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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 22:06
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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 22:05

Egypte

- Egypte : Mohammed Morsi, frère modèle devenu président, Claire Talon (Le Monde) - "C'est à une organisation secrète à la discipline militaire, à laquelle il a consacré trente-trois ans de sa vie, que Mohamed Morsi doit son ascension" ; "Cette ascension rapide, Mohamed Morsi la doit, selon ses détracteurs, à son obéissance aveugle aux ordres, qui en fait un parfait apparatchik".
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/06/25/egypte-mohammed-morsi-frere-modele-devenu-president_1723954_3212.html
   "[...] en accédant à la présidence de l'Egypte, dimanche 24 juin, le terne islamiste consacre le triomphe d'une stratégie payante : celle qui a conduit les Frères musulmans à renoncer à la violence et à attendre leur heure jusqu'à être portés au pouvoir par la volonté du peuple, récoltant ainsi les fruits de décennies de prosélytisme. Attendre, endurer, négocier, se soumettre, résister, ruser : autant de valeurs que Mohammed Morsi porte en lui avec l'abnégation du militant.
    Nul ne s'y trompe : avant d'être le président du Parti de la justice et de la liberté fondé par les Frères musulmans qui étaient jusqu'alors privés de vitrine politique légale, au lendemain de la révolution, il est d'abord le rouage d'une machine restée dans les mains du guide suprême de la confrérie. Et le remplaçant accidentel d'un autre homme apparemment plus taillé que lui pour la fonction suprême. Khairat Chater, millionnaire et célèbre ancien prisonnier politique, était le grand favori de cette élection présidentielle avant de se faire éliminer de la course pour cause de casier judiciaire, sans doute à l'instigation des militaires. Il règne d'ailleurs toujours en maître sur l'organisation des Frères.
    Pourtant, le docteur Mohammed Morsi, à 60 ans, est sans doute le plus diplômé des présidents égyptiens. Un parcours sans faute l'a conduit d'une famille de paysans analphabètes du Delta du Nil aux bancs de la faculté d'ingénierie de l'université du Caire, puis au rang de professeur à l'université de Californie dans les années 1980, et enfin au poste de directeur du département d'ingénierie de la faculté de Zagazig, dans le Delta, qu'il a occupé pendant vingt-cinq ans.
    Une success story à l'égyptienne telle que l'histoire locale en raffole. Mohammed Morsi n'est pas le premier enfant de paysans des bords du Nil à se hisser jusqu'aux ors de la République mais, pour la première fois dans l'histoire de l'Egypte, ce n'est pas l'armée qui aura donné à un fils de fellahs (paysans) l'occasion d'accéder à la présidence.
    C'est à une organisation secrète à la discipline tout aussi militaire, à laquelle il a consacré trente-trois ans de sa vie, que Mohamed Morsi doit son ascension. Entre 1979 et 1995, il a gravi tous les échelons hiérarchiques de la confrérie, passant du statut de simple membre aux rangs convoités du "bureau de la guidance", l'instance suprême de l'organisation. Dans les années 2000, il a été l'un des acteurs-clés des victoires parlementaires des Frères. Il a dirigé le groupe de députés à l'Assemblée du peuple, ce qui lui vaudra de subir la répression du régime, dont une condamnation à sept mois de prison.
    Cette ascension rapide, Mohamed Morsi la doit, selon ses détracteurs, à son obéissance aveugle aux ordres, qui en fait un parfait apparatchik. Pour Abderrahmane Ayash, jeune membre dissident qui a quitté l'organisation au lendemain de la révolution, "Morsi est capable de discuter pendant une heure la mise en page d'un document qu'on lui imprime sans dire un mot sur le contenu. C'est un bureaucrate avant toute chose, hyper autoritaire, glacial et obsédé par l'ordre. Tout ce qui compte pour lui, c'est le "tanzim", la hiérarchie".
    De fait, l'homme n'a pas les faveurs de la jeune garde. Bien qu'il ait géré depuis 2004 le dossier des alliances politiques des Frères avec les coalitions libérales en faveur de réformes démocratiques, il tolère mal les critiques de l'organisation. En 2007, il a joué un rôle central dans l'élaboration du premier programme politique officiel des Frères musulmans, qui interdisait la présidence de la République aux coptes et aux femmes et prévoyait qu'un comité d'oulémas supervise l'élaboration des lois. "Morsi nous a convoqués, raconte Abderrahmane Ayash, qui avait alors pris la tête d'un groupe de jeunes opposés au projet. Nous avons cru que nous pourrions dialoguer avec lui, mais il nous a dit que personne n'avait le droit de discuter leurs décisions."
    [...] son discours, volontiers sectaire dans ses meetings de province qui sont truffés de références religieuses, demeure plus que nébuleux lorsqu'il s'exprime dans les médias. Son insistance à défendre l'utopie d'un islam qui suffirait en lui-même à garantir la diversité religieuse et l'Etat de droit rend souvent son propos confus. "Un Etat islamique est par définition un Etat moderne. C'est un Etat civil. Le cadre islamique peut contrôler le gouvernement et le comportement de l'Etat." Pour les cas problématiques pour la confrérie, comme la liberté d'opinion et d'expression, Mohammed Morsi n'a qu'une phrase à la bouche : "Sur ces sujets, nous respecterons la volonté du peuple, les décisions de justice et la Constitution"."

- L’Egypte fait président un Frère musulman, Marwan Chahine (Libération) - "Le faible écart entre les candidats montre à quel point le pays est clivé, coupé en deux entre islamistes et libéraux".
http://www.liberation.fr/monde/2012/06/24/l-egypte-fait-president-un-frere-musulman_828808
   "En Egypte, lorsqu’on parle d’explosion de joie, ce n’est pas au sens figuré. Quelques secondes à peine après l’annonce de la victoire de Mohammed Morsi, des dizaines de feux d’artifice étaient jetés en pagaille au-dessus de la place Tahrir, créant un impressionnant vacarme et des nuages de fumée. Un vieillard éclate en sanglots, une femme voilée saute dans les bras d’un inconnu, des jeunes se mettent debout à deux sur une moto, un grand homme barbu en qamis (vêtement salafiste) porte en triomphe son nourrisson, scènes de liesse d’une Egypte qui semble avoir enfin retrouvé le sourire.
    Plusieurs centaines de milliers de personnes ont célébré la victoire du candidat des Frères musulmans avec 51,7%des suffrages, contre 48,3% à Ahmad Chafiq, un proche de Hosni Moubarak. Mais, contrairement aux jours précédents, la foule n’est pas exclusivement composée d’islamistes. De nombreux badauds, des révolutionnaires et même quelques touristes ébahis se sont joints à la fête. On crie «Allah akbar», mais également des slogans révolutionnaires. Le portrait du nouveau président est partout. Tout autour, le ballet des klaxons devient infernal, secondé par celui des ambulances qui évacuent les personnes évanouies.
    Cette euphorie est aussi la marque d’un grand soulagement pour les supporteurs de Mohammed Morsi après une semaine de très longue attente lors de laquelle la Haute Commission électorale n’a eu de cesse de repousser l’annonce des résultats définitifs. Elle a ainsi laissé planer le doute sur l’issue et la transparence du scrutin, alors que dès dimanche dernier les premières estimations donnaient Morsi gagnant. Une étrange semaine au cours de laquelle toutes les hypothèses ont été échafaudées. Et les spéculations sur l’état de santé du président déchu Hosni Moubarak sont venues accroître le trouble, certains médias annonçant même sa mort avant de se dédire. Dans le camp d’Ahmad Chafiq, on criait aussi victoire et, depuis plusieurs jours, les partisans du dernier Premier ministre de Hosni Moubarak organisaient des contre-manifestations. Ahmad Baraka, responsable de la communication de la campagne d’Ahmad Chafiq, a refusé de commenter la défaite.
    A 100 mètres de Tahrir, devant la piscine d’un hôtel de luxe, un petit homme rond emmitouflé dans une serviette de bain secoue la tête devant un écran géant qui diffuse des images de la place. «Après cinq mille ans de civilisation, c’est le triomphe de l’ignorance», lâche, amer, ce guide touristique de confession copte. Autour de lui, les employés de l’hôtel en tunique bleue opinent du chef en gardant un œil sur une blonde naïade qui défile en maillot deux-pièces au bord de la piscine. «L’Egypte avait l’avenir pour elle, ils ont choisi le passé», peste encore le guide, qui craint que le pays ne dérive vers des affrontements interreligieux. Le faible écart entre les candidats montre à quel point le pays est clivé, coupé en deux entre islamistes et libéraux. La question de la révolution et de l’ancien régime semble loin. Le radicalisme des réactions dans les deux camps atteste, elle, de l’importance que les Egyptiens accordent à cette élection présidentielle. Comme si l’issue du scrutin allait profondément changer la face du pays.
    Rien n’est pourtant moins sûr car, aussi étrange que cela puisse paraître, la marge de manœuvre de Morsi est encore indéterminée. Le 14 juin, la Cour constitutionnelle a invalidé les élections législatives et dissout le Parlement, à très grande majorité islamiste. Elle a remis du même coup les pouvoirs législatifs provisoires au Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui a assuré non sans mal la transition politique depuis la chute de Hosni Moubarak. En amendant en catimini la déclaration constitutionnelle le 17 juin, jour de l’élection, les militaires du CSFA se sont également donné les moyens de composer à leur guise l’assemblée chargée de rédiger la nouvelle Constitution. Et ainsi de préserver leurs intérêts économiques, mais aussi d’encadrer comme ils l’entendent les pouvoirs présidentiels. Pour beaucoup, cette décision s’apparente à un coup d’Etat invisible. Toutefois, les manifestants de Tahrir interrogés sur ce sujet ne semblaient pas y accorder une importance majeure, préoccupés avant tout par la victoire de Mohammed Morsi.
    Selon la télévision d’Etat, le maréchal Tantaoui, chef du CSFA, a adressé ses félicitations au nouveau chef d’Etat. Mais il semble bien trop tôt, même si le symbole est fort, pour parler de passation de pouvoir et affirmer que l’Egypte est sortie de sa transition démocratique. Et le bras de fer entre les Frères et l’armée a toutes les chances de se poursuivre dans les semaines et les mois à venir."

- La place Tahrir en joie après l'élection de Mohamed Morsi, Patrick Werr & Shaimaa Fayed (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/la-place-tahrir-en-joie-apr%C3%A8s-l%C3%A9lection-mohamed-203652872.html
   "Des dizaines de milliers d'Égyptiens étaient rassemblés dimanche soir sur la place Tahrir, au Caire, après l'annonce de la victoire de l'islamiste Mohamed Morsi dans la première élection présidentielle libre jamais organisée dans le pays. "Dieu est grand !", ont crié les partisans du candidat des Frères musulmans, après que la commission électorale a annoncé que le candidat des Frères musulmans était désormais président, le premier depuis soixante ans à ne pas être issu des rangs de l'armée.
   "La révolution est un succès !", s'est exclamé Ahmed Mostafa, un analyste de données de 23 ans, venu sur la place où est née la révolution qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak en février 2011. "Le monde ne doit pas avoir peur des islamistes", a-t-il ajouté. "Ils feront de l'Egypte un endroit où on vivra mieux." "L'armée doit partir", a scandé la foule, faisant allusion au Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui gouverne l'Egypte depuis la chute de l'ancien "raïs".
    A l'autre bout de la ville, quelques centaines de partisans d'Ahmed Chafik, dernier chef de gouvernement d'Hosni Moubarak et adversaire malheureux de Mohamed Morsi, disaient leur déception. "Il n'y a plus aucune sécurité dans le pays", a déclaré Mohamed Nagi, âgé de 25 ans. "Nous avons peur et on ne peut pas faire confiance aux Frères." Certains partisans d'Ahmed Chafik ont abordé des femmes dont les cheveux étaient découverts pour leur dire qu'elles seraient bientôt obligées de porter le voile islamique, bien que Mohamed Morsi se soit engagé à ne pas imposer de telles mesures.
    Les partisans des candidats centristes et libéraux, déçus par un second tour qui opposait un islamiste à un symbole de l'ancien régime, ont surtout réagi sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. "Malgré mes désaccords avec les Frères et ma profonde opposition à leur programme, je suis très content que Chafik ait perdu !", a écrit l'acteur Khaled Aboul Naga. "Et il faut donner sa chance à Morsi." "Félicitations, le contrat est rempli, Morsi président de l'Egypte !", a pour sa part écrit avec ironie l'activiste Mohamed Effat, se faisant l'écho d'une théorie répandue chez les adversaires des Frères musulmans, selon laquelle ces derniers auraient négocié leur victoire avec l'armée.
    Le vote pour Mohamed Morsi a été présenté comme un mal nécessaire par certains électeurs qui craignaient un retour à l'ancien régime et qui se placent désormais dans l'opposition aux Frères musulmans. "Nous avons voté pour Morsi à contrecoeur pour éviter Chafik", a reconnu Mohamed Abdel Latif, un activiste de 28 ans, qui se trouvait dans les rues d'Alexandrie, la deuxième ville du pays. "A partir de maintenant, nous nous opposerons à Morsi. Les Frères doivent se rappeler qu'ils ont gagné grâce à nous et qu'il ne faudrait pas qu'ils répètent les erreurs du passé"."
- Égypte : l'inquiétude des chrétiens (AFP)
http://www.lepoint.fr/monde/egypte-l-inquietude-des-chretiens-25-06-2012-1477427_24.php
   "La communauté chrétienne copte d'Égypte était inquiète au lendemain de la victoire du Frère musulman Mohamed Morsi à la présidentielle, mais certains se résignaient à une possible cohabitation avec le pouvoir islamiste. Les Coptes, qui se disaient déjà victimes de discrimination sous le régime laïque de Hosni Moubarak, ont voté massivement pour le rival de Mohamed Morsi, Ahmad Chafiq, voyant dans cet ancien Premier ministre du raïs déchu un rempart face à "l'islamisme rampant" dans le pays. [...]
   "Ma femme était un peu choquée, j'ai essayé de la rassurer", affirme l'écrivain copte Samir Morqos. Mais "que peut-il nous arriver de plus que ce qui se passait déjà auparavant ?" se résigne-t-il. "Le paysage politique a changé depuis la révolution, le pouvoir sécuritaire a disparu, il n'y a plus de parti unique et les portes sont ouvertes pour que les Coptes agissent et participent concrètement au processus politique", estime-t-il. [...]"

- Morsi veut améliorer ses relations avec l’Iran, modifier celles avec Israël (AFP)
http://nosnondits.wordpress.com/2012/06/25/morsi-veut-ameliorer-ses-relations-avec-liran-modifier-celles-avec-israel/
   "Le nouveau président égyptien, l’islamiste Mohamed Morsi, a prôné un renforcement des relations entre l’Iran et l’Egypte, rompues depuis plus de 30 ans, et annoncé qu’il souhaitait “réviser” les accords de paix avec Israël, dans une interview à l’agence iranienne Fars. Le renforcement des relations entre l‘Iran et l’Egypte “créera un équilibre stratégique régional et fait partie de mon programme”, a déclaré M. Morsi dans une interview dimanche à Fars, quelques heures avant l’annonce officielle de sa victoire à l’élection présidentielle.
    M. Morsi a ajouté que l’Egypte allait “réviser les accords de Camp David” qui ont établi la paix avec Israël. “Mais tout cela sera fait par les organes gouvernementaux et le cabinet, car je ne prendrai aucune décision seul”, a-t-il précisé. “Notre politique à l’égard d’Israël sera basée sur l’égalité car nous ne sommes pas inférieurs à eux. Nous discuterons du droit des Palestiniens car cela est très important”, a ajouté M. Morsi. [...]
    L’Iran a salué dimanche la victoire de M. Morsi, devenu premier président élu de l’Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011. “La République islamique d’Iran félicite le peuple égyptien pour sa victoire dans cette élection et la présidence du Dr Mohamed Morsi, et rend hommage aux martyrs du pays”, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué diffusé par les médias officiels. [...]
    Téhéran a rompu ses relations diplomatiques avec Le Caire en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion en 1979 des accords de paix de Camp David entre l’Egypte et Israël. Hosni Moubarak se méfiait beaucoup de Téhéran, qu’il considérait comme un élément déstabilisateur au Moyen-Orient. Depuis le chute de l’ancien rais, l’Egypte et l’Iran sont engagés dans des efforts de rapprochement et ont promis d’oeuvrer à une normalisation diplomatique. [...]"
- Morsi veut coopérer avec l'Iran (Reuters) - "Cela permettra de créer un équilibre de la pression dans la région". Pression contre qui ?
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/25/97001-20120625FILWWW00365-morsi-veut-cooperer-avec-l-iran.php
   "Le nouveau président égyptien Mohamed Morsi  a annoncé dans une interview à l'agence de presse iranienne Fars son intention de renforcer les relations diplomatiques avec l'Iran pour créer un "équilibre" stratégique dans la région. Le candidat élu des Frères musulmans qui a accordé cet entretien à l'agence quelques heures avant la publication des résultats officiels de la présidentielle égyptienne hier, se dit désireux d'améliorer les relations avec Téhéran. "Cela permettra de créer un équilibre de la pression dans la région. Et cela fait partie de mon programme", a déclaré le nouveau chef de l'Etat égyptien. [...]"
- Egypte : le Caire nie que Morsi ait donné un entretien à l'agence iranienne Fars (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/egypte-caire-nie-morsi-ait-donn%C3%A9-entretien-%C3%A0-172338955.html
   "La présidence égyptienne a nié lundi que le président élu, Mohamed Morsi, ait donné un entretien à l'agence iranienne Fars. "M. Morsi n'a donné aucun entretien à Fars et tout ce que cette agence a publié est sans fondement", a indiqué un porte-parole de la présidence, cité par l'agence officielle Mena. [...]"

- La confirmation du scénario du pire pour Israël, Laurent Zecchini (Le Monde) - "Morsi s'est prononcé pour un référendum à propos du traité de paix et évoque l'"entité sioniste" pour parler de l'Etat juif".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/25/la-confirmation-du-scenario-du-pire-pour-israel_1724136_3218.html?xtmc=israel&xtcr=1
   "C'était le scénario du pire ; il s'est réalisé. Si les Israéliens essaient de se rassurer en soulignant que l'armée égyptienne devrait user de son pouvoir pour équilibrer celui du président Mohamed Morsi, la victoire du candidat des Frères musulmans est, à bien des égards, une mauvaise nouvelle pour l'Etat juif. [...]
    Israël ne croit pas que la paix avec l'Egypte soit menacée, même si M. Morsi s'est prononcé pour un référendum à propos du traité et s'il évoque l'"entité sioniste" pour parler de l'Etat juif. Israël va s'efforcer de nouer des relations de coopération avec le nouveau chef de l'Etat égyptien, mais bien des nuages s'annoncent. "Soit, commente un haut diplomate israélien, dans l'exercice du pouvoir, les Frères musulmans atténuent leur discours islamiste et font preuve de pragmatisme ; soit ils veulent lancer leur "vraie" révolution en ouvrant des fronts avec l'armée égyptienne, et avec Israël."
    En tout état de cause, poursuit-il, l'armée va être mobilisée par la situation intérieure en Egypte, ce qui signifie qu'elle le sera encore moins pour stabiliser la situation dans le Sinaï. Pour Israël, c'est la première conséquence négative de l'élection de M. Morsi. Le Caire ne contrôle plus ce "ventre mou" de l'Egypte, laissant les tribus bédouines s'y livrer à des activités de racket et de terrorisme ; ces dernières, assure-t-on à Jérusalem, étant soutenues par les groupes islamistes de Gaza. Une nouvelle flambée de violence s'est développée depuis huit jours entre ces derniers et l'armée israélienne. [...]
    Israël espère que les militaires égyptiens, qui ont été ses alliés pour maintenir le blocus de la bande de Gaza, vont continuer dans cette voie, mais rien n'est moins sûr. D'autres conséquences fâcheuses sont à envisager pour l'Etat juif. Un Hamas ayant le vent en poupe sera un partenaire plus intraitable pour le Fatah, le parti dominant de l'Autorité palestinienne, et pour son président, Mahmoud Abbas. Ce nouveau rapport de forces devrait avoir pour effet de retarder les chances d'une réconciliation inter-palestinienne et la perspective d'élections générales en Cisjordanie et à Gaza. [...]"

