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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 19:37
France

- Boycott d’Israel au Festival de la BD d’Angoulême, Michel Kichka (Illustrateur, Cartooniste, Prof aux Beaux-Arts Jerusalem)
http://fr.kichka.com/2015/02/01/boycott-disrael-au-festival-de-la-bd-dangouleme/
   "Cette année, comme l’an dernier, un appel au boycott d’Israël a été adressé au directeur du Festival de la BD d’Angoulême. Mais cette année avec une virulence et une mauvaise fois décuplée. Le directeur du festival Franc Bondoux, ils appellent au boycott de la firme israélienne Soda Stream un des sponsors du festival. Le directeur du Festival répond dans l’édition en ligne pour abonnés de Sud-Ouest. Parmi les signataires figurent des grands auteurs dont j’apprécie énormément le travail [dont Guy Delisle, Siné, Jean Solé, Tardi, Lewis Trondheim, Willem, Wozniak...]. A lire avant de lire ma réponse. Ma réponse :
   "C’est dur d’être instrumentalisé par des collègues !
    L’appel de l’AURDIP de 2015 a un côté malsain. Ses signataires y expriment brièvement leur chagrin et leur indignation face aux attentats contre leurs collègues de Charlie Hebdo qui pour certains sont aussi des amis. Puis ils embrayent dans la foulée, avec une indélicatesse déconcertante, pour condamner Israel de façon virulente pour ce qu’ils appellent « un nettoyage ethnique de masse ».
    Ils sont dans l’amalgame le plus primaire, un amalgame que mes copains de Charlie Hebdo n’auraient jamais cautionné. Un amalgame qui est l’expression de cette obsession anti-israélienne qui sert de masque au « nouvel » antisémitisme qui pousse comme de la moisissure en France et ailleurs en Europe. C’est pathétique de voir l’extrême gauche concurrencer l’extrême droite. [...]
    Appeler au boycott c’est renoncer à ce rôle majeur de l’art, pour satisfaire un besoin puéril d’auto-satisfaction : se donner bonne conscience. Trois semaines après les massacres de Paris, je trouve ça d’un cynisme bas de gamme et d’un opportunisme pervers. Ce n’est en rien une forme d’engagement." [...]"

- Entretien avec André Comte-Sponville (LCI) - "j'ai plusieurs amis juifs parfaitement athées, qui n'ont aucune sympathie particulière pour les autorités d'Israël mais qui pensent en effet s'installer en Israël parce qu'ils ont peur pour leurs enfants ! C'est une terrible souffrance".
http://www.lepoint.fr/societe/ne-faisons-pas-de-l-islam-un-domaine-que-nous-ne-pouvons-pas-critiquer-01-02-2015-1901381_23.php
   "[...] - Mardi, les 70 ans de la libération d'Auschwitz. Est-ce que ce n'est pas une honte que, comme en 1940, la France ne soit pas capable de défendre ses juifs ?
    - André Comte-Sponville (philosophe) : C'est une honte, c'est une douleur. Si l'on m'avait dit, quand j'avais 16 ans, que l'antisémitisme reprendrait la vigueur qu'il a aujourd'hui, j'aurais eu du mal à y croire... Alors, c'est très différent de ce qui s'est passé en 1940, il n'y a pas d'antisémitisme d'État. Aujourd'hui, l'État se bat contre, et c'est la moindre des choses... Mais disons que cette remontée de l'antisémitisme est un problème majeur. Et, je comprends l'angoisse, l'inquiétude de ces milliers de juifs, religieux ou pas. Moi, j'ai plusieurs amis juifs parfaitement athées, qui n'ont aucune sympathie particulière pour les autorités d'Israël mais qui pensent en effet s'installer en Israël parce qu'ils ont peur pour leurs enfants ! C'est une terrible souffrance... [...]"

- Soumission, Michel Houellebecq (Flammarion 2014, pp. 29-34) - dans un passage de son dernier livre, Houellebecq envisage un futur relativement proche où les universitaires deviennent antisionistes par conformisme ou par ambition, et où le boycott anti-israélien se généralise largement.
http://www.amazon.fr/Soumission-Michel-Houellebecq/dp/2081354802
   "[...] ce matin-là, dans le patio du salon de thé de la grande mosquée de Paris, [je regardais mon collègue Steve] téter sa dégoûtante chicha aromatisée à la pomme. Sa conversation portait, comme de coutume, sur les nominations et les évolutions de carrière au sein de la hiérarchie universitaire, je ne crois pas qu'il ait jamais abordé de lui-même un autre sujet. Son sujet de préoccupation ce matin-là était la nomination au poste de maître de conférences d'un type de vingt-cinq ans, auteur d'une thèse sur Léon Bloy, qui avait selon lui des "relations avec la mouvance identitaire". J'allumai une cigarette pour gagner du temps, tout en me demandant ce que ça pouvait bien lui foutre. L'idée me traversa même un instant l'esprit que l'homme de gauche se réveillait en lui, puis je me raisonnai : l'homme de gauche était profondément endormi en Steve, et aucun événement de moindre importance qu'un glissement politique des instances dirigeantes de l'Université française n'aurait été en mesure de le sortir de son sommeil. C'était peut-être un signe, poursuivit-il, d'autant qu'Amar Rezki, connu pour ses travaux sur les auteurs antisémites du début du XXe siècle, venait d'être nommé professeur. Par ailleurs, insista-t-il, la conférence des présidents d'université s'était récemment associée à une opération de boycott des échanges avec les chercheurs israéliens, initiée au départ par un groupe d'universités anglaises.
    Profitant de ce qu'il se concentrait sur sa chicha, qui tirait mal, je consultai discrètement ma montre et constatai qu'il n'était que dix heures et demie, je pouvais difficilement arguer de l'imminence de mon second cours pour prendre congé, puis une idée me vint pour relancer la conversation sans grands risques : depuis quelques semaines on reparlait d'un projet vieux d'au moins quatre ou cinq ans concernant l'implantation d'une réplique de la Sorbonne à Dubaï (ou au Bahrein ? ou au Qatar ? je les confondais). Un projet similaire était à l'étude avec Oxford, l'ancienneté de nos deux universités avait dû séduire une pétromonarchie quelconque. Dans cette perspective, certainement prometteuse d'opportunités financières réelles pour un jeune maître de conférences, envisageait-il de se mettre sur les rangs en affichant des positions antisionistes ? Et pensait-il que j'avais intérêt à adopter la même attitude ? [...]
    [...] il y avait eu des rumeurs d'agressions d'enseignants à Mulhouse, à Strasbourg, à Aix-Marseille et à Saint-Denis, mais je n'avais jamais rencontré de collègue agressé et au fond je n'y croyais pas vraiment, d'après Steve un accord avait d'ailleurs été conclu entre les mouvements de jeunes salafistes et les autorités universitaires, il en voyait pour preuve que les voyous et les dealers avaient complètement disparu, depuis deux ans déjà, des abords de la fac. L'accord comportait-il une clause interdisant l'accès de la fac aux organisations juives ? Là encore ce n'était qu'un bruit, difficilement vérifiable, mais le fait est que l'Union des étudiants juifs de France n'était plus représentée, depuis la dernière rentrée, sur aucun campus de la région parisienne, alors que la section jeunesse de la Fraternité musulmane avait, un peu partout, multiplié ses antennes."


Gaza & Hamas

- Egypte : la justice déclare "terroriste" le bras armé du Hamas palestinien (AFP) - "Le juge a estimé que "les documents présentés par le plaignant ont prouvé que l'organisation a mené des attentats (...) qui ont pris pour cible l'armée et la police égyptiennes et leurs installations"."
https://fr.news.yahoo.com/egypte-justice-d%C3%A9clare-terroriste-branche-arm%C3%A9e-hamas-palestinien-121542059.html
   "La justice égyptienne a classé samedi comme organisation "terroriste" la branche militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas, le pouvoir au Caire l'accusant de soutenir une insurrection jihadiste dans le Sinaï. Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza frontalière de l'Egypte, a aussitôt dénoncé "une dangereuse décision politique qui ne sert que les intérêts de l'occupant" israélien.
    Les relations entre le Hamas et l'Egypte sont au plus bas depuis la destitution en juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi par l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi. Le Hamas est issu, comme M. Morsi, de la confrérie des Frères musulmans, cible d'une implacable répression et déclarée elle aussi "terroriste" par Le Caire. Les combattants palestiniens sont soupçonnés d'aider les jihadistes qui ont multiplié les attaques meurtrières contre l'armée dans la péninsule du Sinaï (nord-est).
    Dans ses attendus samedi, un juge des référés a proclamé "groupe terroriste" les brigades Ezzedine al-Qassam, après une plainte d'un avocat accusant la branche armée du Hamas d'être directement impliquée dans des "opérations terroristes" au Sinaï, selon un responsable judiciaire. Le juge a estimé que "les documents présentés par le plaignant ont prouvé que l'organisation a mené des attentats (...) qui ont pris pour cible l'armée et la police égyptiennes et leurs installations".
   "Nous refusons que le nom des Brigades Qassam soit mêlé aux affaires internes de l'Egypte", a dit un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri. Les brigades Al-Qassam n'ont pas commenté dans l'immédiat la décision de justice. Le Hamas est considéré comme "organisation terroriste" par Israël et les Etats-Unis.
    L'avocat égyptien accusait également le groupe d'utiliser des tunnels clandestins entre l'Egypte et Gaza pour le trafic d'armes et lancer des attaques contre la police et l'armée. L'armée égyptienne annonce régulièrement la destruction de ces tunnels [...] En mars, l'Egypte avait interdit le Hamas et proscrit ses activités sur le sol égyptien, ordonnant le gel de ses avoirs.
    Mais malgré la détérioration des relations, l'Egypte a continué de jouer son rôle traditionnel de médiateur entre le Hamas et Israël, comme au moment de la dernière guerre de Gaza, en juillet-août 2014. Et le numéro deux du Hamas en exil, Moussa Abou Marzouk, est généralement basé au Caire.
    La décision de justice est intervenue au surlendemain d'attaques coordonnées spectaculaires contre l'armée dans le Sinaï qui ont fait 30 morts en majorité des soldats. Ces attaques ont été revendiquées par Ansar Beït al-Maqdess, la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI). Les groupes jihadistes dans le Sinaï disent agir en représailles à la répression égyptienne contre les islamistes."
- Le Hamas : L’Egypte n’est plus une médiatrice valable avec Israël (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/le-hamas-legypte-nest-plus-une-mediatrice-valable-avec-israel/
   "[...] « Suite à la décision de la cour, l’Egypte n’est plus une médiatrice en matière israélo-palestiniennes, » a déclaré une source du Hamas à Reuters samedi, quelques heures après l’initiative du tribunal. Le Caire a longtemps été un intermédiaire entre les deux parties et a joué un rôle central dans la négociation d’un certain nombre de cessez-le feu à Gaza, y compris celui qui a mis fin à la guerre de l’été dernier. Ismail Haniyeh, ancien Premier ministre du Hamas dans la bande de Gaza, a fustigé Le Caire suite à l’annonce, disant : « Vous [les Egyptiens] avez perdu votre sens de la justice […] Les Brigades sont une source de fierté, de respect et de bravoure », a-t-il dit, selon Ynet. [...]"

- Egypt's turning on Hamas won't solve Israel's Gaza problem, Zvi Bar'el (Haaretz) - "For the first time, an Arab leader is challenging the view that 'resistance' organizations fighting Israel necessarily serve Arab interests".
http://www.haaretz.com/news/middle-east/1.640040
   "[...] That decision, which came a year after the court declared Hamas an organization that supports terrorism and barred it from operating in Egypt, will not provide a turning point in how terrorism is fought. Even in the past, Egypt had no problem in arresting Hamas activists or putting them on trial. And the prosecution of deposed President Mohammed Morsi is based in part on the assistance that he received from Hamas when he fled imprisonment in January 2011. Even without a judicial decision, Egypt has long sketched out its aims around Gaza and the Hamas regime. The closure of the Rafah crossing between Gaza and Egypt is an inseparable part of this fight, as is the ongoing deferral of the convening of a conference on the reconstruction of the Gaza Strip.
    But the political aspects of this decision are no less important that the military ones. For the first time, an Arab leader is challenging the common view that “resistance” organizations that are fighting Israel necessarily serve Arab interests. The “sanctity” of the struggle against Israel is no longer justification for the existence of an organization that turns its arms against Egypt. Here Sissi is making it clear, without mincing words, that the Palestinian issue is important in his view only to extent that it doesn’t threaten Egypt. Any Arab or Muslim country that wishes to provide aid to the Gaza Strip or Hamas now faces a dilemma in that Egypt would now consider such assistance to be support for a terrorist organization.
    Israel can indeed be satisfied with the fact that Egypt is the only Arab country that has declared Hamas as a terrorist movement. (The Muslim Brotherhood is considered a terrorist movement in Saudi Arabia and the United Arab Emirates, in addition to Egypt). But the Egyptian designation will not solve Israel’s own problems with Hamas. In Israel, apparently more than in Egypt, it is clear that economic pressure on the Gaza Strip, the continued blockade and delays in reconstruction in the territory could reignite the strip and even lead to another round of violence on top of last summer’s war. Not only are Hamas spokesmen warning over such a prospect; so are senior officials in the Israeli defense establishment."

- L'Iran a repris ses transferts de fonds vers le Hamas (i24) - "Dans les mois qui ont suivi la fin de l'opération "Bordure protectrice" de l'été dernier, les relations entre le Hamas et l'Iran se sont réchauffées au point que Téhéran a recommencé récemment à transférer des fonds au mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza après une pause de deux ans" ; "l'aide financière des Iraniens est destinée à renforcer les forces militaires du Hamas sur le front sud contre Israël, après les difficultés rencontrées avec le renforcement des contrôles de l'armée égyptienne".
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/59641-150201-le-hamas-ne-reconnait-plus-l-egypte-comme-mediateur-avec-israel


Judée-Samarie

- Cisjordanie : un Palestinien tué après avoir lancé des cocktails Molotov (i24)
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/59604-150131-cisjordanie-1-palestinien-tue-et-1-blesse-par-l-armee-israelienne
   "Une unité de l'armée israélienne a ouvert le feu samedi soir sur deux Palestiniens qui venaient de lancer des cocktails Molotov en direction de véhicules de civils israéliens près de Naplouse en Cisjordanie, tuant l'un d'entre eux et blessant le second. Selon une porte-parole de Tsahal, les soldats ont repéré les Palestiniens alors qu'ils lançaient des bombes incendiaires sur des voitures de civils israéliens qui empruntaient une route près de Naplouse. "Ces attaques représentaient une menace immédiate", a ajouté la porte-parole. Le Palestinien qui a été tué, s'appelait Ahmad Al Najjar et était âgé de 19 ans. L'autre Palestinien a été blessé par balles à la jambe. L'armée israélienne a indiqué qu'une enquête serait ouverte sur les circonstances de l'incident."
- Army shoots dead Palestinian throwing firebomb at car (Times of Israel) - "the section of road in question had suffered dozens of rock-throwing and firebombing attacks over the past year, and the troops had been deployed in the area for the express purpose of finding such assailants".
http://www.timesofisrael.com/army-shoots-dead-palestinian-who-threw-firebomb-at-car/


Europe

- La BBC refuse d'appeler "terroristes" les assaillants de "Charlie", Philippe Bernard (Le Monde) - "La polémique n'est pas nouvelle. La BBC est régulièrement accusée d'utiliser le mot "terroriste" de façon sélective, y recourant par exemple à propos des nationalistes irlandais ou lors des attaques de Londres, mais préférant le mot "militant" quand il s'agit d'attentats palestiniens en Israël".
http://abonnes.lemonde.fr/les-articles-du-monde/150201.html

- Les Britanniques détestent davantage Israël que l'Iran (i24) - "l'enquête a été réalisée en août 2014, au milieu de la guerre dans laquelle était engagé Israël contre le Hamas à Gaza".
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/59652-150201-les-britanniques-detestent-davantage-israel-que-l-iran-sondage
   "Les Britanniques sont plus "défavorables" à l'égard Israël que n'importe quel autre pays au monde, à part la Corée du Nord, révèle une enquête publiée la semaine dernière. L'étude, réalisée en août dernier et publiée jeudi par la Chatham House (l'Institut royal des affaires internationales) montre une hausse importante des opinions négatives envers Israël depuis l'étude précédente, menée deux ans plus tôt.
    35% des Britanniques affirment ainsi se sentir "particulièrement défavorables" à l'égard d'Israël en 2014, alors qu'ils n'étaient que 17% en 2012. L'enquête montre par ailleurs les Britanniques ont opinion négative plus importante envers Israël qu'envers l'Iran (33% en 2014, contre 45% en 2012). Seule la Corée du Nord obtient un résultat plus élevé avec 47% d'opinion défavorable, contre 40% en 2012.
    Il conviendra de noter que l'enquête a été réalisée en août 2014, au milieu de la guerre dans laquelle était engagé Israël contre le Hamas à Gaza, et dont les dommages collatéraux ont été largement rapportés par les médias. [...]"


