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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 23:12
France

- La Licra poursuit Dieudonné à Reims (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Licra-poursuit-Dieudonne-a-Reims_266911.html
   "Devant le tribunal correctionnel de Reims, la Licra a réclamé mardi 10.000 euros de dommages et intérêts à l'humoriste controversé Dieudonné pour des propos à caractère antisémite, tenus dans le journal l'Union en 2009. Il avait notamment qualifié les associations comme la Licra d'''associations mafieuses qui organisent la censure, qui nient tous les concepts du racisme, à part celui qui concerne les Juifs. En fait, ce ne sont que des officines israéliennes''."

- Le CRIF dénonce la manifestation anti-Agrexco (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-CRIF-denonce-la-manifestation-anti-Agrexco_266968.html
   "Le CRIF s'est dit "stupéfait" d'apprendre que le porte parole de la candidate socialiste Hélène Mandroux aurait participé le 6 mars à une manifestation appelant au boycott de produits israéliens. Le CRIF souligne que les appels au boycott « constituent une infraction pénale au sens des articles 225-1 et suivants du Code Pénal et sont donc passibles de poursuites judicaires »."

- La pression anti-Chalghoumi se poursuit à Drancy (Vidéo 20mn)
http://www.dailymotion.com/video/xcilrg_agression-%C3%A0-la-mosqu%C3%A9e-de-drancy_news


Ramat Shlomo

- Fait exceptionnel, le vice-président Biden a publié une déclaration condamnant vivement la construction sur les hauteurs de Shuafat, Barak Ravid, Natacha Mozgovaya, Nir Hasson & Avi Issacharof (Haaretz) - "Au cours du dîner, le Premier ministre Netanyahu a expliqué au vice-président Biden qu’il ne savait rien de ce nouveau projet de construction, ajoutant que la procédure d’approbation de ce genre de projets dure trois ans et que sa validation définitive n’interviendra que dans de nombreux mois" ; "Il semble que les membres de la commission régionale de planification et de construction ne se soient eux-mêmes pas rendu compte que le projet qu’ils approuvaient était susceptible de causer une crise diplomatique".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7759
   "Jusqu’à hier après-midi, la visite en Israël du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, semblait être un franc succès. Joe Biden avait eu le temps de visiter, de rencontrer, d’embrasser et d’adresser des mots et des gestes chaleureux au Premier ministre Netanyahu, au président Shimon Pérès et à la présidente du parti Kadima, Tzipi Livni. Le vice-président avait ensuite félicité le Premier ministre Netanyahu pour son engagement en faveur du processus de paix avant de se rendre au mont Herzl et au mémorial de Yad Vashem.
    Mais, quelques heures plus tard, alors qu’il arrivait avec plus d’une heure de retard au dîner chez les Netanyahu, les choses avaient nettement changé. Dans l’après-midi, un communiqué officiel de la commission régionale de planification et de construction de Jérusalem annonçait le dépôt d’un projet de construction de 1 600 logements dans le quartier ultra-orthodoxe de Ramat Shlomo, situé au-delà de la « ligne verte ». Les Palestiniens ont rapidement et vivement réagi. Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rudeineh, a déclaré que cette décision israélienne allait détruire les pourparlers, avant même qu’ils ne commencent. Comme Joe Biden, la réaction américaine se faisait attendre et l’atmosphère autour de la table du dîner demeurée vide était morose.
    Finalement, Joe Biden et son épouse, Jill, sont arrivés avec une heure et demie de retard puis le vice-président a publié, durant le dîner, une déclaration qui condamne sévèrement Israël : « Je condamne la décision du gouvernement israélien de promouvoir le projet de construction de nouveaux logements à Jérusalem-est. Le moment choisi pour faire cette annonce, et ce alors que les pourparlers de proximité doivent débuter, est une démarche qui, précisément, sape cette confiance dont nous avons besoin et va à l’encontre des entretiens constructifs que nous avons eus en Israël ». [...]
    Au cours du dîner, le Premier ministre Netanyahu a expliqué au vice-président Biden qu’il ne savait rien de ce nouveau projet de construction, ajoutant que la procédure d’approbation de ce genre de projets dure trois ans et que sa validation définitive n’interviendra que dans de nombreux mois. « Les commissions régionales de planification ne sont pas subordonnées à l’échelon politique et nous n’intervenons pas dans leur travail. Moi-même, je n’étais pas au courant du projet ». « Nul n’avait l’intention de vous mettre dans l’embarras ou de gâcher votre visite, bien au contraire. Vous êtes un véritable ami d’Israël », a ajouté le Premier ministre.
    M. Netanyahu s’est empressé de téléphoner au ministre de l’Intérieur, Eli Yishaï, lui demandant de publier un communiqué afin de bien souligner que la publication du projet aujourd’hui n’est aucunement liée à la visite de Joe Biden. Selon un haut responsable politique, les excuses du Premier ministre ne signifient pas qu’il s’oppose à la construction à Jérusalem mais que le moment choisi pour approuver le projet était malvenu et nuisible.
    L’Autorité palestinienne a elle rejeté les excuses israéliennes : « Israël ne veut pas la paix et ne recherche pas une solution. Comment cela se fait-il que deux décisions concernant de nouvelles constructions dans les colonies soient prises durant les visites de George Mitchell et Joe Biden ? » M. Biden se rendra aujourd’hui à Ramallah pour y rencontrer Abou Mazen. Ce dernier devrait lui faire part de toutes les démarches israéliennes destinées, selon lui, à torpiller les négociations.
    Le projet approuvé hier est un des plus importants projets de ces dernières années à Jérusalem. Les logements sont destinés à la population ultra-orthodoxe qui souffre d’une pénurie de logement. Il semble que les membres de la commission régionale de planification et de construction ne se soient eux-mêmes pas rendu compte que le projet qu’ils approuvaient était susceptible de causer une crise diplomatique. Selon le témoignage de personnes présentes lors de la réunion d’hier, un des membres de la commission a fait, en début de séance, une remarque quant à l’aspect problématique du projet, mais les autres membres ont ignoré cette remarque et ont débattu du projet comme de n’importe quel autre."

- Israël présente des excuses à Joe Biden mais maintient les constructions à Jérusalem-Est, Karin Laub (AP) - Yishaï : "Nous devons nous souvenir que les approbations ont lieu selon la loi même si le moment choisi est mauvais".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100310/twl-israel-palestiniens-usa-biden-224d7fb.html
   "[...] le ministre israélien de l'Intérieur Eli Yishai [a] présenté des excuses très partielles. "Nous n'avions aucune intention, aucun désir d'offenser ou de railler un homme important comme le vice-président (américain) au cours de sa visite", a-t-il déclaré à la radio israélienne. "Je suis vraiment désolé pour l'embarras. Nous devons nous souvenir que les approbations ont lieu selon la loi même si le moment choisi est mauvais", a-t-il ajouté. "La prochaine fois, nous devrons en tenir compte." [...]
    "Le gouvernement israélien nous rend pratiquement impossible, ainsi qu'aux Américains et à la communauté internationale, tout pas, même d'un centimètre, en direction du renouveau du processus de paix", a jugé le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat. Salam Fayyad a souligné que l'annonce d'Israël posait un "grand défi" à la relance des pourparlers de paix. [...] Salam Fayyad a salué la "forte (...) condamnation" de l'administration américaine. [...]"

- "Mauvais timing" pour Ramat Shlomo, Gil Hoffman (JP) - Yishaï "dit ne pas avoir été consulté au moment de l'annonce du ministère".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045678941&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une "question de timing". C'est ainsi que le ministre de l'Intérieur, Eli Yishaï, a qualifié la controverse sur le projet de construction à Ramat Shlomo, annoncé mardi. "Nous n'avions aucune intention d'insulter le vice-président américain [Joe Biden, en visite cette semaine dans la région]", a déclaré Yishaï, mercredi matin. La veille, le ministère de l'Intérieur annonçait la construction de 1 600 nouvelles unités de logement dans le quartier religieux de Ramat Shlomo, à Jérusalem. Interrogé sur la radio Kol Israël, le ministre a reconnu que le moment n'était sans doute pas le bon pour une telle déclaration. Il dit ne pas avoir été consulté au moment de l'annonce du ministère. Quoi qu'il en soit, Yishaï ne prévoit en aucun cas d'annuler le projet, puisque le moratoire de 10 mois sur les constructions ne s'applique pas à la capitale.
    Le président de la Knesset, Reouven Rivlin, a tenu, quant à lui, à souligner le droit d'Israël à construire à Jérusalem. "Les gouvernements israélien et américain s'opposent sur ce point depuis 1967", dit-il. Et de rappeler, à ce titre, les condamnations successives de Washington concernant d'autres projets à Jérusalem, dont ceux de Guilo, Ramat Eshkol, Ramot et Neveh Yaakov. [...]"

- Barak dénonce le plan de Ramat Shlomo, Gil Hoffman (JP) - "une grossière erreur de bureaucratie gouvernementale" selon un ministre.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045677837&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une déclaration "inappropriée". Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a dénoncé, mercredi matin, l'annonce du ministère de l'Intérieur : 1 600 unités de logement supplémentaires seront construites dans le quartier de Ramat Shlomo, dans le nord-est de Jérusalem. [...] L'annonce de ces nouvelles constructions vient au mauvais moment et pourrait porter préjudice aux négociations avec les Palestiniens, précise un communiqué du ministère de la Défense. [...]
    Pour Isaac Herzog, ministre des Affaires sociales, cette déclaration est "une grossière erreur de bureaucratie gouvernementale et n'aurait jamais dû se produire". Plus encore, Herzog pense que l'Etat hébreu devrait "présenter ses excuses". Le ministre des Sciences, Benny Begin, lui, a défendu le plan. "Quel sera le bon moment ? Si nous l'avions annoncé dix jours plus tôt, ils auraient dit que nous voulions miner la visite du vice-président américain. Et si nous en avions parlé dix jours plus tard, ils nous auraient accusé de faire bonne figure devant [Joe] Biden, puis d'agir différemment après son départ."
    Chez Kadima, on parle de "stupidité diplomatique". "[Le Premier ministre Binyamin] Netanyahou n'a aucun contrôle sur son gouvernement. Et, sans leadership, chaque ministre peut faire ce que bon lui semble", a annoncé le parti, dans un communiqué.
    Selon un porte-parole du bureau du Premier ministre, Netanyahou n'a obtenu l'information que mardi après-midi, après son entretien avec Biden. Quoi qu'il en soit, les Palestiniens devraient comprendre que ce plan de construction s'inscrit dans un processus de planification à long-terme, précise-t-il. Quant au risque de voir l'Autorité palestinienne refuser de reprendre les négociations en raison du plan de Ramat Shlomo, il ne s'agira que d'une excuse de plus, estime le porte-parole."

- La presse israélienne éreinte Benjamin Netanyahu (AFP) - "Biden est venu pour exprimer son soutien à Israël face à l'Iran et sa visite a été torpillée".
http://www.liberation.fr/monde/0101623681-la-presse-israelienne-ereinte-benjamin-netanyahu
   "[...] Joe Biden «était venu pour tenter de faire passer le courant entre Jérusalem et la Maison Blanche, lever les doutes et créer des relations de confiance. Et nous l'avons perdu aussi, lui qui était à Washington l'ami le plus proche de Netanyahu», écrit le quotidien Maariv en parlant en Une du «malaise» israélo-américain.
    Interrogé à la radio, l'un des éditorialistes vedettes du journal Yediot Aharonot, premier quotidien en Israël, Shimon Schiffer, a parlé de «crachat au visage de Biden», en visite en Israël et dans les territoires palestiniens pour tenter de relancer le processus de paix avec les Palestiniens. Le Premier ministre Benjamin «Netanyahu est incapable de mener un véritable dialogue avec les Américains. Biden est venu pour exprimer son soutien à Israël face à l'Iran et sa visite a été torpillée», a fustigé l'éditorialiste.
    Selon le Yediot Aharonot, Joe Biden a envisagé d'annuler sa participation avec son épouse à un dîner offert par le couple Netanyahu à la résidence officielle à Jérusalem mardi. Le couple Biden est arrivé avec plus d'une heure de retard au dîner, un geste qui «en termes diplomatiques s'appelle de la grossièreté», relève le Maariv. «Amateurisme, négligence et probablement aussi cynisme expliquent comment une grave crise a pu surgir, provoquant l'embarras du Premier ministre et ruinant la visite de Joe Biden», accuse le Yediot. Benjamin Netanyahu a eu beau expliquer à son hôte qu'il ignorait que le projet de colonisation serait annoncé, «les Américains pensent que cette annonce n'est pas fortuite». [...]
    Pour Israël Hayom, quotidien pro-Netanyahu, «il n'y a aucune intention de mettre Biden dans l'embarras». A gauche, en revanche, le Haaretz parle d'«une gifle qui retentit dans le monde entier» à propos de la condamnation par Joe Biden du projet. «Le vrai problème n'est pas que Netanyahu cherche des noises avec le meilleur ami d'Israël, mais qu'il ne gouverne pas ou qu'il ne veut pas gouverner à Jérusalem». [...]"

- La Ligue Arabe demande la suspension des discussions avec Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-ligue-Arabe-demande-la-suspension-des-discussions-avec-Israel_267000.html
   "A l'issue de la réunion convoquée en urgence au Caire ce soir, les dirigeants des pays arabes ont indiqué le ''retrait'' de leur soutien aux discussions indirectes qui devaient reprendre sous l'égide des américains entre Israéliens et Palestiniens. Ils ont motivé leur décision suite à l'aval donné par Jérusalem de construire 1.600 nouveaux lotissements dans la capitale israélienne. ''Si les actions israéliennes se poursuivent ces discussions n'ont aucun sens'', ont martelé les ambassadeurs arabes."

- La France condamne (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045679519&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""La France condamne." Le projet de construction de 1 600 nouveaux logements dans le quartier de Ramat Shlomo, à Jérusalem, est dénoncé par la patrie des droits de l'Homme. Cette décision serait "illégale au regard du droit international" et "totalement inopportune au moment où les négociations de paix reprennent entre Israéliens et Palestiniens", a déclaré mercredi le ministère français des Affaires étrangères. "Alors que débutent les négociations indirectes de paix, il est plus que jamais nécessaire d'établir le climat de confiance sans lequel les pourparlers ne pourront parvenir à leur objectif", et "la décision annoncée (mardi) n'y contribue pas", estime le Quai d'Orsay dans un communiqué. [...]"

- Construction à Jérusalem-Est : l'Allemagne critique la décision (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Construction-a-Jerusalem-Est-l-Allemagne-critique-la-decision_266951.html
   "L'Allemagne a critiqué mercredi un nouveau programme de constructions à Jérusalem-Est, le qualifiant d'"inacceptable". "Tant par le contenu que par moment choisi, cette décision donne une fausse indication", a déclaré le porte-parole du ministre des Affaires étrangères allemand Guido Westerwelle."

- L'Angleterre se joint au concert des condamnations (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Angleterre-se-joint-au-concert-des-condamnations_266988.html
   "Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Wright Miliband a condamné ce soir également la décision israélienne de construire de nouveaux logements à Jérusalem-est estimant que cette décision arrivait ''à un très mauvais moment où la confiance dont nous avons si besoin doit être rétablie entre les parties''."

- Ban Ki-moon condamne les projets de construction à Jérusalem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ban-Ki-moon-condamne-les-projets-de-construction-a-Jerusalem_266901.html
   "Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné les projets du ministère de l'Intérieur de construire 1600 nouveaux logements dans le quartier de Ramat Shlomo, au nord-est de Jérusalem. ''Il a rappelé que les implantations violent la loi internationale et que l'activité de peuplement va à l'encontre des obligations d'Israël contenues dans la Feuille de route et fragilise les efforts déployés pour un processus de paix viable''."

- Quelques vérités sur « Ramat Shlomo », Shraga Blum (Arouts 7) - "Le projet de construire de nouveaux quartiers au nord et au sud de « Ramat Shlomo » avait déjà été initié en 2000, sans réactions des Palestiniens".
http://www.actu.co.il/2010/03/quelques-verites-sur-ramat-shlomo/
   "[...] 1° Contrairement à ce qui est déclaré partout, « Ramat Shlomo » n’est pas à « Jérusalem-Est » mais au nord de la capitale d’Israël. Et ce quartier est éloigné des quartiers arabes que les Palestiniens revendiquent comme capitale.
    2° La crête sur laquelle a été fondé ce quartier a été en désolation durant des générations, sans que personne n’y habite, ni Arabes ni Juifs.
    3° Au 1er siècle de notre ère, cet endroit était habité par des Juifs, au vu des nombreuses découvertes archéologiques faites récemment sur cette crête.
    4° Ce périmètre avait été prévu il y a 12 ans pour la construction du Stade « Teddy Kollek », qui fut finalement construit au sud de la ville. A la place, fut fondé le quartier religieux et orthodoxe de « Ramat Shlomo ». La construction de ce quartier n’avait pas entraîné de réactions de la part des Palestiniens à l’époque.
    5° Le projet de construire de nouveaux quartiers au nord et au sud de « Ramat Shlomo » avait déjà été initié en 2000, sans réactions des Palestiniens, tout comme les différents stades administratifs qui s’en sont suivis.
    6° « Ramat Shlomo » est le seul quartier orthodoxe de Jérusalem dans lequel les familles nombreuses peuvent trouver de grands appartements à des prix raisonnables. [...]"


Israël

- La population des implantations croît moins vite, Tovah Lazaroff (JP) - "Les Juifs de Judée-Samarie représentent 4,1 % de la population totale d'Israël".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045678279&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La population des implantations de Judée-Samarie a cru presque trois fois plus vite que celle de l'ensemble du pays en 2009. Il s'agit, cependant, d'une augmentation (4,9 %) beaucoup moins rapide qu'auparavant, selon le Bureau central des Statistiques (BCS). Un dernier rapport révèle que la population juive de Judée-Samarie est passée de 290 400 à 301 200 habitants entre les 31 décembre 2008 et 2009. Ces statistiques n'incluent pas la population juive de Jérusalem-Est. Les Juifs de Judée-Samarie représentent 4,1 % de la population totale d'Israël - soit 7,4 millions de personnes en 2009. La population totale a augmenté de 1,8 % l'an dernier. En 2008, la population des implantations comptait 14 000 habitants supplémentaires (dont 9 700 naissances). Ce chiffre est passé à 10 700 en 2009 (le nombre de naissances n'est pas encore disponible).
    Par ailleurs, ces taux de croissance révèlent la présence de 5 400 nouveaux habitants dans les trois plus grandes villes juives de Judée-Samarie : Modiin Illit, Betar Illit et Maaleh Adoumim. Ces localités ont de grandes chances de rester sous juridiction israélienne si un accord final est conclu avec les Palestiniens. Les 5 300 autres habitants supplémentaires sont répartis dans les 117 autres implantations. Le BCS n'a pas encore publié les informations sur les implantations où la population est inférieure à 2 000 personnes. Depuis 2000, le taux de croissance de la population des implantations est de 5 % à 5,7 %."

- L'aliya des derniers juifs d'Ethiopie "d'ici un an", Ruth Eglash (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045676916&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""L'aliya des Falash Mura devrait bientôt atteindre sa phase finale", a promis lundi le ministre de l'Intérieur, Eli Yishaï, devant la commission parlementaire sur l'aliya et l'intégration. Les Falash Mura sont des juifs éthiopiens convertis de force au christianisme il y a plus d'un siècle. En 2003, le grand rabbinat d'Israël leur a finalement accordé le droit d'immigrer en Israël en vertu de la loi du Retour. [...] "C'est un dossier qui me tient particulièrement à cœur, je m'y consacre depuis de nombreuses années", a tenu à rappeler Eli Yishaï. [...]"


Goldstone

- Le Parlement européen soutient le rapport Goldstone sur Gaza, Gilbert Reilhac (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20100310/twl-po-union-goldstone-bd5ae06.html
   "Le Parlement européen a apporté son soutien aux conclusions du rapport Goldstone sur les responsabilités dans les crimes de guerre et les violations des droits de l'homme commis dans la bande de Gaza lors du conflit de décembre 2008 et janvier 2009. Dans une résolution adoptée à Strasbourg, il invite Israël et les Palestiniens à mener dans les cinq mois des enquêtes indépendantes sur ces faits conformément aux résolutions adoptées par les Nations unies en novembre 2009 et février 2010.
    Les eurodéputés demandent à Catherine Ashton, responsable de la politique extérieure de l'UE qui doit se rendre dans la région la semaine prochaine, de demander "publiquement" la mise en oeuvre des recommandations et conclusions du rapport de Richard Goldstone. [...]"

- Conflit à Gaza : les eurodéputés soutiennent le rapport Goldstone (AFP) - Jérusalem : "Cette résolution n'est pas susceptible de conduire à la paix, pas plus qu'elle n'améliore la position du Parlement dans son souhait de contribuer aux efforts de paix".
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41905916@7-60,0.html
   "Le Parlement européen a apporté mercredi son soutien au rapport Goldstone de l'ONU sur le conflit à Gaza de décembre 2008-janvier 2009, et appelé à une enquête sur les "cas allégués de crimes de guerre" qui auraient été perpétrés à cette occasion. [...] La représentation permanente d'Israël auprès de l'UE a d'ailleurs aussitôt dénoncé une résolution "malheureusement erronée et contre-productive, autant que le rapport (Goldstone) lui-même". "Cette résolution n'est pas susceptible de conduire à la paix, pas plus qu'elle n'améliore la position du Parlement dans son souhait de contribuer aux efforts de paix", dénonce Israël. [...] Les députés soulignent par ailleurs que "la crise humanitaire dans la bande de Gaza s'est encore aggravée en raison du blocus, qui est contraire au droit humanitaire international" [affirmation infondée et totalement fantaisiste, je mets au défi quiconque d'essayer d'asseoir juridiquement une telle accusation]. [...]"

- Nouvelle réponse à Richard Goldstone (JP) - "la frappe aérienne a bien eu lieu [près d'une mosquée], mais elle visait uniquement des membres armés du Hamas, qui se réunissaient régulièrement à l'entrée de la mosquée".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045678826&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Selon un article du quotidien Haaretz, publié mercredi, l'armée aurait réuni les preuves permettant de démontrer que la frappe près de la mosquée Ibrahim al-Maqadma, durant l'opération Plomb durci, ne visait pas délibérément des civils. Quinze personnes avaient été tuées et 40 blessées. Or il semblerait que la moitié des victimes étaient des membres armés du Hamas ou du Djihad islamique.
    Jusqu'en avril 2009, Israël, se basant sur des enquêtes internes de l'armée, affirmait qu'aucune attaque aérienne n'avait été menée à cet endroit, et que les victimes étaient des membres du Hamas tués lors de batailles au sol. Mais Richard Goldstone affirme, dans son rapport, qu'Israël a délibérément visé des civils. Ce qui constitue une violation du droit de la guerre. L'incident figure d'ailleurs parmi les 36 chefs d'accusation de son rapport.
    En réponse, une nouvelle commission d'enquête, dirigée par Youval Halamish, a été mise en place par l'armée. Conclusion : la frappe aérienne a bien eu lieu, mais elle visait uniquement des membres armés du Hamas, qui se réunissaient régulièrement à l'entrée de la mosquée."


Judée-Samarie & AP

- Tsahal détruit les fondations d'un bâtiment à Yakir en Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Tsahal-detruit-les-fondations-d-un-batiment-a-Yakir-en-Samarie_266943.html
   "Des employés de l'Administration civile épaulés par Tsahal ont détruit les fondations d'un bâtiment du village de Yakir en Samarie. Les résidents ont protesté contre la démolition."

- Des Palestiniens jettent des bouteilles incendiaires près de Hébron (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-palestiniens-jettent-des-bouteilles-incendiaires-pres-de-Hebron_266979.html
   "Des palestiniens ont arrosé ce soir de bouteilles incendiaires une position de Tsahal près de Hébron. Aucun blessé ni dégâts n'est à déplorer. Les soldats ont répliqué en ouvrant le feu et des forces de l'armée effectuent en ce moment des recherches dans les environs de l'incident."

- L'Autorité palestinienne annule une cérémonie à Ramallah qui devait célébrer une terroriste suicidaire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Autorite-palestinienne-annule-une-ceremonie-a-Ramallah-qui-devait-celebrer-une_266993.html
   "Mahmoud Abbas a annoncé l'annulation d'une cérémonie qui devait se tenir demain à Ramallah. Une place principale de Ramallah devait recevoir le nom d'une terroriste qui avait perpétré un attentat sanglant en Israël. Il a motivé sa décision en raison des pressions accrues exercées par Israël et les États-Unis."

- PA glorification of terror continues (PMW) - glorification of "the endless convoy of female and male Martyrs who all went to Paradise as they turned their blood into a bridge over which we pass on the way to our freedom, independence and national liberation from the burden of the occupation".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1732
   "[...] speaking in the name of PA Chairman Mahmoud Abbas, the Sec. Gen of the Presidency Tayeb Abd Al-Rahim honored Mughrabi and other terrorists as the "bridge to our freedom" : "The Palestinian woman is the mother, the sister, the wife, the companion and partner [of the man] in areas of education, resilience, building and struggle and therefore she knows all the forms of the struggle and its sufferings. Starting with the first woman Martyr (Shahida) Shadia Abu Ghazaleh through the Martyr Dalal Mughrabi and ending with the endless convoy of female and male Martyrs who all went to Paradise as they turned their blood into a bridge over which we pass on the way to our freedom, independence and national liberation from the burden of the occupation." [Al-Hayat Al-Jadida, March 9, 2010] [...]"

- Israël-AP : coopération renforcée ?, Khaled Abu Toameh (JP) - "cette décision relève d'abord d'une récompense envers l'AP pour une coordination sécuritaire croissante en Judée-Samarie".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045678090&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Israël a décidé d'abandonner les recherches contre plusieurs dizaines de membres de la branche armée du Fatah, les Brigades des Martyrs d'al-Aksa. De sources palestiniennes, les services de sécurité israéliens ont remis à l'Autorité palestinienne (AP) une liste sur de 77 membres du Fatah que l'Etat hébreu renoncer à arrêter. La plupart ont participé à des attaques contre des Israéliens lors de la seconde Intifada, mais aucun n'était directement impliqué dans des meurtres. Dix d'entre eux pourront même circuler en toute liberté sur le territoire et à l'étranger. La plupart des hommes pardonnés sont originaires de Ramallah et de Naplouse.
    Ce geste n'est pourtant pas une première. Ces dernières années, des dizaines de membres du Fatah ont accepté de déposer les armes et de renoncer à la violence, en échange de la clémence israélienne. Ceux qui n'ont pas tenu leur promesse et repris leurs activités terroristes ont été arrêtés par Tsahal.
    Selon l'Etat hébreu, cette décision relève d'abord d'une récompense envers l'AP pour une coordination sécuritaire croissante en Judée-Samarie. Plusieurs projets d'attentats contre Israël auraient été déjoués par les services de sécurité palestiniens. Mardi, des sources du Hamas affirmaient que 28 de leurs partisans avaient été arrêtés par les forces de l'AP en Judée-Samarie, dans les dernières 24 heures. Ces sources ont d'ailleurs accusé les membres de l'AP de saper les efforts de réconciliation entre le Fatah et le mouvement islamique.
    Les forces de sécurité de l'AP ont également fait des descentes dans des mosquées de la zone de Ramallah à la recherche de caches d'armes. Les résidents de Kharbata Bani Harith, à 15 km de Ramallah, affirment que les policiers ont détruit du matériel et des fenêtres à l'intérieur d'une mosquée."

- Faciliter les exportations palestiniennes, Yaakov Katz (JP) - L'administration israélienne : "Nous pensons qu'en apportant les améliorations nécessaires au système, les exportations pourront augmenter de centaines de milliers de dollars par an". Alors que de son côté l'Autorité Palestinienne décrète le boycott des Juifs de Judée-Samarie.
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045678681&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Nouveau plan de coopération. Les Palestiniens de Judée-Samarie exportent une grande quantité de produits agricoles (olives, tomates, poivrons...) d'une valeur d'environ 50 000 dollars par an. Aujourd'hui, l'Administration civile prévoit de lancer un programme pilote visant à améliorer le processus d'expédition. L'initiative a pour objectif d'accroître la valeur des marchandises exportées d'ici la fin de l'année 2010, précise une source officielle.
    Mercredi, l'Administration civile, en coordination avec l'Autorité portuaire d'Israël, débutera une journée de séminaire au port de Haïfa à laquelle assisteront 50 importateurs et exportateurs palestiniens. "Nous pensons qu'en apportant les améliorations nécessaires au système, les exportations pourront augmenter de centaines de milliers de dollars par an", estime un agent de l'Administration civile. "Ce serait un coup de fouet pour l'économie palestinienne."
    Dans le système actuel, les produits agricoles sont chargés dans des conteneurs palestiniens, dans une base d'emballage de Judée-Samarie, puis conduits à un barrage routier à proximité, où ils sont ensuite inspectés et transférés dans un camion israélien. Celui-ci regagne alors Ashdod ou le port de Haïfa, où il est de nouveau inspecté et chargé sur un autre conteneur. "Nous voulons accélérer le processus et charger les produits dans un seul conteneur réfrigéré en Judée-Samarie, où il ne sera inspecté qu'une fois, puis envoyé en Israël, directement au port, et chargé sur le navire", explique-t-il.
    Pour atteindre cet objectif, l'Administration civile a récemment installé un certain nombre de scanners de sécurité qui examineront les conteneurs aux points de contrôle clés, comme la jonction Gilboa, dans la vallée du Jourdain. "Les conteneurs seront scannés au point de passage et, si tout va bien, ils seront envoyés directement au port et chargés sur les navires", poursuit l'agent. "Ceci éliminera le processus de double transfert des produits"."


UNRWA

- Entretien avec Philipo Grandi, commissaire général de l’Unrwa (Al-Ahram) - Quelques phrases relevées sont très symptomatiques : une UNRWA intraitable quand il s'agit d'Israël, compréhensive et empathique quand il s'agit de l'Egypte ou du Liban. "Nous  connaissons les préoccupations  sécuritaires de l’Egypte et  ce n’est pas à nous de les discuter." Parce qu'Israël n'a aucune "préoccupation sécuritaire" ? On attendra longtemps avant que l'UNRWA accepte un jour d'en entendre parler...
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2010/3/10/invi0.htm
   "[...] - Philipo Grandi : [...] notre problème principal est le blocage par Israël de beaucoup de produits et de plusieurs types de matériaux destinés à la reconstruction de la bande de Gaza. [...]
    - Al-Ahram : Pensez-vous que l’Egypte pourrait aider à atténuer le blocus de Gaza en ouvrant plus souvent le passage de Rafah, à la frontière commune ?
    -  Philipo Grandi : [...] Nous connaissons les préoccupations sécuritaires de l’Egypte et ce n’est pas à nous de les discuter. [...]
    - Al-Ahram : Vous avez  aussi une situation extrêmement grave dans les camps des réfugiés  palestiniens au Liban, où 420 000  personnes vivent dans des conditions inhumaines…
    - Philipo Grandi : Certainement, la situation au Liban pour les réfugiés est très difficile. Mais il  faut dire que les raisons de cette situation sont complètement différentes. Elles sont produites par la fragilité de l’équilibre politique au Liban et malheureusement, les réfugiés palestiniens sont un  élément dans cet équilibre interne du Liban et donc souffrent des conséquences de cette situation. [...]"


Egypte

- Egyptian Cleric Ahmad 'Eid Mihna: The Jews Are Behind Misery, Hardship, Usury, and Whorehouses (Vidéo Memri 3mn38) - c'était le 10 janvier dernier sur Al-Shabab TV : "Muslim societies should know that the Jews' hatred of the Muslims was not born in modern times, and is not intended for the stealing of resources, territory, or anything. It is a battle of life and death between the reformers and the corrupters, between the Muslims and the Jews. (...) Jews will be Jews - everywhere and always. Their innate characteristics include lying, deceiving, the practice of usury, and the selling of arms."
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2409.htm

- Le grand imam d'Al-Azhar meurt à l'âge de 81 ans (AFP) - On regrettera Tantaoui, indéniable figure de tolérance en terre d'islam.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/10/le-grand-imam-d-al-azhar-meurt-a-l-age-de-81-ans_1317284_3218.html#xtor=AL-32280184
   "Le cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, grand imam de la mosquée Al-Azhar, en Egypte, la plus haute institution d'enseignement de l'islam sunnite, est mort, mercredi 10 mars, en Arabie saoudite d'une attaque cardiaque. Modéré, proche du pouvoir mais aussi controversé, M. Tantaoui, 81 ans, est mort dans la matinée alors qu'il se trouvait à l'aéroport international de Riyad pour regagner Le Caire, selon l'agence égyptienne Mena.
    Le religieux, qui était en Arabie saoudite pour assister à la remise du prix international du roi Fayçal mardi soir, a été transporté en vain dans un hôpital de la capitale saoudienne. La télévision égyptienne a commencé à diffuser des images de la mosquée d'Al-Azhar sur fond de musique solennelle après l'annonce de sa disparition. Il doit être inhumé à Médine, en Arabie saoudite, l'une des grandes villes saintes de l'islam, a indiqué l'un de ses fils à la télévision publique, en qualifiant sa mort de "choc indescriptible".
    Homme discret, M. Tantaoui avait été nommé en mars 1996 par le président Hosni Moubarak à la tête d'Al-Azhar, considérée comme le premier lieu d'enseignement de l'islam sunnite dans le monde. L'université, attachée à la mosquée d'où elle a pris son nom dans le vieux Caire islamique, a été fondée au XXe siècle. Al-Azhar diffuse également de nombreuses fatwas (décrets religieux) pour guider les croyants. Proche du pouvoir, l'enseignement d'Al-Azhar est censé faire contrepoids à la montée de l'islam radical en privilégiant une approche modérée et respectueuse des institutions publiques.
    Cheikh Tantaoui a ainsi à plusieurs reprises pris des positions modérées sur des questions religieuses sensibles, dans un pays de plus en plus gagné par un islam rigoriste inspiré par les Frères musulmans et le salafisme. En octobre dernier, il avait soulevé une vive controverse en affirmant que le niqab, ou voile intégral, qui ne laisse voir que les yeux des femmes, n'était "qu'une tradition", pas une obligation religieuse. Il s'est par le passé également opposé à l'excision des fillettes, que son prédécesseur, l'ultraconservateur cheikh Gad al-Haq, approuvait. Il a aussi bousculé le dogme conservateur en légitimant dans certains cas le prêt bancaire ainsi que les transplantations d'organes.
    En 2008, il avait été critiqué pour une poignée de main avec le président israélien Shimon Pérès lors d'une conférence sur le dialogue religieux à New York. Il avait à l'époque affirmé ne pas savoir à qui il serrait la main. Son autorité souffrait toutefois aux yeux de nombreux fidèles de sa proximité avec le pouvoir, et de la montée en puissance au sein de la société égyptienne des Frères musulmans, première force d'opposition du pays. La confrérie adepte d'un islam politique, interdite officiellement mais tolérée dans les faits malgré de nombreuses arrestations, a gagné un cinquième des sièges lors des élections législatives de 2005.
    Le cheikh Tantaoui, diplômé de la faculté de théologie en 1966, a écrit un grand nombre de livres sur l'interprétation du Coran. Il est né en 1928 dans le village de Salim, dans la province de Sohag, à 290 km au sud du Caire. Le religieux, diabétique, avait déjà souffert de problèmes cardiaques. Il avait dû subir la pose d'un cathéter en 2006, et avait été hospitalisé en 2008 pour une thrombose à une jambe."


Turquie

- Arabie: le Premier ministre turc distingué pour "services rendus à l'islam" (Guysen) - pour avoir "défendu la cause de la nation islamique, en particulier la cause palestinienne et les justes droits du peuple palestinien".
http://www.guysen.com/news_Arabie-le-Premier-ministre-turc-distingue-pour-services-rendus-a-l-islam-_266888.html
   "Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a décerné mardi au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan l'une des décorations les plus prestigieuses du royaume pour "services rendus à l'islam". M. Erdogan a obtenu le prix international du roi Fayçal pour "services remarquables rendus à l'islam", ayant "défendu la cause de la nation islamique, en particulier la cause palestinienne et les justes droits du peuple palestinien", a déclaré Abdallah al-Outhaimine, secrétaire général du comité décernant le prix."

- Israël : la médiation turque face à la Syrie n’a pas repris, Itamar Eichner (Yediot Aharonot)
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7759
   "Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré hier [mardi], au cours d’un déplacement en Arabie saoudite, qu’il existe « des signaux positifs de la part d’Israël concernant les tentatives de reprendre les pourparlers avec la Syrie par l’intermédiaire de la Turquie ». « La Syrie veut de la médiation turque. Israël a lui aussi accepté cette médiation. Nous allons examiner la situation et si nous parvenons à une conclusion positive, j’espère que nous pourrons relancer le processus », a-t-il ajouté. Selon l’agence de presse Reuters, le Premier ministre Erdogan n’aurait cependant pas déclaré : « Israël a accepté la médiation » mais « Israël fournit de temps à autres des signaux positifs concernant la médiation ».
    Quoi qu’il en soit, le cabinet du Premier ministre Netanyahu a lui indiqué qu’aucune décision n’a été prise concernant une reprise de la médiation turque. Dans un communiqué publié hier, le bureau du Premier ministre affirme : « Le Premier ministre accorde beaucoup d’importance aux relations israélo-turques et accueille favorablement tous les acteurs au sein la communauté internationale qui souhaiteraient contribuer à la paix. Il faut toutefois souligner qu’aucune décision n’a été prise concernant une reprise de la médiation turque ». Pour un responsable du bureau du Premier ministre : « Si ces propos reflètent la volonté turque de renforcer ses relations avec Israël, c’est là une déclaration bienvenue »."


