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Jérusalem : les jeunes musulmans autorisés à prier sur l'esplanade des Mosquées (AFP) -
"La police israélienne a déclaré jeudi qu'elle laisserait les jeunes musulmans prier vendredi sur le site extrêmement sensible de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, pour la seconde semaine consécutive, après des mois de restrictions" ; "L'Etat hébreu interdit régulièrement aux jeunes hommes musulmans l'accès à l'esplanade le vendredi, estimant qu'ils sont les plus à même de se livrer à des violences à l'issue de la prière".https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9rusalem-jeunes-musulmans-autoris%C3%A9s-%C3%A0-prier-lesplanade-mosqu%C3%A9es-221119968.html -
Des milliers de musulmans prient à Al-Aqsa, des Juifs attaqués à Jérusalem-Est (AFP)https://fr.news.yahoo.com/j%C3%A9rusalem-milliers-musulmans-prient-%C3%A0-al-aqsa-oublier-123525587.html "Des milliers de musulmans de tous âges ont prié dans le calme sur l'esplanade des Mosquées, vendredi à Jérusalem-Est, où des Palestiniens ont attaqué des Juifs se rendant à la prière du Shabbat, faisant deux blessés. [...]
A Jérusalem-Est,
"un groupe de fidèles juifs a été attaqué (vendredi soir) alors qu'ils se rendaient à pied (...) à Beit Horot", une enclave juive sur le Mont des Oliviers, a indiqué la police dans un communiqué. Un des juifs a été poignardé dans le dos et un autre blessé avec ce qui semble être une barre de fer, a précisé la police alors que les tensions, déjà très vives dans la Ville sainte, sont exacerbées depuis l'attaque mardi d'une synagogue qui a fait cinq morts.
Quelques heures auparavant, entre 37.000 et 40.000 fidèles musulmans avaient prié sur l'esplanade des Mosquées, sous la surveillance de centaines de policiers israéliens déployés à l'extérieur du site, dans la Vieille ville, a indiqué Amr Kassouani, un responsable du lieu. Pour le deuxième vendredi de suite, les check-points disposés aux portes de l'esplanade ont laissé passer hommes, femmes et enfants sans limite d'âge. Les policiers se contentaient de contrôles sporadiques et le grand rituel hebdomadaire s'est déroulé dans le calme.
Les autorités avaient levé la semaine précédente, pour la première fois depuis longtemps, l'interdiction d'entrer faite aux hommes jeunes, les plus susceptibles de causer des troubles à leurs yeux. L'idée était de faire baisser la température autour du baril de poudre religieux qu'est l'esplanade. Elles ont reconduit ces dispositions vendredi à la fin d'une nouvelle semaine de violences marquée par l'attentat le plus meurtrier commis à Jérusalem depuis 2008.
L'esplanade, troisième lieu saint pour les musulmans et site le plus sacré pour les juifs, est au coeur des tensions qui secouent Jérusalem, touchent aussi Israël et la Cisjordanie et font redouter un embrasement généralisé. Avec l'attentat de mardi, les violences ont semblé menacer de prendre une nature confessionnelle encore plus dangereuse. [...] Les Palestiniens et les musulmans s'inquiètent des revendications de plus en plus pressantes d'une minorité juive [...] qui réclame le droit d'y prier. Ils dénoncent leurs visites de plus en plus fréquentes sur le site et perçoivent comme des profanations les incursions de policiers israéliens sur l'esplanade et même, comme c'est arrivé lors d'incidents, dans la mosquée Al-Aqsa.
Al-Aqsa, d'où la deuxième Intifada passe communément pour être partie en 2000,
"c'est notre mosquée", soutient Wasel Qassem, radiothérapeute de 35 ans,
"c'est un motif évident de nouvelle Intifada". "Je suis inquiet", dit-il,
"la situation est explosive. J'espère qu'elle n'explosera pas". Abdullah Adhami, verrier de 24 ans, et Mohamad Chundi, 18 ans, font le même constat :
"Il y a beaucoup de colère", dit ce dernier,
"ce lieu est à nous. Si nous ne battons pas pour lui, nous le perdrons"."
