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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:11

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Le Canard Enchaîné (19 novembre)

 

- Après Boniface et Villepin, Hamon (JSS) - "Rappelons que Benoit Hamon est conseiller municipal de Trappes et conseiller communautaire de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (Casqy). Il est élu député le 17 juin 2012, lors des élections législatives, dans la 11e circonscription des Yvelines".
http://jssnews.com/2014/11/23/apres-boniface-et-villepin-hamon-nomme-nouvel-ambassadeur-de-la-racaille/

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:10
France

- Palestine : un vote le 2 décembre à l'Assemblée (Reuters) - "Le groupe UDI (centriste) a annoncé qu'il voterait "majoritairement contre"."
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/25/97001-20141125FILWWW00198-palestine-un-vote-le-2-decembre-a-l-assemblee.php
   "[...] Les groupes PS, écologiste et Front de gauche ont confirmé mardi qu'ils voteraient pour, de même que la majorité des radicaux de gauche. Le groupe UDI (centriste) a annoncé qu'il voterait "majoritairement contre" et le groupe UMP a reporté à mardi prochain sa décision. "Aujourd'hui, la majorité du groupe hésite entre la non-participation et un vote contre", a dit Christian Jacob, le président du groupe. "Nous sommes là dans le domaine réservé de l'exécutif", a-t-il dit. [...]"

- Etat palestinien : "le vote du Parlement français est irresponsable", selon Netanyahou (i24) - "Israël ne se permet pas de dire à la France quelle région devrait obtenir son indépendance, il ne le fait pas non plus avec l’Espagne ni avec n’importe quel autre pays européen".
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/52050-141123-etat-palestinien-le-vote-du-parlement-francais-est-irresponsable-netanyahou
   ""Bien sûr que le vote du Parlement français nous inquiète (...) c'est même irresponsable", a déclaré Benyamin Netanyahou aux journalistes d'i24news, précisant que la reconnaissance d'un Etat palestinien par la France serait une grave erreur. Le Premier ministre israélien faisait référence au vote du Parlement français, qui doit se tenir le 2 décembre prochain. "Ce que la France veut faire, c’est donner aux Palestiniens un Etat, sans paix, pour qu’ils puissent continuer à faire la guerre", a encore dit Netanyahou.
    Le Premier ministre a expliqué qu’à chaque fois que l’Etat hébreu avait donné des territoires aux Palestiniens, l’Iran - au travers des islamistes - s’y introduisait, et que des milliers de roquettes étaient tirées sur les villes israéliennes. "Quelqu’un à Paris s’en inquiète-t-il ?", s’est interrogé Netanyahou. "Chaque parcelle de terre d’où Israël s’est retiré est devenue un bastion de l’islamisme (…) regardez ce qu’il se passe à Gaza", a-t-il encore dit aux journalistes d'i24news.
    Selon le Premier ministre, le vote du Parlement français ne fait que "durcir la position palestinienne" en envoyant les "mauvais signaux". "Donner un Etat aux Palestiniens pour qu’ils s’en servent afin d’attaquer Israël est une terrible erreur, cela ne conduira pas à la paix". "Israël ne se permet pas de dire à la France quelle région devrait obtenir son indépendance, il ne le fait pas non plus avec l’Espagne ni avec n’importe quel autre pays européen", a-t-il poursuivi. [...]"

- Prosor : reconnaître l’Etat palestinien revient à donner « un Etat sans la paix » (Times of Israel) - « En leur offrant un Etat sur un plateau d’argent, vous récompensez des actions unilatérales et vous ôtez toute motivation pour les Palestiniens de négocier, de faire des compromis ou encore de renoncer à la violence ».
http://fr.timesofisrael.com/prosor-reconnaitre-letat-palestinien-revient-a-donner-un-etat-sans-la-paix/
   "[...] Intervenant devant l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur israélien s’est insurgé contre les gouvernements européens qui, selon lui, « nous ont encore déçus », citant notamment la Suède qui a fait une « erreur historique ». Les parlements de pays européens qui votent pour reconnaître l’Etat de Palestine « donnent aux Palestiniens exactement ce qu’ils veulent : un Etat sans la paix », a martelé Ron Prosor. « En leur offrant un Etat sur un plateau d’argent, vous récompensez des actions unilatérales et vous ôtez toute motivation pour les Palestiniens de négocier, de faire des compromis ou encore de renoncer à la violence », a-t-il insisté. [...]"

- Pour la reconnaissance d’un Etat palestinien (éditorial du Monde daté 25 novembre) - sans surprise, le "journal de référence" français soutient la reconnaissance inconditionnée d'un Etat palestinien sans négociation préalable sur ses frontières, sans renonciation au pseudo "droit au retour", sans la fin du terrorisme et sans un accord sécuritaire avec Israël. C'est que pour Le Monde, les Palestiniens ont raison dans toutes leurs demandes (et ne sont que des victimes impuissantes), alors que les Israéliens sont la cause fondamentale de l'absence de paix - par leur intransigeance, leurs "implantations" et leurs critiques du président Abbas - et "empoisonnent toute tentative de négociation". On ne saurait faire plus faux ni plus idéologique, mais on ne saurait aussi exprimer plus parfaitement le narratif français dans toute sa partialité... ce qui en un sens ne peut que répondre aux attentes des lecteurs. La question qui demeure est de savoir si c'est véritablement le rôle que doit jouer un "journal de référence".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/11/24/pour-la-reconnaissance-d-un-etat-palestinien_4528273_3218.html
   "[...] [il n'y a pas] le moindre espoir de régler leurs différends si on les abandonne à un face-à-face aussi stérile que mortifère. Pour en sortir, il faut déjà changer les mots. Les députés français ont cette semaine l’occasion d’y contribuer. Il faut les y encourager. L’Assemblée nationale doit débattre, vendredi 28 novembre, et voter le 2 décembre sur une proposition de résolution demandant au gouvernement français de reconnaître l’Etat palestinien. Cette bonne initiative, due au groupe socialiste, a son pendant au Sénat. [...]
    L’ambition est d’exercer une pression sur le gouvernement de Benjamin Nétanyahou et sa coalition de droite et d’extrême droite. Opposé à la solution dite des deux Etats, il multiplie les implantations en territoire palestinien afin de rendre ladite solution impossible. Le mouvement national palestinien est divisé, faible – et parfois inconséquent. Mais M. Nétanyahou contribue à cette situation en attaquant en permanence le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, afin de montrer qu’il n’a pas d’« interlocuteur palestinien ». Le gouvernement actuel d’Israël ne cherche pas à préserver un quelconque statu quo territorial dans l’attente des résultats d’une éventuelle négociation. Il modifie par la force ce statu quo, ce qui empoisonne toute tentative de négociation. [...]"

- Israël, la Palestine et le Parlement français : qui veut faire l’ange fait la bête, Bernard-Henri Lévy (La Règle du Jeu) - "On ne sait ce qui, en la circonstance, l’emporte de l’hostilité à Israël, du mépris pour les Palestiniens ou, simplement, de la légèreté. Mais une chose est sûre. Sans partage des responsabilités, il n’y aura pas de partage de la terre ; et, en exonérant l’un des camps de sa tâche historique et politique, on croit vouloir la paix mais on perpétue, en réalité, la guerre".
http://laregledujeu.org/bhl/2014/11/24/israel-la-palestine-et-le-parlement-francais-qui-veut-faire-l%E2%80%99ange-fait-la-bete/
   "Je suis un partisan, depuis presque cinquante ans, de la solution des deux Etats. Mais je pense que cette « reconnaissance unilatérale » de la Palestine par le Parlement français serait une mauvaise idée pour trois raisons.
    1. Le Hamas. La charte et le programme du Hamas.
    Le fait que le Hamas administre, jusqu’à plus ample informé, l’un des deux territoires constitutifs de cet Etat que l’on veut reconnaître à grand fracas et sans tarder – et le fait qu’il a pour doctrine la nécessaire destruction d’Israël. On ne reconnaît pas, fût-ce symboliquement, un Etat dont la moitié du gouvernement pratique le déni de l’Autre. On ne reconnaît pas, surtout symboliquement, un gouvernement dont la moitié des ministres rêveraient d’annihiler l’Etat voisin.
    On tend la main à son peuple, bien sûr. On l’aide. On soutient et renforce l’autre parti, celui de Mahmoud Abbas, et on l’encourage à rompre l’alliance contre nature qu’il a nouée. Mais, tant que l’alliance n’est pas rompue, ou tant que le Hamas reste le Hamas et qu’une partie de l’Etat que l’on s’apprête à reconnaître se reconnaît lui-même dans une charte qui ordonne à tous les musulmans de « venir », jusque « derrière les pierres et les arbres » où ils sont « cachés », « tuer » les « juifs » (article 7 de la charte), tant que l’on y professe (article 13) que « les prétendues initiatives » et « solutions de paix » censées, comme le projet français d’aujourd’hui, « régler la question palestinienne » vont « à l’encontre » de la « foi », on ajourne la démarche.
    2. Le moment. La poussée mondiale du djihadisme. Et le fait que la société politique et, hélas, civile palestinienne semble, par-delà même le Hamas, à nouveau peu claire sur la question.
    Je ne parle pas de Mahmoud Abbas qui a condamné l’attentat qui vient de faire cinq morts, le 18 novembre, dans une synagogue de Jérusalem-Ouest. Mais je parle de ses alliés du FPLP qui l’ont revendiqué. Je parle du Jihad islamique et, encore, du Hamas qui l’ont salué. Et je pense à ces milliers de jeunes qui, aussitôt connue la nouvelle, sont descendus dans la rue pour lancer des feux d’artifice et pavoiser.
    Peut-être y aura-t-il, un jour, une majorité d’Israéliens pour estimer que la moins mauvaise des protections contre cette situation est encore une séparation sèche. Mais ce sera leur décision. Pas celle d’un Parlement espagnol, anglais, suédois ou, maintenant, français improvisant une résolution bâclée, mal étayée et, plus que tout, inconséquente.
    On ne peut pas s’horrifier des décapitations en Irak et tenir pour négligeables, en Israël, les meurtres au couteau et à la hache. On ne peut pas, ici, refuser la rhétorique de l’excuse (« les djihadistes partis pour la Syrie sont des paumés, victimes du malaise social… ») et, là, y consentir (« l’assassin est un humilié, victime de l’occupation… »). On ne peut pas, de la main droite, renforcer l’arsenal législatif qui permet, en Europe, de lutter contre la violence aveugle et, de la gauche, voter une résolution qui revient à dire « je vous ai compris » aux aficionados de la voiture bélier rêvant d’une troisième Intifada.
    Il y aura un Etat à Gaza et Ramallah. C’est l’intérêt d’Israël et c’est le droit des Palestiniens. Mais nous ne sommes fondés à nous en mêler qu’en demandant autant d’efforts à une partie et à l’autre : de l’ANC sud-africain au PKK kurde en passant par l’Irgoun de Begin, l’Histoire est pleine d’organisations terroristes qui se sont assagies – on attend des groupes palestiniens qu’ils suivent le même itinéraire et c’est à cela aussi que doivent œuvrer, en France, les hommes et femmes de bonne volonté.
    3. Car tout le problème est là.
    Aucun observateur honnête n’ignore qu’il y a du chemin à faire des deux côtés. Aucun partisan de la paix ne nie qu’entre les gouvernements de Tel-Aviv qui, de Rabin à Netanyahou, n’ont jamais renoncé à la politique d’implantations et la direction palestinienne qui oscille entre l’acceptation du fait israélien et le refus de toute présence juive en terre arabe, les torts sont partagés.
    Or c’est précisément ce que nient les partisans de cette reconnaissance unilatérale. C’est très exactement ce qu’ils oublient quand ils vont partout répétant qu’« on n’en peut plus » et qu’« il est urgent que les choses bougent », ou qu’il faut un « acte fort » permettant de « faire pression » et de « débloquer la situation » – et qu’ils ne trouvent d’autre « acte fort » que d’imposer à Netanyahou leur Etat palestinien non négocié.
    Et le dernier reproche qu’on doit leur faire est bien là : leur raisonnement présuppose qu’il n’y a qu’un blocage, et qu’il est israélien ; qu’un acteur sur lequel il convient de faire pression, et que c’est Israël ; et que, du camp palestinien, il n’y a rien à attendre, littéralement rien (ne bougez pas ; ne prenez aucune initiative ; ne demandez surtout pas que soit déclarée caduque, par exemple, une charte du Hamas qui suinte, à chaque ligne, la haine des juifs et le mépris du droit international ; car votre Etat, vous l’avez)…
    On ne sait ce qui, en la circonstance, l’emporte de l’hostilité à Israël, du mépris pour les Palestiniens ou, simplement, de la légèreté. Mais une chose est sûre. Sans partage des responsabilités, il n’y aura pas de partage de la terre ; et, en exonérant l’un des camps de sa tâche historique et politique, on croit vouloir la paix mais on perpétue, en réalité, la guerre."

- L’Allemagne s’oppose à une reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien (Times of Israel) - "Merkel a déclaré vendredi que Berlin soutient une solution à deux Etats. « Nous pensons également que la reconnaissance unilatérale d’un l’Etat palestinien ne nous fera pas avancer », a-t-elle dit. Pour elle, l’attention doit être portée sur la reprise des pourparlers israélo-palestiniens, même si « cela paraît très difficile dans les conditions actuelles »." Nétanyahou : « Je pense que les appels provenant de pays européens, de Parlements européens, à reconnaître unilatéralement un Etat palestinien font reculer la paix. [Ces appels] ne disent pas à l’Autorité palestinienne qu’elle doit faire des compromis véritables et prendre au sérieux les préoccupations sécuritaires légitimes d’Israël. Ils donnent simplement aux Palestiniens une récompense sans leur demander de faire les concessions nécessaires pour atteindre une paix véritable. »
http://fr.timesofisrael.com/lallemagne-soppose-a-une-reconnaissance-unilaterale-dun-etat-palestinien/


"Intifada de Jérusalem"

- 2 hommes juifs poignardés dans la Vieille Ville de Jérusalem (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/2-hommes-juifs-poignardes-dans-la-vieille-ville-de-jerusalem/
   "Deux hommes étudiant à la yeshiva [école talmudique] ont été poignardés lundi soir dans la Vieille Ville de Jérusalem. Selon les rapports, les coups de couteau ont eu lieu lors d’un combat entre les deux hommes étudiants et les jeunes arabes. A 45 ans, l’homme a été poignardé à l’abdomen et a été évacué à l’hôpital Shaare Zedek dans un état grave. L’autre victime, 32 ans, a souffert d’un coup de couteau peu profond dans le cou et a eu le bras cassé. Il a également été transféré à Shaare Zedek, où les médecins ont dit qu’il a été légèrement blessé.
    Les étudiants de la yeshiva, Shuvu Banim, ont affirmé qu’ils ont été pris à partie par un groupe de jeunes arabes sur le chemin de leur retour du mur Occidental. Ils ont atteint la station de police Kishle dans le quartier arménien, et ont été transportés à l’hôpital à partir de là. Un suspect, un Palestinien de Jérusalem-Est a été arrêté « et d’autres arrestations sont à prévoir », a ajouté Micky Rosenfeld, le porte-parole de la police."

- Jérusalem : la méfiance grandit entre Palestiniens et Israéliens (AFP) - "l'attentat de mardi dernier contre une synagogue, le plus meurtrier depuis 2008, commis par deux Palestiniens de Jérusalem-Est, a changé la donne".
https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9rusalem-m%C3%A9fiance-grandit-entre-palestiniens-isra%C3%A9liens-115549977.html
   "[...] La spirale des violences qui a happé Jérusalem depuis quelques mois menace le fragile équilibre qui prévalait entre Israéliens et Palestiniens dans quelques lieux publics, en nombre limité, de la ville - centres commerciaux, promenades, certains jardins publics - et dans les services municipaux (autobus, crèches) dans lesquels travaillent de nombreux Palestiniens.
    Même si les deux communautés vivent, à de très rares exceptions près, dans des quartiers séparés de la Ville Sainte, elles sont obligées de se côtoyer quotidiennement en raison de l'imbrication et de la proximité de ces quartiers et de la dépendance économique des habitants de Jérusalem-Est par rapport à la partie occidentale de la Ville, où se trouve la grande majorité des commerces, des services et des entreprises.
    Mais l'attentat de mardi dernier contre une synagogue, le plus meurtrier depuis 2008, commis par deux Palestiniens de Jérusalem-Est, a changé la donne. En plus d'un renforcement des forces policières déjà très présentes dans la ville, il a provoqué une accélération des licenciements ou des menaces de licenciements de travailleurs palestiniens et une escalade de la méfiance entre les deux communautés. [...]"

- PA TV misrepresents murderers of rabbis in Jerusalem synagogue and  streets as victims of Israeli attacks (PMW) - voir vidéo ici, c'est assez hallucinant.
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13238
   "To the Palestinian public, Abbas' official Palestinian Authority TV has presented four Palestinian terrorist murderers as "Martyrs." Israel's shooting of these terrorists - either during their attacks on Israeli civilians or while trying to apprehend them later - was described by PA TV as "Israel's attacks against our people." PA TV avoided mentioning the terror attacks altogether, and referred to recent attacks in which terrorists deliberately ran people over as "accidents" and "incidents."
    Completely ignoring the fact that two terrorists armed with guns, knives and axes murdered five people in an attack against worshippers in a Jerusalem synagogue, PA TV included their deaths in the list of "Israeli attacks." The fact that the terrorists were killed in an exchange of fire with Israeli Security Forces that arrived at the synagogue was not mentioned. PA TV described them as victims [...]"

- Fatah song: "I'm coming towards you, my enemy... with cleavers and knives" (PMW) - vidéo ici.
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=471&doc_id=13190
- New Fatah song encourages murdering Jews with cleavers (Elder of Ziyon) - "There is a subtext here: the glee at the successful murder of Jews. Palestinian Arabs have been frustrated at the fact that their terror attacks over the past few years have been largely ineffective. For a while they celebrated every bus bombing until Israel figured out how to counter and shut down the second intifada. Then rockets were the object of Palestinian Arab love and songs, until Iron Dome killed that. Now they have reason to celebrate again".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/new-fatah-song-encourages-murdering.html

- Pro-Hamas "news" site says all bearded rabbis are legitimate targets (Elder of Ziyon) - "According to this "logic," any rabbi - or indeed any religious Jew - is a legitimate target, because of their "teachings" supposedly to kill Arab children and to want Jews to have access to the Temple Mount. Of course, these rabbis preached no such thing, but the fact that they are Jewish and religious seems to be the only criterion that the "pro-Palestinian" crowd needs before deciding that someone is deserving  of death".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/pro-hamas-news-site-says-all-bearded.html

- Disgusting video characterizes Abu Khdeir murder as a Jewish blood ritual (Elder of Ziyon) - "A new Palestinian Arab cartoon video says that Jews killed Mohammed Abu Khdair last summer as part of a religious Jewish ritual. As it shows an image of Jews with hats and peyot dancing around the burning body of Abu Khdeir, the narrator says "The murderers celebrated their Talmudic rituals, seeing the child's burning to death." The murderers of Abu Khdeir were not religious Jews by any stretch. This is yet another Arab blood libel, and it is clearly being brought up now as more and more Arabs are trying to incite a religious war against Jews".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/disgusting-video-characterizes-abu.html

- Why do we keep saying it's not anti-Semitic?, Carol Hunt (Sunday Independent) - "Ironically, the attack this week in Jerusalem was in an ultra Orthodox neighbourhood of Jerusalem. The people who worshipped in Har Nof would probably never have served in the Israeli Army, lived in settlements or approached the Temple Mount. They are not Zionists. Quite the opposite. They are just Jews. And it was as Jews that they were brutally attacked and butchered, it was as Jews that four of them were killed, it was because they were (dead) Jews that Hamas and the Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP) celebrated with songs and prayers and praised the perpetrators for their "heroic operation"."
http://www.independent.ie/opinion/why-do-we-keep-saying-its-not-antisemitic-30766328.html
   "There are wars, there are terrorist attacks and there are pogroms. What occurred this week at the Har Nof Synagogue in Israel was age-old anti-Semitism. It was not political, it was not anti-Zionist, it was not an attack against Israel's military actions, it was a religious pogrom; the type of which has been seen thousands of times through the ages - the type which are occurring again.
    Yes, I know. It's Israel's fault, isn't it? With their military actions and settlement building, they bring it all upon themselves. And, yes, I know that the majority of Irish people consider the charge of "anti-Semitism" to be a red herring; a convenient way of deflecting attention from Israel's military and political policies in the Middle East.
    During the summer, some Irish politicians and media networks aired the oft-repeated view that the terrorist group Hamas were no longer anti-Semitic, and that their pre-election manifesto indicated they would remove the call for the destruction of all Jews (and the State of Israel) from their 1988 charter. But, as one of our own politicians might put it, isn't that the sort of thing you say during an election? Hamas needed to take support from the more moderate Fatah party and had no problem misleading the people of Gaza in order to do so.
    But the call to kill all Jews and destroy Israel is still there in the charter and, as recently as two months, ago Hamas spokesman Osama Hamdam refused to say that they would consider removing it. This, to put it mildly, makes Jews living in Israel, surrounded by enemies, more than a little bit nervous. (Can you imagine what would happen if Isis got in there? And we wonder why the Israeli's need to be so militarised and hard-nosed?)
    Over here in the West we may shrug our shoulders and say, "Hamas are different now, they say that they don't hate Jews - just the aggressive actions of the Israeli government, the anti-Jewish rhetoric doesn't mean anything". (Though, as one commentator asked; "If the Hamas charter included numerous references to the inferiority of black people and the need to exterminate them, would the Left be so willing to close their ears to complaints about it?)
    But rhetoric matters. Why? Because violent anti-Semitism is alive and well and increasing exponentially - aided and abetted by the insistence of the West that it is still solely consigned to a mere 'sinister fringe' and not the "anti-Israel" lobby. Ironically, the attack this week in Jerusalem was in an ultra Orthodox neighbourhood of Jerusalem. The people who worshipped in Har Nof would probably never have served in the Israeli Army, lived in settlements or approached the Temple Mount. They are not Zionists. Quite the opposite. They are just Jews. And it was as Jews that they were brutally attacked and butchered, it was as Jews that four of them were killed, it was because they were (dead) Jews that Hamas and the Popular Front for the Liberation of Palestine (PFLP) celebrated with songs and prayers and praised the perpetrators for their "heroic operation". [...]"

- The slaughter of innocents, Michael Coren (Sun News) - "The PFLP was always violent and extreme, but the notion that its members would scream the Islamic war cry of “Allahu Akbar” or “God is Great” as they killed rabbis at prayer is extraordinary and it shows how completely Islamist the Palestinian nationalist narrative has become".
http://www.sunnewsnetwork.ca/sunnews/straighttalk/archives/2014/11/20141123-082725.html
   "[...] innocents were slaughtered [in the synagogue] - shot and axed to death because they were Jews and identifiable as such. But there is more. This was a direct and deliberate example of religious murder. There was no military point to the act of terror, no soldiers were targeted, no guns were stolen, no kidnapping took place. This was Muslim fanatics killing Jews.
    The Islamic aspect is vital here. The culprits were not part of Hamas or Islamic Jihad but were affiliated to the PFLP, the Popular Front for the Liberation of Palestine, a group founded by a Greek Orthodox Christian and long committed to Marxism and secular revolution.
    The PFLP was always violent and extreme, but the notion that its members would scream the Islamic war cry of “Allahu Akbar” or “God is Great” as they killed rabbis at prayer is extraordinary and it shows how completely Islamist the Palestinian nationalist narrative has become. There was a time when the leadership of the Palestinian cause included many nominal Christians and leftists. That reality is long gone.
    Israel’s reaction to the horror has been tempered and controlled, which it has to be. Hamas and their allies are losing influence, having waged a disastrous campaign in Gaza recently. Yet they’re not fools and know that if they can force Israel to attack them, the world will once again embrace the David and Goliath cliché and blame the Jews.
    There are, of course, moderate Palestinian voices. A major Ramallah-based journalist wrote on Wednesday that slaughter in a synagogue was no different from slaughter in a mosque and that this was not heroism but criminality. Tragically, his voice is thin and the fanatical scream is thick with blood and gore. [...]"