- Israël craint une «paix froide» avec l'Égypte, Adrien Jaulmes (Le Figaro) - "des responsables israéliens ont ironisé sur l'angélisme supposé des Occidentaux, qui ont selon eux cru voir dans la révolution égyptienne un mouvement libéral".
http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/25/01003-20120625ARTFIG00493-israel-craint-une-paix-froide-avec-l-egypte.php
   "L'élection du nouveau président égyptien, Mohammed Morsi, a été reçue en Israël avec inquiétude et fatalisme. Même si elle avait été largement annoncée par le succès des Frères musulmans et des salafistes aux élections législatives, les Israéliens espéraient encore la victoire d'Ahmed Chafiq, ex-premier ministre de Moubarak et candidat de l'armée. L'annonce du résultat a dissipé ces espoirs : le premier président égyptien élu appartient à un mouvement islamiste considéré comme l'ennemi juré d'Israël.
    D'habitude encline à s'exprimer sur tous les sujets, la classe politique israélienne s'est jusqu'à présent abstenue de déclarations intempestives. Le seul commentaire officiel émane du bureau du premier ministre, Benyamin Nétanyahou : «Israël apprécie le processus démocratique en Égypte, et respecte son résultat. Israël espère que la coopération avec le gouvernement égyptien se poursuivra sur la base de l'accord de paix entre les deux pays, qui sert l'intérêt des deux nations et contribue à la stabilité régionale».
    S'exprimant de façon anonyme, des responsables israéliens ont cependant ironisé sur l'angélisme supposé des Occidentaux, qui ont selon eux cru voir dans la révolution égyptienne un mouvement libéral. La presse, elle, s'est montrée plus directe. «Ténèbres sur l'Égypte», et «Les Frères musulmans au pouvoir, la crainte devient réalité», ont titré les quotidiens Yedioth Aronoth et Maariv. Les commentateurs mettent en garde contre la possible dégradation des relations entre les deux pays.
    L'inquiétude israélienne porte avant tout sur l'avenir du traité de paix signé avec l'Égypte à Camp David en 1979, qui a permis trente ans de sécurité sur la frontière sud du pays. Sa remise en question représenterait un bouleversement stratégique majeur pour Israël.
    Dans son premier discours, le nouveau président égyptien a affirmé vouloir «respecter les engagements internationaux de l'Égypte», sans évoquer directement le traité de paix avec Israël. Mais les Israéliens ont du mal à croire qu'ils puissent se comporter de façon pragmatique et rationnelle. À leurs yeux, les Frères musulmans ont toujours été considéré comme un mouvement islamique radical millénariste, pas si éloigné d'al-Qaida ou de la Révolution iranienne.
    Gaza est un autre sujet de préoccupation pour Israël. L'élection de Morsi a été saluée par des manifestations de joie du Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans. Israël craint une ouverture de la frontière de Gaza aux militants du Hamas, qui pourraient alors opérer librement depuis le Sinaï.
    Les Israéliens espèrent que l'armée égyptienne, toujours en charge de la défense, constituera un contrepoids au nouveau pouvoir élu, ne serait-ce qu'en raison de l'importance de l'aide américaine, qui contribue largement au budget de la défense égyptien.
    Mais l'époque de la coopération sécuritaire étroite entre Israël et l'Égypte est révolue depuis la chute de Moubarak en février 2011. Au lieu de l'alliance stratégique des services de renseignements des deux pays, qui collaboraient au plus haut niveau pour lutter contre les mouvements islamistes, une «paix froide» s'est instaurée.
    Lors de l'assaut donné par des émeutiers aux locaux de l'ambassade d'Israël au Caire en septembre 2011, l'armée égyptienne était restée l'arme au pied pendant plusieurs heures. Les appels téléphoniques des officiels israéliens aux responsables militaires égyptiens étaient restés sans réponse, et les forces égyptiennes n'avaient fini par intervenir qu'à la demande express de Barack Obama. Depuis, la représentation israélienne en Égypte a été largement réduite à une poignée de diplomates, qui ne restent au Caire que quelques jours par semaine.
    Les incidents frontaliers et attaques de militants palestiniens contre Israël depuis le Sinaï se sont aussi multipliés depuis la révolution, malgré le déploiement de renforts dans la péninsule par l'armée égyptienne. Le gazoduc qui traverse le Sinaï à destination d'Israël et de la Jordanie a été saboté plus d'une dizaine de fois, et l'Égypte a suspendu unilatéralement en avril dernier l'accord sur la livraison de gaz à Israël."

- Election Morsi : Israël inquiet pour le Sinaï, s'accroche au traité de paix, Charly Wegman (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/egypte-isra%C3%ABl-inquiet-sina%C3%AF-saccroche-au-trait%C3%A9-paix-113847103.html
   "[...] pour les dirigeants et médias israéliens, "la paix froide" avec l'Egypte est entrée dans une zone de turbulences avec la victoire du candidat des Frères musulmans, mouvance à laquelle appartient le Hamas palestinien, au pouvoir à Gaza. Israël a anticipé la victoire des Frères musulmans, affirme dans une tribune au quotidien Yediot Aharanot, Dov Weissglas, ancien conseiller de l'ex-Premier ministre Ariel Sharon. Il relève la "faible riposte de l'armée israélienne" aux tirs de roquettes du Hamas la semaine dernière "par crainte d'enflammer la rue égyptienne et de conduire le gouvernement égyptien à réagir contre nous". "C'est le prix qu'Israël commence à payer pour sa crainte d'une Egypte différente", ajoute-t-il, appelant en conséquence à une reprise de "négociations de paix sérieuses" avec les Palestiniens."

- Israël : les médias s'inquiètent après la victoire de Morsi en Égypte (AFP) - "Ténèbres en Égypte".
http://www.lepoint.fr/monde/israel-les-medias-s-inquietent-apres-la-victoire-de-morsi-en-egypte-25-06-2012-1477239_24.php
   "Les quotidiens israéliens s'inquiétaient unanimement lundi de la nouvelle donne dans la région après la victoire de Mohamed Morsi, candidat des Frères musulmans, à l'élection présidentielle en Égypte.
   "Ténèbres en Égypte", titre le Yédiot Aharonot, principal quotidien populaire, en allusion à l'une des dix plaies rapportées dans la Bible. "Israël s'inquiète de l'arrivée au pouvoir de l'islam extrémiste en Égypte", même si Mohamed Morsi a d'emblée promis de respecter les engagements internationaux de l'Égypte, relève le journal. "Dangereuse victoire", insiste l'éditorialiste Semadar Perry en rappelant que Mohamed Morsi a jadis dirigé un comité préconisant "la guerre contre l'entreprise sioniste" et que le Hamas palestinien fait partie de la mouvance des Frères musulmans.
   "Israël doit se repositionner et être prêt à toutes les éventualités", met en garde son confrère Alex Fishman, spécialiste des questions militaires, évoquant une possible remise en cause des accords de paix et des engagements économiques. "La crainte est devenue réalité : les Frères musulmans sont au pouvoir en Égypte", titre le quotidien Maariv (centre droit) en assurant : "Le traité de paix est mis en doute."
    Pragmatique, Yaacov Katz, expert des affaires militaires du Jerusalem Post en anglais (droite), estime pour sa part : "Rien ne va changer à court terme dans les relations avec l'Égypte, car Morsi est confronté à des défis autrement plus pressants qu'une guerre avec l'État juif." Mais l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans "aura une influence sur la menace terroriste croissante dans le Sinaï, et il s'agit de savoir si Morsi va prendre ou non des mesures pour modifier cette situation", ajoute-t-il.
    Le journal Haaretz (gauche) consacre, lui aussi, sa première page à "l'inquiétude" que suscite en Israël le président islamiste en Égypte. Cependant, Haaretz cite un responsable israélien selon lequel le gouvernement de Benyamin Netanyahou "espère en privé" que Mohamed Morsi va estimer qu'il est "primordial pour l'Égypte de rétablir son économie défaillante, plutôt que de revenir sur ses liens bilatéraux"."

- Le monde musulman salue l'élection de Mohamed Morsi, Andrew Osborn (Reuters) - Téhéran : "Le mouvement révolutionnaire du peuple égyptien est dans la phase finale du 'Réveil islamique' qui va ouvrir une ère nouvelle au Proche-Orient".
http://fr.news.yahoo.com/le-monde-musulman-salue-l%C3%A9lection-mohamed-morsi-072406128.html
   "Les musulmans de l'ensemble du Proche-Orient ont salué dimanche l'élection du candidat des Frères musulmans Mohamed Morsi à la présidence égyptienne, tandis que les pétromonarchies du Golfe ont, elles, réagi avec prudence. Suivie de près de la bande de Gaza jusqu'au Golfe, la victoire de Mohamed Morsi sur l'ancien général Ahmed Chafik a été interprétée comme un événement historique aux conséquences importantes débordant au-delà des frontières de la seule Egypte.
   "La nation égyptienne n'a pas élu un président pour la seule Egypte, mais pour les pays arabes et musulmans également", a estimé Faouzi Barhoum, porte-parole du mouvement radical palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, où certains espèrent que Morsi mettra peut-être fin à la coopération du Caire au blocus israélien du territoire côtier. Considérant la victoire de Morsi à travers le prisme du "printemps arabe" qui a fait tomber les dirigeants de Tunisie, de Libye et du Yémen mais aussi d'Egypte, les islamistes ont dit penser que la victoire du candidat des Frères musulmans prouvait que leur "révolution" était en marche. [...]
    A Téhéran, le ministère iranien des Affaires étrangères a félicité le peuple égyptien pour avoir choisi comme président Mohamed Morsi, une victoire où Téhéran voit l'une des dernières étapes du "Réveil islamique". "Le mouvement révolutionnaire du peuple égyptien (...) est dans la phase finale du 'Réveil islamique' qui va ouvrir une ère nouvelle au Proche-Orient", écrit le ministère dans un communiqué rapporté par l'agence de presse Isna.
    Dans l'ensemble des pays arabes du Golfe, les réactions sont en revanche restées prudentes. Aux Emirates arabes unis (EAU), l'agence de presse WAM a écrit que le gouvernement émirati respectait "le choix des Egyptiens dans le contexte de sa marche vers la démocratie". Dahi Khalfan, chef de la police de Dubaï, s'est montré plus sceptique. "Un choix malheureux", a-t-il dit dans un tweet. [...]"
- Le Hezbollah félicite Mohammed Morsi (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/25/97001-20120625FILWWW00681-le-hezbollah-felicite-mohamed-morsi.php
   "Le Hezbollah chiite libanais, qui prône la lutte armée contre Israël, a félicité lundi l'islamiste Mohammed Morsi pour son élection "historique" à la tête de l'Egypte, espérant que ce pays retrouverait son rôle de leader dans le monde arabo-musulman. "Le Hezbollah félicite le grand peuple d'Egypte pour cette élection historique" et espère que sous Mohammed Morsi, le pays le plus peuplé du monde arabe puisse "retrouver son rôle de leader (dans le monde) arabo-musulman et dans l'avenir de la région".
    Le Hezbollah, dont les relations avec le Caire étaient tendues sous le président déchu Hosni Moubarak, s'était réjoui de la chute de l'ancien régime lors de la révolte populaire de janvier-février 2011. Le mouvement chiite, soutenu par Damas et Téhéran, est opposé au traité de paix conclu entre l'Egypte et Israël en 1979. Il avait déclenché la fureur de M. Moubarak en l'accusant de complicité avec Israël pendant l'offensive israélienne contre la bande de Gaza fin 2008.
    En 2010, 26 personnes avaient été condamnées en Egypte, dont quatre par contumace, pour avoir fomenté des attentats dans le pays pour le compte du Hezbollah, des décisions perçues comme une vengeance après les critiques visant M. Moubarak. Ces arrestations avaient tendu les relations entre l'Egypte, largement sunnite, et l'Iran chiite, le Caire accusant Téhéran d'utiliser le mouvement libanais comme tête de pont en Egypte."

- Regional reactions mixed to Mursi win (Reportage Reuters, Vidéo 1mn30)
http://www.dailymotion.com/video/xrr15v_regional-reactions-mixed-to-mursi-win_news?search_algo=1
   "Egypt's regional neighbours share mixed feelings over Egypt's new Islamist President Mohamed Mursi. In Israel, many have reservations, although some are willing to give Mursi and the Muslim Brotherhood a chance. "I think that we have to give him a chance. I'm a little bit worried, I'm actually, in some ways I'm more worried for the Egyptians. I don't think they, all of them know what they have voted for, I don't think they're used to being a religious country. But I don't think that he's as extreme as maybe some of our fears are."
    Feelings are similar amongst some in Iraq, with Baghdad residents questioning whether Islam has any place in politics. "I consider the Egyptian election to be an unsuccessful election because of the win by the Muslim Brotherhood. I think Mohamed Mursi will do nothing for them, he will destroy the Egyptian people. Every Islamic party which came to power in an Arab state destroyed it. Now in Iraq the Islamists are in power and all of them are failures."
    But the mood is celebratory in fellow Arab Spring nation Tunisia. Leaders from the ruling Islamist party welcomed Mursi into the fold and lauded Egypt's first democratic presidential elections in decades. Mursi won 52 percent of the popular vote on Sunday, narrowly beating rival and former prime minister Ahmed Shafik."
- Egypt's neighbors react to Morsy election (Reportage Reuters, Vidéo 1mn09)
http://www.dailymotion.com/video/xrqs6p_egypt-s-neighbors-react-to-morsy-election_news?search_algo=1
   "News of a Egypt's newly elected Muslim president has garnered praise, and apprehension from regional neighbours. In Gaza-- children held flags and chanted praise for Muslim Brotherhood candidate Mohammed Morsy. Leaders of Gaza's governing body, Hamas, see eye to eye with the Brotherhood on several issues, including hostility towards Israel. They hope his election will bring renewed support for their cause. But in Jerusalem, trepidation. Hosni Mubarak's Egypt was a friend to Israel, and now that may be in question. Residents say they hope Morsy proceeds with peaceful intentions.
    In Yemen, veiled women celebrate in the streets. And in Saudi Arabia, diners at an Egyptian restaurant offer general praise for Morsy. The Saudi government, however, who have a poor relationship with the Muslim Brotherhood, have said nothing about Morsy's election."

- Une élection qui inquiète (Alexandre Adler, Europe 1, Vidéo 2mn33)
http://www.dailymotion.com/video/xrqsre_une-election-qui-inquiete_news?search_algo=1

- "En Egypte, tout va se jouer dans les mois qui viennent", Sophie Malherbe (L'Express) - "Avec Morsi, les Frères musulmans gagnent une position dans la négociation avec les militaires. Mais s'ils ne négocient pas, ils risque de perdre leurs avantages à terme".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/en-egypte-tout-va-se-jouer-dans-les-mois-qui-viennent_1130683.html#xtor=AL-447
   "L'analyse de Jean-Noël Ferrié, directeur de recherche au Centre Jacques Berque (CNRS), à Rabat."
   "- Etant données les relations tendues entre les militaires et les Frères musulmans, que pensez-vous de l'entrée au pouvoir de Mohamed Morsi ?
    - Il s'agit de la continuation de ce qui a été lancé dès le départ. A ceci près que les circonstances actuelles sont moins favorables que pendant les législatives. A l'époque, les Frères musulmans avaient fait des concessions à l'armée et s'étaient engagés à ne pas présenter de candidat à la présidentielle afin de ne pas donner le sentiment de vouloir accaparer le pouvoir. Depuis, le ton s'est durci et la confrérie est désormais dans une position de négociation restreinte avec les militaires.
    - Sur quoi devront-ils se mettre d'accord ?
    - La question porte essentiellement sur le pouvoir de l'armée en Egypte, qui cherche à préserver ses privilèges. La tension est montée d'un cran après l'annonce officielle par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) de la dissolution de l'Assemblée du peuple. Les militaires en ont profité pour s'attribuer provisoirement le pouvoir législatif. Avec Morsi, les Frères musulmans gagnent une position dans la négociation avec les militaires. Mais s'ils ne négocient pas, ils risque de perdre leurs avantages à terme.
    - L'armée conserve un droit de regard sur la rédaction de la future Constitution. Quels sont les pouvoirs réels du nouveau président ?
    - Morsi n'a pas encore de pouvoir. Et il ne l'obtiendra pas à lui seul. Il devra, avec le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) qu'il représente, le négocier avec les militaires et d'autres forces politiques. La position de force de l'Armée l'y contraint. Les Frères musulmans devront être prudents sur la question de la charia, et ne pas chercher à aller au-delà de l'article 2 de la Constitution, qui fait déjà de l'islam la source principale de la législation. Même si, dans la pratique, c'est loin d'être le cas.
    - De quoi a peur l'armée ?
    - Le projet politique des militaires est assez flou depuis le début de la révolution. Ils ne mènent pas de répression frontale, même s'ils répriment plus rudement que sous Moubarak. Ils rêvent d'un statut semblable à celui des militaires turques. Ils veulent conserver un droit de regard sur tout ce qui touche les intérêts vitaux du pays. Les militaires voudront aussi vraisemblablement contrôler les nominations des officiers de premier-plan.
    - L'Egypte est-elle condamnée à l'instabilité ?
    - Le CSFA a promis de remettre avant le 30 juin le pouvoir exécutif au chef de l'Etat. Morsi doit d'abord former un nouveau gouvernement, il faudra désigner la Commission constitutionnelle. Elle disposera de trois mois pour rédiger une nouvelle Constitution, qui sera soumise à un référendum. Après, viendront les législatives... Tout va se jouer dans les mois qui viennent. Ce seront des mois de turbulences."

- Les Frères musulmans seront contraints à des compromis, Tom Perry (Reuters) - "Personne ne doit douter qu'il y aura des tractations. Le CSFA a toujours les armes et les chars, et les Frères musulmans le savent bien. Il devra y avoir une sorte d'accord temporaire de partage du pouvoir".
http://fr.news.yahoo.com/les-fr%C3%A8res-musulmans-seront-contraints-%C3%A0-des-compromis-152238891.html
   "[...] En l'état actuel des institutions, Mohamed Morsi n'a pas de parlement sur lequel s'appuyer pour faire adopter une telle législation, même s'il sera amené à nommer une administration présidentielle, un Premier ministre et un gouvernement. Le parlement élu en janvier et largement dominé par les islamistes a été dissous par les généraux qui se sont accaparé le pouvoir législatif dans l'attente d'une nouvelle Constitution et d'un nouveau scrutin.
    "L'idée de Morsi était de mettre un pied dans la présidence et d'utiliser certains pouvoirs informels qui vont avec - être le représentant officiel de l'Etat - pour tenter d'accumuler lentement des pouvoirs afin de faire contrepoids au Conseil suprême des forces armées", déclare Joshua Stacher, professeur de science politique à l'université du Kent. "Mais nous sommes dans une situation où l'on imputera au président élu, un civil, la plupart des problèmes persistants du pays, pendant que le conseil militaire sera épargné par de telles critiques. Cela prend les allures d'une monarchie." [...]
    Même avec ses faiblesses, la présidence - et le mandat populaire qu'elle confère - ajoute une corde à l'arc des Frères musulmans, qui se préparent à un combat sans doute encore plus important: la rédaction d'une nouvelle Constitution. "Les Frères musulmans prendront ce qu'ils ont, une prise encore inimaginable pour eux il y a dix-huit mois. Une présidence imparfaite vaut mieux que rien", estime un diplomate occidental au Caire. "Cela s'inscrit dans un nouvel exercice délicat de compromis politique, dans une nouvelle cohabitation." La Constitution définira l'étendue des pouvoirs présidentiels et le rôle de l'élite militaire, que les Frères s'attendent à voir tout faire pour préserver ses intérêts. [...]
    Au-delà des militaires du CSFA, les Frères musulmans devront faire face aux intérêts des organes d'Etat, dont les agences de sécurité. "Le président Morsi bataillera pour contrôler les leviers de l'Etat. Il sera sans doute confronté à la résistance passive voire à des tentatives de sabotage de ses initiatives de la part d'institutions clés", déclare Elijah Zarouane, chercheur au Conseil européen des relations étrangères. "Face à une telle résistance, poussé par la frustration, il pourrait tomber dans le piège de vouloir jouer les gros bras. Ce serait une erreur." [...]
    Mais en coulisses, les responsables de la confrérie continueront à rechercher le compromis avec l'armée, comme ils l'ont fait dans les jours qui ont suivi la publication du décret du CSFA. "Personne ne doit douter qu'il y aura des tractations", note Chadi Hamid, directeur du Brookings Data Center. "Le CSFA a toujours les armes et les chars, et les Frères musulmans le savent bien. Il devra y avoir une sorte d'accord temporaire de partage du pouvoir." Moustafa Kamal al Sayyid, professeur de science politique à l'Université du Caire, ajoute : "Ils sont en désaccord sur des questions très importantes. Il sera primordial pour Morsi soit de les résoudre, soit d'accepter une part de compromis, ou sa présidence sera vouée à l'échec"."