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Cisjordanie : Plusieurs émeutes après la prière musulmane (Times of Israel) -
"En dépit de la levée de restrictions au mont du Temple, des émeutes ont éclaté en Cisjordanie".http://fr.timesofisrael.com/cisjordanie-plusieurs-emeutes-apres-la-priere-musulmane/ -
Un plan du Hamas pour assassiner un ministre israélien déjoué (AFP)http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141121.OBS5738/un-plan-du-hamas-pour-assassiner-un-ministre-israelien-dejoue.html "Les services de sécurité israéliens (Shin Beth) ont affirmé jeudi 20 novembre au soir que des membres du mouvement islamiste palestinien Hamas, soupçonnés de planifier l'assassinat du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, avaient été arrêtés. Selon eux, les suspects
"récoltaient des informations sur le convoi du ministre" sur ses trajets depuis et vers son domicile dans la colonie de Nokdim en Cisjordanie, et cherchaient à se procurer un lance-roquette pour viser le véhicule. [...]"
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Israël démantèle un réseau terroriste en Cisjordanie dirigé depuis la Turquie, Avi Issacharoff (Times of Israel)http://fr.timesofisrael.com/israel-demantele-un-reseau-terroriste-en-cisjordanie-dirige-depuis-la-turquie/ "Israël a arrêté, au cours des récentes semaines, des dizaines de membres d’un réseau terroriste du Hamas opérant à travers la Cisjordanie qui préparaient une série d’attaques contre des cibles israéliennes, a déclaré un haut responsable palestinien au
Times of Israel. Le réseau, ont-ils dit, était financé et dirigé par des officiels du Hamas en Turquie qui ont installé, de facto, un centre de commande en Turquie. [...]"
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Attaque en Israël : les aveux d'un Palestinien (AFP)http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/20/97001-20141120FILWWW00376-attaque-en-israel-les-aveux-d-un-palestinien.php "Un Palestinien a avoué avoir délibérément renversé le 5 novembre trois soldats israéliens devant un camp de réfugiés palestiniens de Cisjordanie, alors qu'il avait fait état dans un premier temps d'un accident, a rapporté la police aujourd'hui.
"Durant l'interrogatoire mené par le Shin Bet (services de sécurité), il a avoué avoir renversé les soldats et qu'il s'agissait d'une attaque planifiée", a dit la police israélienne dans un communiqué. Après l'attaque qui a blessé trois soldats, le Palestinien s'était rendu à la police."
- Fatah official assures Palestinians that Abbas' condemnation was a scam, everyone supports killing rabbis (Elder of Ziyon) -
"In response to the widespread Palestinian Arab anger at Mahmoud Abbas' reported "condemnation" of the terror attack in Jerusalem this week (that he was pressured to issue by the US,) a Fatah official has assured her people that he doesn't really mean it"; "we also can see that the Palestinian Arab leadership is the one who is turning this into a religious war, essentially saying that rabbis are legitimate targets".http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/fatah-official-assures-palestinians.html -
Arabs upset at Abbas for his "condemnation" of terror attack (Elder of Ziyon) -
"More and more Palestinian Arabs are angry at Mahmoud Abbas for his supposedly pro-Israel actions, including his "condemnation" of the terror attack in the Har Nof synagogue"; "In other news, an imam from Acre who expressed sympathy for the terror victims reportedly had his car doused in acid last night".http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/arabs-upset-at-abbas-for-his.html -
PA daily incited against "rabbis" prior to synagogue attack (PMW) -
"A week before the brutal murders of four rabbis during prayer and a policeman in a Jerusalem synagogue, the official Palestinian Authority daily published an op-ed that demonized Israel and Jews. It specifically singled out "the rabbis of the secret societies" as the ones giving the instructions to Israel to "set the foundations for an eternal hegemony"."http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13130 -
Another Tack: Not telling it like it is, Sarah Honig (JP) -
"“Things here will only improve,” argued one fellow, “after the Jews are gone. Yes we want peace, but peace means no Jews”."http://www.jpost.com/landedpages/printarticle.aspx?id=381774 "[...] You’ll never hear a Sky commentator dare observe that Abbas’s repeated delegitimization of the Jewish people, their religion, traditions, bonds to Zion – every crucial aspect of their nationhood and history – may perhaps belie the façade of teaching the world to sing in perfect harmony. [...] Inter alia Abbas has promoted himself as the protector of Christendom in a fraternal united stand against the polluting Jew. [...] The trouble is that Abbas’s anti-pollution drive inspires hate and emboldens haters.
