France
- Polémique après un dessin de Plantu (Times of Israel) - "Le dessin réalisé par Plantu représente un soldat de l’armée israélienne, arme à la main visant des Palestiniens sans défense. Derrière le soldat, un juif religieux, bagages sous le bras et fusil à l’épaule demande : « Dites ! Vous ne pourriez pas tirer un peu plus vite ?… Je suis pressé d’emménager »." Voir ce dessin dégueulasse sur le site du Monde.fr, ici. On notera que les deux dessins précédents celui-ci (ici et ici) sont aussi anti-israéliens... ce qui dénote une certaine obsession de sa part.
http://fr.timesofisrael.com/plantu-revisite-la-realite-israelo-palestinienne/
- Université d'été de Civitas - Le petit Jésus en culotte de peau (Charlie Hebdo n°1202, 5 août 2015) - "Nous n'avons rien contre la race juive. Nous avons seulement un problème avec la domination juive."
http://charliehebdo.fr/
"L'institut Civitas, ce mouvement catholique traditionnaliste que l'Eglise elle-même qualifie de caricatural, tenait la semaine dernière son université d'été dans le huis clos glacial des salles de classe du pensionnat Saint-Jean-Bosco à Marlieux, dans l'Ain. Connu du grand public pour ses positions radicales lors du mariage homo (blâmant La Manif pour tous pour sa tiédeur sentimentaliste) et pour ses manifestations contre les spectacles blasphématoires, Civitas s'est focalisé sur l'importance d'un renouveau catholique en politique, à l'échelle des élections locales. Une école des cadres en vue de la cité de demain, entre messe en latin et veillée musicale médiévale, en prévision d'un potentiel "Etat catholique". Reportage d'une infiltration Charlie."
Extraits :
"- Jeudi, 17 heures ; Break salutaire en cuisine
Valentine, au service de ces messieurs, tout le temps en cuisine, conseille, citant l'abbé Beauvais : "La clef du couple réside dans la vaisselle que vous laverez ensemble tous les soirs, sans lave-vaisselle !" Lui, bonhomie rondouillarde et yeux exorbités, déboule dans la cuisine. S'ensuit une discussion sur la confession, où l'abbé s'emporte contre l'immoralité des prêtres modernistes qui répondent aux couples en concubinage que "s'il y a de l'amour, c'est le plus important".
De retour dans la salle, on croise le premier gamin de la journée, Louis-Marie. Il doit avoir 9 ans et se prépare pour un camp d'été, "la croisade". "C'est comme les scouts, en plus catholique", explique-t-il. Dans la salle, un vieux monsieur plaisante : "Vous savez, les pédés, en 39 aussi ils partaient en vacances, ils ne se doutaient pas de ce que le Maréchal leur préparait..." [...]
- Jeudi, 21h30 ; Soirée joueuse
Au cours d'une discussion avec les trois plus jeunes participants du week-end, la violence monte d'un cran, sur une mélodie de flûte à bec qui résonne depuis les étages. Emilien, un étudiant en droit habillé en hipster, regrette qu'il n'y ait pas plus de jeunes qui aient répondu présent, comme à la fête de Jeanne d'Arc, en mai dernier, où il avait trouvé "des skins très sympas, pas du tout comme on les imagine".
Henri, un rouquin aux traits émaciés et au regard dur, fustige le complot judéo-maçonnique dans chaque phrase. L'abbé Beauvais, qui rentre de sa balade digestive, acquiesce. "Nous n'avons rien contre la race juive. Nous avons seulement un problème avec la domination juive."
Assis, comme fasciné, Florent, 23 ans, raconte avoir refusé de passer le CAPES d'économie, auquel il s'était préparé pour devenir enseignant : "On me racontait trop de conneries sur l'économie, qui sont le fruit des médias et de la mainmise des francs-macs. La vérité, c'est que le socialisme d'aujourd'hui tend vers un communisme mondial." [...]
- Duo abbé Billecocq et abbé Beauvais
Abbé Billecocq : "Savez-vous qu'à Strasbourg les cloches sonnent aujourd'hui encore tous les soirs à 22 heures, comme elles sonnaient dans le temps pour faire sortir les juifs de la cité ?" (La mesure a été abrogée en 1791, après la Révolution, mais la cloche sonne toujours, ndlr.)
Abbé Beauvais : "Et donc ? Ils sortent encore aujourd'hui ?" [...]"
