ce dernier lui a fait part d’une série d’éclaircissements et de garanties américaines concernant les négociations, dont un calendrier pour les négociations et pour le passage à des pourparlers directs ainsi que des éclaircissements concernant le statut des frontières de 1967. On ignore en quoi consistent ces derniers éclaircissements.
    Pour l’heure on ignore si les pourparlers se tiendront en Israël ou à Washington. Les Etats-Unis ont informé Israël du contenu des entretiens de M. Hale à Ramallah. La semaine dernière, les émissaires israéliens Yitzhak Molho et Mike Herzog étaient à Washington pour clarifier la position israélienne concernant les conditions de reprise des négociations. Selon un haut responsable israélien, Israël souhaite que les « pourparlers de proximité » indirects soient les plus brefs possibles et que d’ici quelques semaines, deux ou trois mois tout au plus, l’on passe à des négociations directes sur les sujets essentiels que sont les frontières, les réfugiés, Jérusalem et les arrangements de sécurité. [...]"


Israël

- Jérusalem : manifestation à Sheikh Jarrah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-manifestation-a-Sheikh-Jarrah_264561.html
   "Des centaines d’activistes de gauche ont manifesté ce vendredi à Sheikh Jarrah pour dénoncer la présence de résidents juifs dans ce quartier arabe de Jérusalem."

- Des familles endeuillées interviennent pour la route 443, Shraga Blum (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/des-familles-endeuillees-interviennent-pour-la-route-443/
   "Shemouel Landau et Tzion Soyari, qui ont tous deux perdus un enfant lors d’un attentat terroriste perpétré sur l’axe 443, menant de Jérusalem à Modiin, entament vendredi une action de protestation à l’intersection de Shilat, à l’entrée de Modiin. Ils veulent attitrer l’attention de la population sur la nécessité de maintenir cette route à la circulation israélienne uniquement. Ils font signer une pétition aux automobilistes, afin de la remettre au Premier ministre avant la discusssion qui doit avoir lieu dimanche au Conseil des ministres, à propos d’une loi qui vise à contourner la décision de la Cour Suprême. Cette dernière exige en effet la libre circulation des Palestiniens sur cet axe [...]."

- Shahar Peer, en toute sécurité…, Serge Fayat (DH.be) - "Sous prétexte qu’elle est Israélienne, Shahar Peer avait été interdite de participation à Dubaï jusqu’ici". Pour des raisons de sécurité, elle ne peut jouer sur le terrain principal... ce qui peut poser problème en cas de finale !
http://www.dhnet.be/sports/tennis/article/301099/shahar-peer-en-toute-securite.html
   "C’est une belle histoire. Une belle revanche aussi… Shahar Peer s’est qualifiée jeudi pour les demi-finales du tournoi de Dubaï qu’elle n’avait pu disputer l’an dernier suite au refus des Émirats de lui accorder un visa. L’Israélienne de 22 ans a battu par abandon, à 7-5, 3-0, la Chinoise Na Li sur un court annexe contrôlé par 21 agents en raison de mesures de sécurité drastiques prises à son égard. “J’espère rester ici”, confia-t-elle, satisfaite du devoir accompli. “Je savais depuis le début que je jouerais probablement la plupart de mes matches là et puis j’aime vraiment ce court. Je m’y suis habituée…”
    Sous prétexte qu’elle est Israélienne, Shahar Peer avait été interdite de participation à Dubaï jusqu’ici, mais après des menaces des instances internationales du tennis de retirer leur agrément au tournoi, elle avait reçu le droit de se rendre aux Émirats avec ses raquettes. La droitière a saisi l’opportunité à deux mains, battant notamment Yanina Wickmayer (WTA 15) et Caroline Wozniacki (WTA 3) pour se frayer un chemin jusque dans le dernier carré.
    “Il ne devrait y avoir aucun lien entre le sport et la politique, poursuivit-elle. Beaucoup d’émotions se sont bousculées en moi après ce succès contre Yanina. Il ne s’agissait pas seulement de la battre, il fallait gérer ce qui se passait autour et mettre tout de côté pour se concentrer uniquement sur le tennis.” À Dubaï, Shahar Peer bénéficie d’un encadrement digne d’un véritable chef d’État. Dès qu’elle quitte son hôtel, la joueuse est ainsi prise en charge par une garde rapprochée qui la conduit jusque sur le site du tournoi.
    Dans l’enceinte, elle a son propre vestiaire et également son propre court, à l’abri d’un immeuble, avec une entrée facile à filtrer, des gradins d’un seul côté et des caméras de surveillance. “Cela ne fait pas trop drôle. Je pense que je devrais même exiger ce traitement à chaque tournoi, sourit-elle. J’ai mes propres chaperons et tout le monde est très gentil avec moi. Je n’ai pas peur, car j’ai déjà joué à Doha et j’avais vraiment apprécié. Les événements de l’an dernier m’ont beaucoup peiné. Mais bon, je regarde de l’avant et tout se passe bien pour l’instant.”
    Les organisateurs, eux, sont un peu plus ennuyés. Alors qu’elle affrontera Venus Williams, la tenante du trophée, vendredi, Alan Mills, le juge arbitre du tournoi, se demande comment il va devoir s’y prendre au cas où elle venait à atteindre la finale. “La situation est réexaminée chaque jour. Et c’est la sécurité et la police qui dicteront ce qui doit se passer, a-t-il indiqué. On nous a demandé d’agir au jour le jour. Si elle va en finale, on se demande où ils vont pouvoir installer les 5.000 spectateurs”, a-t-il conclu."