- L'Egypte, l'armée et les Frères, Stéphane Lacroix (professeur à l'Ecole des affaires internationales (PSIA) de Sciences Po et chercheur au CERI) - "Un an et demi de troubles ont fini par faire haïr la révolution à beaucoup d'Egyptiens, qui demandent avec insistance un retour à l'ordre - ordre ancien, avec M. Shafiq, ou ordre islamique, avec M. Morsi" ; "les Frères ont fait une campagne de premier tour très conservatrice, mettant l'islam au coeur de leur projet - peut-être pour contrer la pression des salafistes".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/25/l-egypte-l-armee-et-les-freres_1724180_3232.html?xtmc=stephane_lacroix&xtcr=1
   "Le candidat des Frères musulmans égyptiens, Mohamed Morsi, a donc remporté la première élection présidentielle véritablement pluraliste de l'histoire du pays. Il a devancé d'un peu plus de 800 000 voix (13 230 131 contre 12 347 380) Ahmed Shafiq, commandant de l'armée de l'air et dernier premier ministre d'Hosni Moubarak. La confrérie contre le régime militaire. C'est le dernier épisode d'un bras de fer qui dure depuis 1954, lorsque Gamal Abdel Nasser, "officier libre" arrivé au pouvoir avec le soutien des Frères musulmans, décida d'envoyer au purgatoire ses alliés islamistes. [...]
    Un an et demi de troubles ont fini par faire haïr la révolution à beaucoup d'Egyptiens, qui demandent avec insistance un retour à l'ordre - ordre ancien, avec M. Shafiq, ou ordre islamique, avec M. Morsi. Ce rejet explique aussi le fort taux d'abstention, plus de 50 %. Enfin, pour gagner une élection, il faut pouvoir s'appuyer sur une solide machine électorale. Mohamed Morsi a à son service les réseaux de la confrérie, qui compte plusieurs millions de membres et affiliés. Ahmed Shafiq peut compter sur les réseaux de l'ex-Parti national démocratique d'Hosni Moubarak, mis en sommeil depuis février 2011 mais qui restent efficaces. Face à ces appareils, les candidats révolutionnaires, dépourvus de structures de mobilisation, n'avaient aucune chance.
    Depuis l'annonce des résultats du premier tour, le 28 mai, les révolutionnaires ont l'impression d'assister impuissants à une lutte qui les dépasse. Les Frères ont rejeté les offres du camp révolutionnaire qui proposait de faire bloc derrière Mohamed Morsi, en échange d'un engagement à former un gouvernement de coalition. Un tel arrangement aurait été d'autant plus improbable que les Frères ont fait une campagne de premier tour très conservatrice, mettant l'islam au coeur de leur projet - peut-être pour contrer la pression des salafistes. [...]"

- Les salafistes au défi du politique, Stéphane Lacroix (professeur à l'Ecole des affaires internationales (PSIA) de Sciences Po et chercheur au CERI) - "le salafisme politique du Parti Al-Nour s'est doté d'un discours en rupture avec celui des cheikhs fondateurs du mouvement".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/25/l-egypte-l-armee-et-les-freres_1724180_3232.html?xtmc=stephane_lacroix&xtcr=1
   "Par-delà le conflit structurel qui les oppose à l'armée et au camp révolutionnaire, les Frères musulmans ont dû se battre pour maintenir leur hégémonie sur le champ de l'islam politique face à la montée en puissance du salafisme politique. Prônant un retour aux fondements du dogme islamique et l'adoption par ses adeptes de pratiques sociales ultra-conservatrices, le salafisme, dont l'existence comme mouvance organisée remonte en Egypte à la fin des années 1970, se caractérisait jusqu'à la révolution de janvier 2011 par un quiétisme affirmé. Cette attitude lui avait valu sous Hosni Moubarak une certaine bienveillance de la part de l'appareil sécuritaire, trop heureux de pouvoir l'utiliser pour limiter l'influence des Frères.
    Une fois le raïs renversé, les principaux groupes salafistes ont choisi de se doter de bras politiques. Le principal de ces partis, le Parti Al-Nour ("la lumière"), a obtenu près de 25 % des voix aux élections législatives de la fin 2011 en se présentant comme une solution de remplacement à des Frères musulmans critiqués pour leurs penchants politiciens et pour l'embourgeoisement supposé de leurs cadres. Plus surprenant encore, le salafisme politique du Parti Al-Nour s'est doté d'un discours en rupture avec celui des cheikhs fondateurs du mouvement. Al-Nour s'est réclamé des "procédures" de la démocratie, tout en affirmant continuer de rejeter la "philosophie" qui les sous-tend. [...]"

- Analysis: Israeli security under Morsy, Yaakov Katz (JP) - "Since Mubarak’s downfall, Israel has been quietly preparing for a possible conflict with Egypt. Not one that will happen tomorrow or even next year but sometime in the coming decade."
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=275054
   "Here’s the good news – in the short term nothing is expected to change. Israel’s peace treaty with Egypt will remain in place and IDF relations with the Egyptian military – particularly vis-à-vis Sinai – will also continue. What consoles Israel for now is that Mohamed Morsy – Egypt’s president elect – will have far greater challenges to deal with than to pick a fight with the Jewish state.
    Egypt’s economic state has been in decline since the toppling of Mubarak last year. Investors have fled the country and fiscal deficit has ballooned. Israel is actually hoping that due to the dire economic situation, Egypt will remain dependent on other countries for assistance, particularly the United States and Europe. That assistance, Israel hopes, will serve as some leverage in ensuring that Egypt retains normalized ties.
    The question that bothers Israel is what will happen several months or a year from now after Morsy settles in to the presidential palace in Cairo. The IDF’s concerns range. Firstly there is concern of how the Muslim Brotherhood’s victory will affect the growing terror threat in Sinai and whether Morsy will take action or leave the situation as is.
    On a larger scale, no one in the defense establishment is really talking about the possibility of a war with Egypt but the Egyptian military council’s decision last week to deprive the president of some of his rights, notably the right to go to war, raised an eyebrow or two at the Defense Ministry. Could it be that the Egyptian generals know something about the Muslim Brotherhood that Israel doesn’t?
    Since Mubarak’s downfall, Israel has been quietly preparing for a possible conflict with Egypt. Not one that will happen tomorrow or even next year but sometime in the coming decade. The reason that the preparations needed to begin already now was because for the past 30 years the IDF has lived in something of a state of luxury, focused just on the northern front and the occasional faraway threat like Iraq or Iran. Now, it needs to begin considering its southern front again as well. [...] For that reason, the past year has been spent within the Southern Command mostly learning about Egypt and preparing conceptually for the future.
    It is one thing if there will be a war, but Israel is actually more concerned with the middle-of-the-road change and how to respond. What happens, for example, if in a year from now Morsy gives the military an order to move a division to the Sinai Peninsula for training. This would be in violation of the peace treaty, but would Israel go to war in such a case? Probably not. Morsy’s victory will also hinder Israel’s operational freedom the next time there is a flare up with Hamas or Islamic Jihad since air strikes in Gaza will quickly lead to a crisis with Cairo.
    Here is another question – what does a Muslim Brotherhood takeover in Egypt mean for a potential Israeli strike against Iran’s nuclear facilities? Does Israel need to be concerned now about potential retaliation from Egypt or not? If so, then does this mean that Israeli attack plans have been moved once again to the backburner? Or maybe one has nothing to do with the other?"

- Egypt vote: The day after, Ron Ben-Yishai (Ynet) - "Egypt’s Islamization constitutes a very negative harbinger for secular regimes that rely on the army, not only in Lebanon and in Syria but also in Jordan and in the Palestinian Authority" ; "Should the Arabic domino effect continue to favor political Islam, the chance of securing a peace agreement with the Palestinians is nil".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4246938,00.html
   "Dr. Mohammed Morsi of the Muslim Brotherhood is the first president of Egypt’s second republic or the fifth president of the republican Egypt. Yet any way we look at it, this is a historical event in three different ways. Firstly, for the first time in Egypt’s history, the country’s government adheres to blatant religious-Islamist ideology. Secondly, the era of secular colonels who ruled Egypt since the 1950s has officially ended. Thirdly, for the first time in Egypt’s history, a president was elected in truly democratic elections.
    The first two facts do not bode well from Israel’s point of view. An Islamist-ideological regime, as moderate as it may be and even if it does not impose Islamic Law on Egypt, will be hostile to Israel based on its very nature and worldview. This worldview sees the Middle East as "Dar al-Islam" (The House of Islam) where there is no room for infidels like us, except as second-class subjects.
    This is what happened in Iran in the 1970s and more recently in Turkey, Gaza and Tunisia. This will also be happening in Egypt, regardless of the ongoing power struggle between the Muslim Brotherhood and the generals of the Supreme Military Council. The Muslim Brotherhood and its allies command the Egyptian street, which has turned into a force that dictates decisions on the domestic front. The Council fears the street and the Brotherhood, which for the time being is the only element capable of influencing the military rulers.
    Yet another negative aspect from Israel’s point of view stems from the fact that Egypt is a leading political and cultural element and a model for emulation in the Arab world. The country’s political, religious and cultural history grants Egypt supremacy regardless of its economic or military power. Hence, Egypt’s Islamization constitutes a very negative harbinger for secular regimes that rely on the army, not only in Lebanon and in Syria but also in Jordan and in the Palestinian Authority.
    The same is true in respect to Israel. Should the Arabic domino effect continue to favor political Islam, the chance of securing a peace agreement with the Palestinians is nil. Moreover, under this state of affairs, the peace treaty with Jordan faces a significant threat, and we may also find various terror groups associated with the Brotherhood, the Salafists and Global Jihad on our borders with Syria and Jordan. Indeed, it is no coincidence that Hamas’ leadership in Gaza was quick to celebrate Morsi’s appointment as president last week already, even before the official vote count ended.
    The main positive aspect of the Egyptian vote from an Israeli point of view has to do with the Egyptian government becoming more democratic and more transparent than ever before. History shows that states boasting democratic regimes do not rush to declare war on each other. This fact has many reasons, among them the fact that democratic governments must be accountable to the people. Hence, we can assume that should Egypt maintain a democratic process, more or less, the risk of an all-out war with Cairo will decline. However, this rule of thumb is mostly valid in the long run, and there is no certainty that Egypt’s Muslim Brotherhood will adopt Tur

key’s Islamist model, rather than an Iran-style theocracy."


France

- A propos d'un sujet d'examen (CRIF)
http://www.crif.org/fr/tribune/propos-dun-sujet-dexamen/31738
   "Nous reproduisons ci-dessous le texte d'un courriel que David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international, a adressé au Professeur Oberlin, qui a donné, récemment, un sujet d'examen controversé (à propos d'événements survenus dans la Ban de Gaza)."
   "Monsieur,
    J'ai lu vos "explications" concernant le choix d'un sujet d'examen dans le cadre d'un enseignement de "médecine humanitaire" que vous dispensez dans une Université française.
    Permettez-moi de vous dire qu'en tant que professeur (émérite) de droit international, j'ai été surpris, pour ne pas dire choqué par ce sujet, qui témoigne - je pèse mes mots - d'une prétention de votre part à vouloir enseigner des notions, qui vous sont, professionnellement, étrangères. Et cela même si vous avez fait appel, dans votre cours, à un représentant d'Amnesty International. Certes, je ne suis pas spécialiste de "médecine humanitaire", mais je ne pense pas qu'objectivement on puisse prétendre que la qualification du point de vue juridique de certains événements relève de cet enseignement.
    N'étant pas au fait de ce qu'on entend par "médecine humanitaire", je suis allé consulter Wikipedia qui, à mon avis, définit parfaitement  ce qu'on peut entendre par cette expression. Voici ce que j'ai lu : "le médecin humanitaire a un triple rôle : soigner des populations dans un contexte de crise, mettre en place des programmes de prévention et de développement des soins, former des équipes médicales sur place". Je cherche vainement la recherche de la qualification juridique du "contexte de crise", dans lequel ledit médecin est censé intervenir.
    Dans ces conditions, je m'interroge sur l'objectivité, pour ne pas dire l"'honnêteté" de votre enseignement et les conséquences que vous en avez tirées quant au contrôle des connaissances.
    Avec mes civilités,
    David Ruzié"

- Agressions à Villeurbanne : le nouvel antisémitisme ressemble furieusement à l’ancien, Alain Jakubowicz (Président de la Licra) - "Même si cela est douloureux, il nous faut reconnaître que les discours antisémites des Dieudonné, Kémi Seba, et autres prétendus militants antisionistes ont fait des émules" ; "La "dieudonnisation" des esprits, qui gagne dans les banlieues, n’est pas moins dangereuse que la lepénisation dont elle est le complément d'objet direct".
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/576554-agressions-a-villeurbanne-le-nouvel-antisemitisme-ressemble-furieusement-a-l-ancien.html
   "Samedi soir [2 juin], à Villeurbanne, trois jeunes ont été violemment agressés. Ils sont d’abord injuriés puis frappés à coups de marteau et de barre de fer par une dizaine d’individus. Leur tort ? Porter une kippa, donc être juif. Ce n’est pas un fait isolé. À quelques pas de là, provocations, crachats, jets de pierre sont le lot régulier des membres de la communauté juive fréquentant la synagogue de Vaulx-en-Velin, qui courbent l’échine par peur de représailles.
    Au niveau national, les violences antisémites sont en très nette augmentation depuis les tueries de Toulouse et Montauban en mars dernier : profanations de sépultures, agressions de rabbins, lettres de menace contre des écoles juives, messages de glorification de Mohamed Merah sur Internet, etc. Preuve s’il fallait que l’antisémitisme, même le plus meurtrier, des uns encourage l’antisémitisme, plus ordinaire, des autres. Et ce ressentiment prospère sur les trottoirs de nos quartiers.
    Le mal n’est certes pas nouveau. Au plus fort des actes antisémites qu’a connus la France au moment de la seconde Intifada, de nombreuses familles juives avaient retiré leurs enfants de l’école de la République pour les inscrire dans des écoles confessionnelles. Des enseignants avaient à l’époque décrit ce qui se passait dans ces "territoires perdus de la République".
    Aujourd’hui, à nouveau, des chefs d’établissement confient aux parents ne plus pouvoir assurer la sécurité de leurs enfants. Il n’est plus question seulement de la difficulté d’enseigner l’histoire des Hébreux ou celle de la Shoah, mais de l’angoisse, y compris pour des professeurs, de porter des patronymes trop connotés. De plus en plus d’élèves dissimulent leur judéité. Pire, des quartiers ont vu été ces dernières années nombre de leurs familles juives partir, n’en pouvant plus de subir violences et humiliations. Les victimes, découragées par un antisémitisme banalisé, n’osent plus déposer plainte. Tout cela est su, mais tu. Ce déni ne peut plus durer. C’est aujourd’hui faire le jeu de l’extrême droite et de l’intégrisme de continuer à l’occulter.
    Les espaces de déclassement social que sont nos ghettos sont les réceptacles des discours les plus haineux ; la propagande de fondamentalistes dévoyant l’Islam, l’assimilation des juifs à un État d'Israël diabolisé, et la concurrence mémorielle alimentée à des fins idéologiques sont autant de causes d'un antisémitisme des cités qui a atteint son paroxysme avec les assassinats perpétrés par Fofana et Merah.
    Même si cela est douloureux, il nous faut reconnaître que les discours antisémites des Dieudonné, Kémi Seba, et autres prétendus militants antisionistes ont fait des émules. Par leur posture victimaire, ils ont comblé le vide politique qui hante nos banlieues. Sur un mode radical et violent, ils ont proposé à des jeunes mal informés une relecture de leur héritage culturel. Ils ont su instrumentaliser leurs frustrations pour diffuser un antisémitisme aux codes les plus traditionnels : le mythe du complot juif, du pouvoir, de l’argent.
    Ce qui a fait dire à Nonna Mayer, en réponse au livre de Pierre-André Taguieff, "La nouvelle Judéophobie", que "le nouvel antisémitisme ressemble furieusement à l’ancien". Les paraboles diffusant la propagande du Hezbollah se sont chargées du reste, en promouvant les Protocoles des Sages de Sion, ou en assimilant les juifs aux nazis dans le conflit proche-oriental.
    Depuis de longs mois, la Licra s’élève contre les fabulateurs qui parlent de l’islamisation de la France, guidés par la même obsession xénophobe que ceux qui dénonçaient sa judaïsation dans les années 1930. Elle a demandé aux Juifs de France de ne rien céder aux chimères du Front national et à l’escroquerie que représente son discours. Il relève tout autant de son devoir d’appeler aujourd’hui nos concitoyens arabo-musulmans à refuser le ressentiment anti-juif qui gangrène une frange de la population des quartiers, au sein de laquelle l’antisémitisme est banalisé.
    La "dieudonnisation" des esprits, qui gagne dans les banlieues, n’est pas moins dangereuse que la lepénisation dont elle est le complément d'objet direct. Si l’échec social, la perte de repères et la confusion identitaire peuvent être des explications à cet antisémitisme, jamais ils ne sauraient en servir d’alibi. Chacun doit prendre la mesure de la situation et travailler à ses remèdes. Il est urgent d’apporter une réponse qui ne soit pas uniquement communautaire, mais avant tout collective et républicaine. Au risque de faire le jeu de ceux qui n’aiment ni les juifs ni les musulmans."

- Depuis un an, Tsahal parle français (Vidéo 1mn)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VhB44qWVQ-0

- "C'étaient des enfants" : poignante exposition sur la déportation (AFP, Vidéo 1mn05)
http://www.dailymotion.com/video/xrr66f_c-etaient-des-enfants-poignante-exposition-sur-la-deportation_news?search_algo=1
   "En juillet 1942, 14.000 parisiens ont été arrêtés par la police française puis envoyés au Vélodrome d'hiver. Parmi eux, de nombreux enfants. L'exposition "C'étaient des enfants, déportation et sauvetage des enfants juifs" ouvre ses portes à la mairie de Paris, 70 ans après les faits."


Israël

- Poutine en tournée au Proche-Orient (Euronews, Vidéo 51 secondes)
http://www.dailymotion.com/video/xrr9zh_poutine-en-tournee-au-proche-orient_news?search_algo=1
   "Première étape d'une tournée au Proche-Orient qui le conduira ce mardi en Cisjordanie puis en Jordanie, Vladimir Poutine est arrivé en Israël, où il a été reçu en grande pompe par son homologue israélien Simon Pérès avant de rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu."
- Poutine au Proche-Orient pour renforcer la position russe (AFP, Vidéo 1mn30)
http://www.dailymotion.com/video/xrr7n0_poutine-au-proche-orient-pour-renforcer-la-position-russe_news?search_algo=1
   "Dès son arrivée en Israël, le président russe Vladimir Poutine s'est rendu à Netanya, au nord de Tel-Aviv, où il a dévoilé un monument érigé à la mémoire des soldats de l'Armée rouge qui ont contribué à la victoire sur l'Allemagne nazie durant la Deuxième Guerre mondiale."
- Netanyahou à Poutine : ''Je suis prêt à rencontrer Abbas, partout'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-a-Poutine-Je-suis-pret-a-rencontrer-Abbas-partout-_355129.html
   "S'exprimant lors d'une  conférence de presse qui a suivi l'entretien entre  Netanyahou et Poutine, le Premier ministre israélien  a déclaré au Président russe, "Je suis prêt à rencontrer le Président de l'AP Mahmoud Abbas, ici, à Ramallah, ou partout ailleurs tant qu'il s'agira de parler. J'espère que vous transmettrez ce message''."


Gaza & Hamas

- 2 mortar shells land in southern Israel (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/2-mortars-shells-land-in-southern-israel/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
   "Two mortar shells fired from Gaza landed in an open field in the Eshkol Regional Council Monday morning. No injuries or damage was reported. The fire followed roughly 24 hours of calm, the result of an Egyptian-brokered ceasefire between Israel and Hamas."

- Gaza : le terminal de Kerem Shalom fermé, après des tirs de mortier (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Gaza-le-terminal-de-Kerem-Shalom-ferme-apres-des-tirs-de-mortier_355089.html
   "A la suite des tirs de mortier de dimanche sur le Néguev, le commandement de la région militaire Sud a décidé de fermer au transit de marchandises le terminal frontalier de Kerem Shalom, au sud de la bande de Gaza."
- Israel stops aid to Gaza "until further notice" (Elder of Ziyon) - "Kerem Shalom remained open and Israel continued to send aid to Gaza during the worst of the rocket attacks over the past week, but this decision apparently came about after the terminal itself was attacked yesterday".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/israel-stops-aid-to-gaza-until-further.html
   "From COGAT: "Kerem Shalom crossing will remain closed today, due to mortar shell impacts on the crossing itself and its surrounding areas." Palestine Today quotes them as saying that it will be closed "until further notice."
    Kerem Shalom remained open and Israel continued to send aid to Gaza during the worst of the rocket attacks over the past week, but this decision apparently came about after the terminal itself was attacked yesterday. There were five mortars fired from Gaza to Israel on Sunday, in what the media is calling a "truce." UPDATE: 2 more mortars this morning."

- Hamas Interior Minister Fathi Hammad Vows to Liberate Cities in Israel, Including Jerusalem, Haifa, Jaffa, Akko, Lod, and Ramle (Al-Aqsa TV, 13 juin, Vidéo 3mn52) - "we declare to all those who usurped our lands that they must prepare to leave, because we have prepared for Jihad. You are going to leave, while we are summoned to battle. We are the owners of this land." Le discours public du ministre est précédé par celui d'une petite fille en treillis militaire faisant l'éloge du martyr et des attentats-suicide.
http://www.memritv.org/clip/en/3473.htm


Judée-Samarie

- L'Autorité palestinienne cherche 600 millions de dollars, Hélène Jaffiol (Slate.fr) - "L’Autorité palestinienne reste un «mammouth» salarial. Au sommet, on ne compte pas moins de 92 ministres ou assimilés (à titre de comparaison, il y a 34 ministres en France, 22 en Angleterre)".
http://www.slate.fr/story/58049/autorite-palestinienne-finances
   "L’information prêterait presque à sourire si le sujet n’était pas aussi sérieux. Après un nouveau remaniement ministériel en mai dernier, le leader de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas fait circuler une directive auprès de ses ministres fraîchement (re)nommés: il est désormais interdit de faire publier des articles auto-promotionnels dans les médias palestiniens. Les caisses sont vides, fini le gaspillage… Cette anecdote est révélatrice, presque par l’absurde, d’une Autorité palestinienne aux abois (financiers). On parle d’un déficit de plus d’1,1 milliard de dollars. Le gouvernement a été capable de mobiliser 610 millions de dollars, en grande partie des aides étrangères. Reste un gouffre de 540 millions de dollars à combler… [...]
    Réduire le poids des fonctionnaires ? C’est sans contexte le talon d’Achille des finances palestiniennes. Plus de 170.000 employés, une facture annuelle d’1,7 milliard de dollars, soit le poste de dépenses le plus «budgétivore» (58%) de l’Autorité palestinienne. Le versement des salaires est soumis chaque mois à un énorme point d’interrogation: paiera, paiera pas? Entre retards et demi-versements, le sort des fonctionnaires est un véritable casse-tête pour le ministère des Finances. Mais indispensable au maintien de la paix sociale. Le secteur public continue de faire figure de débouché unique pour de nombreux diplômés au chômage. [...]
    L’Autorité palestinienne reste ainsi un «mammouth» salarial. Au sommet, on ne compte pas moins de 92 ministres ou assimilés (à titre de comparaison, il y a 34 ministres en France, 22 en Angleterre). Faute de pouvoir réduire cette faune vitale à sa propre survie, l’Autorité palestinienne s’est prononcée pour une cure d’austérité dans son train de vie : moins de voitures de fonction, ou les trajets en avion tous frais payés… Des mesures aussi «cosmétiques» que peu appliquées, disent les détracteurs. [...]"