Iran

- Treacherous Alliance: The Secret Dealings of Israel, Iran, and the United States (Middle East en français)
http://middleeastenfrancais.blogspot.com/2010/03/lire-absolument.html
   "J'ai terminé Treacherous Alliance: The Secret Dealings of Israel, Iran, and the United States de Trita Parsi. Ruez-vous dessus! Cet ouvrage est tout bonnement essentiel. Il se fonde en grande partie sur des entretiens avec des Israéliens, des Iraniens et des Américains, ce qui lui donne un côté exclusif remarquable. J'étais familier avec la politique de périphérie que les Israéliens ont mené pendant longtemps tentant de nouer de proches relations avec l'Ethiopie, l'Iran et la Turquie pour passer au-delà de l'encerclement des pays arabes. J'avais lu quelques bons papiers sur les relations irano-israéliennes avant la chute du Shah. Cet ouvrage va beaucoup plus loin et montre comment elles ont continué même après la révolution de 1979 et cela n'impliquait pas seulement l'affaire Iran-Contra où les Israéliens ont joué un rôle crucial. On apprend également que Benyamin Netanyahu, aujourd'hui farouchement opposé à l'Iran, voulait renouer avec la politique de périphérie lorsqu'il a été Premier ministre au milieu dans la deuxième moitié des années 1990.
    Quelques points centraux de l'ouvrage :
    * Des années 1950 aux années 1970, le partenariat stratégique entre l'Iran et Israël n'a jamais effacé une certaine ambivalence quant à la politique régionale. Israël voulait empêcher que l'Iran se rapproche des pays arabes pour qu'elle maintienne ses relations avec Tel Aviv et l'Iran ne voulait pas trop montrer ses liens avec l'Etat hébreu par crainte d'aliéner l'opinion arabe.
    * Après la Révolution islamique, les contacts entre l'Iran et Israël ont toujours été guidés par une volonté de l'Iran de se rapprocher de Washington en passant par l'intermédiaire de Tel Aviv, ce qui a souvent irrité les Israéliens qui avaient l'impression d'être abusés.
    * Les Israéliens ont souvent bloqué les efforts américains de rapprochement avec l'Iran après 1979, car si les Etats-Unis et l'Iran se réconciliaient, ils craignaient que l'importance de l'Etat hébreu à Washington diminuerait en conséquence.
    * L'ouvrage revient également sur le processus qui a amené les Etats-Unis à se préoccuper très sérieusement du programme nucléaire iranien. Entre alliances de circonstances, pressions de lobbies israéliens et iraniens et contexte favorable, on revoit tout le fil historique qui permet d'avoir une meilleure compréhension des enjeux actuels."

- Attentat de Buenos Aires de 1994: l'Iranien Rabbani nie toute responsabilité (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100310/twl-argentine-iran-attentat-ba66223.html
   "L'Iranien Moshen Rabbani, accusé d'être l'un des cerveaux de l'attentat contre un centre culturel juif, l'AMIA, qui avait fait 85 morts et plus de 200 blessés en 1994 à Buenos Aires, a qualifié mardi de "mensongères" les accusations portées contre lui et a affirmé qu'il ne se rendra pas devant la justice argentine. Interviewé par une radio coopérative à Téhéran, Rabbani a refusé mardi d'être considéré comme un "fugitif". Selon Rabbani, l'Iran "n'a rien à voir avec cet attentat", le plus meurtrier perpétré en Argentine.
    En 2007, Interpol a décidé d'inscrire sur sa liste des personnes les plus recherchées cinq Iraniens et un Libanais soupçonnés d'être impliqués dans l'attentat à la voiture piégée de 1994: Ali Fallahian, Mohsen Rabbani, Ahmad Reza Asghari, Mohsen Rezaei, Ahmad Vahidi, et le militant libanais du Hezbollah Imad Moughnieh. Aucun suspect n'a été jusqu'à présent arrêté."


Europe

- EUobserver's Misobservation on Palestinian Civilian Casualties (CAMERA) - "1 400 civils tués" ??
http://blog.camera.org/
   "EUobserver.com bills itself as "[e]ditorially independent, open-minded and balanced" and "the trusted source of EU related news and information across the European Union." It was therefore disappointing to see this wildly inflated figure for Palestinian civilian casualties given in a photo caption on the site. [La légende indique 1 400 civils tués.]
    While the number of Palestinian civilians killed in Operation Cast Lead last year is disputed, not even Palestinian sources put the number at 1,400. The Palestinian Center for Human Rights, whose statistics on Palestinian civilian casualties are grossly inflated, placed the figure at 1,167. A report by the Arab League on the Gaza Strip violence stated that at least 850 of those killed were civilian.
    Hamas claims that the total number of Palestinian casualties from Operation Cast Lead, including combatants and civilians, was 1,444. Israel says the total number of Palestinian casualties, civilian and combatant, is 1,166, of which 709 were identified terrorists belonging to Hamas and other terror groups. Israel's figure for the number of civilian Palestinian casualties is 295. [...]"

- Douglas Murray : on doit pouvoir critiquer l'islam (Philosémitisme) - "La semaine dernière quelqu'un appelait au meurtre des apostats. La semaine avant, dans une autre université, quelqu'un déclarait que les Juifs sont des cibles légitimes". Il s'attire la réplique courroucée de Tariq Ramadan dans la suite du débat de la BBC.
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/douglas-murray-on-doit-pouvoir.html
   "Dans un débat à la BBC l'intellectuel britannique Douglas Murray, directeur du Centre for Social Cohesion, a conclu :
    "Comment se fait-il que dans ce pays il n'y a que les associations islamiques et les mosquées qui enseignent et prêchent la haine des autres minorités? Chaque semaine dans ce pays, il y des personnes dans les campus qui enseignent le meurtre des minorités. La semaine dernière quelqu'un appelait au meurtre des apostats. La semaine avant, dans une autre université, quelqu'un déclarait que les Juifs sont des cibles légitimes. Ce n'est pas tolérable. Ce n'est pas tolérable de la part des Musulmans. Ce n'est pas tolérable de la part de qui que ce soit.
    J'espère que vous serez d'accord avec moi que n'importe quelle minorité qui est habitée par une telle haine et une telle intolérance doit être critiquée. Ne nous faites pas croire que sous le couvert de l'islam, de la croyance islamique et de la ferveur religieuse que des personnes comme nous ne peuvent pas dire que ceux qui appellent au meurtre des minorités ne font pas partie de la majorité, qu'on ne peut pas les accepter et qu'on doit les critiquer".
"

- Hongrie : nier l'Holocauste est un crime (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hongrie-nier-l-Holocauste-est-un-crime_266956.html
   "Le président hongrois Laszlo Solyom a signé mercredi une loi rendant le négationnisme passible de trois ans de prison. La loi avait été approuvée le mois dernier par les députés hongrois. Quelque 550.000 juifs hongrois et 50.000 tsiganes ont trouvé la mort dans l'Holocauste."


Points de vue

- Is Netanyahu serious about a peace process? The wrong question, Yossi Alpher (former director of the Jaffee Center for Strategic Studies at Tel Aviv University) - "The alternatives are plain to see".
http://www.bitterlemons.org/issue/isr1.php
   "[...] Neither Netanyahu nor Palestinian President Mahmoud Abbas signals readiness to make the painful concessions required for a two-state solution--Abbas, most recently, in rejecting Ehud Olmert's far-reaching offer of September 2008. Both are currently so constrained politically as to make significant concessions very unlikely. US President Barack Obama appears to be quietly backing out of energetic support for a dynamic process in view of his heavy obligations in Afghanistan, Iraq and regarding Iran--all during a US congressional election year. Thus we are apparently now about to witness four months of fruitless discussion of procedural issues leading almost to the deadline for Netanyahu's settlement freeze to end.
    The alternatives are plain to see. One is more support for PM Salam Fayyad's state-building program in the West Bank--the only successful game in town. If Netanyahu (reportedly) can offer to withdraw from additional West Bank territories as a gesture to Abbas in return for joining negotiations, why not make this offer to reward Fayyad's security accomplishments and provide an incentive for more?
    Another is recognizing the permanency of the Hamas regime in Gaza and the need to stabilize the situation there so Hamas can't or won't disrupt a peace process. This means radically revising the failed policies of the past three years adopted by Israel (though not by a Netanyahu government), the Quartet, Egypt and the PLO.
    Finally there is the prospect of a renewed peace process with Syria. Netanyahu has negotiated with Damascus before. The primacy he attaches to the threat from Iran points to the possible benefits of peace with Syria.
    If the US would get behind any or all of these alternatives more energetically, we might conceivably see positive, confidence-building results that could in future make an Israeli-Palestinian two-state solution more feasible than it is today."

- Is Israel a Colonial State? The Political Psychology of Palestinian Nomenclature, Irwin J. Mansdorf (JCPA)
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=2&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=378&PID=0&IID=3472&TTL=Is_Israel_a_Colonial_State?_The_Political_Psychology_of_Palestinian_Nomenclature
Résumé :
   "- Israel's creation, far from being a foreign colonial transplant, can actually be seen as the vanguard of and impetus for decolonialization of the entire Middle East, including a significant part of the Arab world, following the fall of the Ottoman Empire.
    - What is not popularly recognized is how the Arab world benefited from the Balfour Declaration and how it served the Arab world in their nationalist goals and helped advance their own independence from the colonial powers of England and France.
    - Despite the essentially parallel processes of independence from colonial and protectorate influence over the first half of the twentieth century, only one of the national movements at the time and only one of the resulting states, namely Israel, is accused of being "colonial," with the term "settler-colonialist" applied to the Zionist enterprise.
    - This term, however, can assume validity only if it is assumed that the "settlers" have no indigenous roots and rights in the area. As such, this is yet another example of psychological manipulation for political purposes. The notion of "settler" dismisses any historical or biblical connection of Jews to the area. Hence, the importance of denial of Jewish rights, history, and claims to the area.
    - Lest there be any confusion about what a "settler" is, those who use the terminology "settler-colonialist" against Israel clearly mean the entire Zionist enterprise, including the original territory of the State of Israel in 1948. The "colonial Israel" charge is thus rooted in an ideological denial of any Jewish connection to the ancient Land of Israel."
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 22:54
Dry-Bones---Biden-with-Israel.gif
http://drybonesblog.blogspot.com/2010/02/solidarity.html

- Joe Biden: on tente d’isoler Israël dans le monde (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/joe-biden-on-tente-disoler-israel-dans-le-monde/
   "Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden, arrivé lundi soir en Israël, a rencontré en début de matinée le président de l’Etat Shimon Pérès. Il a notamment déclaré, lors de l’entretien, qu’il n’y avait aucune dissension entre les USA et Israël pour tout ce qui concernait la sécurité du pays. Il a ajouté: « On tente d’isoler Israël dans le monde, et il arrive malheureusement que nous soyons utilisés par nos ennemis ». Quant à la relance des pourparlers israélo-palestiniens, il a estimé qu’il fallait profiter de l’instant propice, « prendre une bonne inspiration » et « aller dans la direction d’un accord de paix entre Israël et les Palestiniens ». Concernant l’Iran, Biden a déclaré que « les efforts de l’administration Obama avaient permis d’isoler le régime de Téhéran dans le monde ». Et d’ajouter: « Ils ont moins d’alliés dans le monde »."
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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 22:53
France

- Taddeï a invité Dieudonné dans son émission du 8 mars (Vidéo 1h) - Il est plutôt défendu par Bruno Gaccio (qui néanmoins se demande tout de même si Dieudonné n'est pas, finalement, antisémite), lequel avec Robert Ménard vient de sortir un livre pour lui donner la parole. Un moment assez immonde de télévision parce qu'on sent bien l'animateur fier de son rôle de "réhabilitateur" contre la "censure". Pourquoi Taddeï n'invite-t-il pas Faurisson ? Pas encore assez "courageux" et "ouvert d'esprit" pour ça ? Il est pourtant sur la bonne route.
http://www.dailymotion.com/video/xcinj9_dieudonn%C3%A9-chez-tadde%C3%AF-1-4_news

- Paris: des manifestants pro-palestiniens contre le festival du film israélien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Paris-des-manifestants-pro-palestiniens-manifestent-contre-le-festival-du-film-i_266848.html
   "Des activistes pro-palestiniens ont manifesté dans les rues de Paris pour protester contre la tenue du festival du film israélien. La ministre de la Culture et du Sport, Limor Livnat devait participer à l'évènement et ce malgré la proposition des services de sécurité sur place qui lui ont conseillé d'annuler sa venue."

- Georges Frêche associe les opposants d’Agrexco à des antisémites (Montpellier journal) - désormais c'est officiel, Mandroux soutient le boycott d'Agrexco : « Je considère que le respect du droit international est supérieur à tout autre considération commerciale. En l’espèce, l’installation d’Agrexco à Sète doit être différée et subordonnée au respect par l’état d’Israël des conventions internationales le concernant. » La liste UMP-Nouveau Centre prend ses distances avec cette folie : « Aucun pays dans le monde n’a arrêté le commerce avec la Chine par rapport au Tibet. »
http://www.montpellier-journal.fr/2010/03/freche-associe-les-opposants-dagrexco-a-des-antisemites.html
   "Ce matin, lors de sa conférence de presse de présentation de la synthèse de ses propositions, le candidat s’en est pris à Paul Alliès, numéro 2 sur la liste héraultaise d’Hélène Mandroux (PS) pour les régionales. Le secrétaire national adjoint du Parti socialiste,était, en effet, présent samedi à la manifestation contre l’implantation de l’entreprise israélienne Agrexco sur le port de Sète qui a réuni plus de mille personnes selon des médias présents.
    Alors qu’il parle des infrastructures de transport en présence de plusieurs candidats de sa liste, Georges Frêche déclare : "J’ai demandé une étude parce que j’ai vu que, dans les gens qui défilaient contre Agrexco, il y avait un certain Alliès d’une liste. Je voudrais savoir s’il était là à titre personnel ou s’il représentait sa liste. Parce que je ne savais pas que le Parti socialiste était devenu antisémite et défilait contre Agrexco. Donc j’aime croire que c’est une participation individuelle. M’enfin, je le dis parce que ce n’est pas rien. La tête de liste [Hélène Mandroux] je ne pense pas. Comme disait mon père : « Pardonnez-lui, elle ne sait pas ce qu’elle fait. »" [on peut écouter le verbatim (Frêche a une voix calme) sur le site]
    Sollicité par Montpellier journal, Paul Alliès a réagi en ces termes : « J’y étais bien sûr en tant que candidat de la liste Mandroux. [...] Ce n’est pas une position personnelle, c’est une position de la liste. [...] Il y a eu un communiqué du CRIF d’hier qui était assez curieux puisque le CRIF contestait le fait que je – rien concernant Revol [PG] ou Roumégas [Verts] – puisse manifester contre Agrexco. Ce qui va quand même assez loin puisque le CRIF met en cause une liberté constitutionnelle et tente de limiter l’activité des candidats à des élections. Je pensais que Frêche était pour quelque chose dans ce communiqué du CRIF puisqu’il est assez familier de cette confusion – qu’il entretient délibérément – entre antisémitisme et défense des droits et des principes fondamentaux qui sont en cause avec l’affaire Agrexco. » Et celui qui est aussi professeur de sciences politiques, rappelle ses actions auprès de ses étudiants pour les informer sur « l’antisémitisme dans l’histoire politique française depuis le général Boulanger ». [à écouter sur le site]
    La position de la liste Mandroux (consultable sur Facebook) : « Je considère que le respect du droit international est supérieur à tout autre considération commerciale. En l’espèce, l’installation d’Agrexco à Sète doit être différée et subordonnée au respect par l’état d’Israël des conventions internationales le concernant. »
    La liste UMP-Nouveau centre, pour sa part, n’est pas opposée à l’implantation d’Agrexco à Sète. C’est ce qu’avait expliqué Stephan Rossignol, porte-parole de Raymond Couderc, lors d’une conférence de presse le 22 janvier suite à une question de Montpellier journal sur le sujet : « Aucun pays dans le monde n’a arrêté le commerce avec la Chine par rapport au Tibet », avait-il notamment avancé. « On ne va pas se couper d’une activité économique. [...] Soyons réalistes. »" [à écouter aussi sur le site]

- La mosquée de Drancy fermée jusqu'à nouvel ordre (L'Express) - "suite à l'agression lundi soir du muezzin par des membres du collectif pro-palestinien Cheikh Yacine, qui mène une fronde contre Hassan Chalghoumi, qualifié d'"imam des sionistes"."
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-mosquee-de-drancy-fermee-jusqu-a-nouvel-ordre_853947.html
   "La mosquée de Drancy a décidé de fermer ses portes "jusqu'à nouvel ordre", a annoncé ce mardi un conseiller de l'imam Hassan Chalghoumi en précisant que cette décision a été prise après une "agression" du muezzin lundi soir. La mairie de Drancy n'a pas confirmé la décision. C'est elle qui loue la salle polyvalente servant de lieu de culte à l'association culturelle Al-Nour (Lumière) dirigée par Hassan Chalghoumi.
    Selon Farid Hannache, le conseiller de l'imam, le bureau de l'association a décidé de fermer la mosquée "jusqu'à nouvel ordre". Il a précisé que la décision fait suite à l'agression lundi soir du muezzin par des membres du collectif pro-palestinien Cheikh Yacine, qui mène une fronde contre Hassan Chalghoumi, qualifié d'"imam des sionistes". Le muezzin Hadj Mostapha a perdu connaissance et a été évacué par le Samu, a assuré Farid Hannache, ajoutant que l'agression s'est produite en présence de quelques fidèles. Toujours selon sa version, le muezzin a été agressé parce qu'il voulait empêcher les membres du Collectif de débrancher des caméras qui retransmettent la prière dans la salle réservée aux femmes.
    Depuis fin janvier, la mosquée de Drancy est en proie à de vives tensions entre une partie des fidèles et l'imam Hassan, connu pour ses bonnes relations avec la communauté juive et qui s'est prononcé en faveur d'une loi interdisant le voile intégral."

- Une enseignante agressée par un élève pour avoir qualifié Al-Qaïda de terroriste (AFP) - "Je venais d'expliquer que les attentats du 11 septembre 2001 étaient dus à l'organisation terroriste Al-Qaïda, comme c'est écrit sur leur livre".
http://www.lesechos.fr/depeches/france/afp_00236349-une-enseignante-agressee-par-un-eleve-pour-avoir-qualifie-al-qaida-de-terroriste.htm
   "Un élève de troisième d'un collège ardéchois a été convoqué devant la justice pour avoir aspergé de gaz lacrymogène vendredi son enseignante d'Histoire qui venait d'expliquer qu'Al-Qaïda était une organisation terroriste, a indiqué l'enseignante mardi. Le parquet de Privas a confirmé l'agression, sans en préciser les circonstances.
    "Je venais d'expliquer que les attentats du 11 septembre 2001 étaient dus à l'organisation terroriste Al-Qaïda, comme c'est écrit sur leur livre. Il s'est levé, a dit qu'Al-Qaïda n'était pas terroriste, que les talibans non plus", a expliqué à l'AFP l'enseignante, également chef de ce petit établissement de Largentière. Le garçon de 15 ans a ensuite aspergé de gaz lacrymogène l'enseignante puis le conseiller principal d'éducation, qui ont été légèrement incommodés, a-t-elle ajouté, confirmant une information de la radio France Bleue. Ils ont porté plainte. Le garçon, qui va passer en conseil de discipline au sein de l'établissement, a également été convoqué devant le juge des enfants du tribunal de Privas mardi 16 mars."

- Vel'd'Hiv', entretien avec Serge Klarsfeld: «Vichy savait» (Paris Match) - à propos du film : "J’ai pleuré en le regardant. Ce que j’ai vu, je sais que c’est vrai".
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Vel-d-Hiv-.-Serge-Klarsfeld-Vichy-savait-172633/
   "- Paris Match. Les policiers qui ont participé à la rafle savaient-ils qu’ils conduisaient des familles à la mort ?
    - Serge Klarsfeld. Je ne le pense pas. Il s’agit de gens modestes qui ne voulaient pas perdre leur travail. Ils n’imaginaient pas les camps de la mort. La plupart ont agi sans enthousiasme : la preuve, ils n’ont arrêté que 9 000 adultes sur les 22 000 qu’on leur demandait. Mais impossible de savoir lesquels ont eu des gestes d’humanité, lesquels ont fait du zèle. Toutes les archives qui contenaient leurs rapports avec les noms des personnes qu’ils arrêtaient ont été brûlées en 1948 par l’archiviste de la préfecture de police, l’épouse du fonctionnaire qui avait supervisé “le fichier juif”, André Tulard.
    - Le gouvernement de Vichy pouvait-il croire à cet Etat juif où seraient rassemblés les déportés ?
    - Non. Hitler avait été très clair. Dans un discours du 24 février 1942, il promet “l’anéantissement des Juifs quel que soit le résultat de la guerre”. Jamais Pierre Laval n’a demandé à savoir ce qu’étaient devenus les 3 500 enfants français déportés après la rafle du Vel’d’Hiv’ ni les personnalités juives françaises arrêtées dès décembre 1941. Même s’il en connaissait certaines, comme le propriétaire des papeteries Muller ; il avait même été le témoin du mariage de son fils. On savait comment ils avaient été traités au camp de Compiègne, mourant de froid et de faim. Si, malgré plus de 70 000 morts dans la communauté juive de France, le bilan reste le moins meurtrier des pays à forte communauté juive occupés par l’Allemagne, c’est grâce à la compassion de la population française, à partir du moment où elle a appris l’arrestation des femmes et des enfants.
    - Gardez-vous l’espoir de retrouver des photos de la grande rafle du Vel’d’Hiv’ ?
    - J’ai posé des petites annonces à Pithiviers, à Beaune-la-Rolande, autour des camps. A Paris, la rafle a commencé à 4 heures du matin. Les Juifs ont marché vers les lieux de rassemblement dans l’obscurité. ­Ensuite, ils ont été transférés en bus. Je garde espoir qu’une assistante sociale, un médecin, un policier ait pris des photos à l’intérieur du Vel’d’Hiv’. Plus encore les Allemands qui ont visité le stade. Dans une lettre d’adieu, Jacques Befeler, 15 ans, arrêté avec ses parents, son frère, sa sœur, écrit à un camarade : “Soi-disant les Allemands ont tourné un film sur nous.” Peut-être existe-t-il quelque part, en Allemagne.
    - Êtes-vous heureux qu’une fiction ait été réalisée à partir de cette histoire ?
    - Impressionné. Toute ma vie j’ai cherché des archives, mais les archives, c’est sec. En 1979-1980, j’avais emmené le futur producteur Alain Goldman, alors étudiant, assister au procès à Cologne, en Allemagne, de trois grands responsables nazis de la rafle du Vel’d’Hiv’ : Kurt Lischka, Herbert Hagen, Ernst ­Heinrichsohn. Trente ans plus tard, ce film nous permet de visualiser ce que nous savions. J’ai pleuré en le regardant. Ce que j’ai vu, je sais que c’est vrai."

- Nabe face à Klugman : le fielleux contre le mielleux, Guy Millière (Mena) - "Nabe a, ces dernières années, écrit comme un « antisioniste », ce qui lui a permis une réhabilitation, sans qu’il n’ait eu besoin, pour cela, de changer le fond de ses propos".
http://www.menapress.org/
   "Mon attention a, voici peu, été attirée sur la sortie d’un nouveau livre d’Alain Zannini, alias Marc-Edouard Nabe. Je n’ai, je dois le dire, qu’une sympathie extrêmement limitée pour le personnage, ce qui est pour moi une façon polie de dire que je le trouve méphitique. Je pense que c’est un être retors, qui prend plaisir à être détesté, et qui fait tout, en conséquence, pour se rendre détestable.
    Je n’ai jamais cherché à savoir s’il avait ou non un talent de plume car, à mes yeux, le talent n’excuse rien. Je n’ai jamais cherché à discerner s’il pouvait être sincère, ou s’il y avait, derrière ses postures et ses formules de bas étages, une manière pour lui de prendre la pose et de s’imaginer en successeur de ses écrivains préférés, qui, et je ne crois pas du tout que ce soit fortuit, sont presque tous antisémites. Les principaux d’entre eux ont collaboré activement avec le nazisme au temps d’Auschwitz.
    Je n’ai lu ses ouvrages précédents que jusqu’au moment où l’envie de vomir prenait le dessus, et cela se passait, en général, assez vite. J’imaginais que le personnage avait arrêté l’écriture. J’imaginais aussi que s’il devait publier à nouveau, ses textes feraient, si des articles devaient leur être consacrés, l’objet de critiques rédigées par des gens qui auraient de la mémoire.
    J’ai dû constater que je me trompais. Le livre que vient de faire paraître Nabe a, dans les principaux magazines d’actualité français, dont Le Nouvel Observateur, l’hebdomadaire de la gauche bien pensante et Valeurs Actuelles, été couvert d’éloges : et aucun des articles que j’ai lu ne rappelle qui est vraiment Nabe. Aucun, non plus, ne semble considérer qu’avoir écrit certaines phrases vaut disqualification. J’ai dû me résoudre à voir qu’aucun journaliste ne paraissait se souvenir ou ne donnait l’apparence de trouver quoi que ce soit inexcusable. Et j’ai dû en venir à considérer que décrire les attentats du onze septembre comme une « lueur d’espoir », et déclarer que les « Hébreux israéliens » méritent d’être « dégueulés » et « collés contre leur ignoble mur croulant de larmes », ou que les attentats antisémites ne sont que des « rots bruyants », était désormais acceptable et accepté.
    J’ai réfléchi, et j’en suis venu à trouver deux explications à cet état de fait : d’une part, le temps passant, il existe chez un nombre croissant d’Européens un refus de plus en plus net de se voir rappeler les crimes du passé, et, surtout, Le Crime commis en commun par des multitudes en tous les pays d’Europe, la Shoah. D’autre part, l’antisémitisme, après s’être confectionné des habits neufs pendant des années, les porte désormais avec une ostentation croissante. Et ses adeptes comprennent pleinement aujourd’hui que, si parler comme Hitler reste difficile, tenir un discours hitlérien revu et corrigé par les adeptes du palestinisme est beaucoup plus facile, quasi consensuel.
    Lorsque Nabe a commencé sa carrière, il écrivait comme un antisémite juste sorti de séances masturbatoires sur les pages de Bagatelles pour un massacre de Céline ou sur celles des Décombres de Lucien Rebatet. Cela lui valait protestations et dépôts de plaintes de la Licra, qu’il qualifiait à l’époque d’organisation se servant « du monceau de cadavres d'Auschwitz comme du fumier pour faire fructifier (sa) fortune ». Cela lui valait d’être traité d’individu « abject et même totalement dégueulasse » par Frédéric Ferney, qui use rarement de formules aussi acerbes. Nabe a, ces dernières années, écrit comme un « antisioniste », ce qui lui a permis une réhabilitation, sans qu’il n’ait eu besoin, pour cela, de changer le fond de ses propos.
    Au début de sa carrière, Nabe posait ses mots sur le papier ou dans sa bouche comme un être d’extrême-droite, et se donnait même l’apparence physique requise. Il use, présentement, des mêmes mots en leur ajoutant un vernis de gauche, mais sans renoncer à l’essentiel, au venin et à la fange, dans laquelle ils n’ont jamais cessé de se vautrer. Nous en sommes là. Dans peu de temps, j’en suis sûr, tout le monde ou presque, en France, pourra dire, comme Nabe, « c’est pas parce que Hitler était contre les Juifs que je dois être forcément pour ». Et je crains qu’on n’ajoute alors, comme lui, « pourquoi est-on gêné d’admettre que tout goy est plus ou moins antisémite ? ». Dès ce début d’année 2010, traiter Israël d’Etat nazi, et clamer que les Juifs entendent pratiquer la « solution finale » vis-à-vis des Arabes palestiniens ne choque plus du tout et peut valoir de figurer dans les pages d’opinion d’un grand journal de référence. [...]"


Processus de paix

- Les Etats-Unis ont annoncé la reprise du processus diplomatique sous la forme de pourparlers indirects entre Israël et l’Autorité palestinienne, Barak Ravid, Akiva Eldar & Avi Issacharof (Haaretz) - "le cadre de quatre mois fixé par la Ligue arabe n’a « rien de sacré » pour les Etats-Unis".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7751
   "[...] Les Etats-Unis ont promis à l’Autorité palestinienne que si les parties aux négociations ne répondent pas à leurs attentes, ils « agiront en conséquence ». Selon un haut responsable palestinien, un haut responsable américain a affirmé à un des conseillers d’Abou Mazen : « Si nous jugeons qu’une des parties ne répond pas à nos attentes, nous feront part de notre inquiétude et agirons en conséquence pour surmonter cet obstacle ». [...]
    L’adjoint de George Mitchell, David Hale, a indiqué que les pourparlers qui se sont déroulés après la conférence d’Annapolis de novembre 2007 et les ententes auxquelles sont parvenus Tzipi Livni et Abou Alaa ou Ehud Olmert et Abou Mazen, y compris la proposition d’accord de principe faite par Ehud Olmert, n’engagent ni les Etats-Unis ni l’Autorité palestinienne ni le gouvernement israélien. Les pourparlers seront menés sur la base des accords précédemment signés entre Israël et l’Autorité palestinienne et de la Feuille de route.
    M. Hale a informé les représentants du Quartette que, du point de vue des Etats-Unis, les questions fondamentales seront débattues dans le cadre des pourparlers. Selon lui, les Etats-Unis souhaitent que s’engagent rapidement des pourparlers directs à des échelons subalternes. Il a ajouté que le gouvernement américain ne souhaite pas limiter les pourparlers dans le temps et que, par conséquent, le cadre de quatre mois fixé par la Ligue arabe n’a « rien de sacré » pour les Etats-Unis."

- PO: proclamation d'un Etat palestinien si les pourparlers échouent (RIA Novosti)
http://fr.rian.ru/world/20100309/186208385.html
   "Si les pourparlers avec Israël n'aboutissent sur aucun résultat, les Palestiniens proclameront unilatéralement leur Etat, a annoncé le conseiller politique du chef de l'Autorité palestinienne Nimer Hammad dans une interview publiée mardi par le quotidien qatari Al-Arab. "Si d'ici quatre mois nous constatons que l'administration américaine n'exerce aucune pression sur Israël, nous quitterons les négociations. En cas d'absence de progrès, la partie palestinienne aura recours à d'autres moyens consistant en la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien", a-t-il indiqué.
    M.Hammad n'a pas exclu qu'en cas de proclamation unilatérale de l'Etat, l'Autorité sollicite la reconnaissance du Conseil de sécurité de l'ONU, car "en l'absence de garanties ce processus deviendrait complexe et risqué". [...]"

- Israël amnistie 80 terroristes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-amnistie-80-terroristes_266776.html
   "Israël a annoncé à l'Autorité palestinienne l'arrêt des poursuites contre 80 Palestiniens recherchés par les services de sécurité, majoritairement membres des Brigades d'Al-Aqsa, la branche armée du Fatah. L'agence palestinienne Maan a publié les noms des intéressés, affirmant que 10 d'entre eux seront totalement grâciés et pourront sortir de Judée-Samarie pour se rendre à l'étranger. Quant aux autres terroristes, leurs mouvements seront toutefois restreints."
- Critiques de la décision de gracier des Palestiniens recherchés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Critique-de-la-decision-de-gracier-des-Palestiniens-recherches_266803.html
   "Le Forum juridique pour la terre d'Israël a critiqué mardi une décision de gracier 77 agents recherchés du Fatah. Le directeur-général du Forum a déclaré qu'une telle décision mettait en danger la vie des habitants. "Il n'y que deux mois qu'une personne recherchée qui avait été graciée a assassiné le rabbin Meir Hai de Shave Shomron et le gouvernement joue une fois de plus avec le feu"."

- Autorisation de construire 1600 appartements au nord de Jérusalem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Autorisation-de-construire-1600-appartements-au-nord-de-Jerusalem_266819.html
   "Le comité de planification et de construction régional de Jérusalem a approuvé mardi la construction de 1600 appartements supplémentaires dans le quartier de Ramat Shlomo, entre Ramot et French Hill. La construction se fera en direction du sud, en accord avec le plan "Jérusalem 2000"."
- L'Etat approuve la construction de nouveaux appartements à Taybeh (Guysen) - C'est marrant, dès qu'il s'agit de constructions arabes personne n'y trouve à redire.
http://www.guysen.com/news_L-Etat-approuve-la-construction-de-nouveaux-appartements-a-Taybeh_266821.html
   "Le Comité central planification et de construction a approuvé mardi la construction de 1300 nouveaux appartements dans la localité de Taybeh [quartier arabe au nord de Jérusalem]."
- Israël approuve la construction de 1.600 logements à Jérusalem-Est (AP) - "Un porte-parole de Benyamin Nétanyahou a déclaré ne pas en avoir été informé, soulevant la possibilité que le ministère de l'Intérieur, dirigé par le religieux du Shas Elie Yishaï, ait agi sans concertation avec le Premier ministre".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100309/twl-israel-palestiniens-construction-951b410.html
   "Israël a approuvé la construction de 1.600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, a annoncé le ministère de l'Intérieur mardi [...]. Ces constructions font toutefois l'objet d'une période d'appel de 60 jours, a précisé le porte-parole, indiquant que la décision pourrait être modifiée.
    Mais le négociateur palestinien Saeb Erekat a estimé que cette annonce sapait la confiance envers l'Etat hébreu, alors que les deux camps sont convenus de reprendre des pourparlers indirects. "Avec une telle annonce, comment bâtir la confiance. Cela détruit nos efforts pour travailler avec (George) Mitchell (l'émissaire américain au Proche-Orient, NDLR)", a-t-il déclaré. "C'est vraiment une situation désastreuse. J'espère que cela ouvrira les yeux de la communauté internationale sur la nécessité que le gouvernement israélien cesse ces exercices futiles". [...]
    Cette annonce pourrait toutefois également être le résultat de manoeuvres politiques internes au gouvernement israélien. Un porte-parole de Benyamin Nétanyahou a en effet déclaré ne pas en avoir été informé, soulevant la possibilité que le ministère de l'Intérieur, dirigé par le religieux du Shas Elie Yishaï, ait agi sans concertation avec le Premier ministre. [...]"

- La Maison Blanche condamne la construction de 1.600 logements à Jérusalem-Est (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100309/twl-usa-israel-palestiniens-construction-224d7fb.html
   "Les Etats-Unis condamnent la construction de 1.600 logements à Jérusalem-Est, approuvée un peu plus tôt par le ministère israélien de l'Intérieur, a déclaré mardi dans la journée le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs. Le vice-président américain Joe Biden, qui a achevé mardi une visite de deux jours dans l'Etat hébreu, a affirmé que le calendrier pour l'annonce de ces nouveaux logements était "précisément le genre de mesures qui entament la confiance, dont nous avons besoin maintenant et qui vont à l'encontre des discussions constructives que j'ai eues ici en Israël". Il a aussi dit que le calendrier portait atteinte au processus de paix, que les Etats-Unis tentent de relancer. Les Israéliens et les Palestiniens doivent construire un climat qui soutienne les négociations, pas qui les compliquent, a-t-il expliqué. [...]"

- Abbas demande à la Ligue arabe de répondre aux "provocations" israéliennes (AFP) - Une tentative d'échapper à tout prix aux négociations ? Que dirait le monde si Bibi prenait prétexte des provocations d'Abbas - véritables celles-là - pour menacer de rompre les pourparlers ?
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41896405@7-60,0.html
   "[...] "M. Abbas a appelé par téléphone le président de la Ligue arabe Amr Moussa pour lui demander de prendre urgemment les contacts nécessaires afin de discuter des 1.600 logements qu'Israël a décidé de construire à Al Qods (le nom arabe de Jérusalem)", a indiqué un communiqué de la présidence palestinienne. "Cette décision survient après l'annonce de la mise en chantier de 112 logements dans la colonie de Beitar Illit" en Cisjordanie occupée, déplore le communiqué. "MM. Abbas et Moussa ont évoqué des mesures politiques urgentes appropriées pour répondre à l'escalade et aux provocations israéliennes", ajoute le texte. [...]"

- Entretien avec Shimon Pérès, Laurent Zecchini (Le Monde) - "Si les Palestiniens avaient utilisé les seize années depuis les accords d'Oslo pour construire, leur situation aujourd'hui serait bien meilleure. Ils n'ont construit ni économie ni institutions".
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/09/le-president-israelien-shimon-peres-les-frontieres-de-1967-demeurent-la-reference-de-base_1316558_3218.html
   "- Israël donne parfois le sentiment de préférer le processus de la paix à la paix elle-même...
    - C'est injuste. Nous essayons de négocier avec les Palestiniens, dans le cadre d'un processus. Mais il y a une autre idée importante, c'est qu'une nation doit être construite et non pas être seulement négociée. Si les Palestiniens avaient utilisé les seize années depuis les accords d'Oslo pour construire, leur situation aujourd'hui serait bien meilleure. Ils n'ont construit ni économie ni institutions. Ce n'est qu'à présent qu'ils s'y mettent, depuis environ un an, en parallèle aux négociations, et avec notre soutien. Les Américains aident les Palestiniens à constituer une force qui fera respecter la loi et l'ordre. De notre côté, nous supprimons des check-points. Donc en dépit des récriminations sans fin, les choses changent. Alors qu'il y a un arrêt des négociations, il y a un début de construction. [...]
    - Que penser de l'idée de certains pays européens de proclamer un Etat palestinien ?
    - Que les Palestiniens n'en veulent pas. Ils disent qu'ils veulent d'abord savoir ce que seront les frontières de cet Etat. Si vous déclarez (unilatéralement) un Etat palestinien, quel résultat aura une telle déclaration ? Je rappelle que nous avons offert aux Palestiniens un Etat avec des frontières provisoires, ce qu'ils ont rejeté. Ce que proposent les Européens va donc à l'inverse des priorités des Palestiniens.
    - [...] la Cisjordanie représente 12 % de la Palestine historique, contre 22 % en 1967. De quel Etat s'agit-il ?
    - Ce n'est pas la question de la taille d'un Etat qui compte, mais le niveau de son développement. La viabilité d'un Etat dépend de la modernité de son économie, pas de son agriculture ni de sa terre. Nous ne sommes pas fous : nous ne voulons pas avoir un Etat palestinien qui souffrirait. Nous voulons un Etat palestinien heureux, indépendant et qui nous respecte. [...]"