- Tennis: fin de Tournoi pour Sha’har Peer (Arouts 7) - dommage...
http://www.actu.co.il/2010/02/tennis-fin-de-tournoi-pour-shahar-peer/
   "La tenniswoman Sha’har Peer avait réussi l’exploit de se qualifier pour les demi-finales du Tournoi de Dubaï. Mais elle a du s’incliner vendredi matin devant plus forte qu’elle, en la personne de l’américaine Venus Williams, n° 5 mondiale et tenante du titre, qui a battu l’israélienne sur le score de 6:4, 6:1. Consolation pour Peer, à l’issue de ce Tournoi, elle entrera au classement dans le groupe des 20 meilleures joueuses mondiales."


Gaza & Hamas

- Hamas : il met en garde l’Occident (Guysen) - "nous l’affronterons comme Dieu nous le demande".
http://www.guysen.com/news_Hamas-il-met-en-garde-l-Occident_264566.html
   "Mahmoud al-Zahar, membre du groupe terroriste, met en garde l’Occident contre une éventuelle aide accordée à Israël, à la suite de l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï la semaine dernière. "Si l’Occident permet à l’ennemi sioniste de transformer sa terre en un endroit où les Palestiniens musulmans sont assassinés, nous l’affronterons comme Dieu nous le demande", a-t-il déclaré au cours d’un sermon dans une mosquée de Gaza."

- Quand les salafistes concurrencent le Hamas à Gaza, Karin Laub (AP) - "Ils ont recommencé à tirer des roquettes contre Israël ces dernières semaines et fait sauter la voiture d'un chef du Hamas" ; "Le Hamas a peut-être créé sans le vouloir un climat favorable à leur émergence en poussant à l'islamisation de la société".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100219/twl-palestiniens-hamas-salafistes-1be00ca.html
   "Ils prêchent la guerre sainte, prônent un islam ultraconservateur et tirent des roquettes contre Israël malgré la trêve informelle observée par le Hamas: les groupes salafistes djihadistes exercent une influence de plus en plus grande dans la Bande de Gaza et constituent un problème croissant pour le Hamas, le Mouvement de la résistance islamique au pouvoir dans le petit territoire palestinien. Ils sont organisés en petits groupes armés qui n'hésitent pas à affronter les hommes du Hamas, et leur ligne radicale séduit de plus en plus dans un territoire soumis à un blocus strict d'Israël [et de l'Egypte ??] et frappé par la pauvreté. Certains craignent qu'ils ne deviennent une tête de pont qui permettrait à Al-Qaïda, leur jumeau idéologique dont ils reprennent l'appel à la guerre sainte mondiale, de s'implanter à Gaza.
    Le Hamas affirme les avoir démantelés après une fusillade sanglante qui fit 26 morts dans une mosquée en août dernier. Mais après avoir fait profil bas pendant plusieurs mois, ces groupes armés refont parler d'eux. Ils ont recommencé à tirer des roquettes contre Israël ces dernières semaines et fait sauter la voiture d'un chef du Hamas, qui ne se trouvait pas dans le véhicule. Cette attaque, revendiquée par les "Soldats des brigades du monothéisme", a été présentée comme un avertissement. "Nous n'allons pas arrêter de prendre pour cible des figures de ce gouvernement (Hamas) perverti et malhonnête", a prévenu le groupe. "La suite sera plus dure et plus horrible."
    Les groupes salafistes reprochent au Hamas de ne pas avoir instauré la loi islamique depuis sa prise de contrôle de Gaza en 2007 et de s'en tenir largement à une trêve tactique avec Israël depuis l'offensive "Plomb durci" dans le petit territoire. Ismaïl Haniyeh, le Premier ministre Hamas, reconnaît la popularité croissante des groupes salafistes. "Si c'est un phénomène parmi certains jeunes à Gaza, ils seront traités avec des discussions et des réunions", a-t-il déclaré lors d'un sermon dans une mosquée. Le Hamas a peut-être créé sans le vouloir un climat favorable à leur émergence en poussant à l'islamisation de la société gazaouie, avec notamment une "campagne de vertu" exhortant les femmes à se voiler.
    Les groupes salafistes ont commencé à émerger à Gaza après le retrait unilatéral d'Israël en 2005. Selon une étude co-réalisée par un ancien No2 du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, ils rassembleraient quelques centaines de membres. Les salafistes djihadistes sont soupçonnés pour une série d'attentats à la bombe contre des cafés Internet et des magasins de musique à Gaza, qu'ils considèrent comme des pourvoyeurs de vice. [...]
    Les groupes salafistes violents s'inspirent d'Al-Qaïda mais ne sont pas affiliés officiellement au réseau d'Oussama ben Laden, selon une étude de l'Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient. Citant des responsables israéliens, ce cercle de réflexion américain estime que 30 à 50 combattants venus du Yémen, d'Egypte, de France et d'ailleurs sont à Gaza, pour former des combattants salafistes ou pour mener la guerre sainte. Mais aucun ne serait membre d'Al-Qaïda. Le groupe salafiste "Tonnerre roulant", qui a fait serment d'allégeance à Ben Laden dans un communiqué publié en juillet, a affirmé que certains de ses combattants sont partis à l'étranger pour suivre un entraînement.
    Au-delà des groupes armés, le mouvement salafiste non-violent prend racine à Gaza. Ses adeptes considèrent le djihad comme un devoir sacré, mais accordent davantage d'importance au retour à un "islam véritable" dans leur vie quotidienne. Et les salafistes dirigent des organisations caritatives qui dispensent des cours sur le Coran ou donnent à manger aux pauvres. "Les gens retournent vers le véritable islam après avoir vu qu'ils n'obtiennent aucun avantage des partis politiques", explique le cheikh Hussam al-Gazar, directeur-adjoint d'Ibn Baz, une oeuvre de bienfaisance basée à Rafah, à la frontière avec l'Egypte."