USA

- U.S. House Foreign Affairs Committee urges Kerry to suspend PA funding (JTA) - "Democrats and Republicans urge U.S. secretary of state to end assistance to Palestinian Authority until ICC bid is suspended"; "“The United States should not support direct economic assistance to the P.A. until it demonstrates a meaningful reversal of this destructive course and proves it can be a willing partner for peace,” said the letter sent Jan. 22 and relayed to reporters late last week".
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/1.640129


Points de vue

- Comment l’islam est perverti par des fidèles, Ali Malek (écrivain algérien) - "Tous les problèmes qui collent à la peau des musulmans proviennent de cette chose qu’on appelle le hadith" ; "Le contenu des prêches dans les mosquées est composé jusqu’à nos jours à 80 % de hadiths" ; "Si vous rappelez aux djihadistes les rudiments des lois coraniques, ils s’empressent de vous répondre par des hadiths et par des traditions qui remontent au Prophète et dans lesquelles on voit celui-ci tuer les prisonniers et massacrer les juifs".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/31/comment-l-islam-est-perverti-par-ses-fideles_4567342_3232.html

- The Return of Anti-Semitism, Jonathan Sacks (Wall Street Journal) - "Anti-Semitism entered Islam from the outside, in the form of two classic myths imported from Europe".
http://www.wsj.com/articles/the-return-of-anti-semitism-1422638910?mod=fox_australian
   "[...] The murder of Jewish shoppers at a Parisian kosher supermarket three weeks ago, after the killing of 12 people at the offices of the satirical magazine Charlie Hebdo, sent shivers down the spines of many Jews, not because it was the first such event but because it has become part of a pattern. In 2014, four were killed at the Jewish Museum in Brussels. In 2012, a rabbi and three young children were murdered at a Jewish school in Toulouse. In 2008 in Mumbai, four terrorists separated themselves from a larger group killing people in the city’s cafes and hotels and made their way to a small Orthodox Jewish center, where they murdered its young rabbi and his pregnant wife after torturing and mutilating them. As the Sunday Times of London reported about the attack, “the terrorists would be told by their handlers in Pakistan that the lives of Jews were worth 50 times those of non-Jews.”
    An ancient hatred has been reborn. Some politicians around the world deny that what is happening in Europe is anti-Semitism. It is, they say, merely a reaction to the actions of the state of Israel, to the continuing conflict with the Palestinians. But the policies of the state of Israel are not made in kosher supermarkets in Paris or in Jewish cultural institutions in Brussels and Mumbai. The targets in these cities were not Israeli. They were Jewish.
    According to the Middle East Media Research Institute, an Egyptian cleric, Muhammad Hussein Yaqub, speaking in January 2009 on Al Rahma, a popular religious TV station in Egypt, made the contours of the new hate impeccably clear: “If the Jews left Palestine to us, would we start loving them? Of course not. We will never love them…They are enemies not because they occupied Palestine. They would have been enemies even if they did not occupy a thing…You must believe that we will fight, defeat and annihilate them until not a single Jew remains on the face of the Earth…You will not survive as long as a single one of us remains.”
    Not everyone would put it so forcefully, but this is the hate in which much of the Middle East and the Muslim world has been awash for decades, and it is now seeping back into Europe. For Jews, “never again” has become “ever again.”
    The scope of the problem is, of course, difficult to gauge precisely. But recent polling is suggestive—and alarming. An Anti-Defamation League study released last May found “persistent and pervasive” anti-Jewish attitudes after surveying 53,100 adults in 102 countries and territories world-wide. The ADL found that 74% of those surveyed in the Middle East and North Africa held anti-Semitic attitudes; the number was 24% in Western Europe, 34% in Eastern Europe and 19% in the Americas. Or consider a 2011 Pew Research Center study, which found that favorable views of Jews were “uniformly low” in predominantly Muslim regions that it surveyed: 4% in Turkey and the Palestinian territories, 3% in Lebanon, and 2% in Egypt, Jordan and Pakistan. [...]
    Anti-Semitism has existed for a very long time. One critical moment came around the end of the 1st century C.E., when the Gospel of John attributed to Jesus these words about the Jews: “You belong to your father, the Devil.” From being the children of Abraham, Jews had been transformed into the children of Satan.
    But it took a millennium for this text to spark widespread violence against Jews. That came in 1095, when Pope Urban II delivered his call for the First Crusade. A year later, some Crusaders, on their way to “liberate” the holy city of Jerusalem, paused to massacre Jewish communities in Northern Europe, in Cologne, Worms and Mainz. Thousands died. Many Jews committed suicide rather than submit to the mob and forcible conversion to Christianity. It was a traumatizing moment for European Jewry—and the portent of worse to come.
    From the time of the Crusades onward, Jews in Christian Europe began to be seen not as human beings but as a malevolent force, a demonic and destructive power that mysteriously yet actively sought the harm of others. Jews were accused of desecrating the sacramental bread used in communion, poisoning wells and spreading the plague. They were held responsible for the Black Death, the epidemic that in the 14th century cost millions of lives. They lived in fear.
    This period added to the repressive vocabulary of the medieval West such terms as book burning, forced conversion, Inquisition, auto-da-fe, expulsion, ghetto and pogrom. In duration and intensity, it ranks among the most sustained chronicles of enmity in history. What had happened to activate a hate that had been incubating for 10 centuries, since Christianity emerged from Judaism? [...]
    Despite what some intemperate voices claim, anti-Semitism has no genuine provenance within Islam. The historian Bernard Lewis drew a wry distinction: Islam has traditionally had contempt for the Jews, he said, not hate—adding, “From contempt you don’t die. From hate you do.” Anti-Semitism entered Islam from the outside, in the form of two classic myths imported from Europe.
    The first was the blood libel, the mad idea that Jews kill Christian children to use their blood to make matzo, the unleavened bread eaten during Passover. The idea is absurd, not least because even the tiniest speck of blood in food renders it inedible in Jewish law. The libel was an English invention, born in Norwich around 1144, and was unsuccessfully condemned by several popes. It was introduced into the Middle East by Christians in the 19th century, leading to trials of innocent Jews in Lebanon and Egypt and, most famously, in Damascus in 1840.
    The blood libel is still in circulation. In 1983, Syrian Defense Minister Mustafa Tlass embraced it in his book, “The Matzo of Zion,” according to scholars like Stephen Eric Bonner and Anthony Julius. In 1991, according to the Jewish Telegraphic Agency, the Syrian delegate to the U.N. Human Rights Commission praised this “valuable book,” saying it “unmasked the racist character of Zionism.”
   “The Protocols of the Elders of Zion”—a late 19th-century forgery about a supposed global Jewish conspiracy, produced by members of the czar’s secret police and exposed as a fiction by the Times of London as early as 1921—become one of Hitler’s favorite texts. In Nazi Germany, it became, as the historian Norman Cohn put it, a “warrant for genocide.” The “Protocols” were introduced into the Middle East in Arabic translation in the 1930s by, among others, the grand mufti of Jerusalem, Hajj Amin al-Husayni, who spent World War II in Berlin, producing Arabic broadcasts for the Nazis.
   “The Protocols of the Elders of Zion” continues to be reprinted and widely read. In 2002, a 41-part dramatic series called “Horseman Without a Horse,” which the Anti-Defamation League reported “portrays the ‘Protocols’ as historical fact,” was shown on Egyptian television during Ramadan. In 2003, a similar series called “Diaspora” was shown on a Lebanon-based satellite television network owned by the terrorist organization Hezbollah, also according to the Anti-Defamation League. The 1988 charter of the Palestinian Islamist group Hamas warns that the Zionists’ “plan is embodied in the ‘Protocols of the Elders of Zion,’ and their present conduct is the best proof of what we are saying.”
    Tragically, Europe, having largely cured itself of anti-Semitism, now finds it returning, carried by the very cultures that Europe itself infected with the virus. Fortunately, there are young Muslims, some of them ex-radicals, who are working for a more tolerant Islam, and in organizations such as the Coexist Foundation and New York University’s “Of Many” Institute for Multifaith Leadership, you find Jews and Muslims fighting anti-Semitism and Islamophobia together. [...]"

- Confronting European Anti-Semitism, Alan M. Dershowitz (Felix Frankfurter Professor of Law at Harvard Law School) - "This common form of the new anti-Semitism—we love the Jews, it's only their nation state that we hate—is pervasive among many European political, media, cultural and academic leaders".
http://www.gatestoneinstitute.org/5167/confronting-european-anti-semitism
   "I just completed a three day visit to Prague and the former Terezin concentration camp.  I was there to speak at a conference commemorating the 70th anniversary of the liberation of the Nazi death camps.  Many European speakers talked about the efforts they are making to confront the rising tide of anti-Semitism throughout Europe.  But before one can decide how to confront a sickness like anti-Semitism, one must first describe and diagnose the pathology.
    There are several distinct, but sometimes overlapping, types of anti-Semitism. The first is traditional, right wing, fascist Jew hatred that has historically included theological, racial, economic, social, personal and cultural aspects. We are seeing a resurgence of this today in Greece, Hungary and other European countries with rising right wing parties that are anti-Muslim as well as anti-Jewish.
    The second is Muslim anti-Semitism.  Just as not all Greeks and Hungarians are anti-Semitic, so too not all Muslims suffer from this malady. But far too many do.  It is wrong to assume that only Muslims who manifest Jew hatred through violence, harbor anti-Semitic views. Recent polls show an extraordinarily high incidence of anti-Semitism—hatred of Jews as individuals, as a group and as a religion,—throughout North Africa, the Middle East and Muslim areas in Europe. This hatred manifests itself not only in words, but in deeds, such as taunting Jews who wear yarmulkes, vandalizing Jewish institutions, and occasional violence directed at individual Jews. Among a small number of extremists it also results in the kind of deadly violence we have seen in Telouse, Paris, Brussels and other parts of Europe.  Several decades ago it manifested itself in attacks on synagogues by Palestinian terrorists, including some operating on behalf of the Palestine Liberation Organization.
    Third, there is hard left anti-Zionism that sometimes melds into subtle and occasionally overt anti-Semitism.  This pathology is seen in the double standard imposed on everything Jewish, including the nation state of the Jewish people.  It is also reflected in blaming "Jewish power", and the "pushiness" of Jews in demanding support for Israel.  I'm not referring to criticism of Israeli policies or actions. I'm referring to the singling out of Israel for extreme demonization.  The ultimate form of this pathology is the absurd comparison made by some extreme leftist between the extermination of policies of the Nazis and of Israel's efforts to defend itself against terrorist rockets, tunnels, suicide bombers and other threats to its civilians. Comparing Israel's actions to those of the Nazis is a not-so-subtle version of Holocaust denial. Because if all the Nazis really did was what Israel is now doing, there could not have been a Holocaust or an attempt at genocide against the Jewish people.  A variation on this perverse theme is apartheid denial: by accusing Israel—which accords equal rights to all its citizens—of apartheid, these haters deny the horrors of actual apartheid, which was so much more horrible than anything Israel has ever done.
    Fourth, and most dangerous, is eliminationist anti-Zionism and anti-Semitism of the kind advocated by the leaders of Iran, Hezbollah, Hamas, and ISIS. Listen to Hassan Nasrallah: "If [the Jews] all gather in Israel, it will save us the trouble of going after them worldwide" or "If we search the entire world for a person more cowardly, despicable, weak and feeble in psyche, mind, ideology and religion, we would not find anyone like the Jew.  Notice I didn't say the Israeli."
    These variations on the theme of anti-Semitism have several elements in common.  First, they tend to engage in some form of Holocaust denial, minimization, glorification or comparative victimization. Second, they exaggerate Jewish power, money and influence. Third, they seek the delegitimation and demonization of Israel as the nation state of the Jewish people.  Fourth, they impose a double standard on all things Jewish. Finally, they nearly all deny that they are anti-Semites who hate all Jews. They claim that their hatred is directed against Israel and Jews who support the nation state of the Jewish people.
    This common form of the new anti-Semitism—we love the Jews, it's only their nation state that we hate—is pervasive among many European political, media, cultural and academic leaders. It was evident even among some who came to commemorate the liberation of the death camps.  A recent poll among Germans showed a significant number of the children, grandchildren and great grandchildren of Nazi supporters didn't want to hear about Nazi atrocities, but believed what Israel was doing to the Palestinians was comparable to what the Nazis had done to the Jews.
    This then is the European problem of anti-Semitism that many European leaders are unwilling to confront because they have a built in excuse!  It's Israel's fault—if only Israel would do the right thing with regard to the Palestinians, the problem would be solved. Tragically, it won't be solved, because the reality is that hatred of Israel is not the cause of anti-Semitism. Rather, it is the reverse: anti-Semitism is a primary cause of hatred for the nation state of the Jewish people."
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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 10:22

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- HRW's anti-Israel bias, illustrated, from their annual report (Elder of Ziyon) - "Human Rights Watch has released its 2015 World Report, a 650 page document that goes through the human rights records of every country. Here is a chart for how often some nations are named in the report. This gives you an idea of how skewed HRW is when dealing with Israel, placing its importance as a human rights violator somewhere between Syria and Russia".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/hrws-anti-israel-bias-illustrated-from.html

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 10:22
France

- Apologie du terrorisme : il est acquitté (AFP) - "Trois jours plus tard, dans le couloir des cellules du commissariat il avait encore asséné : "La France soutient les juifs, mais vive la Palestine ! Les morts de Charlie Hebdo ne sont pas des vrais morts, les vrais morts ce sont les trois tués", faisant ainsi allusion aux agresseurs contre Charlie Hebdo et du preneur d'otages d'un supermarché casher".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/29/97001-20150129FILWWW00267-apologie-du-terrorisme-il-est-acquitte.php

- Attentat contre Charlie Hebdo : ces personnes qui croient à la théorie du complot (Reportage FR2, Vidéo 3mn)
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-attentat-contre-charlie-hebdo-ces-personnes-qui-croient-a-la-theorie-du-complot_811117.html

- Dieudonné : « Je ne suis pas antisémite, parce que ça n’est pas drôle » (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/29/dieudonne-je-ne-suis-pas-antisemite-parce-que-ca-n-est-pas-drole_4565914_3224.html
   "[...] L’avocate de la Licra, qui s’est portée partie civile, a souligné que le danger n’était pas tant le rire qu’il déclenchait chez une partie minoritaire de son public, constituée « d’antisémites purs et durs », que son aura dans certains quartiers. « Ce qui m’inquiète, ce sont ses nombreux spectateurs qui vivent de véritables inégalités et qui cherchent des réponses, a déclaré Me Sabrina Goldman. Quand Dieudonné donne sa lecture du deux poids deux mesures, il leur livre un bouc émissaire, son obsession, que sont les juifs. »
   « La vraie question n’est pas de savoir si on peut rire de tout, mais si on peut admettre n’importe quel rire, a développé la procureure. Il suffit de penser à Muriel Robin, Desproges ou même à d’anciens sketchs de Dieudonné pour voir qu’on peut rire de tout, même du racisme, quand il y a une juste distanciation. Le rire est là pour nous rendre plus intelligent. Mais quand il se nourrit de rancœur, de haine, quand la distanciation n’est pas là, il n’est pas protégé par la loi de 1881 » sur la liberté de la presse.
   « Il est temps que M. M’bala M’bala prenne la mesure de la démesure de certains de ses propos », a conclu le ministère public en requérant 300 jours-amende à 100 euros. Si le tribunal suit ces réquisitions, Dieudonné devra payer 30 000 euros ou, à défaut, aller en prison pour 300 jours. Son défenseur, Me Sanjay Mirabeau, a demandé la relaxe. Jugement le 19 mars."