Visite de Biden

- Biden : "Engagement total pour la sécurité d'Israël", Herb Keinon (JP) - "un arbre a été planté en mémoire de la mère de Biden".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045677032&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le vice-président américain, Joe Biden, a exprimé "l'engagement total et absolu des Etats-Unis pour la sécurité israélienne", pierre angulaire des relations Jérusalem-Washington, selon lui. Biden a pris la parole, mardi matin à Jérusalem, suite à sa rencontre avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou. "Bibi, tu m'as déjà entendu le dire dans le passé, les progrès ne peuvent avoir lieu au Moyen-Orient que si toutes les parties sont conscientes des liens étroits que partagent Israël et les Etats-Unis", a-t-il ajouté.
    Des discussions "productives", sur un large éventail de sujets, ont eu lieu avec Netanyahou, a également précisé le vice-président. Et de féliciter le Premier ministre israélien pour certaines mesures prises pour favoriser la reprise des pourparlers avec les Palestiniens. "Un accord de paix demandera aux deux parties de prendre quelques engagements historiques", dit-il. "Vous l'avez déjà fait dans le passé, et je suis sûr que vous le ferez à nouveau." [...]
    Binyamin Netanyahou a remis un certificat du KKL au vice-président américain : un arbre a été planté en mémoire de la mère de Biden, Catherine Eugenia Jean Finnegan Biden, décédée en janvier dernier à l'âge de 92 ans. "Mon amour pour votre pays a été nourri par cette femme irlandaise. Elle n'a jamais été plus fière de moi que lorsque j'œuvrais en faveur de la sécurité d'Israël", a répondu Joe Biden."

- Joe Biden: on tente d’isoler Israël dans le monde (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/joe-biden-on-tente-disoler-israel-dans-le-monde/
   "Le vice-président des Etats-Unis Joe Biden, arrivé lundi soir en Israël, a rencontré en début de matinée le président de l’Etat Shimon Pérès. Il a notamment déclaré, lors de l’entretien, qu’il n’y avait aucune dissension entre les USA et Israël pour tout ce qui concernait la sécurité du pays. Il a ajouté: « On tente d’isoler Israël dans le monde, et il arrive malheureusement que nous soyons utilisés par nos ennemis ». Quant à la relance des pourparlers israélo-palestiniens, il a estimé qu’il fallait profiter de l’instant propice, « prendre une bonne inspiration » et « aller dans la direction d’un accord de paix entre Israël et les Palestiniens ». Concernant l’Iran, Biden a déclaré que « les efforts de l’administration Obama avaient permis d’isoler le régime de Téhéran dans le monde ». Et d’ajouter: « Ils ont moins d’alliés dans le monde »."

- Joe Biden se dit ''sioniste'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Joe-Biden-se-dit-sioniste-_266843.html
   "Le vice-président américain Joe Biden en visite en Israël a déclaré ce soir, qu'il ne fallait pas obligatoirement ''être juif pour se sentir sioniste'' indiquant qu'il se définissait lui-même ''sioniste''. Il a tenu ces propos alors qu'il déposait une gerbe de fleurs sur la tombe de Theodor Hertzel, le fondateur du sionisme."

- Livni à Biden : le droit à l'auto-défense est à la base du consensus (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Livni-a-Biden-le-droit-a-l-auto-defense-est-a-la-base-du-consensus_266809.html
   "La dirigeante de l'opposition, Tsipi Livni a rencontré mardi le vice-président américain Joe Biden et a discuté avec lui des menaces auxquelles Israël fait face. Elle a souligné que le droit à l'auto-défense est à la base du consensus à l'intérieur d'Israël."

- La visite de Joe Biden en Israël entourée d'incertitudes (Le Monde.fr) - "Cette visite intervient "un an trop tard" pour le quotidien israélien Haaretz".
http://lemonde.fr/international/article/2010/03/09/proche-orient-la-presse-etrangere-place-la-visite-de-joe-biden-sous-le-signe-de-la-menace-iranienne_1316365_3210.html#xtor=AL-32280184
   "[...] le quotidien britannique Times [...] souligne que "l'administration Obama a durci sa position sur les implantations israéliennes par rapport à l'époque de George W. Bush, [mais] elle doit cependant compter avec un gouvernement israélien bien plus nationaliste". Le quotidien israélien Yediot Aharonot évoque le manque d'optimisme du côté palestinien, citant un responsable de l'Autorité palestinienne regrettant "le manque de volonté américaine" pour convaincre Israël de modifier sa politique sur le terrain. Même son de cloche du côté du quotidien britannique The Independent, qui souligne les "faibles attentes" des Palestiniens concernant l'issue de ces pourparlers, et cite un document interne du ministère des affaires étrangères israélien rappelant que le Moyen-Orient n'apparaît pas comme une priorité pour Washington alors que le gouvernement prépare les élections de mi-mandat, qui se tiendront en novembre. [...]
    Cette visite intervient néanmoins "un an trop tard" pour le quotidien israélien Haaretz : une année que le président Barack Obama a gaspillé en "gesticulations diplomatiques qui n'ont fait que compromettre la stature des Etats-Unis au Moyen-Orient". L'éditorialiste rappelle les initiatives d'Obama en faveur du monde arabe depuis son arrivée au pouvoir, destinées à "adoucir l'hostilité résiduelle des musulmans et des Arabes pour l'Amérique". "Sans succès", selon le journal. La visite de Joe Biden pourrait alors "ouvrir une nouvelle page dans les relations entre Nétanyahou et le gouvernement américain, avec 'un double message' : la reconnaissance de l'importance politique d'Israël et de ses soutiens aux Etats-Unis" à quelques mois des élections de novembre, mais aussi rendre hommage à Nétanyahou pour avoir soutenu le principe de "deux Etats pour deux peuples" et "stoppé" la colonisation. Un rapprochement diplomatique qui se fera désormais sous "la menace d'une guerre préventive contre l'Iran", déplore Haaretz.
    Répondant à des questions écrites du Jerusalem Post, Joe Biden s'est refusé à fixer un échéancier pour la détermination de sanctions envers l'Iran, déclarant simplement que les Etats-Unis prenaient la menace "sérieusement" et "avec une certaine urgence"."


Israël

- Jérusalem : d'autres maisons juives bientôt peuplées à Cheikh Jarrah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-d-autres-maisons-juives-bientot-peuplees-a-Cheikh-Jarrah_266796.html
   "L'adjoint au maire de Jérusalem, David Hadari (Parti national-religieux), a annoncé que d'autres habitants juifs viendront bientôt peupler le quartier de Cheikh Jarrah, à l'est de la capitale."

- Ahmed Tibi expulsé d'une séance plénière de la Knesset (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ahmed-Tibi-expulse-d-une-la-seance-pleniere-de-la-Knesset_266820.html
   "Le Premier minsitre Binyamin Netanyahou a demandé mardi l'expulsion du député arabe Ahmad Tibi (Liste arabe unie–Taal) d'une séance plénière spéciale tenue en souvenir des 12 juifs pendus par les Britanniques au temps du mandat. Alors que le Premier ministre évoquait "ceux qui ont donné leur vie pour la liberté" Ahmad Tibi s'est écrié : "Ils ont tiré sur un bus rempli de civils et tué un ministre. Etaient-ils des héros ou des terroristes?" Quittant la session, le député a commenté l'incident, disant : "A chaque nation sa vérité"."

- "Le terrorisme change de forme", Yaakov Lappin (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045675548&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""Le terrorisme est devenu sophistiqué. Il tente de gagner du terrain en exploitant le système juridique." Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères, fait référence aux pressions de lobbies pro-palestiniens à l'étranger. En particulier à la volonté de faire arrêter des représentants et hommes politiques israéliens pour crimes de guerre. "La loi internationale est prévue pour des guerres entre des armées, par pour celles entre une armée et une organisation terroriste dissimulée au milieu de la population [civile]. Pour gagner, le système juridique doit être configuré pour faire face à ce nouveau type de conflit." [...]"

- Dany Seaman en "mission hasbara" (JP) - "les nouvelles positives de coopération entre les différentes ethnies du pays, les découvertes technologiques, les aides humanitaires, les coopérations commerciales ne semblent intéresser aucun des journalistes".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045677276&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] Israël compte le plus grand nombre de journalistes étrangers au monde : 350 bureaux qui font travailler 900 Israéliens et bien plus de Palestiniens. Plus de 600 journalistes étrangers y vivent en permanence, et plus de mille journalistes visitent le pays en un an. Mais, pour Seaman, les nouvelles positives de coopération entre les différentes ethnies du pays, les découvertes technologiques, les aides humanitaires, les coopérations commerciales ne semblent intéresser aucun des journalistes. "Un exemple : nous avons amené 80 journalistes dans le nord d'Israël il y a un an, pour montrer comment les Israéliens (Juifs, Arabes et Druzes) grâce à la technologie, les Jordaniens grâce à leur pays, les Palestiniens pour la main d'œuvre, travaillent ensemble pour produire l'huile d'olive la plus qualitative… Ces journalistes ont envoyé l'information et leurs rédacteurs en chef ont refusé de la publier", explique-t-il. [...]"
- La délégitimation d'Israël: un phénomène global (Vidéo du Congrès Juif Mondial 6mn56)
http://www.youtube.com/user/CCOJB#p/u/1/9ZKD1KuuySc

- Un restaurant refuse de servir des soldats à Haïfa, Shraga Blum (Arouts 7) - Im Tirtsou : « Nous voulons rappeler aux propriétaires de ce lieu que les soldats ont le droit de consommer là où ils le désirent, et que c’est grâce au travail de Tsahal que la population de Haïfa peut vivre en toute tranquillité ».
http://www.actu.co.il/2010/03/un-restaurant-refuse-de-servir-des-soldats…-a-haifa/
   "[...] Cela se passait au restaurant « Azzad », rue Hillel dans le quartier « Hadar » de la métropole portuaire, et tenu par Aïnas Dib, Arabe israélien. La semaine dernière, des soldats de Tsahal qui voulaient consommer dans cet établissement ont tout simplement été éconduits vers la sortie aux motifs que « cela va à l’encontre de la politique de la direction » et que « cela crée une atmosphère désagréable » dans le restaurant. Suite à cela, un soldat de la Marine a porté plainte auprès de la municipalité de Haïfa, qui a décrété la fermeture provisoire de l’établissement, mais sans exécution pour l’instant.
    Le mouvement estudiantin « Im Tirtsou », très actif dans la lutte contre l’antisionisme et l’antisémitisme à l’intérieur du pays, n’a pas voulu laisser l’affaire passer en silence, et a organisé une manifestation de protestation devant les locaux de « Azzad ». Un cortège s’est formé depuis l’université de Haïfa, avec des civils ainsi que des soldats réservistes, et certains passants se sont joints aux manifestants le long du parcours pour arriver ensemble à la rue Hillel devant l’entrée de l’établissement. Les manifestants ont entonné l’hymne national, scandé des slogans à l’encontre de la direction du restaurant, collé des drapeaux d’Israël sur les vitrines, et annoncé « qu’ils boycotteraient et feraient boycotter cet endroit jusqu’à ce qu’il accepte de servir des soldats de Tsahal ». [...]
    Dans le restaurant, des Arabes israéliens ainsi que des militants de gauche du mouvement « H’adash » s’étaient réunis pour soutenir le restaurateur, et se sont mis à danser des danses arabes et chanter des chants nationalistes sur une musique survoltée afin de couvrir les cris des manifestants au-dehors. La police a du intervenir pour faire barrage entre les manifestants et les activistes qui se trouvaient à l’intérieur.
    Un représentant d’« Im Tirtsou » a déclaré « que son mouvement ne laisserait pas se développer une telle discrimination en Israël même, contre les forces de sécurité ou les soldats. » « Nous voulons rappeler aux propriétaires de ce lieu que les soldats ont le droit de consommer là où ils le désirent, et que c’est grâce au travail de Tsahal que la population de Haïfa peut vivre en toute tranquillité », a-t-il rajouté. « Im Tirstou » demande aussi à la Police de faire exécuter l’ordre de fermeture, « ce qu’elle va faire dans les prochains jours, mais sans donner de précision sur le timing afin d’éviter des heurts inutiles », déclare son porte-parole. [...]"

- Israël et la Syrie veulent des centrales nucléaires, Angela Charlton (AP) - on évoque "une coopération entre Israël, la Jordanie et la France dans la construction d'une centrale nucléaire".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100309/twl-france-israel-syrie-nucleaire-951b410.html
   "Israël et la Syrie ont tous deux annoncé mardi leur volonté de développer des programmes nucléaires civils. Le cas échéant, les deux pays rivaux s'exposeraient à des inspections internationales de leurs programmes respectifs, notamment Israël, qui entretient le plus grand secret sur ses activités dans ce domaine.
    Le ministre israélien des Infrastructures, Uzi Landau, a déclaré lors de la conférence sur le nucléaire civil de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris que son pays avait l'intention de construire des centrales nucléaires qui seraient soumises à des contrôles de sécurité stricts. Il a même évoqué une coopération avec des ingénieurs et scientifiques des "voisins arabes" de l'Etat hébreu. "Israël a toujours envisagé l'énergie nucléaire pour remplacer partiellement sa dépendance au charbon", a affirmé le ministre. L'idée d'un programme civil plane depuis longtemps en Israël. Uzi Landau a rencontré à ce sujet il y a quelques mois le ministre français de l'Energie Jean-Louis Borloo pour évoquer une coopération entre Israël, la Jordanie et la France dans la construction d'une centrale nucléaire.
    C'est la France, dans les années 1950, qui a aidé l'Etat hébreu à bâtir son réacteur nucléaire de Dimona, suspecté par beaucoup d'observateurs d'avoir servi à produire des armes atomiques. Israël n'a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et n'a jamais reconnu officiellement posséder l'arme atomique, adoptant une politique dite d'"ambiguïté nucléaire". [...]"

- Juifs d'Éthiopie: appel à Israël (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/09/01011-20100309FILWWW00387-juifs-d-ethiopie-appel-a-israel.php
   "La petite communauté des Falashmuras, les Juifs d'Ethiopie, a lancé un nouvel appel aujourd'hui au gouvernement israélien pour qu'il les accueille, conformément aux promesses antérieures, selon eux. "Ici nous souffrons, les gens meurent, nous n'avons rien. 300 personnes sont décédées au cours de l'année passée à cause de maladies et de malnutrition", affirme Sisay Berhan, président de l'association Bete Israelis (Juifs d'Ethiopie).
    Dans les années 80 et 90, Israël a organisé deux opérations de "rapatriement", permettant à 35.000 juifs éthiopiens de s'installer en Israël. En 2005, Tel Aviv avait promis que tous les Falashmuras, une communauté d'Ethiopiens d'origine juive et convertis de force au christianisme au XIXe siècle, auraient émigré en Israël d'ici la fin 2007. Ces opérations ont suscité un immense espoir chez de nombreux Ethiopiens de confession juive, qui sont alors partis pour Addis Abeba, sans aucune garantie. En février 2007, le ministère israélien de l'Intérieur a fixé de nouveaux critères pour ces départs qui limitent les chances d'émigration."


Gaza & Hamas

- Le chef d'état major autorise l'entrée d'une équipe de l'ONU dans la bande de Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-chef-d-etat-major-autorise-l-entree-d-une-equipe-de-l-ONU-dans-la-bande-de-Ga_266857.html
   "Le chef d'état major de Tsahal, Gaby Ashkenazy a donné son aval à l'entrée d'une équipe de l'ONU dans la bande de Gaza. Cette délégation se rend à Gaza dans le but de désamorcer les bombes qui ont servi durant l'opération ''Plomb Durci''. Cette opération de déminage devrait durer plusieurs mois et des explosions pourraient résonner autour des villages israéliens proches de Gaza."

- Dubaï dénonce une opération de faux passeports "à vaste échelle" (AFP)
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/09/dubai-denonce-une-operation-de-faux-passeports-a-vaste-echelle_1316407_3218.html#xtor=AL-32280184
   "Le chef de la police de Dubaï a accusé, mardi 9 mars, Israël d'organiser une "falsification à vaste échelle" des passeports de ressortissants occidentaux, affirmant que ses services avaient découvert récemment de nouveaux documents de voyage "manipulés". "Je tire la sonnette d'alarme : Israël se livre à une opération de falsification à vaste échelle de passeports occidentaux. Le monde occidental doit s'opposer à ces pratiques sans précédent menées par un Etat", a déclaré le général Dhahi Khalfan. [...]"


Judée-Samarie & AP

- Nouvelle destruction en Samarie (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/nouvelle-destruction-en-samarie/
   "Les forces de sécurité, accompagnées par des inspecteurs de l’Administration civile, ont détruit mardi après-midi les fondations d’une maison, construites ces derniers jours dans la localité de Selaït, en Samarie. Ces mesures ont été prises dans le cadre de l’application du gel touchant toutes les « implantations » de Judée-Samarie."

- Ministère de la Défense : encore 15 millions pour le gel des constructions (Guysen) - aux dernières nouvelles, la demande a été rejetée.
http://www.guysen.com/news_Ministere-de-la-Defense-encore-15-millions-pour-le-gel-des-constructions_266806.html
   "Le ministère de la Défense demande une rallonge budgétaire de 15 millions de shekels pour l'emploi d'inspecteurs qui fassent respecter le gel des constructions en Judée Samarie. La demande devrait être étudiée mardi par la commission parlementaire du budget de la Défense, qui regroupe des membres de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et des membres de la commission des Finances."

- Opération anti-corruption à Ramallah, Khaled Abu Toameh (JP) - "Shabaneh est assez pessimiste".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045676790&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Une commission d'enquête spéciale a été établie par le chef de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas. Son objectif : se plonger dans une série d'affaires de corruption aux plus hauts rangs du leadership palestinien. Plusieurs suspects et témoins ont déjà été convoqués, précise Rafik Natsheh, l'un des membres de la commission.
    Celle-ci a été formée suite aux révélations de l'ancien responsable de l'unité anti-corruption des services de renseignements de l'AP, Fahmi Shabaneh. Ce dernier avait levé le voile sur plusieurs affaires de délits sexuels, ainsi que de corruption financière et administrative impliquant des hauts responsables palestiniens. Pour l'heure, les découvertes de Shabaneh ont conduit à la suspension de Rafik Husseini, directeur du bureau de Mahmoud Abbas, et celle d'une secrétaire de l'entourage du chef de l'AP. Husseini avait été filmé, par Shabaneh et son équipe, nu dans une chambre avec une jeune femme chrétienne en quête de l'aide de Ramallah, en échange de faveurs sexuelles.
    L'affaire, révélée fin janvier par le Jerusalem Post, a déclenché une véritable onde de choc à travers les territoires palestiniens et le monde arabe. Il s'agit de la première fois qu'un haut représentant de l'Autorité palestinienne est pris en faute de cette manière. Depuis, Shabaneh a créé son propre site Internet, hekayaty.com ("mon histoire", en arabe), où il révèle presque toutes les semaines une nouvelle affaire de corruption impliquant des responsables palestiniens de haut rang. Il reste déterminé à poursuivre sa campagne anti-corruption jusqu'à ce que "tous les coupables soient démis de leurs fonctions et jugés".
    Quant à la nouvelle commission d'enquête, Shabaneh est assez pessimiste. Elle sera dirigée par Saleh Rafat, secrétaire général du parti du peuple - l'ancien parti communiste palestinien. Les deux autres membres sont : Ali Muhana, président du syndicat des journalistes palestiniens, et Rafik Natsheh, récemment nommé "représentant personnel" de Mahmoud Abbas. Tous les trois sont connus pour leurs liens étroits avec le chef de l'AP. Phénomène qui laisse à penser que l'unique objectif de cette opération anti-corruption vise à exonérer l'entourage d'Abbas d'éventuels méfaits."


Liban & Hezbollah

- Barak : "Pas de conflit au nord" (JP) - "nous tiendrons le gouvernement libanais responsable de toute attaque du Hezbollah".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045676124&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""Nous ne cherchons aucune confrontation. Israël n'attaquera pas le front nord. Nous resterons, cependant, forts et dissuasifs." C'est ce qu'a annoncé, mardi, le ministre de la Défense Ehoud Barak. Il était l'invité d'un lycée dans le nord du pays. "Si nous nous retrouvons en situation de conflit, nous n'irons pas chercher chaque membre du Hezbollah dans son village, ni chaque lanceur de roquettes caché sous un arbre", a-t-il poursuivi. "Mais nous tiendrons le gouvernement libanais responsable de toute attaque du Hezbollah. Nous déconseillons fortement toute forme d'hostilité." [...]"


Egypte

- Fabricating history, Khaled Amayreh (Al-Ahram) - Le Caveau des Patriarches ("lieu saint du judaïsme et, plus récemment, de l'islam" selon Wiki) est en fait "un lieu de culte islamique exclusif depuis 1400 ans" ; les Juifs de Judée-Samarie souhaitent "l’expulsion, l’asservissement ou l’extermination physique pure et simple des non-juifs en Palestine occupée". Bref, du Al-Ahram bien haineux et en bonne forme !
http://weekly.ahram.org.eg/2010/987/re4.htm
Traduction :
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=8297
   "Les tensions dans les territoires palestiniens sous occupation sont montés de manière significative cette semaine après une décision du gouvernement israélien d’extrême-droite d’ajouter deux très anciennes mosquées en Cisjordanie à une liste de supposés sites juifs. Ces deux mosquées sont la mosquée de Bilal Ibn Rabah, que les Israéliens appellent le tombeau de Rachel, près de Béthlehem, et la mosquée d’Ibrahimi [Caveau des Patriarches] dans Al Khalil, baptisée du nom du patriarche Ibrahim [Abraham], largement considéré comme l’ancêtre commun des anciens Hébreux et des Arabes. [...]
    Plusieurs villes palestiniennes ont déjà été le témoin de manifestations et d’affrontements sporadiques avec les soldats israéliens des troupes d’occupation. Dans la ville d’Al Khalil elle-même, les élèves des écoles sont descendus dans les rues, criant des slogans contre « l’acte criminel ». « Ces voleurs meurtriers essayent de voler nos symboles islamiques. Nous ne devrons jamais tolérer qu’ils réalisent leurs projets diaboliques, » a déclaré Hazem Hirbawi, un des manifestants. « La mosq
uée d’Ibrahimi a été un lieu de culte islamique exclusif depuis 1400 ans. La prétention israélienne que cet endroit est un site archéologique juif est mensongère. »
    Al-Asali nie n’importe quel lien israélien avec les mosquées. « Nous parlons de deux mosquées qui existent depuis des centaines d’années à Al Khalil comme à Bethlehem. Par conséquent, la décision prise par le gouvernement Netanyahu-Barak-Lieberman dévoile leur projet de maintenir l’occupation et le bain de sang dans la région. » [...]
    La grosse partie des colons juifs sont des sionistes religieux qui suivent un courant extrémiste du judaïsme orthodoxe réclamant l’expulsion, l’asservissement ou l’extermination physique pure et simple des non-juifs en Palestine occupée. Quelques courants du judaïsme orthodoxe, comme l’influent mouvement Chabad, considèrent généralement les non-juifs comme des sous-hommes."

- L'Egypte va financer la restauration de ses synagogues (AP) - "La communauté juive, présente en Egypte pendant des millénaires et qui a compté jusqu'à 80.000 membres dans les années 1940, ne réunit plus que quelques dizaines de personnes".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100309/twl-egypte-synagogues-1be00ca.html
   "L'Egypte va financer entièrement la restauration des synagogues du pays, a annoncé mardi le ministre de la Culture, deux jours après la réouverture de la synagogue de Maïmonide dans le Vieux Caire. Le ministre Farouk Hosni a affirmé, dans un communiqué, que son ministère considérait les sites juifs comme faisant partie intégrante de la culture égyptienne, au même titre que les mosquées ou les églises chrétiennes coptes. Aucun financement extérieur ne sera sollicité pour ces restaurations, est-il précisé. [...]
    La communauté juive, présente en Egypte pendant des millénaires et qui a compté jusqu'à 80.000 membres dans les années 1940, ne réunit plus que quelques dizaines de personnes. Le reste de la communauté a fui les violences et persécutions liées notamment au conflit israélo-arabe. L'Egypte et Israël ont signé un traité de paix en 1979."

- En Égypte, l'avenir sans le raïs n'est plus tabou, Tangi Salaün (Le Figaro) - "l'enjeu pour le pouvoir est déjà de préparer une succession sans heurt".
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/09/01003-20100309ARTFIG00288-en-egypte-l-avenir-sans-le-rais-n-est-plus-tabou-.php
   "«On est en train d'entrer dans l'après-Moubarak.» À l'instar de cet observateur occidental au Caire, toute l'Égypte est dans l'expectative après l'opération subie ce week-end par le président égyptien en Allemagne. Officiellement, Hosni Moubarak, 81 ans, s'est fait retirer la vésicule biliaire et un polype «bénin» à l'intestin. Ce n'est pas tant l'opération elle-même qui interpelle les Égyptiens, habitués depuis quelques années aux soucis de santé du raïs : malaise en direct à la télévision en 2003, opération d'une hernie discale en Allemagne, déjà, en 2004, disparition inexpliquée de la scène publique à plusieurs reprises. Pas davantage le transfert des pouvoirs au premier ministre Ahmed Nazif, comme cela avait aussi été le cas en 2004.
    En revanche, la médiatisation inhabituelle de son hospitalisation, le fait que le mot «biopsie» ait été employé à la télévision publique sont autant d'indices qui leur font penser «qu'on commence à les préparer», selon l'expression d'une haute fonctionnaire, à la disparition de celui qui les dirige depuis vingt-neuf ans. Un séisme pour plus de la moitié de la population, qui n'a connu que Hosni Moubarak comme président.
    Alors que le raïs n'a pas dit s'il entend briguer un sixième mandat en 2011, l'enjeu pour le pouvoir est déjà de préparer une succession sans heurt, que ce soit au bénéfice des deux «favoris» putatifs - Gamal Moubarak, 46 ans, fils cadet du président et chef du bureau politique du Parti national démocrate (PND), ou Omar Suleiman, 74 ans, patron des services de renseignements - ou de toute autre personnalité issue du sérail ou de l'armée, qui a fourni au pays tous ses présidents depuis le coup d'État de 1952.
    Une transmission du pouvoir délicate à gérer alors que la situation régionale se tend avec l'enlisement du processus de paix israélo-palestinien et la montée de la menace iranienne, que la dégradation des conditions socio-économiques favorise la grogne de la population et que l'opposition, qui se résumait de facto aux Frères musulmans, s'est peut-être trouvée un chef de file plus présentable en la personne de Mohammed ElBaradei, Prix Nobel de la Paix en 2005. [...]"


Iran

- Nucléaire iranien : Israël ne peut compter que sur lui-même, selon E. Barak (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nucleaire-iranien-Israel-ne-peut-compter-que-sur-lui-meme-selon-E_266791.html
   "Se référant à la menace nucléaire iranienne, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a affirmé qu'''Israël doit en premier lieu compter sur lui-même (...), une main cherchant à conclure à des accords et la seconde, le doigt sur la gâchette prêt à tirer pour se défendre''."

- Israël-Iran: Veto américain à l'aventure militaire, Jacques Benillouche (Slate.fr) - "les Américains ne s'opposent plus à l'existence d'une arme nucléaire iranienne parce qu'elle leur permet de résoudre leurs propres problèmes, tant en Irak qu'en Afghanistan. Cette arme suscite un soutien généralisé contre leur enemi principal, al Qaida, tout en permettant de mettre les pays arabes sous tutelle américaine".
http://www.slate.fr/story/18311/israel-iran-nucleaire-bombardement-attaque-veto-americain
   "A l'occasion de la présentation, le 7 mars, d'une promotion de combattants volontaires «Golani» au président de l'Etat Shimon Pérès, le chef d'état-major de l'armée israélienne a réuni des journalistes au quartier général de la région centre, quelques heures avant son départ pour les Etats-Unis. Un moyen de tendre l'oreille vers les apartés et les chuchotements entre journalistes et officiers supérieurs. De l'avis général, le vice-président américain Joe Biden, qui est arrivé dans la région le 8 mars pour tenter de relancer le processus de paix moribond, est chargé d'une autre mission autrement plus délicate: s'opposer fermement à toute attaque israélienne sur les installations nucléaires iraniennes. [...]
    L'aréopage d'officiers supérieurs israéliens est même convaincu que les Américains ne s'opposent plus à l'existence d'une arme nucléaire iranienne parce qu'elle leur permet de résoudre leurs propres problèmes, tant en Irak qu'en Afghanistan. Cette arme suscite un soutien généralisé contre leur enemi principal, al Qaida, tout en permettant de mettre les pays arabes sous tutelle américaine. Les Etats-Unis considèrent l'organisation terroriste d'Oussama ben Laden, instigatrice de l'attentat du 11 septembre 2001 et profondément implantée en Afghanistan, comme leur principal ennemi. La défaite américaine en Afghanistan sonnerait le glas de leur influence dans cette région et menacerait l'ensemble du monde arabe. Pour contrecarrer la mainmise des talibans, ils comptent se servir des chiites iraniens pour en finir avec les sunnites d'al Qaida.
    La bombe iranienne fait peur aux voisins arabes non pas tant qu'ils craignent de la recevoir un jour sur leur tête, mais parce qu'elle aurait un pouvoir de nuisance capable d'ébranler les bases des régimes féodaux arabes. Selon l'opposition basée à Al-Ahwaz, les Gardiens de la Révolution ont installé des missiles munis de têtes chimiques sur la rive iranienne du Golfe pour intimider les pays arabes limitrophes. Le vice-ministre israélien et député druze Ayoub Kara vient de déclarer «qu'il avait reçu des messages de la part d'Etats musulmans indiquant qu'ils soutiendront toute action israélienne contre l'Iran». L'arme nucléaire iranienne rehausse le prestige d'un pays qui pourrait soulever des populations chiites dans des pays dirigés par des sunnites.
    L'Iran appuie déjà la rébellion au Yémen, suscite l'activisme du Hamas, hypothèque l'indépendance du Liban et exacerbe les conflits entre communautés en Arabie saoudite, au Koweït et au Bahreïn. Ce dernier pays dirigé par une monarchie sunnite règne sur une population à 70% chiite tandis que les 10% de chiites habitant l'Arabie saoudite se concentrent autour des puits de pétrole leur donnant la possibilité, à tout moment, de bloquer les livraisons d'hydrocarbures. Cette crainte des pays arabes les met sous dépendance américaine. Sous prétexte de leur offrir un parapluie nucléaire, les Etats-Unis s'implantent en force dans ces pays, comme à Manama, la capitale du Bahreïn, après en avoir été d'abord exclus en raison de leur soutien inconditionnel à Israël.
    Joe Biden se déplace aussi en Israël pour tenter de réactiver les discussions avec les Palestiniens. Il est convaincu que les craintes liées à l'Iran pourraient aussi convaincre Israéliens et Palestiniens de trouver un terrain d'entente. Adam B. Lowther, analyste à l'Air Force Research Institute estime [dans "l'un des articles d'opinion les plus cinglés qui ait jamais été publié dans un grand journal américain" selon Fred Kaplan] que «l'Iran pense peut-être que son programme d'enrichissement va mettre la peur au ventre des Américains. En fait, il devrait nous donner l'espoir d'une renaissance de l'influence américaine au Moyen-Orient». [...] Selon le New York Times, les pays arabes et Israël sont «de plus en plus enclins à accueillir des équipements de défense américains par crainte des ambitions et des capacités militaires de l'Iran».
    Mais cela viendrait en opposition aux espoirs des Saoudiens, tel le diplomate Abdelaziz Sager qui estime «qu'il vaut mieux pour la région qu'elle affronte les représailles limitées de l'Iran après une attaque israélienne plutôt que de se retrouver sous l'emprise de la dissuasion nucléaire permanente. Je préfère que le job soit fait maintenant plutôt que de vivre le restant de mes jours sous l'hégémonie nucléaire iranienne». La décision finale appartient à présent à Benjamin Netanyahou qui n'est certainement pas sourd aux inquiétudes et aux desiderata de ses officiers généraux."

- A US Volte-Face?, Ephraim Asculai (Institute for National Security Studies) - "Les Etats-Unis sont en train d'accroître les capacités de défense aérienne de certains état du Golfe, ce qui constitue un autre signe impressionnant que les Etats-Unis acceptent l'inévitable".
http://www.inss.org.il/publications.php?cat=21&incat=&read=3862
Traduction Objectif-Infos :
http://www.objectif-info.com/index.php?id=1382
   "Faisons l'hypothèse que l'administration américaine a abouti à la conclusion implicite que l'Iran se dotera inévitablement d'armes nucléaires, quelle que soit leur volonté et celle de la communauté internationale de l'en empêcher. Si cette éventualité se révélait conforme à la réalité, quelles en seraient les répercussions ? Quelle serait l'attitude de l'administration si cette conclusion devenait publique ? Comment ferait-elle pour réduire au minimum les dommages consécutifs à cette révélation, au plan intérieur et sur la scène internationale ?
    Si cette conclusion était rendue publique ses effets seraient à peu près semblables à une prise de conscience que l'Iran a effectivement réalisé son programme. Sans entrer dans les détails, les principaux problèmes seraient vraisemblablement les suivants : un accroissement des menaces pesant sur les Etats-Unis et leurs alliés dans les États du Moyen-Orient, ceux du Golfe en particulier ; des menaces et des tensions sur le marché du pétrole ; l'altération sérieuse du prestige et de la position stratégique des État-unis ; le renforcement de la stature de la Russie et de la Chine dans l'arène internationale ; la menace aggravée de la Syrie et du Hezbollah à l'encontre d'Israël ; et enfin un accroissement possible des activités terroristes dans le monde. Il est également possible que faute d'une gestion habile, l'acceptation de l'Iran nucléaire coûte son poste au président Obama, et leur majorité au Congrès aux Démocrates. Il est difficile d'identifier en regard les bénéfices à long terme que les USA tireraient d'une telle situation. Il n'empêche qu'à court terme, les Etats-Unis devront se demander comment s'y prendre pour calmer une situation qui pourrait facilement échapper à leur contrôle.
    S'ils considèrent que l'Iran nucléaire est inévitable, les Etats-Unis devront agir prudemment sur plusieurs fronts pour éviter une augmentation sensible des tensions avec l'Iran. Ils seront contraints de faire croire qu'ils n'ont pas renoncé à s'opposer à l'Iran nucléaire; il faudra qu'ils donnent à leurs alliés l'assurance qu'ils ne permettront pas à l'Iran d'utiliser cette nouvelle source d'influence pour promouvoir ses ambitions dans la région de Golfe et au-delà. Ils devront également à décourager Israël de prendre des initiatives militaires contre les installations nucléaires de l'Iran, qui pourraient mettre le feu aux poudres. Globalement, on peut condenser tout cela en une formule : gagner du temps. Si l'hypothèse ci-dessus s'avère fondée, tout cela reflète une rencontre d'intérêts entre les Etats-Unis et l'Iran. Une fois la position de l'administration américaine rendue publique - ou perçue comme telle par tout le monde -, rien ne serait résolu mais l'explosion d'une crise serait reportée, ce qui est en soi un résultat. [...]
    Ainsi, si les Etats-Unis se sont résignés à la réalité inévitable de l'Iran nucléaire, que va faire l'administration en place ? Elle devrait jouer le retardement, en particulier en favorisant l'adoption de résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU comportant des sanctions. Pour ne pas provoquer de crise, elle devra accepter que les sanctions incluses dans les résolutions soient allégées, mais en même temps n'appuiera pas des actions fortes venant d'alliés de "même sensibilité". Elle ne fera pas de déclarations vigoureuses condamnant le développement d'armes nucléaires par l'Iran et elle n'agira pas pour donner à ses alliés du Golfe l'assurance qu'ils sont protégés contre les actions hostiles de l'Iran. Elle s'efforcera de convaincre les plus puissants alliés de l'Iran (comme la Syrie) qu'ils feraient mieux de ne pas renforcer leur alliance actuelle et de se rapprocher de l'Occident. Elle entreprendrait aussi une puissante action diplomatique pour s'assurer qu'Israel ne prendra pas pour son propre chef l'initiative d'une attaque de l'Iran.
    Mais n'est-ce pas exactement ce qui est en train de se produire? Toutes les dates limite ou les pseudo dates limites qui ont été posées depuis que M. Obama assume la présidence ont été franchies et se sont évanouies, sans la moindre explication. Il y a d'abord eu un report après les élections iraniennes, puis les négociations (infructueuses) du mois d'octobre. Si l'accord sur le transfert du combustible avait été réalisé, il n'aurait donné aux Etats-Unis qu'un répit illusoire d'une année au maximum. A la fin de 2009, la date limite d'un an pour un accord de suspension de l'enrichissement par l'Iran a été franchie. Plus récemment la secrétaire d'état Clinton a déclaré qu'il faudrait plusieurs mois pour résoudre la question des sanctions.
    Et voila qu'on annonce que les sanctions ne seront pas aussi sévères qu'on l'avait cru, qu'elle ne viseront pas la banque centrale iranienne mais seulement les Gardes de la révolution, et qu'on fera tout pour épargner des difficultés au peuple de l'Iran, même si c'est ce qui pourrait provoquer un changement de régime. De fait, les États-unis n'ont pas soutenu activement le soulèvement populaire qui a suivi la révélation des fraudes dans les élections iraniennes. En outre, Newsweek a signalé que la nouvelle version de l'Évaluation nationale des services de renseignement (NIE ou National Intelligence Estimate) qui était censée corriger les erreurs de la précédente évaluation de 2007, ne serait pas présentée dans un proche avenir en raison de divergences de vues et de conflits d'interprétation entre les agences de renseignement. Même si un accord survenait entre elles, il n'est pas certain qu'une version déclassifiée soit publiée. Ce faisant, l'administration s'épargne l'obligation d'entreprendre sans délais une action d'envergure.
    Les Etats-Unis sont en train d'accroître les capacités de défense aérienne de certains état du Golfe, ce qui constitue un autre signe impressionnant que les Etats-Unis acceptent l'inévitable. Il en est de même de l'incroyable ballet aérien en direction d'Israël de personnalités de l'administration pour le persuader pour ne pas attaquer l'Iran, certainement dans le contexte d'une plus vaste épure. Compte tenu de ce qui précède, les Etats-Unis doivent déployer de puissants efforts pour persuader leurs interlocuteurs que l'hypothèse selon laquelle ils sont prêts à accepter un Iran nucléaire est fausse, même s'ils ne l'avouent pas immédiatement.
    Les États-unis sont aujourd'hui la seule puissance internationale qui pourrait, si elle le voulait, empêcher l'Iran de se donner les moyens de devenir un état nucléaire. Si, comme on peut le penser, ils ne vont pas agir dans cette direction, les pays qui pourraient être affectés par cette orientation devront réévaluer la situation et fixer les options qui leur conviendront pour l'avenir."