- « Les Etats-Unis retardent l’accord [Shalit] », Eti Abramov (Yediot Aharonot) - "cela pourrait déstabiliser le pouvoir d’Abou Mazen".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7678
   "« Nous entendons des voix en provenance du gouvernement américain qui suggèrent aux décideurs israéliens de ne pas mettre en œuvre l’accord qui est proposé pour la libération de Guilad ». C’est ce qu’a déclaré hier Noam Shalit, le père du soldat enlevé Guilad Shalit, devant la conférence des présidents des grandes organisations juives américaines qui se tient en Israël.
    « Je vous conjure d’évoquer Guilad dans toutes vos conversations, partout dans le monde. Malheureusement, nous entendons des voix en provenance du gouvernement américain qui laissent entendre leur mécontentement face à l’échange de prisonniers qui est proposé. Ces voix suggèrent aux décideurs en Israël de ne pas accepter l’accord car cela pourrait déstabiliser le pouvoir d’Abou Mazen. Cinquante-deux membres du Congrès ont même adressé au président Obama une lettre afin qu’il presse Israël d’ouvrir les frontières au passage de personnes et de marchandises vers la bande de Gaza sans rappeler le fait que mon fils est prisonnier dans la bande de Gaza et que c’est pour cela que les frontières sont fermées », a dit Noam Shalit."


Al-Mabhouh

- Meurtre d'un chef du Hamas: Israël rejette les accusations de Dubaï (AFP) - "Tout ce qu'on voit sur les films vidéos ce sont des gens qui parlent au téléphone".
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41735144@7-60,0.html
   "Un haut responsable israélien a rejeté vendredi les accusations portées par la police de Dubaï contre le Mossad, le service secret israélien, soupçonné d'avoir assassiné dans l'émirat un responsable de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas. "La police de Dubaï n'a fourni aucune preuve de caractère incriminant dans cette affaire", a déclaré à l'AFP ce responsable qui a requis l'anonymat. [...] "Il n'existe même pas de preuve qu'il ait été assassiné. Tout ce qu'on voit sur les films vidéos ce sont des gens qui parlent au téléphone", a encore déclaré le haut responsable israélien. Dans ces conditions, il a estimé "ridicules" les menaces de mandat international qui pourrait être lancé à la demande de Dubaï contre le chef du Mossad, Méir Dagan. [...]"

- Al-Mabhouh : les critiques internationales contre Israël bientôt apaisées ? (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Al-Mabhouh-les-critiques-internationales-contre-Israel-bientot-apaisees-_264503.html
   "A Jérusalem, on se déclare confiant que les critiques occidentales contre Israël pour l'élimination du chef terroriste du Hamas, Al-Mabhouh, à Dubaï, vont bientôt s'apaiser. ''Tous les pays occidentaux menacés par le terrorisme utilisent les mêmes méthodes, la coopération internationale doit se poursuivre'', a déclaré un haut responsable israélien sous couvert d'anonymat."

- Assassinat à Dubaï: le Fatah est impliqué, selon le Hamas (AP) - Dahlan réplique : "Seul le Hamas savait que Mahmoud al-Mabhouh se trouvait à Dubaï, c'est donc leur faute, pas celle de l'Autorité palestinienne".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100219/twl-israel-palestiniens-hamas-assassinat-951b410.html
   "Le Hamas a affirmé vendredi que deux anciens membres du Fatah étaient impliqués dans l'assassinat, le mois dernier, d'un de ses cadres à Dubaï. [...] Selon un site Internet du Hamas, le Palestine Information Center, ces deux hommes sont Anwar Shheibar et Ahmad Hassanain, deux anciens membres des forces de sécurité du Fatah et actuels employés dans une société de Mohammed Dahlan, un haut responsable du mouvement, qu'ils n'ont pas identifié [nommé ?]. Izzat al-Rishq, membre de la direction du Hamas à Damas (Syrie), a affirmé vendredi que le Mouvement de la résistance islamique "n'accusait personne d'autre" qu'Israël. Mais il a estimé que les auteurs de l'assassinat pourraient avoir utilisé "de petits collaborateurs pour les questions logistiques".
    Mohammed Dahlan a démenti tout lien avec l'assassinat et avec ses auteurs. "Je n'ai aucune compagnie à Dubaï, et je ne connais pas ces gens", a-t-il déclaré depuis Amman, en Jordanie. Et d'accuser lui-même à demi-mots le Hamas. "Seul le Hamas savait que Mahmoud al-Mabhouh se trouvait à Dubaï, c'est donc leur faute, pas celle de l'Autorité palestinienne", a-t-il dit. "Pour des raisons politiques, le Hamas nous accuse pour ses problèmes internes"."

