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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 21:59

Morsi-president.png

Caricature de S. Cohen (Israel Hayom)

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 21:58

Israël

- Israël : décès d'Itzhak Shamir (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-deces-d-Itzhak-Shamir_355444.html
   "Yitzhak Shamir, 7e Premier ministre d'Israël de 1983 et 1984 puis par la suite de 1986 et 1992, est décédé samedi après une longue maladie, à l'âge de 96 ans. L'ancien chef du gouvernement, qui fut le chef du Léhi, a d'abord effectué une carrière au Mossad avant d'être élu pour la première fois à la Knesset en 1973. Faisant partie des conservateurs du Likoud, il fut aussi président de la Knesset et ministre des Affaires étrangères. Sa femme est décédée l'an dernier."


Judée-Samarie

- L'Unesco classe la basilique de la Nativité, Adrien Jaulmes (Le Figaro) - "Les Églises chrétiennes gardiennes du lieu, Grecs orthodoxes, latins (catholiques) et Arméniens, n'avaient pas appuyé la procédure, craignant que la basilique devienne un symbole politique".
http://www.lefigaro.fr/culture/2012/06/29/03004-20120629ARTFIG00661-l-unesco-classe-la-basilique-de-la-nativite.php
   "L'Unesco a accepté la demande palestinienne de classement en urgence de la basilique de la Nativité à Bethléem au patrimoine mondial de l'humanité. Le vote du comité du patrimoine, vendredi à Saint-Pétersbourg en Russie, a été déploré par Israël et les États-Unis, qui voient la démarche palestinienne obéir à des motivations plus politiques que culturelles. L'Autorité palestinienne s'est félicitée de ce vote, première victoire diplomatique depuis son admission l'an dernier à l'Unesco, la première organisation onusienne à avoir accepté la Palestine en son sein. «C'est une victoire pour notre cause et la justice, a déclaré le porte-parole de Mahmoud Abbas. Cela prouve que l'ensemble de la communauté internationale a l'intention de protéger la Palestine (…) et de s'assurer que l'État Palestinien soit créé dans ses frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.»
    Israël, qui ne contestait pas la demande­ de classement, s'opposait en revanche au recours à une mesure d'urgence, d'habitude utilisée pour des sites menacés, au lieu de la procédure classique, longue de 18 mois. Les Palestiniens avaient justifié leur demande par «l'état de délabrement et la dégradation de l'ensemble architectural», notamment du fait des «forces d'occupation israéliennes».
    Les experts du Conseil international des monuments et des sites, chargés d'examiner le dossier, avaient émis un avis défavorable. Selon eux, le dossier palestinien n'avait pas été assez préparé, notamment quant à la délimitation et les exigences de protection et de gestion du monument. Les Églises chrétiennes gardiennes du lieu, Grecs orthodoxes, latins (catholiques) et Arméniens, n'avaient pas non plus appuyé la procédure, craignant que la basilique devienne un symbole politique. [...]"
- Israël condamne fermement l'inscription de la basilique de la Nativité au patrimoine de l'humanité, Michel Paul (RFI)
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20120630-ferme-condamnation-israel-apres-inscription-basilique-nativite-patrimoine-huma
   "Après avoir officiellement intégré l'Autorité palestinienne en tant que membre à part entière, l'Unesco, l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture, récidive en inscrivant au patrimoine mondial la basilique de la Nativité à Bethléem. Ce site historique étant situé dans les territoires palestiniens, la décision revient à leur conférer la souveraineté des lieux. Pour le Premier ministre israélien, cela prouve bien que l’organisation internationale est mue par des mobiles politiques et non pas culturels.
    Dans un communiqué publié par la présidence du Conseil à Jérusalem, Benyamin Netanyahu proclame que plutôt que de progresser vers la paix, les Palestiniens procèdent par des démarches unilatérales et s’en éloignent. Et ce n’est pas tout. Il faut se souvenir, ajoute le communiqué, que la basilique sanctifiée par la chrétienté a servi de base, dans le passé, à des terroristes palestiniens. Une allusion à un épisode de la seconde intifada en 2002, durant lequel l’armée israélienne avait assiégé pendant quarante jours la basilique, où s’étaient retranchés des Palestiniens armés.
    Israël, qui s’était opposé à l’admission de la Palestine à l’Unesco, avait cependant affirmé n’avoir aucune objection à l’inscription de la basilique de la Nativité au patrimoine mondial. Le délégué israélien avait toutefois contesté le recours à la procédure d’urgence, estimant que c’était une façon de laisser entendre qu’Israël ne protégeait pas le site.
    Un responsable israélien a par ailleurs qualifié de « propagande » la demande palestinienne de classer le village de Batir en Cisjordanie au patrimoine mondial, afin de le protéger de la destruction, lors de l'érection de la clôture de sécurité israélienne. Mais, consolation pour Israël, le site de la Vallée des Grottes du Carmel a lui été inscrit sur la liste de l’Unesco."

- The myth of "Jewish only roads" (Elder of Ziyon) - "the fiction of "Jewish-only" roads features prominently in "Israel apartheid" mythology and is frequently cited by anti-Israel and pro-BDS agitators".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/myth-of-jewish-only-roads.html
   "From CAMERA:
   "Yishai Goldflam, editor-in-chief of Presspectiva, CAMERA's Hebrew Web site, published an Op-Ed column in Ha'aretz, faulting that paper and other Israeli media for spreading the falsehood that Israel maintains "Jewish-only" roads in the West Bank. This is significant, especially since the fiction of "Jewish-only" roads features prominently in "Israel apartheid" mythology and is frequently cited by anti-Israel and pro-BDS (boycott, divest, sanction) agitators."
    Here's the English translation:
   "Do there exist roads in Judea and Samaria that are designated for "Jews only"? Are Christians and Muslims really prohibited from traveling on roads across the Green Line? This charge, which is often voiced in these parts, including in this newspaper, provokes condemnation of Israel's alleged racism-- and is simply untrue. There appears to be a terminology confusion that produces a factual error that harms legitimate discussion and criticism of Israeli actions.
    Here are the facts: the state did, indeed, impose restrictions on certain roads in Judea and Samaria several years ago and did not allow Palestinians to travel on them, especially after the eruption of the second intifada. But most of the restrictions were already removed in 2009. Today, most West Bank roads are open to the majority of the Palestinian population. And even at the time those roads were restricted for Israeli use, they were never restricted to Israeli Jews alone. The roads were open to all Israeli citizens -- Muslims, Christians, Druze and Circassians. There was never a religious or ethnic-based separation on the roads of Judea and Samaria.
    Actually this fact is crystal clear to anyone who has ever been to the area. Only someone who has never traveled in territory over the Green Line could possibly believe the claim that there exist roads for only Jews. Today, one can see license plates of Palestinians from Jenin to Hebron, on bypass roads that were allegedly built for Jews only, for example, the Qalqilya bypass, the southern Nablus bypass, and the Ramallah bypass roads, as well as on main roads like Route 505 leading to Ariel -- a road that was labeled at least twice in this paper "an apartheid road for Jews only."
    The Associated Press published a correction in January 2010 stating, "These roads are open to all Israeli citizens, including Arabs, foreigners and tourists." Similar corrections were published on CNN, The Washington Post, and The Boston Globe. But the journalistic responsibility and professionalism demonstrated by the world's leading media outlets apparently made no impression on the Israeli media, which even today continues to air this false charge.
    Beyond the error itself, the claim of "Jews-only" roads impairs reasonable discussion about Israeli actions. While it is possible to debate and criticize the (real) restrictions imposed on Palestinians (all Palestinians, not just Muslims) on some West Bank roads during a specific time period, Israel and her supporters are forced to address the bogus claim of ethnic-religious separation on these roads.
    Raising this claim, particularly in the Israeli media, grants it validity. Anti-Israel activists, too ignorant and lazy to substantiate their own charges, wave around "facts" they find in Israeli newspapers that supposedly "prove" the racism of the State of Israel and justify their own attacks on her. It's hardly surprising this mendacious claim has become a major weapon in the attempt to brand Israel an "apartheid state." Thus, irresponsible journalists and publicists contribute to the distortion of the domestic and international discussion about Israel.
    Many media outlets in the world have already acknowledged their mistake and corrected it. Is the Israeli media capable of meeting the accepted standards of journalistic integrity?""



"Processus de paix"

- 'Abbas cancels Mofaz visit as Palestinians plan protests' (JP)
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=275778
   "Palestinian Authority President Mahmoud Abbas indefinitely delayed a meeting with Vice Premier Shaul Mofaz in the face of popular opposition to the meeting in the Palestinian street, the Bethlehem-based Ma'an news agency reported Saturday.
    The meeting, planned to take place Sunday in Ramallah, was originally scheduled at the behest of Mofaz, chief Palestinian negotiator Saeb Erekat said Thursday. The meeting would have been the highest-level direct contact between Israel and the Palestinians since peace talks broke down in 2010. Palestinian youth activists had announced opposition to and planned protests against the meeting, almost immediately after it was made public by Erekat, Ma'an reported earlier in the week. In addition, a group of activists said they had prepared a lawsuit demanding Mofaz's arrest for alleged war crimes upon his arrival in Ramallah. It was not clear if the suit was ever filed.
    A Palestinian Authority official told Ma'an that Abbas decided to delay the meeting in consideration of the popular opposition to it, saying it was one of several considerations. [...]"
- Aides to PM deny that he canceled Abbas-Mofaz meeting (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/palestinians-abbas-mofaz-meeting-postponed-indefinitely/
   "Close associates of Prime Minister Benjamin Netanyahu prompted the cancelation on Saturday of a meeting set for Sunday between Palestinian President Mahmoud Abbas and Deputy Prime Minister Shaul Mofaz, sources close to Mofaz claimed. Netanyahu’s aides dismissed the claim, however, and Palestinian sources said Abbas postponed the meeting because he wants to meet first with US Secretary of State Hillary Clinton and that such a meeting will take place in the next few days. [...]
    Senior Fatah official Bakr Abu Bakr said Saturday that the meeting was canceled because of popular Palestinian opposition to it. Hamas had for days been castigating Abbas for the planned meeting. Other Palestinian sources said later Saturday that Abbas was set to meet soon with Clinton on issues relating to Israeli-Palestinian diplomacy, and wanted to have that meeting before he met with Mofaz. The rare high-level talks Abbas-Mofaz could have been a step toward resuming formal peace negotiations, although expectations were low that they would produce any breakthrough. [...]"

- Colonies : l'OLP demande une réunion d'urgence au Conseil de sécurité de l'ONU (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/colonies-lolp-demande-r%C3%A9union-durgence-au-conseil-s%C3%A9curit%C3%A9-150724724.html
   "L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a annoncé samedi avoir décidé d'appeler à une réunion d'urgence au Conseil de sécurité de l'ONU sur la colonisation israélienne. "Le Comité exécutif de l'OLP a décidé d'appeler le Conseil de sécurité à convoquer une réunion d'urgence pour discuter de la colonisation", selon un communiqué de cette instance lu par son secrétaire général Yasser Abed Rabbo, à l'issue d'une réunion autour du président Abbas à Ramallah, en Cisjordanie. "Nous avons décidé d'entamer des contacts avec tous les blocs internationaux pour que le Conseil de sécurité prenne une résolution contre la colonisation et l'arrête", a-t-il ajouté.
    Cette annonce intervient peu après celle du report sine die d'une entrevue prévue dimanche entre le président Mahmoud Abbas et le vice-Premier ministre israélien Shaul Mofaz. [...]"


Egypte

- Egypte : Mohamed Morsi devient le premier président islamiste et civil, Inès Bel Aïba (AFP) - "Morsi a aussi déclaré que l'Egypte soutenait les "droits légitimes" des Palestiniens".
http://fr.news.yahoo.com/egypte-pr%C3%A9sident-%C3%A9lu-lislamiste-morsi-prend-officiellement-fonctions-091904888.html
   "Mohamed Morsi est officiellement devenu samedi le premier président islamiste et civil d'Egypte, succédant à Hosni Moubarak renversé début 2011 par une révolte populaire sans précédent. Mais même après son investiture, M. Morsi devra composer avec le Conseil suprême des forces armées (CSFA), à qui M. Moubarak avait remis le pouvoir en démissionnant et qui conserve de vastes prérogatives même après avoir remis le pouvoir exécutif au nouveau chef de l'Etat.
   "Je jure par Dieu tout-puissant de préserver le système républicain, de respecter la Constitution et la loi, de protéger entièrement les intérêts du peuple et de préserver l'indépendance de la nation et la sûreté de son territoire", a déclaré M. Morsi devant la Haute Cour constitutionnelle. "Aujourd'hui, le peuple égyptien a posé les bases d'une vie nouvelle, d'une liberté totale, d'une vraie démocratie", a ajouté le président, issu des Frères musulmans. [...] M. Morsi a aussi déclaré que l'Egypte soutenait les "droits légitimes" des Palestiniens et voulait l'arrêt de "l'effusion de sang" en Syrie.
    Plus tard dans l'après-midi, il a participé avec M. Tantaoui à une imposante cérémonie militaire sur une base proche du Caire, marquant la remise du pouvoir exécutif de l'armée au président. [...]"
- Morsi vows support for Palestinian people to regain their ‘legitimate rights’ (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/morsi-vows-support-for-palestinians-and-egypt-israel-peace/
   "Egypt’s newly elected president sent an implicit message of reassurance to Israel in his first major address after taking office, but also pledged support for the “legitimate rights” of the Palestinians. “I announce from here that Egypt, its people and presidential institution stand with the Palestinian people until they regain all their legitimate rights,” said Morsi. [...] Islamist Mohammed Morsi said Saturday that his administration will continue to honor its international treaties — an apparent reference to the Egyptian-Israeli peace treaty, though he did not mention Israel by name. Israel and Egypt signed the peace treaty in 1979. Morsi also vowed to defend and protect his country’s borders from all outside threats. [...]"

- Les viols et agressions de femmes se multiplient place Tahrir, au Caire, Claire Talon (Le Monde) - "la loi ne considère pas ces agressions comme des viols, mais comme du simple "harcèlement sexuel", dont les victimes sont systématiquement découragées et dénigrées par les policiers".
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/06/30/egypte-les-viols-et-agressions-de-femmes-se-multiplient-place-tahrir_1727334_3212.html?xtmc=viols&xtcr=1
   "Le scénario est toujours le même : une femme, place Tahrir, au Caire, vers la fin de l'après-midi, un jour de manifestation. Elle est égyptienne, ou non, voilée, ou pas. Journaliste parfois, souvent militante. Elle se fraie un chemin dans la foule compacte et chamarrée en compagnie de camarades ou de collègues comme elle transportés par la liesse.
    Soudain, tout bascule. En quelques secondes, le bain de foule tourne au viol collectif. Les mains d'abord, par dizaines, s'abattent brusquement sur son corps. La femme réalise alors qu'elle est encerclée par des dizaines d'hommes qui la séparent de force de ses compagnons.
    Projetée à terre, elle voit ses habits arrachés, sent des doigts s'immiscer en elle malgré ses hurlements de terreur. Autour, la meute grossit. Une foule d'hommes se bousculent en hurlant, tendant leurs bras pour mieux la toucher. D'autres s'interposent, tentent de la protéger. En vain. Cela peut durer une heure. Parfois, elle perd connaissance. Parfois, elle a le temps d'apercevoir le visage de ceux qui parviendront à l'arracher à ses agresseurs. Car bien qu'elle soit détruite, elle est sauvée, toujours. In extremis.
    Combien de fois ce scénario s'est-il répété depuis la révolution ? Pour l'instant, seules les agressions concernant des journalistes étrangères ont fait l'objet de comptes rendus détaillés. Le 11 février 2011, Lara Logan, une journaliste de la chaîne américaine CBS, a raconté son calvaire en détail après avoir subi ce traitement pendant près d'une demi-heure. Le 24 novembre 2011, une journaliste de France 3, Caroline Sinz, était agressée à son tour.
    Des dizaines de cas identiques, concernant autant les Egyptiennes que les étrangères, ont été signalés depuis le soulèvement de janvier 2011. C'est peu comparé aux victimes anonymes qui, selon les organisations de défense des droits de l'homme, se sont gardées de se faire connaître et qui refusent de témoigner. Un groupe de femmes venues le 8 juin sur la place pour dénoncer le harcèlement sexuel a été violemment agressé.
    Le 26 juin, le récit bouleversant d'une jeune Britannique, Natasha Smith, étudiante en journalisme venue au Caire réaliser un reportage, a suscité une profonde émotion. Sur son blog, elle décrit "ces hommes qui, par centaines, changés en animaux", se seraient jetés sur elle à la sortie du pont Qasr Al-Nil. Déshabillée, traînée par les cheveux, elle affirme avoir été battue et violée par des dizaines de doigts, jusque sous des tentes dans lesquelles on essayait de la soustraire à ses agresseurs. "Un homme a tenté de me frapper avec un piquet de tente", affirme Natasha Smith, qui décrit, pour compléter le tableau, "deux femmes en burqa qui la regardent benoîtement avant de se détourner". [...]
    Violée le 2 juin place Tahrir, C., bien qu'étrangère, souhaite garder l'anonymat. Ce qu'elle décrit correspond exactement au récit de Natasha Smith : "Les hommes étaient comme des lions autour d'une pièce de viande, leurs mains partout sur mon corps et sous mes vêtements déchirés. Leurs regards étaient ceux d'animaux. Pas humains du tout, ils me jetaient à droite et à gauche comme si j'étais un sac-poubelle, pas un humain."
    Ni elle ni ses deux amies, qui ont subi le même sort au même moment, n'ont porté plainte, faute de pouvoir reconnaître leurs agresseurs. Elles se sont contentées de témoigner auprès d'ONG locales. De toute façon, la loi ne considère pas ces agressions comme des viols, mais comme du simple "harcèlement sexuel", dont les victimes sont systématiquement découragées et dénigrées par les policiers. [...]"


Syrie

- Offensive meurtrière de l'armée syrienne, Oliver Holmes (Reuters)
http://fr.news.yahoo.com/violences-meurtri%C3%A8res-en-syrie-103625346.html
   "L'armée a bombardé au mortier les grandes villes syriennes samedi, faisant 16 morts, annonce l'opposition, alors que les représentants des puissances internationales sont réunis à Genève pour tenter de trouver une solution à un conflit qui dure depuis 16 mois. [...]"
- Damas : 30 civils tués par un obus (AFP) - "Ces morts portent à 82 le nombre de personnes tuées samedi".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/30/97001-20120630FILWWW00462-damas-30-civils-tues-par-un-obus.php
   "Trente civils ont été tués samedi par un obus tiré sur une foule qui participait à des funérailles dans la ville de Zamalka, à 10 km à l'est de Damas, a rapporté dans un communiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces morts portent à 82 le nombre de personnes tuées samedi dans les violences en Syrie, dont une majorité de civils."

- Syrie : le Mossad ne voit que des "craquements" au sein du pouvoir, Georges Malbrunot (Le Figaro.fr)
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2012/06/syrie-le-mossad-ne-voit-que-de.html?xtor=RSS-75
   "Confidence d’un diplomate israélien : « nos services de renseignements ne voient que des craquements dans la hiérarchie du pouvoir à Damas. Bachar el-Assad ne devrait pas tomber dans les prochains mois. Les premiers cercles du pouvoir sont unis autour de Bachar. Mais plus l’agonie durera, plus le chaos qui suivra la chute d'Assad sera sanglant », s’inquiète ce responsable de passage à Paris. Ce dernier ajoute : « Nous voyons également des signes que l’économie connaît de sérieuses difficultés, mais le régime a encore les moyens d’y faire face grâce à l’Irak et à l’Iran, même si Téhéran est lui-même confronté à de gros problèmes avec les sanctions » imposées par la communauté internationale en raison des soupçons qui pèsent sur la finalité de son programme nucléaire.
    Et ce responsable de reconnaître que « jusqu’à il y a quelques mois, Israël ne souhaitait pas la chute de Bachar ». Mais apparemment les choses ont changé. L'analyse du Mossad est partagée par les renseignements américains pour lesquels les défections d'officiers restent limitées, et la cohésion encore forte dans l'entourage immédiat du président syrien."


Turquie

- Kurdes : Les oubliés du "printemps arabe", Guillaume Perrier (Le Monde) - "Les Kurdes sont venus rappeler à la Turquie que, pour prétendre à un rôle de modèle démocratique dans la région, il lui fallait d'abord régler cette question interne".
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/06/29/kurdes-les-oublies-du-printemps-arabe_1727189_3210.html?xtmc=oublies_kurdes&xtcr=1
   "En Turquie, on ne badine pas avec les symboles. Le réseau social Facebook a récemment adopté des règles de censure sur mesure pour le pays d'Atatürk. La publication d'une carte du Kurdistan ou l'apologie d'Abdullah Ocalan, leader emprisonné depuis 1999 du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), peuvent, par exemple, entraîner la suppression immédiate du compte d'un utilisateur. Cette crispation pourrait prêter à sourire si elle n'était pas le reflet d'une longue relation conflictuelle entre l'Etat turc et sa minorité kurde. Le PKK, d'obédience marxiste-léniniste, mène depuis 1984 une lutte armée contre l'Etat turc pour obtenir une autonomie politique ainsi que des droits culturels et linguistiques pour les Kurdes de Turquie. En près de trente ans, le conflit a fait plus de 45 000 morts et 1 million de personnes déplacées.
    L'impasse est devenue criante à la lumière des "révolutions arabes". Les Kurdes sont venus rappeler à la Turquie que, pour prétendre à un rôle de modèle démocratique dans la région, il lui fallait d'abord régler cette question interne.
    Les armes sont jusqu'à présent la seule réponse. Les récents combats qui ont fait au moins 26 morts près de Daglica le 20 juin, à la frontière entre la Turquie et l'Irak, dont 8 soldats turcs et 18 rebelles du PKK, selon le décompte officiel, ont replongé la Turquie dans un cycle de violences immuable depuis trente ans : attentats et embuscades du PKK, raids de représailles de l'armée, funérailles des martyrs, révoltes, montée du nationalisme, arrestations... En fait, la colère n'est pas retombée depuis décembre 2011 et le drame d'Uludere, village frontalier désormais synonyme de massacre : une colonne de contrebandiers qui revenaient d'Irak y a été prise pour cible par les F-16 de l'armée turque, au moment de traverser la frontière. Bilan : 34 morts et une émotion considérable dans le pays.
    Officiellement, Ankara craignait une infiltration d'un groupe de "terroristes" du PKK. Mais l'image des corps de ces adolescents, enroulés dans des couvertures et alignés le long d'une route, ajoutée au silence du gouvernement, incapable de prononcer un mot d'excuse, a durablement discrédité le premier ministre Recep Tayyip Erdogan dans sa volonté de sortir du cercle vicieux. Pour les Kurdes de Turquie, c'est un traumatisme de plus. [...]"


