- Elections égyptiennes (Chappatte)
http://fr.news.yahoo.com/photos/cartoons-slideshow/legypte-urnes-photo-201114508.html
- Elections égyptiennes (Chappatte)
http://fr.news.yahoo.com/photos/cartoons-slideshow/legypte-urnes-photo-201114508.html
France
- Google : un médiateur va se pencher sur l'apparition du mot "juif" dans les recherches (AFP) - Klugman : "Nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas face à un ennemi idéologique mais à un problème qui se pose avec le service de suggestion de Google".
http://fr.news.yahoo.com/google-suggestions-moteur-recherche-examin%C3%A9es-justice-062719103.html
"Un médiateur a été désigné mercredi pour tenter de régler le différend entre Google et des organisations antiracistes qui demandent que le moteur de recherche ne puisse plus associer automatiquement le mot "juif" au nom de personnalités faisant l'objet de requêtes d'internautes. Lors de l'audience en son cabinet, la juge des référés du tribunal de grande instance de Paris, Martine Provost-Lopin, a accepté, à la demande des parties, le principe de la désignation d'un médiateur et fixé au 27 juin à 10H00 une prochaine audience.
Au centre du contentieux, la fonctionnalité "Google Autocomplete" ou "saisie semi-automatique", qui permet de proposer à l'internaute, quand il entre une requête dans la barre de recherche Google, d'autres demandes sur la base notamment des requêtes faites par d'autres internautes, ce qui simplifie les recherches. Les organisations antiracistes affirment que de nombreux utilisateurs de Google sont "quotidiennement confrontés à l'association non sollicitée et quasi-systématique du terme "juif" avec les patronymes des personnes les plus en vue dans le monde de la politique, des médias ou des affaires". Ce faisant, Google Autocomplete enfreint la loi réprimant la constitution de fichiers ethniques, estiment l'Union des étudiants juifs de France, J'accuse!-action internationale pour la justice, SOS Racisme, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et Mémoire 2000.
"Google et les associations plaignantes ont fait conjointement ce matin une demande de médiation afin de trouver la meilleure solution à ce problème", ont déclaré Google et les organisations antiracistes dans un communiqué commun. "Google est solidaire de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme".
La médiation a été confiée à un ancien président du tribunal de commerce, Jean-Pierre Mattei, et son cadre sera confidentiel, a indiqué l'avocat de SOS Racisme, Me Patrick Klugman. "On va parler de philosophie plus que de droit, et de solutions techniques plus que de savoir qui a raison et qui a tort", a déclaré aux journalistes Me Klugman, évoquant "deux approches de la liberté, deux approches aussi de la responsabilité". "Nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas face à un ennemi idéologique mais à un problème qui se pose avec le service de suggestion de Google", a-t-il ajouté.
Un porte-parole de Google France avait expliqué mardi que les résultats des requêtes sur Google étaient "générés de manière totalement automatique, sur la base de critères purement algorithmiques correspondant notamment à la popularité des requêtes saisies par les internautes". "Google n'établit pas ces requêtes de façon manuelle - l'ensemble des requêtes affichées au sein d'Autocomplete ont été préalablement recherchées par des internautes sur Google", avait-il dit. Faute d'accord entre les parties au terme de la médiation, l'affaire devra être plaidée."
- Prémices d’un sombre avenir ? (Communiqué du CRIF Rhône–Alpes) - "nous demandons instamment à Mme la Ministre Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EE-LV, de s’exprimer clairement sur cette prise de décision".
http://www.crif.org/fr/communiquedepresse/communiqu%C3%A9-du-crif-rh%C3%B4ne%E2%80%93alpes-pr%C3%A9mices-d%E2%80%99un-sombre-avenir/31285
"Le conseil représentatif des institutions Juives de France Rhône-Alpes dénonce la prise de position du groupe Europe écologie-les verts, lors de la commission permanente du conseil régional Rhône-Alpes, qui s’est tenue le jeudi 16 mai 2012. Alors, qu’il lui était proposé l’attribution d’une subvention annuelle à la chambre de commerce France-Israël, le groupe écologiste a voté « contre »*. Son motif était le refus de soutenir une structure qui condamne les appels au « boycott des produits israéliens… ».
Au-delà des considérations éthiques et juridiques soulevés par les appels au boycott, nous sommes consternés par une décision qui vise à porter atteinte à une organisation, chargée de renforcer les liens sociaux, économiques, culturels et universitaires entre la France, Israël et notre région. Dans un souci de transparence, nous demandons instamment à Mme la Ministre Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EE-LV, de s’exprimer clairement sur cette prise de décision.
Le CRIF Rhône - Alpes condamne vigoureusement toute position susceptible de favoriser l’importation du conflit du Proche Orient en France et à l’instar du gouvernement, milite au contraire, pour le rassemblement de tous les citoyens autour des valeurs républicaines. Nous nous étonnons d’ailleurs que certains groupes faisant partie de ce gouvernement s’écartent de cette ligne politique affichée.
Nous disons à Mr Philippe Meirieu, 2ème vice-président du conseil régional RA, président du conseil fédéral d’EE-LV et candidat aux élections législatives dans la 1ière circonscription du Rhône qu’on ne peut à la fois aspirer aux plus hautes fonctions publiques et en même temps prôner les appels au boycott et ainsi s’associer à ceux dont l’unique objectif est de véhiculer haine et fanatisme.
* Ont voté pour la subvention à la CCFI Rhône-Alpes : les groupes PS et Apparentés, Radicaux de Gauche, Union de la Droite, du Centre et Apparentés. Contre : Europe Ecologie – Les Verts, Front de Gauche, Front National."
- Boycott de produits israéliens : amende confirmées pour des militantes (AFP) - "La présidente de l'association CAPJPO-EuroPalestine, Olivia Zemor, a été reconnue "coupable d'avoir provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes, les producteurs israéliens, à raison de leur appartenance à une nation déterminée, l'Etat d'Israël"."
http://fr.news.yahoo.com/boycott-produits-isra%C3%A9liens-amende-confirm%C3%A9es-militantes-151820791.html
"La justice française a rendu deux décisions défavorables à des militants propalestiniens, impliqués dans des appels au boycott des produits israéliens dans des supermarchés en région parisienne et près de Bordeaux (sud-ouest), a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.
Dans la première affaire, la cour d'appel de Paris a infirmé jeudi la relaxe d'une militante propalestinienne et l'a condamnée à 1.000 euros d'amende avec sursis pour avoir mis en ligne en juillet 2009 une vidéo tournée dans un supermarché d'Evry (sud de Paris) appelant au boycott des produits israéliens. La présidente de l'association CAPJPO-EuroPalestine, Olivia Zemor, a été reconnue "coupable d'avoir provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes, les producteurs israéliens, à raison de leur appartenance à une nation déterminée, l'Etat d'Israël".
Elle devra également verser un euro de dommages et intérêts au Bureau de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) et à la chambre de commerce France-Israël, ainsi que 1.500 euros au titre des frais de justice. [...] La cour d'appel de son côté a estimé qu'"en choisissant de diffuser ces propos outranciers et notamment l'affirmation selon laquelle acheter un produit en provenance d'Israël équivaut à acheter une balle qui va tuer un enfant palestinien, (...) Olivia Zemor a incité à la haine ou à la violence".
Dans la seconde affaire, la Cour de cassation, plus haute instance judiciaire française, a rejeté le pourvoi formé par une militante de la Ligue des droits de l'Homme qui avait apposé un autocollant "boycott apartheid Israël" sur des jus de fruits dans un supermarché de la région de Bordeaux (sud-ouest), rendant ainsi définitive sa condamnation."
- Boycotter les produits d'Israël ? Non, ce n'est pas de la "liberté d'expression", Michaël Ghnassia (Avocat au Barreau de Paris) - "Il s’agit uniquement pour les plus hautes juridictions française et européenne de rappeler que l’appel au boycott fondé sur un critère racial, religieux ou national, loin de représenter une simple opinion, est une démarche discriminatoire et, de ce fait, condamnable".
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/556641-boycotter-les-produits-d-israel-non-ce-n-est-pas-de-la-liberte-d-expression.html
"La Cour de cassation, par un arrêt du 22 mai 2012, a confirmé que le fait d’appeler publiquement au boycott des produits israéliens est constitutif d’une provocation à la discrimination à raison de la nationalité. Il convient donc de rappeler les faits ayant abouti à cette solution de principe.
Depuis quelques années, s’est développée dans notre pays une campagne "Boycott, Désinvestissements, Sanctions" (BDS) qui encourage au boycott total des échanges économiques, culturels, sportifs et universitaires avec Israël. Les promoteurs de cette campagne soutiennent une démarche unique dans son genre, au risque de l'élargir à l’ensemble des citoyens israéliens, quels que soient leurs âges, leurs opinions ou leurs responsabilités.
Ainsi on a vu, en France, des produits israéliens retirés des rayons de supermarchés, des films déprogrammés de salles de cinéma, des universitaires interdits de colloques ou encore des écrivains chahutés lors de salons littéraires, en raison de leur seule origine. Si les incidents restent limités en nombre, la diffusion massive de ces actions sur internet instaure un véritable sentiment d’insécurité, ravivant pour certains le souvenir de persécutions qu’ils ont déjà eu à souffrir.
C’est dans ce contexte qu'à Mérignac, le 30 mai 2009, les agents de sécurité d’un supermarché ont interpellé une militante pro-palestinienne qui venait d’apposer sur une caisse enregistreuse et sur une bouteille de jus d’orange des étiquettes autocollantes appelant au boycott de tous les produits d’Israël. Cette militante, qui a été retrouvée en possession de 39 étiquettes, a reconnu les faits tout en précisant qu’elle avait "collé cet autocollant sur un produit israélite (sic) dans le but de dénoncer les faits politiques dans ce pays" et que "le boycott est la seule arme pacifique que nous avons trouvée pour parler de la juste cause du peuple palestinien".
Déjà poursuivie pour des faits similaires, elle fut cette fois condamnée en première instance, puis en appel à une amende de 1 000 €. C’est son pourvoi en cassation qui vient d’être rejeté, aux motifs qu’"en invitant les clients du magasin Carrefour à boycotter tous les produits venant d’Israël, la prévenue a incité à entraver l’exercice normal d’une activité économique, et visé de façon discriminatoire les producteurs et fournisseurs de ces produits en raison de leur appartenance à une nation déterminée, en l’espèce Israël".
Cette solution n’est ni une nouveauté, ni une surprise. La Cour de cassation ne fait que reprendre ici une solution qu’elle avait déjà affirmée dans un arrêt du 28 septembre 2004, et qui fut approuvée par la Cour européenne des droits de l’homme. Il ne s’agit nullement, comme certains pourraient le prétendre, d’une atteinte à la liberté d’expression, ni même d’éteindre la critique légitime à l’égard de la politique ou du gouvernement d’Israël. Il s’agit uniquement pour les plus hautes juridictions française et européenne de rappeler que l’appel au boycott fondé sur un critère racial, religieux ou national, loin de représenter une simple opinion, est une démarche discriminatoire et, de ce fait, condamnable.
En toute hypothèse, cette décision est particulièrement bienvenue, dans un contexte où certaines organisations pro-palestiniennes, soutenues par les tenants d’un antisionisme radical, au-delà de cette tentative de ghettoïsation d’une nation, ont une volonté manifeste de délégitimation de l’État d’Israël. Ainsi, il n’est pas rare de voir présenter Israël comme un régime d’"apartheid", les territoires palestiniens comme des "camps de concentration" et les Israéliens comme des "tueurs d’enfants". Véritables caricatures d’une situation autrement plus complexe, la propagation de ces stéréotypes participe du conditionnement des plus fanatiques qui, faute de pouvoir s’en prendre aux "Israéliens", en viennent à jeter des cocktails molotov sur des synagogues, agressent des porteurs de "kippas", ou abattent de sang-froid des enfants juifs dans une école.
Il est évident dans ces conditions, comme l’ont rappelé de nombreux élus de gauche comme de droite, des organisations antiracistes et des syndicats, que la campagne BDS et les discours qu’elles véhiculent ne servent pas la cause de la paix. Il est donc temps, pour ceux qui aspirent réellement à une solution permettant la création de deux États voisins et souverains, d’arrêter d’encourager ceux qui prônent les préjugés et la haine, là où il faudrait au contraire inciter au dialogue et aux négociations, seule certitude à la construction d’une paix durable qui ne soit pas la négation de l’Autre."
- L'Iran introduit Dieudonné en catimini au Festival, Clarisse Fabre (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2012/05/24/l-iran-introduit-dieudonne-en-catimini-au-festival_1706375_766360.html?xtmc=dieudonne&xtcr=1
"Ce n'est pas tous les jours que le Marché du film, à Cannes, annule une projection. Les professionnels sont là pour faire des affaires, mais pas à n'importe quel prix... Lundi 21 mai, comme tous les jours, l'équipe technique du marché préparait les projections du lendemain, quand ils découvrent un étrange objet : un film signé Dieudonné, intitulé Yahod Setiz, clairement antisémite et produit par la société iranienne Documentary and Experimental Film Center (DEFC).
Le Marché du film a aussitôt demandé à la société iranienne d'annuler la projection. Ce fut chose faite. "Nous avons une charte qui interdit la présence de tous films heurtant l'ordre public ou les convictions religieuses, ainsi que les films pornographiques ou incitant à la violence", explique au Monde le directeur du Marché du film, Jérôme Paillard.
L'incident est-il clos ? Au Marché du film, DEFC dispose d'une bonne visibilité. Sur place, mercredi, son président, Shafi Agha Mohammadian, nous confirme qu'il a dû annuler la projection d'un film, et se propose de nous montrer l'affiche. On y lit ce titre, Antisemitic, par le réalisateur Dieudonné Mbala Mbala. S'agit-il du même film ? "Oui, Yahod Setiz et Antisemitic, c'est pareil", répond-il. Ce serait l'histoire d'un homme qui voue une haine à l'égard de toute personne juive. Sa femme lui demande de consulter un psychanalyste - juif. Etc.
On jette un œil sur le catalogue des films 2011. Tiens, voici deux titres sur le 11-Septembre : l'un est un documentaire, The Big Lie ("Le Grand Mensonge") ; l'autre une fiction, The Black Box ("La Boîte noire"). Les deux films ont été réalisés par Mohammad Reza Eslamlou, avec l'aide de Thierry Meyssan, fondateur du réseau Voltaire. Ce dernier a remis en cause la version officielle des attentats du World Trade Center selon laquelle les deux tours ont été la cible de terroristes d'Al-Qaida.