An Israel Radio reporter recently did random street in interviews in Arab neighborhoods of Jerusalem, where the responders echoed (in fluent Hebrew) Abbas’s characterization of Jews as contaminants.
“Things here will only improve,” argued one fellow,
“after the Jews are gone. Yes we want peace, but peace means no Jews.” Another bystander likewise recommended ethnic cleansing:
“Go back to where you came from. Go to Russia, Germany, Poland – anywhere – just not here.” But there were also kinder voices:
“I really don’t like to say so,” remarked a solicitous sort,
“but what was done to you in Germany, will be done to you here too.” These are our peace partners. It’s spine chilling to hear such sentiments from ordinary taxi drivers and greengrocers. They ring alarmingly authentic. Day after day, deceptively moderate Abbas hectors that the Jews are out to infest and defile al-Aksa. This is no Johnny-come-lately motif provoked by “Jewish nationalists.” [...]"
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Al Jazeera op-ed praises synagogue massacre (Elder of Ziyon) -
"Professor Abdel Sattar Qassem wrote an op-ed in Al Jazeera praising the murder of innocent Jews. Of course, the article is only in their Arabic site"; "Incidentally, this supporter of terror has been the subject of a worshipful interview in Electronic Intifada. He is a professor at An Najah University in Nablus. He received a master's degree in political science from Kansas State University and a doctorate from the University of Missouri".http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/al-jazeera-op-ed-praises-synagogue.html -
Even more support for terror from UNRWA teachers - and school principals (Elder of Ziyon) -
"what can you expect from an organization whose "human rights" website included antisemitism and who teaches the kids that Jews are dirty?"http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/11/even-more-support-for-terror-from-unrwa.html -
L’AP aurait interdit à ses responsables d’évoquer l’attaque de la synagogue (Times of Israel) -
"les dirigeants palestiniens veulent éviter de se retrouver dans l’embarras face aux Américains".http://fr.timesofisrael.com/lap-aurait-interdit-a-ses-responsables-devoquer-lattaque-de-la-synagogue/ "L’Autorité palestinienne aurait donné des instructions claires à ses fonctionnaires. Ils doivent à tout prix éviter d’évoquer l’attaque de la synagogue de mardi à Jérusalem dans les médias arabes ou internationaux, indique une source anonyme au quotidien palestinien Al-Quds mercredi. En agissant ainsi, les dirigeants palestiniens veulent éviter de se retrouver dans l’embarras face aux Américains. [...]"
Analyses & Commentaires -
L’Intifada a lieu à Jérusalem et va empirer, Avi Issacharoff (Times of Israel) -
"Le soulèvement de 1987 avait commencé par une fausse nouvelle d’accident de voiture à Gaza. Aujourd’hui, dans les quartiers à haute tension de Jérusalem Est, sa toute dernière incarnation peut être liée au suicide contesté d’un conducteur arabe de bus".http://fr.timesofisrael.com/lintifada-a-lieu-a-jerusalem-et-va-empirer/ "[...] La première intifada en décembre 1987 avait été provoquée par un accident de voiture dans le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza entre un conducteur de camion israélien et une voiture transportant des travailleurs palestiniens. Quatre Palestiniens avaient été tués. Juste après l’accident, une fausse rumeur avait circulé sur le fait que le meurtre avait été intentionnel et que le conducteur israélien avait voulu venger la mort d’un proche dans un attentat terroriste. Les média palestiniens (qui opéraient alors sous la supervision israélienne, pas sous celle de Mahmoud Abbas ou de l’Autorité palestinienne) avaient attisé les flammes et transformé la rumeur en fait. Une énorme vague de protestations avait commencé, et, avec cela, six ans « d’Intifada de pierres ».
Lundi matin, le corps d’un conducteur de bus palestinien, Youssef al-Ramouni, a été retrouvé pendu dans son bus sur le parking de Har Hatzovim au nord de Jérusalem. La police de Jérusalem a insisté en affirmant, d’après les conclusions de l’autopsie, qu’il s’agissait bien d’un suicide et qu’il n’y avait aucune suspicion de meurtre.