Point de vue

- A Deception Named UNRWA, Ben Dror Yamini (CiF Watch) - "The day when the Palestinian “refugees” will be treated in the same way as tens of millions of other refugees in the world is the day their situation will begin to improve, together with improvement in the chances for peace".
http://cifwatch.com/2012/06/28/a-deception-named-unrwa/
   "Last month the American Senate reached a precedential decision concerning UNRWA and the Palestinian refugees. In order to understand the change, we must remind ourselves that the beginnings of UNRWA were appropriate. It was a humanitarian organization working on behalf of the UN in order to take care of the Arabs of the British Mandate, most of whom fled and some of whom were expelled, in the context of the Arab aggression which sought to destroy the State of Israel which had barely been established. But the care of refugees changed direction, and instead of care UNRWA became a factory of cloning, worsening and perpetuation of massive proportions.
    The UN has two bodies which deal with refugees. The High Commissioner for Refugees (UNHCR), which deals with all the world’s refugees and UNRWA, which deals only with those who became Palestinians. (In the beginning they didn’t know they were such. They were Arabs. The separate identity developed later). The Commissioner has taken care of fifty million people. They received initial help and they are not refugees. UNRWA, in contrast, began with 711 thousand and magically turned them into more than five million. The commission rehabilitates refugees. UNRWA nurtures, clones and perpetuates the refugee problem.
    This paradox is clear to anyone who has eyes in his head. It originates from many sources. One of them is UNRWA’s  strange definition of a refugee: someone “whose normal place of residence was Palestine between June 1946 and May 1948, who lost both their homes and means of livelihood as a result of the 1948 Arab-Israeli conflict”. But with time, descendants too came into the picture, and strangely, and in conflict with the definition, so did those who were not in need from the beginning, as well as those who became wealthy later on – all still count as refugees. And thus the number of “refugees” rises with the years at a somewhat strange and dizzy rate.
    On the basis of this, MK Dr. Einat Wilf has been acting in the past few months, in collaboration with AIPAC, to try to bring about change in UNRWA’s main funder – the United States. The result is the “Kirk Amendment”, named after the Republican Senator Mark Kirk, which will oblige the State Department to report on the real number of original refugees – those who meet the criteria appearing in UNRWA’s original mandate. It is estimated that the numbers are around 30,000 alone.
    There is something sophisticated about Kirk’s amendment. That is because there is nothing in it which demands a cut in aid or the changing of criteria. There is only the obligation to report. Report on the number of original refugees and report on the number of descendants. But information about the amendment makes it clear that in fact this is a first step in the direction of a more basic change. Because following the reports the question will be raised – why should the tax payers have to fund those who are not really refugees?
    Actually, these questions are already appearing. The Deputy Secretary of State of the United States, Thomas Nides, sent a letter to the Senate appropriations committee in which he urged them to vote against the amendment. According to him, this is a particularly sensitive subject, America should not interfere in establishing the number of refugees and the subject is supposed to be solved in negotiations between Israel and the Palestinians. The Jordanian embassy in Washington exerted pressure against the amendment and Nides states in his letter that the amendment is liable to create “a negative reaction, especially in Jordan”.
    Nides’s request was rejected. The amendment passed. In the meantime there have been no strong after-shocks. It is time to pierce the inflated balloon, which continues to inflate further, of the Palestinian refugees. The day when the Palestinian “refugees” will be treated in the same way as tens of millions of other refugees in the world is the day their situation will begin to improve, together with improvement in the chances for peace. That is because the “refugee problem”, as the Arab side has said time and time again, “is perpetuated in order to achieve the solution of the elimination of Israel”.
    The treatment so far of the refugee problem has become the biggest obstacle to peace. It is time for a change. The US Senate has taken the first step, limited and hesitant. A step in the right direction. Let us hope that the next steps will come too.
    Some more points for the attention of the US Congress: according to official UNRWA figures, the number of refugees in Lebanon was at the beginning of last year 425,000. But according to research published by the American University of Beirut, which UNRWA itself helped fund, there are just 260-280,000 refugees. They are emigrating and fleeing from Arab countries because they suffer from the worst apartheid in the Arab world (also according to the report). So there is no connection between the number registered and budgeted and the number still there. So America, which is the main donor, has to ask the question: where exactly is the money going when there is an inflation of 57% in the number of refugees?
    And another deception: according to the UN’s refugee charter, whoever receives citizenship in whatever country can no longer be counted as a refugee. And yet according to official UNRWA figures, in Jordan there are over two million refugees, the vast majority of whom hold Jordanian citizenship. So it is possible to reduce the numbers by two million in Jordan, and another 150 thousand in Lebanon and it is more than likely that the situation in Syria is similar. There the number is inflated too. A recommendation in that spirit is found in a report presented by James Lindsay. For seven years Lindsay held a senior position in UNRWA. After he left, and whilst a research fellow at the “Washington Institute”, he published a comprehensive report with suggestions for deep reform.
    And the carnival carries on. UNRWA keeps a team of over 29,000 people, among whom only two hundred are not Palestinian. We are talking about a huge system, which also deals in incitement, through the education system which the organization holds. This is the UN’s biggest agency. Just for comparison, UNHCR, the commission which takes care of all the rest of the world’s refugees, keeps a much smaller team of 7,685 employees, and takes care of 34 million refugees. In UNRWA there is one worker for every 172 refugees. In the UNHCR – one worker for every 4,424 refugees. The budget per head at UNRWA is also more than double that at UNHCR. Taking into account the fact that a significant proportion of those listed are already citizens of other countries or that the lists are inflated, as in Lebanon, that means that a Palestinian “refugee” costs the international community – and especially the US – a lot more than any other refugee in the world.
    The chain of absurd and deception has to end. There is a need for universal definitions and norms. The anti-Israel camp claims again and again that Israel must obey international norms. A wonderful and just demand. That is exactly what should also happen on the subject of the refugees. The same definitions of “who is a refugee” and the same treatment which helps the real needy and does not eternalize them as “refugees”. That would be the international community’s biggest contribution to encouraging peace.
    Senator Kirk began. Let us hope he continues."
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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 21:40
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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 21:39

France

- Quand Stéphane Hessel tombe le masque, Jacques Tarnero (chercheur à la Cité des sciences et de l'industrie (Paris) et documentariste)
http://www.crif.org/fr/tribune/quand-st%C3%A9phane-hessel-tombe-le-masque/31822
   "Dans un  entretien publié dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 21 janvier 2011, Stéphane Hessel y explique comment il a pu survivre aux internements successifs à Buchenwald, Dora et Rottleberode, et en arrive au dernier paragraphe (les 19 dernières lignes) à cette conclusion :
   "Aujourd'hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d'occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d'ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d'écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j'affirme ceci: l'occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d'éléments d'exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d'oeuvres d'art. Tout cela était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistants le travail si difficile."
    Cet article sorti en 2011 reprend en réalité presque mot pour mot un entretien remontant à 2008, de l'historien Jörg Wollenberg (Université de Breme) avec Hessel. Le texte de cet entretien de 2008, a été publié dans un supplément à la revue "Sozial Geschichte Zeitschrift für historische Analyse des 20. und 21. Jahrhunderts". Du mauvais sort fait aux Juifs, il n'est pas question. Jean Marie Le Pen n'est plus seul à considérer que la période de l'Occupation ne fut pas si terrible... sauf pour certains."


"Processus de paix"

- L'Unesco inscrit en "urgence" Bethléem au Patrimoine mondial (AFP) - malgré les "avis défavorables d'experts". Pour Washington, ce "site est sacré pour tous les chrétiens" et l'Unesco "ne devrait pas être politisée".
http://fr.news.yahoo.com/lunesco-inscrit-urgence-nativit%C3%A9-bethl%C3%A9em-au-patrimoine-mondial-131333825.html
   "L'Unesco a inscrit vendredi le site de l'église de la Nativité de Bethléem (Cisjordanie) au Patrimoine mondial, usant d'une procédure d'urgence qui a suscité une vive protestation d'Israël, lors d'une session à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie). Le site du "Lieu de naissance de Jésus", comprenant également la route de pèlerinage, a été inscrit par 13 voix pour, 6 contre et 2 abstentions lors d'un vote secret des 21 membres du Comité du patrimoine, qui comprenaient cette année notamment la France, la Russie, l'Allemagne et le Japon. L'annonce de l'inscription du site était incertaine à l'origine en raison des objections d'Israël, de l'enjeu politique et des avis défavorables d'experts.
    A Ramallah, la présidence palestinienne s'est aussitôt félicitée. "Cette reconnaissance par le monde des droits du peuple palestinien est une victoire pour notre cause et la justice", a déclaré à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas. Il s'agit du premier site palestinien inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
    Le délégué palestinien à Saint-Pétersbourg a estimé que la décision accordait aux Palestiniens leur "droit culturel à l'auto-détermination". "Ces sites sont menacés de destruction totale par l'occupation israélienne, la construction du mur de séparation, à cause des sanctions israéliennes et des mesures prises pour opprimer l'identité palestinienne", a déclaré le délégué, dont le nom n'a pas été cité. "Cela prouve que la communauté internationale dans son ensemble a l'intention de protéger la Palestine (...) et de s'assurer que l'Etat palestinien soit créé dans ses frontières de 1967 avec pour capitale Jérusalem est", a poursuivi le délégué.
    Son homologue israélien a vivement réagi. "La décision qui vient d'être prise est absolument politique et constitue de notre point de vue une atteinte grave à la convention" du Patrimoine mondial, a-t-il déclaré. Les Etats-Unis se sont également dits "profondément déçus", par la voix de leur ambassadeur auprès de l'Unesco, David Killion. Ce "site est sacré pour tous les chrétiens" et l'Unesco "ne devrait pas être politisée", a-t-il déclaré dans un communiqué, relevant que la procédure d'urgence ne devait concerner que des sites menacés de destruction imminente. [...]
    Israël avait affirmé n'avoir "aucune objection" à l'inscription du site au Patrimoine mondial, mais avait contesté le recours à la procédure d'urgence, estimant que c'était "une façon de laisser entendre qu'Israël ne protégeait pas le site". La candidature de Bethléem avait connu un revers avec l'avis défavorable des experts du Conseil international des monuments et des sites (Icomos), qui avaient recommandé à la Palestine de revoir son dossier et les mesures de conservation prévues. [...]"
- UNESCO: Nativity Church heritage site in 'Palestine', Tovah Lazaroff (JP) - "Israel has in the past said that it believes that the church, known as Jesus’s birthplace, is worthy of inscription as a World Heritage Site, but that it opposes the Palestinian use of the mechanism to advance a political agenda of unilateral statehood".
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=275738
   "[...] Already in October UNESCO agreed to accept Palestine as its 195th member state, even though it is not a member of the overall United Nations. It does, however, now have state rights in all UNESCO related bodies, such as the World Heritage Center. For technical reasons relating to the signing of the convention, the PA must meet the cut-off to submit the church for registration as a World Heritage site, and therefore requested that it be considered under an emergency procedure. It said that the church needed urgent repairs and that it was additionally in danger from Israel’s “occupation” of the area.
    The World Heritage’s technical advisory body, as well it’s the committee’s secretariat both advised the committee prior to its Friday meeting that the application did not meet the necessary criteria to be listed through the emergency procedure. But 13 of the 21 member states on the committee disregarded that advice.
    Israel’s ambassador to UNESCO, Nimrod Barkan said that it was a mistake for the committee to ignore the technical advice of its own advisers. There was no link he said between the water damage to the church roof and its placement on the list through an emergency procedure. He noted that nothing prevented the Palestinian Authority from fixing the roof. Israel has in the past said that it believes that the church, known as Jesus’s birthplace, is worthy of inscription as a World Heritage Site, but that it opposes the Palestinian use of the mechanism to advance a political agenda of unilateral statehood.
    Malki, however, said that UNESCO has an important role to play in helping protect Palestinian land, which is the “cradle of civilization.” He said that the Church as well as other West Bank sites were threatened by Israel’s “occupation,” the barrier and settlers. [...]"

- Y a t il urgence à inscrire l'Eglise de la Nativité au patrimoine de l'UNESCO ?, Richard Prasquier (Communiqué du CRIF)
http://www.crif.org/fr/lecrifenaction/y-t-il-urgence-%C3%A0-inscrire-leglise-de-la-nativit%C3%A9-au-patrimoine-de-lunesco/31820
   "Le CRIF s’étonne de la hâte avec laquelle la demande palestinienne d’inscrire sur la liste du patrimoine mondial l’Église de la Nativité à Bethléem, a été présentée à l’UNESCO, alors que l’organe expert consultatif, l'ICOMOS (Conseil international des monuments et des Sites) avait conclu que le site n’était pas en danger et que dans ces conditions, il n’y avait pas lieu de procéder à une demande d’inscription d’urgence. Les églises chrétiennes chargées de la garde du site avaient elles-mêmes émis une opposition à une demande de classement.
    Le CRIF regretterait que la France apporte son soutien à cette initiative, car une telle précipitation, non justifiée matériellement, suggère une volonté politique de palestiniser les sites de naissance du christianisme, voire Jésus lui-même, suivant certaines déclarations, dans un anachronisme complet."

- The danger to the Church of the Nativity sure isn't from Israel (Elder of Ziyon) - "The roof problem obviously has nothing to do with Israel, and priceless artifacts in the church have been getting damaged by leaks for a very long time. And the Palestinian Christians opposed Israel fixing the problem that is now regarded as an "emergency," at least in the application to UNESCO".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/danger-to-church-of-nativity-sure-isnt.html
   "[...] So is the Church of the Nativity in real danger, or is this a cynical political move? PA officials are unambiguous:
   "Palestinian Prime Minister Salam Fayyad welcomed UNESCO's decision, saying it strengthens the Palestinians' determination to act toward the establishment of an independent state within the 1967 borders. "It's time for the UN and its organizations to take a political, legal, cultural and moral stance to put an end to the suffering of the Palestinian people, and prevent the risk posed to its cultural heritage due to the actions of the Israeli occupation," he said.
   "This global recognition of the rights of the Palestinian people is a victory for our cause and for justice," Palestinian President Mahmoud Abbas’s spokesman Nabil Abu Rudeina told AFP, as Palestinian negotiator Saeb Erakat called it "a historic day." "These sites are threatened with total destruction through the Israeli occupation, through the building of the separation wall, because of all the Israeli sanctions and the measures that have been taken to stifle the Palestinian identity," the Palestinian delegate said after the vote."

    But the application to UNESCO the PA didn't say that the danger to the church was because of Israel - but because of water leaks. "Birthplace of Jesus: the Church of the Nativity and the Pilgrimage Route, Bethlehem (Palestine) was also placed on the List of World Heritage in Danger as it is suffering from damages due to water leaks." Hmmm..the Palestinian Arabs saying one thing to one audience and a completely different thing to another. Sounds familiar.
    Amazing how the church survived when Israel actually was in charge of the Church of the Nativity on a day to day basis. The problem of the church roof leaking is an old one - and one that Israel offered to fix when Bethlehem was under full Israeli control. From AP, November 21, 1990 (click to enlarge). The roof problem obviously has nothing to do with Israel, and priceless artifacts in the church have been getting damaged by leaks for a very long time. And the Palestinian Christians opposed Israel fixing the problem that is now regarded as an "emergency," at least in the application to UNESCO. [...]"

- Erekat: Meeting between Abbas, Mofaz is not a renewal of peace talks (DPA)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/erekat-meeting-between-abbas-mofaz-is-not-a-renewal-of-peace-talks-1.444787
   "A meeting between Palestinian President Mahmoud Abbas and Israeli Deputy Prime Minister Shaul Mofaz scheduled for Sunday does not signal a renewal of stalled negotiations, chief Palestinian negotiator Saeb Erekat has said. The two are to meet at Abbas' Ramallah headquarters. On Thursday, Erekat told Voice of Palestine Radio the meeting did not mean a renewal of the stalled Palestinian-Israeli negotiations. "I do not know what Mofaz will bring with him," he said. "But it is not going to be negotiations." [...]
    The Islamist Hamas movement called on Abbas not to hold the meeting. Spokesman Sami Abu Zuhri said in a statement that the talks with Mofaz give "the occupation (Israel ) opportunities for committing more crimes against our people"."

- PA TV : un « scoop » prédit la fin d'Israël après 2022. Commentaire de la journaliste : qu'Allah vous entende!, Hélène Keller-Lind (CRIF) - l'info d'hier en français.
http://www.crif.org/fr/tribune/pa-tv-un-%C2%AB-scoop-%C2%BB-pr%C3%A9dit-la-fin-disra%C3%ABl-apr%C3%A8s-2022-commentaire-de-la-journaliste-quallah-vous-entende/31824


Israël

- Visite de Vladimir Poutine en Israël : analyse d'Alexandre Adler (Europe 1, Vidéo 2mn38) - Selon Alexandre Adler, le nouveau président russe serait venu personnellement demander à Israël de cesser d’appeler publiquement au départ du clan Assad de Syrie. En échange, la Russie s’engagerait à faire pression sur l’Iran sur le dossier nucléaire militaire.
http://www.dailymotion.com/video/xruiak_visite-de-vladimir-poutine-en-israel_news


Gaza & Hamas

- Le Hamas présente des confessions de collaborateurs avec Israël (AFP) - "Le Hamas dénonce régulièrement la coopération entre services de sécurité palestiniens et israéliens en Cisjordanie, un contentieux qui entrave les tentatives de réconciliation nationale entre le Hamas et son rival du Fatah".
http://www.romandie.com/news/n/_Le_Hamas_presente_des_confessions_de_collaborateurs_avec_Israel65280620122337.asp
   "Le Hamas au pouvoir à Gaza a présenté jeudi soir un documentaire vidéo dans lequel des présumés collaborateurs palestiniens avec Israël confessent avoir aidé à l'élimination de personnalités du Hamas et du Fatah. Le film de 20 minutes a été diffusé par Al-Aqsa, la chaîne de télévision du mouvement islamiste, et sur le site du ministère de l'Intérieur du Hamas, qui a produit ce programme. La télévision israélienne en a montré des extraits dans ses journaux de la soirée. Les collaborateurs présumés y apparaissent dans la pénombre, sans que l'on distingue leurs visages, et témoignent anonymement.
    Emprisonnés à Gaza, ils sont accusés de contacts avec les services de sécurité d'Israël et de divulgation d'informations à des officiers des renseignements israéliens, qui ont contribué à l'assassinat de figures de premier plan du Hamas et du mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas. Parmi ces personnalités, assassinées à Gaza par l'armée israélienne, figurent Abdelaziz al-Rantissi et Ismaïl Abou Chanab, dirigeants du Hamas, Salah Chéhadé, chef des Brigades Ezzedine Al-Qassam, branche armée du mouvement, ainsi que Massoud Ayyad et Jihad al-Amarine, chefs des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, groupe armé issu du Fatah, selon le documentaire.
    Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur du Hamas affirme que c'est dans le cadre de la coopération sécuritaire (avec Israël) que sont recrutés des agents de l'Autorité palestinienne. La guerre secrète fait rage entre les policiers de la Sécurité intérieure (du Hamas) et les agents du Shin Bet (le service de sécurité intérieure israélien), selon le texte qui assure qu'"un coup sévère a été porté à la toile d'araignée sioniste." Le Hamas dénonce régulièrement la coopération entre services de sécurité palestiniens et israéliens en Cisjordanie [...], un contentieux qui entrave les tentatives de réconciliation nationale entre le Hamas et son rival du Fatah, parti dirigeant de l'Autorité palestinienne.
    Au cours des derniers mois, le Hamas a arrêté plusieurs collaborateurs présumés, et prévenu qu'il poursuivrait tout traître travaillant pour Israël. Selon la loi palestinienne, toute personne reconnue coupable de collaboration avec l'occupant est passible de la peine capitale. [...]"

- UN confirms that Arabs lied about dead child (Elder of Ziyon) - "And yet the news media and the leftist hate-Israel sites still quote Gaza officials without any skepticism".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/un-confirms-that-arabs-lied-about-dead.html
   "I reported last Sunday that Hamas held a major funeral for a five-year old boy killed in Gaza. The UN's OCHA-OPT's weekly Protection of Civilians report notes what really happened: "Armed factions also intensified the firing of projectiles, including Grad rockets, at southern Israel...Some of the projectiles dropped short of the Gaza/Israeli border or exploded prematurely, killing a five-year old Palestinian child, and injuring a total of 15 Palestinians." This is separate from the two-year old girl killed the week before by a Qassam rocket who the Arabic media said was killed by Israel.
    Every single Arabic news site reported as a fact that he was killed by an Israeli warplane, and not one of them I could find reported Israel's denials. If you are an Arabic speaker, there is no way you would know that all those stories were lies (outside of reading OCHA's Arabic report.) And yet the news media and the leftist hate-Israel sites still quote Gaza officials without any skepticism, even when they are the biggest, provable liars."

- Hamas writer rues the bad old days before the first Intifada (Elder of Ziyon) - il se réjouit au souvenir que durant ces années pourtant "laïques" les Palestiniens chantaient néanmoins toujours l'appel à la mort des Juifs grâce au "retour de l'armée de Mahomet".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/hamas-writer-rues-bad-old-days-before.html
   "A writer in the Hamas-oriented Felesteen site writes about how things were when he grew up in the 70s:
   "When I was a young child in the seventies at demonstrations on the occasion of Earth Day or the anniversary of the Nakba, I would hear people shout: "Khaybar Khaybar Jews, Muhammad's Army will be back."
    We shouted these slogans, even though Palestine was far from Islam. Women wore scandalous short clothes, and grocery stores sold liquor and also sold soft drinks in public, and the Jews used to come every Saturday to shop from our markets and would walk secure in our streets ... The Jewish employers would share happy occasions with their Palestinian workers, dancing with them and drinking wine and beer at weddings together. The ideas that were prevalent at the time were closer to Kufr them to faith, such as Arab nationalism, communism, secularism. Even so we would shout throughout Palestine: "Khaybar Khaybar Jews, Muhammad's Army will be back"."

    You can learn more about Hamas - and history - from a personal anecdote like this than from a thousand Arab op-eds in the New York Times."


Egypte

- Égypte - Mohamed Morsi : "Je n'ai peur que de Dieu" (AFP)
http://www.lepoint.fr/monde/egypte-mohamed-morsi-je-n-ai-peur-que-de-dieu-29-06-2012-1479285_24.php
   "Le président égyptien élu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a prêté symboliquement serment vendredi devant une foule venue l'acclamer place Tahrir au Caire, et prévenu l'armée, qui garde une grande partie du pouvoir, que le peuple était la "source de la légitimité". "Je jure par Dieu de préserver le système républicain, de respecter la Constitution et la loi, de protéger entièrement les intérêts du peuple, et de préserver l'indépendance de la nation et la sûreté de son territoire", a-t-il promis solennellement à la veille de son investiture officielle prévue devant la Haute Cour constitutionnelle. [...]
    "Je suis l'un des vôtres", a-t-il encore lancé. "Je n'ai peur que de Dieu", a-t-il ajouté devant des dizaines de milliers de personnes rassemblées sur cette place emblématique de la révolte contre Hosni Moubarak au début de l'année dernière. "Vous qui m'avez élu et vous qui vous êtes opposés à moi, je suis à vous tous (...) je ne ferai pas de différence entre partisans et opposants", a promis Mohamed Morsi, qui cherche à former un gouvernement de coalition dirigé par une personnalité indépendante, afin d'élargir son assise politique au-delà du courant islamiste. [...]"


Syrie

- Syrie : 180 morts hier [jeudi] dont 117 civils (AFP) - "Plus de 15.800 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en 15 mois".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/29/97001-20120629FILWWW00355-syrie-180-morts-hier-dont-117-civils.php
   "La répression et les combats qui font rage en Syrie ont coûté la vie hier à près de 180 personnes, en majorité des civils, soit l'un des bilans les plus lourds depuis le début de la révolte en mars 2011, selon les chiffres de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Au moins 178 personnes, dont 117 civils et 58 membres des forces gouvernementales ont péri dans les violences. Le bilan est particulièrement lourd dans la ville rebelle Douma, près de Damas, violemment bombardée par l'armée qui tente d'y écraser l'insurrection. Au moins 36 personnes y ont péri, dont six enfants et six femmes, selon l'OSDH. [...]
    Plus de 15.800 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en 15 mois, selon l'OSDH. Depuis une dizaine de jours, les bilans quotidiens dépassent régulièrement la centaine de morts. Mercredi, les violences avaient fait près de 150 morts, et le bilan avait déjà atteint près de 170 morts le 21 juin."


Europe

- Michael Coren with Nicky Larkin: Israel changed my mind (Sun News, Vidéo 7mn47)
http://www.youtube.com/watch?v=83lGll047wY
   "Irish filmmaker Nicky Larkin went to Israel, carrying with him the standard Irish bigotry against the Jewish state, only to find it in the end to be misplaced."

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 22:47

eviction-double-standards.jpg

 

- Eviction Double Standard (The Eighth Day)
http://jerenberg.blogspot.fr/2012/04/todays-j-post-cartoon_30.html
   "If I were a drinking sort of person, this precisely the kind of thing that would drive me to drink. Copiously."