"Les attentats du 11 septembre 2001 constituent le mythe fondateur à partir duquel les Anglo-Saxons justifient leur hypertrophie militaire. (...) Ils se sont inventé un ennemi imaginaire et invisible d'une puissance inégalée : le terrorisme", lit-on sur le site du réseau Voltaire. Dans The Black Box, Thierry Meyssan joue son propre rôle, dénonçant le pouvoir des Etats-Unis et d'Israël. En février 2011, le film avait été sélectionné au Festival international du film de Fajr, en Iran : M. Meyssan y avait reçu un "prix spécial des droits de l'homme".
Le film de Dieudonné, quant à lui, aurait été projeté il y a quelques mois, en février, en marge du même festival iranien."
- A Deal with Iran (Dry Bones)
http://drybonesblog.blogspot.fr/2012/05/deal-with-iran.html
"According to this piece in Israel HaYom: "Don’t underestimate Obama’s willingness to undercut current allies (including Israel and Saudi Arabia) in the process of cutting a deal with the Iranians. There is much more at stake here than the mere stymieing of Israeli attack plans. The interim agreement with Iran that the P5+1 powers seem set to conclude with Iran in the Baghdad talks this week – involving the suspension of Iran’s 20 percent uranium enrichment – is dangerous on four levels. Firstly, the deliberations over the exact details of this agreement are likely to drag out for months, into the fall, giving the Iranians time to surreptitiously enrich even more uranium and to continue their explosives testing work. Of course, this suits Obama’s election timetable just fine because Israel dares not strike Iran while supposedly “positive and successful” negotiations are under way." -more"
France
- N’en déplaise aux partisans de la campagne BDS, le boycott des produits israéliens est illégal en France : la Cour de Cassation vient à nouveau de confirmer la constance de cette jurisprudence, Maitre Pascal Markowicz (CRIF)
http://www.crif.org/fr/tribune/n%E2%80%99en-d%C3%A9plaise-aux-partisans-de-la-campagne-bds-le-boycott-des-produits-isra%C3%A9liens-est-ill%C3%A9gal-en-france-la-cour-de-cassation-vient-%C3%A0-nouveau-de-confirmer-la-constance-de-cette-jurisprudence
"Depuis juillet 2005 en France, relayée par des organisations pro-palestiniennes et soutenues par des partis politiques (Front de Gauche, NPA, EELV, PCF), la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions initiées par des associations palestiniennes tente de prendre de l’ampleur à travers des actions appelant au boycott économique, culturel, sportif, ou académique d’Israël. Ces « amoureux de la paix » qui ne condamnent jamais les roquettes lancées sur des civils israéliens par les organisations terroristes palestiniennes, se réclament de la non-violence pour prôner le boycott de tout ce qui est « made in Israël », afin de délégitimer la seule réelle démocratie de cette partie du globe, où les minorités sont représentées au Parlement et dont leurs membres sont parfois au gouvernement, diplomates, ou des personnalités reconnues de la société civile israélienne.
Cependant, ces actions sont discriminatoires au regard du droit français et, pour ne parler que du boycott économique, elles constituent des incitations à entraver l’exercice normal d’une activité économique en visant les producteurs et fournisseurs de ces produits, qui sont de nationalité israélienne. Contrairement à ce qu’affirment certaines organisations radicales comme la CAPJPO-EUROPALESTINE, responsable d’une grande partie de ces actions ou de leur diffusion sur internet, une jurisprudence constante existe en la matière qui applique le droit en condamnant les auteurs de ces infractions qui tentent de persuader le public qu’il faut boycotter Israël et le mettre en quarantaine, en comparant la méthode avec celle qui avait mis fin au régime d’apartheid en Afrique du Sud.
Ainsi, le 28 septembre 2004, la Cour de Cassation avait déjà condamné un maire d’une commune qui avait appelé à ne plus acheter de produits israéliens dans les crèches de sa commune. Il avait donc appelé au boycott des produits israéliens. S’estimant incompris, il avait saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme au motif qu’on portait atteinte à sa liberté d’expression, mais la Cour, dans son arrêt du 16 juillet 2009, confirma la décision de la juridiction suprême française, en précisant que la liberté d’expression connaissait quelques limites légitimes en droit français dont l’appel à la haine et à la discrimination en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance d’une personne ou d’un groupe de personnes à une nation, une race, une ethnie ou une religion.
En l’espèce, les producteurs israéliens appartiennent à la nation israélienne : l’appel à la discrimination de leurs produits constitue donc un délit en France et il faut s’en féliciter. Le cas serait d’ailleurs identique avec des producteurs d’autres pays du globe. Le 18 décembre 2007, l’action elle-même de boycott à l’égard des produits israéliens était également réprimée par la Cour de Cassation.
Puis le 20 septembre 2011, le Tribunal Correctionnel de Limoges condamna deux boycotteurs proches de la mouvance radicale islamique qui avaient perturbé le repas des clients d’un fast-food Mac Donald’s, en criant que cette enseigne finançait l’État criminel d’Israël, lequel tuait des enfants de Palestine et qu’il fallait ainsi boycotter cette chaîne de restauration rapide qui était complice d’un État assassin. Cette décision fait également partie de la jurisprudence puisqu’elle est définitive, de même que le jugement rendu le 21 octobre 2012 par ce même Tribunal et confirmé le 10 février 2012 par sa Cour d’Appel qui ont condamné Mohamed Achamlane, le porte-parole de l’organisation islamique radicale « Forsane Alizza » dissoute en mars 2012 par le ministre de l’Intérieur, à une peine de prison avec sursis outre le paiement d’une amende et de dommages-intérêts à des associations parties civiles, pour avoir diffusé sur internet, la vidéo de cette intrusion musclée dans le restaurant Mac Donald’s.
Toutefois, en contradiction avec cette jurisprudence constante, le Tribunal Correctionnel de Mulhouse relaxa douze boycotteurs, mais cette affaire est actuellement examinée par la juridiction d’appel, de même que les jugements du Tribunal Correctionnel de Paris et de Bobigny qui ont relaxé des activistes ayant mis en ligne sur internet, des vidéos de ce type.
Mais le 22 mai 2012, par un arrêt de Section donc d’une importance non négligeable, la Cour de Cassation a réaffirmé le caractère illégal et délictueux de ces appels au boycott des produits israéliens, en confirmant l’arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux qui, le 22 octobre 2010, avait confirmé le jugement du Tribunal Correctionnel de Bordeaux en date du 10 février 2010, lequel avait condamné Madame Saquina Arnaud, une assistante maternelle membre de la Ligue des Droits de l’Homme et très engagée dans cette campagne BDS. Elle avait appelé la clientèle d’un magasin Carrefour de la région bordelaise à boycotter les produits israéliens dont les bouteilles de jus de fruits. [...]
Cet arrêt de notre juridiction suprême est très important puisqu’il permet de rétablir la prééminence de la loi qui prévoit que l’appel à la discrimination, en l’espèce appliqué à des producteurs israéliens, est illégal."
- Quatre associations antiracistes assignent google en Justice, Vincent Vantighem (20 minutes)
http://www.20minutes.fr/article/938865/quatre-assoces-antiracistes-assignent-google-justice
"Ce ne sont que des suggestions. Mais, d'après Google, la joueuse de tennis Ava Ivanovic serait « hot ». La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem serait « nue ». Quant à François Hollande, c'est le qualificatif « juif » qui revient souvent lorsque l'on tape son nom sur le moteur de recherche. Pour cette raison, le géant de l'Internet est assigné, ce mercredi, en référé devant le tribunal de Paris.
Quatre associations antiracistes demandent en effet l'interdiction de l'association automatique du mot « juif » au nom de personnalités faisant l'objet de recherches. Créée en 2008, la fonction Google Autocomplete suggère des occurrences lorsqu'un internaute effectue une recherche. Mais quand c'est le mot « juif » qui est proposé, « cela amplifie la pensée antisémite qui présente les juifs comme détenant le pouvoir », explique Jonathan Hayoun, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).
Google se défend en expliquant que les mots suggérés sont générés « de façon automatique » et qu'ils correspondent aux « recherches préalables d'autres internautes ». En clair, plus les internautes tapent « François Hollande juif », plus Google le proposera aux suivants qui chercheront des informations sur François Hollande… « La réponse de Google est juste, analyse Stephan Hugon, sociologue au Centre d'études sur l'actuel et le quotidien. Le monde de l'Internet cristallise notre réalité sociale pour le meilleur mais aussi le pire. Il trahit les instincts les plus bas, mais il permet d'expérimenter de nouvelles relations sociales. »
Confronté au phénomène, l'élu radical Dominique Paillé ne retient que le côté négatif. « Je ne suis pas juif ! Je trouve ça choquant qu'une institution comme Google suggère ce genre de mensonge. » Elle a les moyens d'y remédier. Dans son manuel, Google Autocomplete assure qu'il exclut déjà « les termes pornographiques ou incitant à la haine » du champ des recherches."
- En image : la semaine dernière 31 736 tonnes de marchandises ont été transférées vers Gaza depuis Israël (Blog Tsahal)
http://blogtsahal.wordpress.com/2012/05/22/en-image-la-semaine-derniere-31-736-tonnes-de-marchandises-ont-ete-transferees-vers-gaza-depuis-israel/
"La semaine dernière, du 13 au 19 mai, Tsahal a coordonné le passage de 1147 camions depuis Israël vers Gaza, chargés de 31736 tonnes de nourriture, marchandises et gaz. Ces échanges de marchandises se font via le point de passage de Kerem Shalom, tandis que les Gazaouis, Israéliens et personnel étranger entrent et sortent de Gaza via le point de passage d’Erez, tous deux situés le long de la frontière."
France
- Manuel Valls ne tolèrera pas “de soi-disant théologiens” prônant “la haine du juif” (AFP)
http://nosnondits.wordpress.com/2012/05/22/manuel-valls-ne-tolerera-pas-de-soi-disant-theologiens-pronant-la-haine-du-juif/
"Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a déclaré lundi qu’il n’accepterait pas la présence sur le territoire de “soi-disant théologiens” prônant “la haine du juif”, lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France de Marseille-Provence. “En tant que ministre de l’Intérieur, je n’accepterai pas que viennent sur notre sol de soi-disant prédicateurs, de soi-disant théologiens qui prônent, que ce soit avec des mots durs ou des mots doux, la haine du juif”, a affirmé le ministre, qui faisait lundi à Marseille sa première sortie en province.
Evoquant les “organisations” qui les invitent, “il est temps qu’elles changent d’attitude et respectent les lois de la République”, a ajouté M. Valls. Saluant le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, présent dans la salle, comme un “homme de sagesse et de dialogue”, le ministre l’a invité à la fermeté à cet égard.
La présidente du Crif de Marseille-Provence, Michèle Teboul, avait auparavant fait respecter à l’assistance une minute de silence en hommage aux victimes des tueries de Toulouse et Montauban. “Quand un juif de France est attaqué, c’est la République elle-même qui est attaquée. Toute agression perpétrée à l’égard d’une religion est une grave offense faite à la République et à ses valeurs”, a dit le ministre de l’Intérieur, ajoutant : “Dans la République, tout le monde doit avoir sa place, les Français de confession musulmane ne doivent pas être stigmatisés, ils sont la France et l’enrichissent”. [...]"
- Résumé du dîner du CRIF de Marseille lundi 21 mai 2012, Richard Prasquier (Président du CRIF) - Valls a dénoncé "un très actif antisémitisme issu de l’islamisme radical et alimenté par un antisionisme exclusif et virulent".
http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/r%C3%A9sum%C3%A9-du-d%C3%AEner-du-crif-de-marseillle-lundi-21-mai-2012/31250
"[...] Le discours de Manuel Valls a reçu du public un accueil particulièrement chaleureux. Ce fut en effet un grand discours, profondément empathique, clair et sans concession. Le ministre, pour lequel le mot communauté implique regroupement pour l’ouverture, et en aucun cas pour repli dans l’entre-soi, a rendu hommage au rôle du CRIF dans la République et aux liens qu’il avait tissés avec les autres communautés, liens symbolisés en ce diner par la présence du président du CFCM, Mohamed Moussaoui, et par celle de Hassen Chalghoumi, l’imam de Drancy.
Il a insisté sur la volonté du gouvernement d’être impitoyable envers toutes les formes d’antisémitisme et a dit comprendre les inquiétudes qui s’exprimaient dans la communauté juive, si peu de temps après l’horrible attentat de l’école Ozar Hathora, devant le développement au côté de l’antisémitisme « classique », d’un très actif antisémitisme issu de l’islamisme radical et alimenté par un antisionisme exclusif et virulent. Il a promis que les prêcheurs de haine, que celle-ci s’exprime de façon violente ou insidieuse, ne seraient pas acceptés dans notre pays et que les organisations qui avaient à leur égard un comportement ambigu seraient rappelées à leurs devoirs. [...]"
- Manuel Valls s’est rendu lundi au dîner du CRIF à Marseille (Europalestine) - la pilule Valls ne passe toujours pas et reste bloquée dans les gorges antisionémites.
http://www.europalestine.com/spip.php?article7272
"Il n’aura pas perdu de temps pour donner des preuves de son "attachement éternel à Israël" ! [...]"
- Nucléaire iranien : la France ajuste sa position de manière tactique, Natalie Nougayrède (Le Monde) - "il ne manque pas de monde, côté socialiste, pour brandir en privé le dossier nucléaire comme une bonne occasion de se démarquer de l'approche de Nicolas Sarkozy, jugée trop "suiviste" des positions israéliennes, voire "néoconservatrice"."
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/05/22/nucleaire-iranien-la-france-ajuste-sa-position_1705274_3218.html
"La ligne de Barack Obama sur le dossier iranien s'étant durcie depuis six mois - notamment sous l'influence du Congrès américain -, l'idée de l'équipe de François Hollande de "coller aux Etats-Unis" sur ce dossier de la prolifération ne permet pas vraiment de revendiquer une inflexion radicale par rapport à "l'héritage" Sarkozy.
En effet, si le président américain s'est résigné à une approche plus musclée, imposant des sanctions et des délais limités pour que les pourparlers portent leurs fruits, alors un assouplissement français devient tout relatif. Sans compter qu'un alignement total sur Washington imposerait en principe de reprendre la formule "toutes les options sont sur la table", qui suppose une disponibilité pour l'action militaire...
Même si François Hollande s'est gardé de critiquer la politique de son prédécesseur sur l'Iran, il ne manque pas de monde, côté socialiste, pour brandir en privé le dossier nucléaire comme une bonne occasion de se démarquer de l'approche de Nicolas Sarkozy, jugée trop "suiviste" des positions israéliennes, voire "néoconservatrice".
