18 février 2010
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France
- Le Crif, vrai lobby et faux pouvoir, Esther Benbassa (directeur d'études à l’Ecole pratique des hautes études) - La dernière attaque en date de Benbassa contre sa "bête immonde", le CRIF : communautariste (il organise un dîner!), tyrannique (il s'oppose au boycott d'Israël!), anti-patriote (il soutient Israël, le seul Etat juif, quelle idée!), lobby juif (les politiques s'agenouillent devant lui!), importateur du conflit israélo-palestinien en France (jamais les musulmans eux ne voudraient l'importer!), il ose apprécier certains musulmans non radicaux (quelle condescendance!), il fait du chantage à l'antisémitisme (quel scandale que les journalistes voient l'antisémitisme comme un reproche!), il instrumentalise la Shoah (mais quel rapport avec l'histoire des Juifs, je vous le demande!), il créé l'antisémitisme en France (laquelle en serait totalement dénuée sans ce monstre!), au point qu'on peut comprendre ceux qui parlent de "complot juif" (je dis "comprendre", pas "justifier", nuance nuance!). Bref, que ferait-on sans Benbassa ? On rirait moins. Et les pro-palestiniens auraient moins de "bons juifs" à citer (on peut en effet trouver Benbassa ici).
http://www.liberation.fr/societe/0101619772-le-crif-vrai-lobby-et-faux-pouvoir
"[...] lorsque le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise son dîner annuel et qu’il lance des fatwas contre les uns et les autres, quand les politiciens de tout bord, y compris le Président et le Premier ministre, y accourent, personne n’ose parler de communautarisme. [...] Cette année, comme l’an passé, les mesures d’ostracisme ont visé le PCF et les Verts, au motif de leur campagne de boycott des produits israéliens. Comble de l’horreur, certaines municipalités communistes auraient fait citoyen d’honneur Marwan Barghouti, l’un des responsables du Fatah, en geôle à vie en Israël.
On en vient à se demander si le Crif n’est pas plutôt le porte-parole d’Israël en France, comme une seconde ambassade de ce pays. Il y a un siècle, ce qui aurait passé pour de la double allégeance s’appelle aujourd’hui soutien à Israël. [...] Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. [...] Projetant sur la scène française ce qui se passe entre Israéliens et Palestiniens au Proche-Orient, le Crif ne manque aucune occasion pour appuyer la politique antimusulmane du gouvernement. En revanche, il a ses bons musulmans, comme Israël a ses bons Palestiniens, les seuls avec qui il daigne «dialoguer». [...]
Qu’est-ce que le Crif sinon un groupuscule endogamique [tiens je croyais pourtant qu'il s'était renouvelé en se droitisant ? Faudrait savoir !] qui se donne des airs de petit Etat indépendant, agissant à sa guise, faisant plier les uns et les autres, tant par le biais de l’autocensure, sensible chez bien des journalistes, craignant à juste titre d’être soupçonnés d’antisémitisme dès qu’ils oseront critiquer la politique israélienne, que par l’instrumentalisation de la culpabilité de la Shoah intériorisée par la classe politique ? [...] Il génère à son tour de l’antisémitisme et offre des arguments, certes fallacieux, à ceux qu’obsèdent les vieux thèmes bien rôdés du pouvoir juif, du complot juif. La «servilité» de circonstance des professionnels de la politique face au Crif vient renforcer les anciens préjugés. [...]"
- La fin du temps des chimères, Alain Frachon (Le Monde) - "La Chine peut tout se permettre, ou à peu près. Sous patronage onusien, il y a une commission Goldstone pour juger le comportement d'Israël à Gaza ; il n'y en a pas pour juger celui des forces de l'ordre chinoises au Tibet ou au Xinjiang". Merci Alain Frachon, qui détone positivement dans Le Monde !
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/02/18/la-fin-du-temps-des-chimeres-par-alain-frachon_1307809_3232.html
"Hubert Védrine veut en finir avec le droit-de-l'hommisme européen. [...] Il n'est pas contre la défense des droits de l'homme, il s'oppose à ce qu'elle devienne le principal déterminant des relations que l'Europe ou les Etats-Unis ont avec le reste du monde. Là, il se trompe. Il y a beau temps que les droits de l'homme ne pèsent plus guère dans la diplomatie des Etats-Unis ou des Européens. Le droit-de-l'hommisme est mort, enterré au cimetière des illusions nées de la fin de la guerre froide.
L'administration Obama dit que la relation que les Etats-Unis entretiennent avec la Chine est trop importante pour être altérée par la question des droits de l'homme. La Chine peut tout se permettre, ou à peu près. Sous patronage onusien, il y a une commission Goldstone pour juger le comportement d'Israël à Gaza ; il n'y en a pas pour juger celui des forces de l'ordre chinoises au Tibet ou au Xinjiang.
Il a fallu attendre dix jours de manifestations pour que Barack Obama ait un mot de sympathie à l'adresse des Iraniens qui défient le régime de M. Ahmadinejad. Les Européens n'ont pas jugé bon de diminuer le niveau de leur représentation diplomatique à Téhéran. Pour les meilleures raisons économiques, Berlin et Paris font les yeux doux à Moscou.
Derrière la Chine, les puissances émergentes développent une conception fondamentaliste de la souveraineté nationale : pas question de s'immiscer dans leurs affaires intérieures. La nouvelle doctrine, c'est non à l'ingérence, surtout au nom des valeurs. Le relativisme culturel progresse. On prend le pari : dans ce monde-là, M. Védrine en viendra vite à regretter les droits-de-l'hommistes."
Processus de paix
- Israël-Palestine : la Bourse c’est la vie !, Gil Mihaely (Causeur) - "Shimon Pérès n’avait pas tort quand il disait que Fayyad n’était peut-être pas le premier Palestinien à lire David Ben Gourion mais probablement le premier à l’avoir compris".
http://www.causeur.fr/israel-palestine-la-bourse-cest-la-vie,3810
"[...] Quand on connaît les contraintes et l’incertitude politique et géopolitique, l’existence même de cette Bourse [palestinienne (Palestine Securities Exchange)] tient du miracle et ses belles performances depuis 2006 – tout est relatif – et l’évacuation de Gaza témoignent que tout n’est pas si noir. Il est vrai qu’avec 39 sociétés cotées et 55 millions de dollars d’échanges quotidiens, la place palestinienne fait pâle figure à côté de celle de Tel-Aviv (771 sociétés cotées, 500 millions de dollars de valeurs mobilières échangées chaque jour) sans parler des grandes places américaines, européennes ou asiatiques. En revanche, par rapport à certaines de ses consœurs arabes, Naplouse n’est pas, et de loin, le pire élève de la classe. À la Bourse algérienne (inaugurée le 15 février 1999, seulement trois sociétés cotées) la valeur des titres échangés est dérisoire et même comparée à Aman, la petite sœur palestinienne n’a pas à rougir. [...]
Une Bourse palestinienne où les sociétés locales pourront lever des capitaux est un élément capital du dispositif de Fayyad, car au-delà de son utilité économique, un marché financier national est un attribut étatique important. Or, pour faire avancer cette stratégie, Fayyad a besoin non seulement des capitaux américains et européens qui assurent à peu près la moitié de son budget, mais aussi et surtout de calme. Les trois ou quatre dernières années ont été caractérisées par un niveau de violence très bas en Cisjordanie, notamment grâce à la première mutation réussie d’une institution palestinienne : les forces de l’ordre et de sécurité. En effet, depuis quatre ans, le général américain Keith Dayton surveille la formation et la réorganisation des différents organismes sécuritaires, les transformant graduellement en corps professionnels et disciplinés, c’est-à-dire beaucoup moins politisés qu’avant. [...]
Face à l’incapacité des classes politiques palestinienne et israélienne de parvenir à un accord diplomatique, la nouvelle approche pragmatique palestinienne est aujourd’hui la seule source d’espoir. Avancer sans laisser le Hamas ou la question de colonies – ou tout autre obstacle d’ailleurs – bloquer la situation, créer un Etat palestinien, non pas à partir des ses frontières et de ses attributs symboliques mais en commençant par ses institutions et ses attributs réels, tout cela constitue une véritable révolution copernicienne. Un tel Etat, reconnu par la Communauté internationale dans des frontières provisoires, pourrait changer la donne au Moyen-Orient. Shimon Pérès n’avait pas tort quand il disait que Fayyad n’était peut-être pas le premier Palestinien à lire David Ben Gourion mais probablement le premier à l’avoir compris."
Israël
- Des Palestiniens lancent des pierres sur les gardes-frontières à Shouafat (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-Palestiniens-lancent-des-pierres-sur-les-gardes-frontieres-a-Shouafat_264396.html
"Des Palestiniens de la localité de Shouafat, au nord de Jérusalem, ont lancé des pierres sur des gardes-frontières venus saisir des pétards emmagasinés en vue des festivités de Pourim (carnaval juif). Deux individus ont été interpellés. On ne signale aucun blessé mais des dégâts sur une jeep."
- Zoom sur la population arabe israélienne, Greg Tepper (JP) - "Les Chrétiens perdent la course avec 21 % de la population arabe en 1950, 8 % en 2008 et un passage à 7 %, prévu en 2030".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173326&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"La population arabe du Nord représente désormais 53 % de l'ensemble de la population, d'après un rapport du Bureau central de statistiques de février. Bien que le taux de natalité chez les femmes musulmanes dans les années 1980 à 2000 soit resté stable, celui des femmes druzes a baissé. En 2008, le taux de fécondité chez les femmes musulmanes a chuté de 0,9 enfants par femme. La même année, une femme musulmane avait en moyenne 3,8 enfants, une Chrétienne 2,2 et une Juive, 2,5. Toujours en 2008, la population arabe d'Israël représentait environ 1,5 millions de personnes, soit presque 20 % de la population.
Depuis 1950, la catégorie [musulmane] a augmenté de 13 points, au sein de la population arabe. Elle en représente désormais 83 %. Le Bureau s'attend à ce que ce chiffre atteigne 86 %, d'ici 2030. Sur la même période, la population druze a chuté de 2 points, au sein de la population arabe. On s'attend à ce qu'elle baisse encore d'un point d'ici 2030. Les Chrétiens perdent la course avec 21 % de la population arabe en 1950, 8 % en 2008 et un passage à 7 %, prévu en 2030. [...]"
- Tennis: Shahar Peer qualifiée en demi-finale (Arouts 7) - pas mal pour son premier tournoi à Dubaï (qui lui avait refusé un visa l'année dernière) !
http://www.actu.co.il/2010/02/tennis-shahar-peer-qualifiee-en-demi-finale/
"La championne de tennis israélienne Shahar Peer remporte une victoire après l’autre. Elle vient à présent pour les demi-finales du tournoi WTA de Dubaï à l’issue d’un match qui l’opposait la Chinoise Li Na. Celle-ci s’est en effet retirée au milieu de la compétition, lors des quarts de finale."
Gaza & Hamas
- Un soldat blessé dans un attentat à la bombe, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "C’est la troisième bombe qui explose ainsi en l’espace d’une semaine".
http://www.actu.co.il/2010/02/un-soldat-blesse-dans-un-attentat-a-la-bombe-teleguidee/
"Un soldat de l’unité Golani a été blessé non loin du kibboutz Kissoufim, près de la barrière qui longe la bande de Gaza. C’est à cette hauteur que passait la route principale menant au Goush Katif, avant l’expulsion des Juifs de Gaza. Le soldat a été blessé par l’explosion d’une bombe commandée à distance. Considéré comme légèrement blessé, par des éclats, il a été transporté à l’hôpital Soroka de Beer-Shev’a’. Cet incident s’est produit jeudi matin, mais la nouvelle vient seulement d’être rendue publique.
Les soldats de l’unité patrouillaient du côté Est de la barrière. Une inspection des lieux, menée juste après l’explosion, a révélé une seconde bombe, qui a été neutralisée par les démineurs. Des hauts responsables de Tsahal ont indiqué que ce type d’attentat est loin d’être surprenant, et que la menace est constante. « Les soldats qui effectuent les patrouilles le long de la barrière savent qu’ils doivent constamment être sur leurs gardes. La probabilité que de tels incidents se produisent est très élevée. Les terroristes placent des bombes téléguidées dans la ferme intention de tenter de tuer des soldats », ont déclaré les responsables sécuritaires.