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 22:46

France

- Mohammed Merah, de la cité au djihad, Geoffroy Lejeune (Valeurs Actuelles) - "Dans “Vous aimez la vie, j’aime la mort !”, les journalistes Franck Hériot et Jean-Manuel Escarnot livrent le récit inédit de la dérive de Mohammed Merah."
http://valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/politique/mohammed-merah-de-cit%C3%A9-au-djihad20120626.html

- Un accord sur le mot «juif» dans les recherches Google, Fabien Soyez (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/06/27/01007-20120627ARTFIG00578-un-accord-sur-le-mot-juif-dans-les-recherches-google.php
   "Un accord a été trouvé, mais il restera confidentiel. Le litige qui opposait plusieurs associations antiracistes françaises et Google à propos de son service de suggestion de recherche - Google Suggest - a été réglé grâce à une médiation judiciaire. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF), J'accuse, Action internationale pour la justice (AIPJ), SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) s'insurgeaient contre le fait que le terme «juif» soit fréquemment proposé par Google Suggest lorsqu'une recherche est faite sur le nom d'une personnalité.
    Disponible en France depuis 2008, «Google Suggest», ou «Autocomplete», permet de suggérer à l'internaute, quand il entre une requête dans la barre de recherche, d'autres demandes, sur la base notamment des requêtes faites par d'autres internautes. Ainsi, en tapant «François Hollande» dans Google (qu'il s'agisse de Google Suggest ou du plus actuel Google Instant), le moteur suggère «François Hollande est juif.» De même, en débutant une recherche sur Nicolas Sarkozy, après la suggestion «Nicolas Sarkozy 2012», on tombe sur «Nicolas Sarkozy juif».
    L'affaire remonte à fin avril. Les associations saisissent alors la justice pour tenter d'interdire à Google cette possibilité d'association automatique de mots. Pour elles, en proposant le mot «juif» dans la saisie semi-automatique, Google Suggest enfreint la loi réprimant la constitution de fichiers ethniques. L'avocat de SOS Racisme, Patrick Klugman, n'hésite pas à parler d'un service concourant à créer «le plus grand fichier juif de l'histoire, qui répond à un souci malsain de débusquer les juifs».
    En associant le mot «juif» aux noms «des personnes les plus en vue dans le monde de la politique, des médias et des affaires», écrivent les associations antiracistes, «se trouve amplifié le sentiment de l'omniprésence des juifs aux commandes de la France». Fin mai, le tribunal de Paris annonçait la nomination d'un médiateur pour démêler ce litige, avec une date d'audience fixée au 27 juin.
    Mercredi matin, la plainte a été retirée. Google a annoncé le règlement du conflit par «un accord de médiation», se contentant de faire allusion à un soutien «d'initiatives d'éducation et d'information» contre le racisme et l'antisémitisme. «Nous accompagnerons les associations dans le développement et la promotion de projets forts, pour sensibiliser les internautes aux valeurs de tolérance et de respect», déclare la firme de Mountain View.
    Difficile d'en savoir plus sur cet accord, les associations comme Google refusant d'entrer dans les détails. Interrogé par Le Figaro, Jonathan Hayoun, président de l'UEJF, s'est juste félicité de «voir se profiler les axes d'une coopération future avec Google. C'est désormais un partenaire, qui soutiendra nos opérations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme.»
    Google, qui se targue d'exclure de Google Suggest «des termes pornographiques, violents et incitant à la haine», restreindra-t-il davantage les suggestions de son moteur de recherche ? Pour l'instant, Google Suggest continue à fonctionner, de même que l'association du mot juif et des noms de personnalités politiques."

- Education : hausse des protestations des parents sur la conduite de la classe, Maryline Baumard (Le Monde) - "Pour la première fois, la médiatrice a ainsi été saisie, en 2011, "de réclamations portant sur les programmes et les manuels scolaires" [dont] le traitement de la Shoah dans certains manuels d'histoire".
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/06/28/education-hausse-des-protestations-des-parents-sur-la-conduite-de-la-classe_1725966_1473688.html?xtmc=hausse_protestations&xtcr=1
   "Sur le huis clos de la classe et la boîte noire des programmes scolaires, les parents demandent des comptes. Chaque année, le rapport de la médiatrice de l'éducation nationale, Monique Sassier, pointe les griefs de la société vis-à-vis de son école. Rendue publique jeudi 28 juin, la mouture 2011 marque un infléchissement. Pas en nombre de réclamations, puisque les saisines ont encore augmenté de 14 % par rapport à l'an dernier, mais en approche du sujet. [...]
    Pour la première fois, la médiatrice a ainsi été saisie, en 2011, "de réclamations portant sur les programmes et les manuels scolaires". Histoire et sciences de la vie et de la Terre (SVT) sont au coeur de la contestation. Notamment avec l'introduction de la théorie du genre dans les manuels de SVT de 1re, critiquée comme "une position idéologique qui n'a pas sa place dans un enseignement des sciences" et le traitement de la Shoah dans certains manuels d'histoire. Deux débats qui montrent comment la nation s'intéresse à la formation des enfants.
    Est-ce là une manifestation d'humeur face à l'opacité de l'élaboration des programmes depuis quelques années ? Est-ce la preuve d'une défiance plus large face à une institution scolaire critiquée ? En clair, est-ce la France qui se crispe de plus en plus sur son école ou la reconnaissance croissante de la médiation comme levier pour faire avancer les choses ? A ces questions, Monique Sassier ne répond pas. [...]"


Israël

- Israël : les immigrés illégaux rémunérés (AFP) - "les Ivoiriens qui partiront volontairement toucheront 500 dollars par adulte et 100 dollars par enfant".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/28/97001-20120628FILWWW00485-israel-les-immigres-illegaux-remuneres.php
   "Le ministre israélien de l'Intérieur, Elie Yishaï, a adressé aujourd'hui un ultimatum aux immigrés clandestins originaires de Côte d'Ivoire pour qu'ils quittent Israël volontairement, avec un pécule, faute de quoi ils seront expulsés. "Ils ont jusqu'au 16 juillet pour quitter le pays. Ceux qui partiront avant cette date obtiendront un pécule tandis que les autres seront expulsés", a annoncé Elie Yishaï dans un communiqué.
    Le ministre, dirigeant du parti religieux orthodoxe Shass, a précisé que les Ivoiriens qui partiront volontairement toucheront 500 dollars par adulte et 100 dollars par enfant. "Il s'agit d'une étape importante pour le rapatriement des clandestins et le retour d'un sentiment de sécurité pour les habitants de localités israéliennes", a souligné le ministre. Selon une estimation du ministère de l'Intérieur, quelque 2.000 Ivoiriens séjourneraient illégalement en Israël. [...]"

- Where's the Coverage? Another Double Standard for Israel on Refugees (CAMERA) - "In the "fairer" non-Israeli cases, repatriated refugees received much less, only a few hundred dollars each. Fairer?"
http://blog.camera.org/archives/2012/06/wheres_the_coverage_refugee_re_1.html
   "There are an estimated 45,000-60,000 people currently living in Israel illegally, mostly from Eritrea and South Sudan. Some of them would be considered refugees by the office of the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR): "The 1951 Refugee Convention establishing UNHCR spells out that a refugee is someone who "owing to a well-founded fear of being persecuted for reasons of race, religion, nationality, membership of a particular social group or political opinion, is outside the country of his nationality, and is unable to, or owing to such fear, is unwilling to avail himself of the protection of that country"." Many others would not be considered refugees, but instead migrants: "Migrants, especially economic migrants, choose to move in order to improve the future prospects of themselves and their families. Refugees have to move if they are to save their lives or preserve their freedom."
    Only refugees have protected status under international law and the preferred outcome for them is to be repatriated. According to the UNHCR Handbook for Repatriation and Reintegration Activities, "The UN General Assembly (GA) has repeatedly affirmed UNHCR’s function of promoting/facilitating the voluntary repatriation of refugees." So, when Israel undertakes a program to voluntarily repatriate several hundred South Sudanese refugees, there should be no hue and cry, right? Wrong.
    A Washington Post blog on the subject used words like "deportation" and "expulsion". And, of course, Isabel Kershner couldn’t resist a Holocaust reference in her New York Times article: "But the government clampdown is also ripping at Israel’s soul. For some, the connotations of roundups and the prospect of mass detentions cut too close to the bone. "I feel I am in a movie in Germany, circa 1933 or 1936," said Orly Feldheim, 46, a daughter of Holocaust survivors, as she doled out food last week to a long line of immigrants..."
    Of course, the usual suspects in the anti-Israel community could not help but pile on. Moira Levy, who claims to be a South African journalist, wrote a letter to the Cape Times declaring she will cut herself off from being a Jew because of Israel’s "violent racial repression." In response, Desmond Tutu wrote a letter to Levy pleading: "Please do not blame your faith for the policies of the people who have political power in the State of Israel. When members of our family behaved wrongly, we did not turn our backs on them, but tried to convince them to steer a fairer course."
    What would that "fairer course" be here? Would it be the course taken in the case of Liberian refugees being repatriated from Gambia? Angolan refugees being repatriated from Namibia? Angolan refugees being repatriated from Zambia? Congolese refugees being repatriated from Burundi? Ivorian refugees being repatriated from Liberia? What about the refugees from the Democratic Republic of Congo being repatriated from the Republic of Congo? Are these "fairer"? Not really. In all of the above cases the world community through the UNHCR, funded in large part by the United States, picks up the tab. But in Israel's case, the people of Israel are paying -- adults reportedly received $1,300 each and children $650 each. In the "fairer" non-Israeli cases, repatriated refugees received much less, only a few hundred dollars each. Fairer?
    However, the main thing that differentiates the repatriation of refugees from other countries from the repatriation of refugees from Israel is that there's no outrage about it. There's no uproar and there's certainly very little media attention. Furthermore, regarding the fact that economic migrants have no legal status, have you heard about that in the press? Have you read that repatriation of refugees -- including from Israel -- is legal, fair, and even encouraged by the world community? No? Where's the fairness? Where's the journalistic integrity? Where's the coverage?"

- "La guerre des archéologues" (L'Histoire n°378, juillet-août 2012, pp.18-19) - l'archéologue interrogé rappelle le scandale (peu ébruité par les médias) que fut "en 1996 la création d'une salle de prière sous la mosquée Al-Aqsa : des tonnes de terre ont été extraites et dispersées, au grand désespoir des archéologues israéliens dont certains s'attellent aujourd'hui à examiner et tamiser ces débris". Le journaliste de L'Histoire ne s'attarde pas une seule seconde sur cette véritable catastrophe archéologique et enchaîne plutôt avec une question bien française sur les méchants "colons" qui seraient une "entrave" à la recherche (l'archéologue devra alors expliquer que c'est l'inverse qui est vrai, puisque les Arabes de Jérusalem-Est détruisaient systématiquement à Silwan les fouilles archéologiques israéliennes, lesquelles ont désormais pu mettre au jour la Cité de David).
   "Dan Bahat est une grande figure de l'archéologie israélienne. Il a longtemps été en charge de la section hiérosolymitaine de l'Office israélien des antiquités. Parmi ses principales fouilles, celles réalisées à l'occasion d'un percement d'un tunnel le long du Mur occidental (Mur des lamentations) dont il a été chargé à partir de 1982. Personnage haut en couleur, il reste un incomparable connaisseur et guide de la ville antique."
   "[...] - L'Histoire : Quelles sont les équipes présentes [à Jérusalem] ?
    - Dan Bahat : Depuis 1967, aucune équipe autre qu'israélienne ne travaille à Jérusalem étant donné que les organisations internationales considèrent la ville comme occupée.
    - L'H. : Qu'est-ce que les archéologues cherchent à Jérusalem ? Les découvertes corroborent-elles ou contredisent-elles ce que dit la Bible ?
    - D.B. : Les premiers archéologues occidentaux, au XIXe siècle, cherchaient des preuves tangibles de ce que disait la Bible, et surtout le Nouveau Testament. Tel était aussi le premier objectif de l'Ecole biblique de Jérusalem fondée en 1890. Mais les découvertes ne répondent évidemment pas toujours à l'attente des archéologues. Elles sont aléatoires et couvrent toutes les périodes : biblique, hasmonéenne, hérodienne, romaine, byzantine, omeyyade, croisée, mamelouk. Certaines de ces fouilles corroborent la Bible. On a ainsi retrouvé dans les années 1880, dans le tunnel de Siloé, une inscription confirmant ce que de lit le Livre des Rois à propos de l'approvisionnement en eau de Jérusalem en cas de siège. Dans les années 1980, on a découvert deux rouleaux d'argent sur lesquels est inscrit le texte de la bénédiction sacerdotale que l'on trouve dans le Livre des Nombres. [...]
    - L'H. : Y a-t-il des lieux impossibles à fouiller ?
    - D.B. : A Jérusalem, on peut fouiller en théorie presque partout. L'archéologue doit d'abord obtenir un permis de l'Office israélien des antiquités ainsi que l'autorisation de la personne qui possède le site où il veut effectuer ses fouilles. Le seul endroit où il est interdit de fouiller est l'esplanade des Mosquées, qui est supervisée par les autorités musulmanes (le Waqf). Celui-ci a cependant autorisé en 1996 la création d'une salle de prière sous la mosquée Al-Aqsa : des tonnes de terre ont été extraites et dispersées, au grand désespoir des archéologues israéliens dont certains s'attellent aujourd'hui à examiner et tamiser ces débris.
    - L'H. : Le site de la Cité de David est géré par l'association Elad, liée au mouvement des colons. N'est-ce pas là une entrave au travail des archéologues ?
    - D.B. : Ce sont des "colons" de la Cité de David qui ont mis au jour ce site dans le quartier arabe de Silwan, à Jérusalem-Est. Avant leur arrivée, il y avait eu plusieurs tentatives : toutes ont échoué car les sites étaient vandalisés. Lorsque les "colons" y ont acheté des terres et des maisons, ils ont entamé des fouilles avec la collaboration de l'Office israélien des antiquités et commencé à aménager les divers sites découverts sur la colline afin d'y accueillir des visiteurs.
    Certains archéologues de tendance politique de gauche se sont pourvus devant la Cour suprême au motif qu'il serait impossible qu'une entité privée possède un site national. Or il existe dans le pays d'autres sites très importants, telle la célèbre synagogue de Beth Alpha au nord d'Israël, qui date du VIe siècle ap. J.-C. et qui appartient à un kibboutz sans que personne s'en soit jamais plaint. La Cour suprême les a déboutés de leur plainte.
    - L'H. : Qu'a-t-on trouvé de plus marquant à vos yeux à Jérusalem depuis 1967 ?
    - D.B. : On a trouvé de nombreux vestiges d'importance à Jérusalem. La Cité de David, le centre historique de la ville antique, a été mis au jour ces dernières années. Même chose pour la Quartier juif, où l'on a découvert un quartier entier datant de l'époque de Jésus. On a dégagé des maisons aux sols de mosaïque et aux mobiliers de pierre ainsi que la "Maison brûlée" qui atteste de l'incendie de la ville par les Romains en 70. [...]"

- Israël en passe de surmonter la crise de l'eau, Gerard Fredj (Israël Infos) - "à la fin de la décennie, l'eau traitée par désalinisation coulera depuis la méditerranée jusqu'à chaque foyer israélien".
http://www.israel-infos.net/Israel-en-passe-de-surmonter-la-crise-de-l-eau-8966.html
   "Selon le ministre des infrastructures, Uzi Landau, Israël en aurait fini avec la crise de l'eau. S'exprimant lors de la troisième convention annuelle de "l'économie verte", le ministre estimé que "l'eau est une denrée chère dans notre région, et la question de l'eau provoque toujours un séisme politico-économique". Mais d'après lui, Israël est en passe de surmonter cette crise, avec la mise en place des techniques de désalinisation, dont Israël devrait être le plus gros utilisateur au monde avec 300 millions de mètres cube par an.
   "Dans deux ans, Israël produira 600 millions d'eau, soit environ la moitié de la consommation du pays. Et à la fin de la décennie, l'eau traitée par désalinisation coulera depuis la méditerranée jusqu'à chaque foyer israélien ; toute l'eau bue en Israël proviendra de ces procédés". Selon lui, le pays est en train de surmonter la crise de l'eau.
    Landau s'est également exprimé sur le traitement des eaux usées, déclarant également que les israéliens s'emploient à convaincre les palestiniens de traiter la leur. "Les pays donateurs collaborent sur un projet de purification de l'eau pour éviter les pollutions de nappes souterraines dans les territoires palestiniens; j'espère que cette démarche aboutira très bientôt", a commenté le ministre."

- Service pour tous : la commission Plesner ébauche un projet pour les orthodoxes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Service-pour-tous-la-commission-Plesner-ebauche-un-projet-pour-les-orthodoxes_355377.html
   "La commission Plesner chargée d'examiner la répartition plus équitable du service militaire sur l'ensemble de la population a ébauché un projet pour les haredim (littéralement ''craignant Dieu'') -ultra-orthodoxes- similaire au programme de "yeshivat hesder" déjà d'actualité pour le public national religieux. La yeshivat hesder permet aux jeunes de combiner études talmudiques et service militaire. Le plan de la commission intitulée ''Bnei Hayal'' prévoit de laisser aux jeunes harédim jusqu'à 19-20 ans pour étudier, après quoi ils devront effectuer un service de 16 à 24 mois. Une fois leur service réalisé, ils pourront réintégrer leur cursus d'étude à la yeshiva."
- Service pour tous mais pas pour les Arabes israéliens : Israël Beitenou quitte la commission Plesner (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Service-pour-tous-mais-pas-pour-les-Arabes-israeliens-Israel-Beitenou-quitte-la-_355371.html
   "Le ministre des Affaires étrangères et chef du parti russophone de droite Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, a quitté avec sa formation la commission Plesner chargée d'examiner la répartition plus équitable du service militaire sur l'ensemble de la population. Il dénonce ainsi le fait que la commission n'ait pas l'intention d'obliger les Arabes israéliens à effectuer leur service à l'égard de l'Etat."
- Service pour tous mais pas pour les Arabes israéliens : le Foyer juif aussi quitte la commission Plesner (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Service-pour-tous-mais-pas-pour-les-Arabes-israeliens-le-Foyer-juif-aussi-quitte_355378.html
   "Le président du Foyer juif, le ministre Daniel Hershkowitz a annoncé au chef du gouvernement Binyamin Netanyahou qu'il quitte lui aussi, à l'instar d'Israël Beitenou, la commission Plesner,  qui n'entend pas intégrer les Arabes israéliens dans le cursus du service pour l'Etat. "Celui qui reçoit de l'Etat doit aussi y contribuer, et sans la contribution des Arabes il n'y a pas d'égalité des charges'', a-t-il estimé."
- Service pour tous : Netanyahou veut aussi y inclure les Arabes israéliens (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Service-pour-tous-Netanyahou-veut-aussi-y-inclure-les-Arabes-israeliens_355383.html
   "Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a téléphoné aux députés arabes et a évoqué avec eux le problème du service militaire pour tous, alors que le parti Israël Beitenou a quitté la commission Plesner chargée d'examiner le dossier. ''La situation a changé. Les citoyens arabes doivent aussi participer à la répartition des charges, de même que les orthodoxes. C'est une question fondamentale et je me refuse à exempter ceux-ci ou ceux-là'', a-t-il affirmé, ajoutant que la loi qui sera soumise à la Knesset obligera ces deux courants de la population à effectuer leur service."


Gaza & Hamas

- Assassinat d'un cadre militaire du Hamas en Syrie (CRIF)
http://www.crif.org/fr/revuedepresse/assassinat-dun-cadre-militaire-du-hamas-en-syrie/31809
   "Un cadre militaire du Hamas basé en Syrie, Kamal Hussein Ranaja (photo), connu sous le nom « Nizar Abu Mujhad », a été assassiné, mercredi 27 juin 2012, dans la banlieue de Damas, a affirmé le même jour un responsable au sein mouvement palestinien islamiste au Liban, affirmant que des soupçons pesaient sur le Mossad israélien. "Un groupe d'individus est entré chez lui à Qoudsaya dans la province de Damas où il l'a liquidé", a indiqué un responsable, ajoutant : "Ils ont pris des dossiers de la maison". Le Hamas a accusé le Mossad d’être responsable de cet assassinat. Une délégation de hauts responsables politique du mouvement terroriste, dont Khaled Mashaal et Mousa Abu Marzouk, doit se rendre en Jordanie pour assister aux funérailles de Ranaja. La délégation doit avoir des entretiens avec le roi Abdallah II de Jordanie durant le week-end."
- Israël maintient le flou sur le meurtre d'un responsable du Hamas en Syrie (AFP) - "les Comités locaux de coordination en Syrie ont accusé dans un communiqué le régime du président Bachar al-Assad et ses milices d'être derrière l'assassinat".
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/israel-maintient-le-flou-sur-le-meurtre-d-un-responsable-du-hamas-en-syrie-28-06-2012-2069436.php
   "Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a maintenu jeudi le flou sur une éventuelle implication de son pays dans l'assassinat la veille en Syrie d'un cadre militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas qui a dit soupçonner le Mossad israélien. "Je ne suis pas sûr que cela soit forcément vrai", a déclaré M. Barak à la radio militaire qui l'interrogeait sur un rôle des services de renseignements israéliens dans le meurtre de Kamal Hussein Ghannajé. Il a encore indiqué qu'il n'allait pas pleurer la mort de ce responsable du Hamas qui n'était "pas l'un des plus vertueux de sa génération".
    Ghannajé a été retrouvé assassiné mercredi dans la banlieue de Damas, a indiqué dans la nuit un responsable du Hamas au Liban, affirmant que des soupçons pesaient sur les services de renseignement israéliens. D'après la même source, M. Ghannajé était l'un des adjoints de Mahmoud Al-Mabhouh, un cadre du Hamas retrouvé mort en janvier 2010 dans une chambre d'hôtel à Dubaï. La police de Dubaï avait alors accusé le Mossad du meurtre.
    Le Hamas a reçu pendant de nombreuses années le soutien de la Syrie face à Israël. Le chef de son bureau politique, Khaled Mechaal, et d'autres responsables de l'instance, qui étaient basés à Damas, ont quitté la capitale syrienne à la suite de la répression de la révolte populaire par le régime.
    De leur côté, les Comités locaux de coordination en Syrie ont accusé dans un communiqué le régime du président Bachar al-Assad et ses milices d'être derrière l'assassinat, soutenant que M. Ghannajé a été "torturé à mort". "Personne ne savait qu'il était dans le pays à part les services de sécurité qui lui ont donné l'autorisation d'entrer", a affirmé à l'AFP Mohammed Hifaoui, un membre des LCC dans le camp de réfugiés palestiniens à Yarmouk, à Damas. [...]"

- Experts: Israel didn't assassinate Hamas man in Damascus, Yaakov Lappin (JP) - "He's not important enough. To assassinate him would be a very complicated, dangerous operation, and it would be taking a huge chance".
http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=275666
   "Israel was most likely not behind the assassination of Hamas operative Kamal Ranaja in Damascus, Israeli security experts told The Jerusalem Post Thursday. [...]
    Former senior Mossad member Rami Igra said, "Practically, it's not reasonable that Israel or a Western country would settle accounts with a man like this, at this stage, in Syria. He's not big enough." "He's not important enough. To assassinate him would be a very complicated, dangerous operation, and it would be taking a huge chance. I don't see Israel or any Western country willing to take this risk," Igra said, noting the unstable Syrian situation. On the other hand, "it would not be a problem for any gang in Damascus, maybe one working for Assad, to do this," Igra added. "With certainty I can say, it was not Israel."
    Dr. Ely Karmon, a senior terrorism expert from the Interdisciplinary Center's Institute for Counter-Terrorism, agreed. He said the most likely entity behind the killing was the Syrian regime, since Ranaja may well have been "involved in smuggling weapons to the Syrian opposition," particularly to the Muslim Brotherhood. "If he really was an aide to Mabhouh," Karmon said, referring to reports that Ranaja was the aide of the late Hamas arms smuggler assassinated in Dubai, "then he had connections to weapons smuggling. The Muslim Brotherhood are in a state of crisis with the regime. There is a reasonable chance that he provided arms to the opposition," Karmon added.
    A second possibility is that Hamas itself killed Ranaja after suspecting him of pocketing cash given to him to pay for weapons, ships, and smuggling teams. "We saw this happen with Fatah, when Arafat killed his own operatives in Europe for stealing cash," Karmon noted.
    The third and least likely explanation is that Israel was behind it, though it is highly doubtful that Jerusalem "would take the chance of sending a team to Damascus, which is under heavy security," Karmon argued. "Even journalists can't get in to Damascus," he added, and the price of failure would be enormous for Israel. It was also possible, though most unlikely, that a proxy team of Palestinians hired by Israel carried out the hit, Karmon added. "The fact is, Israel is unlikely to take such a dramatic chance for mid-level operative," Karmon concluded. "I don't believe Israel did this."
    Most weapons entering Gaza today for Hamas are coming from Libya, not Iran or Syria, he continued, casting doubt on the centrality of Ranaja's role as an arms smuggler. "Hamas are the Muslim Brotherhood, and they have not forgotten the massacre perpetuated by the Assad regime against the Brotherhood [in Hamas in 1982]," said Karmon.
    On its official website, Hamas said it was unknown who killed Kamal Ranaja, also known as Nizzar Abu Mujhad. However, a senior Hamas official later told AFP, "According to our information, [the] Mossad was behind the assassination." The statement on Hamas's website added that Ranaja died "in the service of his cause and his people," vowing that his blood would "not be wasted." [...]"