L'argument fait peu de cas de plusieurs paramètres centraux dans la diplomatie française. D'abord, le constat, confirmé par les inspections internationales, que la menace iranienne de prolifération nucléaire n'est pas une vue de l'esprit, ce qui distingue cette crise de celles des supposées armes de destructions massives en Irak. Ensuite, le rôle de "gardien du temple" de l'ordre nucléaire mondial que la France s'attache à jouer. Comme si, ayant rejoint tardivement le traité de non-prolifération (TNP) - en 1992, la même année que la Chine -, Paris s'en était fait le disciple le plus zélé. Enfin, la ligne "dure" de M.Sarkozy a fortement contribué aux sanctions pétrolières et financières qui poussent, aujourd'hui, l'Iran vers la table des négociations.
La France entre dans les discussions de Bagdad sans renoncer formellement à ses "lignes rouges". L'exigence d'une suspension de l'ensemble de l'enrichissement d'uranium n'est pas abandonnée par les Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Les résolutions de l'ONU à cet effet, au même titre que les règles du TNP, continuent de servir de base à un règlement. Mais il est vrai que, comme les autres Occidentaux, la France accepte que la question de l'enrichissement d'uranium à 3,5 % soit renvoyée à des discussions ultérieures. C'est une sorte d'ajustement tactique, qui permet d'envisager un accord intermédiaire, prévoyant un arrêt de l'enrichissement à 20 %.
La grande différence avec M. Sarkozy semble être que M. Hollande évitera les "sorties" fracassantes à propos du danger iranien et ne recherchera pas, en coulisse, l'appui des républicains du Congrès pour accroître les sanctions. La composante "française" des manœuvres diplomatiques autour de l'atome iranien pourrait perdre en visibilité. Gagnera-t-elle en efficacité ?"
- La Cour de Cassation considère le boycott d’Israel comme une discrimination (Europalestine) - et les boycotteurs enragent.
http://www.europalestine.com/spip.php?article7273
"La Cour de Cassation, amenée à se prononcer sur l’arrêt de la Cour d’Appel de Bordeaux dans une affaire de boycott des produits "israéliens" dans un magasin Carrefour de la région, vient de rendre public son jugement et de condamner Sakina Arnaud pour discrimination [...] Il est clair que la décision de la Cour de Cassation est politique et que ce ne sont ni François Hollande, ni Pierre Moscovici, ni Manuel Valls "éternellement attaché à Israël" qui iront le lui reprocher. [...]"
- Conspiration - Emmanuelle Danblon est l'invitée de Raphaël Enthoven dans "Philosophie" (Vidéo 26mn16) - une émission bien sympathique, avec un intéressant passage sur les Protocoles des Sages de Sion.
http://www.youtube.com/watch?v=UHuUeqqdvPE
"D'où nous vient la manie de voir des complots partout ? À quoi tient le goût de croire que rien n'arrive par hasard et que les apparences nous trompent toujours ? De quelle pathologie de la démocratie le "conspirationnisme" est-il le symptôme ? Dans quelle mesure les hommes sont-ils dupes de la volonté de ne pas être dupes ?"
- Commentaire du jour sur Le Monde.fr :
http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2012/05/21/israel-la-tentation-du-statu-quo_1704808_3232.html
- apaix (22/05/2012 - 12h35)
"Il ne faut pas occulter le fait que le sionisme a engendré l'islamisme qui empoisonne le monde entier. Si 1948 avait vu la naissance, au lieu d'un état arrogant, celui d'une Palestine multiethnique [...]"
Israël
- Archéologie : un trésor exhumé en Israël (Le Point.fr) - "Tel Megiddo, l'un des sites archéologiques majeurs d'Israël, était une cité-État cananéenne jusqu'au début du Xe siècle avant J.-C., et un centre d'échange important du Royaume septentrional d'Israël aux IXe et VIIIe siècles avant J.-C."
http://www.lepoint.fr/monde/incroyable-decouverte-archeologique-en-israel-22-05-2012-1464060_24.php
"Des archéologues ont découvert dans un vase enfoui à Tel Megiddo, dans le nord d'Israël, un trésor : une magnifique collection de bijoux cananéens vieux de trois mille ans, comprenant des centaines de perles, des boucles d'oreille en or et une bague à sceau. Les bijoux étaient enveloppés dans du tissu et rangés dans un pot en céramique mis au jour lors de fouilles sur le site de la vallée de Jezreel, entre Jérusalem et Haïfa. Le trésor est composé de huit boucles d'oreille en forme de lune, un millier de perles en or, argent et cornaline, et une boucle d'oreille ornée d'une série de figurines de chèvres sauvages qui est unique selon les chercheurs.
Le vase en argile a été exhumé à l'été 2010, mais il a subi six mois d'analyse moléculaire avant d'être nettoyé et examiné par des experts, indique le département d'archéologie de l'université de Tel-Aviv dans un communiqué. "Quand ils ont finalement pu le nettoyer, les bijoux se sont répandus hors du pot", a raconté le professeur Israel Finkelstein, co-directeur des fouilles à Tel Megiddo. Selon les chercheurs, ces pièces datent de l'âge de fer I, qui remonte à 1 100 avant notre ère, et certaines pourraient provenir de l'Égypte voisine.
Les archéologues pensent que cette collection pourraitavoir appartenu à une femme cananéenne ayant habité dans la maison où elle a été découverte. Selon eux, la boucle en or aux motifs de chèvre est "sans parallèle" dans les contextes égyptien et cananéen. "Pour les objets uniques, nous cherchons à établir des parallèles pour essayer de les situer dans le bon contexte culturel et chronologique, mais dans ce cas nous n'avons toujours rien trouvé", ont-ils indiqué. Tel Megiddo, l'un des sites archéologiques majeurs d'Israël, était une cité-État cananéenne jusqu'au début du Xe siècle avant J.-C., et un centre d'échange important du Royaume septentrional d'Israël aux IXe et VIIIe siècles avant J.-C.."
- Rivlin: We cannot impose Tal Law solution on haredim, Yonah Bob (JP)
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=270956
"Knesset Speaker Reuben Rivlin on Tuesday told the Israel Bar Association in Eilat that the Tal Law controversy cannot be resolved by "imposing a solution" on the haredi (ultra-orthodox) community, but by working with them on a "cooperative basis." Rivlin said that society's conception of haredim must change, as they no longer represent an insignificant minority, "like the Amish in the US." Rather, the haredim and the Israeli-Arab community already make-up thirty percent of the population and are growing fast.
While the Knesset speaker was supportive of major reform and believed continued across-the-board exemptions from military and national service for haredim could not continue, he also insisted that forcing a solution would endanger Israel's social fabric. [...] But Rivlin said that the haredi community would also need a paradigm shift in its views, moving from relating to the state and its institutions passively, to "taking responsibility for the future of this country." He continued that haredim also cannot think of themselves as a "minority under attack and without rights. Already they have ministers, deputy ministers and heads of committees." [...]"
- "Pacifiste" tuée : la justice israélienne rendra son verdict fin août (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Pacifiste-tuee-la-justice-israelienne-rendra-son-verdict-fin-aout_352471.html
"Le tribunal de district de Haïfa rendra le 28 août son verdict dans les poursuites civiles intentées à l'Etat pour la mort de l'activiste ''pacifiste'' américaine Rachel Corrie. Cette volontaire américaine, membre du International Solidarity Movement (ISM), est morte écrasée par un bulldozer israélien dans la bande de Gaza en 2003 alors qu'elle tentait de s'opposer à la démolition de maisons palestiniennes à Rafah. La famille Corrie a poursuivi l'Etat qu'elle juge responsable de sa mort. Israël soutient que le bulldozer n'a pas vu Corrie, qui n'aurait pas dû se trouver dans cette zone militaire interdite."
Gaza & Hamas
- Un véhicule explose à Port-Soudan, Israël pointé du doigt, Ulf Laessing (Reuters) - "dans une région qui sert, de l'avis de certains analystes, de plaque tournante au trafic d'armes à destination de la bande de Gaza, via l'Egypte".
http://fr.news.yahoo.com/un-v%C3%A9hicule-explose-%C3%A0-port-soudan-isra%C3%ABl-point%C3%A9-183918941.html
"Une personne est morte dans l'explosion d'un véhicule mardi à Port-Soudan, dans l'est du Soudan, fait qui, selon les autorités de Khartoum, rappelle une autre explosion, survenue en avril 2011, que le pouvoir soudanais avait alors imputée à un missile israélien. Le porte-parole du gouvernement israélien s'est refusé à toute déclaration sur l'explosion de mardi, signalée dans une région qui sert, de l'avis de certains analystes, de plaque tournante au trafic d'armes à destination de la bande de Gaza, via l'Egypte. Un journaliste présent dans la ville portuaire des bords de la mer Rouge a dit avoir vu deux petits mais profonds cratères près d'un véhicule calciné et un troisième cratère sous ce véhicule.
Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Ahmed Karti, plus haut responsable à s'exprimer sur cette explosion, n'est pas allé jusqu'à l'imputer directement à Israël, mais il l'a rapprochée de celle qui s'était produite en avril 2011, pour laquelle Khartoum avait, alors, incriminé l'Etat hébreu. "La marque de cette explosion est la même que lors de l'attaque menée par Israël dans l'Etat de la Mer Rouge (en 2011)", a-t-il dit à la chaîne de télévision soudanaise Al Chorouk. Israël, qui considère le Soudan comme un pays ennemi, n'avait ni confirmé ni démenti sa participation à l'explosion de 2011, qui avait fait deux morts, et n'a jamais non plus commenté une attaque du même genre dans l'est du Soudan en 2009."
- Israël donne son feu vert à la livraison de carburant qatari vers Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-donne-son-feu-vert-a-la-livraison-de-carburant-qatari-vers-Gaza_352507.html
"Israël a approuvé, après l'intervention de l'Egypte, le transfert de 30 millions de litres de carburant du Qatar dans la bande de Gaza pour pallier à la grave crise énergétique paralysant Gaza ces derniers mois. Ce carburant permettra à la centrale électrique de Gaza de fonctionner normalement. Israël a donné son feu vert à cette livraison bien que le carburant qatari soit de mauvaise qualité et risque de provoquer de la pollution à Gaza mais aussi en Israël."
Judée-Samarie
- Naomi Campbell visits Bethlehem; PA threatens journalists (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/05/naomi-campbell-visits-bethlehem-pa.html
"From AP:
"Supermodel Naomi Campbell has visited the holy West Bank town of Bethlehem on her birthday. Campbell, wearing a white shirt and black sunglasses, was accompanied by friends, Palestinian guards and her own private security detail, some wearing black-and-white checkered Palestinian scarves. Palestinian security officials say she lit candles in the Church of the Nativity, built on the spot where Christians believe Jesus was born.
A worker at an adjacent restaurant said Campbell celebrated her birthday with a traditional Palestinian meal of lamb and rice. She requested anonymity because Palestinian officials threatened to punish people speaking to reporters."
Actually, it looks like the PA threatened any reporters who wanted to cover the story, and they gave exclusive rights to the official government-run PA TV station. Palestinian Arab journalists protested this, saying that PA security forces threatened to break their cameras if they tried to take pictures."
Egypte
- Poll: Egypt Split on Future of Treaty with Israel (The Israel Project) - 46% des Egyptiens souhaitent l'abolition du traité du paix (contre 44%), et 94% qualifient Israël de "menace".
http://www.theisraelproject.org/site/apps/nlnet/content3.aspx?c=ewJXKcOUJlIaG&b=7717007&ct=11766207¬oc=1#.T7vb98VvCSo
"Egyptians are evenly split on maintaining the peace treaty with Israel ahead of the country’s first ever presidential election, a new poll has found. Forty-six percent of those interviewed said they would maintain the treaty compared with 44 percent who said they would cancel it, the 2012 Public Opinion Survey in Egypt found. Ten percent said the next president should amend it. [...] Even as 94 percent of respondents said Israel was a threat to Egypt, Telhami noted that none of three top candidates said they would abandon the pact at the sole presidential debate. [...]"
- Les Egyptiens uniquement pour une paix froide avec Israël (Guysen) - il s'agit d'un autre sondage.
http://www.guysen.com/news_Les-Egyptiens-uniquement-pour-une-paix-froide-avec-Israel_352491.html
"Les Egyptiens veulent préserver des relations pacifiques avec Israël, mais seulement ''une paix froide'', selon une nouvelle enquête. Alors que les Egyptiens s'apprêtent à élire demain, mercredi, leur nouveau président après le printemps arabe, une étude du Centre pour l'héritage de Menachem Begin à Jérusalem révèle que 75% des Egyptiens sondés préfèrent la paix à la guerre (18%) avec Israël. Les chiffres rapportés lundi soir par la deuxième chaîne de télévision israélienne, montrent également que pour 93% des personnes interrogées la paix entre les deux pays est ''uniquement froide'', et que pour 80% elle restera telle quelle."
- Présidentielle ouverte en Egypte sous l'oeil de l'armée, Alistair Lyon & Edmund Blair (Reuters) - "La Turquie est un exemple de la façon dont les choses peuvent se passer. Les changements semblent au départ minimes et graduels, mais ils finissent par s'accumuler".
http://fr.news.yahoo.com/pr%C3%A9sidentielle-ouverte-en-egypte-sous-loeil-larm%C3%A9e-111658687.html
"Après six décennies sous l'emprise plus ou moins forte d'un régime militaire, les Egyptiens font cette semaine l'expérience inédite d'une élection présidentielle dont le nom du vainqueur n'est pas connu à l'avance. Ils sont appelés aux urnes mercredi et jeudi pour le premier tour d'un scrutin destiné à choisir parmi douze candidats le successeur d'Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par la rue le 11 février 2011, au terme d'une transition gérée par l'armée et entachée de nombreuses violences. [...]
Les multiples références des islamistes au modèle turc, jugé rassurant, notamment pour les Occidentaux, ne sont pas de nature à réconforter les généraux égyptiens, qui ont vu nombre de leurs homologues turcs terminer derrière les barreaux après une cohabitation tendue avec les islamistes de l'AKP. "La Turquie est un exemple de la façon dont les choses peuvent se passer. Les changements semblent au départ minimes et graduels, mais ils finissent par s'accumuler", souligne Shadi Hamid, analyste au Doha Brookings Center.
Les militaires ont clairement dit qu'ils ne voulaient pas continuer à gérer les affaires courantes - domaine dans lequel ils n'ont pas brillé depuis quinze mois - mais il est hors de question pour eux de renoncer à leur droit de regard sur les grands sujets de politique étrangère ou de défense et surtout à leurs privilèges.
Si l'armée s'est tenue à l'écart de la politique sous Hosni Moubarak, c'est parce qu'elle estimait son statut protégé par le président, aussi bien en termes d'intérêts économiques, qui vont du complexe militaro-industriel aux usines d'embouteillage d'eau minérale, que de moyens militaires garantis par un budget secret et une aide américaine annuelle d'1,3 milliard de dollars - rançon de l'accord de paix égypto-israélien de Camp David. Toute atteinte à ces privilèges serait vécue comme un casus belli par les généraux, qui entendent également voir garantie leur immunité pour tout acte, notamment de corruption, commis sous l'ancien régime.