Des dizaines de bombes ont été décelées au même endroit, depuis qu’un éclaireur y a été tué en janvier 2009. Lors de cet incident, quatre éclaireurs étaient alors à bord d’une jeep. Les trois autres furent blessés. Des échanges de tirs s’ensuivirent. Les conditions du terrain sont particulièrement difficiles dans cette zone, car le terrain est surélevé de l’autre côté de la barrière, avant d’observer une dépression.
C’est la troisième bombe qui explose ainsi en l’espace d’une semaine, mais les deux premiers attentats n’ont pas fait de victimes. Vendredi, une force de Tsahal a ouvert le feu sur des terroristes occupés à enfouir des mines dans le sol. Ces derniers ont alors pris la fuite. Jeudi, l’armée de l’air a éliminé un commando près du passage de Karni, par lequel sont acheminés les convois d’aide alimentaire aux habitants de la bande de Gaza. Ce commando a préalablement ouvert le feu sur des soldats de Tsahal. [...]"
- Le Hamas rend hommage à son responsable assassiné à Dubaï (AP) - "Un portrait de lui, haut comme un immeuble de quatre étages, a été déployé".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100218/twl-israel-palestiniens-hamas-assassinat-951b410.html
"Les militants du Hamas ont mobilisé d'importants moyens, mercredi soir, pour rendre un hommage militaire à leur dirigeant, assassiné à Dubaï et dont l'exécution est attribuée au Mossad israélien: des hommes masqués ont piétiné un immense drapeau israélien et fait jurer vengeance à quelque 3.000 participants.
L'hommage à Mahmoud al-Mabhouh à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza, était de la part du Hamas une démonstration de force destinée à prouver que le Mouvement de la résistance islamique n'est pas déstabilisé par cet assassinat. Il s'agissait également de faire d'al-Mabhouh, qui quitta Gaza en 1989 et était peu connu, un héros et martyr de la cause du Hamas. Un portrait de lui, haut comme un immeuble de quatre étages, a été déployé et l'aile militaire du Mouvement, dont il était l'un des fondateurs, a juré de se venger. [...]"
Al-Mabhouh
- Meurtre cadre du Hamas: la police de Dubaï accuse les services secrets israéliens (AFP)
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00231628-meurtre-cadre-du-hamas--la-police-de-dubai-accuse-les-services-secrets-israeliens.htm
"La police de Dubaï a accusé jeudi le Mossad, le service secret israélien, d'être derrière l'assassinat d'un cadre du mouvement palestinien Hamas tué le 20 janvier dans l'émirat. "Notre enquête a révélé que le Mossad est impliqué dans le meurtre de (Mahmoud) al-Mabhouh. Il est certain à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat", a dit le chef de la police, Dhahi Khalfan, à l'édition en ligne du journal The National, relevant du gouvernement d'Abou Dhabi. "Les indices dont dispose la police de Dubaï montrent un lien clair entre les suspects et des gens en relation directe avec Israël", a ajouté le général Khalfan. [...]"
- Eviter une crise avec la Grande-Bretagne, Herb Keinon & Jonny Paul (JP) - Nuance : Ron Prosor a été "invité" et non pas "convoqué".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631172764&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le bureau britannique des Affaires étrangères a prié l'ambassadeur israélien, Ron Prosor, de participer à une rencontre. Le but : discuter des passeports britanniques qui auraient été utilisés dans l'assassinat du chef militaire du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh le mois dernier à Dubaï. Un porte-parole de l'ambassade britannique, à Tel Aviv a bien insisté sur le fait que Ron Prosor avait été "invité" et non pas "convoqué" : la situation n'a pas encore atteint la crise diplomatique.
Des représentants israéliens ont déclaré qu'il fallait attendre la réunion - qui doit avoir lieu jeudi - pour savoir si la situation va dégénérer et installer une forte tension entre Londres et Jérusalem. Dans le meilleur des cas, a déclaré l'un d'eux, les Britanniques ont appelé Prosor pour répondre à une volonté de réaction de l'opinion publique, ou du moins celle que reflète les media. Dans le pire des cas, imagine-t-il, les Britanniques pourraient menacer de rompre la coopération entre Israël et les services de renseignements britanniques. A moins que le Mossad leur donne une liste des autres ressortissants britanniques dont les passeports auraient pu être utilisés. [...]"
- Israël empêtré dans l'assassinat de Dubaï, Jacques Benillouche (Slate.fr) - "l'enquête reste très discrète sur l'interférence de membres du Hamas dans l'assassinat" ; "Il est difficile de comprendre, si le Mossad était impliqué, qu'il puisse réitérer un assassinat dans un pays arabe ami, au moment de la visite d'un haut représentant du gouvernement israélien".
http://www.slate.fr/story/17509/Mossad-dubai-assassinat-israel-hamas
"[...] L'affaire comporte un certain nombre d'incohérences et de contradictions qui ne sont pas relevées pour dédouaner les Israéliens mais pour exiger des certitudes sur les commanditaires. Le problème des passeports, en particulier, comporte plusieurs ombres. L'utilisation, par les assassins de Mahmoud al-Mabhouh, de l'identité d'Israéliens binationaux vivants ne manque pas de légèreté si elle est l'œuvre du Mossad. Certes, chaque citoyen israélien peut à tout instant être considéré comme mobilisable au service de l'Etat ou de l'armée. Mais l'efficacité des services secrets tient dans la collaboration entière et volontaire de ses agents. [...]
Gordon Brown a semblé discret dans son commentaire [de l'affaire] car il existe une coopération étroite entre le Mossad et le MI-5 et dans ce cas, il semble difficile aux Israéliens, sauf à rompre avec la source d'approvisionnement d'informations anglaise, d'envoyer leurs agents pour liquider Al-Mabhouh sans en référer auparavant à leurs alliés.
Nous ne sommes certainement pas au bout des surprises selon certains officiels qui continuent à vouloir dédouaner le Mossad malgré toutes les présomptions évidentes qui sont publiées. Les autorités de Dubaï semblent sélectives dans la diffusion de leurs informations. Le ministère autrichien de l'Intérieur vient de faire savoir qu'il enquêtait sur l'utilisation présumée de téléphones portables autrichiens par les membres du commando. Sept téléphones ont été activés en Autriche dont l'analyse des communications pourrait être instructive.
Par ailleurs, l'enquête reste très discrète sur l'interférence de membres du Hamas dans l'assassinat. The Gardian britannique a diffusé l'information selon laquelle «un agent de la sécurité» du Hamas serait emprisonné en Syrie parce qu'il aurait trempé dans l'élimination de Mahmoud Al-Mabhouh. Les Syriens se refusent à confirmer ou non cette information. Enfin, la police de Dubaï ne communique pas sur les deux Palestiniens qu'elle a arrêtés. D'après le journal arabe Al-Hayat, l'un d'entre eux était membre des services de renseignements palestiniens tandis que le second appartenait aux services de sécurité de l'Autorité palestinienne. [...]
Un haut responsable du Hamas a été arrêté, portant à trois le nombre de Palestiniens soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat, a affirmé jeudi 18 février un responsable des services de sécurité de l'Autorité palestinienne. «Nous avons des informations étayées selon lesquelles Nehru Massoud, un responsable de haut rang en Syrie des brigades Al-Qassam a été arrêté dans le cadre de l'assassinat de Mahmoud Al-Mabhouh.» [...]
Il est difficile de comprendre, si le Mossad était impliqué, qu'il puisse réitérer un assassinat dans un pays arabe ami, au moment de la visite d'un haut représentant du gouvernement israélien. Ce serait une grande faute pour Meïr Dagan, le chef du Mossad, bien qu'il n'ait pu réaliser cette opération sans l'accord écrit de son Premier ministre. [...] Si le Mossad est impliqué, ce serait un nouvel échec de ses services qui auraient certainement sous-évalué la capacité des policiers de Dubaï à enquêter avec autant de célérité et de professionnalisme. Quoi qu'il en soit, Meïr Dagan n'a pas l'intention de démissionner car une telle décision confirmerait la responsabilité de son Agence et, selon lui, le Premier ministre ne lui a pas demandé de se retirer. L'enquête, qui n'en est qu'à ses débuts, risque encore d'apporter de nouvelles surprises."
- Meurtre à Dubaï, Paul Lémand (Primo) - l'expert cité par Malbrunot (cf. Boucle d'hier) s'est planté sur les tampons israéliens.
http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Do-43996220
"[...] la soit-disant équipe de bras cassés a laissé un tel paquet d’indices sur son passage que même un enfant de 5 ans aurait pu en tirer les conclusions qui s'imposent, ce qui ne démontre pas un grand professionnalisme. Etonnant de la part du Mossad ! [...]
Nos médias bruissent d’avis péremptoires et bien informés: ce sont les experts qui parlent! Pas un n’a seulement envisagé que le meurtre du haut responsable militaire du Hamas pouvait être le produit d’un règlement de compte interne. Du coup, pas un n’a envisagé l’éventualité que les services secrets de Dubaï se soient trompés dans leurs conclusions: elles étaient trop en phase avec leurs a priori.
Georges Malbrunot, par exemple, donne sur son blog la parole à deux "spécialistes" du Renseignement qui tiennent à rester anonymes. A les lire, on comprend parfaitement ce souci de discrétion. Citation: "Pour ce qui est du passeport français, deux hypothèses, là encore : il a été volé à des touristes français en Israël, mais dans ce cas, il garde un tampon israélien et des pays comme Dubaï les refusent à l’entrée de leur territoire. Ou alors, ce passeport a été volé en France. C’est l’hypothèse la plus vraisemblable".
Cet "expert" ignore donc qu'à l'arrivée à l'aéroport de Tel Aviv-Ben Gourion, on vous demande votre avis avant de tamponner votre passeport. Et si vous le souhaitez, on tamponne une feuille volante que l'on glisse à l'intérieur de votre passeport. Pourquoi ? Pour ne pas vous gêner, vous qui n'êtes pas juif, dans vos prochains voyages touristiques en pays arabe. Un Arabe de n’importe quelle nationalité peut entrer en Israël. Mais la présence d’un seul tampon israélien sur un passeport interdit à son titulaire l'accès à la plupart des pays arabes. Pour cet "expert" de Malbrunot, une seule punition : le goudron et les plumes. [...]
L’hypothèse selon laquelle le Mossad serait responsable de cette opération à Dubaï n'est pas à écarter. Mais il y a peu de chances qu'elle soit un jour corroborée par des preuves tangibles. En outre, cela supposerait que les services israéliens aient mis au point un stratagème vicieux aboutissant à faire arrêter dans deux pays arabes différents de prétendus complices. Belle synchronisation ! L’intox aurait alors fonctionnée à plein. De toutes les façons, qu'il nie ou qu'il confirme, Israël sera accusé de ce meurtre. Autant qu'il en tire un petit bénéfice [i.e. un effet de dissuasion]. [...]"
Judée-Samarie & AP
- Un adolescent palestinien transportant 2 engins explosifs arrêté près de Djénine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-adolescent-palestinien-transportant-2-engins-explosifs-arrete-pres-de-Djenine_264428.html
"Un adolescent palestinien âgé de 16 ans, transportant deux engins explosifs improvisés, a été arrêté au poste de contrôle de Jalame. L'adolescent, originaire d'un village de Djénine, a été interpellé au cours d'une inspection de routine."
- Jets de cocktails molotov dans le Goush Etsion (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jets-de-cocktails-molotov-dans-le-Goush-Etsion_264427.html
"Des Palestiniens ont lancé des cocktails molotov sur des véhicules israéliens qui circulaient dans le Goush Etsion. On ne déplore pas de blessés."
- Nouvelle attaque au cocktail molotov contre un bus israélien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nouvelle-attaque-au-cocktail-molotov-contre-un-bus-israelien_264434.html
"Un autobus qui circulait à proximité de Bethlehem, a été la cible d'une attaque au cocktail molotov jeudi soir. On ne déplore pas de blessés, mais de sérieux dégâts matériels ont été signalés."