USA

- Californie: une étudiante pro-israélienne agressée par un étudiant pro-palestinien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Californie-une-etudiante-pro-israelienne-agressee-par-un-etudiant-pro-palestinie_266751.html
   "Husam Zakharia, leader des étudiants de la justice en Palestine, a agressé Jessica Felber, membre du groupe étudiant pro-israélien Tikvah, à l'université de Berkley en Californie."


Europe

- Belgique : La Grande mosquée pointe vers des sites révisionnistes (RTBF) - du style : "Le nombre des Juifs tués durant la guerre [39-45] était de 300 000, bien moins que le nombre des Musulmans tués dans l'Holocauste juif en Palestine". Navré, mais pour faire moins il faudra faire passer la Shoah sous la barre des 8000 morts... bon courage !
http://www.rtbf.be/info/societe/religion/des-liens-negationnistes-sur-le-site-de-la-grande-mosquee-195488
   "Mardi en début d'après-midi, il suffisait de quelques clics pour se retrouver, au départ de la page d'accueil de la Grande mosquée de Bruxelles, sur des documents au contenu antisémite et négationiste. L'un de ceux-ci, intitulé "Zioniste propaganda and the myth of Holocaust", signé d'un certain Dr Abdallah H. Al-Kathany, contient des passages particulièrement éloquents: "La seule preuve recueillie selon laquelle Auschwitz a été utilisé comme camp de la mort provient des confessions de Rudolf Haus (l'un des commandants de l'armée nazie capturé), qui ont été extorquées sous de graves tortures et interrogatoires par le services secrets britanniques", proclame l'auteur, qui poursuit : "Le nombre des Juifs tués durant la guerre était de 300 000, bien moins que le nombre des Musulmans tués dans l'Holocauste juif en Palestine".
    Des propos totalement contraires à la réalité et qui tombent, en Belgique, sous le coup de la loi du 23 mars 1995 réprimant toute forme de négationnisme ou de révisionnisme. Les responsables du Centre islamique ne peuvent d'ailleurs ignorer que le fait de pointer vers de tels sites les rend également responsables et condamnables aux yeux de la loi. [...]"

- "Tribunal" anti-israélien à Barcelone: une tribune pour le lynchage d'Israël (Philosémitisme) - "Une condamnation est aussi prévisible que celle que prononcerait un jury composé exclusivement de membres du Ku Klux Klan dans un procès contre un homme de couleur".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/un-tribunal-anti-israelien-barcelone.html
   "Source: Ambassade d'Israël en Espagne (El "tribunal" anti-israelí en Barcelona: Una tribuna para el linchamiento, traduction libre du communiqué de presse, 03//03/2010)
    L'ambassade d'Israël a relevé les points suivants concernant la réunion anti-israélienne qui s'est tenue à Barcelone sous l'intitulé de "Tribunal Russell sur la Palestine":
    • Sans crédibilité ni poids moral, le soi-disant tribunal est exclusivement composé de personnes ayant à leur actif un long parcours d'activités anti-israéliennes.  Il est parrainé par des individus et des institutions qui s'inscrivent dans le même processus. On n'y rencontre pas une seule voix indépendante. Il s'agit tout simplement d'une tribune de lynchage qui met en scène la lecture d'une condamnation d'Israël et dont le scénario fut fixé au moment de sa convocation. Une condamnation est aussi prévisible que celle que prononcerait un jury composé exclusivement de membres du Ku Klux Klan dans un procès contre un homme de couleur.
    • Un tribunal singulier où tous les jurés et la totalité des intervenants furent sélectionnés précisément pour leurs prises de position anti-israéliennes passées (dont certaines antisémites), un procès dans lequel l'accusé n'a non seulement personne qui le défende, mais personne qui le représente et qui puisse être interrogée sur les faits reprochés. Même dans les tribunaux de l'Inquisition espagnole, staliniens ou chez les ayatollahs d'Iran on pourrait trouver plus d'éléments de justice et d'équité.
    • De la même manière que les antisémites d'aujourd'hui utilisent l'expression "J'ai un ami juif", les organisateurs de cet événement se vantent que des Israéliens et des Juifs soutiennent sa politique de haine contre Israël et les utilisent comme une feuille de vigne afin d'occulter son antisémitisme. Bien rares sont les Israéliens et les Juifs qui soutiennent ce type de forums extrémistes. On les voit de temps en temps non pas en raison de leur importance, connaissances ou pertinence, mais parce que leurs vues conviennent aux organisateurs. Dans ce forum, pas une seule voix en faveur d'Israël ne fut entendue. Les postures des Israéliens et des Juifs visant à délégitimer Israël n'ont pas plus de valeur que celles des Britanniques ou des Américains qui soutenaient les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
    • Que personne ne soit dupe. Le but d'événements comme celui-ci n'est jamais de rechercher la vérité, la justice, de contribuer à la paix entre Israéliens et Palestiniens, ni même pas la défense de la cause palestinienne. Ils n'ont pas pour objectif que de servir de relais à l'obsession anti-israélienne de personnes, d'institutions et d'ONG qui ont fait de la diabolisation d'Israël un outil de propagande."

- Sept arrestations pour complot d'assassinat d'un caricaturiste suédois (AFP) - "moyennant une récompense de respectivement 100 000 dollars (150 000 s'il était égorgé)"... eh oui, Al-Qaida récompense prioritairement le travail bien fait !
http://lemonde.fr/europe/article/2010/03/09/sept-arrestations-pour-complot-d-assassinat-d-un-caricaturiste-suedois_1316806_3214.html#xtor=AL-32280184
   "La police irlandaise a annoncé, mardi 9 mars, avoir arrêté sept personnes – quatre hommes et trois femmes – de confession musulmane soupçonnées d'être impliquées dans un complot pour assassiner un caricaturiste suédois, qui avait dessiné le prophète Mahomet avec un corps de chien en 2007. Un quotidien de la région d'Orebro, Nerikes Allehanda, à l'ouest de Stockholm, avait publié le dessin satirique de Lars Vilks le 18 août 2007, afin d'illustrer un éditorial sur l'importance de la liberté d'expression, déclenchant une polémique en Suède et à l'étranger.
    En Suède, des manifestations avaient été organisées et un débat avait suivi dans les médias, appelant au dialogue et au respect de la liberté de la presse. Le chef de "l'Etat islamique d'Irak", Abou Omar Al-Baghdadi, autoproclamé par la branche irakienne d'Al-Qaida, avait lancé dans la foulée sur Internet un appel au meurtre de Lars Vilks et Ulf Johansson, rédacteur en chef du quotidien, moyennant une récompense de respectivement 100 000 dollars (150 000 s'il était égorgé) et 50 000 dollars."

- Danemark/caricatures: 51% des Danois contre les excuses d'un quotidien aux musulmans (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Danemark-caricatures-51-des-Danois-contre-les-excuses-d-un-quotidien-aux-musulma_266747.html
   "Cinquante-et-un pour cent des Danois sont contre l'accord passé par le quotidien danois Politiken avec huit organisations musulmanes dans lequel il présentait ses excuses pour les avoir offensées en reproduisant en 2008 les caricatures de Mahomet, selon un sondage publié lundi. 31% ont plébiscité en revanche l'initiative de Politiken, 14% estiment qu'elle ni bonne ni mauvaise et 5% ne se prononcent pas, selon cette enquête réalisée les 3 et 4 mars auprès de 1.009 personnes par l'institut Megafon pour Politiken et la chaîne TV2."


Point de vue

- Netanyahu wants peace, Efraim Inbar (professor of political science at Bar-Ilan University and director of the Begin-Sadat (BESA) Center for Strategic Studies) - "So far, those advocating great Israeli territorial concessions to the Palestinians in order to bring peace have been proven wrong" ; "The Palestinians seem to have a great territorial appetite and historically have displayed a lack of political pragmatism that is a prerequisite for reaching a compromise".
http://www.bitterlemons.org/issue/isr2.php
   "Israel's prime minister, Binyamin Netanyahu, wants peace and is interested in negotiations with the Palestinians. The Netanyahu government enjoys large popular support because a large majority of Israelis agrees with this view. Israelis deeply desire peace and this issue influences their voting behavior. Indeed, every Israeli government must demonstrate to the electorate its seriousness in pursuing peace in order to be reelected. [...]
    Netanyahu's acceptance of a Palestinian state is conditional, however. His insistence on a demilitarized state reflects ingrained Israeli fears of dangerous neighbors. Netanyahu also demanded the long overdue recognition of Israel as the Jewish nation-state. In line with Israeli consensus, he insisted on Jerusalem remaining the undivided capital of the Jewish state.
    Over 70 percent of Israelis agreed with Netanyahu's address--quite an achievement for any Israeli prime minister. The Israeli consensus revolves around the willingness to repartition the Land of Israel. There is enormous skepticism about the Palestinians' ability to reach an historic compromise with the Zionist movement and subsequently implement the agreement. Israelis are most concerned about Palestinian compliance with Israel's security requirements. Israelis want defensible borders, understanding that the peace process is predicated upon a strong Israel. [...]
    Netanyahu believes that progress on the road to peace can only be achieved by a slow process of institution-building and economic growth beginning from the bottom-up. Indeed, his government has done its best to facilitate economic growth in the PA by removing dozens of roadblocks in the West Bank, thereby putting the lives of Jews at risk, and by supporting international and Palestinian economic activity. Moreover, the Israeli prime minister declares at every opportunity his willingness to enter into unconditional talks with the PA. He has even accepted proximity talks despite Israel's traditional insistence on direct talks.
    So far, those advocating great Israeli territorial concessions to the Palestinians in order to bring peace have been proven wrong. Two Israeli prime ministers offered to cede virtually all of the disputed territories. The offers of Ehud Barak and Ehud Olmert were respectively rejected by Yasser Arafat in 2000 and ignored by his successor, Mahmoud Abbas, in 2008. Moreover, in 2000 the Palestinians launched a campaign of terror and recently they have threatened to renew it. Similarly, after the Sharon government unilaterally withdrew from Gaza and dismantled all settlements in 2005, the Gaza Strip was converted into a launching pad for intensified missile attacks.
    The Palestinians seem to have a great territorial appetite and historically have displayed a lack of political pragmatism that is a prerequisite for reaching a compromise. Unfortunately, the Palestinians have no Ben-Gurion-type leaders capable of making difficult decisions. The contrast to Israeli leadership is striking, particularly when history shows that Ben-Gurion was ready to accept the convoluted 1947 partition borders and a Jewish state without Jerusalem.
    Blaming Netanyahu for the current impasse assumes that the insatiable Palestinians must be placated at the expense of vital Israeli security interests, such as demilitarization of the West Bank and maintaining Israeli control over the Jordan Valley and Greater Jerusalem. Ascribing responsibility to Netanyahu for the impasse with the Palestinians also wrongly assumes that the Palestinians have displayed flexibility in their approach to Israel. Yet it is the Palestinians who insist on preconditions for resuming the talks. Even Netanyahu's decision for the ten-month freeze on building in the settlements was rejected by the PLO.
    As a matter of fact, it is the Palestinians that are dragging their feet in the peace negotiations. Mahmoud Abbas in his May 2009 Washington Post interview emphasized that he is in no hurry to negotiate with Israel and that he expects the Americans to force Israel to accept the Palestinian conditions. His prime minister, Salam Fayyad, announced a plan to unilaterally establish a Palestinian state in two years instead of a state emerging from negotiations with Israel.
    Both "moderate" leaders honor suicide bombers as martyrs and provide their families with state pensions. They allow the PA-controlled media, education system and mosques to continue to promote rabid anti-Semitism. Both reject recognition of Israel as a Jewish state. Unfortunately, Palestinian society in Gaza and in the West Bank is under the spell of Hamas, which has not accepted Israel's right to exist. Consequently, the Palestinians are not moving in the direction of compromise and reconciliation.
    Netanyahu's government probably has no illusions about the ability of the Palestinians to reach an agreement with Israel and implement it in the near future, but Netanyahu keeps the option of negotiations open. In contrast, the Palestinians' goal is to extract Israeli concessions without negotiations, hoping that Washington and/or the international community will pressure Israel into accepting Palestinian demands."
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 22:45
Caricature-Al-Ahram.jpg
Caricature-Al-Ahram-2.png

Les caricatures du jour du premier journal égyptien Al-Ahram. Manifestement, le "lobby juif" est toujours aussi puissant, manipulateur, et vraisemblablement peu bienveillant.
A croire que les avertissements du chercheur égyptien Saïd Okacha n'ont pas été écoutés : à faire passer nos adversaires politiques pour des génies machiavéliques, nous finissons par nous estimer nous-mêmes comme des idiots impuissants !
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 22:44
France

- Le festival du cinéma israélien à Paris ouvrira en présence de Limor Livnat (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-festival-du-cinema-israelien-a-Paris-ouvrira-en-presence-de-Limor-Livnat_266611.html
   ""La dixième édition du festival du cinéma israélien se déroulera du 10 au 16 mars 2010 au Gaumont Opéra (Paris). La cérémonie d’ouverture aura lieu le 9 mars à 20h en présence de la ministre de la Culture israélienne, Limor Livnat et d’Yvan Attal, parrain du festival cette année. Pendant six jours, cette manifestation sera l’occasion de découvrir les toutes dernières productions israéliennes. Dix longs-métrages seront projetés", ont annoncé les organisateurs dans un communiqué."

- France : Lille veut mettre de côté son jumelage avec Haïfa et se rapprocher de Naplouse (Guysen)
http://www.guysen.com/news_France-Lille-veut-mettre-de-cote-son-jumelage-avec-Haifa-et-se-rapprocher-de-Nap_266607.html
   "Martine Aubry, maire de Lille et première Secrétaire du parti socialiste français, a accéléré les démarches visant à accroitre la coopération économique entre sa ville et celle de Naplouse, située en territoires palestiniennes. Dans le même temps, elle a stoppé - semble-t-il - toute coopération, y compris culturelle, avec la ville de Haïfa, pourtant jumelée avec Lille."

- Denis Rivier, tête du liste du NPA dans la Loire, appelle au boycott d’Israël (Europalestine) - ne pas boycotter Israël, "ce serait indiquer à Netanyahou qu’il peut poursuivre sans risque sa politique de nettoyage ethnique". Du joli.
http://www.europalestine.com/spip.php?article4823
   ""Le combat des Palestiniens est le mien et je compte le porter durant toute cette campagne électorale. Mais l’indignation ne suffit pas, il faut agir !", déclare Denis Rivier, militant syndical et politique, tête du liste du Nouveau Parti Anticapitaliste dans la Loire. [...] "je tiens à réaffirmer mon soutien aux militants de tous horizons qui militent afin que soit organisé un boycott de l’État d’Israël. Aider les Palestiniens, en France, c’est boycotter Israël sur tous les terrains ! Les groupes de pression sionistes craignent un tel boycott. [...] Accepter tout cela [le commerce avec Israël], ce serait indiquer à Netanyahou qu’il peut poursuivre sans risque sa politique de nettoyage ethnique. Mais nous ne cèderons pas à l’intimidation." [...]"

- 1300 personnes ont manifesté contre l'implantation d'Agrexco sur le port de Sète, Marc Caillaud (Midi Libre)
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/06/A-LA-UNE-1-300-opposants-a-la-venue-d-Agrexco-sur-le-port-1137803.php5
   "« Agrexco, casse-toi, le port de Sète n’est pas à toi ! » C’était l’un des slogans les plus entendus hier après-midi [samedi] dans les rues de Sète. L’Ile Singulière était le point d’orgue d’une journée d’action nationale (et même européenne) contre l’implantation de cette société israélienne sur le futur terminal fruitier à 45 M€. [...]"

- Vidéo de la manifestation anti-AGREXCO et contre Israël, "Etat colonial qui bafoue quotidiennement les droits de l'homme" (Vidéo 6mn) - Présents, entre autres : Alima Boumediène-Thiery (sénatrice des Verts), Annick Coupé (porte-parole nationale de l'Union syndicale Solidaires-SUD).
http://www.europalestine.com/spip.php?article4825

- Croix gammées dans une école de Montpellier: la ville porte plainte (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Croix-gammees-dans-une-ecole-de-Montpellier-la-ville-porte-plainte_266710.html
   "Montpellier a décidé de porter plainte après la découverte lundi d'inscriptions à caractère raciste, dont huit croix gammées, dans une école. "Ici comme ailleurs, le racisme, quel que soit son mode d'expression, doit être sévèrement dénoncé et ardemment combattu", a commenté le maire de la socialiste Hélène Mandroux."

- Journée de la femme: la relève veut donner un nouveau souffle au féminisme (AFP) - Sihem Habchi, présidente de Ni Putes Ni Soumises : "Sur le droit des femmes à disposer de leur corps, je suis dans la droite lignée des années 70, mais le féminisme s'est arrêté aux portes des quartiers ghettos".
http://www.lesechos.fr/depeches/france/afp_00235945-journee-de-la-femme--la-releve-veut-donner-un-nouveau-souffle-au-feminisme.htm
   "Les féministes françaises des années 1970, qui n'ont jamais quitté le terrain militant, côtoient désormais une nouvelle génération de femmes qui se présentent comme leurs héritières, mais veulent donner un nouveau souffle au mouvement. Cette année, la journée du 8 mars marquera les 100 ans de la Journée mondiale des Femmes. Elle sera aussi l'occasion de célébrer les 40 ans du Mouvement de libération des Femmes (MLF), dont les militantes sont restées des figures incontournables du féminisme, à la relève longtemps incertaine.
    "Le féminisme en tant que mouvement global a connu un déclin dans les années 80 et au début des années 90", relève Françoise Picq, historienne du féminisme. Selon elle, la tendance s'est inversée à la fin des années 90, des femmes réagissant à une "remontée de l'ordre moral". [...] "On vient de vivre des années pas très féministes, mais comme tous les vingt ans, je sens monter une nouvelle vague de militantes qui voient que des acquis sont remis en cause", estime la philosophe et historienne Geneviève Fraisse. [...]
    Ni Putes Ni Soumises (NPNS), créé en 2003, utilise aussi volontiers Facebook. "C'est une manière de sortir le féminisme du formol avec un outil qui touche tous les milieux", explique sa présidente Sihem Habchi. "Sur le droit des femmes à disposer de leur corps, je suis dans la droite lignée des années 70, mais le féminisme s'est arrêté aux portes des quartiers ghettos, où la contraception se fait encore sous le manteau", estime-t-elle. "Quand on a commencé à parler des mariages forcés, des viols collectifs, des pressions des fondamentalistes, personne ne nous a ouvert la porte", poursuit-elle, fustigeant "le relativisme culturel de certaines féministes qui défendent le port du voile islamique". [...]"


Processus de paix

- Préparer les négociations, Khaled Abu Toameh & Herb Keinon (JP) - "Abed Rabbo a clairement indiqué que les Palestiniens n'hésiteraient pas à se retirer des négociations si Israël ne se conformait pas à leurs exigences".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1268045673071&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "[...] Mitchell devrait tenir le rôle d'intermédiaire dans les négociations indirectes : faire la navette entre Netanyahou à Jérusalem et Abbas à Ramallah. Cette décision serait, selon des représentants de l'AP, le résultat d'une énorme pression exercée ces derniers mois par les Etats-Unis et certains pays de l'Union européenne.
    Yassed Abed Rabbo, un proche d'Abbas, a tenu toutefois à préciser que cette initiative ne signifiait pas que l'AP avait abandonné ses préconditions. "Nous continuerons à exiger un arrêt complet des constructions dans les colonies", a-t-il déclaré après une réunion du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). "Nous insisterons pour que toutes les constructions cessent, y compris à Jérusalem, et pour qu'Israël arrête de nous voler nos terres, de démolir nos maisons et de transformer et d'assaillir notre héritage national et religieux de Hébron, Jérusalem et Bethléem."
    Abed Rabbo a clairement indiqué que les Palestiniens n'hésiteraient pas à se retirer des négociations si Israël ne se conformait pas à leurs exigences. Il a en outre appelé le Quartet à s'investir dans les efforts de paix au Moyen-Orient. Le Quartet se réunira plus tard dans le mois, à Moscou."

- Les négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens ont débuté (AFP)
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41886966@7-60,0.html
   "Palestiniens et Israéliens ont entamé des négociations indirectes sous l'égide des Etats-Unis pour réactiver le processus de paix, a annoncé le porte-parole du Département d'Etat, Philip Crowley, lundi. "A ma connaissance, (les négociations) ont commencé. Elles sont en cours. Pour ce qui est de leur contenu, George (Mitchell, l'émissaire américain pour le Proche-Orient) est en train de rentrer (à Washington). Il rendra compte à la secrétaire" d'Etat, Hillary Clinton, a dit M. Crowley à des journalistes. Lorsqu'on lui a demandé s'il était bien sûr que les discussions avaient commencé, il a répondu: "J'en suis certain"."

- Les Palestiniens acceptent d’échanger, Ben Caspit (Maariv) - "L’objectif des Palestiniens est de présenter Israël comme étant celui qui empêche un accord" ; "La tentative israélienne, soutenue partiellement par les Américains, d’écarter le négociateur palestinien Saëb Erekat et d’obtenir son remplacement a échoué".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7743
   "Les Palestiniens ont l’intention de présenter à l’émissaire américain, George Mitchell, la carte du futur accord avec Israël, selon laquelle 1,9 % de la Cisjordanie sera annexée par Israël en échange d’un territoire équivalent qui sera transféré par Israël au futur Etat palestinien [dans le plan d'Olmert, il s'agissait de 6,3%, où vivent 75% des 300.000 habitants juifs]. Pour les Palestiniens, les « pourparlers de proximité » devront être consacrés aux questions des frontières et des aménagements de sécurité. En outre, ils insisteront pour obtenir un territoire « de même taille » que celui qui est compris dans les frontières de 1967, sur la base d’un échange de territoires.
    De leur point de vue, l’acceptation par Binyamin Netanyahu de ce principe, qui a déjà été accepté par de précédents gouvernements et sur lequel se basent les Etats-Unis et l’ensemble de la communauté internationale, est une condition obligatoire à l’ouverture de pourparlers directs. Les Palestiniens ont ainsi l’intention de placer le Premier ministre Netanyahu dans une position de refus pour prouver aux Américains qu’il n’a pas l’intention de mener de véritables négociations.
    Abou Mazen ou un autre haut responsable palestinien pourraient en outre présenter prochainement les grands principes de l’accord permanent, du point de vue palestinien : l’obtention d’un territoire équivalent à celui de 1967, l’acceptation du principe d’un Etat démilitarisé (avec une police palestinienne forte mais pas d’armée), le partage de Jérusalem, etc. L’objectif des Palestiniens est de présenter Israël comme étant celui qui empêche un accord et d’obtenir du gouvernement américain une déclaration selon laquelle Israël est responsable de la situation de paralysie actuelle. [...]
    George Mitchell fera la navette entre Jérusalem et Ramallah où il s’entretiendra directement avec Binyamin Netanyahu et Abou Mazen. La tentative israélienne, soutenue partiellement par les Américains, d’écarter le négociateur palestinien Saëb Erekat et d’obtenir son remplacement a échoué. Considéré par Israël comme un élément retardateur et quelqu’un d’obstiné, Saëb Erekat est pour les dirigeants palestiniens le « Monsieur négociations » et la mémoire palestinienne de dix-sept ans de pourparlers avec Israël, un personnage dont le manque du côté israélien se fait sentir. [...]"

- L'opposition palestinienne dénonce la reprise des pourparlers avec Israël (AP) - "huit groupes palestiniens basés à Damas ont dénoncé cette décision".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100308/twl-israel-palestiniens-pourparlers-oppo-951b410.html
   "Des groupes de l'opposition palestinienne basés en Syrie, dont le Hamas, ont rejeté lundi la décision de l'Autorité Palestinienne de reprendre les discussions indirectes avec Israël, après 14 mois de rupture du dialogue. [...] Dans un communiqué diffusé lundi, huit groupes palestiniens basés à Damas ont dénoncé cette décision, qu'ils estiment avoir été prise sous les pressions israélienne et américaine. Ils y voient un recul vis-à-vis de précédentes promesses de ne pas négocier avec Israël avant le gel de sa politique de construction à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. [...]"

- Israël: feu vert pour 112 logements dans une colonie, malgré le moratoire (AFP) - non pas "malgré", puisque ce dernier "prévoyait des exceptions en cas de problèmes de sécurité pour les infrastructures sur les chantiers qui avaient commencé avant ce gel".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00235960-israel--feu-vert-pour-112-logements-dans-une-colonie--malgre-le-moratoire.htm
   "Israël a donné son feu vert pour 112 logements dans la colonie de Beitar Ilit [dans le Goush Etzion], en Cisjordanie, en dépit du moratoire de la construction dans les implantations juives, a annoncé lundi le ministre de l'Environnement à la radio. [...] "A la fin de l'an dernier, le gouvernement a décidé d'un gel de la construction, mais cette décision prévoyait des exceptions en cas de problèmes de sécurité pour les infrastructures sur les chantiers qui avaient commencé avant ce gel", a expliqué à la radio militaire le ministre de l'Environnement Gilad Erdan. "Tel est le cas à Beitar Eilit", une colonie proche de Bethléem, au sud de Jérusalem, a ajouté M. Erdan, un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
    M. Erdan s'est efforcé de minimiser le possible impact de cette décision sur la visite du vice-président américain. "La secrétaire d'Etat Hillary Clinton ainsi que le vice-président Biden savent que l'essentiel est que le Premier ministre (Netanyanu) est prêt à tout moment à engager des négociations directes, qu'il a autorisé la levée de barrages routiers en Cisjordanie et qu'il a décidé d'un gel de la construction de logements", a souligné M. Erdan. "En revanche, Mahmoud Abbas (le président palestinien) veut limiter les négociations indirectes à quatre mois après avoir posé des conditions sans précédent pour accepter le dialogue pendant des mois. Ce n'est pas de cette façon que l'on mène des discussions de paix", a accusé le ministre israélien. [...]"
- Israël approuve la construction de nouveaux appartements en Cisjordanie (AP) - Erekat menace de refuser les pourparlers indirects.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100308/twl-israel-palestiniens-951b410.html
   "[...] Le gouvernement avait prévenu à l'époque que des exceptions pourraient être autorisées. [...] Lundi, le négociateur palestinien Saeb Erekat a accusé l'Etat hébreu de saper les discussions avant même leur lancement. "Si le gouvernement israélien veut saboter les efforts (du médiateur) Mitchell en prenant de telles mesures, parlons peut-être avec Mitchell de ne pas" reprendre les pourparlers indirects "si le prix est si élevé", a-t-il observé."
- Israël approuve la construction de 112 logements en Cisjordanie (Reuters) - "ce moratoire ne concernait pas les projets en cours et le ministère de la Défense assure que c'est le cas de celui de Beitar Ilit".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100308/twl-po-colonies-38cfb6d.html
   "Les autorités israéliennes ont approuvé la mise en chantier de 112 logements en Cisjordanie occupée, dans le cadre d'un projet qui, disent-elles, n'est pas concerné par le gel provisoire des activités de construction annoncé en novembre. [...] Le chef du gouvernement israélien avait alors précisé que ce moratoire ne concernait pas les projets en cours et le ministère de la Défense assure que c'est le cas de celui de Beitar Ilit, approuvé selon lui par le précédent gouvernement. [...]"

- Les Etats-Unis approuvent la construction à Beitar Illit (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/les-etats-unis-approuvent-la-construction-a-bethar/
   "Le porte-parole du Département d’État américain a déclaré que la décision du gouvernement entérinée par Ehoud Barak, ministre de la Défense, de construire 112 nouvelles unités de logement dans la ville de Beitar Illit ne représentait pas une annulation du décret d’interdiction de construire imposé aux Juifs de Judée-Samarie."

- Les Palestiniens évoquent la dernière chance pour la paix, Jeffrey Heller (Reuters) - Erekat : "c'est la dernière tentative".
http://fr.news.yahoo.com/4/20100308/twl-po-negociations-38cfb6d.html
   "La tentative de l'émissaire américain au Proche-Orient George Mitchell pour relancer des pourparlers indirects entre Israël et l'Autorité palestinienne est l'ultime chance de reprise du processus de paix, a estimé lundi le principal négociateur palestinien. [...] "Les Américains cherchent à sauver ce processus de paix avec une dernière tentative. Je pèse mes mots: c'est la dernière tentative pour démontrer qu'il s'agit d'un outil susceptible de donner lieu à des décisions entre Palestiniens et Israéliens", a dit le négociateur palestinien Saëb Erekat à la radio de l'armée israélienne. [...]
    L'approbation du nouveau chantier de construction à Beitar Ilit, alors que Mitchell est au Proche-Orient et que le vice-président américain Joe Biden y est attendu, montre que le moratoire de dix mois, décrété sous la pression de Washington, n'est qu'une "supercherie", a estimé Erekat. "Le gouvernement israélien a commencé à poser des mines sur le chemin des négociations indirectes", a affirmé pour sa part un des hauts responsables du Fatah, Mohamed Dahlan."

- E. Barak : les négociations indirectes avec les Palestiniens seront difficiles (Guysen) - en cause : la division du monde arabe.
http://www.guysen.com/news_E_266649.html
   "Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a déclaré au sujet des négociation indirectes avec les Palestiniens : "elles seront difficiles et pas seulement à cause de nous. Les difficultés qui émergeront sont le fruits des différences de point de vue existantes dans le monde arabe"."

- Avis partagés sur la solution de « deux Etats », Claire Dana-Picard (Arouts 7) - Benny Begin est toujours opposé, Erekat brandit la menace d'un seul Etat.
http://www.actu.co.il/2010/03/avis-partages-sur-la-solution-de-deux-etats/
   "[...] le ministre de la Défense Ehoud Barak a déclaré dimanche soir que le Premier ministre « serait contraint de devoir prendre des décisions difficiles » et « qu’il ne fallait jamais manquer l’occasion de faire la paix ». Le ministre Benny Begin (Likoud) n’est pas de cet avis.  Interrogé sur les dernières démarches en cours, il a affirmé: « Selon ma conception, il ne doit pas y avoir de souveraineté étrangère sur les territoires situés à l’ouest du Jourdain et un Etat palestinien ne doit pas voir le jour. Sur ce point, je suis en désaccord avec le Premier ministre. Je continuerai à me battre pour défendre mon point de vue au sein du gouvernement et je n’ai pas l’intention de le quitter ». Begin a encore estimé que l’idée des deux Etats, présentée depuis des dizaines d’années, n’était pas réaliste. Pour lui, ceux qui parlent  d’un Etat arabe viable, aspirant à la paix avec Israël, se bercent d’illusions.
    Dans le cadre de ces préparatifs, le responsable des négociations de l’AP Saeb Arekat a déclaré sur les ondes de Galei Tsahal, la radio de l’armée, qu’il s’agissait pour les Palestiniens « d’une dernière tentative visant à appliquer la solution de deux Etats pour deux peuples ». Il a ajouté: « Si cette tentative échoue, nous n’aurons pas d’autre choix que d’adopter un nouveau plan, prévoyant l’instauration d’un seul Etat égalitaire pour les deux peuples, entre le Jourdain et la mer ». Arekat a encore précisé dans l’interview que l’AP serait prête à accepter un échange de territoires, à condition que les terres cédées à l’AP « à l’intérieur des lignes de 67 » aient une superficie équivalente à celles qu’Israël annexerait en Samarie."

- Rivlin n’est pas dupe (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/rivlin-nest-pas-dupe/
   "Le président de la Knesset, Reuven Rivlin, s’est déclaré satisfait de la reprise du dialogue avec la direction de l’Autonomie, mais il a fait part de ses inquiétudes: « Il est à craindre que ces pourparlers se transforment en un étau contre l’Etat d’Israël, poussant nos adversaires, qui se sentiront soutenus, à imposer des conditions irréalisables. »"


Israël

- Le directeur du Shabak à l’Autorité palestinienne : Calmez les émeutes ou nous multiplierons les arrestations, Avi Issacharof & Amos Harel (Haaretz) - "Des responsables du Fatah sont impliqués dans les affrontements qui ont eu lieu à Jérusalem".
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7743
   "Israël a adressé ces derniers jours des avertissements à l’Autorité palestinienne lui demandant d’agir pour calmer les manifestations qui ont éclaté ces dernières semaines en Cisjordanie et empêcher qu’elles ne dégénèrent en un affrontement violent. Israël demande aussi de mettre un terme à l’incitation qui accompagne depuis une semaine les affrontements violent à Jérusalem. Selon des sources palestiniennes, des responsables israéliens ont menacé que si l’Autorité palestinienne n’agit pas en ce sens, la coopération avec Israël s’en ressentira et les arrestations au cœur des villes palestiniennes se multiplieront.
    Ces dernières semaines se sont déroulées plusieurs manifestations violentes contre Israël, sous l’égide de l’Autorité palestinienne et en présence de hauts responsables du Fatah, dans les villages de Bilin et Naalin, à l’ouest de Ramallah. D’autres manifestations soutenues par l’Autorité palestinienne ont eu lieu à Nabi Salah, au nord de Ramallah, et à Um Salmona, près de Bethléem. Des responsables du Fatah sont également impliqués dans les affrontements qui ont eu lieu à Jérusalem et dans la campagne contre ce que l’Autorité palestinienne appelle la « judaïsation de Jérusalem ».
    Des responsables des services de sécurité affirment qu’à ce stade, il ne semble pas qu’une troisième Intifada soit sur le point de se déclencher mais que, même si l’Autorité palestinienne contrôle la situation, elle risque de laisser aux manifestants une marge de manœuvre trop importante qui pourrait mener, en fin de compte, à une perte de contrôle et à un embrasement."

- Uzi Dayan : soutien aux habitants juifs de Jérusalem-Est (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Uzi-Dayan-soutien-aux-habitants-juifs-de-Jerusalem-Est_266603.html
   "Le général de réserve Uzi Dayan a affirmé au cours d'une visite dans les quartiers juifs située dans la partie orientale de la capitale israélienne : "les Juifs devraient avoir le droit de s'installer n'importe où dans Jérusalem"."

- Israël : 3000 Palestiniens attendus chaque jour sur la route 443 (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-3000-Palestiniens-attendus-chaque-jour-sur-la-route-443_266608.html
   "D'après le quotidien israélien "Haaretz", 3000 Palestiniens devraient emprunter chaque jour l'autoroute 443, récemment ré-ouverte à la circulation des deux populations. Elle avait été fermée aux Palestiniens après les dizaines d'attaques terroristes dont elle avait été la cible au début de la seconde Intifada."

- Joe Biden sur la Tombe d’Herzl (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/joe-biden-sur-la-tombe-dherzl/
   "Changement notoire dans le protocole de visites des chefs d’Etats étrangers en Israel. Le Vice-Président des Etats Unis d’Amérique, Mr Joe Biden, débutera sa visite officielle en déposant une gerbe sur la tombe de Binyamin Théodore Herzl, le fondateur du sionisme moderne et visionnaire de l’Etat d’Israel. Cette transition d’impact symbolique considérable a été décidée par la Commission interministérielle du protocole et des cérémonies officielles. Jusqu’à présent, les visites officielles de dirigeants étrangers en Israel débutaient par la traditionnelle visite à Yad Vashem, le musée de la Shoah à Jérusalem."


Gaza & Hamas

- Le Hamas appelle au boycott des municipales palestiniennes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-appelle-au-boycott-des-municipales-palestiniennes_266642.html
   "Le Hamas a exhorté dimanche les Palestiniens à boycotter les élections municipales que le gouvernement palestinien a décidé de tenir en juillet prochain, car il estime que le Fatah a pris des ''décisions unilatérales qui risquent de creuser le fossé interpalestinien''."