- D’Auschwitz à Gaza, les raccourcis de l’Histoire, Jean-Paul Fhima (professeur agrégé d'histoire géographie dans un lycée de région parisienne) - "La part de la seconde guerre mondiale est ainsi réduite à deux heures de cours environ, donc celle de la Shoah à une heure au plus" ; "Le conflit israélo-palestinien occupe à lui seul, depuis la rentrée 2012, un chapitre en classe de terminale intitulé ‘‘Proche et Moyen-Orient, un foyer de conflits’’ (thème 3, environ 10 heures de cours)" ; "Le génocide des Juifs pendant la seconde guerre mondiale s’est muséifié, statufié en somme dans une mémoire collective ingrate et oublieuse. Le conflit israélo-palestinien bénéficie exactement de la préoccupation inverse. Jugé essentiel dans la compréhension du monde contemporain, il serait une sorte d’histoire vivante en marche, un événement en direct".
http://frblogs.timesofisrael.com/dauschwitz-a-gaza-les-raccourcis-de-lhistoire/


Judée-Samarie

- ONG : Israël va construire 430 nouvelles unités en Cisjordanie (Times of Israel) - "Le ministère du Logement dit que les appels d’offres ne sont pas nouveaux ; L’OLP denonce un « crime de guerre »".
http://fr.timesofisrael.com/ong-israel-va-construire-430-nouvelles-unites-en-cisjordanie/
- The well-choreographed settlement outrage game (Elder of Ziyon) - "in this case, here is what he knows and didn't bother to tell AFP: "The Housing Ministry told Israel Radio that the tenders in question had been issued in the past, and were renewed automatically since construction did not take place after its initial approval." No high-level decision by Netanyahu to get votes. In fact, no decision whatsoever - it was all automatic. One thing you have to give credit to the anti-settlement NGOs: They are very good at recycling. The huge outrage that occurred before over these exact same nonexistent structures are being be recycled over and over. Very green".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/the-well-choreographed-settlement.html

- Israël réduit la fourniture d’électricité aux Palestiniens (AFP) - "« En raison d’une dette qui s’accumule et atteint 1,8 milliard de shekels (459 millions de dollars) nous avons décidé qu’à partir d’aujourd’hui la fourniture de courant sera diminuée de moitié, une heure le matin et une heure en soirée », a dit à l’AFP une responsable de la Compagnie qui a requis l’anonymat. Cette mesure, « qui ne devrait pas entraîner de coupures générales, restera en vigueur jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne commence à régler ses dettes », a-t-elle dit".
http://fr.timesofisrael.com/israel-reduit-la-fourniture-delectricite-aux-palestiniens/


"Processus de paix"

- Fatah and PLO tournament named after terrorists who killed 46 (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13835
   "Earlier this month, a sports festival organized by Fatah and the PLO included a tournament named after two terrorists who planned and carried out some of the most lethal terror attacks in Israel's history: "The Martyr Raed Al-Karmi and Martyr Dalal Mughrabi Tournament". Raed Al-Karmi was responsible for the murder of 9 Israelis from 2001-2002 and Dalal Mughrabi led the killing of 37 in 1978. (See more below)
    PLO representative Mazen Abu Zaid said that the recent festival's purpose was to "renew our commitment and loyalty to the blood of the Martyrs, and to show support for President Mahmoud Abbas." He praised terrorists Raed Al-Karmi and Dalal Mughrabi as "Martyrs" and stated that their blood had been spilled to "draw the map of the homeland" and to deliver the message that "Palestine is one, indivisible unit" [...]"

- PLO Ambassador expresses joy over Hezbollah bombing (PMW)
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13836
   "Following Hezbollah’s bombing in Northern Israel two days ago, which killed two Israeli soldiers, PLO Ambassador to India and regular columnist for the official PA daily Al-Hayyat Al-Jadida Adli Sadeq described the Palestinian “joy” over Hezbollah’s “operation.” He explained that Palestinians were hoping Hezbollah would kidnap Israeli soldiers that could be used as bargaining chip to demand the release of “all” Palestinian prisoners [...]"


Egypte

- Égypte : au moins 27 soldats et policiers tués dans une série d'attentats au Sinaï (Le Figaro) - "Trois attaques simultanées, revendiquées par la branche égyptienne du groupe État islamique, ont visé la police et l'armée jeudi soir dans le Nord-Sinaï. Cette explosion de violence coïncide avec l'anniversaire de la révolution qui mena en 2011 à la chute de Moubarak".
http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/29/01003-20150129ARTFIG00510-egypte-au-moins-27-soldats-et-policiers-tues-dans-une-serie-d-attentats-au-sinai.php


Europe

- Comment Yehya Kaddouri, islamiste radical repenti, a vaincu sa colère, Jean-Pierre Stroobants (Le Monde) - "Celui affecté aux entretiens avec Yehya l’a, explique ce dernier, convaincu que des attentats visant des civils étaient illégitimes et n’aboutiraient qu’à stigmatiser davantage les musulmans. Et que les juifs étaient « des hommes comme les autres »."
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/27/comment-yehya-kaddouri-islamiste-radical-repenti-a-vaincu-sa-colere_4564548_3214.html

- Bravo les Grecs ! Comment Syriza a déjoué le "complot juif de Hannoucah", Benoit Rayski (historien, écrivain et journaliste) - "Et ce grâce à Théodoros Karypidis un des pontes du parti qui fera passer la Grèce des ténèbres à la lumière" ; "la presse grecque qui a relayé les propos de M. Karypidis a parlé du "complot de Hannoucah"."
http://www.atlantico.fr/decryptage/bravo-grecs-comment-syriza-dejoue-complot-juif-hannoucah-benoit-rayski-1979716.html

- Au moins six morts dans des bombardements à Donetsk (Reuters) - "Six personnes au moins ont été tuées vendredi à Donetsk, ville de l'est de l'Ukraine tenue par les séparatistes pro-russes, lorsque des obus sont tombés sur un centre culturel et un trolleybus".
https://fr.news.yahoo.com/au-moins-six-morts-dans-des-bombardements-%C3%A0-125220276.html
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 11:15

Dry-Bones---Auschwitz.gif

 

- Auschwitz and the Jewish State (Dry Bones) - "The Auschwitz Concentration Death Camp was liberated on January 27, 1945. The State of Israel declared independence on May 14, 1948".
http://drybonesblog.blogspot.fr/2015/01/auschwitz-and-jewish-state.html

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 11:14
France

- Charlie Hebdo : "une victoire pour les djihadistes" (Houellebecq) (AFP) - "Charlie était certainement la plus grosse, mais la cible permanente c'est quand même les juifs, et il y a beaucoup trop de lieux casher, synagogues, écoles juives, pour les protéger durablement".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/28/97001-20150128FILWWW00487-charlie-hebdo-une-victoire-pour-les-djihadistes-houellebecq.php
   "L'écrivain Michel Houellebecq a qualifié aujourd'hui l'attentat contre Charlie-Hebdo, qui a fait 12 morts, de "victoire pour les djihadistes", qui ont en outre pour "cible permanente" la communauté juive, dont les lieux sont impossibles à "protéger durablement".
    Interrogé par BFM-TV sur les attentats du 7 et 9 janvier, il a répondu : "Il faut bien le reconnaître, c'est une grosse victoire pour les djihadistes". "Charlie était certainement la cible la plus emblématique en France, ils les ont eus", a ajouté l'écrivain. "Effectivement à chaque nouvelle menace, ils faisaient pire", a poursuivi Michel Houellebecq. "Moi je ne suis pas spécialement menacé, donc je ne suis pas dans cette logique d'escalade, mais je comprends leur logique: j'aurais réagi pareil à leur place", a-t-il dit.
   "Charlie était certainement la plus grosse, mais la cible permanente c'est quand même les juifs, et il y a beaucoup trop de lieux casher, synagogues, écoles juives, pour les protéger durablement", a déclaré l'écrivain. Houellebecq fait actuellement la promotion de son nouveau roman controversé "Soumission", qui met en scène une France gouvernée par un parti musulman en 2022."

- 30.000 euros requis contre Dieudonné (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/28/97001-20150128FILWWW00392-45000-euros-requis-contre-dieudonne.php
   "Une peine de 30.000 euros d'amende a été requise mercredi contre le polémiste Dieudonné, poursuivi en justice pour des propos antisémites tenus lors d'un spectacle que le gouvernement français avait cherché à faire interdire fin 2013. Si le tribunal correctionnel de Paris suit les réquisitions du procureur, Dieudonné s'exposera à 300 jours en prison en cas de refus de paiement.
    Déjà condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine raciale, Dieudonné comparaissait mercredi pour avoir notamment pris pour cible un journaliste vedette de la radio publique France Inter, Patrick Cohen. Dans son spectacle "Le Mur", il avait déclaré : "Si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise. Quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage." Il avait également clamé, dans le même spectacle, ne pas avoir "à prendre parti entre les Juifs et les nazis", ajoutant : "Je n'étais pas né, je ne sais pas qui a provoqué qui, qui a volé qui. Mais j'ai ma petite idée"."
- Au tribunal, Dieudonné revendique le "droit de faire rire" (France TV info)
http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/dieudonne/au-tribunal-dieudonne-revendique-le-droit-de-faire-rire_809847.html
   "[...] A la barre, Dieudonné se pose en victime d'une "injure". "Patrick Cohen a pondu une liste de gens qu'il n'inviterait pas, dont je fais partie, qui auraient 'le cerveau malade', assène-t-il. Ça a fait 'tilt' en moi, car cette expression renvoie aux poncifs sur l'homme noir à l'intelligence moindre. J'aurais pu porter plainte mais j'ai préféré répondre à Patrick Cohen sur mon terrain : l'humour."
    La défense de l'humoriste vacille quand la juge diffuse l'extrait de l'émission de France 5 dans laquelle Patrick Cohen prononce l'expression "cerveau malade". Dieudonné y est certes cité, mais n'est pas directement visé par l'expression. Autre faille dans la défense : Dieudonné peine à convaincre que son expression "Dommage" n'est pas une forme de regret de la disparition des chambres à gaz. Difficile, dès lors, de faire croire à un sketch léger écrit en réponse à une injure.
    Le polémiste change de terrain et, dans son seul moment de colère à l'audience, lance à la juge : "Est-ce que j'ai le droit de faire rire ?" Sa ligne de défense résumée en une question. "Ce n'est pas à vous de poser les questions", lui rétorque la présidente, mais Dieudonné tient son cap. [...]"
- Dieudonné : huit procès perdus depuis 2007 (Le Monde.fr)
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/01/29/dieudonne-huit-proces-perdus-depuis-2007_4565466_1653578.html

- Comment transmettre la mémoire de la Shoah ? (Emission France Culture "La grande table", Audio 34mn)
http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-2eme-partie-comment-transmettre-la-memoire-de-la-shoah-2015-01-26
   "Dans cette dernière partie de l'émission, Georges Bensoussan est l'invité de La Grande Table, et c'est avec la complicité de Sophie Ernst, philosophe et enseignante, que Caroline Broué et Antoine Mercier dialoguent avec lui. Georges Bensoussan, historien, responsable éditorial au Mémorial de la Shoah  et rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah, auteur notamment du Dictionnaire de la Shoah (Hachette Livres, janvier 2015) et de l’Atlas de la Shoah - La mise à mort des Juifs d'Europe, 1939-1945 (Autrement, 2014)."


Syrie, Liban & Hezbollah

- Deux soldats israéliens tués dans une attaque du Hezbollah, Cyrille Louis (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/28/01003-20150128ARTFIG00244-la-tension-monte-encore-d-un-cran-entre-israel-et-le-hezbollah.php
   "Deux soldats israéliens ont été tués mercredi matin à la frontière nord de l'Etat hébreu, lors d'une série d'attaques lancées depuis le Liban et revendiquées par le Hezbollah. Sept soldats israéliens ont également été blessés. Tsahal a immédiatement répliqué par «une combinaison de frappes aériennes et terrestres contre des positions de la milice chiite», selon le porte-parole de l'armée. Un casque bleu espagnol a été tué dans cet échange de tirs. «Il s'agit assurément de l'incident le plus grave depuis la fin de la seconde guerre du Liban en 2006, observe Benedetta Berti, chercheuse à l'Institut israélien d'études sur la sécurité nationale. Les prochaines heures seront cruciales si l'on veut éviter que ces événements n'entraînent une escalade militaire.»
    Plusieurs opérations ont été lancées en fin de matinée dans la zone disputée des fermes de Chebaa, aux confins d'Israël et du Liban. Peu avant 11h30, un convoi de Tsahal patrouillant le long de la frontière a tout d'abord été visé par un missile antichar, accompagné de tirs à courte portée. L'armée israélienne affirme qu'un véhicule a été touché et que quatre soldats au moins ont été blessés. Le Hezbollah, qui a aussitôt publié un communiqué revendiquant l'opération, affirme pour sa part que «plusieurs véhicules ont été détruits et qu'il y a des victimes dans les rangs de l'ennemi».
    Lors d'un incident distinct, une position militaire israélienne a été attaquée non loin par des obus de mortier. Les complexes touristiques situés sur les flancs du mont Hermon ont été évacués par précaution. Des civils auraient en outre été blessés par des obus tombés dans le village de Ghajar. Les habitants de la ville voisine de Metula ont été invités à rester chez eux. [...]"