- Reuters Incorrect “Correction” (Honest Reporting) - "It does not take expert anaylsis to understand that if Hamas is launching rockets at Israel, there really is no truce that Israel could break with a response. Would it be asking too much for Reuters on their correction to get the story right?"
http://honestreporting.com/reuters-incorrect-correction/

- Le Hamas fabriquait des roquettes en Judée-Samarie pour viser la Knesset (Guysen)
http://www.guysen.com/all_news_dvp.php
   "Les habitants du centre d'Israël ont vraisemblablement évité le cauchemar de leurs concitoyens du sud du pays. Le site internet de la branche armée du Hamas a publié mercredi l'interview d'Ahmed Akram Salami, un terroriste de l'organisation libéré de prison d'Israël en avril après 9 ans de détention, et revenu à Gaza. Salami a notamment révélé les tentatives, selon lui, pour fabriquer des roquettes Qassam en Judée-Samarie au début de la seconde Intifada, après qu'il eut transféré le savoir faire nécessaire de Gaza vers la Judée-Samarie. Toutefois, toujours selon Salami, après l'opération Rempart de Tsahal à Djénine, les terroristes auraient préféré se concentrer sur la fabrication de bombes."


Judée-Samarie

- Cisjordanie : l'évacuation de la colonie de Beit El se poursuit (AFP)
http://fr.news.yahoo.com/cisjordanie-l%C3%A9vacuation-colonie-beit-el-poursuit-082850266.html
   "L'évacuation des colons juifs du quartier d'Oulpana, dans la colonie de Beit El en Cisjordanie, s'est poursuivie jeudi et devait s'achever dans la journée à la suite d'une décision de la justice israélienne, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère de la Défense. "Après l'évacuation mardi de 15 familles du quartier, nous allons achever l'opération jeudi pour les 18 familles restantes", a précisé ce responsable qui a requis l'anonymat. "Nous espérons que tout continuera à se passer dans le calme, comme cela a été le cas depuis le début", a-t-il ajouté. Selon la radio militaire, les maisons construites illégalement qui devaient être détruites à la suite d'un jugement de la Cour suprême seront démantelées d'ici la mi-novembre [...]"
- Guivat Haoulpena : 15 militants de droite évacués, 5 arrêtés (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Guivat-Haoulpena-15-militants-de-droite-evacues-5-arretes_355388.html
   "La police a finalement fait sortir par la force 15 militants de droite qui s'étaient retranchés dans un logement vide à Guivat Haoulpena, dans la localité de Beit El. Au moins 5 d'entre eux ont été arrêtés. La dernière famille qui refusait l'évacuation, a finalement quitté les lieux."

- Palestinian Christians falsely claim Bethlehem is "surrounded" by a wall (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/palestinian-christians-falsely-claim.html


"Processus de paix"

- PA TV airs story of alleged CIA report that predicts end of Israel by 2022 (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=7028
   "Palestinian Authority television interviewed a Syrian journalist who claimed to have seen a top secret CIA memo from the Clinton administration. This CIA memo allegedly predicted that Israel would not survive beyond the year 2022. The PA TV host responded with a short prayer that this prediction should be fulfilled:
    - Syrian journalist, Al-Bujayrami: "What I'm going to say, no one has ever heard. A report was submitted by the American Central Intelligence Agency, the CIA, to former US President Clinton. It was written on the report: 'Eyes only.' 'Eyes only' means for the President's eyes only. No one else is allowed to see it."
    - PA TV host: "Top secret."
    - Al-Bujayrami: "It's more classified than 'top secret.' ... The CIA says [in this report]: 'If things continue as they are, we don't think that Israel will continue to exist after the year 2022...'"
    - PA TV host: "By Allah, from your mouth to Allah!" [PA TV (Fatah), June 12, 2012]
    Click to view [...]"
- PA TV host prays for Israel's destruction (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/pa-tv-host-prays-for-israels.html
   "[...] I've seen this claim before, and tracked it down to that bastion of truth, Iran's PressTV. The funny thing is that this report was supposedly written during the Clinton administration and claimed then that Israel would not last twenty more years. Well, it's been twelve years since the Clinton administration, and I haven't detected any weakening. I guess they padded the year to 2022 because 2019 seemed a little unrealistic.
    Then again, the CIA did once predict that the Jewish state could not possibly survive. The track record of the many who have made that prediction over the years is approximately 0.00%."

- Palestinian activists want Mofaz arrested when he comes to Ramallah, Philip Podolsky (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/palestinians-activists-urge-arrest-of-mofaz-during-west-bank-visit/
   "A group of Palestinians has petitioned the Palestinian Authority attorney-general to arrest Israeli Deputy Prime Minister Shaul Mofaz for “war crimes against the Palestinian people” when he visits Ramallah on Sunday. “We oppose Mofaz’s visit,” Ali Abidat, an independent journalist and one of the initiators of the petition, told Maariv on Thursday. “He’s responsible for killing hundreds, if not thousands, of our people in Lebanon and Ramallah, in Bethlehem and in Nablus — all over the West Bank and the Gaza Strip.”
    Mofaz, a former IDF chief of staff and defense minister, is scheduled to meet with Palestinian Authority President Mahmoud Abbas in an effort to restart long-stalled peace talks. “Why can’t cannot we prosecute Israeli war criminals when Israel judges us even though we are not criminals?” Abidat added. The activists, who rallied outside PA Attorney General Ahmad Al Mughani’s office, belong to a group called “Youth Who Love the Nation.” [...]"


Egypte

- Egypte : un ex-ministre condamné à 15 ans de prison pour avoir vendu du gaz à Israël (AFP) - "le contrat de livraison de gaz à Israël fait depuis des mois l'objet de vives critiques en Egypte".
http://fr.news.yahoo.com/egypte-15-ans-prison-ex-ministre-vente-gaz-103458776.html
   "Un ex-ministre égyptien du Pétrole et un homme d'affaires en fuite ont été condamnés jeudi à 15 de prison chacun dans l'affaire de la vente à Israël de gaz naturel à un prix inférieur au marché, a-t-on appris de source judiciaire. "Le tribunal criminel du Caire a condamné l'ancien ministre du Pétrole Sameh Fahmi et l'homme d'affaires en fuite Hussein Salem à 15 ans de prison dans l'affaire de la vente de gaz" à Israël, a indiqué cette source à l'AFP.
    Cinq hauts responsables de la Haute autorité égyptienne pour le pétrole et le gaz ont écopé de peines allant de 3 à 10 ans de prison, a dit la même source. Ils sont accusés "d'avoir exporté du gaz vers Israël à un prix inférieur à celui du marché international, au détriment des fonds publics". M. Salem, qui détient aussi un passeport espagnol, s'était enfui vers l'Espagne avec son fils et sa fille l'an dernier. Un tribunal espagnol avait donné en mars son accord à son extradition.
    L'Egypte, qui selon des estimations fournit 40% du gaz consommé par Israël, a décidé en avril de cesser ses exportations de gaz vers l'Etat hébreu, indiquant ensuite que ces livraisons pourraient reprendre à condition de revoir les prix et les modalités du contrat. Négocié sous le règne de Hosni Moubarak, renversé sous la pression d'une révolte populaire en février 2011, le contrat de livraison de gaz à Israël fait depuis des mois l'objet de vives critiques en Egypte, où l'on estime en particulier que le prix a été sous-évalué. La gazoduc, qui traverse le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, a par ailleurs été visé depuis plus d'un an par de nombreux sabotages non revendiqués. [...]"

- Egypte : coptes et libéraux inquiets après l'élection de Mohamed Morsi, Claire Talon (Le Monde) - "On a peur qu'ils nous excommunient, qu'ils forcent nos femmes à se voiler, qu'ils nous empêchent de prier, de construire des églises, d'avoir des chants religieux comme sonnerie de téléphone, qu'ils limitent notre citoyenneté. Déjà qu'en classe mon fils ne peut pas s'asseoir au premier rang !"
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/06/28/egypte-coptes-et-liberaux-inquiets-apres-l-election-de-m-morsi_1725878_3212.html?xtmc=coptes&xtcr=1
   "Ce sont des millions de citoyens égyptiens ordinaires. Femmes, hommes d'affaires, professionnels du tourisme, artistes, partisans de l'Etat civil, esprits libres, homosexuels, habitués des boîtes de nuit, buveurs de Stella (la bière locale), ou simplement coptes, ils vivent dans l'inquiétude depuis l'annonce de la victoire du Frère musulman Mohamed Morsi à la présidentielle des 16 et 17 juin. Même si le vainqueur de l'élection a promis qu'il serait "le président de tous les Egyptiens", ces mots n'ont pas suffi à rassurer. Car les intentions des Frères musulmans restent obscures.
    Si le but de la confrérie, inchangé depuis sa fondation en 1928, est l'établissement d'un Etat islamique et "l'application de la charia", que faut-il entendre par là ? Le terme est déjà mentionné dans la Constitution actuelle, qui stipule que "les principes de la charia sont la source principale de la législation", sans que cela n'ait jamais impliqué l'application des peines islamiques ni la persécution des chrétiens d'Egypte. L'ambiguïté demeure sur le sens et l'emploi du mot "charia" : s'agit-il des "principes" généraux ou des peines prévues par la loi islamique ?
    Il n'en faut pas plus pour provoquer la panique de beaucoup de chrétiens. Combien de mères de familles coptes se sont effondrées en larmes en voyant le visage de Mohamed Morsi s'afficher à la télévision le soir de son triomphe, convaincues que leurs enfants ne pourraient trouver un emploi ? [...] "On a peur qu'ils nous excommunient, qu'ils forcent nos femmes à se voiler, qu'ils nous empêchent de prier, de construire des églises, d'avoir des chants religieux comme sonnerie de téléphone, qu'ils limitent notre citoyenneté. Déjà qu'en classe mon fils ne peut pas s'asseoir au premier rang !"
    Pourtant, Mohamed Morsi s'est hâté de donner des signes d'apaisement, se dépêchant de rendre visite aux responsables de l'Eglise et de faire savoir qu'il désignerait un copte et une femme aux postes de vice-présidents. En vain. "Le discours de Morsi, c'est du bla-bla à 100 %, s'emporte Karim. De toute façon, l'épreuve de vérité, ça va être la distribution des ministères et la nomination des gouverneurs. Vous allez voir, il va nous mettre un chrétien au ministère de l'environnement et, comme d'habitude, tous les gouverneurs sans exception seront musulmans."
    Les milieux d'affaires, eux aussi, ont fait part de leurs inquiétudes, beaucoup de riches égyptiens évoquant ouvertement la possibilité de quitter le pays. Il est probable, cependant, que les Frères, soucieux de se ménager le soutien des forces libérales dans un contexte de tension avec les militaires, vont veiller à ne pas faire voter de lois trop polémiques, même si des textes sont attendus sur le blasphème et la liberté d'expression.
    Mais ce que beaucoup redoutent, c'est l'instauration d'un conservatisme généralisé, imposé par le bas. Comment les Frères résisteront-ils à la pression des salafistes qui militent ouvertement pour l'application des peines islamiques et la modification des lois familiales favorables aux femmes instaurées par l'ancien régime ?
    Dans certains restaurants qui servaient de l'alcool au grand jour jusqu'à il y a peu, les bouteilles de bière arrivent désormais à table enveloppées jusqu'au goulot dans une gaine d'osier qui les dissimule aux regards. Au Sea Gull, un célèbre restaurant de fruits de mer sur la corniche de Mohandessin au bord du Nil, le serveur s'excuse quand on s'étonne : "Il y a des clients qui sont choqués quand ils voient les bouteilles, et des serveurs qui refusent de servir de l'alcool"."

- Dieu n'est pas la solution, Denis Bauchard (Conseiller spécial Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI)) - "Tout laisse à penser que, si l'instauration de la charia reste un objectif sur le long terme, ces gouvernements islamistes vont agir avec prudence et pragmatisme tout en restant dans l'ambiguïté".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/28/dieu-n-est-pas-la-solution_1725992_3232.html?xtmc=dieu_solution&xtcr=1
   "Le résultat des élections égyptiennes, avec l'élection de Mohamed Morsi, candidat des Frères musulmans, à la présidence de la République, confirme une évolution que l'on constate depuis plusieurs mois dans un monde arabe qui aspire à la démocratie. Après la Tunisie, le Maroc, le Koweït, l'Egypte voit la victoire d'un mouvement islamiste. Il est probable que demain des élections libres en Libye, au Yémen, en Jordanie, voire en Syrie, donneront des résultats comparables.
    Cela n'est pas une surprise : il s'agit d'une tendance de fond qui remonte aux années 1990 et qui s'était déjà traduite dans les années 2000 tant en Jordanie que dans les territoires palestiniens et déjà en Egypte. Ces mouvements, qui n'ont pas été les éléments déclencheurs des révolutions arabes, sont-ils en train de les récupérer, voire de les confisquer ? Telle est la préoccupation des forces libérales et laïques, minoritaires dans ces pays ; telle est aussi l'inquiétude formulée de façon plus ou moins ouverte par les opinions publiques des pays occidentaux comme d'Israël, qui sont passées de l'euphorie au catastrophisme, de la sympathie à la méfiance vis-à-vis des révolutions arabes.
    La réponse à cette question ne peut être que nuancée. Ces victoires ont indéniablement donné une légitimité démocratique à des mouvements qui, généralement, sont ancrés depuis de longues années dans la population à travers des réseaux sociaux et caritatifs qui s'intéressent en particulier aux déshérités. Cependant, ces victoires sont souvent intervenues par défaut et avec un appui populaire resté limité. S'agissant de Mohamed Morsi, son score, avec 25 % au premier tour de l'élection présidentielle, marque d'ailleurs un recul par rapport à celui de la confrérie aux élections législatives qui avait obtenu 47 % des voix.
    Si l'on tient compte du très fort taux d'abstention de plus de la moitié des électeurs, on peut considérer que seul un Egyptien sur quatre a voté en faveur du candidat islamiste. Ainsi, en Egypte comme ailleurs, ces mouvements ne peuvent gouverner qu'en coalition, en s'associant à des partis de sensibilité laïque. Tel est déjà le cas au Maroc, en Tunisie et demain sans doute en Egypte, où le président élu envisage de créer un poste de vice-président qui serait attribué à un copte.
    Ils doivent également gouverner avec un appareil d'Etat et une technostructure qui allient compétence, professionnalisme et... inertie. L'armée, les services de renseignement, l'appareil policier veillent, notamment en Egypte, et n'ont pas renoncé ni à leur rôle ni à leurs privilèges, voire à leurs prébendes. Les cadres administratifs en place ne pourront être remplacés que progressivement, faute de quoi on se retrouverait face à un chaos de type irakien. Ces présidents ou premiers ministres islamistes sont conscients également de la faiblesse de leur marge de manoeuvre au sein même de leur propre mouvement : ils ne sont que les représentants d'un mouvement qui fonctionne sous une forme collégiale, mais qui connaît des tensions et des contradictions internes. Le plus souvent, les véritables responsables restent dans l'ombre.
    Tout laisse à penser que, si l'instauration de la charia reste un objectif sur le long terme, ces gouvernements islamistes vont agir avec prudence et pragmatisme tout en restant dans l'ambiguïté. Ils auront à résister à la pression de leur base et des éléments salafistes. Mais ils sont conscients qu'ils seront jugés sur leur capacité à répondre aux problèmes urgents qui se posent dans des pays où les troubles révolutionnaires ont aggravé des situations économiques déjà le plus souvent désastreuses. La croissance économique, l'emploi, la situation sécuritaire sont pour les populations les priorités absolues, avant l'établissement de la charia. Ainsi ces gouvernements doivent-ils rassurer les investisseurs tant locaux qu'étrangers qui restent dans l'attentisme. Ils doivent faire revenir des touristes effarouchés par les troubles. Proclamer que "l'islam est la solution" ne peut être qu'un slogan.
    Car les faits sont têtus et Dieu n'a pas de recette miracle pour restaurer la croissance et le développement économique. Les nouveaux dirigeants savent qu'ils seront sanctionnés par leurs électeurs s'ils n'apportent pas la preuve de leur efficacité économique et sociale. Quant aux électeurs, ils ont pris goût à l'exercice du droit de vote et ne manqueront pas de défendre les acquis de la modernité. De même en matière de politique étrangère, ils ne peuvent rompre brutalement avec les politiques du passé, même si celles-ci ne recevaient pas l'adhésion de la plus grande partie de la population. [...]"

- Les fascislamistes Frères musulmans ont-ils brisé la révolution égyptienne ?, Bernard-Henri Lévy (La Règle du Jeu, mardi 26 juin) - "Sans vouloir minimiser la portée symbolique de l’événement, je ne suis pas certain, pour autant, qu’il sonne le glas du printemps égyptien" ; "la leçon de ténèbres venue, ces jours-ci, du Caire ne me fait pas regretter le souffle du printemps de Tahrir".
http://laregledujeu.org/bhl/2012/06/26/les-fascislamistes-freres-musulmans-ont-ils-brise-la-revolution-egyptienne/
   "ll ne faut pas se raconter d’histoires. Les Frères musulmans, dont le candidat vient de remporter l’élection présidentielle en Egypte, ne sont pas une organisation démocratique. Ils n’étaient pas place Tahrir, au Caire, dans les débuts de la révolution. Engagés dans un drôle de jeu où, pourvu qu’on les laisse libres de leurs trafics (économiques, financiers…), les militaires leur avaient déjà abandonné toute une part des prérogatives (santé, éducation…) normalement dévolues à un Etat, ils ont commencé par tout faire pour freiner le mouvement. Le 20 février encore, je me souviens, rue El-Malek El-Saleh, à leur QG, d’une édifiante rencontre avec Saad Al-Hoseiny, membre de la direction stratégique de la Confrérie, dont sautait aux yeux la prudence, pour ne pas dire l’ambivalence ou même l’hostilité, face à la demande de droits et de liberté qui montait du peuple insurgé.
    Pire, on ne rappellera jamais assez que l’organisation dont un pâle apparatchik est donc en train d’accéder à la tête de la plus grande nation arabe est née, à la fin des années 20, comme une secte totalitaire, d’inspiration nazie et dont le fondateur, Hassan Al-Banna, ne perdait aucune occasion d’inscrire Adolf Hitler, à la suite de Saladin, d’Abou Bakr ou d’Abdelaziz Al-Saoud, dans la lignée des « réformateurs » dont « la patience, la fermeté, la sagesse et l’obstination » ont su guider l’humanité. Et loin, enfin, que ce « péché de jeunesse » ait été lavé avec le temps, il n’a cessé d’être réitéré, confirmé, théorisé – Youssef Al-Qaradawi, guide actuel des Frères et maître, au passage, d’un certain Tariq Ramadan, n’a-t-il pas, en janvier 2009, dans une intervention sur Al-Jazira repérée et diffusée par l’excellent Middle East Media Research Institute (MEMRI), présenté Adolf Hitler comme le dernier-né de ces « représentants d’Allah » venus régulièrement « punir » les « juifs » pour leur éminente « corruption » ?
    Bref, cela pour souligner que toute velléité de présenter cette élection comme relevant, d’une manière ou d’une autre, d’une « avancée démocratique » ou d’un « progrès » serait inconvenante ou odieuse. C’est, dans le meilleur des cas, la reconduction du pacte noué, sous Moubarak, entre les deux forces qui, depuis des décennies, tenaient l’Egypte sous le joug et c’est, dans le pire, le triomphe d’une ligne « fascislamiste » que le nouveau président a eu à cœur de réaffirmer [...]
    Mais, en même temps… Sans vouloir minimiser la portée symbolique de l’événement, je ne suis pas certain, pour autant, qu’il sonne le glas du printemps égyptien – et cela pour deux raisons. Je passe sur le fait que M. Morsi hérite d’une présidence dont il reste au Conseil suprême des forces armées de définir contours et pouvoirs – et qui a toutes chances, à l’arrivée, d’être réduite à une coquille vide.
    Il y a un premier élément qui paraît échapper aux commentateurs catastrophistes de ce lundi : c’est cette grosse moitié de l’électorat qui a refusé, au second tour, de choisir entre la peste post-Moubarak et le choléra islamiste new look. Et il y en a un second, corrélatif : le poids, au premier tour, des trois candidats (Hamdeen Sabahi, Amr Moussa, Aboul Foutouh) qui disaient ce double refus en même temps que le choix, très net pour les premiers, plus incertain pour le dernier, d’un ordre politique où ne ferait plus loi l’héritage sinistre d’Al-Banna.
    Concrètement, cela veut dire que l’islamisme prétendument « modéré » du président élu exprime à peine plus du quart des inscrits. Mieux : il existe, dans l’Egypte d’aujourd’hui, un vaste « parti moderne » qui, certes divisé, traversé de contradictions, compose la moitié de l’électorat. Ou, pour mieux dire encore, cela signifie qu’une bataille est engagée dont nul ne connaît l’issue et où l’on aura d’un côté, comme d’habitude, le bloc militaro-islamiste et, de l’autre, ce bloc inédit qui, quoique en ordre dispersé, ne renonce pas à l’esprit, à l’espoir, de la Commune de Tahrir.
    Les révolutions ne sont pas des événements mais des processus. Ces processus sont longs, conflictuels, semés d’avancées soudaines et de retours en arrière décourageants. Mais rien ne dit qu’il n’en ira pas de l’Egypte de ce début de XXIe siècle comme d’autres grands pays, héritiers de civilisations immenses et qui ont pris le temps d’accoucher de leur avenir : la France, par exemple, où l’on dut en passer par une Terreur, une contre-Terreur, deux Empires, une Commune écrasée dans le sang, avant de voir naître la République – ou ces pays sortis du long coma communiste et tâtonnant vers une démocratie dont la première étape aura été le retour au pouvoir, par les urnes, de tel Parti communiste ou, pire, l’apparition d’une chimère nommée Poutine et synonyme de crimes qui n’ont rien à envier à ceux des tsars rouges du siècle dernier.
    Regrettera-t-on la chute du Mur à cause de la guerre en Tchétchénie ? 1789 et la glorieuse Gironde au motif des massacres de septembre ? Non, bien sûr. Et c’est pourquoi la leçon de ténèbres venue, ces jours-ci, du Caire ne me fait pas regretter le souffle du printemps de Tahrir. Promesse toujours vive. Le combat continue."


Syrie

- Assad à la TV iranienne : la Syrie est sous pression pour son soutien à la Palestine (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Assad-a-la-tv-iranienne-la-Syrie-est-sous-pression-pour-son-soutien-a-la-Palesti_355385.html
   "Dans une interview à la télévision publique iranienne, le président syrien Bachar el-Assad, a exclu jeudi une solution imposée de l'étranger à la crise syrienne. "Aucun modèle qui ne serait pas syrien n'est acceptable car nous sommes les seuls à savoir comment résoudre le problème", a-t-il dit dans cette interview d'une heure. Selon Assad, la Syrie est soumise aux pressions d'une partie de la communauté internationale en raison notamment de son soutien aux Palestiniens. Ces pressions internationales n'ont eu jusqu'ici aucun effet sur la Syrie et n'en auront pas à l'avenir, a-t-il assuré. Le président syrien a ajouté que son régime avait lancé un programme de réformes mais que cela n'avait aucune importance aux yeux des "terroristes" qui le combattent depuis plus de quinze mois et des pays étrangers qui les soutiennent."