Point final d'une transition laborieuse, la présidentielle n'est peut-être de ce point de vue que le point de départ d'un nouveau bras-de-fer."
- Le retour des "ex" du régime d'Hosni Moubarak, Christophe Ayad (Le Monde) - "Amr Moussa était l'un des rares hommes politiques connus de l'ensemble des Egyptiens, notamment à cause de ses diatribes anti-israéliennes". Mais certains Egyptiens s'offusquent néanmoins : "Il dit qu'il n'acceptera plus qu'Israël bafoue les droits des Arabes, mais c'est lui qui dirigeait la Ligue arabe pendant la guerre contre Gaza !"
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/05/22/le-retour-des-ex-du-regime-d-hosni-moubarak_1705312_3210.html?xtmc=moubarak&xtcr=1
"Si Mohammed Morsi, le candidat des Frères musulmans, est surnommé "la roue de secours", Amr Moussa serait plutôt un véhicule tout-terrain : ministre sous Hosni Moubarak, révolutionnaire pendant la révolution et, désormais, futur "père de la nation". A 75 ans, le doyen des candidats à la présidentielle égyptienne, dont le premier tour se tient mercredi 23 et jeudi 24 mai, fait la course en tête : dans tous les sondages depuis le début de la campagne, même si leur fiabilité est sujette à caution, il est le grand favori.
Vendredi 18 mai, deux jours avant la clôture de la campagne officielle, Amr Moussa battait encore la campagne. Au menu, rencontre avec les tribus bédouines de l'Ouest égyptien puis deux meetings électoraux à Edkou et à Rachid (Rosette), au débouché occidental du delta du Nil, avant de finir par un dîner avec le gratin des affaires d'Alexandrie, deuxième ville du pays.
L'homme est increvable, tout comme son ambition de diriger l'Egypte, qu'il avait dévoilée en pleine révolution, le 4 février 2011, une semaine avant la chute de Moubarak. A cette époque-là, Amr Moussa était l'un des rares hommes politiques connus de l'ensemble des Egyptiens, notamment à cause de ses diatribes anti-israéliennes : ministre des affaires étrangères de 1991 à 2001, il avait été envoyé à la Ligue arabe à cause, dit-on, de sa trop grande popularité au goût du raïs. Un chanteur populaire lui avait même dédié un tube : "Je déteste Israël - et j'aime Amr Moussa".
Entré en campagne il y a un an et demi, Amr Moussa a visité le moindre village, le plus petit chef-lieu. Il n'en a négligé aucun. Pendant que les autres, pris dans les soubresauts de la révolution, se disputaient sur le fait de savoir si la Constitution devait précéder les élections ou vice-versa, pendant que l'armée, les Frères musulmans et les jeunes révolutionnaires s'épuisaient en querelles et en renversements d'alliances, lui a creusé son sillon, seul et en silence. Une campagne à l'ancienne, avec notables locaux, fanfares folkloriques, bains de foule et banquets plantureux. A l'heure de la prière, Amr Moussa ne manque jamais de s'arrêter dans une mosquée. [...]
Il vise la "majorité silencieuse", ces Egyptiens des campagnes effrayés par les convulsions de la place Tahrir, inquiets de la montée de l'insécurité - réelle ou fantasmée - et de la chute de l'économie, avides de stabilité et d'ordre. Moussa se présente comme l'homme du juste milieu : pieux mais pas fondamentaliste, pour la révolution mais pas trop, expérimenté sans être un fouloul, un vestige de l'ancien régime. Mais, dès qu'on l'interroge sur son passé, M. Moussa se raidit : "Je suis fier d'avoir servi l'Egypte comme ministre des affaires étrangères. Pour le reste, les responsables de l'ancien régime sont en prison. Ils ne peuvent plus revenir. Je suis devant vous, donc les choses sont claires."
Les jeunes révolutionnaires de la place Tahrir et les islamistes crient à l'imposture : "Comment Amr Moussa peut-il prétendre défendre les acquis de la révolution alors qu'on ne l'a jamais entendu critiquer Moubarak avant sa chute ?, s'offusque Mohammed Yassine, étudiant en pharmacie rencontré lors du meeting électoral de Moussa à Edkou. Il dit qu'il n'acceptera plus qu'Israël bafoue les droits des Arabes, mais c'est lui qui dirigeait la Ligue arabe pendant la guerre contre Gaza !" Le jeune homme est venu voir l'ancien ministre parce qu'aucun autre candidat ne s'est arrêté dans son village. [...]"
Liban, Syrie & Hezbollah
- 40 morts en Syrie, l'ONU inquiète (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/22/97001-20120522FILWWW00320-40-morts-en-syrie.php
"Près de 40 personnes ont péri hier dans les violences en Syrie, dont 22 soldats tués par des rebelles, le patron de l'ONU Ban Ki-moon parlant de "moment critique" pour une solution pacifique en Syrie et réitérant sa crainte d'une guerre civile généralisée. Les combats se sont intensifiés près de Damas et dans les régions d'Alep et d'Idleb (nord-ouest), faisant, selon une ONG syrienne, 22 morts parmi les militaires et 11 parmi les insurgés, malgré la présence d'observateurs de l'ONU chargés de surveiller un cessez-le-feu théorique proclamé le 12 avril. Des chars, des blindés et des transports de troupes ont en outre été détruits dans ces combats. Cinq civils ont été tués dans les bombardements et les raids de l'armée contre des bastions rebelles notamment à Hama (centre), a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). [...]"
- Le conflit syrien ravive les tensions politiques au Liban, Valentine Pasquesoone (Le Monde.fr) - "dans un contexte que certains qualifient de "guerre froide" entre l'Arabie Saoudite à l'Iran".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/05/22/le-conflit-syrien-ravive-les-tensions-politiques-au-liban_1704949_3218.html#xtor=AL-32280515
"Les tensions politiques sont vives au Liban, quelques heures après que deux roquettes se sont abattues sur Tripoli, au nord du pays, et que des affrontements entre le parti Courant du futur - opposé au régime syrien - et celui du Courant arabe, partisan de Damas, ont tué deux personnes et blessé 18 autres, lundi matin dans le quartier de Tarik el-Jdideh, à Beyrouth. [...]
Actuellement, du fait d'affrontements à Tripoli, "les soldats de l'armée libanaise sont vraiment à cran", estime Fabrice Balanche (maître de conférence à l'université Lyon-II et ancien responsable à l'Institut français du Proche-Orient (IFPO) à Beyrouth), rappellant que cette région du pays est traditionnellement "un foyer de tensions" politiques et confessionnelles, qui sont donc antérieures à la crise syrienne.
"Il était inéluctable que le conflit syrien arrive au Liban", reconnaît Karim Emile Bitar, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Mais selon lui, "les tensions communautaires n'ont cessé de croître" depuis quelques années déjà. "Et plus que jamais" se développe dans le pays un phénomène de "clientélisation des communautés" libanaises par les pays extérieurs, dans un contexte que certains qualifient de "guerre froide" entre l'Arabie Saoudite à l'Iran.
De son côté, Daniel Meier, chercheur associé au Centre for Lebanese Studies de l'université d'Oxford et spécialiste du Liban, estime que "la structuration du champ politique libanais est en effet marquée par l'influence de la Syrie", après trente ans de présence militaire syrienne sur le territoire libanais, de 1975 et 2005.
Mais ces alliances stratégiques vis-à-vis de la Syrie créent désormais des divisions au sein de la communauté sunnite libanaise. Lundi, les heurts dans le quartier de Tarik el-Jdideh, à Beyrouth, ont eu lieu "entre sunnites", poursuit le chercheur de l'IRIS. Il s'agissait du parti du Courant futur, hostile à Damas, face au parti du Courant arabe, laïc mais appartenant à la "nuance sunnite minoritaire pro-syrienne" au Liban.
Dans ce quartier du sud de la capitale, "une zone de contact sunnite-chiite" comme le définit Daniel Meier, les divisions sont visibles. "Là-bas, il y a souvent des affrontements entre le Hezbollah chiite et le Courant futur sunnite", précise Fabrice Balanche. Ce dernier, selon lui, "utilise le conflit syrien pour mobiliser ses troupes" face au gouvernement libanais, "qu'il accuse de faire le jeu du régime d'Al Assad". Le parti du Courant arabe, lui, serait "utilisé comme cheval de Troie par le Hezbollah" dans ce quartier sunnite.
Face à ces jeux politiques et ces nouvelles donnes au sein de la communauté sunnite - sans compter la montée du mouvement salafiste - "le spectre d'une guerre civile plane", s'inquiète Karim Emile Bitar, "même si tous les éléments ne sont pas réunis". Mais, comme le signale Daniel Meier d'Oxford, "il ne suffit que de quelques morts pour que la situation empire"."
Monde arabe
- Un juif yéménite poignardé à Sanaa (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/22/97001-20120522FILWWW00595-un-juif-yemenite-poignarde-a-sanaa.php
"Un juif yéménite, poignardé aujourd'hui par un l'un de ses concitoyens musulmans à Sanaa, a succombé à ses blessures à l'hôpital, a annoncé le rabbin de la petite communauté juive du Yémen. "Haroun Zendani est mort des suites de ses blessures", a indiqué le rabbin Yahya Youssef Moussa, en appelant les autorités à protéger ses coreligionnaires."
- One of Yemen's few remaining Jews murdered (Elder of Ziyon) - "the murderer cried "You are Jewish and ruined my business with the magic that you use"."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/05/one-of-yemens-few-remaining-jews.html
"[...] Al-Arab Online confirms that Zindani died from his wounds. It says that the murderer cried "You are Jewish and ruined my business with the magic that you use." It also says that the killer was a qat dealer. A Yemeni human rights group condemned the killing, noting that there has been increasing anti-semitism in recent years in the country, saying there has been "an unjustified campaign of incitement against the Jewish community in Yemen, using racist slogans calling for killing them"."
Iran
- Nucléaire : les grandes puissances veulent relancer les négociations avec l'Iran, Natalie Nougayrède (Le Monde) - "Les "faucons" et autres tenants d'un froid réalisme observent surtout que, si cet échafaudage théorique s'effondre, le recours à l'option militaire n'en sera que plus légitime".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/05/22/nucleaire-les-six-veulent-relancer-les-negociations-avec-l-iran_1705253_3218.html
"L'objectif est double. Franchir l'année 2012 sans qu'Israël, au-delà des débats politico-militaires qui agitent l'Etat juif, opte pour des frappes militaires contre des sites iraniens. Eviter aussi que les tensions dans le Golfe provoquent une flambée des prix du pétrole, scénario cauchemardesque pour une Europe financièrement mal en point, ainsi que pour le président américain, Barack Obama, qui veut se faire réélire en novembre.
L'Iran, quant à lui, se montrerait plus désireux de parler de son programme nucléaire parce qu'il sent douloureusement l'effet de sanctions, dont les volets pétrolier et financier sont en passe de s'intensifier, le 1er juillet, avec l'entrée en vigueur de l'embargo pétrolier décidé par l'Union européenne (UE). Le pétrole iranien se vend mal, y compris en Asie, l'inflation grimpe, le rial a chuté...
Ces éléments forment la toile de fond des discussions qui doivent s'ouvrir à Bagdad, mercredi 23 mai, sur le contentieux nucléaire. Le choix du lieu est lourd de symbole, six mois après le retrait militaire américain de l'Irak. Les Occidentaux ont accédé à cette demande de l'Iran, en se disant que la suite des pourparlers pourrait se dérouler en terrain neutre, à Genève.
Autour de la table, on retrouvera les mêmes qu'à Istanbul, où le processus de dialogue avait repris, à la mi-avril. D'un côté, le négociateur iranien Saïd Jalili, représentant spécial du Guide Ali Khamenei. De l'autre, les émissaires des Six (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) qui, avec leur coordonnatrice, la représentante européenne, Catherine Ashton, sont convenus d'une stratégie "étape par étape", basée sur la "réciprocité".
Ce qui se joue à Bagdad, c'est un premier pas vers la délicate élaboration d'un accord intermédiaire entre l'Iran et les Six. Un accord qui, à défaut de résoudre le fond du contentieux nucléaire, demeuré inextricable depuis bientôt dix ans, réussirait à faire baisser la tension. La recette: un paquet de "mesures pour établir la confiance". L'espoir est d'y parvenir à l'été, après une série de rencontres, notamment entre "experts".
Cette stratégie pourrait aussi poser les jalons d'un ambitieux aggiornamento diplomatique: l'espoir d'un vaste marchandage entre l'Iran et les Etats-Unis si l'administration Obama remporte un second mandat. Après l'accord intermédiaire, un virage historique à portée de main ? Les "faucons" et autres tenants d'un froid réalisme observent surtout que, si cet échafaudage théorique s'effondre, le recours à l'option militaire n'en sera que plus légitime.
Mais dans l'immédiat, on est dans la gestion de crise. L'urgence dicte les demandes qui pourraient être faites à l'Iran. Celles-ci sont de trois ordres, selon des sources proches du dossier. D'abord, cesser la production d'uranium enrichi à 20 %, proche des niveaux des programmes militaires. Elle se déroule pour l'essentiel sur le site de Fordow, creusé dans une montagne à l'abri de tout bombardement. L'invulnérabilité de ce site alimente la nervosité israélienne, qui y voit une "zone d'immunité" dont l'Iran ne doit à aucun prix bénéficier. On ne sait si, comme le réclame Israël, le démantèlement de Fordow sera exigé.
Deuxième demande des Six : l'Iran devrait faire un geste à propos de son stock d'uranium enrichi à 20 %, qui atteint 140 kilogrammes alors qu'il faut environ 250 kg pour fabriquer, dans des délais brefs, la matière fissile d'un engin nucléaire. L'évacuation de ce stock vers l'étranger priverait Téhéran de l'option d'une fuite en avant vers la bombe.
Troisième élément : l'Iran doit donner des gages de coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le bras de vérification de l'ONU. La visite surprise en Iran, lundi 21 mai, du directeur de l'AIEA, Yukiya Amano, avait valeur de test, sans résultat immédiat, mais donnant l'impression d'un dialogue relancé.
Optimisme ? La question centrale demeure la capacité du système au pouvoir à Téhéran de faire le choix d'une négociation approfondie avec, en face, le "Grand Satan" américain. Le régime iranien voudra, pour faire passer la pilule en interne, se prévaloir de concessions arrachées aux Occidentaux. Mais la levée de sanctions n'est pas, à ce stade, à l'ordre du jour. [...]"