- Menace d'escalade entre Israël et le Hezbollah autour du Golan, Cyrille Louis (Le Figaro)
http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/28/01003-20150128ARTFIG00421-menace-d-escalade-entre-israel-et-le-hezbollah-autour-du-golan.php
   "[...] Ce «coup de chaud» à la frontière nord illustre l'érosion progressive du cessez-le-feu qui prévaut depuis la guerre de l'été 2006. À première vue, ni l'État hébreu ni le Hezbollah n'ont intérêt à renouer les hostilités. Mais plusieurs incidents ont excité les esprits au cours des derniers mois. L'armée israélienne, refusant de laisser la milice chiite profiter du chaos syrien pour se procurer des missiles sophistiqués, a frappé depuis janvier 2013 plusieurs de ses convois d'armes. Des attaques auxquelles le Parti de Dieu a répliqué en renforçant graduellement sa présence sur le plateau du Golan et en attaquant, au moyen d'engins explosifs, des patrouilles israéliennes circulant le long de la frontière.
    Le 18 janvier dernier, le système de dissuasion hérité de la seconde guerre du Liban a vacillé un peu plus encore lorsque l'armée de l'air israélienne a frappé un convoi du Hezbollah près de la ville-frontière de Quneitra (Syrie). Le fils de l'ex-chef des opérations militaires de la milice chiite, tué dans un attentat imputé à Israël en 2008, ainsi qu'un général iranien des gardiens de la révolution sont morts sur le coup.
    Selon des responsables israéliens, leur visite sur le plateau du Golan visait à préparer une future escalade militaire avec l'État hébreu. D'autres sources soutiennent qu'ils étaient venus conseiller les forces fidèles à Bachar el-Assad, en difficulté face aux rebelles. «Quoi qu'il en soit, leur mort a constitué une véritable gifle pour le Hezbollah», observe Benedetta Berti.
    Les attaques perpétrées mercredi près des fermes de Chebaa signent vraisemblablement sa riposte, et la balle est désormais dans le camp de l'État hébreu. Les stratèges israéliens se préparent depuis plusieurs années à une confrontation jugée inévitable avec le Hezbollah, qui, selon leurs estimations, possède plus de 100.000 roquettes et missiles enfouis dans les villages du Liban-Sud.
   «La situation est très inflammable, met en garde le général de réserve Israel Zvi, ancien directeur des opérations de Tsahal, et il suffirait d'un rien pour que notre pays se trouve embarqué dans une guerre qui lui échappe…» Depuis le début du conflit en Syrie, les dirigeants israéliens partent du principe que le Hezbollah, engagé aux côtés de Bachar el-Assad et défié par des groupes djihadistes au Liban, ne voudra pas ouvrir un nouveau front. «Leur raisonnement est sans doute juste, nuance Benedetta Berti, mais chaque nouvel accès de tension accroît le risque d'embrasement.»"

- Le Hezbollah cherche-t-il à entraîner Israël dans une offensive terrestre ?, Avi Issacharoff (Times of Israel) - "Les tirs de roquettes sur les hauteurs du Golan constituent un sérieux défi pour Israël".
http://fr.timesofisrael.com/le-hezbollah-cherche-t-il-a-entrainer-israel-dans-une-offensive-terrestre/
   "Il peut être trop tôt pour parler d’une nouvelle stratégie cohésive du Hezbollah le long de la frontière nord d’Israël. Et pourtant, les multiples tirs de roquettes sur des cibles israéliennes dans le Golan mardi laissent à penser que le groupe terroriste chiite et son allié, le régime syrien, cherchent à entraîner Israël dans une offensive terrestre.
    Au lendemain de l’élimination du commandant du Hezbollah Jihad Mughniyeh, du général iranien Mohammad Ali Allahdadi (et de 10 autres personnes) dans un raid aérien israélien présumé, la sagesse dicterait que le Hezbollah, mû par la vengeance, tenterait de lancer une grande campagne contre Israël, sinon le long de la frontière, alors en attaquant des cibles juives à l’étranger.
    Mais il se pourrait bien que l’organisation terroriste libanaise lance une campagne différente, quelque peu surprenante, qui n’exclurait pas nécessairement des frappes sur des cibles israéliennes ou juives à l’étranger : le bombardement répété de communautés israéliennes sur les hauteurs du Golan syrien, dont l’objectif serait d’y entraîner les forces terrestres israéliennes. En effet, même si cela semble aller à l’encontre de toute logique, certains au Hezbollah pourraient espérer voir des tanks israéliens entrer sur le territoire syrien et frapper des cibles militaires syriennes.
    Les bombardements n’ont jusqu’ici réussi qu’à perturber légèrement la routine sur les hauteurs du Golan, notamment la fermeture de la station de ski du Hermon pendant plusieurs heures. Mais l’on peut supposer que si le Hezbollah est en effet responsable des attaques, comme le prétendent certains en Israël, ce ne sera pas la dernière attaque du groupe terroriste dans le Golan syrien.
    La prochaine étape du Hezbollah pourrait être d’essayer de perturber davantage la situation sécuritaire en tirant des roquettes de façon sporadique sur les hauteurs du Golan, pour forcer l’armée israélienne à faire pénétrer ses troupes à l’intérieur du territoire syrien. Il serait plus facile pour le Hezbollah de causer des pertes israéliennes dans le Golan, afin de détourner l’opinion publique arabe des actes quotidiens de carnage commis par les loyalistes d’Assad.
    En outre, si le Hezbollah réussit à provoquer une incursion terrestre israélienne sur les hauteurs du Golan syrien, les groupes sunnites radicaux de l’État islamique et du Front Al-Nosra peineront à passer pour des collaborateurs avec l’Etat juif dans sa lutte contre le régime d’Assad et son allié libanais.
    Les tirs de roquettes sur les hauteurs du Golan constituent un sérieux défi pour Israël. D’une part, Jérusalem doit dissuader le Hezbollah de poursuivre ses efforts pour perturber la vie des Israéliens le nord. De l’autre, une réaction trop agressive incitera le Hezbollah à intensifier ses attaques, ne laissant à Israël d’autre choix que de déployer des troupes au sol.
    L’armée de l’air israélienne a indiqué avoir mené dans la nuit de mardi à mercredi des raids contre des positions de l’armée syrienne dans la région sous tension du plateau du Golan. « Plus tôt aujourd’hui (mardi) des roquettes se sont abattues sur le Golan. En réponse, il y a peu de temps, l’armée israélienne a attaqué des bases d’artillerie de l’armée syrienne », indique un communiqué militaire israélien diffusé aux premières heures de mercredi. « L’armée tient le gouvernement syrien pour responsable de toutes les attaques en provenance de son territoire et prendra toutes les mesures nécessaires pour défendre les citoyens israéliens », a précisé le porte-parole de l’armée Peter Lerner.
    Le ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon a adressé une mise en garde directe au président syrien Bashar el-Assad. « Les attaques menées cette nuit par l’armée de l’air contre des cibles situées en territoire syrien sous le contrôle d’Assad sont un message clair que nous ne tolérerons aucun tir vers le territoire israélien (…) et que nous réagirons avec force et détermination », a-t-il déclaré dans un communiqué. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déjà prévenu mardi soir qu’Israël était prêt à répondre « avec force »."

- Personne ne veut la guerre comme en 2006, Avi Issacharoff (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/personne-ne-veut-la-guerre-comme-en-2006/
   "Les derniers développements le long de la frontière nord peuvent être résumés en un seul mot : l’escalade. Le tir de roquette mardi vers le plateau du Golan et l’attaque de missile anti-tank de mercredi contre un convoi de l’armée dans la zone du mont Dov, dans lequel deux soldats ont été tués, a montré que le Hezbollah cherche à envoyer le message à Israël qu’il ne craint pas une guerre totale. Le groupe chiite peut même chercher activement à attirer Israël dans une incursion terrestre dans le Golan syrien.
    Considérer qu’actuellement le Hezbollah n’a pas d’intérêt à une guerre à grande échelle est toujours pertinent : la dernière chose dont le groupe terroriste a besoin maintenant est un autre front en plus de son combat contre les djihadistes sunnites en Syrie. Pourtant, la frappe du 18 janvier qui a tué Jihad Mughniyeh et le général iranien Mohammad Ali Allahdadi (et qui a été attribuée à Israël), a mis le Hezbollah dans une position qui ne lui permettait pas de garder le silence.
    Le modus operandi de l’organisation sur les 24 dernières heures constitue une tentative de dire à la fois à Israël et au monde arabe, « Nous n’avons pas peur ». Le groupe chiite ne veut pas d’une escalade, mais il est certainement prêt si cela devait arriver. Ce n’est plus une situation de confinement de ce qu’il perçoit comme des provocations israéliennes, mais le contraire. Il y a même des indications que le groupe terroriste se prépare à un conflit long et difficile.
    Une importante source de renseignement arabe a déclaré au Times of Israel que le Hezbollah a payé lundi les salaires de janvier à tous ses membres, au Liban, en Syrie et ailleurs, alors qu’il les paye habituellement le premier du mois. Le paiement des salaires trois jours à l’avance peut indiquer que le groupe prépare ses membres à une escalade ou encore, pourrait être une indication discrète à Israël qu’il est prêt pour la guerre. En outre, des dizaines de conseillers du Hezbollah sont rentrés d’urgence d’Irak à Beyrouth. [...]
    Malgré les indications qu’une nouvelle détérioration peut rôder dans les parages, nous pouvons dire en toute sécurité que le Hezbollah ne cherche pas à tout prix une confrontation avec Israël. Il n’y a aucune indication d’un vrai désir de guerre, ou que nous pourrions assister à des tirs de roquettes contre le centre du pays et contre les grandes villes comme Haïfa et Tibériade. Pour l’heure, ce n’est pas la questiom.
    Le point est, qu’une fois le Hezbollah décide de jouer un jeu de « Arrête-moi si tu peux » en attaquant des soldats israéliens, il est difficile de dire dans quelle mesure les choses vont dégénérer. Cela peut commencer avec « seulement » des missiles antichars, dégénérer en une réponse israélienne frappant des cibles du Hezbollah, à laquelle répliquera le groupe chiite, et ainsi de suite, jusqu’à ce que les deux côtés se trouvent impliquées dans une guerre sans l’avoir voulue.
    Le Hezbollah ne cherchait pas la guerre quand il a enlevé Ehud Goldwasser et Eldad Regev le 12 juillet 2006 ; Hassan Nasrallah l’a reconnu plus tard. Après 34 jours de combats, l’organisation terroriste – et le Liban lui-même – étaient dans une situation totalement différente. Comme le dit le cliché, vous savez comment vous démarrez une confrontation, mais vous ne savez jamais comment vous en sortez. [...]"

- Les Libanais reprochent au Hezbollah de les entraîner dans un conflit, Elhanan Miller (Times of Israel) - "De hauts responsables politiques libanais ont critiqué le groupe terroriste du Hezbollah pour avoir attaqué un convoi militaire israélien mercredi matin, avertissant que cela pourrait entraîner une réponse israélienne dure contre le Liban".
http://fr.timesofisrael.com/les-libanais-reprochent-au-hezbollah-de-les-entrainer-dans-un-conflit/

- Le Hamas pourrait s’allier au Hezbollah pour attaquer Israël, Avi Issacharoff (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/le-hamas-pourrait-sallier-au-hezbollah-pour-attaquer-israel/
   "Le Hamas pourrait rejoindre le Hezbollah dans un effort visant à se rapprocher de l’Iran affirme un haut responsable du renseignement d’un pays arabe mercredi alors qu’un convoi israélien a été la cible d’une attaque menée par le groupe terroriste libanais dans le nord d’Israël. Le responsable, qui a accepté de parler sous couvert d’anonymat, indique que le soutien du Hamas se traduirait par des tirs de roquette de Gaza sur les villes du sud d’Israël, pour ouvrir un second front si Israël doit faire face à des tirs du Liban et de la Syrie. [...]"

- Abbas' Fatah to Hezbollah: "We are in the same trench, and are resisting the same enemy" (PMW) - ""We are resisting the same enemy," said Rifat Shanaah, the director of Fatah's Lebanon branch who headed the "high-ranking delegation," which Abbas' Fatah party immediately sent off to convey condolences upon the death of Mughniyeh. The delegation "laid three wreaths on the grave of Martyr Jihad Mughniyeh... on behalf of the embassy of the State of Palestine, the PLO and Fatah"."
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13830


Gaza & Hamas

- Gazans storm UN compound over suspension of aid (Haaretz) - "UN envoy Serry 'outraged' at Hamas laxness, while Hamas officials infuriated by cash-strapped UNRWA's halt of payments to repair houses destroyed in summer war".
http://www.haaretz.com/news/middle-east/1.639612


Judée-Samarie

- Where's the Coverage? Israeli Program Educates and Supports Palestinian Farmers (CAMERA) - "Well, this is certainly not the image of Israeli-Palestinian interaction promoted by most of the mainstream news media. How does this square with the apartheid narrative? How does this fit with the story of Israeli “settlers” persecuting Palestinian Arabs? It doesn’t. Better not report it then. And the popular press does not. Not a peep about any of the cooperation and positive contact".
http://blog.camera.org/archives/2015/01/wheres_the_coverage_israeli_pr_2.html


"Processus de paix"

- Palestinians are “Desperate” for…, Paul Gherkin (Jewish Press) - "These are not activities of a people that is “desperate” for a state. These are not actions of leaders who are willing to make compromises to establish a country and move their people forward".
http://www.jewishpress.com/indepth/columns/firstonethrough/palestinians-are-desperate-for/2015/01/27/0/
   "Recently, the New York Times editorial page led with a piece titled “The Palestinians Desperation Move.” The opinion piece advanced the case that acting Palestinian Authority President Mahmoud Abbas must be frustrated in his mission to create a new Palestinian State.
    Creating a State? Desperate people take what they can. They view their options as limited and prospects as weak. They seize any opportunities to advance their main goal, whatever that might be. Witness early Zionists agreeing to any size and configuration of a Jewish state, despite their dream for a larger state based on the British Mandate of Palestine in 1922. They voted “yes” to a United Nations partition in 1947. They voted “yes” to greater Jerusalem and greater Bethlehem being international cities.
    The Arabs, on the other hand, consistently voted “no” at every juncture.
    - They launched riots in 1936-9 to stop Jewish immigration and creation of the Jewish state
    - The Arabs voted no to any partition of the land in 1937
    - Voted “No” to the 1947 UN Partition plan
    - Joined a war with five Arab armies to destroy Israel in 1948
    - Aligned with Arab armies again in 1967 to destroy Israel
    - Said “No” to recognition of Israel; “No” to peace with Israel; “No” to negotiations with Israel in Khartoum in 1967
    - “No” to the US President Clinton’s plan to create a Palestinian state in September 2000
    - Voted for Hamas to 58% of the Palestinian parliament, a group which is rabidly anti-Semitic and calls for the destruction of Israel and a new Palestine over the entire region
    - Gave no response to Israeli Prime Minister Ehud Olmert’s two-state proposal in 2007: Israeli Arab MK Ahmed Tibi described “the maximum proposed by Olmert did not approach the minimum acceptable that Abu Mazen needed to reach an agreement.”
    - An insistence on setting pre-conditions before peace talks would even commence under US President Obama in 2009
    - Abbas waited nine months into the ten-month settlement freeze to begin negotiations with the Israelis
    - Advanced a ridiculous narrative that Jews living in the area makes a Palestinian state “non-viable”
    - Abbas refused to advance talks with Israeli PM Netanyahu in March 2014, and opted to unilaterally join international forums (contrary to the Oslo Accords) and signed a unity pact with Hamas.
    These are not activities of a people that is “desperate” for a state. These are not actions of leaders who are willing to make compromises to establish a country and move their people forward. [...]"