Israël était occupé ce jour-là avec les nouvelles relatives aux élections anticipées, et les affirmations palestiniennes que Ramouni avait été assassiné n’ont pas reçu beaucoup d’attention. Pourtant, afin de réduire les tensions potentielles de l’incident, la police a décidé d’autoriser une autopsie à l’Institut médico-légal Abu Kabir, en présence d’un médecin palestinien, Sabr al-Alul. Selon les médecins israéliens, l’autopsie a abouti à la conclusion sans équivoque que Ramouni s’était bien suicidé. De plus, ils ont déclaré qu’Alul était d’accord avec les conclusions. Mais pour des raisons qui restent encore peu claires, personne n’a demandé à ce qu’il signe le rapport.
Ici, les choses commencent vraiment à se compliquer. Alul, pour certaines raisons, a fuité dans la presse palestinienne une conclusion différente : Ramouni serait mort de strangulation, mais pas à la suite d’un suicide. Il a détaillé pourquoi et comment il était arrivé à cette conclusion. La rumeur qu’un autre Palestinien (après le meutre de l’adolescent Muhammad Abu Khdeir par des juifs extrémistes, à la suite des meurtres des trois adolescents juifs par une cellule liée au Hamas cet été) avait été assassiné par des Juifs s’est répandue comme un feu.
Il est difficile de se souvenir d’un tel consensus parmi les Palestiniens, religieux ou laïques, jeunes ou vieux, riches ou réfugies comme celui qui affirme maintenant que des habitants d’implantations ont étranglé Ramouni. Les quartiers de Jérusalem Est étaient à nouveau en feu. Mais pour l’intifada d’al-Quds, contrairement au soulèvement populaire de 1987, les Palestiniens ne se contentent plus de simples émeutes.
Mardi matin, les cousins, Ghassan et Uday Abu Jamal, sont sortis de leur domicile à Jabel Mukaber dans le sud-est de Jérusalem et se sont dirigés vers le quartier de Har Nof à l’autre bout de la ville. Apparemment, ils connaissaient la synagogue qu’ils visaient. Ils sont entrés dans la synagogue et ont tué quatre fidèles innocents et un policier druze qui tentait de les arrêter. Lorsque je demande aux jeunes de Jérusalem Est de m’expliquer la brutalité de ces meurtriers, ils me répondent encore et encore que c’est une réaction normale. [...]
« Cette attaque est une source de fierté pour tous les villageois. Nous la glorifions, et nous sommes sûrs que d’autres attaques surviendront. Tous les villages à Jérusalem-Est sont fiers d’eux maintenant et un jour, nous serons fiers de leur fils quand eux aussi, à leur tour, mèneront une attaque comme celle-ci. Chaque jeune qui devient un martyr est un honneur pour nous ». « Mais ils ont assassiné des civils innocents », lui-répondis-je.
« Vous aussi vous avez tué des civils. Vous avez tué le chauffeur de bus palestinien, vous avez tué Mohammed Abu Kdheir. Vous avez affirmé que les meurtriers d’Abu Kdheir étaient des fous au lieu de les emprisonner à vie ». (Les suspects sont jugés en ce moment, le suspect principal plaide la folie.)
« Vous, avec la pression que vous mettez sur al-Aqsa », poursuit-il,
« vous avez créé cette réalité et ce sentiment de haine parmi les jeunes ». (Il fait référence aux événements violents qui ont eu lieu sur le mont du Temple ces dernières semaines et aux affirmations des Palestiniens que les Israéliens projettent de changer le statu quo au mont du Temple pour autoriser la prière sur le site saint. A maintes reprises, Netanyahu a démenti toute intention de modifier le statu quo.)
« Vous êtes des habitants de Jérusalem, Nidal, vous savez, vous êtes des Israéliens, vous travaillez pour les Juifs », lui ai-je rétorqué.
« Comment tout cela va-t-il se finir ? ». « La fin arrivera par la force. Ce qui a été pris par la force sera libéré par la force. Les sionistes doivent abandonner al-Aqsa. Sinon, ce genre de chose continuera. Il y aura plus d’attaques, et inshallah, ce sera pire »."