- Prix à payer : le conseil des localités juives de Judée-Samarie fait son examen de conscience (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Prix-a-payer-le-conseil-des-localites-juives-de-Judee-Samarie-fait-son-examen-de_355114.html
   "Les membres du Conseil des localités juives de Judée-Samarie se dressent sans précédent contre les violences de la droite ultra-nationaliste. Dimanche, des vandales ont crevé les pneus du véhicule d'un responsable dudit conseil, avant de verser de la peinture sur les fenêtres, et ont fait subir un sort similaire à la voiture du ministre Guilad Erdan, sans doute pour dénoncer les tentatives d'évacuation consentie du quartier de Guivat Haoulpena. Les leaders du conseil de Judée-Samarie se sont réunis dimanche soir à Ofra pour appeler à faire un examen de conscience et à mettre fin au silence face aux violences de l'extrême droite."


Iran

- Projet d'attentats anti-Israël : la Malaisie donne son feu vert à l'extradition d'un Iranien (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/projet-dattentats-anti-isra%C3%ABl-malaisie-donne-feu-vert-080003623.html
   "La justice malaisienne a donné lundi son feu vert à l'extradition vers la Thaïlande d'un Iranien soupçonné dans l'enquête sur de présumés projets d'attentats à Bangkok qui auraient visé en février des diplomates israéliens. "J'autorise la demande d'extradition", a annoncé la juge S. Komathy, qualifiant Masoud Sedaghatzadeh, un Iranien de 31 ans, de "criminel en fuite... recherché par la police thaïlandaise pour des faits qui tombent sous le coup de l'extradition".
    Masoud Sedaghatzadeh avait été arrêté à l'aéroport international de Kuala Lumpur le 15 février. Il est soupçonné, avec deux autres Iraniens, d'avoir joué un rôle dans une série d'explosions qui avaient secoué Bangkok peu auparavant. La police thaïlandaise avait affirmé que des diplomates israéliens avaient été visés dans ces explosions, qui intervenaient peu après des attentats en Géorgie et à New Delhi. Mais Téhéran a fermement nié toute implication. [...]"


Europe

- "BBC apologises over Itamar massacres coverage" (CAMERA)
http://blog.camera.org/archives/2012/06/bbc_apologises_over_itamar_mas.html


Point de vue

- The facade of expertise at Human Rights Watch, Gerald Steinberg (professor of political science at Bar Ilan University and president of NGO Monitor) - "These crucial inaccuracies and omissions are indicative of political campaigns implemented by HRW and other NGOs that allege “war crimes” without knowledge of the facts on the ground and the implications of these facts".
http://blogs.timesofisrael.com/hrw-and-the-facade-of-expertise/

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 22:07
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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 22:06

Egypte

- Le Frère musulman Mohamed Morsi élu président en Égypte (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/24/97001-20120624FILWWW00112-le-frere-musulman-mohamed-morsi-elu-president-en-egypte.php
   "Le Frère musulman Mohamed Morsi a été élu président à l'issue du deuxième tour de l'élection présidentielle en Égypte. Mohammed Morsi l'a emporté avec plus de 13,2 millions des voix face à Ahmed Shafiq, dernier premier ministre de l'ancien président Hosni Moubarak, qui a recueilli 12,3 millions des voix.
    Le taux de participation au second tour de l'élection présidentielle égyptienne, les 16 et 17 juin, s'est élevé à 51%, a précisé le président de la commission électorale Farouk Soltan. Des cris de joie ont retenti place Tahrir après l'annonce de ces résultats où des milliers d'Égyptiens attendaient les résultats."
http://fr.news.yahoo.com/egypte-fr%C3%A8re-musulman-mohamed-morsi-%C3%A9lu-pr%C3%A9sident-144103490.html
   "[...] L'annonce des résultats a été accueillie par des cris, des pleurs et de la colère dans l'hôtel de la banlieue du Caire où s'étaient réunis l'équipe de campagne et des partisans d'Ahmad Chafiq. "C'est un jour très triste pour l'Egypte. Je ne pense pas que Morsi ait gagné. Je suis très triste que l'Egypte soit désormais représentée par cet homme (Morsi, NDLR) et son groupe", a dit Magued, un partisan de M. Chafiq, le visage fermé. "C'est un marché conclu entre l'armée et les Frères musulmans", a déploré une supportrice souhaitant rester anonyme, en estimant que "l'armée a eu peur que le pays s'engage dans la violence" si M. Chafiq l'emportait. [...]"

- Election Morsi : Israël veut poursuivre la coopération avec l'Egypte (AFP)
http://www.romandie.com/news/n/_Election_Morsi_Israel_veut_poursuivre_la_cooperation_avec_l_Egypte45240620121944.asp
   "Israël a rendu hommage dimanche au processus démocratique qui a permis à l'islamiste Mohamed Morsi d'accéder à la présidence de l'Egypte et souhaite poursuivre sa coopération avec Le Caire, selon un communiqué du Bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Israël apprécie le processus démocratique en Egypte et respecte les résultats de l'élection présidentielle, a indiqué ce communiqué. Israël entend poursuivre sa coopération avec le gouvernement égyptien sur la base du traité de paix signé en 1979 par les deux pays, a-t-il ajouté. [...]"

- Le Hamas loue la victoire « historique » de Morsi en Egypte (AFP) - Hamas : "Il s’agit d’un revers pour le programme de normalisation et de coopération sécuritaire avec l’ennemi (israélien)".
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-06-24/le-hamas-loue-la-victoire-historique-de-morsi-en-egypte-923182.php
   "Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, a salué dimanche la victoire « historique » du candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, à la présidentielle en Egypte. « C’est une nouvelle ère qui s’ouvre en Egypte. Il s’agit d’un revers pour le programme de normalisation et de coopération sécuritaire avec l’ennemi (israélien) », a déclaré à l’AFP Mahmoud Zahar, haut dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza. « Le succès de Mohamed Morsi signifie l’affaiblissement de l’influence de l’Occident dans la région et un couronnement pour le "Printemps arabe" », s’est réjoui le responsable du Hamas.
    Le Premier ministre du gouvernement Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a téléphoné au nouveau président égyptien mais également au chef des Frères musulmans Mohammed Badie, pour leur adresser ses félicitations viva voce. Cette confrérie panislamiste est considérée comme la « maison mère » du Hamas palestinien.
    Sitôt après l’annonce du résultat, des cris de joie et des klaxons, accompagnés de rafales d’armes automatiques en l’air, ont éclaté dans la ville de Gaza tandis que des milliers de partisans du Hamas ont convergé vers les places de Palestine et du Soldat inconnu pour manifester leur satisfaction. A Rafah, la ville frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte, 500 Palestiniens se sont rassemblés en brandissant des drapeaux égyptiens et palestiniens ainsi que des portraits de M. Morsi. Ils ont jeté des fleurs en direction de l’Egypte toute proche, selon un photographe de l’AFP.
    A Ramallah (Cisjordanie), le négociateur Saëb Erakat a transmis les « félicitations » de l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas au vainqueur de l’élection présidentielle égyptienne. Mais contrairement à sa consoeur du Hamas à Gaza, la télévision officielle de l’Autorité palestinienne a poursuivi ses émissions normalement, sans programme spécial consacré à la victoire du candidat des Frères musulmans en Egypte. [...]"
- One killed, six wounded by gunfire as Gaza celebrates Egypt vote (AP) - “This is a victory for all Arabs and Muslims, and this is God’s promise to his believers.”
http://www.timesofisrael.com/gazans-celebrate-islamic-victory-in-egypt/
   "The Gaza Strip erupted in celebratory gunfire on Sunday with news that the Muslim Brotherhood’s candidate won the presidency in neighboring Egypt, but one person was killed. Tens of thousands of joyous Palestinians took to the streets across the territory after Egypt announced that Mohammed Morsi won last weekend’s runoff election, the first time an Islamist has won that nation’s highest office. Gunmen fired automatic weapons in the air, while mosque loudspeakers rang with prayer. Some revelers handed out candy on street corners. Others waved Egyptian flags and blasted the country’s national anthem from car speakers. A Gaza health official said that one person was killed and six others wounded by celebratory gunfire. [...]
    Gaza residents say they are optimistic that the new Egyptian leader will improve relations with the impoverished Palestinian territory. “Today is new era for us in Gaza. The days of suffering due to the Egyptian authorities are over,” said Rawhi Talab, 51, a food store owner. “It’s a day of joy … I voice my hope that Egypt will work to improve our life here,” he said. Hamas Prime Minister Ismail Haniyeh phoned Morsi to congratulate him on becoming Egypt’s first Islamist president. “This is a victory for all Arabs and Muslims, and this is God’s promise to his believers,” the Hamas leader said to the newly elected president. [...]"

- Good news for Hamas, bad news for Fatah, Khaled Abu Toameh (JP)
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=275059
   "Mohamed Morsy's victory in the Egyptian presidential election is seen by Palestinians as a symbolic triumph for Hamas, which is an offshoot of the new president's Muslim Brotherhood organization. Hamas leaders were quick to welcome the election of Morsy, while Fatah's representatives in the West Bank appeared to be less enthusiastic.
    Hamas leaders Ismail Haniyeh and Mohamed Zahar were the first to congratulate Morsy on his victory. In separate statements issued in the Gaza Strip, the two men hailed the election of the Muslim Brotherhood candidate as an historic victory for the Palestinians. Haniyeh and Zahar also expressed hope that under Morsy Egypt would "support the Palestinian cause and Jerusalem and lift the siege imposed on the Gaza Strip."
    Relations between Hamas and the ousted regime of Hosni Mubarak had been strained for many years, especially after the Islamist movement won the Palestinian parliamentary election in January 2006. Hamas's relations with the ruling military council in Cairo had also been tense. [...]"

- Israel now entering ‘deeply problematic’ period in ties with Egypt, says ex-envoy (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/israel-now-entering-deeply-problematic-period-in-ties-with-egypt-says-ex-envoy/
   "Israel must brace itself for a deeply problematic period in its relations with Egypt, a former Israeli ambassador to Egypt said Sunday afternoon, responding grimly to the election of Muslim Brotherhood candidate Mohammed Morsi as Egypt’s president. While Israel’s political leadership issued no immediate response to the election result, and the Foreign Ministry also had no immediate comment, ex-envoy Zvi Mazel was unequivocal in expressing his concerns.
    Incoming president Morsi seeks the destruction of Israel, charged Mazel, who was Israel’s ambassador to Cairo in the late 1990s. “He has said he wants to conquer Jerusalem.” During the presidential election campaign, said Mazel in an Israel Radio interview, Morsi was deliberately vague on the issue of ongoing relations between Egypt and Israel, which signed a peace treaty in 1979. But Morsi shared platforms “with some of the most extreme” politicians, the former ambassador said.
    Mazel predicted that Morsi and the Brotherhood would swiftly widen and tighten their grip on Egypt. He said the incoming president would likely reinstall the Islamist-dominated parliament that was dissolved earlier this month by Egypt’s interim military rulers. And “within six months,” he went on, Egypt’s powerful generals would be replaced by figures loyal to the Brotherhood. The ex-ambassador said Morsi’s victory also constituted a major boost to Hamas, the Islamist movement that controls Gaza and seeks Israel’s elimination. [...]"


Israël

- Echauffourées entre Indignés et policiers à Tel-Aviv (AFP)
http://www.liberation.fr/monde/2012/06/24/echauffourees-entre-indignes-et-policiers-a-tel-aviv_828666
   "Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi soir dans le centre de Tel-Aviv contre l’arrestation de la chef de file du mouvement social de l'été 2011, mais le rassemblement a dégénéré en échauffourées avec la police. Quelque 85 manifestants ont été arrêté dans la nuit après avoir bloqué la circulation sur le boulevard périphérique de Tel Aviv et s'être livrés à «des actes de vandalisme», a expliqué une porte-parole de la police, Luba Samri. Des incidents violents ont opposé policiers et manifestants, dont certains avaient le visage en sang, selon un photographe de l’AFP.
    Ces violences faisaient la une des médias israéliens dimanche matin, où des experts s’interrogeaient sur les méthodes musclées de la police et sur une éventuelle tentative du gouvernement d’empêcher une reprise du mouvement social qui avait mobilisé des centaines de milliers d’Israéliens l'été dernier. La manifestation de samedi avait été organisée à la suite de l’arrestation violente vendredi de Dafni Leef, une figure de proue des Indignés israéliens, et d’une dizaine de ses camarades, alors qu’ils essayaient d’installer des tentes sur le boulevard Rothschild, l’un des lieux les plus huppés de Tel Aviv. [...]"
- Hundreds of Israelis clash with police in social justice protest (Reuters, Vidéo 1mn11)
http://www.dailymotion.com/video/xrqit8_hundreds-of-israelis-clash-with-police-in-social-justice-protest_news?search_algo=1
- Israel: Protesters smash bank windows and block roads (Euronews, Vidéo 1mn01)
http://www.dailymotion.com/video/xrqdf8_israel-protesters-smash-bank-windows-and-block-roads_news?search_algo=1


Gaza & Hamas

- Front sud : 2 tirs de mortier dans la nuit sur le conseil régional d'Eshkol, pas de blessé (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Front-sud-2-tirs-de-mortier-dans-la-nuit-sur-le-conseil-regional-d-Eshkol-pas-d_354988.html
- Front sud : un obus de mortier tombe dans le conseil régional d'Eshkol, pas de blessé (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Front-sud-un-obus-de-mortier-tombe-dans-le-conseil-regional-d-Eshkol-pas-de-ble_355032.html
   "L'engin a atterri près du réfectoire d'un des kibboutzim de la région, sans faire ni blessés ni dégâts."
- Front sud : 2 obus de mortier de plus sur le Néguev, ni blessés ni dégâts (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Front-sud-2-obus-de-mortier-de-plus-sur-le-Neguev-ni-blesses-ni-degats_355036.html
- Fire from Gaza renews as mortars land in Eshkol region (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/mortars-land-in-eshkol/
   "Five mortar bombs landed Sunday in the Eshkol Regional Council, ending several hours of rare calm in the south. One of the bombs fell near a community dining room and another other two in an open area. No damage and injuries were reported. The mortar fire marked the end of a several-hour lull in the shooting of rockets from Gaza into Israel last week in retaliation for Israeli air strikes on terror targets in the Strip. [...]"

- Le Hamas ne tire pas mais n'empêche pas d'autres organisations de le faire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-ne-tire-pas-mais-n-empeche-pas-d-autres-organisations-de-le-faire_354998.html
   "Selon la radio Reshet Bet, des responsables sécuritaires israéliens ont déclaré que le Hamas ne tire plus de roquettes sur Israël mais n'empêche pas d'autres organisations terroristes de le faire. Ils ont également précisé que l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu n'empêchera pas Israël de réaliser des opérations de liquidation ciblées de terroristes."

- Tsahal cible des terroristes de Gaza sur le point de tirer des missiles sur Israël (Tsahal, Vidéo 1mn)
http://www.youtube.com/watch?v=JoN-FHoLO-M&feature=player_embedded
   "Entre le 16 et le 23 juin, plus de 150 missiles ont été tirés sur Israël par des terroristes de la bande de Gaza. Sur ces images, un avion de chasse israélien parvient à déjouer une nouvelle attaque en ciblant les terroristes sur le point de tirer de nouvelles roquettes au nord de la bande de Gaza. [...]"

- Israël menace de réagir avec force si la trêve avec Gaza n'est pas respectée (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-menace-r%C3%A9agir-force-tr%C3%AAve-gaza-nest-respect%C3%A9e-090831749.html
   "Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé dimanche d'agir "encore plus fermement" contre les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, si la trêve fragile annoncée samedi n'était pas respectée. "Concernant la situation dans le Sud, l'armée israélienne a agi fermement contre ceux qui tentent de nous atteindre, et si nécessaire, elle agira encore plus fermement", a déclaré M. Netanyahu à l'ouverture de la réunion hebdomadaire de son cabinet. "Notre politique est d'agir avec force pour assurer le calme et la sécurité des habitants du sud d'Israël", a-t-il affirmé. [...] Un porte-parole militaire a indiqué que 28 roquettes avaient touché le territoire israélien vendredi et samedi alors que 10 autres avaient été interceptées par le système de défense anti-missile "Iron Dome". [...]"

- Analysis: Is Hamas losing control?, Khaled Abu Toameh (JP) - "Hamas leaders cannot afford to be branded as traitors at a time when Islamists are growing stronger in a number of Arab countries, especially in Egypt".
http://www.jpost.com/MiddleEast/Article.aspx?id=274958
   "Hamas’s failure to enforce the latest Egyptian-brokered cease-fire with Israel is seen by Palestinians as a sign that the Islamist movement may be losing control over the Gaza Strip. In the past, Hamas has shown that its security forces are capable of implementing cease-fires with Israel. Hamas, whose leaders maintain that they are not interested in providing Israel with an excuse to launch another major military offensive in Gaza, had even gone as far as detaining members of other groups who insisted on launching rockets at Israel.
    But in recent months Hamas did not need to resort to force to stop members of Islamic Jihad and other armed groups from attacking Israel. Instead, Hamas leaders managed to reach agreement with the other organizations about the need to “preserve the state of calm with Israel.” Now, however, Hamas appears to have lost control over the various armed groups operating inside the Gaza Strip. Although Hamas has expressed readiness to honor the latest cease-fire, it has been unable to persuade other organizations to follow suit. Internal disputes and loss of Syrian and Iranian support, on the other hand, have had a negative impact on Hamas’s performance.
    Some Palestinians in Gaza also said that Hamas is not trying hard to enforce the cease-fire out of fear of facing accusations of preventing “resistance” attacks against Israel. Hamas leaders cannot afford to be branded as traitors at a time when Islamists are growing stronger in a number of Arab countries, especially in Egypt.
    Another reason Hamas seems to be losing control, Palestinians say, lies in the fact that Muslim terrorists from Arab countries are operating inside the Gaza Strip. These men, some of whom are affiliated with al-Qaida, are said to be behind the recent terror attacks from Gaza and along the Israel- Egypt border. [...]"

- Analysis: No one really wants this fight, Yaakov Katz (JP) - "this round of violence was real but not as serious as it could have been".
http://www.jpost.com/Defense/Article.aspx?id=274955
   "While on the surface, the continued violence in the Gaza Strip looks serious, it could be a great deal worse.
    For one thing, the rocket fire this time around is significantly less if compared to the previous round of violence between Israel and Palestinian terror groups in Gaza in March. On Saturday, for example, terror groups fired 23 rockets into Israel. During most days of the March round, over 40 rockets were fired into Israel, although then the Iron Dome counter-rocket defense system was effective in intercepting some of them.
    The Israel Air Force also carried out a larger number of air strikes in March, like when in the span of three days it bombed 24 targets in Gaza, killing 20 people. This time around, there has yet to be 24 air strikes and the fighting has been going on since Monday. In addition, the body count in Gaza is lower, at 14 by Saturday night.
    There are a number of reasons for these differences. Firstly, neither Israel nor Hamas are really interested in this round of violence but each is hitting back at the other to be able to try and portray itself as winning this round. Israel’s lack of interest stems from a number of factors – a general desire to keep violence with Gaza down to a minimum but also due to the upcoming summer vacation as well as the government’s interest in staying focused on Iran and not being distracted by Gaza.
    Violence is also not beneficial right now for Hamas, which is fighting hard to retain its control over Gaza in the face of a growing challenge to its authority by Islamic Jihad and new global jihad groups. In addition, both Israel and Hamas are concerned about the way Egypt will react to the violence and how it might impact the new leadership in Cairo’s relations with either side.
    As a result, neither side really broke out the big guns. Hamas, for example, could have fired rockets at Tel Aviv if it wanted and Israel could have bombed the Hamas bases it targeted during the day when they were full and not at night when they were empty. The question both sides would have to ask themselves, though, is what would have been gained by doing so.
    So how will this end? Likely, the same way as each round of violence has ended since Operation Cast Lead in the Gaza Strip in 2009 – with an Egyptian – brokered cease-fire that will last until the next round, likely to break out again in three to four months from now. Unfortunately, this is the reality for Israel when it comes to Gaza and it stems mainly from an understanding within the IDF and the government that a military solution does not exist for defeating Hamas and Islamic Jihad.
    Another interesting development during this past week of violence has been the relatively limited use of the Iron Dome. In March, the Iron Dome intercepted around 60 rockets in comparison to this past week when the three batteries intercepted barely 10. The reason is quite simple and has to do with where the Palestinian terror groups have been firing their rockets.
    In March, most of the rocket fire – then done by Islamic Jihad – was long-range and in the direction of cities like Beersheba, Ashdod and Ashkelon, which were protected by the system. During this round of violence, a large percentage of the rocket fire was short-range into places like Sderot or other towns located within a short distance of Gaza. This does not mean that Hamas has learned the way to outsmart Iron Dome, since in a larger-scale conflict it would need to fire farther and deeper into Israel, at places that are protected by the Iron Dome. This is simply another sign of how this round of violence was real but not as serious as it could have been."