- Israël "très sceptique" sur un accord entre l'Iran et l'AIEA (AFP)
http://www.lepoint.fr/monde/israel-tres-sceptique-sur-un-accord-entre-l-iran-et-l-aiea-22-05-2012-1464066_24.php
"Israël est "très sceptique" sur l'accord que doivent conclure prochainement l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Iran pour résoudre les questions en suspens sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, a indiqué mardi un haut responsable. "Nous sommes très sceptiques sur cet accord apparent entre l'AIEA et l'Iran. Nous avons vu comment des accords passés entre l'AIEA et l'Iran étaient violés de manière flagrante par l'Iran", a-t-il affirmé sous le couvert de l'anonymat. "Cet accord apparent avec l'Iran ne traite que de la supervision de l'AIEA mais pas de la question la plus importante : empêcher l'Iran de développer une arme nucléaire", a-t-il souligné, réitérant les exigences du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou : que l'Iran "arrête tout enrichissement d'uranium, livre tout le matériau enrichi et démantèle le site près de Qom". [...]"
- Israël se méfie du jeu américain face à l'Iran, Adrien Jaulmes (Le Figaro) - "Israël est inquiet de voir les Américains, en pleine campagne électorale, et les Européens, en pleine crise financière, se laisser aveugler par des concessions purement cosmétiques de Téhéran".
http://www.lefigaro.fr/international/2012/05/22/01003-20120522ARTFIG00377-israel-se-mefie-du-jeu-americain-face-a-l-iran.php
"Les Israéliens craignent que les Occidentaux, trop pressés de parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, se laissent duper par Téhéran. La visite en Iran du chef de l'Agence internationale pour l'énergie atomique et les rumeurs d'un éventuel compromis sur le programme nucléaire de l'Iran à la veille de la reprise des négociations, mercredi à Bagdad, ont été accueillies avec scepticisme par les autorités israéliennes.
«Évidemment, rien ne serait mieux que de voir ce dossier résolu par des voies diplomatiques», a déclaré Benyamin Nétanyahou pendant un voyage en République tchèque. «Mais je n'ai vu aucun signe que l'Iran envisage sérieusement d'abandonner son programme nucléaire. On dirait plutôt qu'ils voient ces négociations comme une occasion de temporiser et de gagner du temps, comme l'a fait la Corée du Nord pendant des années. Les Iraniens jouent très bien aux échecs. Ils savent qu'il faut parfois sacrifier un pion pour sauver le roi», a ajouté le premier ministre israélien.
Israël est inquiet de voir les Américains, en pleine campagne électorale, et les Européens, en pleine crise financière, se laisser aveugler par des concessions purement cosmétiques de Téhéran. Et de voir les Iraniens échapper au durcissement des sanctions et continuer clandestinement leur programme nucléaire. «Le but de ces négociations doit être très clair», a rappelé Benyamin Nétanyahou. «Suspension de toutes les activités d'enrichissement en Iran. Transfert en dehors d'Iran de tous les matériaux fissiles déjà enrichis. Démantèlement de l'usine de Qom. Quand ce but sera atteint, je serais le premier à applaudir. En attendant, comptez-moi parmi les sceptiques.»
Le problème est que la position officielle israélienne ne laisse que peu de place aux concessions. Et Israël, qui répète que la menace d'un Iran nucléaire concerne le monde entier et pas seulement le Moyen-Orient, et craint avant tout de se retrouver isolé sur ce dossier, ne veut pas non plus se montrer trop intransigeant auprès des Américains. Selon des sources diplomatiques occidentales, les Israéliens seraient prêts à se montrer plus flexibles, au cas où Téhéran serait prêt à faire de réelles concessions.
Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, aurait même accepté par avance et par écrit auprès de Washington que l'Iran soit autorisé à poursuivre ses activités d'enrichissement d'uranium jusqu'à 3,5%, taux nécessaire au fonctionnement d'un réacteur nucléaire. On reste loin des demandes minimales des Américains, qui pourraient, selon les diplomates, se contenter de l'arrêt des activités de l'usine souterraine de Fordo plutôt que d'exiger son démantèlement, et fixer le niveau maximal de l'enrichissement d'uranium autorisé à Téhéran à 20%.
Même si la perspective d'une attaque préventive israélienne s'est en apparence éloignée ces dernières semaines, les Américains veulent rassurer les Israéliens. Si les Iraniens font des concessions importantes, les nouvelles sanctions économiques qui doivent devenir effectives au début du mois de juillet seront suspendues, mais les mesures déjà en vigueur continueront. S'il s'avère que l'Iran ne négocie que pour gagner du temps, les sanctions plus dures seront appliquées."
- ‘Diplomacy not enough to stop a nuclear Iran,’ Israeli intelligence says, Ilan Ben Zion (Times of Israel) - "The military intelligence research chief said that if Iran continued to enrich uranium from 20% to 93%, it would have enough fissile material by the end of the year to produce one nuclear bomb".
http://www.timesofisrael.com/diplomacy-not-enough-to-stop-a-nuclear-iran-israeli-intelligence-says/
"Iran is working at full capacity to get a nuclear weapon and diplomacy won’t be enough to stop it, Israeli military intelligence told the Knesset on Tuesday, a day before the international community reconvenes nuclear talks with Iran. Brig. Gen. Itay Brun told the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee that although foreign pressure and internal affairs are pushing Tehran into dialogue with the international community, diplomatic pressure alone will not force Iran to alter its nuclear development policy.
The military intelligence research chief said that if Iran continued to enrich uranium from 20% to 93%, it would have enough fissile material by the end of the year to produce one nuclear bomb. Uranium enriched to 20% purity can be brought to 93% within six to 18 months. [...] Brun claimed that Iran wants to enter into negotiations with the international community and may show “gestures of generosity,” but will insist on continuing to enrich uranium to and beyond 20% at sites like Qom and Bushehr."
Histoire
- Yom Yeroushalaïm, retour sur la réunification de Jérusalem, Gerard Fredj (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/Yom-Yeroushalaim-retour-sur-la-reunification-de-Jerusalem-8783.html
"Le six juin 1967, Jérusalem, divisée en deux depuis treize ans et sa prise par l'armée jordanienne, est en passe d'etre réunifiée. Les forces israéliennes encerclent les soldats jordaniens dans la vieille ville. La Jordanie empêchait l'accès aux lieux juifs de la vieille ville, en en particulier au Kotel (Mur occidental du Temple), bien qu'elle soit censée garantir l'accès aux lieux saints des trois religions. La prise de Jérusalem n'était cependant pas dans les projets des stratèges militaires israéliens de l'époque.
Le lendemain, JTA (Jewish Telegraphic agency) confirme la nouvelle en annonçant que pour la première fois depuis vingt années, "des prières se sont déroulées devant le mur occidental" dans la vieille ville de Jérusalem prise par les soldats israéliens. Le Grand Rabbin Shlomo Goren a apporté un Sefer Torah et mène l'office religieux. Yom Yerushalaïm, la journée de Jérusalem a été instituée en 1979.
Dans le film réalisé pendant la percée israélienne on entend pêle mêle des exclamations étonnées : "En ce moment, nous passons la porte des Lions… Nous sommes à l'intérieur de la Vielle ville…" ou encore "Le Mont du Temple est entre nos mains !" "En ce moment, je descends les marches vers le Kotel… Je suis en train de toucher les pierres du Kotel"."
Point de vue
- Interview de Frédéric Encel : « Il n’existe quasiment plus de "puissance arabe" », Arnaud Israël (JSS) - "Il y a une véritable schizophrénie politique entre deux blocs. Un bloc plutôt radical envers Israël, et un bloc qui craint par-dessus tout l’Iran chiite" ; "je pense que c’est assez sage de la part d’Israël d’avoir fait profil bas, contrairement à ce que racontent beaucoup de naïfs. Si Israël avait soutenu les mouvements révolutionnaires ou les mouvements de contestation, cela aurait pu donner des armes terrifiantes, d’abord aux dictateurs au pouvoir, (à l’époque ou aujourd’hui) et puis surtout aux islamistes."
http://jssnews.com/2012/05/22/interview-de-frederic-encel-il-nexiste-quasiment-plus-de-puissance-arabe/
"Frédéric Encel est docteur en géopolitique habilité à diriger des recherches (HDR), professeur de relations internationales à l’ESG Management School, maître de conférences à Sciences-Po Paris."
"- JSSNews : Pour commencer l’entretien Monsieur Encel, la différence sémantique entre les révoltes arabes et les révolutions arabes est bien sûr pertinente, mais cette différence s’arrête-elle selon vous au fait que ces soulèvements restent encore inachevés, ou peut-on pousser l’analyse plus loin ?
- F. Encel : Tout d’abord je crois qu’il ne s’agissait pas de révolutions parce qu’il n’y avait pas de thématiques vraiment révolutionnaires. On a entendu très souvent «Ben Ali dégage », « Moubarak dégage», « Kadhafi dégage » et les mots justice, pain, liberté, tout cela est très intéressant c’est certain, mais cela ne constitue pas un corpus thématique ou idéologique conforme à une révolution.
Alors un ras le bol général oui, mouvement d’opinion, mouvement d’exaspérations multiples c’est vrai, mais qui ne s’est pas inscrit dans un véritable corpus révolutionnaire. De la même manière, il n’y avait pas de chefs révolutionnaires patentés pour une raison simple, les opposants à Ben Ali, Moubarak et Kadhafi étaient en exil ou en prison, ou alors ceux-ci avaient été assassinés au cours des dernières décennies.
On a donc assisté à quelque chose de très spontané. A priori je n’emploie pas le terme de révolution, mais celui de révolte ou de printemps arabe, le terme révolte ayant une autre signification que le terme révolution d’un point de vue sémantique. Le concept de révolte est beaucoup plus pointu. Plusieurs révoltes constituent souvent une révolution. Il y a effectivement eu un moment de révolte, mais qui n’a pas été très militarisé. Celui-ci a été un petit peu violent dans la seconde phase en Égypte, il ne l’a quasiment jamais été en Tunisie. Cela étant dit, il y a bien évidement dans plusieurs villes de Syrie aujourd’hui, comme en Lybie hier, une véritable révolte qui a fonctionné sans qu’on puisse là non plus parler de véritable révolution.
Je pense donc qu’on doit distinguer les deux termes, le « printemps arabe », me semble t-il, est différent de ce qu’ont été les révolutions dans les républiques soviétiques de l’ex URSS.
- JSSNews : Pouvez vous nous éclairer sur les différences notables que vous percevez entres ces pays aux coutumes, aux traditions, et aux régimes politiques fort disparates, mais qui ont pourtant vécu simultanément les soulèvements populaires ?
- F. Encel : Oui, je pense qu’il y a eu deux types de moteurs principaux : le social et le politique, même si les deux se rejoignent très souvent. En Tunisie, c’est le moteur social qui a joué le rôle principal. D’abord Bouazizi était exaspéré, en particulier bien sûr par la dictature de Ben Ali, mais surtout par le système de corruption, d’immobilisme, et de clientélisme qui le broyait littéralement. Donc dans ce pays, on a surtout eu affaire à une révolte, ou à une exaspération de type social.
Ceci est également vrai en Egypte. Moubarak n’était peut être pas très apprécié, c’est même une certitude, mais la population en pleine croissance démographique était exaspérée par la non-redistribution des richesses. Or celles-ci existent, l’Egypte vend du pétrole.
Le moteur est peut être plus politique que social dans un pays comme la Lybie, où là, la pauvreté est bien moindre qu’en Tunisie ou en Egypte. En effet, l’état libyen est très riche, alors, il n’y a peut être pas beaucoup de redistribution, mais là je crois qu’on a vraiment eu affaire à une exaspération face à la répression tous azimuts de Kadhafi. Ce dernier était là depuis plus de quatre décennies, dépassant largement (en terme de longueur de règne) Ben Ali, Moubarak, et Assad aujourd’hui.
De même en Syrie, où le problème est moins social que politique, on a là pour le coup une vraie révolte sur une base communautaire sunnite face aux alaouites. Il y a une jeunesse et une population plus éduquée qu’en Lybie par exemple, et de loin. Ce sont ces deux moteurs principaux qui ont façonné ces révoltes, l’aspect social en ce qui concerne la Tunisie et l’Egypte et l’aspect politique concernant la Lybie et la Syrie.
- JSSNews : Trouvez- vous légitime de dire que le printemps arabe s’est transformé en «hiver des désillusions» ? Est ce prématuré pour l’instant de porter ce type de jugement, est-ce se montrer trop pessimiste, ne pas laisser leur chance aux peuples arabes à moyen ou long terme ? Cette interprétation entretient-elle ce qu’une certaine gauche considère comme des «fantasmes» occidentaux concernant l’islamisme, ou est-elle plus que jamais d’actualité ?
- F. Encel : Non, je pense effectivement qu’il est un peu prématuré (pour l’instant) de considérer qu’on est passé du « printemps » à « l’hiver ». Si des scrutins transparents et honnêtes avaient été organisés, les islamistes l’auraient emporté, ils étaient la seule force politique cohérente, la seule force qui avait continué à faire de la politique. Les islamistes faisaient de la politique dans les mosquées certes, mais pas dans la rue, ni sur les forums où c’était interdit. Eux seuls avaient maintenu leurs réseaux et faisaient du social. Ils disposaient d’une vraie « virginité politique » parce qu’ils n’avaient jamais eu le pouvoir.
Et puis depuis les années 70, il y avait eu une lame de fond identitaire et sociétale des islamistes, qui d’ailleurs ne touchait pas que l’islam. [Il y a en effet une lame de fond identitaire qui touche à peu près tous les continents et tous les groupes religieux et ethno-religieux]. C’est pourquoi seuls les naïfs ont pu croire que les islamistes n’auraient pas tout ou partie du pouvoir.
Par ailleurs c’est effectivement un peu prématuré parce que « toutes les révolutions dévorent leurs propres enfants », selon l’expression consacrée, et je dirais qu’il faudra voir ce que feront les islamistes du pouvoir qu’ils sont en train de gagner de manière démocratique. S’ils n’en font rien, s’ils ne font rien de plus que ce qu’en ont fait leurs prédécesseurs qui viennent d’être abattus, alors ils tomberont à leur tour.
En revanche, je ne partage pas du tout l’analyse de certains commentateurs complaisants avec l’islamisme qui disent, comme vous le faisiez remarquer : « c’est un fantasme occidental, les islamistes ne sont pas si méchants que ca, ils ne sont pas si dangereux ». Bien entendu que les fondamentalistes sont dangereux. Les salafistes en Egypte qui ont fait 25% des voix sont de véritables fanatiques. C’est le cas aussi pour les branches radicales des Frères musulmans dans plusieurs pays, notamment en Egypte. On pourrait également parler du Pakistan, même si ce n’est pas un pays arabe. D’ailleurs on le voit bien en Tunisie, avec ce qui s’est déjà passé à plusieurs reprises dans les universités ou dans les théâtres vis à vis des femmes, des homosexuels, ou des minorités.