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L’‘Intifada de Jérusalem’ est différente et plus compliquée à arrêter, Elhanan Miller (Times of Israel) -
"Ayant une carte d’identité israélienne et pouvant se rendre n’importe où dans la ville, les Palestiniens de Jérusalem ne se démarquent pas des Juifs de la Ville sainte".http://fr.timesofisrael.com/l-intifada-de-jerusalem-est-differente-et-plus-compliquee-a-arreter/ "[...] Les groupes palestiniens qui étaient à la tête des violences en Cisjordanie sont aux abonnés absents à Jérusalem. Ils ont été affaiblis par deux décennies de mesures anti-terroristes israéliennes et délaissés par les Palestiniens. En 2014, les 300 000 résidents palestiniens de Jérusalem n’ont pas de leader. Les attaques ne sont pas menées par des factions armées et ne reçoivent les bénédictions de ces groupes qu’une fois qu’ils sont devant le fait accompli.
Le statut politique des résidents palestiniens de Jérusalem rendent les mesures antiterroristes plus compliquées à mettre en place. Ayant une carte d’identité israélienne et pouvant se rendre n’importe où dans la ville, les Palestiniens de Jérusalem ne se démarquent pas des Juifs de la Ville sainte. Détecter et arrêter un loup solitaire serait – et est, dans les faits – une mission impossible pour les forces de sécurité israélienne.
Bien sûr, les postes de contrôle municipaux et les raids de la police dans Jérusalem-Est pourraient permettre de confisquer les armes comme les hachoirs et les pistolets utilisés durant l’attaque de mardi. Mais qu’en est-il des attaques du 22 octobre et du 5 novembre où les armes étaient des voitures ?
Un ancien chef de la sécurité certifie que seule la sévérité contre les Palestiniens de Jérusalem pourrait mettre un terme à cette vague de violence.
« On nous considère comme des pigeons », affirme Aryeh Bibi, qui était le chef de la police entre 1989 et 1991 et est ensuite devenu député du parti Kadima, au
Times of Israel. « Nous devons modifier notre perception des choses. Plutôt que de nous barricader derrière des gardes placés à l’entrée de nos synagogues et nos écoles, nous devrions envoyer des forces armées dans les zones frontières (entre Jérusalem-Est et Jérusalem-Ouest) et les enfermer. Nous devrions mettre en place plus de barrages routiers et envoyer des collecteurs d’impôts à Jabel Mukaber. Démolir les maisons des terroristes et expulser [leurs familles] des villages après leur avoir retiré leur autorisation de résidence à Jérusalem auront un énorme impact ». « Cela n’a pas de sens que les Juifs aient peur de marcher dans les rues alors qu’eux peuvent traverser la ville librement », s’insurge Bibi. Il propose aussi d’augmenter la pression sur les potentiels terroristes grâce à un savant mélange de mesures bureaucratiques et sécuritaires, comme la clôture et l’augmentation du contrôle de la sécurité sociale.
« La pression sociale dans leur village est importante et nous devons faire en sorte qu’ils soient sous pression. Il n’y a pas d’autres moyens ». La frustration commence à se faire sentir au sujet de la situation. Certains politiciens reviennent sur l’idée d’une séparation politique de Jérusalem. L’ancienne dirigeante du parti travailliste, Shelly Yachimovich, a exhorté mardi au retrait israélien de Jabel Mukaber, un village arabe dans le sud qui a été annexé en 1967. C’est là où habitaient les cousins Abu Jamal, les terroristes qui ont attaqué la synagogue d’Har Nof mardi.
« Jabel Mukaber ne fait pas partie de l’Etat d’Israël et ne devrait pas être dans l’Etat d’Israël », a-t-elle écrit sur son mur sur Facebook.
« C’est un village arabe où nous avons insisté pour que ses résidents aient la carte d’identité bleue (israélienne) et que nous avons transformé en un quartier de Jérusalem. Les meurtriers sont arrivés de Jabel Mukaber aujourd’hui. C’est de là aussi que venaient les meurtriers à l’origine du massacre de Merkaz Harav (en 2008), de l’attaque au tracteur, de la terrible explosion de bus au croisement de Patt. Après chacun de ses actes terroristes, il y a eu des fêtes dans ce village pour célébrer ces actes. J’aimerais que les fanatiques de droite me donnent une raison valable pour m’expliquer comment en les forçant à devenir des résidents israéliens vivant dans un quartier de Jérusalem cela contribue à la sécurité d’Israël et garantit le statut de capitale de Jérusalem ». Même le maire de Jérusalem, Nir Barkat, avait exhorté Israël à abandonner son contrôle des trois quartiers dans le nord de Jérusalem qui se trouvent au-delà de la barrière de sécurité.