Monde arabe

- Un "complot contre l'islam" ?, Paul Berman (Conspiracy Watch) - "Le crime commis par les Juifs, dans cette vision paranoïaque, n'est ni local ni récent. Les Juifs sont accusés d'avoir comploté depuis le VIIe siècle pour la destruction de l'islam. C'est un crime d'échelle cosmique".
http://www.conspiracywatch.info/Un-complot-contre-l-islam_a1355.html
   "Dans un article publié dans le magazine américain Tablet et sur Slate.fr en version française, l’essayiste américain Paul Berman, auteur de Les Habits neufs de la terreur (Hachette Littérature, 2004) évoque la « théorie paranoïaque » qui se loge au cœur de l’idéologie islamiste. Extraits :
   « Cette théorie paranoïaque consiste à croire que des forces sinistres dans le monde occidental et parmi les juifs conspirent pour écraser les musulmans et anéantir l'islam. Cette théorie n'est pas seulement folle. Par ses conséquences, elle est criminelle. Et pourtant, elle est populaire.
    La croyance en un vaste complot anti-islam explique pourquoi tant de musulmans dans le monde réagissent avec une telle fureur quand ils apprennent que quelque part, dans un endroit très éloigné, quelqu'un a fait un dessin représentant Mahomet. L'existence d'une caricature devient la preuve d'une conspiration diabolique. Et la même théorie paranoïaque explique le désir de massacrer des juifs. L'accusation portée contre les juifs va bien au-delà de la dénonciation des sionistes, coupables d'avoir volé la terre des Palestiniens, bombardé Gaza ou d'avoir fait du tort aux Palestiniens d'une manière ou d'une autre.
    Le crime commis par les Juifs, dans cette vision paranoïaque, n'est ni local ni récent. Les Juifs sont accusés d'avoir comploté depuis le VIIe siècle pour la destruction de l'islam. C'est un crime d'échelle cosmique. Et les juifs, à leur tour, doivent être détruits. C'est pourquoi, pour les terroristes, il importe peu que leurs victimes juives soient des enfants, comme à Toulouse, les visiteurs d'un musée, comme à Bruxelles, ou les clients d'une épicerie, comme à Paris.
    Ces théories paranoïaques expliquent la popularité dont jouissent les terroristes dans certains quartiers en France. Il y a des gens qui n'auraient jamais l'idée de devenir des terroristes ou des djihadistes, mais qui ont vaguement le sentiment que des forces sinistres complotent contre l'islam, ce qui fait qu'ils perçoivent les djihadistes comme des rebelles sympathiques. »"


Europe

- 63 députés européens pour la suspension du traité UE-Israël (ECCP) - ils accusent l'Etat juif de "crimes de guerre" et de "violations répétées du droit international et des principes de base des droits de l'homme". On trouve parmi ces idéologues militants les eurodéputés français suivants (sans surprise, principalement écologistes) : José Bové, Eva Joly (EELV), Pascal Durand (EELV), Yannick Jadot (EELV), Michele Rivasi (EELV), Karima Delli (EELV), Patrick Le Hyaric (PCF), et quelques députés Front de Gauche.
http://www.eccpalestine.org/63-deputes-europeens-pour-la-suspension-du-traite-ue-israel/


Histoire

- Auschwitz, complexe symbole du mal, Nicolas Weill (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/01/27/auschwitz-complexe-symbole-du-mal_4564135_3210.html
   "Quand le 27 janvier 1945 les troupes soviétiques du premier front ukrainien pénètrent sur le site d’Auschwitz, en Pologne, ils abordent un lieu presque déserté où errent, hagards, quelque 9 000 survivants – parmi lesquels Primo Levi ou le père d’Anne Frank, Otto. Ceux-là ont réussi à se soustraire à l’évacuation du camp, le 17 janvier, de 58 000 détenus, conduits par les Allemands dans les « marches de la mort ».
    Si le nom « Auschwitz » va par la suite devenir synonyme de la Shoah (plus en Allemagne qu’en France), du mal absolu ou de la tuerie industrielle, et, le lieu, dès avant la chute du communisme, une destination de voyage mémoriel et cathartique, la plupart des historiens d’aujourd’hui le considèrent comme un symbole ambigu. Certes, il est celui de la mise à mort de plus de 1 million de juifs, notamment, principalement hongrois, polonais et de la quasi-totalité des juifs de France déportés (70 000 y périssent) ; mais son complexe d’asservissement et d’exploitation économique régenté par la SS rattache aussi la « zone d’intérêt » (dans le jargon nazi) à ce qu’on appelle le « système concentrationnaire ».
    Auschwitz, parce que ses bâtiments n’ont pas été rasés, devient également la trace physique d’une fracture mémorielle, mettant à nu les potentialités criminelles de l’Europe, et se transformant lentement, après 1945, en contre-modèle absolu de la démocratie et de l’unité retrouvée du Vieux Continent. Cette leçon perdurera-t-elle, dès lors que s’éloigne la période de l’après-guerre ?
    Pour l’historienne Annette Wieviorka, le temps où la mémoire de la Shoah cristallise le consensus du monde démocratique correspond à la décennie qui succède à la fin du communisme. Si la prétendue lassitude du thème est un mythe, et si l’intérêt ne faiblit pas, « les usages politiques ne sont plus aussi évidents ». [...]
    La médiation des spécialistes comme des témoins reste d’autant plus nécessaire que les premiers ont rendu l’image du camp plus complexe. L’historien américain Timothy Snyder, qui y voit l’« apogée de l’Holocauste », constate ainsi que la plus grande partie des victimes de la « solution finale » ont soit été tuées dans leur ville d’origine, soit dans d’autres centres d’extermination (Treblinka, Chelmno, Belzec, etc.), déplaçant le regard savant sur les tueries du front de l’Est, qui ont laissé moins de traces ou de témoins. [...]"

- Auschwitz, horreur symbolique absolue de l'antisémitisme, Alexandre Adler (Historien et journaliste) - "toute reprise ouverte de l'antisémitisme suppose d'abord que l'on rejette la réalité des faits ou que l'on ergote sur le nombre réel des victimes, comme par exemple l'actuel président de l'Autorité palestinienne Abou Mazen".
http://www.huffingtonpost.fr/alexandre-adler/anniversaire-liberation-auschwitz-judaisme_b_6555344.html
   "[...] Auschwitz en effet apparaît tout d'abord comme l'horreur symbolique absolue de l'antisémitisme. Ce dernier n'était alors qu'une opinion parfaitement légitime qu'un Bernanos, étouffé dans l'ouate de son exil brésilien, professe encore innocemment en 1946 sans en comprendre la nouvelle impossibilité métaphysique. Ce n'est pas qu'Auschwitz ait aboli l'antisémitisme, mais il l'a transformé. Désormais, celui-ci devra assumer divers masques de qualité inégale, du catholicisme intégré exalté à l'anti-mondialisme rebelle sans assumer toutefois la courbe logique que ce sentiment de rejet a pu revêtir à l'apogée de l'Apocalypse européenne du XXème siècle. C'est aussi la raison pour laquelle toute reprise ouverte de l'antisémitisme suppose d'abord que l'on rejette la réalité des faits ou que l'on ergote sur le nombre réel des victimes, comme par exemple l'actuel président de l'Autorité palestinienne Abou Mazen. [...]
    En revanche, le peuple juif n'en avait pas fini pour autant avec les épreuves de l'Histoire. A peine les portes du Camp s'étaient-elles ouvertes, qu'un certain nombre de forces associées eurent décidé de passer à l'action pour achever le projet terrible des nazis. Les éléments les plus actifs de la Ligue arabe qui venait d'être créée, et où les anciens sympathisants d'Hitler, dont le célèbre mufti Husseini, pensaient déjà qu'un petit créneau était possible pour, à la faveur des grands tourbillons de 1945, liquider toute présence juive en Palestine avant qu'un plan de partage, déjà esquissé par Londres en 1938, n'intervienne finalement. La diplomatie britannique et une bonne partie de l'opinion anglaise étaient, avec l'hypocrisie nécessaire, favorables à cette deuxième solution finale qui n'excluait nullement l'évacuation humanitaire des survivants vers des cieux moins hostiles que le monde arabe à leur présence.
    Pourtant, avant que les armes ne parlent, la notion d'Auschwitz était déjà passée par là. La mise sous clefs des « personnes déplacées » dans les camps de transit en Allemagne fut jugée bientôt insupportable par l'opinion américaine et l'installation forcée des réfugiés de l'Exodus dans un nouveau « camp » de transfert à Hambourg souleva d'indignation les opinions européennes, notamment française, tout autant que la puissante communauté juive américaine. L'Amérique, sous la pression de Truman, dut alors à pas comptés se détacher de l'antisionisme britannique, et sans prêter main forte à la communauté juive de Palestine, voter à tout le moins pour l'instauration immédiate d'un état d'Israël résultant d'un plan de partage du pays. Désormais, Israël était sauvé et le peuple juif, incrédule d'avoir survécu à de telles épreuves, contractait avec ce nouvel Etat des liens affectifs où se mêlaient la conscience d'horreur du passé récent et l'espérance d'un avenir qualitativement différent. [...]"


Point de vue

- Outstanding speech by Matti Friedman (Elder of Ziyon) - "Matti Friedman, former AP journalist, spoke at a BICOM dinner in London on January 26. His speech is an absolute must-read". Je confirme, c'est long mais c'est un excellente et passionnante plongée dans les coulisses de la couverture médiatique du conflit israélo-palestinien. L'ensemble est intéressant, et il serait trop difficile de sélectionner un extrait. Il faut bien sûr noter que la réalité qu'il décrit de l'intérieur des médias américains, malheureusement, est encore plus grave dans le cas des médias français.
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/outstanding-speech-by-matti-friedman.html
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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:39

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- Pictorial Arab dictionary: "Desecration" (Elder of Ziyon)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2014/12/pictorial-arab-dictionary-desecration.html

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 17:38
France

- En tramway dans le 93 : "S’ils avaient voulu, les francs-maçons, ils auraient empêché ça !" (Nouvel Observateur) - "Aucune n’a participé à la marche du 11 janvier. "On a déposé une gerbe à Vincennes, mais pas à Montrouge, s’agace Flore, une coiffeuse. Cette policière, elle a quand même perdu la vie pour sauver des enfants juifs." Encore Dieudonné. "C’est un bon comique", dit Isabelle. "En France, il ne faut pas toucher aux juifs", tranche Flore".
http://tempsreel.nouvelobs.com/charlie-hebdo/20150122.OBS0531/en-tramway-dans-le-9-3-s-ils-avaient-voulu-les-francs-macons-ils-auraient-empeche-ca.html
   "[...] La rame est bondée. Des manteaux, des capuches, des bonnets. Les visages s’estompent. Un cri : "Je suis pas Charlie !" La voix se fait plus basse : "Fallait pas tuer 12 personnes… Fallait en tuer 50 !" Rires. [...]
    Sur la vitre d’une camionnette à pizzas, une affiche "Je suis Charlie". Pascal l’a collée, "moins pour 'Charlie Hebdo' que pour la défense de la liberté d’expression". Il poursuit : "Je sais que je ne fais pas un geste commercial. Mais il y a le commerce et il y a mes idées." L’autre pizzaïolo, Julien, n’est pas du tout Charlie. "A cause de l’hypocrisie." "La liberté d’expression, elle doit être pour tout le monde. Regardez Dieudonné ! Il tape sur chaque religion, mais dès qu’il parle d’un juif, on le poursuit en justice." [...]
    Dehors, un groupe s’est formé, en train de fumer des cigarettes. Tous remettent en question la version officielle. L’un parle d’un journaliste, sur un toit, qui a filmé la sortie des frères Kouachi. "Il avait un gilet pare-balles. Pourquoi ?" Un autre revient sur la mort du policier : "Quand Kouachi tire, aucune balle sort du canon." Petite barbichette, silhouette fine, Hissan se tient à l’écart. "Les caricatures ? Je suis contre. C’est qui 'Charlie Hebdo' ? Il a fait quoi ? On dirait qu’il a sauvé le monde ! Ils ont été prévenus et ils ont persisté. Ils ont cherché la merde." Il sourit, jauge notre réaction. Poursuit : "Les tuer, non, ça ne se fait pas… Leur couper un doigt, oui. Ou leur couper la langue." Au fil de la discussion, Hissan se lâche : "Ces types de 'Charlie', ils n’ont aucun respect de la religion, d’eux-mêmes, de leur descendance, de l’humanité." [...]
    Perfecto et bottines en cuir, le jeune homme dit sortir de soirée. "Je ne suis absolument pas Charlie. Je ne comprends pas le deux poids, deux mesures sur la liberté d’expression. A l’égard des musulmans, on tolère les caricatures, ce qui nous touche au tréfonds de notre âme. Et de l’autre côté, il y a Dieudonné, même si je sais que l’exemple est galvaudé. C’est incompréhensible."
    Il s’appelle Clarence – "mes parents m’ont donné un prénom non musulman pour me laisser une chance" –, dit avoir fait hypokhâgne et khâgne. Rentre juste de Melbourne, où il tenait un bar à vins. "Ça va vous paraître antisémite, dit-il, mais est-ce normal que les journalistes juifs soient autant représentés ? 87% de journalistes juifs."
    Interloqués, nous lui demandons d’où il tient ce chiffre. Il ne sait pas quoi répondre. Poursuit. "Vous savez qu’il y a beaucoup de journalistes juifs. Et il y a des écarts d’objectivité terribles, notamment sur Israël." Clarence cite Alain Soral, le polémiste d’extrême droite, reprend sa classification entre beurs et "collabeurs". "C’est quoi un 'collabeur' ?" "Un type comme Jamel Debbouze, ces merdes qui font allégeance au système." Il revient sur les caricatures : "Mes parents sont illettrés. De voir ces dessins, ils en ont pleuré. Après l’attentat contre 'Charlie', ma mère a prié, prié, pour que les Kouachi ne soient pas attrapés vivants et qu’on ne les torture pas." [...]
    Dans les vestiaires, Mehdi, entraîneur de l’équipe de foot, une masse de 2 mètres. Quelques minutes plus tôt, il hurlait contre le gardien de but qui plongeait toujours à contretemps. Devant nous, il est plus calme, mais méfiant. "Est-ce que je suis touché par les victimes ? Sans plus. En tout cas, je ne suis sûrement pas Charlie." Les caricatures le choquent : "Tout est parti de là et ils en remettent une couche. Ça va encore attiser la haine." Nous lui parlons de la liberté d’expression et la réplique fuse : "Et Dieudonné, il a droit à la liberté d’expression ? La liberté d’expression, soit c’est pour tout le monde, soit c’est pour personne."
    Une dizaine de types en survêtement traînent à l’entrée du stade. Leur match a été annulé. Ils ont 18-20 ans. Nous les lançons sur les événements de la semaine dernière. Florilège de commentaires, indignés, provocateurs, délirants : "Pour moi, c’est un complot de l’Etat, les vrais musulmans, ils font pas ça !" "Ils avaient pas à se moquer de notre Prophète ! Le Prophète, il est mieux que notre père, il est mieux que notre mère !" "Ce n’était pas de mauvais dessinateurs, mais ils faisaient de mauvais dessins !" "J’y crois pas à cette histoire. Les frères Kouachi, ils sont morts en Syrie, pas ici !" "S’ils avaient voulu, les francs-maçons, ils auraient empêché ça !" [...]
    Un jeune homme, Nordine, se mêle à la conversation : "Le 11 janvier, on a mélangé des gens qui manifestaient pour la liberté avec des criminels de guerre comme Netanyahou." [...]
    Dans le salon, toutes acquiescent. Aucune n’a participé à la marche du 11 janvier. "On a déposé une gerbe à Vincennes, mais pas à Montrouge, s’agace Flore, une coiffeuse. Cette policière, elle a quand même perdu la vie pour sauver des enfants juifs." Encore Dieudonné. "C’est un bon comique", dit Isabelle. "En France, il ne faut pas toucher aux juifs", tranche Flore. [...]"