- Coverage of Israel should be accurate and impartial, but it's not, Eytan Gilboa (director of the Center for International Communication at Bar-Ilan University and senior research fellow at the Begin-Sadat Center for Strategic Studies) - "For quite some time now, the Western media's coverage of Israel has suffered from mistaken reporting, exaggerations, double standards, the unbalanced use of sources, baseless associations, ridiculous analogies, selective and tendentious interviews and significant omissions".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4595675,00.html
   "On August 2, 1982, during the First Lebanon War, the front pages of the world's leading newspapers featured a photograph of a Lebanese baby bandaged head to foot. The caption under the photograph read: "A baby who lost both arms and was severely burned as the result of a bomb dropped by an Israeli airplane." At a meeting in Washington, then-US secretary of state George Shultz showed the picture to his Israeli counterpart at the time, Yitzhak Shamir, and berated him, saying: "The symbol of this war is a baby whose arms have been amputated." The image had a direct impact on the decision-makers, but the circumstances of the photograph and the caption were incorrect. The baby didn't lose its arms; it was lightly injured by a shell fired by the Palestine Liberation Organization.
    The Western media's professional and ethical failure in their coverage of the murderous terror attack at the Har Nof synagogue was not a one-off slip. We are dealing instead with an ongoing and shameful phenomenon of misleading and slanted photos, captions and reports about Israel and the Palestinian-Israeli conflict, even among the most renowned media outlets that purportedly hold themselves to high professional standards.
    On September 30, 2000, the front page of the New York Times displayed a photograph of a scowling Israeli policeman waving a baton, with a bloody youth kneeling on the ground at his feet. The caption below read: "An Israeli policeman and a Palestinian on the Temple Mount." [voir cette fameuse image sur le site] It turned out, however, that the young man was an American Jewish student who was beaten by Palestinians near Jerusalem's Mea She'arim neighborhood and was rescued by a Border Policeman. As far as the New York Times' editors were concerned, a picture of an Israeli policeman in front of a young man could not be anything other than the brutal beating of a Palestinian by an Israeli.
    It should have come as no surprise, therefore, when in its report about the Har Nof attack, CNN captioned its interview with the mayor of Jerusalem: "Deadly attack on Jerusalem mosque" and in another piece counted the terrorists among the dead in a "terror attack". London's Daily Telegraph wrote: "Israeli police fired on Palestinians in a synagogue"; and Spanish newspaper El Pais reported six fatalities in Jerusalem, without distinguishing between terrorists and worshipers. The BBC news anchor who interviewed Naftali Bennett asked him not to display an image of one of the murder victims he was holding up to the camera, claiming: "We don't want to see that picture." Interestingly, the delicate BBC anchors had no trouble showing far more horrific images from Gaza.
    One cannot argue that the recent mistakes and misinformation are simply the result of the information age, the social networking sites, and the pressure to release reports about rolling events as quickly as possible. We've witnessed them before, when there was no Internet, too, and they occur in one direction only – Israel's. For quite some time now, the Western media's coverage of Israel has suffered from mistaken reporting, exaggerations, double standards, the unbalanced use of sources, baseless associations, ridiculous analogies, selective and tendentious interviews and significant omissions.
    The shortcomings stem from a sense of solidarity with the "underdog," the adoption of the Palestinian-victim narrative, intimidation and threats on the part of the Palestinians, the widespread conflicting and critical voices within Israel, and anti-Semitism. From the perspective of the Western media, Israel alone is to blame for the absence of a solution and the violence.
    This puts Israel in a very difficult spot; but its spokespersons must make more of an effort to demand a higher level of professionalism and responsibility from the journalists, and to denounce and shame them when they slip up. The Western media's consumers expect accurate, reliable and impartial reporting. They need to be shown that when it comes to reports they are fed about Israel, this is often not the case."


Israël

- Benyamin Nétanyahou veut définir Israël comme « Etat du peuple juif », Piotr Smolar (Le Monde) - "La version proposée par M. Nétanyahou diffère de celle, plus dure, avancée par le député du Likoud Zeev Elkin, qui porte notamment atteinte au statut de la langue arabe".
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/11/24/benyamin-netanyahou-veut-definir-israel-comme-etat-du-peuple-juif_4528312_3218.html
   "Israël, Etat national du peuple juif. Après des échanges très tendus, le gouvernement israélien a adopté, dimanche 23 novembre, un texte controversé sur ce sujet, traçant les principes d’une future Loi fondamentale. Son destin parlementaire demeure encore incertain, en raison des stratégies politiques nébuleuses à la Knesset, qui se prononcera le 26 novembre. [...]
    « La résolution des Nations unies sur la partition, qui aura 67 ans dans quelques jours, mentionne à 29 reprises l’expression “Etat juif” », souligne le quotidien Yedioth Ahronoth, qui doute de l’utilité de cette initiative. M. Nétanyahou la justifie par le refus palestinien de reconnaître Israël comme la patrie du peuple juif, ainsi que l’opposition interne des Arabes israéliens en Galilée ou dans le Néguev, qui voudraient une autonomie. « Il y a ceux qui veulent que la démocratie l’emporte sur le caractère juif et il y a ceux qui veulent que le caractère juif l’emporte sur la démocratie, a-t-il expliqué. Dans la loi que je présente aujourd’hui, ces deux principes sont égaux. » Le premier ministre a répété qu’Israël était le refuge national du peuple juif, dans lequel tous les citoyens jouissent des mêmes droits. « Mais il existe des droits nationaux seulement pour les Juifs : un drapeau, un hymne, le droit de chaque Juif à émigrer en Israël, et d’autres symboles nationaux », a-t-il ajouté.
    La version proposée par M. Nétanyahou diffère de celle, plus dure, avancée par le député du Likoud Zeev Elkin, qui porte notamment atteinte au statut de la langue arabe. Mais elle ne reprend pas la formulation de la déclaration d’indépendance d’Israël (1948). Celle-ci stipulait « l’égalité politique et sociale complète entre tous ses citoyens, quelle que soit la religion, la race ou le sexe » et promettait « une citoyenneté pleine et égale » aux Arabes israéliens. Le procureur général, Yehuda Weinstein, pourtant proche du premier ministre, a exprimé ses réserves : certains aspects du texte conduiraient à la « détérioration du caractère démocratique de l’Etat ».
    La ministre de la justice, Tzipi Livni, du parti Hatnuah, et son collègue des finances, Yair Lapid (Yesh Atid), ont annoncé leur opposition au projet de loi. Cela ne signifie pas forcément qu’ils voteront contre : un tel acte de défiance entraînerait la fin de leur participation au gouvernement. M. Lapid a estimé que le texte du premier ministre était « conçu uniquement pour ses besoins dans le cadre des primaires du Likoud », prévues début janvier 2015. « Tu veux que nous votions contre pour pouvoir nous virer », a lancé Tzipi Livni à M. Nétanyahou. La presse israélienne se perd en conjectures sur les calculs tactiques de ce dernier. Les conflits au sein du gouvernement ont été permanents depuis sa formation. Ils ont notamment concerné la conscription pour les ultraorthodoxes, ou encore la TVA à 0 % pour les acquéreurs d’un premier logement."
- Lapid et Livni décidés à s’opposer au projet de loi sur « l’État juif » (Times of Israel) - "Livni a réitéré son accusation que Netanyahu a utilisé le projet de loi comme une manœuvre politique pour briser sa coalition et provoquer d’éventuelles élections anticipées. Elle a ajouté que le gouvernement avait manqué une occasion de faire avancer la législation vers l’établissement d’une constitution appropriée pour l’Etat d’Israël. Actuellement, un ensemble de Lois fondamentales d’Israël régissent le pays".
http://fr.timesofisrael.com/lapid-et-livni-decides-a-sopposer-au-projet-de-loi-sur-letat-juif/
- Le vote sur « l’Etat juif » repoussé (Times of Israel) - "Les dirigeants de la coalition ont décidé lundi de repousser le vote sur le projet de loi controversé sur « l’Etat juif » d’une semaine car certains ministres continuent à s’opposer à cette mesure".
http://fr.timesofisrael.com/le-vote-sur-letat-juif-repousse/

- Les Palestiniens condamnent le projet de loi sur « l’État juif » (AFP)
http://fr.timesofisrael.com/les-palestiniens-condamnent-le-projet-de-loi-sur-letat-juif/
   "[...] L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a « fermement condamné » ce texte l’accusant de « viser à tuer la solution à deux Etats, en imposant le projet de ‘Grand Israël’ et la judéité de l’Etat sur le sol de la Palestine historique ». « En faisant de la judéité la définition de cet Etat, ce projet de loi met fin unilatéralement à la reconnaissance réciproque conclue en 1993 », lors des accords d’Oslo sur l’autonomie des Palestiniens, poursuit l’OLP. L’OLP dénonce le « racisme idéologique » de ce texte, soutenu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et qui crée la polémique au sein de son gouvernement fortement divisé sur ce projet.
    Ce texte, accuse l’OLP, est une « tentative de distordre et de faire mentir la version palestinienne de l’Histoire et d’effacer la présence palestinienne ». S’il est voté, souligne l’OLP, ce texte mettrait fin au droit au retour des réfugiés palestiniens, ayant fui leur terre depuis la création en 1948 de l’Etat d’Israël et exonèrerait « l’occupation de sa responsabilité dans la tragédie humaine et les crimes historiques contre les réfugiés palestiniens ». [...]"

- After ‘Jewish state’ outcry, PM says Israel most democratic country (Times of Israel) - "“Israel is a democratic state, as it was and always will be,” said Netanyahu during a press conference with Czech Prime Minister Bohuslav Sobotka in Jerusalem. “I don’t know a country that is more democratic, or a more vibrant democracy than Israel in the world, certainly not in our region. What is being challenged today is Israel’s existence as the nation-state of Jewish people, and therefore we will anchor in the law this national right of the Jewish people alongside a guarantee of individual rights for all its citizens”."
http://www.timesofisrael.com/after-jewish-state-outcry-pm-says-israel-most-democratic-country/

- Sur le caractère juif de l’État, beaucoup de bruit sur très peu de substance, Haviv Rettig Gur (Times of Israel) - "En définissant Israël comme l’Etat-nation juif dans sa propre constitution, la simple reconnaissance d’Israël, que les dirigeants palestiniens modéré ont été disposés à faire, constituerait nécessairement l’acceptation de l’identification constitutionnelle de l’État avec la nation juive. Il leverait ainsi un obstacle petit mais significatif sur la voie de la paix". Un très bon article (surtout si on le lit en entier, directement sur le site) qui permet de mieux comprendre les raisons qui ont mené à cette proposition de loi.
http://fr.timesofisrael.com/sur-le-caractere-juif-de-letat-beaucoup-de-bruit-sur-tres-peu-de-substance/
   "[...] Les versions Elkin et Levin-Shaked du projet de loi identifient Israël seulement comme « le foyer national du peuple juif. » La démocratie ne fait pas partie de l’identité de l’Etat dans les propositions de la droite, mais constitue simplement, selon les termes utilisés par les deux projets de loi, « sa forme de gouvernement. »
    Mais la décision du cabinet que les ministres ont votée n’ont pas fait « passer » les propositions de droite, comme la plupart des médias israéliens l’ont rapporté. Ils ont voté pour les réécrire, et donc de facto pour les remplacer, par un projet de loi plus vaste de gouvernement fondé sur 14 principes du Premier ministre. Et dans le principe 2-d de la décision, on peut lire que, « L’Etat d’Israël est un Etat démocratique, établi sur les fondements de la liberté, de la justice et de la paix envisagée par les prophètes d’Israël, et qui assure les droits personnels de tous ses citoyens, conformément au droit. »
    Il n’y a pas de distinction entre ce qu’Israël « est » simplement et ce que sa « forme de gouvernement » pourrait être. En d’autres termes, il n’y a aucune raison de voter contre la décision du cabinet si, comme Lapid l’a expliqué dimanche, « Nous sommes pour la loi de l’État-nation, mais pas pour cette loi. La loi qui a été proposée aujourd’hui place le caractère juif de l’Etat avant son caractère démocratique. Elle établit une distinction entre ses deux [principes]. » [...]
    En 2006 et au début de 2007, des groupes de citoyens arabes israéliens avaient publié trois documents sur la nature et l’identité d’Israël : « La vision pour l’avenir pour les Palestiniens arabes d’Israël, » du Haut-Comité Arabe de Coordination, la « Constitution démocratique » d’Adalah et la « Déclaration de Haïfa » du Centre Mossawa. Ces documents ont marqué une première incursion sérieuse de la société civile arabe israélienne dans la question de l’identité d’Israël, et leur conclusion partagée était sans équivoque : l’identification de l’Etat d’Israël avec la nation juive doit se terminer. Comme « minorité autochtone » du pays, les Arabes d’Israël ont droit à une autonomie politique, à des protections spéciales, et au démantèlement de l’autodétermination nationale de la majorité ethnique qui prévaut. [...]
    À l’été 2009, l’equipe de l’ISS travaillant sur le projet de loi [d'Etat-nation du peuple juif] a rencontré l’ancien chef du Shin Bet Avi Dichter à l’époque député de Kadima, qui a accueilli l’initiative avec enthousiasme. Dichter est connu comme un centriste, un critique de l’extrême-droite et un défenseur de la séparation d’avec les Palestiniens.
    En fait, pour expliquer son soutien à ce projet de loi, Dichter l’a décrit comme la fin de l’exigence de Netanyahu que les Palestiniens reconnaissent Israël comme l’État-nation du peuple juif – une demande que Netanyahu voyait comme un test décisif pour la volonté palestinienne mettre fin au conflit. En définissant Israël comme l’Etat-nation juif dans sa propre constitution, la simple reconnaissance d’Israël, que les dirigeants palestiniens modéré ont été disposés à faire, constituerait nécessairement l’acceptation de l’identification constitutionnelle de l’État avec la nation juive. Il leverait ainsi un obstacle petit mais significatif sur la voie de la paix.
    De l’été 2009 jusqu’en 2010, Dichter a travaillé avec diligence avec les chercheurs de l’ISS pour élaborer une version finale du projet de loi, et l’a présentée à la Knesset à l’été 2011. Dichter avait recueilli 39 signatures pour sa proposition de loi, un exploit remarquable dans une Knesset où 38 députés siégeaient en tant que ministres ou sous-ministres – et donc incapables de signer le texte – et qui comprenait plus de deux dizaines de législateurs des partis ultra-orthodoxes ou arabes, qui étaient opposés à la Loi fondamentale pour des raisons idéologiques fondamentales. 20 des 28 députés de Kadima ont signé le texte.
    Le projet de loi sur le caractère juif de l’État-nation a donc pris forme au centre politique comme une réponse sioniste aux efforts de la société civile arabe pour contester les principes mêmes que le projet de loi tente de renforcer. [...]"

- Israël : un policier poursuivi pour "homicide involontaire" d'un Palestinien [tué en mai] (AFP) - ""Contrairement à la version de l'accusé, (...) des preuves montrent qu'il a agi délibérément en tirant une balle réelle au milieu du corps de la victime, cherchant au minimum à lui infliger une grave blessure et alors que la possibilité de le tuer était envisageable", a accusé un communiqué du ministère de la Justice".
https://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-policier-poursuivi-homicide-involontaire-dun-jeune-palestinien-134544497.html
- Un garde-frontière accusé d’avoir tué un adolescent palestinien (Times of Israel) - "L’acte d’accusation fait valoir que le garde-frontières a chargé son arme de balles réelles plutôt que de balles en caoutchouc".
http://fr.timesofisrael.com/un-garde-frontiere-accuse-davoir-tue-un-adolescent-palestinien/

- D’où l’expression : "jouer avec le feu(j)" (Roots Israel) - "Chez Roots, surtout en ces temps très compliqués entre juifs et arabes, nous sommes littéralement tombés amoureux de cette publicité israélienne de Baraq Internet Games, qui balaie en quelques secondes tous les poncifs et antagonismes actuels".
http://rootsisrael.com/dou-lexpression-jouer-feuj/


Gaza & Hamas

- Les Palestiniens accusent l’armée d’avoir tué un Gazaoui (Times of Israel) - "L’armée israélienne a déclaré que deux Palestiniens avaient approché la frontière avec Israël, et avaient été mis en garde pour reculer. Les troupes ont tiré plusieurs coups de semonce, mais quand les hommes n’ont pas bougé, l’un a reçu une balle dans la jambe et l’autre a fui, selon l’armée" ; "Dans un incident séparé, dimanche, deux Palestiniens – dont l’un armé d’une grenade – ont été arrêtés près du passage de Kerem Shalom après s’être infiltrés en territoire israélien".
http://fr.timesofisrael.com/les-palestiniens-accusent-larmee-davoir-tue-un-gazaoui/
- Gaza : un Palestinien tué par l’armée israélienne, le premier depuis la trêve (AFP) - "Israéliens et Palestiniens se sont engagés lors du cessez-le-feu le 26 août à se retrouver pour négocier les points les plus sensibles, convenant seulement d’un arrêt des violences. Ces discussions n’ont toutefois pas repris jusqu’ici, les deux délégations convenant à chaque nouveau rendez-vous --au Caire où les services de renseignements jouent les médiateurs-- d’un report des négociations".
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/23/gaza-un-palestinien-tue-par-l-armee-israelienne-le-1er-depuis-la-treve_1148948

- Gaza threatens to halt Israeli fruit imports (AFP) - "After Israel refuses to let shipment of 135 tons vegetable bound from the Strip to the West Bank and Jordan through the Kerem Shalom crossing, Hamas says it'll stop importing from Israel".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4595773,00.html

- A Gaza, la lutte se joue sur les murs à coups de bombes de peinture (AFP) - "dans les dessins des jeunes graffeurs gazaouis, comme dans de nombreuses formes d'art dans la bande de Gaza, la politique n'est jamais très loin".
https://fr.news.yahoo.com/gaza-lutte-joue-murs-%C3%A0-coups-bombes-peinture-093620973.html
   "[...] Et dans les dessins des jeunes graffeurs gazaouis, comme dans de nombreuses formes d'art dans la bande de Gaza, la politique n'est jamais très loin. Près de la plage de Gaza, sur les murs de l'Université Al-Azhar, s'étalent en grand les portraits du dirigeant historique Yasser Arafat, le fondateur du Fatah mort en 2004, et du cheikh Ahmed Yassine, le fondateur de son rival islamiste, le Hamas, tué par les Israéliens la même année. Sous les deux visages, les jeunes qui ont vécu la prise de pouvoir par la force du Hamas à Gaza en 2007 avant une réconciliation entre les deux poids lourds de la politique palestinienne qui peine à se mettre en place dans les faits, ont inscrit en grosses lettres : "Oui à la réconciliation nationale". Un peu plus loin, c'est un graffeur partisan du Hamas qui a dessiné une roquette M-75. [...]"

- Hamas-Fatah Rift Is Preventing the Rehabilitation of Gaza, Yoni Ben Menachem (senior Middle East analyst for the Jerusalem Center)
http://jcpa.org/hamas-fatah-rift-preventing-rehabilitation/
   "[...] In actuality, Hamas has continued to exercise its iron political and security control of Gaza and to deny the Palestinian Authority a foothold there. Hamas is not allowing Palestinian bureaucrats to enter Gaza for work on the Palestinian side of the crossings. Meanwhile it is openly proclaiming that it has gone back to repairing tunnels and manufacturing rockets.
    The ongoing split between the West Bank and Gaza, and between Fatah and Hamas, will undoubtedly hinder the process of Gaza’s recovery after Operation Protective Edge. It was on the basis of the Palestinian unity government headed by Rami Hamdallah that the recent donor conference in Cairo pledged to provide $5.4 billion for Gaza’s rehabilitation.
    The tension between Fatah and Hamas and between Hamas and Egypt has prevented resumption of the Cairo talks between an Israeli delegation and a single, unified Palestinian delegation under Egyptian patronage. Indeed, the relations between Hamas and Egypt have deteriorated severely in the wake of the terror attack in northern Sinai two weeks ago that killed 33 Egyptian soldiers. [...]"

- Closing Rafah: A tale of two narratives, Elliott Abrams (senior fellow for Middle East Studies at the Council on Foreign Relations) - "Were it Israel keeping the key passage closed and simply saying ‎security requires it, this would be a very big deal. The condemnations would be constant. ‎Instead, near silence. Double standard?"; "A ‎Palestinian would be justified in concluding that the world hasn't the slightest interest in the ‎fate of Palestinians, other than as a battering ram to use against Israel".
http://www.israelhayom.com/site/newsletter_opinion.php?id=10691
   "Think about this: Israel closes the major crossing point into Gaza. Thousands of Gazans are ‎stranded in other countries and cannot get home. In Gaza, a thousand people in ‎need of medical treatment outside cannot get out. They are "suffering from medical ‎problems including kidney failure, cancer and blood-related diseases [and] seek urgent ‎treatment or further diagnosis." A Health Ministry official says, "If the closure continues, ‎their health conditions will deteriorate and we may start to witness some deaths."‎
    Another report states that "officials of the Palestinian Authority say they are growing ‎increasingly resentful … for continuing the closure of the … border crossing … which has now ‎been closed for over a month." This report says the number of stranded Palestinians is now ‎‎3,500, in addition to the thousand inside Gaza who need medical care outside.‎
    Front page news?: "Israel turns Gaza into prison." U.N. Security Council resolution?: ‎‎"Urgently demands that the government of Israel open the passage and permit those ‎needing medical attention to reach doctors and hospitals." The U.S. State Department? ‎Perhaps it says, "We are deeply troubled by the humanitarian dimension and believe the ‎passage should be opened immediately." Marches and demonstrations in European ‎capitals? "This is genocide!" signs say.‎
    Nope. Because the crossing in question is the Rafah crossing, between Gaza and Egypt, not ‎Israel, and the country keeping it closed is Egypt. The Palestinians are "resentful," in that ‎story, about the government of Egypt. The health conditions of the people who are ‎‎"suffering from medical problems" are suffering because of Egypt.‎
    The Egyptian official explanation is that security requires the closing. Recently the Egyptian ‎terrorist group Ansar Beit al-Maqdis pledged loyalty to the Islamic State group. In October, 33 ‎Egyptian security personnel were killed by terrorists; last week, five more. Why these events ‎require that people in need of medical treatment may not use Rafah, and how that closure ‎enhances Egyptian security, may be debated.‎
    My point is a different one: Were it Israel keeping the key passage closed and simply saying ‎security requires it, this would be a very big deal. The condemnations would be constant. ‎Instead, near silence. Double standard? The usual lack of interest in how Arabs treat other ‎Arabs? The desire not to criticize President Abdel-Fattah el-Sissi's government in Cairo? So it seems. A ‎Palestinian would be justified in concluding that the world hasn't the slightest interest in the ‎fate of Palestinians, other than as a battering ram to use against Israel. The more things change, the more they stay the same."