« Je recommande que l’on déploie des forces armées le long de la barrière », avait préconisé Barkat lors d’une réunion du cabinet en 2011. Le journal israélien
Maariv avait repris ses propos.
« Nous ne devons abandonner les municipalités au-delà de la barrière et annexer les zones qui sont du côté israélien et qui ne sont pas actuellement sous la juridiction de la municipalité de Jérusalem ». Mardi, après l’attaque d’Har Nof, Barkat a souligné qu’il s’opposait à ce que l’on cède le pouvoir dans les quartiers à l’est de Jérusalem.
« Nous ne devons pas diviser la ville, cela empirerait les choses », a-t-il affirmé. [...]"
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Israël : la presse étrangère sur le banc des accusés, Danièle Kriegel (Le Point)http://www.lepoint.fr/monde/israel-la-presse-etrangere-sur-le-banc-des-accuses-23-11-2014-1883720_24.php "[...] Des médias israéliens - sites en ligne et presse écrite - ont lancé une offensive en règle contre la presse étrangère. Notamment après le massacre de la synagogue d'Har Nof, un quartier ultra-orthodoxe situé à Jérusalem-Ouest. Des critiques qui prennent pour cible
"des titres douteux et des erreurs commises dans certains reportages". Particulièrement visée, CNN qui, tout de suite après l'annonce de l'attaque, avait titré ses images
"Attaque meurtrière à Jérusalem dans une mosquée". La chaîne américaine a aussi présenté ses excuses pour n'avoir pas distingué, dans son bilan des tués, les terroristes de leurs victimes. Mais
The Times of Israel, un journal israélien en ligne publiant en anglais et en français, dénonce
"d'autres fautifs" comme la CBC canadienne qui, même si elle a rectifié plus tard,
"n'a pas mentionné dans sa première diffusion sur l'attaque les victimes juives". Également montrée du doigt, avec le même genre de reproches, toute une liste d'autres médias étrangers, britanniques, français, etc.
Déjà dans son édition du 14 novembre dernier, soit un peu plus d'une semaine après la seconde attaque à la voiture bélier,
Yediot Yerushalayim, un des suppléments du week-end de
Yediot Aharonot - quotidien populaire de centre droit -, avait publié un réquisitoire en bonne et due forme. Titré
"Ce qu'ils voient !", son auteur considère que la presse étrangère réalise une
"couverture déséquilibrée et tendancieuse contre Israël" par des
"choix problématiques de sujets" qui mettent l'accent sur les constructions supplémentaires à Jérusalem-Est, la répression policière sur l'esplanade des Mosquées qu'on oublie de qualifier de
"mont du Temple". En d'autres termes, les envoyés spéciaux étrangers ne devraient pas mettre l'accent sur la colonisation et les visites de Juifs messianiques sur l'esplanade d'al-Aqsa. Ils sont également accusés de ne pas montrer suffisamment
"les actions des jeunes Palestiniens contre les forces de l'ordre", c'est-à-dire les manifestants lanceurs de pierres, et de s'en prendre aussi au fait que,
"dans ces reportages, les mots terrorisme et terroriste pour qualifier les attentats et leurs auteurs seraient quasi systématiquement évités". Interrogé, un professionnel israélien de la communication considère que
"de nombreux correspondants étrangers font appel à des fixeurs, cameramen et assistants palestiniens qui donnent leur vision du conflit, sans compter qu'ils couvrent la situation en fonction d'un seul agenda : celui de la communauté internationale". Un autre explique :
"Les journalistes même pro-israéliens reçoivent, comme un fait avéré, le concept selon lequel l'occupation est le principal facteur de l'instabilité et de l'absence de paix dans la région." Un journaliste allemand, Hans-Christian Rössler, répond :
"Comme dans toute couverture de conflit, il y a deux côtés, et ici parfois plus. En tant que journaliste, vous tentez d'informer le lecteur sur ce qui l'intéresse. Vous n'êtes pas là pour faire la com de telle ou telle partie." Des propos qui, de toute évidence, ne réussissent pas à convaincre. Pour de larges secteurs du public israélien, les médias étrangers sont une nouvelle preuve que
"le monde est contre (eux)". Un sentiment omniprésent depuis la dernière guerre à Gaza. [...]"