- UNRWA football tournament named after terrorist Abu Jihad (PMW) - "Abu Jihad planned many of the major Fatah terror attacks, including the worst terror attack in Israel's history, in which 37 civilians were murdered in a bus hijacking led by Dalal Mughrabi in 1978".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1660
"An UNRWA educational program in Ramallah has honored the terrorist Abu Jihad with a football tournament in his name. The tournament was organized by the Fatah Students' Youth Movement at UNRWA's Women's Training Center and Faculty of Educational Sciences in Ramallah: "The Student Union Council and the Shabiba [Fatah] Students' Movement at UNRWA's Faculty of Educational Sciences has launched a football tournament under the name, 'The Shahid (Martyr) Abu Jihad Tournament.'" [Al-Hayat Al-Jadida, Feb. 17, 2010]
Dedicating sports tournaments and summer camps for Palestinian youth to terrorists who have killed Israelis is Palestinian Authority policy. [...] The fact that UNRWA (the United Nations Relief and Works Agency for Palestinian Refugees) is hosting a tournament honoring a terrorist is not the first time that the UN has supported the PA's policy of honoring terrorists. In the past, the UN has supported summer camps named after terrorists, including a UNICEF-sponsored camp in 2003 named after "the Shahida (Martyr) Wafa Idris. [...]
Abu Jihad was one of the founders of the Fatah Movement and the orchestrator of the organization's terror activities from the mid-1960s. Second in command to Yasser Arafat, he headed the military wing of the PLO and served as deputy supreme military commander of Fatah. Abu Jihad planned many of the major Fatah terror attacks, including the worst terror attack in Israel's history, in which 37 civilians were murdered in a bus hijacking led by Dalal Mughrabi in 1978. He also planned the hostage taking at the Savoy Hotel in Tel Aviv in 1975 in which eight hostages and two Israeli soldiers were killed. Abu Jihad was killed in 1988 in an operation attributed to Israel. [...]"
- Six mois demandés, 60 jours accordés, Dan Izenberg (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173380&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"La Cour suprême a décidé d'accorder à l'Etat un délai. 60 jours supplémentaires ont été prévus pour démolir 18 maisons illégales des avant-postes Hayovel et Hersha en Judée-Samarie. L'une d'elles appartient à la veuve du major Roï Klein, tué après s'être jeté sur une grenade pour protéger ses soldats, durant la seconde guerre du Liban. La décision a fait suite à une plainte déposée en 2005 par l'organisation de gauche "la Paix maintenant" qui exigeait la démolition de bâtiments construits sans autorisation.
Jusqu'alors, l'Etat avait admis que toutes les maisons d'Hersha, ainsi que certaines de Yovel, avaient été construites sur un terrain contesté, et d'autres sur des terres appartenant en partie ou en totalité aux Arabes. Jusqu'au 10 janvier, l'Etat affirmait à la Cour son intention d'appliquer les mandats de démolition, mais selon un ordre de priorités établi par ses soins. Il a toutefois refusé de donner une date précise du début des opérations.
Le 12 juillet, le tribunal a déclaré que de nombreuses maisons auraient dû être en haut de la liste des priorités. Il a également ordonné à l'Etat d'accorder des audiences aux habitants des maisons, "sans plus tarder". Il lui a accordé quatre mois pour présenter un rapport sur les résultats des audiences. Au terme de ce délai, l'Etat a informé le tribunal qu'il n'avait pas encore terminé les audiences. Dans l'intervalle, il a décidé de réexaminer les questions de propriété. Pour la première fois, il a évoqué la possibilité de pas procéder à la démolition. "Nous examinons d'autres options pour régler la question", a écrit le représentant de l'Etat, Guilad Shirman qui a demandé six mois supplémentaires à la Cour pour achever l'examen.
La requête a été rejetée, dimanche, par le tribunal. "Il semble que notre décision du 12 juillet n'a été appliquée que partiellement [par l'Etat]", écrivent les juges. "Malgré le temps écoulé, les audiences n'ont pas été menées à terme et l'Etat n'a toujours pas présenté de calendrier d'exécution des ordres de démolition." Un délai de 60 jours pour le faire lui a été accordé."
Egypte
- L'Egypte appelée à lever l'état d'urgence instauré après l'assassinat de Sadate (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-appelee-a-lever-l-etat-d-urgence-instauree-apres-l-assassinat-de-Sadat_264384.html
"Les Etats-Unis et des pays européens appellent l'Egypte à lever l'état d'urgence décrété il y a 30 ans, après l'assassinat du président Sadate, car il porte atteinte aux droits de l'Homme. Ces propos ont été tenus au Conseil de l'Onu pour les droits de l'Homme, après l'arrestation de plusieurs dirigeants du mouvement d'opposition des Frères musulmans, au début du mois."
Liban, Syrie & Hezbollah
- Liban : peine de mort pour l'assassin d'un membre du Djihad islamique en 2006 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-peine-de-mort-pour-l-assassin-d-un-membre-du-Djihad-islamique-en-2006_264433.html
"Un Libanais a été condamné à mort jeudi pour avoir fomenté un attentat dans le sud du Liban qui avait coûté la vie à un membre important du Djihad islamique en 2006, a-t-on appris de source judiciaire. Le suspect, Mahmoud Rafee, avait été arrêté en juin 2006 et avait avoué entretenir des liens avec les services secrets israéliens."
- AIEA : al Kibar en Syrie pourrait avoir été un réacteur nucléaire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_AIEA-al-Kibar-en-Syrie-pourrait-avoir-ete-un-reacteur-nucleaire_264450.html
"Des particules d'uranium trouvées par l'Agence internationale de l'énergie atomique en Syrie indiquent que le site de al Kibar, bombardé par Israël en 2007 pourrait avoir été un réacteur nucléaire. Selon les Etats-Unis, le réacteur de al Kibar aurait été construit avec l'aide des nord Coréens pour produire du plutonium, un métal utilisé dans les armes atomiques."
- "La Syrie ne devrait pas nous mettre à l'épreuve" (JP) - Barak : "Il est inutile d'attendre encore dix ou vingt ans [pour négocier], ou une nouvelle tournée de guerres".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173066&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Ehoud Barak appelle à reprendre des pourparlers de paix avec Damas, dans un proche avenir. Le ministre de la Défense a réitéré mercredi son opinion. Pour autant, il reste ferme. "Je ne recommande pas aux pays voisins, la Syrie comprise, de nous mettre à l'épreuve." Et de préciser toutefois : "Cela dit, une véritable négociation avec Damas fait partie des intérêts israéliens. Je réitère mon appel à Assad : Nous comprenons tous l'enjeu et le moment est venu", a-t-il déclaré, lors de la Conférence des présidents des organisations juives américaines, à Jérusalem. "Il est inutile d'attendre encore dix ou vingt ans, ou une nouvelle tournée de guerres", a-t-il poursuivi. Le ministre de la Défense réagissait aux affirmations du quotidien syrien Tishrin, porte-parole du gouvernement, selon lesquelles la Syrie se préparait aux retombées de la guerre aussi bien que de la paix. [...]"
Monde arabe
- Le Peuple juif Selon Cheikh Qaradawi (Vidéo 10mn50) - Ce prêche est un beau ramassis de poncifs antisémites. Qaradawi est une référence pour les Frères Musulmans (c'est lui qui a obtenu pour Tariq Ramadan un siège de professeur "affilié" plus ou moins à l'université Oxford), un consultant important d'Al-Jazeera et une voix très écoutée dans le monde musulman.
http://www.dailymotion.com/video/xc9ot3_le-peuple-juif-selon-cheikh-quarada_webcam
- Accalmie dans le nord du Yémen entre l'armée et la rébellion houthiste, Gilles Paris (Le Monde) - 10 000 morts en six ans d'un conflit probablement entretenu par Téhéran.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/18/accalmie-dans-le-nord-du-yemen-entre-l-armee-et-la-rebellion-houthiste_1307827_3218.html
"La sixième phase de la guerre de Saada, dans le nord du Yémen, a-t-elle pris fin ? Depuis le 12 février, un cessez-le-feu semble tenir entre les forces yéménites et la rébellion dirigée par Abdel Malek Al-Houthi. [...] L'intervention de l'Arabie saoudite aux côtés du président Ali Abdallah Saleh a été l'élément marquant de cette dernière phase d'un conflit dont l'origine remonte à 2004 et dont le coût humain dépasse sans doute les 10 000 morts, même si les autorités de Sanaa se sont toujours refusées de donner le moindre bilan des pertes civiles ou militaires. L'Arabie saoudite, inquiète de l'instabilité à sa frontière, aurait perdu plus de 130 soldats en trois mois d'affrontements. [...]
Même si elle a fait une nouvelle fois la preuve de sa capacité de résistance sur un théâtre d'opération propice à la guérilla, en dépit des bombardements massifs pratiqués par l'armée yéménite, la rébellion n'est toujours pas parvenue à exprimer clairement ses demandes politiques, alimentant les accusations d'instrumentalisation par l'Iran (les rebelles appartiennent au zaïdisme, une école particulière du chiisme). Le président Saleh, qui avait promis en novembre 2009 l'écrasement du mouvement houthiste, a, lui, été contraint de composer. [...]"
Iran
- Téhéran jure de soutenir le Hezbollah contre Israël (AP) - Ahmadinejad à propos d'Israël : "leur dossier sera clos une bonne fois pour toutes et la région délivrée de leurs méthodes pour toujours".
http://journalmetro.com/monde/article/455764--teheran-jure-de-soutenir-le-hezbollah-contre-israel
"Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a décrété jeudi que si Israël partait une nouvelle fois en guerre contre le Hezbollah, Téhéran serait aux côtés du mouvement chiite libanais qui devrait riposter avec force afin de "clore le dossier une bonne fois pour toutes". Ces propos [ont été] tenus lors d'une conversation téléphonique avec le chef spirituel du parti de Dieu, le cheikh Hassan Nasrallah, et rapportée par l'agence de presse officielle IRNA [...].
Ahmadinejad a exhorté Nasrallah a préparer ses combattants de manière à ce que si les Israéliens "veulent répéter les erreurs du passé, alors leur dossier sera clos une bonne fois pour toutes et la région délivrée de leurs méthodes pour toujours". "Les Iraniens seront aux côtés des Libanais et de la région dans cette affaire", a-t-il ajouté. [...]"
- L'AIEA soupçonne l'Iran de travailler à l'arme nucléaire, George Jahn (AP) - "des inquiétudes quant à de possibles dimensions militaires du programme nucléaire de l'Iran"... Ce n'est pas avec ElBaradei qu'on aurait pu disposer d'un tel rapport ! Téhéran serait bien parvenu au seuil critique des 20% d'enrichissement.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100218/twl-iran-nucleaire-aiea-armement-ba66223.html
"L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé jeudi dans un nouveau rapport qu'elle soupçonnait l'Iran de mener des expériences pour utiliser l'uranium enrichi dans la fabrication d'une arme nucléaire. C'est la première fois que cette agence dépendant des Nations unies rend publiques de telles inquiétudes, qui semblent confirmer celles de plusieurs pays mais contredire les Etats-Unis, pour lesquels ces activités étaient probablement suspendues depuis 2003.
Dans un rapport confidentiel destiné aux 35 Etats du Conseil des gouverneurs et que l'Associated Press a pu consulter, l'AIEA estime aussi que le régime des mollahs a, comme il l'affirme, effectivement réussi à obtenir une petite quantité d'uranium enrichi à 20% dans sa centrale de Natanz (centre de l'Iran), où le processus avait été lancé le 7 février, officiellement pour alimenter le réacteur de recherche de Téhéran. Les experts considèrent qu'il est assez facile, une fois atteint le seuil des 20%, d'enrichir l'uranium jusqu'à 90%, le minimum requis pour fabriquer une arme nucléaire.
L'AIEA écrit dans son rapport, fondé sur les informations transmises par les services de renseignement de différents pays, dont Israël, que la résistance de l'Iran à ses inspections "suscite des inquiétudes quant à de possibles dimensions militaires du programme nucléaire de l'Iran". Les indices recueillis "suscitent des inquiétudes quant à la possible existence en Iran d'activités non déclarées, passées ou présentes, liées au développement d'une charge nucléaire pour un missile", précise l'agence. "Prendre ces questions en compte est important pour clarifier les inquiétudes de l'agence sur ces activités (...) qui semblent s'être prolongées après 2004", poursuit ce rapport, le premier depuis l'entrée en fonctions du Japonais Yukiya Amano à la tête de l'AIEA en décembre. [...]"