- Dossier Shalit : le Hamas n'a jamais répondu à l'offre israélienne (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Dossier-Shalit-le-Hamas-n-a-jamais-repondu-a-l-offre-israelienne_266602.html
   "Le Premier ministre israélien a indiqué, un peu plus tôt la semaine dernière : "A ce jour, trois mois se sont écoulés et nous n'avons pas reçu de réponse du Hamas"."

- Ashton engage une mission à haut risque à Gaza, Jean-Jacques Mevel (Le Figaro) - "les nuances s'étalent au grand jour : aux défenseurs d'une ligne ferme [contre Israël], comme la Grèce, l'Irlande et la Belgique, s'opposent des partisans de la souplesse, comme les Pays-Bas, la République tchèque et plus récemment l'Italie".
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/08/01003-20100308ARTFIG00379-ashton-engage-une-mission-a-haut-risque-a-gaza-.php
   "Catherine Ashton, confortée ce week-end par l'appui des ministres européens des Affaires étrangères, engage sa première mission à haut risque : une tournée au Proche-Orient qui culminera mi-mars avec une visite attendue à Gaza. L'arrêt dans le bastion du Hamas, annoncé au bout d'un rendez-vous informel des Vingt-Sept à Cordoue, est doublement symbolique. Il montre la volonté de l'UE de reprendre la main sur un dossier sensible, au moment où les Américains patronnent des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens. Il témoigne aussi du souci des Européens de faire taire leurs divergences pour mettre en avant celle qui est censée incarner une diplomatie cohérente : la haute représentante, plutôt malmenée durant ses cent premiers jours.
    «J'ai demandé à me rendre à Gaza» parce que «j'ai besoin de me faire une idée du problème et des questions que nous avons à résoudre», a indiqué samedi Catherine Ashton. La demande de feu vert visait moins les Vingt-Sept que les autorités israéliennes. L'État juif impose un blocus à la bande de Gaza depuis que le Hamas y est au pouvoir. Michael Martin, le chef de la diplomatie irlandaise, a pu s'y rendre récemment. Mais un groupe de députés européens s'est vu barrer la route en décembre. Rien ne garantit que la «ministre» européenne des Affaires étrangères s'évitera pareille désillusion. [...]
    Beaucoup d'Israéliens refusent de voir dans l'Europe un partenaire politique sérieux, à l'image des États-Unis. L'UE, elle, s'agace de voir Israël poursuivre peu ou prou sa colonisation et filtrer l'accès aux Territoires palestiniens. Elle lie la montée en puissance des relations bilatérales à un engagement ferme de Jérusalem en faveur du processus de paix. Là encore, les nuances s'étalent au grand jour : aux défenseurs d'une ligne ferme, comme la Grèce, l'Irlande et la Belgique, s'opposent des partisans de la souplesse, comme les Pays-Bas, la République tchèque et plus récemment l'Italie."

- Israël autorise Ban Ki-moon et Catherine Ashton à se rendre à Gaza (AFP)
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41887237@7-60,0.html
   "Israël va autoriser exceptionnellement le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, à entrer prochainement dans la bande de Gaza via son territoire, selon un communiqué officiel publié lundi. "En réponse à des demandes spéciales de Ban Ki-moon (...) et de Catherine Ashton (...), Israël a décidé de faciliter leur entrée dans la bande de Gaza", a annoncé un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères. Ce feu vert a pour but, selon le communiqué, de leur permettre "de se faire une impression de première main des activités humanitaires qui ont lieu dans cette zone".
    Le secrétaire général de l'ONU a annoncé lundi qu'il se rendrait au Proche-Orient dans l'espoir d'aider à relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes avant de participer au sommet de la Ligue arabe à Syrte (Libye) le 27 mars. De son côté, Mme Ashton, attendue en Israël le 17 mars, a déclaré samedi vouloir se rendre à Gaza. "J'ai besoin de me faire une idée par moi-même du problème et des questions que nous devons résoudre", a-t-elle dit. [...]"


Goldstone

- After UN Watch Protest, Chief Goldstone Aide Cancels Keynote Address for ‘Russell Tribunal on Palestine’ (UN Watch) - "the UN Charter’s Article 100 requirement [is] that his staff remain neutral, professional, and above political partisanship". Le problème, c'est que la Charte est déjà violée par l'existence même du rapport Goldstone.
http://blog.unwatch.org/index.php/2010/03/07/fox-news-after-un-watch-protest-chief-goldstone-aide-cancels-keynote-address-for-russell-tribunal-on-palestine/
   "FOX News has revealed that following a UN Watch protest, the United Nations chief of staff for the Goldstone Report canceled her scheduled keynote address for an anti-Israel event held last Saturday in Lausanne, Switzerland. (See full FOX News report below.)
    Francesca Marotta, Head of the Secretariat of the UN Fact Finding Mission on the Gaza Conflict, was to headline an event lobbying for “the Russell Tribunal on Palestine,” a one-sided political exercise with a foregone conclusion. The Swiss gathering was sponsored by “Collectif Urgence Palestine,” a group that was recently condemned by a United Nations expert panel for having organized an “apparently anti-Semitic” demonstration last year with stone-throwing and verbal threats against members of the Geneva Jewish community.
    UN Watch, which holds Special Consultative Status with the United Nations, immediately filed a protest with Secretary-General Ban Ki-moon, urging him to enforce the UN Charter’s Article 100 requirement that his staff remain neutral, professional, and above political partisanship. Click here to read UN Watch’s protest. [...] As a result, now confirmed by the FOX News report below, Ms. Marotta canceled her appearance — even though she was already advertised as headlining the event on numerous websites. [...]"


Al-Mabhouh

- Assassinat d'un cadre du Hamas: Interpol émet 16 nouveaux avis de recherche (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100308/twl-dubai-israel-hamas-assassinat-951b410.html
   "Interpol a annoncé lundi avoir lancé des alertes "rouges" pour permettre l'arrestation et l'extradition de 16 nouveaux suspects dans l'assassinat d'un cadre du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, en janvier dans sa chambre d'hôtel à Dubaï. Onze autres suspects faisaient déjà l'objet de ces "notices rouges", émises à la demande de Dubaï (Emirats arabes unis), et qui visent donc désormais un total de 27 personnes, précise l'organisation policière internationale dans un communiqué. La notice rouge est le niveau d'alerte le plus élevé d'Interpol.
    "Des informations obtenues durant l'enquête et fournies par les autorités de Dubaï montrent l'existence de liens internationaux et l'implication d'un nombre élargi de personnes, et précisent le rôle de deux équipes d'individus identifiés par la police de Dubaï comme étant liés au meurtre d'Al-Mabhouh", a précisé l'organisation. Les onze membres de la première équipe seraient directement impliqués dans le crime, selon la police de Dubaï. Ils faisaient déjà l'objet d'avis de recherche lancés le 18 février par Interpol, ainsi que d'un mandat d'arrêt des Emirats arabes unis. Les 16 membres de la seconde équipe auraient "aidé et soutenu la première en observant, suivant et rapportant les faits et gestes d'Al-Mabhouh depuis le moment de son atterrissage à l'aéroport de Dubaï jusqu'à son assassinat le 19 janvier", a précisé Interpol. [...]"

- Visite à Paris des services de renseignements des Emirats, Georges Malbrunot (Le Figaro) - "Le Mossad n’a pas de chance".
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/03/visite-a-paris-des-services-de.html
   "Des responsables des services de renseignements de Dubaï sont venus récemment à Paris, où ils ont rencontré leurs homologues français. « Une réunion technique », se borne à indiquer une source proche du dossier. Difficile de ne pas voir un lien entre cette visite et l’assassinat vraisemblablement par le Mossad d’un cadre militaire du Hamas à Dubaï, fin janvier. Plusieurs membres du commando ont utilisé des « faux passeports » français pour liquider Mahmoud al-Mahbouh, chargé de l’approvisionnement en armes du mouvement islamiste palestinien.
    Depuis cette liquidation, les observateurs s’interrogent devant le nombre invraisemblable d’indices laissés derrière eux par les agents israéliens. « Le Mossad n’a pas de chance, ajoute un expert du renseignement français familier de Dubaï, les services émiriens sont parmi les meilleurs du Golfe, en particulier sur l’Iran et Al Qaida, et en plus, ils disposent d’un solide matériel technique pour leurs recherches ». [...]"


Judée-Samarie & AP

- Hébron : un enfant juif attaqué dans le quartier de Tel Roumeida ce soir (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hebron-un-enfant-juif-attaque-dans-le-quartier-de-Tel-Roumeida-ce-soir_266701.html
   "Un enfant juif a été attaqué, ce soir, dans le quartier de Tel Roumeida à Hébron, par deux Palestiniens qui l’ont légèrement blessé. L’enfant a été soigné sur place par un infirmier militaire, il n’a pas été nécessaire de le conduire à l’hôpital."

- Deux cocktails Molotov lancés contre un véhicule israélien près de Ramallah en Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Deux-cocktails-Molotov-lances-contre-un-vehicule-israelien-pres-de-Ramallah-en-S_266696.html
   "Deux cocktails Molotov ont été lancés, ce soir, contre un véhicule israélien au nord-est de Ramallah, en Samarie. Il n’y a heureusement ni blessés, ni dégâts. Tsahal ratisse activement le secteur."

- Samarie : une synagogue inaugurée sur fond de gel des constructions (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Samarie-une-synagogue-inauguree-sur-fond-de-gel-des-constructions_266598.html
   "Une nouvelle synagogue, proche du rite juif marocain, a été inaugurée ce dimanche à Har Brachah en Samarie. Un geste fort en pleine période de gel des constructions [qui ne concernait pas les bâtiments publics] ordonné par le gouvernement. Plusieurs rabbins et députés ont assisté à la cérémonie."

- La ‘Horva reconstruite (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/la-horva-reconstruite/
   "Les travaux pour la reconstruction de la grande synagogue connue sous le nom de la ‘Horva viennent de se terminer. La synagogue avait été détruite entièrement par les Jordaniens en 1948, soucieux de ne laisser aucune empreinte de la vie juive sur cette partie de Jérusalem qu’ils ont occupée jusqu’en 1967. Pendant de nombreuses années, le public avait pu voir à la place de cette synagogue monumentale une arcade remise en place par les autorités."

- Les recettes de l’Autorité palestinienne augmentent de 20% (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-recettes-de-l-Autorite-palestinienne-augmentent-de-20-_266698.html
   "L’année 2010 sera florissante pour l’économie palestinienne qui va s’accroître de 7%. Les recettes ont augmenté de 20% l’année dernière et se montaient aux environs de deux milliards de dollars, d’après le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui a précisé que la levée du blocus de la bande de Gaza pourrait ajouter un demi milliard de dollars de recette."


Liban & Hezbollah

- Sud-Liban : un villageois arrêté pour collaboration avec Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Sud-Liban-un-villageois-arrete-pour-collaboration-avec-Israel_266716.html
   "Les services de sécurité intérieurs libanais ont arrêté un homme de 51 ans, originaire du Sud-Liban pour collaboration avec Israël. Le suspect a été transféré à Beyrouth, sa famille a été expulsée de sa maison qui a été perquisitionnée."

- Le désarmement du Hezbollah n'est pas sujet à débat, Eytan Dror (Israël-Infos)
http://www.israel-infos.net/Le-desarmement-du-Hezbollah-n-est-pas-sujet-a-debat-5510.html
   "Le désarmement du Hezbollah "n'est pas un sujet de discussion", a affirmé dimanche Mohammad Fneich, ministre libanais de la Réforme administrative, ministre du parti chiite deux jours avant la reprise d'un dialogue national sur une "stratégie de défense" pour le pays. "Discuter d'une stratégie de défense pour savoir comment profiter des moyens (du Hezbollah) qui sont capables de protéger le pays contre l'agresseur et dire que le problème réside dans les armes de la résistance sont deux choses différentes", a-t-il affirmé.
    Le "dialogue national", initié en 2006 avant la guerre entre Israël et le Hezbollah, doit décider du sort de l'arsenal du Hezbollah, qui est le seul parti politique à ne pas avoir déposé les armes après la fin de la guerre civile (1975-1990). Une majorité parlementaire, soutenue par l'Occident, demande que l'Etat libanais ait le monopole des décisions en matière de défense. [...]"

- Debate on Hizbullah TV: The Language of Martyrdom Is the Marseillaise of Our Nation; the Road to Life Passes through Death (Vidéo Memri 2mn19) - "We have to believe that all the blood that is being shed in the name of martyrdom for the sake of the great victory is the gateway to the true life – the gateway to a life of glory, nobility, and honor". Et ce ne sont pas des barbus qui parlent : sobres et sérieux, ils sont habillés comme des cadres.
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2408.htm


Egypte

- Egypte – Caricature antisémite : "Les juifs contrôlent Obama" (CFCA)
http://www.antisemitism.org.il/fra/events/46161/Egypte%E2%80%93Caricatureantis%C3%A9mite%5C%22Lesjuifscontr%C3%B4lentObama%5C%22
   "Cette caricature a été publiée dans le journal Al Ahram, le journal le plus lu en Egypte. Elle décrit le résident des Etats-Unis, Barack Obama, manipulé par des juifs, un sujet commun parmi les caricatures antisémites."

- Head of Egyptian Antiquities Authority Zahi Hawwas: No Jewish Museum in Egypt Before Israeli-Palestinian Peace (Vidéo Memri 1mn01) - c'était le 21 février : "I carry out restoration of Jewish antiquities because they are Egyptian, but I will not open a Jewish museum. I will open such a museum only when the Palestinians get their rights".
http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2406.htm

- La synagogue de Maïmonide au Caire ouvre après restauration, Eytan Dror (Israël-Infos) - "Le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, a expliqué l'absence de représentants officiels de l'Egypte par le fait qu'il s'agissait d'"une cérémonie juive particulière"."
http://www.israel-infos.net/La-synagogue-de-Maimonide-au-Caire-ouvre-apres-restauration-5518.html
   "La synagogue de Maïmonide, dans le vieux Caire, a réouvert dimanche après sa restauration en présence de personnalités juives égyptiennes et étrangères. Près de 150 personnes ont assisté à la cérémonie sous haute surveillance policière, dont le nouvel ambassadeur d'Israël au Caire Yitzhak Levanon et l'ambassadrice des Etats-Unis Margaret Scobey, ainsi que onze rabbins venus d'Israël.
    Le rabbin Andrew Baker, du Comité juif américain, a remercié les autorités égyptiennes de la restauration de l'édifice, et pour avoir "reconnu que les sites religieux juifs font aussi intégralement partie de l'héritage égyptien et de la culture égyptienne". Il a évoqué l'état de délabrement dans lequel il avait trouvé la synagogue, cinq ans auparavant. Le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, a expliqué l'absence de représentants officiels de l'Egypte par le fait qu'il s'agissait d'"une cérémonie juive particulière liée à l'ouverture du lieu de culte". "La présence juive à cette cérémonie est naturelle", a-t-il dit, ainsi que celle de l'ambassadeur israélien "parce qu'il y a des relations diplomatiques entre l'Égypte et Israël".
    Une cérémonie officielle égyptienne pour la réouverture de la synagogue sera organisée le 14 mars par le Conseil suprême des antiquités égyptiennes. Cette restauration fait partie d'un programme de rénovation de lieux de culte juifs entrepris depuis plusieurs années par l'Egypte. La synagogue de Maïmonide tire son nom du rabbin Moïse ben Maimon, qui dirigea la communauté juive d'Egypte au XIIème siècle."

- En Egypte, des taxis pour femmes afin d'éviter le harcèlement, Fatma Ahmed (AFP) - "83% des Egyptiennes et 98% des étrangères vivant en Egypte disent avoir fait l'objet de harcèlement sexuel".
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00236111-en-egypte--des-taxis-pour-femmes-afin-d-eviter-le-harcelement.htm
   "[...] Après les wagons réservés à la gent féminine dans le métro du Caire ou les cafés pour femmes, les premiers taxis pour femmes circulent désormais dans la capitale égyptienne, une évolution critiquée par les adversaires de la ségrégation entre les sexes. "C'est un début. Je pense que c'est une excellente idée qu'un espace soit réservé aux femmes dans tous les transports publics. Je suis la première à l'encourager", déclare Ines Hassan, qui porte le voile comme la majorité des Egyptiennes musulmanes. [...]
    Nombreuses sont les femmes, Egyptiennes et étrangères, voilées ou non, qui se plaignent d'attouchements ou de remarques déplacées au quotidien dans la rue ou les transports. Une vice-présidente du Parlement, Zeinab Radwan, avait réclamé l'an dernier une loi pour protéger les femmes contre le harcèlement qui a, selon elle, atteint un niveau de "sauvagerie". Selon une étude menée en 2008 par le Centre égyptien pour les droits des femmes (ECWR), qui n'avait alors pas hésité à parler de "cancer social", 83% des Egyptiennes et 98% des étrangères vivant en Egypte disent avoir fait l'objet de harcèlement sexuel.
    Cette association n'est pas pour autant ravie de voir circuler des taxis pour femmes, y voyant au contraire un danger de séparation croissante des sexes dans l'espace public. "Ce genre d'initiative isole les femmes et les met a l'écart", estime Nihad Aboul Qomsane, avocate et directrice du ECWR. "Cela renforce l'idée que la femme est un être vulnérable qui a besoin d'une protection particulière. Sur le long terme, cela risque de diminuer les chances des femmes sur le marché du travail, et d'affaiblir leur rôle dans la société", ajoute-t-elle. [...]"


Monde arabe

- La violence contre les femmes, un phénomène "grave" dans le monde arabe, selon la première dame de Tunisie (AP) - la Tunisie "est le seul pays arabo-musulman à avoir abrogé la polygamie".
http://fr.news.yahoo.com/3/20100308/twl-journee-femmes-tunisie-violences-1be00ca.html
   "La célébration, lundi, de l'année mondiale de la femme a été placée en Tunisie sous le thème de "la lutte contre la violence à l'égard des femmes", un phénomène qui, selon la première dame de Tunisie, Leïla Ben Ali, "revêt une dimension et une gravité plus grandes" dans les sociétés arabes qu'ailleurs. S'adressant à une conférence arabe réunie à Tunis, Mme Ben Ali, qui préside l'organisation arabe de la femme (OAF), a déploré l'impunité dont bénéficient les auteurs de telles violences. [...]
    Selon l'universitaire et journaliste Faouzia Belhaj Mezzi, les violences à l'encontre des femmes revêtent "une ampleur particulière" au Soudan, au Yémen et dans certaines régions de l'Egypte, tandis que d'autres régions du monde, comme l'Afrique du Nord, la Jordanie ou le Liban sont "en avance". La Tunisie a promulgué un code du statut personnel dans les années 50, décrétant l'égalité hommes-femmes. C'est le seul pays arabo-musulman à avoir abrogé la polygamie. Pour Moutaha Aroumayhi, journaliste pour la chaîne de télévision Al Arabiya, basée à Dubaï, la Tunisie est donc "à même de jouer un rôle de locomotive" pour l'émancipation de la femme arabe."


Iran

- Iran : un manifeste plus virulent que Mein Kampf (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Iran-un-manifeste-plus-virulent-que-Mein-Kampf_266644.html
   "La charte de Téhéran présentée par le président iranien Ahmadinejad aux factions palestiniennes le 28 février dernier est le manifeste antisémite le plus virulent publié depuis Mein Kampf d'Hitler il y a 80 ans, selon le site Debkafile, proche des milieux des renseignements israéliens. Il y est notamment écrit que ''les juifs sont les ennemis du monothéisme, qui représentent l'appât du gain et l'assassinat des prophètes''. Le site Debka s'étonne du silence d'Israël et de la communauté internationale face à ce document."

- Un scénario d'horreur d'une guerre Iran-Israël, Denis Brunetti (TF1/LCI) - "La guerre serait longue, elle se mesurerait en années".
http://blog-correspondant-a-jerusalem-tf1.lci.fr/article-un-scenario-d-horreur-d-une-guerre-iran-israel-46295665.html
   "Le Centre d'Etudes Stratégiques de l'Université Bar Ilan a publié il y a quelques mois une étude du Dr Moshe Vered, sous le titre "La longueur de la guerre et les conditions ultimes d'une guerre entre Iran et Israel" (repris ce week end par l'éditorialiste Nahum Barnea). L'étude a semble-t-il passionné les états-majors. Vered y décrit ce qui se passerait à la suite d'une attaque d'Israel sur des sites nucléaires iraniens. "La guerre serait longue, annonce Vered, elle se mesurerait en années."
    Dans un premier scénario léger, l'Iran répliquerait d'abord par une volée de missiles sol-sol vers Israel. L'attaque sans doute pourrait ne pas durer , fautes de missiles à longue portée, mais ce ne serait que le début de la guerre. La vraie réplique se ferait, selon l'étude, avec les intermédiaires que seraient la Syrie, le Hezbollah ou le Hamas. Et là, les missiles ne manquent pas. On estime à 40.000 le nombre de roquettes détenues rien que par le Hezbollah. On peut imaginer aussi l'utilisation de roquettes à charge chimique, biologique etc ce qui perturberait durablement la vie en Israel. Israel serait alors entrainé à occuper le territoire libanais pour longtemps, entrer dans une guerrilla dont il est difficile de prévoir l'issue etc.
    Ce n'est pas tout, imagine Vered. Une autre possibilité serait l'utilisation de corps expéditionnaires iraniens qui pourraient être basées en Syrie et  pourraient transiter par un Irak complaisant, les forces américaines s'étant retirées. Mais ce n'est pas  tout, l'Iran pourrait lancer une campagne terroriste à travers le monde, visant les ambassades et toutes les représentations d'Israel, les avions d'El Al etc. Le Hamas, allié de l'Iran, pourrait recommencer les campagnes d'attentats kamikaze etc etc.
    Pour ce tableau catastrophe, le chercheur s'appuie sur ce qui s'est passé entre l'Iran et l'Irak et les leçons à tirer de leur guerre entre 1980 et 1988 . Il écrit : "Un demi-million de morts, un million de blessés, 2 millions de réfugiés, des dommages économiques estimés à 1000 milliards de dollars. Mais rien de tout cela n'a suffi à persuader l'Iran d'arrêter la guerre. Seule la crainte d'une chute du régime a poussé les dirigeants à accepter un cessez-le feu.(...) La conclusion est simple : comme pour la guerre avec l'Irak, la guerre avec Israel serait perçue par les Iraniens comme une guerre pour le bien et pour amener la justice au monde en détruisant Israel". [...]"

- Les bases de l'armée de l'air risquent d'être touchées en cas de guerre (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Les-bases-de-l-armee-de-l-air-risquent-d-etre-touchees-en-cas-de-guerre_266628.html
   "En cette période de tension militaire avec l'Iran, ressentie aussi à la frontière nord d'Israël, l'armée de l'air redoute que malgré le calme relatif, une nouvelle guerre n'éclate prochainement. Selon une étude menée récemment par ses soins, les bases de l'armée de l'air risquent d'être touchées par des dizaines de missiles sol-sol en cas de conflit."

- Facing Iran: Lessons Learned Since Iraq's 1991 Missile Attack on Israel, Moshe Arens (JCPA) - in 1991 "the U.S.-made Patriot missiles in Israel did not succeed in intercepting a single Scud missile".
http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=442&PID=0&IID=3478&TTL=Facing_Iran:_Lessons_Learned_Since_Iraq%27s_1991_Missile_Attack_on_Israel
Résumé :
   "- The Iranians learned a great deal from the destruction of Iraq's Osirak reactor by the Israel Air Force in 1981. The Osirak reactor was the key element in the Iraqi nuclear program: a single target which, when it was destroyed, set that program back very substantially. The Iranians saw this and they dispersed their nuclear program. Much of it is deep underground. There is no single target which, if destroyed, would substantially set back the Iranian nuclear program.
    - When I came to Washington as Israel's ambassador in 1982, the atmosphere was one of hostility and there was talk of imposing sanctions against Israel as a reaction to its unilateral action against the Osirak reactor. Yet after a few years the view in Washington changed completely. It is difficult to envision the Americans undertaking Operation Desert Storm in the Gulf in 1991 if the Iraqi nuclear program had continued beyond 1981 and had not been so seriously set back by the Israeli action.
    - Some say that while the missiles Israel faces are relatively cheap weapons, we are launching a very expensive missile interceptor system against it, which does not seem very wise at first sight. However, the damage that might be caused by the incoming missile may far exceed the cost of the anti-missile system.
    - Israel's missile interceptor system poses a dilemma to anybody who decides to launch missiles against Israel, especially a missile that has a nuclear warhead. The dilemma is that the missile may very well be intercepted and thus expose the launching of a nuclear missile, even if it didn't reach its target, which could bring about the response that could be expected for committing this deed.
    - At the start of the Gulf War, the Americans said they expected that within 48 hours the U.S. Air Force would eliminate the missile launch capability of the Iraqis. If they did not succeed, Israel would be free to take whatever action it considered appropriate. Although there was intensive aerial activity directed at hitting the Scud launchers, not a single Scud launcher was hit or immobilized during the Gulf War. Furthermore, the U.S.-made Patriot missiles in Israel did not succeed in intercepting a single Scud missile."


Euro
pe

- Allemagne - Cologne a autorisé une exposition antisémite (CFCA) - "Une pétition en ligne demandant de ne pas autoriser l'exposition dans la ville a été signée par 639 personnes".
http://www.antisemitism.org.il/fra/events/46160/Allemagne-Cologneaautoris%C3%A9uneexpositionantis%C3%A9mite
   "Une exposition anti-israélienne à Cologne, représentant la caricature d'un enfant israélien mangeant un palestinien [voir site], n'est pas une incitation au racisme – ainsi a décidé le procureur général. Le dessin fait partie d'une exposition présentée sur la place de la Cathédrale à Cologne par Walter Herrmann, et est intitulé "Le Mur Occidental". L'exposition a été enlevée de la place mais monsieur Herrmann a déposé une pancarte disant qu'il avait l'intention de représenter le tableau intitulé "Le Mur Occidental" au mois de juin.
    De nombreux membres du conseil municipal ont exigé le retrait de l'exposition. Une pétition en ligne adressée au maire de la ville Jürgen Roters, demandant de ne pas autoriser l'exposition dans la ville, a été signée par 639 personnes. George Timmer, le porte-parole du maire de la ville, a qualifié monsieur Herrmann de "malade mental"."

- L'historien [britannique] Andrew Roberts défend Israël et provoque des réactions haineuses (Philosémitisme) - "the readers’ comments on Roberts’s article constituted an outpouring of vicious hatred, lies and libels about Israel".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/lhistorien-andrew-roberts-defend-israel.html
   "Source : Article de Melanie Phillips (A rational article provokes bigoted frenzy at the FT)
    A few days ago, the historian Andrew Roberts wrote a piece in the Financial Times trenchantly defending the presumed assassination by Israel in Dubai of the Hamas terrorist Mahmoud Habhouh. In this article, which was itself a response to two examples of standard boilerplate bigotry that the paper had run about this, Roberts wrote:
    "All that the Dubai operation will do is remind the world that the security services of states at war – and Israel’s struggle with Hamas, Fatah and Hizbollah certainly constitutes that – occasionally employ targeted assassination as one of the weapons in their armoury, and that this in no way weakens their legitimacy. As for the ‘separation walls’ and checkpoints that one sees in Israel, the 99 per cent drop in the number of suicide bombings since their erection justifies the policy. There is simply no parallel between apartheid South Africa – where the white minority wielded power over the black majority – and the occupied territories, taken by Israel only after it was invaded by its neighbours. To make such a link is not only inaccurate, but offensive."
    Not nearly as offensive, however, as what then followed. For as Robin Shepherd points out, the readers’ comments on Roberts’s article constituted an outpouring of vicious hatred, lies and libels about Israel. Not for the first time, one has to wonder at the unique and profoundly unbalanced frenzy of this particular hatred, based on a startling ignorance of the history of the Middle East which is thus comprehensively inverted. Here’s a taster, if you can stomach it:
    "Is it terrorism when a thief invades my house, kills my family and ends up complaining to the ‘police’ after I try defend my place against him and his criminal acts? Now transport yourselves to years and years and years of ethnic cleansing, bulldozing of homes, killing of unarmed civilians in filthy refugee camps and use of prohibited weapons. Add to that the stockpiling of illegally obtained and undeclared nuclear weapons, the official statement that a certain State is ‘Jewish’ (probably the most blatantly racist qualification ever to grace the constitutional texts of a single State) and HAS to preserve its ‘jewishness’, or the catastrophe brought about by a colonial power that was too incompetent and biased to ensure a home to the REAL inhabitants of Palestine."
    Note, inter alia, the reversal of the historical fact that it was only the Jews for whom Israel was ever their national homeland, hundreds of years before the Arabs invaded and most certainly not the ‘Palestinians’ who did not then exist; and the vicious double standard by which a Jewish state which gives full civil rights to its Arab and other non-Jewish inhabitants is deemed to be ‘racist’, while a ‘Muslim’ or ‘Arab’ state which refuses to allow one single Jew to live there is not.
    Shepherd notes: "Some clearly attempt to equate Israel with Nazi Germany by reference to the ‘abused’ having become ‘the abusers’. Others are obsessed with the ‘Jewish’ character of Israel. One (in an irony that would certainly escape him) appears to allege a Jewish conspiracy with the notion that Mossad has taken over the FT newsroom since that is the only explanation for the appearance of a very rare piece of pro-Israeli writing. One refers obliquely to the ‘chosen people’. Another describes as ‘laughable’ the ancient Jewish presence in the Middle East."
    But as Shepherd observes, the really disturbing thing is not this tsunami of bigotry – alas, it is now all too common in Britain – but the fact that this filth has been up on the FT website for days without anyone there thinking that the FT should not be playing host to such incitement to hatred. The FT is most certainly no longer the standard-bearer of cool and rational objectivity that it once was."

- Islande: le célèbre journaliste Egill Helgason est horrifié par Israël (Philosémitisme) - Un observateur ironise : "Il n'y a rien de nouveau dans le fait que les Européens soient horrifiés par Israël - on pourrait même dire qu'être horrifié par Israël est une tradition européenne".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/islande-le-celebre-journaliste-egill.html
   "Source: Norway, Israel and the Jews (Iceland communication break-down:Icelandic talk-show host 'horrified' by Israel)
    Egill Helgason est l'animateur de télévision le mieux payé d'Islande. Il dirige un programme littéraire ainsi qu'un programme hebdomadaire sur la chaîne nationale RUV, Silfur Egils (L'argent de Egils) auquel tous ceux qui comptent en Islande aspirent à être invités.  D'autres Islandais le considèrent comme un "imbécile prétentieux".
    Christian Tau, l'adminstrateur du site Norway, Israel and the Jews (NIJ), a remarqué qu'Egill Helgason avait écrit un article en 2005 sur les Juifs et Israël. Etant incapable de lire l'islandais et ne voulant pas se fier aux resources de traduction du Web, il s'adressa directement à l'auteur pour qu'il l'éclaire sur le contenu de son article. La réponse fut brève. Si brève qu'elle tenait en une une seule phrase : "Être horrifié par la façon dont Israël traite les Palestiniens n'est pas de l'antisémitisme".
    Christian Tau observe: "Il n'y a rien de nouveau dans le fait que les Européens soient horrifiés par Israël - on pourrait même dire qu'être horrifié par Israël est une tradition européenne". Il laissa un commentaire sur le site du journaliste islandais : "J'espère que vous aurez l'occasion de traduire votre article et qu'alors nous serons peut-être en mesure de débattre de ces questions au cas où nos points de vue divergeraient". A aucun moment il ne suggéra que M. Helgason était antisémite. Il s'était tout simplement borné à marquer son intérêt pour l'article.
    Mais sa remarque n'a pas plu à Egills Helgason qui a posté la réponse suivante (aimablement traduite par un autre ressortissant islandais, M. Vilhjalmsson) : "Je ne me donne pas la peine de répondre à cet individu qui, me semble-t-il, administre un site passablement idiot, dans lequel, en dépit des atrocités commises par les Israéliens en Palestine, leur dénonciation est assimilée à de l'anti-sémitisme."
    Christian conclut : "Il y a en Islande l'animateur d'un talk-show qui, dans la meilleure tradition européenne, est non seulement "horrifié par Israël", mais est réticent à en expliquer les raisons.  De surcroît, il considère que le site NIJ est idiot. Voilà où nous en sommes arrivés. Mais une chose est certaine.  A l'avenir, "ce site idiot" prêtera un peu plus attention à ce qui se passe en Islande. Et peut-être qu'Egill Helgason m'invitera à son talk-show, Silfur Egils"."

- Barbara Rosenkranz, dirigeante de l'extrême droite autrichienne, cultive l'ambiguïté sur le nazisme, Joëlle Stolz (Le Monde)
http://lemonde.fr/europe/article/2010/03/08/barbara-rosenkranz-dirigeante-de-l-extreme-droite-autrichienne-cultive-l-ambiguite-sur-le-nazisme_1315983_3214.html
   "Le féminisme est pour elle "une voie erronée" qui conduit à une humanité désexualisée. Mais le nazisme ? Barbara Rosenkranz, mère prolifique et candidate de choc de l'extrême droite autrichienne à l'élection présidentielle du 25 avril, a du mal à prendre clairement ses distances avec l'idéologie nazie et les révisionnistes qui nient l'Holocauste. Il lui a fallu plusieurs jours, et un tollé dans les médias comme parmi les politiques, avant qu'elle se décide à admettre l'existence des chambres à gaz. Ses premières déclarations à ce sujet après l'annonce, le 1er mars, de sa candidature pour le Parti autrichien de la liberté, le FPÖ, étaient tellement sibyllines qu'elles sont apparues comme un message codé adressé à l'aile la plus radicale du courant ultranationaliste.
    Non, a-t-elle dû préciser, elle ne milite pas pour l'abolition de la loi qui, en Autriche, réprime les activités néonazies ou les opinions négationnistes. Mais, même après avoir fait amende honorable (par une déclaration sous serment qui devait être publiée le lundi 8 mars), Mme Rosenkranz pense que "certaines parties" de cette loi contredisent la liberté d'opinion. [...]"


Monde

- Le pouvoir afghan et l'OTAN cherchent à consolider leur victoire militaire à Marjah, Rémy Ourdan (Le Monde) - "en douze jours d'offensive, du 13 au 25 février, des civils ont été tués et blessés, des maisons et des marchés ont été détruits". La mise à distance de ces faits et l'absence totale de reportage ou même de couverture médiatique substantielle à leur sujet fournit un contraste détonant avec la manière d'appréhender d'autres conflits...
http://lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/08/le-pouvoir-afghan-et-l-otan-cherchent-a-consolider-leur-victoire-militaire-a-marjah_1315749_3216.html
   "[...] Trois cents chefs tribaux et religieux, réunis dans une mosquée, n'ont guère modéré leur langage pour lui [Hamid Karzaï] dépeindre un tableau désastreux de ce qu'ils voient localement, depuis 2001, de l'Afghanistan post-taliban. La présence de l'OTAN – l'"occupation étrangère" – fut évidemment pointée du doigt. Les "barbes grises" du Helmand ont dénoncé qu'en douze jours d'offensive, du 13 au 25 février, des civils ont été tués et blessés, des maisons et des marchés ont été détruits. [...]"