- Daily Mail: « Londres savait qu’Israël utiliserait des faux passeports » (Arouts 7) - Londres dément.
http://www.actu.co.il/2010/02/daily-mail-londres-savait-quisrael-utiliserait-des-faux-passeports/
   "Le Daily Mail a indiqué que les services secrets britanniques et le ministère des Affaires étrangères « savaient qu’Israël utiliserait des faux passeports » pour l’élimination du chef terroriste du Hamas Al Mabhouh à Dubaï. Il a encore précisé que « le gouvernement de Londres ne connaissait aucun détail sur l’opération mais avait été mis au courant pour le cas où l’affaire exploserait »."

- Entretien avec Mark Heller (chercheur à l'Institut d'études sur la sécurité nationale, Tel Aviv) - "on peut dire qu'il y a eu à Dubaï une forme de déficience" ; "Tuer Al-Mabhouh à Dubaï, c'est envoyer un message" ; " toute son organisation qui est déstabilisée. Panique, méfiance, suspicion. Tout le temps que l'organisation doit consacrer à sa réorganisation, elle ne l'utilisera pas pour le terrorisme."
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/il-y-a-eu-a-dubai-une-forme-de-deficience_850104.html#xtor=AL-447
   "- L'Express: Pour la presse étrangère et dans une moindre mesure, la presse israélienne, la responsabilité du Mossad dans la liquidation de Mahmoud Al-Mabhouh ne semble pas faire de doutes. Partagez-vous ce point de vue?
    - Mark Heller: Dans cette affaire, on remarque que ceux qui savent se taisent et ceux qui ne savent pas se répandent en affirmations. Moi je ne sais pas. Je ne peux me livrer qu'à des spéculations. S'il est certain que le Mossad avait de bonnes raisons de vouloir la mort de Mabhouh, on peut dire la même chose pour d'autres services de renseignements, notamment arabes, ainsi que pour le Fatah, (le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, ndlr). On peut également imaginer qu'il ait été victime d'un règlement de compte d'ordre commercial, compte tenu du milieu à hauts risques, le trafic d'armes, dans lequel il évoluait. Cela dit, au petit jeu des suppositions, le Mossad arrive en tête.
    - A la suite de l'enquête de la police de Dubaï, les visages des tueurs supposés ont fait la une de la presse internationale: Faut-il parler de fiasco?
    - Dans ce genre d'affaires, la marque ultime du professionnalisme, c'est quand il n'y a justement pas d'affaires. Quand la liquidation passe inaperçue. De ce point de vue, on peut dire qu'il y a eu à Dubaï une forme de déficience. La mort d'Al-Mabhouh devait apparaître comme naturelle. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé au début, avant que les policiers émiratis n'optent pour la thèse de l'assassinat. Second dysfonctionnement: le fait que des membres du commando aient été identifiés. Ils ont laissé des traces. Cela suffira-t-il pour remonter aux commanditaires de l'opération? Rien n'est sûr. Le bilan est donc mitigé. La cible a été éliminée, les agents ont pu s'échapper, mais la réalisation n'est pas parfaite.
    - Le fait que les membres du commando aient "volé" l'identité de citoyens européens, notamment britanniques a suscité quelques tensions entre Londres et Israël. La crise est-elle sérieuse?
    - Al-Mabhouh n'était pas Mère Teresa. Personne ne pleure sa mort en Europe. Que le détournement de passeports étrangers suscite de la colère, c'est compréhensible. Les diplomates et les ministres des affaires étrangères - qui ne sont pas forcément mis dans le secret de ces opérations- devront peut être prendre une ou deux mesures bénignes, pour apaiser les médias. Mais rien de grave. La communication entre le Mossad et les services secrets britanniques est bonne. Entre professionnels du renseignement, on se comprend.
    - Si la piste du Mossad se confirmait, le Premier ministre Benyamin Netanyahou serait confronté à un remake fâcheux, après la tentative d'assassinat avorté sur Khaled Meshal, chef du Hamas, en 1997, à Amman...
    - Ce serait une source d'embarras certain pour Meir Dagan, le patron du Mossad et Netanyahou qui est son supérieur hiérarchique direct. Je veux croire que dans le processus de décision, le paramètre risque a été jugé tolérable. En matière de sécurité, il n'y a pas de décision sans incertitude. Certains analystes critiquent le choix de Dubaï comme théâtre de l'opération d'élimination. Pourquoi risquer de s'aliéner un pays arabe dont les relations avec Israël sont plutôt bonnes?, disent-ils.
    Mais quand on regarde de plus près les autres options - la Syrie où Al-Mabhouh résidait, le Soudan, la Chine et l'Iran où il voyageait – on se rend compte que Dubaï était la seule option possible. Il ne faut pas oublier non plus que des milliers de sociétés et d'hommes d'affaires iraniens travaillent à Dubaï. C'est le point de passage obligé pour contourner l'embargo commercial destiné à dissuader Téhéran de se doter de l'arme nucléaire. Tuer Al-Mabhouh à Dubaï, c'est envoyer un message.
    - Tous ces risques pour un seul homme... Les opérations de liquidation servent-elles à quelque chose?
    - Je connais ce point de vue qui consiste à dire que le mort sera vite remplacé, comme dans le cas de Yehyah Ayash (un artificier du Hamas, assassiné en 1995, au moyen d'un téléphone piégé) et que la liquidation ne sert à rien, sinon à échauffer les esprits. Mais que savent-ils véritablement, les gens qui tiennent ce discours? Qu'est ce qui leur prouve que la situation n'aurait pas été encore pire si Ayash était resté en vie? Quand un haut responsable est éliminé, c'est toute son organisation qui est déstabilisée. Panique, méfiance, suspicion. Tout le temps que l'organisation doit consacrer à sa réorganisation, elle ne l'utilisera pas pour le terrorisme.
    - En définitive, ces opérations sont-elles morales?
    - Que pensez-vous qu'aurait été la réaction des autorités syriennes si nous leur avions envoyé une demande d'extradition d'Al-Mabhouh? Face à des acteurs non étatiques, qui échappent à tout système légal et qui veulent vous tuer, il y a deux options. Soit vous ne faites rien. Soit vous agissez et vous les tuez avant qu'ils ne vous tuent. De ce point de vue, la liquidation est parfaitement légale."