- Peres tire la sonnette d'alarme, Greer Fay Cashman (JP) - "Peres s'est déclaré surpris des réticences dont témoigne la communauté internationale".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173861&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Si le monde ne s'unit pas pour faire arrêter le programme nucléaire iranien, le résultat sera un "Moyen-Orient nucléaire", où les conflits latents seront accompagnés d'armes atomiques. C'est ce que le président Shimon Peres a souligné mercredi, lors de sa rencontre avec le ministre autrichien des Affaires étrangères, Michael Spindelegger. Peres s'est déclaré surpris des réticences dont témoigne la communauté internationale à "qualifier le président iranien de ce qu'il est : un dictateur et un meurtrier qui pend les gens dans les rues, tire sur les civils, appelle à l'annihilation d'une nation, et parcourt le monde comme s'il était un leader légitimé et accepté par tous". [...]"
- De nouvelles sanctions contre l'Iran en mars ?, Herb Keinon (JP) - "Spindelegger est resté flou quant à la nature des sanctions qu'il faudrait imposer".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173167&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait rendre sa décision en mars. L'enjeu : une quatrième série de sanctions contre l'Iran. C'est ce qu'a annoncé mercredi au Jerusalem Post, Michael Spindelegger, le ministre des Affaires étrangères autrichien. Son pays est actuellement l'un des 15 membres du Conseil de sécurité. [...] Dans son interview, Spindelegger est resté flou quant à la nature des sanctions qu'il faudrait imposer. Et d'expliquer que les négociations sur le sujet commençaient à peine au Conseil de sécurité. Il a précisé que, dans tous les cas, les mesures prises ne devraient pas nuire à la population. Spindelegger a expliqué que trouver un compromis entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - soit les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni - était une "affaire délicate". [...]"
USA
- Noam Shalit : les Etats-Unis contre un accord pour la libération de Guilad (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Noam-Shalit-les-Etats-Unis-contre-un-accord-pour-la-liberation-de-Guilad_264453.html
"Le père du soldat captif du Hamas a accusé jeudi l'administration américaine d'être opposée à un échange de prisonniers, apparemment parce qu'un tel échange affaiblirait le président palestinien Mahmoud Abbas et "déstabiliserait la Judée Samarie"."
- Des congressistes américains critiquent Dany Ayalon, Shraga Blum (Arouts 7) - en question, l'implication de J-Street.
http://www.actu.co.il/2010/02/des-congressistes-americains-critiquent-dany-ayalon/
"[...] Lieberman et Ayalon ont en fait pris la décision d’appliquer le principe suivant : « Pour qu’Israël soit respecté sur la scène internationale, il faut qu’il commence à se respecter lui-même ». « Catastrophe pour l’image d’Israël » pour les uns, « retour salutaire de l’honneur juif si souvent piétiné » pour d’autres.
En vertu de ce principe, Lieberman et Ayalon ont eu récemment des réactions marquées qui ont été très critiquées, notamment dans les médias israéliens. Dernière en date, avec l’arrivée en Israël mercredi d’une délégation de cinq membres démocrates du Congrès américain, que le vice-ministre des Affaires Etrangères Dany Ayalon aurait critiqués et refusé de rencontrer. Ces députés américains sont en fait venus dans le cadre d’un groupe organisé par le lobby juif américain de gauche « J-Street », qui se singularise aux Etats-Unis par son soutien aux thèses de « Shalom Akhs’hav », et qui n’hésite pas à émettre des critiques publiques envers la politique du gouvernement Netanyahou. L’attitude de « J-Street » envers l’administration israélienne actuelle est telle que l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michaël Oren, avait refusé d’être présent à son Congrès annuel il y a quelques mois de cela.
Convoquant une conférence de presse inopinée, les délégués américains se sont dits « surpris de ce qu’il sont lu dans les journaux quant à l’attitude du ministère des Affaires Etrangères à leur égard ». « Nous avons été bien reçus partout par ailleurs », confie l’un des membres, « mais nous avons le sentiment qu’on nous a empêchés de rencontrer certains responsables du Bureau du Premier ministre ainsi que des responsables du Ministère des Affaires Etrangères ». William Delahunt (D-Massasuchetts) affirmait même « que Dany Ayalon mettait en doute le soutien de cette délégation à Israël ». « Il s’agit d’une attitude incorrecte envers des représentants de l’allié le plus important d’Israël dans le monde », rajoutait Delahunt, « et nous exigeons des explications à ce sujet, notamment pour la manière dont seront reçues les prochaines délégations américaines en Israël. (…) Notre soutien traditionnel envers Israël au Congrès risque d’être ébranlé du fait de ce genre d’attitude envers nous ». Il a conclu en établissant un lien entre l’attitude de Dany Ayalon envers la délégation et celle qu’il avait eue envers l’Ambassadeur turc le mois dernier.
Jeremy Ben-Ami, Président de « J-Street », qui participait aussi à la conférence de presse, s’est dit « surpris et interloqué de l’attitude négative du vice-ministre, alors que les relations entre le Lobby et l’ambassadeur d’Israël à Washington se sont améliorées depuis lors ». Il a dit « espérer que l’attitude d’Ayalon ne reflète que son opinion personnelle et non la politique officielle d’Israël ».
En réponse, les services du vice-ministre des Affaires Etrangères ont publié le communiqué suivant : « Le vice-ministre des Affaires Etrangères sera toujours très heureux de rencontrer toute délégation de représentants officiels américains, mais de manière directe et sans avoir besoin d’intermédiaires. Il se dit troublé par le fait que l’on veuille imposer de l’extérieur quelles sont les personnes qui doivent être présentes aux rencontres entre officiels israéliens et représentants de l’étranger » (faisant allusion aux membres de « J-Street ».)"
Europe
- L’ambassade d’Israël en Espagne proteste face aux préjugés dans l’art, Roni Sofer (Ynet)
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17152
"L’ambassade d’Israël en Espagne a publié, mercredi 17 février 2010, un avis pour protester contre l’exposition de deux sculptures créées par l’artiste espagnol Eugenio Merino, exposées actuellement à la foire internationale d’art à Madrid. Elles représentent une mitrailleuse Uzi, à partir de laquelle se développe une menorah ornée d’une étoile de David [voir site]. « Des valeurs comme la liberté d’expression et la liberté de création sont parfois utilisés pour masquer les stéréotypes, les préjugés et la provocation pour la provocation », indique l’avis."
Point de vue
- To negotiate or not to negotiate, Oded Eran (director of the Institute for National Security Studies in Tel Aviv, ex-Israel's ambassador to Jordan and the EU and former negotiator with Egypt and the Palestinians) - "Both the Palestinian government and the US administration may take courage from the fact that every round in the past shortened the distance to the Israeli goalpost" ; "Reducing the element of risk can be achieved by combining the two approaches, the bottom-up incremental one with permanent status talks. A positive development on one track may influence the other and can increase overall prospects of success".
http://www.bitterlemons.org/issue/isr2.php
"The Israeli prime minister and the Palestinian president claim they are interested in final status negotiation. Mahmoud Abbas (Abu Mazen) is clear in his objections to anything except final status, but he has preconditions. Binyamin Netanyahu wants final status negotiations but without prior conditions. If and when that gap is bridged and negotiations begin, the wider gap, on core issues, will be revealed.
Though the Palestinian side may agree to the Clinton proposals of 2000 that divide sovereignty over the suburbs of Jerusalem on an ethnic basis (what is Jewish is Israeli and what is Arab is Palestinian), the two sides will most probably be unable to decide on the future of the part of Jerusalem inside and just outside the walls. In the past, prime ministers Barak and Olmert went far beyond the Israeli consensus by agreeing to divide sovereignty even within the city walls, but no final agreement was reached. Whether such a proposal would have passed the political hurdles of a Knesset vote (one at least would be needed to undo the laws concerning Jerusalem that have been adopted since 1967) and a referendum, Netanyahu and most of his current ministers are unlikely to accept such a compromise.
The same can be said about Palestinian refugees. Past Israeli negotiators were willing to accept a return of up to 75,000. But Netanyahu does not recognize the very principle of return, and even if the relatively moderate Kadima party were to join the government this would not increase support for compromise on the issue.
The third core issue, the borders outside Jerusalem, is unlikely to produce a greater degree of compromise, though here the current Israeli government may be able to show greater flexibility. In other issues that relate to the attributes of Palestinian sovereignty, further unbridgeable gaps may be exposed. These include the degree to which the future Palestinian government controls the entry points into its territory, its airspace and electro-magnetic space.
The political on top of geographic separation between the Gaza Strip and the West Bank further complicates matters. What is Abu Mazen's validity as a negotiator on behalf of the Palestinians and what is the likelihood of Hamas accepting the results of his negotiations? To the extent that there was an initial element of flexibility in his negotiating tactics, this has been eliminated by the need to prove to the Palestinian camp that he is not yielding any ground to Israel.
So the question begs itself--if the final outcome of final status negotiations is pre-determined, why are the Israeli and Palestinian leaders so keen on opening them, beyond the possibility that both are bluffing and seek to pin the blame for failure to launch the talks on the other side?
The Palestinian side is also reluctant to embark on an incremental, bottom-up approach as it suspects that the Israeli government really wishes to reduce international pressure, mostly from the US administration, by making the fewest possible concessions. The Palestinian side, though not completely averse to getting more territory in the West Bank, wishes to link any partial step to a very clear action plan for the attainment of the establishment of a Palestinian state. In Abu Mazen's view, the Palestinian side carried out its phase I obligations under the 2003 roadmap, hence what is to be discussed is the Palestinian statehood phase. The Palestinian side points to its achievements in building internal security organs and fighting terror organizations and to the famous Salam Fayyad plan for state institution-building during the next 18 months.
Netanyahu's calls for permanent status negotiations result from a different logic. This is his second term and most probably his last chance of leaving his mark in Israel's history books. Secondly, the Palestinians won't trade the only card they hold--end of conflict--for a partial step, while Netanyahu wants an end of conflict agreement. But here is the paradox: not only will Netanyahu not pay the price asked by the Palestinians but his definition of end of conflict differs from that of the Palestinians and from the one offered in the 2002 Arab Peace Initiative. He has repeated this demand several times, including in his Bar Ilan speech. Netanyahu wants the Palestinians to recognize Israel as the Jewish state. Abu Mazen rejects this demand, saying that what happens behind final borders once they are agreed upon is Israel's business to define for itself. Netanyahu and those supporting his demand say that the Palestinian definition of end of conflict is not necessarily the end of all claims that Palestinians harbor in their minds and souls, hence the request to the Arab side to accept his definition.
What, therefore, is the political logic of launching permanent status negotiations against the odds and given that all previous attempts failed? Both the Palestinian government and the US administration may take courage from the fact that every round in the past shortened the distance to the Israeli goalpost.
The Oslo accords produced Israel's recognition that it will be separated from the West Bank and that it will have to negotiate, among other issues, Jerusalem and the Palestinian refugees. Camp David 2000 saw the introduction into the Israeli public discourse of the possibility of dividing Jerusalem and the removal of some of the settlements and the idea of a swap between territory in the West Bank and territory in Israel within the 1967 lines. Even if the next round does not produce results, according to this view, a further softening of Israeli public opinion may occur.
This view is certainly supported by the far-reaching concessions that Olmert, the former hawkish mayor of Jerusalem, was willing to make as prime minister during his negotiations with Abu Mazen during 2008. When, in 2000, I spoke to Mayor Olmert, he rejected the slightest concession in Jerusalem. In 2008 he agreed, according to his own account of the talks with Abu Mazen, to share control of the inner parts of Jerusalem with other states, mostly Arab.
From the US point of view, the deeper the talks touch the core issues of borders, Jerusalem and refugees the greater the prospect of the Netanyahu government changing it composition, with Kadima joining at the expense of FM Avigdor Lieberman's Yisrael Beitenu party, possibly Shas and certainly the smaller far-right parties.
Reducing the element of risk can be achieved by combining the two approaches, the bottom-up incremental one with permanent status talks. A positive development on one track may influence the other and can increase overall prospects of success. That was done already in the roadmap; its revival can assist in bringing the two sides to the talks in a framework acceptable to both."