*************************************************
Israël
- Le tourisme israélien cherche comment sortir du marasme, Marie de Vergès (Le Monde) - "Depuis la guerre menée à Gaza, il y a un an, les indicateurs restent mauvais pour cette industrie qui représente 7 % du produit intérieur brut israélien" ; "Le vrai problème d’Israël, c’est le fossé entre l’image du pays et la réalité des faits".
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/08/06/le-tourisme-israelien-cherche-comment-sortir-du-marasme_4713950_3234.html
"[...] Au premier trimestre, le nombre de séjours touristiques à Eilat a chuté de plus de 50 %. Pour renverser la tendance, le gouvernement israélien s’est engagé, en avril, à verser une prime de 45 euros par passager à toute compagnie aérienne qui desservirait la station via des liaisons directes.
Aux premiers jours de la saison estivale, le ministre du tourisme Yariv Levin disait vouloir tout mettre en œuvre « pour qu’Israël occupe enfin une autre place sur la carte du tourisme mondial ». Pour cause, les déboires d’Eilat ne sont que le reflet amplifié de la morosité qui frappe aujourd’hui l’ensemble du secteur.
Depuis la guerre menée à Gaza, il y a un an, les indicateurs restent mauvais pour cette industrie qui représente 7 % du produit intérieur brut israélien. En juin, le flux de touristes à destination de l’Etat hébreu était en baisse de 20 % sur un an, selon le Bureau central des statistiques. Sur les six premiers mois, le recul a été de plus de 17 %. Les dernières données disponibles indiquent que les recettes du secteur (hors billets d’avion) au premier trimestre ont été les plus faibles depuis cinq ans.
Les professionnels imputent d’abord cette atonie à l’onde de choc provoquée par l’opération militaire de l’été 2014. Quand bien même les grands centres touristiques que sont Jérusalem et Tel-Aviv ont été globalement épargnés, les images de ces 50 jours d’affrontements sanglants ont marqué les esprits des vacanciers étrangers. L’explosion d’une roquette à quelques kilomètres de l’aéroport international Ben-Gourion, le 21 juillet, n’a rien arrangé.
Si le marasme s’éternise, c’est que d’autres facteurs y contribuent. Guerre civile en Syrie, exactions de l’Etat islamique… Les conflits qui bouleversent le Proche-Orient ne laissent pas Israël indemne. Plus localement, l’Etat hébreu souffre de la désaffection des touristes russes, l’une de ses principales clientèles, affectée par la crise économique qui sévit en Russie.
Un classement publié en mai par le Forum économique mondial sur la compétitivité des voyages et du tourisme plaçait Israël au 72e rang sur 141. Selon cet indice, le pays souffre de son instabilité géopolitique mais aussi de ses prix très élevés. L’Etat hébreu se distingue même comme l’une des destinations les plus chères du monde, pointant à la 136e place du classement. Une nuit d’hôtel y est en moyenne plus onéreuse qu’au Japon, en Allemagne ou aux Etats-Unis. [...]
« La seule chose qui peut relancer la machine, c’est une énorme opération marketing à laquelle on allouerait des moyens financiers bien plus importants, juge Eli Gonen, le président de l’Association hôtelière israélienne. Le vrai problème d’Israël, c’est le fossé entre l’image du pays et la réalité des faits. Des campagnes de publicité doivent souligner que ce que nous avons à offrir aujourd’hui, c’est en fait le calme et une combinaison unique de sites religieux, culturels et balnéaires. »"
*************************************************
Gaza & Hamas
- Amnesty's Twitter obsession with Israel by the numbers (Elder of Ziyon) - "46 of @AmnestyOnline's last 100 tweets were about last year's Gaza war, overwhelming majority anti-Israel. Priorities".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/08/amnestys-twitter-obsession-with-israel.html
*************************************************
Judée-Samarie
- Cisjordanie : trois soldats israéliens blessés (AFP) - l'attentat à la voiture bélier visait d'abord des civils, mais ces soldats se sont interposés ; l'un d'eux est très gravement blessé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/06/97001-20150806FILWWW00278-cisjordanie-trois-soldats-israeliens-blesses.php
"Trois soldats israéliens ont été blessées aujourd'hui dans une attaque à la voiture bélier en Cisjordanie, entre Ramallah et Naplouse, avant que les soldats présents sur les lieux n'ouvrent le feu et ne stoppent le véhicule, a indiqué l'armée israélienne. Deux des soldats ont été gravement blessés, a-t-elle précisé dans un communiqué. L'un d'eux est très grièvement atteint, a indiqué la radio militaire. L'une des victimes a été évacuée par l'armée israélienne par hélicoptère vers un hôpital de Jérusalem.