- Le régime syrien, de plus en plus menacé, décrète l

a "guerre totale", Christophe Ayad (Le Monde) - "La dégradation accélérée de la situation pousse le régime à jouer son va-tout en décrétant une guerre totale qu'il préférait nier jusque-là, se contentant de parler de campagne terroriste téléguidée depuis l'étranger".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/28/de-plus-en-plus-menace-le-regime-syrien-decrete-la-guerre-totale_1725797_3218.html?xtmc=regime_syrien&xtcr=1
   "Mardi 26 juin, pendant qu'il prononçait le discours d'investiture du nouveau gouvernement, Bachar Al-Assad pouvait entendre le bruit des tirs échangés entre les insurgés et les unités de la garde présidentielle dans les environs de Damas. Devant les ministres au grand complet, le président syrien a déclaré : "Nous vivons une véritable situation de guerre (...) Toutes nos politiques et tous les secteurs doivent être mis au service de la victoire." Un message adressé, entre autres, à ceux qui, dans la communauté alaouite dont est issue la famille Assad, au pouvoir depuis 1970, reprochent à l'actuel président son incapacité à venir à bout du soulèvement armé et commencent à craindre pour leur avenir. [...]
   "Depuis deux à trois semaines, estime le politologue Joseph Bahout, il est clair que la terreur a changé de camp. Par endroits, ce sont les unités d'élite du régime, comme la garde républicaine à Damas, qui sont assiégées et bombardées dans leurs casernes toutes les nuits." La dégradation accélérée de la situation pousse le régime à jouer son va-tout en décrétant une guerre totale qu'il préférait nier jusque-là, se contentant de parler de campagne terroriste téléguidée depuis l'étranger.
   "Lorsque Bachar Al-Assad demande aux ministres de remporter la guerre, il ne fait qu'entériner un état de fait, explique une source bien informée en Syrie. Surtout, il adresse un message à tous ceux qui seraient tentés de se sauver avant qu'il ne soit trop tard : si vous ne combattez pas avec nous, vous serez considérés comme des traîtres et des ennemis."
    Les rumeurs sur de possibles défections de haut niveau vont en effet bon train. A Damas, on évoque même la multiplication de règlements de comptes entre services de renseignement concurrents : "C'est un régime fondé sur l'instabilité et la méfiance de tous envers tous. Quand la tête de l'Etat s'écroule, chaque service, chaque échelon se met à agir pour son compte de manière anarchique." Plusieurs officiers de renseignement prendraient ainsi des gages pour l'avenir auprès des insurgés, tandis que d'autres puniraient ceux suspectés de traîtrise dans l'appareil d'Etat. [...]"


Turquie

- La Turquie : un tigre de papier au Moyen-Orient ?, Frédéric Encel (Docteur en géopolitique de l’Université Paris 8, professeur de relations internationales à l’ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris) - "en dépit des rodomontades de son bouillant premier ministre Tayyip Recep Erdogan, la Turquie n’est en rien parvenue à infléchir la répression féroce que l’ancien allié méridional fait subir à sa population depuis quinze mois".
http://www.atlantico.fr/decryptage/turquie-tigre-papier-moyen-orient-frederic-encel-403089.html
   "Ainsi la Turquie ne rugirait-elle pas si fort que cela… Voilà des décennies que des observateurs appellent, par pragmatisme disent-ils, à l’adhésion de ce pays à l’Union européenne pour des motifs stratégiques, eu égard à ses prétendus puissance de feu et intéressant positionnement moyen-oriental qui « protègeraient » le Vieux continent (de quoi ? la question ne leur est jamais posée).
    Voilà des années que les mêmes interpellent l’opinion et les dirigeants français sur la nouvelle politique de « puissance et d’indépendance » turque de M. Davutoglu, un ministre des Affaires étrangères par eux admis comme une sorte de Clausewitz d’Asie mineure, dans l’ensemble du monde arabo-musulman et au-delà. Voilà des mois que les mêmes encore insistent sur le caractère « incontournable » d’Ankara dans la crise syrienne, s’étant souvent prévalu de cet argument pour s’opposer à la loi de pénalisation de la négation du génocide arménien, au cours des débats de l’hiver 2011-2012.
    Las ! Avec le crash du Phantom F4 turc abattu par un missile syrien bien qu’évoluant seul, sans armement et apparemment hors espace aérien national – le tigre turc laisse apparaître au grand jour les quenottes qui lui tiennent lieu de crocs. Car non seulement la Turquie, en dépit des rodomontades de son bouillant premier ministre Tayyip Recep Erdogan, n’est en rien parvenue à infléchir la répression féroce que l’ancien allié méridional fait subir à sa population depuis quinze mois, mais encore le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara a fait montre d’une hallucinante valse-hésitation durant les 24h ayant suivi l’attaque sur son chasseur bombardier. Pire encore ; au terme de cette cacophonie, le « protecteur » de l’Europe en appelait, penaud, à la concertation de l’ensemble de ses alliés de l’OTAN via l’article 4 du Traité.
    Epilogue de l’incident : une sévère remontrance d’Erdogan assortie de menaces à l’endroit de l’ancien ami Bashar el Assad désormais affublé de tous les noms d’oiseau, et une restriction partielle de la fourniture d’électricité à la Syrie, c'est-à-dire à sa population civile à laquelle on rend de vibrants hommages mais qui sera la seule à en pâtir.
    Mais au-delà de l’anecdote – grave car impliquant un acte de guerre – la question est désormais posée de savoir si l’ensemble de la nouvelle diplomatie turque n’est pas en train de s’effondrer. In fine, si la Turquie s’avère incapable d’empêcher un afflux de réfugiés indésirables dans une région pauvre du sud anatolien, de repousser l’épée de Damoclès d’une nouvelle instrumentalisation du PKK kurde par Damas, et d’éviter d’en appeler à ses alliés occidentaux (par ailleurs si souvent vilipendés, comme en Libye en 2011 !) quand ses appareils de combat et canots de secours sont visés, comment pourrait-elle prétendre résoudre le conflit israélo-palestinien ou s’interposer dans le lourd contentieux nucléaire iranien ?
    Concernant du reste ce dossier, les difficultés pourraient bien provenir de Washington dès cet automne ; en effet si le candidat républicain à la présidence Mitt Romney parvenait à la Maison Blanche, peut-être serait-il moins patient qu’un Obama qui, déjà en 2010, avait pourtant dû rappeler l’allié turc qui s’autorisait des libertés vis-à-vis de Téhéran (proposition turco-brésilienne). De toute façon, le soutien indéfectible de la Russie envers son partenaire syrien (le Phantom F4 turc a sans nul doute été abattu par du matériel russe) entrave toute possibilité pour Ankara de pousser trop loin ses feux et la renvoie constamment à son appartenance occidental. Il n’est pas jusqu'au Caucase où la Turquie piétine face à une Arménie rivale qui signait, en 2010, un accord d’assistance militaire pour quarante ans avec… Moscou !
    Dans Le Monde daté du 10 juin 2010, l’auteur de ces lignes doutait de la montée en force géopolitique réelle de la Turquie, intitulant sa modeste tribune « La marche à la puissance turque trouvera ses limites ». Nous y sommes."


Iran

- L'UE dénonce les déclarations antisémites du vice-président iranien (AFP) - "Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a également vivement critiqué les propos du vice-président iranien".
http://fr.news.yahoo.com/lue-d%C3%A9nonce-d%C3%A9clarations-antis%C3%A9mites-vice-pr%C3%A9sident-iranien-121822876.html
   "La chef de la diplomatie de l'Union Européenne, Catherine Ashton a condamné jeudi "sans réserve" les déclarations antisémites "inacceptables" du vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi qui a affirmé que l'enseignement du Talmud est responsable de la diffusion de la drogue dans le monde. Mme Ashton "est profondément troublée par les déclarations racistes et antisémites que le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, a faites lors de la "Journée internationale des Nations unies contre l'abus de drogues", qui a eu lieu à Téhéran le mardi 26 juin. Elle condamne ces déclarations sans réserve", a affirmé son porte-parole dans un communiqué. Ces déclarations sont "inacceptables et ne devraient pas être tolérées", a insisté Mme Ashton.
    "La diffusion de la drogue dans le monde est la conséquence des enseignements du Talmud (...) dont l'objectif est la destruction du monde", a affirmé M. Rahimi mardi lors d'une conférence internationale à Téhéran sur le trafic de drogue à laquelle participaient des diplomates étrangers. "Le Talmud enseigne qu'il est licite de s'enrichir par des moyens légaux et illégaux, ce qui donne (aux juifs) le droit de détruire l'Humanité", a ajouté M. Rahimi, cité mercredi par le site de la présidence iranienne. "Le principal responsable du trafic mondial (de drogue) est le régime sioniste", a-t-il encore dit.
    Les dirigeants iraniens appellent régulièrement à la disparition d'Israël, qualifié notamment de "tumeur cancéreuse" au Moyen-Orient, mais il est rare qu'ils s'en prennent publiquement au judaïsme. En revanche, Téhéran a déjà accusé les services israéliens de favoriser la consommation de drogue en Iran pour affaiblir le régime islamique.
    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a également vivement critiqué les propos du vice-président iranien. M. Ban "a appelé à de nombreuses reprises les responsables iraniens à se retenir de lancer de tels propos antisémites. Il l'a fait une fois de plus à la suite de ces commentaires qui ont été rapportés", a indiqué mercredi soir le porte-parole du patron de l'ONU, Martin Nesirky."


Europe

- JO Londres 2012 : au tour des Allemands d'exiger une minute de silence à la mémoire des athlètes israéliens assassinés à Munich (Guysen)
http://www.guysen.com/all_news_dvp.php
   "Après le Canada, la Belgique, l'Australie et les Etats-Unis, c'est au tour de l'Allemagne d'exiger du Comité international olympique qu'il fasse observer une minute de silence aux JO de Londres 2012 à la mémoire des 11 athlètes israéliens assassinés par des terroristes palestiniens, il y a 40 ans, lors des Jeux olympiques de Munich. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a envoyé une lettre dans ce sens au belge Jacques Rogge, président du Comité international olympique. "Observer une minute de silence à la mémoire des athlètes israéliens symbolisera un geste humanitaire et portera le massage que la violence et le terrorisme sont incompatibles avec l'idéal olympique", écrit en substance Westerwelle."


Point de vue

- La "banalité du mal", nouvel examen critique, Nicolas Weill (Le Monde) - "Comme Gershom Scholem, Claude Klein considère le ton ironique et sarcastique qu'elle adopte dans ce texte incandescent comme déplacé" ; "Claude Klein se rebiffe, après d'autres, face à l'imprécision de la notion de "banalité du mal"."
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/06/28/la-banalite-du-mal-nouvel-examen-critique_1725578_3260.html?xtmc=banalite_du_mal&xtcr=2
   "Peu de textes de circonstance ont laissé une trace aussi durable qu'Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal. Rédigé par Hannah Arendt quelques semaines après la pendaison de l'organisateur de la "solution finale" en mai 1962, et paru d'abord en série dans l'hebdomadaire américain The New Yorker, l'ouvrage déclencha dès sa sortie en livre, en 1963, une violente controverse qui n'a cessé de se poursuivre, s'apaisant ou se ranimant au gré des soubresauts de la mémoire du génocide. Le juriste Claude Klein, ancien doyen de la faculté de droit de l'université hébraïque de Jérusalem, propose une très bonne analyse de tous les aspects, notamment juridiques, de ce procès exceptionnel. [...]
    Globalement, il se range du côté de ses adversaires. Comme eux, il reproche à la philosophe d'avoir soulevé avec brutalité, et sans nuances, une question qui n'était pas au centre des débats : celle du rôle des Judenräte (conseils juifs) formés par les nazis pour canaliser les populations promises à l'extermination. Sur ce point, il est vrai, la thèse d'Arendt, selon laquelle le refus par les juifs de s'organiser et de constituer les Judenräte aurait peut-être diminué le bilan du génocide, demeure une pure et simple spéculation et relève, comme Claude Klein a raison de le souligner, de l'"histoire avec des "si"."
    L'auteur porte cependant au crédit d'Arendt de n'avoir jamais contesté ni la légitimité des débats ni l'exécution de la sentence (contrairement au philosophe Martin Buber). Elle le dira clairement à son maître, le philosophe allemand Karl Jaspers, qui penchait plutôt pour une juridiction internationale.
    Comme Gershom Scholem, Claude Klein considère le ton ironique et sarcastique qu'elle adopte dans ce texte incandescent comme déplacé. Aveuglée par sa haine contre Ben Gourion, le premier ministre israélien, qu'elle aurait reportée sur le procureur Gideon Hausner, Arendt est surtout accusée d'avoir préféré ranger la criminalité d'Eichmann sous la catégorie de "crime contre l'humanité" et non de "crime contre le peuple juif" (chef d'accusation retenu à Jérusalem), tout en reconnaissant le droit d'Israël à faire justice en la matière. Selon Claude Klein, le réveil de la mémoire juive du génocide, à la fin des années 1970, aurait fini par donner raison aux juges israéliens contre Arendt, dans la mesure où se serait imposée l'idée que seuls les juifs étaient visés par une extermination totale. [...]
    Claude Klein se rebiffe, après d'autres, face à l'imprécision de la notion de "banalité du mal" qu'Arendt a découverte à la suite d'une discussion avec son ancien mari, le philosophe Günther Anders. Klein estime qu'à la lecture des expertises psychiatriques, ainsi que des diverses versions des autobiographies écrites par Eichmann lui-même, le portrait le plus réaliste de l'accusé est non celui d'un "falot", "dépourvu de pensée", comme l'écrit Arendt, mais d'un bureaucrate hors pair, ambitieux et authentiquement pénétré de la Weltanschauung ("vision du monde") nazie. [...]"

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 22:38

Tsahal-Israel-Gaza.jpg

 

- Pas vu à la télé : 1238 camions supplémentaires de marchandises sont entrés dans la bande de Gaza (Blog Tsahal)
http://tsahal.fr/2012/06/27/pas-vu-a-la-tele-1238-camions-supplementaires-de-marchandises-sont-entres-dans-la-bande-de-gaza/

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 22:37

France

- Un Franco-Israélien planche sur une chaîne d'info continue en français sur le Moyen-Orient (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/06/26/10001-20120626ARTFIG00788-un-franco-israelien-planche-sur-une-chaine-d-info-continue-en-francais-sur-le-moyen-orient.php
   "L’homme d’affaires franco-israélien Patrick Drahi s’apprête à créer une chaîne en français, concurrente d’al-Jazeera, sur les informations en provenance du Moyen-Orient. Cette chaîne privée, qui devrait être diffusée par satellite en France, défendrait un point de vue israélien, et renforcerait ainsi l’image de ce pays. Patrick Drahi est actionnaire de la compagnie Hot, fournisseur d’accès à Internet et diffuseur de télévision par câble en Israël."

- AFP: Whence the Egyptian-Israeli Peace Treaty? (CAMERA) - "In 1978, the leader of the Egyptian nation, which at the time was in a state of war with Israel, could bring himself to recognize Jerusalem as the capital of Israel, but in 2012, AFP cannot?"
http://blog.camera.org/archives/2012/06/post_91.html
   "While some are raising concerns about the future of the Israeli-Egyptian peace treaty now that the Muslim Brotherhood candidate has won Egypt's presidential race, AFP has a different issue with the historic bilateral agreement. Today AFP refers to "1980, the year after Cairo signed its peace agreement with Tel Aviv." (Emphasis added.)
    AFP would hardly be the first to relocate Israel's capital from Jerusalem to Tel Aviv, but the misinformation is all the more jarring in light of then-President Anwar Sadat's unprecedented trip to Jerusalem in 1978, paving the way to the Egyptian-Israeli peace agreement. Perhaps AFP would do well to review its own archives from that time, including this AFP photograph of Sadat addressing the Knesset, the Israeli parliament, in the capital city, Jerusalem: [voir image sur le site].
    AFP's own caption reads: "Egyptian President Anwar al-Sadat (L) addresses the Knesset (Israeli parliament) in Jerusalem 20 November 1977 during his historic visit to Israel, as Israeli Premier Yitzhak Begin (C) listens to him. Thirty years ago, the Egyptian leader became the first Arab leader to visit the Jewish state."
    Anwar Sadat's obituary in the New York Times states: "Eleven days before Mr. Sadat made his trip to Jerusalem, he said in Cairo that he was willing to go to ''the ends of the earth,'' and even to the Israeli Parliament, in the cause of peace. The Israeli Government made known that he was welcome in Jerusalem, and after complex negotiations he flew there, although a state of war still existed between the two nations. His eyes were moist and his lips taut with suppressed emotion as he arrived, but his Arabic was firm and resonant when, hours later, he told the hushed Israeli Parliament, ''If you want to live with us in this part of the world, in sincerity I tell you that we welcome you among us with all security and safety."
    In 1978, the leader of the Egyptian nation, which at the time was in a state of war with Israel, could bring himself to recognize Jerusalem as the capital of Israel, but in 2012, AFP cannot?"

- "A feu et à sang : Carnets secrets d'une présidentielle de tous les dangers", de Roselyne Bachelot (Flammarion, 20 juin 2012) - le point de vue de notre ancienne ministre de la Santé sur Stéphane Hessel est assez détonant : "Son petit ouvrage frugal, où je ne trouve que du vent et des propositions avariées, vend une camelote datée aux effets néfastes".
http://www.amazon.fr/feu-sang-Carnets-secrets-pr%C3%A9sidentielle/dp/208128247X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1340816485&sr=8-1
Extraits (pp. 51-53) :
   "L'atonie du militantisme classique et le choix de la réaction aux dépens de l'action favorisent un climat spontanéiste qui ne joue pas son rôle de stimulant. Le phénoménal triomphe du livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, illustre parfaitement cette préférence pour une pulsion stérile. En encourageant les Français à s'indigner, il les dissuade de s'investir. Comme le disait un jour mon amie Gisèle Halimi : "On ne mendie pas un juste droit, on se bat pour lui."
    Ce retour aux valeurs, dont la solidarité, avec lequel Stéphane Hessel hypnotise ses lecteurs est une pure arnaque au regarde de la vérité historique et statistique. Son petit ouvrage frugal, où je ne trouve que du vent et des propositions avariées, vend une camelote datée aux effets néfastes. Je crois rêver devant l'enthousiasme que soulève l'idée avancée par le vénérable nonagénaire d'en revenir au modèle social inventé par le Conseil national de la Résistance, offre absurde mais qui s'engouffre dans la brèche de l'ignorance.
    Fille de résistants, je sais qu'en revenir à ce système sanctifié par Stéphane Hessel serait une incroyable régression pour nos compatriotes. Ignore-t-il qu'à l'époque l'assurance maladie ne concernait que les salariés et qu'elle remboursait seulement à 50% les frais médicaux ? Depuis lors, les prises en charge n'ont cessé de progresser dans un contexte d'augmentation massive des dépenses de santé. Est-ce cela la régression dont l'intellectuel nous rebat les oreilles ?
    A quoi sert, dès lors, cette indignation qu'il cherche à propager ? Quand il a fallu libérer la France du joug allemand, les résistants, dont il était, n'en sont bien heureusement pas restés au stade de l'indignation ! En quoi l'indignation est-elle une démarche ? A quoi correspond-elle aujourd'hui ? Appeler une radio pour pousser sa gueulante contre la cruauté de la vie ? S'indigner d'une prétendue disparition des valeurs tandis que la situation s'aggrave ?
    Boris Cyrulnique nous indique que l'indignation s'inscrit dans le primat de l'émotion, largement dominant dans notre société, d'où le côté politiquement correct de la démarche. Et le philosophe Marcel Gauchet l'exprimait par cette interpellation révélatrice : "On préfère la proclamation des valeurs à l'examen de la réalité".
    S'indigner plutôt que s'impliquer pour changer le cours des événements au moment où l'on en a le pouvoir, à la veille d'élections, voilà le non-programme absolu ! Et puis lire Hessel, c'est se donner bonne conscience à 3 euros pour se dédouaner de son absence d'engagement citoyen."

- Jean Soler et Michel Onfray en guerre contre La Bible, Michaël de Saint Cheron (La Règle du Jeu) - "Nous n’allons pas entamer une disputation théologique ni biblique avec l’auteur de ces affirmations péremptoires, pas davantage qu’avec son thuriféraire Michel Onfray, qui semble dans un état de jouissance, voire de masturbation mentale rarement égalée, pour mieux dire sa détestation du juif, du sémite, du mythe du Dieu unique comme du chrétien…"
http://laregledujeu.org/2012/06/22/10207/jean-soler-et-michel-onfray-en-guerre-contre-la-bible/


Israël

- Israël : augmentation sensible du nombre des Arabes effectuant un service civil (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-augmentation-sensible-du-nombre-des-Arabes-effectuant-un-service-civil_355221.html
   "Entre 2006 et 2012 le nombre des Arabes israéliens effectuant un service civil (cherout leoumi) a été multiplié par 10 passant de 240 volontaires annuels à 2400, à 90% des femmes."

- Interview with the IDF ethicist (Israel Hayom)
http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=4804
   "Professor Asa Kasher, who authored the IDF's Code of Ethics, says it is no longer necessary to use Trumpeldor's famous dictum "It's good to die for your country" • A frank conversation with the man who keeps a close watch on our national moral compass."
Extraits :
   "[Professor Asa] Kasher, an Israel Prize laureate in philosophy, is considered the foremost philosopher in Israel and a supreme professional authority in the field of ethics. Some say that he is the most respected moral authority of our generation. Besides his work in academia as a world-renowned expert in linguistics, he was the chairman of several important public committees and serves on several others. He also became known as the conscience of the security establishment after he wrote the IDF’s code of ethics. His writings about medical ethics, media and science are considered milestones. Yet despite all his frenetic public activity, he hardly appears in the media.
    ..Kasher served on the Shamgar Committee regarding negotiating a ransom for kidnapped soldiers. ...[H]e says, “The price of sending terrorists back is not a matter of national honor but rather a question of security and justice. When we look at the list of those who were released in the Shalit deal, where they were released to and the restrictions that were imposed upon them, no danger to security has been created. Yes, justice was compromised, but there was no alternative. After all, we will not leave a soldier in that kind of situation merely to protect justice.
   “The families of the victims of the murderers who were released should have been treated with kid gloves. They should have been told before the fact, and not by the media. The authorities should have given them psychological therapy and a listening, sensitive ear.” [...]
    - Q. Can the IDF code of ethics undergo changes?
    - The code is stable. The more abstract the values are, the less they change. The doctrines can change because we are in new situations all the time. The doctrine of combating terror, which I dealt with together with Maj. Gen. Amos Yadlin, who was the head of the Military Intelligence Directorate, includes a new situation in which terrorists live among civilians. We must free ourselves from the attitude that regards others’ lives with fear and trembling while holding the lives of our own combat soldiers in complete contempt. International law wants to impose a position on us whereby soldiers are a consumable resource and that the lives of enemy civilians must be protected more than the lives of our own combat troops. Bandages are a consumable resource. Water is a consumable resource. Human beings are not.
    If we warned the terrorists’ neighbors to leave the area, in Arabic, in any way — flyers, telephone calls, television broadcasts, a warning noise — and they stay anyway — why are they staying? Because they choose to be human shields for terrorists. I do not want to kill a human being only because he is a human shield, if he is not a threat to me. But should a soldier of mine risk himself for him? Is the blood of a human shield any redder than the blood of my soldier? A soldier has no choice other than to be in Gaza, in that alleyway. But to be sent inside — why? In the battle in Jenin, in the middle of Operation Defensive Shield, the IDF knew that the refugee camp was booby-trapped. But they still insisted on not bombing from the air in order to keep from harming civilians, and they suffered terrible losses. That was a mistake. They should have made an effort to get the civilian population out of the terrorist environment, and then there would have been no need to send in the infantry.
    - Q. Is the IDF more ethical today than in the past?
    - The IDF is the only army in the world whose code of ethics states that a human being’s life should be valued simply because he is a human being. There is no other army in the world that would accept such an idea, and among us it passed without anybody batting an eyelash. We are improving all the time. An incident such as what happened on Bus 300 could not happen today. Today’s Shin Bet would not go within 10 miles of such a thing.
    On the other hand, army politics have only gotten worse. What does it mean, ‘running’ for the position of chief of staff? In a professional organization, nobody runs for a position. A tradition of transition from the army to politics has been created, and norms from the political world have trickled into the army.
    - Q. Would Richard Goldstone agree with you that we have a moral army?
    - Goldstone retracted. The Goldstone of after the report is completely different than the Goldstone of the report. The former suffered from sources that were not honest or credible, easily adopted misleading and false reports, including ones from Israeli organizations, and did not give Israel equal time to respond. He began writing the report with pre-conceived assumptions about the manner in which Israel behaves. In the end, he had to admit that the IDF never had a policy of frightening civilians just to frighten them. That’s what the other side does. We are very careful about that."