- Online UNRWA teachers group approves of the Holocaust (Elder of Ziyon) - "These are the teachers that UNRWA is hiring: people who undoubtedly teach Palestinian Arab children that the Holocaust was justified. And that these same children should continue on in the tradition of their heroes like Adolf Hitler".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/online-unrwa-teachers-group-approves-of.html


Turquie

- "Heritage Festival" in Istanbul compares Jews to Crusaders in Jerusalem (Elder of Ziyon) - "Clearly attempting to incite a religious war in front of the audience segregated between men and women, the speakers included Sheikh Kamal Khatib of the Islamic Movement in the territories. He said that as long as Jerusalem is not "smiling" with the absence of Jewish presence, then Cairo and Istanbul and Mecca and Medina cannot smile either".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/heritage-festival-in-istanbul-compares.html



Egypte

- Egypte : al-Sissi prêt à envoyer des forces pour aider [à la création d'] un Etat palestinien (AFP) - "Nous sommes prêts à envoyer des forces militaires à l'intérieur d'un Etat palestinien. Nous aiderions la police locale et rassurerions les Israéliens par notre rôle de garant. Pas pour toujours, bien sûr. Pour le temps nécessaire à rétablir la confiance. Mais d'abord doit exister un Etat palestinien où envo
yer des troupes".
https://fr.news.yahoo.com/egypte-al-sissi-pr%C3%AAt-%C3%A0-envoyer-forces-aider-093846226.html

- Muslim Brotherhood uses "Protocols" as a textbook (Elder of Ziyon) - "the leader of the Muslim Brotherhood recommends that Muslims learn lessons from the "Protocols of the Elders of Zion"."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/muslim-brotherhood-uses-protocols-as.html


Monde arabe

- Jordanie: une minute de silence pour les 2 terroristes de Jérusalem (i24) - "Les membres du Parlement jordanien ont observé une minute de silence et ont lit à haute voix des versets du Coran mercredi pour rendre hommage aux deux terroristes palestiniens qui ont tué cinq Israéliens dans un attentat contre une synagogue à Jérusalem-ouest mardi [18 novembre] matin".
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/51622-141120-jordanie-une-minute-de-silence-pour-les-2-terroristes-de-jerusalem

- Jordanian MP Rudaina Ati: "The PA Must Not Defend the Interests of the Filthy Jews" (Vidéo 1mn40) - "The (Jerusalem synagogue) operation sends a clear message to the Zionist entity and to Stink-iyahu"; "There must be resistance and it is high time that the Arabs awaken from their slumber and become a giant that will liberate Palestine from the colonialist Jews who came and unjustly plundered our land and our rights. I believe in the Right of Return".
https://www.youtube.com/watch?v=A-sZJqvSZuM

- Winner of Islamic Beauty Pageant: May Allah Liberate Palestine (Echorouk TV, 23 novembre, Vidéo 1mn54)
http://www.memritv.org/clip/en/4626.htm

- Syrie : 23 civils tués par des raids sur Raqa (AFP) - "Au moins 23 civils ont été tués mardi dans des raids de l'armée de l'air sur la ville de Raqa, fief du groupe Etat Islamique (EI) situé dans le nord de la Syrie".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/25/97001-20141125FILWWW00223--syrie-23-civils-tues-par-des-raids-sur-raqa.php

- Et si l'islamisme était en perte de vitesse ? (Emission France Culture "La Grande Table, Audio 34mn) - "Caroline Broué et Antoine Mercier, en compagnie du géopolitologue Frédéric Encel, reçoivent Alexandre Adler, historien et journaliste, spécialiste des relations internationales, qui vient de faire paraître chez Grasset un essai intitulé Le Califat du Sang". Une bonne émission, à écouter.
http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-et-si-l-islamisme-etait-en-perte-de-vitesse-2014-11-24


Iran

- Nucléaire : pas d'accord à Vienne entre les grandes puissances et l'Iran (AFP) - "Les grandes puissances et l'Iran ne sont pas parvenus à trouver un accord complet aujourd'hui sur le programme nucléaire de Téhéran et se sont donné jusqu'au 30 juin 2015 pour continuer de négocier".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/24/97001-20141124FILWWW00167-nucleaireiran-negociations-jusqu-en-2015.php
- Douche froide à Vienne sur le nucléaire iranien, Yves-Michel Riols (Le Monde) - "le naufrage des pourparlers aurait un effet désastreux sur la lutte contre la prolifération nucléaire. D’où les efforts déployés ces derniers jours par John Kerry pour tenter de rassurer les alliés sunnites de Washington dans le Golfe, vent debout contre l’Iran chiite, et qui menacent, à leur tour, de se lancer dans la course à l’arme atomique en cas de conclusion d’un accord jugé insuffisamment contraignant envers Téhéran".
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/11/25/douche-froide-a-vienne-sur-le-nucleaire-iranien_4528992_3210.html
   "[...] En somme, les négociations sont allées trop loin pour échouer, mais pas assez loin pour conclure. La crise au Proche-Orient pousse à un rapprochement avec l’Iran dont la coopération est indispensable à un règlement des guerres en Irak et en Syrie. De plus, le naufrage des pourparlers aurait un effet désastreux sur la lutte contre la prolifération nucléaire. D’où les efforts déployés ces derniers jours par John Kerry pour tenter de rassurer les alliés sunnites de Washington dans le Golfe, vent debout contre l’Iran chiite, et qui menacent, à leur tour, de se lancer dans la course à l’arme atomique en cas de conclusion d’un accord jugé insuffisamment contraignant envers Téhéran.
    Mais ces convergences stratégiques seront-elles suffisantes pour surmonter les différends ? Rien n’est moins certain, car le règlement de la crise repose aussi sur des critères techniques complexes qui seront scrutés à la loupe. L’Iran réclame une suppression des sanctions internationales et non leur simple suspension. Mais pour bouger sur les sanctions, les « P5 + 1 » exigent des garanties sur le « breakout », à savoir le temps nécessaire aux Iraniens pour assembler une arme nucléaire s’ils le souhaitent. Pour le moment, ce délai est d’environ trois mois, selon les Occidentaux. Ils veulent qu’il soit « au moins supérieur à un an », d’après un proche du dossier. Une période jugée suffisamment longue pour détecter toute course clandestine à la bombe.
    Le rallongement de ce « breakout » suppose, à son tour, que l’Iran réduise le nombre de ses centrifugeuses qui fabriquent de l’uranium enrichi, ainsi que son stock d’uranium déjà enrichi. Mais à en croire une source européenne, les concessions consenties par Téhéran au cours de l’année écoulée ne permettraient de rallonger le « breakout » que de « quelques semaines ». On serait donc très loin du compte. Les sept prochains mois seront cruciaux."

- Nucléaire : les Occidentaux ne feront pas plier l'Iran, selon Khamenei (AFP)
https://fr.news.yahoo.com/nucl%C3%A9aire-iranien-occidentaux-ne-feront-plier-t%C3%A9h%C3%A9ran-121025178.html
   "Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur le dossier nucléaire, a affirmé mardi que les Occidentaux ne feraient pas plier l'Iran dans les négociations qui ont été prolongées faute d'un accord. "Dans le dossier nucléaire, les arrogants ont tout fait pour mettre la République islamique à genoux mais ils n'ont pas réussi et ne réussiront pas" à le faire, affirme un tweet sur le compte officiel du numéro un iranien. Les responsables iraniennes qualifient souvent les gouvernements occidentaux d'"arrogants". [...]"


USA

- The Conflict and the Coverage, Margaret Sullivan (New York Times public editor) - "[New York Times should] strengthen the coverage of Palestinians. They are more than just victims, and their beliefs and governance deserve coverage and scrutiny. Realistic examinations of what’s being taught in schools, and the way Hamas operates should be a part of this. What is the ideology of Hamas; what are its core beliefs and its operating principles? What is Palestinian daily life like? I haven’t seen much of this in The Times". Et bien entendu, ce biais est encore pire dans les médias français, qui n'ont de leur côté ni la lucidité ni l'honnêteté de le reconnaître.
http://www.nytimes.com/2014/11/23/opinion/sunday/the-conflict-and-the-coverage.html?_r=0
   "[...] One of the most frequent charges, on both sides, is that there is not enough context in news coverage. For example, Yumi Schleifer wrote to me over the summer to protest a full-page illustration of targets in Gaza that had been hit by Israel, charging that it “was clearly intended to show Israel as the bad guy.” He complained of “no accompanying illustration showing the population centers targeted by Hamas in Israel, nor the many Israeli settlements that have been hit by rockets and mortars over many years,” or showing Hamas personnel, weapons or tunnels.
    Sylvie Horvath saw anti-Israeli sentiment in this sentence because it lacked context: “It is Israel’s assault on Gaza that is causing the vast majority of the carnage in the conflict, including the deaths of 42 soldiers on the Israeli side.” She said a fairer construction would have included the phrase “due to Hamas’ continual firing of missiles into peaceful Israeli communities.” [...]
    Then there’s the question of whether The Times, and other news organizations, simply overplay the conflict. Matti Friedman, a former AP correspondent in Israel, discussed that idea in a widely read article in Tablet magazine last August. He wrote that the mainstream press pays far too much attention to Israel because of “a hostile obsession with Jews” and does so within an unchanging and unfair narrative. “Israel is not an idea, a symbol of good or evil, or a litmus test for liberal opinion at dinner parties,” he wrote. “It is a small country in a scary part of the world that is getting scarier.”
    Why does The Times place so much emphasis on Israel, particularly on the Palestinian conflict, when there are so many hot spots and so much carnage in the world?
    One reason, surely, is that Israel is one of the United States’ most important allies — one to which it provided more than $3 billion in military aid last year — and that its activities are of great interest to Times readers. Not all of the paper’s attention to Israel deals with, or should deal with, the conflicts with Palestinians.
   “I don’t think the subject is overcovered,” Mr. Kahn [top editor for international news] told me when I asked about this criticism. “We are following our best gut experience about what people are paying attention to. We cover things that are most relevant to our readers and to the international conversation. We’re not trying to shove it in people’s faces. We’re reflecting the intense interest that is there.” [...]
    Solid and often excellent as it is, the coverage and handling of this fraught topic has room for improvement. Here are some recommendations:
    1. Include more. Provide as much historical and geopolitical context as possible in individual articles, within the space constraints of news coverage. Include, too, whenever possible, a sense of the region – for example, that the rise of radical Islam is not a distant issue for Israel but a very real one and a very local one. [...]
    3. Diversify. Strengthen the coverage of Palestinians. They are more than just victims, and their beliefs and governance deserve coverage and scrutiny. Realistic examinations of what’s being taught in schools, and the way Hamas operates should be a part of this. What is the ideology of Hamas; what are its core beliefs and its operating principles? What is Palestinian daily life like? I haven’t seen much of this in The Times. There should be a native Arabic speaker on staff who can penetrate Palestinian society with understanding and solid news judgment. Mr. Okrent’s idea of a Ramallah bureau was a good one, I thought, but Mr. Kahn has told me that practical problems and expenses continue to make it unlikely. Failing that, diversity becomes an even more important component of fairness. [...]"


Europe

- A Donetsk sous les bombes, un flash puis le chaos, Clément Zampa (AFP) - "Ivan Balabanov est un petit homme de 64 ans, aux yeux tristes, qui raconte son histoire dans une veste trop grande pour lui, au milieu de son salon totalement détruit. Sous ses pieds se brisent les éclats de verre d'un lustre désintégré. Il montre des traces de sang séché au sol, celui de sa femme, mêlées à la poussière. La roquette est tombée samedi soir dans la cuisine de son petit pavillon après avoir éventré son toit" [...] Les gens du coin ont pris l'habitude des bombes. Ils vivent sans y prêter trop d'attention. "Un quart d'heure plus tôt, on était encore tous assis dans la cuisine. Si on était restés, on serait morts tous les quatre", tremble encore Ivan". Un trop rare aperçu du calvaire vécu par les civils en Ukraine... alors que ce genre d'article était quotidien quand il s'agissait des civils de Gaza (et avec dans ce cas des accusations explicites systématiques contre Israël, à comparer avec la prudence des journalistes en Ukraine, qui se refusent à accuser sans preuve définitive Kiev d'être à l'origine de ces tirs indiscriminés, même quand c'est l'hypothèse la plus probable).
https://fr.news.yahoo.com/donetsk-bombes-flash-puis-chaos-151505638.html
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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 11:25

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- Lessons from the sick, depraved antisemitic Arab cartoons (Elder of Ziyon) - "I must point out again that the existence of bloodthirsty antisemitic cartoons is not in itself evidence that Palestinian Arab society is sick. There are plenty of outliers who have access to the Internet who can easily post gruesome, offensive garbage, and fringe groups can be found anywhere. However, the lack of any public pushback in Arabic against this clear Jew-hatred and bloodlust does indeed indicate that Palestinian society is sick. It might not be fashionable to say it - and Western reporters are loathe to write about it - but there is no visible counterpoint to these repulsive images and the equally abhorrent messages that accompany them. Images like these are celebrated by many, and condoned by the rest, with their silence".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/lessons-from-sick-depraved-antisemitic.html

 

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 11:24
"Intifada de Jérusalem"

- Jérusalem : les jeunes musulmans autorisés à prier sur l'esplanade des Mosquées (AFP) - "La police israélienne a déclaré jeudi qu'elle laisserait les jeunes musulmans prier vendredi sur le site extrêmement sensible de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, pour la seconde semaine consécutive, après des mois de restrictions" ; "L'Etat hébreu interdit régulièrement aux jeunes hommes musulmans l'accès à l'esplanade le vendredi, estimant qu'ils sont les plus à même de se livrer à des violences à l'issue de la prière".
https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9rusalem-jeunes-musulmans-autoris%C3%A9s-%C3%A0-prier-lesplanade-mosqu%C3%A9es-221119968.html
- Des milliers de musulmans prient à Al-Aqsa, des Juifs attaqués à Jérusalem-Est (AFP)
https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9rusalem-milliers-musulmans-prient-%C3%A0-al-aqsa-oublier-123525587.html
   "Des milliers de musulmans de tous âges ont prié dans le calme sur l'esplanade des Mosquées, vendredi à Jérusalem-Est, où des Palestiniens ont attaqué des Juifs se rendant à la prière du Shabbat, faisant deux blessés. [...]
    A Jérusalem-Est, "un groupe de fidèles juifs a été attaqué (vendredi soir) alors qu'ils se rendaient à pied (...) à Beit Horot", une enclave juive sur le Mont des Oliviers, a indiqué la police dans un communiqué. Un des juifs a été poignardé dans le dos et un autre blessé avec ce qui semble être une barre de fer, a précisé la police alors que les tensions, déjà très vives dans la Ville sainte, sont exacerbées depuis l'attaque mardi d'une synagogue qui a fait cinq morts.
    Quelques heures auparavant, entre 37.000 et 40.000 fidèles musulmans avaient prié sur l'esplanade des Mosquées, sous la surveillance de centaines de policiers israéliens déployés à l'extérieur du site, dans la Vieille ville, a indiqué Amr Kassouani, un responsable du lieu. Pour le deuxième vendredi de suite, les check-points disposés aux portes de l'esplanade ont laissé passer hommes, femmes et enfants sans limite d'âge. Les policiers se contentaient de contrôles sporadiques et le grand rituel hebdomadaire s'est déroulé dans le calme.
    Les autorités avaient levé la semaine précédente, pour la première fois depuis longtemps, l'interdiction d'entrer faite aux hommes jeunes, les plus susceptibles de causer des troubles à leurs yeux. L'idée était de faire baisser la température autour du baril de poudre religieux qu'est l'esplanade. Elles ont reconduit ces dispositions vendredi à la fin d'une nouvelle semaine de violences marquée par l'attentat le plus meurtrier commis à Jérusalem depuis 2008.
    L'esplanade, troisième lieu saint pour les musulmans et site le plus sacré pour les juifs, est au coeur des tensions qui secouent Jérusalem, touchent aussi Israël et la Cisjordanie et font redouter un embrasement généralisé. Avec l'attentat de mardi, les violences ont semblé menacer de prendre une nature confessionnelle encore plus dangereuse. [...] Les Palestiniens et les musulmans s'inquiètent des revendications de plus en plus pressantes d'une minorité juive [...] qui réclame le droit d'y prier. Ils dénoncent leurs visites de plus en plus fréquentes sur le site et perçoivent comme des profanations les incursions de policiers israéliens sur l'esplanade et même, comme c'est arrivé lors d'incidents, dans la mosquée Al-Aqsa.
    Al-Aqsa, d'où la deuxième Intifada passe communément pour être partie en 2000, "c'est notre mosquée", soutient Wasel Qassem, radiothérapeute de 35 ans, "c'est un motif évident de nouvelle Intifada". "Je suis inquiet", dit-il, "la situation est explosive. J'espère qu'elle n'explosera pas". Abdullah Adhami, verrier de 24 ans, et Mohamad Chundi, 18 ans, font le même constat : "Il y a beaucoup de colère", dit ce dernier, "ce lieu est à nous. Si nous ne battons pas pour lui, nous le perdrons"."
- Cisjordanie : Plusieurs émeutes après la prière musulmane (Times of Israel) - "En dépit de la levée de restrictions au mont du Temple, des émeutes ont éclaté en Cisjordanie".
http://fr.timesofisrael.com/cisjordanie-plusieurs-emeutes-apres-la-priere-musulmane/

- Un plan du Hamas pour assassiner un ministre israélien déjoué (AFP)
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141121.OBS5738/un-plan-du-hamas-pour-assassiner-un-ministre-israelien-dejoue.html
   "Les services de sécurité israéliens (Shin Beth) ont affirmé jeudi 20 novembre au soir que des membres du mouvement islamiste palestinien Hamas, soupçonnés de planifier l'assassinat du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, avaient été arrêtés. Selon eux, les suspects "récoltaient des informations sur le convoi du ministre" sur ses trajets depuis et vers son domicile dans la colonie de Nokdim en Cisjordanie, et cherchaient à se procurer un lance-roquette pour viser le véhicule. [...]"
- Israël démantèle un réseau terroriste en Cisjordanie dirigé depuis la Turquie, Avi Issacharoff (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/israel-demantele-un-reseau-terroriste-en-cisjordanie-dirige-depuis-la-turquie/
   "Israël a arrêté, au cours des récentes semaines, des dizaines de membres d’un réseau terroriste du Hamas opérant à travers la Cisjordanie qui préparaient une série d’attaques contre des cibles israéliennes, a déclaré un haut responsable palestinien au Times of Israel. Le réseau, ont-ils dit, était financé et dirigé par des officiels du Hamas en Turquie qui ont installé, de facto, un centre de commande en Turquie. [...]"

- Attaque en Israël : les aveux d'un Palestinien (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/20/97001-20141120FILWWW00376-attaque-en-israel-les-aveux-d-un-palestinien.php
   "Un Palestinien a avoué avoir délibérément renversé le 5 novembre trois soldats israéliens devant un camp de réfugiés palestiniens de Cisjordanie, alors qu'il avait fait état dans un premier temps d'un accident, a rapporté la police aujourd'hui. "Durant l'interrogatoire mené par le Shin Bet (services de sécurité), il a avoué avoir renversé les soldats et qu'il s'agissait d'une attaque planifiée", a dit la police israélienne dans un communiqué. Après l'attaque qui a blessé trois soldats, le Palestinien s'était rendu à la police."

- Fatah official assures Palestinians that Abbas' condemnation was a scam, everyone supports killing rabbis (Elder of Ziyon) - "In response to the widespread Palestinian Arab anger at Mahmoud Abbas' reported "condemnation" of the terror attack in Jerusalem this week (that he was pressured to issue by the US,) a Fatah official has assured her people that he doesn't really mean it"; "we also can see that the Palestinian Arab leadership is the one who is turning this into a religious war, essentially saying that rabbis are legitimate targets".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/fatah-official-assures-palestinians.html
- Arabs upset at Abbas for his "condemnation" of terror attack (Elder of Ziyon) - "More and more Palestinian Arabs are angry at Mahmoud Abbas for his supposedly pro-Israel actions, including his "condemnation" of the terror attack in the Har Nof synagogue"; "In other news, an imam from Acre who expressed sympathy for the terror victims reportedly had his car doused in acid last night".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/arabs-upset-at-abbas-for-his.html

- PA daily incited against "rabbis" prior to synagogue attack (PMW) - "A week before the brutal murders of four rabbis during prayer and a policeman in a Jerusalem synagogue, the official Palestinian Authority daily published an op-ed that demonized Israel and Jews. It specifically singled out "the rabbis of the secret societies" as the ones giving the instructions to Israel to "set the foundations for an eternal hegemony"."
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13130

- Another Tack: Not telling it like it is, Sarah Honig (JP) - "“Things here will only improve,” argued one fellow, “after the Jews are gone. Yes we want peace, but peace means no Jews”."
http://www.jpost.com/landedpages/printarticle.aspx?id=381774
   "[...] You’ll never hear a Sky commentator dare observe that Abbas’s repeated delegitimization of the Jewish people, their religion, traditions, bonds to Zion – every crucial aspect of their nationhood and history – may perhaps belie the façade of teaching the world to sing in perfect harmony. [...] Inter alia Abbas has promoted himself as the protector of Christendom in a fraternal united stand against the polluting Jew. [...] The trouble is that Abbas’s anti-pollution drive inspires hate and emboldens haters.
    An Israel Radio reporter recently did random street in interviews in Arab neighborhoods of Jerusalem, where the responders echoed (in fluent Hebrew) Abbas’s characterization of Jews as contaminants. “Things here will only improve,” argued one fellow, “after the Jews are gone. Yes we want peace, but peace means no Jews.” Another bystander likewise recommended ethnic cleansing: “Go back to where you came from. Go to Russia, Germany, Poland – anywhere – just not here.” But there were also kinder voices: “I really don’t like to say so,” remarked a solicitous sort, “but what was done to you in Germany, will be done to you here too.”
    These are our peace partners. It’s spine chilling to hear such sentiments from ordinary taxi drivers and greengrocers. They ring alarmingly authentic. Day after day, deceptively moderate Abbas hectors that the Jews are out to infest and defile al-Aksa. This is no Johnny-come-lately motif provoked by “Jewish nationalists.” [...]"

- Al Jazeera op-ed praises synagogue massacre (Elder of Ziyon) - "Professor Abdel Sattar Qassem wrote an op-ed in Al Jazeera praising the murder of innocent Jews. Of course, the article is only in their Arabic site"; "Incidentally, this supporter of terror has been the subject of a worshipful interview in Electronic Intifada. He is a professor at An Najah University in Nablus. He received a master's degree in political science from Kansas State University and a doctorate from the University of Missouri".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/al-jazeera-op-ed-praises-synagogue.html

- Even more support for terror from UNRWA teachers - and school principals (Elder of Ziyon) - "what can you expect from an organization whose "human rights" website included antisemitism and who teaches the kids that Jews are dirty?"
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/even-more-support-for-terror-from-unrwa.html

- L’AP aurait interdit à ses responsables d’évoquer l’attaque de la synagogue (Times of Israel) - "les dirigeants palestiniens veulent éviter de se retrouver dans l’embarras face aux Américains".
http://fr.timesofisrael.com/lap-aurait-interdit-a-ses-responsables-devoquer-lattaque-de-la-synagogue/
   "L’Autorité palestinienne aurait donné des instructions claires à ses fonctionnaires. Ils doivent à tout prix éviter d’évoquer l’attaque de la synagogue de mardi à Jérusalem dans les médias arabes ou internationaux, indique une source anonyme au quotidien palestinien Al-Quds mercredi. En agissant ainsi, les dirigeants palestiniens veulent éviter de se retrouver dans l’embarras face aux Américains. [...]"


Analyses & Commentaires

- L’Intifada a lieu à Jérusalem et va empirer, Avi Issacharoff (Times of Israel) - "Le soulèvement de 1987 avait commencé par une fausse nouvelle d’accident de voiture à Gaza. Aujourd’hui, dans les quartiers à haute tension de Jérusalem Est, sa toute dernière incarnation peut être liée au suicide contesté d’un conducteur arabe de bus".
http://fr.timesofisrael.com/lintifada-a-lieu-a-jerusalem-et-va-empirer/
   "[...] La première intifada en décembre 1987 avait été provoquée par un accident de voiture dans le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza entre un conducteur de camion israélien et une voiture transportant des travailleurs palestiniens. Quatre Palestiniens avaient été tués. Juste après l’accident, une fausse rumeur avait circulé sur le fait que le meurtre avait été intentionnel et que le conducteur israélien avait voulu venger la mort d’un proche dans un attentat terroriste. Les média palestiniens (qui opéraient alors sous la supervision israélienne, pas sous celle de Mahmoud Abbas ou de l’Autorité palestinienne) avaient attisé les flammes et transformé la rumeur en fait. Une énorme vague de protestations avait commencé, et, avec cela, six ans « d’Intifada de pierres ».
    Lundi matin, le corps d’un conducteur de bus palestinien, Youssef al-Ramouni, a été retrouvé pendu dans son bus sur le parking de Har Hatzovim au nord de Jérusalem. La police de Jérusalem a insisté en affirmant, d’après les conclusions de l’autopsie, qu’il s’agissait bien d’un suicide et qu’il n’y avait aucune suspicion de meurtre.
    Israël était occupé ce jour-là avec les nouvelles relatives aux élections anticipées, et les affirmations palestiniennes que Ramouni avait été assassiné n’ont pas reçu beaucoup d’attention. Pourtant, afin de réduire les tensions potentielles de l’incident, la police a décidé d’autoriser une autopsie à l’Institut médico-légal Abu Kabir, en présence d’un médecin palestinien, Sabr al-Alul. Selon les médecins israéliens, l’autopsie a abouti à la conclusion sans équivoque que Ramouni s’était bien suicidé. De plus, ils ont déclaré qu’Alul était d’accord avec les conclusions. Mais pour des raisons qui restent encore peu claires, personne n’a demandé à ce qu’il signe le rapport.
    Ici, les choses commencent vraiment à se compliquer. Alul, pour certaines raisons, a fuité dans la presse palestinienne une conclusion différente : Ramouni serait mort de strangulation, mais pas à la suite d’un suicide. Il a détaillé pourquoi et comment il était arrivé à cette conclusion. La rumeur qu’un autre Palestinien (après le meutre de l’adolescent Muhammad Abu Khdeir par des juifs extrémistes, à la suite des meurtres des trois adolescents juifs par une cellule liée au Hamas cet été) avait été assassiné par des Juifs s’est répandue comme un feu.
    Il est difficile de se souvenir d’un tel consensus parmi les Palestiniens, religieux ou laïques, jeunes ou vieux, riches ou réfugies comme celui qui affirme maintenant que des habitants d’implantations ont étranglé Ramouni. Les quartiers de Jérusalem Est étaient à nouveau en feu. Mais pour l’intifada d’al-Quds, contrairement au soulèvement populaire de 1987, les Palestiniens ne se contentent plus de simples émeutes.
    Mardi matin, les cousins, Ghassan et Uday Abu Jamal, sont sortis de leur domicile à Jabel Mukaber dans le sud-est de Jérusalem et se sont dirigés vers le quartier de Har Nof à l’autre bout de la ville. Apparemment, ils connaissaient la synagogue qu’ils visaient. Ils sont entrés dans la synagogue et ont tué quatre fidèles innocents et un policier druze qui tentait de les arrêter. Lorsque je demande aux jeunes de Jérusalem Est de m’expliquer la brutalité de ces meurtriers, ils me répondent encore et encore que c’est une réaction normale. [...]
   « Cette attaque est une source de fierté pour tous les villageois. Nous la glorifions, et nous sommes sûrs que d’autres attaques surviendront. Tous les villages à Jérusalem-Est sont fiers d’eux maintenant et un jour, nous serons fiers de leur fils quand eux aussi, à leur tour, mèneront une attaque comme celle-ci. Chaque jeune qui devient un martyr est un honneur pour nous ». « Mais ils ont assassiné des civils innocents », lui-répondis-je. « Vous aussi vous avez tué des civils. Vous avez tué le chauffeur de bus palestinien, vous avez tué Mohammed Abu Kdheir. Vous avez affirmé que les meurtriers d’Abu Kdheir étaient des fous au lieu de les emprisonner à vie ». (Les suspects sont jugés en ce moment, le suspect principal plaide la folie.)
   « Vous, avec la pression que vous mettez sur al-Aqsa », poursuit-il, « vous avez créé cette réalité et ce sentiment de haine parmi les jeunes ». (Il fait référence aux événements violents qui ont eu lieu sur le mont du Temple ces dernières semaines et aux affirmations des Palestiniens que les Israéliens projettent de changer le statu quo au mont du Temple pour autoriser la prière sur le site saint. A maintes reprises, Netanyahu a démenti toute intention de modifier le statu quo.) « Vous êtes des habitants de Jérusalem, Nidal, vous savez, vous êtes des Israéliens, vous travaillez pour les Juifs », lui ai-je rétorqué. « Comment tout cela va-t-il se finir ? ». « La fin arrivera par la force. Ce qui a été pris par la force sera libéré par la force. Les sionistes doivent abandonner al-Aqsa. Sinon, ce genre de chose continuera. Il y aura plus d’attaques, et inshallah, ce sera pire »."