«Un véhicule a percuté un groupe de piétons. Des soldats se trouvant à proximité ont tiré et stoppé la voiture», a indiqué un porte-parole de l'armée, le colonel Peter Lerner. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a salué sur Twitter l'action des soldats israéliens «qui ont réagi rapidement et neutralisé le terroriste». On ignore l'identité du conducteur et son état mais le ministre de la Défense Moshé Yaalon a ouvertement parlé de «terrorisme palestinien» dans un communiqué, promettant «détermination et poigne de fer» contre «les terroristes et leurs commanditaires».
Au cours des derniers mois, des Palestiniens ont mené une série d'attaques isolées à la voiture bélier ou au couteau contre des soldats ou des civils israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem. Le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a salué cette attaque comme «la réponse appropriée» à l'occupation israélienne et aux «crimes» des colons, selon les mots d'un porte-parole, Abdel Rahaman Shadid. [...]"
- Trois soldats blessés dans une attaque terroriste en Cisjordanie (Times of Israel) - "Les soldats de Tsahal ont tiré sur le terroriste sur le lieux de l’attaque. Il a été touché et s’est retrouvé pris au piège de sa voiture quand elle s’est retournée. Il serait également dans un état grave. Les troupes de Tsahal sur les lieux ont commencé à le soigner, une fois que les forces de sécurité ont établi que sa voiture n’avait pas été piégée".
http://fr.timesofisrael.com/trois-blesses-dans-une-possible-attaque-terroriste-a-la-voiture-belier-en-cisjordanie/
*************************************************
"Processus de paix"
- What Society Says When Children Are Murdered, Shoshana Bryen (Gatestone Institute) - "Remember the names of the children, how they were mourned by their communities and how their murderers were treated in their own societies: Who became pariahs and who became heroes".
http://www.gatestoneinstitute.org/6285/children-murdered
"It is almost ghoulish to compare the deaths of children in war. They were not responsible for the situation in which they found themselves, and they did not deserve their fate. In a healthy society, such deaths are mourned without regard for the children's nationality, or the politics and misdeeds of their parents.
Is there a difference between the infant Ali Saad Dawabshe, murdered in his house in the West Bank village of Duma, and Shalhevet Pass, murdered in her stroller by a sniper? Or between Mohammed Abu Khdeir (16), murdered in revenge for the killings of three Israeli teens, and the Fogel children, Yoav (11), Elad (4) and Hadas (3 months), murdered in their beds, along with their parents? Or Einat Haran (4), forced to watch her father killed before having her head smashed against a rock? Or the Schijveschurrder children, Ra'aya (14), Avraham Yitzhak (4) and Hemda (2), murdered in the Sbarro Pizza bombing along with their parents and ten other people, including two more children? Or Eyal Yifrah, Gilad Shaar, Naftali Fraenkel, murdered on their way home from school for Shabbat?
To the perpetrators, no.
To the societies from which the murderers came, the difference is a chasm. Not every Israeli or every Palestinian had the same reaction, but the differences in their leadership was striking.
The Palestinian Authority (PA) arrested trained sniper Mahmud Amru, a member of the Palestinian Tanzim -- an armed offshoot of Fatah, founded by Yasser Arafat -- for the murder of 10-month-old Shalhevet Pass, but released him. Arrested then by the Israelis, Amru was sentenced to three life terms. Voice of Palestine Radio later claimed the baby was killed by her mother.
Fatah and Hamas separately honored the Sbarro Pizza bombing perpetrator, Izz Al-Din Al-Masri. Official PA TV News reported that the murderer "gave his soul for the struggle of a nation that strives for freedom," and described the terrorist's funeral as his "wedding" to the "72 Virgins in Paradise, the great reward Islam promises to those who die as Martyrs for Allah."