- Le Crif, vrai lobby et faux pouvoir, Esther Benbassa (directeur d'études à l’Ecole pratique des hautes études) - La dernière attaque en date de Benbassa contre sa "bête immonde", le CRIF : communautariste (il organise un dîner!), tyrannique (il s'oppose au boycott d'Israël!), anti-patriote (il soutient Israël, le seul Etat juif, quelle idée!), lobby juif (les politiques s'agenouillent devant lui!), importateur du conflit israélo-palestinien en France (jamais les musulmans eux ne voudraient l'importer!), il ose apprécier certains musulmans non radicaux (quelle condescendance!), il fait du chantage à l'antisémitisme (quel scandale que les journalistes voient l'antisémitisme comme un reproche!), il instrumentalise la Shoah (mais quel rapport avec l'histoire des Juifs, je vous le demande!), il créé l'antisémitisme en France (laquelle en serait totalement dénuée sans ce monstre!), au point qu'on peut comprendre ceux qui parlent de "complot juif" (je dis "comprendre", pas "justifier", nuance nuance!). Bref, que ferait-on sans Benbassa ? On rirait moins. Et les pro-palestiniens auraient moins de "bons juifs" à citer (on peut en effet trouver Benbassa ici).
http://www.liberation.fr/societe/0101619772-le-crif-vrai-lobby-et-faux-pouvoir
"[...] lorsque le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise son dîner annuel et qu’il lance des fatwas contre les uns et les autres, quand les politiciens de tout bord, y compris le Président et le Premier ministre, y accourent, personne n’ose parler de communautarisme. [...] Cette année, comme l’an passé, les mesures d’ostracisme ont visé le PCF et les Verts, au motif de leur campagne de boycott des produits israéliens. Comble de l’horreur, certaines municipalités communistes auraient fait citoyen d’honneur Marwan Barghouti, l’un des responsables du Fatah, en geôle à vie en Israël.
On en vient à se demander si le Crif n’est pas plutôt le porte-parole d’Israël en France, comme une seconde ambassade de ce pays. Il y a un siècle, ce qui aurait passé pour de la double allégeance s’appelle aujourd’hui soutien à Israël. [...] Mais qui représente véritablement le Crif et combien sont-ils en son sein ? On ne le saura jamais. Ce qui compte, c’est qu’il est perçu comme un lobby (mot horripilant en France) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. [...] Projetant sur la scène française ce qui se passe entre Israéliens et Palestiniens au Proche-Orient, le Crif ne manque aucune occasion pour appuyer la politique antimusulmane du gouvernement. En revanche, il a ses bons musulmans, comme Israël a ses bons Palestiniens, les seuls avec qui il daigne «dialoguer». [...]
Qu’est-ce que le Crif sinon un groupuscule endogamique [tiens je croyais pourtant qu'il s'était renouvelé en se droitisant ? Faudrait savoir !] qui se donne des airs de petit Etat indépendant, agissant à sa guise, faisant plier les uns et les autres, tant par le biais de l’autocensure, sensible chez bien des journalistes, craignant à juste titre d’être soupçonnés d’antisémitisme dès qu’ils oseront critiquer la politique israélienne, que par l’instrumentalisation de la culpabilité de la Shoah intériorisée par la classe politique ? [...] Il génère à son tour de l’antisémitisme et offre des arguments, certes fallacieux, à ceux qu’obsèdent les vieux thèmes bien rôdés du pouvoir juif, du complot juif. La «servilité» de circonstance des professionnels de la politique face au Crif vient renforcer les anciens préjugés. [...]"
- La fin du temps des chimères, Alain Frachon (Le Monde) - "La Chine peut tout se permettre, ou à peu près. Sous patronage onusien, il y a une commission Goldstone pour juger le comportement d'Israël à Gaza ; il n'y en a pas pour juger celui des forces de l'ordre chinoises au Tibet ou au Xinjiang". Merci Alain Frachon, qui détone positivement dans Le Monde !
http://lemonde.fr/opinions/article/2010/02/18/la-fin-du-temps-des-chimeres-par-alain-frachon_1307809_3232.html
"Hubert Védrine veut en finir avec le droit-de-l'hommisme européen. [...] Il n'est pas contre la défense des droits de l'homme, il s'oppose à ce qu'elle devienne le principal déterminant des relations que l'Europe ou les Etats-Unis ont avec le reste du monde. Là, il se trompe. Il y a beau temps que les droits de l'homme ne pèsent plus guère dans la diplomatie des Etats-Unis ou des Européens. Le droit-de-l'hommisme est mort, enterré au cimetière des illusions nées de la fin de la guerre froide.
L'administration Obama dit que la relation que les Etats-Unis entretiennent avec la Chine est trop importante pour être altérée par la question des droits de l'homme. La Chine peut tout se permettre, ou à peu près. Sous patronage onusien, il y a une commission Goldstone pour juger le comportement d'Israël à Gaza ; il n'y en a pas pour juger celui des forces de l'ordre chinoises au Tibet ou au Xinjiang.
Il a fallu attendre dix jours de manifestations pour que Barack Obama ait un mot de sympathie à l'adresse des Iraniens qui défient le régime de M. Ahmadinejad. Les Européens n'ont pas jugé bon de diminuer le niveau de leur représentation diplomatique à Téhéran. Pour les meilleures raisons économiques, Berlin et Paris font les yeux doux à Moscou.
Derrière la Chine, les puissances émergentes développent une conception fondamentaliste de la souveraineté nationale : pas question de s'immiscer dans leurs affaires intérieures. La nouvelle doctrine, c'est non à l'ingérence, surtout au nom des valeurs. Le relativisme culturel progresse. On prend le pari : dans ce monde-là, M. Védrine en viendra vite à regretter les droits-de-l'hommistes."
Processus de paix
- Israël-Palestine : la Bourse c’est la vie !, Gil Mihaely (Causeur) - "Shimon Pérès n’avait pas tort quand il disait que Fayyad n’était peut-être pas le premier Palestinien à lire David Ben Gourion mais probablement le premier à l’avoir compris".
http://www.causeur.fr/israel-palestine-la-bourse-cest-la-vie,3810
"[...] Quand on connaît les contraintes et l’incertitude politique et géopolitique, l’existence même de cette Bourse [palestinienne (Palestine Securities Exchange)] tient du miracle et ses belles performances depuis 2006 – tout est relatif – et l’évacuation de Gaza témoignent que tout n’est pas si noir. Il est vrai qu’avec 39 sociétés cotées et 55 millions de dollars d’échanges quotidiens, la place palestinienne fait pâle figure à côté de celle de Tel-Aviv (771 sociétés cotées, 500 millions de dollars de valeurs mobilières échangées chaque jour) sans parler des grandes places américaines, européennes ou asiatiques. En revanche, par rapport à certaines de ses consœurs arabes, Naplouse n’est pas, et de loin, le pire élève de la classe. À la Bourse algérienne (inaugurée le 15 février 1999, seulement trois sociétés cotées) la valeur des titres échangés est dérisoire et même comparée à Aman, la petite sœur palestinienne n’a pas à rougir. [...]
Une Bourse palestinienne où les sociétés locales pourront lever des capitaux est un élément capital du dispositif de Fayyad, car au-delà de son utilité économique, un marché financier national est un attribut étatique important. Or, pour faire avancer cette stratégie, Fayyad a besoin non seulement des capitaux américains et européens qui assurent à peu près la moitié de son budget, mais aussi et surtout de calme. Les trois ou quatre dernières années ont été caractérisées par un niveau de violence très bas en Cisjordanie, notamment grâce à la première mutation réussie d’une institution palestinienne : les forces de l’ordre et de sécurité. En effet, depuis quatre ans, le général américain Keith Dayton surveille la formation et la réorganisation des différents organismes sécuritaires, les transformant graduellement en corps professionnels et disciplinés, c’est-à-dire beaucoup moins politisés qu’avant. [...]
Face à l’incapacité des classes politiques palestinienne et israélienne de parvenir à un accord diplomatique, la nouvelle approche pragmatique palestinienne est aujourd’hui la seule source d’espoir. Avancer sans laisser le Hamas ou la question de colonies – ou tout autre obstacle d’ailleurs – bloquer la situation, créer un Etat palestinien, non pas à partir des ses frontières et de ses attributs symboliques mais en commençant par ses institutions et ses attributs réels, tout cela constitue une véritable révolution copernicienne. Un tel Etat, reconnu par la Communauté internationale dans des frontières provisoires, pourrait changer la donne au Moyen-Orient. Shimon Pérès n’avait pas tort quand il disait que Fayyad n’était peut-être pas le premier Palestinien à lire David Ben Gourion mais probablement le premier à l’avoir compris."
Israël
- Des Palestiniens lancent des pierres sur les gardes-frontières à Shouafat (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-Palestiniens-lancent-des-pierres-sur-les-gardes-frontieres-a-Shouafat_264396.html
"Des Palestiniens de la localité de Shouafat, au nord de Jérusalem, ont lancé des pierres sur des gardes-frontières venus saisir des pétards emmagasinés en vue des festivités de Pourim (carnaval juif). Deux individus ont été interpellés. On ne signale aucun blessé mais des dégâts sur une jeep."
- Zoom sur la population arabe israélienne, Greg Tepper (JP) - "Les Chrétiens perdent la course avec 21 % de la population arabe en 1950, 8 % en 2008 et un passage à 7 %, prévu en 2030".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173326&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"La population arabe du Nord représente désormais 53 % de l'ensemble de la population, d'après un rapport du Bureau central de statistiques de février. Bien que le taux de natalité chez les femmes musulmanes dans les années 1980 à 2000 soit resté stable, celui des femmes druzes a baissé. En 2008, le taux de fécondité chez les femmes musulmanes a chuté de 0,9 enfants par femme. La même année, une femme musulmane avait en moyenne 3,8 enfants, une Chrétienne 2,2 et une Juive, 2,5. Toujours en 2008, la population arabe d'Israël représentait environ 1,5 millions de personnes, soit presque 20 % de la population.
Depuis 1950, la catégorie [musulmane] a augmenté de 13 points, au sein de la population arabe. Elle en représente désormais 83 %. Le Bureau s'attend à ce que ce chiffre atteigne 86 %, d'ici 2030. Sur la même période, la population druze a chuté de 2 points, au sein de la population arabe. On s'attend à ce qu'elle baisse encore d'un point d'ici 2030. Les Chrétiens perdent la course avec 21 % de la population arabe en 1950, 8 % en 2008 et un passage à 7 %, prévu en 2030. [...]"
- Tennis: Shahar Peer qualifiée en demi-finale (Arouts 7) - pas mal pour son premier tournoi à Dubaï (qui lui avait refusé un visa l'année dernière) !
http://www.actu.co.il/2010/02/tennis-shahar-peer-qualifiee-en-demi-finale/
"La championne de tennis israélienne Shahar Peer remporte une victoire après l’autre. Elle vient à présent pour les demi-finales du tournoi WTA de Dubaï à l’issue d’un match qui l’opposait la Chinoise Li Na. Celle-ci s’est en effet retirée au milieu de la compétition, lors des quarts de finale."
Gaza & Hamas
- Un soldat blessé dans un attentat à la bombe, Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "C’est la troisième bombe qui explose ainsi en l’espace d’une semaine".
http://www.actu.co.il/2010/02/un-soldat-blesse-dans-un-attentat-a-la-bombe-teleguidee/
"Un soldat de l’unité Golani a été blessé non loin du kibboutz Kissoufim, près de la barrière qui longe la bande de Gaza. C’est à cette hauteur que passait la route principale menant au Goush Katif, avant l’expulsion des Juifs de Gaza. Le soldat a été blessé par l’explosion d’une bombe commandée à distance. Considéré comme légèrement blessé, par des éclats, il a été transporté à l’hôpital Soroka de Beer-Shev’a’. Cet incident s’est produit jeudi matin, mais la nouvelle vient seulement d’être rendue publique.
Les soldats de l’unité patrouillaient du côté Est de la barrière. Une inspection des lieux, menée juste après l’explosion, a révélé une seconde bombe, qui a été neutralisée par les démineurs. Des hauts responsables de Tsahal ont indiqué que ce type d’attentat est loin d’être surprenant, et que la menace est constante. « Les soldats qui effectuent les patrouilles le long de la barrière savent qu’ils doivent constamment être sur leurs gardes. La probabilité que de tels incidents se produisent est très élevée. Les terroristes placent des bombes téléguidées dans la ferme intention de tenter de tuer des soldats », ont déclaré les responsables sécuritaires.