- L’‘Intifada de Jérusalem’ est différente et plus compliquée à arrêter, Elhanan Miller (Times of Israel) - "Ayant une carte d’identité israélienne et pouvant se rendre n’importe où dans la ville, les Palestiniens de Jérusalem ne se démarquent pas des Juifs de la Ville sainte".
http://fr.timesofisrael.com/l-intifada-de-jerusalem-est-differente-et-plus-compliquee-a-arreter/
   "[...] Les groupes palestiniens qui étaient à la tête des violences en Cisjordanie sont aux abonnés absents à Jérusalem. Ils ont été affaiblis par deux décennies de mesures anti-terroristes israéliennes et délaissés par les Palestiniens. En 2014, les 300 000 résidents palestiniens de Jérusalem n’ont pas de leader. Les attaques ne sont pas menées par des factions armées et ne reçoivent les bénédictions de ces groupes qu’une fois qu’ils sont devant le fait accompli.
    Le statut politique des résidents palestiniens de Jérusalem rendent les mesures antiterroristes plus compliquées à mettre en place. Ayant une carte d’identité israélienne et pouvant se rendre n’importe où dans la ville, les Palestiniens de Jérusalem ne se démarquent pas des Juifs de la Ville sainte. Détecter et arrêter un loup solitaire serait – et est, dans les faits – une mission impossible pour les forces de sécurité israélienne.
    Bien sûr, les postes de contrôle municipaux et les raids de la police dans Jérusalem-Est pourraient permettre de confisquer les armes comme les hachoirs et les pistolets utilisés durant l’attaque de mardi. Mais qu’en est-il des attaques du 22 octobre et du 5 novembre où les armes étaient des voitures ?
    Un ancien chef de la sécurité certifie que seule la sévérité contre les Palestiniens de Jérusalem pourrait mettre un terme à cette vague de violence. « On nous considère comme des pigeons », affirme Aryeh Bibi, qui était le chef de la police entre 1989 et 1991 et est ensuite devenu député du parti Kadima, au Times of Israel. « Nous devons modifier notre perception des choses. Plutôt que de nous barricader derrière des gardes placés à l’entrée de nos synagogues et nos écoles, nous devrions envoyer des forces armées dans les zones frontières (entre Jérusalem-Est et Jérusalem-Ouest) et les enfermer. Nous devrions mettre en place plus de barrages routiers et envoyer des collecteurs d’impôts à Jabel Mukaber. Démolir les maisons des terroristes et expulser [leurs familles] des villages après leur avoir retiré leur autorisation de résidence à Jérusalem auront un énorme impact ».
   « Cela n’a pas de sens que les Juifs aient peur de marcher dans les rues alors qu’eux peuvent traverser la ville librement », s’insurge Bibi. Il propose aussi d’augmenter la pression sur les potentiels terroristes grâce à un savant mélange de mesures bureaucratiques et sécuritaires, comme la clôture et l’augmentation du contrôle de la sécurité sociale. « La pression sociale dans leur village est importante et nous devons faire en sorte qu’ils soient sous pression. Il n’y a pas d’autres moyens ».
    La frustration commence à se faire sentir au sujet de la situation. Certains politiciens reviennent sur l’idée d’une séparation politique de Jérusalem. L’ancienne dirigeante du parti travailliste, Shelly Yachimovich, a exhorté mardi au retrait israélien de Jabel Mukaber, un village arabe dans le sud qui a été annexé en 1967. C’est là où habitaient les cousins Abu Jamal, les terroristes qui ont attaqué la synagogue d’Har Nof mardi. « Jabel Mukaber ne fait pas partie de l’Etat d’Israël et ne devrait pas être dans l’Etat d’Israël », a-t-elle écrit sur son mur sur Facebook. « C’est un village arabe où nous avons insisté pour que ses résidents aient la carte d’identité bleue (israélienne) et que nous avons transformé en un quartier de Jérusalem. Les meurtriers sont arrivés de Jabel Mukaber aujourd’hui. C’est de là aussi que venaient les meurtriers à l’origine du massacre de Merkaz Harav (en 2008), de l’attaque au tracteur, de la terrible explosion de bus au croisement de Patt. Après chacun de ses actes terroristes, il y a eu des fêtes dans ce village pour célébrer ces actes. J’aimerais que les fanatiques de droite me donnent une raison valable pour m’expliquer comment en les forçant à devenir des résidents israéliens vivant dans un quartier de Jérusalem cela contribue à la sécurité d’Israël et garantit le statut de capitale de Jérusalem ».
    Même le maire de Jérusalem, Nir Barkat, avait exhorté Israël à abandonner son contrôle des trois quartiers dans le nord de Jérusalem qui se trouvent au-delà de la barrière de sécurité. « Je recommande que l’on déploie des forces armées le long de la barrière », avait préconisé Barkat lors d’une réunion du cabinet en 2011. Le journal israélien Maariv avait repris ses propos. « Nous ne devons abandonner les municipalités au-delà de la barrière et annexer les zones qui sont du côté israélien et qui ne sont pas actuellement sous la juridiction de la municipalité de Jérusalem ». Mardi, après l’attaque d’Har Nof, Barkat a souligné qu’il s’opposait à ce que l’on cède le pouvoir dans les quartiers à l’est de Jérusalem. « Nous ne devons pas diviser la ville, cela empirerait les choses », a-t-il affirmé. [...]"

- Israël : la presse étrangère sur le banc des accusés, Danièle Kriegel (Le Point)
http://www.lepoint.fr/monde/israel-la-presse-etrangere-sur-le-banc-des-accuses-23-11-2014-1883720_24.php
   "[...] Des médias israéliens - sites en ligne et presse écrite - ont lancé une offensive en règle contre la presse étrangère. Notamment après le massacre de la synagogue d'Har Nof, un quartier ultra-orthodoxe situé à Jérusalem-Ouest. Des critiques qui prennent pour cible "des titres douteux et des erreurs commises dans certains reportages". Particulièrement visée, CNN qui, tout de suite après l'annonce de l'attaque, avait titré ses images "Attaque meurtrière à Jérusalem dans une mosquée". La chaîne américaine a aussi présenté ses excuses pour n'avoir pas distingué, dans son bilan des tués, les terroristes de leurs victimes. Mais The Times of Israel, un journal israélien en ligne publiant en anglais et en français, dénonce "d'autres fautifs" comme la CBC canadienne qui, même si elle a rectifié plus tard, "n'a pas mentionné dans sa première diffusion sur l'attaque les victimes juives". Également montrée du doigt, avec le même genre de reproches, toute une liste d'autres médias étrangers, britanniques, français, etc.
    Déjà dans son édition du 14 novembre dernier, soit un peu plus d'une semaine après la seconde attaque à la voiture bélier, Yediot Yerushalayim, un des suppléments du week-end de Yediot Aharonot - quotidien populaire de centre droit -, avait publié un réquisitoire en bonne et due forme. Titré "Ce qu'ils voient !", son auteur considère que la presse étrangère réalise une "couverture déséquilibrée et tendancieuse contre Israël" par des "choix problématiques de sujets" qui mettent l'accent sur les constructions supplémentaires à Jérusalem-Est, la répression policière sur l'esplanade des Mosquées qu'on oublie de qualifier de "mont du Temple". En d'autres termes, les envoyés spéciaux étrangers ne devraient pas mettre l'accent sur la colonisation et les visites de Juifs messianiques sur l'esplanade d'al-Aqsa. Ils sont également accusés de ne pas montrer suffisamment "les actions des jeunes Palestiniens contre les forces de l'ordre", c'est-à-dire les manifestants lanceurs de pierres, et de s'en prendre aussi au fait que, "dans ces reportages, les mots terrorisme et terroriste pour qualifier les attentats et leurs auteurs seraient quasi systématiquement évités".
    Interrogé, un professionnel israélien de la communication considère que "de nombreux correspondants étrangers font appel à des fixeurs, cameramen et assistants palestiniens qui donnent leur vision du conflit, sans compter qu'ils couvrent la situation en fonction d'un seul agenda : celui de la communauté internationale". Un autre explique : "Les journalistes même pro-israéliens reçoivent, comme un fait avéré, le concept selon lequel l'occupation est le principal facteur de l'instabilité et de l'absence de paix dans la région."
    Un journaliste allemand, Hans-Christian Rössler, répond : "Comme dans toute couverture de conflit, il y a deux côtés, et ici parfois plus. En tant que journaliste, vous tentez d'informer le lecteur sur ce qui l'intéresse. Vous n'êtes pas là pour faire la com de telle ou telle partie." Des propos qui, de toute évidence, ne réussissent pas à convaincre. Pour de larges secteurs du public israélien, les médias étrangers sont une nouvelle preuve que "le monde est contre (eux)". Un sentiment omniprésent depuis la dernière guerre à Gaza. [...]"

- Blaming Israel for Palestinian violence is racist: it denies that Arabs are moral agents, Alan Johnson (The Telegraph)
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/palestinianauthority/11243168/Blaming-Israel-for-Palestinian-violence-is-racist-it-denies-that-Arabs-are-moral-agents.html
   "There were some odd media reactions this week to the murder of four Jews at prayer (and the heroic Israeli Druze first responder Zidan Saif who tried to rescue them) by two Palestinians perpetrators in Jerusalem. [...] Of course not all reporting was of this character. But still, what explains the exculpatory impulse, also widespread on social media?
    Part of the explanation lies in the profound influence that the anti-Zionist ideology (a system of demonising ideas and representations about Israel and the Jews) now exercises in our culture. At the heart of the ideology is a deeply buried, often unconscious, assumption about the dichotomous natures of Israelis and Palestinians that warps our understanding of the conflict. Here it is:Palestinians (and Arabs in general) do not have agency and choice, and so cannot be held accountable and responsible. Israelis do and can; always, and exclusively.
    Palestinians are understood as a driven people, dominated by circumstance and emotion, lacking choice, below the age of responsibility, never to be held accountable. Israelis are the opposite; masters of all circumstances, rational and calculating, the root cause of everything, responsible for everything.
    It is, palpably, an Orientalist view of the Palestinians as the Other, except this time they are affirmed as noble savages. It’s a bit racist, to be honest. For example, the Liberal Democrat David Ward MP tweeted that the Palestinian synagogue terrorists had been “driven to madness” – which not only removes agency from them but also sanity.
    This groupthink is the reason that parts of the media are reluctant to challenge the Palestinian national movement when it is guilty of rejectionism, terrorism, authoritarianism, corruption and the promotion of a vile culture of incitement, demonization and antisemitism. After all, those things are just not the “the Israel story“, are they? As Matt Seaton, comment editor at the New York Times, tweeted recently, his opinion pages will only cover Palestinian racism when “they have [a] sovereign state to discriminate with.” [...]"

- Jihad in Jerusalem (Wall Street Journal editorial) - "The best way to prevent another intifada is to [warn] Palestinians that they will never have a homeland as long as they cultivate a society that celebrates murdering the innocent in the name of religion".
http://online.wsj.com/articles/jihad-in-jerusalem-1416356018
   "To understand why peace in Palestine is years if not decades away, consider the Palestinian celebrations after Tuesday’s murder in a Jerusalem synagogue of five Israelis, including three with joint U.S. citizenship. Two Palestinian cousins armed with meat cleavers and a gun attacked worshipers during morning prayers, and the response was jubilation in the streets. [...]
    Palestinian Prime Minister Mahmoud Abbas condemned the killings, but not without calling for Israel to halt what he called “invasions” of the holy Al Aqsa Mosque in Jerusalem. Mr. Abbas has previously said the Temple Mount was being “contaminated” by Jews, despite assurances by Prime Minister Benjamin Netanyahu that the Dome of the Rock and Al Aqsa Mosque are for Muslim worship only. The Memri news service reports that the Oct. 29 issue of the Palestinian daily Al-Hayat Al-Jadida was full of false accusations that Israel is damaging Jerusalem’s holy sites. [...]
    The murders are the worst in a recent spate of Palestinian attacks, which some are calling a third spontaneous “intifada,” or uprising, against Israel. But there are few spontaneous events in a society dominated by armed military factions. The last intifada, after the failure of Bill Clinton ’s peace talks in 2000, was also said to be spontaneous until it became clear that Yasser Arafat was running it. [...]
    The best way to prevent another intifada is to reassure Israel that the U.S. supports its self-defense, while warning Palestinians that they will never have a homeland as long as they cultivate a society that celebrates murdering the innocent in the name of religion."

- Another Tack: Not telling it like it is, Sarah Honig (JP) - "Uninitiated audiences perceive the world through the broadcasters’ distorting glass. Their opinions are thereby at least partly shaped and their preexisting prejudices are subtly reinforced". Et le biais est bien sûr encore plus flagrant en France.
http://www.jpost.com/landedpages/printarticle.aspx?id=381774
   "For hours after last week’s vehicular terror in Jerusalem (capped by an attack on passersby with a metal rod), Sky News persisted in not telling it like it is. Its running news ticker at the bottom of the screen single-mindedly informed viewers that “Israeli police say a driver has rammed his car into pedestrians in East Jerusalem in an ‘intentional’ attack causing several injuries.”
    The very inclusion of the verb ‘say’ sufficed to cast doubt on Israeli communiqués. Then, to chip further away at residual Israeli credibility the word intentionally was tendentiously placed in quotation marks. This surely was overkill, considering that the reliability of the Israeli report was already challenged by the caveat of the opening phrase. If during the first few minutes of the incident Sky could somehow make excuses for what looked like thinly-veiled antagonism, it certainly couldn’t long after the event. Nevertheless, that hardly objective news bar was still featured, when any duty editor of even grudging goodwill or nominal neutrality should have known better.
    In contrast, another report was cited with unadulterated acceptance. Sky’s above mentioned “breaking news” flash was accompanied throughout – for as many hours – by a bulletin that stated matter-of-factly (without any caveats this time) that “Israeli police have clashed with Palestinians inside Jerusalem’s al-Aksa Mosque compound after Jewish nationalists announced plans to visit the site.” The subliminal nuances were unmissable and there was no qualifying vocabulary. The al-Aksa Mosque compound designation suggested exclusive Muslim connections and no Jewish ones.
    Then came the unequivocal attribution of causality. The clashes occurred “after Jewish nationalists announced plans to visit,” i.e. Jews instigated the clashes. Not a word appeared about rocks and Molotov cocktails stored in the sacred spot and tossed at Jews praying below in front of the Western Wall. Such facts may interfere with Sky’s insinuation that Jews are interlopers, trespassing in what has only ever been a Muslim shrine. The implication is that it’s Jews who disturb the peace along with their police “inside” the compound.
    The injection of the term nationalists sealed the negative connotation. Nationalists are villains in the lexicon of political correctness. The sentinels on Sky’s moral high ground know whom to distrust a priori and whom to trust inherently. Uninitiated audiences perceive the world through the broadcasters’ distorting glass. Their opinions are thereby at least partly shaped and their preexisting prejudices are subtly reinforced.
    To be sure, Sky isn’t the only overseas news outlet with an attitude. Almost all its purportedly pluralist and tolerant counterparts are equally disingenuous and almost all classify Temple Mount terminology as politically incorrect. More often than not, anchors and reporters allude to Haram a-Sharif and lest the masses out there not be fully clued in, they add by way of elucidation that “the Haram” is where al-Aksa Mosque is located. At most, Temple Mount comes in as an aside meant to clarify what the commotion is about. “This is also where Jews claim that their ancient temples once stood,” some correspondents throw in with a pinch of skepticism. Alternative edification is that “this is also what Jews refer to as Temple Mount.”
    The undertones here are paramount. Jews invariably “claim.” Their version is hardly one that can be reasonably accorded credence. The Arab insistence that no Jewish temples or Jewish historical/religious ties to Jerusalem ever existed is thus amplified by media quibbling. Out of nowhere Jews seemingly invaded Jerusalem and out-of-the-blue they brazenly seek to overrun Muslim sanctuaries. The resort to an adverb like “also” isn’t incidental or insignificant. It imparts the impression of precedence and rightful ownership. The Arabs are treated as legitimate proprietors. Jewish claims are ancillary and unsubstantiated. [...]"

- CBS News Fails, Fox News Shows Palestinian Joy at Terror (Honest Reporting, Vidéo 1mn57) - "While CBS News screws up claiming that Har Nof is disputed territory, Fox News tells the truth and dares to show how Palestinians in Gaza dance and give out candy at the news that innocent Jews have been butchered".
https://www.youtube.com/watch?v=2ifUfJksnY4


Israël

- Netanyahu on discrimination of Israeli-Arabs: An entire community should not be stigmatized (JP) - ""We should not discriminate against an entire public because of a small minority that is violent and militant," he said. "The vast majority of Israeli-Arab citizens are law-abiding and we are acting resolutely against those who break the law," he added".
http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Netanyahu-on-discrimination-of-Israeli-Arabs-An-entire-community-should-not-be-generalized-382348


Gaza & Hamas

- Egypt tightens closure on Gaza as Israel eases it (Ynet) - "Three months after Gaza op, rehabilitation gathers pace; while al-Sisi closes all ways of access to Strip, Israeli allows large quantity of construction materials to enter under monitoring system".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4594764,00.html

- Un éminent professeur de droit international dénonce la partialité, "flagrante", de William Schabas de l'ONU (UN Watch)
http://unwatchenfrancais.blogspot.ch/2014/11/un-eminent-professeur-de-droit.html
   " En Septembre, une délégation de UN Watch a rencontré William Schabas en personne avec les deux autres membres de sa commission d'enquête des Nations Unies sur Gaza, lui demandant de démissionner en raison de ses nombreuses déclarations et actions conflictuelles qui ont créé une apparence de partialité. Cependant M. Schabas a persévéré, affirmant avoir consulté un "large éventail de personnes" qui ont confirmé son objectivité et impartialité. Pourtant, on ne sait pas qui sont ces gens, parce que plusieurs avocats internationaux de premier plan ainsi que des militants des droits de l'homme de toutes origines ont appelé à sa démission.
    Le dernier important expert en vue est Joseph Weiler, président de l'Institut universitaire européen de Florence, président de l'Union européenne Jean Monnet à la New York University School of Law, et rédacteur en chef de la Revue européenne de droit international. Malgré les éloges sur M. Schabas, "éminent et influent et à juste titre", Joseph Weiler écrit dans le blog du European Journalof International Law : "il est difficile pour moi d'accepter que sa déclaration sur Netanyahu comme étant sa personnalité favorite à mettre au box des accusés de la CPI - quel que soit le contexte de cette réflexion - soit conforme à assurer «l'apparence d'impartialité». C'est très précisément à cette question - y a t-il des preuves suffisantes pour inculper M Netanyahu pour violation du droit pénal international - que devra répondre, directement ou indirectement, la Commission".
    "À mon avis, écrit M. Weiler, ceci est une affaire flagrante où une apparence d'impartialité aurait pu être créé. S'entêter est pour le commissaire, le Conseil des Nations Unies, la Commission d'enquête et pour William Schabas lui même, est à mon avis, imprudent et contre-productif. Lorsque l'apparence de justice est compromise, c'est la justice elle-même qui est compromise".
    Dans un commentaire sur l’édito de Weiler, le Prof. Christine Cerna de Georgetown Law School, la principale juriste spécialiste des droits de l'homme à la Commission interaméricaine des droits de l'homme, a écrit que M Schabas a été délibérément choisi précisément en raison de ses déclarations partiales antérieures. Elle affirme que le Conseil des droits de l'homme cherche des candidats partisans, sous l'influence du bloc arabe et islamique. Elle écrit :
   "À mon avis, Israël a un statut unique au Conseil des droits de l'homme. L'impartialité n'est pas une exigence demandée par le Conseil pour la nomination d'experts en ce qui concerne Israël. J'ai été choisie, au début de l'année, comme candidat de consensus par le Comité consultatif, pour le poste de rapporteur spécial de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, mais l'Organisation de la coopération islamique et la Ligue des États arabes s'y sont officiellement opposées toutes les deux. C'est ce qui a enterré ma candidature. Ils ont évoqué un «manque d'expertise», bien que toute ma vie professionnelle a concerné les droits de l'homme. C'est parce que je ne n'avais jamais dit quoi que ce soit de pro-palestinien et que donc je n'étais pas connue pour être suffisamment «partiale» pour gagner leur soutien. Le candidat qu'ils soutenaient officiellement a été considéré comme partial en leur faveur. Aucun autre mandat des procédures spéciales n'est faussé de cette façon. A la fin du compte, ni moi, ni le candidat de l'OCI n'avons été nommés, mais le diplomate indonésien, Makarim Wibisono, qui l'a été. Il était considéré comme suffisamment «pro-palestinien» pour être acceptable à l'OCI. Par conséquent, je ne pense pas que William Schabas aurait pu être choisi pour diriger l'enquête "indépendante" si il n'avait pas fait les observations qu'il avait faites à propos de Netanyahu."
    D'autres éminents juristes et des militants des droits de l'homme ont appelé William Schabas de démissionner - des personnalités bien connues de Schabas soit parce qu'il les cite dans ses œuvres soit parce qu'ils sont des collègues de travail ou des pairs [voir leur témoignage sur le site] [...]"