Point de vue

- Incorrigible Autriche, Luc Rosenzweig (Causeur) - "Barbara Rosenkranz appartient idéologiquement à ce que l’on appelle là-bas les “Kellernazis” (les nazis des caves), qui ont perpétué jusqu’à aujourd’hui la célébration des vertus du IIIe Reich dans des cercles privés, des confréries étudiantes, des associations de vétérans de la Deuxième Guerre mondiale".
http://www.causeur.fr/incorrigible-autriche,5932
   "[...] Je viens de faire sa connaissance à Vienne, en Autriche, où m’avait dépêché l’excellente revue Politique internationale. Elle s’appelle Barbara Rosenkranz. Je préviens tout de suite ceux qui arrêteraient là leur lecture, en maugréant que je vais encore les bassiner avec des histoires de Juifs, qu’ils peuvent se dispenser de cliquer trop vite. Mme Rosenkranz est une Autrichienne dont on ne peut discerner aucune ascendance non aryenne dans un arbre généalogique plongeant ses racines dans les terres de cette Basse-Autriche danubienne et rurale. Elle vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de son pays, le 25 avril prochain, contre le sortant, le social-démocrate Heinz Fischer. Elle est candidate au nom du FPÖ, le parti d’extrême droite xénophobe naguère dirigé par feu Jörg Haider.
    Les chrétiens-démocrates, qui participent au gouvernement dirigé par le socialiste Werner Faymann ne présentent pas de candidat, car les sondages ne leur laissent aucun espoir face au sortant. Barbara Rosenkranz est donc la seule personnalité politique non folklorique à défier Fischer. Elle n’a quasiment aucune chance d’être élue, à moins d’un séisme politique, car le socle électoral de son parti (moins de 20%) est insuffisant pour lui faire espérer une victoire. En revanche, elle vise à rassembler le maximum de mécontents de la situation actuelle, et ils sont nombreux dans un pays touché comme les autres par la crise économique, et travaillé par des angoisses sécuritaires de tous ordres. De plus elle a reçu le soutien du principal quotidien autrichien, le tabloïd Kronenzeitung (1 million d’exemplaires vendus pour un pays de 10 millions d’habitants), dont le propriétaire, Hans Dichand (88 ans) est un anti-européen viscéral et un pourfendeur de la politique d’immigration, jugée par lui trop laxiste, de l’actuel gouvernement.
    Barbara Rosenkranz, née en 1958, ne peut être soupçonnée, comme le fut jadis Kurt Waldheim d’avoir été membre du parti nazi dans sa jeunesse. Elle doit cela à ce que le chancelier allemand Helmut Kohl appelait “la grâce de la naissance tardive”. L’Autriche n’est pas, comme l’Allemagne, passée par la dure acceptation d’un passé monstrueux, et s’est longtemps proclamée “première victime du nazisme”, en dépit de la participation enthousiaste de la majorité de la population à l’aventure hitlérienne, et au rôle éminent de quelques Autrichiens dans la nomenklatura nazie, à commencer par le Führer lui-même…
    Barbara Rosenkranz appartient idéologiquement à ce que l’on appelle là-bas les “Kellernazis” (les nazis des caves), qui ont perpétué jusqu’à aujourd’hui la célébration des vertus du IIIe Reich dans des cercles privés, des confréries étudiantes, des associations de vétérans de la Deuxième Guerre mondiale. Le parti « libéral » (FPÖ) a été le réceptacle politique de cette mouvance, sous l’œil bienveillant d’un Bruno Kreisky qui comptait sur ce parti pour empêcher le retour au pouvoir des chrétien-démocrates de l’ÖVP.
    Comment se comporte un ou une nazi(e) des caves ? Dans le cas de Barbara Rosenkranz, c’est d’abord d’être une mère de dix enfants (chapeau !) dont chacun et chacune d’entre eux sont dotés d’un prénom issu de la mythologie germanique. Pourquoi pas après tout ? Les Odin, Wolf, Gudrun ou Hiltrud n’ont pas vocation à envahir la Pologne chaque fois qu’ils écoutent du Wagner. Mais ce sont là des signaux que s’envoient les nostalgiques du Grand Reich sans tenir des propos publics qui pourraient leur valoir des ennuis judiciaires. Les « fêtes du solstice » sont aussi très prisées dans ces milieux, qui les préfèrent aux célébrations catholiques classiques. Enfin, chaque année, le grand bal des corporations étudiantes (dont certaines pratiquent encore le duel au sabre) est le grand rassemblement, dans le Hofburg (ancien palais impérial) de la jeunesse de cette mouvance.
    Les premières déclarations de Barbara Rosenkranz comme candidate ont provoqué le scandale. Elle s’est prononcée pour un assouplissement de la loi de 1945 interdisant les activités nazies ou néo-nazies. Interrogée sur ses positions vis à vis des négationnistes de la Shoah, dont certains sont des amis de son époux, elle a répondu : “J’ai, sur ce sujet, l’information d’une Autrichienne qui a fréquenté l’école entre 1964 et 1976.” Comme l’enseignement de la Shoah ne faisait pas partie des programmes scolaires autrichiens à l’époque, l’interprétation de la réponse de Mme Rosenkranz laisse ouverte toutes les hypothèses concernant ses convictions en la matière. Ces propos ont fait tellement de bruit que le patron du Kronenzeitung lui a demandé de les rectifier sans tarder. Barbara a alors concédé qu’elle ne doutait pas de l’existence des chambres à gaz, sans toutefois préciser qu’elle était également persuadée qu’elles avaient servi à ce que l’on sait…
    L’effet Rosenkrantz s’est déjà fait sentir sur la campagne de son concurrent socialiste : ce dernier s’est cru obligé d’adresser une lettre aux associations de réfugiés des Sudètes, nombreux en Autriche pour leur dire qu’à son avis les décrets Benes de 1945 étaient une injustice, et qu’il allait, au sein de l’Union européenne œuvrer pour que ces réfugiés puissent obtenir des compensations. [...]"
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 00:49
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Préparer le terrain pour des négociations de paix imminentes et "sereines", méthode Abbas :

- Baptiser un parc en l'honneur d'une femme responsable de la mort de 37 civils israéliens, et le jour anniversaire de l'attentat.
- Récompenser le meurtre de civils en offrant plus de responsabilités militaires à leurs auteurs emprisonnés en Israël.
- Boycotter tout commerce et tout travail avec les voisins juifs de Judée-Samarie.

Atmosphère détendue garantie pour des pourparlers !
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 00:47
France

- Manifestation contre l'Israélien Agrexco à Montpellier (Guysen) - le porte-parole PS de la candidate Mandroux dans le cortège anti-israélien.
http://www.guysen.com/news_Manifestation-contre-l-Israelien-Agrexco-a-Montpellier_266443.html
   "Quelque 400 manifestants opposés à l'implantation de l'importateur israélien de fruits Agrexco sur le port de Sètes ont manifesté samedi matin à Montpellier, avec à leur tête Jean-Louis Roumégas, tête de liste d'Europe Ecologie en Languedoc-Roussillon, Paul Alliès, porte-parole de la candidate socialiste Hélène Mandroux, et René Revol (Front de Gauche/NPA). Ils dénonçaient notamment ''l'exploitation par Agrexco des produits des colonies palestiniennes'' et le fait que cela pourrait tuer ''l'emploi de dizaines et de centaines de producteurs locaux''."

- Manifestation des musulmans radicaux le 5 mars à Drancy (Vidéo 9mn16) - cette fois Abdelakhim Sefrioui et ses amis investissent carrément la mosquée, et retirent de force les caméras de surveillance.
http://www.dailymotion.com/video/xch39p_l-oeil-du-crif-%C3%A0-drancy_news


Processus de paix

- Feu vert de l'OLP (AP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631201466&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Le comité exécutif de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) a donné dimanche son feu vert au chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour reprendre les pourparlers indirects avec Israël, sous l'égide des Etats-Unis. Yasser Abed Rabbo, l'un des dirigeants de l'OLP, a déclaré souhaiter que les discussions portent sur les frontières entre Israël et un futur Etat Palestinien. Abbas, lui, a conditionné la reprise de négociations [directes] avec l'Etat hébreu au gel des constructions à Jérusalem-Est et dans les implantations de Judée-Samarie. [...]"

- Les Palestiniens acceptent, sans illusion, un dialogue indirect avec Israël (AFP) - deux factions de l'OLP, dont le FPLP, s'opposent aux pourparlers indirects. L'AFP aurait tout aussi bien pu titrer sur "l'absence d'illusion" des Israéliens dans leur recherche de paix par les négociations, mais ce serait sans doute faire preuve d'une empathie coupable envers un Etat sioniste intrinsèquement belliqueux...
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00235882-les-palestiniens-acceptent--sans-illusion--un-dialogue-indirect-avec-israel.htm
   "[...] "Même si nous acceptons, nous avons des réserves", a tempéré Azzam al-Ahmed, le chef de la délégation du Fatah, mouvement que dirige M. Abbas. "Il est peu probable que ces négociations indirectes avec le gouvernement de (Benjamin) Netanyahu réussissent, mais nous voulons donner une chance à l'administration américaine afin qu'elle poursuive ses efforts", a ajouté M. Ahmed. Les pourparlers indirects seront conduits par le biais de navettes de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient, George Mitchell, entre Israéliens et Palestiniens. Ces discussions doivent durer quatre mois. [...]
    Le feu vert de l'OLP, qui était attendu, ne fait toutefois pas l'unanimité dans les rangs palestiniens. Deux factions de gauche, le Parti populaire (ex-communiste) et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), qui sont membres de l'OLP, ont exprimé leur opposition à ces discussions indirectes, estimant que les conditions de leur succès n'étaient pas réunies. De son côté, le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza mais ne fait pas partie de l'OLP, est farouchement opposé à toute discussion avec Israël. [...]"

- Israël doute de la détermination américaine de relancer le processus de paix (AFP) - selon Jérusalem, "dans les contacts préliminaires à l'ouverture de négociations entre Israël et les Palestiniens, Washington a adopté une position favorable aux Palestiniens".
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41875244@7-60,0.html
   "Israël doute de la détermination américaine de relancer le processus de paix avec les Palestiniens, en dépit des efforts de l'émissaire américain George Mitchell, selon un rapport interne du ministère israélien des Affaires étrangères cité dimanche par le quotidien Haaretz. Selon le document, l'administration américaine ne va pas se focaliser sur le dossier du Proche-Orient. Elle devrait être absorbée par des questions internes alors que des élections au Congrès américain sont prévues en novembre. Le rapport considère en revanche que dans les contacts préliminaires à l'ouverture de négociations entre Israël et les Palestiniens, Washington a adopté une position favorable aux Palestiniens, selon le journal. Le ministère des Affaires étrangères s'est abstenu de tout commentaire. [...]"

- Ehoud Barak : Netanyahou et Abbas vont devoir prendre des décisions difficiles (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ehoud-Barak-Netanyahou-et-Abbas-vont-devoir-prendre-des-decisions-difficiles_266568.html
   "Le ministre de la Défense Ehoud Barak a estimé que Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas vont devoir prendre des décisions difficiles lors de la phase des « négociations indirectes » qui devront aboutir à un processus permettant la tenue de « véritables négociations. »"


Israël

- Shin Bet : baisse significative des attentats en février (Guysen) - "C’est aux confins de la bande de Gaza que la baisse est la plus significative".
http://www.guysen.com/news_Shin-Bet-baisse-significative-des-attentats-en-fevrier_266565.html
   "Les services de sécurité intérieur, Shabbak (ancien Shin Bet), ont publié ce soir les statistiques concernant les attentats du mois de février. On note heureusement une forte baisse puisque le nombre d’attentats contre des cibles israéliennes se monte à 53 en février contre 80 en janvier. C’est aux confins de la bande de Gaza que la baisse est la plus significative avec 13 incidents contre 32 en janvier. On déplore toutefois la mort d’un soldat poignardé au croisement Tapouah."

- Des milliers de personnes manifestent à Sheikh Jarrah, Abe Selig (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631200546&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Des milliers de militants de gauche et de Palestiniens criaient "Sheikh Jarrah libre", samedi soir. Ils participaient à la manifestation la plus importante jamais organisée contre les expulsions pratiquées dans ce quartier nord-est de Jérusalem. Après de longues batailles juridiques, deux familles - les Gawis et les Hanouns - ont été expulsées de Sheikh Jarrah en août : les juges ont statué que les requérants juifs étaient propriétaires. Ces familles juives habitent maintenant les maisons en question.
    Ce quartier abrite la tombe du sage Shimon Hatzadik. Jusqu'en 1948, il s'agissait d'une enclave juive. Les derniers habitants juifs se sont enfuis lors de la guerre d'indépendance face à l'armée jordanienne. En vertu de la loi jordanienne sur les biens de l'ennemi et avec la coopération des Nations unies, 28 familles palestiniennes qui avaient fui leurs maisons lors de la guerre se sont réinstallées à Sheikh Jarrah en 1956. Mais aujourd'hui, la légalité de leur propriété fait l'objet d'un débat juridique.
    Les manifestants de samedi soir ont déclaré que la décision de la cour en faveur des requérants juifs était une décision "discriminatoire". "Nous sommes censés vivre en démocratie, pourtant nous ne sommes pas égaux devant la loi. J'imagine bien, si l'idée de réinvestir les maisons d'avant 1948 était mise en œuvre de manière égale, il y aurait des Palestiniens, peut être bien certains de ceux qui sont ici ce soir, qui retourneraient dans leurs habitations de Jérusalem-Ouest", déclare Tamar, venue de Beit Hakerem pour la manifestation.
    Mouhammad Amouri, habitant du quartier Shouafat à Jérusalem-Est, a déclaré au Jerusalem Post qu'il était ravi de voir des Israéliens prendre part au rassemblement. "On voit l'autre face de la mentalité des Israéliens, pas celle montrée par le gouvernement ou les colons", affirme-t-il. Une femme - qui a refusé de donner son nom - a déclaré qu'elle venait de Londres, pas spécialement pour la manifestation, mais pour mieux comprendre la situation sur place. "Honnêtement, il est difficile de soutenir Israël quand ce genre de choses arrivent", a-t-elle déclaré en faisant référence aux expulsions.
    A la suite du rassemblement, la police a autorisé 300 militants - en conformité avec la Haute Cour de justice - à marcher ensemble vers les maisons disputées de la rue Othman bin Afan. Pendant ce temps, des centaines de contre-manifestants de droite se sont amassés près de la tombe de Shimon Hatzadik et ont crié des slogans en réponse à ceux des manifestants de gauche. Le rassemblement s'est ensuite dispersé lentement, malgré quelques altercations verbales. Plus tard, la police a fait état de jets de pierres par de jeunes Arabes sur les manifestants de droite. Aucune arrestation n'a eu lieu. De plus, selon la police, une bagarre d'ordre mineur a explosé après le rassemblement entre les habitants juifs et arabes. Aucune blessure et aucune arrestation n'ont été signalées."

- Heurts à Jérusalem (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Heurts-a-Jerusalem_266516.html
   "Des manifestants orthodoxes lancent des pierres au passage des voitures et des autobus dans le quartier de Mea Shearim de Jérusalem. Des poubelles ont également été brûlées dans la rue Ezéchiel. Aucun blessé n'est à signaler mais des dégâts ont été causés à un véhicule militaire."

- Le réalisateur arabe israélien d'Ajami : "Je ne représente pas Israël" (JP) - "Un point de vue que ne partage pas cependant son coréalisateur".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631200400&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""Je ne peux pas représenter un pays qui ne me représente pas." Tels sont les mots de Scandar Copti, coréalisateur arabe israélien du film Ajami, nominé aux Oscars. "Je ne fais pas partie de l'équipe nationale israélienne et je ne représente pas Israël", a-t-il déclaré aux journalistes de la Chaîne 2. "C'est simplement une question technique. Les Oscars, ça fonctionne comme ça. Ils disent 'Israël' parce que les fonds viennent d'Israël. Mais il y a un réalisateur palestinien et un réalisateur israélien. Tout comme il y a des acteurs palestiniens et des acteurs israéliens. Alors, techniquement, le film représente Israël, mais je ne représente pas Israël."
    Un point de vue que ne partage pas cependant son coréalisateur, l'Israélien Yaron Shani. "C'est un film israélien. Il représente Israël, il 'parle' Israël et traite de problèmes liés à ce pays. La représentation du film est une question de perspectives et de différends politiques que nous devons résoudre", estime Shani. Les deux hommes ont été interviewés seulement un jour après l'éclatement de manifestations à Jaffa, où se déroulent les scènes d'Ajami. Les manifestants défilaient contre ce qu'ils considèrent comme un usage excessif de la force policière contre les résidents locaux.
    Ajami est le troisième film en trois ans à être sélectionné aux Oscars dans la catégorie des films étrangers. C'est le neuvième film israélien nominé. Dimanche soir, il sera en compétition face à l'Allemagne, le Pérou, la France et l'Argentine."
- Ajami : les propos de Scandar Copti critiqués par l’Académie du cinéma (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Ajami-les-propos-de-Scandar-Copti-critiques-par-l-Academie-du-cinema_266535.html
   "Le président de l’Académie israélienne du cinéma, Micha Harish, a vivement critiqué dimanche les propos du co-réalisateur du film Ajami, Scandar Copti, selon lesquels il ne représentait pas Israël dans la cérémonie des oscars. « Ce film a été sélectionné grâce à notre Académie qui a permis à Copti de mener à bien son projet et ses propos portent atteinte à la délégation israélienne qui se trouve actuellement à Hollywood », a-t-il déclaré."

- La semaine de l'apartheid : "Une campagne dangereuse", Haviv Rettig Gur (JP) - "le risque est que l'association entre Israël et apartheid s'inscrive et perdure dans l'esprit des gens".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631201239&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "La Semaine de l'Apartheid Israélien (SAI) est sous le feu des médias juifs et israéliens partout dans le monde. Car pour les leaders des communautés juives du monde entier, ces campagnes sont un grand danger pour le pays. Pour Israël, la SAI est un mouvement d'extrémistes, qui va jusqu'à statuer que l'apartheid est inscrit dans la constitution même de l'Etat hébreu.
    Ils appellent à des boycotts et des sanctions visant l'Etat juif jusqu'à ce que celui-ci réponde à une longue liste de revendications politiques. Parmi les revendications, on compte : le retrait de "tous les territoires arabes", notamment le plateau du Golan, le droit au retour de millions de descendants de réfugiés palestiniens, le retrait de toute la partie Est de Jérusalem - dont le Kotel -, la "pleine égalité pour les citoyens arabes d'Israël" et le démantèlement de la barrière de sécurité. Le site web de la SAI se vante même de "disséminer l'information à propos du sionisme et de ses méfaits".
    Même à Toronto (Canada), où le mouvement a vu le jour il y a 6 ans, l'adhésion est en demi-teinte : les évènements rassemblent seulement une poignée d'habitués, environ une centaine, la plupart d'origine moyen-orientale. Mais, comme l'affirme Howard English, membre d'un groupe de lobby juif de Toronto, "le problème n'est pas dans les chiffres", mais dans le risque que l'association entre Israël et apartheid s'inscrive et perdure dans l'esprit des gens du fait de campagnes de ce type."

- Fiasco complet de la campagne "Boycott Israël" (Philosémitisme) - "en dépit (ou peut-être à cause) de leurs essais non-stop de porter le conflit israélo-arabe au sein de toutes les institutions civiles aux États-Unis, le soutien public en faveur d'Israël atteint de nos jours un niveau record".
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/03/fiasco-complet-de-la-campagne-boycott.html
   "A l'occasion de la "Semaine de Boycott israélien" Jon Haber s'est intéressé aux "avancées" du mouvement Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) qui fête ses dix ans.  BDS s'exprime essentiellement pour clamer ses grands succès contre l'entité sioniste.  Or la réalité est bien différente, comme le démontrent ces trois graphiques [voir site].
    Au cours de la période où BDS était supposé engranger des succès considérables au détriment d'Israël, la taille de l'économie israélienne (mesurée en termes de PIB) a presque doublé, passant de 110 milliards de $ à 190 milliards de $. Le projet BDS est basé sur le calcul que leurs activités ont des conséquences catastrophiques pour l'État juif.  Or ces chiffres démontrent l'échec de leurs ambitions et qu'on assiste à une véritable explosion de la croissance de l'économie israélienne.
    Quelques divestniks ne manqueront pas de contester et d'arguer que ces chiffres ne signifient nullement la déroute de leurs ambitions boycotteuses car leur "mouvement" concentre ses efforts à l'extérieur d'Israël et milite pour que des individus et des organisations cessent d'acheter des produits israéliens ou d'investir dans des entreprises israéliennes (ou dans des entreprises qui pourraient favoriser les intérêts d'Israël). Dans cette hypothèse, les chiffres les plus pertinents seraient ceux des exportations. Bien que cette information soit plus difficile à calculer, le tableau suivant montre une tendance similaire à celle de la croissance du PIB [voir site]. [...]
    Et cerise sur le gâteau, les dix années de militantisme boycotteur aux États-Unis, l'allié le plus important d'Israël, se solde également par un fiasco retentissant. Le soutien pour Israël a augmenté de près de 20%, passant de 43% en 2000 à 63% en 2010.
    En résumé, après une décennie d'efforts inlassables de la part des champions de la cause BDS, Israël est devenu économiquement plus efficace (voire prodigieusement plus efficace) - les exportations et les investissements dans l'Etat juif affichent une croissance rapide et ne montrent aucun signe de ralentissement. Et en dépit (ou peut-être à cause) de leurs essais non-stop de porter le conflit israélo-arabe au sein de toutes les institutions civiles aux États-Unis, le soutien public en faveur d'Israël atteint de nos jours un niveau record.
    Tout ceci nous met, nous partisans d'Israël, face à un dilemme intéressant. Devons-nous continuer à lutter contre le mouvement BDS ou tout simplement croiser les bras et laisser le mouvement se tirer une balle dans le pied et involontairement contribuer au succès d'Israël ? Lire l'article complet Running the Numbers sur Divest This!"


Gaza & Hamas

- Le Hamas en perte de contrôle ? (JP) - "le Hamas a commis un certain nombre d'erreurs depuis sa prise de pouvoir à Gaza".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631199967&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Message d'alerte. Ahmed Jaabri, commandant de la branche armée du Hamas - Izzadin al-Kassam - a fait parvenir une lettre au leader du groupe à Damas, Khaled Mashaal. Il le prévient de la "détérioration" de la situation à Gaza. Plus encore, le Hamas serait en train de perdre le contrôle de la bande côtière, rapportait le quotidien arabe Asharq Al-Awsat, samedi matin. Cette lettre aurait été rédigée suite à une série de meurtres et d'explosions près des quartiers généraux d'Izzadin al-Kassam et du bureau du Premier ministre Hamas, Ismaël Haniyeh. Les attaques n'ont pas encore été revendiquées.
    Selon Asharq Al-Awsat, Jaabri parle de "plusieurs explosions inquiétantes à Gaza", ainsi que d'une "anarchie sécuritaire" et de "l'assassinat des hommes d'al-Kassam". Jaabri aurait également reconnu que le Hamas a commis un certain nombre d'erreurs depuis sa prise de pouvoir à Gaza. Les opposants de Haniyeh au sein du Hamas sont soupçonnés d'être impliqués dans les attentats. D'autres estiment qu'il pourrait plutôt s'agir de membres de groupes djihadistes."

- Abdallah Barghouti : "Même relâché, je continuerai ma lutte" (JP)
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631201315&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   ""Le Premier ministre Netanyahou met des bâtons dans les roues de la négociations pour la libération de Guilad Shalit", c'est ce qu'a déclaré le chef terroriste palestinien Abdallah Barghouti au Tribunal de Nazareth, dimanche. Barghouti - qui purge actuellement l'une des 67 peines de prison à vie qui lui ont été assignées - a été condamné pour le meurtre de 66 Israéliens et pour complicité dans nombre d'autres assassinats. Il fait partie des prisonniers qu'Israël refuse de libérer dans le cadre de l'échange pour le soldat captif Guilad Shalit. Cela fait quatre ans que Guilad est retenu entre les mains du Hamas.
    Le cas de Barghouti a été présenté devant les tribunaux afin de prolonger sa détention en cellule isolée. Il a déclaré aux journalistes présents : "Si un accord était conclu, je serai libéré, ainsi que Marouane Barghouti et Ahmed Saadat". Ces deux derniers sont aussi considérés comme des prisonniers à "haut risque" au vu des multiples meurtres qui leur sont imputés. "Après ma libération, je continuerai à me battre pour la Palestine, et ce, tant que l'occupation continuera !", a expliqué Abdallah Barghouti. [...]"
- Noam Shalit : les propos de Barghouti sont de la propagande (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Noam-Shalit-les-propos-de-Barghouti-sont-de-la-propagande_266529.html
   "Réagissant aux propos du terroriste du Hamas détenu en Israël Abdallah Barghouti, selon lesquels Binyamin Netanyahou est responsable de l’échec des négociations, Noam Shalit, le père du soldat retenu en otage à Gaza, a déploré dimanche que le Hamas « poursuit sa politique cynique et refuse de répondre à la proposition israélienne présentée voilà déjà 3 mois ». Il a également regretté que les autorités israéliennes lui permettent de s’exprimer « alors que Guilad n’a pas même pas le droit de voir la lumière du jour et encore moins de communiquer avec le monde extérieur »."
- Hamas : nos propositions pour la libération de Shalit sont définitives (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Hamas-nos-propositions-pour-la-liberation-de-Shalit-sont-definitives_266562.html
   "« Si l’ennemi est intéressé à une solution, il n’ y qu’une possibilité : accepter nos conditions. » Le porte-parole du Hamas, Abou-Obeïda a déclaré ce soir que les propositions faites par son organisation étaient définitives et ne feraient plus l’objet d’aucune concession."

- Les travaillistes alertent la gauche britannique sur le Hamas (JSS) - "chaque mouvement du Hamas doit être lu comme une tentative de trouver des points faibles dans la défense d’Israël".
http://jssnews.com/2010/03/07/les-travaillistes-alertent-la-gauche-britannique-sur-le-hamas/
   "L’un des principaux intellectuels du parti travailliste anglais a mis en garde la gauche de ne pas faire l’erreur de considérer le Hamas comme un mouvement de résistance traditionnel. Dans une série d’article intitulé “le travail du Hamas” publié pour le compte des Amis Travaillistes d’Israël, le professeur Brian Brivatu de l’Université de Kingston à dit: “trop souvent, le Hamas est comparé par la gauche britannique à l’IRA, l’ANC sud-africaine ou même au gouvernement palestinien du Fatah. Inévitablement, ces comparaisons appellent à un engagement diplomatique”.
    Mais le professeur Brivati fait valoir qu’une grande partie des idées reçues de la gauche (que le Hamas ne peut (et ne veut) imposer sa volonté religieuse sur le reste des Palestiniens, qu’il est un mouvement religieux et que c’est le leader de l’organisation humanitaire, que le Hamas est prêt à reconnaitre Israël, etc.) est apologétique et sur-optimiste. Le Professeur Brivati conclut: "Même les apologistes sont d’accords sur le fait que le Hamas n’acceptera jamais le droit d’Israël d’exister. Compte tenu de ce point fixe, chaque mouvement du Hamas doit être lu comme une tentative de trouver des points faibles dans la défense d’Israël, puis d’exploiter ces points faibles pour en profiter au maximum"."

- Israël examine la demande de visite d'Ashton à Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-examine-la-demande-de-visite-d-Ashton-a-Gaza_266506.html
   "A Jérusalem, on affirme que la demande de visite de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à Gaza, est examinée aux plus hauts niveaux, mais aucune réponse ne lui a encore été rendue. Israël s'est refusé jusqu'à présent à autoriser les visites de responsables étrangers à Gaza, car cela serait interprété comme une reconnaissance du gouvernement Hamas."


Plomb fondu & Lawfare

- Deux poids deux mesures (DesInfos) - les bombardements belges en Afghanistan : plus fiables que ceux de Tsahal ?
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17443
   "[...] je vous invite à visionner un court mais intéressant reportage du 13 janvier 2009 de la RTBF sur la manière dont les pilotes Belges arrivent à identifier l’ennemi d’après leur seul comportement. Ils sont vraiment forts ces Belges. Je n’ose imaginer le tollé que de tels propos auraient provoquer si c’était un pilote Israélien qui les avait tenu. [...]"

- HRW : l'analyste militaire collectionneur de souvenirs nazis aurait démissionné (Guysen)
http://www.guysen.com/news_HRW-l-analyste-militaire-collectionneur-de-souvenirs-nazis-aurait-demissionne_266494.html
   "Une porte-parole de l'organisation Human Rights Watch a déclaré que l'analyste militaire Marc Garlasco avait démissionné il y a trois semaines. Il avait été relevé de ses fonctions en septembre et une enquête avait été ouverte après que des accusations avaient circulé selon lesquelles il était un fervent collectionneur de souvenir nazis."


Judée-Samarie & AP

- PA to name square for murderer of 37 on anniversary of her attack (PMW) - "Not only does it still intend to name the square after the terrorist, but the date chosen for the inaugural ceremony is this Thursday, March 11, the 32nd anniversary of the terror attack".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=1715
   "Another chapter is unfolding in the ongoing confrontation between Israel and the Palestinian Authority over the naming of a square after the terrorist Dalal Mughrabi. In December, Palestinian Media Watch publicized that the Municipality of Ramallah planned to name a public square in honor of the terrorist Dalal Mughrabi, who led the worst terror attack in Israel's history when she and other terrorists hijacked a bus and murdered 37 civilians in 1978. Prime Minister Netanyahu immediately protested to the US and sharply criticized the PA for its intention to name the square in Ramallah "after a terrorist who killed dozens of Israelis."
    The official PA daily newspaper reports today that the PA has chosen to ignore PM Netanyahu's criticism and protests to the US. Not only does it still intend to name the square after the terrorist, but the date chosen for the inaugural ceremony is this Thursday, March 11, the 32nd anniversary of the terror attack. Since PMW's exposure of the story, PA leaders have repeatedly rejected PM Netanyahu's criticism while defending the practice of honoring murderers, whom they honor as Martyrs (Shahids). PA chairman Mahmoud Abbas also referred to the terror attack as "military activities." [...]"

- Mahmoud Abbas élève au rang de général un terroriste incarcéré en Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Mahmoud-Abbas-eleve-au-rang-de-general-un-terroriste-incarcere-en-Israel_266573.html
   "Le président de l’Autorité palestinienne a élevé au grade de général le terroriste Mahmoud Damara condamné pour de nombreux attentats dont, entre autres, celui qui a causé la mort des enfants du rabbin Meïr Kahana."

- L'Autorité palestinienne va interdire le travail dans les implantations juives (AP) - "Quelque 20.000 à 30.000 Palestiniens travaillent dans les implantations", cependant "ils ne seront pas obligés de quitter leur emploi". Allez comprendre.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100307/twl-israel-palestiniens-colonies-emploi-951b410.html
   "L'Autorité palestinienne va adopter une loi interdisant aux travailleurs palestiniens de travailler dans les implantations juives de Cisjordanie, a déclaré dimanche le ministre palestinien de l'Economie Hassan Abou Lidbeh. La loi, qui devrait être signée par le président de l'Autorité Mahmoud Abbas d'ici à la fin du mois, a été rédigée par M. Libdeh. Ce dernier a estimé qu'il était important que les Palestiniens soient en accord avec leur position contre les implantations. "Ma population, ma société, contribue à faire vivre les colonies, donc je vise cette contribution", a-t-il déclaré. L'Autorité palestinienne va s'employer à trouver des alternatives pour les Palestiniens qui travaillent actuellement dans les implantations, mais ils ne seront pas obligés de quitter leur emploi, a toutefois précisé M. Libdeh. Il a ajouté qu'à l'avenir, les Palestiniens travaillant dans les implantations seront en infraction avec la loi, mais n'a pas voulu s'étendre sur les sanctions.
    La législation interdira également la vente de produits issus des implantations dans les magasins palestiniens, a-t-il ajouté, estimant que la somme des ventes annuelles de ces produits dans les commerces palestiniens s'élevait entre 150 et 370 millions d'euros. Au cours des derniers mois, les forces de sécurité palestiniennes ont commencé à intercepter des cargaisons de produits venant des implantations, a déclaré le ministre, sans préciser le volume de marchandises ayant été confisquées.
    Quelque 20.000 à 30.000 Palestiniens travaillent dans les implantations juives, dans la construction et l'industrie notamment. Ils estiment ne pas avoir d'autre choix, du fait du marasme économique en Cisjordanie. [...]"

- Indemnisation pour le gel des constructions en Judée Samarie (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Indemnisation-pour-le-gel-des-constructions-en-Judee-Samarie_266486.html
   "Selon un accord entre le ministère des Finances et le Bureau du Premier ministre le gouvernement paiera de 100 à 150 millions de shekels d'indemnités aux habitants de Judée Samarie touchés par le gel des constructions dans les implantations."


Syrie

- Nucléaire : la Syrie priée d'accepter une inspection de l'AIEA (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Nucleaire-la-Syrie-priee-d-accepter-une-inspection-de-l-AIEA_266502.html
   "Les Etats-Unis et l'Union européenne ont demandé à la Syrie de laisser les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), examiner son programme nucléaire. ''Les informations sur les centrales syriennes attestent qu'elles n'ont pas de vocation pacifique'', était-il écrit dans des lettres envoyées à l'AIEA à Vienne. Jusqu'à présent Damas a refusé l'accès aux inspecteurs onusiens."

- Damas et Ankara évoquent une reprise des négociations israélo-syriennes (AFP)
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201003/07/01-4258176-damas-et-ankara-evoquent-une-reprise-des-negociations-israelo-syriennes.php
   "Le président syrien Bachar al-Assad et le chef de la diplomatie turc Ahmet Davutoglu ont discuté de la reprise des négociations de paix indirectes entre la Syrie et Israël, lors d'un entretien dimanche à Damas. Les deux hommes ont discuté des «principes susceptibles de relancer le processus de paix» israélo-syrien, a indiqué l'agence officielle Sana. M. Assad a cependant regretté devant son interlocuteur «l'absence d'une partie israélienne attachée à la paix, malgré la présence d'un médiateur turc honnête qui oeuvre avec la Syrie pour instaurer la sécurité et la paix dans la région», selon Sana. [...]"


Egypte

- Egypte : la synagogue Maïmonide ouvre à nouveau après rénovations (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-la-synagogue-Maimonide-ouvre-a-nouveau-apres-renovations_266483.html
   "La synagogue Maimonide au Caire a été restaurée par le Conseil suprême égyptien des antiquités. La synagogue se trouve sur le site où Moïse ben Maïmon, le Rambam, a œuvré et étudié il y a plus de 800 ans. La cérémonie d'inauguration du site restauré aura lieu dimanche et se fera en présence des membres de la communauté juive du Caire, du corps diplomatique égyptien, d'anciens ambassadeurs israéliens et de représentants du gouvernement."
- Le Caire : au moins 150 personnes à l’inauguration de la synagogue Ben Maïmon (Guysen) - malgré la tentative du gouvernement de rester discret...
http://www.guysen.com/news_Le-Caire-au-moins-150-personnes-a-l-inauguration-de-la-synagogue-Ben-Maimon_266549.html
   "Au moins 150 personnes ont assisté dimanche à l’inauguration de la synagogue Moshé Ben Maïmon (Rambam) au Caire malgré la désinformation liée à cette cérémonie qui n’a pas été annoncée officiellement par les autorités."


Turquie

- Erdogan : "La tombe de Rachel n'a jamais été juive" (JP) - Quand aurons-nous l'honneur d'apprendre d'Ankara que les Juifs non plus n'existent pas ?
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1265631200790&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull
   "Nouvelle provocation turque. Selon le journal saoudien Al Watan, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan aurait déclaré que ni la mosquée al-Aksa, ni le tombeau des Patriarches, ni la tombe de Rachel "n'ont été et ne seront jamais des sites juifs, mais uniquement musulmans". "La Palestine a toujours été l'une des priorités de la Turquie", a-t-il ajouté avant d'exprimer son soutien pour la reprise des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens. Erdogan a également dit "aimer mes frères du Fatah et mes frères du Hamas de la même manière, parce qu'ils sont tous des frères musulmans et il est impossible de les distinguer".
    Il est encore incertain pourquoi le Premier ministre turc a évoqué la mosquée al-Aksa, puisqu'elle ne figure pas sur la liste de sites appartenant désormais au patrimoine national (comme le tombeau des Patriarches et la tombe de Rachel). Son intervention au sujet du plan d'héritage israélien, hautement controversé, s'inscrit dans un plan plus large de renverser les positions de force en sa faveur au Proche-Orient. [...]"

- La Turquie ne demande pas d'aide d'Israël au sujet du génocide arménien (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Turquie-ne-demande-pas-d-aide-d-Israel-au-sujet-du-genocide-armenien_266493.html
   "Des responsables israéliens ont déclaré au cours du week-end qu'Ankara n'avait pas sollicité cette année l'aide israélienne pour lutter contre une résolution du Congrès américain qui a qualifié de génocide les massacres d'Arméniens au cours de la Première guerre mondiale."


Iran

- L'Iran annonce la production d'un nouveau missile antinavires (AFP)
http://lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41875194@7-37,0.html
   "L'Iran a lancé dimanche la production d'un nouveau missile antinavires à courte portée, baptisé Nasr-1, capable de "détruire des cibles de 3.000 tonnes", a indiqué le ministre de la Défense iranien Ahmad Vahidi. Nasr-1 (Victoire) est "un missile à courte portée qui peut être tiré depuis la côte ou depuis des navires, et il sera adapté par la suite pour pouvoir être utilisé depuis des hélicoptères et des sous-marins", a précisé M. Vahidi cité par le site internet de la télévision d'Etat. M. Vahidi a fait cette annonce en inaugurant la ligne de production de ce missile à Téhéran, selon la même source. [...]"