Des dizaines de bombes ont été décelées au même endroit, depuis qu’un éclaireur y a été tué en janvier 2009. Lors de cet incident, quatre éclaireurs étaient alors à bord d’une jeep. Les trois autres furent blessés. Des échanges de tirs s’ensuivirent. Les conditions du terrain sont particulièrement difficiles dans cette zone, car le terrain est surélevé de l’autre côté de la barrière, avant d’observer une dépression.
C’est la troisième bombe qui explose ainsi en l’espace d’une semaine, mais les deux premiers attentats n’ont pas fait de victimes. Vendredi, une force de Tsahal a ouvert le feu sur des terroristes occupés à enfouir des mines dans le sol. Ces derniers ont alors pris la fuite. Jeudi, l’armée de l’air a éliminé un commando près du passage de Karni, par lequel sont acheminés les convois d’aide alimentaire aux habitants de la bande de Gaza. Ce commando a préalablement ouvert le feu sur des soldats de Tsahal. [...]"
- Le Hamas rend hommage à son responsable assassiné à Dubaï (AP) - "Un portrait de lui, haut comme un immeuble de quatre étages, a été déployé".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100218/twl-israel-palestiniens-hamas-assassinat-951b410.html
"Les militants du Hamas ont mobilisé d'importants moyens, mercredi soir, pour rendre un hommage militaire à leur dirigeant, assassiné à Dubaï et dont l'exécution est attribuée au Mossad israélien: des hommes masqués ont piétiné un immense drapeau israélien et fait jurer vengeance à quelque 3.000 participants.
L'hommage à Mahmoud al-Mabhouh à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza, était de la part du Hamas une démonstration de force destinée à prouver que le Mouvement de la résistance islamique n'est pas déstabilisé par cet assassinat. Il s'agissait également de faire d'al-Mabhouh, qui quitta Gaza en 1989 et était peu connu, un héros et martyr de la cause du Hamas. Un portrait de lui, haut comme un immeuble de quatre étages, a été déployé et l'aile militaire du Mouvement, dont il était l'un des fondateurs, a juré de se venger. [...]"
Al-Mabhouh
- Meurtre cadre du Hamas: la police de Dubaï accuse les services secrets israéliens (AFP)
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00231628-meurtre-cadre-du-hamas--la-police-de-dubai-accuse-les-services-secrets-israeliens.htm
"La police de Dubaï a accusé jeudi le Mossad, le service secret israélien, d'être derrière l'assassinat d'un cadre du mouvement palestinien Hamas tué le 20 janvier dans l'émirat. "Notre enquête a révélé que le Mossad est impliqué dans le meurtre de (Mahmoud) al-Mabhouh. Il est certain à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat", a dit le chef de la police, Dhahi Khalfan, à l'édition en ligne du journal The National, relevant du gouvernement d'Abou Dhabi. "Les indices dont dispose la police de Dubaï montrent un lien clair entre les suspects et des gens en relation directe avec Israël", a ajouté le général Khalfan. [...]"
- Eviter une crise avec la Grande-Bretagne, Herb Keinon & Jonny Paul (JP) - Nuance : Ron Prosor a été "invité" et non pas "convoqué".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631172764&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le bureau britannique des Affaires étrangères a prié l'ambassadeur israélien, Ron Prosor, de participer à une rencontre. Le but : discuter des passeports britanniques qui auraient été utilisés dans l'assassinat du chef militaire du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh le mois dernier à Dubaï. Un porte-parole de l'ambassade britannique, à Tel Aviv a bien insisté sur le fait que Ron Prosor avait été "invité" et non pas "convoqué" : la situation n'a pas encore atteint la crise diplomatique.
Des représentants israéliens ont déclaré qu'il fallait attendre la réunion - qui doit avoir lieu jeudi - pour savoir si la situation va dégénérer et installer une forte tension entre Londres et Jérusalem. Dans le meilleur des cas, a déclaré l'un d'eux, les Britanniques ont appelé Prosor pour répondre à une volonté de réaction de l'opinion publique, ou du moins celle que reflète les media. Dans le pire des cas, imagine-t-il, les Britanniques pourraient menacer de rompre la coopération entre Israël et les services de renseignements britanniques. A moins que le Mossad leur donne une liste des autres ressortissants britanniques dont les passeports auraient pu être utilisés. [...]"
- Israël empêtré dans l'assassinat de Dubaï, Jacques Benillouche (Slate.fr) - "l'enquête reste très discrète sur l'interférence de membres du Hamas dans l'assassinat" ; "Il est difficile de comprendre, si le Mossad était impliqué, qu'il puisse réitérer un assassinat dans un pays arabe ami, au moment de la visite d'un haut représentant du gouvernement israélien".
http://www.slate.fr/story/17509/Mossad-dubai-assassinat-israel-hamas
"[...] L'affaire comporte un certain nombre d'incohérences et de contradictions qui ne sont pas relevées pour dédouaner les Israéliens mais pour exiger des certitudes sur les commanditaires. Le problème des passeports, en particulier, comporte plusieurs ombres. L'utilisation, par les assassins de Mahmoud al-Mabhouh, de l'identité d'Israéliens binationaux vivants ne manque pas de légèreté si elle est l'œuvre du Mossad. Certes, chaque citoyen israélien peut à tout instant être considéré comme mobilisable au service de l'Etat ou de l'armée. Mais l'efficacité des services secrets tient dans la collaboration entière et volontaire de ses agents. [...]
Gordon Brown a semblé discret dans son commentaire [de l'affaire] car il existe une coopération étroite entre le Mossad et le MI-5 et dans ce cas, il semble difficile aux Israéliens, sauf à rompre avec la source d'approvisionnement d'informations anglaise, d'envoyer leurs agents pour liquider Al-Mabhouh sans en référer auparavant à leurs alliés.
Nous ne sommes certainement pas au bout des surprises selon certains officiels qui continuent à vouloir dédouaner le Mossad malgré toutes les présomptions évidentes qui sont publiées. Les autorités de Dubaï semblent sélectives dans la diffusion de leurs informations. Le ministère autrichien de l'Intérieur vient de faire savoir qu'il enquêtait sur l'utilisation présumée de téléphones portables autrichiens par les membres du commando. Sept téléphones ont été activés en Autriche dont l'analyse des communications pourrait être instructive.
Par ailleurs, l'enquête reste très discrète sur l'interférence de membres du Hamas dans l'assassinat. The Gardian britannique a diffusé l'information selon laquelle «un agent de la sécurité» du Hamas serait emprisonné en Syrie parce qu'il aurait trempé dans l'élimination de Mahmoud Al-Mabhouh. Les Syriens se refusent à confirmer ou non cette information. Enfin, la police de Dubaï ne communique pas sur les deux Palestiniens qu'elle a arrêtés. D'après le journal arabe Al-Hayat, l'un d'entre eux était membre des services de renseignements palestiniens tandis que le second appartenait aux services de sécurité de l'Autorité palestinienne. [...]
Un haut responsable du Hamas a été arrêté, portant à trois le nombre de Palestiniens soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat, a affirmé jeudi 18 février un responsable des services de sécurité de l'Autorité palestinienne. «Nous avons des informations étayées selon lesquelles Nehru Massoud, un responsable de haut rang en Syrie des brigades Al-Qassam a été arrêté dans le cadre de l'assassinat de Mahmoud Al-Mabhouh.» [...]
Il est difficile de comprendre, si le Mossad était impliqué, qu'il puisse réitérer un assassinat dans un pays arabe ami, au moment de la visite d'un haut représentant du gouvernement israélien. Ce serait une grande faute pour Meïr Dagan, le chef du Mossad, bien qu'il n'ait pu réaliser cette opération sans l'accord écrit de son Premier ministre. [...] Si le Mossad est impliqué, ce serait un nouvel échec de ses services qui auraient certainement sous-évalué la capacité des policiers de Dubaï à enquêter avec autant de célérité et de professionnalisme. Quoi qu'il en soit, Meïr Dagan n'a pas l'intention de démissionner car une telle décision confirmerait la responsabilité de son Agence et, selon lui, le Premier ministre ne lui a pas demandé de se retirer. L'enquête, qui n'en est qu'à ses débuts, risque encore d'apporter de nouvelles surprises."
- Meurtre à Dubaï, Paul Lémand (Primo) - l'expert cité par Malbrunot (cf. Boucle d'hier) s'est planté sur les tampons israéliens.
http://www.primo-info.eu/selection.php?numdoc=Do-43996220
"[...] la soit-disant équipe de bras cassés a laissé un tel paquet d’indices sur son passage que même un enfant de 5 ans aurait pu en tirer les conclusions qui s'imposent, ce qui ne démontre pas un grand professionnalisme. Etonnant de la part du Mossad ! [...]
Nos médias bruissent d’avis péremptoires et bien informés: ce sont les experts qui parlent! Pas un n’a seulement envisagé que le meurtre du haut responsable militaire du Hamas pouvait être le produit d’un règlement de compte interne. Du coup, pas un n’a envisagé l’éventualité que les services secrets de Dubaï se soient trompés dans leurs conclusions: elles étaient trop en phase avec leurs a priori.
Georges Malbrunot, par exemple, donne sur son blog la parole à deux "spécialistes" du Renseignement qui tiennent à rester anonymes. A les lire, on comprend parfaitement ce souci de discrétion. Citation: "Pour ce qui est du passeport français, deux hypothèses, là encore : il a été volé à des touristes français en Israël, mais dans ce cas, il garde un tampon israélien et des pays comme Dubaï les refusent à l’entrée de leur territoire. Ou alors, ce passeport a été volé en France. C’est l’hypothèse la plus vraisemblable".
Cet "expert" ignore donc qu'à l'arrivée à l'aéroport de Tel Aviv-Ben Gourion, on vous demande votre avis avant de tamponner votre passeport. Et si vous le souhaitez, on tamponne une feuille volante que l'on glisse à l'intérieur de votre passeport. Pourquoi ? Pour ne pas vous gêner, vous qui n'êtes pas juif, dans vos prochains voyages touristiques en pays arabe. Un Arabe de n’importe quelle nationalité peut entrer en Israël. Mais la présence d’un seul tampon israélien sur un passeport interdit à son titulaire l'accès à la plupart des pays arabes. Pour cet "expert" de Malbrunot, une seule punition : le goudron et les plumes. [...]
L’hypothèse selon laquelle le Mossad serait responsable de cette opération à Dubaï n'est pas à écarter. Mais il y a peu de chances qu'elle soit un jour corroborée par des preuves tangibles. En outre, cela supposerait que les services israéliens aient mis au point un stratagème vicieux aboutissant à faire arrêter dans deux pays arabes différents de prétendus complices. Belle synchronisation ! L’intox aurait alors fonctionnée à plein. De toutes les façons, qu'il nie ou qu'il confirme, Israël sera accusé de ce meurtre. Autant qu'il en tire un petit bénéfice [i.e. un effet de dissuasion]. [...]"
Judée-Samarie & AP
- Un adolescent palestinien transportant 2 engins explosifs arrêté près de Djénine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Un-adolescent-palestinien-transportant-2-engins-explosifs-arrete-pres-de-Djenine_264428.html
"Un adolescent palestinien âgé de 16 ans, transportant deux engins explosifs improvisés, a été arrêté au poste de contrôle de Jalame. L'adolescent, originaire d'un village de Djénine, a été interpellé au cours d'une inspection de routine."
- Jets de cocktails molotov dans le Goush Etsion (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jets-de-cocktails-molotov-dans-le-Goush-Etsion_264427.html
"Des Palestiniens ont lancé des cocktails molotov sur des véhicules israéliens qui circulaient dans le Goush Etsion. On ne déplore pas de blessés."
- Nouvelle attaque au cocktail molotov contre un bus israélien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nouvelle-attaque-au-cocktail-molotov-contre-un-bus-israelien_264434.html
"Un autobus qui circulait à proximité de Bethlehem, a été la cible d'une attaque au cocktail molotov jeudi soir. On ne déplore pas de blessés, mais de sérieux dégâts matériels ont été signalés."