Judée-Samarie & AP

- 1.200 manifestants démolissent une partie de la clôture de sécurité (Guysen)
http://www.guysen.com/news_1_264534.html
   "Quelque 1.200 Palestiniens et militants de gauches ont manifesté vendredi à Bilin,dans l'ouest de Ramallah, marquant cinq années de manifestations contre la barrière de sécurité. Les manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre et ont démoli une partie de la clôture de sécurité."

- Tsahal dénonce les violences des habitants des implantations contre les soldats (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-denonce-les-violences-des-habitants-des-implantations-contre-les-soldats_264496.html
   "L'accrochage au cours duquel deux soldats de Tsahal ont été blessés mercredi par des habitants de l'implantation de Yitzar, en Samarie, a suscité beaucoup de colère au sein de l'armée. Un haut-gradé israélien a mis en garde contre cette ''attitude honteuse qui risque de provoquer une grande catastrophe'' en cas d'attentat."

- La Croix Rouge demande à Israël de défendre les Palestiniens des attaques juives (Guysen) - On attend et on attendra toujours qu'elle demande à l'Autorité Palestinienne de faire cesser le harcèlement quotidien contre les Juifs et les tentatives d'attentat, en somme qu'elle fasse le boulot d'"Autorité" qu'elle revendique.
http://www.guysen.com/news_La-Croix-Rouge-demande-a-Israel-de-defendre-les-Palestiniens-des-attaques-juives_264498.html
   "Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé mercredi à Israël de protéger les Palestiniens des ''attaques des habitants juifs en Judée-Samarie''."

- Abbas : il s’engage à lutter contre la corruption (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-il-s-engage-a-lutter-contre-la-corruption_264550.html
   "Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré ce vendredi qu’il œuvrera à lutter contre la corruption au sein de l’Autorité palestinienne."


Liban, Syrie & Hezbollah

- Liban : un ex-officier met en doute les capacités du Hezbollah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-un-ex-officier-met-en-doute-les-capacites-du-Hezbollah_264491.html
   "Un ex-officier libanais met en doute la capacité du Hezbollah à détruire des habitations en plein coeur d'Israël, comme l'a annoncé son chef Hassan Nasrallah, lors de son discours de mardi. Le général Wahabi Katisha a confié au journal saoudien Oukaz que la milice chiite dispose certes de missiles de 400 km de portée, mais ces engins ne peuvent être dotés que d'ogives explosives relativement petites de 65 kg, incapables de détruire un appartement. De ce fait les critiques enflent au pays du Cèdre contre Nasrallah qui s'en était pris dans son discours aux courants libanais opposés à la poursuite des activités de son mouvement."

- Amr Moussa : "Les Arabes défendront le Liban en cas d’attaque israélienne" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Les-Arabes-defendront-le-Liban-en-cas-d-attaque-israelienne-_264511.html
   "A l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires Etrangères Ali Shami, le secrétaire général de la ligue arabe Amr Moussa a affirmé que les pays arabes soutiendront le Liban en cas d’offensive israélienne. “Si jamais une attaque est préparée, Israël ne s’en sortira pas facilement”, a mis en garde M.Moussa, ajoutant, “nous avons déjà eu l’expérience de la guerre de juillet 2006, et la meilleure position arabe serait de soutenir le Liban”."

- Rapport : le Mossad a des difficultés à recruter des agents au Liban (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Rapport-le-Mossad-a-des-difficultes-a-recruter-des-agents-au-Liban_264527.html
   "Selon un rapport publié par un journal du Koweït, le Mossad israélien a eu des difficultés à recruter de nouveaux réseaux d'espionnage au Liban au cours de l'année dernière. Ce document affirme que "le Liban est devenu un pays où il est difficile d'opérer pour les services des Renseignements"."