- Dieudonné : jugé pour des propos antisémites (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/26/97001-20150126FILWWW00181-dieudonne-juge-pour-des-propos-antisemites.php
   "Dieudonné sera jugé demain pour provocation à la haine raciale pour des propos sur le journaliste de France Inter Patrick Cohen qui avaient déclenché le processus d'interdiction de son spectacle il y a un an. "Tu vois, lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise", déclarait le polémiste dans son spectacle Le Mur. "Quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage".
    Dieudonné s'en prenait depuis plusieurs mois au journaliste de Radio France qui avait publiquement assuré qu'il n'inviterait jamais le polémiste, déjà condamné à plusieurs reprises pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale, et égratigné des confrères refusant d'envisager un tel boycott. Mais la diffusion de ces propos dans un reportage sur France2 en décembre 2013 avait déclenché une vive réaction de Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, qui avait donné instruction aux préfets d'engager des mesures d'interdiction de représentations du spectacle pour risques de "troubles à l'ordre public". [...]"

- Rapport sur l’antisémitisme en France en 2014 (SPCJ) - "51% des actes racistes commis en France en 2014 sont dirigés contre des Juifs. Les Juifs représentent un peu moins de 1% de la population française. Moins de 1% des citoyens du pays est la cible de la moitié des actes racistes commis en France".
http://www.antisemitisme.fr/dl/2014-FR.pdf
Extrait :
   "1.1 CONSTATS ET ANALYSES
    L’année 2014 est une année où le fait antisémite est prépondérant quasiment sans discontinuer. En 2014, le nombre d’actes antisémites recensés sur le territoire français a doublé. Il est de 851 contre 423 en 2013. Cela représente une augmentation de 101%. En 2014 les actions violentes ont augmenté de 130% comparativement à 2013. Le nombre d’actions violentes en 2014 est de 241 contre 105 en 2013. L’antisémitisme est devenu toujours plus violent et hyper-violent. Aujourd’hui parler de la menace antisémite en France c’est parler de préjugés tenaces, de stéréotypes sectaires, de haine profonde mais aussi et surtout de terrorisme djihadiste antisémite. On tue des hommes, des enfants en bas âge pour l’unique raison qu’ils sont Juifs.
    51% des actes racistes commis en France en 2014 sont dirigés contre des Juifs. Les Juifs représentent un peu moins de 1% de la population française. Moins de 1% des citoyens du pays est la cible de la moitié des actes racistes commis en France. La hausse de 30% des actes racistes commis en France en 2014 comparativement à 2013 est constituée exclusivement par la hausse des actes antisémites. En effet, les actes racistes, hors actes antisémites, recensés en 2014 sont en recul de 5% comparativement à 2013. [...] Les villes les plus touchées par les actes antisémites en 2014 sont Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Sarcelles, Strasbourg, Nice, Villeurbanne et Créteil."
- Le nombre d'actes antisémites a doublé en 2014, +130% pour les actes avec violences physiques (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/27/97001-20150127FILWWW00062-le-nombre-d-actes-antisemites-a-double-en-2014-130-pour-les-actes-avec-violences-physiques-crif.php
   "Le nombre des actes antisémites a doublé (+101%) en 2014 par rapport à 2013 en France, avec même une augmentation de 130% des actes avec violences physiques, a annoncé aujourd'hui le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui estime que "le point critique a largement été dépassé". Selon le Crif, qui cite des chiffres du Service de protection de la communauté juive (SPCJ) basés sur des données du ministère de l'Intérieur, 851 actes antisémites ont été recensés en 2014, contre 423 en 2013. Le nombre des actes avec violences physiques a été de 241 l'an passé, contre 105 en 2013. "Il résulte de ces chiffres un accroissement important et très préoccupant de la violence des actes antisémites", note le Crif dans un communiqué."
- New antisemitism report from France is shocking (Elder of Ziyon) - "61% of all violent racist attacks recorded in France, 241, were directed against Jews, who are less than 1% of France's population.  By comparison, only 55 violent racist acts were anti-Muslim. This means that in France, a Jew is nearly 50 times as likely to be the victim of bias violence as a Muslim is. This report does not count all antisemitic acts; only those reported to police".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/new-antisemitism-report-from-france-is.html

- Hollande s’en prend à la théorie du complot et au négationnisme (AFP) - Hollande : "aujourd’hui, [l'antisémitisme] se nourrit aussi de la haine d’Israël. Il importe ici les conflits du Moyen Orient. Il établit de façon obscure la culpabilité des juifs dans le malheur des peuples".
http://www.liberation.fr/politiques/2015/01/27/hollande-s-en-prend-a-la-theorie-du-complot-et-au-negationnisme_1189669
   "Le président de la République, François Hollande, a évoqué et pourfendu à plusieurs reprises mardi la thématique du complot lors de son discours au Mémorial de la Shoah à Paris.
   «Pour combattre un ennemi, il faut d’abord le connaître et le nommer. L’antisémitisme a changé de visage. Il n’a pas perdu ses racines millénaires. Certains de ses ressorts n’ont pas changé depuis la nuit des temps : le complot, le soupçon, la falsification», a-t-il dit lors d’un hommage aux 76.000 Juifs de France déportés sous le régime de Vichy. «Mais aujourd’hui, il se nourrit aussi de la haine d’Israël. Il importe ici les conflits du Moyen Orient. Il établit de façon obscure la culpabilité des juifs dans le malheur des peuples. Il entretient les théories du complot qui se diffusent sans limite. Celles même qui ont conduit au pire», a-t-il ajouté.
    Et d’insister sur la nécessité de «prendre conscience que les thèses complotistes prennent leur diffusion par internet et les réseaux sociaux. Or nous devons nous souvenir que c’est d’abord par le verbe que s’est préparée l’extermination». «Nous devons agir au niveau européen et même international pour qu’un cadre juridique puisse être défini et que les plateformes internet qui gèrent les réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités, et que des sanctions soient prononcées en cas de manquements», a-t-il insisté. [...]"

- Enseigner la Shoah, c’est parfois « moins facile qu’avant », Mattea Battaglia & Benoît Floc'h (Le Monde) - "La discussion roule sur Dieudonné, Internet et les théories du complot. C’est à ces « influences contraires » que M. Schwab attribue les difficultés qu’il perçoit « depuis cinq à sept ans » pour enseigner la Shoah".
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/01/27/enseigner-la-shoah-c-est-parfois-moins-facile-qu-avant_4564131_3210.html
   "[...] Oui, « on en entend parler tout le temps » de la Shoah à l’école, confie un élève. Mais « non », ce n’est pas trop. La discussion roule sur Dieudonné, Internet et les théories du complot. C’est à ces « influences contraires » que M. Schwab [professeur d’histoire-géographie à Nancy] attribue les difficultés qu’il perçoit « depuis cinq à sept ans » pour enseigner la Shoah. En général, cela se passe bien. Mais « c’est moins facile qu’avant ».
    Moins facile ? Après les attaques contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, c’est avec prudence que l’éducation nationale communique, assurant « ne pas avoir d’éléments objectifs sur les difficultés que rencontrent les professeurs ». A l’Assemblée nationale, le 13 janvier, le premier ministre, Manuel Valls, lui, n’a pas mâché ses mots : « Comment accepter que, dans certains établissements, on ne puisse pas enseigner ce qu’est la Shoah ? »
    L’Association des professeurs d’histoire-géographie (APHG) tient elle aussi à l’adjectif « certains ». « Les conditions d’enseignement sur ce thème se sont plutôt dégradées en dix ans, particulièrement dans les établissements des zones sensibles, même s’il faut se garder de généraliser, affirme Hubert Tison, secrétaire général de l’APHG. A chaque résurgence du conflit au Proche-Orient, on observe des retentissements dans certaines classes, et les plus graves se règlent dans le bureau du principal ou du proviseur. Les enseignants n’aiment pas trop en parler, il n’y a donc pas – ou peu – de remontées. »
    Hubert Tison est conscient que des collègues jugent cette prudence excessive, et d’autres la justifient. « En 2003, notre association avait enquêté sur 750 établissements en tentant d’établir la carte des contestations. Cela revenait à cibler les zones périphériques de Paris, Lyon, Marseille… On ne l’a pas communiquée pour éviter les stigmatisations. » L’absence de données nationales laisse nombre d’enseignants perplexes. Certains racontent être confrontés, régulièrement, à des comportements antisémites virulents. D’autres n’avoir jamais rien vécu – ni entendu – de tel. [...]"

- Shoah, l’histoire contre les fanatismes (éditorial du Monde daté 28 janvier) - "les vieux thèmes de l’antisémitisme européen ont été repris avec plus de vigueur que jamais, dans le monde arabe, dans la longue guerre qui l’oppose à Israël. Par tous les canaux de diffusion, notamment sur Internet, cette sinistre rhétorique a envahi certains secteurs des communautés musulmanes d’Europe. Ce nouvel antisémitisme meurtrier rend plus que jamais nécessaire le rappel de ce qu’a été Auschwitz".
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/27/shoah-l-histoire-contre-les-fanatismes_4564244_3232.html
   "C’était il y a dix ans. Le 27 janvier 2005, Jacques Chirac inaugurait le nouvel aménagement du pavillon français du musée d’Auschwitz. Dans son discours, le chef de l’Etat liait l’exigence du souvenir au devoir d’agir. Agir pour « oppos[er] implacablement la rigueur de la loi à ceux qui prétendent nier l’horreur de ce qui s’est passé ». Agir pour bâtir « une Europe qui tarisse à leur source la haine, l’intolérance et le fanatisme ». Agir pour que « nulle part le crime contre l’humanité ne [trouve] refuge ou répit ».
    Dix ans plus tard, alors que François Hollande se rend à son tour à Auschwitz, cette « géhenne [où] l’on meurt à petit feu », pour reprendre les mots d’Aragon, chacune des injonctions de son prédécesseur pourrait être répétée dans les mêmes termes. Avec davantage de vigueur, même. Parce que la parole de « ceux qui prétendent nier l’horreur de ce qui s’est passé » s’est libérée comme jamais. Parce que « la haine, l’intolérance et le fanatisme » prospèrent comme jamais au cœur d’une Europe qui s’était fait la promesse de les abolir. Parce que le crime contre l’humanité trouve à nouveau « refuge », ici où là. Et nourrit des violences, justifie des tueries sans cesse renouvelées, comme on vient de le vivre à Paris.
    Face à l’incompréhensible « trou noir d’Auschwitz » dont parlait Primo Levi, le devoir de mémoire, si souvent invoqué, paraît de plus en plus inopérant et impuissant. Il fut un temps où il avait un sens, quand l’époque était à l’amnésie et à l’effacement. Depuis maintenant plus de trente ans, la tendance est plutôt à l’« hypermnésie », comme l’a souvent souligné l’historien Henry Rousso, spécialiste de la mémoire de la seconde guerre mondiale. Au trop peu a succédé une forme de trop-plein. Dans les médias, dans les librairies, à l’école, la Shoah n’a jamais été aussi présente. Pour les enseignants, emmener des élèves à Auschwitz est devenu une habitude. Il n’a jamais été aussi facile de savoir. Et pourtant…
    Oui, que s’est-il donc passé ? Comment une société où le « plus jamais ça » a été érigé en impératif catégorique s’est-elle mise à nouveau à sécréter un racisme et un antisémitisme que l’on croyait révolus ? « Comment accepter, comme l’a dit Manuel Valls le 13 janvier, quelques jours après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, que dans certains établissements on ne puisse pas enseigner la Shoah ? »
    Cette impasse du devoir de mémoire s’est heurtée, il faut le reconnaître lucidement, à deux évolutions récentes. D’une part, l’adoption de lois mémorielles qui ont eu un effet pervers. Elles ont conduit d’autres communautés à ériger leur mémoire en Histoire et à entrer dans une détestable compétition « victimaire » avec les juifs. Au risque de nier la singularité absolue du massacre des juifs (et des Tziganes) d’Europe par le régime nazi. D’autre part, les vieux thèmes de l’antisémitisme européen ont été repris avec plus de vigueur que jamais, dans le monde arabe, dans la longue guerre qui l’oppose à Israël. Par tous les canaux de diffusion, notamment sur Internet, cette sinistre rhétorique a envahi certains secteurs des communautés musulmanes d’Europe.
    Ce nouvel antisémitisme meurtrier rend plus que jamais nécessaire le rappel de ce qu’a été Auschwitz. Au-delà des principes humanistes et moraux, l’inlassable travail des historiens pour établir la vérité des faits reste la meilleure arme contre les négationnismes."


Gaza & Hamas

- Gaza va mettre fin à 5 ans de boycott des produits israéliens (Times of Israel) - "La production locale restreinte et la destruction des tunnels ont obligé Gaza à accepter les « produits sionistes »."
http://fr.timesofisrael.com/gaza-va-mettre-fin-a-5-ans-de-boycott-des-produits-israeliens/

- Gaza : l'ONU, à court d'argent, arrête son aide (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/27/97001-20150127FILWWW00119-gaza-l-onu-a-court-d-argent-arrete-son-aide.php
   "L'ONU a annoncé aujourd'hui suspendre son aide financière à des dizaines de milliers de Palestiniens pour réparer leur maison ou payer leur loyer à Gaza dévastée par la guerre avec Israël, en dénonçant les promesses internationales non tenues. "5,4 milliards de dollars avaient été promis en octobre à la conférence du Caire" pour la reconstruction du territoire après la guerre de juillet-août 2014, "et aucune de cette aide n'est pour ainsi dire arrivée à Gaza. C'est douloureux et inacceptable", a dit dans un communiqué l'Agence pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA)."
- UNRWA suspends Gaza reconstruction for lack of funds. Here's why there's no money (Elder of Ziyon) - "Hamas refuses to relinquish its hold on Gaza even after it supposedly joined the "unity government" and international donors don't want to contribute to Hamas".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/unrwa-suspends-gaza-reconstruction-for.html
   "[...] The reason was said explicitly by Egypt's foreign minister Sameh Shoukry last month:
   "Commenting on a Gaza donors conference held in Cairo months ago, Shoukry said donors who pledged billions of dollars for the embattled Palestinian territory had not sent the money because they had no trust in the absence of a lasting solution to the Palestinian-Israeli conflict and the suspension of direct Palestinian-Israeli peace negotiations. "The international community links its financial contribution to the reconstruction of Gaza to the return of the Palestinian authority to its position in it," Shoukry said. He added that this international community had confidence in the Palestinian Authority and a desire to contribute to the reconstruction of Gaza through the authority."
    Hamas refuses to relinquish its hold on Gaza even after it supposedly joined the "unity government" and international donors don't want to contribute to Hamas. Arab countries don't trust Hamas and neither do Western countries.
    There is one other reason: Arab countries always lie about how much they support their Palestinian brothers. There is a long history of Arab countries pledging hundreds of millions of dollars and not paying. In 2008, it was revealed that Arab nations had paid only 40% of the money they had pledged to the PA. In 2012, Arab nations again promised hundreds of millions that they didn't pay. And in 2010, not one dime of a half billion dollars pledged specifically for Jerusalem was paid. You know, the city that is supposedly the one that Arabs would die for couldn't even get anything.
    While Arab nations will insist to the West how the Palestinian issue is their top priority, their actions have consistently shown this to be a lie. They just say it in order to put political pressure on Israel via the West, but they really don't give a damn about Palestinian Arabs. (Anyone who has ever followed how they treat their Palestinian Arab "guests" in their countries know this to be the case.) [...]"