- PalArabs blame Israel for another child they killed (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/palarabs-blame-israel-for-another-child.html
   "WAFA yesterday reported: "A 5-year-old child was killed Saturday when Israeli jets fired a missile at a playground near Khan Younis, south of the Gaza Strip, according to initial reports." There was a huge funeral for the boy, complete with articles about how his little brother won't have anyone to play with anymore and how journalists cried.
    The only problem is that this story, like the one of the toddler supposedly killed early last week, is a lie. As Arutz-7 reports: "IDF officials later revealed the story as a lie. There was no Israeli airstrike in the region in which the child was killed, they asserted." The IDF spokesperson tweeted: "My info is that the explosion caused the death of the pales child today was because of an ordnance belonging to one of the terror groups." As with last time, Ma'an reported Israel's denial in English but not in Arabic. I could not find any reports in Arabic quoting Israeli officials, even for major wire services in Arabic.
    Meanwhile, GANSO seems to report of one Gazan being killed by a misfired rocket. In its SMS roundup of Saturday night and Sunday morning attacks, it says: "MU, 24 JUN: since 1800hrs yesterday, Pal. ops. fired 19 HMRs, 2 Grads and 6 Mortars toward the Green Line. 1 Pal. fatality and 2 injuries reported. IF fired 2 tank shells; neither explode. IF conducted 4 airstrikes. 2 fatalities and 10 injuries reported. Updates to follow as received." The message is that 1 Palestinian Arab was killed because of a misfired rocket. (HMR is "home made rocket.")"

- Egypte : une ceinture explosive découverte à Rafah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Egypte-une-ceinture-explosive-decouverte-a-Rafah_354984.html
   "Les forces de sécurité égyptiennes ont découvert samedi une ceinture explosive dissimulée dans une église désaffectée côté égyptien de Rafah, au sud de la bande de Gaza, lors d'une perquisition sur le site à la suite de renseignements sur des activités terroristes. Selon les médias égyptiens, les forces locales ont également arrêté dans la péninsule du Sinaï 3 Palestiniens qui s'étaient infiltrés depuis Gaza via les tunnels dans la région d'El-Arish. L'Egypte a également envoyé des unités d'élite à Rafah et El-Arish pour lutter contre le terrorisme dans ce secteur."


"Processus de paix"

- PA TV glorifies Palestinian terrorists who killed over 100 civilians in video by Palestinian national band (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=6996
   "Palestinian Authority TV has twice broadcast a music video honoring terrorist prisoners, including Ibrahim Hamed, serving 45 life sentences for orchestrating suicide bombings at Hebrew University (9 killed), Cafe Moment (12 killed), Cafe Hillel (7 killed), and Abbas Al-Sayid, serving 35 life sentences for planning the suicide bombing at the Jewish Passover Seder in Netanya (30 killed), and others. The video opens with a speech by PA Chairman Mahmoud Abbas calling for the release of all Palestinian prisoners: "We will not rest until all [prisoners] are freed, and the prisons are emptied." [PA TV (Fatah), May 7 and June 11, 2012] Click to view [...]"


Syrie

- Syrie : au moins 34 morts, dont 16 soldats dans le nord (AFP) - "Il est devenu normal d'avoir 100 morts tous les jours".
http://fr.news.yahoo.com/syrie-16-soldats-tu%C3%A9s-combats-nord-065319603.html
   "Seize soldats ont été tués dimanche à l'aube dans des combats avec des rebelles dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui a fait état par ailleurs de la mort de 18 autres personnes, en majorité des civils. [...] Le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a déploré le déferlement des violences en Syrie où "personne ne contrôle rien". "Il est devenu normal d'avoir 100 morts tous les jours", a-t-il déclaré à l'AFP, en dénonçant l'"absence de décisions de la communauté internationale" au sujet de la crise en Syrie. [...]"


Turquie

- Raid aérien turc contre des bases du PKK dans le nord de l'Irak (AFP) - personne ne s'insurge contre ces raids sur un territoire étranger et personne ne semble estimer urgent de vérifier s'il n'y a pas de civils parmi les victimes de ces bombardements.
http://fr.news.yahoo.com/raid-a%C3%A9rien-turc-contre-bases-pkk-nord-lirak-113105126.html
   "Des avions de l'armée turque ont bombardé des repaires de rebelles kurdes dans le nord de l'Irak, en représailles d'une attaque meurtrière dans le sud-est de la Turquie, a indiqué l'armée dimanche. Il s'agit d'une deuxième série de raids aériens turcs après l'attaque par des membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'un poste de l'armée mardi dernier dans la province de Hakkari, près de la frontière avec l'Irak. [...] Le PKK, qui a déclenché un conflit armé en 1984 pour défendre les droits des Kurdes de Turquie, est considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays. En près de 30 ans, le conflit a fait plus de 45.000 morts."


Histoire

- 'Leftists, not neo-Nazis, helped in Munich massacre', Benjamin Weinthal (JP)
http://www.jpost.com/International/Article.aspx?id=274960
   "A prominent political scientist has placed the blame squarely on German leftists for complicity in Black September’s murder of 11 Israeli athletes at the Munich Olympic Games in 1972. Writing in the current edition of the German Jewish newspaper Jüdische Allgemeine Wochenzeitung, Dr. Wolfgang Kraushaar sharply disputed a recent Der Spiegel article’s emphasis on the role of neo-Nazis in the attack, calling the news item “blown up” and nothing new. “It was not ‘Brown [Nazi] help,’ as Der Spiegel writes, but rather a joint work of German Left radicals and Palestinian terrorists.”
    Kraushaar, who has written extensively on the German Left’s involvement in attacks on Jews and Israelis, argued in his commentary that though the Munich murders were part and parcel of a merger between German Leftists and Palestinian terrorists, Der Spiegel aimed to portray them as series of murders by the extreme Right. He criticized the news weekly for pushing a false narrative that ignores the close contacts between German Left radicalism and Palestinian terrorism.
    According to Kraushaar, the Spiegel report lacks journalistic accuracy because it identifies the Palestinian-German Left connection as a myth. Kraushaar is affiliated with the Hamburg Institute for Social Research and authored a widely acclaimed book on the German Left’s role in a plot to bomb the Berlin Jewish community center in 1969. [...]"
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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 22:51

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- What's wrong with this headline? (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/whats-wrong-with-this-headline.html
   "I imagine it will only be a few months before The Guardian also starts to put "militants" in scare quotes when referring to people who purposefully fire rockets at Israeli civilians."

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 22:50

France

- Les bourdes (bibliques) de monsieur Onfray, Yeshaya Dalsace (rabbin de la communauté DorVador Paris 20e) - "il s’agit dans cet article du Point d’un lamentable et malsain jeu de massacre qui manque sa cible et discrédite profondément son auteur".
http://laregledujeu.org/2012/06/20/10192/les-bourdes-bibliques-de-monsieur-onfray/

- Commentaires du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/reactions/2012/06/23/gaza-deux-palestiniens-tues-dans-des-raids-israeliens_1723534_3218.html
- AH (23/06/2012 - 09h33)
   "La boucherie continue, et on laisse faire comme en Syrie."
- Audrey S. (23/06/2012 - 10h43)
   "Ce qui amusant, c'est que depuis 4 ou 5 jours, les officiels israéliens annoncent sur les réseaux sociaux : "on est bombardés, 100 rockets se sont abattues sur Israël aujourd'hui, faites circuler l'information, les media n'en parleront pas". 5 jours qu'Israël est bombardé et vous n'en parlez pas. Vous ne parlez que de la riposte, sans même dire qu'1 million d'Israélien sont bombardés depuis une semaine."
- Benedicte Gandoulas (23/06/2012 - 15h15)
   "ne nous leurrons pas, Israel a besoin du Hamas pour justifier sa politique du purification ethnique en cis Jordanie et sa main mise sur les terres palestiniennes transformées en colonies. c'est déplorable de constater que le peuple qui a le plus souffert du XX eme siècle puisse à ce point oublier son histoire. [...]"
- palladio (23/06/2012 - 15h26)
   "Douze indigènes palestiniens sont tués par l'armée coloniale israélienne, les indigènes parqués à Gaza depuis des décennies sont sous blocus depuis cinq ans [...]"
- Illégitimité notoire. (23/06/2012 - 16h54)
   "[...] inadmissibles assassinats ciblés, hors toute procédure judiciaire, et dans des territoires soumis à un innommable blocus! L'état d'Israël ne peut revendiquer aucune légitimité pour de tels actes, et la France ne doit pas les admettre [...]"


Gaza & Hamas

- Gaza : poursuite des violences, la trêve en péril (AFP, Vidéo 35 secondes)
http://www.dailymotion.com/video/xrpw0l_gaza-poursuite-des-violences-la-treve-en-peril_news?search_algo=1
- Roquettes sur le sud d'Israël, raids israéliens sur Gaza, Saleh Salem (Reuters) - "Samedi, au moins quinze projectiles ont été tirés sur le territoire israélien, presque trois fois plus que vendredi" ; "Les tirs de roquette palestiniens n'ont pas été revendiqués mais, selon une source israélienne, ils seraient dus à des militants d'un petit groupe salafiste dont deux des membres ont été tués dans un raid vendredi".
http://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-bombard%C3%A9-des-cibles-li%C3%A9es-au-hamas-%C3%A0-092709275.html
   "Les militants palestiniens ont intensifié samedi leurs tirs de roquettes sur le sud d'Israël, où un civil a été blessé, et l'aviation israélienne a bombardé plusieurs objectifs dans la bande de Gaza, faisant deux morts et une trentaine de blessés, rapportent des sources médicales. [...]
    Après une période de calme relatif, les Palestiniens ont tiré en une semaine plus de 150 roquettes sur Israël, selon l'armée israélienne. Samedi, au moins quinze projectiles ont été tirés sur le territoire israélien, presque trois fois plus que vendredi. Au moins six autres roquettes ont été interceptées par le système de défense antimissile de Tsahal. Les autorités israéliennes ont demandé à la population du sud du pays de rester chez elle ou de ne jamais s'éloigner des abris antiaériens.
    L'état-major israélien s'est réuni d'urgence pour décider de la marche à suivre face à ce regain de violence. "Israël ne peut pas se taire face à ce qui se passe depuis quelques jours", a dit le ministre de la Défense civile, Matan Vilnai. "Nous considérons le Hamas comme totalement responsable de tout ce qui se passe à Gaza. Israël agit et continuera à agir d'une main ferme contre les terroristes."
    Les tirs de roquette palestiniens n'ont pas été revendiqués mais, selon une source israélienne, ils seraient dus à des militants d'un petit groupe salafiste dont deux des membres ont été tués dans un raid vendredi. Dix Palestiniens, en majorité des activistes, ont péri dans ce nouveau cycle de violences déclenché lundi par le meurtre d'un ouvrier israélien tué près de la frontière avec le Sinaï égyptien."

- Iron Dome intercepts five Grad rockets fired from Gaza (JP) - "On Saturday, over 20 rockets were fired into Israel, amounting to nearly 150 since the beginning of hostilities on Monday".
http://www.jpost.com/Defense/Article.aspx?id=274943
   "The Iron Dome rocket defense system intercepted five Grad rockets fired from the Gaza Strip toward Ashkelon Saturday night. The renewed rocket fire came on the heels of a declared cease fire by Hamas and an IDF response asserting that fire will be met by fire and quiet by quiet. No damage or injuries were reported from the intercepted Grad rockets. On Saturday, over 20 rockets were fired into Israel, amounting to nearly 150 since the beginning of hostilities on Monday. A number of rockets targeted Sderot, injuring a factory worker. One projectile also smashed into an empty school, causing extensive damage.
    The Israel Air Force retaliated with a number of airstrikes late Friday night after terrorist groups in Gaza – although not Hamas – fired rockets into Israel despite reports that an Egyptian-brokered ceasefire had gone into effect in the morning. IDF sources said that most of the rocket fire over the weekend was carried out by the Popular Resistance Committees and other small terror factions.
    In response to the rocket attacks on Friday, early Saturday morning the IAF bombed three Hamas bases in the Gaza Strip, wounding around 20 people. In response, Hamas fired rockets and mortar shells mostly into Sderot. The factory worker was injured in one of the attacks while seeking cover. He sustained moderate shrapnel wounds to his neck and stomach and was rushed to the Barzilai Medical Center in Ashkelon. A factory manager said that the site had been hit twice before, but that on this occasion, expensive equipment worth millions sustained a direct hit. Two other civilians were treated for shock in the attack.
    Also Saturday, the IAF carried out to airstrike against Palestinians spotted preparing to launch rockets into Israel. Two Palestinians were killed, raising the death tally to 14. “We will continue operating to prevent the rocket fire but in general, quiet will be met by quiet and fire by fire,” a senior IDF officer said Saturday night.
    The officer said that Israel had received signals from the Egyptians that Hamas was interested in ending the current round of violence. He attributed Hamas’s interest in stopping the fighting to the IDF’s aggressive response Friday night and Saturday to the rocket fire which included bombings of several of the group’s military bases. “Hamas was surprised by the bombing of one of its bases since until now the IDF has limited its attacks to smaller outposts,” the officer said. “This made Hamas understand that it is in its interest to obtain quiet.”
    The officer said that while Hamas was not behind most of the rocket fire over the weekend, Israel expected it to rein in the other terror factions in Gaza and to stop their rocket attacks. “If the attacks continue though the IDF will not hesitate to act against the terrorist launching the rockets,” the officer said."

- Rocket barrage from Gaza injures 1, Neri Brenner (Ynet) - "The bombardment on Sderot is endless. We remain in the shelters."
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4246080,00.html
   "A weeklong barrage of rockets on Israel's south continued early Saturday with more than 20 Qassams being fired from the Gaza Strip towards the western Negev. A man was injured in one of the blasts. [...] A rocket that exploded in an industrial zone in the Shaar Hanegev Regional Council injured a man in his 50s and heavily damaged a factory. The victim, who was hit by shrapnel, sustained moderate wounds and was taken to the Barzilai Medical Center in Ashkelon. 
    An initial probe found that the shrapnel penetrated the protected area in which the victim, an employee at the facility, was hiding. According to a manager at the factory, the shelter was located 30 meters away from the blast site. "At first the worker clutched his chest because he thought he was hurt there, but we saw that he was injured in his neck," he said. "This is the third time we are hit by a Qassam, but this is the worst damage so far. The blast occurred at a critical area in the factory."
    Sderot Mayor David Buskila met with police and Home Front Command officials to assess the situation following the barrage. The police department in the southern city has bumped the alert level, putting all emergency services on standby. "The bombardment on Sderot is endless," one resident of the city told Ynet. "We remain in the shelters." Minister Matan Vilnai toured Sderot, Shaar Hanegev and Eshkol on Saturday, and said that "the State of Israel cannot ignore the recent developments in the south." He asserted Israel holds Hamas fully responsible for the escalation. [...]"
- 1 dead in IDF strike; Hamas threatens Israel, Yoav Zitun (Ynet)
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4246173,00.html
   "The IDF struck a terror cell in Gaza Saturday afternoon, killing one person and wounding at least six others, medical sources in the Strip said. A motorcyclist traveling in the western section of Gaza City was hit in the strike, Palestinian sources said. According to local reports, buildings in the area sustained serious damage. The IDF Spokesman's Office said the strike thwarted a rocket attack on southern Israel. According to the army, the Air Force hit a terror cell as it was making final preparations for launching rockets.
    Meanwhile, Hamas rulers in Gaza threatened to escalate fighting with Israel. "If the last rounds were not enough to deliver the message ... we are ready to crush the enemy and to curb its arrogance and to respond to aggression in a strong way," the group military wing, Izz al-Din al-Qassam Brigades, said in a statement released Saturday afternoon. [...]"

- Communiqué officiel : Tsahal frappe un terroriste qui s’apprêtait à tirer une roquette (Blog Tsahal)
http://tsahal.fr/2012/06/23/14h30-communique-officiel-tsahal-frappe-un-terroriste-qui-sappretait-a-tirer-une-roquette/
   "Il y a quelques instants, un avion de l’armée de l’air israélienne a frappé un terroriste de la bande de Gaza qui s’apprêtait à tirer une roquette contre Israël. Une frappe directe a été confirmée. En 6 jours, 150 roquettes ont été tirées contre Israël. Tsahal continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le terrorisme contre les habitants de l’État d’Israël et tient le Hamas responsable pour toute activité terroriste émanant de la bande de Gaza."

- Hamas/Israël : la trêve menacée (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/23/97001-20120623FILWWW00344-hamasisrael-la-treve-menacee.php
   "La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, ont menacé aujourd'hui à Gaza de rompre la trêve annoncée mercredi avec Israël. Après avoir revendiqué le tir de 120 roquettes sur Israël depuis lundi, les Brigades al-Qassam, avaient annoncé mercredi une nouvelle trêve avec Israël, pour tenter de mettre fin à cette nouvelle confrontation armée. Mais les raids israéliens de ces dernières heures ont changé la donne : "Les frappes aériennes de l'ennemi sioniste sont de nouveaux crimes. Nous ne resterons pas silencieux face au crimes" israéliens, ont menacé les Brigades dans un communiqué.
    Un enfant de six ans a été tué dans la matinée lors d'un raid aérien près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes. L'armée israélienne a démenti avoir mené une opération dans cette zone : "Selon les conclusions d'une enquête préliminaire, ce qui s'est passé à Khan Younès n'a rien à voir avec une quelconque activité de l'armée israélienne", a déclaré une porte-parole militaire. Un peu plus tard, un Palestinien de 25 ans a été tué dans une frappe menée par un drone israélien près de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes. [...]"


Judée-Samarie

- Palestinian Prime Minister Fayyad says for first time he may run against President Abbas, Barak Ravid (Haaretz) - "Fayyad expressed unprecedented criticism of Abbas".
http://www.haaretz.com/blogs/diplomania/palestinian-prime-minister-fayyad-says-for-first-time-he-may-run-against-president-abbas-1.443385
   "Tension between the Palestinian President Mahmoud Abbas and Prime Minister Salam Fayyad is expected to reach new heights following an interview Fayyad gave Washington Post, and that was published over the weekend. In the interview – which bore the marks of a political campaign launch, Fayyad claimed that Abbas and Hamas are working in unison to prevent elections, and declares for the first time that he does not rule out running as a presidential candidate.
    Over the past year, relations between Abbas and Fayyad have reached a new low. Two months ago, Fayyad refused to lead a Palestinian delegation charged with delivering a letter from Abbas to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu. Fayyad thought the move was senseless and useless, and informed Abbas he was not willing to take part in it.
    Since then, Abbas has been operating in several channels to try and oust Fayyad from his post – despite the heavy international fallout such a step could bring to the Palestinian Authority. In Washington and European capitals – the biggest donors to the Palestinian Authority – Fayyad is considered a professional, moderate and honest figure.
    As talks with Hamas over a unity government continue, Fayyad is expected to leave his post, leaving Abbas to act both as president and prime minister. In addition, during the talks with Hamas Abbas agreed to back down from his demand that a unity government will only be established once an election date is set. Both Abbas and Hamas are not interested in elections, fearing they would lose substantial political power.
    In the interview to the Washington Post, Fayyad expressed unprecedented criticism of Abbas. "If you ask me, I am not convinced that there is seriousness about elections," Fayyad told Lally Weymouth. Weymouth asked Fayyad if he is serious that Hamas is not serious about holding elections, Fayyad answered that "on the part of Hamas for sure. I will just leave it there." He added that as Abbas was elected in January 2005 to a four-year term, and Hamas in January also for a four-year term, both terms should have ended a long time ago.
    Fayyad continued his attack on Abbas and Hamas, and hinted that the Palestinians should launch a popular protest to demand elections. "We want people to be given the opportunity to exercise their full right to choose their leadership," he said. "And it’s overdue. That’s what really matters to me." "I think people may have a thing or two to say" (if Abbas and Hamas prevent elections – B.R), he added. "I think people would beg to differ. People here yearn for the possibility to choose their leadership. We were among the first in the Arab world to have open, fair and inclusive elections. And I believe that our people should have that opportunity again, and I expect them to demand it."
    Fayyad also made clear that if he is ousted from his post as prime minister he has no intention of leaving Palestinian politics. "I am not going to go away," he said. "This is a dream for me. I don’t have to be in government to pursue it and support it." Asked by Weymouth is he intends to run in the elections, Fayyad said that he does not rule out the possibility: "If I rate my prospects as reasonable, I will try my hand. I think it is doable"."