- Onu : le Liban accuse Israël de couper des arbres (Guysen) - Verra-t-on bientôt le Hezbollah se convertir à l'écologie antisioniste ?
http://www.guysen.com/news_Onu-le-Liban-accuse-Israel-de-couper-des-arbres_264457.html
   "Le Liban a demandé au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon et au Conseil de sécurité de condamner Israël pour avoir coupé des branches d'un arbre qui se trouve sur le territoire libanais. Selon la lettre, un tracteur israélien muni d'une lame spéciale a coupé des branches d'un arbre situé non loin de la localité libanaise de Kafr Kila Marjayoun. "Mon gouvernement considère cet acte comme une violation de notre souveraineté", a-t-il déclaré."

- Pommes israéliennes pour la Syrie (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/02/pommes-israeliennes-pour-la-syrie/
   "Le gouvernement israélien a autorisé l’augmentation de la quantité de pommes qui seront acheminées vers la Syrie par le Plateau du Golan. Dès le 1er mars, ce seront 10.000 tonnes de pommes qui transiteront par le passage de Kuneitra, contre 8.000 tonnes en 2009. Le vice-ministre au Développement de la Galilée et du Néguev, le Druze Ayoub Kara, s’est félicité de cette décision, « qui favorise les contacts économiques et humains avec la Syrie. » « C’est ainsi que nous pourrons faire avancer la paix entre les deux pays », déclare Ayoub Kara, par ailleurs farouchement opposé aux concessions territoriales israéliennes sur le Golan comme en Judée-Samarie."


Turquie

- Ankara étend son rôle au Proche-Orient, Laure Marchand (Le Figaro) - "Ses sorties musclées contre Israël valent [à Erdogan] le surnom de «nouveau Nasser» dans la presse arabe et sa cote de popularité est au plus haut dans les opinions publiques" ; «L'ascension de l'Iran comme puissance régionale et comme “big brother” des chiites conduit de plus en plus les populations sunnites à se rapprocher de la Turquie.»
http://www.lefigaro.fr/international/2010/02/19/01003-20100219ARTFIG00010-ankara-etend-son-role-au-proche-orient-.php
   "Avec son sens aiguisé des retombées médiatiques, Recep Tayyip Erdogan n'allait pas se priver d'une telle tribune. Le week-end dernier, le premier ministre turc a profité du Forum mondial Islam-États-Unis, organisé au Qatar et auquel participait Hillary Clinton, pour fustiger l'inaction de la communauté internationale face à la situation humanitaire à Gaza. Il a inclus sans les nommer les États présents et tançait ouvertement l'Égypte. Mais le Qatar a déroulé un tapis rouge de compliments pour son hôte turc : le vice-premier ministre qatarien a qualifié de «voix des musulmans» l'un «des leaders favoris dans le monde arabe». Ces éloges sont révélateurs de l'influence grandissante de la Turquie dans la région et du changement de perception des pays arabes à son égard. Profitant du déclin des puissances traditionnelles, comme l'Égypte et l'Arabie saoudite, les Turcs convoitent désormais le leadership régional.
    Cette conquête passe symboliquement par la cause palestinienne. «Le problème palestinien est une source de légitimité pour tout pays et dirigeant envers les populations arabes», explique Mustafa el-Labbad, directeur du Centre al-Sharq pour les études régionales et stratégiques, basé au Caire. Depuis son esclandre face au président israélien, Shimon Pérès, en 2009 à Davos, le chef du gouvernement islamo-conservateur a fait prendre à son pays un net avantage sur ses concurrents. Ses sorties musclées contre Israël lui valent même le surnom de «nouveau Nasser» dans la presse arabe et sa cote de popularité est au plus haut dans les opinions publiques.
    Au-delà de ces succès oratoires, le retour de la Turquie dans une sphère en grande partie jadis intégrée dans l'Empire ottoman passe par une politique étrangère hyperactive. Après avoir tourné le dos à la région pendant la guerre froide, Ankara a normalisé ses relations avec ses voisins orientaux, a conduit les pourparlers secrets entre la Syrie et Israël en 2008 et intercédé auprès du régime iranien sur le dossier du nucléaire… [...]
    Une étude conduite par la Fondation turque des études économiques et sociales (Tesev) dans six pays de la région et dans les Territoires palestiniens montre que, non seulement son implication n'est pas perçue comme une ingérence, mais qu'elle est plébiscitée : près de huit personnes interrogées sur dix souhaitent que «la Turquie joue un plus grand rôle» et pensent qu'elle a «un impact positif sur la paix» dans le monde arabe.
    Pour Mustafa el-Labbad, si la Turquie «manque encore de réseaux et d'alliances à cause de son engagement tardif», elle bénéficie de liens culturels et historiques avec les pays arabes et représente un «islam moderne» qui joue en sa faveur : «L'ascension de l'Iran comme puissance régionale et comme “big brother” des chiites conduit de plus en plus les populations sunnites à se rapprocher de la Turquie.» La voie est d'autant plus libre pour les ambitions turques qu'elles concordent avec la politique de l'Administration de Barack Obama. «Les Américains essayent d'intégrer le monde musulman dans le système mondial, pour eux la Turquie est leur vitrine et peut servir d'exemple de pays démocratique», estime Mehmet Altan, un intellectuel turc. Un objectif qui conduit la Maison-Blanche à ne pas se formaliser lorsque Ankara ne suit pas sa ligne et défend ses propres intérêts. [...]"