Judée-Samarie

- How would Arabs treat Jewish rights to visit their holy sites under their control? Look at Joseph's Tomb (Elder of Ziyon) - "Jews who want to worship at Joseph's Tomb - Jews who are not particularly Zionist - are forced to arrive in the middle of the night, in heavily armored buses, where they are pelted with rocks. The only reason they are not lynched outright is because the IDF is there to protect them. This is what "free access to holy sites" looks like, today".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/how-would-arabs-treat-jewish-rights-to.html


Monde arabe

- Saudi Imam on Paris Attacks: This Is the Only Language Jewish and Christian Infidels Understand (and Muslims Discovered America) (MEMRI, 9 janvier, Vidéo 3mn53)
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/0126-links-pt2-netanyahu-presented-with.html


Europe

- Anti-austerity party’s Greek election win is a worry for EU, and maybe Israel (Haaretz) - "The change of government in Greece is expected to affect its relations with Israel, which had improved beyond recognition in recent years".
http://www.haaretz.com/news/world/.premium-1.639180

- Aube dorée, en troisième position, crie victoire, Adéa Guillot (Le Monde) - « On en arrive là parce qu’aucun parti dans cette campagne ne s’est attaqué au problème d’Aube dorée. »
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/aube-doree-en-troisieme-position-crie-victoire_4563518_3214.html
   "Malgré un léger recul, en voix comme en sièges, le parti néonazi Aube dorée a donc réussi son pari de devenir le troisième parti grec, avec 6,28 % des suffrages, obtenus à l’issue du scrutin législatif, dimanche 25 janvier. Il devance de 0,23 point To Potami (« la rivière »), le parti de centre gauche fondé en mars 2014 et qui entendait bien profiter de ces élections pour devenir la troisième force politique du pays. [...]
    Immédiatement, le président d’Aube dorée, Nikos Michaloliakos, a diffusé sur Internet, depuis son lieu de détention, un message se félicitant de leur troisième place : « Même depuis notre prison, alors que nous n’avions pas les moyens de faire campagne, nous avons remporté cette grosse victoire. » Accusés d’appartenir à une organisation criminelle, l’ensemble des dirigeants du parti ont été arrêtés et se trouvent en détention provisoire depuis septembre 2013, dans l’attente d’un procès.
   « On en arrive là parce qu’aucun parti dans cette campagne ne s’est attaqué au problème d’Aube dorée, regrette Dimitris Psarras, auteur du livre Aube dorée devant la justice (non traduit). Les conservateurs de Nouvelle Démocratie voulaient récupérer une partie de cet électorat, ils ont développé une rhétorique droitière et Syriza ne s’est pas du tout prononcé pour les mêmes raisons, afin de récupérer l’élément antisystème de cet électorat. »
    Bientôt, Nikos Michaloliakos et ses lieutenants sortiront de prison après dix-huit mois de détention. C’est donc libres qu’ils assisteront à leur procès. « Si procès il y a, s’inquiète M. Psarras. Car il devait avoir lieu à l’automne 2014 et n’est toujours pas programmé ! Cela alimente les convictions de ceux qui pensent qu’il n’y a rien dans le dossier et que toute la procédure judiciaire à leur encontre n’était que le fruit d’une volonté politique de les faire disparaître », conclut M. Psarras."
- L'Aube dorée, troisième force politique de Grèce, Julien Licourt (Le Figaro) - "Vassiliki Georgiadou, professeur de sciences politiques à Athènes et spécialiste du parti indique que les incarcérations ont joué sur le résultat du parti. «Sans cela, il seraient à 15%», estime-t-elle".
http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/26/01003-20150126ARTFIG00190-l-aube-doree-troisieme-force-politique-de-grece.php


Monde

- Argentine Prosecutor: Rouhani Involved in AMIA Bombing Decision, Alana Goodman (Free Beacon) - "The bombing, which killed 85 and injured hundreds, is believed to have been authorized by Iran and carried out by its terror proxy Hezbollah"; "Nisman said privately he had evidence that Rouhani was involved in the decision to authorize the bombing, according to Miami Herald reporter Andres Oppenheimer".
http://freebeacon.com/national-security/argentine-prosecutor-rouhani-involved-in-amia-bombing-decision/


Point de vue

- L’antisémitisme qu’on ne veut pas voir, Marcela Iacub (Libération)
http://www.liberation.fr/societe/2015/01/23/l-antisemitisme-qu-on-ne-veut-pas-voir_1187287
   "Il y a eu dans les commémorations des victimes du terrorisme quelque chose de très gênant : la place presque inexistante octroyée aux morts juifs. On dira qu’on en a parlé partout, un peu moins que des morts de Charlie, certes, mais on ne les a pas complètement oubliés. Voilà le problème. C’est précisément cela qui laisse un goût amer dans nos mémoires. Car le sentiment que l’on éprouve, c’est que le fait de tuer des gens pour avoir dessiné des caricatures du Prophète est plus grave que de tuer des juifs au seul motif qu’ils sont juifs.
    Comme si, d’une certaine manière, c’était normal de tuer des clients d’une épicerie casher. Non que ce soit bien. C’était mal, bien évidemment que c’était moche : ce sont des êtres humains innocents, comme on dit. Et des Français, de surcroît. Mais pas de quoi faire une journée de deuil national ou une manifestation dans laquelle il y aurait presque 4 millions de personnes. C’est pourquoi le mot d’ordre des commémorations était la liberté d’expression et non pas la lutte contre le terrorisme islamiste.
    Ceci explique certains des problèmes qui sont apparus par la suite. Ces mots d’ordre ont pu suggérer que la pire objection que l’on pouvait adresser à ces assassins était leur hostilité envers la liberté d’expression. Comme si en massacrant des gens ils ne faisaient qu’exprimer une opinion à propos de cette précieuse liberté démocratique. Sans compter qu’en France il y a tant de gens qui sont contre cette liberté ! Les élites politiques et médiatiques ne cessent de vanter les mérites des sanctions pour ces «abus» dont se rendent coupables les mauvais parleurs. Ils se félicitent de nos lois restrictives et veulent à chaque fois que l’occasion se présente les durcir encore.
    C’est pourquoi, dans un tel contexte, il devient très difficile de différencier les personnes qui ont des opinions liberticides des terroristes. Si les actes de ces derniers sont si monstrueux, c’est parce qu’ils piétinent un droit beaucoup plus important et élémentaire que celui de s’exprimer librement, un droit qui rend possible tous les autres : celui de vivre.
    Si une telle confusion a vu le jour, c’est en grande partie parce qu’il fallait justifier que l’on s’horrifie davantage que les terroristes aient tué des dessinateurs français que des juifs. Que ces terroristes, au lieu de s’en prendre aux juifs comme c’est leur habitude, attaquent aussi des vrais et bons Français.
   «Je suis Charlie» et la défense de la liberté d’expression, ce sont les noms que l’on a donnés à cette tergiversation. Alors qu’en réalité on voulait signifier autre chose, notamment que, dorénavant, il fallait prendre la menace islamiste au sérieux. Tant qu’il n’y avait que des juifs comme cibles, on pouvait laisser les jihadistes se réunir, s’armer, comploter, rentrer de Syrie, acheter des armes comme si de rien n’était. Alors que, maintenant, on prendra des mesures fermes pour désamorcer ces foyers de folie et de violence qui poussent à la vue de tous.
    Mais le fera-t-on vraiment ? La réponse à cette question est loin d’être évidente. Ils sont si peu nombreux les humoristes qui font des caricatures du Prophète (et on les a presque tous tués) qu’on n’aura pas longtemps à trop se prendre la tête pour protéger la population la plus vulnérable aux attaques terroristes, c’est-à-dire les juifs.
    Car protéger, ce n’est pas juste mettre des policiers en faction devant les écoles ou les synagogues : c’est ainsi qu’on a voulu préserver les journalistes de Charlie d’une vengeance sanglante. Protéger les juifs contre la menace terroriste implique de faire des efforts beaucoup plus importants que cela. On a laissé pendant si longtemps se développer ce monstre que la seule solution qui reste aujourd’hui est celle d’une répression sans merci.
    Certes, il y en a une autre : conseiller aux juifs de quitter la France pour trouver refuge en Israël. Si cela peut éviter aux bons et vrais Français des ennuis, au nom de quoi va-t-on s’empêcher de prendre cette dernière solution au sérieux ?"

- I, the son of Holocaust survivors, thought I'd live to see anti-Semitism vanish, Samuel Heilman (Haaretz) - "Seventy years after Auschwitz was liberated, European anti-Semitism has reemerged – like diseases that return because parents were lax in immunizing their children".
http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.639371
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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 10:31

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- Tentative de semiologie, Xavier Gorce (Le Monde)
http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/2015/01/22/tentative-de-semiologie/

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 10:30
France

- Most Palestinians think Israel involved in Paris attacks — poll (Times of Israel) - plus de 84% des Palestiniens soupçonnent l'Etat juif d'être derrière les attentats, et des théories conspirationnistes antisémites sont régulièrement publiées dans le journal officiel de l'Autorité palestinienne.
http://www.timesofisrael.com/most-palestinians-think-israel-involved-in-paris-attacks-poll/
   "A poll conducted by the Palestinian Ma’an News Agency after this month’s string of terror attacks in Paris yielded a startling conclusion: the vast majority of respondents believe Israel may have played a role in the Paris attacks. The survey, which was released last week by the official Palestinian Authority newspaper Al-Hayat al-Jadida, showed 84.4 percent of Palestinians, 5,142 of the 6,090 interviewed, believed that the attacks were “suspicious, and that Israel may be behind it.” Only 8.7 percent of those interviewed thought the attacks were the result of growing Islamic fundamentalism in Europe.
    The results of this poll are likely a disappointment to those hoping for a more moderate response from the Palestinian population, but it will not come as a surprise to readers of Al-Hayat al-Jadida. Since the attacks earlier this month, Palestinian Media Watch reported, the official PA media has been filled with conspiracy theories linking Prime Minister Benjamin Netanyahu, the Mossad and Jewish leaders to the Paris attacks. Some of these op-eds have been more oblique, only implying a connection based on Israel’s benefiting from the terror attacks by way of increased immigration from France. [...]"

- Nouvelles manifestations anti-Charlie Hebdo (AFP)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/23/97001-20150123FILWWW00500-nouvelles-manifestations-anti-charlie-hebdo.php
   ""A bas Charlie Hebdo", ont scandé aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers de manifestants en Afghanistan et au Pakistan, leur plus grande mobilisation depuis la dernière caricature de Mahomet dans l'édition post-attentat du journal satirique, ainsi qu'au Cachemire indien où des heurts ont éclaté avec la police.
   "Mahomet est ma vie", "Notre prophète, notre honneur", "Décapitez le blasphémateur", pouvait-on lire sur des pancartes au cours d'un rassemblement organisé par la Jamaat-e-Islami (JI), l'un des principaux partis islamistes du Pakistan, qui a rassemblé 15.000 personnes à Islamabad, la capitale. "O peuple de France, ô peuple du Danemark, écoutez bien, nous serons aux trousses de quiconque blasphème", a déclaré le chef de la JI, Siraj ul-Haq, appelant à boycotter les produits des pays dont des médias ont publié des caricatures de Mahomet.
    Dans le reste du pays, d'autres manifestations organisées par les islamistes réunissaient aussi des milliers de personnes à Quetta (sud-ouest), Peshawar (nord-ouest), à Karachi (sud), Muzaffarabad (nord-est), dans la portion du Cachemire administrée par le Pakistan, et à Lahore (est), capitale de la province du Pendjab, selon des journalistes de l'AFP sur place. [...]
    En Afghanistan, on comptait près de 20.000 manifestants à Herat, troisième ville du pays. Des manifestants y ont brûlé le drapeau français et demandé des excuses officielles de la France pour la publication de caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo. [...]
    Par ailleurs, entre 200 à 300 musulmans ont manifesté à Abidjan contre la caricature du prophète Mahomet publiée en Une de Charlie Hebdo, un événement rarissime en Côte d'Ivoire, a-t-on appris de source sécuritaire. [...]"

- Attentats commis par des islamistes à Paris : 30% des sondés ont des doutes ou ne se prononcent pas (Sud Ouest) - "La version "officielle" n'est donc pas partagée par une partie des sondés. 16% d'entre eux estiment en effet qu'il reste des zones d'ombres, "que ce n'est pas vraiment certain que ces attentats ont été planifiés et réalisés uniquement par des terroristes islamistes." 12% des personnes interrogées ne se prononcent pas, tandis que 2% estiment qu'il s'agit d'un complot, "organisé par le gouvernement et les services secrets français"."
http://www.sudouest.fr/2015/01/24/attentats-de-paris-vous-etes-30-a-avoir-des-doutes-sur-la-version-officielle-1808102-6093.php