Gaza & Hamas

- 2 roquettes tirées depuis Gaza [mardi soir] (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/26/97001-20120626FILWWW00782-2-roquettes-tirees-depuis-gaza.php
   "[...] Ces deux projectiles portent à sept le nombre de roquettes tirées contre Israël depuis le sud de la bande de Gaza depuis que le Hamas, qui contrôle le territoire palestinien, a déclaré une trêve à partir de samedi minuit, selon l'armée. Dimanche, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré que l'armée avait répondu "avec force" aux dizaines de roquettes tirées la semaine dernière depuis Gaza mais qu'en cas de nouvelle attaque, sa réponse pouvait encore montrer d'un cran."

- New Gaza policy needed, Giora Eiland (Ynet) - "For us, this is a state responsible for any hostile acts originating there".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4248117,00.html
   "The time-out between the latest round of fighting and the one to follow allows us to undertake a strategic assessment of our Gaza policy. Ever since Operation Cast Lead, and especially in recent months, we are managing the struggle using only tactical means. In this framework, we aim to identify the organization that fired at us and then target the rocket launchers. This approach perpetuates a situation whereby every few weeks we see a new round of fighting, a reality whose benefit for Israel is doubtful.
    Israel’s policy must be premised on the understanding that Gaza is a de facto state in every way. It has clear geographical boundaries, a stable regime that was elected democratically, and an independent foreign policy. The self-righteous approach whereby we do not recognize the Hamas rule is a folly. The fact that Gaza is a state, even though it’s ruled by the “bad guys,” is better than chaos or the situation that prevailed in the Strip before 2007, when power was formally held by the Palestinian Authority, yet in practice the main military force was Hamas.
    We can draw three conclusions from this point of view: First, Israel must not be dragged into distinguishing among three players – the Gaza government, the Gaza population and terror groups. For us, this is a state responsible for any hostile acts originating there. Even the utilization of the term “Hamas’ military wing” is wrong. There is a state, it has an army, and this is how Gaza should be treated.
    Secondly, as a state, Gaza is an enemy state. It is possible to maintain economic and other arrangements with an enemy state, but it is not common to keep providing the enemy with electricity, fuel and other goods while it fires at you. The distinction – which the world wants us to make – between a (limited) ability to fight (only) those who fire at us, and the “provision of humanitarian goods” to the innocent population is a grave error that allows the Gaza government to avoid any real dilemma.
    Thirdly, there is no way to reach understandings with the international community at times of escalation. Under a state of escalation, the only thing one can discuss is a ceasefire. On the other hand, a period of lull – like the one that started this week – is a convenient time for formulating a policy and ensuring that it is very clear one, both to the West and to Egypt.
    This Gaza policy should be premised on five principles:
      1. Israel recognizes de facto that Gaza is a state in every way.
      2. Gaza is not under occupation. The border between Gaza and Egypt (“The Philadelphi Route”) is completely open.
      3. The Gaza state bears responsibility for any hostile acts against Israel originating from the Strip.
      4. As long as quiet prevails, Israel will boost the extent of traffic at border crossings and agree to moderate human traffic between Gaza and the West Bank. Any fire directed at Israel, including to “Gaza-region communities,” will prompt an immediate halt to the provision of goods, fuel, electricity, and so on.
      5. In any case of attack from Gaza, Israel will respond against the Gaza state, including the elimination of government targets.
    The above policy is more appropriate than the other two alternatives: Maintaining the current situation, where Israel’s deterrence is increasingly being eroded, or a ground operation (“Cast Lead 2”).
    And something in this context about Egypt: The fact that the Egyptian president is a member of the Muslim Brotherhood is an advantage, as his influence on the Gaza government will be much greater than that of the previous Egyptian regime. Morsi will need extensive American aid (on top of the military assistance, the US also provides Egypt with wheat,) and ending this aid will cause real hunger in Morsi’s country. No Egyptian president at the beginning of the road will risk that. Hence, the American ability to press Egypt is very high. American financial aid must also be conditioned on vigorous work by Egypt’s president to restrain the aggression from Gaza and improve the state of security in the Sinai Peninsula."

- Abbas en chute dans les sondages, le Hamas gagne du terrain (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Abbas-en-chute-dans-les-sondages-le-Hamas-gagne-du-terrain_355285.html
   "Une récente enquête révèle une chute de popularité du chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au profit du leader du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh. L'étude menée par le Palestinian Center for Policy and Survey Research publiée ce mercredi, montre que si des élections avaient lieu aujourd'hui, Abbas remporterait 49% des suffrages contre 44% à Haniyeh. Il y a à peine 3 mois, un sondage similaire créditait Abbas de 54% des intentions de vote, contre 42% à Haniyeh."
- PalArab support for Hamas goes up sharply (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/palarab-support-for-hamas-goes-up.html
   "From the Palestinian Center for Policy and Survey Research:
   "These are the results of the latest poll conducted by the Palestinian Center for Policy and Survey Research (PSR) in the West Bank and the Gaza Strip between 21-23 June 2012. The second quarter of 2012 shows clear improvement in the standing and popularity of Hamas and Ismail Haniyeh, especially in the Gaza Strip, and a decline in the popularity of Fateh and President Abbas. The increased Hamas popularity might be due to the fact that it has allowed the Palestinian election commission to begin voter registration in the Gaza Strip and might reflect optimism about future improvement in the conditions of the Gaza Strip in the aftermath of the victory of the Muslim Brotherhood candidate in the Egyptian presidential elections.
    The decline in the popularity of Fateh and president Abbas comes in light of widespread popular anger with the PA for the arrest of journalists and the blocking of internet sites. It might also reflect public perception of a reluctance on the part of Abbas to form a reconciliation government despite Hamas' decision to allow the election commission to operate in the Gaza Strip. Furthermore, it is possible that Abbas' reluctance to go to the UN or take the initiative to break the deadlock in the relationship with Israel might in part explain the increase in public dissatisfaction with his performance and the decrease in the percentage of votes he might receive in a new presidential elections.
    Findings also indicate that the overwhelming majority of the public opposes the arrest of journalists or the blocking of internet sites and view such measures as harming the Palestinian cause in international public opinion. A majority is also pessimistic about the chances to implement the reconciliation agreement and a very small minority is optimistic about the chances of forming a reconciliation government in days or weeks or organizing parliamentary and presidential elections before the end of the year."

    Ha'aretz Hebrew has some of  the numbers, showing that the gap between those who would vote for Abbas and those who would vote for Haniyeh has narrowed to 7%, as opposed to 12% last quarter. But if terrorist Marwan Barghouti would run for president against Haniyeh, Barghouti would win 60%-34%. Fatah's popularity in parliamentary elections also declined from 47% to 40%. The raw results will probably be released next week."


Judée-Samarie

- W. Bank: Guard shoots Palestinian in scuffle, Yaakov Lappin (JP)
http://www.jpost.com/NationalNews/Article.aspx?id=275469
   "A security guard shot a Palestinian man who launched an attack on both security forces and police at the entrance to Ma'aleh Adumim on Wednesday. The suspect rammed his vehicle into a police car at the entrance to the town, before running towards private security guards and trying to snatch one of their handguns, police spokesman Micky Rosenfeld said. "In response, the guard opened fire, striking the man," Rosenfeld added. The attacker, aged 30, was rushed to the Shaare Zedek Medical Center Jerusalem in serious condition. Police are investigating the incident.
    In a similar incident four months ago, security forces arrested a Palestinian resident of the West Bank on suspicion of stabbing an Israeli security guard in the same area. The suspect, named as 20- year-old Ala Hanaisha, confessed to stabbing and lightly injuring the guard. During questioning, he said the attack was motivated by nationalistic sentiment, police said."


"Processus de paix"

- Rencontre Abbas-Mofaz dimanche à Ramallah (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Rencontre-Abbas-Mofaz-dimanche-a-Ramallah_355280.html
   "Le président palestinien Mahmoud Abbas recevra dimanche le vice-premier ministre israélien Shaul Mofaz, a annoncé mercredi le négociateur Mohammad Chtayyeh, soulignant qu'il ne s'agissait pas d'une reprise des pourparlers de paix. "Le président Abbas rencontrera M. Mofaz dimanche à Ramallah, à sa demande", à déclaré le négociateur Mohammad Chtayyeh à la radio officielle Voix de la Palestine."
- Hamas wants to block Mofaz meeting with Palestinian leadership, Stuart Winer (Times of Israel)
http://www.timesofisrael.com/deputy-prime-minister-to-meet-with-palestinian-leadership/
   "Hamas is urging Palestinian Authority President Mahmoud Abbas not to meet with Deputy Prime Minister Shaul Mofaz in Ramallah next week, Israel Radio reported Wednesday. Hebrew newspapers reported on the planned meeting earlier Wednesday, but Palestinian officials had not confirmed it.
    Unnamed Palestinian sources were said to be pessimistic about any such meeting producing results in any case. Although the Palestinians recognize that Mofaz is prepared to negotiate on the basis of the pre-1967 borders, the sources told Yedioth Ahronoth, his stubbornness over the question of Jerusalem and the return of refugees is a serious obstacle. “We don’t expect a breakthrough,” a Palestinian official told Yedioth. [...]"

- Settlers aren’t statistics, Ari Moshkovski (Schusterman Scholar in Israel Studies and PhD student in Near Eastern and Judaic Studies at Brandeis University) - "Too often, the discourse surrounding the peace process treats settlers as statistics, not people".
http://blogs.timesofisrael.com/over-the-line-keeping-settlers-from-becoming-refugees/
   "Israel’s borders remain a central issues in both the Israeli-Palestinian conflict, as well as the ideological divide within the Zionist movement. For those who advocate a two-state compromise with the Palestinians, drawing a boundary between Israel and a Palestinian state will leave tens of thousands of Israelis on the wrong side of the line. So far, supporters of the two-state solution have failed to put forth a detailed, realistic plan to keep these Israelis from becoming homeless refugees.
    At last week’s Presidential Conference in Jerusalem, a panel of experts took up the perennial question of “Tomorrow’s Borders of Israel.” Speakers from across the Israeli political spectrum presented their visions for Israel’s permanent boundaries. The debate touched upon many topics related to the issue of Israel’s borders, including security, demography, Jewish history, and the risks and benefits of a Palestinian state. To my disappointment, no speaker addressed the fate of Israeli settlers who would find themselves outside of Israel’s borders.
    Former Netanyahu Chief of Staff and Yesha Council Director-General Naftali Bennett spoke forcefully in favor of his plan to annex those areas of the West Bank that fall under full Israeli control under the Oslo II accords. The Palestinians would receive autonomy, but not statehood. Bennett stressed that no settlers should be uprooted from their homes. In an impassioned plea, he called upon the audience “to go out, walk the land, meet the people and see the life in Judea and Samaria.”
    While I consider Bennett’s proposal unfeasible and unrealistic, I agree that advocates of a two-state compromise must encounter, and engage with, all of the settler communities in the West Bank. This would enable them to prevent these settlers from becoming homeless refugees in the event of a peace agreement. Until now, such efforts have been limited and sporadic. Some have been focusing either on a handful of non-ideological settlers, or those who are are congregated in large blocs that Israel should annex in any reasonable peace agreement. It is time for proponents of a two-state solution to engage with, and address the needs of, those settlers in locations most likely to be evacuated, and who are least likely to evacuate voluntarily.
    Too often, the discourse surrounding the peace process treats settlers as statistics, not people. The discussion tends to focus on the number of settlers who would remain within Israel’s borders, while the evacuation of tens of thousands of Israeli citizens from their homes becomes an afterthought. While striving to maximize the number of settlers to be included within Israel’s borders is admirable, the potential human tragedy facing those settlers who would need to be evacuated should not be swept under the rug. Negotiators and policy experts are morally responsible for the policies they advocate. Those who advocate territorial compromise have an obligation to minimize the harm to those Israelis who live and/or work on the wrong side of a future border. Everything humanly possible must be done to aid evacuees in rebuilding their lives after being relocated to Israel-proper.
    This task will not be easy. The saga of the Gush Katif evacuees demonstrates the tragic consequences of a government failure to adequately address the needs of evacuees prior to a withdrawal. In order to avoid a repeat of the Gush Katif debacle, the settlers must be able to preserve their way of life after being evacuated. Israeli citizens must not become refugees in their own country.  For this to be possible, policymakers must travel throughout the territories, engaging individuals and communities in order to understand the settlers’ points of view and address their individual and collective needs.
    Policymakers must understand why many settlers will not voluntarily cooperate in planning their relocation. To do so would violate their deeply held religious beliefs that Jewish law prohibits territorial withdrawal, and that settling the entire Land of Israel is necessary to bring about the Messianic redemption. Obeying evacuation orders and voluntarily relocating would make them feel complicit in reversing the redemptive process and violating Jewish law.
    As a result, many settlers will remain in their homes after evacuation orders are issued. These settlers will not make the plans necessary to address their needs after an evacuation. They will not participate in a voluntary evacuation-compensation scheme. They will not make prior arrangements for housing, employment, or schools for their children in the event they are relocated. It will be up to the government and NGOs to formulate and implement credible policies that meet the needs of these citizens. [...]
    In the meantime, the demonization of settlers among certain segments of Israeli society, American Jewry, and in the international community must end. In addition, efforts to boycott settlements should be immediately halted. Those who stand to pay the highest price for peace should not be punished for the failures of politicians and diplomats to conclude an agreement.
    No matter how you slice it, tens of thousands of Israelis will have to be relocated in any final-status agreement with the Palestinians. The needs of these potential evacuees must be met in order to minimize the harm to those Israelis who will pay the steepest price for peace. This will require proponents of the two-state solution to cross the left-right divide and break with ideological orthodoxies in order to seek creative and effective solutions."

- Birthplace of Christ Used in Bid for Palestinian Statehood, Christine Williams (Gatestone Institute) - "The drive to have the Church of the Nativity recognized as a global heritage site is nothing short of offensive".
http://www.gatestoneinstitute.org/3131/church-of-the-nativity-unesco
   "The United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO), will soon decide whether to honor the Palestinian application to award The Church of the Nativity the designation of a World Heritage Site—a title reserved for locations considered to have outstanding Universal Value. The World Heritage Committee is now meeting in Saint Petersburg, Russia, presumably to decide to whom to award the Church of the Nativity, said to be the birthplace of Christ, as well as the Pilgrimage Route in Bethlehem.
    Here is where it gets problematic: although only applicants recognized as having an independent state are eligible for consideration, the Palestinians are being considered even though they do not meet that qualification. This ambitious move by the Palestinian Authority [PA] started in February 2011; Palestinian Tourism Minister Khulud Daibes was explicit about the motive: "The timing is crucial for us; it is part and parcel of our plan to end the (Israeli) occupation and build the institutions of the state of Palestine."
    The drive to have the Church of the Nativity recognized as a global heritage site is nothing short of offensive. Christians have been driven out of their ancestral lands; Palestinians have shown nothing but hostility to both Christians and Jews. Moreover, Christ himself was a Jew.
    Upon the birth of the State of Israel in 1948, Bethlehem had a Christian population of over 80 percent. With the rise of the Muslim population, Christians dwindled in numbers. Yasser Arafat and the Palestinian Authority took over the town in 1995, thanks to the Oslo Accords. Along with the PA, came a tribal political system which caused Bethlehem's Christian population, already at 15%, to further sink to 2% today. Under this political system Christians are targeted, seen as inferiors, and subjected to threats, violence, discrimination and acts of terrorism.
    Upon entering Bethlehem Yasser Arafat was strategic in overtaking the Christian populace. He first expanded municipal boundaries to include 30,000 Muslims living in refugee camps, as well as Muslim Bedouins who lived east of the town.
    The first and second intifadas further drove Christians out of their ancestral town as they became trapped in the crossfire between the Palestinians and Israelis. The violent struggle predictably drew international attention, and created the ideal platform for Palestinian sympathizers to levy blame on the so-called Israeli "occupation." [...]
    Given the plight of beleaguered Christians in Bethlehem, the Palestinian delegation to UNESCO still brazenly included duplicitous high praises for the Christian heritage in its application, while Islamicizing the Christian tradition: "Jesus' role as Issa," it stated, "the divinely inspired prophet in Islamic belief, is equally significant and underscores the sanctity of the place;" and further, that "there is no other site in the world that bears such an exceptional outstanding religious value for more than 2 billion Christians. There is only one site in the world that has the honor of being the birthplace of Jesus." [...]"

- BDS : Les Palestiniens veulent « toute la panoplie des droits », Omar Barghouti (membre fondateur de la campagne BDS) - la tête pensante du mouvement BDS rappelle encore une fois l'objectif réel des campagnes de boycott : le retour des "réfugiés" ("69 % de la population totale palestinienne" selon Barghouti...) et la fin d'Israël comme Etat juif (Etat "apartheid"). Les soutiens du mouvement comme Hessel, Guigou, Rocard, Cantona & consorts refusent de l'admettre ; reste à savoir s'il s'agit d'ignorance ou de mauvaise foi.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12351
Article original du Mail & Guardian :
http://mg.co.za/article/2012-06-24-ns-want-the-full-menu-of-rights
   "[...] Israël a peur que le soutien qui grandit pour les actions et les mesures BDS en Afrique du Sud, ce qui englobent les boycotts universitaire, culturel aussi bien qu’économique, ait un effet domino au niveau international, étant donné ce qui est considéré par beaucoup comme la direction morale d’Afrique du Sud sur la scène mondiale. Plus crucialement, Israël est fortement préoccupé par le fait que le boycott est en train de se propager dans la plus grande partie de son marché à l’export, l’Union européenne. [...]
    Défendant son principe de prise en compte du contexte, et s’en rapportant à ses partenaires - qui souscrivent aux principes de base de l’appel BDS de 2005 - dans tout contexte pour décider de la méthode et de la cible du boycott, et de quoi il faut se désinvestir, le mouvement BDS a toujours reconnu la valeur tactique des boycotts ciblés qui sont, d’un point de vue pragmatique, perçus comme réalisables et gagnables.
    Malgré tout, le mouvement cherche au bout du compte à impulser le boycott sud-africain dans les domaines économiques, universitaires, sportifs et culturels, isolant Israël - et ses institutions complices - jusqu’à ce qu’il se conforme pleinement à ses obligations relevant du droit international, mettant fin à son occupation, à son apartheid et à son déni du droit des réfugiés palestiniens (69 % de la population totale palestinienne) à revenir dans leurs foyers d’origine d’où ils ont été chassés par un nettoyage ethnique méthodique durant la Nakba de 1948. [...]
    Pour les Palestiniens, toute interdiction efficace, peu importe la façon dont elle cible, des entreprises, qu’elles soient israéliennes ou internationales, qui profitent de l’occupation et de l’apartheid israéliens, est un apéritif de bienvenue ; mais comme l’archevêque honoraire Desmond Tutu l’a dit une fois, nous voulons « toute la panoplie des droits »."


Egypte

- Mohamed Morsi during Elections Campaign: Jihad Is Our Path, Death for the Sake of Allah Is Our Most Lofty Aspiration, the Shari'a Is Our Constitution (Misr 25 TV, 13 mai, Vidéo 2mn44) - "death for the sake of Allah is our most lofty aspiration".
http://www.memritv.org/clip/en/3476.htm

- Le scoop mondial... mais bidon de l'agence iranienne, Christophe Ayad & Assal Reza (Le Monde) - "à la suite du tollé provoqué par le démenti égyptien, Fars maintient sa version".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/27/le-scoop-mondial-mais-bidon-de-l-agence-iranienne-fars_1725443_3218.html
   "Des deux, il y en a forcément un qui ment. Tout au long du lundi 25 juin, l'agence iranienne Fars a fait les gros titres de l'actualité mondiale avec une interview du président égyptien fraîchement élu, Mohamed Morsi, dans laquelle il dit souhaiter se rapprocher de Téhéran afin de "créer un équilibre stratégique régional" avec Israël. Il ajoute que l'Egypte va "réviser les accords - de paix - de Camp David", signés en 1979. Dans l'entretien, il se distancie également de l'Arabie saoudite, le grand rival régional de l'Iran. [...]
    Nouveau coup de théâtre lundi soir : un porte-parole de la présidence égyptienne dément tout entretien accordé à Fars. Qui croire ? L'affaire est d'autant plus troublante que le démenti provient de la présidence égyptienne et non pas de M. Morsi. En Iran, les choses ne sont pas plus claires : l'agence de presse officielle IRNA se livre à un réquisitoire virulent contre sa consoeur semi-officielle de Fars qui "ne respecte pas les principes professionnels et ne tient pas compte de la mission des médias à publier de vraies informations". IRNA va jusqu'à accuser Fars de se livrer à "des actes qui peuvent susciter des malentendus, mettant en danger la sécurité du pays".
    De fait, l'agence Fars, dirigée et financée par les Gardiens de la Révolution, la garde prétorienne de la République islamique, n'en est pas à son premier scoop bidon. Le 18 juin, elle avait annoncé des manoeuvres militaires conjointes russes, chinoises et iraniennes en Syrie. Démentie de tous les côtés, Fars s'était contentée de publier les dénégations du ministre de la défense russe, d'un conseiller de Bachar Al-Assad et du chef de la diplomatie chinoise, sans préciser qu'elle était à l'origine de cette fausse nouvelle.
    Mardi 26 juin, à la suite du tollé provoqué par le démenti égyptien, Fars maintient sa version, se félicite de la reprise mondiale de son scoop et met en ligne le texte intégral de l'interview ainsi qu'un lien audio de ce qu'elle affirme être l'enregistrement de l'entretien. L'écoute de l'enregistrement mis en ligne par Fars laisse très sceptique. La voix de l'homme présenté comme M. Morsi, qui s'exprime en dialecte égyptien, ne ressemble pas du tout à celle du président élu, ni son registre de langage, même si les propos sont proches - à de grosses nuances près - de déclarations passées. Il semble que l'agence Fars, qui porte bien son nom, applique à sa manière un vieil adage journalistique : un faux scoop plus un démenti égale deux informations."
- L'Egypte poursuit une agence iranienne pour une fausse interview de Morsi (Guysen)
http://www.guysen.com/news_L-Egypte-poursuit-une-agence-iranienne-pour-une-fausse-interview-de-Morsi_355292.html
   "L'Egypte va poursuivre une agence de presse iranienne qu'elle accuse d'avoir publié une fausse interview du président islamiste élu Mohamed Morsi, a rapporté mercredi l'agence officielle égyptienne Mena. La Mena cite le porte-parole de M. Morsi, Yassir Ali, affirmant que l'agence Fars a créé de toute pièces l'interview, largement reprise, dans laquelle le nouveau président disait prôner un renforcement des liens avec l'Iran et souhaiter "réviser" les accords de paix avec Israël."