Iran

- L'AIEA évoque un projet iranien d'ogive nucléaire, Joëlle Stolz (Le Monde) - le rapport "tranche avec le style diplomatique en usage sous le précédent directeur général de l'Agence, Mohamed ElBaradei".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/19/l-aiea-evoque-un-projet-iranien-d-ogive-nucleaire_1308438_3218.html
   "L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'inquiète dans un rapport, publié jeudi 18 février, d'activités de l'Iran visant à mettre au point une ogive nucléaire. Dans un langage direct, qui tranche avec le style diplomatique en usage sous le précédent directeur général de l'Agence, Mohamed ElBaradei, auquel a succédé le Japonais Yukiya Amano, l'AIEA indique que Téhéran pourrait poursuivre en secret des recherches "passées ou en cours, liées au développement d'une charge nucléaire pour un missile".
    L'Agence confirme que l'Iran a commencé, le 9 février à Natanz, à enrichir de l'uranium à 19,8 %, qui le rapproche du seuil militaire des 20 %. Il a aussi transféré les neuf dixièmes de ses stocks d'uranium faiblement enrichi à 3,5 %, soit 2,06 tonnes, vers la centrale de Natanz. Mais le nombre de centrifugeuses en service y a été réduit de 4 000 à 3 772, ont constaté les inspecteurs."

- L'Iran ne cherche pas à se doter de l'arme atomique, selon son guide suprême (AP) - il inaugure le premier destroyer, qui "occupe une position stratégique sur le Détroit d'Ormuz".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100219/twl-iran-usa-nucleaire-224d7fb.html
   "L'Iran ne "croit pas" en l'arme atomique et ne "cherche pas" à s'en doter, a affirmé vendredi le guide suprême iranien Ali Khamenei, qui s'exprimait dans le sud du pays à l'occasion du lancement par l'Iran de son premier destroyer. Les "ennemis" de l'Iran en sont à "répéter des propos absurdes sur la construction d'une arme nucléaire", a-t-il lancé. "Nous avons déjà dit que nos croyances et principes religieux considèrent ce type d'armes comme un symbole de destruction, qui est interdit. Pour cette raison, nous ne croyons pas en la bombe atomique et nous ne cherchons pas à l'obtenir", a ajouté le guide suprême iranien.
    Ali Khamenei, qui est également commandant des forces armées, a inspecté vendredi le premier destroyer lancé par l'Iran, en présence de hauts responsables des forces navales. Selon la télévision d'Etat, le bâtiment a été lancé à Bandar Abbas, ville portuaire au bord du Golfe Persique. Elle occupe une position stratégique sur le Détroit d'Ormuz, par lequel transite une grande partie du trafic pétrolier maritime mondial. [...]"

- La Russie livrera des missiles antimissiles à l'Iran, Guy Faulconbridge (Reuters) - Moscou : "Il est absolument incorrect de mettre l'accent sur la question de la fourniture de S-300 et d'en faire un problème majeur".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100219/twl-iran-russie-missiles-38cfb6d.html
   "La Russie entend respecter ses engagements et livrer à l'Iran le système de défense antimissiles S-300 commandé par Téhéran, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Sergeï Riabkov, cité par l'agence Interfax. Moscou avait indiqué mercredi que la livraison avait été reporté pour des raisons techniques. [...] "Il existe un contrat pour fournir ce système à l'Iran et nous le remplirons. Les retards sont dus à des problèmes techniques", a déclaré Sergeï Riabkov. Ce dernier s'est élevé contre les tentatives de politiser les exportations d'armes russes vers l'Iran. "Il est absolument incorrect de mettre l'accent sur la question de la fourniture de S-300 et d'en faire un problème majeur, sans parler du fait de la lier aux discussions visant à rétablir la confiance sur le caractère purement pacifique du programme nucléaire iranien", a-t-il dit."


Europe

- 18 théologiens catholiques contre la béatification de Pie XII (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/18-theologiens-catholiques-contre-la-beatification-de-Pie-XII-5430.html
   "Jusqu'à maintenant, seule l'opinion publique juive s'était émue d'une éventuelle béatification de Pie XII, parfois accusé d'être resté passif devant le sort des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, ce sont des théologiens catholiques de haut niveau qui écrivent au pape Benoît XVI pour l'"implorer" d'interrompre le processus de béatification.Ils demandent qu'au préalable, la vérité historique de Pie XII soit établie. [...]
    "Le mouvement actuel d'accélération du processus de béatification de Pie XII nous trouble profondément. Nous vous implorons pour qu'une enquête historique ait lieu avant de faire avancer la cause du pape Pie XII." Les théologiens ajoutent que celui-ci est devenu pour beaucoup le "symbole de l'antijudaïsme et de l'antisémitisme chrétiens". [...] Pour les signataires de la lettre, la béatification porterait préjudice aux relations judéo-chrétiennes. Des prélats en charge des relations entre les deux religions seront également destinataires de la lettre envoyée au pape."