- UNRWA football tournament named after terrorist Abu Jihad (PMW) - "Abu Jihad planned many of the major Fatah terror attacks, including the worst terror attack in Israel's history, in which 37 civilians were murdered in a bus hijacking led by Dalal Mughrabi in 1978".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1660
"An UNRWA educational program in Ramallah has honored the terrorist Abu Jihad with a football tournament in his name. The tournament was organized by the Fatah Students' Youth Movement at UNRWA's Women's Training Center and Faculty of Educational Sciences in Ramallah: "The Student Union Council and the Shabiba [Fatah] Students' Movement at UNRWA's Faculty of Educational Sciences has launched a football tournament under the name, 'The Shahid (Martyr) Abu Jihad Tournament.'" [Al-Hayat Al-Jadida, Feb. 17, 2010]
Dedicating sports tournaments and summer camps for Palestinian youth to terrorists who have killed Israelis is Palestinian Authority policy. [...] The fact that UNRWA (the United Nations Relief and Works Agency for Palestinian Refugees) is hosting a tournament honoring a terrorist is not the first time that the UN has supported the PA's policy of honoring terrorists. In the past, the UN has supported summer camps named after terrorists, including a UNICEF-sponsored camp in 2003 named after "the Shahida (Martyr) Wafa Idris. [...]
Abu Jihad was one of the founders of the Fatah Movement and the orchestrator of the organization's terror activities from the mid-1960s. Second in command to Yasser Arafat, he headed the military wing of the PLO and served as deputy supreme military commander of Fatah. Abu Jihad planned many of the major Fatah terror attacks, including the worst terror attack in Israel's history, in which 37 civilians were murdered in a bus hijacking led by Dalal Mughrabi in 1978. He also planned the hostage taking at the Savoy Hotel in Tel Aviv in 1975 in which eight hostages and two Israeli soldiers were killed. Abu Jihad was killed in 1988 in an operation attributed to Israel. [...]"
- Six mois demandés, 60 jours accordés, Dan Izenberg (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173380&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"La Cour suprême a décidé d'accorder à l'Etat un délai. 60 jours supplémentaires ont été prévus pour démolir 18 maisons illégales des avant-postes Hayovel et Hersha en Judée-Samarie. L'une d'elles appartient à la veuve du major Roï Klein, tué après s'être jeté sur une grenade pour protéger ses soldats, durant la seconde guerre du Liban. La décision a fait suite à une plainte déposée en 2005 par l'organisation de gauche "la Paix maintenant" qui exigeait la démolition de bâtiments construits sans autorisation.
Jusqu'alors, l'Etat avait admis que toutes les maisons d'Hersha, ainsi que certaines de Yovel, avaient été construites sur un terrain contesté, et d'autres sur des terres appartenant en partie ou en totalité aux Arabes. Jusqu'au 10 janvier, l'Etat affirmait à la Cour son intention d'appliquer les mandats de démolition, mais selon un ordre de priorités établi par ses soins. Il a toutefois refusé de donner une date précise du début des opérations.
Le 12 juillet, le tribunal a déclaré que de nombreuses maisons auraient dû être en haut de la liste des priorités. Il a également ordonné à l'Etat d'accorder des audiences aux habitants des maisons, "sans plus tarder". Il lui a accordé quatre mois pour présenter un rapport sur les résultats des audiences. Au terme de ce délai, l'Etat a informé le tribunal qu'il n'avait pas encore terminé les audiences. Dans l'intervalle, il a décidé de réexaminer les questions de propriété. Pour la première fois, il a évoqué la possibilité de pas procéder à la démolition. "Nous examinons d'autres options pour régler la question", a écrit le représentant de l'Etat, Guilad Shirman qui a demandé six mois supplémentaires à la Cour pour achever l'examen.
La requête a été rejetée, dimanche, par le tribunal. "Il semble que notre décision du 12 juillet n'a été appliquée que partiellement [par l'Etat]", écrivent les juges. "Malgré le temps écoulé, les audiences n'ont pas été menées à terme et l'Etat n'a toujours pas présenté de calendrier d'exécution des ordres de démolition." Un délai de 60 jours pour le faire lui a été accordé."
Egypte
- L'Egypte appelée à lever l'état d'urgence instauré après l'assassinat de Sadate (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-appelee-a-lever-l-etat-d-urgence-instauree-apres-l-assassinat-de-Sadat_264384.html
"Les Etats-Unis et des pays européens appellent l'Egypte à lever l'état d'urgence décrété il y a 30 ans, après l'assassinat du président Sadate, car il porte atteinte aux droits de l'Homme. Ces propos ont été tenus au Conseil de l'Onu pour les droits de l'Homme, après l'arrestation de plusieurs dirigeants du mouvement d'opposition des Frères musulmans, au début du mois."
Liban, Syrie & Hezbollah
- Liban : peine de mort pour l'assassin d'un membre du Djihad islamique en 2006 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-peine-de-mort-pour-l-assassin-d-un-membre-du-Djihad-islamique-en-2006_264433.html
"Un Libanais a été condamné à mort jeudi pour avoir fomenté un attentat dans le sud du Liban qui avait coûté la vie à un membre important du Djihad islamique en 2006, a-t-on appris de source judiciaire. Le suspect, Mahmoud Rafee, avait été arrêté en juin 2006 et avait avoué entretenir des liens avec les services secrets israéliens."
- AIEA : al Kibar en Syrie pourrait avoir été un réacteur nucléaire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_AIEA-al-Kibar-en-Syrie-pourrait-avoir-ete-un-reacteur-nucleaire_264450.html
"Des particules d'uranium trouvées par l'Agence internationale de l'énergie atomique en Syrie indiquent que le site de al Kibar, bombardé par Israël en 2007 pourrait avoir été un réacteur nucléaire. Selon les Etats-Unis, le réacteur de al Kibar aurait été construit avec l'aide des nord Coréens pour produire du plutonium, un métal utilisé dans les armes atomiques."
- "La Syrie ne devrait pas nous mettre à l'épreuve" (JP) - Barak : "Il est inutile d'attendre encore dix ou vingt ans [pour négocier], ou une nouvelle tournée de guerres".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173066&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Ehoud Barak appelle à reprendre des pourparlers de paix avec Damas, dans un proche avenir. Le ministre de la Défense a réitéré mercredi son opinion. Pour autant, il reste ferme. "Je ne recommande pas aux pays voisins, la Syrie comprise, de nous mettre à l'épreuve." Et de préciser toutefois : "Cela dit, une véritable négociation avec Damas fait partie des intérêts israéliens. Je réitère mon appel à Assad : Nous comprenons tous l'enjeu et le moment est venu", a-t-il déclaré, lors de la Conférence des présidents des organisations juives américaines, à Jérusalem. "Il est inutile d'attendre encore dix ou vingt ans, ou une nouvelle tournée de guerres", a-t-il poursuivi. Le ministre de la Défense réagissait aux affirmations du quotidien syrien Tishrin, porte-parole du gouvernement, selon lesquelles la Syrie se préparait aux retombées de la guerre aussi bien que de la paix. [...]"
Monde arabe
- Le Peuple juif Selon Cheikh Qaradawi (Vidéo 10mn50) - Ce prêche est un beau ramassis de poncifs antisémites. Qaradawi est une référence pour les Frères Musulmans (c'est lui qui a obtenu pour Tariq Ramadan un siège de professeur "affilié" plus ou moins à l'université Oxford), un consultant important d'Al-Jazeera et une voix très écoutée dans le monde musulman.
http://www.dailymotion.com/video/xc9ot3_le-peuple-juif-selon-cheikh-quarada_webcam
- Accalmie dans le nord du Yémen entre l'armée et la rébellion houthiste, Gilles Paris (Le Monde) - 10 000 morts en six ans d'un conflit probablement entretenu par Téhéran.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/02/18/accalmie-dans-le-nord-du-yemen-entre-l-armee-et-la-rebellion-houthiste_1307827_3218.html
"La sixième phase de la guerre de Saada, dans le nord du Yémen, a-t-elle pris fin ? Depuis le 12 février, un cessez-le-feu semble tenir entre les forces yéménites et la rébellion dirigée par Abdel Malek Al-Houthi. [...] L'intervention de l'Arabie saoudite aux côtés du président Ali Abdallah Saleh a été l'élément marquant de cette dernière phase d'un conflit dont l'origine remonte à 2004 et dont le coût humain dépasse sans doute les 10 000 morts, même si les autorités de Sanaa se sont toujours refusées de donner le moindre bilan des pertes civiles ou militaires. L'Arabie saoudite, inquiète de l'instabilité à sa frontière, aurait perdu plus de 130 soldats en trois mois d'affrontements. [...]
Même si elle a fait une nouvelle fois la preuve de sa capacité de résistance sur un théâtre d'opération propice à la guérilla, en dépit des bombardements massifs pratiqués par l'armée yéménite, la rébellion n'est toujours pas parvenue à exprimer clairement ses demandes politiques, alimentant les accusations d'instrumentalisation par l'Iran (les rebelles appartiennent au zaïdisme, une école particulière du chiisme). Le président Saleh, qui avait promis en novembre 2009 l'écrasement du mouvement houthiste, a, lui, été contraint de composer. [...]"
Iran
- Téhéran jure de soutenir le Hezbollah contre Israël (AP) - Ahmadinejad à propos d'Israël : "leur dossier sera clos une bonne fois pour toutes et la région délivrée de leurs méthodes pour toujours".
http://journalmetro.com/monde/article/455764--teheran-jure-de-soutenir-le-hezbollah-contre-israel
"Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a décrété jeudi que si Israël partait une nouvelle fois en guerre contre le Hezbollah, Téhéran serait aux côtés du mouvement chiite libanais qui devrait riposter avec force afin de "clore le dossier une bonne fois pour toutes". Ces propos [ont été] tenus lors d'une conversation téléphonique avec le chef spirituel du parti de Dieu, le cheikh Hassan Nasrallah, et rapportée par l'agence de presse officielle IRNA [...].
Ahmadinejad a exhorté Nasrallah a préparer ses combattants de manière à ce que si les Israéliens "veulent répéter les erreurs du passé, alors leur dossier sera clos une bonne fois pour toutes et la région délivrée de leurs méthodes pour toujours". "Les Iraniens seront aux côtés des Libanais et de la région dans cette affaire", a-t-il ajouté. [...]"
- L'AIEA soupçonne l'Iran de travailler à l'arme nucléaire, George Jahn (AP) - "des inquiétudes quant à de possibles dimensions militaires du programme nucléaire de l'Iran"... Ce n'est pas avec ElBaradei qu'on aurait pu disposer d'un tel rapport ! Téhéran serait bien parvenu au seuil critique des 20% d'enrichissement.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100218/twl-iran-nucleaire-aiea-armement-ba66223.html
"L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé jeudi dans un nouveau rapport qu'elle soupçonnait l'Iran de mener des expériences pour utiliser l'uranium enrichi dans la fabrication d'une arme nucléaire. C'est la première fois que cette agence dépendant des Nations unies rend publiques de telles inquiétudes, qui semblent confirmer celles de plusieurs pays mais contredire les Etats-Unis, pour lesquels ces activités étaient probablement suspendues depuis 2003.
Dans un rapport confidentiel destiné aux 35 Etats du Conseil des gouverneurs et que l'Associated Press a pu consulter, l'AIEA estime aussi que le régime des mollahs a, comme il l'affirme, effectivement réussi à obtenir une petite quantité d'uranium enrichi à 20% dans sa centrale de Natanz (centre de l'Iran), où le processus avait été lancé le 7 février, officiellement pour alimenter le réacteur de recherche de Téhéran. Les experts considèrent qu'il est assez facile, une fois atteint le seuil des 20%, d'enrichir l'uranium jusqu'à 90%, le minimum requis pour fabriquer une arme nucléaire.
L'AIEA écrit dans son rapport, fondé sur les informations transmises par les services de renseignement de différents pays, dont Israël, que la résistance de l'Iran à ses inspections "suscite des inquiétudes quant à de possibles dimensions militaires du programme nucléaire de l'Iran". Les indices recueillis "suscitent des inquiétudes quant à la possible existence en Iran d'activités non déclarées, passées ou présentes, liées au développement d'une charge nucléaire pour un missile", précise l'agence. "Prendre ces questions en compte est important pour clarifier les inquiétudes de l'agence sur ces activités (...) qui semblent s'être prolongées après 2004", poursuit ce rapport, le premier depuis l'entrée en fonctions du Japonais Yukiya Amano à la tête de l'AIEA en décembre. [...]"