D’une certaine manière c’est un véritable hiver qui est en train de s’abattre sur une partie des populations dans ces pays là, mais enfin, comme l’aurait dit Berthold Brecht : « on ne dissout pas le peuple ». Des élections démocratiques ont eu lieu, ont lieu, et auront lieu encore, par exemple en Libye ces prochaines semaines et ces prochains mois, et tous les scrutins donnent largement (pas de manière étriquée, mais très largement) la majorité aux différentes tendances islamistes. Donc pour résumer, je dirais qu’on n’a pas d’autres choix que d’attendre, de s’accommoder de la situation, et de voir ce que nous réserve l’avenir.
- JSSNews : L’action entreprise en Syrie par une Ligue arabe quasi moribonde n’est-elle pas avant tout un échec patent pour un leadership cohérent du monde arabe ? N’est ce pas un miroir de son incapacité structurelle à
- Photos de la super villa de Mahmoud Abbas à Gaza (Philosémitisme)
http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2012/05/photos-de-la-super-villa-de-mahmoud.html
"Photo de la maison du président palestinien Mahmoud Abbas à Gaza.
La voici sous un autre angle. Plutôt jolie, n'est-ce pas ? Pas vraiment le type de villa de prestige qu'on s'attend à trouver dans le plus grand camp de concentration du monde, n'est-ce pas ?
Source : Pro-Israel Bay bloggers"
France
- Fenêtre sur : un livre de Michel Dreyfus : l'Antisémitisme à gauche (Centre Histoire Sociale, Vidéo 22mn08)
http://www.dailymotion.com/video/xqypet_fenetre-sur-un-livre-de-michel-dreyfus-l-antisemitisme-a-gauche-histoire-d-un-paradoxe-de-1830-a-nos_news?search_algo=1
"Michel Dreyfus, directeur de recherche au Centre d'histoire sociale du XXe siècle présente son dernier livre : L'Antisémitisme à gauche : histoire d'un paradoxe (de 1830 à nos jours)."
"Chief of Staff of the Iranian Armed Forces Major General Hassan Firouzabadi said threats and pressures cannot deter Iran from its revolutionary causes and ideals, and stressed that the Iranian nation will remain committed to the full annihilation of the Zionist regime of Israel to the end. Addressing a defense gathering here in Tehran on Sunday, General Firouzabadi said that nations should realize the threats and dangers posed by the Zionist regime of Israel. He reiterated the Iranian nation and Supreme Leader's emphasis on the necessity of support for the oppressed Palestinian nation and its causes, and noted, "The Iranian nation is standing for its cause that is the full annihilation of Israel." The top military official reminded that the Iranian Supreme Leader considers defending Palestine as a full religious duty and believes that any kind of governance and rule by anyone other than the Palestinians as an instance of usurpation.
Earlier this year, Supreme Leader of Islamic Revolution Ayatollah Seyed Ali Khamenei stressed in explicit remarks Iran's direct involvement in the Palestinian and Lebanese confrontation with Israel, including the Lebanese Summer 2006 33-day resistance against the Zionist regime. "Wherever Iran interferes, it announces it in a very straightforward manner. For instance, we interfered in confrontations against Israel, which resulted in the (Lebanese) victory in the 33-day war and (Palestinians' victory in) the 22-day (Gaza) war," Ayatollah Khamenei said, addressing millions of Friday Prayers worshippers on Tehran University Campus in February. "In future too, we will support and help everyone who opposes the Zionist regime," the Leader underscored. "The Zionist regime is a real cancerous tumor that should be cut and will be cut, God Willing," Ayatollah Khamenei underscored."
Time for Iran's Western apologists to work overtime to parse these words as if they aren't aggressive or threatening."
- Yehezkel Dror: 'Integrate Iran strike, Mideast peace initiative', Herb Keinon (JP) - "However, presenting this peace initiative while Iran continues to develop nuclear weapons may be regarded as a sign of weakness".
http://www.jpost.com/IranianThreat/News/Article.aspx?id=270885
"Attack Iran – if necessary - to thwart its nuclear march, but at the same time launch a comprehensive Middle East peace initiative. That, at least, is the recipe for Israel's leaders recommended by noted political scientist Yehezkel Dror.
Dror, in a paper published by the Begin-Sadat Center for Strategic Studies just days before Wednesday's Baghdad talks between Iran and six world powers, said that hopefully international sanctions – or a preemptive US attack – would prevent Iran from acquiring nuclear weapons. "But Israel cannot leave the future of its national security to the uncertain decision making of others," wrote Dror, an Israel Prize laureate who sat on the Winograd Committee that investigated the 2006 Second Lebanon War. "If Iranian advances towards construction of a nuclear weapon are not halted, Israel will have no choice but to attack Iranian nuclear and military facilities while they are still vulnerable."
Dror wrote that while a violent reaction by Iran would follow, its impact "should not be exaggerated." and it would in any event be much less than "the destructive potential of an Iranian nuclear attack on Israel." Other potential consequences of a strike, he said, would be the harming of ties with the US, the "aggravation" of the Arab-Israeli conflict, and Iran's redoubling of its nuclear program with determination to take revenge on Israel.
In order to mitigate those consequences, and bring about steps that would prevent the renewal of Iran's nuclear efforts, Dror recommended combining an attack "with an initiative to advance a comprehensive Middle East peace agreement," relying in part on the Saudi initiative from 2002. "Integrating an attack with a broad, multi-dimensional, credible peace initiative will multiply the benefits of both, whether or not there is an immediate favorable response from Arab states," he wrote. He said that the crisis sure to be caused by a preemptive Israeli strike would provide an "appropriate opportunity for the peace initiative."
Dror framed the decision whether to attack Iran as a choice – if all else fails - of initiating a war under favorable conditions at present in order to prevent a much harder war, which is likely to break out in the foreseeable future Such an attack, however, would surely infuriate the Arab public, though a number of governments would secretly applaud, and strain ties with the US.
Therefore, Dror recommended integrating security with foreign relations, and linking the confrontation with Iran to an initiative to solve the conflict as a whole. Launching an initiative would improve Israel's global standing after an attack, move the world's attention from Iran back onto the Palestinians, "reduce the damage to US-Israel relations and encourage US action that will prevent any rehabilitation of Iran’s nuclear activities."
"Israel should present a Middle East peace initiative even if it does not attack Iran’s nuclear facilities, either because Iran stopped its nuclear activities due to sanctions or other causes, or because the US attacked the nuclear facilities with or without linkage to an Israeli peace initiative," he said. "However, presenting this peace initiative while Iran continues to develop nuclear weapons may be regarded as a sign of weakness and cannot be recommended before further consideration of actual developments"."
- Iran : 14 personnes pendues (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/21/97001-20120521FILWWW00560-iran-14-personnes-pendues.php
"Quatorze personnes ont été pendues à Téhéran pour trafic de drogue, selon un communiqué officiel du parquet de la capitale iranienne. Le communiqué ne donne pas l'identité des condamnés. L'Iran est l'un des pays qui procèdent au plus grand nombre d'exécutions dans le monde, avec la Chine, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis.
En vertu de la charia (loi islamique), le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère y sont passibles de la peine capitale. Selon le rapport annuel sur la peine de mort d'Amnesty International publié en mars, l'Iran a procédé à au moins 360 exécutions en 2011, les trois quarts pour des affaires de drogue. En 2010, Human Rights Watch avait recensé 388 exécutions alors qu'Amnesty International en avait compté 252."
- Israel's New Government (Dry Bones)
http://drybonesblog.blogspot.fr/2012/05/israels-new-government.html
"It's not often that Israel's government surprises its citizenry. So now that we are all surprised, we're holding our breath and waiting to see what happens next!! Like the unseen populace in today's King Solomon cartoon."
France
- Pierre Moscovici : Pourquoi je suis juif, sioniste et socialiste (colloque Cercle Léon Blum, 23 novembre 2003, Vidéo 1mn09)
http://www.dailymotion.com/video/xqy2hk_pierre-moscovici-pourquoi-je-suis-juif-sioniste-et-socialiste_news?search_algo=1
- Aux origines de l'exportation du conflit israélo-palestinien, Marc Hecker (Docteur en science politique, chercheur à l'Institut Français des Relations Internationales et rédacteur en chef adjoint de la revue "Politique étrangère") - "Qu'on le veuille ou non, le conflit israélo-palestinien est devenu une affaire française".
http://www.huffingtonpost.fr/marc-hecker/conflit-israelo-palestinien-france_b_1526556.html
"Il y a 45 ans avait lieu la guerre des Six Jours. [...] la guerre de juin 1967 provoque un divorce entre Paris et Tel Aviv. [...] En France, des associations de soutien aux réfugiés ne tardent pas à voir le jour dont l'Association de Solidarité Franco-Arabe (ASFA). La mouvance pro-palestinienne se structure alors autour de quatre tendances : les militants laïques arabes qui se trouvent ainsi une nouvelle cause après l'indépendance de l'Algérie, les militants d'extrême gauche qui considèrent Israël comme un suppôt de l'impérialisme, une partie des gaullistes qui, comme leur chef, rejettent la responsabilité de la guerre des Six Jours sur Israël et des militants catholiques regroupés autour de l'hebdomadaire Témoignage chrétien.
Enfin, la guerre de 1967 a eu des conséquences pour la France en matière de sécurité. Cette guerre a fait réaliser aux combattants palestiniens qu'ils ne pouvaient pas compter sur les armées des pays arabes pour "libérer la Palestine". Ils ont donc opté pour une stratégie d'internationalisation du conflit en misant sur des modes opératoires asymétriques comme des détournements d'avions, des prises d'otages ou des attentats. L'Europe a été le principal théâtre de cette exportation du conflit israélo-palestinien et la France n'y a pas échappé. En janvier 1975, par exemple, deux attaques au lance-roquettes visent des avions israéliens à l'aéroport d'Orly.
De leur côté, les services secrets israéliens ne se privent pas d'assassiner des responsables palestiniens sur le sol français, à l'instar du représentant de l'OLP Mahmoud Hamchari. En 1980, l'exportation du conflit israélo-palestinien prend une nouvelle dimension avec l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic : ce ne sont plus uniquement les intérêts israéliens qui sont visés mais également la communauté juive de France. Il faut attendre le début de la première Intifada en 1987 pour que le conflit se recentre sur le Proche-Orient et que la stratégie d'exportation cesse.
En somme, la guerre de 1967 n'a duré que six jours et s'est déroulée à des milliers de kilomètres de la France mais ses effets ont touché le territoire français et continuent de se faire sentir aujourd'hui. Depuis la deuxième Intifada, chaque flambée de violence au Proche-Orient provoque une montée des tensions en France et une hausse des actes antisémites. Qu'on le veuille ou non, le conflit israélo-palestinien est devenu une affaire française."
- Non, nous ne sommes pas antisémites, Eric Mettout (L'Express.fr)
http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/2012/05/18/non-nous-ne-sommes-pas-antisemites/
"Nous avons commis une terrible erreur, un texte malencontreux sur l’une de nos photos du jour du 18 avril dernier (à gauche), mal traduit de la légende, tout ce qu’il y a de plus circonstanciée, elle, que nous avait fournie l’AFP : sur la « reconstitution », dans un camp de réfugiés au Liban, de l’arrestation par de faux militaires israéliens d’un Palestinien, nous avons omis d’indiquer qu’il s’agissait d’une mise en scène, que ces « soldats » jouaient un rôle et que tout ça relevait de la pure et simple propagande.
C’est une faute – qu’atténuent à peine la précipitation et la mauvaise relecture qui l’ont provoquée. C’en serait une dans tous les cas, ça l’est plus encore dans celui-là : laisser planer la moindre ambiguïté sur un sujet aussi sensible, quand on sait que les images peuvent être utilisées comme des armes de guerre, donner du crédit à un stratagème aussi grossier, qui peut contribuer à alimenter l’exaspération antisioniste là où elle s’enflamme sans besoin de combustible, n’appelle aucun excuse. Nous avons déconné, gravement. J’ai déconné, gravement: je suis responsable du site de L’Express, et donc du dérapage.
A ce titre, je fais amende honorable, la queue basse, auprès des internautes qui ont été abusés, de tous ceux que cette supercherie a pu blesser et de l’AFP, qui n’est EN AUCUN CAS comptable de nos propres bêtises. [...]
Il arrive, quand nous nous trompons – parce que ça arrive, personne n’est parfait – que nous en soyons avertis directement, que celle ou celui qui a repéré une erreur nous envoie un mail, nous passe un coup de téléphone, nous écrive pour nous demander de nous expliquer, de corriger, de supprimer – il est assez facile de nous contacter si on le souhaite vraiment. J’attends toujours. Dès que j’ai eu connaissance, par le patron du service Monde de L’Express, de cette bourde, j’ai fait supprimer l’image et sa légende. [...]
Naturellement, ont resurgi à cette occasion d’autres incidents, au premier rang desquels figure, comme d’habitude, la mort du petit Mohamed Al-Durah, filmée par l’équipe du correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin – formidable journaliste, dont le courage n’a d’égal que le professionnalisme, j’en profite pour le répéter ici. Il faut avoir le cuir épais pour résister aux pressions brutales et inqualifiables dont il est la cible depuis ce jour-là. Il l’a, fait toujours bien son métier, rend coup pour coup, malgré les attaques infamantes et les calomnies dont il est l’objet, respect. [...]
Marre de lire que tous autant que nous sommes, nous, journalistes français, nous cultivons non seulement un antisionisme atavique (ce qui est faux), mais aussi un antisémitisme historique – ce qui, pour le coup, me fait hurler. Evoquer, comme je l’ai lu ici ou là, « la connotation antisémite » de ce qui, encore une fois, n’est rien d’autre qu’une bévue, ce n’est pas seulement disproportionné et inutilement insultant, ce n’est pas seulement banaliser le Mal, c’est aussi un avertissement à peine déguisé.
J’ai utilisé le mot propagande au début de ce post, à propos de l’image qui l’a motivé. Il n’y en a pas d’autre pour qualifier les méthodes d’intimidation mises en oeuvre pour nous empêcher de parler librement du conflit israélo-palestinien. Et si reconnais bien volontiers, et bien tristement, notre erreur, je tiens à confirmer que nous continuerons, malgré elle et les réactions qu’elle a provoquées, à le faire. [...]"
- Les timides excuses de l’Express, Elinor Cohen-Aouat (JSS)
http://jssnews.com/2012/05/20/les-timides-excuses-de-lexpress/
"C’est dans un post de blog qu’un journaliste de l’Express s’est finalement excusé, du bout des lèvres, pour la terrible erreur commise par sa rédaction. Et franchement, à la lecture des excuses, certain sont en droit de se demander si ce journaliste respecte ses lecteurs ou non.