- Aumôniers musulmans et surveillants démunis face à la radicalisation en prison, Anna Villechenon (Le Monde) - « La plupart se convertissent pour avoir la paix » ; « Les musulmans ont le monopole. Alors, pour ne pas avoir de problèmes et être protégés, beaucoup se convertissent, pour faire partie de la bande ».
http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/23/surveillants-et-aumoniers-musulmans-demunis-face-a-la-radicalisation-en-prison_4561589_3224.html
   "« Ils ont crié “Allah Akbar” pendant deux jours. On a aussi eu des menaces : “Si ça t'a pas suffi, à la sortie, on va faire comme les frères Kouachi”. » Du 7 au 9 janvier, la maison centrale hypersécurisée de Condé-sur-Sarthe (Orne) a vécu au rythme des cris de gloire de certains prisonniers, exaltés par les attaques terroristes en région parisienne, qu'ils suivaient en direct à la télévision et à la radio.
    Mais pour Emmanuel Guimaraes, surveillant pénitentiaire (FO) depuis deux ans dans cet établissement, « le rejet de l'autorité et des valeurs de la République » par des détenus qui se disent musulmans est loin d'être nouveau. Ce type d'incident a souvent lieu en fonction de l'actualité. La dernière fois, c'était lors du regain de tension dans le conflit israélo-palestinien, à la mi-2014, explique-t-il d'une voie posée.
    Le reste du temps, ce sont des tensions devenues banales entre détenus, pour la plupart dans les lieux de vie collectifs. De Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, à Ensisheim, en Alsace, les surveillants énumèrent les mêmes anecdotes. Les brimades infligées à ceux qui fument ou qui écoutent de la musique, des appels à la prière, de vives incitations à lire le Coran, le prosélytisme auprès des détenus les plus isolés. Et le personnel a peu de marge de manœuvre pour agir face à ces comportements inadaptés — qu'il a appris à repérer en formation —, si ce n'est les signaler au bureau du renseignement pénitentiaire. Chargé de détecter les signes de repli identitaire, ce bureau est actuellement composé d'une trentaine de personnes — trop peu, selon plusieurs responsables syndicaux du personnel pénitentiaire. Mercredi, le premier ministre, Manuel Valls, a annoncé le renforcement de ses effectifs, parmi la série de mesures prises pour lutter contre le terrorisme.
    A force de voir conversions et radicalisations en milieu carcéral, Emmanuel Guimaraes parle de l'islam en détention comme d'une « sorte de mode ». « Certains nous disent “Allah va te punir” alors qu'ils ne sont pas musulmans. Quelques-uns sont juste en colère, d'autres veulent avoir des avantages, comme pour le ramadan par exemple », poursuit-il. Si environ un détenu sur quatre observe le jeûne traditionnel dans les prisons françaises, nombre d'entre eux le font pour bénéficier du dîner plus copieux. « Mais la plupart se convertissent pour avoir la paix », lâche le surveillant sur un ton d'évidence.
    Libéré il y a un an, Franck Steiger a passé au total six années en détention, dans huit prisons différentes. Sans confession religieuse, il dit avoir vécu ses années d'incarcération en tant que « minorité ». « Les musulmans ont le monopole. Alors, pour ne pas avoir de problèmes et être protégés, beaucoup se convertissent, pour faire partie de la bande », assène-t-il. Il a aussi été « approché » mais s'est dirigé vers d'autres groupes. Selon lui, les conditions de détention sont déterminantes dans ce processus. « Le manque de respect, les violences, les mesures de rétorsion, tout ça, ça provoque la haine » et l'envie de se tourner vers la religion, dit-il, en colère.
   « On voit des détenus changer, se raser la tête, se laisser pousser la barbe, changer de fréquentations, raconte Richard Payet, surveillant (FO) à la maison centrale d'Ensisheim. Ils se créent une nouvelle famille. » La religion devient alors pour beaucoup le moyen de se recentrer dans un univers carcéral où les détenus n'ont pas ou peu de repères. « Ils sont dans un état de faiblesse et de précarité, ont besoin d'écoute et d'encadrement pour ne pas dériver », prévient Missoum Chaoui, aumônier pénitentiaire en Ile-de-France. [...]"

- We Are Hyper Cacher, Leon Wieseltier (The Atlantic) - "In the wake of the slaughter at Hyper Cacher, the government has posted hundreds of heavily armed guards at Jewish institutions throughout the country. This is encouraging about the short term and discouraging about the long term. Is the choice for the Jews of France now between friendly assault rifles and unfriendly assault rifles?"
http://www.theatlantic.com/international/archive/2015/01/jews-france-israel-hyper-cacher/384649/
   "Journalists and Jews: The victims of the atrocity in Paris are a shattering reminder of an old historical conjunction. The link between Charlie Hebdo and Hyper Cacher exists not only in the murderous minds of their common enemies, but also in the overlapping histories of Europe and the Jewish people.
    When, in the late 18th and early 19th centuries, as a result of various intellectual and social convulsions, the liberal dispensation was introduced into Western Europe, the Jews of the modernizing countries kindled to it immediately. If there was anguish in the various Jewish communities about the instabilities and even the treasons that were demanded by emancipation, it was owed to the extraordinary Jewish enthusiasm for the transformation, and to the unsettling speed with which the new order seemed to be supplanting the old one. The Jews flocked to the almost eschatological prospect of civil liberties—so ardently that some of their spiritual leaders in the eastern countries prayed for Napoleon’s defeat, because the victory of his secularizing forces would leave “the hearts of Israel separated and distanced from their father in heaven”; and the civil liberties of the Jews were dazzling proof, or so it seemed, that Europe was changing, that enlightenment was real.
    The mockers at Charlie Hebdo had no place in their hearts for the believers who shopped at Hyper Cacher, and the pious consumers at Hyper Cacher were not readers of the witheringly anticlerical Charlie Hebdo, but they were unlikely partners in the same project: a society of freedoms and rights. In striking at them both, the killers struck at the same thing. The cartoons and the challahs both were talismans of democracy, which is Islamism’s nightmare. [...]
    There are two courses that are available to the frightened and imperiled Jews of France. The first is to continue to rely on the French government to secure and to validate the French Jewish community—a reaffirmation, even a renovation, of French liberalism in the context of the new dangers. Liberty, equality, fraternity—and security. This would represent an extraordinary act of faith in French democracy and French decency. It would leave the matter of Jewish safety, and more generally of the validity of the Jewish sense of belonging, in the hands of the government and the population. It would also require that the government confront the social and ideological origins of the anti-Semitic (and anti-French and anti-Western) violence, which no French government has been eager to do. Liberty, equality, fraternity, security—and candor. No, more: liberty, equality, fraternity, security, candor—and social policy. In the wake of the slaughter at Hyper Cacher, the government has posted hundreds of heavily armed guards at Jewish institutions throughout the country. This is encouraging about the short term and discouraging about the long term. Is the choice for the Jews of France now between friendly assault rifles and unfriendly assault rifles?
    The other solution for the Jews of France is Zionism. It is not hard to understand the reasons for the steady increase in the number of French Jews who are leaving for Israel. The massacres in Paris have returned the Jews of France to a classical Zionist moment. Jewish nationalism, remember, was both a practical transformation and a philosophical one. The practical objective was for Jews to arrange for their own safety by a government of their own in a state of their own. The philosophical objective was to recover a sense of peoplehood and a sense of agency. Under Zionism, Jews would no longer rely on the will, even the good will, of hosts. They would no longer feel like fools for repeating the lachrymose patterns of their own history, for depending on anyone’s mercies but their own. As a Jew, one’s first response to the atrocity in the Jewish supermarket is not a fond thought for French patriotism. It is, rather, this: Whether or not France without Jews will still be France, Jews without France will still be Jews.
    In the days after the Paris massacres, I took off my shelf a small black book called Job’s Dungheap, published in New York in 1948 by Hannah Arendt, who worked as an editor at Schocken. It is a small but precious selection of essays by Bernard Lazare, a magnificent French Jewish essayist, a friend of Mallarmé and Péguy, a socialist, a Dreyfusard, a Zionist. There, in a lecture delivered to an association of Russian students in Paris in 1897, I read this: “People told me that by affirming the permanence and the reality of a Jewish nation, I made myself an ally of the anti-Semites. I have reflected a great deal upon this grave complaint, and I insist upon remaining, on this point, in alliance with the anti-Semites. … What indeed annoys me on the part of the anti-Semites is not to hear them say, 'You are a nation!', or even to hear them announce that we are a state within the State; I find that there are not enough states within the State; that is to say, to make myself clearer, that there are not, within modern states, enough free and autonomous groups bound to each other. ... It is because the Jews are a nation that anti-Semitism exists.” In these exclamations of Jewish national feeling one hears also a simultaneous yearning for pluralism, and an exasperated retort to Clermont-Tonnerre and the traditional French conception of citizenship as a schooling in homogeneity. [...]"


Gaza & Hamas

- Hamas leader says "No Jew will ever enter Gaza" (Elder of Ziyon) - "Zahar forgot the rule to pretend that this has nothing to do with Jews and to always use the word "Zionists" as a substitute".
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/hamas-leader-says-no-jew-will-ever.html
   "Mahmoud Zahar gave a speech on Friday night, during a memorial for Hamas "martyrs" killed last year during Operation Protective Edge. It was widely published in Arabic media. During the speech, after assuring families of the dead terrorists that Hamas will do everything necessary to "unconditionally liberate the land of Palestine," Zahar said that Gaza "would remain defiant of the Jews, and no Jew would ever enter it, whatever it costs us." Zahar forgot the rule to pretend that this has nothing to do with Jews and to always use the word "Zionists" as a substitute, even when referring to how evil "Zionists" have been for 3000 years."

- Les tensions entre Abbas et Dahlane montent à Gaza, Avi Issacharoff (Times of Israel) - "l’AP a décidé de suspendre les salaires de quelque 200 employés de Gaza, connus comme des fidèles de Dahlane".
http://fr.timesofisrael.com/les-tensions-entre-abbas-et-dahlane-montent-a-gaza/
   "La situation économique dans la bande de Gaza s’est aggravée ces derniers jours, ainsi que le conflit entre les adeptes du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et ceux de l’ancien homme puissant du Fatah, Mohammed Dahlane.
    Dans le contexte de l’escalade des tensions entre les deux hommes, l’AP a décidé de suspendre les salaires de quelque 200 employés de Gaza, connus comme des fidèles de Dahlane. En réaction, les partisans de Dahlane ont publié les noms d’environ 100 officiers de l’AP à Gaza, qu’ils accusent d’informer les forces de sécurité de l’AP à Ramallah. Dans l’intervalle, une voiture appartenant à un officier de l’AP a été incendiée.
    Dahlane, un opposant de longue date d’Abbas, expulsé du parti Fatah d’Abbas en 2011, est considéré par certains Palestiniens et dirigeants de l’OLP comme un candidat légitime pour ce dernier, au pouvoir depuis 2005. Dahlane était en charge du portefeuille de la sécurité intérieure et dirigeants des forces de sécurité à Gaza. Il est tombé en disgrâce en juin 2007, lorsque le Hamas a évincé le Fatah de Gaza après de violents combats de rue qui ont duré plusieurs jours.
    Le Hamas, qui détient seul le contrôle de Gaza – malgré un accord nominal de partage du pouvoir avec le Fatah d’Abbas – s’est rangé du côté de Dahlane, en publiant une déclaration soutenant les 200 fonctionnaires impayés. Une source du Fatah accuse les fidèles de Dahlane d’avoir envoyé des messages menaçants et anonymes à 2 000 hommes du Fatah à Gaza. [...]"


Judée-Samarie

- Fatah : « résistance » contre Tsahal et les résidents des implantations (Times of Israel) - "Abbas a publiquement critiqué l’Intifada armée contre des civils israéliens, mais soutient la « résistance populaire » qui consiste en de grandes manifestations, et le boycott des produits des implantations. La nouvelle déclaration semble légitimer les attaques physiques contre les soldats et contre les Israéliens vivant en Cisjordanie, lesquelles ont augmenté de façon spectaculaire ces derniers mois".
http://fr.timesofisrael.com/fatah-resistance-contre-tsahal-et-les-residents-des-implantations/
- Fatah adheres to violent means and armed struggle (PMW) - "A few days ago, Mahmoud Abbas' Fatah movement posted the above picture to their official Facebook page [voir image sur le site]. It demonstrates that the movement still favors violence as the way to obtain statehood. A stone, a knife, a Molotov cocktail, a gun, a hand grenade, an assault rifle and an RPG illustrate Fatah's progress in terms of more and more sophisticated weapons. These are the means with which it works toward its goal - to "finish with a state," as the poster states".
http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=13764

- Hamas : l’AP a arrêté plus de 1000 de ses membres en 2014, Avi Issacharoff (Times of Israel)
http://fr.timesofisrael.com/hamas-lap-a-arrete-plus-de-1-000-de-ses-membres-en-2014/
   "L’Autorité palestinienne aurait arrêté plus de 1 000 membres du Hamas en 2014, prétend le groupe terroriste dans un rapport publié ce week-end, confirmant les affirmations que Ramallah est activement engagé dans la lutte contre les Islamistes en Cisjordanie. [...] Le rapport souligne la persistance de tensions entre les factions malgré un accord d’unité signé au printemps dernier.
    En août, le Shin Bet avait annoncé qu’il avait déjoué un complot du Hamas visant à renverser le Président de l’AP Mahmoud Abbas, provoquant des dizaines d’arrestations; le chef du Shin Bet Yoram Cohen aurait rencontré Abbas à cette occasion. Alors qu’Abbas a menacé à plusieurs reprises de mettre fin à la coopération sécuritaire avec Israël, le rapport du Hamas prétend que la coopération se poursuit à ce jour. Les critiques israéliens de Abbas, dont certains sont membres du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, disent que l’AP s’en prend au Hamas pour ses propres intérêts, et non pour ceux d’Israël. [...]"


Syrie

- Syrie : 32 morts dont 6 enfants dans un raid (AFP) - "L'armée de l'air syrienne a mené aujourd'hui des raids meurtriers sur une localité rebelle proche de Damas tuant 32 civils, dont 6 enfants, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui a dénoncé un "massacre"."
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/23/97001-20150123FILWWW00297-syrie-32-morts-dont-6-enfants-dans-un-raid.php


Iran

- Iran offers its weapons to any Muslim country to fight Israel (Elder of Ziyon) - "Dozens of Arabic media outlets are quoting FARS News saying that the deputy commander of Iran's Revolutionary Guards, Brigadier General Hossein Salami, stressed that "all the targets of the Zionist entity are in the range of our missiles." He then added, "All our [military] capabilities are at the disposal of the Islamic world"."
http://elderofziyon.blogspot.fr/2015/01/iran-offers-its-weapons-to-any-muslim.html


Europe

- Un journaliste suédois en kippa agressé à Malmö (JTA) - "Le journaliste suédois qui a traversé Malmö coiffé d’une kippa pour tester les comportements envers les Juifs, a été frappé et insulté par des passants avant de fuir par crainte de violences plus graves".
http://fr.timesofisrael.com/un-journaliste-suedois-en-kippa-agresse-a-malmo/

- Grèce : victoire historique de la gauche radicale (Le Monde.fr) - "Le parti néo-nazi Aube dorée, dont le leader est actuellement en prison, se classe durablement troisième avec 6,3 % (17 sièges, un de moins qu'en 2012)".
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/25/grece-victoire-historique-du-parti-de-gauche-radicale-syriza_4563125_3214.html


Histoire

- Regardez en avant-première le 1er volet du documentaire "Jusqu’au dernier, la destruction des Juifs d’Europe" (Vidéo 55mn)
http://www.francetvinfo.fr/monde/regardez-en-avant-premiere-le-1er-volet-du-documentaire-jusquau-dernier-la-destruction-des-juifs-deurope_803863.html
   ""Jusqu’au dernier, la destruction des Juifs d’Europe" revient, 70 ans après la libération du camp d’Auschwitz par l’Armée rouge, sur les étapes de la Shoah entre 1933 et 1945. Francetv info diffuse, samedi 24 et dimanche 25 janvier, en avant-première, les deux premiers volets de ce documentaire, La fin des illusions et Le piège, qui seront diffusés, lundi 26 janvier, à partir de 22h20 sur France 2.
    Au cours des huit volets de cette série, les réalisateurs William Karel et Blanche Finger s’interrogent sur le processus qui a amené les nazis à penser puis mettre en œuvre l’anéantissement des communautés juives d'Allemagne, mais aussi de tous les pays occupés par le Reich.
    L’objectif de ces huit films est de comprendre, à travers des témoignages d’une cinquantaine d’historiens internationaux de renom (dont certains sont des survivants de la Shoah), comment est né ce funeste projet, mais également d’analyser de quelle manière a été mise en œuvre et exécutée, à l’échelle de tout un continent, l’extermination des Juifs d’Europe."
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 15:01

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- 2 poids 2 mesures, Xavier Gorce (Le Monde)
http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/2015/01/20/2-poids-2-mesures/

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