- Peres tire la sonnette d'alarme, Greer Fay Cashman (JP) - "Peres s'est déclaré surpris des réticences dont témoigne la communauté internationale".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173861&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Si le monde ne s'unit pas pour faire arrêter le programme nucléaire iranien, le résultat sera un "Moyen-Orient nucléaire", où les conflits latents seront accompagnés d'armes atomiques. C'est ce que le président Shimon Peres a souligné mercredi, lors de sa rencontre avec le ministre autrichien des Affaires étrangères, Michael Spindelegger. Peres s'est déclaré surpris des réticences dont témoigne la communauté internationale à "qualifier le président iranien de ce qu'il est : un dictateur et un meurtrier qui pend les gens dans les rues, tire sur les civils, appelle à l'annihilation d'une nation, et parcourt le monde comme s'il était un leader légitimé et accepté par tous". [...]"
- De nouvelles sanctions contre l'Iran en mars ?, Herb Keinon (JP) - "Spindelegger est resté flou quant à la nature des sanctions qu'il faudrait imposer".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631173167&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
"Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait rendre sa décision en mars. L'enjeu : une quatrième série de sanctions contre l'Iran. C'est ce qu'a annoncé mercredi au Jerusalem Post, Michael Spindelegger, le ministre des Affaires étrangères autrichien. Son pays est actuellement l'un des 15 membres du Conseil de sécurité. [...] Dans son interview, Spindelegger est resté flou quant à la nature des sanctions qu'il faudrait imposer. Et d'expliquer que les négociations sur le sujet commençaient à peine au Conseil de sécurité. Il a précisé que, dans tous les cas, les mesures prises ne devraient pas nuire à la population. Spindelegger a expliqué que trouver un compromis entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - soit les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni - était une "affaire délicate". [...]"
USA
- Noam Shalit : les Etats-Unis contre un accord pour la libération de Guilad (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Noam-Shalit-les-Etats-Unis-contre-un-accord-pour-la-liberation-de-Guilad_264453.html
"Le père du soldat captif du Hamas a accusé jeudi l'administration américaine d'être opposée à un échange de prisonniers, apparemment parce qu'un tel échange affaiblirait le président palestinien Mahmoud Abbas et "déstabiliserait la Judée Samarie"."
- Des congressistes américains critiquent Dany Ayalon, Shraga Blum (Arouts 7) - en question, l'implication de J-Street.
http://www.actu.co.il/2010/02/des-congressistes-americains-critiquent-dany-ayalon/
"[...] Lieberman et Ayalon ont en fait pris la décision d’appliquer le principe suivant : « Pour qu’Israël soit respecté sur la scène internationale, il faut qu’il commence à se respecter lui-même ». « Catastrophe pour l’image d’Israël » pour les uns, « retour salutaire de l’honneur juif si souvent piétiné » pour d’autres.
En vertu de ce principe, Lieberman et Ayalon ont eu récemment des réactions marquées qui ont été très critiquées, notamment dans les médias israéliens. Dernière en date, avec l’arrivée en Israël mercredi d’une délégation de cinq membres démocrates du Congrès américain, que le vice-ministre des Affaires Etrangères Dany Ayalon aurait critiqués et refusé de rencontrer. Ces députés américains sont en fait venus dans le cadre d’un groupe organisé par le lobby juif américain de gauche « J-Street », qui se singularise aux Etats-Unis par son soutien aux thèses de « Shalom Akhs’hav », et qui n’hésite pas à émettre des critiques publiques envers la politique du gouvernement Netanyahou. L’attitude de « J-Street » envers l’administration israélienne actuelle est telle que l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Michaël Oren, avait refusé d’être présent à son Congrès annuel il y a quelques mois de cela.
Convoquant une conférence de presse inopinée, les délégués américains se sont dits « surpris de ce qu’il sont lu dans les journaux quant à l’attitude du ministère des Affaires Etrangères à leur égard ». « Nous avons été bien reçus partout par ailleurs », confie l’un des membres, « mais nous avons le sentiment qu’on nous a empêchés de rencontrer certains responsables du Bureau du Premier ministre ainsi que des responsables du Ministère des Affaires Etrangères ». William Delahunt (D-Massasuchetts) affirmait même « que Dany Ayalon mettait en doute le soutien de cette délégation à Israël ». « Il s’agit d’une attitude incorrecte envers des représentants de l’allié le plus important d’Israël dans le monde », rajoutait Delahunt, « et nous exigeons des explications à ce sujet, notamment pour la manière dont seront reçues les prochaines délégations américaines en Israël. (…) Notre soutien traditionnel envers Israël au Congrès risque d’être ébranlé du fait de ce genre d’attitude envers nous ». Il a conclu en établissant un lien entre l’attitude de Dany Ayalon envers la délégation et celle qu’il avait eue envers l’Ambassadeur turc le mois dernier.
Jeremy Ben-Ami, Président de « J-Street », qui participait aussi à la conférence de presse, s’est dit « surpris et interloqué de l’attitude négative du vice-ministre, alors que les relations entre le Lobby et l’ambassadeur d’Israël à Washington se sont améliorées depuis lors ». Il a dit « espérer que l’attitude d’Ayalon ne reflète que son opinion personnelle et non la politique officielle d’Israël ».
En réponse, les services du vice-ministre des Affaires Etrangères ont publié le communiqué suivant : « Le vice-ministre des Affaires Etrangères sera toujours très heureux de rencontrer toute délégation de représentants officiels américains, mais de manière directe et sans avoir besoin d’intermédiaires. Il se dit troublé par le fait que l’on veuille imposer de l’extérieur quelles sont les personnes qui doivent être présentes aux rencontres entre officiels israéliens et représentants de l’étranger » (faisant allusion aux membres de « J-Street ».)"
Europe
- L’ambassade d’Israël en Espagne proteste face aux préjugés dans l’art, Roni Sofer (Ynet)
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17152
"L’ambassade d’Israël en Espagne a publié, mercredi 17 février 2010, un avis pour protester contre l’exposition de deux sculptures créées par l’artiste espagnol Eugenio Merino, exposées actuellement à la foire internationale d’art à Madrid. Elles représentent une mitrailleuse Uzi, à partir de laquelle se développe une menorah ornée d’une étoile de David [voir site]. « Des valeurs comme la liberté d’expression et la liberté de création sont parfois utilisés pour masquer les stéréotypes, les préjugés et la provocation pour la provocation », indique l’avis."
Point de vue
- To negotiate or not to negotiate, Oded Eran (director of the Institute for National Security Studies in Tel Aviv, ex-Israel's ambassador to Jordan and the EU and former negotiator with Egypt and the Palestinians) - "Both the Palestinian government and the US administration may take courage from the fact that every round in the past shortened the distance to the Israeli goalpost" ; "Reducing the element of risk can be achieved by combining the two approaches, the bottom-up incremental one with permanent status talks. A positive development on one track may influence the other and can increase overall prospects of success".
http://www.bitterlemons.org/issue/isr2.php
"The Israeli prime minister and the Palestinian president claim they are interested in final status negotiation. Mahmoud Abbas (Abu Mazen) is clear in his objections to anything except final status, but he has preconditions. Binyamin Netanyahu wants final status negotiations but without prior conditions. If and when that gap is bridged and negotiations begin, the wider gap, on core issues, will be revealed.
Though the Palestinian side may agree to the Clinton proposals of 2000 that divide sovereignty over the suburbs of Jerusalem on an ethnic basis (what is Jewish is Israeli and what is Arab is Palestinian), the two sides will most probably be unable to decide on the future of the part of Jerusalem inside and just outside the walls. In the past, prime ministers Barak and Olmert went far beyond the Israeli consensus by agreeing to divide sovereignty even within the city walls, but no final agreement was reached. Whether such a proposal would have passed the political hurdles of a Knesset vote (one at least would be needed to undo the laws concerning Jerusalem that have been adopted since 1967) and a referendum, Netanyahu and most of his current ministers are unlikely to accept such a compromise.
The same can be said about Palestinian refugees. Past Israeli negotiators were willing to accept a return of up to 75,000. But Netanyahu does not recognize the very principle of return, and even if the relatively moderate Kadima party were to join the government this would not increase support for compromise on the issue.
The third core issue, the borders outside Jerusalem, is unlikely to produce a greater degree of compromise, though here the current Israeli government may be able to show greater flexibility. In other issues that relate to the attributes of Palestinian sovereignty, further unbridgeable gaps may be exposed. These include the degree to which the future Palestinian government controls the entry points into its territory, its airspace and electro-magnetic space.
The political on top of geographic separation between the Gaza Strip and the West Bank further complicates matters. What is Abu Mazen's validity as a negotiator on behalf of the Palestinians and what is the likelihood of Hamas accepting the results of his negotiations? To the extent that there was an initial element of flexibility in his negotiating tactics, this has been eliminated by the need to prove to the Palestinian camp that he is not yielding any ground to Israel.
So the question begs itself--if the final outcome of final status negotiations is pre-determined, why are the Israeli and Palestinian leaders so keen on opening them, beyond the possibility that both are bluffing and seek to pin the blame for failure to launch the talks on the other side?
The Palestinian side is also reluctant to embark on an incremental, bottom-up approach as it suspects that the Israeli government really wishes to reduce international pressure, mostly from the US administration, by making the fewest possible concessions. The Palestinian side, though not completely averse to getting more territory in the West Bank, wishes to link any partial step to a very clear action plan for the attainment of the establishment of a Palestinian state. In Abu Mazen's view, the Palestinian side carried out its phase I obligations under the 2003 roadmap, hence what is to be discussed is the Palestinian statehood phase. The Palestinian side points to its achievements in building internal security organs and fighting terror organizations and to the famous Salam Fayyad plan for state institution-building during the next 18 months.
Netanyahu's calls for permanent status negotiations result from a different logic. This is his second term and most probably his last chance of leaving his mark in Israel's history books. Secondly, the Palestinians won't trade the only card they hold--end of conflict--for a partial step, while Netanyahu wants an end of conflict agreement. But here is the paradox: not only will Netanyahu not pay the price asked by the Palestinians but his definition of end of conflict differs from that of the Palestinians and from the one offered in the 2002 Arab Peace Initiative. He has repeated this demand several times, including in his Bar Ilan speech. Netanyahu wants the Palestinians to recognize Israel as the Jewish state. Abu Mazen rejects this demand, saying that what happens behind final borders once they are agreed upon is Israel's business to define for itself. Netanyahu and those supporting his demand say that the Palestinian definition of end of conflict is not necessarily the end of all claims that Palestinians harbor in their minds and souls, hence the request to the Arab side to accept his definition.
What, therefore, is the political logic of launching permanent status negotiations against the odds and given that all previous attempts failed? Both the Palestinian government and the US administration may take courage from the fact that every round in the past shortened the distance to the Israeli goalpost.
The Oslo accords produced Israel's recognition that it will be separated from the West Bank and that it will have to negotiate, among other issues, Jerusalem and the Palestinian refugees. Camp David 2000 saw the introduction into the Israeli public discourse of the possibility of dividing Jerusalem and the removal of some of the settlements and the idea of a swap between territory in the West Bank and territory in Israel within the 1967 lines. Even if the next round does not produce results, according to this view, a further softening of Israeli public opinion may occur.
This view is certainly supported by the far-reaching concessions that Olmert, the former hawkish mayor of Jerusalem, was willing to make as prime minister during his negotiations with Abu Mazen during 2008. When, in 2000, I spoke to Mayor Olmert, he rejected the slightest concession in Jerusalem. In 2008 he agreed, according to his own account of the talks with Abu Mazen, to share control of the inner parts of Jerusalem with other states, mostly Arab.
From the US point of view, the deeper the talks touch the core issues of borders, Jerusalem and refugees the greater the prospect of the Netanyahu government changing it composition, with Kadima joining at the expense of FM Avigdor Lieberman's Yisrael Beitenu party, possibly Shas and certainly the smaller far-right parties.
Reducing the element of risk can be achieved by combining the two approaches, the bottom-up incremental one with permanent status talks. A positive development on one track may influence the other and can increase overall prospects of success. That was done already in the roadmap; its revival can assist in bringing the two sides to the talks in a framework acceptable to both."