- Israël, Gaza, autorité palestinienne : ce que la victoire des Frères musulmans va changer, Kristell Bernaud (Slate.fr) - "Je ne vois pas comment ils peuvent se séparer de leurs pensées et de leurs croyances".
http://www.slate.fr/story/58507/israel-gaza-autorite-palestinienne-victoire-freres-musulmans
   "[...] Depuis la chute d’Hosni Moubarak, Israël est sur ses gardes et n’exclut pas un possible conflit avec son voisin égyptien. «Nous sommes très inquiets, assure Zvi Mazel, ancien ambassadeur d’Israël en Egypte. L’idéologie des Frères musulmans est antisémite et anti-israélienne. Le fondateur de la confrérie, Hassan al-Banna, préconisait la destruction du peuple juif. Je ne vois pas comment ils peuvent se séparer de leurs pensées et de leurs croyances. N’oubliez pas que pendant sa campagne électorale, Morsi a déclaré qu’il voulait reconquérir Jérusalem. On espère que les Frères musulmans vont continuer le dialogue, préserver la paix et qu’ils feront preuve de pragmatisme. Mais nous redoutons que leur idéologie prime sur le reste.»
    Le Parlement égyptien, dominé par les islamistes, avait voté en mars dernier une résolution qualifiant Israël «d’ennemi numéro un de l’Égypte» et  demandait l’expulsion de l’ambassadeur et l’arrêt de la vente du gaz égyptien à Israël. Mais contre toute attente, la chambre basse du Parlement a été dissoute par le Conseil suprême des forces armées, lors des élections présidentielles, laissant pour l’instant le pouvoir législatif aux mains de l’armée. [...]
    A court terme, les relations entre l’armée égyptienne et son voisin israélien vont être maintenues, notamment sur la question du Sinaï. Mais comment les Frères musulmans vont-ils gérer la situation sécuritaire [dans le Sinaï] ? Vont-ils rétablir l’ordre ou bien laisser volontairement la péninsule en proie à ses trafiquants et ses groupes armés, en vue de déstabiliser Israël ?
    Vont-ils laisser les armes transiter par le Sinaï ? Vont-ils encourager le Hamas à lancer des roquettes sur l’Etat hébreu ? Les questions ne manquent pas et taraudent actuellement l‘establishment militaire israélien. «Nous avons toujours eu un dialogue politique important avec le Caire et l’armée égyptienne, sur les problèmes de sécurité, du Moyen-Orient ou encore de l’Iran, commente Zvi Mazel, l’ancien ambassadeur d’Israël en Egypte. Est-ce que ce dialogue va continuer ? Si le nouveau pouvoir en place au Caire décide de stopper toute discussion avec nous, alors ce sera mauvais signe.» [...]
    A Gaza, le Hamas a fêté dignement la victoire de Mohamed Morsi. Le succès des Frères musulmans est un triomphe symbolique pour la branche palestinienne de la confrérie musulmane. Le mouvement islamiste palestinien, qui gouverne à Gaza, est issu des Frères musulmans, nés en Egypte en 1928, à la suite du démantèlement de l’Empire ottoman.
    Sous le règne d’Hosni Moubarak, la confrérie musulmane était officiellement interdite. De ce fait, les relations entre le Hamas et l’ancien Raïs ont toujours été tendues. Hosni Moubarak a refusé de voir la bande de Gaza dépendre du Caire. Le point de passage de Rafah reliant l’enclave palestinienne à l'Egypte, était fermé quasiment en permanence. Il a été rouvert partiellement en mai 2011.
    Avec l’accession de Mohamed Morsi à la présidence égyptienne, la population gazaouie se veut plein d’espoir. Elle compte sur la levée du blocus égyptien par une ouverture totale de Rafah. Les Palestiniens aspirent aussi à un changement radical de la politique égyptienne envers la bande de Gaza, notamment sur la question énergétique.
    Ils attendent du Caire qui fournit 30% de l’électricité à Gaza qu’il mette fin à la crise énergétique qui sévit quotidiennement dans le territoire palestinien. Les Gazaouis espèrent aussi de l’Egypte qu’elle ne soit plus simple médiatrice entre le Hamas et Israël, mais qu’elle fasse pression sur l’Etat hébreu avec « une réaction ferme à chaque agression israélienne», explique Ziad Medoukh, responsable du département de français à l'Université Al Aqsa et coordinateur du Centre de la Paix de Gaza :
   «Mais les Frères musulmans ont un double langage. Officiellement, ils veulent libérer la Palestine mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Désormais, ils vont tout faire pour se maintenir au pouvoir. Pour cela, ils ont besoin de l’appui des Etats-Unis, et donc, ils vont devoir faire des concessions. Au lieu de soutenir la résistance armée du Hamas, ils vont faire pression sur le mouvement islamiste pour qu’il cesse toute hostilité envers Israël afin de respecter la trêve. Le Hamas pourrait ainsi devenir un parti politique.»
    L’enthousiasme patent du Hamas est beaucoup moins palpable du côté du Fatah. Dans la lutte interpalestinienne, le parti de Mahmoud Abbas craint que le Caire soit plus clément envers son petit frère gazaoui. «L’Autorité palestinienne se trouve isolée, dans une position délicate, analyse Ziad Medoukh. Elle manque de soutien de la part des pays arabes et elle voit le Hamas renforcé par les Frères musulmans en Egypte. Les Américains et les Israéliens risquent d’en profiter pour faire pression sur Ramallah, pour que Abu Mazen reprenne les négociations de paix sans conditions préalables. C’est là que réside le danger pour la cause palestinienne. » L’accession des Frères musulmans au pouvoir en Egypte pourrait ainsi modifier la donne politique au Proche-Orient."


Liban, Syrie & Hezbollah

- La crise syrienne, casse-tête stratégique pour le Hezbollah, Aymeric Janier (Le Monde.fr) - "le risque serait que le pouvoir actuel [alaouite] soit remplacé par un régime sunnite. Cela renforcerait ipso facto le camp sunnite libanais et menacerait sa prééminence dans le pays. Si un tel scénario se réalisait, il perdrait son statut de parti de la résistance et deviendrait une milice chiite au service d'intérêts communautaires".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/27/la-crise-syrienne-casse-tete-strategique-pour-le-hezbollah_1724987_3218.html#xtor=AL-32280515
   "A la mi-mars 2011, lorsque commencèrent à poindre les premiers signes de la contestation à Deraa, dans le sud de la Syrie, le Hezbollah libanais, allié de longue date du régime de Bachar Al-Assad, n'anticipait sans doute pas l'ampleur de la révolte à venir. Ni a fortiori que ce soulèvement populaire inédit, avatar d'un "printemps arabe" né trois mois plus tôt à Sidi Bouzid, dans le centre impécunieux de la Tunisie, pourrait mettre à mal son union sacrée avec Damas. Quinze mois plus tard, pourtant, le mouvement chiite fondé en juin 1982 et dirigé depuis 1992 par le cheikh Hassan Nasrallah se trouve en posture délicate, contraint, malgré lui, de gérer une situation qui pourrait sérieusement l'affaiblir.
    Tant que la crise syrienne demeurait une affaire strictement intérieure, le Hezbollah pouvait encore se sentir à l'abri. Mais ces dernières semaines, le conflit a traversé la frontière, menaçant le fragile équilibre politico-confessionnel qui prévaut au pays du Cèdre. Les échauffourées les plus violentes ont éclaté à Tripoli (nord) entre quartiers alaouites (chiites) et sunnites, les premiers soutenant Damas, les seconds l'opposition. Mais Beyrouth n'a pas été épargnée non plus, des heurts ayant secoué le quartier sunnite de Tarik el-Jdideh, dans l'ouest de la capitale.
    Dernier incident en date : lundi soir, l'immeuble abritant les locaux d'une télévision privée a été la cible de tirs, conséquence des propos incendiaires tenus la veille par le cheikh Ahmed Al-Assir, boutefeu sunnite bien connu au Liban, à l'encontre du Hezbollah. Parallèlement, les enlèvements d'otages transfrontaliers – comme celui, le 22 mai, de onze pèlerins chiites libanais dans la province d'Alep, toujours retenus en otage – ont alimenté un climat de tension qui ne semble pas près de s'estomper.
    Sans se départir de son soutien rhétorique au pouvoir syrien, le Hezbollah, pour qui la guerre civile chez son voisin n'est jamais que le fruit d'un "complot ourdi par [ses] ennemis américains et israéliens", tente à l'évidence de privilégier une certaine retenue. Tout en insistant sur le rôle de l'Etat libanais contre les formes, nombreuses et puissantes, de désagrégation. De hauts cadres du mouvement ont ainsi "invité toutes les parties libanaises à faire preuve de la plus grande vigilance et du sens de la responsabilité le plus élevé à cette étape délicate de la vie du pays".
    Cette réserve affichée n'est pas fortuite, tant s'en faut. "Le Hezbollah est conscient qu'il doit faire preuve de mesure, d'abord parce que sa priorité demeure la résistance contre Israël, ensuite parce que s'il se met trop en avant, il ne fera qu'accélérer le processus de confrontation interlibanaise", explique Joseph Bahout, enseignant-chercheur à Sciences Po et membre de l'Académie diplomatique internationale. En adoptant une posture plus attentiste qu'engagée, le mouvement se garde d'attiser un peu plus les braises d'un nouveau conflit interconfessionnel.
    L'éviction de Bachar Al-Assad, et surtout les inconnues qu'une telle situation ne manquerait pas de créer, représenterait un revers bien plus sérieux pour le Hezbollah. "La Syrie lui servant de base arrière, il perdrait son canal d'approvisionnement en armes et en munitions, mais pas seulement. D'un point de vue politique, le risque serait que le pouvoir actuel [alaouite] soit remplacé par un régime sunnite. Cela renforcerait ipso facto le camp sunnite libanais et menacerait sa prééminence dans le pays. Si un tel scénario se réalisait, il perdrait son statut de parti de la résistance et deviendrait une milice chiite au service d'intérêts communautaires", prophétise Joseph Bahout.
   "Pour le mouvement, l'essentiel n'est pas 'Bachar ou pas Bachar', mais qu'il y ait une continuité dans la coopération, souterraine ou ouverte, avec la Syrie pour lutter contre Israël", précise Dominique Avon, directeur du département d'histoire de l'université du Maine et spécialiste du Hezbollah. [...]
    D'autant qu'au-delà de la Syrie, le contexte actuel ne lui est guère propice. "Hassan Nasrallah a une fine lecture des rapports de force dans la région et, aujourd'hui, ceux-ci ne sont clairement pas favorables aux chiites, surtout avec la victoire de Mohamed Morsi à la présidentielle en Egypte", souligne Dominique Avon. D'où, peut-être, les félicitations – en forme de tentative de rapprochement – adressées par le secrétaire général du "parti de Dieu" au nouveau chef de l'Etat pour son élection "historique".
    Le Hezbollah chiite pourrait être tenté de jeter des passerelles vers les islamistes sunnites malgré le malaise profond qu'a suscité chez lui le divorce consommé du Hamas avec les autorités de Damas, en février, et en dépit des appels lancés par les Frères musulmans égyptiens à intervenir en Syrie après le massacre de Houla, fin mai (108 morts, dont 49 enfants). Une manière de faire contre mauvaise fortune bon cœur, en privilégiant un "socle islamiste" commun, à défaut d'une obédience partagée... Au nom, essentiellement, d'un intérêt supranational : l'opposition à Israël.
   "Le fait que Mohamed Morsi ait apparemment dit souhaiter renforcer les liens avec Téhéran pour 'l'équilibre stratégique de la région' – information révélée par l'agence de presse iranienne Fars, que la présidence égyptienne a vigoureusement démentie – pourrait constituer un nouveau canal de négociations [l'Iran a rompu ses relations diplomatiques avec l'Egypte en 1980, en signe de protestation contre la signature du traité de paix israélo-égyptien, le 26 mars 1979 à Washington]", analyse M. Bahout. [...]"

- La Syrie a tiré sur l'avion turc par erreur (Guysen)
http://www.guysen.com/news_La-Syrie-a-tire-sur-l-avion-turc-par-erreur_355296.html
   "Un ministre syrien, a déclaré  mercredi, que son pays avait tiré sur l'avion turc par erreur, croyant qu'il s'agissait d'un appareil israélien Le ministre Syrien de l'Information Omran al-Zoebi a déclaré lors d'une interview téléphonique à la chaîne d'information turque El Haber que Damas n'a "pas envie d'une crise entre la Turquie et la Syrie"."
- Syria may have downed Turkish jet after mistaking it for Israeli aircraft (AP)
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/report-syria-may-have-downed-turkish-jet-after-mistaking-it-for-israeli-aircraft-1.444449
   "A Syrian minister is quoted as saying his country's forces may have mistaken the Turkish plane they shot down for an Israeli one. Syrian Information Minister Omran al-Zoebi was quoted as telling Turkish news channel A Haber in a telephone interview Wednesday that his country did "not want a crisis between Turkey and Syria." Al-Zoebi said Turkish and Israeli fighter jets were mostly U.S.-made, which may have led the Syrian forces to mistake it for an Israeli jet. [...]"


Iran

- Vice-président iranien : "L'enseignement du Talmud, responsable du trafic de drogue dans le monde" (AFP) - "La diffusion de la drogue dans le monde est la conséquence des enseignements du Talmud, dont l'objectif est la destruction du monde" ; "Le Talmud enseigne qu'il est licite de s'enrichir par des moyens légaux et illégaux, ce qui donne (aux juifs) le droit de détruire l'humanité".
http://www.lepoint.fr/monde/vice-president-iranien-l-enseignement-du-talmud-responsable-du-trafic-de-drogue-dans-le-monde-27-06-2012-1478172_24.php
   "L'enseignement du Talmud, un des livres sacrés du judaïsme, est responsable de la diffusion de la drogue dans le monde dont le principal opérateur est Israël, a affirmé le premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi. "La diffusion de la drogue dans le monde est la conséquence des enseignements du Talmud (...) dont l'objectif est la destruction du monde", a affirmé Mohammad Reza Rahimi mardi lors d'une conférence internationale à Téhéran sur le trafic de drogue à laquelle participaient des diplomates étrangers. "Le Talmud enseigne qu'il est licite de s'enrichir par des moyens légaux et illégaux, ce qui donne (aux juifs) le droit de détruire l'humanité", a ajouté Mohammad Reza Rahimi, cité mercredi par le site de la présidence.

"Le principal responsable du trafic mondial (de drogue) est le régime sioniste", a-t-il encore dit.
    Les dirigeants iraniens appellent régulièrement à la disparition d'Israël, qualifié notamment de "tumeur cancéreuse" au Moyen-Orient, mais il est rare qu'ils s'en prennent publiquement au judaïsme. En revanche, Téhéran a déjà accusé les services israéliens de favoriser la consommation de drogue en Iran pour affaiblir le régime islamique.
    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a dénoncé un antisémitisme "de la pire espèce" et critiqué la présence de diplomates occidentaux à la conférence. "Le fait qu'un représentant de l'ONU et des représentants de pays européens participent encore à des conférences organisées à Téhéran au cours desquelles sont tenus des propos antisémites de la pire espèce donne une légitimité au régime des ayatollahs, qui est un réel danger pour la paix mondiale", a déclaré Avigdor Lieberman dans un communiqué.
   "Le régime iranien n'est pas composé de fous, mais de fanatiques, d'antisémites dotés d'une stratégie cohérente, avec un plan détaillé mondial, dont un des éléments centraux est, comme ils le disent ouvertement, la destruction de l'État d'Israël", a-t-il poursuivi. Il a comparé les dirigeants iraniens au régime nazi, soulignant que "Hitler avait dit des choses insensées et avait réussi à mettre ses plans à exécution". Même si, aujourd'hui, "la situation est différente", la communauté internationale doit "se ressaisir", a-t-il estimé. [...]"


Europe

- La BBC s’excuse pour sa couverture médiatique inexistante du massacre d’Itamar, Jeremyah Albert (JSS)
http://jssnews.com/2012/06/27/itama/
   "Mieux vaut tard que jamais: un an et trois mois après le massacre des cinq membres de la famille Fogel à Itamar, le directeur général de la BBC a admis qu’il a « fait une erreur » dans la couverture médiatique de ce massacre.
    En Mars 2011, Hakim Awad et son cousin Amjad Awad, ont brutalement poignardé à mort cinq membres de la famille Fogel: le père Ehud, 36 ans, mère de Ruth, 35 ans, Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans, et le bébé de 4 mois Hadas. Ce massacre sans nom, ou les enfants étaient égorgés dans les bras des parents, n’a pas été mentionné une seule fois par les canaux de diffusions traditionnels de la BBC (TV). La député conservatrice Louise Mensch a déposée plusieurs plaintes officielles avant d’enfin obtenir, avec 15 mois de retard, des excuses officielles. Mais elle ne compte pas s’arrêter là en demander des comptes aux responsables de la rédaction.
   « A l’époque, l’actualité était très chargée. Il y avait le tsunami au Japon et les combats en Lybie », se défend [...] la BBC. Des arguments de temps en temps utilisés également par quelques médias français qui n’avaient pas vraiment suivi cette affaire non plus. « Les journalistes étaient sous pression. Cela dit, c’était une atrocité qui aurait dû être couverte à travers nos bulletins d’information. » Néanmoins, « je ne crois pas que cette affaire soit le symptôme d’une désinformation systématique. Nous travaillons très très dur afin de faire refléter la souffrance des deux côtés. Quand il y a un incident humanitaire à Gaza, nous essayons de montrer… Tout comme quand il y a des roquettes à Sderot. »
    Et le directeur de la BBC de confirmer sa décision d’avoir appelé le gouvernement britannique à agir contre Israël pendant l’opération Plomb Durci. « J’avais raison. Il fallait le faire et il fallait plus d’aide pour les gazaouis qui souffraient. Mais je ne veux dire à tous nos auditeurs, y compris à notre auditoire juif et israélien ici et partout dans le monde, que nous sommes justes et impartiaux. Nous avons simplement fait une fois une erreur. » [...]"

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 21:54

- "Bank of Palestine" promotional materials (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/05/bank-of-palestine-promotional-materials.html
   "EoZ fan Ruchie emailed me that she was at an Arab business conference in Nazareth, and one of the promotional items being given away was this mug from the "Bank of Palestine:"

 

bankofpalestine.jpg

 

    Of course, the map includes all of Israel, without any fear of controversy. Making it really hard to argue that the goal of Palestinian Arabs is not to wipe out Israel. No doubt if you ask them about it (in English) they would say that they were merely invoking a romantic map of "historic Palestine." Yet the only time any entity called Palestine looked like this was between 1922 and 1948, which means that "historic Palestine" was a bizarre anomaly of a territory, whose boundaries were drawn by the West, which was under British rule, and  that lasted a mere 26 years. Isn't it weird that people who supposedly had been there for centuries define themselves this way?"

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 21:53

France

- Motion de soutien du Syndicat SUD Recherche au Pr Oberlin (Europalestine)
http://www.europalestine.com/spip.php?article7424
   "Réuni en congrès des adhérents à Paris, le 21 juin 2012, le syndicat national SUD-Recherche-EPST s’est "indigné de l’attitude du président de l’université Paris Diderot, M. Vincent Berger qui, loin de permettre aux enseignants de l’université d’exercer leur mission avec l’indépendance nécessaire, prend au contraire l’initiative de la censure." Dans une Motion d’actualité intitulée "liberté d’enseigner", le syndicat national SUD-Recherche-EPST a "demandé la réhabilitation et la protection du Professeur Christophe Oberlin, injustement soumis à la vindicte publique, ainsi que la levée immédiate de toutes les menaces et tentatives d’intimidation." "Nous exigeons par ailleurs que les enseignants comme les étudiants recouvrent leur liberté d’expression, en cours comme lors des débats qu’ils souhaiteraient organiser dans l’enceinte de leurs universités à l’université Paris-Diderot et ailleurs", a voté le syndicat national. [...]"

- Le désarroi de la famille de Sevil, étudiante lyonnaise détenue pour terrorisme en Turquie, Guillaume Perrier (Le Monde) - allez savoir pourquoi, mais quelque chose me dit qu'on parlera beaucoup moins d'elle que de Salah Hamouri.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/06/26/le-desarroi-de-la-famille-de-sevil-etudiante-lyonnaise-detenue-pour-terrorisme-en-turquie_1724672_3224.html?xtmc=lyon&xtcr=1
   "Sevim Sevimli est désemparée. Mercredi 20 juin, c'était la sixième fois qu'elle rendait visite à sa fille, maintenue en détention provisoire à la prison d'Eskisehir (nord-ouest de la Turquie) depuis bientôt un mois et demi. "Chaque matin, je me réveille et je vis un cauchemar", soupire cette mère de famille, venue cette fois en Turquie avec ses deux autres enfants, âgés de 14 et 2 ans. "Maintenant j'attends, je suis décidée à rester ici jusqu'à ce qu'elle soit libérée. Je ne quitterai pas la Turquie sans ma fille."
    Les semaines passent et la situation de Sevil, une jeune étudiante lyonnaise de 20 ans, tarde à s'éclaircir. Arrêtée le 9 mai à l'aube par la police antiterroriste turque, dans la ville universitaire d'Eskisehir, la jeune femme est accusée de "collusion avec une organisation terroriste". Elle risque jusqu'à douze ans de prison.
    Au cours de ses interrogatoires, elle s'est vue accusée d'avoir participé au défilé du 1er mai, pourtant légal, à Istanbul, d'avoir assisté, parmi 300 000 personnes, à un concert de Yorum, un groupe populaire et politiquement engagé à gauche. On lui reproche également d'avoir collé une affiche réclamant la gratuité de l'enseignement et d'avoir participé à des pique-niques organisés par une association étudiante. Suffisant pour être accusée de collusion avec le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple révolutionnaire (DHKP-C), une organisation illégale d'extrême gauche, en sommeil depuis une dizaine d'années mais qui reste placée sur sa liste noire par l'Union européenne. [...]
    Dossier inaccessible Dans l'attente qu'une date soit fixée par la justice pour le procès, qui se tiendra à Ankara, les faits reprochés à la jeune femme, ainsi qu'à cinq autres étudiantes de son campus, demeurent totalement absurdes pour les parents, peu au fait des pratiques judiciaires turques. Le dossier est inaccessible, même pour les avocats, comme pour toutes les affaires de "terrorisme". L'ambassade de France à Ankara n'a pu obtenir aucune précision. Binationale, Sevil est considérée comme turque en Turquie. Même les lettres de ses proches, en français, lui sont refusées par les autorités pénitentiaires. [...]
    Mais le cas de Sevil est loin d'être isolé en Turquie. Plus de 600 étudiants et un millier de lycéens ont été arrêtés ces derniers mois pour leur proximité avec les milieux de gauche. Des centaines d'autres ont fait l'objet d'enquêtes ou d'exclusions pour leurs idées politiques supposées."


Israël

- Israël : arrestation des auteurs de graffitis antisionistes au Mémorial de la Shoah à Jérusalem (Le Monde.fr) - "appartenant tous au mouvement des Neturei Karta".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/06/26/israel-arrestation-des-auteurs-de-graffitis-antisionistes-au-memorial-de-la-shoah-a-jerusalem_1724801_3218.html#xtor=AL-32280515
   "La police israélienne a arrêté mardi 26 juin trois religieux ultraorthodoxes juifs, qui ont reconnu avoir récemment inscrit des graffitis antisionistes sur le mémorial Yad Vashem de la Shoah à Jérusalem. "La police israélienne a arrêté trois suspects de sexe masculin, âgés de 18, 26 et 37 ans, appartenant tous au mouvement des Neturei Karta", un groupe antisioniste, a déclaré mardi à l'AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. [...]
    Les Neturei Karta sont les plus connus parmi les groupes antisionistes radicaux, estimés à 15 000 personnes, soit 2 % de la population ultraorthodoxe totale. Ils dénoncent ce qu'ils considèrent comme une exploitation de la Shoah pour justifier la création de l'Etat d'Israël, qu'ils rejettent absolument. Selon eux, l'établissement d'un Etat juif en Palestine n'aura de légitimité qu'après la venue du messie. "Il était important de déterminer l'identité des auteurs de ces graffitis. Les suspects sont des extrémistes juifs ultraorthodoxes, antisionistes, qui se trouvent aux marges de la société et ne représentent pas la majorité qui respecte la mémoire de la Shoah", a déclaré le président de Yad Vashem, Avner Shalev. [...]"