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Blaming Israel for Palestinian violence is racist: it denies that Arabs are moral agents, Alan Johnson (The Telegraph)http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/palestinianauthority/11243168/Blaming-Israel-for-Palestinian-violence-is-racist-it-denies-that-Arabs-are-moral-agents.html "There were some odd media reactions this week to the murder of four Jews at prayer (and the heroic Israeli Druze first responder Zidan Saif who tried to rescue them) by two Palestinians perpetrators in Jerusalem. [...] Of course not all reporting was of this character. But still, what explains the exculpatory impulse, also widespread on social media?
Part of the explanation lies in the profound influence that the anti-Zionist ideology (a system of demonising ideas and representations about Israel and the Jews) now exercises in our culture. At the heart of the ideology is a deeply buried, often unconscious, assumption about the dichotomous natures of Israelis and Palestinians that warps our understanding of the conflict. Here it is:Palestinians (and Arabs in general) do not have agency and choice, and so cannot be held accountable and responsible. Israelis do and can; always, and exclusively.
Palestinians are understood as a driven people, dominated by circumstance and emotion, lacking choice, below the age of responsibility, never to be held accountable. Israelis are the opposite; masters of all circumstances, rational and calculating, the root cause of everything, responsible for everything.
It is, palpably, an Orientalist view of the Palestinians as the Other, except this time they are affirmed as noble savages. It’s a bit racist, to be honest. For example, the Liberal Democrat David Ward MP tweeted that the Palestinian synagogue terrorists had been
“driven to madness” – which not only removes agency from them but also sanity.
This groupthink is the reason that parts of the media are reluctant to challenge the Palestinian national movement when it is guilty of rejectionism, terrorism, authoritarianism, corruption and the promotion of a vile culture of incitement, demonization and antisemitism. After all, those things are just not the “the Israel story“, are they? As Matt Seaton, comment editor at the New York Times, tweeted recently, his opinion pages will only cover Palestinian racism when
“they have [a] sovereign state to discriminate with.” [...]"
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Jihad in Jerusalem (Wall Street Journal editorial) -
"The best way to prevent another intifada is to [warn] Palestinians that they will never have a homeland as long as they cultivate a society that celebrates murdering the innocent in the name of religion".http://online.wsj.com/articles/jihad-in-jerusalem-1416356018 "To understand why peace in Palestine is years if not decades away, consider the Palestinian celebrations after Tuesday’s murder in a Jerusalem synagogue of five Israelis, including three with joint U.S. citizenship. Two Palestinian cousins armed with meat cleavers and a gun attacked worshipers during morning prayers, and the response was jubilation in the streets. [...]
Palestinian Prime Minister Mahmoud Abbas condemned the killings, but not without calling for Israel to halt what he called “invasions” of the holy Al Aqsa Mosque in Jerusalem. Mr. Abbas has previously said the Temple Mount was being “contaminated” by Jews, despite assurances by Prime Minister Benjamin Netanyahu that the Dome of the Rock and Al Aqsa Mosque are for Muslim worship only. The Memri news service reports that the Oct. 29 issue of the Palestinian daily Al-Hayat Al-Jadida was full of false accusations that Israel is damaging Jerusalem’s holy sites. [...]
The murders are the worst in a recent spate of Palestinian attacks, which some are calling a third spontaneous “intifada,” or uprising, against Israel. But there are few spontaneous events in a society dominated by armed military factions. The last intifada, after the failure of Bill Clinton ’s peace talks in 2000, was also said to be spontaneous until it became clear that Yasser Arafat was running it. [...]
The best way to prevent another intifada is to reassure Israel that the U.S. supports its self-defense, while warning Palestinians that they will never have a homeland as long as they cultivate a society that celebrates murdering the innocent in the name of religion."