Egypte

- L'Egypte attend le nom de son prochain président, promis pour dimanche, Hassen Jouini (AFP) - "Les déclarations hostiles se sont multipliées entre les Frères musulmans, première force politique du pays, et les militaires, leur rivaux historiques qui dominent le système depuis la chute de la monarchie en 1952. Mais selon des sources proches de la confrérie, les deux parties sont en privé engagées dans des discussions pour résorber les tensions".
http://fr.news.yahoo.com/egyptiens-toujours-lattente-r%C3%A9sultats-pr%C3%A9sidentielle-115033722.html
   "Les Egyptiens étaient dans l'attente des résultats officiels de l'élection présidentielle, promis pour dimanche, après des manifestations à l'appel des Frères musulmans qui réclament la reconnaissance de la victoire de leur candidat Mohamed Morsi.
    Quelques irréductibles partisans de la puissante confrérie ont encore passé la nuit place Tahrir, jurant de ne pas la quitter avant l'annonce de la victoire de M. Morsi, contestée par son rival Ahmed Chafiq, dernier Premier ministre du régime Moubarak qui a lui aussi affirmé avoir remporté le scrutin. "Morsi, Morsi, Dieu est le plus grand", scandaient plusieurs milliers de manifestants samedi en début de soirée, au lendemain d'un grand rassemblement contre le pouvoir militaire ayant réuni des milliers de personnes sur cette place emblématique.
    Coupant court aux annonces contradictoires, le secrétaire général de la commission électorale Hatem Bagato a déclaré dans un communiqué que les résultats officiels de la présidentielle, achevée le 17 juin après deux tours, seraient proclamés dimanche. "Les résultats du second tour de la présidentielle seront annoncés dimanche à 15H00 (13H00 GMT) par le président de cette commission, Farouk Sultan", a-t-il indiqué. [...]
   "Morsi va être déclaré vainqueur aujourd'hui. Sauf si...", écrit en Une le quotidien indépendant Al-Shorouk. "Chafiq s'approche du palais présidentiel", titre le quotidien libéral al-Wafd. Des milliers de partisans de M. Chafiq ont manifesté à Madinat Nasr, un quartier du Caire, scandant "le peuple veut Ahmed Chafiq, président", ou "l'armée et le peuple main dans la main", selon un photographe de l'AFP. Brandissant ses portraits et ceux du maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et chef d'Etat de fait depuis la chute du régime Moubarak en février 2011, ils ont aussi scandé "A bas le pouvoir du guide" en référence au guide des Frères musulmans, Mohamed Badie.
    Les déclarations hostiles se sont multipliées entre les Frères musulmans, première force politique du pays, et les militaires, leur rivaux historiques qui dominent le système depuis la chute de la monarchie en 1952. Mais selon des sources proches de la confrérie, les deux parties sont en privé engagées dans des discussions pour résorber les tensions. Le CSFA a lancé vendredi un avertissement voilé aux Frères musulmans, affirmant qu'il agirait "avec la plus grande fermeté face à toute tentative de porter atteinte aux intérêts publics et privés". [...]"


Syrie

- Près de 100 morts en Syrie samedi (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/23/97001-20120623FILWWW00432-pres-de-100-morts-en-syrie-samedi.php
   "Au moins 97 personnes, en grande majorité des civils, ont péri aujourd'hui dans les violences en Syrie où les troupes du régime ont intensifié la répression, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi les morts figurent 65 civils tués dans les bombardements des bastions rebelles, dont une famille de six membres à Deir Ezzor (est), et les opérations sécuritaires dans de nombreuses villes, a précisé l'OSDH. Dix-neuf soldats ont péri dans les combats avec les rebelles dont trois ont été tués, alors que dix militaires qui tentaient de faire défection près de Damas ont été abattus, a ajouté l'ONG."


Iran

- Iran : Une attaque contre Téhéran mènerait à la disparition d'Israël, selon un officiel (Reuters)
http://www.20minutes.fr/ledirect/959099/iran-attaque-contre-teheran-menerait-disparition-israel-selon-officiel
   "Une attaque militaire israélienne contre l'Iran mènerait à la disparition de l'Etat juif, a affirmé ce samedi le général Mostafa Izadi, chef d'état-major adjoint des forces armées iraniennes. «Si le régime sioniste engage une action (militaire) contre l'Iran, il signera sa fin», a-t-il déclaré à l'agence de presse iranienne Fars. «S'ils (les Israéliens) veulent agir avec logique, il faut prendre leurs menaces comme de simples éléments d'une guerre psychologique. Mais s'ils veulent abandonner la logique, ce sont eux qui seront détruits», ajoute le général Izadi. [...]"
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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 22:44

- Reuters says Israel breaks truce - after Hamas rockets (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/reuters-says-israel-breaks-truce-after.html
   "You've got to see it to believe it:

 

reuters-truce.jpg

 

    Reuters says Israel broke the truce - right after Hamas shot two rockets at Israel. Someone asked the reporter about it on Twitter:

 

reuterstruce2.jpg

 

    I guess the style guide at Reuters says that only Israel can break a truce. The whole "cycle of violence" thing does not exist when it is in Reuters' interests to pretend that Israel is always the instigator. Oh, and that person killed was preparing to shoot another rocket at Israel, a rocket that would not have broken the truce either."

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 22:44

France

- Boualem Sansal sur France Inter (22 juin, Vidéo 6mn57)
http://www.dailymotion.com/video/xroqrr_boualem-sansal_news?start=72
   "L'écrivain algérien Boualem Sansal est l'invité du 7/9 ce vendredi matin (8h20 - 22 juin 2012). Il se dit "encore en colère" face "au diktat" du Conseil des ambassadeurs arabes, mécène du Prix du Livre Arabe, Conseil qui a refusé de voir le Prix du Livre Arabe remis à l'écrivain algérien. La raison avancée avait été une visite de l'auteur à Jérusalem."
- Grand entretien avec Boualem Sansal (émission France Culture, 21 juin, audio 30mn)
http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-grand-entretien-avec-boualem-sansal-2012-06-21

- Roger Garaudy, par Valérie Igounet (historienne, spécialiste du négationnisme et de l'extrême droite en France) - "L’affaire Garaudy entraîne une « poussée négationniste » dans le monde arabe dans lequel cette idéologie devient un instrument de propagande politique" ; "Roger Garaudy peut être considéré comme un des initiateurs de cette nouvelle donne : l'internationalisation du discours faurissonnien et l'apparition d'un négationnisme d'État".
http://www.crif.org/fr/tribune/roger-garaudy-par-val%C3%A9rie-igounet/31715
   "Le site d'extrême droite d'Alain Soral Egalité et Réconciliation a annoncé le décès de Roger Garaudy (1913-2012) ce mardi 13 juin. Cela faisait un bon moment que l'on n'entendait plus parler de cet homme, mort à 98 ans. Une des dernières campagnes menées par l'ex communiste, ex chrétien converti à l’Islam, proche de certains cercles de l’extrême droite (Grèce et les milieux nationalistes révolutionnaires) a été son engagement pour le négationnisme. Dans les années quatre-vingt-dix, en France, une « affaire » a d'ailleurs porté son nom. Retour en arrière.
    En décembre 1995, le second numéro de la revue de Pierre Guillaume, ancien éditeur de Robert Faurisson, La Vieille Taupe, porte comme titre Les Mythes fondateurs de la politique israélienne. Son auteur est Roger Garaudy. L’intervention de l’abbé Pierre en faveur de son ami, trois mois plus tard, provoque une grande émotion dans l’opinion publique et la classe politique. Les médias parlent désormais de l’affaire Garaudy-abbé Pierre. En juin 1996, un troisième tirage est annoncé. Plusieurs traductions sont en cours. Dès septembre 1996, le livre connaît quatre éditions en arabe. La Vieille Taupe renforce alors ses « liens organiques avec la mouvance arabe et la mouvance islamique ». On parle de 400 000 exemplaires en circulation. La publication de ce livre et ses conséquence ouvrent « à la problématique révisionniste des pans entiers de la société mondiale, qui y étaient totalement imperméables », souligne Pierre Guillaume. On peut apercevoir Roger Garaudy dans divers pays arabes où il dénonce inlassablement le « pouvoir sioniste ». Présenté comme un intellectuel et un philosophe, un ancien communiste converti à l’Islam, il est convié à la Foire internationale du Caire, à Beyrouth par le Forum nationaliste arabe, en Syrie par le ministère de l’Information et en Jordanie par l’Association des écrivains.
    À l’été 1996, Roger Garaudy répond à ses « calomniateurs » sur le site antisémite Radio Islam : « C’est ainsi que je crois remplir ma tâche de musulman fidèle à un Coran qui nous appelle sans cesse à servir Dieu qui ne cesse de créer et de recréer le monde. Être fidèle au foyer des ancêtres ce n’est pas en conserver les cendres mais en transmettre la flamme ».
    Les Mythes fondateurs de la politique israélienne insufflent au négationnisme une nouvelle dynamique. Le livre de Roger Garaudy n’a aucune prétention scientifique. Il ne fait que réactiver un antisionisme radical. Son intérêt est ailleurs. Il réside dans ses répercussions. L’affaire Garaudy entraîne une « poussée négationniste » dans le monde arabe dans lequel cette idéologie devient un instrument de propagande politique. En janvier 1998, Roger Garaudy comparaît devant la 17ème Chambre pour « complicité de contestation de crimes contre l’humanité », « diffamation à caractère racial » et « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence raciales ». Pierre Guillaume est également assigné en justice, en qualité d’éditeur de son livre traduit alors dans vingt-trois langues. Jacques Vergès, ancien défenseur de Klaus Barbie, assisté de Philippe Pétillault, sont les avocats de Roger Garaudy.
    A ce moment, des pétitions de soutien à l'homme circulent dans les pays arabes où Roger Garaudy apparaît comme le nouvel héraut de la cause palestinienne. Le 20 janvier 1998, Mahamma Khatami, le Président iranien, déclare que les « gouvernements occidentaux ne tolèrent pas qu’on s’oppose à leurs intérêts, et c’est pourquoi l’Occident juge un érudit pour avoir écrit un livre sur les sionistes ». C’est le premier communiqué officiel d’un chef d’état étranger soutenant Roger Garaudy, et par ce biais, le négationnisme. Ce jour, Yasser Arafat doit se rendre au Musée américain de l’Holocauste de Washington ; une visite annulée par le dirigeant palestinien car la direction du musée refuse de lui accorder le traitement réservé aux personnalités. Le secrétaire général du gouvernement israélien et l’ambassadeur israélien à Washington expliquent ce geste par le fait qu’il y a « encore trop de négationnistes dans l’entourage de Yasser Arafat » et par une « montée de l’antisémitisme rhétorique » chez les dignitaires palestiniens.
    Le 20 avril, Roger Garaudy est reçu en Iran par le Président et par l’ayatollah Khameneï. Au gré de ses interventions, il devient l’homme de référence sur la question du négationnisme, au grand dam de Robert Faurisson. Mais Roger Garaudy approche de ses 85 ans. Ses déplacements se font avec difficulté. Sa santé précaire l’a empêché, à plusieurs reprises, d’assurer la promotion des Mythes fondateurs de la politique israélienne. Pierre Guillaume s’en est chargé. Robert Faurisson fait comprendre à ce dernier qu’il sera plus performant dans cette tâche. Il va être, en quelque sorte, celui qui va assurer le relais. A partir de ce moment, Robert Faurisson va continuer à exporter la propagande négationniste dans la monde arabo-musulman. Outre quelques publications mineures, Roger Garaudy ne fera pratiquement plus parler de lui.
    L'ancien communiste préserve une certaine aura, liée à ses multiples engagements. Autour de lui, des hommes et des femmes poursuivent son combat. Maria Poumier soutient depuis de nombreuses années Roger Garaudy. C'est elle qui écrit un hommage à son ami que l'on peut lire, entre autres, sur le site Égalité et Réconciliation :
   « C’est avec la stature du rédempteur qu’il entrera dans la légende, et c’est avec son dernier acte de résistance, lorsqu’à 83 ans il publie le livre qui le fera fusiller en effigie, glorieusement, comme un martyr, en France, par la France asservie au lobby israélien : Les Mythes fondateurs de la politique israélienne (¡K) On aurait même pu croire que le frère Garaudy n’était pas conscient, tant il est resté modeste, du coup mortel qu’il avait porté à l’entité usurpatrice qui prétend traiter le monde entier comme le pseudo-État israélien traite les Palestiniens et ses voisins. Nous portons aujourd’hui le triomphe de Garaudy, le triomphe de la pensée réconciliée avec l’honnêteté.
    C’est autour de lui que les révolutionnaires de tout horizon peuvent entrer dans la résistance ensemble, et déclarer l’abolition des privilèges indus de l’ancien régime qui a atteint son zénith sous Sarkozy, et la fin des usurpations qui se réclament, le plus officiellement du monde, du judaïsme : usurpation financière et politique, usurpation du discours, usurpation de la pratique scientifique, volonté d’écrasement militaire du monde entier pour autant qu’il ne se soumet pas à Israël.
    Aucun peuple ne peut choisir de se soumettre à Israël, aucune personne au monde ne choisit l’esclavage. Ceux qui ont été dans leur chair le plus écrasés d’esclavage sont ceux qui le savent le mieux, le plus profondément, le plus sincèrement. Qu’il repose, notre frère Roger, dans la gloire aux côtés des prophètes qui ont choisi de servir les plus humbles, partout et en tout temps ».

    Tout comme Alain Soral, Maria Poumier s'est engagée auprès de Dieudonné. Elle est également l'auteure d'En confidence. Entretien avec L'« Inconnue » (éditions Pierre Marteau, 2009), sorte d'hagiographie de Robert Faurisson. On l'aperçoit en Iran avec certains amis du négationniste français. Roger Garaudy peut être considéré comme un des initiateurs de cette nouvelle donne : l'internationalisation du discours faurissonnien et l'apparition d'un négationnisme d'État."

- "L'Antisémite" en moins de 10 minutes (Vidéo 9mn56)
http://www.dailymotion.com/video/xrnhxz_l-antisemite-en-moins-de-10-minutes_fun?search_algo=1
    - On y trouve une scène hallucinante mais très instructive sur la mentalité de la sphère Dieudonné & partisans... Vers 3mn25, des Juifs masqués et ayant l'air diaboliques pratiquent une circoncision sanglante sur un nouveau-né ; voici alors ce que dit au téléphone celle qui représente "la Juive" dans le film de Dieudonné : "Allô Sammy, c'est tata Esther, tu m'entends ? C'est le petit Salomon qui chante, c'est sa circoncision aujourd'hui [le bébé hurle de douleur, "Esther" se fait éclabousser de sang]. Bien sûr qu'il a mal, il souffre, je suis ravie. Hein Salomon, c'est qui qui va apprendre à pleurer comme un bon petit Juif ? Oui, pleure, maman elle aime ça !"
    La même décrit ensuite le personnage de Dieudonné, dévoilant le racisme proprement juif : "[c'est] un singe antisémite, un animal sauvage ! Et c'est pas moi qui le dit, c'est dans le Talmud hein ! Tu sais comment ils sentent ces gens de la jungle..." La scène suivante montre Dieudonné ridiculisant comme absurde le chiffre de "6 millions" de Juifs tués pendant la Seconde Guerre Mondiale. On voit alors la Juive expliquer le choix de "6 millions" par le fait que "financièrement on s'y retrouve". La méchante Juive raciste (elle ne cesse de traiter les non-Juifs de tous les noms et les Noirs de "macaques" et "bamboula") finit par se faire tuer et les personnages violent ensuite son cadavre. C'est que l'humour incomparable (et aucunement antisémite bien entendu) de Dieudonné, c'est aussi un triomphe de la justice !


Gaza & Hamas

- Gaza tire deux roquettes contre Israël (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/22/97001-20120622FILWWW00544-gaza-tire-deux-roquettes-contre-israel.php
   "Deux roquettes ont été tirées aujourd'hui de Gaza contre Israël, sans faire ni victime ni dégâts, selon l'armée israélienne, alors que la trêve rétablie entre le Hamas et l'Etat hébreu semblait tenir après plusieurs jours de confrontation. Hier, douze roquettes tirées de Gaza étaient tombées sur le sud du territoire israélien. Aucun raid aérien israélien n'a cependant été signalé sur le territoire palestinien depuis mercredi.
    Depuis le début lundi du dernier round d'hostilités entre les groupes armés de Gaza et l'armée israélienne, plus de 130 roquettes et obus de mortier ont été tirés de la bande de Gaza vers le sud d'Israël. Ces projectiles ont fait quatre blessés et causé des dégâts matériels. Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a revendiqué le tir de "120 roquettes sur les positions militaires de l'ennemi". [...]"

- IAF strikes Gaza terrorists preparing to fire rockets, Yaakov Katz (JP)
http://www.jpost.com/Defense/Article.aspx?id=274843
   "Israel Air Force aircraft struck a terror cell preparing to launch rockets into Israel from the Gaza Strip on Friday, according to the IDF Spokesman's Office. The strike came after two rockets were fired into southern Israel from Gaza earlier in the day, landing in the Eshkol Regional Council area. More than 130 rockets have been fired into the South from Gaza since Monday, but Thursday and Friday were relatively quiet after an Egyptian-brokered informal ceasefire seemed to be largely holding. Two additional rockets landed in the Sdot Negev and Eshkol Regional Council areas following the IAF strike, causing no injuries or damage.
    Hamas officials said that one Palestinian was killed and two others were wounded in Friday's IAF strike at al-Bureij refugee camp in central Gaza. The Popular Resistance Committees, terrorists often involved in shooting rockets, said the man killed in the attack belonged to their group. Palestinian sources claim that this marked the ninth Palestinian death from IAF strikes since hostilities began Monday. [...]"
- Un Palestinien tué dans un raid aérien israélien sur Gaza (AFP)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/22/un-palestinien-tue-dans-un-raid-aerien-israelien-sur-gaza_1723437_3218.html
   "Un Palestinien a été tué, et deux autres blessés, dont un grièvement, dans un raid à l'est d'Al-Boureij, dans le centre de la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël, a-t-on appris vendredi 22 juin de sources médicales palestiniennes. La victime a été identifiée comme étant Bassem Ahmad, 29 ans, a-t-on précisé, sans dire s'il faisait partie d'un groupe armé [le "Comité de résistance populaire", connu pour ses tirs de roquettes à répétition, l'a reconnu comme membre, ce que l'AFP ne dira pas]. [...] L'armée israélienne a confirmé dans un communiqué un raid aérien "visant un groupe terroriste pendant des préparatifs de tir de roquette à partir du centre de la bande de Gaza". Auparavant, deux roquettes avaient été tirées vendredi de la bande de Gaza contre Israël, sans faire ni victime ni dégâts, selon l'armée israélienne [...]"

- Israel complains to UN over rockets on South, Yaakov Katz (JP)
http://www.jpost.com/Defense/Article.aspx?id=274786
   "Israel on Thursday lodged an official complaint with the United Nations about the rocket fire into southern Israel from the Gaza Strip over the past several days. Ambassador to the UN Ron Prosor complained to UN Secretary-General Ban Ki-moon that “the lives of about a million Israelis are paralyzed” by the projectiles. [...] Prosor stated that “as long as Israel’s southern communities will not know quiet, it will not be quiet in Gaza.” He added that Israel fully cooperates with the UN, allowing civilian material and humanitarian aid into Gaza, “and in exchange weapons continue to flow into the Strip and rockets are fired into Israel.” [...]"

- Mossaab Youssef, ex-taupe d'Israël au Hamas, assume son statut de renégat, Michaël Blum (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/mossaab-youssef-ex-taupe-disra%C3%ABl-au-hamas-assume-171239983.html
    "Fils d'un fondateur du Hamas, Mossaab Hassan Youssef, ex-taupe d'Israël au sein du mouvement islamiste, était déjà au ban de la société palestinienne. Devenu apostat par sa conversion au christianisme aux Etats-Unis, il persévère en revenant en Israël porter le fer contre l'islam. "Il faut afficher la véritable image de l'islam qui est une religion de guerre", assène, durant une conférence de presse à Jérusalem, l'élégant jeune homme de 34 ans exilé en Californie, portant veste et cravate malgré la chaleur. [...]
    Né près de Ramallah en Cisjordanie, aîné de cheikh Hassan Youssef, un fondateur du Hamas actuellement emprisonné en Israël qui l'a renié, il a publié en 2010 une autobiographie intitulée "Fils du Hamas", avec le journaliste américain Ron Brackin. Il fait sensation en 2008 dans une interview accordée des Etats-Unis au quotidien Haaretz, dans laquelle il parle de sa conversion, attaque le Hamas, défend Israël et déplore de ne sans doute jamais pouvoir en conséquence remettre les pieds sur sa terre natale. [...]
    S'exprimant en anglais et refusant de répondre en arabe aux journalistes, le "prince vert" ne tarit pas d'éloges sur "la démocratie israélienne", dans laquelle il voit "le contraire des valeurs du Hamas". Interrogé sur l'échec des négociations de paix israélo-palestiniennes, il l'impute aux Palestiniens, auxquels il reproche "de ne pas reconnaître le droit historique du peuple juif sur cette terre". "Je ne crois pas que la paix soit possible entre le Hamas et Israël tant que le Hamas voudra détruire Israël", dit-il, ignorant ou indifférent aux évolutions du mouvement depuis son exil. S'il pouvait parler à son père, il lui dirait de "quitter le Hamas et combattre ce monstre qu'il a créé". [...]"