Palestinian Authority-linked websites claimed the murderers of the Fogel children were "foreign workers" and not Palestinians. Two Palestinians teenagers were arrested, and reenacted the murder for Israeli police, saying, "We killed Israelis and Jews." Although they appear to have done the deed on their own initiative, they were affiliated with the Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP), and had received "considerable help" from family and friends before they were arrested. In a later indignity, gruesome images of the dead Fogel children appeared on the "Free Palestine" website, labeled as Palestinian children killed by Israel.
Samir Kuntar murdered Einat Haran and her father, but was released in a prisoner exchange and welcomed as a hero in Lebanon. In 2008, Kuntar received the Syrian Order of Merit, the highest award Syrian President Bashar Assad could bestow. [According to the Syrian Observatory for Human Rights (SOHR), 11,717 children have died thus far in the Syrian civil war.] In 2009, it was Mahmoud Ahmadinejad's turn, and Kuntar received an award from him in Tehran. Kuntar was finally dispatched a last week.
Dalal Mughrabi, organizer of the Coastal Road Massacre that killed 37 Israelis, including four children under six (Erez Alfred, Ilan and Roi Homan, Liat Gal-On and Naama Hadani) had a public square named in her honor in the West Bank. "We are all Dalal Mughrabi," declared Tawfiq Tirawi, a member of the Fatah Central Committee, at the dedication.
The murderers of Yifrah, Shaar and Fraenkel were hidden by supporters in the West Bank for months, and the Palestinian Authority Facebook page featured a cartoon showing the three boys as rats on fishing hooks. During the search for the murderers:
"Palestinians walked near Jews waving three fingers, signifying the three kidnapped students; staged "reenactments" of the kidnapping with the boys portrayed as soldiers; and gave candy to their children to celebrate. Children from a Hamas summer camp were used as the vanguard of a mob that attacked a group of Jews on the Temple Mount in Jerusalem. During that time, Palestinians were told to place multiple calls to the Israeli Police emergency number to stymie any real calls that might come in. When the Israeli government announced it had suspects, one suspect's mother said, "I will be proud of him until Judgment Day. If... it is true... My boys are all righteous, pious and pure. The goal of my children is the triumph of Islam"."
After the bodies of the boys were found, teenager Mohammed Abu Khdeir was murdered by three revenge-minded Jews. The admission unified Israelis in their revulsion to the act and to the perpetrators. One prominent religious Zionist rabbi called for the death penalty. (Israel has no death penalty, but Judaism does). There was unanimity from the prime minister to the defense minister to the leader of the nationalist Bayit Hayehudi Party, to the mother of one of the murdered Israeli teens, who denounced the revenge killing, to an uncle who paid a condolence call on Abu Khdeir's family.
This weekend in Tel Aviv and Jerusalem, thousands of Israelis protested the murder of the baby Ali Saad Dawabshe (and the stabbings of six participants in Jerusalem's Gay Pride parade by a member of an Orthodox community). Saad Dawabshe, the uncle of Ali, participated in the Tel Aviv rally. The Prime Minister of Israel visited the family in the hospital.
Remember the names of the children, how they were mourned by their communities and how their murderers were treated in their own societies: Who became pariahs and who became heroes."
*************************************************
Monde arabe
- Saudi king blamed Mossad for 9/11 (JP) - "The former US ambassador to Saudi Arabia said in an interview this week that following 9/11, Saudi King Salman had insisted to him that the Mossad was responsible for the attacks".
http://www.jpost.com/Middle-East/Saudi-king-blamed-Mossad-for-911-411119
- La guerre en Syrie a fait plus de 240 000 morts (France TV info) - "le nombre de morts dans les rangs des civils s'élève à près de 72 000, dont 12 000 enfants". Et en réalité ce n'est qu'un minimum.
http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/la-guerre-en-syrie-a-fait-plus-de-240-000-morts_1031663.html
- La pénurie de nourriture et de médicaments s’aggrave au Yémen, Louis Imbert (Le Monde) - "L’équipe de MSF y vit pour une large part cloîtrée dans un hôpital aux fenêtres protégées par des plaques de métal – des balles perdues sifflent encore quotidiennement".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/08/06/la-penurie-de-nourriture-et-de-medicaments-s-aggrave-au-yemen_4714190_3218.html
"La guerre au Yémen a déjà fait plus de 4 000 morts, en grande partie des civils. Environ 80 % de la population a besoin d’aide humanitaire, le pays compte 1,2 million de déplacés internes, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et près de 100 000 personnes ont fui depuis le début du conflit, notamment en Somalie et à Djibouti.