L’article de blog, intitulé « Non, nous ne sommes pas antisémites », commence très fort. Il me semblait avoir quasiment tout lu sur le sujet : JSSNews, la Mena, Le P’tit Hebdo… Nulle part il n’est fait mention d’un : « c’est des antisémites. » Peut-être ont-ils été cherché ces informations dans des petits blogs inconnus… Peu importe, j’ai du mal à comprendre pourquoi ils cherchent tant à décrédibiliser ceux qui se plaignent cette erreur.
Puis, plus bas dans l’article, le journaliste se plaint du tapage qui a été fait avec cette affaire. Il invite les internautes qui verraient des erreurs dans le futur, à le contacter directement (comprenez, il ne voudrait pas perdre sa place avec un nouveau scandale !). Quel dommage de le voir écrire cela alors que des dizaines d’internautes nous ont fait parvenir, entre l’année 2011 et 2012, des copies de messages envoyés à l’Express pour se plaindre soit du traitement éditorial, soit de l’effacement systématique de leurs commentaires. Tout serait resté lettre morte.
Enfin, et là c’est le pompon de l’article, Eric Mettout commence une belle apologie de Charles Enderlin (« formidable journaliste, dont le courage n’a d’égal que le professionnalisme »). On croirait à une blague. Mettout est sérieux. Reprenons : le journaliste s’excuse en traitant les autres de paranos… Puis il souligne le professionnalisme d’un journaliste qui est en procès depuis 10 ans et qui n’a pas été capable de fournir la preuve que son reportage sur l’affaire Al Durah n’est pas bidonné !
Alors oui M. Mettout, contrairement à ce que vous dénoncez, la presse française est globalement anti-sioniste. Il existe des exceptions à cela mais dans une grande généralité, cela ne fait pas débat."
Israël
- Israël marque le "Jour de Jérusalem", 45 ans après la guerre des Six Jours (AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120520.AFP6702/israel-marque-le-jour-de-jerusalem-45-ans-apres-la-guerre-des-six-jours.html
"Le gouvernement israélien s'est réuni spécialement dimanche à la "Colline des munitions", haut lieu de la guerre des Six Jours à Jérusalem, pour marquer la "réunification" de la Ville Sainte 45 ans après la conquête et l'annexion de sa partie orientale.
Le conseil des ministre a décidé de débloquer la somme de 350 millions de shekels (72 millions d'euros) pour le développement de projets touristiques à Jérusalem dans les six prochaines années, selon un communiqué du bureau du Premier ministre. "Les décisions que nous prenons aujourd'hui sont la suite des investissements considérables du gouvernement à Jérusalem ces dernières années. Ces investissements contribueront à mettre en valeur l'énorme potentiel de Jérusalem comme un centre du tourisme mondial et au développement de la capitale d'Israël", a souligné M. Netanyahu. [...]
Selon des statistiques officielles publiées dimanche, Jérusalem comptait fin 2011 quelque 801.000 habitants, dont 497.000 juifs (62%) et 281.000 musulmans (35%). Quelque 14.000 habitants (2%) sont des chrétiens."
- Yom Yeroushalayim : des dizaines de milliers de personnes rassemblées à Jérusalem pour le traditionnel défilé (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Yom-Yeroushalayim-des-dizaines-de-milliers-de-personnes-rassemblees-a-Jerusalem-_352314.html
"Plus de 20.000 personnes se sont rassemblées dimanche après-midi au centre de Jérusalem pour le traditionnel défilé du Yom Yeroushalayim vers le Mur occidental. Des centaines de milliers de personnes participeront ce soir au Mur à la cérémonie annuelle marquant la réunification de la ville lors de la guerre des Six-Jours en juin 1967."
- Yom Yeroushalayim : des Palestiniens agressent des participants au ''défilé des drapeaux'' (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Yom-Yeroushalayim-des-Palestiniens-agressent-des-participants-au-defile-des-drap_352322.html
"Des dizaines d'Arabes se sont rassemblés, sans en avoir reçu l'autorisation de la police, rue Haneviim, près de la porte de Shehem (Naplouse), à l'entrée du quartier arabe de la Vieille ville de Jérusalem. Ils manifestaient contre la réunification de la capitale d'Israël et ont lancé des objets tranchants sur des participants au ''défilé des drapeaux''. Ce défilé est l'un des évènements clés de Yom Yeroushalayim, la journée fêtant la réunification de Jérusalem. La police est intervenue."
- Jérusalem : arrestation d'activistes d'extrême-droite et d'extrême-gauche (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jerusalem-arrestation-d-activistes-d-extreme-droite-et-d-extreme-gauche_352276.html
"La police de Jérusalem a procédé dimanche matin à l'arrestation de 3 militants d'extrême-droite, dont le député Michael Ben Ari (Union Nationale) qui tentait de pénétrer sur le mont du Temple. Parallèlement, les fonctionnaires de police ont interpellé plusieurs militants du parti Meretz qui avaient apposé un panneau sur un mur de la porte de Jaffa (Vieille Ville) un panneau sur lequel était écrit : "Meretz libèrera Jérusalem de l'occupation, de l'oppression et de la discrimination"."
- Netanyahou : Israël sans Jérusalem serait comme un corps sans coeur (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Netanyahou-Israel-sans-Jerusalem-serait-comme-un-corps-sans-coeur_352324.html
"Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré lors de la cérémonie officielle pour Yom Yeroushalayim à la Colline des munitions : ''D'aucuns sont prêts à renoncer au mont du Temple, en pensant que cela apportera la paix, mais ils se trompent. Je crains fort que si nous ne reléguions ce carré du mont du Temple à d'autres forces, nous ne tombions dans une guerre religieuse sectorielle. Seulement sous (contrôle d') Israël le calme et la paix interreligieuse seront préservés. Israël sans Jérusalem réunifiée, serait comme un corps avec un coeur faible'', a-t-il conclu."
- Netanyahu: Israel will continue to build Jerusalem and keep it united, Barak Ravid & Nir Hasson (Haaretz)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/netanyahu-israel-will-continue-to-build-jerusalem-and-keep-it-united-1.431563
"Prime Minister Benjamin Netanyahu said Sunday during a ceremony marking Jerusalem Day that the Israeli capital will never be divided and that building in Jerusalem will continue. "We will protect Jerusalem," Netanyahu said. "Israel without Jerusalem is like a body without a heart. Our heart will never be divided again."
"A nation willing to sacrifice it's heart will convince its enemies that it is willing to give up on everything," he warned, and said that he does not believe that abandoning the Temple Mount to a different power will preserve the freedom of religion. "I know there are people who say that there will be peace if we only divide Jerusalem. I don't believe this," he said. "We will continue to build Jerusalem." [...]"
- Indivisible Jerusalem - A Panoramic View (JCPA) - pour Yom Yerushalayim, une très instructive visite interactive du panorama de Jérusalem-est, avec une magnifique résolution.
http://www.jerusalem.jcpa.org/index_nointro.aspx
- Jaffa : festivités pour la fin de la grève de la faim des terroristes palestiniens incarcérés en Israël (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Jaffa-festivites-pour-la-fin-de-la-greve-de-la-faim-des-terroristes-palestiniens_352236.html
"Un millier de personnes ont participé ce soir à un meeting festif organisé à Yaffo (Jaffa) pour les détenus sécuritaires qui ont mis un terme cette semaine à leur grève de la faim, après plus de 3 semaines. Parmi les manifestants, l'islamiste cheikh Raëd Salah, le député arabe Taleb a-Sana et des terroristes libérés dans le cadre de l'accord Shalit. ''Ces détenus en prison sont comme des lions, que rien ne peut briser'', a affirmé le cheikh Salah."
Gaza & Hamas
- Le Hamas espère ''un changement radical'' avec l'élection en Egypte (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-Hamas-espere-un-changement-radical-avec-l-election-en-Egypte_352340.html
"Le temps joue pour le Hamas, qui doit tirer parti des bouleversements régionaux, en particulier en Egypte, estime le numéro deux du mouvement islamiste palestinien, Moussa Abou Marzouk, dans une interview au Caire, où il réside depuis son départ de Damas. Le mouvement, au pouvoir à Gaza, évolue lui aussi, assure-t-il, soulignant que "les cadres de la direction du Hamas ont été renouvelés à 30% aux dernières élections, qui touchent à leur fin, mais le nouveau bureau politique n'a pas encore été désigné"."
- Hamas wants calm in Gaza, Ron Ben-Yishai (Ynet) - "this is a classic hudna (temporary ceasefire) in line with the principles of ancient Islam. It will continue as long as Egypt, Hamas’ new patron, will want it".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4231212,00.html
"Regardless of how one refers to it, we have seen a sort of ceasefire between Israel and Hamas for some eight months now, since August 2011. The group fired a few Grad rockets at Israel for the last time during the round of escalation following the terror attack near Eilat. Since then, Hamas has adhered to the rule it set for itself – no attacks initiated against Israel. The group only responds when IDF troops cross the fence.
And so, for example, during the last round of Gaza escalation in March, after Israel assassinated the Popular Resistance Committees’ secretary general and other group activists, Hamas did not join the retaliatory attacks, but rather, sought a way to calm the tensions. Here and there we saw “private initiatives,” but the Hamas establishment showed disciplined restraint. According to recently published and apparently credible reports, Hamas formed in Gaza a special police force tasked with thwarting rocket fire by various “rogue organizations.” The force has already started to operate, and according to rumors its members are adopting a firm hand and working effectively.
Meanwhile, on the civilian-economic front, we have recently seen a gradual increase in the number of trucks transporting goods and fuel from Israel into the Strip as well as Gaza goods exported via Israel’s ports.
The days of the Messiah have not yet arrived. The Hamas movement constantly states that it has not renounced the “liberation of occupied land via armed struggle.” Israel too has not changed its declared policy, which rejects contacts with Hamas as long as the group does not accept the principles set out by the International Quartet. However, direct contacts are taking police in the field, among low-level officials, while indirect negotiations are occasionally held in Cairo with Egyptian mediation.
In fact, this is a classic hudna (temporary ceasefire) in line with the principles of ancient Islam. It will continue as long as Egypt, Hamas’ new patron, will want it, and end once Hamas’ leadership will decide that renewing the violence against Israel serves the organization’s objectives more than the lull does.
However, Hamas is not the only player in town. The large “rogue organizations,” headed by Palestinian Islamic Jihad in the Strip, have complied with Hamas’ and Egypt’s orders, but have also attempted to carry out attacks via the Sinai. Yet Hamas usually refrains from Sinai activities that anger the Egyptians.
In their talks with Gaza groups, one of the most powerful arguments used by Hamas officials in favor of the lull is the success of the Iron Dome anti-rocket system. According to a well placed source, Hamas argues that every round of fighting boosts Iron Dome’s efficiency and the public pressure in Israel to acquire many more batteries. Hence, says Hamas, it would be better to minimize the fighting and accumulate very large quantities of rockets and launchers of various types. The group believes that mass fire will “flood” the Iron Dome systems and neutralize them (or at the very least, impose a heavy financial burden on Israel.)
In any case, there is almost no doubt that Hamas at this time has a strong interest in maintaining the hudna, for the following reasons:
• A lull enables Hamas to improve the economic and security situation of Gaza residents. This allows the group to boost its popularity and reinforce its rule in the Strip vis-à-vis organizations that are challenging it with Iran’s assistance. The sympathy for the Gaza government also constitutes a step towards taking over the West Bank, if and when general elections are held in the Palestinian Authority.
• The urgent need to win international and Western diplomatic recognition. Hamas needs it in order to receive more money, and also in order to make it harder for the IDF to operate. Firing rockets at Israeli citizens certainly does not promote this objective.
• The main reason: The loss of support and operational bases in Syria and Iran, as well as the fear of popular unrest in Gaza."
Judée-Samarie
- Goush Etsion : un terroriste palestinien tente de poignarder un militaire (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Goush-Etsion-un-terroriste-palestinien-tente-de-poignarder-un-militaire_352283.html
"Un terroriste palestinien a tenté, il y a quelques instants, de poignarder un militaire au carrefour Goush Etsion sur la route 60 menant de Jérusalem à Hébron. Le terroriste a été blessé dans la lutte avec le soldat qui est indemne. D'importantes forces de sécurité sont sur place."
- Palestinian seriously injured in failed knife attack on soldier, Stuart Winer (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/palestinian-seriously-injured-in-failed-knife-attack-on-soldier/
"A young Palestinian man was seriously injured on Sunday in a scuffle with soldiers he tried to attack at a checkpoint at the Gush Etzion Junction in the West Bank. Initial reports said the man approached the soldiers at around midday and ignored their warnings to halt. He then attacked one of the soldiers with a knife he had hidden beneath his shirt, but was himself injured by the weapon. None of the IDF personnel was injured.
The soldiers were positioned at a temporary checkpoint at the junction to secure a Jerusalem-to-Hebron bike ride and for Jerusalem Day. The Palestinian received first aid treatment from a Magen David paramedic team before being hospitalized at the Hadassah Hospital in Jerusalem’s Ein Kerem."
- Une cellule terroriste responsable de plusieurs tentatives de kidnapping démantelée (Blog Tsahal) - "Cette cellule terroriste est affiliée au Front Populaire de Libération de la Palestine".
http://blogtsahal.wordpress.com/2012/05/20/une-cellule-terroriste-responsable-de-plusieurs-tentatives-de-kidnapping-demantelee/
"L’Agence de Sécurité Israélienne (Shabak) confirme aujourd’hui l’arrestation et le démantèlement d’une cellule terroriste dans la région de Ramallah responsable de plusieurs tentatives d’enlèvements de civils israéliens. 9 terroristes palestiniens originaires de Ramallah ont été arrêtés pour tentatives d’enlèvements sur des civils israéliens en mars dernier près de Beit-El en Judée-Samarie au cours d’une opération menée coinjointement par la police, l’armée et l’Agence de Sécurité israéliennes.
En mars, cette cellule terroriste avait mené plusieurs attaques contre des civils israéliens
- Le 11 mars 2012, ces terroristes avaient attaqué un conducteur israélien sur la route de Kyriat Sefer, près de Beit Aryeh. En plein après-midi, les terroristes avaient bloqué la route et ont essayé d’attirer le conducteur hors de son véhicule. Ce dernier avait réussi à s’échapper.
- Le 12 mars 2012, ils avaient attaqué une Israélienne au volant de sa voiture en Judée-Samarie. Tout en bloquant le passage, ils avaient tenté de briser le pare-brise de la voiture mais encore une fois, la conductrice était parvenue à s’enfuir en voiture.
- Le 15 mars 2012, ont attaqué une femme au volant et son bébé. L’attaque a eu lieu un peu après minuit sur la route de Beit-El en Judée-Samarie, près de Ramallah. Les terroristes qui avaient déjà briser les fenêtres de la voiture ont pris la fuite lorsqu’un autre véhicule israélien s’est rapproché.