"Processus de paix"

- Israel can only manage the conflict, for it cannot end it, Ben-Dror Yemini (Ynet) - "At present, one has to admit, there is no way to resolve the conflict. But it can be managed. We need tranquilizers, not empty slogans".
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4594551,00.html
   "It's the season of illusions. The right and left are selling them. The right says if we press just a little harder, if we demolish more homes, if we deploy a whole lot more police, if we don't settle for a heavy hand but resort to an iron fist instead, the quiet will return. The left tells us if we simply treat the Palestinians nicer, if we refrain from making pilgrimages to the Temple Mount, if we offer them regional and global peace and end the occupation, all will fall peacefully into place.
    Been there, done that. Operation Pillar of Defense was a model of heavy handed action, which brought a significant fall-off in terror. But the separation fence was constructed in conjunction; and without the fence, we probably wouldn't have witnessed that same decline. A heavy handed approach was adopted during the first year of the intifada too – and to no avail. Pillar of Defense took place in 2002, which saw a record number of fatalities – 452. Fatalities in 2003 numbered 214, and 117 in 2004. Most of the decline was attributed to the separation fence.
    We also offered the Palestinians peace. First it was the Clinton plan; and then came the Olmert offer; and then once again, it's worth noting, in the form of the draft proposal formulated by John Kerry. Netanyahu wasn't the one who said no. The Palestinians did, just like they always have. What formula does the moderate left have to offer?
    At present, one has to admit, there is no way to resolve the conflict. But it can be managed. We need tranquilizers, not empty slogans. Responsibility for the latest flare-up rests for the most with the ill wind of the global Jihad, which continues to beat and murder and slaughter and butcher – primarily Muslims. Here and there, it reaches us too.
    And in the spirit of the times, the conflict now is less so a national one and more so a religious clash. In the 1930s and 1940s, too, the central figure in the Arab world was the mufti, Haj Amin al-Husseini. He had no national conflict with the pre-state Jewish community. His conflict was a religious one. And now, too, he has heirs. One of them is the Grand Mufti of Jerusalem, Muhammad Ahmad Hussein, who explained at a rally in 2012 that "the Muslims are destined to destroy the Jews." The rally was organized by the Fatah movement. Hussein serves in his position under the patronage of the Palestinian Authority. It's worth noting, too, that in the elections to the Palestinian Legislative Council in 2006, Hamas won four of the six seats up for grabs in East Jerusalem. The victory could have been bigger, but the two remaining seats were reserved for Christian candidates.
    It's a good idea therefore to heed the words of one of the most significant statesmen of the past generation, Henry Kissinger. He isn't considered a great friend of the Jews, or of Israel, even though he is Jewish. Speaking a few days ago, Kissinger said, "Israel should not seek a permanent or comprehensive peace with the Palestinians until regional turmoil settles down" – or, in other words, the Islamic State problem must be resolved first. Defeating the Jihad will give rise to a chance to reach a settlement. Take note, John Kerry and Tzipi Livni, who have said the very opposite.
    Does this mean that we should expand the settlements? Of course not. Does this mean we have to settle in, of all places, the heart of Muslim populations, like Silwan and Sheikh Jarrah, or change the status quo on the Temple Mount? Most definitely not. What we need is to reduce the friction – not a heavy hand and not a conciliatory hand, but a smart hand that strives primarily to create a separation.
    It's difficult for politicians to say that there are times in history that call for a waiting game. After all, politicians have to come up with a plan. It may be difficult for them; but at this point in time, the thing to do is wait."


Monde arabe

- Maroc : un responsable islamiste veut une loi contre la « normalisation » avec Israël (AFP) - "Le Maroc n’entretient officiellement aucune relation avec Israël et son gouvernement a toujours affirmé que le « boycott d’Israël est un principe »".
http://fr.timesofisrael.com/maroc-un-responsable-islamiste-veut-une-loi-contre-la-normalisation-avec-israel/


Iran

- Nucléaire iranien : les négociateurs au pied du mur à trois jours de la date butoir (AFP) - ""Je vais être honnête, des divergences demeurent... d'importantes divergences demeurent", a reconnu Eric Schultz, porte-parole du président américain Barack Obama, à l'issue de cette journée marathon".
https://fr.news.yahoo.com/nucl%C3%A9aire-iranien-n%C3%A9gociateurs-au-pied-mur-%C3%A0-trois-063724918.html
- L'AIEA attend encore des explications de l'Iran (Reuters) - "Le directeur général de l'AIEA a demandé jeudi à l'Iran de répondre aux interrogations de la communauté internationale sur ses recherches nucléaires, à quatre jours de la date butoir fixée à la République islamique, soupçonnée de vouloir se doter de l'arme atomique, pour trouver un accord définitif sur ce dossier. "L'Iran n'a pas fourni les explications qui permettraient à l'agence de clarifier les questions pratiques encore en suspens", a déclaré Yukiya Amano devant le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, réuni à Vienne".
https://fr.news.yahoo.com/laiea-attend-encore-des-explications-liran-134407668.html

- If you still don't believe Iran is antisemitic... (Elder of Ziyon) - "Yes, that's right - the rabbis who were murdered by terrorists are described as "Nazis" by Iranian news. It says "the way Israeli security forces have been attacking and destroying Palestinian homes and towns in recent days does indeed reveal that they are but a bunch of Nazis with beards, pigtails and black hats"."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/if-you-still-dont-believe-iran-is.html


France

- Le vote des députés va encourager le maximalisme des Palestiniens, Gilles-William Goldnadel (avocat et écrivain) - "Pour le polémiste Gilles-William Goldnadel, le vote de l'Assemblée nationale du 28 novembre sur la reconnaissance de l'Etat palestinien va donner un blanc-seing au Fatah pour bloquer les négociations".
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/11/19/31002-20141119ARTFIG00345-gilles-william-goldnadel-le-vote-des-deputes-va-encourager-le-maximalisme-des-palestiniens.php
   "Ainsi donc, des parlementaires de la gauche socialiste et de l'extrême gauche écologiste veulent faire adopter une proposition de résolution visant à voir reconnu un «État de Palestine». Alors même que je suis depuis toujours partisan de la création d'un État pour les Arabes de Palestine, je vais tenter d'expliquer pour quelles raisons je suis opposé à ces initiatives.
    Je sais ma tâche délicate, dans un contexte passionnel rien moins que rationnel et où les faits cèdent constamment le pas à l'idéologie. C'est ainsi que les auteurs des propositions de loi reconnaissent qu'elles n'ont qu'un caractère symbolique. Ils sont conscients que, sur le plan juridique international, elles n'ont aucun sens ni aucune légalité, en l'absence de frontières délimitées et d'une représentation politique des Arabes de Palestine, divisés en deux camps.
    Même lorsqu'il s'agit d'un drame qui peut enflammer une région qui brûle déjà d'un feu infernal et qui s'est exporté en France pendant l'été, la gauche n'a pas perdu son goût du psychodrame lyrique et de la pensée magique. Elle devrait pourtant savoir que la poésie politique a été dans l'histoire malheureuse des hommes le plus efficace des fossoyeurs des grands cimetières sous la lune. Peu importe qu'elle se soit constamment trompée. Elle préfère, comme on le sait, avoir esthétiquement tort avec Sartre que raison ingratement avec Aron. [...]" (suite payante)

- Alain Soral condamné à 6 000 euros d'amende pour provocation à la haine (AFP) - "Le tribunal a estimé qu'Alain Soral, « passant du particulier au général et radicalisant ses propos, s'est exprimé dans des termes qui, à l'évidence, visent non pas les seuls juifs sionistes, mais bien les juifs dans leur ensemble »."
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/21/alain-soral-condamne-a-6-000-euros-d-amende-pour-provocation-a-la-haine_4527388_3224.html
   "Le militant d'extrême droite Alain Soral a été condamné vendredi 21 novembre à 6 000 euros d'amende pour provocation à la haine, à la discrimination ou à la violence à l'encontre du journaliste Frédéric Haziza et de la communauté juive. Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. Le tribunal a estimé qu'Alain Soral, « mû par sa vindicte personnelle à l'encontre de Frédéric Haziza, (…) passant du particulier au général et radicalisant ses propos, s'est exprimé dans des termes qui, à l'évidence, visent non pas les seuls juifs sionistes, mais bien les juifs dans leur ensemble ».
    Alain Soral devra en outre payer 3 000 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros pour les frais de justice. Il sera également contraint de verser 1 euro de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'homme (LDH) et l'association J'accuse ! et 1 000 euros à chacun pour les frais de justice. Le tribunal a également exigé que le polémiste retire dans un délai de huit jours les propos concernant M. Haziza dans une vidéo diffusée sur Internet, sous astreinte de 1 000 euros par jour.
    Dans cette vidéo de décembre 2012, Alain Soral décernait le titre de « con du mois » à Frédéric Haziza, journaliste à La Chaîne parlementaire (LCP) et à Radio J, qui avait refusé de le recevoir pour parler de son dernier livre, lui reprochant « de véhiculer des messages de haine, de violence, de racisme et d'antisémitisme ». Sur son site, Alain Soral avait dépeint M. Haziza comme « un journaliste issu de la communauté dont on n'a pas le droit de parler qui occupe… oui c'est le mot… il s'agit d'occupation… à peu près la totalité de la superstructure idéologique de la France » et qui fait « un boulot de censeur tribaliste ».
    Le journaliste s'était justifié à l'audience : « Si j'ai refusé de recevoir M. Soral, c'est que j'ai été meurtri par ce qui se trouve dans sa littérature et sur son site. » Frédéric Haziza se disait victime depuis lors d'un acharnement des « fans » de M. Soral qui le poursuivent avec « des messages de haine ». Les juges ont estimé vendredi que les propos d'Alain Soral, « opposant le juif au “goy”, les juifs aux Français, les présentant – dans un cliché aussi récurrent qu'ouvertement antisémite – comme des occupants », incitent « tant à l'égard de Frédéric Haziza qu'à l'égard de l'ensemble des juifs, un sentiment d'hostilité ou de rejet, voire de haine, et un état d'esprit de nature à provoquer à la discrimination et à la violence »."


Europe

- Ukraine : un millier de tués depuis la trêve du 5 septembre (AFP) - "Du 5 septembre au 18 novembre il y a eu 957 tués (838 hommes, 119 femmes), soit une moyenne de 13 tués par jour". Et pourtant vous n'entendez pas parler quotidiennement de ces morts lors des matinales radiophoniques... à la différence notable de ce qui passait pendant le dernier conflit à Gaza.
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/20/ukraine-un-millier-de-tues-depuis-la-treve-du-5-septembre_1146900

- Dans les abris de Donetsk, le premier hiver de guerre a commencé (Le Figaro) - "l'ennemi est à présent le gouvernement de Kiev qui tente de convaincre à coups de mortiers les habitants de Donetsk qu'ils sont des citoyens ukrainiens" ; "les soldats ukrainiens ont occupé la ville et ont tout pillé. Ils ont volé les vaches, les cochons. Et puis le 2 octobre, ma maison a été détruite. Nous n'avons plus rien. Même pas de vêtements chauds pour l'hiver" ; "Un grondement sourd est l'explosion d'un obus tiré par l'armée ukrainienne qui s'abat non loin. De temps en temps, l'un tombe sur une maison, tue ou blesse des habitant
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 12:00

mice_apple_cartoon_cartoon.jpg

 

- Jews are mice eating away at the foundation of Al-Aqsa Mosque (PMW) - "Text: "Where is the Muslim nation?" Fatah's Information and Culture Commission's website, Nov. 16, 2014".
http://www.palwatch.org/site/modules/cartoons/cartoons.aspx

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 11:59
Attentat terroriste à Jérusalem

- A Jérusalem-Est, la logique infernale du talion, Piotr Smolar (Le Monde) - le père d'un des terroristes : « Grâce à Dieu, mon fils s’est sacrifié. Il s’est sacrifié pour la mosquée Al-Aqsa, où les Israéliens veulent nous empêcher de prier. C’est le lieu le plus sacré qui soit pour tout musulman. C’est être, ou ne pas être. »
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/11/19/a-jerusalem-est-la-logique-infernale-du-talion_4525770_3218.html
   "Abed Abou Jamal entre dans la chambre de son fils. Il s’agenouille devant le canapé et le lit renversés, les papiers éparpillés, l’écran de télévision jeté au sol. Puis il s’assoit sur un fauteuil, laissé intact par les policiers israéliens. Abed Abou Jamal prie en la mémoire d’Oudaï, 21 ans. Sans une pensée ni un mot de compassion pour les quatre rabbins et le policier druze que celui-ci a tué, mardi à l’aube, avec son cousin Ghassan, dans une synagogue du quartier ultraorthodoxe de Har Nof, à l’autre bout de Jérusalem. « Grâce à Dieu, mon fils s’est sacrifié. Il s’est sacrifié pour la mosquée Al-Aqsa, où les Israéliens veulent nous empêcher de prier. C’est le lieu le plus sacré qui soit pour tout musulman. C’est être, ou ne pas être. »
    Des « animaux humains », a lâché dans la soirée le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour qualifier les deux terroristes palestiniens. Il avait utilisé la même expression le 30 juin, au sujet des assassins de trois adolescents juifs, enlevés trois semaines plus tôt en Cisjordanie. Les médias, de leur côté, s’interrogeaient mardi sur une affiliation des deux hommes à un groupe islamiste, pour trouver un semblant de logique, une chaîne de commandement dans ce massacre. La pulsion individuelle est une hypothèse vertigineuse, qui invite au mimétisme. Oudaï, agent de nettoyage, et Ghassan, employé dans une épicerie de Har Nof et père de deux enfants, ont tué par balles et avec un couteau de boucher de simples croyants juifs en train de prier. Trois avaient la double nationalité israélo-américaine, le dernier était israélo-britannique. Les funérailles ont été chargées d’émotion. [...]
    Rafat Abou Jamal, 34 ans, est venu lui aussi malgré la fatigue. Il est chauffeur de taxi la nuit. Un métier stressant : par deux fois, des juifs ont tenté de le tabasser. Il n’avait pas vu ses cousins depuis un moment, en raison de son travail nocturne. Mais il assure qu’ils ne pouvaient être affiliés à un groupe quelconque. « Ils ont réagi de façon individuelle, normale. Les Israéliens nous mettent sous pression, alors on finit par exploser. La façon dont on nous traite, les tabassages, les arrestations, tout cela est humiliant. » Mais de l’humiliation à l’assassinat, n’y a-t-il pas un gouffre ? « Les juifs aussi tuent des innocents. Seuls les musulmans ne pourraient pas le faire ? », interroge-t-il en retour.
    Ce discours inaudible, tenu par les proches des deux terroristes, est celui de la légitime défense. La loi du talion passe au pilon tout sens moral. Les précédents, réels ou exagérés, justifient tout. Les réseaux sociaux, traversés par la haine et la paranoïa, en sont la chambre d’écho. Les proches citent les crimes commis contre des Palestiniens par des juifs, mais évoquent surtout le sort de la mosquée Al-Aqsa, que le gouvernement israélien voudrait placer sous sa coupe. Des « fables », a répété M.Nétanyahou mardi. Ils citent les violences policières, les interdictions répétées d’y prier. « La seule façon pour les jeunes d’exprimer leur colère est d’utiliser ce qu’ils ont entre les mains », résume Abousallah Abou Jamal, oncle d’Oudaï. Une voiture, transformée en bélier. Un couteau. Un pistolet, à la provenance inconnue. Et que penser du président Abbas, qui dénonce l’attaque contre la synagogue ? « Qu’il aille en enfer, dit l’oncle. Il est le traître parmi les traîtres. »"

- Mahmoud Abbas Condemns Jerusalem Synagogue Attack; Palestinian Politicians: Rabbis Are Not Civilians (Al-Quds TV (Lebanon), Mayadeen TV (Lebanon), 18 novembre, Vidéo 2mn57) - complètement hallucinant de haine répétée encore et encore, à voir pour le croire.
http://www.memritv.org/clip/en/4611.htm

- Abbas' advisor blesses terrorists and their weapons (PMW) - "Following yesterday's terror attack in which five Israelis were killed by two terrorists with pistols, knives and axes, Abbas' advisor and Fatah Central Committee member Sultan Abu Al-Einein praised the terrorists and their weapons on his Facebook page. Continuing the PA policy of justifying the attacks and riots as religiously mandated, he referred to the terrorists as "those who carry out Ribat" (religious conflict/war over land claimed to be Islamic) and stated that "we are the soldiers of Allah"."
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13100

- Fatah Official Amal Hamad: Jerusalem Synagogue Attack - "Natural" Outcome of Israeli Actions (Al-Awda TV (PA), 19 novembre, Vidéo 1mn39) - un discours délirant de haine paranoïaque, à écouter pour comprendre dans quelle réalité vivent ces "responsables" politiques.
http://www.memritv.org/clip/en/4616.htm

- UNRWA school director likes those who murder Jews - and kids with guns (Elder of Ziyon) - "Al-Hattab gave his heartfelt approval to the terror attack yesterday, congratulating the terrorists for their wonderful "revenge." The UN is such a force for world peace, isn't it?"
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/unrwa-school-director-likes-those-who.html

- EXCLUSIVE: Jordan's parliament recited a prayer for the murderers (Elder of Ziyon) - "On Wednesday, Jordan's parliament offered a prayer in honor of the spirit of Ghassan Abu Jamal and Uday Abu Jamal - the terrorists who slaughtered five people. The prayer was held as the House of representatives session opened. MP Khalil Attieh requested his fellow representatives to recite the Fatiha for the "spirit of the heroes." The Fatiha is the first chapter of the Koran, recited on important occasions".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/exclusive-jordanian-parliament-recited.html


Commentaires & Analyses

- A Jérusalem, le chagrin et la violence (éditorial du Monde daté 20 novembre) - pour le "journal de référence" français, la cause principale du terrorisme palestinien serait l'intransigeance des Israéliens, leur refus de "faire des compromis", leur "colonisation", et les "revendications d'extrémistes juifs sur l'esplanade des Mosquées" ; les Palestiniens (ainsi que Mahmoud Abbas) ne sont pas des acteurs, mais simplement des victimes se contentant de réagir avec les moyens du désespoir aux attaques incessantes de Juifs oppresseurs... Bref, le narratif français (et palestinien) dans toute sa splendeur, comme à l'accoutumée, et un éditorial totalement coupé de la réalité. On devrait s'habituer, mais face au récent massacre de Juifs simplement priant à la synagogue, une telle tribune quasi "justificatrice" provoque pour le moins un certain sentiment de nausée.
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/11/19/a-jerusalem-le-chagrin-et-la-violence_4525872_3210.html
   "[...] Le premier ministre israélien n'a aucune envie de faire des compromis. Les critiques occidentales l'indiffèrent. M.  Nétanyahou, dont la coalition gouvernementale tient à un fil, court en permanence après sa droite, dans une surenchère inquiétante. Il prétend ne pas avoir d'interlocuteur sérieux, mais il ne cesse d'encourager la colonisation. L'une de ses erreurs a été de ne pas savoir gérer, par l'apaisement, l'hystérie provoquée à Jérusalem par les revendications d'extrémistes juifs sur l'esplanade des Mosquées, où se trouve la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'islam [et où se trouve le Mont du Temple, premier lieu saint du judaïsme ??]. Ce lieu de toutes les tensions est crucial pour les Palestiniens, qui se sentent attaqués au cœur de leur identité. Pour M. Nétanyahou, la recherche de la paix coûte trop cher politiquement, d'autant qu'Israël se sent en position de force. [...]
    De son côté, Mahmoud Abbas doit résoudre une équation impossible. Isolé, âgé de 79  ans, très impopulaire parmi les Palestiniens, il a choisi de se battre sur la scène diplomatique, en réclamant le vote, au Conseil de sécurité de l'ONU, d'une résolution sur la fin de l'occupation israélienne. Israël, qui compte sur un veto américain, ne veut pas se retrouver sur le banc des accusés. Le gouvernement ne cesse donc d'attaquer M. Abbas, pourtant seul partenaire pour la paix. Mais aujourd'hui, à Jérusalem, le mot même de paix est devenu une incongruité, un talisman trop porté, sans effet."

- Horror in Jerusalem (New York Times editorial) - "The Palestinian president, Mahmoud Abbas, had to be pushed by Secretary of State John Kerry into speaking out. “We condemn the killings of worshipers at the synagogue in Jerusalem and condemn acts of violence no matter their source,” Mr. Abbas said in a statement. That was apparently the first time he had denounced Palestinian attacks in recent days. The Popular Front for the Liberation of Palestine militant group claimed responsibility for the attack, which was celebrated by many in Gaza and the West Bank. As a political leader, Mr. Abbas has a duty to make the moral case that such brutality and inhumanity can only bring shame upon the Palestinian people". Voilà ce qu'on ne pourrait jamais lire dans les colonnes d'un journal français. Et pourtant, le New York Times est un journal de gauche peu suspect de soutien pro-israélien "inconditionnel"...
http://www.nytimes.com/2014/11/19/opinion/horror-in-israel.html?ref=opinion&_r=1

- Unjustifiable horror (Jerusalem Post editorial) - "The obscenity of what transpired Tuesday morning in Har Nof’s Kehilat Yaakov Synagogue cannot be explained away by glib terms like “despair” or “occupation”." Un éditorial on ne peut plus opposé à celui du Monde. A vous de juger lequel est le plus proche des faits et du terrain.
http://www.jpost.com/Opinion/Unjustifiable-horror-382191
   "What motivates two cousins from Jerusalem’s Jabel Mukaber neighborhood to enter a synagogue armed with meat cleavers, hatchets, and a hand gun and commence stabbing, hacking, and shooting at men draped in prayer shawls and engrossed in prayer while shouting Allahu Akbar?
    Hamas spokesman Sami Abu Zuhri claimed this massacre was a response to the death of Arab Egged bus driver, Yussuf al-Ramuni, who was found hanged Monday at an Egged depot in Jerusalem. No matter that an autopsy performed by an Arab coroner found that Ramuni had committed suicide. Palestinian news media and political leadership insisted “settlers” had “assassinated” the driver. Arab Egged bus drivers went on strike in a show of solidarity with Ramuni, who was referred to as a “martyr” by WAFA, the Palestinian Authority’s official news station.
    Another justification for the hideous murders in Har Nof, according to Zuhri, was a “series of crimes by the occupier at al-Aksa.” He was referring to attempts by Israeli Jews to visit the Temple Mount, known as Haram al-Sharif by Muslims. He was also referring to the ensuing clashes between Palestinian rioters protesting Jewish visits and police officers, who have at times entered the Aksa Mosque in an attempt to control the rioting and to confiscate rocks, fireworks, and weapons stored there and used against police and Jewish worshipers at the Western Wall.
    In short, Zuhri wants us to believe that the death of an Arab bus driver – at the very least under mysterious circumstances – or the demand by a small group of Jews to visit the Temple Mount, somehow justifies the insidious murder of a group of Jewish worshipers who are connected with neither Ramuni’s death nor the Temple Mount.
    Apparently, large swathes of Palestinian society are indeed convinced that these are reason enough. Remember, Hamas is one of the two most popular political movements in Palestinian society. Palestinian Authority President Mahmoud Abbas, who heads Fatah, the other most popular Palestinian party, gave a lukewarm condemnation of “killings on both sides” in response to the Har Nof attack, and this only under international pressure. He attempted to minimize the damage to his popularity among Palestinians by adding a call to end “invasions of al-Aksa Mosque, the provocations of settlers, and incitement of certain Israeli ministers.”
    Experience tells us that mainstream Palestinian organizations like the Palestinian Front for the Liberation of Palestine, to which the two Palestinian murderers reportedly belonged, hardly need a pretext for killing Jews. Official Palestinian Authority media outlets and politicians regularly incite against Israeli Jews and glorify those who murder them.
    Ever since Israel’s founding the pretext for killing Jews is Jewish sovereignty on land deemed to belong to Muslims, no matter what the borders. Even the ultra-Orthodox Jews of Har Nof and who have traditionally opposed political Zionism are legitimate targets for Palestinian murderers. Haredi spiritual leaders such as Chief Sephardi Rabbi Yitzhak Yosef have even implored Jews not to go up on the Temple Mount so as not to enrage Muslims.
    Though Palestinian nationalist movements have always been murderously violent, the most depressing and wretched spectacle of the last decade has been the degeneration of Palestinian nationalism into a theocratic, death-worshiping radical Islamism. Even assassins from the ostensibly secular PFLP, founded by the nominally Christian Palestinian George Habash, now shout Allahu Akbar so that no mistake can be made about the source of their murderous inspiration.
    The obscenity of what transpired Tuesday morning in Har Nof’s Kehilat Yaakov Synagogue cannot be explained away by glib terms like “despair” or “occupation.” There are millions of people living between the Mediterranean and the Jordan – Jewish, Muslim, and Christian – who may fall into despair without resorting to heinous crimes like the one perpetrated in Har Nof.
    Nor does the murder of innocent civilians advance the Palestinian cause. Religious Jews wrapped in prayer shawls and phylacteries lying in pools of their own blood on the floor of a synagogue is an instantly recognizable image – not just for Jews. It conjures up centuries of violent anti-Semitism and places the Israeli-Palestinian conflict in the context of just another example of irrational – and therefore incurable – Jew hatred. It seems to prove to Jewish Israelis that there is really nothing to talk about with the Palestinians, let alone a peace agreement that must of necessity rest on mutual trust."