Les violences, les difficultés d’approvisionnement en nourriture et en médicaments dues aux combats et au blocage des ports mis en place par l’Arabie saoudite, et renforcées après la résolution de l’ONU du 14 avril imposant un embargo sur les armes destinées aux milices houthistes, limitent à l’extrême le travail des organisations non gouvernementales.
Aden, le grand port du Sud, reste la zone la plus en difficulté, malgré le repli des houthistes et des forces loyales envers l’ex-président Ali Abdallah Saleh à la mi-juillet. « La ville est complètement détruite. Il n’y a plus de services publics, c’est un dépotoir à ciel ouvert », dit Thierry Goffeau, coordinateur de Médecins sans frontières (MSF) à Aden, sorti récemment de la ville. L’équipe de MSF y vit pour une large part cloîtrée dans un hôpital aux fenêtres protégées par des plaques de métal – des balles perdues sifflent encore quotidiennement. [...]
Comme dans l’ensemble du Yémen, la pénurie de fuel y est peut-être la plus grave. L’essence alimente les générateurs pour l’électricité, les pompes à eau et les transports. Les points de contrôle de toutes les forces en présence et les bombardements de la coalition menée par l’Arabie saoudite, qui touchent la plupart des axes du pays, contribuent également à vider les routes. [...]"
*************************************************
Iran
- Iran Already Sanitizing Nuclear Site, Intel Warns (Bloomberg) - "The U.S. intelligence community has informed Congress of evidence that Iran was sanitizing its suspected nuclear military site at Parchin, in broad daylight, days after agreeing to a nuclear deal with world powers. For senior lawmakers in both parties, the evidence calls into question Iran’s intention to fully account for the possible military dimensions of its current and past nuclear development".
http://www.bloombergview.com/articles/2015-08-05/iran-already-sanitizing-parchin-nuclear-site-intel-warns
- Le message d’Obama à Israël : vous êtes seuls, Raphael Ahren (Times of Israel) - "C’était une pique mordante pour souligner l’isolement d’Israël".
http://fr.timesofisrael.com/le-message-dobama-a-israel-vous-etes-seuls/
"En mars 2013, le président Barack Obama s’est adressé au peuple israélien à Jérusalem, les réassurant que la seule superpuissance mondiale les soutiendrait devant les menaces de l’Iran et d’autres États au Moyen-Orient qui veulent sa destruction. « Ceux qui adhèrent à l’idéologie niant à Israël le droit d’exister, ils pourraient tout aussi bien rejeter la terre au dessus ou le ciel en dessous d’eux, parce qu’Israël ne compte aller nulle part », avait-il déclaré sous un tonnerre d’applaudissements. « Et aujourd’hui je dis, particulièrement aux jeunes, pour qu’il n’y ait pas d’erreur, tant qu’il y aura des Etats-Unis d’Amérique, Atem lo levad. You are not alone [vous n’êtes pas seuls] ».
Mercredi, lors d’un discours à l’Université Américain de Washington, Obama a envoyé le message inverse à Jérusalem : vous êtes vraiment seuls. Tandis qu’il a déclaré « partager profondément l’affinité sincère » du peuple américain pour Israël et reste engagé à maintenir « sa supériorité militaire qualitative », lorsqu’il s’agit de l’opposition féroce et « erronée » de votre gouvernement sur l’accord du nucléaire avec l’Iran, il a clairement dit : vous êtes seuls.
« Puisque c’est un accord si fort, chaque nation dans le monde qui a commenté publiquement, à l’exception du gouvernement israélien, a exprimé son soutien », a déclaré Obama. « Le Conseil de Sécurité des Nations Unies le soutient à l’unanimité. La majorité des experts en contrôle des armes et en non-prolifération a exprimé son soutien. Plus de 100 ambassadeurs qui ont servi sous des présidents républicains et démocrates le soutiennent ».
C’était une pique mordante pour souligner l’isolement d’Israël. Même si elle est formulée à travers des canaux diplomatiques discrets, l’appréhension des Etats arabes du Golfe sur l’accord du nucléaire est le secret le moins bien gardé du Moyen-Orient.
Obama est inquiet que les attaques incessantes du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur l’accord n’aient commencé à faire changer d’avis le public américain et, de manière plus importante, certains législateurs américains qui peuvent encore rejeter l’accord. Il affirme donc directement qu’avec son opposition verbale, Israël se dresse contre le reste du monde.