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Another Tack: Not telling it like it is, Sarah Honig (JP) -
"Uninitiated audiences perceive the world through the broadcasters’ distorting glass. Their opinions are thereby at least partly shaped and their preexisting prejudices are subtly reinforced". Et le biais est bien sûr encore plus flagrant en France.
http://www.jpost.com/landedpages/printarticle.aspx?id=381774 "For hours after last week’s vehicular terror in Jerusalem (capped by an attack on passersby with a metal rod), Sky News persisted in not telling it like it is. Its running news ticker at the bottom of the screen single-mindedly informed viewers that
“Israeli police say a driver has rammed his car into pedestrians in East Jerusalem in an ‘intentional’ attack causing several injuries.” The very inclusion of the verb ‘say’ sufficed to cast doubt on Israeli communiqués. Then, to chip further away at residual Israeli credibility the word intentionally was tendentiously placed in quotation marks. This surely was overkill, considering that the reliability of the Israeli report was already challenged by the caveat of the opening phrase. If during the first few minutes of the incident Sky could somehow make excuses for what looked like thinly-veiled antagonism, it certainly couldn’t long after the event. Nevertheless, that hardly objective news bar was still featured, when any duty editor of even grudging goodwill or nominal neutrality should have known better.
In contrast, another report was cited with unadulterated acceptance. Sky’s above mentioned “breaking news” flash was accompanied throughout – for as many hours – by a bulletin that stated matter-of-factly (without any caveats this time) that
“Israeli police have clashed with Palestinians inside Jerusalem’s al-Aksa Mosque compound after Jewish nationalists announced plans to visit the site.” The subliminal nuances were unmissable and there was no qualifying vocabulary. The al-Aksa Mosque compound designation suggested exclusive Muslim connections and no Jewish ones.
Then came the unequivocal attribution of causality. The clashes occurred
“after Jewish nationalists announced plans to visit,” i.e. Jews instigated the clashes. Not a word appeared about rocks and Molotov cocktails stored in the sacred spot and tossed at Jews praying below in front of the Western Wall. Such facts may interfere with Sky’s insinuation that Jews are interlopers, trespassing in what has only ever been a Muslim shrine. The implication is that it’s Jews who disturb the peace along with their police
“inside” the compound.
The injection of the term nationalists sealed the negative connotation. Nationalists are villains in the lexicon of political correctness. The sentinels on Sky’s moral high ground know whom to distrust a priori and whom to trust inherently. Uninitiated audiences perceive the world through the broadcasters’ distorting glass. Their opinions are thereby at least partly shaped and their preexisting prejudices are subtly reinforced.
To be sure, Sky isn’t the only overseas news outlet with an attitude. Almost all its purportedly pluralist and tolerant counterparts are equally disingenuous and almost all classify Temple Mount terminology as politically incorrect. More often than not, anchors and reporters allude to Haram a-Sharif and lest the masses out there not be fully clued in, they add by way of elucidation that
“the Haram” is where al-Aksa Mosque is located. At most, Temple Mount comes in as an aside meant to clarify what the commotion is about.
“This is also where Jews claim that their ancient temples once stood,” some correspondents throw in with a pinch of skepticism. Alternative edification is that
“this is also what Jews refer to as Temple Mount.” The undertones here are paramount. Jews invariably
“claim.” Their version is hardly one that can be reasonably accorded credence. The Arab insistence that no Jewish temples or Jewish historical/religious ties to Jerusalem ever existed is thus amplified by media quibbling. Out of nowhere Jews seemingly invaded Jerusalem and out-of-the-blue they brazenly seek to overrun Muslim sanctuaries. The resort to an adverb like
“also” isn’t incidental or insignificant. It imparts the impression of precedence and rightful ownership. The Arabs are treated as legitimate proprietors. Jewish claims are ancillary and unsubstantiated. [...]"
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CBS News Fails, Fox News Shows Palestinian Joy at Terror (Honest Reporting, Vidéo 1mn57) -
"While CBS News screws up claiming that Har Nof is disputed territory, Fox News tells the truth and dares to show how Palestinians in Gaza dance and give out candy at the news that innocent Jews have been butchered".https://www.youtube.com/watch?v=2ifUfJksnY4