- Politics Can't Explain the Israeli Synagogue Attack. Only Hatred Can, Yishai Schwartz (New Republic) - "the senselessness and brutality of the synagogue assault, and the otherworldliness of the victims, lays bare the inadequacy of rational political explanations for terror. No doubt the murderers had their grievances (and some perhaps were reasonable), but the butchery in Har Nof shows that any sense of strategy has been overwhelmed by hate. The murder of non-Zionist Torah scholars is an attack on Jews more than Israel, and explaining it requires an understanding of hatred, not of politics. Perhaps the current celebrations throughout the West Bank and Gaza—replete with songs of praise on mosque loudspeakers and the festival-like delivery of sweets to children—goes at least part of the way to providing that".
http://www.newrepublic.com/article/120327/terror-attacks-ultra-orthodox-har-nof-are-self-defeating
   "[...] There is irony in the latest attack. The synagogue was in Har Nof, an ultra-Orthodox neighborhood in West Jerusalem. The worshippers lived in internationally recognized Israel and almost certainly never served in the army. They would never approach the Temple Mount, the holy site where recent visits by Jews have supposedly triggered the latest wave of Palestinian violence, because they believe that God’s law forbids it. In other words, these worshippers should be among the least offensive to Palestinians.
    This is not to say that, for instance, last week’s murder of 26-year-old Dalia Lemkus was less obscene because it happened near a West Bank settlement. But the senselessness and brutality of the synagogue assault, and the otherworldliness of the victims, lays bare the inadequacy of rational political explanations for terror. No doubt the murderers had their grievances (and some perhaps were reasonable), but the butchery in Har Nof shows that any sense of strategy has been overwhelmed by hate. The murder of non-Zionist Torah scholars is an attack on Jews more than Israel, and explaining it requires an understanding of hatred, not of politics. Perhaps the current celebrations throughout the West Bank and Gaza—replete with songs of praise on mosque loudspeakers and the festival-like delivery of sweets to children—goes at least part of the way to providing that.
    Rarely has it been clearer: these men were killed simply because they were Jews living in the land of Israel. That they were rabbis killed at prayer is a potent symbol of the attack's senselessess, but their orthodoxy also serves as evidence of how utterly self-defeating Palestinian terrorism is.
    The ultra-Orthodox, after all, are some of the most pragmatic and powerful players in Israeli politics. For the last two decades, the ultra-Orthodox parties have been kingmakers, key to the governments of both right and left due to their flexibility on negotiations with the Palestinians. It was the largest of these parties, Shas, that offered Yitzchak Rabin the crucial coalition support he needed to proceed to the Oslo accords. Together, the two main ultra-Orthodox parties hold 18 seats in Israel’s 120-seat, famously fractious parliament. Any conceivable left-leaning coalition would rely on their votes.
    But in recent years, the ultra-Orthodox shifted strongly in the direction of the hawks. This shift, and its reasons, has mirrored the rest of Israeli society, and it has very little to with revisionist or expansionist ideology. The ultra-Orthodox, dismissive of Israel’s secular establishment and content to wait for the messiah, continue to be among those least ideologically committed to Jewish sovereignty over the land. But their confidence in the Palestinians and their leadership, in their willingness or ability to stop incitement and curb terrorism, has diminished dramatically.
    To many Israelis today, it no longer matters that Palestinian President Mahmoud Abbas’s security forces work well with Israel or that he is clearly preferable to Hamas. (Abbas condemned today’s attack while blaming it on Israeli incitement; Hamas simply welcomed the murders.) But preferable does not mean acceptable. And when Abbas's calls for a “holy war” against Jewish “contamination” of the Temple Mount is answered with butcher knives in a synagogue, the preferable does not seem acceptable at all. So the same pragmatism that convinced ultra-Orthodox leadership to back the peace process will continue to turn their rank-and-file against the Israeli Left. Even Aryeh Deri, the wiliest and most dovish among ultra-Orthodoxy’s political leaders will find himself inexorably pulled rightward. [...]"


"Processus de paix"

- WATCH: 'For first time, religion - not nationalism - is driving Palestinian terrorism' (Haaretz) - "After the attack at a Jerusalem synagogue, military analyst Amos Harel describes what role the Temple Mount and ISIS are playing in this 'holy war'."
http://www.haaretz.com/news/video/.premium-1.627336

- Why Netanyahu thinks blaming Abbas is vital for peace, Haviv Rettig Gur (Times of Israel) - "Tuesday’s attack originated not in the terrorists’ fevered imagination, the PM insists, but in the mainstream Palestinian insistence that Jewish independence here is illegitimate. And that has to change". Un excellent article pour mieux comprendre la position israélienne, aux antipodes des interprétations manichéennes en Europe.
http://www.timesofisrael.com/why-netanyahu-thinks-blaming-abbas-is-vital-for-peace/
   "[...] In his own condemnation of Tuesday’s attack, US Secretary of State John Kerry seemed to accept the Israeli view. “To have this kind of act, which is a pure result of incitement, of calls for ‘days of rage,’ of just irresponsibility, is unacceptable,” Kerry declared from London. It is Abbas’s Fatah faction that has called for “days or rage” recently to “protect” the Al-Aqsa Mosque. “The Palestinian leadership must condemn this and they must begin to take serious steps to restrain any kind of incitement. Innocent people who had come to worship died in the sanctuary of a synagogue. They were hatcheted, hacked and murdered in that holy place in an act of pure terror and senseless brutality and murder. I call on Palestinians at every single level of leadership to condemn this in the most powerful terms… and take serious steps to restrain any kind of incitement.”
    The American ambassador to Israel, Dan Shapiro, was even more explicit. “While terrorist organizations like Hamas, true to form, are already praising these murders, anyone else who places a claim to responsible leadership must clearly condemn this outrage and any acts of incitement that can inspire events like these,” he said in a statement.
    And, by Wednesday, Netanyahu’s accusations began to resonate in places the prime minister himself usually considers enemy territory, such as the editorial page of The New York Times. “The Palestinian president, Mahmoud Abbas, had to be pushed by Secretary of State John Kerry into speaking out,” lamented the influential American newspaper’s Wednesday editorial. “’We condemn the killings of worshipers at the synagogue in Jerusalem and condemn acts of violence no matter their source,’ Mr. Abbas said in a statement. That was apparently the first time he had denounced Palestinian attacks in recent days….As a political leader, Mr. Abbas has a duty to make the moral case that such brutality and inhumanity can only bring shame upon the Palestinian people,” the Times concluded.
    It is unclear if either Kerry or the Times were convinced by Netanyahu’s finger-pointing, or were acting out of simple shock at the grisly meat-cleaver murder of rabbis at prayer. Either way, these statements are an achievement of sorts for Netanyahu. But this very success raises a critical question: What does Netanyahu hope to accomplish? Does he hope the international community will now write off the Palestinian leader as an incorrigible extremist? [...]
    The question is sharpened by the apparent disagreement Tuesday between the prime minister and the head of Israel’s Shin Bet security service Yoram Cohen on the question of Abbas’s culpability. “Abu Mazen isn’t interested in terror and isn’t pushing for terror, not even under the table,” Cohen told the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee, a comment that nearly all Israeli media interpreted as a direct rebuttal to Netanyahu’s accusations.
    The media frenzy that surrounded the seeming clash between the prime minister and his Shin Bet chief highlighted the political significance of Netanyahu’s claim against Abbas. For the right, the argument that Abbas is inciting terror proves that peace talks are impossible. For the left, the intelligence chief’s assessment that Abbas is not in favor of terror attacks proves that peace talks remain a moral and viable imperative, and that Israel’s right-wing government is at least as responsible for their failure as the Palestinians. As the left-wing Haaretz daily argued in its Wednesday editorial, the “real motivation” behind Netanyahu’s accusations is “to deepen the fracture with the Palestinians, and torpedo any possibility of a future agreement.”
    Yet the press coverage of Cohen’s remarks, like the political responses to Netanyahu’s accusations, tell only half the story. While Cohen did indeed tell lawmakers that Abbas was not seeking violence, he also said “the recent incitement by Palestinian Authority leaders, led by Abu Mazen, on issues connected with Jerusalem and the Temple Mount, contribute to and affect the high level of violence in the field, especially in Jerusalem.” And he added: “There are people in the Palestinian public who understand [Abbas’s] criticism [of Israel] as legitimating attacks.” When asked about Cohen’s comments in a Tuesday evening press conference, Netanyahu insisted that everything Cohen had told the Knesset committee was “correct,” and that there was no disagreement between him and Cohen on the question of Abbas’s culpability.
    So while the media reveled in the spectacle of the supposed personality clash, the Israeli prime minister’s more serious argument was lost: that mainstream Palestinian incitement, and not just the terror planners themselves, are culpable in the violence. The elements of Palestinian politics that still answer to Abbas did not plan or launch the latest terror attacks. On that there is almost unanimous agreement among Israel’s political and security leaders. But both Cohen and Netanyahu — and Justice Minister Tzipi Livni, and Finance Minister Lapid, and many Israelis farther left from them — also agree that the PA, and Abbas personally, constantly and vociferously incite against Israelis and Jews.
    And that incitement matters, Netanyahu said Tuesday. “The human animals who perpetrated this slaughter were full of hatred and incitement, deep hatred and terrible incitement against the Jewish People and its state,” Netanyahu told reporters gathered at the Prime Minister’s Office. “Hamas, the Islamic Movement and the Palestinian Authority are disseminating countless lies and falsehoods against the State of Israel. They are saying that the Jews are contaminating the Temple Mount. They are saying that we are planning to destroy the holy places, that we intend to change the order of prayer there – this is all lies.”
    Netanyahu acknowledged that “this time Abu Mazen condemned the slaughter and it is good that he did. I remember that he also condemned the murder of the three youths [in June].” But, the prime minister continued, “it is not enough, because in the same sentence in which he condemned today’s slaughter, he linked it to imaginary actions, which have no basis in reality, that Israel is purportedly planning to carry out on the Temple Mount. There is daily, even hourly, incitement on the streets of the Palestinian Authority. There, not only do the most reprehensible murderers become the heroes of Palestinian culture, but there is unending, constant incitement against the very existence of the State of Israel, against the security of Israel’s citizens, in schools, the media, mosques, everywhere, and this is the root of the conflict: the refusal to recognize – and educate for – the existence of the state of the Jews.”
    The last sentence is a significant one. For Netanyahu, the accusations against Abbas have more to do with the failure of peace talks than with the recent terror attacks. In the prime minister’s view, Abbas’s culpability for Tuesday’s murderous rampage lies not in any direct role, but in Abbas’s perpetuation of the underlying narrative of the Palestinian national movement that views Jewish independence in this land as innately and irredeemably illegitimate. Or, as Netanyahu put it, “There are those who would like to uproot us from our land and from our capital. They will not achieve their aim.” [...]
   “The world sees this slaughter but, to our regret, does not demand that the Palestinians stop the wild incitement against Israel that is the root of the conflict.” The Palestinian position, he was saying, is already hardened and uncompromising, and the world refuses to address it: “To my regret, there are those who currently insist on giving the Palestinians a prize in the form of unilateral recognition of a Palestinian state that does not recognize the state of the Jews.” For Netanyahu, all Palestinian violence, whether Abbas is directly initiating it or not, is ultimately rooted in the universal rejection of Israel’s legitimacy by all parts of Palestinian politics.
    This may not sound like an optimistic assessment of the prospects for peace on Netanyahu’s part. But there is a sliver of good news here for those hoping to see renewed and more successful talks. Netanyahu’s Tuesday speech was couched as a declaration of resolve in the face of terror, yet carefully avoided announcing any Israeli escalation beyond the promise to demolish a handful of deceased terrorists’ homes. And even as he professed to be talking about his steadfast commitment to pursuing Israel’s enemies, Netanyahu actually talked about Israeli frustration at Palestinian intransigence, and demanded compromise and moderation from his Palestinian adversary.
    What, then, does Netanyahu hope to accomplish? He hopes, eventually, to convince the Palestinians, and along the way also the international community, that there can be no peace without reconciliation, and no reconciliation without legitimation. There can be no peace, in other words, unless the Palestinian state-to-be can “recognize – and educate for – the existence of the state of the Jews”."


Jérusalem

- Palestinian coroner ‘agreed Arab bus driver hanged himself’ (Times of Israel) - "In incendiary case of dead Egged driver, Israel’s forensic institute director says Palestinian colleague now not answering his calls".
http://www.timesofisrael.com/palestinian-coroner-agreed-arab-bus-driver-hanged-himself/
- Le médecin légiste palestinien « confirme que le chauffeur de bus arabe s’est pendu » (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/le-medecin-legiste-palestinien-confirme-que-le-chauffeur-de-bus-arabe-sest-pendu/
- ‘Palestinian coroner agreed with Israeli finding that bus driver committed suicide,’ says medical examiner (Haaretz) - "The Palestinian coroner, who was present during the autopsy of the Palestinian bus driver who was found dead on Sunday in Jerusalem, agreed that the cause of death was suicide, insists the Israeli director of the institute that performed the autopsy".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.627322

- Israël reprend des démolitions punitives et contestées (AFP) - "Les forces israéliennes n'avaient plus procédé à des démolitions punitives à Jérusalem depuis 2009, selon Daniel Seidemann, un avocat israélien spécialisé dans les affaires concernant Jérusalem. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu vient d'ordonner leur reprise devant les attentats auxquels est en proie Jérusalem. Les destructions sont censées frapper les esprits : s'ils ne craignent pas pour leur vie, les auteurs d'attentats potentiels pourraient réfléchir à deux fois en pensant à ceux qu'ils laissent derrière eux" (elles sont aussi censées empêcher les familles d'encourager leurs enfants à commettre des attentats terroristes).
https://fr.news.yahoo.com/isra%C3%ABl-reprend-d%C3%A9molitions-punitives-contest%C3%A9es-150936870.html
- Violence in East Jerusalem; 'Intifada starts today,' Palestinian kids say (Ynet) - "Over 120 children and youths rioted in East Jerusalem after Israel moves to demolish home of terrorist behind vehicular attack; kids as young as ten shout 'we'll fight till the end'."
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4593804,00.html

- Status Quo? 'Jews Prayed on the Temple Mount for Centuries' (Arutz 7) - "Rabbi Goren, who blew a shofar at the site upon its liberation during the Six Day War in 1967, wrote in his work "The Temple Mount" that "Jewish prayer at the Western Wall began only in the 16th century; prior to that, Jews prayed for centuries on the Temple Mount"."
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/187522
- There is No 'Status Quo' on the Temple Mount (Arutz 7) - ""In retrospect," Shragai sums up, echoing the sentiments of many Jews around the country and the world, "the concession Dayan made in the name of the Jewish People was indeed immense, colossal, almost inconceivable. The Jewish State entrusted its holiest place to a competing religion – the Muslim religion, for which the place is only the third in holiness, and gave up the right to pray there"."
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/187547

- WSJ Corrects Headline About New Israeli "Settlements" (CAMERA)
http://www.camera.org/index.asp?x_context=9999&x_article=2879
   "CAMERA prompts correction of a Wall Street Journal headline which erroneously stated that "Israel Says It Plans to Build New Jerusalem Settlements" (Oct. 28). Israel has not built "new settlements" for more than a decade and isn't building new ones now. The story itself refers correctly to "new developments in the Jewish neighborhood of Ramat Shlomo in northern Jerusalem and near the Jewish neighborhood of Har Homa in the south." The planned homes are part of existing settlements. [...]"


Gaza & Hamas

- Tsahal détecte 4 tirs de roquettes en Méditerranée (Times of Israel) - "« Tout semble indiquer que les terroristes de Gaza font des expérimentations afin d’augmenter leurs capacités de lancement de roquettes, » a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué. Il n’est pas encore clair quant à savoir de qui des différents groupes terroristes basés à Gaza est responsable de ces tirs de roquettes".
http://fr.timesofisrael.com/tsahal-detecte-4-tirs-de-roquettes-en-mediterranee/

- Israel agrees to work with Gaza probe into attacks on UN facilities (Haaretz) - "After refusing to cooperate with a different UN committee, Jerusalem agrees to participate in another as long as a number of its conditions are met".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.627422


France

- Reconnaître l’Etat palestinien ? Bof…, Luc Rosenzweig (Causeur) - "à y regarder de plus près, cette solution d’apparent bon sens ne tient pas compte d’une donnée fondamentale : le caractère absolu et irréductible, par le monde arabo-musulman, du refus d’un Etat souverain juif sur une terre considérée comme d’Islam pour l’éternité".
http://www.causeur.fr/reconnaitre-etat-palestinien-30267.html
   "Les parlementaires français veulent montrer leurs muscles, et donner l’impression qu’ils sont en mesure d’influer sur la marche du monde. C’est le sens et l’objectif des deux projets de résolution, l’un présenté par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, inscrit à l’ordre du jour de la séance du 28 novembre, l’autre par le groupe communiste au Sénat, qui sera discuté le 11 décembre au palais du Luxembourg.
    Le premier n’est pas encore finalisé, car les discussions sont âpres au sein du PS sur la tonalité à donner à ce texte, en raison du souci d’attirer le vote favorable d’une partie de l’opposition de droite. Celui du Sénat est la reprise pure et simple des revendications formulées par l’Autorité palestinienne sur la scène internationale, et n’a donc aucune chance d’obtenir une majorité à la Haute assemblée.
    Ces initiatives s’inscrivent dans un mouvement général, où l’on a pu voir, ces dernières semaines, le gouvernement suédois reconnaître, par décret l’Etat palestinien, la Chambre des communes britannique approuver une résolution dans ce sens avec les seules voix travaillistes (la majorité conservatrice n’a pas pris par au vote), et l’approbation quasi unanime par le Congrès des députés espagnols d’un texte si édulcoré qu’il n’engage aucunement le gouvernement de Madrid à cette reconnaissance avant qu’un accord soit intervenu entre les deux parties…
    C’est dire si l’on est encore loin d’un consensus européen sur une question dont la complexité surpasse celle du montage d’un meuble Ikea, comme l’a malicieusement souligné Avigdor Lieberman, le chef de la diplomatie israélienne en réponse à l’initiative suédoise.
    On comprend bien le raisonnement des partisans de cette reconnaissance : le blocage des pourparlers de paix est tel qu’un signe fort doit être lancé pour qu’Israéliens et Palestiniens se remettent sérieusement à discuter d’une solution dont tous les éléments, ou presque sont déjà sur la table, désignés par l’expression « les paramètres Clinton » (Les « paramètres Clinton » sont ceux établis au moment des négociations de Camp David, au cours de l’été 2000, prévoyant notamment la création d’un Etat palestinien sur la base de la ligne d’armistice de 1949, avec des échanges de territoires pour tenir compte des réalités sur le terrain). L’urgence  d’une reprise des négociations serait d’autant plus grande que le niveau de violence sur le terrain s’accroît de jour en jour, et que la « confessionnalisation » du conflit, alimentée par la montée du djihadisme, et la radicalisation des groupes ultrareligieux juifs en transforme la nature pour le rendre totalement insoluble.
    Ces arguments ne sont pas sans valeur, et l’on serait tenté de souscrire à l’analyse de notre ami Elie Barnavi : l’ancien ambassadeur d’Israël en France est persuadé que le face-à-face Netanyahou-Abbas est définitivement dans une impasse, et qu’en conséquence le seul moyen d’en sortir est que la « communauté internationale » définisse et impose aux protagonistes cette solution à deux Etats souverains, l’un juif, l’autre arabe sur le territoire de la Palestine mandataire.
    Mais, à y regarder de plus près, cette solution d’apparent bon sens ne tient pas compte d’une donnée fondamentale : le caractère absolu et irréductible, par le monde arabo-musulman, du refus d’un Etat souverain juif sur une terre considérée comme d’Islam pour l’éternité. On peut, comme l’Egypte et la Jordanie conclure des traités de paix avec « l’ennemi sioniste », pour récupérer, par la politique et la diplomatie des territoires perdus après des défaites, ou des soutiens occidentaux à des économies en perpétuelle faillite, mais on continuera à refuser toute normalisation culturelle avec le fait étatique juif au Proche-orient.
    Alors, qu’il existe ou non un Etat de Palestine solennellement admis dans le concert des nations ne changera rien aux données actuelles du conflit. Ni à la nécessité, pour Israël, d’assurer sa survie dur sa capacité de dissuasion. Si j’étais parlementaire, j’exigerais des présidents de ces honorables assemblées que, pour l’occasion, la mise à la disposition des députés et sénateurs de bulletins « bof… », en plus des « pour » et « contre »."

- Pascal Boniface maltraité par «Libération» ? Notre réponse, Lorraine Millot (Libération) - "Pascal Boniface, fondateur et directeur de l’Iris, un institut français d’étude des relations internationales, joue les martyrs de Libération. Dans une tribune publiée ce mardi sur le Plus de l’Obs, il attaque et calomnie notre journal qui avait mis en cause ses financements privés. Dans une enquête publiée dans notre édition du 25 octobre, nous nous étions en effet intéressés aux réseaux du président russe à l’étranger, ces supporteurs de Poutine qui, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par les gaullistes ou le centre, sans oublier les milieux d’affaires et l’université, défendent le régime avec plus ou moins de nuances, justifient ses incursions en Ukraine et ferment les yeux sur ses crimes".
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/20/pascal-boniface-maltraite-par-liberation-notre-reponse_1146185
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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 11:28

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- The original sin - "occupation" or being Jewish? (Elder of Ziyon) - "Let's look at the wider context. Every person murdered this [tuesday] morning, by sheer coincidence, was a rabbi. The Arab world's cartoonists, when they decide to create a caricature of Israel, nearly invariably make them look like this. How many Israeli prime ministers looked like that? However, the victims [tuesday] did have black coats and beards".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/the-original-sin-occupation-or-being.html

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 11:27
Attentat terroriste à Jérusalem

- Massacre dans une synagogue à Jérusalem, Piotr Smolar (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/11/18/massacre-dans-une-synagogue-a-jerusalem_4525178_3218.html
   "Une synagogue, à l’heure de la prière du matin. Un quartier ultraorthodoxe, parmi les plus célèbres d’Israël. La volonté de tuer le maximum de Juifs, à la hache, à coups de feu. L’attaque terroriste conduite à Jérusalem, mardi 18 novembre, dans la communauté de Har Nof par deux Palestiniens, qui a fait au moins quatre morts et plusieurs blessés, marque un tournant dans le cycle de violences ininterrompu depuis le début du mois de juillet. [...]
    Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a promis de réagir avec une « main de fer ». Il a mis en cause les islamistes du Hamas et surtout le président Mahmoud Abbas pour ses « incitations » à la violence, qui seraient « ignorées de façon irresponsable » par la communauté internationale. [...]
    La communauté ultraorthodoxe juive de Har Nof - nom signifiant « la montagne avec vue » - compte environ 20 000 habitants. Elle se situe sur les hauteurs ouest de Jérusalem. Elle accueille de nombreux immigrés anglo-saxons et compte un grand nombre de yeshivas (écoles d’étude de la Torah) et de lieux de prière. Mardi, peu après sept heures, c’est dans l’un des plus importants d’entre eux, composé de plusieurs bâtiments, la synagogue Kehilat-Yaakov, qu’ont pénétré deux Palestiniens.
    Selon les premiers éléments de l’enquête, ils étaient armés d’une hache, d’un couteau de boucher et d’un pistolet. Originaires du quartier de Jabel Moukaber, à Jérusalem-Est, selon plusieurs médias israéliens, ils ont été tués par des policiers, qui sont rapidement intervenus sur place. Des photos terribles de victimes, gisant au sol, enveloppées dans leurs châles de prière, ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, diffusées notamment par le porte-parole de l’armée, Peter Lerner.
    Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a dénoncé un acte de « pure terreur qui n’a pas sa place dans le comportement humain. » De son côté, François Hollande a dénoncé « avec la plus grande force l’odieux attentat » perpétré mardi. [...]
    Lisa Goldenhersh, 59 ans, enseignante dans une école pour enfants en difficulté, vit depuis 23 ans dans le quartier, avec son mari, avocat et comptable. Originaires de Saint-Louis, aux Etats-Unis, ils ont eu sept enfants. Mardi, Lisa Goldenhersh avait pris un jour de congé. Elle a été informée de l’attaque très rapidement, par des appels de proches et les médias, qui se sont précipités en masse sur les lieux de l’attaque. « Har Nof est une communauté très calme, très croyante, où la vie a toujours été paisible, dit-elle. C’est effrayant d’imaginer que des terroristes puissent pénétrer dans une synagogue pour faire un massacre pareil. » [...]
    Ces dernières semaines, cinq Israéliens et un touriste étranger ont été tués à l’arme blanche et à la voiture bélier par des Palestiniens. Une demi-douzaine de Palestiniens ont aussi perdu la vie, dont les auteurs présumés de ces agressions. [...]"
- Attentat de Jérusalem : un policier succombe à ses blessures, 5 morts au total (AFP) - "Le policier druze Zidan Saïef, 30 ans, a succombé à ses blessures suite à l'attaque mardi matin contre une synagogue à Jérusalem, portant à 5 le nombre des morts dans cet attentat".
https://fr.news.yahoo.com/attentat-j%C3%A9rusalem-policier-succombe-%C3%A0-blessures-5-morts-225650574.html