Ce n’était pas la seule pique d’Obama contre Israël et son dirigeant. Il s’est moqué sans merci des opposants à l’accord et ce qu’il a caractérisé de slogans simplistes mais fallacieux. « Maintenant, la critique finale, une sorte de passe-partout que l’on peut entendre, est qu’il y avait un meilleur accord à obtenir. On le répète encore et encore », a-t-il déclaré. Il a ensuite légèrement modifié sa voix, imitant presque Netanyahu et a formulé la devise du dirigeant israélien : « C’est un mauvais accord, nous avons besoin d’un meilleur accord ». Le public de l’Université Américaine s’est mis à rire.
Obama a expliqué en détails pourquoi il croyait que l’accord était le meilleur, et bien sûr la seule option pour empêcher soit une guerre soit un Iran avec une arme nucléaire. Il a déclaré que l’opposition d’Israël était « compréhensible », reconnaissant que les Américains devraient tenir compte d’Israël lorsqu’il est inquiet de quelque chose. « Personne ne peut pas critiquer Israël d’être très sceptique sur n’importe quel accord avec un gouvernement comme celui d’Iran, qui comprend des dirigeants niant l’Holocauste, soutient une idéologie antisémite et facilite l’afflux de roquettes qui sont stockées aux frontières d’Israël », a-t-il souligné. Les Américains « doivent prendre au sérieux les préoccupations en Israël », a-t-il noté en mentionnant la volonté de l’administration d’augmenter l’aide militaire et la coopération en matière de renseignement « pour aider à répondre aux besoins sécuritaires urgent d’Israël ».
Obama a pourtant ensuite attaqué le point sensible avançant un argument difficile à contrer pour les Juifs américains, les soutiens d’Israël et d’autres opposants à l’accord. « Je crois que les faits soutiennent cet accord, a-t-il déclaré. Je crois qu’ils sont dans les intérêts de l’Amérique et dans les intérêts d’Israël, et en tant que président des Etats-Unis, cela serait un non respect de mon devoir constitutionnel d’agir contre le jugement que je considère le meilleur simplement parce qu’il entraîne une tension temporaire avec un ami et allié cher ». En d’autres termes, Obama laisse entendre que si le chef de l’armée choisit de poursuivre une certaine stratégie et ensuite s’y oppose sur la base du désaccord d’un autre pays, même un pays allié, il dépasse les limites.
Voilà pourquoi, un jour après que Netanyahu a fait une visioconférence avec des Juifs américains soulignant ses objections à l’accord, Obama a insisté sur le fait qu’Israël est seul à le rejeter. Il voulait signaler aux soutiens américains d’Israël et à d’autres opposants de l’accord qu’il n’y a pas de raison rationnelle de le combattre, si ce n’est une allégeance exagérée, et peut-être même problématique, à Israël."
- Nucléaire iranien : "de nombreux dirigeants européens opposés à l'accord", Tal Shalev (i24) - "Beaucoup d'entre eux pensent que c'est un mauvais accord mais malheureusement ils n'ont pas le courage de le dire à haute voix".
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/81158-150806-israel-fait-face-a-une-realite-plus-menacante-responsable-militaire
"De nombreux dirigeants européens, dont des membres du 5+1, ont confié en privé être opposés à l’accord nucléaire iranien, a déclaré jeudi Malcolm Hoenlein, vice-président de la conférence des présidents, et l'une des figures les plus éminentes de la communauté juive américaine. "Beaucoup d'entre eux pensent que c'est un mauvais accord mais malheureusement ils n'ont pas le courage de le dire à haute voix", a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec des journalistes israéliens, selon la correspondante diplomatique d'i24news, Tal Shalev.
Hoenlein, qui entretient des contacts étroits avec de nombreux dirigeants d'Etats arabes sunnites modérés, a également insisté sur leur opposition. "Tout ce que vous entendez de Netanyahou n'est rien à côté de ce disent les dirigeants saoudiens et égyptiens derrières les portes closes", a-t-il précisé.
Par ailleurs, l’accord sur le nucléaire iranien conduira "nécessairement au recours à la force contre l’Iran, à un stade ou un autre, afin d’arrêter sa course vers l’arme nucléaire", a averti l’ancien conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre israélien, le lieutenant général Yaakov Amidror. "Il est clair que l’accord a été signé dans le but de retarder le programme nucléaire militaire iranien, non d’y mettre fin (…) quand le problème refera surface, il sera autrement plus sérieux", a déclaré Amidror, dans un article détaillé publié par le centre Begin-Sadat de l’Université Bar Ilan.