Judée-Samarie

- Israël : Des tags en arabe à la gloire d'Allah et de Mahomet découverts dans une synagogue (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-Des-tags-en-arabe-a-la-gloire-d-Allah-et-de-Mahomet-decouverts-dans-une-s_354930.html
   "Des tags en arabe à la gloire d'Allah et de Mahomet ont été découverts dans la synagogue Maor du conseil régional de Menashé. La police a ouvert une enquête."
- The other "price tags" that the media ignore (Elder of Ziyon) - "Israelis who went to pray at an ancient synagogue near Jericho were appalled to find that the building had been vandalized. Swastikas and pro-Palestinian Authority slogans had been painted on the gate of the building and on an ancient mural". Images sur le site.
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/other-price-tags-that-media-ignore.html


Jordanie

- Website Of Jordanian Muslim Brotherhood: The Days Of The Zionist Entity Are Numbered (Memri)
http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/6466.htm
   "In an article posted on the website of the Jordanian Muslim Brotherhood (MB), Jordanian cleric Dr. Salah Al-Khalidi called Israel a "boil" on the body of humanity, and said that its days are numbered. The following are excerpts [...]"


Egypte

- L'attente nourrit les tensions en Egypte, Tom Perry & Yasmine Saleh (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/lattente-nourrit-les-tensions-en-egypte-182510628.html
   "Le retard dans la publication du résultat officiel de l'élection présidentielle met les nerfs des Egyptiens à rude épreuve alors que les Frères musulmans ont appelé à descendre dans la rue pour empêcher l'armée de leur confisquer le pouvoir. Pour le troisième jour consécutif, jeudi, des centaines de manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir du Caire, épicentre de la révolution ayant abouti au renversement d'Hosni Moubarak au début de l'année 2011. [...]
   "Nous prenons notre temps pour examiner les recours de manière adéquate mais si Dieu le veut, les résultats seront annoncés d'ici dimanche, voire avant", a dit à Reuters le juge Maher el Beheiry, membre de la commission. Le report "génère de l'inquiétude, sans nul doute", a déclaré un porte-parole des Frères musulmans, Mahmoud Ghozlan, qui craint de voir les autorités annoncer la victoire de Chafik, dont ce dernier ne doute pas.
   "Je suis totalement convaincu que je serai le vainqueur légitime", a-t-il déclaré dans la soirée, s'adressant à des partisans rassemblés dans un hôtel du Caire devant les caméras de télévision. La veille, l'un de ses conseillers avait affirmé qu'il était impossible de départager les deux candidats et lui-même s'était jusqu'ici montré discret depuis le scrutin, laissant à son état-major le soin de contester les affirmations du camp adverse.
    Le report de l'annonce des résultats alimente dans les cafés du Caire et sur les réseaux sociaux les rumeurs sur une intervention de l'armée, soupçonnée de préparer un déploiement dans les grandes villes. De sources militaires, on répond que l'armée est simplement en état d'alerte de crainte d'éventuelles violences après l'annonce des résultats de la présidentielle. [...]"

- 'Egypt gov't sources: Shafik to be named president' (JP)
http://www.jpost.com/VideoArticles/Video/Article.aspx?id=274852
   "Ahmed Shafik, who served as Egyptian prime minister under Hosni Mubarak, will be announced as the winner of the country's presidential runoff election on Sunday evening, Egpytian daily Al-Ahram reported Friday, citing government sources. Al-Ahram quoted a source in the current Egyptian government as saying Shafik will be declared victor with 50.7 percent of the vote. [...]"
- Egypt’s authorities may invalidate some Brotherhood votes, hand presidency to Shafiq, says top Israeli analyst (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/egypts-authorities-may-invalidate-some-brotherhood-votes-hand-presidency-to-shafiq-says-israeli-analyst/
   "Egyptian authorities are set to announce the results of last weekend’s presidential elections shortly, possibly on Saturday, and could hand victory to Ahmed Shafiq, ousted president Hosni Mubarak’s last prime minister, Israel’s leading Arab affairs analyst said on Friday night.
    There is no doubt that the powerful Egyptian army wants Shafiq to win, said Ehud Yaari, a well-connected commentator and analyst for Israel’s Channel 2 News. And Shafiq could win, Yaari said, if the election authorities invalidate some of three million problematic votes for the rival Muslim Brotherhood candidate Mohammed Morsi. Among its election infractions, said Yaari, the Brotherhood set up roadblocks in areas that prevented Egyptian Copts, likely strong supporters of Shafiq, from casting their votes. Yaari predicted a further major escalation of internal tensions in Egypt following the announcement. [...]"
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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 23:16

- Hamas buries 2 year old girl it killed as a "martyr" (Elder of Ziyon) - attention aux âmes sensibles je conseille de sauter les images, qui sont choquantes. J'ai hésité à les poster, mais elles illustrent trop bien les macabres mises en scène du Hamas.
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/hamas-buries-2-year-old-girl-it-killed.html
   "Two days ago, a 2-year old girl was killed in Gaza from a Hamas rocket that misfired. Ma'an gave the details and a Hamas official privately admitted that this is what happened to a BBC reporter. Publicly, however, Hamas insists that the girl was killed by an Israeli airstrike. So Hamas staged a funeral for a girl they killed as a "martyr," wrapping her body in a Hamas flag.

 

hadeel5.jpg

 

    And the locals ate it all up:

 

hadeel1.jpg

 

    Sick, depraved people."

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 23:15

 France

- L'affaire Merah et les ravages du complotisme (éditorial du Monde daté 21 juin) - "C'est la version 2.0 des sinistres Protocoles des sages de Sion : le complot juif".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/20/l-affaire-merah-et-les-ravages-du-complotisme_1721703_3232.html
   "Il n'a pas fallu attendre bien longtemps. Le dossier politico-judiciaire de l'affaire Merah n'est pas encore refermé. Mais une partie de la blogosphère française se repaît déjà d'infâmes théories conspirationnistes : le "tueur de Toulouse et de Montauban" serait une victime... [...] Mais la réalité des crimes de Merah, elle, n'est hélas pas contestable. Pas plus que les fantasmes idéologiques qui animaient ce djihadiste français.
    Les sites complotistes cités dans notre enquête exonèrent Merah, au nom du "combat" qu'il menait ou au titre de la manipulation dont il aurait été victime. Dans un cas comme dans l'autre, les sites désignent le "vrai" responsable : "les Israéliens", le "sionisme international", l'impérialiste occidental anti-islamique, etc. C'est la version 2.0 des sinistres Protocoles des sages de Sion : le complot juif.
    Ce message est couramment partagé dans le monde arabo-musulman et dans une fraction non négligeable de l'opinion en France. On a trop critiqué ici le principe des lois mémorielles pour justifier la moindre censure. Ce n'est pas à la loi d'intervenir, mais à la presse de décrypter ces sites, de les prendre au sérieux et de démonter les fariboles qu'ils véhiculent. Parce qu'il y a des fariboles qui tuent."

- Dieudonné est-il antisémite ? Réponse sur Islam&Info, Marc Knobel (CRIF) - Dieudonné : "ceux-là mêmes qui ont persécuté Jésus Christ sont les mêmes qui ont été les persécuteurs du Prophète de l’Islam, ce sont les mêmes, les gens qui servent le malin" ; "tous ensemble [chrétiens et musulmans] nous arriverons à combattre en tout cas cet esprit satanique qui est à la tête des institutions internationales".
http://www.crif.org/fr/tribune/dieudonn%C3%A9-est-il-antis%C3%A9mite-r%C3%A9ponse-sur-islaminfo/31692
   "Quelle question naïve que voilà ! Faut-il encore se demander si Dieudonné est antisémite alors qu’il a été condamné par la justice pour provocation à la discrimination nationale, raciale… ou diffamation envers un particulier en raison de sa race, de sa religion… (Condamnations du 13 juin 2006 (TC de Paris) ; 15 novembre 2007 (CA de Paris) ; 27 novembre 2007 (CA Versailles) ; 17 mars 2011 (CA Paris)… ?
    Il y a quelques jours, Dieudonné a été interviewé [Vidéo 5mn08] par un journaliste d’Islam&Info qui, assurément, prend très au sérieux son rôle. Qu’est-ce que ce site ? Dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » de ce site, nous lisons la présentation suivante : « La rédaction Islam&Info est composée de Musulmans qui, dans un climat des plus délétère, se proposent de donner leur point de vue sur l’actualité. Loin des clivages (qui sont) imposés par les médias français traditionnels, nous souhaitons laisser la parole à un point de vue musulman orthodoxe et indépendant. L’équipe Islam&Info compte nombre de frères et de sœurs, de l’étudiant à l’autodidacte, du sociologue à l’ingénieur, de l’ouvrier à la mère de famille, prêts à partager avec vous leurs analyses (1) »
    Dont acte. L’interview de Dieudonné dure 5 minutes 08 secondes. Et durant ce laps de temps, Dieudonné se lâche, encouragé par les questions du journaliste d’Islam&Info (2). A la question de savoir ce qu’il pense de l’Islam en France et de ses fidèles et si « c’est un vivier de résistants » ou s’il voit « des alliances possibles ? », Dieudonné répond :
   « Moi, je pense que qu’il faudrait que les croyants du monde s’unissent : Chrétiens musulmans. Au final ceux-là mêmes qui ont persécuté Jésus Christ sont les mêmes qui ont été les persécuteurs du Prophète de l’Islam, ce sont les mêmes, les gens qui servent le malin. Et, je rêve qu’un jour, il puisse y avoir une union entre Chrétiens et Musulmans…. Parce que c’est dans cette capacité à pouvoir se rassembler au-delà des frontières religieuses mais dans les croyances - qui est une croyance profonde en Dieu -, que c’est comme cela que tous ensemble nous arriverons à combattre en tout cas cet esprit satanique qui est à la tête des institutions internationales. »
    Réponse du journaliste : « Très bien. » Qui doute encore de l’antisémitisme de Dieudonné ?
1) http://www.islametinfo.fr/qui-sommes-nous/
2) Idem et également sur http://www.egaliteetreconciliation.fr/Dieudonne-s-entretient-avec-Islam-Info-12251.html"

- Humoristes "controversés", Jean Birnbaum (Le Monde des Livres)
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/06/21/humoristes-controverses_1722168_3260.html?xtmc=humoristes&xtcr=1
   "Aux obsèques de Roger Garaudy, on a signalé la présence d'un "humoriste controversé". Après tout, il était normal que la corporation marque sa solidarité: avant de se distinguer dans la grimace négationniste, Garaudy n'avait-il pas commencé sa carrière par des sketchs brocardant les esprits chagrins ? Ces tristes sires, qui se nommaient Arthur Koestler, Victor Serge ou David Rousset, étaient des écrivains que le goulag ne faisait pas rire. Dieu merci, pour réchauffer l'ambiance et dérider tout un chacun, il y avait Garaudy. Lui savait se gausser des "bouffons" et se payer la tête des auteurs "bourgeois", ces incurables rabat-joie.
    Se faire la main sur la littérature avant d'assassiner la mémoire, d'autres négationnistes ont suivi ce parcours. Comme le rappelle l'historienne Valérie Igounet dans sa biographie de Robert Faurisson (Denoël, 464 p., 27,50 €), ce dernier a aussi débuté sa carrière d'histrion en exhibant des "farces" littéraires. Avant de roder le numéro phare qui devait le sortir de l'ombre - rire de la Shoah comme d'un "canular" -, il avait dénoncé les "supercheries" de Rimbaud ou Lautréamont.
    Seulement voilà, ce genre d'artiste supporte mal la concurrence. Ainsi, malgré leur commune passion pour la "démystification" littéraire, Faurisson et Garaudy ont fini par s'écharper gravement, le premier reprochant à son rival d'avoir pillé ses gags sur Auschwitz. En effet, le vieux professeur pétainiste pouvait l'avoir mauvaise : après des décennies d'efforts, voilà qu'il était doublé par l'ancien bateleur stalinien, ce tard-venu qui s'était contenté de le plagier et qui lui piquait maintenant la vedette non seulement sur la scène française mais à travers la planète, jusque dans les talk-shows des mollahs.
    Pour réconcilier tout ce beau monde, on peut compter sur la nouvelle génération des "humoristes controversés". Parce qu'il a rempli le Zenith de Paris avec Faurisson, et parce qu'il a accompagné Garaudy jusqu'au bout, voire au-delà, Dieudonné s'impose comme l'homme providentiel. La relève est assurée."

- Boualem Sansal primé malgré le mépris, Edouard Launet (Libération)
http://nosnondits.wordpress.com/2012/06/21/boualem-sansal-prime-malgre-le-mepris/
   "La tragicomédie du prix du Roman arabe prendra fin demain avec la remise à l’écrivain algérien Boualem Sansal, chez son éditeur Gallimard, d’une… franche poignée de main. A moins que, d’ici là, un nouveau sponsor ne se manifeste, il n’est plus question de chèque de 15 000 euros, puisque le mécène du prix, le Conseil des ambassadeurs arabes, s’est rétracté. Prétextant «les événements actuels dans le monde arabe», il a annulé la cérémonie initialement prévue le 6 juin à l’Institut du monde arabe.
    Le fond de l’affaire, c’est que le Conseil des ambassadeurs arabes n’a pas apprécié que Boualem Sansal se soit rendu en mai au festival international des écrivains de Jérusalem. Menaçant l’écrivain, le Hamas avait assimilé dans un communiqué la présence de l’écrivain en Israël «à un acte de trahison». Les jurés du prix – avec en-tête le directeur de France Culture Olivier Poivre d’Arvor (Libération du 10 juin) – ont protesté contre cette décision en rompant avec le sponsor et organisateur, puis en décidant de remettre malgré tout le prix à l’auteur de Rue Darwin.
    Le prix du Roman arabe, créé en 2008, est destiné à couronner l’ouvrage d’un auteur d’origine arabe dont le roman a été écrit ou traduit en français. Un autre membre du jury, l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun, a estimé qu’«il était inévitable qu’un jour il y ait un clash avec les ambassadeurs arabes». Plusieurs des livres de Sansal sont interdits en Algérie. En lutte pour la liberté d’expression dans son pays, l’écrivain a aussi obtenu en octobre le Prix de la paix de la foire du livre de Francfort et, le 29 mai, le Prix Roman-News.
    Le 24 mai, dans un billet posté sur le site du Hufftington Post titré «Je suis allé à Jérusalem… et j’en suis revenu riche et heureux», Sansal écrivait : «Rendez-vous compte, ils [le Hamas, ndlr] ne m’accusent de rien moins que de haute trahison envers la nation arabe et le monde musulman en leur entier. Ça veut dire ce que ça veut dire, qu’il n’y aura même pas de procès.» Et de conclure : «La paix est à faire entre Israéliens et Palestiniens. Moi, je ne suis en guerre ni avec l’un ni avec l’autre, je les aime tous les deux de la même manière, comme des frères depuis les origines du monde. Je serais comblé si un jour prochain, j’étais invité à Ramallah, avec des auteurs israéliens aussi, c’est un bel endroit pour parler de la paix et de ce fameux premier pas qui permet d’y aller.»"

- Ecrivain sans frontières, Kristian Feigelson (sociologue, Sorbonne-Nouvelle/EHESS) - "S'étant rendu mi-mai à Jérusalem invité à présenter Le village de l'Allemand traduit en hébreu, il est un des rares auteurs du monde arabe à aborder frontalement la question souvent taboue de la Shoah" ; "L'islamisme autoritaire, relayé par ces derniers représentants d'une pensée officielle, a encore une fois banni la liberté d'expression au nom du populisme ou du politiquement correct".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/21/ecrivain-sans-frontieres_1721944_3232.html
   "Invités tous deux fin mai par la Foire du livre de Prague, Boualem Sansal me dédicaçait amicalement son livre Le village de l'Allemand (Gallimard, 2008), "en souvenir de notre heureuse rencontre à Prague". Justement à Prague, ville carrefour d'une Europe pas si heureuse, autrefois meurtrie, mais ville symbole de Vaclav Havel, et d'autres qui surent par leurs écrits résister aussi au XXe siècle aux étouffements du totalitarisme.
    Du nord au sud comme d'est en ouest, l'œuvre de Boualem Sansal questionne les vieux démons totalitaires du XXe siècle. Car Boualem Sansal comme beaucoup d'écrivains est sans frontières ou apatride. Pourtant on croyait bien au pays de Kafka, ces vieux démons du XXe siècle véritablement enterrés, relevant d'une seule fiction, en écho au titre prémonitoire d'un de ses précédents livres Le serment des barbares. Comme si Boualem Sansal depuis son retour en Algérie était lui-même devenu le héros malgré lui de ses propres fictions. S'étant rendu mi-mai à Jérusalem invité à présenter Le village de l'Allemand traduit en hébreu, il est un des rares auteurs du monde arabe à aborder frontalement la question souvent taboue de la Shoah. Pour avoir révélé sur un mode fictionnel dans ce roman l'histoire vraie d'un SS allemand réfugié en Algérie venu y former les cadres de l'armée nationale après l'indépendance. Le retour des fantômes : ici se télescopent réalité et fiction autour des suites de la guerre civile algérienne des années 1990 qui se conclua elle aussi par d'autres centaines de milliers de tueries impunies...
    Mais aller à Jérusalem, capitale des monothéismes, pour un écrivain sans frontières est aujourd'hui synonyme de fatwa aux conséquences imprévisibles. Comme les livres, celle-ci circule plus vite relayée par les médias mais ne connaît non plus de véritables limites. Dans leur prêche quotidien du vendredi, les Ayattolahs avaient commencé à coloniser l'Université de Téhéran devenu premier lieu de prière au détriment de la Mosquée pour islamiser peu à peu les lieux profanes de la pensée. Dès septembre 1988, Salman Rushdie banni pour ses écrits par ces Ayatollahs dû éprouver cette condition de l'écrivain maudit pour devoir survivre dans la clandestinité dans différents endroits du monde.
    Faudra-t-il que Boualem Sansal continue à se terrer dans son village près d'Alger, à craindre l'incertitude, condamné à distance par le Hamas qui n'a sans doute jamais lu son œuvre mais aussi honni dans son propre pays l'Algérie comme nouvel ennemi fantasmatique de la cause palestinienne ? Boualem, sans doute bien mal lu dans le Proche-Orient, souligne l'existence d'Auschwitz et rappelle à sa manière l'existence vraie d'un SS devenu moudjahid. La fatwa déborde les frontières avec d'autres conséquences puisqu'un écrivain peut aussi être discrédité en plein Paris par des ambassadeurs accrédités du monde arabe, réfugiés eux dans leur seule raison d'Etat, ne souhaitant plus aujourd'hui faire décerner ce prix annuel du meilleur roman arabe pourtant déjà attribué par un jury d'écrivains impartiaux pour son dernier roman Rue Darwin.
    L'islamisme autoritaire, relayé par ces derniers représentants d'une pensée officielle, a encore une fois banni la liberté d'expression au nom du populisme ou du politiquement correct. Au fond un écrivain, véritable ambassadeur de la paix éveillerait-il des lecteurs à une nouvelle forme de littérature considérée in fine comme "mal voilée" ? Ironie du sort, en 1939, le philosophe Walter Benjamin, juif allemand et donc devenu "sans nationalité", traqué pour se suicider à Port Bou, avait lui songé pour échapper au nazisme à partir en Palestine pour y trouver la liberté... Boualem Sansal pourra enfin la retrouver le 21 juin chez son éditeur à Paris pour recevoir son prix et s'exprimer dans l'attente de printemps meilleurs."