- Jérusalem : «Il y avait du sang partout : sur les objets du culte, sur les livres de prière», Nissim Behar (Libération)
http://www.liberation.fr/monde/2014/11/18/jerusalem-il-y-avait-du-sang-partout-sur-les-objets-du-culte-sur-les-livres-de-priere_1145231
   "A priori, personne n’aurait jamais dû entendre parler de la synagogue Kehilat Bnei Torah («Communauté des fils de la Torah») située dans le quartier religieux de Har Nof, à Jérusalem. Mais Rassan et Ouday Abou Jamal, les deux Palestiniens qui l’ont attaquée mardi matin à coups de couteau de boucher et de pistolet durant le shaharit, la prière du matin, en ont décidé autrement.
    Avant d’être abattus par un policier, les deux terroristes ont eu le temps de tuer cinq personnes (quatre fidèles et un policier) et d’en blesser grièvement quatre autres. «Nous étions environ vingt-cinq dans la salle, revêtus de notre talit [châle de prière, ndlr]. Il y avait également des enfants. Lorsque l’un des tueurs a ouvert le feu, j’ai imploré le Tout-Puissant d’épargner ma vie et lui ai demandé pardon pour tout ce que j’ai pu faire de mal», raconte Yossef Alfassi, un quinquagénaire sous le choc. «Il y avait du sang partout : sur les objets du culte, sur les livres de prière. C’était une boucherie. Elle n’a duré que quelques minutes, mais j’ai eu l’impression que c’étaient des heures.»
    Bastion du parti religieux séfarade Shass, le quartier d’Har Nof était jusqu’à présent considéré comme l’un des plus calmes de Jérusalem. La majorité des morts et des blessés sont d’ailleurs des étudiants d’une petite yeshiva, une école talmudique. Immédiatement après l’attentat, de nombreux juifs pratiquants sont descendus dans les rues d’Har Nof, vêtus de leur talit, pour lancer des imprécations vers le ciel. «Qu’avons-nous fait ? Que nous reproches-tu ?» hurlaient-ils avec des sanglots dans la voix. [...]
    L’attaque de la synagogue Kehilat Bnei Torah s’est produite quelques heures après l’enterrement de Youssef el-Ramouni, un chauffeur d’autobus palestinien de 32 ans retrouvé pendu au fond de son véhicule. L’autopsie pratiquée par un médecin légiste israélien accompagné d’un spécialiste palestinien désigné par la famille a confirmé qu’il s’est suicidé. Mais les proches du disparu ainsi que la rue palestinienne sont persuadés qu’il a été battu puis tué par des extrémistes juifs.
    Depuis Gaza, le Hamas et le Jihad islamique ont appelé les habitants arabes de Jérusalem à «venger par tous les moyens» la mort du chauffeur. Mais l’attentat contre la synagogue a été revendiqué par le Front populaire de libération de la Palestine. Quant au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, il a condamné «la mort de chaque civil» mais il a accusé Israël de jeter de l’huile sur le feu en autorisant des juifs à prier sur l’esplanade des mosquées, le troisième lieu saint de l’islam [et premier lieu saint du judaïsme...]."
- Devant la synagogue endeuillée, horreur et stupeur chez les ultra-orthodoxes (AFP) - "Alors que de nombreux dirigeants israéliens s'en sont pris à la direction palestinienne, Moshé Eliezer accuse lui aussi : "Leurs chefs les incitent à la violence depuis des années: ils leur disent que nous (les juifs) sommes un cancer"."
http://www.lepoint.fr/monde/devant-la-synagogue-endeuillee-horreur-et-stupeur-chez-les-ultra-orthodoxes-18-11-2014-1882326_24.php

- VIDEO. L'attaque meurtrière de la synagogue de Jérusalem-Ouest filmée de l'extérieur (France TV Info)
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/video-l-attaque-meurtriere-de-la-synagogue-de-jerusalem-ouest-filmee-de-l-exterieur_747691.html
- Video released from scene of gruesome terror attack in capital (JP)
http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Graphic-images-Scene-from-inside-Jerusalem-synagogue-hit-by-terror-attack-382131

- Attentat de Jérusalem : Netanyahou dénonce la responsabilité directe [du Hamas et] de Mahmoud Abbas (AFP)
http://www.lepoint.fr/monde/netanyahou-denonce-la-responsabilite-directe-de-mahmoud-abbas-18-11-2014-1882037_24.php
   "Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dénoncé mardi la "responsabilité directe des incitations à la violence" du Hamas et du président palestinien Mahmoud Abbas après l'attaque dans une synagogue à Jérusalem qui a fait quatre morts parmi les fidèles. Cet attentat "est le résultat direct des incitations à la violence menées par le Hamas et Abou Mazen (Mahmoud Abbas)", a affirmé dans un communiqué le Premier ministre qui a prévenu qu'Israël réagira "avec une poigne de fer à ce meurtre de juifs" en train de prier. [...]
    Le ministre de la Sécurité intérieure Yitzhak Aharonovitch a lui aussi dénoncé Mahmoud Abbas et le Hamas. "Ils utilisent tous les prétextes pour inciter à la violence, y compris le suicide du chauffeur d'autobus (palestinien) alors qu'il s'agit d'un suicide comme l'a prouvé un rapport de l'institut médico-légal après une autopsie", a affirmé le ministre. [...]"

- Jérusalem : Abbas condamne l'attentat qui a visé une synagogue (AFP) - "Il a répété que "l'occupation est la cause des tensions"."
http://www.lepoint.fr/monde/jerusalem-abbas-condamne-l-attentat-qui-a-vise-une-synagogue-18-11-2014-1882060_24.php
   "[...] Mahmoud Abbas a condamné dans un communiqué "le meurtre de fidèles priant dans une synagogue" tout en condamnant dans le même temps "le meurtre de civils de quelque bord qu'ils soient". [...] Mahmoud Abbas, qui en a appelé à l'ONU pour dénoncer l'"escalade" d'Israël contre l'esplanade des Mosquées où [des] juifs intensifient leur campagne pour y obtenir le droit de prier, a de nouveau appelé mardi à "mettre fin aux attaques contre Al-Aqsa, aux provocations des colons et à l'incitation à la violence de certains ministres israéliens". Il a répété que "l'occupation est la cause des tensions" [...]"
- Mahmoud Abbas' disgusting "condemnation" of synagogue slaughter (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/mahmoud-abbas-disgusting-condemnation.html
   "[...] Here was his entire statement: "The president always condemns killings of civilians from any party whatsoever, and condemns the killing of worshipers today in one of the houses of worship in West Jerusalem, and also denounces all violent acts no matter what their source is, and demands an end to the ongoing incursions into the Al-Aqsa Mosque and the provocative acts by Israeli settlers as well as incitement by some Israeli ministers. The presidency also confirms that it is time to end the occupation and end the causes of tension and violence, affirming our commitment to a just-based solution on the basis of a two-state solution, in accordance with the resolutions of international legitimacy, and maintain an atmosphere of calm and understandings that have been made with King Abdullah II and Foreign Minister American John Kerry in Amman."
    This is not a condemnation. This is an anti-Israel polemic that uses a terror attack as a hook in order to issue a statement slamming Israel an blaming all Arab terror on the victims. Abbas doesn't acknowledge that his own people were behind the attack. For all anyone knows from his statement, the men massacred in their prayer shawls might have been killed by people from Japan - or Mea Shearim. Moreover, Abbas' deliberately pointing out that this attack happened in "West Jerusalem" indicates that had the men been in a synagogue in other parts of Jerusalem, everything would have been just fine.
    And as with every single other "condemnation" of terror by Abbas in history, he doesn't say that the slaughter is immoral or against Palestinian Arab morals. He is bothered far more about any backlash that he might get for not condemning it than he is about the murder of four Jewish worshipers. The synagogue slaughter didn't even merit a stand-alone sentence.
    After his perfunctory "condemnation" that wasn't even that, Abbas goes on his usual anti-Israel harangue, so that the "condemnation" of the attack is dwarfed by about 10 other statements.  He turns his statement into a naked insult to the Jews who dare consider praying in other parts of Jerusalem. And indeed Abbas didn't condemn the car terrorism or the knife attacks, because the victims either happened to be in his twisted mind either "settlers" or "soldiers." For all we know, Abbas considers ramming cars into crowds of people to be "non-violent resistance." His own official news agency invariably call them "accidents." [...]"
- Fatah: ‎Abbas only condemned murder of 4 Jews because of international pressure (PMW) - "Following the Palestinian Authority's condemnation of this morning's terror attack in which 4 Jews were murdered while praying in a Jerusalem synagogue, Abbas' Fatah showed on its official Facebook page that Abbas' condemnation is not sincere. Fatah explained Abbas' condemnation of the murders by using Palestinian Media Watch documentation showing Arafat's bodyguard explaining that Arafat would lie and condemn terror attacks due to international pressure to do so, but that "it wasn't true"."
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13081

- Jérusalem : l'attentat meurtrier salué par le Hamas et le Jihad islamique (AFP)
https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9rusalem-trois-juifs-bless%C3%A9s-lattaque-dune-synagogue-055447034.html
   "Le Hamas et le Jihad islamique, les deux principales forces islamistes palestiniennes ont salué mardi l'attentat contre une synagogue à Jérusalem, le plus meurtrier depuis des années dans la Ville sainte. Cette attaque, dont les deux auteurs originaires de Jérusalem-Est ont été abattus par la police après avoir tué quatre Israéliens, est une "réponse au meurtre du martyr Youssef Ramouni", un conducteur palestinien de bus retrouvé mort lundi dans son véhicule à Jérusalem-Ouest [mais les causes de sa mort ne sont pas criminelles : il se serait suicidé], a assuré le Hamas. [...] "Le Hamas "appelle à poursuivre les opérations", a-t-il encore dit, alors que Jérusalem a récemment connu plusieurs attentats, notamment à la voiture bélier. Aucun n'a été revendiqué, mais certains ont été menés par des membres du Jihad islamique ou du Hamas. Le Jihad islamique, de son côté, a vu dans l'attaque, menée à la hache et au pistolet selon la police israélienne, "une réponse naturelle aux crimes de l'occupant"."
- Murder of 4 Jews praised by Abbas' advisor and Fatah (PMW) - "Following this morning's murder of 4 Jewish worshippers in a Jerusalem synagogue, Palestinian Authority Chairman Abbas' advisor Sultan Abu Al-Einein immediately praised the attack as a "heroic operation" on his Facebook page. He posted graphic images showing pools of blood and dead Jews in prayer shawls, as well as a photo of the dead terrorists with a bloody butcher's knife on the ground next to them. Al-Einein referred to them as "Martyrs"."
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13079

- A Gaza, des bonbons pour fêter un attentat contre une synagogue, Marc Knobel (Directeur des Études du CRIF)
http://www.crif.org/fr/tribune/gaza-des-bonbons-pour-f%C3%AAter-un-attentat-contre-une-synagogue/53186
   "À Gaza, les faiseurs de mort et les fanatiques endoctrinés distribuent dans les rues des bonbons et d’autres douceurs et/ou friandises aux enfants, à des gamins, à des jeunes. Ils célèbrent ainsi l'attentat sacrilège qui a été commis ce matin du 18 novembre 2014 à coup de hache et d’armes blanches contre des fidèles qui priaient avec ferveur à l’intérieur d’une Synagogue à Jérusalem. [...]
    Nous nous souvenons de tant d’attentats visant des Synagogues et des Lieux de culte. Mais ce matin, nous pensons aux victimes de l’attentat de Jérusalem. Et sur les réseaux sociaux et dans les médias, nous découvrons les premières photographies de ce carnage: le corps d’un homme ensanglanté. Près du corps, une hache toute tachée. Autre et dernière photographie vue ce matin, un des blessés évacués après l'attentat contre synagogue de la Jérusalem, il baigne dans son sang et il porte encore… ses tefillin. Il voulait simplement prier."
- Palestinians in Gaza and Lebanon Celebrate Jerusalem Synagogue Terror Attack (Al-Jadid/New TV, 18 novembre, Vidéo 1mn12) - effarant.
http://www.memritv.org/clip/en/4609.htm
- Arabs celebrate synagogue slaughter as Fatah leaders praise it (Elder of Ziyon) - "This is besides the praise for the attack across the board from other Palestinian Arab terror groups. But it shows that there is really total support for murdering Jews among all factions of Israel's "peace partner." All this is evident from scenes of celebration from Palestinian Arabs in support of the terror attack. Sweets were handed out and young Arab men posed with axes in joy that Jews were murdered" (images sur le site).
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/arabs-celebrate-synagogue-slaughter-as.html
- The big Palestinian question: Do they mourn or celebrate the terrorists? (Elder of Ziyon) - "Mosques in the neighborhood of the terrorists who attacked a synagogue this morning announced three days of mourning - for the murderers. This is being reported by the Shehab news agency. This happens at the same time that Arabs are celebrating the murders with candy".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/the-big-palestinian-question-do-they.html
- More UNRWA teachers praising the murder of rabbis (Elder of Ziyon) - "Yes, the UN employees who are responsible for teaching the next generation of Palestinian Arab children are cheering the deaths of four rabbis who were murdered while praying".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/more-unrwa-teachers-praising-murder-of.html

- Kerry: Palestinian leaders must denounce Jerusalem attack (Ynet) - Kerry: "The Palestinian leadership must condemn this and they must begin to take serious steps to restrain any kind of incitement ... and exhibit the kind of leadership that is necessary to put this region on a different path. This simply has no place in human behavior and we need to hear from leaders who are going to lead their people to a different place."
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4593236,00.html

- Hamas Endorses a Massacre, Jeffrey Goldberg (The Atlantic) - "Hamas's endorsement of the massacre of Jews at prayer in their holy city confirms—as if we needed confirming—that its goal is the eradication of Israel and its Jews"; "The Palestinian Authority leader, the more moderate Mahmoud Abbas, has condemned the attack, but it is also fair to say that he helped create the atmosphere in which attacks like this one become more likely"; "The Temple Mount, of course, is the holiest place in Judaism. Abbas's belief that the presence of Jews "contaminates" the Mount speaks to his own smallness, and to his susceptibility to Muslim supremacist ideology".
http://www.theatlantic.com/international/archive/2014/11/hamas-shows-its-true-face/382873/
   "One of the most shocking aspects of the murderous attack on a Jerusalem synagogue this morning by men with guns and axes is not the attack itself—we've seen, from time to time, this sort of sectarian barbarism take place in places like Jerusalem, and Hebron. The most shocking aspect is the wholesale endorsement of this slaughter by Hamas, a group that, during this summer's war in Gaza, half-succeeded in convincing the world that it wasn't what it actually is: a group with actual genocidal intentions. [...]
    This is how a Hamas spokesman reacted to the massacre of Jews at prayer: "The new operation is heroic and a natural reaction to Zionist criminality against our people and our holy places. We have the full right to revenge for the blood of our martyrs in all possible means."
    Twenty years ago, shortly after the Jewish fanatic Baruch Goldstein massacred Muslims at prayer in Hebron, the then-prime minister of Israel, Yitzhak Rabin, said of the killer, "You are not part of the community of Israel. ...  You are a foreign implant. You are an errant weed. Sensible Judaism spits you out."
    Hamas's endorsement of the massacre of Jews at prayer in their holy city confirms—as if we needed confirming—that its goal is the eradication of Israel and its Jews. We should pray for the day when the leaders of Gaza react to this sort of massacre in the manner of Yitzhak Rabin.
    The Palestinian Authority leader, the more moderate Mahmoud Abbas, has condemned the attack, but it is also fair to say that he helped create the atmosphere in which attacks like this one become more likely. As the Times reports, the attackers "were described as being motivated by what they saw as threats to the revered plateau [the Temple Mount] that contains Al Aqsa Mosque and the Dome of the Rock. Although Prime Minister Benjamin Netanyahu of Israel has repeatedly asserted that he will not alter the status quo at the site, where non-Muslims can visit but not openly pray, President Mahmoud Abbas of the Palestinian Authority has called on his people to protect the area and has warned of a 'holy war' if it is 'contaminated' by Jews."
    The Temple Mount, of course, is the holiest place in Judaism. Abbas's belief that the presence of Jews "contaminates" the Mount speaks to his own smallness, and to his susceptibility to Muslim supremacist ideology. The status quo should absolutely be preserved, for the sake of peace, and those Israeli politicians currently calling for a change in the status quo should put away their gasoline cans. But the events of the past couple of weeks in Jerusalem suggest that a core issue of the conflict remains the unwillingness of many Palestinian Muslims to accept the idea that Jews have rights in their ancestral homeland. And in the case of Hamas and like-minded groups, that Jews have a right to live."


"Processus de paix"

- PA TV sends "greetings and honor" to terrorist murderers and their families (Vidéo 1mn)
https://www.youtube.com/watch?v=dtAxjnvxn-Q

- Fatah blesses terrorists for heeding call: "Jerusalem needs blood to purify itself of Jews" (Vidéo 51 secondes)
https://www.youtube.com/watch?v=T1gIetnpxH0

- The Fatah Military Wing to Israelis: Our Bullets Will Continue to Be Aimed at Your Chests and Heads (Al-Awda TV, 13 novembre, Vidéo 1mn08) - "We have a message of wrath for the people who have defiled the Al-Aqsa Mosque, and have continued their crimes against our people in Jerusalem, [our] capital. We say to the tyrannical occupiers: We shall not allow your crimes to go unpunished. The bullets of our Brigades will continue to be aimed at your chests and heads".
http://www.memritv.org/clip/en/4606.htm

- Palestinian Animated Song Threatens to Chase Israelis Away with Terror Attacks (18 novembre, Vidéo 1mn53)
http://www.memritv.org/clip/en/4608.htm

- UNRWA teachers on Facebook: Violence, terror, antisemitism (Elder of Ziyon) - "My series continues..."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/unrwa-teachers-on-facebook-violence.html


Gaza & Hamas

- Frontière Égypte/Gaza : 10 civils tués (Reuters) - "Parmi les victimes figurent trois femmes et trois enfants". Imaginez une seconde le scandale médiatique s'ils avaient été tués par les forces israéliennes. Mais ces civils ont été tués par des islamistes ou par l'armée égyptienne, donc personne (ou presque) n'en parlera, et il n'y aura aucun reportage empathique sur ces familles endeuillées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/19/97001-20141119FILWWW00134-frontiere-egyptegaza-10-civils-tues.php
   "Dix civils ont été tués dans la nuit d'hier à aujourd'hui lors de combats entre l'armée égyptienne et des islamistes près de la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, apprend-on mercredi de source médicale et auprès des services de sécurité. Parmi les victimes figurent trois femmes et trois enfants, indiquent les services médicaux.
    Les victimes ont été tuées chez elles par deux obus de mortier tirés par des islamistes alors que le couvre-feu était en vigueur, apprend-on auprès des services de sécurité. Ces sources avaient auparavant indiqué qu'il était possible que les victimes aient trouvé la mort en raison d'une erreur de l'armée qui aurait voulu toucher des islamistes par des frappes aériennes. Cette hypothèse a ensuite été exclue. Le couvre-feu a été instauré dans certains secteurs du nord du Sinaï après deux attaques qui ont fait 33 morts le 24 octobre. [...]"

- Egypt will demolish hundreds more homes (Elder of Ziyon) - "As we all know, home demolitions for security purposes is one of the most heinous crimes imaginable. Demolishing 800 homes in a couple of weeks is a war crime. Oh, I forgot. Jews demolishing homes for security purposes is one of the most heinous crimes imaginable. Arabs can do it all they want without worrying".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/egypt-will-demolish-hundreds-more-homes.html


France

- Bruno Lemaire, le conseiller économique de Marine Le Pen, rejette des accusations d'antisémitisme (20 minutes) - "Il commente ainsi en avril 2013 sur Facebook un article en écrivant : «Il n'est pas contraire à la réalité de penser que le lien des juifs aux puissances financières est une vérité historique -et encore actuelle- mais que la persécution qu'ils ont subie au XXème siècle est là encore une vérité historique». [...] Commentant un article concernant Jérôme Cahuzac, l'ancien ministre du Budget qui a démissionné et été mis en examen notamment pour avoir caché un compte à l'étranger, le conseiller économie, budget et fiscalité de Le Pen fait en avril 2013 un parallèle avec Dominique Strauss-Kahn. «DSK se croyait bien intouchable. Il n'a d'ailleurs toujours pas compris comment on avait osé s'attaquer à lui. Cahuzac, lui, a craqué plus tôt. Il est vrai qu'il n'est que franc-maçon», écrivait Lemaire."
http://www.20minutes.fr/societe/1483243-20141118-bruno-lemaire-conseiller-economique-marine-pen-rejette-accusations-antisemitisme


Europe

- Espagne : vote pour un État Palestinien (Reuters) - "mais seulement une fois que Palestiniens et Israéliens seront parvenus à une solution négociée" (alors que les socialistes défendaient une reconnaissance immédiate et inconditionnelle, sans négociation avec l'Etat juif sur les frontières, Jérusalem ou le "droit au retour").
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/18/97001-20141118FILWWW00437-espagne-vote-pour-un-etat-palestinien.php
   "Les députés espagnols ont adopté mardi une motion qui appelle le gouvernement à reconnaître la Palestine en tant qu'Etat, mais seulement une fois que Palestiniens et Israéliens seront parvenus à une solution négociée. Cette motion, dont l'adoption symbolique fait écho à des votes similaires le mois dernier en Grande-Bretagne et en Irlande, est bien moins ambitieuse que le texte initial, présenté par l'opposition socialiste et qui appelait à la reconnaissance immédiate d'un Etat palestinien. Elle a été adoptée à l'unanimité par la Chambre des députés malgré une initiative de dernière minute du Parti populaire (PP) au pouvoir pour en diminuer encore la portée."


Points de vue

- Ne cédons pas sur le nucléaire iranien, Jean-Sylvestre Mongrenier (chercheur associé à l'Institut Thomas-More) - "les dirigeants iraniens n'ont pas cédé sur l'essentiel, et ils progressent vers leur objectif central : devenir un "Etat du seuil" capable de passer au stade militaire" ; "les négociateurs occidentaux doivent rester centrés sur leur premier objectif : non point orchestrer un nouvel ordre régional, ou faire advenir un Iran démocratique et libéral, mais s'assurer que Téhéran n'accédera pas à l'arme nucléaire".
http://www.lemonde.fr/international/article/2014/11/18/ne-cedons-pas-sur-le-nucleaire-iranien_4525510_3210.html
   "Depuis 2002, il est avéré que Téhéran viole les obligations contractées dans le cadre du traité sur la non-prolifération, l'Agence internationale de l'énergie (AIEA) accumulant données et rapports. L'Iran possède 20 000  centrifugeuses, réparties sur deux sites d'enrichissement (Natanz et Fordow). Parallèlement, un réacteur à eau lourde est en construction à Arak.
    En dépit de l'accord intérimaire, la quantité d'uranium enrichi s'est accrue. Téhéran dispose de plus de 7 600 kg d'uranium enrichi à 5 %, contre 6 000 kg en 2013. Le pouvoir iranien a certes accepté de diluer une partie des 186 kg d'uranium enrichi à 20 %, mais l'opération est réversible, et il conserve les moyens de mener un programme militaire.
    Si les résolutions des Nations unies exigent la fin du processus d'enrichissement, les négociateurs ne cherchent plus qu'à limiter le nombre de centrifugeuses iraniennes et à mettre en place un système de contrôle leur accordant un délai suffisant pour agir si nécessaire. C'est un recul.
    En contrepartie de maigres concessions, sans collaboration sincère avec l'AIEA, l'Iran bénéficie d'une levée partielle des sanctions internationales (le pétrole iranien est à nouveau exporté) et il a fait reconnaître un "droit à l'enrichissement" unilatéralement proclamé. Bref, les dirigeants iraniens n'ont pas cédé sur l'essentiel, et ils progressent vers leur objectif central : devenir un "Etat du seuil" capable de passer au stade militaire.
    Sur cette réalité brute sont plaquées espérances et représentations. L'élection sous contrôle de Rohani prouverait que l'Iran est sur le chemin de la modération, la volonté de s'insérer pacifiquement dans la mondialisation prenant le pas sur le révolutionnarisme islamique. Certains vont plus loin. Nous serions à la veille d'un retournement géopolitique fondé sur l'opposition commune de l'Occident et de l'Iran au djihadisme sunnite. Une nouvelle grande alliance pourrait voir le jour.
    Ces vues sont contrefactuelles. La politique agressive et dominatrice de l'Iran est l'une des forces chaotiques du Moyen-Orient. Le programme nucléaire, les essais balistiques et la constitution d'un arc chiite ont provoqué les régimes arabes sunnites, poussés à des jeux dangereux qui se retournent contre eux. Conjugué aux effets de la guerre en Syrie, l'appui de Téhéran au sectarisme d'Al-Maliki, l'ancien premier ministre irakien, a servi la montée en puissance de l'Etat islamique.
    Aussi les négociateurs occidentaux doivent-ils rester centrés sur leur premier objectif : non point orchestrer un nouvel ordre régional, ou faire advenir un Iran démocratique et libéral, mais s'assurer que Téhéran n'accédera pas à l'arme nucléaire. La reconnaissance d'un droit à l'enrichissement et l'acceptation d'un nombre significatif de centrifugeuses, moyennant un dispositif de contrôle transitoire déjà présenté comme attentatoire à la souveraineté nationale, ne vont pas dans le sens de l'objectif recherché.
    La solution qui consisterait à évacuer l'uranium hautement enrichi vers la Russie, chargée de le convertir en combustible pour la centrale nucléaire de Bouchehr, laisse sceptique. D'une part, Téhéran n'acceptera pas de se dessaisir de la totalité de son stock ou s'efforcera de le reconstituer. D'autre part, la volonté de Moscou de s'opposer à l'Occident sur tous les fronts ne préjuge pas d'une coopération durable. On peut redouter l'usage que Poutine ferait de ce nouveau levier de pouvoir.
    Si la diplomatie française a un rôle particulier à jouer dans cette négociation, c'est celui d'être la gardienne des principes, envers et contre la volonté forcenée d'aboutir et de sceller une réconciliation historique. Le fond du sujet est trop grave pour être sacrifié aux apparences, et l'absence d'accord est préférable à un mauvais accord. Il faut tenir la ligne."