L’ex-conseiller de Netanyahou nuance toutefois ses propos en expliquant que l’accord peut également être un moyen pour Israël de gagner du temps pour être mieux préparé au défi iranien. Cependant, dit-il, "la réalité est aujourd’hui plus menaçante qu’auparavant" pour Israël, comme pour le monde.
"L’accord de Vienne a rendu la situation plus complexe et dangereuse, et non l’inverse", selon Amidror qui réfute l’argument de Barack Obama selon lequel l’accord est imparfait mais bénéfique. L’expert militaire s’en prend ainsi aux Etats-Unis, dont la politique de départ a été "oubliée", estime-t-il. "La politique américaine était claire : démanteler les capacités nucléaires de l’Iran (…) mais à un certain point, les Américains ont décidé de reporter la capacité de l’Iran à obtenir l’arme atomique de 10 à 15 ans", indique-t-il pour expliquer ensuite que ce changement de politique a rendu impossible d’inclure Israël dans les négociations. [...]"
- Obama Puts Fear Before Facts on Iran (Bloomberg View) - "He had a case to make but chose not to make it. He decided instead to cast legitimate criticism of his pact as ignorant warmongering".
http://www.bloombergview.com/articles/2015-08-05/obama-puts-fear-before-facts-on-iran
"President Barack Obama took to the airwaves today, aiming to sell Congress and the American people on the wisdom of his nuclear deal with Iran. He had a case to make but chose not to make it. He decided instead to cast legitimate criticism of his pact as ignorant warmongering.
A few examples:
"We have achieved a detailed arrangement that permanently prohibits Iran from obtaining a nuclear weapon." Actually, the deal's restrictions end abruptly after 15 years, with some of the constraints on uranium enrichment fading away after just 10. Late in the speech, Obama made the case that much can change in a decade and that the West could be in a stronger position then to continue to block Iran's nuclear desires. But the temporary nature of the deal remained disguised.
"Many of the same people who argued for the war in Iraq are now making the case against the Iran nuclear deal." Certainly the Iraq war was sold on spurious grounds and had tragic results. Certainly Republicans and Democrats alike were far too credulous in accepting the Bush administration's rationale. But these facts have absolutely nothing to do with this agreement.
"Before the ink was even dry on this deal, before Congress even read it, a majority of Republicans declared their virulent opposition." That's true, but ignores that opponents had plenty of time to study the draft agreement reached last spring. The real problem is that Congress still hasn't read the entire accord, its side agreements and the inspections plan negotiated by the International Atomic Energy Agency. Even Secretary of State John Kerry says there are aspects of the deal he has never seen.
"If there is a reason for inspecting a suspicious undeclared site anywhere in Iran, inspectors will get that access even if Iran objects. This access can be with as little as 24 hours' notice." The key words here are "as little as." Iran can draw that process out for as long as 24 days if it so chooses. Foreign Minister Javad Zarif says some military sites will remain off-limits to IAEA personnel.
"If, as has also been suggested, we tried to maintain unilateral sanctions, beefen them up … we'd have to cut off countries like China from the American financial system. And since they happen to be major purchasers of our debt, such actions could trigger severe disruptions in our own economy, and, by way, raise questions internationally about the dollar's role as the world's reserve currency." Rejection by Congress could cause the sanctions regime to fray. Lawmakers should weigh this. The idea that it might cripple the U.S. economy is absurd.
"I've had to make a lot of tough calls as president, but whether or not this deal is good for American security is not one of those calls, it's not even close." Maybe this deal is the best chance to delay the mullahs' race to the bomb and keep the Middle East out of a nuclear arms race. But the case is anything but open-and-shut. It's hard to see what the president gains from denying this.
Well, perhaps one thing: Obama may hope that denigrating those who disagree with him will rally Democrats in Congress to support a veto of any measure of disapproval. Tactics aside, it would be far better to win this fight fairly. The pact is not a treaty: A future president and Congress might overturn it, arguing that it was sealed without proper consideration. And history often looks with disgust at causes built on fear, especially if they go awry. Obama wouldn't want to face the kind of scorn he heaped on George W. Bush today."