- Jérusalem : pas de kippa sur le mont du Temple, David Koskas (Israël Infos)
http://www.israel-infos.net/Jerusalem--pas-de-kippa-sur-le-mont-du-Temple-8948.html
   "Un responsable du Wakf – l'organisme en charge de la gestion des lieux saints musulmans – a demandé à un étudiant juif anglais de retirer sa kippa alors qu'il se trouvait sur le Mont du Temple. L'homme lui expliqua qu'il lui était interdit de la porter parce qu'il se trouvait "dans un lieu saint"; le jeune homme, étudiant à l'université de Leeds, a refusé et a quitté le lieu.
    Le Waqf est l'organisation qui gère le Mont du Temple et plus particulièrement la Mosquée al-Aqsa. Il n'autorise l'accès à des non-musulmans qu'à certaines heures, et y interdit toute forme de culte à l'exception du culte musulman. Les vêtements religieux juifs, comme la kippa ou les tsitsits avaient jusqu'à présent toujours été permis. Pour le rabbin Chaim Richman, l'incident démontre "l'ouverture d'un nouveau front de l'antisémitisme par le Waqf islamique, engagé à éliminer tout lien juif avec le site"."


Gaza & Hamas

- Front sud : tir de roquette sur Shaar Hanéguev, pas de blessé (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Front-sud-tir-de-roquette-sur-Shaar-Haneguev-pas-de-blesse_355193.html
   "Une roquette a été lancée tôt ce matin sur le sud d'Israël et a atterri près d'un poulailler, vide au moment des faits, d'un des kibboutzim du conseil régional de Shaar Hanéguev. On ne déplore ni blessés ni dégâts."

- Israël porte plainte au Conseil de sécurité de l'Onu pour les tirs de roquettes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-porte-plainte-au-Conseil-de-securite-de-l-Onu-pour-les-tirs-de-roquettes_355166.html
   "Israël a à nouveau porté plainte au Conseil de sécurité de l'Onu pour les tirs de roquettes de Gaza sur le sud du pays. L'ambassadeur d'Israël à l'Onu, Ron Prossor a écrit : ''Un million d'Israéliens vivent sous les tirs permanents de roquettes en provenance de la bande de Gaza. Depuis la dernière lettre que j'ai envoyée il y a 4 jours 87 roquettes supplémentaires ont été tirées sur les localités israéliennes''. Il a mis en garde contre la poursuite du mutisme du Conseil de sécurité qui ''risque d'avoir des conséquences graves : l'absence d'acte aujourd'hui attisera l'escalade du conflit''."
- Another peaceful "truce" rocket (Elder of Ziyon) - "Who can be against a complaint to the Security Council against terrorist rocket fire targeting a million civilians? Why, Mahmoud Abbas' Fatah party, of course!"
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/another-peaceful-truce-rocket.html
   "From YNet this morning: "The Color Red alert sounded in Sha'ar Hanegev Regional Council. A projectile landing site was found shortly afterwards. No injuries were reported, but a henhouse in one of the council's kibbutzim sustained some damage."
    Meanwhile: "Israel has lodged another complaint with the UN Security Council, condemning the rocket barrages fired recently on the Jewish state from the Gaza Strip. Israel's ambassador to the UN, Ron Prosor, wrote in the letter that a million civilians are under risk of being hurt in the attacks, and warned that the Security Council's inaction could exacerbate the conflict."
    Who can be against a complaint to the Security Council against terrorist rocket fire targeting a million civilians? Why, Mahmoud Abbas' Fatah party, of course! "Spokesman for the Fatah movement Dr. Fayez Abu Eita said in a press statement issued by the Office of Information and Culture on Tuesday, 'This complaint is the second official complaint made yesterday by the Government of Israel to the Security Council on the continued firing of rockets from the Gaza Strip, [but] it is only to throw dust in the eyes and mislead world public opinion, to cover up its ugly crimes against our people and our cause'." [...]"

- Réouverture du point de passage Karem Hashalom entre Israël et Gaza (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Reouverture-du-point-de-passage-Karem-Hashalom-entre-Israel-et-Gaza_355177.html
   "Les autorités militaires ont annoncé la réouverture du point de passage Karem Hashalom entre Israël et la Bande de Gaza qui avait été fermé hier en raison des tirs de roquettes de Gaza vers Israël."

- Front sud : tir de deux roquettes sur Netivot, 2 autres interceptées, pas de victimes (Guysen)
http://www.guysen.com/news_-Front-sud-tir-de-deux-roquettes-sur-Netivot-2-autres-interceptees-pas-de-victim_355225.html
   "Quatre roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza en direction de Netivot, dont 2 ont été interceptées par le Dôme de fer.  L'alerte a été déclenchée et il n'y a ni victimes, ni dégâts."
- Gazans fire four rockets, Iron Dome intercepts two, Yaakov Lappin (JP)
http://www.jpost.com/Defense/Article.aspx?id=275340
   "Palestinian terrorists in the Gaza Strip fired four Grad-model rockets at the southern town of Netivot on Tuesday night, ending a brief period of calm. The Iron Dome anti-rocket system intercepted two of the rockets. Two more exploded in open fields outside of the town. Local residents ran for cover as an air raid siren sounded on three separate occasions. [...]"

- Those "civilian" Hamas police... (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2012/06/those-civilian-hamas-police.html
   "Remember the Goldstone Report? The biased UN report took pains to claim that the police of Gaza should be considered civilians and not terrorists or militants. I debunked it here and here. Well, Goldstone and the other "human rights" organizations are proven wrong again. Hamas held a ceremony for police graduates where it was made very clear that the goal of the police is anything but civil [...]"


Judée-Samarie

- Israël a commencé l'évacuation de la colonie d'Ulpana (AFP)
http://www.romandie.com/news/n/Israel_a_commence_l039evacuation_de_la_colonie_d039Ulpana260620121220.asp
   "Le gouvernement israélien a commencé mardi à évacuer les colons juifs de l'avant-poste d'Ulpana, jugé illégal par la Cour suprême. Une trentaine de familles, soit la moitié de la communauté, doivent quitter mardi la colonie, située en Cisjordanie. L'évacuation va se poursuivre dans la semaine. Les habitants d'Ulpana ont assuré qu'ils quitteraient les lieux sans remous. Ils vont être relogés dans des hébergements temporaires. [...]"
- Israël : 15 familles ont quitté Guivat Haoulpena (Guysen)
http://www.guysen.com/news_Israel-15-familles-ont-quitte-Guivat-Haoulpena_355213.html
   "Le ministère de la Santé a achevé avec succès la première phase du transfert des familles de Guivat Haoulpena, à Beit El, vers un quartier provisoire édifié pour eux dans la localité. Quinze familles ont évacué les lieux, aidés des employés du ministère de la Défense, et ont déposé leurs affaires dans leur nouveau domicile provisoire. Jeudi, l'évacuation des familles restantes s'achèvera."


"Processus de paix"

- PA daily: Jews/Israelis are enemies of Allah (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=7026
   "A regular columnist on religious affairs in the official Palestinian Authority daily chose to describe Jews/Israelis as "Allah's enemies, the children of Zion." They "kill, behave violently, spill blood, and desecrate sacred things," Sheikh Taleb Al-Silwadi wrote in his weekly column. [...] The following is the excerpt of the column referring to Jews/Israelis as "Allah's enemies" in the official PA daily:
   "One of the established facts is that the voice of falsehood does not rebel [against the truth] except where those who hold the truth [Muslims] forego their truth. Then there becomes room for falsehood, such that it can kill, behave violently, spill blood, and desecrate sacred things. That is what Allah's enemies, the children of Zion, are doing before the eyes and ears of the entire world." [Al-Hayat Al-Jadida, June 1, 2012]"

- Abbas avant sa rencontre avec Poutine : le processus de paix piétine à cause des implantations (Guysen) - comparées à un "cancer"...
http://www.guysen.com/news_Abbas-avant-sa-rencontre-avec-Poutine-le-processus-de-paix-pietine-a-cause-des-i_355163.html
   "Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a affirmé que le Premier ministre israélien Netanyahou a transmis dans ses échanges épistolaires un ''message global immédiat'' n'évoquant pas ponctuellement les revendications émises par Ramallah. Dans une interview à l'agence russe Interfax avant son entrevue ce matin avec le président russe Vladimir Poutine, Abbas a accusé les implantations de Judée-Samarie d'être à l'origine du piétinement politique. ''Malheureusement, la réponse de Netanyahou à ma lettre, n'a pas évoqué l'essence des problèmes que j'ai soulevés'', a-t-il affirmé. Il a appelé au ''gel de la construction juive dans les territoires qui se propage comme le cancer''."


Egypte

- Special: Egypt's new leader, Roi Kais (Ynet) - ""Zionists seek to destroy Egypt"? Campaign quotes shed some light on Morsi's worldview".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4246949,00.html

- Frères musulmans et armée égyptienne discutent de la transition, Marwa Awad (Reuters) - "Les ministères des Finances et des Affaires étrangères iront aux Frères musulmans à condition que ceux-ci renoncent à ceux de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice."
http://fr.news.yahoo.com/fr%C3%A8res-musulmans-et-arm%C3%A9e-%C3%A9gyptienne-discutent-la-transition-133816601.html
   "Après la victoire de Mohamed Morsi à l'élection présidentielle, l'armée égyptienne et les Frères musulmans semblent avoir rapproché leurs positions sur l'étendue des pouvoirs du chef de l'Etat et sur le sort réservé au Parlement dissous il y a dix jours. Ainsi, il est probable que seules les candidatures individuelles au Parlement invalidées par la Haute Cour constitutionnelle feront l'objet d'un nouveau scrutin, ce qui évitera de repartir de zéro et de devoir réélire la totalité de l'Assemblée, y compris les élus au scrutin de liste, a-t-on appris mardi auprès des Frères musulmans. [...]
    Les négociations portent aussi sur la nécessité pour l'assemblée constituante de cent membres "de pouvoir travailler sans subir les ingérences des généraux", a souligné Haddad. Un autre responsable des Frères musulmans, qui a requis l'anonymat, a précisé que les militaires avaient accepté de renoncer à leur droit de veto sur la composition de l'assemblée constituante à condition qu'une dizaine de ses membres islamistes soient remplacés par des 'technocrates' appuyés par l'armée.
    Les négociateurs des Frères musulmans et les généraux se seraient également mis d'accord sur la répartition des portefeuilles dans le prochain gouvernement, a-t-il précisé. "Les ministères des Finances et des Affaires étrangères iront aux Frères musulmans à condition que ceux-ci renoncent à ceux de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice." C'est un général qui sera chargé des affaires financières à la présidence. [...]"

- Egypte : un islamiste et des militaires pour forger un nouveau "prototype", Christian Makarian (L'Express) - "Israël, en tant qu'ennemi désigné par tous les régimes depuis trois générations, est désormais hors de portée d'une atteinte militaire arabe".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/egypte-un-islamiste-et-des-militaires-pour-forger-un-nouveau-prototype_1130700.html#xtor=AL-447
   "Type même du compromis empoisonné, la cohabitation entre les Frères musulmans et le Conseil suprême des forces armées offre un résumé de la problématique politique qui traverse bon nombre de nations arabes. Une fois encore, l'Egypte est un prototype qu'il va falloir observer de très près. Il suffit de songer au poids de l'armée en Algérie, où l'institution militaire domine tous les pouvoirs depuis l'indépendance, à l'importance de l'appareil de coercition et de répression en Syrie (d'où pourrait hypothétiquement provenir, après suffisamment de défections, l'effondrement du régime alaouite), au prestige des unités d'élite jordaniennes, pilier de la monarchie hachémite, ou encore au rôle croissant des gradés en Arabie saoudite et dans les émirats du Golfe.
    Dans chacun de ces pays, les forces armées tiennent évidemment un rôle spécifique - tantôt prétoriennes, tantôt gardiennes de l'unité, tantôt propriétaires d'une rente d'Etat ; mais un faisceau commun les caractérise. A l'intersection de toutes les tensions (entre islamistes et modernistes, entre sunnites et chiites, entre majorités musulmanes et minorités chrétiennes...), le pouvoir militaire est une donnée clef de l'évolution des régimes depuis le début du printemps arabe: selon qu'il opte pour l'évolution des structures politiques ou pour leur conservation à tout prix, il conditionne fortement le renouveau.
    Face à cette question en suspens, deux certitudes néanmoins. D'une part, Israël, en tant qu'ennemi désigné par tous les régimes depuis trois générations, est désormais hors de portée d'une atteinte militaire arabe. Pour preuve, la menace est passée sous l'étiquette de l'Iran. Infanterie, marine ou flotte aérienne ont à définir un redéploiement de leur doctrine dans un but strictement défensif qui, justement, les place souvent en confrontation avec d'autres pays... musulmans (Arabie saoudite-Iran, Turquie-Syrie, Algérie-Aqmi dans la zone sahélienne).
    D'autre part, le positionnement des hauts gradés dans la tourmente politique et leur accoutumance forcée aux verdicts électoraux introduisent une nouveauté complexe: la disparition progressive des figures autocratiques, raïs ou Guide, projette directement les généraux face au peuple et à ses élus, en l'occurrence les islamistes. C'est pourquoi l'expérience turque revêt un intérêt tout particulier.
    Il y a dix ans encore, l'armée turque, la deuxième de l'Otan, exerçait son hégémonie sur tout l'appareil d'Etat turc, comme dans le cas égyptien. Ce n'est pas le seul parallèle. Non seulement le parti islamo-conservateur AKP est issu d'une adaptation turquisée de la doctrine des Frères musulmans, mais le choc frontal entre civils et militaires a aussi porté, comme en Egypte, sur le poste de chef de l'Etat. Il a fallu à l'AKP, qui a disposé de la majorité parlementaire dès 2002, de multiples péripéties, électorales et juridiques, pour remporter la bataille présidentielle, en 2007, et parvenir aujourd'hui à cantonner les généraux dans leurs casernes. Au passage, on aura découvert les penchants fortement autoritaires du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.
    Là s'arrêtent les ressemblances. Car les politiciens turcs ont reçu un appui constant de l'Union européenne, soucieuse de faire reculer les casques et les bottes à ses portes. De surcroît, l'ardente implication des islamo-conservateurs dans l'économie de marché a produit des résultats spectaculaires ; le ralliement des milieux d'affaires turcs à l'AKP a été décisif. Nul doute que les islamistes égyptiens n'offrent aucune de ces garanties."

- Egypte : Les coptes et les activistes inquiets, Nina Hubinet (20 minutes) - "Il faut dire que les Frères musulmans sont des champions du double discours. Tout en affirmant que tous les Egyptiens sont égaux devant la loi, Mohammed Morsi a répété dans ses meetings son attachement à la charia..."
http://www.20minutes.fr/monde/egypte/960361-egypte-coptes-activistes-inquiets
   "«Aujourd'hui, je suis le président de tous les Egyptiens, (…), qu'ils soient chrétiens ou musulmans, hommes ou femmes, jeunes ou vieux.» Le premier discours de Mohammed Morsi, dimanche soir, visait clairement à rassurer tous ceux qui n'ont pas voté pour lui. Et même si le nouveau président a peu de pouvoir, puisque l'armée l'a privé d'une partie de ses prérogatives il y a une semaine, beaucoup voient l'élection de Morsi d'un très mauvais œil.
    Parmi eux, les coptes (chrétiens d'Egypte) sont peut-être les plus inquiets. «J'ai peur que les islamistes nous créent des problèmes», témoigne Amira, une jeune mère de famille qui habite le quartier d'Abdeen, dans le centre du Caire. Comme une grande majorité de chrétiens, elle a voté pour le candidat de l'ancien régime. Mina Thabet, membre de l'Union des jeunes de Maspero, une organisation de jeunes coptes pro-révolution, craint une montée des tensions. «Les Frères musulmans vont peut-être vouloir se venger des coptes, parce qu'ils ont voté pour Chafiq. Je m'attends à des violences interreligieuses en Haute-Egypte ou dans le Delta dans les mois qui viennent, affirme-t-il. Il est possible aussi qu'ils tentent d'instaurer la jeziya, l'impôt que les chrétiens doivent payer, selon la charia.»
    Dans les deux cas, aucune déclaration des islamistes ne permet de confirmer ses propos. Il faut dire que les Frères musulmans sont des champions du double discours. Tout en affirmant que tous les Egyptiens sont égaux devant la loi, Mohammed Morsi a répété dans ses meetings son attachement à la charia...
    Les chrétiens ne sont pas les seuls à s'inquiéter. La plupart des jeunes activistes qui ont été le fer de lance du soulèvement de janvier 2011 se réjouissent de la mise à l'écart d'Ahmed Chafiq, symbole du retour à l'ancien régime. Mais ils se sentent aussi dépossédés de «leur» révolution: un président Frère musulman, ce n'est pas vraiment ce dont ils rêvaient à la chute de Moubarak. «Morsi va être obligé de tenir compte des mouvements révolutionnaires, parce qu'ils lui ont permis d'être élu», souligne pourtant Mohamed Salah, du mouvement Justice et Liberté."

- Égypte, Tunisie, Maroc, Libye : le hold-up des Frères musulmans sur le printemps arabe, Frederic Encel (Docteur en géopolitique de l’Université Paris 8, professeur de relations internationales à l’ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris) - "ils proposèrent, eux, une offre politique et idéologique forte et complète".
http://www.atlantico.fr/decryptage/egypte-tunisie-maroc-libye-hold-freres-musulmans-printemps-arabe-frederic-encel-400902.html
   "Dès les commencements tunisiens et égyptiens de ce qui allait devenir le printemps arabe, à partir de décembre 2010, un phénomène intéressant inquiétait le politologue : l’absence sémantique de corpus réellement révolutionnaire. Car pour être spontanée, forte, jeune, plutôt instruite et largement féminine, la foule des contestataires semblait arc-bouter ses slogans sur le fameux « Dégage ! » adressé à ses tyrans respectifs, et concentrer ses revendications sur les essentielles mais minimalistes dignité et liberté. Ici – en Tunisie ou en Egypte – la contestation semblait surtout portée par l’exaspération sociale ; là – en Libye ou en Syrie – la cruauté du pouvoir paraissant constituer son principal moteur.
    Mais quid de l’après ? Quel cadre politique ou institutionnel revendiquait-on pour obtenir et protéger ces dignité et liberté tant réclamées ? De quelle nature politique ou idéologique était la révolution ? Et en était-ce seulement une, ou plutôt un « simple » mouvement de révolte éphémère ?
    Dix-huit mois précisément après le début du printemps arabe, force est de constater que si l’expression d’objectifs institutionnels précis fut si rare, c’est parce que l’offre manquait. Autrement dit, en Egypte et en Libye on ne voulut pas  revenir aux respectives royautés de Farouk et d’Idriss Senoussi, mais on ne proposa pas d’alternative novatrice et attirante. Au Yémen, où le watan, la notion de nation, est traditionnellement faible, la contestation s’inscrivit rapidement dans un clivage identitaire local (sud contre nord) et clanique. En Tunisie, les jeunes tombeurs de Ben Ali proposèrent souvent un modèle hybride, tout à la fois arabe et occidental.
    Or la « culture du ressentiment » (selon la juste formule d’Abdelwahab Meddeb) qui caractérise le monde arabe depuis des décennies, concerne en premier lieu l’Occident ; s’en prévaloir n’est politiquement guère payant…
    Restaient donc les islamistes, au premier rang desquels on trouve les Ihwan, les Frères musulmans. Forts de leur virginité politique – ils n’avaient détenu le pouvoir, pourchassés depuis les années 1940 dans la plupart des Etats arabes – et d’une réputation (méritée) de militants sociaux dévoués, ils proposèrent, eux, une offre politique et idéologique forte et complète : retour aux valeurs de l’Islam avec application (plus ou moins) stricte de la charia, système socio-économique plus égalitaire, implacable combat anti-corruption, solidarité inter arabe et inter islamique, répression sans scrupules contre les déviants (homosexuels notamment) contestation de la suprématie occidentale, absence de paix ou de simples contacts avec Israël.
    Flanqués des salafistes – islamistes fanatiques fantasmant le retour aux salaf, les compagnons du Prophète – les Frères l’ont largement emporté ou sont en passe de triompher à chaque scrutin libre organisé. En Egypte bien entendu, où ils jouent en quelque sorte à domicile puisque c’est là que la confrérie s’est créée en 1928, mais aussi en Tunisie et au Maroc dans une moindre mesure, et sans doute bientôt en Libye. Dans les autres Etats arabes (Syrie, Jordanie, Soudan, etc.) si des élections avaient lieu actuellement, les Frères ou de semblables mouvements l’emporteraient assurément.
    Car peut-être davantage encore que le caractère alléchant de leurs propre programme (plus ou moins sincère et réaliste), c’est le vacuum de leurs opposants politiques laïcs qui pousse les Frères au pouvoir et risque de les y maintenir longtemps. Pour les contrer, faut-il alors revenir au panarabisme laïc de type nationaliste façon Nasser, exhumer les monarchies d’antan, réinventer le progressisme marxisant des années 1970 ? Sans doute les jeunes révolutionnaires arabes, catastrophés par l’avènement des Frères, ne pourront-ils faire l’économie d’une construction idéologique et intellectuelle de fond pour parachever ce qu’ils ont courageusement entamé en 2010-2011, pour incarner enfin la modernité arabe en lieu et place des islamistes.
    Pour l’heure, dans le monde arabe contemporain comme souvent, la révolution a dévoré ses propres enfants… Jusqu’au prochain printemps ?"


Point de vue

- The media’s despicable silence on Israel, Ronn Torossian (Founder & CEO of New York-based 5W Public Relations/5WPR) - "Literally every single week Israel is harmed by biased media. It’s sickening".
http://blogs.timesofisrael.com/the-medias-despicable-silence-on-israel/
   "The world’s media constantly blasts and attacks Israel. A simple monitoring of the media over the last few days shows a deafening silence on issues – and there’s no explanation other than media bias against Israel: In the last week, there have been 150 rockets fired into Israel, and it’s far from major news. It’s a non-issue for the Western media – damage to a school and factory on Saturday. It will become news when Israel responds and kills some terrorist(s), and world headlines will speak of “tit for tat violence.” No, in reality it’s a sane democratic country defending herself from terrorism. Think if Israel fired 150 rockets into Gaza it wouldn’t be in the media?
    Mainstream media has by and large ignored a huge NYC mural which compares gay rights in Israel and Arab states. There’s an outline of two men holding hands, above them are the words, “Who Would YOU Want at Your Wedding?” The figures also hold two balancing scales. Above one scale, on the side of the mural that reads “Israel,” there’s a description of how the recent gay pride parade in Israel attracted tens of thousands of people, that Israel allows same-sex couples to adopt children, and that “gay people serve openly in the military and government” in Israel. Above the scale on the side of the mural labeled “Israel’s neighbors,” the text notes that homosexuality is illegal in Syria and punishable by death in Iran. “There is no pride parade in Egypt, Jordan or Gaza,” reads the mural. Why no huge media spreads worldwide?
    Literally every single week Israel is harmed by biased media. It’s sickening. An interesting person this month surfaced on this issue: Kasim Hafeez, a British Muslim who today calls himself a “proud Zionist.” He says the British community he grew up in calls “for the destruction of all Jews,” which led him to believe that Israel is a “terror state.” But now he realizes that “People don’t know the facts. I would say to anybody, come to Israel. See the rights that Muslims have. People can vote for their leaders. People of all colors, all races, all backgrounds co-exist here, and people just don’t know.” He particularly criticized media bias, saying that Israel can “do no right in the UK press.” “Israel is always wrong and everything has a very negative slant.” The media is simply biased about Israel – constantly, worldwide and not just in the UK.
    Meanwhile, The New York Times runs an op-ed by Nathan Thrall of the International Crisis Group promising violence against Israel. Thrall speaks of how bleak the situation is: poor Israel has lost its chance with Abbas, Palestinians have lost hope of ever getting a state, and armed confrontation, a third intifada, is inevitable. But not once does the op-ed blame them for the inevitable violence that will occur. Despicable.
    Ze’ev Jabotinsky, the Zionist leader said: “Silence is despicable, it leads to a loss of flesh and blood.” He’s right: Media bias against Israel leads to dead Jews, and it is incumbent upon anyone concerned with decency who knows right from wrong not to remain silent. We must all help improve Israel’s public image and help however we can with Israel’s public relations."
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