Point de vue

- Negotiations - Look at alternatives, Yossi Alpher (former director of the Jaffee Center for Strategic Studies at Tel Aviv University) - "one could argue that the specter of a right-wing Israeli government negotiating a two-state solution, however unsuccessfully, is good for the cause of Israeli-Palestinian peace and that it conditions an ever-growing portion of the Israeli public to territorial compromise" ; "alternative roads to progress should receive greater attention". Le préliminaire historique fait un bilan intéressant des négociations passées.
http://www.bitterlemons.org/issue/isr1.php
   "The consequences of failed Israeli-Palestinian peace negotiations can be discussed in two contexts: impending talks that seem likely to fail, and past negotiations that did fail. Reviewing past experience would appear to be the best way to start. Overall, the picture is not a positive one.
    In the mid-1990s, extreme violence punctuated what were considered at the time successful negotiations aimed at implementing the Oslo agreement. Prime ministers Yitzhak Rabin and Shimon Peres just kept negotiating in 1995-96, with only the right-wing opposition arguing that Palestinian suicide bombings mandated a halt. In retrospect, knowing what we now know about Palestinian leader Yasser Arafat, the right was right.
    The political damage was extensive. It brought Binyamin Netanyahu to power. He and Arafat successfully negotiated two interim agreements during Netanyahu's earlier term in office (1996-1999). Netanyahu's governing coalition fell over the second agreement. But violence remained minimal, enabling Ehud Barak to execute a smooth takeover and continue the process.
    Prime Minister Barak and Arafat went to Camp David with Arafat confidently predicting the failure of those talks. In retrospect, all sides were so poorly prepared and the gaps separating the two sides so glaringly wide, that failure was guaranteed. Moreover, neither had sufficient political support--Barak from his failing coalition, Arafat from the Arab world--to risk a deal. The outcome was the second intifada, which broke out even as post-Camp David talks continued.
    Ariel Sharon's refusal to negotiate offers a different instance. As prime minister in the first half of this decade, Sharon was convinced negotiations would fail, hence avoided them. Instead, when pressured to register progress, he withdrew unilaterally from the Gaza Strip. The outcome of that non-negotiated withdrawal was prolonged violence and political disruption.
    Prime Minister Ehud Olmert and President Mahmoud Abbas entered the year-long Annapolis talks in 2008 with little chance of success, if only because both leaders were patently too weak politically to "deliver" their respective establishments. In the end, their negotiations also failed, but without the spectacular negative results of 2000. Indeed, the public was not even aware of the substance of the failure until Abbas revealed it almost a year later. On the other hand, once it was revealed just how far-reaching an offer Olmert made and Abbas rejected, many Israeli supporters of a negotiated two-state solution concluded that Abbas would never be a candidate for peace.
    Against the backdrop of these failures and their ramifications, we approach the prospect of yet another round of talks, this time between Abbas and Netanyahu.
    Leaving aside for the moment Netanyahu's lukewarm peace rhetoric and self-imposed coalition constraints and Abbas' ongoing preconditions, let's assume negotiations do get under way. Like most preceding rounds, this one too seems likely to fail due to both the substantive gaps between the two sides on issues like Jerusalem, and their political weakness. Note that the current point of departure for negotiations is relative quiet on both sides--or rather on all three sides, including Hamas in Gaza.
    If the negotiations register significant progress, Netanyahu's coalition is likely to collapse, precipitating political crisis in Israel with an end result no one can predict. Abbas, too, is likely to be under heavy pressure from his Fateh supporters to avoid making concessions. Moreover, progress could impel Hamas in Gaza to initiate violence in order to thwart a Fateh achievement in the West Bank. Israeli retaliation against Hamas might also torpedo anything achieved. Hamas' escalation of violence in late 2008 and the Olmert government's response are a case-in-point.
    On the other hand, the Obama administration's efforts to renew negotiations are apparently motivated at least in part by the belief that the very existence of talks could prevent violence in our part of the region and would make it easier for the US to deal w
ith other crises in the Middle East. The past offers little evidence to support these suppositions: the 1995 suicide bombings and the second intifada broke out while talks were going on; an Iranian regime friendly to the US fell at the height of the first Camp David process. At least, if the next round of talks is indirect, its failure might be less significant, hence portend fewer risks.
    Yet again, one could argue that the specter of a right-wing Israeli government negotiating a two-state solution, however unsuccessfully, is good for the cause of Israeli-Palestinian peace and that it conditions an ever-growing portion of the Israeli public to territorial compromise. Netanyahu's previous tenure and his current embrace of the two-state solution could be seen as bearing out this point. Then too, final status talks, however uninspiring, could provide useful "cover" for positive unilateral moves by both sides.
    Obviously, peace talks are best held between strong and cohesive governments that are in full control of their territory. But that is not the case at present on either side, and is not likely to be in the near future. Yet abandoning any and all prospect of a solution due to the fear of failure and its consequences is hardly the answer.
    That's why alternative roads to progress should receive greater attention. One is Prime Minister Salam Fayyad's successful unilateral state-building enterprise in the West Bank. Another is the need to learn from the failure of the Gaza blockade and seek an alternative strategy for stabilizing the Strip so it can't interfere with a peace process. Yet a third is negotiations with Syria, which have a better chance of success and could positively influence the Palestinian track. Why is the Obama administration devoting so much of its prestige to renewing West Bank negotiations that are doomed to failure and not dealing more aggressively with these additional prospects?"
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 23:06
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