Gaza & Hamas

- Gaza : le Hamas accepte une trêve avec Israël après trois jours de violences, Adel Zaanoun (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/gaza-deux-palestiniens-tu%C3%A9s-isra%C3%ABl-surench%C3%A8re-repr%C3%A9sailles-48-134547822.html
   "Le Hamas au pouvoir à Gaza a annoncé mercredi qu'il acceptait une trêve avec Israël après une flambée de violences qui a entraîné la mort de huit Palestiniens victimes de raids aériens israéliens dans le territoire en 72 heures. En trois jours plus de 75 roquettes ont été tirées de Gaza sur le sud d'Israël, dont l'une a blessé quatre gardes-frontières mardi soir. [...]
    Quelques heures auparavant, Ghaleb Ermilat, 21 ans, a été tué pendant qu'il circulait à moto à Rafah (sud) dans un raid aérien dans lequel un autre Palestinien, Mohammad Rachdane, a été grièvement blessé. L'armée israélienne a dit avoir frappé "deux agents du jihad terroriste mondial qui ont joué un rôle central dans l'attaque terroriste au cours de laquelle un civil israélien a été tué à la frontière israélo-égyptienne le 18 juin". Mohammad Rachdane "né en 1984", fait partie d'un groupe salafiste de Gaza, Tawhid wal Jihad, selon l'armée israélienne, qui lui impute notamment des activités telles que "le transfert d'armes et le tir sur Israël de roquettes". [...]
    Le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, dénonce "depuis quelques jours une série de tentatives de nuire à l'Etat d'Israël", selon un communiqué militaire. Selon la police israélienne, un quarantaine de roquettes et obus de mortier sont tombés en Israël depuis minuit (mardi 21H00 GMT), endommageant des bâtiments et des véhicules. La veille, 45 tirs de roquettes avaient visé Israël, selon la police et les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui les ont revendiqués. [...]"
- Deux Palestiniens tués à Gaza par des frappes israéliennes, Saleh Salem (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/deux-palestiniens-tu%C3%A9s-%C3%A0-gaza-par-des-frappes-195222056.html
   "[...] Des frappes aériennes israéliennes ont causé la mort d'un activiste palestinien et d'un adolescent de 14 ans mercredi au troisième jour des combats à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Lors d'une première frappe, un membre d'un réseau salafiste de Gaza a trouvé la mort et un autre a été blessé alors qu'ils circulaient sur leur moto à Rafah, dans le sud, près de la frontière de la bande de Gaza avec le Sinaï, ont indiqué des responsables médicaux.
    Une seconde frappe, dans la ville de Gaza, a tué un garçon de 14 ans et blessé son père, également un civil. L'armée israélienne a confirmé les frappes et précisé que la seconde visait une équipe tirant des roquettes à partir d'une zone principalement habitée par des civils dans le nord de Gaza. Israël a lancé deux frappes supplémentaires contre des bases du Hamas à Gaza en début de soirée, blessant légèrement deux Palestiniens de 13 et 14 ans, ont rapporté des médecins. [...]"

- Gaza : 8 roquettes tirées vers Israël (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/21/97001-20120621FILWWW00515-gaza-8-roquettes-tirees-vers-israel.php
   "Les tirs de roquettes de la bande de Gaza vers Israël se sont poursuivis durant la nuit pour la quatrième journée consécutive, alors que le Hamas a annoncé être prêt sous condition à une trêve, a annoncé l'armée israélienne. Huit roquettes ont été tirées sans faire de victime. Une d'entre elle a été détruite en vol par une batterie de "Dôme de fer", un système d'interception de roquettes déployé autour de la bande de Gaza par l'armée israélienne, a ajouté un porte-parole militaire. Depuis le début de la semaine, 129 roquettes ont été tirées de la bande de Gaza vers le sud d'Israël qui ont fait quatre blessés et des dégâts matériels, a ajouté le porte-parole de l'armée. [...]"
- Rockets hit Israel hours after Hamas says it’s ready for ceasefire (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/hamas-announces-readiness-for-ceasefire/
   "Five rockets hit southern Israel early Thursday morning, hours after Hamas announced it would be willing to cease its fire on Israel. There were no reports of injuries or damage after the Kassam rockets slammed into the Eshkol region. The Izz ad-Din al-Qassam Brigade, Hamas’s military wing, announced on Wednesday evening that it is prepared to cooperate with Egyptian efforts to end the current round of rocket fire into Israel provided that Israel also cease its air strikes on Gaza. [...]"

- Front sud: Deux autres roquettes viennent d'être tirées sur Ashkelon, dont une a été interceptée (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Front-sud-Deux-autres-roquettes-viennent-d-etre-tirees-sur-Ashkelon-dont-une-a-_354888.html
   "Deux roquettes ont été tirées sur le Conseil régional d'Ashkelon. L'une d'elles a été apparemment interceptée par le "Dôme de fer". Le point d'impact de la seconde n'a pas encore été localisé. Peu de temps avant le "Dôme de fer" avait intercepté une roquette tirée de la zone de Gaza."

- Israel continues to send supplies to Gaza while under attack (Elder of Ziyon) - "Gaza responded by "exporting" dozens of rockets towards Israeli civilians".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/israel-continues-to-send-supplies-to.html
   "Palestine Press Agency reports that on Wednesday, Israel shipped 268 trucks filled with goods through the Kerem Shalom crossing, including 9 trucks of aid, 152 trucks for the commercial sector, including 11 trucks of wheat and 20 trucks of feed, 30 trucks for the agricultural sector, 5 trucks for the transportation sector, including, 30 vehicles, 9 trucks loaded with cement and iron for construction and 61 truckfuls of gravel for UNRWA projects, and also been pumping 159,510 kilos of cooking gas and 240,097 liters of diesel from Qatar, as well as 38,000 liters of diesel for transportation.
    Gaza responded by "exporting" dozens of rockets towards Israeli civilians. Today, after eight more rockets were fired overnight, Israel is sending another 310 trucks of aid through the crossing, including supplies to help upgrade the electric grid of Gaza."

 


Judée-Samarie

- Shkhem (Naplouse) : jets de pierres palestiniens sur les 1.200 fidèles juifs devant le tombeau de Yosef (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Shkhem-Naplouse-jets-de-pierres-palestiniens-sur-les-1_354821.html
   "Plus de 1.200 fidèles juifs se sont rendus cette nuit, sous la protection de Tsahal, au tombeau de Yosef à Shkhem (Naplouse). La foule a été la cible de jets de pierres par les Palestiniens de Balata, des coups de feu ont également été entendus. un soldat a été légèrement blessé par une pierre et transporté à l'hôpital. Tsahal a arrêté plusieurs émeutiers palestiniens et 4 Juifs qui tentaient de s'infiltrer dans la ville de Shkhem en dépit de l'interdiction des autorités militaires."
- Palestinians stone worshipers on way to Joseph’s tomb, Stuart Winer (Times of Israel) - "As the travelers passed close to the Balata refugee camp Palestinians began throwing rocks, and shots were also fired".
http://www.timesofisrael.com/palestinians-stone-worshipers-in-nablus/
   "Palestinians attacked worshipers traveling to Joseph’s tomb on the outskirts of Nablus during a scheduled nighttime visit, Israel Radio reported on Thursday. Over 1,200 people made the journey to the tomb in coordination with the IDF — a requirement since the West Bank town of Nablus is under Palestinian Authority control.
    As the travelers passed close to the Balata refugee camp Palestinians began throwing rocks, and shots were also fired. IDF soldiers escorting the worshipers returned fire and used riot control methods to disperse the protesters. An IDF soldier was lightly wounded when a rock hit him and several Palestinians were arrested during the incident. Four Israelis who tried to enter Nablus apart from the group were also arrested.
    The tomb is believed to be the final resting place of Joseph, one of the twelve sons of biblical patriarch Jacob, and is considered a Jewish holy site. The tomb has seen several violent and fatal confrontations between Palestinians and Israelis in the past. The IDF coordinates occasional visits to the tomb, drawing hundreds of worshipers."


"Processus de paix"

- Mofaz: Peace talks soon to be renewed without precondition (JP)
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=274657
   "Vice Premier Shaul Mofaz said Thursday morning that he believed Israeli-Palestinian peace talks would be renewed soon without preconditions. Speaking to Israel Radio from Washington, Mofaz said that "I believe that there is an opportunity to restart negotiations. I have a firm basis for believing this will happen in the near future." [...]
    In his interview with Israel Radio, Mofaz said that the Palestinians preconditions have become an obstacle, and that the upcoming negotiations must and will be restarted "without any preconditions." "Over the past three years the Palestinians have been placing preconditions on restarting the negotiations, and Israel and the US were mistaken in allowing them to do so," Mofaz said. [...]"
- Mofaz to Obama: Israel's broad coalition will enable renewal of Mideast talks, Natasha Mozgovaya (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/mofaz-to-obama-israel-s-broad-coalition-will-enable-renewal-of-mideast-talks-1.440265
   "Vice Prime Minister Shaul Mofaz met with U.S. President Barack Obama at the White House on Thursday and emphasized that Israel's new coalition government is an opportunity to restart negotiations with the Palestinians. [...] Mofaz told Obama that the new 94-member coalition that was set up in Israel, after his party Kadima joined the government, posed a window of opportunity to advance the Israeli-Palestinian peace process.
   "The Americans have a strong will to advance the process," Mofaz told Haaretz following the meeting. "This time there are no preconditions… from my talks with U.S. Secretary of State Clinton and the National Security Adviser, I feel that there is support for talks without preconditions." [...] "We are working hard at keeping these parties working and talking, and trying to keep them committed to this process," State Department spokeswoman Victoria Nuland said Wednesday. "The process is still very much alive. I don't dispute the fact that we've had some bad incidents on the ground this week ... but that is further to why these parties need to stay engaged"."

- Erekat: Israel must choose - peace or settlements, Khaled Abu Toameh (JP)
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=274758
   "Israel must choose between peace and settlements and release Palestinian prisoners, Chief PLO negotiator Saeb Erekat was quoted Thursday as saying. Erekat's remarks came after he held talks in Washington with US Secretary of State Hilary Clinton on ways of reviving the stalled peace process.
    He said he relayed to the US Administration the Palestinian demands for reviving the peace process: a full cessation of settlement construction and the release of Palestinian prisoners. "I discussed with Clinton the Palestinian stance [toward the peace process]," Erekat said. "We are not against returning to the negotiating table. But how can we negotiate while Israel is continuing to build settlements on territories that are supposed to be part of a Palestinian state." Erekat also demanded that Israel release 123 security prisoners who were imprisoned before the signing of the Oslo Accords. [...]"

- Why Is the Peace Process Dead?, Hisham Jarallah (journalist based in the West Bank) - "By demanding that Israel recognize the pre-1967 lines as the borders of a future Palestinian state, Abbas is actually asking that Israel commit itself in advance to giving him everything -- even before the negotiations have resumed".
http://www.gatestoneinstitute.org/3124/peace-process-dead
   "Palestinian Authority President Mahmoud Abbas announced this week that the Middle East peace process was "clinically dead" because Israel was refusing to accept his conditions for returning to the negotiating table. Abbas has been demanding that Israel freeze all settlement construction and recognize the pre-1967 lines as the future borders of a Palestinian state. Recently, Abbas added two more conditions for resuming the stalled peace talks: first, that Israel allow him to import more weapons for his police forces in the West Bank, and second, the release of Palestinian prisoners from Israeli jails.
    Abbas is in fact searching for any excuse not to return to the negotiating table with Israel. His demand that Israel stop building in the settlements sounds more like a joke: has he just discovered that there are settlements in the West Bank? Why did his predecessor, Yasser Arafat, negotiate for many years with Israel while the construction in the settlements was continuing? And why did Abbas also negotiate with Israeli leaders before Benjamin Netanyahu was elected prime minister more than three years ago -- while the construction work was continuing? By demanding that Israel recognize the pre-1967 lines as the borders of a future Palestinian state, Abbas is actually asking that Israel commit itself in advance to giving him everything -- even before the negotiations have resumed.
    Abbas's two new conditions - the release of prisoners and import of weapons - came as a surprise even to some Palestinians in the West Bank. It is not even clear how the release of Palestinians who were involved in terror attacks would advance the cause of peace. It is also not clear how bringing additional rifles and pistols into the Palestinian Authority-controlled territories is supposed to help achieve peace between Israel and the Palestinians.
    Abbas is right in saying that the peace process is "clinically dead." The peace process has been dead for some time now. It died the day a majority of Palestinians voted for Hamas in a free and fair election in 2006. The peace process died when Hamas expelled the Palestinian Authority from the Gaza Strip and established an Islamic emirate in the area.
    The peace process died even long before that. It passed away the day Yasser Arafat said no to former Israeli Prime Minister Ehud Barak at the botched Camp David summit in 2000. The peace process died when Abbas again said no to another generous offer that was made by Israeli prime minister Ehud Olmert. The peace process died when the Palestinian Authority got involved in suicide bombings and terror attacks during the second intifada. The peace process died the day Palestinian policemen used their American and Israeli-supplied weapons to kill Israeli civilians and soldiers.
    The peace process has been dead ever since the Palestinians ended up with two separate states - one in the West Bank and one in the Gaza Strip. The so-called Arab Spring, which has brought Islamists and jihadists to power in a number of Arab countries, is another reason why the peace process is dead. Egypt and Jordan, the only two Arab countries which peace treaties with Israel, will soon fall into the hands of the Muslim Brotherhood, driving the final nail into the coffin of the peace process. The peace process is dead because a majority in the Arab and Islamic world still has not come to terms with Israel's right to exist."


Liban & Syrie

- Liban : "les Palestiniens souffrent de discrimination, pauvreté et problèmes sanitaires" (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Liban-les-Palestiniens-souffrent-de-discrimination-pauvrete-et-problemes-sanitai_354834.html
   "Les Palestiniens vivant au Liban ont les pires conditions de vie de la région, selon un rapport publié mercredi par une ONG internationale travaillant dans les territoires sous contrôle de l'Autorité palestinienne, à Gaza, au Liban et en Jordanie. "Les camps de réfugiés palestiniens au Liban sont considérés comme les pires camps de réfugiés de la région en terme de pauvreté, santé, éducation et conditions de vie", peut-on lire dans le rapport de l'American Near East Refugee Aid (ANERA), publiée à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés.
    L'ANERA souligne que les Palestiniens réfugiés au Liban souffrent "de la discrimination, l'isolement, la pauvreté, le chômage, de problèmes de logement et du manque de véritables écoles, hôpitaux et systèmes d’égouts. Deux réfugiés palestiniens sur trois survivent avec moins de 6 dollars par jour", indique le rapport. "Les réfugiés de Palestine au Liban sont spoliés de plusieurs droits de base, il leur est par exemple interdit d'exercer une vingtaine de professions", ajoute l'ANERA."

- Syrie : près de 120 morts dans les violences jeudi selon une ONG (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/syrie-ligue-arabe-demande-renforcement-mandat-kofi-annan-065709251.html
   "Près de 120 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la répression et les combats en Syrie jeudi, soit l'une des journée les plus sanglantes depuis l'instauration théorique de la trêve le 12 avril, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les violences ont tué au moins 66 civils, 43 soldats, cinq combattants rebelles et cinq autres personnes dont l'identité n'a pas été précisée, selon cette organisation basée en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur les témoignages de militants sur place. [...]"
- Plus de 15 000 morts depuis le début de la révolte en Syrie (AFP)
http://www.lepoint.fr/monde/plus-de-15-000-morts-depuis-le-debut-de-la-revolte-en-syrie-21-06-2012-1476063_24.php
   "Au moins 15 026 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en Syrie depuis le début mi-mars 2011 de la révolte contre le régime du président Bachar el-Assad, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Au moins 10 480 civils, 3 716 soldats et 830 déserteurs ont été tués dans la répression et les combats. L'OSDH comptabilise comme civils les hommes armés qui combattent le régime sans toutefois être d'anciens soldats. [...]"

- Israël : "une intervention massive" en Syrie (AFP) - "Si rien ne se passe, il y a un grand risque d'une extension du conflit au Liban et en Irak, deux pays qui partagent de nombreuses similitudes avec la Syrie".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/21/97001-20120621FILWWW00671-syrie-une-intervention-massive-israel.php
   "Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a estimé aujourd'hui à Paris que la communauté internationale devait préparer "une intervention massive" en Syrie, pour éviter "une extension du conflit au Liban et en Irak". "Plus on attend, plus il y aura de chaos et de victimes. Il n'y a pas grand chose qu'Israël puisse faire, c'est au peuple syrien, à l'Occident et à la Russie de trouver une solution pour arrêter les massacres", a dit à quelques journalistes Danny Ayalon, lors d'une visite en France.
   "La solution la plus efficace serait une intervention massive de la communauté internationale, sur le modèle de ce qui s'est passé en Bosnie", a-t-il poursuivi, évoquant le déploiement d'une force armée d'interposition. "Il est nécessaire d'y associer tous les pays concernés, y compris et surtout la Russie. Il faudra certainement trouver une solution pour (le président) Bachar el-Assad et sa famille", a souligné Ayalon. "Si rien ne se passe, il y a un grand risque d'une extension du conflit au Liban et en Irak, deux pays qui partagent de nombreuses similitudes avec la Syrie", a mis en garde le ministre, qui devait s'entretenir dans la journée avec le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
    Le président israélien Shimon Peres avait déclaré le 10 juin qu'il souhaitait la victoire des rebelles en Syrie. Israël est formellement en état de guerre avec la Syrie, son voisin au nord, mais la frontière entre les deux pays n'a connu aucun incident notable depuis la fin de la guerre israélo-arabe en octobre 1973. [...]"


Egypte

- Egypte : les Frères musulmans haussent le ton pour leur candidat à la présidentielle, Samer Al-Atrush (AFP) - "A l'appel de la confrérie, des milliers de personnes ont manifesté mardi sur la place Tahrir au Caire".
http://fr.news.yahoo.com/egypte-islamistes-haussent-faveur-candidat-%C3%A0-pr%C3%A9sidence-100944376.html
   "Les Frères musulmans égyptiens ont menacé jeudi le pouvoir militaire de "confrontation avec le peuple" si leur candidat Mohamed Morsi n'était pas reconnu vainqueur de la présidentielle, dont les résultats ont été reportés, prolongeant l'incertitude et les tensions.
    M. Morsi et son rival, l'ancien Premier ministre de Hosni Moubarak Ahmad Chafiq, affirment chacun sans relâche avoir remporté cette première présidentielle depuis la chute de M. Moubarak en février 2011, qui s'est achevée dimanche. La proclamation des résultats officiels, attendue jeudi, a été reportée à une date indéterminée par la commission électorale, qui demande plus de temps pour examiner les recours contre des irrégularités présentés par les deux camps.
    Les Frères musulmans protestent également contre les dispositions prises par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir, lui permettant d'assumer le pouvoir législatif à la suite de la dissolution la semaine dernière de l'Assemblée dominée par les islamistes. Cette mesure obligera le prochain président quel qu'il soit à avoir l'aval des militaires pour pouvoir faire passer des lois, réduisant drastiquement sa marge de manoeuvre. L'armée s'est également octroyée de larges prérogatives en matière de sécurité, ainsi que pour contrôler le processus de rédaction de la future Constitution.
    A l'appel de la confrérie, des milliers de personnes ont manifesté mardi sur la place Tahrir au Caire, où certains de ses militants sont ensuite restés avec des tentes et entendent rester jusqu'à ce que leur candidat soit reconnu vainqueur. "Nous insistons sur le fait que nous allons rester sur la place Tahrir pour réaliser les objectifs de la révolution", affirme un haut responsable islamiste, Essam el-Erian, sur le site du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), émanation des Frères musulmans. [...]"


Iran

- Israël va-t-il bombarder l'Iran cet été ?, Vincent Jauvert (Nouvel Observateur) - "c’est entre mi-novembre et fin décembre qu’Israël, probablement aidé par les Américains, pourrait, en cas d'échec définitif de la diplomatie, bombarder les sites nucléaires iraniens".
http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/06/21/israel-va-t-il-bombarder-l-iran-cet-ete.html
   "Comme nous le prévoyions dimanche, les négociations sur le dossier nucléaire entre l’Iran et les P5+1 (les membres du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne) n’ont pas abouti mardi à Moscou. [...] Dialogue de sourds, donc. Cet échec va-t-il conduire Israël à bombarder les sites nucléaires iraniens dès cet été ? Le risque semble limité. Pour au moins trois raisons :
    1/ Selon plusieurs diplomates occidentaux, les Israéliens ont fait savoir à Washington, Paris et Londres qu’ils ne considéraient pas l’échec des négociations comme le déclencheur d’une action militaire.
    2/ Pour eux, seul compte le moment où le programme nucléaire iranien sera très proche d'entrer dans une "zone d'immunité", c'est à dire le moment où l'Iran pourra décider de produire, en quelques semaines, une quantité suffisante de matière fissile pour une arme nucléaire dans l’usine de Fordow, installation souterraine qui ne peut être détruite ni par des frappes israéliennes et ni même des bombes américaines, selon Ehud Barak (voir son interview au Washington Post d'hier). Or, d'après les chiffres de l'AIEA, ce n’est que fin décembre 2012-début janvier 2013, que l'Iran disposera à Fordow d'assez d'uranium enrichi à 20% pour, si le Guide iranien le décidait, produire, en moins de deux mois et à l'abri de toute attaque, suffisamment de matière fissile pour une bombe atomique.
    3/ Selon la presse américaine, il semble que Barack Obama a demandé à Benjamin Nétanyahu de ne pas intervenir militairement avant le scrutin présidentiel de novembre, de façon à préserver ses chances de le remporter. En échange, il aurait promis au Premier ministre israélien de l’aider militairement après, si nécessaire. Si tout cela est vrai, c’est donc entre mi-novembre et fin décembre qu’Israël, probablement aidé par les Américains, pourrait, en cas d'échec définitif de la diplomatie, bombarder les sites nucléaires iraniens. [...]"
- Barak : La solution diplomatique sur le nucléaire iranien serait un ''miracle'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Barak-La-solution-diplomatique-sur-le-nucleaire-iranien-serait-un-miracle-_354882.html
   "Le Ministre de la Défense, Ehoud Barak, a comparé, dans le dossier nucléaire iranien, la possibilité d'une solution diplomatique  à "un miracle" lors d'un entetien dans Washington Post, mercredi."
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