- A Tale of Two Green Lines, Eugene Kontorovich (professor at the Northwestern University School of Law) - "Turkey has established 10 universities and many colleges in Northern Cyprus since seizing the territory in an invasion in 1974. Half of the universities are public, state-run institutions, and several are campuses of major Turkish institutions on the mainland. Some of the universities were established in just the past few years"; "advocating boycotts of Israeli institutions without an awareness of the broad academic cooperation with institutions in Turkish and other occupied territories is hypocritical and dishonest".
http://chronicle.com/blogs/conversation/2014/11/17/a-tale-of-two-green-lines/
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:32

flags.jpg

 

- 1939 Palestinian Flag. What does it look like? Surprised? (Factual Israel) - "This a Larousse French dictionary from 1939. In the appendix it lists all the then current flags of the world in alphabetical order. You’ll notice that for Germany at that time the flag was the Nazi one replete with Zwastika which proves that this was pre-1945 (before 1945)! Now, alphabetically, look for the Palestinian Flag. YES, there is one. What does it look like? Surprised? Oh, but you thought (Mandate Jewish) Palestine was an Islamic Arab-,Turkish-, Circassian Sovereign State that the bad Jews took over, right?"
http://www.factualisrael.com/1939-palestinian-flag-look-like-surprised/

 

palflag.png

 

- "Flag of Palestine" graphic going viral (Elder of Ziyon) - "it looks like a few Zionist flags were accepted quasi-officially as flags of Palestine as the entire world associated Palestine with Jews".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/111939/flag-of-palestine-graphic-going-viral.html

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:31
Jérusalem

- Un Israélien poignardé à Jérusalem, la police recherche un suspect arabe (AFP) - "Un Israélien a été poignardé dans le dos dimanche à Jérusalem d'un coup de tournevis imputé par la police à un jeune Palestinien qui a pris la fuite".
https://fr.news.yahoo.com/isra%C3%A9lien-poignard%C3%A9-%C3%A0-j%C3%A9rusalem-police-recherche-suspect-arabe-173059584.html

- Heurts dans un quartier de Jérusalem-Est (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/15/97001-20141115FILWWW00224-heurts-dans-un-quartier-de-jerusalem-est.php
   "Malgré des engagements pris pour faire baisser la tension à Jérusalem, des affrontements ont opposé samedi soir des Palestiniens à des policiers israéliens dans le quartier d'Al-Tur, à Jérusalem-Est [...] faisant au moins un blessé parmi les manifestants. "Des manifestants ont lancé des pierres et des pétards sur les forces de police qui ont utilisé des moyens anti-émeutes pour les disperser", a indiqué la porte-parole de la police Louba Samri à l'AFP. "Il y a apparemment un Palestinien blessé", a-t-elle ajouté. Les affrontements ont fait trois blessés, dont une personne ayant été touchée à la tête qui a été hospitalisée, ont quant à elles indiqué des sources palestiniennes à l'AFP. [...]"

- Israël refuse "toute limitation à la construction" à Jérusalem-Est (AFP) - "Une chose doit être parfaitement claire : nous n'accepterons jamais que la construction dans les quartiers juifs de Jérusalem soit définie comme une activité de colonisation".
http://www.lepoint.fr/monde/israel-refuse-toute-limitation-a-la-construction-a-jerusalem-est-17-11-2014-1881715_24.php

- An Israeli MK visits the Temple Mount, yet Muslims are happy (Elder of Ziyon) - "yesterday an Israeli MK ignored calls from the government for calm, visited the Mount, made provocative statements, and yet caused no controversy in the Arab world. Because this MK is Muslim"; "Two weeks ago, [this israeli MK Ahmed] Tibi said "Jews are not allowed to pray at Al-Aqsa because this is a place of worship for Muslims. While this is a 70-dunam site, every single meter is holy to Islam." Then, as now, there were no infuriated Westerners aghast at this insult to Jews and Judaism, no one calling on him to act with restraint, no one saying that he was inciting violence. The rules are different for Arabs and Jews. Not for Israelis and non-Israelis, not Zionists and anti-Zionists - but between Arabs and Jews".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/an-israeli-mk-visits-temple-mount-yet.html


Gaza & Hamas

- Dans le Sinaï égyptien, les déplacés qualifiés de « terroristes » et de « traîtres » (AFP) - "Des centaines de familles ont dû quitter leurs maisons, avant qu’elles ne soient dynamitées, dans cette langue de territoire qui longe sur 13,5 km la frontière de l’enclave palestinienne de la bande de Gaza" ; "plus de 800 habitations ont été ou doivent être démolies et quelque 1 100 familles déplacées, selon l’armée. Les déplacés, eux, parlent volontiers de « punition collective » à propos des maisons détruites".
http://fr.timesofisrael.com/dans-le-sinai-egyptien-les-deplaces-qualifies-de-terroristes-et-de-traitres/
   "Abou Mahmoud et sa famille n’ont eu que huit heures pour évacuer leur maison de la zone-tampon que l’armée égyptienne établit sur 500 m de large dans le Sinaï le long de la frontière avec la bande de Gaza. Il essuie aujourd’hui la méfiance des militaires, qui le présument « terroriste », et les quolibets des habitants d’al-Arish, à 35 km plus à l’ouest, qui considèrent les déplacés du Nord-Sinaï comme des « traîtres ».
    Des centaines de familles ont dû quitter leurs maisons, avant qu’elles ne soient dynamitées, dans cette langue de territoire qui longe sur 13,5 km la frontière de l’enclave palestinienne de la bande de Gaza. C’est la dernière mesure en date de l’armée dans sa lutte contre les insurgés islamistes qui ont fait de la péninsule du Sinaï leur bastion et multiplient les attentats meurtriers contre les militaires et les policiers. [...]
    Pour le gouvernement, la zone-tampon doit permettre d’isoler les djihadistes dans une zone désertique et d’accélérer la destruction des tunnels clandestins entre l’Egypte et Gaza. Le régime dirigé par l’ex-chef de l’armée qui a destitué Morsi, le président Abdel Fattah al-Sissi, accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui dirige de facto la bande de Gaza, comme le principal soutien armé des insurgés égyptiens, par le biais des tunnels dans lesquels transitent combattants et armements selon lui.
    Comme celle d’Abou Mahmoud –un nom d’emprunt tant il redoute des représailles–, plus de 800 habitations ont été ou doivent être démolies et quelque 1 100 familles déplacées, selon l’armée. Les déplacés, eux, parlent volontiers de « punition collective » à propos des maisons détruites. [...]
   « Aux barrages de sécurité, les officiers nous traitent mal et nous soumettent à des fouilles corporelles lorsqu’ils constatent que nos voitures sont immatriculées dans le Nord-Sinaï », dénonce Abou Mahmoud. « Et les civils nous accusent d’être des traîtres lorsqu’ils apprennent que nous venons de là ». Son frère Mohamed se plaint du rôle « extrêmement négatif » des médias, qui tiennent un « discours haineux » contre les populations du Nord-Sinaï, « comme si tous les habitants de cette région étaient des terroristes. »
    Début novembre, le président Sissi avait présenté ses excuses aux résidents déplacés et promis des dédommagements. Mais à Al-Arish, quasiment personne ne plaint les déplacés de Rafah, soupçonnés d’avoir amassé des petites fortunes grâce aux tunnels de contrebande, qui permettent de faire entrer à Gaza carburants, boîtes de conserve, vêtements, matériel de construction et même bétail, contournant ainsi le blocus imposé par Israël [et l'Egypte !?] depuis 2006. Les autorités ont par ailleurs indiqué qu’elles ne dédommageraient pas les propriétaires d’habitations dans lesquelles sont découvertes des entrées de tunnels. [...]"

- Fake civilian of the day (Elder of Ziyon) - "Notice in the second photo Abu Raida is playing with his weapon in a mosque. This photo was taken in September 2013, not during wartime, in case anyone doubts how Gaza terrorists use mosques. There was also a seemingly privately made video honoring him released last month. The Palestinian Center for Human Rights called Abu Raida a "civilian"."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/fake-civilian-of-day.html

- La guerre à Gaza a fait chuter l'économie israélienne (AFP) - "Entre juillet et septembre, le PIB israélien a perdu 0,4% (la plus importante baisse enregistrée depuis plus de cinq ans), par rapport au trimestre précédant selon le Bureau central des statistiques, qui pointe du doigt la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, notamment le Hamas, du 8 juillet au 26 août".
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/la-guerre-a-gaza-a-fait-chuter-l-economie-israelienne_746189.html


"Processus de paix"

- "All of occupied ‎Palestine... will ‎return to us one day‎" - PA TV host of kids' program (Vidéo 1mn)
https://www.youtube.com/watch?v=8euVa6qVcsk
   "Girl on show, reciting poem, wearing pendant in shape of "Palestine" that includes all of Israel: "You stand idly by. Where are you, Arabs?" PA TV host: "Sweetie, bravo, bravo, bravo! What caught my attention is the pendant you’re wearing, which is of course the map of Palestine. The thing that angers the occupation (i.e., Israel) the most is our belief that all of occupied Palestine is ours and will return to us one day. The right of return – the fact that we continue to think about it and don’t forget that we have a land that was stolen from us and will return to us one day – that angers the occupation. Let’s anger them in every way." [Official Palestinian Authority TV, Sept. 5, 2014]"

- Abbas' advisor: Fatah and Hamas agree about "liberating Palestine" (i.e., all of Israel) (Vidéo 26 secondes)
https://www.youtube.com/watch?v=cNZhs7Ey1c4
   "Abbas' advisor on Religious and Islamic Affairs and the PA's Supreme Shari'ah Judge, Mahmoud Al-Habbash: "What are we [Fatah and Hamas] divided about? Do we disagree about Jerusalem, for example? [Do we] disagree about liberating Palestine from the [Jordan] River to the [Mediterranean] Sea? Disagree about what? What do they disagree about?" [Official PA TV, Sept. 26, 2014]"

- Antisemitic "documentary" demonizes Jews on PA TV (PMW) - voir extrait ici.
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13075
   "As tension prevails between Israelis and Palestinians in Jerusalem, official Palestinian Authority TV chose to rebroadcast a "documentary" film on the history of the Fatah movement, which contains harsh Antisemitic statements that demonize Jews. The film explains that Jews were expelled from European countries in the Middle Ages because the Europeans "could not bear their character traits, monopolies, corruption, and their control and climbing up positions in government." It also states that these countries "felt they had suffered a tragedy by providing refuge for the Jews." Finally, it claims European countries later saw the Balfour Declaration, in which Britain stated that it viewed "with favour the establishment in Palestine of a national home for the Jewish people," as "an ideal solution to get rid of" the Jews. [...]"

- PA and Fatah call for "blood" in Jerusalem and glorify terrorist murderers (PMW) - "The Palestinian terrorists who have killed several Israelis during the last few weeks in Jerusalem are being presented as heroes by both the Palestinian Authority and Fatah".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13063

- Abbas' third intifada trap, Yaron Friedman (Ynet) - "whether he is interested or not, Abbas must continue the security cooperation with Israel, although it is perceived by the Palestinians as an act of betrayal. He is caught in an equation of survival at the cost of losing legitimacy or supporting the Palestinian struggle at the cost of losing the leadership in favor of his rivals. Is there any way he can still have both legitimacy and a struggle?"
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4592308,00.html
   "Mahmoud Abbas is already 79 years old. The rise to presidency of the man with the misleading appearance of a loveable grandfather raised hopes in the hearts of supporters of the peace process. But the higher the hopes, the greater the disappointment. Last week, the Palestinians marked 10 years since the death of PLO leader and Fatah founder Yasser Arafat. These were also 10 years of failure for Abbas' attempts to reach an agreement based on the 1967 borders.
    Today, it is clear that Abbas does not possess Arafat's abilities to lead the Palestinian people to peace or war. After he witnessed both the failure of the "armed struggle" of his rivals in Hamas and the failure of his negotiations with Israel, the following question is raised: What choices is Abbas left with? Won't an appeal to the United Nations or International Criminal Court worsen his situation? The Palestinian leadership is caught in a trap.
    Abbas himself has lived through almost the entire Palestinian history. At the age of 13 he experienced the 1948 war, and his family fled Safed and settled in Damascus. He devoted his time to his studies while showing a growing interest in the Zionist Movement. After studying at the Damascus and Cairo universities, he arrived in Moscow to write his thesis about what he called "the secret link between Nazi Germany and the Zionist Movement." Later on, he wrote another doctoral thesis on Zionist history. His research in Moscow about the "Zionist enemy" was published in Arabic. He became part of the educational system in Qatar thanks to his academic abilities, and joined Fatah in the late 1960s.
    Although he belonged to the first generation of Fatah, he resided in Damascus and did not participate in the organization's terroristic struggle from Jordan until 1970 and from Lebanon until 1982. Abbas worked to recruit young people to the organization from Qatar and Syria and then served as the PLO's administration and finance manager. He slowly climbed up the organizational ladder until he became Fatah's No. 2 after Arafat, mostly due to the assassination of Fatah co-founder Abu Jihad by the Israeli Mossad in the 1980s.
    Due to his expertise on the "Zionist enemy," he was put in charge of the negotiations with Israel ahead of the Oslo Agreements in the 1990s. Arafat did not let Abbas work when he was appointed prime minister of the Palestinian Authority, leading to his resignation. Only in 2005, after Arafat's death, Abbas was elected president, a position he holds till this very day.
    As an academic and an administration and finance manager, it's only natural that Abbas was not associated with the Palestinian popular struggle and was never particularly liked on the Palestinian street. His popularity also suffered due to his association with the talks with Israel. Many Palestinians today, not only in Hamas, see Abbas as a puppet of the United States and Israel. His declarations against violence and in favor of the peace process have gained him a lot of popularity in the West and among left-wing circles in Israel, but not among his own people.
    Commentators on the Lebanese Al-Mayadeen network estimated recently that a third intifada does not have much of a chance of succeeding, although a national-religious uprising is beginning in the territories and among Israel's Arabs. Unlike the first intifada in 1987 and the second in 2000, however, today's Palestinian leadership is incapable of leveraging the uprising to advance an overall struggle against Israel under its command, as it has lost its legitimacy in the eyes of the Palestinian people.
    Moreover, Abbas has already lost control over the Gaza Strip in the Hamas upheaval in 2007. A third intifada may cause him to lose control of the West Bank as well. Therefore, whether he is interested or not, Abbas must continue the security cooperation with Israel, although it is perceived by the Palestinians as an act of betrayal. He is caught in an equation of survival at the cost of losing legitimacy or supporting the Palestinian struggle at the cost of losing the leadership in favor of his rivals. Is there any way he can still have both legitimacy and a struggle?
    Abbas' despair of the futile negotiations with the Israeli government on the one hand, and his reluctance to adopt Hamas' failed actions on the other hand, have led him to the third option: A diplomatic struggle against Israel. The appeal to the UN to recognize a Palestinian state and force Israel to accept the solution of withdrawing to the 1967 lines is unpractical due to the American veto power. Although Western Europe has begun recognizing a Palestinian state (recently in Sweden and now in Spain), with the lack of Israeli cooperation this move only carries a symbolic meaning.
    The other option is turning to the International Criminal Court in The Hague in order to accuse Israel of committing crimes against the Palestinian people during the IDF's military operation. This way, Abbas will be able to claim that he is joining the Gaza residents' struggle despite his criticism against Hamas' actions during Operation Protective Edge.
    The appeal to the ICC may get Qatar and Turkey in trouble over their support for Hamas. Such a legal claim will lead to cross action on the Israeli side against Hamas for firing missiles at a civilian population, and a criminal commission of inquiry may summon Hamas' leaders. As a result, there will be pressure to turn in Hamas' political bureau chief, Khaled Mashal, who currently resides in Doha, and Sheikh Saleh al-Arouri, a founder of Hamas's military wing, who is taking refuge in Ankara. Not only will Qatar and Turkey be seen as sponsoring terrorist leaders, but an investigation will be launched into the transfer of funds from these countries to Hamas. Such an investigation could also uncover the transfer of funds to other Islamic terror organizations like the Islamic State and Jabhat al-Nusra. It is no wonder, therefore, that Palestinian Foreign Minister Riyad Al-Maliki referred to an ICC appeal a "double-edged sword."
    The bilateral channel between Israel and the Palestinians has been failing time and again for more than 20 years since the Oslo Agreements. The current terror crisis in the Middle East (with ISIS and its branches) and the Shiite threat (from Iran and its allies) are creating joint interests for Israel and the moderate Sunni axis. An opportunity is being created for a multilateral channel in which Israel and the Palestinians will negotiate as part of a comprehensive agreement with other Sunni countries, including Saudi Arabia and the Gulf states and maybe even north African countries (excluding Libya). The success of Friday's talks between Prime Minister Benjamin Netanyahu and Jordan's King Abdullah in Amman, which helped calm the situation down and allowed unrestricted Muslim access to the Temple Mount, points to the potential of Arab states' mediation. The end of the crisis with Hamas this summer was also made possible thanks to the Egyptian government's help.
    Abbas has no options left, and his government is caught in a trap. He is afraid of an intifada, afraid to get Turkey and Qatar in trouble at the ICC and afraid to repeatedly face an American veto and the UN and undermine his relations with the American administration. But continuing the security cooperation with Israel without an agreement undermines his legitimacy in the eyes of his people.
    The US and Europe are busy in other arenas right now, mainly in Syria, Iraq and Iran, and the Palestinian issue is being pushed aside. With the absence of an Israeli initiative to launch the multilateral negotiations, the stalemate continues. Abbas is incapable of forcing his authority on Gaza and is incapable of dealing with Hamas. There is a high probability that his survival in the West Bank depends on the IDF's control and that the Israeli presence it is the only thing preventing a Hamas upheaval. [...]"


Monde arabe

- Augmentation du tourisme arabe en Israël depuis 2009 (i24) - "Un certain réchauffement des relations entre l'Etat hébreu et les pays arabes modérés, à l'aune de la menace iranienne et du djihad mondial, est observable depuis les 5 dernières années à travers le tourisme, bien que certains de ces pays aient rompu leurs relations diplomatiques avec Israël".
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/51258-141117-augmentation-du-tourisme-arabe-en-israel-depuis-2009

- Antisemitic article denies antisemitism (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/antisemitic-article-denies-antisemitism.html
   "Pan-Arab newspaper Al Quds Al Arabi has an article by Ayman Abubann entitled "Anti-semitism: The big lie of Zionism." The author's thesis seems to be that Israelis made up the lie of anti-semitism in order to use it as a tool to shut up its critics. And it includes this little nugget: "Historical research indicates that the Jews of Europe sowed the ground of corruption and the spread of immorality." So if antisemitism is a Zionist plot, and Ayman Abubann is antisemitic, then he must be a Zionist!"


Iran

- Nucléaire iranien : sept jours pour effacer dix ans d’échecs, Yves-Michel Riols (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/11/17/nucleaire-iranien-sept-jours-pour-effacer-dix-ans-d-echecs_4524569_3218.html
   "Le compte à rebours a commencé. Les tortueuses négociations sur le nucléaire iranien doivent reprendre, mardi 18 novembre à Vienne, pour tenter d’aboutir à un compromis final avant le 24 novembre. Cette date butoir avait été fixée par l’accord intérimaire conclu il y a un an à Genève, entre les Iraniens et les grandes puissances regroupées au sein du groupe « P5 + 1 », comprenant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne.
    Après dix ans de tentatives infructueuses, il reste moins d’une semaine pour parvenir à un accord qui ouvrirait la voie à une normalisation des relations avec l’Iran et aurait de profondes répercussions au Moyen-Orient, où Téhéran joue un rôle clé en Syrie, en Irak et au Liban. En revanche, un échec accélérerait à coup sûr une course à la bombe atomique dans une région déjà hautement volatile. L’Arabie saoudite, rival historique de l’Iran, a déjà posé les jalons d’un programme nucléaire civil. Au-delà, c’est toute la lutte contre la prolifération nucléaire qui serait ébranlée. [...]
    Aujourd’hui, chacun sait que plus le temps passe, plus un compromis sera compliqué à atteindre. Le président Rohani, sous haute surveillance des « durs » du régime, a besoin d’un accord pour asseoir son autorité et desserrer l’étau des sanctions. Quant aux Occidentaux, ils savent que plus le programme iranien se développe, plus il sera difficile à freiner. D’autant plus que la prochaine entrée en fonctions d’un Congrès américain dominé par les républicains risque d’amoindrir la marge de manœuvre de Barack Obama. [...]"


France

- Contre la théorie du complot : ce que l'on sait sur la mort d'Arafat (et pas plus) (Conspiracy Watch)
http://www.conspiracywatch.info/Contre-la-theorie-du-complot-ce-que-l-on-sait-sur-la-mort-d-Arafat-et-pas-plus_a1311.html
   "Le dixième anniversaire de la mort de Yasser Arafat a été le prétexte à un nouvel assaut conspirationniste contre les faits. Sans rencontrer de réelle résistance, la théorie de l’assassinat s'est invitée dans tous les médias qui comptent, de France Inter à RTL en passant par Europe 1, France 3, TV5, Le JDD, Le Point, Atlantico, Le Huffington Post ou RFI. Le principal protagoniste de cette offensive médiatique : Emmanuel Faux, journaliste à Europe 1 et ancien correspondant à Jérusalem.
    Que nous dit l’auteur de L’Affaire Arafat (éditions de L’Archipel) en vente depuis quelques jours pour la somme de 17,95 euros ? Que le raïs palestinien a probablement été assassiné et que, de cet assassinat, la France est complice ; que la conspiration, aux ramifications internationales, a été ourdie il y a plus de dix ans et qu’elle continue jusqu’à aujourd’hui ; qu’au plus haut sommet de la République, on ment, et que des médecins français, des experts scientifiques français et la justice française travaillent à perpétuer ce « mensonge d’Etat ».
    Emmanuel Faux n’est pas un théoricien du complot professionnel. Néanmoins, la complosphère ne s’y est pas trompée qui relaie avec délectation sur Internet les conclusions du journaliste. [...]"

- Jérusalem n'est "évidemment pas" la capitale d'Israël, selon Patrick Sabatier (i24) - "L'émission "Mot de passe" de France 2 a tranché samedi sur le statut de Jérusalem, qui n'est "évidemment pas" la capitale d'Israël, selon le présentateur du jeu télévisé, Patrick Sabatier".
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/51170-141116-jerusalem-n-est-evidemment-pas-la-capitale-d-israel-patrick-sabatier
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  • : Chaque jour, une Boucle reprend l'actualité de France et du Moyen-Orient autour des thèmes d'Israël et de l'antisémitisme.
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