Cette cellule terroriste est affiliée au «Front Populaire de Libération de la Palestine» (FPLP). Les terroristes, organisés et armés, avaient déjà prévu les lieux où cacher leurs otages et formé des guetteurs pour les surveiller. Un procès militaire s’est déjà tenu début mai et les principales accusations sont portées contre le chef de la cellule Muhammad Ramadan."
- 'Palestinians will lose jobs if boycott persists', Elior Levy (Ynet) - "It's amazing how the radical Left fails to understand that the main victims are the Palestinians themselves".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4231245,00.html
"The South African Trade and Industry Minister's decision to mark products from the settlements did not surprise factory owners in the West Bank, who are accustomed by now to boycott attempts; however, some of them are concerned that the current move will be followed by other countries, potentially leading to substantial damages for them and for their employees. Ironically, those who would get harmed the most by the move are some 15,000 Palestinian workers who are employed in these factories and depend on them to make a living.
"Of course I am worried, but first and foremost I am concerned about my workers, who will be the first to get hit; there are thousands of employees here that are getting conditions that they won't get anywhere else in the Palestinian Authority, and if costs are cut because of the boycott, they will be the first to get fired," said a manager of a factory located in a Jewish settlement in the West Bank.
The manager noted that he successfully handled boycott attempts in the past, but this time the situation is more worrisome: "They always make it difficult for us, and up until now the workers couldn’t care less; ideology is a nice thing, but eventually economic interests prevail. This time we must stop the title wave. The workers and myself are of the same mind that there should be a political agreement at the highest echelons, even if it is secret, that would prevent these boycotts," he added.
According to Yehuda Cohen, a factory owner in the Barkan Industrial Park, which has been boycotted by the Palestinian Authority for nearly two years, "These industrial zones are the most beautiful thing there is – we live and make a living together. This is an example of how you can live peacefully in this area, but the Foreign Ministry doesn’t know how to market it to the outside world." Cohen, who employs some 40 Palestinian workers, said his employees are very concerned about the situation: "They tell me that they are worried about it, that it’s a mistake and that it will harm them," he said.
Officials at the Samaria Regional Council, which operates the Barkan Industrial Park and employs thousands of Palestinian workers, are also concerned by the financial problems that might ensue. "It's amazing how the radical Left fails to understand that the main victims are the Palestinians themselves," Samaria Regional Council head Gershon Mesika said. "Fortunately, so far these boycotts have been nothing but PR maneuvers, and we are sure that Jews and Arabs will continue to work together and strengthen our prosperous industry and live in coexistence," he added.
Meanwhile, the Foreign Ministry on Saturday announced that South Africa's ambassador to Israel will be summoned to the Foreign Ministry on Sunday for clarification. Ministry officials called the decision "racist," saying "it's a shame that South Africa, which suffered from racism for years, is the one leading this gambit." The officials added that the decision specifically targets Israel, and has not been issued against any other state, which proves that it is a politically-motivated move that can have detrimental consequences on Israeli exports as a whole. [...]"
Egypte
- Le chantier du mur de sécurité au sud d'Israël progresse (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Le-chantier-du-mur-de-securite-au-sud-d-Israel-progresse_352259.html
"La construction de la barrière de sécurité édifiée au sud d'Israël, à la frontière égyptienne, progresse. Jusqu'à présent plus de 150km ont été construits sur les 220km que comprend le tracé total, à un rythme de 15 à 20 km par mois. L'édification de ce mur près des montagnes d'Eilat va coûter 4 fois plus cher que le reste des autres tronçons à cause des conditions difficiles sur le terrain - la présence de wadis et de falaises de 170 mètres de haut. Selon un haut responsable du ministère de la Défense, ''aucun autre pays n'a édifié de frontière dans ce type de montagnes, même sur la 'route de la mort' en Bolivie''."
- Présidentielle : les Frères égyptiens tentent de mobiliser, Yasmine Saleh & Tom Pfeiffer (Reuters) - "avec un slogan au ton religieux : "La renaissance de l'Egypte avec un fondement islamique"."
http://fr.news.yahoo.com/pr%C3%A9sidentielle-les-fr%C3%A8res-%C3%A9gyptiens-tentent-mobiliser-155256222.html
"Les Frères musulmans tentent de mobiliser leurs troupes ce dimanche en Egypte à trois jours d'un scrutin présidentiel a priori compliqué pour leur candidat, Mohamed Morsi. En ce dernier jour de campagne officielle, la confrérie a invité les Egyptiens à "réserver leur place partout en Egypte" pour des réunions publiques de soutien à son candidat dans la soirée. Un rassemblement est notamment prévu devant le palais présidentiel, en plein centre du Caire.
Pénalisé par une entrée tardive en campagne et un manque de charisme, Mohamed Morsi est donné éliminé dès le premier tour, qui aura lieu mercredi et jeudi, lorsque les Egyptiens pourront choisir pour la première fois librement leur dirigeant. Au-delà du manque de fiabilité des sondages, les Frères musulmans fondent leurs espoirs sur la forte proportion d'électeurs encore indécis, évaluée à 37%. Ils s'appuient en outre sur leur forte implantation locale, notamment dans la région du delta du Nil où leurs actions sociales soulagent les habitants frappés par les difficultés économiques.
"Si Dieu le veut, je voterais pour eux et la plupart des habitants de ville feront de même. Personne ne nous sert mieux que les Frères", affirme Ahmed Youssef, employé dans les services publics de téléphonie à Tanta, grande ville du delta. Un homme à côté de lui acquiesce. "Morsi est l'homme des Frères et cette organisation est celle qui donne du travail à nos enfants et qui nous fournit des biens que nous ne pouvons pas trouver sur le marché. Dieu les bénisse, eux et lui", approuve Mohamed Chérif al Dine.
Les islamistes, au premier rang desquels les Frères musulmans, ont largement remporté les récentes élections législatives étalées sur plusieurs mois, premier scrutin libre organisé après le renversement d'Hosni Moubarak par la rue en février 2011. La confrérie domine désormais le Parlement mais ses députés ne sont guère parvenus à influencer l'action du gouvernement appuyé par les militaires qui dirigent le processus de transition.
Les partisans des Frères musulmans balaient les critiques contre leur action au parlement et pensent pouvoir compter sur la majorité silencieuse. "La religion est dans le sang du peuple et tout le monde n'a pas accès aux médias et ne peut donc faire entendre sa voix", assure Ismail Farouk, qui fait campagne pour Mohamed Morsi à Sohag, ville des rives du Nil au sud du Caire. [...]
Au Caire, les affiches de campagne présentent Mohamed Morsi avec une barbe taillée court et un slogan dénué de référence à l'islam : "La renaissance viendra de la volonté du peuple". Dans les régions agricoles et industrielles du delta du Nil au nord de la capitale, Mohamed Morsi apparaît avec une barbe plus fournie et plus blanche, avec un slogan au ton religieux : "La renaissance de l'Egypte avec un fondement islamique". Auprès de l'électorat conservateur, Mohamed Morsi doit cependant faire face à la concurrence d'Abdel Moneim Aboul Fotouh, exclu des Frères musulmans en 2011 et rangé parmi les favoris du scrutin présidentiel. [...]"
- En Égypte, Amr Moussa veut faire échec aux islamistes, Cyrille Louis (Le Figaro) - "il a hérité en 1991 du ministère des Affaires étrangères et s'est attiré la sympathie de l'opinion égyptienne en critiquant Israël" ; "il sut en son temps se rendre populaire en marquant sa différence avec le président Moubarak, notamment critiqué pour sa politique jugée trop complaisante envers l'allié israélien".
http://www.lefigaro.fr/international/2012/05/20/01003-20120520ARTFIG00178-en-egypte-amr-moussa-veut-faire-echec-aux-islamistes.php
"[...] De la Haute-Égypte au delta du Nil en passant par le Sinaï, l'ancien ministre des Affaires étrangères de Hosni Moubarak mène depuis plus d'un an une patiente et laborieuse campagne de terrain basée sur sa notoriété, sa connaissance supposée des rouages de l'État et ses promesses répétées de «restaurer la stabilité» en Égypte. «Dans chaque village, explique son conseiller Ahmed Kamel, nous nous efforçons d'entrer en contact avec des chefs de famille ou de tribu et de nous appuyer sur leur réseau relationnel.» Une stratégie payante si l'on en croit les sondages qui, depuis plusieurs semaines, placent Amr Moussa parmi les favoris de l'élection qui se déroulera mercredi et jeudi, la première présidentielle libre et ouverte de l'histoire égyptienne.
Âgé de 75 ans, cet avocat de formation est entré en diplomatie à la fin des années 1950. Nommé ambassadeur en Inde puis aux Nations unies, il a hérité en 1991 du ministère des Affaires étrangères et s'est attiré la sympathie de l'opinion égyptienne en critiquant Israël.
«Moussa est le chef qu'il nous faut. C'est un homme honnête et respectable qu'on connaît depuis longtemps. Lui seul est capable de ramener la sécurité dans le pays après tous les troubles de la révolution», plaide Mohamed Magdi, tandis que le candidat chemine à grand-peine parmi les milliers de villageois venus l'écouter à Abou el-Matamir. Quelques mètres plus loin, Reda Faraj hausse les épaules. «Le problème de Moussa, c'est qu'il est vieux, grimace ce chômeur de 26 ans qui s'apprête à voter pour un autre favori, le candidat dissident des Frères musulmans, Abdel Moneim Aboul Fotouh. Alors, après toutes ces années passées dans la politique du temps de Hosni Moubarak, j'ai du mal à croire qu'il va prendre en compte les besoins de la jeunesse.»
Depuis qu'Amr Moussa s'élève dans les sondages, ses adversaires lui réservent leurs critiques les plus acerbes. «Quand vous êtes vous-mêmes une partie du problème, vous ne pouvez fournir une partie de la solution», lui a fait observer Aboul Fotouh lors d'un récent débat télévisé. Sur le terrain, il n'est pas rare qu'un comité d'accueil mis sur pied par les Frères musulmans lui réserve un accueil houleux. Quant aux jeunes révolutionnaires, ils ont pris l'habitude de le traiter de «feloul» - qualificatif réservé aux «résidus» de l'ancien régime…
Exaspéré par ce grief récurrent, l'entourage d'Amr Moussa rétorque qu'il sut en son temps se rendre populaire en marquant sa différence avec le président Moubarak, notamment critiqué pour sa politique jugée trop complaisante envers l'allié israélien. «La vérité, c'est qu'il y avait une divergence profonde et réelle entre les deux hommes, assure un diplomate égyptien réputé proche du candidat. C'est pourquoi Hosni Moubarak, qui craignait de voir son ministre lui faire de l'ombre, l'a propulsé en 2001 à la Ligue arabe.» Alexandre Stärker, conseiller auprès d'Amr Moussa, renchérit : «Ses adversaires lui font une réputation d'autant plus imméritée qu'il fait partie de ceux qui, à l'époque, avaient réellement essayé de changer le régime de l'intérieur.»
Samedi 19 mai, à Abou el-Matamir, c'est en réformateur soucieux d'instaurer «la IIe République égyptienne» que le candidat s'est présenté devant les villageois. «Je suis venu vous parler de vos problèmes, du chômage, de la pauvreté, de l'insécurité, a-t-il clamé de sa voix rocailleuse. Et je suis venu vous dire que vous avez maintenant une occasion unique de faire entrer l'Égypte dans une période de force et de stabilité.»
Misant sur la déception que les islamistes ont parfois suscitée depuis leur conquête du Parlement, en novembre 2011, Amr Moussa se présente aussi comme le seul rempart capable de barrer la route au candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, comme au dissident Abdel Moneim Aboul Fotouh. «Nous ne voulons pas, explique-t-il, que l'Égypte fasse les frais d'une expérience hasardeuse avec l'arrivée d'un candidat inexpérimenté au sommet de l'État.» Dans la foule, Mohsen el-Samod, un comptable de 48 ans, acquiesce : «On ne peut pas accepter que les islamistes, déjà majoritaires à l'Assemblée, contrôlent tous les pouvoirs.»
Si le Conseil supérieur des forces armées (CSFA) a maintes fois réaffirmé sa neutralité dans l'élection qui s'ouvre ce mercredi, certains hauts responsables égyptiens laissent entendre que l'armée ne verrait pas d'un mauvais œil l'élection de ce candidat réputé «sûr» et «raisonnable» — si toutefois il devance l'autre candidat issu de l'ancien régime, le général et ex-premier ministre Ahmed Chafiq. À toutes fins utiles, Moussa a fait savoir qu'il s'opposerait à ceux, révolutionnaires ou islamistes, qui réclament une discussion publique du budget de l'armée. Et conclut, chaque fois que l'occasion se présente : «Je suis le candidat qui veut protéger l'Égypte du chaos.»"
Syrie
- Syrie : Hama pilonnée, 34 morts (AFP) - "dont trois enfants".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/20/97001-20120520FILWWW00108-syrie-hama-pilonnee-16-morts.php
"Au moins 34 personnes, dont trois enfants ont été tuées dans des bombardements des troupes syriennes de la localité de Sourane, dans la région de Hama, rapporte l'Observatoire syrienne des droits de l'Homme (OSDH). Le pilonnage a duré trois heures et a été suivi par une attaque contre la localité. [...]"
Iran
- Yadlin defends Netanyahu, Barak on Iran policy, Herb Keinon (JP)
http://www.jpost.com/IranianThreat/News/Article.aspx?id=270650
"Former Military Intelligence head Amos Yadlin came to the defense of Prime Minister Binyamin Netanyahu and Defense Minister Ehud Barak on Saturday, saying that the government’s discussions on Iran were “very serious.” Yadlin’s statements on Channel 2’s Meet the Press program stood in stark contrast with recent statements from former Shin Bet head Yuval Diskin and retired Mossad chief Meir Dagan, who each in their own way painted the two as reckless adventurers who should not be trusted to make fateful decisions about Iran.
Yadlin, who left his post in 2010 and is currently the head of the Institute for National Security Studies, said that the forum that deals with Iran – once the septet but now expanded with the addition of Shaul Mofaz to nine members – is made up of “very serious people” and includes three former chiefs of staff along with “others who devote a lot of time to this issue.”
In a reference to Diskin’s and Dagan’s comments, Yadlin – one of eight pilots who took part in the 1981 attack on an Iraqi reactor – said that unelected officials needed to be “very careful” when making public statements on sensitive issues. “We sat in closed meeting in the most select forums,” he said. “We expressed ourselves straightforwardly, with a great deal of integrity and professionalism. But when we are regular citizens, we should impose on ourselves a cooling-off period, and not come out with explosive statements”."