- Washington peine à dissuader les sociétés d'entreprendre en Iran, John O'Callaghan (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/4/20100307/twl-usa-iran-sanctions-presse-38cfb6d.html
   "Le gouvernement américain a versé 107 milliards de dollars au cours des dix dernières années à des sociétés exerçant des activités en Iran, malgré les efforts de Washington pour décourager l'investissement dans la République islamique, selon le New York Times. Deux journalistes du quotidien américain ayant épluché les archives fédérales, celles des entreprises et d'autres documents en concluent que les gouvernements qui se succèdent à Washington depuis dix ans ont des difficultés à imposer leur autorité à des entreprises étrangères ou des filiales à l'étranger de multinationales américaines.
    Sur les 74 entreprises que le journal a identifiées comme faisant à la fois des affaires avec Washington et Téhéran, 49 continuent de travailler en Iran et n'ont pas manifesté leur intention d'interrompre leurs activités. Au total, selon les calculs du New York Times, 107,4 milliards de dollars ont été accordés par le gouvernement fédéral sous forme de contrats, subventions, prêts ou garanties de prêts à des sociétés qui dans le même temps, exerçaient des activités en Iran, directement ou par le biais de filiales. [...]
    L'Iran Sanctions Act a été voté pour corriger en partie cet état de fait, en prévoyant de sanctionner les sociétés étrangères investissant plus de 20 millions de dollars dans le secteur pétrolier et gazier iranien. Mais dans les 14 années qui ont suivi l'adoption de cette loi, aucune société n'a été sanctionnée. L'enquête du New York Times est consultable sur www.nytimes.com/2010/03/07/world/middleast/07sanctions.html?hp"

- Le Brésil, l’Iran et la route vers le Conseil de sécurité, Clovis Rossi (columnist for Folha de Sao Paulo and a member of its Editiorial Board) - "Le gouvernement brésilien sait qu’il n’atteindra cet objectif [obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité] qu’en agissant en toute indépendance – sans pour autant avoir une position qui diffère trop des membres permanents actuels".
http://www.project-syndicate.org/commentary/rossi2/French
   "Les tentatives faites par le gouvernement brésilien pour prendre part aux négociations internationales sur le programme nucléaire iranien pourrait s’intituler « Petit guide à l’attention des pays souhaitant devenir membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ». [...]
    Les relations entre l’Iran et les pays chargés de négocier la question du nucléaire iranien se sont fortement détériorées depuis la visite d’Ahmadinejad au Brésil l’an dernier, qui suivait de peu sa réélection contestée, avec pour conséquence des positions divergentes très marquées concernant l’Iran entre d’une part Lula et de l’autre le président français Nicolas Sarkozy par exemple, ou la chancelière allemande Angela Merkel.
    Au cours d’une réunion avec Merkel à Berlin en décembre dernier, Lula a fait valoir la position traditionnelle du gouvernement brésilien : les sanctions, comme celles préconisées par les Etats-Unis, ne mènent à rien ; la seule manière de progresser passe par le dialogue. Le président brésilien a demandé « plus de patience » dans les pourparlers avec l’Iran.
    La chancelière allemande a répondu qu’elle « perdait quant à elle patience » avec les dirigeants iraniens, après « quatre ans de négociations qui n’ont débouché sur aucun progrès ». Mais le Brésil a maintenu sa position et a entrepris d’entamer des discussions avec d’autres parties prenantes de la question iranienne, notamment la Turquie, dont le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, s’est récemment fait l’avocat d’une position similaire. « Nous voulons un Moyen-Orient stable et prospère, régi par le dialogue politique et la diplomatie », a-t-il indiqué après une visite à Téhéran, en précisant que « l’Iran aura un rôle important à jouer dans ce sens ».
    D’un autre côté, le gouvernement brésilien a commencé à critiquer, bien que faiblement, l’Iran sur la question des droits de l’homme. Dans un premier temps, Lula a minimisé la gravité des incidents qui ont suivi la réélection d’Ahmadinejad, allant jusqu’à les comparer à des bagarres entre hooligans, provoquant un clash entre Sarkozy et Lula lors de la visite de ce dernier à Paris peu après le début de la crise post-électorale iranienne. Bien que Lula ait évité de réitérer sa comparaison maladroite, il n’a pas critiqué la répression des opposants au régime, contrairement à Sarkozy, qui l’a fermement dénoncée.
    Les critiques modérées émises aujourd’hui par le Brésil à l’encontre du régime iranien, couplées à la demande de l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition, représentent un changement d’orientation qui reflète la priorité absolue de la diplomatie brésilienne : que le pays devienne un membre permanent du Conseil de sécurité. Le gouvernement brésilien sait qu’il n’atteindra cet objectif qu’en agissant en toute indépendance – sans pour autant avoir une position qui diffère trop des membres permanents actuels. Il sait aussi qu’à l’exception de la Chine, tous ces pays sont critiques de l’Iran et déterminés à trouver une solution à la question nucléaire, que ce soit par le biais du dialogue ou de tout autre moyen s’ils « perdent patience », comme le suggérait Angela Merkel."


USA

- Etats-Unis : manifestations prévues contre le chef d'état-major Gabi Ashkenazi (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Etats-Unis-manifestations-prevues-contre-le-chef-d-etat-major-Gabi-Ashkenazi_266489.html
   "Le chef d'état-major israélien Gabi Ashkenazi se rendra dimanche aux Etats-Unis pour une série de discussions avec son homologue américain Michael Mullen et un dîner de bienfaisance en faveur d'Israël. Une manifestation anti-israélienne le décrivant comme "le boucher de Gaza" est prévue mardi devant son hôtel."


Europe

- Irland : Israel a handy whipping boy for the Left (Sunday Independent) - "If the Jewish state didn't exist, the Left would have to invent it as a focus for their rage".
http://www.independent.ie/opinion/analysis/israel-a-handy-whipping-boy-for-the-left-2091270.html
Traduction JSS :
http://jssnews.com/2010/03/07/si-israel-nexistait-pas-la-gauche-irlandaise-laurait-invente/
   "Un article récent paru dans le journal israélien Ha’aretz a affirmé que la Grande-Bretagne vient de "voler à la France la première place européenne anti-Israël". Typique infamie britannique, d’entrer en force sur notre territoire comme ça. Tout le monde sait que la traque sioniste est un travail qu’il vaut mieux laisser à la gauche irlandaise – et d’ailleurs, nous avons maintenant une nouvelle inspiration dans la décision prise par le conseil municipal de Carrickmacross, de supprimer une page du livre d’or de la ville, dans laquelle le nom de l’ambassadeur d’Israël apparaissait. Le vote de Carrickmacross aurait été fait pour protester contre le bilan diplomatique d’Israël et en particulier l’utilisation de faux passeports irlandais et britanniques dans l’assassinat de Janvier, apparemment par des agents du Mossad contre un terroriste du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh à Dubaï.
    Mais le lynchage d’Israël semble être une réaction naturelle pour des républicains et socialistes irlandais – alors qu’au même moment, avec une délicieuse ironie, Ogra Shinn Fein organisait une conférence de presse pour annoncer que « le Sinn Féin soutient les droits des petites nations à l’autodétermination ». Par souci de précision, il aurait dû ajouter : « A moins qu’on les appelle Israël ». Sans surprise, ce fut un conseiller local du Sinn Fein, Matt Carthy, qui a récemment demandé à l’ambassadeur du pays de quitter la ville où le pauvre homme s’était arrêté, au détour d’une tournée nationale visant à corriger ce qu’il a appelé les idées fausses sur son pays. Mais dans les annales des gestes inutiles, celui-ci restera bien longtemps dans les mémoires.
    L’ambassadeur israélien, le bien nommé Docteur Zion Evrony (vous voyez, il met même ses ambitions dans son prénom!), avait déjà été appelé par le gouvernement irlandais à expliquer le rôle de son pays dans la controverse des passeports falsifiés. Dans la plupart des cas, ce serait une fin. Mais grâce à l’intervention grossière de Carrickmacross, l’affaire refait surface avec de gros sabots et un joli bonnet d’âne… Obligeant le Ministre des Affaires Etrangères a exprimer ses regrets au pays qu’il venait de publiquement taper sur les doigts.
    Malheureusement, Michael Martin (Ministre des affaires étrangères), qui a récemment aidé le Hamas avec un coup publicitaire précieux (une visite à Gaza et ça repart !), ne pouvait s’empêcher d’ajouter qu’il «partage» des préoccupations des manifestants irlandais sur la politique israélienne, prenant ainsi d’une main ce qu’il venait de donné de l’autre. Quand le monde politique irlandais comprendra t-il un jour qu’il ne sert à rien d’essayer de satisfaire les lobbys anti-Israël quand la seule chose qui pourra jamais satisfaire ces lobbys est le mot “Palestine” sur la carte où était autrefois écrit “Israël” ?
    Martin aurait mieux fait de rappeler au bon peuple de Carrickmacross qu’ils avaient suffisamment de problèmes à leur porte pour tenter de résoudre le conflit du Moyen-Orient également. Il s’agit d’une ville qui est embourbé en plein cœur du pays de la contrebande, où certains des épisodes les plus sombres de l’histoire de l’île ont étés les plus sanglants et où les républicains font encore un peu n’importe quoi. Le sort de Jérusalem-Est est bien le dernier de leurs problèmes.
    Il serait plus digeste de voir ces gestes de préoccupation pour les droits de l’homme des palestiniens si ces mêmes personnes qui protestent sans cesse contre l’État juif étaient tout aussi aptes à se plaindre des autres agresseurs des droits de l’homme. Pour ne pas les citer, on pourrait parler de Cuba, de la Chine ou encore de l’Iran. [...] Ce qu’a tenté de faire l’ambassadeur d’Israël en Irlande pour tenté de guérir notre pays de cette pathologie profondément enracinée est malheureusement une cause perdue."


Points de vue

- What’s brewing between the US and Israel?, Yaakov Katz (JP) - "en jouant le jeu des efforts internationaux et en ne travaillant pas à les saper, Israël augmente le soutien qu’il obtiendra si toute autre tentative échoue et qu’il décide de frapper les installations nucléaires de l’Iran. De cette manière, il sera en mesure de déclarer au monde : « Nous vous avons laissé tout essayer et désormais nous n’avons pas le choix »" ; "En observant les deux précédents – le bombardement présumé par Israël du réacteur syrien en septembre 2007 et le bombardement du réacteur Osirak en Irak 26 ans plus tôt – Israël fera mieux de ne pas demander la permission de Washington pour frapper l’Iran".
http://www.jpost.com/Features/FrontLines/Article.aspx?id=170261
Traduction Sentinelle 5770 :
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17463
   "Quand Israël devra prendre sa décision sur l’Iran, il vaudra certainement mieux s’abstenir de demander la permission. Un policier positionné dernièrement au contrôle des passeports de l’aéroport Ben Gourion doit être pardonné s’il pense qu’Israël est devenu exactement ce dont certains ont ri pendant des années : le 51ème Etat des USA. Au cours des deux mois écoulés, le directeur de la CIA Leon Panetta, le conseiller à la Sécurité Nationale (NSC) Jim Jones, le stratégiste du NSC Dennis Ross, les secrétaires d’Etat adjoints Jim Steinberg et Jack Lew, le président de la commission sénatoriale des Affaires Etrangères John Kerry et le chef d’Etat Major Général des Armées l’amiral Michael Mullen sont tous passés par l’aéroport Ben Gourion. Au dessus de tous ceux là, la visite attendue à Jérusalem la semaine prochaine du Vice Président Joe Biden, l’officiel américain du niveau le plus élevé en visite depuis la prestation de serment d’Obama comme président il y a 14 mois.
    Des voyages ont aussi été faits dans l’autre direction. La semaine dernière, le ministre de la défense Ehud Barak était à Washington pour des pourparlers avec le secrétaire d’Etat à la défense Robert Gates, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton et Biden. La semaine prochaine, le chef d’Etat Major Général le Lt-Général Gabi Ashkenazi y retournera pour de nouvelles discussions avec Mullen, seulement deux semaines après leur dernière rencontre. A la fin du mois, le Premier Ministre Benyamin Netanyahou voyagera aux USA pour des rencontres avec le gouvernement US et les principaux représentants du Parlement sur la Colline du Capitole, et pour participer à la conférence politique annuelle de l’AIPAC.
    Le dialogue croissant ne laisse aucun doute du fait que quelque chose se mijote entre Israël et les USA. Les pourparlers ont deux cibles – une tentative de reprise des négociations de paix avec les Palestiniens et la question du nucléaire iranien. Bien qu’il ne doive pas le dire, Israël est déçu quant au progrès des tentatives de la communauté internationale d’imposer un nouvel ensemble de sanctions à l’Iran. Lundi, Mme Clinton, en contradiction directe avec des déclarations précédentes du gouvernement affirmant l’adoption de sanctions avant la fin mars au plus tard – a déclaré qu’il faudrait plusieurs mois avant que des sanctions ne soient imposées.
    Bien que le calendrier soit une chose avec laquelle Israël peut probablement s’arranger – à condition que l’Iran ne décide pas d’avancer au stade ultérieur et commence l’enrichissement de l’uranium à des niveaux de qualité militaire – il reste encore un désaccord substantiel avec le gouvernement Obama concernant le type de sanctions qui doivent être imposées. Lundi par exemple, Netanyahou a répété son appel de longue date à des sanctions sur le secteur de l’énergie iranien, et spécialement sur ses exportations de pétrole. Israël est aussi en faveur de sanctions très strictes sur l’importation de combustible raffiné en Iran. Clinton et Gates ont argumenté contre de telles sanctions, dont ils affirment qu’elles nuiront aux citoyens iraniens ordinaires.
    Malgré ces différences, Israël va probablement concéder plus de temps au Américains. La stratégie de Jérusalem est très simple, et prend son origine au début du mandat d’Obama quand il décida d’entrer en pourparlers diplomatiques avec l’Iran. Israël prévint Obama à ce moment-là que tout en ne croyant pas à la réussite de tels pourparlers, il avait la volonté de les laisser tenter. Lorsque les pourparlers échouèrent et qu’Obama décida de faire croître les sanctions, Israël exprima son soutien mais prévint encore que comme les discussions, les sanctions devaient aussi être plafonnées par une limite temporelle.
    Tout cela a été fait avec la conscience qu’Obama attaque de l’Iran selon une très mince probabilité si les sanctions échouaient. Mais en jouant le jeu des efforts internationaux et en ne travaillant pas à les saper, Israël augmente le soutien qu’il obtiendra si toute autre tentative échoue et qu’il décide de frapper les installations nucléaires de l’Iran. De cette manière, il sera en mesure de déclarer au monde : « Nous vous avons laissé tout essayer et désormais nous n’avons pas le choix ».
    En observant les deux précédents – le bombardement présumé par Israël du réacteur syrien en septembre 2007 et le bombardement du réacteur Osirak en Irak 26 ans plus tôt – Israël fera mieux de ne pas demander la permission de Washington pour frapper l’Iran. En 1981, il a subi la critique qui se transforma plus tard en félicitations. Et en 2007, beaucoup parmi le gouvernement des USA croyaient que Bush n’approuverait pas une frappe sur la Syrie – ou l’Iran dan ce type d’affaire – si Israël demandait le feu vert. Un membre de haut niveau du gouvernement Bush rappelait récemment qu’en 2006, le président commençait d’envisager une possible action militaire contre le Soudan pour arrêter le génocide au Darfour. A la fin cependant, de proches conseillers convainquirent Bush de ne pas attaquer un troisième pays islamique après s’être déjà engagé dans une guerre en Irak et en Afghanistan. La même logique s’appliquait aux probabilités de frappes des USA sur l’Iran ou la Syrie.
    Par conséquent, quand Israël devra prendre sa décision sur l’Iran, il vaudra sûrement mieux copier les deux modèles précédents et s’abstenir de demander la permission.
    Alors qu’elle sera beaucoup plus difficile, une opération contre l’Iran est considérée possible, même si Israël n’obtient pas le feu vert des USA pour survoler l’Irak. S’embarquer dans une telle mission implique de nombreux risques – les avions des Forces Aériennes d’Israël atteindront-ils leurs cibles, des avions à réaction seront-ils descendus, les bombes pourront-elles pénétrer les installations nucléaires dans leurs souterrains fortifiés ? et bien d’autres inconnues. Voler au-dessus de l’Irak sans la permission des USA ajouterait un danger supplémentaire à la liste.
    Cependant, l’autre choix n’est pas de rester assis en attendant tranquillement qu’Israël prenne sa décision, mais plutôt de se préparer activement à une attaque. Cela était évident lors de la réunion la semaine dernière à Damas entre le président syrien Bashar Assad, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le chef du Hezbollah, le Sheikh Hassan Nasrallah, ainsi que lors du sommet à Téhéran entre le dirigeant suprême l’ayatollah Ali Khamenei, le chef du Hamas Khaled Mashaal et le chef du jihad islamique Ramdam Salah. Pendant que chaque officiel faisait ses discours habituels – Ahmadinejad déclara : « un Moyen-Orient sans le sionisme est une promesse divine » - il est hautement probable
que les pourparlers étaient centrés sur des questions pratiques pour la création d’un bloc radical de représailles contre tout acte d’agression israélienne ou des USA contre l’Iran. Il y a aussi la question de savoir si l’Iran va activer le Hezbollah comme moyen de distraire l’attention d’Israël des progrès du nucléaire iranien, et comme tentative d’éviter des sanctions supplémentaires."

- Ne leur pardonnez rien, car ils ne savent pas où ils vont, Sami El Soudi (Mena) - "En privé, à part le 1er ministre Salam Fayad qui s’y oppose, pensant que c’est jouer avec le feu, et qui l’a fait savoir publiquement, les autres dirigeants de l’Autorité se félicitent de ces désordres et de l’image que s’en fait le monde" ; "La peur des islamistes représente l’unique raison fondamentale poussant Abbas à ne pas saboter complètement les tentatives de reprise du dialogue avec Israël".
http://www.menapress.org/
   "Vendredi dernier, sur le Mont du Temple/Esplanade des Mosquées, à l’issue de la prière, des dizaines de jeunes gens cagoulés ont précipité des blocs de pierres sur les Juifs orthodoxes qui priaient en contrebas, face au Mur des Lamentations. Les abords du Mur ont dû être évacués. La police, usant de matraques, de boucliers et de grenades lacrymogènes, a investi les abords des mosquées, aux trousses des lanceurs de pierres. Ces derniers se sont finalement réfugiés dans la mosquée Al-Aqsa, où les forces de l’ordre ne les ont pas suivis : l’intrusion des policiers israéliens dans ce lieu saint de l’islam provoquerait presque certainement un nouveau conflit régional. Par chance, et grâce à la retenue des gendarmes, les heurts n’ont fait que des blessés légers. Une quinzaine chez les forces de l’ordre et une trentaine parmi les cagoulés. S’il y avait eu des morts, on aurait risqué d’assister au début d’une troisième Intifada.
    On n’en est d’ailleurs toujours pas loin. Les échauffourées se sont étendues au quartier musulman de la vieille ville, aux quartiers extérieurs de Jérusalem Est, à différents autres endroits, et même à Jaffa, à côté de Tel-Aviv. Elles étaient vivement encouragées par les organisations islamistes qui soufflaient sur les braises, mais également par l’Autorité Palestinienne, qui n’a rien fait pour apaiser les manifestations. Finalement, parce que "ça n’était pas le moment", et que le gros de la population n’a pas (encore ?) envie d’une nouvelle confrontation, la tension est retombée et la menace s’est temporairement dissipée.
    Non sans que les instances arabes n’exploitent à leur tour l’"agression israélienne". Ainsi, l’Organisation de la Conférence Islamique a qualifié samedi les incidents "d’acte de profanation sacrilège du lieu saint islamique" et "de violation de la loi internationale et d’atteinte flagrante contre la liberté de culte, de nature à entraîner la région dans une guerre de religions". Bien entendu, l’OCI ne parlait pas, dans son communiqué, des lancers de blocs sur les fidèles, barbus et pacifiques, du Mur Occidental. Son communiqué ne traite pas d’eux. Mahmoud Abbas n’a pas été en reste, appelant les Etats-Unis à "mettre un terme à l’aventurisme israélien avant qu’il ne boute le feu à une guerre de religions régionale". Remarquez l’unicité des thèmes avec l’OCI.
    Vu de l’œil gauche, ces incidents sont des réactions à la décision maladroite et inutile du gouvernement israélien de déclarer le Tombeau des Patriarches à Hébron et la Tombe de Rachel "sites appartenant à l’héritage national" israélien. Pourquoi inutile ? Parce que rien n’a changé depuis ces promulgations dans ces endroits et rien n’est amené à changer. Il ne s’est agi que d’une démonstration de force rhétorique, du beurre pour les islamistes qui n’attendent que ce genre de glissades.
    Mais vu de l’œil droit, c’est beaucoup plus intéressant ! Cette semaine, le dialogue quant au statut final reprend, de manière indirecte, entre Jérusalem et Ramallah. Or rien ne pouvait être plus profitable à la direction de l’AP que la fanfaronnade de Netanyahu et Libermann à propos de l’héritage national. Aux yeux du monde, ce fut une provocation, à ajouter à l’expulsion des Arabes des quartiers hiérosolymitains de Cheik Jarrah et Silouan, ainsi que de la poursuite des constructions dans les implantations. Et l’incident de vendredi sur l’Esplanade des Mosquées, une provocation de la police israélienne, dirigée contre d’inoffensifs croyants musulmans. Lesquels avaient, peut-être, manifesté leur colère "légitime", de façon totalement "spontanée" contre la décision du gouvernement israélien concernant les tombeaux. Les manifestations qui ont suivi ? Une protestation unanime contre la profanation de l’Esplanade et l’usage de la force contre des musulmans en prière.
    En privé, à part le 1er ministre Salam Fayad qui s’y oppose, pensant que c’est jouer avec le feu, et qui l’a fait savoir publiquement, les autres dirigeants de l’Autorité se félicitent de ces désordres et de l’image que s’en fait le monde. Car il va falloir bientôt expliquer qui est responsable de la faillite de la reprise des négociations. Des négociations qui reprennent au niveau -10, de façon indirecte, alors qu’elles étaient à deux doigts d’aboutir avec Livni-Olmert, à l’issue de deux années de pourparlers intensifs, face-à-face et sérieux.
    Cette semaine, les estafettes demanderont tour à tour aux gouvernants israéliens et palestiniens comment ils conçoivent le retrait de l’Etat hébreu de Cisjordanie et de Gaza. Les Israéliens répondront "partiel", les Palestiniens "total". Ensuite, les médiateurs demanderont aux Israéliens s’ils entrevoient des échanges de territoires pour les parcelles qu’ils entendent conserver, et ceux-ci répondront "oui, mais pas sur la base d’un mètre pour un mètre". Et c’en sera terminé de cette parodie de négociations, condamnée dans l’œuf, avant même que la poule ne l’ait pondu. Ensuite il faudra faire passer l’autre pour le responsable de cet échec, et c’est ce à quoi les deux camps se préparent, bien plus qu’à envisager la moindre chance de succès lors de la reprise des discussions.
    Nul doute non plus que les islamistes palestiniens tenteront, à cette occasion, de fomenter la troisième Intifada. Il faudra donc surveiller de près les prières du vendredi et les prêches des imams. Mais les islamistes critiqueront également, avec la plus grande des véhémences, l’Autorité Palestinienne, qui parle aux Juifs au lieu de les combattre. La peur des islamistes représente l’unique raison fondamentale poussant Abbas à ne pas saboter complètement les tentatives de reprise du dialogue avec Israël.
    Quant au gouvernement Netanyahu-Liebermann, je ne crois pas du tout qu’il désire la paix. Le calme, oui, mais sans faire de concessions. Ce cabinet s’emploie à perdre du temps, à trouver des prétextes pour ne pas avancer et des méthodes pour persuader Américains et Européens de sa bonne foi qui n’existe pas. Je ne sais pas où ils vont. Je veux dire ce que Netanyahu et Liebermann attendent de mieux après Mahmoud Abbas et Salam Fayad ? Ces derniers ont permis la fin du terrorisme à partir de la Rive Occidentale, ainsi que l’instauration de l’ordre dans les villes qu’ils contrôlent. C’est énorme, c’était inespéré et c’est ce que la Carte Routière [Feuille de route] exigeait d’eux. Dommage qu’en face, au sein de cette coalition d’extrême droite, on n’apprécie pas ces actes à leur juste importance. Et qu’on se refuse à réaliser effectivement le gel des implantations, tel qu’il est fixé dans la Carte Routière, acceptée par Israël, et non parmi d’éventuelles lubies issues du cerveau d’Abou Mazen [il y avait eu des accords oraux avec Washington précisant que les constructions pouvaient se poursuivre dans les grands blocs destinés à rester en Israël, du moment que ces constructions étaient circonscrites dans certaines limites].
    Yasser Arafat m’a souvent dit que "les Juifs n’évacueront pas un pouce de notre terre de leur propre gré, sans y être forcés". Cela me faisait penser que c’était un extrémiste empli de fiel, et ça m’a amené, entre autres raisons toujours valables, à le détester, puis à le haïr. Netanyahu est en train de lui donner raison : Oslo est survenu à la fin de la 1ère Intifada, tandis que les Israéliens avaient intérêt à trouver un modus vivendi avec nous. C’est l’Intifada, l’insécurité pour les Israéliens, qui ont rendu possible la poignée de main entre Itzhak Rabin et Yasser Arafat, cela procède d’une certitude historique.
    Netanyahu est en train de lui donner raison : Oslo est survenu à la fin de la 1ère Intifada, tandis que les Israéliens avaient intérêt à trouver un modus vivendi avec nous. C’est l’Intifada, l’insécurité pour les Israéliens, qui ont rendu possible la poignée de main entre Itzhak Rabin et Yasser Arafat, cela procède d’une certitude historique. Maintenant que l’insécurité à disparu, le gouvernement d’Israël ne respecte pas la Carte Routière, et refuse à nouveau le principe de paix contre les territoires. [...]
    Yasser Arafat ne voulait pas la paix ; il cherchait à ancrer un porte-avions dans la Rive Occidentale et à attendre le moment opportun pour submerger Israël. Et aussi d’autres pays arabes voisins ensuite. Il faisait un rêve de fou qu’il était, d’un empire palestinien, devenant, par la force, le pôle dominant de la nation arabe.
    Fayad et Abbas désirent la paix. Ils se sont opposés aux rêves d’Arafat. Ce sont des gens raisonnables en termes arabes, probablement les plus raisonnables d’entre les leaders arabes. Il est possible de parvenir à un accord durable avec eux, sur la base d’un retrait de Cisjordanie, à l’exclusion des trois grands blocs d’implantations, pour autant qu’ils soient échangés contre des terres de même dimension et de même qualité. Le statut définitif de Jérusalem peut être convenu en un mois de négociations intensives. Et personne, à Ramallah, ne croit qu’Israël admettra sur son sol les réfugiés issus de la Naqba ;  personne ne va ainsi l’exiger. [...]"
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 22:54
Chappate---Fatah-Hamas-pas-de-modere.jpg

- Une fois encore, la politique du pire, David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "Cette fois, c’est au moment où un espoir de relance des négociations réapparaît que les Palestiniens cherchent à torpiller cette relance par des violences qui, comme il y a un peu plus de 9 ans, risquent de dégénérer."
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17432
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 22:51
France

- Israël va bientôt annoncer son opinion sur l’affaire Al-Doura, selon un responsable israélien, Yossi Lempkowicz (European Jewish Press) - "Nous donnerons notre avis sur ce qui s'est produit".
http://fr.ejpress.org/article/nouvelles_hors_d%E2%80%99europe/36403
   "Israël annoncera bientôt son opinion sur l'affaire d'Al-Doura, ce reportage controversé diffusé par la chaîne de télévision France 2 sur la mort d’un d'un garçon de 12 ans pendant le deuxième intifada en septembre 2000, a indiqué Daniel Seaman, directeur du bureau de presse du gouvernement israélien (GPO). Selon le reportage, l’armée israélienne a délibérément tiré sur le jeune garçon Mohammed al-Doura au cours d’un tir croisé avec des Palestiniens armés.
    "L'état de l'Israël a effectué ces deux derniers mois une enquête très approfondie sur cette affaire. Nous sommes actuellement occupés à formuler nos conclusions et nous ferons connaître la position du gouvernement israélien", a-t-il déclaré à Bruxelles au cours d’une conférence à Bruxelles organisée par l’ORT sur le sujet de la "manipulation des médias dans le conflit du Moyen-Orient". En tant que responsable du GPO, Daniel Seaman travaille avec des centaines de médias étrangers qui couvrent les événements en Israël.
    "Nous ne voulons pas que l’on pense que nous ayons une opinion préconçue au sujet de cette affaire mais nous voulons trouver la vérité. Si Israël croit qu'il doit être blâmé, il prendra ses responsabilités, sinon ce sera la recherche honnête de la vérité," a-t-il dit, rappelant que le gouvernement israélien a maintenu le silence à ce sujet depuis plusieurs années. "Nous donnerons notre avis sur ce qui s'est produit", a-t-il ajouté, refusant de spéculer sur les conclusions de l’enquête.
    Il a cependant dit soutenir ceux qui remettent en cause le reportage de France 2 "parce qu'il y a assez de preuves indépendantes qui au moins soulignent la nécessité de réévaluer le reportage". Le directeur du site français Média Ratings, Philippe Karsenty, a mis en doute la fiabilité du reportage diffusé par France 2 et réalisé par Charles Enderlin, son correspondant en Israël.
    Les téléspectateurs ont pu assister à la mort "en direct" de l’enfant palestinien le 30 septembre 2000. Le reporter de France 2 a prétendu que l’enfant et son père avaient été atteints par des balles israéliennes : si le père a survécu à ses blessures, son fils en serait mort. Karsenty a présenté notamment un rapport balistique et des images filmées provenant d’autres sources qui selon lui démontrent que la mort de Mohammed Al-Doura dans les bras de son père avait été "mis en scène". La direction de France 2 soutient son correspondant et le cameraman palestinien qui a filmé la scène."

- Vel d'Hiv : Chirac a vu "La rafle", "images atroces restituées avec force" (AFP) - "une plaie que le temps ne parviendra pas à refermer".
http://www.lesechos.fr/depeches/france/afp_00235810-vel-d-hiv---chirac-a-vu--la-rafle----images-atroces-restituees-avec-force-.htm
   "Jacques Chirac, qui fut le premier président de la République à reconnaître la responsabilité de l'Etat français dans la rafle du Vel d'Hiv, en 1942, a vu le film "La rafle" et juge que "les images atroces" de cet événement y sont "restituées avec force". L'ex-chef de l'Etat a livré au Journal du Dimanche une tribune intitulée "La mémoire éclaire l'avenir" sur cette oeuvre de Rose Bosch qui sort le 10 mars sur les écrans français. Plus de 13.000 Juifs furent raflés à Paris par des forces de l'ordre françaises en juillet 1942, sous occupation allemande, dont plus de 4.000 enfants.
    Pour M. Chirac, "il n'y a pas de grande nation, pas de cohésion nationale, pas de capacité à relever les défis du monde, sans mémoire". "C'est pourquoi j'ai voulu que l'un de mes premiers actes au service des Françaises et des Français soit de condamner le double crime de Vichy : un crime contre toutes ces familles livrées aux bourreaux nazis autant qu'un crime contre la France", rappelle-t-il. Selon lui, "les images atroces, restituées avec tant de force dans le film La Rafle, de fonctionnaires en uniformes français, séparant les mères de leurs enfants, sans pitié ni respect pour les vieillards, les jetant brutalement dans les wagons de la mort, avaient ouvert une plaie que le temps ne parviendra pas à refermer". [...]"

- Rafle du Vél d'Hiv : Mitterand hué, Badinter furieux - débat Serge Moati avec les auteurs du film "La Rafle" (Vidéo 3mn02)
http://www.dailymotion.com/video/xcgppb_la-rafle-colere-contre-mitterrand-e_news

- Le mythe des ''200 familles'' ferait-il son come-back sur Marianne2.fr ? (Conspiracy Watch) - "cette formule des « deux cents familles » aurait-elle connu pareil succès sans le renfort d’un puissant courant antisémite, très vivace dans l’entre-deux-guerres ?"
http://www.conspiracywatch.info/Le-mythe-des-200-familles-ferait-il-son-come-back-sur-Marianne2-fr_a496.html
   "Certains mythes ont décidément la vie dure. Il semble que la rédaction du site Marianne2.fr – qu’on aura connu mieux inspirée – a cru judicieux de relayer en tête de sa page d’accueil un texte du blogueur Slovar sur les familles les plus riches de France, et de l’intituler « Fortune : le retour des 200 Familles ». Faut-il rappeler que Le retour des 200 familles est le titre d’un ouvrage de l’idéologue antisémite Henry Coston publié en 1960 ? Apparemment oui.
    Le billet de Slovar reprend de larges extraits d'un dossier du Journal du Net consacré à « Ces familles qui règnent sur le business français » (lequel se base sur le classement 2009 des 500 premières fortunes de France réalisé par le magazine Challenges). Il consiste également en un copier-coller de la page « Deux cents familles » de... Wikipédia. On peut cependant se sentir en droit d'être réservé sur l'opportunité d'apporter de l'eau au moulin des conspirationnistes de tous poils en renvoyant à une expression aussi sulfureuse qu’ambigüe et surtout en citant, sans la moindre remarque critique, la fameuse phrase lancée par Edouard Daladier à la tribune du congrès radical de Nantes le 28 octobre 1934 sur ces « deux cents familles (...), maîtresses de l'économie française et, en fait, de la politique française », qui « placent au pouvoir leurs délégués », « contrôlent la presse », et dont l’influence « pèse sur le système fiscal, sur les transports, sur le crédit ».
    Nul ne peut nier sérieusement que les plus grosses fortunes exercent parfois une influence dans la sphère politique. Reste que la portée réelle de cette influence a été très souvent exagérée et qu’elle n’a, au contraire, que trop rarement fait l’objet d’une évaluation scrupuleuse, comme celle entreprise par Jean Garrigues dans Les patrons et la politique (Perrin, 2002). Cela aurait mérité d'être signalé.
    Tout comme il n'aurait pas été inutile d'indiquer que le thème des « deux cents familles qui tirent en coulisses les ficelles de la presse et de la politique » s’inscrit pleinement dans ce que l’historien André Gueslin appelle les « mythologies de l’argent » (Essai sur l’histoire des représentations de la richesse et de la pauvreté dans la France contemporaine, Economica, 2007), qui n’en finissent pas de hanter notre imaginaire politique. Depuis la Révolution, on n’a cessé de prêter aux « nantis » un pouvoir démesuré relevant davantage de la légende que des faits, ainsi que le montre Pierre Birnbaum dans Le peuple et les gros. Histoire d'un mythe (Hachette Littérature, coll. Pluriel, 1979 ; rééd. 1995). Cette idéologie démagogique, qui exploite les frustrations et les peurs et fait fi de toute complexité, a fait les choux gras du poujadisme (défense des « petits »), puis du lepénisme (critique de « l’establishment »). Elle a contribué à unir extrême droite et extrême gauche dans une commune dénonciation de la démocratie représentative.
    Enfin, cette formule des « deux cents familles » aurait-elle connu pareil succès sans le renfort d’un puissant courant antisémite, très vivace dans l’entre-deux-guerres ? Serait-elle passée à la postérité si elle n’avait pas partie liée avec la recherche éternelle de boucs émissaires ? Aurait-elle inspiré le titre d’un de ses livres à Henry Coston si le mythe qu'elle désigne n’était pas venu conforter les fantasmes des pourfendeurs de la « finance juive » ?"

- Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza" chez l'Union des Progressistes juifs de Belgique (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 17mn24) - Cette "union des progressistes" est une sorte d'UJFP belge. Interrogée avant la conférence, Esther Benbassa reproche aux Juifs de ne pas critiquer la loi anti-burqa, en somme de soutenir l'islamophobie, et justifie le port du voile comme instrument de pudeur pour une femme qui souhaite "ne pas être ennuyée par les jeunes hommes". Conférence : pour Benbassa, être antisémite aujourd'hui, c'est aller au dîner du CRIF, et faire croire que tous les Juifs sont extrémistes (entendez : soutiennent Israël) ; si les Juifs français ont soutenu Plomb fondu, c'est parce qu'il y a beaucoup de Séfarades, et qu'ils veulent tuer de l'Arabe pour se venger de leur expulsion de leur terre natale (expulsion inexistante selon Benbassa, ou du moins justifiée car les Juifs étaient "du côté des colonisateurs"). Toute l'explication (longue) de Benbassa pour comprendre pourquoi la plupart des Juifs ne sont pas comme elle (c'est-à-dire avides de diaboliser Israël) se résume en effet à faire une peinture dégueulasse (je pèse mes mots) des Juifs "orientaux". (Elle-même vient de Turquie.)
http://www.dailymotion.com/video/xcgqi1_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- à 1mn47, préambule avant la conférence, Mediane TV : Vous encouragez les Juifs à soutenir la cause des femmes voilées ici en Europe ?
    - Esther Benbassa : Je n'encourage personne, je me dis que les Etats prennent des décisions... La loi a été voté en France pour 1500 filles, maintenant pour la burqa c'est pour 370 filles [en réalité environ 2000] qu'on veut faire une loi, dont les Juifs d'ailleurs ne se mêlent pas mais si vous voulez ils approuvent... ils n'approuvent pas non plus, mais je sais pas... ils ne s'opposent pas à ces lois qui sont en train d'être élaborées [...] et je crois qu'aujourd'hui il y a une islamophobie. [...] Je sais que toutes les filles qui portent le voile elles ne sont pas influencées par l'imam du coin et qu'on peut porter le voile et aller faire des études universitaires. C'est en même temps une garantie pour pouvoir aller étudier tranquillement, ne pas être ennuyée par les jeunes hommes. Et ça peut être la foi aussi [...]."
   "- Conférence, Esther Benbassa à 10mn : [Il ne faut pas croire que] tous les Juifs sont devenus extrémistes. Je dis quand même que les politiciens sont aussi responsables de ce qui se passe parce qu'ils viennent au fameux dîner du CRIF [...]. Moi je trouve que c'est là qu'est l'antisémitisme, quelque part ils se disent "il faut ménager les Juifs, ils sont peut-être dans la presse, ils sont dans des secteurs importants, on sait jamais on peut perdre des voix, sur tous les médias si on dit un mot de trop on peut ne pas être élus". [Et donc quand les politiques rencontrent le Conseil français du culte musulman, c'est islamophobe car ça suppose qu'il existe un lobby musulman ? Esther Benbassa devrait assumer sa logique jusqu'au bout plutôt que de fantasmer continuellement sur le CRIF.] Tous ces calculs sont faits, et il y a des fatwas, par exemple cette année les Verts et les communistes ne pouvaient pas venir, ils étaient interdits de dîner. [...]
    - à 13mn20 : On peut dire qu'une bonne majorité des Juifs avaient soutenu [l'opération de] Gaza. Alors là il y a des raisons [...]. C'est lié quand même à la composition du judaïsme français qui n'a rien avec le judaïsme belge ou autre, c'est lié au mouvement d'immigration du judaïsme d'Afrique du nord qui a un contentieux à régler avec les Arabes [...]. Il y a aussi historiquement une constante qui est que les Juifs partent toujours avec les forces colonisatrices [...]. [Benbassa ne dira naturellement pas un mot, durant toute la conférence, sur le statut de dhimmi.]"

- Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza", partie 2 (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 17mn24) - Toujours la même "explication" : les Séfarades et Mizrahim se sont inventés une expulsion, alors que c'est de leur faute s'ils furent obligés de partir, puisqu'ils n'ont pas participé aux luttes anticoloniales (comme s'ils le pouvaient et comme si le mot d'ordre n'était pas aussi la guerre contre Israël - un appel hypocrite du FLN ne change malheureusement pas cette réalité) ; derrière le soutien à Israël, il y a donc purement et simplement un racisme anti-arabe.
http://www.dailymotion.com/video/xcgqkb_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- à 10mn52 : Il y avait déjà un contentieux sur place [en Algérie] entre les indigènes et les Juifs. Et ensuite l'arrivée en France a fait que ces Juifs ont pensé qu'on les avait expulsés, même si ce n'est pas vrai [...]. Ils savaient très bien que les indépendances, les pays devenus indépendants, les colons partis, les Juifs n'ayant pas participé à l'indépendance, la fondation de l'Etat d'Israël avait commencé à... [...] et puis les Juifs sont partis, malgré les appels au début des années 50 par le FLN leur disant de rester. Alors ces Juifs ont quand même cultivé ce contentieux. [...]
    - à 16mn16 : Et aujourd'hui si en Israël il y a des groupes [politiques] qui sont anti-arabes, c'est quand même les Juifs orientaux [...], il y a quand même une nette tendance chez les Juifs issus des terres d'islam à être contre les Arabes. [...] Il faut prendre en compte dans ce soutien inconditionnel à Israël [en France] ce rejet des Arabes."

- Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza", partie 3 (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 14mn55) - Benbassa estime que les "institutions juives" soutiennent les "mesures anti-arabes" du gouvernement ; qu'on peut comprendre la haine des Juifs et des Israéliens (corollaire de l'identification au Palestinien) chez les "arabo-musulmans" français, "vu les discriminations qu'ils subissent en Occident" ; que l'existence d'Israël est "fondée sur la persécution continue d'un peuple", du peuple palestinien ; que l'Europe ne peut pas intervenir pour sauver ce peuple car malheureusement "elle vit dans la culpabilité de la Shoah".
http://www.dailymotion.com/video/xcgqmf_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- à 51 secondes : Quand il y a une mesure anti-arabe [de la part du gouvernement français] [...], quand c'est anti-musulman, immédiatement il y a les institutions juives qui montent au créneau [pour les soutenir]. [...] [Certes] les arabo-musulmans s'identifient aussi aux Palestiniens. Vu les discriminations qu'ils subissent en Occident, les Palestiniens qui se battent contre les Israéliens deviennent des héros avec la tête haute auxquels on s'identifie. Moi je ne vois aucune... bien sûr je trouve blâmable l'antisémitisme, mais l'identification elle n'est pas extraordinaire. [...] Qu'ils rejettent les Juifs en diaspora, qu'ils n'aiment pas les Israéliens, oui... ben oui... on est dans la spéculation humaine, c'est comme ça. Mais c'est pas pour ça qu'il faut toujours être pour les mesures anti-musulmanes.
    - à 9mn02 : Mais tout ça ne peut pas continuer, parce que d'abord ce qui s'est passé lors de l'offensive de Gaza est quand même au-delà de ce qu'un groupe qui a eu une telle histoire, les Juifs en l'occurrence, qui ont vécu toute une série... enfin la vie des Juifs n'a pas été qu'une persécution, ça aussi c'est un mythe sioniste... enfin après tout ce que les Juifs ont vécu, ils ne peuvent plus continuer à se dire que Gaza c'est rien.
    - à 12mn : Je me suis posé la question, je me suis dit mais c'est pas possible, mais qu'est-ce qu'on est en train de faire ? Qu'est-ce qu'on est en train de faire ? On a non seulement une histoire... [...] Moi je suis pour l'existence d'Israël, oui, mais cette existence elle doit pas être fondée sur la persécution continue d'un peuple ! Ce n'est pas possible ! Je me suis posé la question ! [...] C'est le désespoir, j'ai le désespoir, c'est tout. Je crois qu'actuellement s'il n'y a pas un interventionnisme vraiment très fort, il ne se passera rien. L'Europe, oublions-là quand même, elle vit dans la culpabilité de la Shoah, personne ne bougera [...]. Je ne vais pas vous décrire ce qui s'est passé à Gaza, vous le savez très bien, le rapport Goldstone [...], même ce rapport [...] est enterré, quasiment enterré. [Son voisin dit : "diabolisé".] Ah bah diabolisé oui !"

- Conférence d'Esther Benbassa sur son livre "Être juif après Gaza", partie 4 (Vidéo MedianeTV, chaîne musulmane belge, 15mn57) - Benbassa fustige Le Monde qui a critiqué Shlomo Sand, et déclare que "ce comportement produit de l'antisémitisme" (le journaliste du Monde Nicolas Weil étant juif ? Mais pas Pierre Assouline pourtant...). De manière générale, défendre Israël contre le rapport Goldstone et les attaques obsessionnelles dont l'Etat hébreu fait l'objet est une "attitude qui nourrit les fantasmes antisémites" et qu'il conviendrait donc d'arrêter immédiatement. La diaspora (dont J-Street qu'elle encense) devrait stopper cet "enfant gâté, qui est Israël", parce que "enfin Israël ne peut pas se sentir supérieur et faire ce qu'il veut". Il faut faire comprendre que "Israël doit exister, mais pas à n'importe quel prix". Et "on ne peut pas continuer à alimenter l'antisémitisme" en soutenant cet Etat dont la politique conduit à "la disparition d'un peuple, les Palestiniens". Pour finir, Benbassa veut crier au monde entier et au nom des Juifs "encore conscients" de la diaspora : "écoutez nous ne sommes pas responsables de ce que fait Israël, et nous voulons faire quelque chose pour que ça s'arrête, qu'on arrête cette politique", car nous "ne pouvons pas continuer à regarder les Palestiniens disparaître".
http://www.dailymotion.com/video/xcgqs7_etre-juif-apr%C3%A8s-gaza-esther-benbass_webcam
   "- Diabolisé, même au-delà. Il faut aller voir les sites internet... Vous savez chaque fois que vous critiquez Israël, vous êtes diabolisé, mais d'une manière construite. [...] Je ne sais pas si vous allez lu Le Monde de la semaine dernière, on attaquait ce livre de Shlomo Sand [...]. Je ne suis pas d'accord avec le livre, mais enfin il est stimulant, je vous le conseille, on a un autre regard sur le peuple juif. Bon ceux qui l'ont acheté ne l'ont pas toujours acheté avec de bonnes intentions [sans blague !], ils se sont dit "le peuple juif, une invention, donc Israël ne doit pas exister", point. [...] Et Le Monde s'est fendu de deux articles [ici et ici], la semaine dernière, où c'est du persiflage ! [...] Tout ce qui peut faire une petite critique d'Israël est diabolisé ! Alors Goldstone, c'est... nous les petites gens qui n'avons pas fait de rapport ni rien déjà on est diabolisé, alors... Ce comportement, à mon modeste avis, produit de l'antisémitisme ! Tout cela produit de l'antisémitisme. [...] Les fantasmes [antisémites], il faut les combattre, et pas les appuyer par des attitudes qui les nourrit. [...] Ils créent l'illusion d'être un pouvoir omniprésent qui soutient Israël, c'est une sorte d'antenne de l'ambassade d'Israël, le CRIF et les autres [...].
    - à 4mn40 : La diaspora juive a son mot à dire [contre Israël] quand même. La diaspora juive soutient moralement Israël, soutient financièrement Israël, eh bien la diaspora peut-être pourrait dire un jour à son enfant gâté, qui est Israël : eh ben maintenant tu arrêtes ! Et ce que fait J-Street [aux USA], en gros c'est ça. Il faut à un moment arrêter. Parce qu'on ne peut pas continuer... l'antisémitisme est certes un danger qu'il faut combattre, mais en même temps [...] les Israéliens disent : "tout le monde nous veut du mal". [...] Et c'est à ce moment-là d'ailleurs que la mémoire de la Shoah a été instrumentalisée en Israël. [...] Et la diaspora s'est imprégnée de ce discours de la peur, et aujourd'hui ce n'est plus possible dans certains milieux de dire : mais enfin Israël ne peut pas se sentir supérieur et faire ce qu'il veut.
    - à 9mn18 : Israël doit exister, mais pas à n'importe quel prix. [...] On ne peut pas continuer à alimenter l'antisémitisme. C'est pas les Juifs qui sont responsables de l'antisémitisme, mais par une certaine attitude on l'alimente. Ce n'est pas fait exprès pour l'alimenter, mais je crois aujourd'hui que les populations ont été internationalement traversées par ces images d'horreur de Gaza, qui ont beaucoup impressionné, et qui en même temps ont fait perdre à Israël la grande guerre, la guerre des médias. Israël a perdu la guerre des médias. Il reste à la diaspora à s'organiser, je ne sais pas comment. Et aux Américains d'intervenir, sinon ce conflit va durer des décennies, c'est évident. Et on sera nous-mêmes, je parle de ceux qui n'auront pas agi, des observateurs de la disparition d'un peuple, les Palestiniens, d'un Moyen-Orient à feu et à sang. Et n'oubliez pas que les Israéliens juifs ont quand même en eux le complexe de Massada. Se tuer plutôt que négocier, c'est ça Massada.
    - à 12mn37 : Je suis dans le désespoir. J'ai poussé un cri avec ce livre. [...] Nous avons que le cri pour nous, et l'éthique. Un cri éthique, c'est tout ce que nous pouvons faire. Et dire aux autres : écoutez nous ne sommes pas responsables de ce que fait Israël, et nous voulons faire quelque chose pour que ça s'arrête, qu'on arrête cette politique. Et que nous-mêmes, en tant que Juifs conscient - nous avons perdu une partie de notre conscience, mais ceux qui en ont gardé encore un tout petit peu -, ne pouvons pas continuer à regarder les Palestiniens disparaître, ou quitter la Palestine, parce que la Palestine est de plus en plus vidée de ses forces créatrices, inventives [...]. Il nous reste l'éthique, c'est ce qu'il nous reste de la religion que nous ne pratiquons plus, une éthique, quelques commandements [...], au nom de cela peut-être que... une petite goutte, voilà. C'est tout ce que je peux dire, avec mon désespoir tout de même considérable."


Processus de paix

- Heurts à Jérusalem: protestation palestinienne à l'Onu (AFP)
http://www.cyberpresse.ca/international/moyen-orient/201003/05/01-4257897-heurts-a-jerusalem-protestation-palestinienne-a-lonu.php
   "L'observateur permanent de la Palestine à l'ONU a demandé vendredi au Conseil de sécurité d'aider à faire cesser les heurts entre la police et des manifestants musulmans à Jérusalem, accusant Israël de vouloir saboter d'éventuels pourparlers de paix. Evoquant les heurts qui ont opposé vendredi policiers israéliens et manifestants palestiniens sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-est, faisant des dizaines de blessés, Riyad Mansour a demandé «une réaction immédiate du Conseil sous quelque forme que ce soit (...) qui exprimerait sa préoccupation et appellerait les parties à la retenue.»
    Il a affirmé que le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «fait tout ce qu'il peut pour saboter» les discussions indirectes envisagées entre Israéliens et Palestiniens, ainsi que les prochaines visites de médiation dans la région de l'envoyé spécial américain au Proche-Orient George Mitchell et du vice-président Joe Biden. [...]  Dans une lettre au Conseil de sécurité, M. Mansour affirme que des dizaines de Palestiniens ont été blessés dans les affrontements. «Une fois de plus nous alertons la communauté internationale des dangers d'une nouvelle escalade de la situation,» ajoute-t-il. [...]"

- Violences sur l'esplanade des Mosquées (Reportage BFM 1mn14) - on voit la manifestation qui a dégénéré en émeute. Les drapeaux du Hamas fleurissent.
http://www.dailymotion.com/video/xcgw81_violences-sur-l-esplanade-des-mosqu_news

- Onu : le principe de deux Etats-nations bientôt plus applicable (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Onu-le-principe-de-deux-Etats-nations-bientot-plus-appliquable_266432.html
   "Le sous-secrétaire onusien aux affaires humanitaires John Holmes, estime que le principe de deux Etats-nations ne sera bientôt plus applicable et le désespoir côté palestinien risque de provoquer une nouvelle flambée de violence."

- Une fois encore, la politique du pire, David Ruzié (professeur émérite des universités, spécialiste de droit international) - "Cette fois, c’est au moment où un espoir de relance des négociations réapparaît que les Palestiniens cherchent à torpiller cette relance par des violences qui, comme il y a un peu plus de 9 ans, risquent de dégénérer."
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17432
   "Une fois encore, les Palestiniens choisissent la politique du pire, au moment où les Etats-Unis, par l’intermédiaire de l’émissaire spécial George Mitchell, s’apprêtent à lancer des négociations indirectes, auxquelles ne s’opposent pas les Etats arabes – ce qui mérite d’être signalé. Les médias ont en effet rendu compte de la flambée de violence à Jérusalem-Est, après la prière du vendredi. Et, comme pour rappeler le début de la seconde Intifada en septembre 2000, le camp palestinien n’a pas manqué d’exploiter une maladresse israélienne, à savoir l’annonce faite par Benyamin Netanyahou de l’inscription sur la liste des Lieux saints juifs de deux emplacements actuellement situés dans les Territoires [...].
    En 2000, les Palestiniens avaient déjà pris le prétexte de la visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple/Esplanade des Mosquées – visite annoncée aux autorités musulmanes chargées de la gestion des mosquées – pour relancer les violences. Or manifestement celles-ci étaient préparées depuis des semaines (l’amoncellement de tas de pierres ne s’improvise pas), et c’était le retrait d’Israël du Liban au début de l’été qui avait été ressenti comme un aveu de faiblesse, alors qu’il s’agissait d’un geste de conciliation, donc de paix. Le camp palestinien aurait été mieux inspiré à l’époque d’accepter les propositions faites par Ehud Barak lors de la négociation de Camp David II, quelques semaines auparavant, au lieu de se lancer à nouveau dans l’engrenage des violences.
    Cette fois, c’est au moment où un espoir de relance des négociations réapparaît que les Palestiniens (car on ne nous fera pas croire que ce n’est que le Hamas qui, depuis Gaza ou Damas, excite les jeunes Palestiniens) cherchent à torpiller cette relance par des violences qui, comme il y a un peu plus de 9 ans, risquent de dégénérer.
    Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur l’opportunité du moment choisi par le Premier ministre israélien pour faire sa déclaration au Conseil des ministres du 21 février, il est évident qu’il s’agit d’un prétexte. Inscrire deux Lieux Saints sur une liste des Lieux saints à protéger (il y en aurait d’ailleurs d’autres, tel le Tombeau de Joseph), ne signifie nullement vouloir les « annexer » ou les « judaïser » (alors que la place qu’ils occupent dans le Judaïsme n’a jamais été contestée). Simplement il est plus facile, une fois de plus, de diaboliser les Israéliens en exploitant au maximum des « erreurs de date », au lieu de profiter de l’occasion qui se présente de renouer un dialogue, même par personne interposée.
    Il ne faut pas oublier qu’à camp David, en septembre 1978, la négociation n’avait pas non plus été directe, mais s’était faite par personne interposée. Sadate et Begin n’ont pas discuté en tête à tête, mais c’est le président américain Jimmy Carter qui allait de l’un à l’autre avant de les amener tous les deux à signer les deux accords, sur lesquels allait être conclu quelques mois plus tard le traité de paix israélo-égyptien, première étape – ô combien importante – dans l’établissement d’une paix dans la région.
    Il est vrai qu’à l’époque le président américain avait, si l’on peut dire, « sous la main » les deux principaux responsables, et la « navette » qui dura une dizaine de jours ne prenait pas trop de temps en déplacements. Alors que cette fois-ci George Mitchell devra aller de l’un à l’autre de Jérusalem à Ramallah, même si la situation politique de Gaza « aux mains » du Hamas pose également problème. Certes, la distance en kilomètres n’est pas très grande, mais le seul fait que les responsables des parties concernées ne sont pas dans un même lieu constitue un obstacle d’ordre psychologique. Mais cet obstacle pourrait être facilement surmonté, s’il ne se situait pas dans un arrière-plan de violence – heureusement limité encore à l’heure actuelle.
    Il faut espérer que du côté israélien ces violences physiques, qui s’ajoutent aux violences verbales multipliées depuis la déclaration de Benyamin Netanyahou, ne renforcent pas la position du camp des « durs » (formations religieuses et ultranationalistes), rendant plus difficiles – voire impossibles – des concessions de la part du Premier ministre."


Israël

- Des milliers de manifestants à Cheikh Jarrah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Des-milliers-de-manifestants-a-Cheikh-Jarrah_266431.html
   "Quelque 3000 militants israéliens d'extrême gauche et de Palestiniens défilent dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-est, pour dénoncer ''l'occupation israélienne'' et l'évacuation des familles arabes de leur domicile, après en avoir reçu l'autorisation de la Cour suprême. Des dizaines de militants de droite et d'orthodoxes s'étaient rassemblés parallèlement et brandissaient des banderoles : ''gauchos = traîtres''."

- Des parlementaires soutiennent les Juifs de Shimon Hatsadik (Sheikh Jarrah), Yéochoua Sultan (Arouts 7) - "Les organisateurs de la manifestation contre la présence juive dans cette partie de Jérusalem auraient été dépassés par les événements".
http://www.actu.co.il/2010/03/des-parlementaires-soutiennent-le-droit-disrael/
   "Les députés qui se sont rendus au tombeau de Simon le Juste pour soutenir les habitants du quartier près duquel il se situe [...] sont les membres du Y’houd Leumi Ya’acov Katz, Arié Eldad et Michael Ben Ari. En outre, 150 fidèles se sont rendus sur ce lieu saint du judaïsme pour y prier. De nombreux policiers sont présents.
    Des habitants arabes ont jeté des pierres sur les citoyens qui se sont rendus sur les lieux pour soutenir le droit des Juifs à vivre dans cette zone, mais ils ne sont pas parvenus à faire des blessés. Des extrémistes de gauche, ainsi que des Arabes, ont brandi des drapeaux de l’OLP et se sont mis à scander des slogans: « Par le feu et par le sang nous prendrons la Palestine ». On remarquera la présence du mouvement « Shalom Akhchav » (la paix maintenant) [...].
    Les députés, interrogés par la presse, [...] ont souligné « le culot », selon eux, de ces organismes apolitiques qui « collaborent tout simplement avec les ennemis d’Israël ». Le député Arié Eldad a commenté l’attitude des mouvements d’extrême gauche qui, habituellement, viennent défendre la loi et les tribunaux: « Cette fois-ci, ils feignent d’ignorer totalement que chaque habitant juif du quartier de Shimon le Juste se trouve ici avec l’accord du tribunal et en vertu d’un ordre qu’il a délivré. Quand ils le peuvent, ils se présentent comme les héros de la loi et de son respect, mais leur principal objectif reste d’entraver le droit des Juifs sur leur terre et de se comporter, dès que la loi ne les arrange plus, et ils se comportent alors comme une horde de voyous s’opposant à la loi. »
    Les organisateurs de la manifestation contre la présence juive dans cette partie de Jérusalem auraient été dépassés par les événements. L’un d’eux aurait en effet demandé à un individu de cesser d’agiter ostensiblement le drapeau de l’OLP, lui intimant: « Vous ne nous représentez pas. » [...]"

- Un garde-frontière blessé par des Arabes (Arouts 7)
http://www.actu.co.il/2010/03/un-garde-frontiere-blesse-par-des-arabes/
   "Un garde-frontière a été blessé samedi soir par des Arabes qui lui ont jeté des pierres au nord de Jérusalem, dans le quartier de Shouafat. Les forces de sécurité se sont contentées d’employer des moyens destinés à disperser les manifestations, comme les gaz lacrymogènes."

- Quand chaque Israélien doit devenir ambassadeur, Laurent Zecchini (Le Monde) - répondre à la caricature par l'humour. Mais manifestement Zecchini n'en a pas beaucoup.
http://lemonde.fr/proche-orient/article/2010/03/06/quand-chaque-israelien-doit-devenir-ambassadeur_1315325_3218.html#xtor=AL-32280184
   "L'image d'Israël à l'étranger ayant été flétrie par la guerre de Gaza, et la presse internationale s'obstinant, faut-il comprendre, à présenter une vision biaisée de l'Etat juif, Yuli Edelstein, ministre israélien de la diplomatie publique et de la diaspora, s'est résolu à répliquer par... la caricature. Le résultat est visible sur le site officiel www.masbirim.gov.il. Avec un double message : délégitimer les correspondants en poste en Israël, et demander à tous les Israéliens de devenir les "ambassadeurs" de leur pays, grâce à un viatique politique soigneusement orienté leur permettant d'"expliquer" (masbirim) Israël.
    Le site ministériel diffuse trois courtes vidéos satyriques : la première caricature un journaliste britannique qui arpente le désert avec ce commentaire : "Le chameau est un animal israélien typique utilisé par les Israéliens pour voyager d'un endroit à l'autre, dans le désert où ils vivent." Dans le second court-métrage, une présentatrice d'un journal télévisé français confond des scènes de guerre, "des tirs et d'importantes explosions à travers tout le pays", avec ce qui n'est qu'un feu d'artifice. Le dernier clip présente une journaliste espagnole au milieu d'Israéliens réunis autour d'un barbecue : "La plupart des maisons israéliennes n'ont pas l'électricité ou le gaz, aussi utilise-t-on d'anciennes méthodes de cuisson." Entre chaque vidéo, une voix insiste : "En avez-vous assez de la manière dont on nous présente dans le monde ? Vous pouvez changer cette image."
    Ce programme gouvernemental, qui a bénéficié d'un budget de 1,5 million de dollars (1,1 million d'euros), prévoit également la formation de 70 groupes de travail qui dispenseront une formation à tous ceux - sportifs, hommes d'affaires, étudiants, conférenciers divers - qui peuvent devenir les "ambassadeurs" d'Israël. Dans cette vision officielle, les colonies dans les territoires palestiniens occupés, loin d'être un obstacle à la paix, sont décrites comme "un renouveau des anciennes colonies juives" [de fait, n'en déplaise à Zecchini, le Gush Etzion avait été détruit et les populations juives de Judée-Samarie expulsées par les Jordaniens en 1948], et leur éventuelle évacuation comme une "violation des droits de l'homme". Et l'Autorité palestinienne est présentée comme "appelant à la destruction de l'Etat juif et à la guerre sainte" [à voir... Il reste amusant que Zecchini n'a jamais estimé pertinent de dénoncer avec la même vigueur la "vision officielle" palestinienne, explicitée sur la chaîne officielle, selon laquelle Israël lui-même est un "territoire occupé".]
    La presse israélienne s'est étonnée que l'argent public puisse financer une campagne aussi outrancière, et Yariv Oppenheimer, secrétaire général de l'ONG israélienne Peace Now, a souligné, comme plusieurs éditorialistes, que celle-ci ne peut que renforcer une image négative d'Israël à travers le monde."


Gaza & Hamas

- Fatah : le Hamas perd le pouvoir à Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Fatah-le-Hamas-perd-le-pouvoir-a-Gaza_266384.html
   "Un site Internet du Fatah a rapporté ce samedi que le chef de la branche armée du Hamas, Ahmed Jabri, avait admis que son organisation était en train de perdre le pouvoir dans la Bande de Gaza."

- Egypte : découverte de deux tunnels de contrebande à Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-decouverte-de-deux-tunnels-de-contrebande-a-Gaza_266408.html
   "L’armée égyptienne a découvert samedi deux tunnels de contrebande à Gaza."

- Interview du "Prince Vert" par GuysenTV (Vidéo 3mn22) - Il ne va pas se faire des amis : "le plus grand terroriste, c'est le Dieu du Coran". "Je veux que tout le monde soit choqué, c'est un de mes principaux objectifs parce que c'est ainsi que j'ai commencé à remettre en question ma société, la question de mon leadership, la question même de mon Dieu. Je veux que les gens commencent à s'interroger."
http://www.dailymotion.com/video/xcgrry_une-vermine-insulte-allah_news

- Catherine Ashton veut se rendre à Gaza (AP)
http://fr.news.yahoo.com/3/20100306/twl-israel-palestiniens-ue-ashton-951b410.html
   "La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères Catherine Ashton a dit samedi vouloir se rendre dans la Bande de Gaza pour évaluer l'impact de l'aide européenne sur place. S'exprimant lors d'une conférence de presse à Cordoba, en Espagne, Mme Ashton a fait savoir qu'elle effectuerait une visite au Proche-Orient dans quelques jours, et qu'elle discutait avec Israël d'une possible visite dans la Bande de Gaza.
    Ce voyage au Proche-Orient sera son premier depuis qu'elle a pris ses fonctions à Bruxelles, en janvier. La Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères a également dit vouloir relancer le Quartette (Etats-Unis, Russie, Nations unies, Union européenne) pour la paix au Proche-Orient, qui doit se réunir le 19 mars à Moscou."


Judée-Samarie

- Judée Samarie : trois Palestiniens blessés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Judee-Samarie-trois-Palestiniens-blesses_266421.html
   "Selon des médecins, trois Palestiniens ont été blessés au cours de heurts en Judée Samarie ce samedi."


Syrie & Hezbollah

- La Syrie dénonce des agressions d'Israël (AFP) - "la politique israélienne rejette le processus de paix et vise à liquider la cause palestinienne".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/05/01011-20100305FILWWW00698-la-syrie-denonce-des-agressions-d-israel.php
   "La Syrie a dénoncé aujourd'hui les "agressions" israéliennes contre l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-est, accusant l'Etat hébreu de "rejeter" le processus de paix. "La Syrie dénonce les agressions israéliennes contre l'esplanade des Mosquées et contre les fidèles, qui font partie des mesures visant à judaïser Jérusalem", a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
    "Les violations israéliennes surviennent au moment où la Ligue arabe a accepté le lancement de négociations indirectes israélo-palestiniennes, ce qui est une preuve supplémentaire du peu du sérieux d'Israël dans sa recherche de la paix", indique le texte. "C'est une preuve également que la politique israélienne rejette le processus de paix et vise à liquider la cause palestinienne", poursuit le communiqué. [...]"

- Le Hezbollah a des armes syriennes pouvant abattre des avions israéliens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hezbollah-a-des-armes-syriennes-pouvant-abattre-des-avions-israeliens_266437.html
   "Selon le site Debkafile, la Syrie a fourni au Hezbollah libanais des missiles sol-air russes IGLA 9K338 capables d'abattre tous types d'appareils, hélicoptères, drones, avions de combat... par tous temps, et ce en dépit des avertissements répétés d'Israël qui a prévenu la Syrie que le transfert de missiles anti-aériens au Hezbollah l'obligerait à attaquer des cibles sur le sol syrien."


Monde arabe

- Kara : les pays arabes soutiendront toute action contre l’Iran (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Kara-les-pays-arabes-soutiendront-toute-action-contre-l-Iran_266380.html
   "Le vice ministre israélien du Développement du Néguev et de la Galilée, le député Ayoob Kara, a déclaré qu’Israël avait reçu des messages de la part d’Etats musulmans indiquant qu’ils soutiendront toute action israélienne et américaine contre l’Iran."

- Grande-Bretagne : un journal arabe accuse le lobby juif d’être derrière le vote américain sur le génocide (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Grande-Bretagne-un-journal-arabe-accuse-le-lobby-juif-d-etre-derriere-le-vote-am_266409.html
   "Un journal arabe basé à Londres a accusé ce samedi le lobby juif d’être derrière le vote américain sur le génocide arménien, rapporte la radio israélienne."

- Israël : l’OCI dénonce une "profanation des lieux saints" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-l-OCI-denonce-une-profanation-des-lieux-saints-_266419.html
   "L'Organisation de la Conférence islamique a dénoncé ce samedi "une profanation des lieux saints" après l'intervention de la police israélienne sur l'esplanade des Mosquées."

- Un commentaire parmi tant d'autres sur les élections en Iraq (Middle East en français) - "une révolution au Moyen Orient" ?
http://middleeastenfrancais.blogspot.com/2010/03/un-commentaire-parmi-tant-dautres-sur.html
   "Il y a des dizaines de tribunes ces jours-ci sur l'Iraq et les enjeux des élections qui se déroulent ce moment. Les quelques mots de Fareed Zakaria sur CNN valent ce qu'ils valent, mais ils sont clairs : "[Il y a deux raisons qui justifient de s'intéresser à ces élections] : En premier lieu, si l'Iraq est capable d'atteindre un certain degré de consolidation sur le plan démocratique, cela renforcera clairement la stabilité politique du pays, qui est évidemment la condition la plus importante qui permettra aux forces américaines de continuer leur retrait jusqu'au dernier soldat de combat ou presque, comme l'espère le Président Obama.
    Et la seconde raison est que si l'Iraq est capable de se consolider comme démocratie, cela servira à montrer que l'on peut revendiquer une forme de succès en Iraq, que l'on pourra présenter en contrepartie de l'important investissement et du coût important en vies et en finances. Je ne dis pas que l'on pourra faire une déclaration facile pour justifier l'invasion, je dis juste qu'il y aura un résultat très positif en Iraq qui pourra au moins être apposé au coût. Et ce résultat positif est que l'Iraq sera le premier pays arabe à posséder un système véritablement démocratique et fonctionnel avec une presse libre, une économie ouverte, tout cela apparaitrait presque comme une révolution au Moyen Orient"."


Iran

- Ahmadinejad qualifie de "gros mensonge" les attentats du 11 septembre (AFP) - en réalité ce serait un "scénario et une action complexe des renseignements"...
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00235820-ahmadinejad-qualifie-de--gros-mensonge--les-attentats-du-11-septembre.htm
   "Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié samedi les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis de "gros mensonge" ayant servi de prétexte à l'invasion de l'Afghanistan, selon les médias d'Etat iraniens. "Le 11 septembre a été un gros mensonge qui a ouvert la voie à l'invasion de l'Afghanistan, sous le prétexte du combat contre le terrorisme", a déclaré le président ultraconservateur, selon ces médias.
    Bête noire des Etats-Unis, M. Ahmadinejad a souvent remis en cause le fait que des membres d'Al-Qaïda aient perpétré les attaques du 11 septembre 2001, qui avaient fait près de 3.000 morts. Le président de la République islamique a également affirmé que les attaques aériennes contre les tours jumelles du World Trade Center étaient un "scénario et une action complexe des renseignements". [...]"

- Iran : il demande à ce que les pilotes russes quittent le pays dans les deux mois (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Iran-il-demande-a-ce-que-les-pilotes-russes-quittent-le-pays-dans-les-deux-mois_266396.html
   "Le ministre des Transports iranien Hamid Behbahani a demandé samedi que les pilotes de nationalité russe aux commandes d'appareils effectuant des liaisons intérieures en Iran soient remplacés par des pilotes iraniens."


Europe

- Italie : le ministre des finances promet à Israël de l’aider à entrer dans l’OCDE (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Italie-le-ministre-des-finances-promet-a-Israel-de-l-aider-a-entrer-dans-l-OCDE_266391.html
   "Giulio Tremonti, le ministre italien des Finances, a promis au vice-Premier ministre israélien, Silvan Shalom, de travailler pour obtenir son intégration dans l’OCDE."


Points de vue

- Plagiaires, bidonneurs et imposteurs, Luc Rosenzweig (Causeur) - "Wiesenthal n’est pas à l’origine de la découverte et de l’arrestation de 1100 nazis criminels, mais tout au plus de dix d’entre eux, et son rôle dans l’affaire Eichmann est loin d’être celui qu’il s’attribue".
http://www.causeur.fr/plagiaires-bidonneurs-et-imposteurs,5911
   "[...] L’actualité éditoriale de ces dernières semaines nous donne deux exemples de démolition en règle de personnages récemment disparus qui passaient, chacun dans leur domaine, pour des parangons de vertu : le “chasseur de nazis” Simon Wiesenthal (1908-2005) et le journaliste polonais Ryszard Kapuściński (1932-2007). Le premier est épinglé dans un livre écrit par le journaliste anglais Guy Walters (La traque du mal, Flammarion), récemment traduit en français [...]. Le nom de Wiesenthal est indissolublement lié à la traque des bourreaux nazis ayant réussi à échapper au tribunal de Nuremberg, et à la capture, en Argentine, d’Adolf Eichmann, qui sera par la suite jugé et exécuté en Israël. [...]
    Commençons par Wiesenthal. La légende de ce rescapé de la Shoah, né en Ukraine, et installé à Vienne après la guerre est sérieusement mise à mal par l’enquête de Guy Walters, qui relève toutes les contradictions des diverses versions qu’il a donnée de son épopée à travers les camps de la mort, et les raisons de sa survie miraculeuse. Wiesenthal est un menteur, martèle Walters, qui lui reproche même de se prévaloir frauduleusement d’un diplôme d’architecte qu’il n’aurait jamais obtenu. Comme, à ma connaissance, Wiesenthal n’a jamais construit de maison, quelle importance ? Mais qui ment un œuf ment un bœuf, et cette petite filouterie vient à l’appui de la thèse principale de Walters, selon laquelle Wiesenthal n’est pas à l’origine de la découverte et de l’arrestation de 1100 nazis criminels, mais tout au plus de dix d’entre eux, et que son rôle dans l’affaire Eichmann est loin d’être celui qu’il s’attribue.
    J’ai connu Simon Wiesenthal dans le cadre de mes activités professionnelles au milieu des années quatre-vingt, et lui ai rendu visite à plusieurs reprises dans son bureau viennois. J’avais été intrigué par la modestie des lieux qu’il occupait seul avec une secrétaire, et surtout par l’incroyable caractère primitif de sa documentation réduite à quelques boites à chaussures remplies de fiches relatives à ces fameux nazis qu’il s’efforçait de débusquer. Mais cela, à l’époque, n’a suscité chez moi aucun soupçon sur la réalité du travail accompli par Wiesenthal : les meilleurs détectives de roman et de films noirs ne disposent pas de bureaux somptueux, ni de collaborateurs nombreux et zélés pour accomplir des exploits extraordinaires, et ce bon vieux Simon devait être de la trempe des Philip Marlowe ou Sam Spade…
    Ce n’est que bien plus tard que j’ai compris que Wiesenthal était une figure bien commode pour les services israéliens, qui effectuaient discrètement les recherches et interventions attribuées au “chasseur de nazis” viennois. Sa notoriété mondiale était également utilisée par les dirigeants de l’Etat juif pour contrecarrer l’action d’un autre juif autrichien célèbre, le chancelier Bruno Kreisky, dont l’antisionisme viscéral était l’une des lignes directrice de sa politique étrangère. Les deux hommes se vouaient mutuellement une haine inextinguible. Il faut espérer que la seule chose qui les réunissait, leur incroyance au ciel ou à l’enfer leur a épargné une cohabitation post mortem dans l’un ou l’autre de ces lieux. [...]"

- "Apartheid Week" view by Sudanese human rights activist and former child slave Simon Deng (The Jewish Advocate, Nov. 16, 2007) - "Slaughter and genocide and slavery are lashing Africans right now. Where are you for Sudan, Bishop Tutu? You are busy attacking the Jewish state. Why?"
http://www.israeliapartheidweek.com/content/notable_quotes.asp
   "The State of Israel is not an apartheid state. I know because I write this from Jerusalem where I have seen Arab mothers peacefully strolling with their families – even though I also drove on Israeli roads protected by walls and fences from Arab bullets and stones. I know Arabs go to Israeli schools, and get the best medical care in the world. I know they vote and have elected representatives to the Israeli Parliament. I see street signs in Arabic, an official language here. None of this was true for blacks under Apartheid in Tutu's South Africa.
    I also know countries that do deserve the apartheid label: My country, Sudan, is on the top of the list, but so are Iran, Saudi Arabia and Egypt. What has happened to my people in Sudan is a thousand times worse than Apartheid in South Africa. And no matter how the Palestinians suffer, they suffer nothing compared to my people. Nothing. And most of the suffering is the fault of their leaders. Bishop Tutu, I see black Jews walking down the street here in Jerusalem. Black like us, free and proud. (...)
    Today, black children are enslaved in Sudan, the last place in the continent of Africa where humans are owned by other humans - I was part of the movement to stop slavery in Mauritania, which just now abolished the practice. But you were not with us, Bishop Tutu. So where is Desmond Tutu when my people call out for freedom? Slaughter and genocide and slavery are lashing Africans right now. Where are you for Sudan, Bishop Tutu? You are busy attacking the Jewish state. Why?"
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 22:38
Apartheid-week---free-or-not-free.jpg

- "Israeli Apartheid" Week (CAMERA) - "Martin Luther King Jr. once said that Israel, which he described as "one of great outposts of democracy in the world", has an "incontestable" right to exist. Apartheid Week's push against King's truth can only impede the dream of peace and justice in the Middle East."
http://www.israeliapartheidweek.com/
   "Every March, extremists converge on campuses across the country. For a week or two, they strive to sow divisions, encourage prejudice, and incite hostility. They come as part of "Israeli Apartheid Week," a series of lectures, exhibits and events that single out Israel for fierce attack. Students are told the Jewish state is, by nature, a racist, colonial and oppressive state. They are told Israel should be boycotted, and even destroyed. They are told this by ideologues who distort facts about the country while ignoring genuine oppression in the Middle East and across the world.
    One need look no further than the event's title to understand its malignant nature. The canard that Israel is an apartheid state is an assault on the country's very legitimacy. South Africa's racist, apartheid regime was rightfully dismantled, and this campaign seeks absurdly to cast Israel — the Middle East's most progressive state and only liberal democracy — as being guilty of similar policies and equally deserving to be dismantled.
    Apartheid Week is an affront to Palestinian and Israeli moderates who seek to reach peace through compromise and mutual recognition. It opposes equality and tolerance by seeking to do away with the Jewish people's right to self-determination. Martin Luther King, Jr. once said that Israel, which he described as "one of great outposts of democracy in the world", has an "incontestable" right to exist. Apartheid Week's push against King's truth can only impede the dream of peace and justice in the Middle East.
    Read through this site to learn more..."
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